Armes Sismiques-L Hypothese Des CODAS-Nexus-68

8/6/2019 Armes Sismiques-L Hypothese Des CODAS-Nexus-68

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A rm es s ism iquesJL ' homme est -_ il c ap ab lede declencherdes selsrnessur des c Ib lesgeograph iques

preclses?Oui, selon lesdernieres etudessur les codas. ' .sisrruques.

A , propos de !I'auteurI nl ls n ie u r c iv il desM i ne s , P ie rr e G r es ill ou d9s1COf1cepteur a tds"e loppeur desyst$mes dlnlormctlong eog ro p h iq u e I pr s sl ol oi reindependantl.C.ontad ' pierTI; i ,gresll laud@w o n o c l c o . l r

actualite nous rappelle regulierement a quel point.. la Terre est en evolution constante : c1imatsete co sy ste rn es e n s on t une illustration, Mais, dans le s entrailles de notreplanets. d'enormes mouvements ant lieu en permanence, formantles andes sismiques, dont les consequences le s plus vtsibles sent lestremblements de terre. Controler ces forces naturelles fait partie desfantasrnes humains, pour des raisons de securite, mais aussi pour asseoirson pouvoir sur la Terre et sur l'humanlte. Sommes-nous passes dufantasme it la realite ? l'idee n'est pas aussi folie qu'elle y parait: deja, desehercheurs commencent a . comprendre comment , sous terre, des ondespourraient etre l e s a ll ie e s de Is folie humaine.

D iH e re nts ty pe s d 'o nd esTout seisme provaque deux types d'ondes: des andes P, de compression,et des ondes S, de cisaillement. Leur etude permet de localiser notammentl'e pic en tr e d 'u n s eis rn e, c 'e st- s- di re I s region d 'o u sa formidable e ne rg ie ae te l lh e re e . En outre, le degagement d'energte produit deux autres typesd'ondes: les andes de Rayleigh et de Love, qui sent responsables des degatsen surface ..Entre Ie degagernent d'energie initial et le retour au bruit defond, on observe une vibration: la coda sisrnique.Etudiees dans Ie cadre de recherches petrolreres ou geologiques, les codasont reveJe que l e u r dureeest l i e e a lo amagnitude du selsme : plus il est fort,plus la coda est longue. Par allleurs, le sismologue japonais Keiiti Aki (1930-200S)' l 'un des peres de l a s ismolog ie contemporaine, a pu dernontrer quelas codas resultent du pare ours des ondes Set P dans lalithosphere - c'est-a-dire l'enveloppe rigide de la Terre -, et notamment dans la croute ter-restre.On salt egalement qu'avec la duree, la coda decroit selon une logiqueindependante de son origine. Cette donnee est utilisee aujourd'huidans la recherche petroliere: Ia repetition d'explosions provoquees en

0 . 0 2Onde Pd i rede

0 . 0 1 Onde 5 dreceo

O . U l

Tremblem,ml de terre

T em ps en socondes

46 NEXUS, 68n , II~ Q


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Per Pierre Gr es llle udCONTRE-ENQUETE

I 'h yp o th ese d es c o d o s

Quel quos bin6m e~ de jerts ~~ism es survenus dep u is peu, ['res rcpproches dans Ie [em Fs, et dent le second jut sou vent rneurtrler

grande profondeur produit des mlcro-seismes dont 1 3 codae st b ie n ob se rv ab le , suffisamment pour connaitre la naturedes sous-sols.

d'autres codas similaires, successive>, declenchees depulslamerne zone par des explosions souterraines.En bref, avec la repetition d'explosions dent on c on tr dle I apuissance et le rythme, Ies andes stsmiques peuvent res-te r indetectables alors que la force des codas peut alIeren augmentanL Ainsi, ana pu artificiellement optimiserl'amplltude de codas, indepenclamment des autres ondesqui entrent en jeu dans leur propagation.On a pu aussi.en privilegiant une direction particullerede propagation des signaux, diriger Ia coda, creant ainslune sorte de tunnel, plutotel1iptique, qui entretient uneagitation sismique dans une direction decidee a l'avance.Lacrofite terrestre est Ie milieu Ie plus h~terogene descouches qul constituent

la planets: ceci favorisela diffusion larg e de lacoda. De H a , on peut ima-giner quecette crouteforrnerait potentlelle-

ment un tunnel sismiqueprivilegie, mtegrant la

courbure terrestre, et ce surdes milliers de kilometres.

Tirs mkro-slsrniqees e t codasI'etude de ces micro-seismes provoques par I 'hornme aperm is de yair que, s elo n I e r yt hr ne de declenchement desexplosions, et done d'apparition des micro-seismes, lescodas pouvaient se succeder au point de former uri traind'ondes regulieres, ou bien, au contraire, de se chevau-cher, voire de se compenser.Un mrcro-seisme d'origine souterraine profonde a donedes ondes tres faibles (andes P et 5), non detectables apartir d'une distance dequelques kilometres, desandes de surface (Ray-leigh et Love) quasiinexistantes, mais ilconserve une coda,merne si elle est tres dis-

. . . .Defin i t ionL as andes s.ism iquss 513 propagenl salon leurs lois propres, A.presI 'emission d'ondes, qui ns dure au plus que quelques secondes onobserve une vibration ql:Ji perdure II que las s1srnol.oguesappellant

1 0 coda (queue), paranalogisa 1 0 coda musicale. raite d'ond~a priori inco'/ourentes, Cette coda n'est pas un simple bruit defond: deux trem blem ents de terre produisent des codas

identiques, ne variant que par 1 0 nafure du so!dans Jequel elles sa propogenl.

crete. Cette dernisre duresuffisamrnent longtempspour autoriser son curnul avec

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S eu il e ne rg etiq ue e t ru ptu re tectoniqueL'observation et le calcul (voir encadre ci-dessous) ont perrnis de determiner que Iecumul des codas n'est pas [ineaire, et qu'ilaugrnente a l'infini, meme st cette augmen-tation est de plus en plus petite. fort de cela,logiquement, apres un temps indetermine,on en deduit qu'a partir d'un certain nornbrede micro-seismes arttftciallement crees demaniere controlee, l a v a leu r energetique duseuil de rupture est atteinte.Bien entendu, meme si I'on sait qu'il existe,il est extremement difficlle de connaltrele seuil energetique minimal necessaire al'appar ition d'une rupture declenchant unselsrne majeur dans un secteur donne. 5iI'on salt ce secteur sensible am: selsmes, siro n connait Ie type de frottement ou de re-s is ta nc e q ui contient le s b lo cs p ro ch es de larupture, c'est surtout l'histortque descrtptifdes selsmes nature Is connus pour ce secteurqui peut donner un ordre d'idee de l'energie L'u n des prob lemas ponctuellement un premier seisrne anecessaire a la rupture. renconrres p. our caractere naturel, dont l'amplitude se-Une tension de plus en plus forte, sans li- rait assez forte pour dlssirnuler Ie resteberation d'energie, promet plutet un seisme provoq uer ce gen re du projet,de forte magnitude avec un seuil energe- de reaction 5 ismique ee seisme initial peut etre entlerementtique de rupture eleve, Mais Ie coup de est 1 0 discretion: un nature], mais provoque par une rna-pouce necessaire depend aussi du cumul chine du type machine aseisme Pa-de la resistance emmagasinee pendant la tremblement de terre ne mir'.IJsuffiraitdel'installerpresd'uneperiode qui precede Ie seisme naturel, 5i passejamais inaperc;:u. source sismique, son action entrainantce seisme nature! est envisageable dans une vaporisation locale et soudaine desun proche avenir, l'energie 11apporter 11ce fluides souterralns, destabi Iisant ainsicumul peut Hre fatble et tout a fait accessible par un d e - les points de rupture d'un sous-sol d e j a fragile. Mais, on enclenchement artificial. Ce serait, finalement, un precede conviendra, ilseralt beaucoup plus aise de profiter d'un ter-assez proche de ce q ue l'o n fait p ou r le d ec le nc he rn en t d es rain d e ja so um i s a des seisrnes fr eq ue nts (n atu re ls o u n on ).aval anches : Ia difference, maj eu re , tient au fait que dans On pourrait en dresser une courte liste, non-exhaustive:le cas des seismes, les composantes entrant enjeu rendent - Le s anciens putts gaziers. li s sent deja sujets a des pheno-le problema beaucoup plus complexe. memes de compression et de porosite provoquant regulie-

rement des seismes sans gran des consequences. En France,nous avons Ie choix, avec certains puits tres profonds,comme ceux de Lacq, dans les Pyrenees-Atlantiques, dontcertains depassent 5 kilometres.- l.es anciennes mines couvertes par le secret-defense. Celasemble etre le cas decelles que ron trouve a . Gardannes,pres de Mar se il le , ou p res de Forbach, en M oseU e. II est cou-

rant que des recherches minieres militaires s'y derou-lent, ce qui peut expliquer la surprenante activitesismique que ces lieux ont pucormaltre, Des projetsplus ambitieux, mais totalernent secrets peuvenraisernent s'y developper,- La geothermie. Apres I'installation de puits pour

les circuits d'eau allant recuperer la chaleur souter-ralne, la premiere injection d'eau peut se faire 11res

haute pression. Eile provoque alors de nombreux mi-cro-seisrnes, ce qui donne un contexte ideal pour experi-

menter une arme sismique dans Ievoisinage,

CONTRE -ENQUETE

Simulation sc ha rn cu que d e, iU!lrgtions d e d ec le nc he rn en ts s is rn iq ue s montrant lc port de plus enplus grande de lc code lorsque les repetitions s en t t er np or elle me nt c cl ib re es .

Leger de.phillage de x5.1 ...u lI..ud ICS.Op.gr:rapport i l l . I. period .. de ,I.coda. ,entre les dec:lenchemant&

P ro vo que r u n se ism e naturel 11va de soi que l'un des problemas rencontres pour pro-voquer ce genre de reaction sismique es t la discretion:un tremblement de terre De passe jamals inapercu, Pourcontourner cette difflculte, on peut toutefois provoquer

,. Propagation des codas en equationU ne e xp e rie nc e m .e ne e au Me:x iq u e e n 200 1 par IeCNRS a parmis dema it re e n equotion I 'amplitude des codas selon Ie milieu dans lequele ll es s e p ro p ag e nl . l 'observation de i'evolution de 1 0 cede dans Ielemps a perm is.au sismologue [opcncis KeHli Akl de decouvr ir queson energie (K) vdricllen suivont une loi expenentielle rnettonl

en [eu Ie lemps {II, oppe l .e og e de 10coda , SQ fr eq u en ce ( ~,le focteur de q\!Qlile de 1 0 coda (Qc ) af u na vorionte(n)proche de 1. IIabou ti l o tn si 0 ; celteequolion ; I'" exp!-2n ft/Qc)

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E1seftt,t.aed1, 3Ln

cHaqtcBCE :t!tcS EdlMOJ5 1


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- -U:~ d.IliJCUo-.M ...... iii,~~',.,..... .,d.COClil1l C i fI T !- ! .! !l J I! ,~ . -C~"'1!!i

L a croute terresrre et 1 0 m ultip le d iffusion des cndes si~m iq ue"s jcvorlsentl'nppurrtion d'une e cd e s is mlq u~ r~~ull~re q ui pe ut .'am plifier par ite mtionde d sd anc hernents de m rcro -seisrnes, L'C !,> s~meH le de 10 source slsrru que 0(-tific lell e p riv il~ gi~ u n c xa p rincip al g rac e Q de legers dephascg es em pecnontd es a mplifo ca tio rll o mn id ire ctlo nn ~lle s. U n~ sorte de tunne l slsrnique estoinsi c r e e perrnettcnt d'o tt~IM dre u ne zone sensible"

Essais nucleeireseterme sismiquaLes essais nucleaires souterrains n'ont certainernent passervi qu'a evaluer l'impact energetique et radloactif desexplosions; ils ont fort bien pu servir de terrain de rnesurepour les effets sismiques, et pour experimenter les even-tuelles applications mllitaires de la sisrnologie. Comptetenu de la puissance des explosions, le champ experimen-ta l y a ete de grande tame. Et c'est it Ioisir que, eu egardau x impacts de s explosions nucleaires, des experienceset des releves peuvent y etre faits dans l'lgnorance totaledes organismes lnternationaux charges de controler lesexperiences nucleaires,Les soupcons ne manquent pas d 'une utilisation detour-nee des experiences su r le nucleaire, L'URSS s'en seraltservi cornme d'un paravent, et rneme 5 1 le droit interna-tional interdit l'uttlisation militaire des forces naturelles,it ne fait guere de doute que la tentation a ete, et est en-cote, bien forte de passer de la simple observation a l'uti-Ilsation d'un phenomane nature! dent on peut maitriserau moinsen partie son declenchement, L'hcnnetete faitqu 'aujourd'hui on ne peut exdure de la liste des pays ten-tes par ce derspage: les Etats-Unis d'Amerique, 1 0 1 Grande-Bretagne, lejapon, au Ia France.Contou rne r I 'i nt erd ic ti onEn septembre 1996, a New York, etait signe ie Traite d'ln-terdiction complete des essais nucleaires, Ce cadre legal.toujours pas applique faute d'avoir e t e ratifie par l'en-semble des quarante-quatre premiers signataires, inter-dit toute forme d'essais. sous quelque forme que ce soit,Mais qui peut croire au passage sans transition d'essaisnucleaires de terrain, aux simulations nurneriques, memesi elles beneficient des evoluttcnset des performancessans cesse nouvelles des outlls informatiques?

C O N T R E - E N Q U E T EEn Fronce, denornbreusesanomaliessrs r ruquessemblent

Pour le rnoins, on est en droitde penser que les anciennespuissances nucleaires n'ontpas pour autant mis un termeaux experiences paralleles quietaient menees conjointementaux experiences nuclealres:recherches sur les ondes elec-tromagnetiques, recherches surles andes sismiques, etc,Demaniere a contourner ce quedit le droit international, Ie se-cret reste encore la rneilleurearme, On l'a deja dit, les heux

discrets ne manquent pas pour mener a bien des expe-riences ultra-confidentielles . D 'ailleurs , pour ne parlerque de 1a france, de nornbreuses anomalies sismiquessemblent etrangernent passer a travers les contrcles, etles declarations officielles n'en font pas mention. Silencecomplies des pouvoirs publics? Peut-etre sont-elles latrace de nouvelles activites milltaires rnettant le sous-solen jeu ?

etronqernentpasser a traversles controles. etles declarationsofficiellesn'en font pasmention.

Seism es sus peds en FranceE n 1 996, 1afrance a ccnnu deux grandes anomalies sis-mlques qui, etrangement, ont encadre chronologique-ment le dernier essai nucleaire dans Ie Pacifique. Le14 janvier, puis Ie 18 fevrier, deux tremblements de terreont secoue les Pyrenees, Le premier, a Os-Marseillon(Pyrenees-Atlantiqlles), etait d'autant plus exceptionnelqu'il s'agissait d'une succession de seismes lies aux an-ciens puits gaziers dans une zone sismiquernent calms.Le second, a Saint-Paul-de-Fenouillet, dans Ies Pyrenees-Orientales, a attaint la magnitude de 5,6 sur l'echelle de

Carte des prlnclpcles anom alie s slsm tque s en F ra n~e e ntre 1 ' 1 ' 1 b el 2002 ,

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Richter, ce qui l'a place au rang des seismesles plus puissants depuis des decenniesclans cette region. L'interet de celul-ci estque son epicentre se situait a 7,7 km deprofondeur, sous Ia carriere souterraine degypse de Lesquerdes.Quelques annees plus tard, Ie e octobre1999, un s e is rn e de magnitude 4,6 a s ec ou ela terre au large de Fecarnp, en Normandie.L'explication donnee a ete pour le moinsinsatisfaisante: des militaires auraient faitexploser d'anciennes barges americainesdatant du debarquement de juin 1944, desbarges qui auraient renferme mcins d'unetonne equivalent TNT. Quand la terre s'estmise a tre rn bler.I'arm ee a a nn on ce que se sspeciallstes avaient sous-estime la quantite d'explosifII faut savoir que l'eau est un bon conducteur et que dansce s conditions, un e magnitude 4,6 relevee par un sisrno-graphe correspond a une explosion de dlzaines de tonnesequivalent TN T. O n en conviendra: un e telle erreur d'es-tlmation est inconcevable de la part de p ro fess ionne ls . Etl'a ff air e d ev ie nt e nc or e p lu s douteuse quand on salt que leReseau national, charge de c olle cte r le s in fo rm atio ns sis-mlq u es , a e nr eg is tr e ce seisme de Fecamp, rnais pas le C fAet Ie Bureau central de sismologie I plus encore, le sys temeanti-sismique de la centrale nucleaire de Paluel, a moinsde 30 km, n'a officiellement rien enregistre non plus. Uneconclusion s'impose en attendant de plus amples informa-tions: ily a bien eu seisme, souterrain, provoque, avec unetentative de dissimulation de cette experience grace uneoperation a no din e d e d em in ag e".

de s petits seism es. L es langues allant bontra in tou t de rneme, il y eut enfin une reac-tion officlelle des autorltes, mais guere plussatisfaisante. Bien entendu, l'hypothesed'Installations souterraines ell liaison avecla centrale de Tricastin, situee a quelqueskilometres, est la plus plausible.La France n'est bien su r pas la seule aconnaitre des affaires troubles liees auxseismes, Ainsl en est-il des cinq selsrnesatypiques de 2006-2007 qui secousrentpendant quelques s em ain es la region fron-taliere de Bak en Suisse: 2500 dossiers fu-rent deposes a cause des degats consecutifsa un p ro je t d 'i nje ct io n geothermlque quin'avalt prevu que de s micro-seismes. Une

extension souterraine rnilitalre franco-allemande dansle secteur de l 'ancierme cltadelle de Huningue et celui deWeil-am-Rhein pourrait lITe a I'o rig in e de s pies sismiques,Le s systernes d'arret automatique en cas de derive sismiquen'ont pas steppe les repliques et la societe impiiquee en futbonne pour un proces civil en 2009 avec relaxe genera Ie.

La France n' est pas1 0 seule a ovoir desaHaires troublesliees aux seisrnes.Ainsi en est-ildes cinq seisrnesotypiquesde 2006-2007qui secouerent1 0 region Irontolierede Bale, en Suisse.

Circulez, iI n'y a rien c voir!Un autre ca s etonnant fu t la serie de petits seisrnes quisecouerent en decembre 2002 la commune de C1ansayes,pres de la centrale nucleaire de Tricastin, dans la v alle edu Rhone. Le lotissernent des Greses, a l'ouest de la com-mune, fu t secoue par des setsmes de faible profondeur nedepassant pas 40 0 m I La zone la plus touchee fut celle deIavilla de Maryannick Garin, maire de Clansayes, et direc-teur des Relations hurnaines de la societe Eurodif, Ie plusimportant fournisseur d'urantum enrichi au monde".Un sismographe, deja en place Ie longdes lignes du TGV, avait aIerte Ie plusf inement et Ie plus secreternent les au -torites. Mais, d e m an ie re 1 1e ca rte r tcutdebar, l'Observatolre de geophysiquede Strasbourg, lie au CNRS, effectuaune campagne de mesures sisrniquespour etudier les repliques et installades sismographes aux alentours. II nefut donne aucune explication valableaux habitants qui evoquerent de sbruits d'exploslons souterraines tresdifferents des grondements typiques

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Des precedents dans Ie mondeL'utillsation possible des forces de la nature n'est pas lineq u es tio n n ou ve ll e. Deja, en 1988, lesArmeniens s'interroge-rent sur les causes du terrible tremblement de terre qui de-vasta E revan.Ia capita le de l'A rm enie, alors q ue ce p ay s, q uietait encore pour quelque temps one Repub ll que de I 'URSS,connaissait de tres grosses tensions avec Moscou et que desoperations militaires venaient d'avoir l ieu.Tout Iemonde a en rnemoire l'exceptionnel seisme de Su-matra.du26 decembre 2004, qui a engendre un enorm e tsu-nami; ila, lui aussi, e t e soupcorme d'avoir une origine arti-ficielle. Un premier grand seisme proche d'une magnitudede 8 eut lieu 11l'autre bout de l a p la que tectonique au largede l a Nouv el le -Ze la nde pres de s iles M acquerie Ie 2 3 de-cernbre 2004. Etonnamment, ilpassa lnapercu aux yeux dessismologues qui Ie considererent cornrne une coincidenceternporelle. Un an plus tot jour pour jour, le 26 decernbre2003 , ce fut le seisme tres destructeur de Bam en Iran, demagnitude 6,5 , O U ['epicentre eut la tres mauvaise idee dese trouver a 3 km sous la ville.

On se rappelle aussl le terrible t remble-rnent de terre qui a ravage une partie dela province chinoise du Sichuan le 12 rnai2008. D'une m ag nitu de de 8,il a fait environ80000 m orts et, p ar en dro its, totalementbouleverse le paysage. De possibles causesartificielles sont apparues rapidement:- prcximite de l'epicerrtre avec des zonesja m ais to uc he es p ar une telle magnitude;- presence du barrage geant des TroisGorges avec, de fait, uri changementconsiderable de la repartition des pres-s lon s ex er ce e s su r Ie sol;

- (Z~-I-I1 '1H epimsedesocogllviir mp rmlQllllJiLquhiallCes'eso

(Publ l ,


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- centre de recherches milttaires souterrain a quelques dl-zaines de kilometres;- phenomenes atmospherlques avant la secousse:- tres fort seisme du 9 mal 2008 de magnitude 6,7 pres deI'l'lede Guam, toujours avec base mllitaire US.Hai"i et Chi l i : Ie doute pe rs i s t eplus recernment, Ie selsme d'Haiti cumule lui aussi les ano-malies (lire NEXUS n 67, mars 2010). Non seulement ceseisme meurtrier a M e annonce a l 'avance par des servicesde renseignement a quelques heures pres, sans que Ie lieusoit pour autant devolle, rna ls il a bien the precede d 'u ncomportement etrange des systemes de rnesures de ma-gnetometrie Icncsphertque de Haarp entre le 10 et 12jan-vier 2010. La f a ib le p ro fondeur et la distribution tres asy-metrique des repliques autour de l'epicentre et de la failleprincipale longeant l'ile ont aussi interloque plus d'un sis-molcgue ,Quant au seisme chilien du 27 fevrier 2010, de tres fortemagnitude 8.8, il n'avait rien d'origtnal pour ce pays. Maisila e t e precede d'un seisme de tres forte magnitude de 7.7quelques heures plus tot au sud dujapon, pres des ties Ryu-kiu, celebres iles a u se trouve toujours une enorme baseamericaine a okinawa.Ces selsmes de forte magnitude sont tares et l'cn peuts'etonner de leur apparition de plus en plus frequenteSOllS forme de bincme sisrnique depuis les annees 2000.

C O N T R E - E N Q U E T E

Quand on sait que les recherches sur les selsmes, et no-tamment les codas, ant progresse dans Ie m e me temps,il est aise de faire un rapprochement dramatique. Sl I'onparvlent a contreler Ies energies qui animent notre globeterrestre,la puissance qui sera a la disposition des pays lesplus avances technologiquement sera inegalable. En agis-sant subtilement,juste avec une impulsion soigneusementmesuree pour faire s'accumuler la force des codas, iI serapossible d'aller au-dela du seuil de rupture des roches dansune zone choisie, 5i l'on s'en tient aux. dernlers et tropnombreux s ei sme s d ev a st at eu r s que l'on a connus, noussornmes a meme d'avoir un apercu de Ladomination quipourra s'exercer sur les hommes et sur la planete .

Pierre Gres i l loudEn s ov oi r p lu skltp:i /lNvvw.nrs. fr!pwblicajl()I]~/ lmogesdelophysiqu.a/ cowPDF!IdP2005/14Morger1n.pdfh tt p: // po p up s.u lg .o c.b e /Ge ol /d oc on nEl )( e p h p? id = 2 35 6Notes1 . Pour u~ court cocumentoira SUI eetie rnochlne 6 s~isme donl ono offlciellement perdu 1 0 Iroce, von http:/ /www.youlUbe.com/we ch~v=ur u l T X f x p y 82 . V oir I 'a r tl cl e o f fiC ia l su r Ie sile de lo MariAe nationals d~dle0\1n cvlra c hcs ss ur d e rrunes Le Pegase , ~"p:/WWVI.n~rmorjne.net/bot/ em! pegase/ cctu, hIm3. VOir I'o rfic le o ffic ie l s ur e el ~venament, h tp: //sJsmalp.obs.ui!-grenoble . Ir!cases! clonseves/' e lonsoves.hnnl

L S ICHAillE GRAWUIYE AUX COULEURS DE LA FRAIICE AC...UELLE

SA' ,ElliS A E L406 168

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