Arcs-en-ciel, prismes et diffraction sans bord

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8/6/2019 Arcs-en-ciel, prismes et diffraction sans bord http://slidepdf.com/reader/full/arcs-en-ciel-prismes-et-diffraction-sans-bord 1/36  Arcs-en-ciel, prismes et diffraction sans bord : une réhabilitation de Goethe par Miles Mathis Résumé  J’expliquerai la diffraction mécaniquement en utilisant le champ unifié; une par- tie historique préliminaire. J’expliquerai aussi la réfraction prismatique en utilisant le champ unifié, chose qui n’a jamais été faite. Finalement, je démontrerai mécanique- ment comment des bandes d’obscurité et de lumière peuvent causer de la diffraction sans aucun bord matériel. Cette extension de la théorie historique prouvera que Goethe et  Newton avaient tous les deux tort et tous les deux raison. Goethe avait raison sur le vert et sur la diffraction sans bord, tandis que Newton avait raison en donnant un spin à  ses corpuscules afin d’expliquer leur déplacement à travers le prisme. De cette manière,  je continuerai à retourner l’Histoire sens dessus dessous : non seulement je montrerai que Goethe, dont on dit qu’il avait tort sur à peu près tout, avait raison dans bien des domaines, mais je montrerai que Newton avait raison sur l’une des (rares) choses sur lesquelles on considère qu’il avait tort.

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 Arcs-en-ciel, prismes et diffraction sansbord : une réhabilitation de Goethe

par Miles Mathis

Résumé  J’expliquerai la diffraction mécaniquement en utilisant le champ unifié; une par-

tie historique préliminaire. J’expliquerai aussi la réfraction prismatique en utilisant le

champ unifié, chose qui n’a jamais été faite. Finalement, je démontrerai mécanique-

ment comment des bandes d’obscurité et de lumière peuvent causer de la diffraction sans

aucun bord matériel. Cette extension de la théorie historique prouvera que Goethe et

 Newton avaient tous les deux tort et tous les deux raison. Goethe avait raison sur le vert

et sur la diffraction sans bord, tandis que Newton avait raison en donnant un spin à

 ses corpuscules afin d’expliquer leur déplacement à travers le prisme. De cette manière,

  je continuerai à retourner l’Histoire sens dessus dessous : non seulement je montrerai

que Goethe, dont on dit qu’il avait tort sur à peu près tout, avait raison dans bien des

domaines, mais je montrerai que Newton avait raison sur l’une des (rares) choses surlesquelles on considère qu’il avait tort.

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 A RC S-EN-CIEL, PRISMES ET DIFFRACTION SANS BORD

Je débuterai cet article en citant la critique de Goethe sur Newton. Je fais ceci endépit du fait que je suis ici pour corriger Newton, pas pour l’enterrer. J’ai la plusgrande estime pour Newton et je suis sûr que son optique fut une étape nécessairedans l’Histoire. Ceci dit, je pense que Newton est une cible aussi légitime queGoethe. Goethe a pris plus que sa part de coups ces deux derniers siècles, et ilest plus que temps que Newton soit à nouveau l’objet d’une analyse approfondie.Personne ne devrait protéger Newton d’une critique, que ce soit la mienne ou cellede Goethe. De plus, la critique de Goethe, bien qu’elle ait été rejetée d’emblée parles physiciens modernes, est tout simplement splendide. Pour comprendre cela,

 vous n’avez pas besoin de haïr Newton, il suffit d’aimer la polémique. Couchédans le langage de Goethe, cette critique serait splendide même si elle était fausse ;mais elle ne l’est pas. Malheureusement, les traductions modernes font perdre unegrande partie de sa saveur à la critique de Goethe, nous laissant seulement avecles perles de la préface à la partie 1, comme celle-ci :

« Il n’est donc pas question ici d’un siège fastidieux ou d’une guerre douteuse ;

non, nous trouvons cette huitième merveille du monde vacillant déjà vers sa

chute, telle une œuvre antique, et qui commence directement, sans autre céré-

monie, à se démanteler à partir du toit et des pignons, vers le sol, de façon que

le Soleil puisse luire enfin sur les vieux nids de rats et de chouettes, et exhiber à

l’œil du passant étonné ce style labyrinthique et incongru de bâtiment, avec ses

 pauvres dispositifs rafistolés, résultat d’accidents et d’urgences, son artifice inten-

tionnel et ses réparations maladroites. Une telle inspection sera cependant uni-

quement possible lorsque, mur après mur, arche après arche, le tout soit démoli,

les gravats étant enfin dispersés au loin aussi complètement qu’il soit possible ».

Comme je le disais, splendide jusqu’au dernier mot, et encore plus splendidedu fait que c’est vrai. Et encore bien plus splendide en ceci que ce texte peuts’appliquer à toute l’histoire de la physique depuis lors, dans tous les domaines.Ce paragraphe reflète toute ma critique du 20e siècle, bien qu’il ait été écrit en1810. Les polémiques de Goethe devaient être jetées au feu et vilipendées, puis-qu’on ne pouvait pas y répondre. Qui était présent à cette époque pour lancerune contre-attaque ? Qui est présent aujourd’hui ? On pourrait tout aussi bien at-taquer une moissonneuse-batteuse avec un canif. Non, la seule façon de répondreest de censurer, d’ignorer et de ne rien traduire. La physique suivait encore cetteméthode dans les années 1960, lorsqu’elle « débattit » des travaux de Vélikovsky,mais qu’elle oublia comme par hasard de l’inviter au débat. Elle suit toujours cetteméthode en limitant le débat actuel à quelques variations mineures sur le modèlestandard, et les participants au débat à une poignée d’initiés ayant été triés sur le

 volet par des années d’obéissance aveugle.

Bien que mes explications sur la diffraction et la réfraction vont au-delà deGoethe et de Newton, et les falsifient tous les deux, mes explications confirment

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UNE RÉHABILITATION DE GOETHE

également de larges parties de leurs théories. Selon votre point de vue, ce pa-pier pourra être vu soit comme une synthèse, soit comme une analyse. Selonmon propre point de vue, il est à la fois une synthèse et un succès. Je prendsles meilleures parties de chacune de ces théories et puis, en utilisant le champ decharge, je les dépasse largement. Je le vois comme une synthèse car j’admire lesdeux personnages. Je pense qu’ils étaient tous deux des génies de premier ordre.Si je m’appuie sur Goethe ici, dans mon titre, c’est surtout pour rétablir l’équilibre.Newton a déjà suffisamment reçu les honneurs sur ce problème, et même plus.Goethe non. Goethe fut immédiatement déclaré indésirable, et il l’est toujours.

 À cette époque comme aujourd’hui, la physique protégeait son propre jeu. Pourdes raisons évidentes, je trouve cela répugnant. C’est aussi très humain, et donccompréhensible, mais ce n’est pas scientifique. De plus, Newton ne manquait pasde défenseurs ; mais Goethe a besoin de mon épée. Elle n’est peut-être plus aussibrillante qu’avant, mais elle est souvent presqu’aussi aiguisée, et toujours prête.

Mais avançons. Je désirais seulement mettre le doigt sur ce très intéressantsujet; je ne désire pas polémiquer dans cet article. J’ai l’intention de parler dephysique, pas de politique. Comme premier sujet de physique et d’optique, nousallons parler de la couleur verte. Je rappelle que Goethe avait très peu de respectpour le vert. Il pensait que le vert est très proche du gris et il le mit tout en basde son classement des six couleurs. Oui, il classa ses couleurs et mélangea un peude mysticisme dans ses théories. C’est ainsi que des gens comme Steiner furent àmême de s’emparer de ces théories, de gonfler le côté mysticisme et d’ignorer la

science qu’elles contenaient. Mais, d’après ce que j’ai lu, il apparaît que l’optiquede Goethe était mûre pour ce genre de perversion, car sa science est déjà teintéede non-science. Il aurait aussi bien pu laisser tomber les chapitres moraux de sonlivre, cela m’aurait parfaitement convenu.

Cependant, je ne suis pas ici non plus pour évaluer tout cela. Au dix-huitièmesiècle, tout le monde teintait sa science d’un peu de non-science, et c’est encore lecas de nos jours. Le science de Newton était aussi chargée de non-science, mais sesdisciples ont soigneusement caché la plupart des ses déclarations embarrassantes.Je désire simplement examiner d’un peu plus près le vert à la lumière de mes ré-

centes découvertes sur le photon. La lecture de la théorie de Goethe sur la couleurm’a permis de découvrir certaines des choses que je vais vous raconter.

En tant qu’artiste, ce problème constitue une fascination naturelle pour moi.J’ai toujours peint comme un intuitionniste ; je ne me suis jamais vraiment impli-qué dans la théorie de la couleur, mais tout problème combinant l’art et la physiqueattire mon attention. Il s’avère que certaines couleurs utilisées par les artistes nesont pas trouvées parmi les longueurs d’onde du spectre « prismatique » normal. Cespectre comprend le violet, l’indigo, le bleu, le vert, le jaune, l’orange et le rouge.Le magenta n’est pas dans cette liste, comme vous le constatez, et vous ne pou-

 vez pas le créer en mélangeant l’une quelconque de ces couleurs adjacentes. Vouspouvez le créer en mélangeant le violet et le rouge, mais ces couleurs se trouvent

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aux extrémités opposées du spectre visible. Il s’avère que nous sommes ici devantun grand mystère. Le fait même que nous ayons des couleurs non prismatiques esttrès étrange en soi, et la théorie moderne de la couleur essaye vraiment de balayerce fait sous le tapis. Faites juste une recherche sur « couleur non prismatique » et

 vous verrez ce que je veux dire.

Selon la théorie actuelle, le magenta est une teinte mélangée, créée dans l’œil.Il n’y a pas de photon magenta. Pour voir le magenta, vous devez avoir un champde photons rouges et violets. Les deux sortes de photons atteignent votre œil et

 votre œil les surimpose, comme des transparents. Enfin, un peu de la même ma-nière. Selon about.com :

« Toutes les couleurs de la lumière possèdent des couleurs complémentaires qui

existent dans le spectre visible, excepté pour le complément du vert, le magenta. La plupart du temps, votre cerveau fait la moyenne des longueurs d’onde de la

lumière que vous percevez, de façon à les traduire par une couleur. Par exemple, si

 vous mélangez la lumière rouge et la lumière verte, vous percevrez de la lumière

 jaune. Cependant, si vous mélangez de la lumière violette et de la lumière rouge,

  vous voyez du magenta plutôt que la longueur d’onde moyenne, qui serait du

 vert. Votre cerveau a trouvé un moyen de mélanger ensemble les extrémités du

 spectre visible de manière sensée. Plutôt cool, vous ne pensez pas ? ».

Non, je ne pense pas. Ce que je pense, c’est que c’est une réponse idiote. Com-ment quiconque peut-il penser que cette bouillie vaut d’être mise en ligne ou impri-mée ? Cela ne répond pas à la question posée et pose environ dix autres questions.Selon ce doctorant en physique, votre cerveau crée une couleur à partir de rien,simplement pour remplir un vide, et il se fait miraculeusement que c’est justementune couleur primaire du système CMJ. Parlez-moi d’un raisonnement circulaire !

Le problème est que la théorie actuelle ne pense pas cela sur le vert, bienque ce soit vrai aussi pour le vert. Goethe paraît avoir su cela, c’est pourquoi jelui fait honneur ici. Il savait qu’aucune couleur pure n’est verte. La lumière verteest un mélange de jaune et de cyan, et elle est créée dans l’œil. Techniquement,on peut dire que le vert existe en dehors de l’œil, aussi longtemps que l’on faitattention à le définir comme un champ composé des deux sortes de photons. Mais,plus rigoureusement, la couleur verte n’est pas vraiment créée jusqu’à ce que l’œilsurimpose les deux réponses. Un œil qui ne peux lire deux couleurs en mêmetemps de cette façon, et les surimposer, ne peut percevoir le vert. C’est pourquoiles daltoniens ne peuvent percevoir le vert. Les trois type majeurs de daltonismesont une cécité au vert, et cela constitue un autre grand mystère. Si le vert est unelongueur d’onde pure, ou une couleur primaire, alors pourquoi une absence derécepteurs rouges causerait-elle une cécité au vert ? Selon la théorie actuelle, une

absence de récepteur rouge devrait causer une cécité au jaune, puisque le jaune,c’est du rouge plus du vert. La plupart des daltoniens devrait percevoir le vert,

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mais pas le rouge ou le jaune. Mais il se fait qu’ils perçoivent le jaune, mais pas lerouge ou le vert.

 Afin d’être rigoureux dès le début, ce que je vais montrer ici, parmi bien d’autres

choses, est que le vert n’est pas une longueur d’onde du photon. Puisque le terme« lumière » est normalement utilisé pour se référer à de la lumière moyenne, ouéchantillon du champ, le vert existe certainement en tant que longueur d’ondelumineuse, exactement comme le bleu ou le rouge. Mais dans cet article, je nesuis pas tant concerné par la lumière ou par la couleur que par la longueur d’ondedu photon lui-même. Oui, j’ai montré dans une série d’autres papiers que chaquephoton individuel possède une longueur d’onde. Dans ce papier-ci, je montreraipourquoi le photon ne peut pas être vert. Je montrerai d’ailleurs qu’il ne peut pasêtre bleu non plus. Il ne peut pas être orange, ni indigo, ni magenta.

 Vous allez dire que c’est parce que la couleur est un phénomène physiologique,et que, donc, le photon ne peut pas être vraiment d’une couleur quelconque. Maisce n’est pas mon argument ici. Je n’ai jamais été vraiment intéressé par cette sortede discours, et je ne le suis toujours pas. Non, je vais démontrer que le photon nepeut pas être vert, bleu ou orange, mais je vais démontrer que le photon PEUT êtreémis à des longueurs d’onde qui correspondent à du violet et à du rouge sombre,et qu’il PEUT être décalé par le champ de charge vers une longueur d’onde quicorrespond au jaune ou au cyan. De cette manière, je démontrerai que nous avonsen fait quatre couleurs pures, ou primaires, qui existent dans le spectre visible (outrès proches), et que deux d’entre elles sont des primaires fondamentales émises.

C’est la première façon pour moi de montrer que Goethe avait raison et queGoethe avait tort. Goethe avait raison en cela qu’il croyait qu’il existe quatre pri-maires de cette sorte. Il ne parlait pas de photons, mais sinon son analyse était trèssemblable à la mienne. Il avait les mêmes couleurs et les appelait des primairespour la même raison. Son seul problème était qu’il les avait inverties. Il pensait quele jaune et le cyan sont les originelles, et que le rouge et le violet sont les couleursdécalées. La seule raison pour laquelle je savais qu’il avait tort, comme je le montreplus loin, est que je savais que les deux couleurs originelles, ou longueurs d’onde,devaient se trouver plus éloignées l’une de l’autre sur le spectre que le jaune et lecyan. Le jaune et le cyan sont trop proches l’une de l’autre, simplement en matièrede longueur d’onde, et ne peuvent être créés par des photons fraîchement émis.

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Si vous examinez cette illustration, vous verrez que, bien qu’ils vous disent queles récepteurs de l’œil sont réglés sur le rouge, le vert et le bleu, ils contournentcette information afin de correspondre à la colorimétrie moderne. Les trois typesde cônes oculaires reçoivent sur une large bande. Les récepteurs du vert reçoiventégalement du jaune, du bleu et de l’orange, comme vous pouvez le voir, et lesrécepteurs rouges reçoivent aussi du jaune et du vert. Les cônes rouges et les cônes

 verts ont leur maximum très près du jaune ; et si nous faisons la moyenne des deuxmaxima, nous sommes juste sur le jaune. Regardez où les courbes vertes et rougesse croisent. De façon incroyable, les courbes vertes et rouges se croisent aussi surle cyan. Ils ne vous disent jamais cela : vous devez le voir par vous-même à partirde leur graphique. Mais c’est très important, et cela est lié à mes commentaires surle jaune et le cyan ci dessous [notez également comment la courbe rouge possèdeun étrange second pic dans la longueur d’onde violette, presque comme si elleessayait de détecter le magenta]. En plus, ils ont coloré la courbe rouge en rouge,en dépit du fait qu’elle ne trouve même pas son maximum dans le rouge. Comme

 vous pouvez le constater, elle est maximale à 580, ce qui est toujours du jaune.Pourquoi colorer cette courbe en rouge, alors ? De même, le vert est normalement

maximal à 510, mais nous voyons ici que la courbe est maximale à 545. C’est très  jaune-vert, mais ils ne vous disent pas cela. Finalement, ils colorient la courbebleue en bleu en dépit du fait que le bleu est réellement maximal à 475. Seloncette illustration, le cône est maximal à 450, ce qui est de l’indigo, pas du bleu. Ilspoussent l’interprétation vers le RVB, malgré que les pics des cônes ne montrentpas du RVB. Ils nous montrent de l’indigo, du jaune-vert et du jaune, ce qui seraitdu IJVJ.

La réponse standard à ce croisement des courbes vertes et rouges au-dessus du jaune est que l’œil crée du jaune en empilant le vert et le rouge, ou en empilant

les réponses vert et rouge. Mais cette explication est tirée par les cheveux. L’œilne peut pas créer de la couleur en empilant de cette façon, puisque la rétine n’est

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pas blanche. Vous ne pouvez créer du jaune qu’avec la méthode additive lorsque votre tableau est à la fois blanc et réflecteur, comme pour la lumière projetée dansl’illustration ci dessous. Les cônes du rouge et du vert doivent donc être excitésensemble et donner du jaune pour une autre raison. Je suggère qu’ils sont excitésafin de déterminer combien orange ou vert est le jaune, et pas pour le « créer ».

Un expert en mélanges de couleurs dira que Helmholtz a prouvé que la lumièrecyan et la lumière jaune ne se mélangent pas pour créer de la lumière verte, maisc’est faux. Helmholtz n’a pas prouvé la fausseté du mélange de Goethe en recom-

mençant l’expérience de Goethe avec une fente et en montrant que c’était faux, ila essayé de le prouver en faisant une expérience différente avec des lumières colo-rées. Helmholtz a obtenu de la lumière grise et a conclu que Goethe avait tort. Lamême sorte d’argument est suivi aujourd’hui en combinant la lumière jaune et lalumière bleue pour obtenir de la lumière blanche. Mais, bien que cette combinai-son soit vraie et facile à montrer, ce n’est pas la même sorte de combinaison queGoethe expérimentait avec la fente, et donc ça ne prouve rien sur les expériencesou les illustrations de Goethe. Tout ce que ça fait est de prouver que dans certainesexpériences, la lumière bleue et la lumière jaune créent de la lumière blanche, tan-dis que dans d’autres elles créent de la lumière verte. Nous devons donc pouvoir

expliquer pourquoi les expériences donnent des résultats radicalement différents.Je ferai cela plus bas.

Beaucoup de gens à travers l’Histoire ont pensé que la lumière verte est unmélange, et certaines personnes le pensent toujours, à cause de Goethe, Steiner etBrewster, mais jusqu’à présent personne n’a été capable de le prouver d’une ma-nière ou d’une autre. Ces gens qui croient que le vert est un mélange ont toujoursété rejetés avec mépris comme des « artistes » ou des aristotéliciens. Qui désireêtre appelé un aristotélicien de nos jours? Les artistes eux-mêmes ne le souhaitentpas. Mais mon article appelé « Comment les photons voyagent-ils ? » m’a permis de

trouver des mathématiques et des mécanismes très simples montrant que la lon-gueur d’onde du vert est impossible à créer avec les photons eux-mêmes, à cause

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de considérations quantiques et de spin. De façon intéressante, Newton n’a jamaisproclamé que le vert est une couleur primaire. Newton nous a montré la divisionpar le prisme, mais il n’a jamais été très intéressé par la colorimétrie. Comme jele montrerai plus bas, la préférence du vert sur le jaune n’apparut pas avant que

 Young choisisse le vert plutôt que le jaune (à son deuxième essai) au début du 19e

siècle, et ce choix fut transformé en dogme par Maxwell au milieu de ce mêmesiècle.

 Avant que je fasse la preuve contre le vert à partir de la mécanique du pho-ton, laissez-moi essayer une dernière fois de parer à la critique avant qu’elle nedevienne trop bruyante. Je ne proclame pas que la colorimétrie basée sur Max-

 well est fausse ou bien que la lumière de longueur d’onde de 500 nm n’existepas, ou que la rétine ne traite pas la lumière à cette longueur d’onde. Nos yeux,comme nos machines, voient ou mesurent les longueurs d’onde d’un ensemble dephotons, pas les longueurs d’onde de photons individuels. Cette mesure est tou-

 jours une moyenne (about.com avait partiellement raison). Donc, bien que le vertexiste certainement en tant que moyenne, et qu’il existe en colorimétrie, et quedes récepteurs pour le vert existent dans l’œil, il n’existe pas comme expressionde photons individuels. C’est mon unique affirmation ici. Cette affirmation peutêtre acceptée avec plus ou moins de grâce lorsque j’ajoute à cette affirmation quec’est vrai également pour la lumière bleue, la majorité de la lumière rouge et lamajorité de la lumière violette. Presque toutes les lumières prismatiques sont desmélanges, et seules quelques bandes étroites du spectre peuvent être appelées

pures. Je montrerai que quatre bandes peuvent être appelées pures, et seulementdeux d’entre elles peuvent être appelées émises. Oui, seules deux longueurs d’ondesont en réalité émises. Les deux autres bandes pures sont causées par réfractionou diffraction, par le champ de charge, et le reste du spectre prismatique est causépar le mélange.

Dans mes articles sur le photon, j’ai montré que la longueur d’onde que nous voyons est en fait une longueur d’onde locale du photon individuel qui a été étiréepar son mouvement linéaire. La longueur d’onde locale est causée par le spin, lephoton en rotation aura donc une fréquence locale très rapide. Cette fréquence

est d’environ 10

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cycles par secondes (pour un photon infrarouge). La longueurd’onde locale est simplement le rayon de spin, qui est d’environ 10-24 m. La vitesseorbitale de ce spin est de 1/c et la vitesse linéaire du photon est bien sûr c. Donc,la longueur d’onde locale est étirée ou augmentée de c2. C’est de là que provientle c2 dans la fameuse équation d’Einstein.

En utilisant cette analyse simple, nous voyons que le quantum ou valeur entièreici est le rayon de spin, qui est aussi la longueur d’onde locale. En d’autres termes,c’est notre base, notre nombre 1. Pour obtenir une longueur d’onde plus grande,nous devons augmenter le rayon de spin. Mais nous ne pouvons pas faire cela à

moins de doubler le nombre quantique de spin : nous devons sauter au nombre2. C’est comme cela que la longueur d’onde est quantifiée. J’ai montré la raison

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mécanique de cela dans mon papier sur la superposition. Pour augmenter la tailled’un spin, et par conséquent la longueur d’onde locale, vous ne pouvez pas justegonfler le rayon de spin comme un ballon. Vous devez ajouter un second spin au-dessus de votre premier spin, et ce spin extérieur crée alors votre nouveau rayonde spin plus grand.

Pour ajouter un spin au-dessus d’un spin déjà existant, vous devez obéir auxrègles gyroscopiques, ce qui signifie que vous devez aller au-delà de l’influence duspin intérieur existant. En d’autres termes, votre second spin doit être un spin horsde portée du premier spin. Si notre premier spin était un spin axial, par exemple,notre second spin devra être un x-spin. vous ne pouvez pas avoir deux spins axiaux,puisque le second interférerait avec le premier.

Si le rayon de votre premier spin était 1, le rayon de votre second spin doit être2. Si vous avez besoin d’un troisième spin, il sera de valeur 4, et ainsi de suite.

 Vous pouvez avoir une valeur de spin de 1, 2, 4, 8 etc, mais vous ne pouvez pasavoir de spin de 1,5, 3, 5, 7 ou toute autre valeur qui ne soit pas un multiple de 2.

Si nous appliquons ceci à la longueur d’onde de la lumière visible, nous voyonsque beaucoup de longueurs d’onde seront impossibles. Pour créer une longueurd’onde visible, vous prenez une longueur d’onde locale et vous multipliez par c2.Donc, si nous prenons notre quantum de spin de 10−24 m, alors notre longueurd’onde détectable sera de 9 x 10−8, 1,8 x 10−7, 3,6 x 10−7, 7,2 x 10−7, etc. Si lespectre que nous pouvons voir est large seulement de 3 x 10−7 m, alors nous nepouvons pas avoir 7 photons différents qui le créent. En fait, nous ne pouvons pasmême en avoir quatre. Nous ne pouvons en avoir que deux (et l’un d’eux est justehors du spectre).

Oui, à partir de cette analyse, il apparaît que nous devons créer toutes les cou-leurs connues à partir de photons rouges et violets uniquement. Cela va choquermême les fidèles de Goethe et de Steiner, puisque selon eux les deux couleursprimaires devraient être bleu et jaune, la couleur du Soleil et la couleur du ciel.Et, je l’admets, cela m’a choqué aussi. J’en vins à cet article m’attendant à avoirquatre photons dans le spectre : rouge, jaune, bleu et violet. Comment pouvons-nous créer toutes les couleurs juste à partir du rouge et du violet ? Vert, orange etindigo sont facilement perdus, car ils sont clairement des mélanges, mais commentpouvons-nous utiliser le rouge et le violet pour obtenir du jaune ou du bleu ?

 Avant l’âge des ordinateurs, je ne l’aurais pas cru, mais après avoir travailléavec Photoshop, je pense maintenant que je le comprends. Rappelez-vous que lesdeux tableaux de mélange des couleurs sont aujourd’hui RVB et CMJ. Rouge, vert,bleu et cyan, magenta, jaune. Pour un peintre, aucun de ces tableaux n’a de sens.En peinture, les primaires sont rouge, bleu et jaune ; mais le mélange en peinture

n’est pas le mélange des photons. En RVB, vous empilez le vert et le rouge pourobtenir du jaune. Si vous empilez du vert et du rouge en peinture, vous obtenez

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du gris, parce que les deux couleurs sont opposées. Vous ne pouvez jamais obtenirdu jaune à partir d’un mélange d’autres couleurs.

L’étoile à six branches ou cercle des teintes de Goethe correspond aux RVBet CMJ bien mieux que les sept prismatiques de Newton. Le bleu du RVB est unbleu pourpre, par exemple, et par rouge il est bien connu que Goethe voulait diremagenta. Son bleu est un bleu cyan, et son étoile des couleurs est donc basique-ment équivalente à l’actuelle roue des couleurs du décorateur. En utilisant de lalumière colorée, nous voyons que les grands cercles externes sont RVB et les cou-leurs internes sont CMJ, avec le cyan opposé au rouge et ainsi de suite. Dans cesens limité, nous pouvons dire que Goethe connaissait plus de choses sur la cou-leur que Newton. Pas sur la lumière mais sur la couleur. Ce n’est pas surprenant,car Goethe avait étudié la peinture. Il savait plus sur le travail des couleurs queNewton ne le sut jamais.

Tout ce problème ne commence à prendre du sens que lorsque nous différen-cions entre lumière et couleur, entre photons et couleurs. Ni Newton ni Goethene furent rigoureux dans leur séparation de la lumière et de la couleur, et la ri-gueur fait toujours défaut dans l’optique moderne. Nous avons des tas de discourssur la physique par rapport à la physiologie, mais la solution n’est pas dans unequelconque séparation ou distinction de cette sorte. La solution est d’examiner lesphotons, et personne n’a été en position pour faire cela jusqu’à présent. La théo-rie des ondes a écarté les corpuscules de Newton jusqu’au début du vingtièmesiècle, lorsque l’effet photo-électrique et l’effet Compton les firent revivre de fa-çon inattendue. Mais même alors, le photon fut enterré sous la ridicule dualitéonde/particule et l’interprétation de Copenhague, qui interdit à quiconque de re-garder de trop près au photon. Au vingtième siècle, et jusqu’à présent, le photona été considéré comme une particule-point, sans masse ni rayon. On ne put lui

donner un spin réel dans ces circonstances, et ainsi personne ne fut à même d’ap-pliquer les maths et les mécanismes que j’applique maintenant au problème de

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la couleur et de la longueur d’onde. Les physiciens ne purent faire ce que je faisà cause de l’interprétation de Copenhague et par les maths de gauge de l’Élec-trodynamique Quantique. Bien que donner des spins au photon soit parfait pourrésoudre la superposition et les problèmes de liaisons, cela constitue une menaceterrible pour les maths bien établies du modèle standard. Donner au photon de lamasse et du spin met en danger la plupart des manipulations mathématiques ad

hoc du dernier demi-siècle, ainsi que les prix Nobel qui reposent sur ces maths,et vous pouvez donc vous attendre à ce que la physique officielle résiste à messolutions simples jusqu’à son dernier souffle.

Répétons-le, nous avons quatre couleurs de base sur lesquelles travailler (lesautres étant des mélanges), mais ces quatre couleurs sont créées uniquement pardeux longueurs d’onde photoniques. Afin de voir cela plus clairement, il nous suffitde regarder la décomposition des couleurs avec une petite fente, comme le firent

Newton et Goethe. La lumière parvient dans une pièce sombre à travers cette fenteet est décomposée comme suit :

C’est une illustration de Goethe, mais même Newton ne la désavouerait pas né-cessairement. Newton utilisa simplement un prisme afin de réaliser une séparationsupplémentaire entre le violet et le bleu ainsi qu’entre le rouge et le jaune, obte-nant de l’orange et de l’indigo. Souvenez-vous que les expériences de Newton etde Goethe étaient à peu près les mêmes : les deux utilisèrent un trou ou une fentepour faire pénétrer la lumière dans une pièce sombre (  si per foramen exiguum :si à travers un petit trou). Mais Goethe montra que la répartition prismatique deNewton, incluant le vert, ne pouvait être obtenue qu’à une certaine distance dutrou dans le mur. C’est ce que nous voyons sur cette illustration. Si nous nous éloi-gnons de la fente, nous obtenons un spectre différent. À une plus courte distance,nous n’obtenons pas de vert du tout.

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Nous voyons d’après l’illustration pourquoi précisément Goethe considérait le vert comme un mélange. Mais il nous donne beaucoup moins de théorie en cequi concerne les quatre autres couleurs. Goethe dit que ces couleurs sont causéespar les bords entre l’obscurité et la lumière, mais il ne s’occupe pas du mécanismebeaucoup plus que cela. Pourquoi les bords créent-ils deux couleurs plutôt qu’uneseule, et pourquoi le bord inférieur crée-t-il une paire et le bord supérieur l’autre ?

La réponse est plutôt simple, bien que je ne l’aie jamais vue chez Goethe, New-ton ou personne d’autre. Newton n’adresse jamais la question des bandes sombres

et claires qui créent une séparation de couleur par elles-mêmes, sans bord phy-sique pour diffracter ou réfracter ; et Goethe, bien qu’il le fasse, en reste toujoursaux effets et n’adresse jamais les causes. Goethe ne parle jamais de photons nin’essaye de trouver un quelconque mécanisme pour cet effet. Notez que dans cetteillustration, la paire rouge est du côté court de l’intervalle. En fait, l’intervalle estcomme un prisme renversé. La lumière bleue a une distance plus longue à par-courir. Nous trouvons la même chose dans un prisme, car s’il pointe vers le haut,le rouge se trouve aussi en haut. Le rouge choisit toujours le côte le plus court.Newton nous dit que le violet est plus dévié par le prisme, et que cela explique le« choix » apparent, mais il ne nous dit jamais pourquoi la lumière violette est plus

déviée. On ne nous donne toujours pas de réponse sensée, jusqu’à ce jour. Newtonavait raison : le violet est plus dévié. Mais je peux vous dire à la fois comment etpourquoi.

Newton essaya de l’expliquer avec du spin, mais il fut bâillonné par Hooke etHuygens, et son modèle de spin est toujours refoulé comme un embarras. Sansspin, les explications modernes ne sont pas vraiment des explications mécaniquesdu tout. Ce sont juste des descriptions. On donne à une substance un index deréfraction et cet index cause la déviation. Mais bien entendu, c’est de l’heuristique,pas de la mécanique. Cela n’explique rien. C’est juste dire que le violet est plus

dévié parce que la substance le fait plus dévier. L’index de réfraction cause ladéviation et la déviation détermine l’index de réfraction : mécanique = zéro.

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UNE RÉHABILITATION DE GOETHE

Selon Goethe, la lumière avait déjà été décomposée par le trou dans le mur,et ceci expliquerait la séparation parce que le rouge était déjà au sommet pourcommencer. Goethe n’essaya pas d’expliquer la réfraction par des déviations, maisceux qui vinrent après lui pensèrent que peut-être la déviation plus importante dubleu pouvait s’expliquer du fait que celui-ci est plus longtemps dans le prisme. Cen’était pas la réponse de Goethe, mais ce fut suggéré par certains. Cette réponsen’est pas la bonne non plus, mais nous laisserons cette question ouverte pour lemoment et nous retournerons au mur. Nous essayerons d’expliquer la diffractionavant de toucher à la réfraction. Alors, pourquoi la lumière rouge choisit-elle lecôté court au mur ? Si la longueur de l’intervalle cause la séparation, le côté leplus long devrait normalement changer la lumière le plus, de quelque façon qu’illa change ; mais cela n’explique toujours pas pourquoi nous obtenons du rouge aucôté court dès le début.

Et que se passe-t-il si le trou dans le mur est de même largeur tout autour ? Ouque se passe-t-il si la fente de Goethe est de même largeur en haut et en bas ? Nousn’obtenons aucune théorie pour ces questions, car personne ne les a jamais notéesou adressées. Ma réponse est que la gravité cause la différence, puisque la lumièrese meut horizontalement au domaine. Le bord inférieur et le bord supérieur ontune séparation de champ, et c’est suffisant pour causer une différence. Le rougene choisit donc pas le côté court, il choisit le côté le plus bas. C’est la gravité quifait le choix pour lui. Les photons rouges sont plus gros, et donc dans la lumièreblanche ils voyagent sous les photons violets.

Mais pour le moment, c’est juste une affirmation. Je dois encore le prouver.Mon critique va dire : « Vous n’avez pas encore commencé à expliquer pourquoiun contact avec une surface décroît la longueur d’onde perçue de la lumière ».

Très bien. Mon critique a du moins compris vers où je me dirige. Si nous retour-nons à l’illustration de Goethe, nous voyons qu’une surface décompose en bleu et

 violet, et l’autre décompose en rouge et jaune. Le problème est donc encore plusgrand que ce que mon critique a déclaré. Si nous supposons que toute la lumièrepénétrant par la fente est de même composition, alors la surface supérieure tend àdécroître la longueur d’onde et la surface inférieure tend à l’augmenter. La surface

inférieure fait que le rouge devient jaune et la surface supérieure fait que le violetdevient bleu. C’est contre-intuitif, car nous aimerions que les deux agissent de lamême manière sur la lumière, la surface supérieure agissant de cette façon uni-quement parce qu’elle est plus longue. De la manière dont les choses se passent,nous avons un sérieux problème.

Pour solutionner tout cela, disons que la lumière visible possède seulementdeux longueurs d’onde de départ ou fondamentales. Elle est soit rouge, soit vio-lette. Dans des circonstances normales, ces deux couleurs se surimposent, créantde la lumière blanche. Ou, dans des circonstances normales, nos yeux ne peuvent

résoudre les deux couleurs, car dans des circonstances normales, la lumière am-biante est composées non seulement de ces deux couleurs, mais de beaucoup de

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mélanges de celles-ci. Ces deux photons colorés auront été affectés par beaucoupde surfaces et auront été altérés relativement à nos yeux.

Mais si nous avons de la lumière pénétrant dans une pièce à travers une fente

mince, nous pouvons proposer que les photons sont uniquement rouges et violets.Peut-être pouvons-nous proposer qu’ils ont simplement été fraîchement émis parune quelconque source pure. Dans ce cas, nous devons expliquer la décompositionen plus de deux couleurs. Ce n’est pas difficile à faire, car j’ai montré le mécanismedans mon article sur l’expérience avec deux fentes. En passant à travers la fente,la lumière doit interagir avec le champ de charge émis par le matériau dans lemur. Le champ de charge est photonique lui-même, et le champ interagit avec lalumière d’une façon strictement mécanique, par de réelles collisions. Ce champ decharge ne peut pas diminuer la vitesse linéaire de la lumière de façon appréciable(à moins que la lumière passe à travers le matériau lui-même), mais il peut cer-tainement affecter la vitesse de spin. Et nous pouvons même dire qu’il a un effetmagnétique sur la lumière, car tout effet de spin sur un photon peut être définicomme magnétique.

Tout comme le champ de charge émis par le mur affecte la vitesse de spin, ilaffecte aussi la longueur d’onde. Puisque le spin cause la longueur d’onde, un spinplus lent créera une plus grande longueur d’onde. La lumière plus proche du mursentira plus d’interaction du champ de charge, la lumière plus proche du mur seradonc plus fortement affectée. Nous pouvons déjà proposer que plus longtemps ellese trouve près du mur, plus elle sera affectée : mais c’est juste une proposition quidoit encore être prouvée vraie ou fausse par le mécanisme réel du champ.

Donc ce que le petit trou fait est de forcer la lumière très près du matériaudans le mur. Pour passer à travers le trou, la lumière doit passer très près dumatériau, et elle passe donc à travers un champ de charge plutôt dense. C’estun peu comme approcher un aimant très près d’un réfrigérateur. À la plupart desdistances, le réfrigérateur n’a aucun effet sur l’aimant, ou vice-versa. Mais à depetites distances, les effets augmentent dramatiquement. C’est la même chose avecde la lumière qui est forcée de passer près de la matière. Elle rencontre le champ

de charge de la matière beaucoup plus fortement que d’habitude, car le champ decharge émis par le matériau n’a pas la place pour se dissiper.

J’ai créé un effet sur la lumière d’une façon purement mécanique, mais je n’aipas montré pourquoi le bord supérieur de la fente augmente la longueur d’onde.Il devrait faire juste l’opposé. Il devrait diminuer la longueur d’onde, et nous de-

 vrions avoir du bleu au sommet, pas du violet.

En fait, il diminue la longueur d’onde. Juste comme la fente inférieure, il di-minue la longueur d’onde de la lumière la plus proche. Cependant, nous devons

prendre en compte le champ gravitationnel dans lequel toutes ces expériencesprennent place. Le champ de charge émis par le mur sépare la lumière, ou la trie,

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UNE RÉHABILITATION DE GOETHE

mais c’est le champ gravitationnel qui détermine quelle longueur d’onde vient au-dessus. Si nous examinons la fente inférieure d’abord, nous voyons que la gravitén’a pas besoin d’inverser la séparation causée par le champ de charge dans le mur,puisque la longueur d’onde la plus grande est déjà plus bas. La longueur d’ondela plus grande sera en bas parce qu’elle a moins d’énergie. Une particule moinsénergétique tombera toujours en dessous d’une particule plus énergétique dansun champ gravitationnel. Si nous prenons cette analyse pour le haut de l’inter-

 valle, nous voyons que la longueur d’onde plus grande doit tomber en dessous dela courte, même si le champ de charge ne les a pas triées de cette manière pourcommencer. Ce que nous obtenons, c’est une inversion rapide du violet et du bleu,causée par la gravité. Je prédis qu’une analyse serrée de la lumière à l’intervallemontrera cette inversion.

Goethe (sans le vouloir, je suppose) montra cette inversion dans une figure

fameuse de son livre. Cette figure est reproduite sur le web en différents endroits,mais ce n’est que sur Google Books que vous trouverez la figure dans ses couleursoriginelles. En recolorant cette figure, les réimpressions modernes ont supprimé lefait que Goethe et d’autres avaient trouvé du bleu dans la zone A, qui s’inversaitalors en magenta à une certaine distance.

Oui, dans cette expérience, nous voyons un effet du champ unifié. C’est un effetproduit par deux causes différentes. Le champ de charge cause le changement delongueur d’onde, puis le champ de gravité réel trie les photons par énergie. Ladiffraction est le résultat de la combinaison des deux effets, par les deux champs, et

donc la diffraction est réellement un effet du champ unifié. Cela peut être prouvéen examinant la seconde expérience que Goethe fit. Au lieu de faire passer la

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lumière à travers une fente, il la fit passer à travers un petit objet, ce qui causa dela diffraction à la sortie de l’objet. L’intervalle sombre dans l’illustration représentela largeur de l’objet. Comme vous pouvez le constater, nous obtenons une bandeprismatique très étrange, une bande qui n’est même pas la bande de Newton àl’envers. Le rouge et le violet se trouvent au milieu et le jaune et le bleu sont àl’extérieur. Le magenta est créé au milieu à la place du vert.

Un autre problème important est que le rouge est ici plus dévié que le violet.La réfrangibilité est un mot fantaisiste pour cette déviation de la lumière, et New-

ton proposa que la déviation de chacune des couleurs est une constante. Cette« vérité » est toujours la pièce maîtresse de l’optique moderne, et elle est utiliséepour expliquer les arcs-en-ciel, pourquoi le ciel est bleu et la plupart des autresphénomènes. Malheureusement, les physiciens modernes n’ont pas d’explicationpour la réfraction autour d’un objet comme celui-ci, ou pour la réfraction d’unebande sombre passant à travers un prisme, comme montré dans cette image.

Ils ne nient pas que cela arrive lors d’expériences, mais ils l’ignorent simple-ment quand ils attaquent Goethe ou acclament Newton. Ils disent que Goethe aignoré la preuve, puis ils ignorent la preuve de Goethe sans commentaire. Bruce

MacEvoy, sur Handsign est parmi les pires à cet égard, car il va jusqu’à afficher lafigure de Goethe, tout en l’ignorant.

Une mathématicien important qui n’ignora pas cette seconde illustration deGoethe est Mitchell Feigenbaum, l’un des pères de la théorie du chaos. Nous en-tendons régulièrement que seuls les artistes aiment Goethe, mais apparemmentce n’est pas vrai. Mes lecteurs savent que je ne trouve pas beaucoup d’utilité auxmathématiques non-linéaires ou à la théorie du chaos, mais je prends mes alliéslà où je les trouve. Je n’ai pas été capable de trouver la moindre indication deFeigenbaum se battant en défense de Goethe dans ce que je sais être des désac-

cords féroces, mais je suppose qu’il n’a pas reculé ; autrement, il aurait demandé àWikipédia de publier un démenti ou une mise à jour.

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UNE RÉHABILITATION DE GOETHE

Cette expérience est systématiquement mise en lumière par les partisans deGoethe, et elle est réellement très importante; mais jamais auparavant qui quece soit n’a signalé ce que je vais vous signaler ici. Notez que cela prouve monaffirmation précédente concernant le rôle de la gravitation ici, puisque aussi bienen haut qu’en bas la longueur d’onde la plus grande est passée en dessous dela plus petite. La lumière n’est pas du tout désireuse de maintenir sa séquenceprismatique de longueurs d’onde, n’est-ce-pas ? Elle n’est pas désireuse du tout demaintenir sa réfrangibilité. Elle est seulement désireuse de maintenir sa relationau champ gravitationnel.

Extraordinaire, vraiment, que Newton, le grand-père de la gravitation, ne vitpas que sa séquence était dépendante de la gravitation, et variable. Dans ce cas, cefut Goethe qui fut le plus proche de la vérité. Goethe ne relia pas cette inversionde séquence à la gravitation, que je sache, mais il déclara que les découvertes deNewton étaient spécifiques à son installation et déterminées par celle-ci. Il avaittout-à-fait raison là-dessus.

Nous pouvons maintenant utiliser cette découverte pour expliquer pourquoile violet va en dessous du rouge dans ce prisme qui pointe vers le haut. Si nousprenons une bande étroite de lumière, le rouge voyagera sous le violet, du faitde la gravitation, même si nous ne pouvons pas observer ce fait directement. Lapremière illustration de Goethe le montre clairement, mais dans les expériencesmodernes, on ne fait pas passer d’abord la lumière par une fente : elle est justeémise dans une bande discrète. De toute façon, le rouge, se trouvant plus bas, ren-contre le prisme en premier. Exactement comme dans l’expérience à deux fenteset dans mon explication de la diffraction par un trou ci-dessus, nous pouvons ex-pliquer cette réfraction de la même manière. À savoir que c’est le champ de chargedu prisme qui affecte directement la lumière passant à travers celui-ci.

Le champ de charge sera émis perpendiculairement à la face du prisme, defaçon que si nous avons un prisme à 45°, le champ de charge sera émis à 45° versle haut et selon un angle de 45° par rapport à la lumière incidente (si la lumièreest horizontale). Donc, essentiellement, la lumière incidente a croisé un trafic à45° à la frontière. Mais à l’intérieur de la frontière, le champ de charge n’est plusà un angle de 45°. Au centre du prisme, le champ de charge devrait être plusplat, relativement à la lumière, du fait simplement de considérations de forme.Il y a plus d’émission en dessous qu’au-dessus, parce qu’il y a plus de matière endessous, il doit donc y avoir plus de charge vers le haut à la frontière qu’au milieudu prisme. Vous pourriez avoir besoin de dessiner quelques vecteurs pour bien

 visualiser la chose, mais ça deviendra assez rapidement évident, je pense.

Cela dit, il y a toujours une force vers le haut agissant sur la lumière, tout lelong de la traversée du prisme. Elle est plus grande aux frontières, mais même au

centre, la force résultante du champ de charge est dirigée vers le haut. Afin deprouver cela, imaginez que la lumière incidente entre dans le prisme à la moitié

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de la hauteur du prisme. Alors laissez la lumière traverser sur une trajectoire ho-rizontale. Elle rencontrera le milieu du prisme bien au-dessus du centre de massede celui-ci, vous voyez. Si vous êtes au-dessus du centre de masse durant votre

 voyage tout entier à travers le prisme, alors la force de charge sera dirigée vers lehaut tout au long du parcours.

Pour faire passer la lumière à travers le centre de masse du prisme, vous devezlaisser la lumière rencontrer la face du prisme environ au tiers de la hauteur dela face. En fait, c’est la raison pour laquelle le prisme ne séparera pas la lumièrequi va le heurter trop bas. Si vous laissez le faisceau étroit heurter le prisme endessous du premier tiers, dans la partie large du prisme, le champ de charge nefonctionnera pas comme je l’explique. C’est encore une de ces choses qu’ils vouscachent systématiquement, parce qu’ils sont incapables de l’expliquer.

Ceci explique aussi le ralentissement de la lumière dans un matériau. Si l’émis-sion à la surface du prisme est de 45°, alors la moitié seulement de l’énergie decette émission va vers le haut. La moitié de cette énergie est contraire au fais-ceau incident. La lumière ne rencontre pas seulement du trafic la poussant vers lehaut, elle rencontre aussi du trafic en sens contraire, qui la ralentit. Ceci signifieque la lumière est ralentie uniquement dans la première partie de son parcoursà travers le prisme. Après qu’elle ait passé le centre, elle est ré-accélérée à sa vi-tesse initiale, et c’est pourquoi elle s’échappe du prisme à sa vitesse normale. Lalumière qui passe à travers un prisme, ou tout autre matériau transparent, n’estpas ralentie tout au long du chemin, puis instantanément ré-accélérée à sa vitesse

initiale à la surface de sortie. Cette explication n’a jamais été logique. Non, sa vi-tesse est affectée par le champ de charge et le champ de charge est sommé à partir

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UNE RÉHABILITATION DE GOETHE

du centre de tout objet, devenant plus grand près de la surface. Newton pensaitque tous les effets survenaient aux surfaces, mais c’est faux. Comme je l’ai montrédans mon troisième papier sur Feynman [voir la dernière partie], les surfaces sontimportantes, mais seulement en ceci qu’elles limitent les maths et l’effet. Mécani-quement, la surface n’est pas si importante. Ce n’est pas la surface qui cause laréfraction, c’est le champ de charge.

Maintenant, le champ de charge du prisme se trouve dans le champ de chargede la Terre, et le champ de charge de la Terre se déplaçait déjà vers le haut, mais lefaisceau incident de lumière était en équilibre relativement à la gravité et le champE/M avant qu’elle rencontre le prisme. C’est pour cela qu’elle peut rencontrer leprisme. C’est comme cela que nous l’avons ciblée. Nous avons créé cet équilibre.

Mais lorsque le faisceau de lumière arrive au prisme, le champ de charge du prismeest additionné au champ de charge de la Terre, brisant cet équilibre. Puisque leprisme possède plus de masse en bas et moins en haut, son champ de chargeinterne se déplace principalement vers le haut, et plus spécialement dans la moitiésupérieure du prisme. C’est pourquoi le faisceau de lumière est toujours dirigé surla moitié supérieure du prisme.

De toute manière, ceci explique la déviation, parce que la lumière inférieureressent moins de force vers le haut que la lumière supérieure. C’est la cause de

l’effet d’agrandissement de la séparation, originellement invisible, et qui devientalors évidente.

« Mais cela laisserait encore le rouge en bas ! », hurlez-vous. Non, c’est faux.Cela ferait que le rouge et le violet inverseraient leur position. Le champ de gra-

 vité a plus d’effet sur le rouge, et le champ de charge a aussi plus d’effet sur lerouge. Le champ de gravité a plus d’effet sur le rouge parce que le rouge a moinsd’énergie, comme nous l’avons vu. Le champ de charge a plus d’effet sur le rougeparce que le rouge a une plus grande longueur d’onde. Une fois que les photons

pénètrent dans le prisme, ils se trouvent dans un champ de charge qui possèdeun vecteur résultant pointant vers le haut. Mais les photons rouges sont plus fa-ciles à heurter, simplement parce qu’ils sont plus gros. C’est ce que signifie uneplus grande longueur d’onde. Au niveau local ou quantique, le photon rouge a unrayon plus grand que le photon violet. La longueur d’onde est un rayon, au niveauquantique. Il s’ensuit que les photons rouges sont poussés un peu plus que les vio-lets, et ils se retrouvent au-dessus. Une fois au-dessus, la première règle joue, etnous avons un effet doublé. Les photons rouges vont au-dessus parce qu’ils sontplus heurtés, et ils augmentent leur élévation au-dessus des photons violets parcequ’ils sont au-dessus. Des points plus élevés dans le prisme sont plus fortementpoussés vers le haut par le champ de charge.

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Examinez juste cette illustration de Wiki, qui confirme mon analyse. Ce n’estpas le violet qui tombe, c’est le rouge qui s’élève. C’est d’une extrême importance,mais personne ne s’est jamais soucié de le noter. Beaucoup, sinon la plupart desillustrations ignorent ou falsifient cette vérité en laissant tomber le violet. Mais le

 violet ne tombe jamais dans un prisme pointant vers le haut. Non, le violet s’élèveen fait un petit peu et le rouge s’élève plus, à cause du bombardement venant du

champ de charge. Avant de continuer, laissez-moi souligner que le prisme, comme nous l’étudions

ici, est juste une pyramide à deux dimensions étiré selon l’axe des y. ce qui fait quecet article est relié à mon papier étudiant le champ de charge de la pyramide. Lesprismes, comme les pyramides, agissent en accélérant le champ de charge de laTerre vers le haut, en y ajoutant leur propre champ de charge.

Je ferai une pause pour répondre à une question de mon très astucieux critique.Il ou elle va dire : « Si la réfraction est causée par ce bombardement mécaniquedu champ de charge, pourquoi le rouge n’est-il pas ralenti plus que le violet ? Si lerouge est plus touché du fait de son plus grand rayon, il devrait être plus ralenti,non ? ». Non. Nous savons que différentes couleurs et énergies ne sont pas plusou moins ralenties. La NASA l’a prouvé l’année dernière, comme je l’ai montrédans un article récent sur les vidéos de Hulu : non seulement le prisme ne ralentitpas différemment les diverses couleurs, des millions d’années-lumière d’espace nepeuvent pas les ralentir non plus. L’action du champ de charge sur les photonsest mécanique, mais ce mécanisme doit être étudié de très près. Comme je l’aidémontré dans d’autres articles, et comme je vais encore le démontrer ici plusbas, les photons ne se ralentissent pas les uns les autres, en matière de vitesse

linéaire. Ils peuvent se dévier les uns les autres, modifier leur énergie et annulerleurs spins, mais ils ne peuvent pas se ralentir. Ceci parce que tous les photons

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UNE RÉHABILITATION DE GOETHE

que nous pouvons observer ou détecter possèdent du spin. Le spin est commeune armure d’énergie externe, et dans toute collision, c’est cette protection quise trouve préférentiellement affectée. Comme pour les baryons, les leptons outous autres quanta, les photons doivent voir leurs spins enlevés d’abord avantque quoi que ce soit arrive aux particules elles-mêmes. Les spins agissent commedes protections. Pour cette raison, les photons individuels ne sont jamais ralentis,même par du matériau dense. Ce qui est ralenti est la collection de photons, etils sont ralentis par la déviation. Cela signifie que chaque photon individuel doitprendre un chemin plus long afin de traverser le matériau. Un chemin plus longimplique un ralentissement apparent. Même Feynman comprenait ceci, puisque ceque je viens d’expliquer constitue sa moyenne, ou sommation. La lumière ne peutpas être ralentie pour une quelconque raison sans violer plusieurs règles que je nedésire pas violer. Elle ne peut même pas être ralentie en traversant un matériau.Cette simple explication nous permet de garder les données que nous possédons etqui montrent un ralentissement, en montrant que c’est le chemin qui est la causede ce ralentissement apparent, pas une vitesse moindre.

Maintenant, examinons la lumière sortant du prisme. Nous avons parlé durouge et du violet, mais lorsque le faisceau sort du prisme, il est de nouveaudécomposé. Nous commençons à apercevoir du jaune, du vert et ainsi de suite.Pourquoi ? Newton et Goethe ne purent pas nous dire pourquoi, ils ne purent queconstater les faits. Newton, sans ses corpuscules tournantes, ne pouvait l’expli-quer que par des conditions ad hoc à la frontière, et même ces conditions étaient

fausses. Il pensait qu’une réfraction vers la normale était une augmentation de vitesse, alors que c’est le contraire qui est vrai. Huygens utilisa cette erreur ma- jeure pour attaquer la théorie corpusculaire, mais l’erreur n’a rien à voir avec descorpuscules. C’était une erreur dans le mécanisme du champ fondamental, et elleaurait pu être faite avec des ondes tout aussi facilement qu’avec des corpuscules.Huygens évita l’erreur en ne théorisant rien du tout pour ce phénomène.

Goethe, bien que n’étant pas d’accord avec Newton sur la déviation à la fron-tière, n’offrit pas de meilleure explication. Il ne remplaça pas la description deNewton par une meilleure description, il ne fit que la remplacer par une descrip-

tion différente. Aucun des deux hommes ne nous fournit de mécanisme fonda-mental.

La même chose pour la théorie moderne. Ne possédant pas de champ decharge, elle ne peut rien expliquer. Mais avec le champ de charge, cela devienttrès simple à expliquer. Le rouge ne profite plus de l’élévation du champ de chargequ’il avait dans le prisme, il veut alors retomber sous le violet (du fait de la gra-

 vité). Il commence donc à le faire. Cependant, il ne peut le faire complètement enune fois, parce que le rouge se trouve maintenant à une distance significative (pourla lumière) au-dessus du violet. Il n’est pas juste à quelques microns au-dessus :

selon la taille du prisme, le rouge peut être un centimètre plus haut que le violet,ou plus. Cette distance est suffisante pour créer un différentiel gravitationnel entre

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les deux couleurs, comme avec la fente dans le mur. Si notre bande rouge est largede, disons, 0,5 cm, et que notre bande de violet est de 0,5 cm (pour simplifier),alors les parties supérieures et inférieures de chaque bande se trouvent dans deschamps gravitationnels différents. Cette différence est suffisante pour couper labande supérieure en du rouge et du jaune, et la bande inférieure en du bleu et du

 violet. Mais nous ajoutons ceci au fait que les bandes supérieures veulent tombersous les bandes inférieures, et elles se meuvent donc ensembles. Comme elles fontceci, la première chose qui se passe est que le jaune rencontre le bleu, créant du

 vert. Si nous pouvions suivre les bandes suffisamment loin du prisme, nous ver-rions le rouge aller en dessous du violet. Du fait de l’atmosphère dans la pièce,nous ne pouvons observer le phénomène. Nous ne voyons qu’une dispersion gé-nérale après que le vert soit créé. Mais nous pouvons voir que le rouge et le violetsont les premiers à se disperser, puisqu’ils se déplacent vers le milieu. En fait, dansune situation correcte, nous voyons que le rouge se disperse un peu plus vite quele violet, car le rouge se déplace plus vers le bas que le violet ne se déplace vers lehaut.

Comme autre exemple intéressant, examinez cette illustration 1. Je supposeque c’est une illustration plutôt qu’une photographie, mais si nous assumons qu’ellea été réalisée correctement, nous devons noter quelque chose de bizarre. Le se-cond prisme (en haut) paraît avoir inversé le rouge du bas vers le haut. Le rougea inversé sa position relative. Les deux prismes sont utilisés en premier lieu pouraugmenter la séparation, mais notez que nous obtenons plus qu’une simple aug-mentation de séparation. Le second prisme ne disperse pas seulement la sépara-

1. http://www.buzzle.com/articles/color-spectrum-chart.html

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UNE RÉHABILITATION DE GOETHE

tion, il l’inverse ! Le rouge sort en haut, même alors qu’il est entré dans le prismedu bas côté.

Si vous ne voyez pas ce que je veux dire, tournez l’illustration sur le côté,

comme ceci :

Maintenant vous pouvez voir que le rouge se trouve en bas en entrant et enhaut en sortant.

" " "

Permettez-moi de résumer ce que nous avons trouvé jusqu’ici. Nous avons vuque la lumière visible est émise sur deux longueurs d’onde uniquement. Toutelumière visible est originellement rouge ou violette. Elle peut alors devenir du

 jaune ou du cyan lorsque sa vitesse de spin est ralentie par de la diffraction oude la réfraction — par contact direct avec un champ de charge. Le magenta et le

 vert sont alors créés par un mélange de ces quatre couleurs. Cela signifie que leslongueurs d’onde du jaune et du cyan existent, mais elles doivent être créées parde la diffraction ou de la réfraction, puisqu’elles ne peuvent être émises.

Par cette analyse, les photons rouges et violets sont des photons purs ou fon-damentaux, émis directement par la matière. Les photons jaunes et cyans sont desphotons secondaires, puisqu’ils sont créés par des champs de charge. Les photons

 verts et magenta n’existent pas, et ces deux couleurs peuvent donc être appeléesdes tertiaires optiques. Le vert est du jaune plus du cyan.

Mais tout ceci ne nous explique pas pourquoi le jaune et le cyan sont si spé-ciaux : pourquoi ils ont des bandes étroites pour eux-mêmes ; pourquoi ils consti-tuent les deux-tiers du trio CMJ; et pourquoi je devrais les traiter comme des

primaires. Le champ de charge ne peut-il pousser le rouge près du jaune, ou au-delà ? Le champ de charge ne peut-il pousser le violet près du cyan, ou au-delà?

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 A RC S-EN-CIEL, PRISMES ET DIFFRACTION SANS BORD

Il apparaît que dans la plupart des cas, la réponse est non. Si une fente étroitedans un mur peut pousser le rouge vers le jaune, alors un champ de charge faiblepeut maximiser la poussée. Et je ne peux pas laisser cette poussée aller au-delàdu jaune dans le vert sans mettre en péril mon titre et toute mon argumentationprésente. Alors, pourquoi le champ de charge pousse-t-il le rouge vers le jaune, etpas plus loin ?

Eh bien, si vous étudiez mon analyse de la première illustration de Goethe, vous verrez que le champ de charge augment en réalité l’énergie du rouge danscette situation. Il doit le faire, puisque la jaune a une longueur d’onde plus petite.Si sa vitesse reste c, alors sa fréquence doit augmenter. Ceci parce que si nousregardons le bord inférieur de l’intervalle, le champ de charge est émis vers lehaut. Dans ce cas, le champ unifié est augmenté, puisque la charge du mur etla charge de la Terre sont en ligne. Si la lumière voyageait horizontalement auchamp, de façon à ce qu’elle ait pu passer au travers du trou dans le mur, alorselle était en équilibre par rapport au champ unifié de la Terre avant qu’elle passepar le trou. Dans l’intervalle, elle a obtenu une petite poussée vers le haut duchamp de charge du mur, c’est la raison pour laquelle Goethe la montre allant

 vers le haut. Nous n’avons pas une réflection à partir de la surface, nous avons uneréfraction par le champ de charge, voyez-vous. Huygens avait tort pour l’intervalle,parce qu’il ignorait le champ de charge. Le champ de charge dévie simplement lesphotons dans l’intervalle vers le haut, et plus ils sont proches du bord, plus lechamp les dévie. Le champ de charge est plus dense près du matériau, c’est tout.

Ceci explique donc la séparation en jaune et rouge et la déviation vers le haut,mais ça ne répond pas à la question « pourquoi le jaune ? ». Pourquoi pas l’orange ?Pourquoi pas le vert ?

L’explication tout entière se trouve dans les énergies relatives des photons duchamp de charge et des photons de lumière visible. Nous connaissons l’énergiedes photons de lumière visible : elle se trouve dans une bande étroite du spectreE/M, centrée sur 500 nm. Eh bien, les photons de charge sont également des pho-tons réels, avec des énergies réelles, de réelles longueurs d’onde et des fréquencesréelles. J’ai montré que les photons de charge ont une énergie qui est maximaledans la région de l’infrarouge, avec une longueur d’onde d’environ 2 x 105 nm.Ceci signifie que les photons de charge possèdent une énergie moyenne environ1.000 fois moindre que nos photons de lumière visible. Du fait que les photons duchamp de charge possèdent une énergie réelle relative aux photons rouges ou vio-lets, ils vont déplacer ces photons d’une certaine valeur, mais pas plus. Peu importedepuis combien de temps ils se trouvent dans le champ. Seule importe la densitédu champ. Si le champ est moins dense, alors le champ de charge ne peut pasdéplacer les photons rouges jusqu’au jaune. Comme dans l’illustration de Goethe,les photons rouges peuvent rester assez rouges s’ils se trouvent plus proches du

centre de l’intervalle. Mais les photons proches du matériau ressentiront le champplus dense et seront déplacés au maximum.

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UNE RÉHABILITATION DE GOETHE

Nous allons faire une pose pour noter que cela explique pourquoi le rouge estplus diffracté que le violet [dans la première illustration de Goethe, la bande jauneest plus large que la bande bleue : ce fait fut noté par certains mais ne fut jamaisexpliqué]. Les photons de charge sont plus proches en énergie des photons rougeset peuvent donc les affecter légèrement plus fort.

Le champ de charge ne peut pousser le rouge plus loin que le jaune, parce quele photon de charge possède une énergie définie par rapport au photon rouge.Le photon de charge possède donc un effet de charge maximum calculable sur lephoton rouge. Puisque le trou dans le mur crée cet effet maximum, nous pouvonsétablir que le maximum est facilement atteint, et, dans presque tous les cas, seraatteint.

Procédons maintenant à la même analyse sur le bord supérieur et le photon

 violet. Nous pouvons voir que, mutatis mutandis, le champ de charge aura aussiun effet maximum sur le photon violet. Mais pourquoi les photons supérieurs sont-ils déviés vers le haut sur l’illustration de Goethe ? Le champ de charge du mur nedevrait-il pas les pousser vers le bas ? Personne, y compris Goethe, ne peut le dire.Le champ de charge nous donne la simple réponse une fois de plus. Le champde charge émis par le bord du dessus émet vers le bas. Ce qui fait que ce champde charge est en opposition au champ de charge de la Terre, qui monte. Maislorsqu’un champ de charge rencontre un autre champ de charge de cette façon,ils ne se soustraient pas, ils s’additionnent. Vous allez dire que si le champ decharge inférieur de l’intervalle ajoute, le supérieur devrait soustraire, mais ça nefonctionne pas comme cela mécaniquement. Vous devez en réalité examiner lechamp et regarder la manière dont les photons s’additionnent. Nous avons unesomme parce que les deux champs additionnent leurs densités. Les photons ne seheurtent pas en s’annulant comme la matière et l’anti-matière, par exemple. Ilss’ajoutent comme un gaz. Oui, si nous analysions les spins des photons, nous de-

 vrions faire quelques soustractions, mais dans ce cas particulier, nous ne regardonspas aux spins, nous examinons les vitesses linéaires. Nous essayons de découvrirle vecteur résultant final du champ total : dans quelle direction va-t-il dévier lalumière passant par l’intervalle ? Pour faire cela, nous voyons tout d’abord que la

densité du champ s’est accrue : la charge du mur s’ajoute à la charge terrestre.Deuxièmement, nous voyons que les mouvements linéaires ne peuvent s’annuler,car les photons n’annulent pas le moment linéaire. ils ne peuvent qu’annuler dumoment de spin. Donc, le champ de charge agit plus comme un gaz idéal danscette situation. Je veux dire que l’addition de densité s’ajoute simplement au vec-teur précédent, quelqu’il soit. Puisque le champ de charge de la Terre est le vecteurprimaire ici, toute addition de densité s’ajoutera juste à ce vecteur. Ce vecteur étaitdéjà pointé vers le haut, donc le vecteur total pointe vers le haut.

C’est comme si le champ de charge de la Terre, étant tellement dense, tourne

simplement le champ de charge émis par le mur. Non, pas « comme si » : c’estprécisément ce qui se passe. Il dévie la lumière supérieure vers le haut, comme on

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 A RC S-EN-CIEL, PRISMES ET DIFFRACTION SANS BORD

le voit sur l’illustration de Goethe.

Cette explication constituait la partie la plus difficile de cet article, à la fois àécrire et, j’imagine, à lire. Dans de précédents papiers sur le photon, j’avais sou-

 vent à faire avec le champ magnétique, et dans ce cas nous annulons des spins surle photon. J’ai montré que les photons et les anti-photons peuvent s’enlever mu-tuellement leurs spins, annulant ainsi le champ magnétique, créant l’apparence dechamps de neutrino, et ainsi de suite. Mais ici, pour la première fois, nous ne nousoccupions pas de spins, mais des quanta eux-mêmes. J’ai déclaré plus haut que desphotons ne peuvent s’annuler l’un l’autre, mais c’est la première fois que j’avais àutiliser ce fait dans une solution. Les photons ne se détruisent jamais l’un l’autre, etils ne s’annulent jamais en ce qui concerne leurs moments linéaires. C’est vrai éga-lement pour toute autre matière, mais le modèle standard ne comprend pas encorecela. Le modèle standard croit que la matière et l’anti-matière se détruisent l’une

l’autre ou s’annulent complètement, mais j’ai montré que ce n’est pas vrai. Mêmedans ce cas, ce sont uniquement les spins qui s’annulent. Du fait que les quatrespins des baryons sont si grands et constituent une si grande partie de l’énergiede la particule, une annulation des spins du baryon peut apparaître comme uneannulation du baryon lui-même, mais ce n’est pas le cas. Dans de telles collisions,les baryons sont simplement dénudés jusqu’au cœur, perdant leurs quatre spins.Ceci les rend indétectables, mais ils sont toujours présents. Et ils peuvent être re-construits par des collisions ultérieures. Vous ne pouvez pas détruire la matière,ni baryons, ni leptons, ni photons. Ils comprenaient cela dans le temps, mais lemodèle du quark a rendu tout confus.

Étudions cette illustration une fois de plus. Ceci est ce qui m’a prouvé que le jaune et le cyan sont spéciaux. Cette seconde illustration de Wiki le montre claire-ment aussi. Premièrement, notez comme la bande jaune est étroite, dans les deuximages. Il a toujours été connu que le jaune est beaucoup plus étroit que les autresprimaires ou prismatiques, mais nous n’en entendons jamais parler. Nous devonsle découvrir par nous-mêmes. Beaucoup de diagrammes ou d’illustrations falsifienten fait la bande jaune, la montrant bien plus large qu’elle ne l’est en réalité. Tandis

que le vert et le bleu se dispersent sur environ 60 nm chacun, et que le rouge sedisperse sur au moins 100, le jaune pur se trouve seulement en 570, dans une

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UNE RÉHABILITATION DE GOETHE

bande juste plus large qu’une bande d’absorption. Le cyan est encore plus étrange,car on ne nous dit même jamais qu’il se trouve dans le spectre. Newton ne le listapas parmi l’une de ses sept prismatiques, et Wikipédia l’ignore encore comme s’iln’existait pas. Toutes les listes vont directement du vert au bleu, alors que le cyanest clairement présent, un serre-livre parfait pour le jaune. Comme le jaune, il aaussi l’apparence d’une bande étroite, presque comme une ligne d’absorption, en490. Ces deux illustrations le montrent clairement, mais la plupart des graphiquesles omettent hypocritement, non seulement en ne les mentionnant pas, mais de

 facto : ils ne les représentent même pas.

Une autre chose à noter est que le spectre de Wiki crée un faux cercle, commesi le rouge se trouvait à la fois au début et à la fin du spectre. Cela leur permetde créer le magenta par combinaison du rouge et du violet, mais dans le spectreréel, le magenta n’est pas inclus. Le violet du spectre naturel est un violet sombre,comme dans la première illustration, et donc le magenta ne peut pas être créé.La troisième patte du trio cyan/jaune/magenta ne se trouve pas sur le spectreprismatique, ce qui constitue un problème réel pour connecter la colorimétrie auspectre prismatique. La colorimétrie ne peut être achevée qu’en créant un cerclelà où dans la nature n’existe qu’une ligne.

Goethe a montré que la nature nous aide en fait ici, puisque ce que j’appellenature n’est que la nature de Newton. Le spectre linéaire prismatique de Newtonest juste un spectre possible parmi plusieurs. Nous avons vu plus haut que la na-ture crée le magenta : elle a simplement besoin d’objets pour ce faire, plutôt qued’intervalles. Nous devons consulter et combiner tous ces spectres naturels pourcréer le cercle des couleurs et la colorimétrie. Le spectre prismatique de Newtonne le fera pas tout seul.

Une dernière question se pose avant de conclure cette section. Pourquoi le mé-lange de bleu et de jaune donne-t-il parfois du blanc et parfois du vert? Noussavons déjà, en partie, la réponse. Quand nos champs de couleurs sont additifs,nous obtenons du blanc; quand ils sont soustractifs, nous obtenons du vert. Le

seul problème ici est que à la fois les expériences de Goethe et celles de Helmholtzsemblent être additives. Si nous projetons de la lumière jaune et de la lumière

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 A RC S-EN-CIEL, PRISMES ET DIFFRACTION SANS BORD

bleue, nous obtenons de la lumière blanche. Quelle est la différence entre cettelumière projetée et la lumière diffractée par la fente de Goethe? Eh bien, retour-nons à la photo de Wiki de la lumière projetée. Nous sommes dans une piècesombre et la lumière est projetée sur un mur BLANC. Nous ne regardons pas lesrayons de lumière eux-mêmes, comme nous le ferions dans le cas de la diffrac-tion. Nous regardons la lumière réfléchie sur le mur blanc. Le mur, étant blanc, estcapable de réfléchir toute la lumière. Il ne l’absorbe pas. C’est pourquoi la situa-tion est additive. Mais avec Goethe, nous voyons la lumière dans l’air lui-même.L’air est comme un transparent clair. Lorsque vous surimposez des transparents, lasituation est soustractive, comme nous le voyons sur l’autre photo de Wiki. L’ex-périence de Helmholtz n’était donc pas une réfutation de Goethe. Réfléchis sur unmur blanc, le bleu et le jaune font du blanc. Réfractés et diffractés dans l’air, lebleu et le jaune font du vert.

 Après tout ceci, on va me dire que nous savons que le vert est une couleurprimaire par des expériences de mélanges de couleurs. Nous pouvons voir du vertsortant du projecteur, mélangé avec du rouge, et du jaune est créé. Nous savonsdonc immédiatement que le vert est primaire et le jaune secondaire. Mais c’estaller un peu vite. Pourquoi cette expérience devrait-elle annuler l’expérience deGoethe ? Le fait que son expérience ait été réalisée il y a 200 ans avec de simplesobjets et que la nouvelle expérience est réalisée avec un projecteur de fantaisiene signifie pas que la nouvelle expérience est bonne. Goethe attirerait simplementl’attention sur le fait que la lumière sortant du projecteur est déjà un mélange de

 jaune et de cyan. Lorsqu’elle est croisée avec du rouge, le rouge annule le cyan etle jaune primaire reste seul. Les théoriciens modernes stoppent toujours l’analyselà où cela leur convient.

On affirme que Goethe rejetterait à la fois la théorie corpusculaire et la théo-rie ondulatoire de la lumière, mais ce n’est pas vrai. Goethe disait que la couleurn’est ni onde ni particule ; il ne disait pas que la lumière n’est ni onde ni particule.La théorie de Goethe n’était pas principalement une théorie de la lumière, elleétait une théorie de la couleur, et il n’essaya jamais d’utiliser ses données afin demontrer que la lumière est une particule ou une onde. Ses différents avec Newton

n’avaient rien à voir avec la composition de la lumière en tant que matériau ; sesdifférents avaient à voir avec la façon dont la lumière interagit avec des matériauxet avec l’œil. Goethe n’éprouvait aucun besoin de rejeter ou de confirmer l’hypo-thèse corpusculaire ou l’hypothèse ondulatoire, car la composition de la lumièrene le concernait pas. Il était concerné par l’action de la lumière, et il voulait mon-trer que la lumière n’agit pas comme Newton l’avait proclamé, quelle que soit sacomposition.

Maintenant que j’ai donné des excuses à Goethe, je vais aussi en donner àNewton. Il est intéressant de noter que Newton expliquait les différentes dévia-

tions dans le prisme par des spins variables de ses corpuscules. Huygens et Hookerejetèrent tous deux cette explication, car cela semblait contredire un modèle on-

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UNE RÉHABILITATION DE GOETHE

dulatoire qu’ils pensaient avoir déjà prouvé. Il s’avère toutefois que Newton avaitraison, car j’ai montré que les longueurs d’onde des photons sont réellement cau-sées par du spin. Huygens et Newton avaient tous deux raison, car le modèle on-dulatoire est également vrai, et Newton fut correct dans ses démonstrations selonlesquelles sa théorie marchait très bien aussi pour la lumière vue comme une onde.Elle fonctionnait aussi bien avec des spins qu’avec des ondes, car ce sont les spinsqui causent les ondes. Il existait déjà une dualité onde/particule à cette époque,et s’il avait été bien compris que l’onde appartient à chaque photon plutôt qu’à uncertain milieu, nous aurions pu éviter des siècles de conflits. Malheureusement, leconflit continue, car la physique officielle n’a toujours pas reconnu que la dualitéonde/particule n’est pas une dualité réelle. Le photon n’est pas « quelquefois uneonde et quelquefois une particule », il est toujours une particule avec une ondeintrinsèque causée par un simple empilement de spins.

Bien que j’aie peu parlé de colorimétrie moderne dans cet article, une despreuves de ma nouvelle théorie vient de Maxwell. Maxwell est de bien des fa-çons le père de la colorimétrie moderne, et notre confiance dans le système RVB,et donc dans le vert, vient de Maxwell. Maxwell basa sa théorie sur les travaux de

 Young et de Helmholtz. Tout d’abord, Young avait choisi le jaune pour sa troisièmeprimaire, mais il changea d’avis et pour finir il choisit le vert. Maxwell choisit aussile vert pour sa troisième primaire, du fait principalement de son acceptation dupremier choix de Young. L’argumentation sur le vert ou le jaune est devenue sansintérêt au vingtième siècle avec la compréhension que toutes les couleurs peuventêtre produites à partir soit du RVB, soit du CMJ. Le vert fonctionne parce qu’ilcontient du jaune. Comme nous venons de le voir, le RVB ce sont les grandeszones sur le spectre, et le CMJ ce sont les fines lignes entre elles. L’un ou l’autrede ces systèmes peut être utilisé pour représenter le spectre entier. Mais le pro-blème que rencontra Maxwell est que certaines couleurs, bien que correspondanten teinte, ne peuvent correspondre en saturation. Par exemple, on trouva que le

 jaune gamboge ne correspondait à rien, quel que soient les quantités de vert et derouge que l’on utilise dans le mélange. Les théories modernes tentent de cacherou de minimiser ce fait, mais c’est une preuve claire en faveur du jaune sur le vert.Les théoriciens modernes l’expliquent de cette manière :

« Ce fut une étape cruciale dans la science de la couleur, car les couleurs primaires

ne devaient plus être des couleurs réelles, c’est-à-dire de la peinture que vous pou-

 vez vraiment étaler sur une palette ou de la lumière que vous pouvez vraiment

extraire du spectre. Même si cela semble n’avoir de sens ni physiquement ni per-

ceptiblement, cela reflète le fait que l’esprit n’aperçoit jamais les sorties des

cônes et donc que nos primaires visuelles sont des couleurs imaginaires dès le

début » 2.

C’est clairement une échappatoire, car cette explication ne tente même pas

2. http://handprint.com/HP/WCL/color6.html

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 A RC S-EN-CIEL, PRISMES ET DIFFRACTION SANS BORD

d’adresser la question de pourquoi nous voyons de la haute saturation. Rappelez- vous que les couleurs imaginaires sont moins saturées, puisqu’elles sont celles quel’on peut créer avec des mélanges de Maxwell. Mais nous ne voyons pas ces cou-leurs imaginaires, nous voyons les couleurs réelles hautement saturées. Il doitdonc être faux que « nos primaires visuelles sont des couleurs imaginaires ». Si nosprimaires visuelles étaient des couleurs imaginaires, alors nous ne pourrions pas

 voir la haute saturation du gamboge, et pour la même raison la colorimétrie nepeut la créer.

Il est facile d’expliquer le gamboge si nous continuons juste d’additionner du jaune. Le gamboge est un problème uniquement pour ceux qui ont le vert pourprimaire. Le même auteur dit aussi :

« Mais les idées fausses d’artistes furent seulement un numéro de cirque dansl’histoire des couleurs primaires ».

 Vous comprenez que je ne peux pas laisser passer ça. Il est vrai que des idéesfausses d’artistes furent seulement un numéro de cirque dans l’histoire des cou-leurs primaires, car ce sont les idées fausses des scientifiques qui ont causé tousles problèmes majeurs et qui ont défini les théories défectueuses que nous avonsgardées aujourd’hui.

Mais retournons-y, aux théories. Le jaune n’est pas la seule couleur dont lasaturation ne peut avoir de correspondance dans le RVB. Deux autres existentet, ce n’est pas une surprise, ce sont le cyan et le magenta. En utilisant le RVB,nous trouvons que même certains verts n’ont pas de correspondance. Pourquoi ?Personne ne le savait jusqu’ici, mais je peux vous dire que c’est parce que vousn’avez pas de jaune à ajouter par lui-même. La haute saturation peut être atteinteuniquement par du CMJ, pas par du RVB. Vous avez besoin des couleurs purespour commencer, et les couleurs du RVB sont déjà des mélanges. Une colorimétriecorrecte devrait être basée sur le CMJ, pas sur le RVB.

J’ai réhabilité Goethe jusqu’à un certain degré, mais je dois aussi constater leschoses dans lesquelles il a failli. Il a été dit, même par ses détracteurs, que vouspouvez toujours faire confiance aux rapports d’expérience de Goethe, mais je n’aipas constaté cela. Il se peut bien que mon œil soit plus entraîné que celui de laplupart des gens, mais je n’ai pas pu me convaincre que le cercle noir dans un fondblanc paraissait plus petit que le cercle blanc dans un fond noir. C’est la premièreillustration de Goethe, et elle est toujours représentée aujourd’hui sur le web entant qu’illusion d’optique commune. Mais c’est relativement sans importance com-paré à une autre faute que j’ai trouvée. Goethe déclare que le bleu au bas d’uneflamme de chandelle n’apparaîtra pas bleue devant un fond blanc [159]. J’ai fait

cette simple expérience moi-même et j’ai trouvé que je pouvais toujours apercevoirle bleu. C’est important car cela falsifie l’explication classique du bleu et du jaune

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UNE RÉHABILITATION DE GOETHE

produits par un « milieu semi-transparent ». Goethe répète [156] l’affirmation deLéonard selon laquelle des montagnes distantes paraissent bleues parce que noussomme en présence d’un milieu semi-transparent devant un fond sombre. Un mi-lieu semi-transparent devant un fond clair est jaune. Léonard et Goethe utilisentcette même explication pour le bleu du ciel : l’espace est le fond de ce milieu semi-transparent, et l’espace est sombre. Il est merveilleux que Léonard ait compris quel’espace est sombre derrière le ciel dans la journée, mais son explication (et donccelle de Goethe) est fausse. Si elle était vraie, alors l’expérience de la flamme dechandelle donnerait le résultat affirmé par Goethe : nous ne verrions plus le bleu.Du fait que nous voyons toujours le bleu dans la flamme de la chandelle même de-

 vant un fond blanc, le bleu ne peut pas être causé par un contraste de l’avant-planet du fond. Le bleu est causé par la flamme elle-même.

Ce fait à lui seul condamne une grande partie de la théorie de Goethe sur les

couleurs dioptriques. Nous ne pouvons pas acquiescer devant Newton ici, ni de- vant la théorie actuelle, car la théorie actuelle ne peut toujours pas nous apporterla bonne réponse à la question du bleu du ciel ou de l’apparence bleue de mon-tagnes lointaines. On nous dirige vers les équations de Rayleigh ou de Mie et onnous donne une quelconque réponse spongieuse sur la dispersion, mais la réponseréelle à un rapport avec le vert, une fois de plus. En réalité, les montagnes dis-tantes peuvent paraître pourpres ou bleues, selon qu’elles sont couvertes d’arbresou non (« la majesté des montagnes pourpres », vous connaissez ?). si les mon-tagnes sont couvertes d’arbres, alors elles sont vertes localement. Elles peuventdéjà être bleu-vert localement, si nous avons affaire à des conifères. Dans ce cas,elles paraissent bleues à distance simplement parce que le jaune dans le vert a étédispersé. J’ai montré que des longueurs d’onde plus longues sont dispersées pré-férentiellement par l’atmosphère, pas des courtes longueurs d’onde. Nous voyonsde la couleur parce qu’elle n’a pas été dispersée, pas parce qu’elle l’a été. Donc, sinous regardons une lumière originellement verte, plus elle sera dispersée et moinselle contiendra du jaune.

De même pour des montagnes qui ne sont pas couvertes d’arbres. Dans cecas, nous regardons du rocher, qui est gris ou brun. Si vous dispersez les grandeslongueurs d’onde du gris, vous obtenez du pourpre.

" " "

J’ai montré où Goethe avait tort, mais là où il avait raison est encore plus inté-ressant. J’ai montré comment analyser la lumière entrant dans une pièce sombre àtravers une fente et ainsi de suite, mais la critique primordiale de Goethe sur New-ton concernait la lumière qui est décomposée sans bord du tout. Il montra que leszones sombres et claires vues à travers un prisme peuvent créer des arcs-en-ciel,et aucune théorie jusque là n’avait jamais adressé cette question. Aucune théorie

 jusqu’à AUJOURD’HUI n’adresse cette question. Goethe le montre, mais ne l’ex-plique pas avec un quelconque mécanisme photonique ou ondulatoire. Et même

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 A RC S-EN-CIEL, PRISMES ET DIFFRACTION SANS BORD

mon analyse ci-dessus, utilisant le champ unifié, ne l’a pas encore expliqué. Nousavons donc besoin d’une section supplémentaire pour adresser cette question.

Pour prouver que c’est réel, et pas une illusion de Goethe, nous pouvons utiliser

des exemples modernes. Nous pouvons utiliser des images sur un écran d’ordina-teur pour le prouver, puisque personne ne nie qu’un écran d’ordinateur est plat.Un écran d’ordinateur ne peut avoir de bord à l’intérieur : tous les bords apparentssont uniquement des frontières de lumière et d’ombre. Cela peut être perçu le plusfacilement du monde en examinant une impression sur un écran d’ordinateur. Si

 vous regardez cette impression noire à travers un prisme, vous voyez qu’il devientdu magenta. Selon l’orientation du prisme, vous obtenez aussi deux fantômes. Sila pointe du prisme est orientée vers le haut, vous obtenez un fantôme jaune au-dessus et un fantôme cyan en dessous, avec le fantôme jaune plus élevé que n’estabaissé le fantôme cyan : le fantôme jaune est environ à un caractère au-dessus,tandis que le fantôme cyan est environ un demi-caractère en dessous. Si la pointedu prisme est inversée, vous obtenez les effets inverses.

Si le noir est une absence de couleur, comment le prisme le transforme-t-il enmagenta ? Et d’où proviennent les fantômes? Comment du noir peut-il être diviséen trois parties, ou divisé tout court, selon Newton? Et pourquoi seulement trois,et ces trois-là ? Où est le rouge ? Où est le vert ? Où est le bleu? Si la colorimé-trie est basée sur le RVB, pourquoi cette division est-elle si évidemment CMJ ? Etcomment, au nom du ciel, votre cerveau peut-il « faire la moyenne » du noir enmagenta ? Selon le site about.com que j’ai ridiculisé plus haut, le magenta est unecréation du cerveau à partir du rouge et du violet. Mais nous n’avons pas de rougeni de violet ici. Il n’y a ni rouge ni violet, que ce soit avant ou après que le prismedivise la lumière. Sans le prisme, nous avons des lettres noires et blanches. Avecle prisme, nous avons du magenta, du cyan et du jaune. Le cerveau ne fait doncapparemment rien avec du rouge et du violet. About.com ne peut que proclamerque le prisme divise le noir, d’une façon ou d’une autre, en rouge et violet, quenotre cerveau mélange alors en magenta. Mais cet argument est aisément falsifiépar le fait que nous pouvons voir le violet et le rouge l’un près de l’autre sans que lecerveau ne les mélange. Un prisme divise normalement la lumière en bandes, et le

cerveau normalement ne mélange pas, ni ne regroupe, des bandes qui se trouventl’une près de l’autre. Il les voit comme distinctes.

Un autre bon exemple est trouvé en regardant une ligne de prismatiques àtravers un prisme. On peut mieux l’apercevoir grâce à de petits carrés colorésentourés de toutes parts par du blanc. Toutes les prismatiques sont divisées enCMJ. Si la pointe du prisme est dirigée vers le haut, le jaune se trouve au-dessus.Si la pointe est dirigée vers le bas, le jaune se trouve en bas. Le jaune, le cyanet le magenta ne peuvent être divisés par le prisme ou un nombre quelconque deprismes alignés. Le vert est du cyan et du jaune. Le rouge est du magenta et du

 jaune. Le bleu est du cyan et du magenta. Le violet est du cyan et du magenta,avec plus de magenta. Cela prouve mieux que tout que le CMJ est plus primaire

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UNE RÉHABILITATION DE GOETHE

que le RVB.

Ces deux expériences sont cruciales, et elles prouvent que Goethe était sur unepiste très importante. Elles prouvent aussi que la théorie actuelle est complètement

de travers. Elles prouvent également que la théorie actuelle des arcs-en-ciel estcomplètement fausse. Retournons à la première expérience, où une impression ennoir entourée de blanc est divisée en CMJ. Nous avons deux choses à expliquer :1. pourquoi le noir est-il divisé ? 2. pourquoi le jaune suit-il la pointe du prisme ?

La dernière de ces deux questions est la plus facile. Le jaune est plus proche dela pointe pour la même raison que le rouge l’était dans les explications ci-dessus. Lephoton jaune est plus gros que le photon cyan, il est donc plus heurté. Retournerle prisme sens dessus-dessous retourne aussi le champ de charge du prisme ensens dessus-dessous, et donc l’effet est inversé. Les photons suivent simplement le

champ de charge.

La première question nous amène dans une nouvelle théorie. Ce n’est pas lenoir qui est divisé, c’est la frontière entre le noir et le blanc qui cause la division,

 juste comme le disait Goethe. Pour montrer ceci, nous retournons à ma théorie del’arc-en-ciel, qui dit que la bande d’Alexandre cause l’arc-en-ciel, et pas que l’arc-en-ciel cause la bande d’Alexandre. Les bandes d’obscurité et de lumière créent lapossibilité d’une division de couleur, que l’humidité de l’air rend possible, commele prisme. Pour prouver que c’est ainsi, examinez juste cette illustration à traversun prisme :

J’ai tout simplement dessiné une bande grise principale avec une ligne blancheen dessous. Ceci crée le bon arc-en-ciel, avec les couleurs dans le bon ordre. Ceciélargit un petit peu ma théorie dans mon papier sur l’arc-en-ciel, car je n’ai pasmentionné la ligne en dessous dans mon article. Réaliser cette expérience m’aprouvé que la bande principale d’Alexandre n’est pas suffisante. Il nous faut égale-ment des petites bandes secondaires au-dessus et en dessous, et je fais l’hypothèse

que celles-ci sont aussi causées par la couronne solaire, d’une façon directe. Je suiscertain qu’en étudiant la couronne de plus près, nous les trouverons, ainsi que leur

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 A RC S-EN-CIEL, PRISMES ET DIFFRACTION SANS BORD

cause. Ils sont restés invisibles du fait de leur finesse : dans les arcs-en-ciel, ellessont complètement englouties dans les bandes colorées qu’elles créent.

 Vous allez dire que l’arc secondaire n’est pas créé dans mon illustration, et c’est

 vrai. Il est impossible de créer l’arc secondaire inversé dans le bon ordre sur unefeuille de papier, car la gravité est présente avec l’arc-en-ciel et n’est pas présentede la même façon sur une feuille de papier. Le champ unifié existe certainementdans et autour du papier, mais il fonctionne différemment que dans l’atmosphère.Pour être plus spécifique, l’image sur le papier est causée par la réflection. Maisl’image de l’arc-en-ciel atmosphérique est causé par une rétro-projection, comme

 je l’ai montré dans mon premier papier sur les arcs-en-ciel. Je montrerai commentcréer l’arc secondaire dans la troisième partie de cette série.

Il n’en reste pas moins que mon utilisation de bandes grises entre violemment

en conflit avec la théorie actuelle, puisque nous constatons qu’il importe peu quelton de gris nous utilisons. Seuls les tons ou valeurs relatifs comptent. Nous pou-

 vons avoir un gris-rouge, un gris-vert, un gris-bleu ou un gris-pourpre : les divi-sions ne sont pas affectées. Ce ne sont pas les couleurs dans le gris qui comptent,ces sont les densités relatives de photons, comme je vais vous le démontrer.

Non seulement cela prouve ma théorie des arcs-en-ciel, mais cela prouve mathéorie sur les photons. J’ai dit que nous commençons par des photons rouges et

 violets, qui sont alors décalés en jaune et en cyan. Tout le reste est du mélange. Afin de montrer cela plus clairement, nous commençons avec une fine ligne noirehorizontale. Tracez juste une telle ligne sur une feuille de papier ou dans Photo-shop, et examinez-la à travers un prisme. Le jaune est décalé vers le haut et le cyanest décalé vers le bas, et la ligne elle-même devient magenta. Le magenta n’est pasune de mes primaires photoniques ou décalages. D’où provient-il donc ? Eh bien,cette expérience montre que le magenta n’est pas vraiment dans la même catégo-rie que ses petits amis le jaune et le cyan. Le magenta fait partie du trio CMJ, maisil est créé de manière différente des deux autres. Le bord supérieur décale le jaune

 vers le haut et le rouge vers le bas (pour des raisons que je vais montrer bientôt).Le bord du bas décale le cyan vers le bas et le violet vers le haut. Le violet et lerouge se surimposent pour créer du magenta. Il ne s’agit pas d’une moyenne : ilss’empilent. Ce n’est pas si différent de la théorie actuelle, excepté que la théorieactuelle ne parle jamais des décalages causés par le sombre et le clair seuls, ou pardes bords non créés par du matériau. Comme le disait Goethe, nous avons de ladiffraction causée par des bords non matériels.

Nous pouvons comprendre encore plus clairement que c’est ce qui se passe,en élargissant la ligne. Nous doublons et triplons la largeur sans percevoir d’effet,mais si nous élargissons jusqu’à environ un quart de pouce, nous commençons àapercevoir des bandes rouges et violettes à la place du magenta. Le noir au milieu

est trop éloigné des bords, et les couleurs ne peuvent pas être déviées suffisammentpour pouvoir se superposer.

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UNE RÉHABILITATION DE GOETHE

Notre question finale est donc : comment le bord non matériel peut-il créer laséparation ? Eh bien, il ne le fait pas, bien entendu. Le prisme crée la déviation. Laligne ne fait que créer la possibilité pour une déviation. Comment fait-elle cela ?Une chose à noter est que cela dépend de combien votre prisme est éloigné dubord. Si vous amenez votre prisme assez près du bord, il y a très peu ou pas du toutde séparation. Plus vous vous éloignez, plus la séparation augmente. Pourquoi ?Nous supposerons pour le moment que c’est parce que le bord devient plus diffusà cette distance. Plus les photons transitent loin du papier, plus ils se mélangent,détruisant ainsi la netteté que possédait originellement le bord.

 Vous allez dire que ceci n’explique rien, et c’est vrai jusqu’à ce que nous ob-servions de plus près le phénomène. Nous n’avons pas de variation de champ decharge ici pour expliquer quoi que ce soit, nous sommes donc en territoire in-connu. Toute ma théorie ci-dessus est jetée par dessus bord. Mais la suppositionde la diffusion nous conduit à la bonne réponse : la variation dans le champ photo-

nique agit comme la variation dans le champ de charge, créant les mêmes effets . Toutce que nous avons à faire est de nous souvenir que le champ de gris, ou la lignenoire, possède moins de photons que le champ de blanc, et donc le champ de blancémet une plus grande densité de photons. Nous avons des variations de densitéque nous pouvons utiliser ici, exactement comme avec les variations de densité dechamp de charge plus haut. Puisque les photons de ma théorie de la lumière sontdes particules réelles possédant une masse réelle et un rayon, ils produisent desdensités réelles. Donc, même en l’absence d’un champ de charge, nous avons des

 variations de densité dues uniquement à l’obscur et au clair.Et cela nous amène à une réalisation supplémentaire. Ma dernière illustration

(de l’arc-en-ciel gris) a été réalisée sur une feuille de papier, puis scannée, mais elleaurait tout aussi bien pu être réalisée avec Photoshop. D’une manière comme d’uneautre, nous avons une surface reflétant ou émettant des quantités variables de lu-mière. Mais cette surface est aussi corpusculaire. Une surface est une chose réelle,et toutes les choses réelles possèdent des champs de charge ; nous ne sommesdonc pas sans champ de charge ici. Pouvons-nous alors postuler une variation dechamp de charge, avec des bandes de gris sur une feuille de papier? Oui, nous

le pouvons. Commençons par une feuille blanche de papier. Le champ de chargeest assez égal et stable sur toute la surface de la feuille, puisque la feuille ne variepas elle-même. De même pour la lumière la frappant. Si nous percevons la feuillecomme uniformément blanche, la lumière incidente ne varie pas non plus. Que sepasse-t-il lorsque nous dessinons une bande grise sur la feuille ? La réflectivité dela feuille est altérée, et plus de photons sont absorbés. Ceci signifie que le champde charge dans la bande grise se trouve un peu tassé. Non seulement la lumièreréfléchie est moins dense dans cette zone, le champ de charge émis est aussi moinsdense. Nous avons donc une double variation sur laquelle travailler.

Ceci signifie que nous n’avons pas besoin de bords matériels pour causer de ladiffraction ou de la réfraction. Les frontières de sombre et de clair fonctionnent

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 A RC S-EN-CIEL, PRISMES ET DIFFRACTION SANS BORD

aussi, pour la même raison. Tout ce dont nous avons besoin est une variation dedensité, et nous l’avons dans les deux cas. C’est ce que Goethe avait noté lorsqu’ilbalaya sa pièce avec son prisme. C’est pourquoi il savait que Newton ne pouvaitavoir raison. Goethe ne pouvait expliquer les mécanismes existant sous la diffrac-tion qu’il voyait, mais il était assez exhaustif dans son catalogue des effets. Il vitque la théorie de Newton sur la déviation était très incomplète, car elle ne pouvaiten aucun cas expliquer de la réfraction par des bords non matériels. Expliquer laréfraction et la diffraction mécaniquement requiert le champ unifié et des varia-tions de densité, des variations que Newton ne possédait pas.

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