ARCHITECTES SANS FRONTIERES...Après trois années consécutives de résultat positif et une année...

Assemblée Générale du 15 Février 2015RAPPORT D’ACTIVITES 2014

ARCHITECTES SANS FRONTIERES

architectessans frontières association loi de 1901 JO 1193-27.08.05

247, rue St-Jacques 75005 Paris – France [email protected]

1/1

SOMMAIRE

A - ASSOCIATIONBilan global du fonctionnement de l’association et évolution 3Les Adhésions 6Bilan des comptes financiers 7Le site web 13

B - LES ACTIVITÉS : Projets, événements et actions de formationLa délégation de Grenoble 15La délégation de Lyon 20La délégation de Paris 24La délégation de Toulouse 25ASF International 38

C - ANNEXESLes tableaux financiers 2014 41Note introductive au débat du 14 février 2014 50



1/1

RAPPORT D’ACTIVITÉS 2014 - Assemblée Générale du 15 février 2015



1/1

3

A - ASSOCIATION

Bilan global du fonctionnement de l’association et évolution

Après les inquiétudes de la précédente AG annuelle, l’année 2014 s’est avérée plutôt rassurante : L’équilibre financier est rétabli et une relative confiance s’est manifestée tout au long de l’année sur l’intérêt des actions menées et leurs résultats. Difficile cependant de penser que les perspectives d’évolution de l’association soient claires ou nettement perçues par chacun. L’objet du débat proposé à l’occasion de l’AG 2015 a pour but d’ouvrir de nouvelles pistes dans ce sens, à la hauteur de nos moyens, mais aussi de nos ambitions1. Il faudra en tirer des conclusions pour agir et voir si la stagnation du nombre d’adhérents dont le faible niveau a déjà été constaté l’année passée, peut être dépassée. Nous devons prendre conscience que l’association dans l’état actuel ne pèse pas lourd, au regard des sujets qu’elle ambitionne de traiter… mais il ne faut pas pour autant baisser les bras.

Le fonctionnement du CA et du Bureau

Le Conseil d’Administration s’est réuni régulièrement tous les mois (sauf pendant l’été) suivant le mode de conférence par internet. La participation des administrateurs a été relativement continue tout au long de l’année (une moyenne de 8 à 9 administrateurs sur 12) et les comptes rendus ont été régulièrement diffusés. Un des administrateurs n’a pas pu assuré son mandat pour raisons personnelles. Une large partie des débats, dans les premières mois a été consacré à la gestion des projets en Haïti et au renouvellement du volontaire sur place qui constituaient les points clés de notre équilibre de trésorerie. Le fonctionnement du CA reste le principal centre de décision, de débats et de liaison entre les délégations et le Bureau de l’association, même si les groupes de travail ont pris le relais sur certains sujets.Le Bureau s’est réuni à 3 reprises pour compléter le travail du CA

Le CA constitué lors de l’AG est composé de 12 membres qui devront être renouvelés lors de l’AG annuelle de 2015:Vanessa de CastroFrancesca Derba René DeshampsPhillipe Durand Charles Fillepi Myriam Israël

Eric LaubéAurélie LemaireHervé LeroyJacques LetourneurLouis Lhopital Douchan Palacios

Le Bureau est aujourd’hui composé de :Président : Louis Lhopital Secrétaire : Vanessa de Castro CerdàTrésorier : Hervé Leroy Secrétaire adjoint : René DeschampsTrésorière adjointe : Francesca Derba

1 Voir le document note introductive au débat du 14 février 2014 en annexe du rapport d’activité



1/1


Plusieurs groupes de travail ont été constitués autour du CA après l’AG annuelle de 2014. - un groupe sur le fonctionnement des délégations, - un groupe sur la recherche de financement et le ré équilibrage financier, - un groupe sur la formation, - un autre sur la communication.

Ces groupes de travail ont produit des résultats qui complètent le travail sur les projets et les activités conduites au sein des délégations : > Proposition de nouvelles dispositions pour le fonctionnement des délégations qui peuvent s’inscrire dans le règlement intérieur ; la question d’une modification des statuts est pour l’instant, remise à plus tard, faute d’une maturation suffisante > l’équilibre financier est rétabli et la trésorerie prévisionnelle maitrisée. La gestion de la trésorerie assurée doit cependant trouver un second souffle en 2015. L’Association a bénéficié de quelques ressources nouvelles qui peuvent être associées à des dons ( Crowdfunding pour le projet Zanskar et Ventes aux enchères pour les projets d’Haïti). > Le groupe formation a pris en main le programme de « Challenging Pratice » avec 2 séminaires en 2014, une forte participation et un bilan positif. Un 3ième séminaire est en préparation pour 2015. > Plusieurs initiatives ont été prises pour gérer les contacts et communiquer avec nos plus proches partenaires. Le projet d’une Newsletter est encore en chantier.

Les résultats obtenus témoignent de réels échanges entre les membres actifs et d’une dynamique significative. Ils ne doivent pas cacher quelques fortes préoccupations d’où peuvent découler des objectifs-repères pour l’année à venir.

1. Mobiliser de nouveaux adhérents. Le nombre d’adhérents reste peu élevé et stagne (voir chapitre adhésion). Certes il y a bien un noyau actif qui se consolide, mais ce faible niveau d’adhésions d’une part réduit notre crédibilité, d’autre part freine la dynamique interne faute d’un quorum suffisant de membres ; comme par exemple pour créer des délégations plus autonomes, ou un CA plus efficace.

L’année 2015 doit nous permettre de continuer à améliorer notre communication et à organiser une campagne d’adhésion à l’occasion d’un événement choisi.

2. Choisir des partenariats plus stratégiques.Le tissu de nos partenaires se consolide au travers de différents contacts et événements. Mais il peine à traduire une stratégie de développement qui permettrait notamment d’élargir notre base et nos capacités d’action. D’un côté les relations avec les ENSA, les Ordres d’Architectes régionaux, et quelques partenaires opérationnels (Haïti futur, AAZ, IRCOD….) sont entretenus . D’un autre côté les relations avec nos partenaires les plus proches, ceux qui pourraient élargir nos capacités et notre plateforme d’adhérents, évoluent peu.

L’objectif pour 2015, comme il avait déjà été annoncé en 2014, est de nouer un ou deux partenariats stratégiques sur des actions menées en commun dans l’intention de renforcer notre capacité d’action.




1/1

5

3. Dégager des marges pour le renouvellement de nos activités

La mise en œuvre de projets de réalisation d’équipements sociaux dans des pays lointains (Haïti, Cachemire) permet de répondre à une réelle attente et contribue à entrenir une image forte pour l’association. C’est aussi un terrain essentiel d’expérimentation et d’ouverture à d’autres cultures. Nous poursuivons donc nos actions en Haïti et les relations que nous avons établis sur place permettent un enrichissement réciproque, utile socialement, mais aussi stimulant et formateur pour nous. Mais ces actions sont très lourdes, elles mobilisent énormément d’énergie et de moyens. En amont l’ouverture de nouveaux chantiers supposent, notamment pour l’identification des projets, des réserves financières que nous n’avons pas et difficiles à provisionner. Nous sommes donc contraints de limiter ce type d’action et de trouver d’autres alternatives dans le choix de nos activités. Cette situation doit être comprise comme l’occasion la possibilité de renouveler et élargir nos champs d’action.

Les initiatives développées dans ce sens en 2014 font l’objet d’un débat dans le jour qui précède l’AG annuelle dont les conclusions devraient nous permettre de valoriser certaines d’entre elles en 2015 2.

4. Renouveler l’équipe dirigeante Le Bureau a peu évolué depuis quatre ans, et le président sortant a déjà été réélu en 2013. Le renouvellement d’une équipe dirigeante est maintenant vital pour l’association qui risque de se scléroser si elle perpétue le même mode de gouvernance. Les initiatives prises pour donner plus d’autonomie aux délégations régionales apportent déjà des éléments de renouveau. Comme il a été indiqué précédemment la constitution d’une base d’adhésion élargie devient aujourd’hui essentielle.

Il revient au prochain CA de créer les conditions de ce renouvellement.

2 Voir note 1



1/1


Les Adhésions

Nous constatons sur l’année écoulée une stabilisation du nombre d’adhérent à 50 ( - 2%) . Cela fait suite à deux baisses successives importantes et une stabilisation l’an passé -55% (2011) -28% (2012) et +2%(2013).

Le schémas d’adhésion est le même que l’an passé

Le nombre de renouvellement est stable. Il constitue le « noyau dur ». Il est à rapprocher de l’effectif du conseil d’administration fixé à 13 personnes par les statuts : 70 % du noyau dur est théoriquement membre du CA.

Les nouveaux adhérents forment toujours majorité de l’effectif : 32 membres soit 64 %.Il est à rapprocher du nombre équivalent d’adhésions non renouvelées (33).

La tendance au resserrement des adhérents autour d’un noyau dur actif se confirme à nouveau cette année. Les renouvellements sont constants. Il faut noter cependant que le turn-over en dehors de ce noyau dur reste extrêmement important puisque les nouveaux adhérents se fixent très peu. Cela traduit également une fragilité du noyau dur notamment en regard de l’effectif nécessaire au conseil d’administration.




1/1

7

Bilan des comptes financiers

1.1. HISTORIQUELe tableau ci-après reprend les grandes lignes des comptes de 2010 à 2014 et établit une comparaison de l’année courante avec les deux années précédentes.

L’évolution de chacune des lignes est commentée ci-après.

1.2. COMPTE DE RESULTATAprès trois années consécutives de résultat positif et une année fortement négative ASF présente en 2014 un résultat positif.

Le résultat d’exploitation 2014 est de + 8 226,46 €. Ce résultat positif est principalement du à trois phénomènes conjugués:- le respect des équilibres budgétaires pour chaque action menée en cours d’année- des recettes en dons dépassant le besoin minimum- des dépenses réduites sur l’activité d’Haïti.

1. PRÉSENTATION DES COMPTES

Les Bilans et Comptes de résultat 2014 sont joints en annexe et commentés dans les articles suivants.NOTA : les comptes de résultat présentés depuis 2010 sont des comptes de trésorerie (encaissement et décaissement).Cette année les comptes sont présentés et commentés en compte d’exploitation (dettes et créances).Le compte de trésorerie est commenté en parallèle.

1.2.1 RESULTATLe résultat positif est de + 8 226,46 €.Il représente 23,9% du total des dépenses et 19,3 % des recettes.



1/1


1.2.2 RECETTES

1.2.2.1 DonsLes dons ont considérablement augmentés (+3 990 %) Ils couvraient en 2012 près de 11% des dépenses, plus que 1,2% en 2013. En 2014 ils représent 43,0 % des recettes. Les dons permettent d’assurer un résultat positif pour 10 129 €




1/1

9

1.2.2.2. Les recettes et dépenses liées aux événementsPlus largement les recettes liées aux événements, comprenant des dons (hors dons spécifique aux projets), les ventes de video, et plaquettes sont en augmentation.Ces recettes « Evenements » couvrent 29,3% des recettes

1.2.2.3. Les recettes liées aux projetsLes recettes de projets ont fortement augmentées (+124,9%). La part de ces recettes diminue mécaniquement suite à l’augmentation des dons. Elle couvre 76,2% des dépenses.

Apparaissent dans les comptes 2014 l’organisation de 2 séminaires en janvier et octobre.Les deux séminaires ont fait l’objet de budgets prévisionnels équilibrés et respectés. Le résultat positif peut être affecté aux prochaines actions liée à Challenging practice.

Les comptes des projets de haïti se sont redressés en 2014 grace aux effet conjugués d’une baisse des dépenses (-25,9%) et d’une hausse des recettes (+140,2%).Une meilleure négociation des conditions de règlement des conventions a permis des rentrées plus régulières sur 2014 non liées à l’avancement réels des projets.La principale cause du résultat négatif global de 2103 est donc résorbée en 2014.En trésorerie le résultat négatif sur haïti s’explique principalement par 6 288,76 € de dettes à fin 2013 réglées en 2014 (Charges sociales du volontaires et sous-traitance de M.Destin).Sans cette dette de l’an dernier la trésorerie suit de 460 € l’exploitation ce qui est tout à fait raisonnable.

Il faut distinguer plusieurs sources de recettes dans cette catégorie



1/1


Le Projet Zanskar (ASF-104) apparaît équilibré en Exploitation grâce notamment au e-crowd funding réussit avant la mission de l’été 2014.En trésorerie apparaissent :- En encaissement de facturation de 2013 et 2014 auprès de l’association partenaire ainsi que les dons par kisskissbankbank .- En décaissements les remboursements de dettes de frais de bénévoles 2013 et 2014.La trésorerie de 2013 regroupe donc presque 2 années d’exploitation sur ce projet.Le résultat positif en exploitation est à metrte en regard des résultat négatifs précédents.

1.2.3. DEPENSES

Les dépenses générales ont peu évolué par rapport à 2013 (-1,7%). On peut considérer que l’activité d’ASF de ce point de vue s’est maintenue.

Une comparaison des différents postes de dépenses sur plusieurs années met en exergue le doublement de la proportion des dépenses de fonctionnement sur 3 ans mais cette vision est faussé par le fait que les exercices précédents sont comparés en trésorerie contre une exploitation en 2014. Le décalage de remboursement de notes de frais au bénévoles très fortement liées au poste de fonctionnement explique ces disparités.Il faut noter une évolution plus significative concernant les postes Evenement et Formation dont la proportion augmente sensiblement.

1.2.4. APPORT EN BENEVOLATL’apport en bénévolat est en légère hausse mais peu être considérée comme stable.

FRAIS DE FONCTIONNEMENTLes frais de fonctionnement sont en légère augmentation (+18,2%). Ils représentent 14,0% du total des charges (11,1 % en 2013). Le taux de prélèvement sur les recettes nécessaire à l’équilibre du budget de fonctionnement est de 6,40% (11,53 % en 2013)Cette dernière valeur est proche des 7% prévisionnel. Cela s’explique par l’équilibre général de l’exploitation.




1/1

11

1.3. BILANAu Bilan le « matelas » de l’association se maintient après une forte baisse en 2013.

1.3.1. ACTIF CIRCULANT (créances pour ASF)L’actif circulant est sensiblement identique (+3,1%) mais il est consolidé notamment en trésorerie de délégation, 734 €, et en disponibilités bancaires: 16 729 €, soit +49,0 % par rapport à 2013.La diminution des créances partenaires ou Projet et autres est notable : - encaissement de créances de partenaires de 2013 : + 4 144 € (-41,3%)- encaissement de crowd funding et dons en attentes de 2013 : + 2 126 € (-93,4%)

1.3.2. PASSIF CIRCULANT (dettes d’ASF)Les dettes ont également fortement diminué (-58,1%). Les dettes restant à fin 2013 sont des notes de frais de bénévoles. Elles seront soldées déébut 2015.Au final les créances dépassent les dettes de 19 580 €.NOTA : En 2013 l’équilibre entre créances et dettes aux bilan permettait d’extrapoler le résultat du compte de trésorerie au résultat du compte d’exploitation. Cette année les résultat en trésorerie et exploitation sont différents et cela se traduit par le déséquilibre entre dettes et créances au bilan.

1.3.3. ACTIF immobilisé Nous constatons peu de modification de l’immobilisation.Aucun investissemnt notable n’a été fait en 2014.

1.3.4. PASSIF immobilisé (Provisions)Nous constatons une forte augmentation du fond associatif du au déficit de l’an passé.Ce fond 50 873 € représente le double de l’actif circulant 24 962 €. Ce qui traduit une période où l’association a vécu au dessus de ses moyens. Cette situation devrait se rééquilibrer grace au bon résultat de cette année.

1.4. FOND DE ROULEMENT (FRD)(Provisions-immobilisations)Le Fond De Roulement (FDR) est remonté en 2014 grace au résultat d’exploitation positif.

Si ASF a du diminuer sa réserve en 2013, l’année 2014 reconstitue une partie de celle-ci réserve. Le FDR s’établit à 19 579 €, soit 300% du BFDR.

Besoin en Fond De Roulement (BFDR)(= créances - disponibilité bancaire - dettes(hors dettes au bénévoles)Les chiffres du bilan montre un BFDR de 6 548 €. Compte tenu de la nécessité de maintenir une capacité financière de réaction (disponibilité minimum à maintenir en permanence) évaluée à 4 000 €, ASF dispose en fin d’année 2014 d’une capacité de BFDR évaluée à 13 463 €.Les dépense mensuelles constantes sont évaluées pour 2015 à 4 900 €/mois (4000 € en 2014).ASF dispose donc début 2015 de 11 semaines de dépenses constantes sans recettes (10 semaines au début 2014) .



1/1


Le fonctionnement des délégations en Trésorerie déléguées est marqué par de fortes disparités.

1.5. LE FONCTIONNEMENT DES DÉLÉGATIONS

1.6. CONCLUSIONAprès une année difficile ASF a retrouvé une capacité d’action lui permettant de maintenir son activité. Cependant la trésorerie d’ASF reste fragile.L’activité de l’association se maintient en 2014 mais devrait s’étendre en 2015.Pour maintenir la trésorerie et augmenter la capacité d’action, ASF doit continuer de respecter les trois principes suivants : 1. Réduire l’avance de trésorerie. Le délai entre les dépenses avancées pour nos partenaires et l’encaissement doit être minimum afin de réduire le BFR.2. Equilibrer les budgets prévisionnels. Chaque action doit tendre vers l’autofinancement.3. Etablir des prévisionnels précis. L’information continue par chaque responsable de projets des conditions et dates d’encaissements prévisionnels est garante de la capacité de réaction de la trésorerie.Enfin d’une manière générale ASF doit rechercher des sources de financement, activer ou réactiver les dons, subventions et autres moyens financiers.

Hervé LEROYTrésorier




1/1

13

Le Site WEB

ÉvolutionLe site internet vivote depuis quelques temps. Relativement peu dynamique dans son esthétique comme dans son contenu, il n’est pas connoté « URGENCE » ou « EN CE MOMENT », ce qui limite certainement sa fréquentation… mais est-ce un réel problème pour une association qui cherche une action sur le long terme ?

Cette fin d’année a vu le changement d’hébergeur suite à des ralentissements d’affichage répétés. La mailing list a été retravaillée pour être plus graphique. Elle regroupe 1995 des sympathisants de l’association (1858 à la même époque en 2014).

Fréquentation

La fréquentation est en baisse pour drainer une moyenne de 2600 visiteurs par mois (-36.9% sur l’année). Cependant les temps de consultation du site augmente de 56% et le nombre de pages vues de 18.8%. Il est à noter le maintien de la forte fréquentation de visiteurs Tunisiens (6.5% du trafic), Marocains (5.0%) et Algériens (4.2%), et Haïtiens (3.9%).La page facebook prend de l’essor pour s’adresser à 1071 sympathisants (vs454 en 2014).

1.1 SITE WEB

2 Evolution:

Le site internet vivote depuis quelques temps. Relativement peu dynamique dans son esthétique comme dans son contenu, il n’est pas connoté « URGENCE » ou « EN CE MOMENT », ce qui limite certainement sa fréquentation… mais est-ce un réel problème pour une association qui cherche une action sur le long terme ?

Cette fin d’année a vu le changement d’hébergeur suite à des ralentissements d’affichage répétés. La mailing list a été retravaillée pour être plus graphique. Elle regroupe 1995 des sympathisants de l’association (1858 à la même époque en 2014).

3 Fréquentation:

La fréquentation est en baisse pour drainer une moyenne de 2600 visiteurs par mois (-36.9% sur l'année). Cependant les temps de consultation du site augmente de 56% et le nombre de pages vues de 18.8%.

Il est à noter le maintien de la forte fréquentation de visiteurs Tunisiens (6.5% du trafic), Marocains (5.0%) et Algériens (4.2%), et Haïtiens (3.9%).

La page facebook prend de l’essor pour s’adresser à 1071 sympathisants (vs454 en 2014).

45 Répartition des visiteurs:

Répartition des visiteurs entrants:82% par des moteurs de recherche,6.54% d’accès direct, portail-humanitaire.org 0.84%, Facebook 0.72%, ou l’école d'architecture de Montpellier (0.42%)

6 Objectifs :Les objectifs restent les mêmes que les années précédentes.Les centres d’intérêts des visiteurs se portent en priorité vers les infos sur l'association, l'adhésion, l’actualité, les offres et la page contact, démontrant une certaine attente vis-à-vis de l’activité de l’association.

Le site internet public a toujours un contenu de base qu'il faut continuer à alimenter, tant sur les projets réalisés que sur les projets en cours. Il semble indispensable de systématiser ces brefs descriptifs de manière à montrer que l'activité de l'association et sa dynamique. Une démultiplication des rédacteurs serait bon pour avoir au minimum une personne par délégation.

Répartition des visiteursRépartition des visiteurs entrants:82% par des moteurs de recherche,6.54% d’accès direct, portail-humanitaire.org 0.84%, Facebook 0.72%, ou l’école d’architecture de Montpellier (0.42%)

ObjectifsLes objectifs restent les mêmes que les années précédentes.Les centres d’intérêts des visiteurs se portent en priorité vers les infos sur l’association, l’adhésion, l’actualité, les offres et la page contact, démontrant une certaine attente vis-à-vis de l’activité de l’association.Le site internet public a toujours un contenu de base qu’il faut continuer à alimenter, tant sur les projets réalisés que sur les projets en cours. Il semble indispensable de systématiser ces brefs descriptifs de manière à montrer que l’activité de l’association et sa dynamique. Une démultiplication des rédacteurs serait bon pour avoir au minimum une personne par délégation.



1/1





1/1

15

B - ACTIVITÉS : PROJETS, ÉVÉNEMENTS ET ACTIONS DE FORMATION

La délégation de GRENOBLE

La délégation de Grenoble, suite à l’organisation du Séminaire Challenging Practice en Octobre 2014, reprend un rythme normal d’activités. Les réunions mensuelles se sont rétablies. Essentiellement, la participation de Grenoble à la vie d’ASF est concentrée sur l’intervention en Haïti. Pour illustrer cette activité, ci-après le rapport de la mission de Anne Lise Archen entre 2012-2014 en Haïti :

RAPPORT ANNUEL

2012 / 2014

110/11/2014

Sur chacun des sites, ASF conduit un travail d’appui à la maitrise d’ouvrage afi n

de créer les conditions d’une mise en œuvre des constructions en collaboration

avec les architectes et les techniciens haïtiens respectant les règles et les

principes d’une architecture durable qui répond aux besoins des usagers.

MISSION DE VOLONTARIAT EN APPUI AUX PROJETS

ANNEE 2012 / 2014

RETOUR D’EXPERIENCE

HAITI

association loi de 1901

JO 1193 – 27.08.05

247, rue Saint Jacques

F – 75005 Paris

[email protected]

www.asffrance.org



1/1


210/11/2014

RETOUR D’EXPERIENCE

Suite au tremblement de terre du 12 janvier 2010 en Haïti, qui a soulevé un élan

mondial de soutien, Architectes-Sans-Frontière France a effectué 3 missions de repérage

sur 2 ans, afi n d’identifi er des projets de développement et des partenaires, de rencontrer

les acteurs de la reconstruction du pays, de cibler les besoins et d’élaborer un plan

d’action cohérent pour mener à bien les projets.

La mise en place d’un volontaire découla naturellement de ce plan d’action, car à

distance, les projets ne se concrétisaient pas suffi samment vite pour répondre à l’urgence

de la situation et aux attentes des partenaires fi nanciers.

Ma mission débuta donc le 5 juillet 2012, sans date de fi n pré-établie. Puisque

aucun des membres d’ASF-F ne pouvait m’accompagner pour le départ, et que par

chance, l’un des partenaires haïtiens principaux, le SGCPJ (Service de Gestion des

Centres Préscolaires de Jacmel) était en mission à Strasbourg avec l’IRCOD (Institut

Régional de Coopération pour le Développement), j’ai pu faire le voyage avec M. Saint-

GERMAIN ainsi qu’Anne-Marie JANVIER. Ils ont eu un rôle de parrains tout au cours de la

mission. Ils m’ont aidés à m’installer à Jacmel, à décrypter certains codes primordiaux

en début de mission, à découvrir une culture complètement différente du modèle

europpéen et à m’y intégrer petit à petit. Peu de temps après, le président d’ASF-F, Louis

LHOPITAL, est venu sur place afi n de lancer la mission et les différents projets, me présenter

tous nos partenaires haitiens et internationaux, les « personnes-ressources » que je pourrais

contacter en cas de besoin professionnel ou personnel.

Bien que seule expatriée sur place j’avais un carnet d’adresse local conséquent,

et je pouvais compter sur un appui très fort des membres d’ASF en France qui avaient

poussé la mission Haïti. Pour ne citer qu’eux : Niclas DUNNEBACKE, Philippe DURAND, et

Myriam ISRAEL furent mes principaux interlocuteurs et référents.

S1 S2 S3 S4

missions ASF Louis LHOPITAL Niclas DUNNEBACKE

logistique recherche de logement achat ordinateur essai location chauffeur PAP

non-concluant

administration démarches permis de séjour obtention permis séjour

soleil APS lancement AO début de chantier chantier

siege sgcpj APS

cmj reprise des négociation bail-

leurs et mairie

recherche d’une solution

pour récupérer acte de

propriété

mémoire ur les mesures

d’urgence

changement d’équipe MOE ;

désistement P48

tabarre début chantier reception

bolosse relevé état des lieux / dégâts refl exion structurelle APD lancement AO/ Contrat Et




1/1

17

RAPPORT ANNUEL

2012 / 2014

3

S5 S6 S7 S8 retour

Niclas DUNNEBACKE Philippe DURAND

achat moto achat imprimante préparation bureau CMJ /ASF

renouvellement PS

chantier chantier réception provisoire réception défi nitive

signature contrat début chantier chantier chantier

nouvelle MOE ASF-Coonver-

gencies

signature contrat début études + Phase 0 début Phase 1

discussion Tabarre 2 recherche de fi nancements

intégration d’un BET structure

Les projets étaient au début répartis entre Jacmel et Port-au-Prince et presque tous

à l’état d’esquisse, excepté l’école de Tabarre qui était déjà en chantier.

A Jacmel, le projet de reconstruction du centre préscolaire du Soleil débuta

presque dessuite. Ce fut un peu le projet «pilote», qui nous a permis d’établir une base

de travail construite sur la réalité locale, et de développer un schéma organisationnel

applicable par la suite sur les autres projets :

- simplifi cation du processus de projet,

- intégration du modèle haïtien dans l’approche projectuelle,

- prise en compte des us et coutumes, de l’importance du respect de la hierarchie, de la

religion catholique et vodou qui occupent une place très importante en Haiti

- utilisation des ressources locales, mise en place d’un réseau de professionnels effi cient,

- assimilation des contraintes matérielles (approvisionnement des matériaux en diversité et

qualité, et acheminement sur site pas toujours évident suivant la zone)

- et des limites techniques (presque tout est artisanal),

- communication limitée et ralentie (manque d’habitude de l’utilisation de nouvelles

technologies, problème de réseau électrique et internet, et le fameux «talè» qui veut

dire tout-à l’heure mais aussi on verra ça demain, ou dans une semaine ou quand

j’y penserais!) La solution est la communication directe : appel téléphonique et visite

physique régulière

- clivage entre la capitale et les provinces : centralisation très importante des ressources

sur Port-au-Prince (administration, magasins et compétences)

- développement de règles de chantier : réunion avec les notables de la zone ou

du quartier, réunions avec les bénéfi ciaires, formation sur les bonnes pratiques de

construction aux ouvriers, sécurité sur le chantier, mise en place de réunions régulières

- prise en compte du « glissement du temps », quoiqu’on en dise, le temps passe

différemment sous les tropiques.



1/1


410/11/2014

Le centre du Soleil s’est très bien déroulé même si au lieu d’être réalisé en 4

mois, il a mis un an de plus. Paralèllement, nous avons préparé la réalisation du siège

administratif du SGCPJ, mais comme le constructeur serait le même, il a fallu attendre

le quasi achèvement du Soleil. Le chantier en est aujourd’hui au gros-oeuvre. Le SGCPJ

cherche par ailleurs de nouveaux partenaires pour fi nancer d’autres centres préscolaires

qui ont été abîmés pendant le séisme ou les ouragans qui ont fait rage en 2012.

A Jacmel, le projet du Complexe Municipal a pour objectifs d’une part la

conservation d’un bâtiment emblématique de la ville de Jacmel : l’ancienne école des

Soeurs, mais surtout la sécurisation du mur de soutènement qui menace chaque jour de

s’effondrer un peu plus sur les voisins. Ce projet a mis en lumière la diffi culté de travailler

avec les institutions locales et le problème du foncier. Il fallu beaucoup de temps et de

réunions pour le débloquer, notamment dans les négociations pour récupérer l’acte de

propriété du terrain qui appartenait à l’origine à la Congrégation des Soeurs de Cluny,

puis pour identifi er l’équipe de Maitrise d’Oeuvre qui collaborerait avec ASF dans la

réalisation des études ingénieurs (Coonvergencies), assurer le soutien et le prolongement

de contrat des partenaires fi nanciers : l’AFD et AECID, et mettre en place l’équipe

d’Assistance à la Maitrise d’Ouvrage assuré par le BTCH, organe de la Mairie, ainsi

que trouver une solution au problème immédiat de sécurité des voisins. Aujourd’hui, le

chantier débute, 2 ans après toutes ces démarches.

En parallèle, nous avons mené les études sur le projet de réhabilitation de la maison

Gingerbread historique de l’Ecole Anne-MArie Javouhey, classée au patrimoine haïtien à

Port-au-Prince, pour la Congrégation des Soeurs de Cluny. Les maisons Gingerbreads ont

une typologie particulièrement adaptée au pays et aux conditions climatiques tropicales.

Elles ont généralement bien résistées aux secousses, lorsqu’elles n’avaient pas subies trop

de transformations ultérieures à la conception d’origine.

En effet, cet édifi ce a été relativement endommagé par le séisme, mais nous avons

constaté que les dégâts ont été largement accentués par les ajouts en béton qui ont une

résonnance différente de la structure poteaux en brique/ remplissage roche-chaux, et

planchers en bois. De plus certains tirants qui jouent un rôle essentiel dans la stabilité de la

structure avaient cédés. La logique d’ASF est donc d’intervenir de manière respectueuse

de l’édifi ce, mais de garder nos interventions visibles, de réparer localement, et surtout

de démonter les ajouts en béton. La grande diffi culté de ce projet fut de trouver une

entreprise compétente en matière de restauration. Ces métiers se sont perdus au fi l du

temps (brique, charpente..) mais l’Etat haïtien et certaines entités non gouvernementales

ont pris conscience de l’intérêt de former à nouveau des artisans afi n de conserver le

patrimoine.




1/1

19

RAPPORT ANNUEL

2012 / 2014

5

Le chantier a été longtemps bloqué par frilosité de l’entreprise sélectionnée, mais aussi

par les problèmes de sécurité liés à ce quartier diffi cile, sujet à des affrontements de

gangs, ainsi qu’à la diffi culté de trouver les matériaux adaptés à ce cas si particulier.

Enfi n, le projet de l’Ecole élémentaire de Bon Berger à Saint-Louis du-Sud, fi nancé

par SOS Enfants Sans Frontières, a vu le jour au cours de ma mission. Le site étant très

isolé et enclavé, très pentu et entouré de deux ravines embarquant les terres lors des

grosses pluies, ne disposant pas d’eau, ni d’électricité, ni de route, et particulièrement

exposé aux cyclones il a fallu trouver une solution adaptée au projet. En regard des

constructions vernaculaires typiques, nous avons opté pour un type de construction sur le

modèle traditionnel amélioré en ossature bois et remplissage roche-chaux, ainsi qu’une

toiture légère. Un gros travail de terrassement et maintient des terres fut nécessaire à la

construction et à la sécurité des ouvrages (éviter l’érosion des terres). Ces travaux ont été

réalisés avec des gabions, des pneus plantés et du clissage.

Tous ces projets respectent une certaine éthique, d’une part de toujours collaborer

et être en appui aux professionnels locaux, à l’écoute des bénéfi ciaires et sans crainte

de modifi er les projets autant que nécessaire afi n qu’ils soient intégrés par la population.

D’autre part, nous avons toujours cherché à apporter sur chaque projet une autonomie

maximale en eau, électricité, assainissement, une sécurité face danger sismique et

aux violentes intempéries. Et enfi n, les chantiers embauchent toujours des voisins (en

général des manoeuvres, ce qui garantit le bon déroullement du chantier) et des ouvriers

qualifi és, qui recoivent tous une formation sur les bonnes pratiques de construction.

Aujourd’hui, j’ai passé la main à un autre volontaire français, Vincent TRABAUD,

qui continue de suivre ces projets, en laissant toujours plus de place et de prise de

responsabilités à nos partenaires locaux, et, à terme, ASF-France devrait laisser place à un

ASF-Haiti et le soutenir dans l’effort de reconstruction haïtien.



1/1


La délégation de LYONLES EVENEMENTS MARQUANTS AU COURS DE L’ANNEE

1 - Les Journées Portes Ouvertes des Architectes Lyon, les 6 et 7 juin 2014Dans le local-vitrine prêté par le Conseil Régional de l’Ordre des Architectes Rhône-Alpes, dans le centre de Lyon, les membres d’ASF Lyon ont assuré au cours de cette manifestation un accueil personnalisé d’amateurs d’architecture et « curieux » des actions d’ASF.Ces deux jours ont favorisé la rencontre avec un public de professionnels divers et d’étudiants en architecture. Ils ont contribué à mieux faire connaître ASF auprès des institutions, avec les visites de plusieurs responsables :

2 - Exposition de photos « Architecture dans L.Objectif » à La Sucrière Lyon, 19 au 28 septembre 2014. Agence de Communication Idé-ilLe but artistique de l’exposition, première du genre, était de donner toute sa place à la photographie d’architecture avec comme toile de fond l’architecture Lyonnaise.L’agence de communication Idé-il a retenu 4 artistes photographes de la région : Gilles Aymard, Régan Mathieu, Aline Périer et Gilles Framinet qui ont choisi respectivement les thèmes suivants : Mémoires, Vibrances, Traversées et Nocturnes.

RAPPORT D’ACTIVITES 2014 ASF délégation de Lyon

LES EVENEMENTS MARQUANTS AU COURS DE L’ANNEE

1 - Les Journées Portes Ouvertes des ArchitectesLyon, les 6 et 7 juin 2014

Dans le local-vitrine prêté par le Conseil Régional de l’Ordre des Architectes Rhône-Alpes, dans le centre de Lyon, les membres d’ASF Lyon ont assuré au cours de cette manifestation un accueil personnalisé d’amateurs d’architecture et « curieux » des actions d’ASF.

Ces deux jours ont favorisé la rencontre avec un public de professionnels divers et d’étudiants en architecture. Ils ont contribué à mieux faire connaître ASF auprès des institutions, avec les visites de plusieurs responsables :

• Président du CROA Rhône-Alpes• Conseillère de l’Ordre, chargée de la formation et de la Communication• Conseiller pour l’Architecture à la DRAC Rhône-Alpes • Directrice de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Lyon (ENSAL).

7 jeunes architectes, 8 étudiants (es) de l’ENSAL et 2 scolaires ont été également accueillis.

Les échanges très ouverts ont été des moments de partage et de pédagogie, axés sur la dimension sociale de l’architecture. Ces rencontres se sont concrétisées par la présence de 3-4 nouveaux sympathisants à la réunion de la délégation en juin 2014 et à l’automne.

Les Journées Portes Ouvertes des Architectes seront renouvelées en juin 2015.

2 - Exposition de photos « Architecture dans L.Objectif » à La Sucrière Lyon, 19 au 28 septembre 2014. Agence de Communication Idé-il

Le but artistique de l’exposition, première du genre, était de donner toute sa place à la photographied’architecture avec comme toile de fond l’architecture Lyonnaise.

Vernissage de l’exposition à La SucrièreL’agence de communication Idé-il a retenu 4 artistes photographes de la région : Gilles Aymard, Régan Mathieu, Aline Périer et Gilles Framinet qui ont choisi respectivement les thèmes suivants : Mémoires, Vibrances, Traversées et Nocturnes.L’organisateur et les artistes ont eu spontanément la volonté de se rapprocher d’ASF pour soutenir notre démarcheenvers les populations les plus démunies.Chaque artiste a fait don de 5 œuvres qui ont été vendues aux enchères au profit d’ASF lors de la soirée d’inauguration. Cette action a permis de rassembler un montant de dons supérieur à 9 000 €.

3 - Projet avec Habitat et Humanisme et l’Agence AC Architecture et IngénierieResponsables du projet : Olivier Cartallier et Charles Fileppi

Collaboration, Valeria Bonin, cycle master d’architecture

RAPPORT D’ACTIVITES 2014 ASF délégation de Lyon

LES EVENEMENTS MARQUANTS AU COURS DE L’ANNEE

1 - Les Journées Portes Ouvertes des ArchitectesLyon, les 6 et 7 juin 2014

Dans le local-vitrine prêté par le Conseil Régional de l’Ordre des Architectes Rhône-Alpes, dans le centre de Lyon, les membres d’ASF Lyon ont assuré au cours de cette manifestation un accueil personnalisé d’amateurs d’architecture et « curieux » des actions d’ASF.

Ces deux jours ont favorisé la rencontre avec un public de professionnels divers et d’étudiants en architecture. Ils ont contribué à mieux faire connaître ASF auprès des institutions, avec les visites de plusieurs responsables :

• Président du CROA Rhône-Alpes• Conseillère de l’Ordre, chargée de la formation et de la Communication• Conseiller pour l’Architecture à la DRAC Rhône-Alpes • Directrice de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Lyon (ENSAL).

7 jeunes architectes, 8 étudiants (es) de l’ENSAL et 2 scolaires ont été également accueillis.

Les échanges très ouverts ont été des moments de partage et de pédagogie, axés sur la dimension sociale de l’architecture. Ces rencontres se sont concrétisées par la présence de 3-4 nouveaux sympathisants à la réunion de la délégation en juin 2014 et à l’automne.

Les Journées Portes Ouvertes des Architectes seront renouvelées en juin 2015.

2 - Exposition de photos « Architecture dans L.Objectif » à La Sucrière Lyon, 19 au 28 septembre 2014. Agence de Communication Idé-il

Le but artistique de l’exposition, première du genre, était de donner toute sa place à la photographied’architecture avec comme toile de fond l’architecture Lyonnaise.

Vernissage de l’exposition à La SucrièreL’agence de communication Idé-il a retenu 4 artistes photographes de la région : Gilles Aymard, Régan Mathieu, Aline Périer et Gilles Framinet qui ont choisi respectivement les thèmes suivants : Mémoires, Vibrances, Traversées et Nocturnes.L’organisateur et les artistes ont eu spontanément la volonté de se rapprocher d’ASF pour soutenir notre démarcheenvers les populations les plus démunies.Chaque artiste a fait don de 5 œuvres qui ont été vendues aux enchères au profit d’ASF lors de la soirée d’inauguration. Cette action a permis de rassembler un montant de dons supérieur à 9 000 €.

3 - Projet avec Habitat et Humanisme et l’Agence AC Architecture et IngénierieResponsables du projet : Olivier Cartallier et Charles Fileppi

Collaboration, Valeria Bonin, cycle master d’architecture

> Président du CROA Rhône-Alpes> Conseillère de l’Ordre, chargée de la formation et de la Communication> Conseiller pour l’Architecture à la DRAC Rhône-Alpes > Directrice de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Lyon (ENSAL).7 jeunes architectes, 8 étudiants (es) de l’ENSAL et 2 scolaires ont été également accueillis.

Les échanges très ouverts ont été des moments de partage et de pédagogie, axés sur la dimension sociale de l’architecture. Ces rencontres se sont concrétisées par la présence de 3-4 nouveaux sympathisants à la réunion de la délégation en juin 2014 et à l’automne.Les Journées Portes Ouvertes des Architectes seront renouvelées en juin 2015.

L’organisateur et les artistes ont eu spontanément la volonté de se rapprocher d’ASF pour soutenir notre démarche envers les populations les plus démunies.Chaque artiste a fait don de 5 œuvres qui ont été vendues aux enchères au profit d’ASF lors de la soirée d’inauguration. Cette action a permis de rassembler un montant de dons supérieur à 9 000 €.

Vernissage de l’exposition à La Sucrière




1/1

21

3 - Projet avec Habitat et Humanisme et l’Agence AC Architecture Ingénierie Responsables du projet : Olivier Cartallier et Charles Fileppi Collaboration, Valeria Bonin, cycle master d’architectureIl s’agit de répondre en partenariat avec Habitat & Humanisme et l’Agence AC à un projet pour un immeuble intergénérationnel et un lieu de vie sur l’emprise d’une ancienne église à Villeurbanne en travaillant sur les liens entre les habitants.Habitat et Humanisme agit depuis 25 ans, en faveur du logement et de l’insertion des personnes en difficulté. L’association s’est donnée pour mission :

> de permettre l’accès des personnes seules et des familles en difficulté, à un logement décent et à faible loyer, tous ceux qui n’ont pas accès au parc de logements réalisés par les bailleurs habituels.> de contribuer à la mixité sociale dans les villes en privilégiant les logements situés dans des quartiers «équilibrés», au cœur des agglomérations.> d’accompagner les personnes logées pour favoriser le retour de l’estime de soi, l’acquisition de l’autonomie et la reprise de liens sociaux, indispensables à toute insertion.

L’action d’ASF LyonDiverses rencontres d’Olivier Cartallier, Charles Fileppi, architectes ASF Lyon, avec le président d’Habitat et Humanisme, M. Bernard Devert, ont permis de poser les bases d’une étude commune. Elle se divise en 2 grands axes :

> une analyse du partenariat entre Habitat et Humanisme et ASF par rapport à une collaboration classique que cette association entretient habituellement avec les architectes, avec la mise en place d’un partenariat tripartite Habitat et Humanisme, Agence AC Architecture et Ingénierie et ASF.> une étude de faisabilité débouchant sur un projet d’habitat social et de services. Il s’agit de produire un APS pour sa mise en exécution par l’Agence d’architecture.

Une première approche a été effectuée durant l’été 2014 par Valeria Bonin lors d’un stage d’études, dans le cadre de son master « Cultures constructives » à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble. A terme, il s’agit de développer une méthode de travail suivie entre Habitat et Humanisme et ASF, de partager des points de vue pour émettre plusieurs hypothèses en croisant des regards neufs sur l’habitat facilitant l’accès des familles démunies et personnes seules à un logement décent et à faible loyer.

7

4 - Participation au programme de formation « Challenging Practice » Fondamentaux pour la production sociale de l’habitat Jacques Letourneur et Charles Fileppi ont participé à la préparation et à l’encadrement des séminaires de Paris et Grenoble

La finalité de l’engagement d’ASF - France ainsi que des organisations fédérées dans le réseau ASF-international, est de donner un apport professionnel à l’amélioration des conditions de vie et de logement des populations les plus vulnérables, et d’aider à l’accès à l’architecture. 5 équipes ASF (Espagne, Italie, France, Angleterre et Suède) développer un enseignement sur cette thématique depuis 2009. Le public concerné par ces formations est principalement les professionnels du cadre bâti appelés à intervenir dans les pays en développement et les étudiants en post-diplôme dans les écoles d’architecture. 10 modules ont été élaborés et mis à disposition sur le site internet challengingpractice.wordpress.com, en particulier sur les thèmes de « Catastrophes, réduction des risques et reconstruction», « Les discriminations », « Le régime foncier », « La participation», « Approches durables », « La question du patrimoine -héritage » …

Cette introduction en ligne est suivie d’un séminaire permettant de découvrir les conditions concrètesd’intervention à travers des cas pratiques - européens et internationaux. La délégation de Lyon a été associée à l’organisation du :

• Séminaire tenu en janvier 2014 à Paris avec 19 stagiaires, sur le thème « Discrimination-Exclusion, Initiatives contre l’exclusion en Île de France. Quel rôle de l’architecte ? » • et à Grenoble en octobre 2014 sur le thème « Hébergement des populations en situation précaire ». Ce séminaire a réuni 25 stagiaires.



1/1


4 - Participation au programme de formation « Challenging Practice »Fondamentaux pour la production sociale de l’habitatJacques Letourneur et Charles Fileppi ont participé à la préparation et à l’encadrement des séminaires de Paris et Grenoble

La finalité de l’engagement d’ASF - France ainsi que des organisations fédérées dans le réseau ASF-international, est de donner un apport professionnel à l’amélioration des conditions de vie et de logement des populations les plus vulnérables, et d’aider à l’accès à l’architecture. 5 équipes ASF (Espagne, Italie, France, Angleterre et Suède) développer un enseignement sur cette thématique depuis 2009. Le public concerné par ces formations est principalement les professionnels du cadre bâti appelés à intervenir dans les pays en développement et les étudiants en post-diplôme dans les écoles d’architecture. 10 modules ont été élaborés et mis à disposition sur le site internet challengingpractice.wordpress.com, en particulier sur les thèmes de « Catastrophes, réduction des risques et reconstruction», « Les discriminations », « Le régime foncier », « La participation», « Approches durables », « La question du patrimoine -héritage » … Cette introduction en ligne est suivie d’un séminaire permettant de découvrir les conditions concrètes

5 - Préparation d’un événement UNICEF : Responsables du projet : Olivier Cartallier et 3 étudiants de l’ENSAL

La mission de l’UNICEF est de défendre les droits des enfants, d’aider à répondre à leurs besoins essentiels et de leur donner davantage d’opportunités de s’épanouir pleinement. L’objectif commun UNICEF - ASF Lyon est de mettre en place un projet événementiel pour la Commémoration de la Journée internationale des droits des enfants qui mobilisera en novembre 2015 les 234 villes et les 4 départements français, labellisés « amis des enfants » pour donner la parole aux jeunes.A cette fin, un aménagement éphémère qui interpelle sera installé à l’hôtel de ville de Lyon. Cet événement est préparé avec des élèves de l’ENSAL et des enfants des écoles lyonnaises pour une exposition sur l’habitat dans le monde, l’idée étant de pointer les actions de l’UNICEF par continent.Le projet est basé sur la récupération de matériaux et un estimatif financier sera établi avec l’avant-projet en lien avec l’UNICEF. La présentation d’une esquisse à l’UNICEF et ASF Lyon a eu lieu en janvier. Un planning des travaux sera établi pour une réalisation des structures avec les Grands Ateliers de l’Isle d’Abeau.

7

4 - Participation au programme de formation « Challenging Practice » Fondamentaux pour la production sociale de l’habitat Jacques Letourneur et Charles Fileppi ont participé à la préparation et à l’encadrement des séminaires de Paris et Grenoble

La finalité de l’engagement d’ASF - France ainsi que des organisations fédérées dans le réseau ASF-international, est de donner un apport professionnel à l’amélioration des conditions de vie et de logement des populations les plus vulnérables, et d’aider à l’accès à l’architecture. 5 équipes ASF (Espagne, Italie, France, Angleterre et Suède) développer un enseignement sur cette thématique depuis 2009. Le public concerné par ces formations est principalement les professionnels du cadre bâti appelés à intervenir dans les pays en développement et les étudiants en post-diplôme dans les écoles d’architecture. 10 modules ont été élaborés et mis à disposition sur le site internet challengingpractice.wordpress.com, en particulier sur les thèmes de « Catastrophes, réduction des risques et reconstruction», « Les discriminations », « Le régime foncier », « La participation», « Approches durables », « La question du patrimoine -héritage » …

Cette introduction en ligne est suivie d’un séminaire permettant de découvrir les conditions concrètesd’intervention à travers des cas pratiques - européens et internationaux. La délégation de Lyon a été associée à l’organisation du :

• Séminaire tenu en janvier 2014 à Paris avec 19 stagiaires, sur le thème « Discrimination-Exclusion, Initiatives contre l’exclusion en Île de France. Quel rôle de l’architecte ? » • et à Grenoble en octobre 2014 sur le thème « Hébergement des populations en situation précaire ». Ce séminaire a réuni 25 stagiaires.

d’intervention à travers des cas pratiques - européens et internationaux. La délégation de Lyon a été associée à l’organisation du :> Séminaire tenu en janvier 2014 à Paris avec 19 stagiaires, sur le thème « Discrimination-Exclusion, Initiatives contre l’exclusion en Île de France. Quel rôle de l’architecte ? » > et à Grenoble en octobre 2014 sur le thème « Hébergement des populations en situation précaire ». Ce séminaire a réuni 25 stagiaires.

Intervention au Séminaire à Grenoble de 2 animateurs,

sur les actions du CRAterre et d’ASF France à Haïti

Les prolongements de cette formation se mesurent par l’adhésion de plusieurs participant(e)s qui ont étoffés les 4 délégations ASF France.




1/1

23

Article Paru dans «Lettre des architectes» Nº 26 Décembre 2014 Conseil Régional Ordre des Architectes Rhône-Alpes



1/1


Dans le 2014 l’antenne de Paris a vu une « renaissance », suite au séminaire ‘Challenging Practice’ qui a eu lieu en janvier 2014, dont plusieurs participants ont signalé leur envie et disponibilité pour s’engager au sein de l’association. Des réunions mensuels se sont déroulés à partir du mois de février.Les sujets traités et les activités de l’équipe se sont centré principalement sur l’activité de Asf International, sur les projets en cours à Haiti et autour des propositions liées à la communication de la Association. Au lieu d’organiser des réunions de présentations de l’association ouvertes à tout le monde, comme dans les autres délégations, a été jugé préférable essayer, dans un premier temps, de créer un « noyau stable » de travail pour donner une certaine continuité d’action à la délégation parisienne.Vers la fin de l’année, quand la fréquence des rencontres avait perdu l’élan initial, un nouveau group de travail s’est formé, ayant comme objet la réponse à l’appelle d’offre « Réinventer Paris ».

ASF-H05 Complexe Hôtel de ville de Jacmel/ ASF-H07 Restauration de la maison historique de l’école Anne-Marie Javouhey pour la congrégation des Soeurs de Cluny à Bolosse.

Réinventer ParisDans le mois de novembre deux anciens membre de ASF Paris habitant à Berlin, ont sollicité l’association pour répondre à l’appel d’offre « Réinventer Paris » lancé par la Mairie de Paris ; il s’agissait d’un appel à projets dont l’objet était la sélection de projets urbains ou de constructions innovantes en vue de leur réalisation concrète à court terme sur le territoire parisien. Ces projets ont vocation à se développer sur 23 sites Parisiens identifiés.Des réunions ont eu lieu à Paris à ce sujet et nous avons ébauché ce que pourrait être le rôle d’ASF dans une réponse à cet appel d’offres mais aussi de façon moins ponctuelle dans des situations urbaines particulières. Ce rôle assez nouveau tient à la fois du tiers de confiance, du maitre d’ouvrage, du facilitateur et d’intermédiaire entre des acteurs très différents qui sont une mairie, une banque, des utilisateurs, un maitre d’œuvre. L’idée d’une réponse innovante du point de vue du montage s’est imposé d’autant plus que les équipes potentielles ne comprenaient pas ni investisseur ni utilisateur : on a proposé un montage progressif basés sur une construction en trois phases successives avec trois réceptions, un basculement de maitrise d’ouvrage qui va du propriétaire aux preneurs, un financement de la phase 2 par emprunt garanti par les baux de longue durée, une approche en cout plafonné. Au-delà de la réussite que constitue la réalisation de 12 réponses réalisées, nous avons pu cristalliser plusieurs réflexions anciennes et les agréger dans un package cohérent qui peut répondre à la demande convergente de plusieurs types de partenaires : des associations solvables mais impossibilités à trouver des locaux dans la capitale, un propriétaire coincé dans ses propres contraintes (PLU, MOP, politique de proximité), des jeunes architectes coupés de la commande du fait de la crise, mais aussi de l’organisation du secteur. Un retour d’expérience pourra être fait dans les mois qui viennent pour « sortir » ce travail de l’appel d’offre et voir comment en faire une vraie démarche autonome.

La délégation de PARIS

Entre les mois de mai et juillet la délégation de Paris a préparé l’appelle à candidature et pris part à la sélection du nouvel représentant Asf sur Haïti, Vincent Trabaud, pour remplacer Annelies Archen qui terminait son contrat dans le mois de juillet. Parallèlement le groupe de travail a rédigé le dossier APD du projet du complexe Municipale de Jacmel, dossier qui a été présenté à la Mairie dans le mois de juin.




1/1

25

La délégation de TOULOUSE

Accueil de stagiaires : Voyage d’étude et exposition « Des maisons pas comme les autres »

4 étudiants de l’École d’Architecture de Toulouse ont réalisé un stage dit « hors agence » de deux mois au sein d’ASF Délégation Toulousaine du 30/06/14 au 31/08/14.

En s’appuyant sur le travail de fiches « habitat/habitant » mené par ASF et la grille d’analyse conçue par Patrick Perez professeur de sociologie à l’Ecole d’Architecture de Toulouse et Niclas Legland, ancien stagiaire ASF (http://www.asffrance.org/Fiches-Habitat-Habitant), Hellen Bellou, Laure Lucadou, Bastien Lacombe et Chloé de La Borie ont pu observer et analyser différentes formes d’habitat d’un point de vue architectural et constructif mais aussi sociologique. Ils sont partis découvrir 8 maisons inédites, de la maison escargot à la maison zome en passant par la maison container et autres.L’idée des fiches Habitat/Habitant part de l’envie d’étudier, d’un point de vue sociologique et constructif, différents types de construction et de façons d’habiter rencontrés au cours des projets réalisés par ASF ou autres. Ils ont ainsi d’abord effectuer un travail de recherches, de prise de contacts et d’organisation du voyage (financé par l’Ecole d’Architecture de Toulouse). Ils ont ensuite pris la route pour rencontrer les habitants et les habitats de ces « maisons pas comme les autres ». Ensuite, ils ont restitué tout ce travail sous forme de panneaux explicatifs avec plans, coupes, photos, témoignages, etc. Ceci a été l’occasion de monter une exposition à l’Ecole d’Architecture qui a été très appréciée. Le but est de créer une base de données qui pourrait être utilisée par l’association lors de prochaines missions autour du monde.



1/1


Article Paru dans «Plan Libre» Nº 127 Février 2015 Le journal de l’architecture en Midi-Pyrénées

Plan Libre / n°127. Février 2015

À la rencontre d’habitations insolites P.05

Nous sommes quatre étudiants de troisième année de l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Toulouse à avoir réalisé un stage d’un mois en juillet dernier au sein de la délégation toulousaine de l’association Architectes Sans Frontières.

L’association Architectes Sans Frontières est une association à but non lucratif fondée en 1979 par l’architecte Pierre Allard.L’association a plusieurs ambitions, à savoir, sensibiliser, pour démontrer qu’il existe des solutions adaptées et réalistes face aux problèmes humanitaires, coopérer, en répondant aux demandes ou besoins d’organisations, de collectivités ou d’États qui cherchent à encourager et favoriser de meilleures conditions de vie et/oud’habitation et bâtir, réaliser des projets en mobilisant des professionnels volontaires ainsi que les populations locales, valorisant leurs compétences et des modes de mise en œuvre prenant aussi bien en compte les aspects économiques et techniques, que culturels et sociaux. Architectes Sans Frontières cherche ainsi à répondre aux besoins essentiels que sont la santé, l’éducation, l’habitat social, l’eau et son assainissement, la prévention des catastrophes naturelles et le développement des compétences, notamment techniques et liées à la construction.Sa charte est explicite : Défendre, fournir et améliorer un habitat digne et adéquat pour tous comme un « Droit Universel Fondamental ».Architectes Sans Frontières France, dont le siège social se trouve à Paris, compte aujourd’hui quatre délégations : Toulouse, Paris, Lyon, Grenoble. Mais l’association est également présente internationalement avec une vingtaine d’associations ASF réparties sur la planète. La délégation toulousaine a, elle, été fondée en 2010, grâce à Sarah Barrière, ancienne étudiante de l’école d’architecture de Toulouse. L’association fonctionne par l’intermédiaire de groupes de travail,

formés de membres d’Architectes Sans Frontières bénévoles, qui œuvrent à l’élaboration et la réalisation de projets, pouvant émerger suite à des demandes, plus ou moins précises, d’organisations, de collectivités, d’États, ou suite à des intentions internes.Architectes Sans Frontières Toulouse ne possède pas de siège ou de bureaux, une réunion ouverte est organisée chaque mois, la plupart du temps à l’espace des diversités de Toulouse.

Pour notre stage nous avons travaillé en autonomie, en commençant par élaborer un projet de stage. Ainsi, avec l’aval des membres coordinateurs d’Architectes Sans Frontières, nous avons fait le choix de poursuivre le travail entamé par un précédant stagiaire de l’école d’architecture et de réaliser de nouvelles fiches « habitant-habitat ». Ces fiches recensant des informations précises, d’ordres constructif, technique comme sociologique, sur un type d’habitat particulier et la manière dont il est occupé par son habitant, permettent à l’association de se constituer une base de donnés sur différentes formes d’habitats et de nouveaux types de construction. Notamment de nouvelles formes de constructions rapides, économiques, durables ou encore écologiques qui pourraient ensuite être réutilisées par Architectes Sans Frontières lors de leurs futurs projets.Il nous semblait primordial, pour l’élaboration de fiches aux informations détaillées, d’aller à la rencontre de ces habitats et de leurs occupants. Nous avons donc planifier un petit tour de France en huit étapes à la rencontre d’habitats que nous qualifions d’alternatifs.Dans l’ordre suivant nous sommes partis à la découverte de la maison composée de quinze conteneurs de l’architecte Claire-Hélène Drouin à Marseille, de la maison bulle de « l’habitologue » reconnu Antti Lovag à Tourrettes-sur-Loup, de la maison escargot en matériaux composites du

couple de designers Pierre et Martine Colleu à Crozes Hermitage, de la maison troglodyte de Jean-Claude Moinard à Vouvray, du « vaisseau terrestre » composé de quatre yourtes de l’architecte Virginie Farges à Chanteix, du zome d’habitation du concepteur Jean-François His à Seilhan, de la maison en conteneurs enterrés de Olivier Reynaud à Villeneuve Tolosan et enfin de la péniche 100% autonome de Jean-Alain Sarrado sur le Canal du Midi à Toulouse.Nos visites et nos entretiens avec les habitants nous ont permis de recueillir un maximum d’informations sur chaque construction pour, dans un premier temps, réaliser l’ensemble des documents graphiques permettant de situer, comprendre et expliquer chacun des habitats et dans un second temps, adjoindre à ces documents mis en page des écrits pour réaliser une exposition que nous avons présenté en décembre dernier dans notre école de Toulouse. Nous vous présentons ici une partie non exhaustive des documents réalisés et présentés lors de notre exposition concernant trois habitats tous plus différents et riches les uns que les autres.

Nous tenons à remercier l’ensemble des personnes rencontrées au cours de notre voyage, qui nous ont toujours chaleureusement accueillis et nous ont consacré de leur temps pour répondre à toutes nos questions.Nous remercions également l’association Architectes Sans Frontières et plus particulièrement sa délégation toulousaine pour nous avoir accueillis, fait confiance et permis de réaliser ce projet.Enfin, nous remercions l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Toulouse, entre autre Mme Reyre, directrice, pour nous avoir donné les moyens, notamment financiers de concrétiser notre voyage et réaliser cette exposition.

À LA RENCONTRE D’HABITATIONS INSOLITESHellen Belou, Chloé de la Borie, Bastien Lacombe et Laure Lucadou

étudiants à l’ENSA Toulouse




1/1

27



Plan

Intérieur de la maison, tout en couleurs et en courbesPorte d’entrée de la maison, vue sur la pièce de vie principale

Coupe transversale

La maison bulles d’Antti Lovag

Le deuxième jour de notre voyage, nous

nous sommes rendus à Tourrettes-sur-Loup,

dans les environs de Nice, à la rencontre de «

l’habitologue », comme il aimait à se qualifier, Antti

Lovag. Nous avons alors eu la chance de visiter

sa maison-atelier. Cette maison bulle, composée

de plusieurs sphères entremêlées, est constituée

d’une armature métallique sur laquelle du béton

a été projeté. L’unique volonté d’Antti Lovag était

de concevoir des maisons (et les meubles uniques

qui s’y adaptent) POUR l’Homme, avec les formes

adaptées à sa morphologie et à ses usages, sans

aucun angle droit ; « Rien n’est droit dans la Nature,

le corps n’est pas droit, pourquoi toujours vouloir

concevoir des bâtiments aux angles bruts et ne pas

s’inspirer des courbes de la Nature pour que les

Hommes vivent mieux ? ».

Il est difficile de ne pas tomber sous le charme de

cette maison entièrement pensée par l’habitologue,

cette succession de bulles, ayant chacune une

fonction, qui s’entrecoupent, créé des espaces

totalement inédits, tous plus agréables à vivre les

uns que les autres. La bulle principale correspond à

la pièce de vie, tandis que les pièces plus intimes se

trouvent dans d’autres bulles plus ou moins hautes,

engendrant des différences de niveaux que le couloir

courbe permet d’atteindre.

C’est le genre d’expérience architecturale qui

bouleverse notre vision de l’espace et des formes.

Ayant tous réellement apprécié découvrir le travail

d’Antti Lovag, qui est décédé dernièrement et pour

lequel nous avons une pensée toute particulière,

nous pensons unanimement qu’il mérite vraiment

d’être présenté et diffusé.



1/1




La maison escargot

Après avoir serpenté entre les vignes de la vallée du

Rhône, nous avons eu l’opportunité de rencontrer

Pierre Colleu à Crozes-Hermitage. Nous n’avons

pas aperçu sa maison du premier coup, car sa

forme organique l’aide à se fondre dans la nature

abondante qui l’entoure. Pierre et Martine Colleu,

designers travaillant dans l’atelier de leur maison,

au sous-sol, nous ont fait découvrir les particularités

de leur maison qu’ils ont eux-mêmes imaginée. En

effet, ils ont utilisé des coques préfabriquées en

matériaux composites, technique issue du domaine

de la carrosserie qu’ils connaissent bien, pour en

faire la structure du bâtiment.

La maison est donc composée de trois grandes

coques qui accueillent la serre, la cuisine et les

pièces de vie, et de trois petites dans lesquelles

se trouvent les chambres et la salle de bain. Ces

coques sont placées circulairement autour d’un

conduit de cheminée central, et chacune est placée

30cm plus haut que la précédente. Ce décalage

engendre des ouvertures qui apportent beaucoup

de lumière tout au long de la journée, tandis

que la façade sud de la serre permet de capter

l’énergie solaire et de la redistribuer dans les autres

pièces, en complément du chauffage. Cet habitat

correspond parfaitement au style de vie de ses

habitants qui ont tout conçu, y compris le mobilier.Vue de la cuisine © Laure Lucadou

Vue extérieure de la façade Sud © Pierre Colleu

Plan RDC




1/1

29



La maison conteneurs enterrés

A la fin de notre voyage, nous nous sommes

rendus à Villeneuve-Tolosane, proche de Toulouse,

pour découvrir la « taupinière » du quartier,

comme l’appellent les habitants. En effet, cette

maison atypique a de quoi attirer de nombreux

commentaires : elle est formée de trois conteneurs

enterrés et une serre qui les chevauche. Le

propriétaire de cette maison, Mr Reynaud,

souhaitait récupérer des conteneurs utilisés afin de

minimiser l’empreinte écologique de sa maison et

de construire rapidement. Il a donc fait appel à un

architecte, Nicolas Eydoux, afin de concevoir de la

meilleure manière qui soit cette maison originale.

Les conteneurs n’ont pas besoin d’être isolés,

puisque l’épaisseur de terre qui les recouvre

est conséquente et suffit à apporter de l’inertie

nécessaire à la tôle fine de 3mm. La serre, quant

à elle, sert à récupérer les apports solaires afin de

les transmettre aux conteneurs l’hiver, et en été,

une ouverture qui devrait être créée prochainement

permettra l’évacuation du surplus de chaleur.

La structure des conteneurs a dû être renforcée

pour pouvoir soutenir toute la terre. En ce qui

concerne les câbles et les gaines qui ne peuvent

être cachés dans l’épaisseur du mur, l’architecte

a mis en place des plinthes hautes discrètes, ainsi

qu’un faux plafond au-dessus du coin salon.

Cette maison enterrée n’est cependant pas plongée

dans l’obscurité. En effet, des plaques de tôles

récupérées après la découpe des conteneurs

servent à maintenir la terre autour des fenêtres pour

pouvoir éclairer les différentes pièces.

Plan RDC

Vue de la grande pièce à vivre © Laure Lucadou

Vue extérieure de la maison depuis la terrasse © Laure Lucadou

Coupe transversale



1/1


Projet de construction d’un char au Carnaval de Toulouse 2015

Le Carnaval est un temps fort de la vie culturelle de Toulouse. Fête populaire, elle permet un moment de création, de convivialité et de liens entre les Toulousains. Elle rassemble près de 100 000 personnes chaque année. Organisé par le COCU (Comité d’Organisation du Carnaval Unifié) et en lien avec la Mairie de Toulouse, le Carnaval se nourrit des idées et de l’investissement de groupes de citoyens qui mettent en place des chars et d’autres interventions.En s’appuyant sur cette idée, l’association Architectes Sans Frontières délégation toulousaine et l’Association Rencont’Roms nous ont porté la création et la réalisation d’un char «Tous les chemins mènent aux Roms» lors de l’édition 2014. Ce projet a permis, pour la première fois, aux Toulousains Roms, de participer activement à cette action, de la conception au défilé en passant par la construction. Ont principalement été concernés les habitants du terrain de la Flambère.Fort de cette expérience et à la demande des populations, l’Association Rencont’Roms Nous et l’Association Architectes Sans Frontières délégation toulousaine, ont décidé de renouveler un projet pour l’édition 2015. En effet, les retours, tant au niveau des organisateurs, du public et des participants, ont été plus que positifs. Ce fut un moment marqué par une ambiance de fête, de joie, de partage qui a permis, au moins le temps de cette aventure, d’effacer les différences, les préjugés et seulement se voir les uns les autres comme des citoyens Toulousains à part entière. Pour 2015, nous souhaitons impliquer les habitants des 3 terrains conventionnés par la Mairie de Toulouse, à savoir le Village d’insertion de Grynfogel, le terrain de Rupé et le terrain de la Flambère afin de permettre au plus grand nombre de se saisir d’un projet ouvert à tous.Le char “Dracula” est initié par les associations Rencont’Roms Nous (RRN) et Architectes Sans Frontières Délégation Toulousaine (ASF) ainsi que la Direction des Politiques de Solidarité-Domaine Lutte Contre les Exclusions de la Mairie de Toulouse (DPS-LCE).

Participent également largement au projet : - Des volontaires du projet « tisseurs d’avenir » d’Unis cité, - Des étudiants en Master 2 Administration des Activités Culturelles à l’Université Toulouse 1 Capitole- Tisséo, - et de nombreux bénévoles.

Le char représente la demeure du Comte Dracula qui se trouve à Bran en Roumanie.Tous les participants seront déguisés en vampire et en chauve-souris pour les enfants et défileront au rythme de la musique des Balkans. L’ambiance musicale sera assuré par les DJs Samuel et Solomon en présence de leur mentor DJ Baba Raspopov. Samir, un chanteur Roumain qui a largement contribué au succès du char de l’année dernière viendra compléter l’ambiance musicale L’idée de refaire un char est née en Octobre 2014 des associations RRN et ASF, un dossier de candidature a donc été déposé et des liens avec les partenaires ont été créé. Des premiers croquis et réflexions autour de la construction ont été amorcé pour lancer la dynamique de projet. La DPS-LCE s’est engagé à s’impliquer dans le montage du projet, dans le lien avec les habitants et dans le financement du matériel nécessaire à la construction et aux déguisements, des devis ont ainsi été établi en fin d’année 2014. La suite du récit sera pour 2015 !!:) aventure à suivre.




1/1

31

Projet WorkShop autour de la construction en Cannes de Provence mai 2015

L’initiative de ce workshop est naît à la fois de la rencontre d’un des étudiants avec le col lectif Investigacio Canyera (jeunes architectes catalans qui travaillent avec la Canne de Provence comme matériel de construction) et suite à l’exposition «Des maisons pas comme les autres» (Oc tobre 2014) organisée par quatres étudiants de l’ENSA Toulouse en stage avec ASF. Ce workshop est pensé et organisé par sept étudiants de l’Ecole d’Architecture de Toulouse (ENSA) membres d’ASF, avec le soutien de Sarah Barrière, coordinatrice des projets locaux ASF, délégation toulousaine. Les objectifs de ce workshop sont multiples :- Impliquer les étudiants de l’ENSA de Toulouse dans le développement et le dynamisme de l’école.- Sensibiliser les étudiants à l’éco-construction en travaillant avec des matériaux naturels : connaître leurs qualités et apprendre leur mise en œuvre.- Proposer une activité pratique concrète pour enrichir les apports théoriques, notamment en construction durable et créer un temps d’échange, de partage et de rencontre au sein de l’école et avec d’autres écoles ou organismes.- Éventuellement organiser une conférence autour de la construction en fibre végétale.- Valoriser le terrain de l’école à travers la sensibilisation des étudiants à l’aménagement paysager. - Étendre la reconnaissance de l’ENSA de Toulouse à travers la mise en place à plus long terme de workshop régulier (1/semestre) et interdisciplinaire : partenariats avec d’autres établissements tels que la faculté Jean Jaurès ou l’INSA.- Mettre en place un partenariat avec l’Association Architectes Sans Frontières et Investigacio Canyera.

Investigacio Canyera est un groupe de jeunes architectes catalans qui travaillent avec la Canne de Provence comme matériel de construction. Leur initiative a débuté il y a 3 ans au sein de l’Association Universitaire ESFA (au sein de la Escuela Técnica Superior de Arquitectura de Bar celona) en liaison avec le Collectif Canya Viva. D’une part ils construisent des structures en arcs à partir d’assemblage de Cannes et d’autre part ils développent des travaux de recherche autour du comportement mécanique de ces structures naturelles. «Chacun de nos projets est entendu comme un lieu de rencontre sociale, d’appren tissage, de travail

en groupe, de recherche d’échange de connaissances.»

6

1.3 - Les intervenants

Investigacio Canyera est un groupe de jeunes architectes catalans qui travaillent avec la Canne de Provence comme matériel de construction. Leur initiative a débuté il y a 3 ans au sein de l’Association Universitaire ESFA (au sein de la Escuela Técnica Superior de Arquitectura de Bar-celona) en liaison avec le Collectif Canya Viva. D’une part ils construisent des structures en arcs à partir d’assemblage de Cannes et d’autre part ils développent des travaux de recherche autour du comportement mécanique de ces structures naturelles.

«Chacun de nos projets est entendu comme un lieu de rencontre sociale, d’appren-tissage, de travail en groupe, de recherche d’échange de connaissances.»

- Pour ce workshop et ceux à venir il serait intéressant de faire intervenir des enseignants de l’ENSAT ou d’autres établissements pour venir enrichir théoriquement ces ateliers pratiques.

-Yann Josse, enseignant de construction à l’ENSA de Toulouse viendra soutenir ce workshop de structure en canne de Provence

1.4 - Le matériau : La Canne de Provence

La Canne de Provence est une graminée abondante sur les berges des rivières dans les régions méditerranéennes dont la récolte est nécessaire pour prévenir les inondations et les incen-dies.

Les tiges permettent de construire des structures très malléables, de formes organiques résistantes aux déformations causées par le vent et les tremblements de terre. Elles sont utilisées comme éléments structurels ( assemblages, arcs) mais également comme éléments secondaires

La fin d’année 2014 a été l’occasion de former l’équipe en charge du projet, préparer un dossier de présentation, prendre des contacts avec le collectif et des enseignants de l’ENSA Toulouse. Des budgets prévisionnels ont été établis et des premières intentions de projets définis.La suite en 2015 !!

7

1.5 - Le lieu : le parc de l’école

L’environnement extérieur de l’école d’architecture de Toulouse n’est pas exploité et les étu-

agréable et inviter les usagers de l’école à se l’approprier.

Toujours dans une logique de développement durable nous proposons de récupérer les ma-tériaux des constructions existantes qui sont actuellement laissées à l’abandon dans le but de libé-rer le jardin de l’école pour accueillir notre projet.

Ces constructions expérimentales et légères sont éphémères, il est de notre responsabilité de ne pas les laisser se dégrader sur le site. De la même manière notre construction sera facilement démontable et pourra être à son tour réemployée ou remplacée lorsqu’elle ne sera plus viable.



1/1


Sollicitations d’associationsPlusieurs associations sont venues vers nous en 2014, et même si les projets n’ont pas forcément pu aboutir ou pas encore, cela a amorcé des rencontres et des réflexions. * Adel Café SocialNous avons rencontré Alisson Bouvot, coordinatrice de l’Adel Café Social, (accueil et accompagnement de personnes âgées notamment migrantes) http://adelcafesocial.blogspot.fr/Depuis 2011, la Préfecture a donné son accord pour ce projet de café social. En 2012, un local s’est ouvert à Samba Résille, le café occupe donc cet espace en RDC la journée (à noter que ces locaux sont partagés entre 12 associations...). Une convention d’occupation a été signée entre les associations et Samba Résille. En attente de changement de local, l’association nous a sollicité pour penser à un aménagement qui permettrait un meilleur accueil, plus de confidentialité pour recevoir des personnes et qui s’adapterait aux différents usages à étudier. Elle misait sur un projet à faible budget et souhaitait un mobilier modulable éventuellement. Ce projet a été rapidement avorté car l’association a du cesser ses activités.

* Association Les amis du Lycée Jacques Rabemananjara, Toamasina, MadagascarNous avons rencontré Raphaël Levy, membre actif de l’association. Celle-ci met en contact les anciens élèves et oeuvre pour la réhabilitation de ce lycée qui est le plus vieux de la Côte Est de Madagascar datant de 1958. Il subit de nombreux cyclones qui endommage régulièrement les salles de cours notamment la toiture ce qui créait des infiltrations d’eau et entraîne l’impossibilité d’assurer les cours. Cet établissement accueille plus de 3000 élèves. Les toitures sont actuellement en tôle car c’est le matériel le plus résistant et le moins onéreux ainsi l’association réalise souvent des «opérations tôles» pour établir un renforcement provisoire. Les habitants déposent environ une centaine de tôles chaque année sur la toiture du bâtiment. L’association a souhaité nous rencontrer pour voir comment repenser la toiture pour une solution plus pérenne et tenter de régler les soucis d’étanchéité et mettre en place 2/3 salles de cours pour un accueil d’une trentaine de personnes chacune en pensant éventuellement à un autre mode constructif pour permettre une scolarité continue même en période de cyclone. Il y a beaucoup d’espace extérieur libre sur le terrain actuel du lycée. Après plus amples discussions et réflexions avec d’autres membres, il s’est avéré que le partenariat avec ASF n’était pas nécessaire car une campagne de réfections des toitures avait déjà été mise en place par la propre association sur place. En conséquence, des travaux de reconstruction des locaux n’est donc plus d’actualité.

*Association Madacoeur Nous avons été contacté par une association de Midi-Pyrénées : MADACOEUR FRANCE . C’est une association de lois de 1901, qui a pour objet l’appui à long terme à des projets d’aide au développement sociaux culturel, économique et humanitaire de Madagascar.«C’est dans le sud de Madagascar exactement à Fort-Dauphin (ou Tolagnaro) dans une région totalement enclavée du fait de la difficulté d’accès par voie terrestre (forte dégradation de la route en terre reliant Toliara et/ou Tana), que nous œuvrant actuellement aux côtés des personnes handicapées. »Le projet pour lequel ils nous ont contacté est la construction d’un centre de rééducation et de formation pour les personnes handicapées à Anosy (Madagascar).Malgré le fait qu’ils aient rempli la fiche de complément d’informations et malgré plusieurs relances, nous restons sans nouvelles de leur part.




1/1

33

* Association des Etudiants et Stagiaires Guinéens de ToulouseIl y a 2ans nous avions été contacté par un ami de Carole Ficat, Mohamed Doumbouya de l’Association des Etudiants et Stagiaires Guinéens de Toulouse pour discuter d’un projet de construction de bibliothèque et de bureaux à Conakry en Guinée. Nous n’avions, à l’époque, pas vraiment les moyens humains de s’engager dans un tel projet puis il n’y a pas eu de suite concrète. Nous avons recontacté l’association mais nous n’avons pas eu de nouvelles.

*Croix-Rouge ToulouseNous avons été contacté par le chef de service de deux centres d’hébergement de la Croix-Rouge de Toulouse pour un projet d’aménagement des jardins. Par «aménagement», nous entendons la fabrication de tables, chaises et aires de jeux afin d’amener l’investissement des lieux extérieurs et proposer un réel espace de détente, de partage et de convivialité.Les centres d’hébergement sont accessibles aux usagers de 17h à 9h du matin et les équipes sociales travaillent majoritairement durant ces horaires. Ils leur est difficile de consacrer du temps et de l’énergie à la réflexion, l’organisation et la mise en place d’un tel projet.Un des objectifs serait de travailler en partenariat et d’unir ses forces et ses moyens à la fois humains et matériels pour mener à bien des projets qui correspondent à l’objet de diverses associations. Le but est de proposer des temps de réflexion et construction collectifs pour permettre aux usagers et aux salariés de participer et de se saisir du projet. Ce projet n’est, pour l’instant, pas plus abouti et pourra faire l’objet d’une nouvelle réflexion prochainement et se mettre en place aux beaux jours. Une convention sera à prévoir et voir si un événement pourrait être organisé dans les locaux de la Croix-Rouge dans le but de collecter des fonds pour ASF ou si une autre forme de partenariat et d’échange est possible.

Organisation de l’étape 2 du séminaire Challenging Practice à Toulouse Accueil de stagiaires

L’étape 2 du séminaire a eu lieu deux fois durant l’année 2014, une fois à Paris et une fois à Grenoble.Pour l’année 2015, Toulouse a été choisie comme délégation organisatrice. Un groupe de membres ASF a entamé une réflexion autour du déroulement du séminaire dès le quatrième trimestre de l’année 2014.Si un programme est en attente de validation générale, des éléments sont d’ores et déjà acquis comme l’organisation d’une table ronde le vendredi 24 avril de 20h30 à 22h30 dans la salle Osète de l’Espace Duranti au Capitole avec pour thème :« La production sociale de l’habitat pour l’accueil des Gens du Voyage »Le séminaire aura donc lieu du vendredi 24 avril 14h au dimanche 26 avril 2015 16h.Nous prévoyons d’accueillir une vingtaine de stagiaires et d’organiser des temps de réflexions autour d’un projet d’aménagement d’aire d’accueil de Gens du Voyage et du projet d’extension d’école au Zanzkar Inde, des rencontres avec des intervenants, des jeux de rôles, des débats, des visites etc. Nous avons accueilli deux stagiaires étudiantes de l’Ecole d’Architecture de Toulouse, Audrey Sand et Cyrielle Joly, durant 15 jours en Janvier 2015. Elles ont largement participé à l’organisation de cet événement (réservations de salles, contacts intervenants, réalisation des éléments de communication, etc). Elles seront d’ailleurs de nouveau en stage du 13 au 26 avril 2015. Elles pourront ainsi parfaire le programme du séminaire et se concentrer sur la teneur plus précise de la table ronde, les ateliers, les jeux de rôle etc.



1/1


ASF-104

EXTENSION ÉCOLE LMHS, ZANSKAR - INDEResponsables de projet : Douchan PALACIOS et Vanessa de Castro C.- ASF TOULOUSECollaborateur Mission 2013-14 : Damiano Carminati- ASF TOULOUSEPartenariat avec : Association AaZ

Les objectifs de cette quatrième et dernière mission de ASF étaient donc d’assurer l’inauguration d’un premier bâtiment au 12 aout et d’achever la construction des deux autres cet été.Les principaux objets de notre intervention étaient les suivants : agrandissement de deux locaux dans l’école existante, construction du bloc de latrines, réalisation des enduits et des peintures, pose des planchers en bois massif et coulage des sols, aménagements extérieurs, mise en place des vitrages et finitions intérieures et extérieurs.Comme l’année précédente nous avions identifiés quelques points sensibles de la construction qui nécessitaient l’intervention de charpentiers et de menuisiers expérimentés. Nous avons donc eu le plaisir d’inviter à nouveau JP Vandelle (charpentier et menuisier à la retraite) cette année et de renouveler l’équipe par trois nouvelles recrues : Benoit Auperin, Robin Dannenmuller et Etienne Baron, charpentiers de profession. Ils ont été rejoints par deux volontaires déjà présents l’année dernière : Guy Cami et François Cabrera. Damiano Carminati, membre de ASF et directement mandaté par AaZ, est venu pour assurer le suivi du chantier après notre départ fin août.Cette dernière année de construction emblématique pour l’école LMHS mais aussi pour le partenariat entre AaZ et ASF, a été l’occasion de faire participer un grand nombre de volontaires de AaZ autour de travaux simples d’ exécution mais nécessitant du temps et du soin. Une vingtaine de volontaires AaZ se sont succédés tout au long du chantier et sur des durées variables.Les parents d’élèves ont eux aussi été mis à contribution sur le chantier à hauteur de trois jours de participation au lieu de 1 ou 2 les années précédentes.Enfin, les ouvriers népalais, au nombre de 22, sont restés sur une durée de 4 mois allant de juin à septembre.La semaine précédant l’inauguration, on pouvait compter une cinquantaine de personnes sur le chantier!

Équipe de construction - Août 2014: membres AaZ, ouvriers népalais, charpentiers français, parents, volontaires, architectes




1/1

35



1/1


La pose des planchers qui nous a le plus pénalisés dans le déroulement du chantier. Elle a mobilisé énormément de temps, de compétences et d’énergie et a conduit à l’inachèvement du projet pour cette année 2014. Quand la dernière équipe a quitté le chantier fin septembre, les finitions du troisième bâtiment étaient quasiment terminées mais il ne manquait plus que les planches bois des trois salles de cours. La nouvelle extension dont l’ouverture officielle était initialement prévue à la rentrée de mars 2015 a rapidement été investie par les enseignants et les élèves souffrant de l’exiguïté des locaux actuels. Au départ de l’équipe en septembre, les deux premiers bâtiments étaient en fonctionnement et les premiers cours avaient déjà eu lieu depuis quelques semaines.Il faudra donc attendre l’été 2015 pour que soit achevé et livré le troisième et dernier bâtiment. Une alternative à la difficulté de mise en œuvre des planchers bois avait été discutée au cours de l’été avec les responsables de AaZ : il s’agissait de substituer les planchers massifs initialement prévus dans le troisième bâtiment par des panneaux de contre-plaqué sur lesquels une moquette aurait pu être collée. AaZ a fait le choix de ne pas faire de concession sur la qualité du projet et du confort d’enseignement quitte à remettre à l’année prochaine la livraison du dernier bâtiment.

Si l’issue de cette dernière année n’est pas tout à fait satisfaisante pour notre équipe puisque nous n’avons pas pu livrer l’ensemble du projet dans les temps, nous sommes parfaitement confiant dans la capacité de AaZ d’accomplir le projet dès l’année prochaine.Encore une fois nous sommes satisfaits que la formation des enseignants à la méthode Montessori ait pu débuter dès cette année, ce qui donne plus de sens à l’intervention de notre équipe et aux efforts déployés pour mettre en œuvre les meilleures conditions de confort dans les salles de cours.Une mission est en préparation pour février prochain afin de tester le comportement thermique de la nouvelle école au cœur de l’hiver.Nous sommes conscients que la technicité du projet rend sa « réplicabilité » plus difficile par la population locale. Mais nous espérons que cette construction aura le mérite d’illustrer de nouvelles approches de la construction en Himalaya et que, si les premiers essais en hiver (et surtout à la mi saison) sont concluants, pourra témoigner de la pertinence des choix de dispositifs solaires passifs qui ont été mis en œuvre et ainsi participer à leur dissémination auprès des populations locales.Nous tenons par ailleurs à remercier AaZ et plus particulièrement sa Présidente pour la confiance et le soutien qu’elle a manifestés dans ce partenariat, tout au long des cinq années de travail.




1/1

37



1/1


ASF – International1

ASF-International Activity Plan 2014-2016Drafted by the Conseil d’AdministrationRevised by the General Assembly

Priority 1

STRENGHTEN NETWORK STRUCTURE AND CAPACITY

To increase our local/global presence and improve collaboration

Our aim:

To consolidate ASF-International as a collaborative design and development entity that enables dialogue among member organisations, in order to allow the sharing of knowledge, experience, and resources and establish innovative ways of collaborating locally to empower marginalised communities.

To do so we want to …

Increase the number and spread of ASF member organisations, with

locally alongside marginalised communities.

Continue developing the ASF-Int Secretariat as the interface between ASF-Int member organisations and between ASF-Int and external stakeholders. Formalise responsibilities and communication protocols among member organisations and between the Board and members.

Increase and intensify contact among member organisations by promoting mobility and exchange, as well as conferences, seminars and workshops to be organised in conjunction with the annual General Assembly meeting.

Convert ASF-Int information bank and projects portfolio into crowd-sourced archives, opening the way baseline information is collected, managed and accessed by member organisations directly. Increase direct links between ASF-Int website and members web pages.

Initiate an interactive knowledge-sharing platform, by using a member-only intranet on our website or a member-only forum on an existing platform (e.g. LinkedIn) as tools for peer-to-peer exchange among member organisations and their staff/volunteers.

Initiate a database of ASF trained volunteers and professionals who have undertaken ASF-Intindependent-learning programme “Challenging Practice” and can join local teams when necessary.

MISSION STATEMENT

ASF MISSION

Architecture Sans Frontières International is an independent

justice, the cultural and environmental aspects of architecture and the conservation of the human and physical heritage aspects of the built environment.

ASF PURPOSE

The purpose of Architecture Sans Frontières International (ASF) is to enable marginalised communities access to architectural services, research and educational resources in order to increase their resilience and reduce vulnerability.

ASF AIMS

organizations globally

II. Support ASF member organizations through the international network

forms of architectural practice relevant to international development and post disaster reconstruction.

IV. Interface with other global organizations and events on behalf of the ASF-International community.

PRIORITIES

action on which we will focus over the next two years:

1. STRENGHTEN NETWORK STRUCTURE AND CAPACITY

To increase our local/global presence and improve collaboration

2. DEVELOP CORE FOCUS OF ASF

So that we can build shared principles and platforms for collaboration

3. DEVELOP A SUSTAINABLE FUNDRAISING STRATEGY

In order to improve stability and reduce reliance on member organisations

4. IMPROVE COMMUNICATIONS

To better position the network in the design and international development contexts




1/1

39

2

Priority 2

DEVELOP CORE FOCUS OF ASF

So that we can build shared principles and platforms for collaboration

Our aim:

To better identify and communicate the thematic areas of work of

network’s underlying principles, develop shared frameworks and methodologies linking those principles to practice, and facilitate


Build on the existing information bank and project portfolio to identify and make evident core principles and thematic areas across the network (e.g. disaster resilience and response, community development, heritage conservation, etc.).

Promote the formation of theme-based working groups within the network.

principles and thematic areas through the website and annual conferences, seminars and workshops held during the annual General Assembly meeting.

Align focus of advocacy, practice, communication, and fund raising along lines of core principles and thematic areas.

Cultivate common approaches to practice through the circulation of ASF-Int independent-learning programme “Challenging Practice” within the network. Open the way in which the existing course is run and train ASF trainers who can deliver the “Challenging Practice” course locally.

Priority 3

DEVELOP A SUSTAINABLE FUNDRAISING STRATEGY

In order to improve stability and reduce reliance on member organisations

Our aim:

as a means to sustain and expand ASF-Int Secretariat and support organizational costs, while reducing dependency on member organisations’ fees.


member organisations and ASF-Int, and inspires participation in fundraising from everyone who is involved in ASF-Int.

Move from a funding strategy to fund core costs, to the funding of particular events and projects promoted by either member organisations or ASF-International directly. Use a proportion of that fundraising to support ASF-Int Secretariat.

Develop methods for sponsorship from public and corporate donors as well as for individual sponsorship and crowd funding. Establish ASF-Int presence on dedicated platforms and “justgiving” type pages.

Expand our fundraising capacity by attracting experienced individuals from a range of different backgrounds to join our Board and the Secretariat.

Leverage on dedicated members of the Board and the Secretariat to create of a fundraising task force within the network.

Actively involve member organisations in the setting up of our

share experience and expertise within the network.

Priority 4

IMPROVE COMMUNICATIONS

To better position the network in the design and international development contexts

Our aim:

To better communicate the core values, mission, methodologies and practices of ASF-International member organisations as a means to attract professionals, partnerships, and funds.


core practice areas and partnerships. Improve the website and rethink our presence on social networking platforms to highlight the activities of the network and individual member organisations.

Maintain commitment to develop the Newsletter as a forum of exchange with the wider community of ASF-Int sympathisers.

Consolidate annual conferences and seminars held in conjunction

underlying principles, and of introducing strategic partners and donors to our work.

principles and thematic areas and showcasing the work of member organisations and its impact.

Promote the multiplication and dissemination of publications

contexts (academic journals and wider press) – both ASF authored publications and ASF linked articles.

Plan and organize presence at online events such as TEDx conferences and at key events in the context of international development (for instance, UN-Habitat World Urban Forum) and architecture (for instance, UIA Durban 2014, Venice Biennale 2014) to promote the values and work of ASF-Int and its members, and generate partnership opportunities.



1/1





1/1

41

C - ANNEXES

Les tableaux financiers 2014



1/1





1/1

43



1/1





1/1

45



1/1


COMPTES




1/1

47

COMPTES



1/1





1/1

49



1/1


Note introductive au débat du 14 février 2014 (Louis Lhopital)

Les deux dernières années ont permis de consolider l’objet social de l’association, notamment à propos de ce nous avons appelé « l’utilité sociale de l’architecture » Mais le nombre d’adhérents reste faible même si il y a un noyau actif et les marges financières de l’association ne nous permettent pas vraiment de lancer de nouveaux « projets classiques » faute de moyens. Si il existe une certaine dynamique dans l’association, on pourrait souhaiter qu’elle s’affirme plus nettement et plus fortement. Des activités « nouvelles » ou possibles émergent cependant, comme les séminaires de formation (Challenging Pratice, la formation de cadres de l’administration haïtienne), la participation à des événements locaux (Carnaval à Toulouse, Exposition « architecture dans l’objectif »), de nouvelles tentatives pour répondre aux questions du logement social (Habitat et humanisme, « réinventer Paris »)… Ces exemples sont ils significatifs d’une évolution de nos modes d’actions ? Faut-il comprendre que ces activités renouvellent nos perspectives? Ne cherchons nous pas des alternatives qui raccrochent nos attentes à des formes d’action plus collectives ?

Nos discussions internes tournent autour de quelques idées partagées, comme le rejet d’une pratique humanitaire purement caritative, le refus de pratiques professionnelles uniquement marchandes, la recherche d’une diversité culturelle qui ne soit pas seulement convenue, des modes de communication qui ne se limitent pas au réseautage, etc. Ces idées jouent un rôle moteur dans notre construction associative, mais il faut les traduire en actes, en activités …

Le questionnement qui se profile derrière le débat d’idées est celui de savoir quelle est la réelle valeur ajoutée, pour l’association, pour les adhérents et pour les dits bénéficiaires ? Ce croisement d’intérêt avec les autres, se recoupent en interne avec des décalages plus ou moins marqués, entre celui qui a du temps et celui qui n’en a pas, entre le ici et le là bas, entre celui qui a de l’expérience et celui qui en a peu, celui qui a des ambitions et l’autre qui veut simplement faire, entre l’investissement personnel et le désir d’agir. L’analyse de la valeur ajoutée ne va pas de soi, car elle se situe au delà des résultats apparents. Mais elle est aujourd’hui, essentielle pour l’évolution de notre histoire, l’ouverture à d’autres en évitant un repli sur nous mêmes. Il peut s’agir de la rencontre de nouveaux partenaires, de ressources inattendues, de nouvelles formes de communication et d’échanges, de champs d’action nouveaux…. Ces interrogations sont au centre de notre dynamique associative. Si nous voulons avancer, il faut nous renouveler et ouvrir d’autres perspectives.

Pour tenter de traiter ce sujet, animer et structurer le débat, nous proposons de partir d’une observation et d’un commentaire sur quelques activités de l’année passée. Il ne s’agit pas de faire une simple description de l’action mais plutôt de mettre en évidence des effets qui ne sont pas nécessairement perçus par tous, alors qu’ils présentent un intérêt qui pourrait être mieux valorisé et diffusé.

-----------------------------------




1/1

51

Les expériences présentées se décomposent en trois domaines (ceux que nous avons l’habitude de dissocier pour présenter nos activités :formation- projets-évènements) :

(1) La formation et l’apprentissage à partir d’une urbanité vécue *Deux séminaires du programme Challenging pratice http://www.asffrance.org/Reseau-national (Pour une

production sociale de l’habitat) se sont tenus en 2014. La demande de participation était relativement forte,

les attentes des participants aussi. L’originalité de ces sessions est sans doute d’associer la formation à des

mises en situation dans la ville, avec une problématique ciblées (discrimination, exclusion….) .

*L’encadrement de stagiaires constitue peut être une forme d’activité susceptible d’influer sur nos activité.

*La formation de cadres à l’étranger ….

Quelle spécificité amène ASF dans ses formations ?

Compte rendu d’expériences.

(2) Le montage d’actions autour d’une maitrise d’ouvrage sociale.Les conditions d’exercice de la maitrise d’ouvrage sont pour nous, un objet de réflexion permanent car elles

déterminent les conditions d’exercice de la maitrise d’œuvre. Nous ne pouvons pas ignorer les particularités

de cette relation entre les deux termes de nos métiers, que soit à propos de l’habitat social ou de notre

participation à des projets d’équipements sociaux, que ce soit ici ou là bas. Cette réflexion nous amène à

tenter des expériences pour corriger les effets négatifs de pratiques instituées qui n’arrivent pas à se remettre

en cause.

Compte rendu d’expériences

(3) La mobilisation de ressources nouvelles par la création d’évènements

Nos ressources qu’elles soient humaines ou financières seront toujours limitées. La programmation par

projets, aujourd’hui généralisée, laisse chaque promoteur social se débrouiller pour les identifier, les monter et

les capitaliser (les frais de structure demandés sont plafonnées au plus bas) Il faut donc faire preuve d’astuce

et d’invention pour trouver les ressources nécessaires. La création d’événements (ou le crowd funding) sont

une façon de capter ces ressources.

Compte rendu d’expériences.

Chacun de ces domaines sera présenté et traité par un membre de l’association engagé dans une plusieurs expérience ; Un animateur sera chargé de lancer et conduire le débat. (environ 40’ par domaine)

En amont de ce débat, une invitée témoin rapportera au travers d’une deux illustrations comment elle a cheminé dans son parcours personnel pour concilier des des choix parfois difficiles sur le plan culturel, dans sa pratique professionnelle et son engagement personnel.



1/1

ARCHITECTES SANS FRONTIERES...Après trois années consécutives de résultat positif et une année...

Documents

Transcript of ARCHITECTES SANS FRONTIERES...Après trois années consécutives de résultat positif et une année...