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Selon les évangiles, existe la mission, ensuite les missionnaires enfin l'Église. Le centre est la personne et la mission de Jésus Christ, Tête de l'Église. Celle-ci est une toujours une communauté de personnes humaines localement situées, « une portion du peuple de Dieu ou tous concourent à l'annonce du salut, chacun selon sa condition propre (1)» (AA 2a ; LG 32). Elle est universellement investi du pouvoir instrumental du Christ, en ce sens elle est la l'ecclesia catholica de Dieu en séjour (paroikousa), en pèlerinage (2) sur la terre. Car dans la première communauté chrétienne de Jérusalem, nous avons à la fois l'Église locale et universelle (3). Dans les temps postapostoliques, l'Église va se développer sous l'égide de l'évêque dans la sainteté, la catholicité et l'unité (4). Or selon Ratzinger l'Église latine au cours du 2ème millénaire a perdu le sens de l'importance de la communauté locale (5). En est-il de même pour l'évêque ? Dans cette note, je voudrais simplement considérer l'évêque dans son Église, celui-là même que le code de droit canonique appelle évêque diocésain. 1) Le Veilleur Le mot évêque vient du latin episcopus, translittéré du grec episkopos (surveillant). Selon l'étymon c'est un modérateur, tuteur, responsable d'une organisation. Avant l'ère chrétienne, on utilisait le terme pour désigner tout administrateur dans les domaines civil, financier, militaire, judiciaire (6). Nous avons cinq attestations dans le Nouveau Testament. Titre du Christ en 1 P 2, 25, il désigne en Ac 20, 28 ; Ph 1,1 ; 1Tm 3,2 et Tt 1,7 des chrétiens chargés d'un ministère de vigilance. L'Esprit-Saint les choisit comme pasteurs de l'Église (Ac 20, 28) (7). Ils sont toujours mentionnés au pluriel (le singulier de 1 Tm 3,2 ; Tt, 7 est générique) et sont différents des apôtres, prophètes et docteurs et aussi des diacres. Ils sont des présidents (Rm 12,8 ; 1Th 5, 12 ; 1 Tm 3,17) et des pasteurs (Ep 4, 11) (8). Dans les Pastorales, ils veillent sur le dépôt de la foi, on requiert d'eux de solides qualités chrétiennes, une bonne insertion familiale et sociale (9). Les premiers episkopoi, étaient choisis par Paul. Ainsi Tite et Timothée. ARCHEVECHE DE PORT-AU-PRINCE SECRETARIAT presbitère du christ-Roi, Bourdon Téléphones 29 43 44 46 • 29 43 44 37 (Suite page 3) Les services de la curie archidiocésainelogés à la paroisse du Christ- Roi. Vous y trouverez aussi les bureaux de son Excellence Mgr L’Administrateur, du Vicaire Général, Mgr Eustache Saint-hubert, de l’économe diocésain, le P. Ducarmel Edouard. Les commissions archidiocésaines: Caritas Port-au-Prince a un nouveau local, à Delmas 75; RadioTélé Soleil est à la résidence des prêtres âgés à Pétion-ville. Les autres commissions n’ont pas encore de locaux. L'évêque dans son Église Sommaire de ce Numéro L’évêque dans son église De la Curie Diocésaine Nouvelles de notre Archidiocèse Rions un peu Fenêtre sur Rome La vie de nos Paroisses... Le rôle des laïcs dans la mission de l’église Liturgie: La messe expliquée Nouvelles d’ici et d’ailleurs No 8 Révérend Père Patrick Aris

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Selon les évangiles, existe la mission, ensuite les missionnaires enfin l'Église. Le centre est la personne et la mission de Jésus Christ, Tête de l'Église. Celle-ci est une toujours une communauté de personnes humaines localement situées, « une portion du peuple de Dieu ou tous concourent à l'annonce du salut, chacun selon sa condition propre (1)» (AA 2a ; LG 32). Elle est universellement investi du pouvoir instrumental du Christ, en ce sens elle est la l'ecclesia catholica de Dieu en séjour (paroikousa), en pèlerinage (2) sur la terre. Car dans la première communauté chrétienne de Jérusalem, nous avons à la fois l'Église locale et universelle (3). Dans les temps postapostoliques, l'Église va se développer sous l'égide de l'évêque dans la sainteté, la catholicité et l'unité (4). Or selon Ratzinger l'Église latine au cours du 2ème millénaire a perdu le sens de l'importance de la communauté locale (5). En est-il de même pour l'évêque ? Dans cette note, je voudrais simplement considérer l'évêque dans son Église, celui-là même que le code de droit canonique appelle évêque diocésain.1) Le VeilleurLe mot évêque vient du latin episcopus, translittéré du grec episkopos (surveillant). Selon l'étymon c'est un modérateur, tuteur, responsable d'une organisation. Avant l'ère chrétienne, on utilisait le terme pour désigner tout administrateur dans les domaines civil, financier, militaire, judiciaire (6). Nous avons cinq attestations dans le Nouveau Testament. Titre du Christ en 1 P 2, 25, il désigne en Ac 20, 28 ; Ph 1,1 ; 1Tm 3,2 et Tt 1,7 des chrétiens chargés d'un ministère de vigilance. L'Esprit-Saint les choisit comme pasteurs de l'Église (Ac 20, 28) (7). Ils sont toujours mentionnés au pluriel (le singulier de 1 Tm 3,2 ; Tt, 7 est générique) et sont différents des apôtres, prophètes et docteurs et aussi des diacres. Ils sont des présidents (Rm 12,8 ; 1Th 5, 12 ; 1 Tm 3,17) et des pasteurs (Ep 4, 11) (8). Dans les Pastorales, ils veillent sur le dépôt de la foi, on requiert d'eux de solides qualités chrétiennes, une bonne insertion familiale et sociale (9). Les premiers episkopoi, étaient choisis par Paul. Ainsi Tite et Timothée.

ARCHEVECHEDE PORT-AU-PRINCE

SECRETARIATpresbitère du

christ-Roi, Bourdon

Téléphones29 43 44 46 • 29 43 44 37

(Suite page 3)

Les services de la curie archidiocésainelogés à la paroisse du Christ-Roi. Vous y trouverez aussi les bureaux de son Excellence Mgr

L’Administrateur, du Vicaire Général, Mgr Eustache Saint-hubert, del’économe diocésain, le P. Ducarmel Edouard.

Les commissions archidiocésaines: Caritas Port-au-Prince a unnouveau local, à Delmas 75; RadioTélé Soleil est à la résidence des

prêtres âgés à Pétion-ville. Les autres commissions n’ont pas encore delocaux.

L'évêque dans son ÉgliseSommaire de ce Numéro

L’évêque dans son église

De la Curie Diocésaine

Nouvelles de notre Archidiocèse

Rions un peu

Fenêtre sur Rome

La vie de nos Paroisses...

Le rôle des laïcs dans la mission

de l’église

Liturgie: La messe expliquée

Nouvelles d’ici et d’ailleurs

No 8

Révérend PèrePatrick Aris

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A l'âge postapostolique, Clément est le premier à parler de succession apostolique, établie non selon une chaîne ininterrompue de l'imposition des mains, mais selon la présidence d'une Église locale (10). Les lettres de saint Ignace d'Antioche apportent la première attestation claire du monoépiscopat et d'une articulation subordonnée des prêtres et des diacres. Momoépiscopat et tripartition du ministère ordonné ne sont pas scripturaires. Vatican II parle de la tripartition ab antiquo (LG 28) (11). « Cyprien sera un grand témoin de l'autorité de l'évêque. Celui-ci est établi par Dieu, se tient à la place du Christ, il est successeur des apôtres. L'ensemble des fonctions ecclésiales sont entre ses mains : il veille à la discipline, enseigne, confère les sacrements, guide le processus pénitentiel ; le tout certes, en accord avec l'ensemble du clergé et de la communauté (12)». L'évêque est dans son Église principe et fondement de son unité' (13), ministre du Dieu vivant, vicaire de Jésus-Christ. D'où le principe ubi Christus et episcopus, ibi ecclesia (où sont le Christ et l'évêque là est l'Église). En sachant que le serviteur n'est pas au-dessus du maître.

2) Le choix ou l'élection de l'évêqueSelon saint Bellarmin la chose de la plus grande importance est le choix des évêques. Il faut y mettre un soin extrême et ce choix doit uniquement se baser sur le mérite et la sainteté. Au début les apôtres assuraient leur succession en nommant partout où ils ont prêché des veilleurs ou anciens. Dans la période postapostolique, le choix des évêques passait par trois instances : le métropolitain, le clergé de l'Église et le reste du peuple de Dieu. La lettre de Clément aux Corinthiens, vers 95 nous laisse savoir que: « ceux qui ont reçu leur charge des apôtres ou plus tard, d'autres personnages éminents [le fut] avec l'assentiment de toute l'Église (14)». Le mot de la Tradition apostolique de saint Hyppolite est bien connu: « qu'on ordonne comme évêque celui qui a été choisi par tout le peuple (15)» ; donc l'ensemble des fidèles. Saint Cyprien est dans les mêmes eaux: la communauté a le pouvoir de choisir son évêque ou de rejeter celui qui lui serait imposé (16). Le pape saint Léon a converti cette tradition en précepte: «qui praefuturus est omnibus, ab omnibus eligitur (17)». Règle qui a prévalu pendant la réforme grégorienne (11-13ème s.). Ainsi Léon IX au concile de Reims en 1049: « nul ne peut s'arroger le gouvernement d'une Église, s'il n'a été élu par le clergé et le peuple (18)». En fait le peuple réuni dans la cathédrale exprimait ses sentiments par clameurs. Car «dès l'époque ancienne, le corps électoral avait fait l'objet d'analyses 'hiérarchisantes'. Léon le Grand distinguait 'les vœux des citoyens, le témoignage populaire, l'opinion des notables, l'élection par les clercs' (Ep10,4 ;445). Les récits d'élection montrent que les acclamations de la foule ne faisaient que ratifier un choix opéré par d'autres voies (19)».D'où la procédure que le pape Célestin 1er recommanda à certaines Églises (20): les évêques voisins et le clergé délibéraient sur le choix d'un candidat, ensuite ce dernier est proposé à l'acclamation populaire.

Au cours du premier concile de Constantinople: Nectaire fut élu évêque en présence de l'empereur Théodose (21). Cela fut suffisant aux empereurs d'Orient pour les décider à choisir les évêques de Constantinople à leur gré. C'est la racine de la querelle des investitures. En Occident les conciles du 6ème-7ème siècle, n'ont cessé de rappeler que les évêques devaient être élus par le clergé et le peuple avec le consentement du Métropolitain (22). Ces rappels sont le témoignage qu'en Occident aussi les rois veulent participer au choix de l'évêque qui en raison de son influence sur le peuple fait partie des grands du Royaume. Le concile d'Orléans (549), donnait une légitimité d'intervention aux pouvoirs publics en reconnaissant qu'aucun évêque ne pourrait être consacré sans l'autorisation du roi (canon 10) (23). Celui de Tolède en 681 stipule que le Métropolite doit installer tout évêque élu par le roi (24). S'appuyant sur ces canons, les rois nomment eux-mêmes les évêques sans élection préalable. En 557 le concile de Paris réagit vigoureusement: si quelqu'un prétend parvenir à l'épiscopat par l'ordre du roi, il ne méritait pas d'être reçu par les comprovinciaux (25). En 614 encore une fois à Paris, des évêques remettront le principe traditionnel sur pied : doit être ordonné évêque celui que le Métropolitain, le clergé et le peuple auront élu. En réaction Clotaire II revendique pour le prince la compétence de juger de la dignité de celui appelé à l'épiscopat (26). Les rois mérovingiens disposaient des évêchés à leur guise, présentaient des candidats, les désignant sans consulter le clergé. La pratique continue sous les carolingiens: nul n'est évêque sans la faveur du roi qui se croit qualifier pour donner des évêchés comme les comtés ou duchés. L'évêché devient un honor ; l'episcopatus c'est aussi la res de episcopatu qui comprenait, avec des domaines fonciers couverts du privilège de l'immunité, divers droits de puissance publique concédés à l'Église (27). La querelle des investitures commence réellement quand le roi considère l'évêché comme un fief dont il est seigneur (28). Ainsi quand un évêché devient vacant, le chapitre cathédral devait lui demander le congé d'élire (licencia eligendi). Souvent ce seigneur «retenait l'élection» et nommait lui-même sans consulter le clergé local (29). Nicolas II condamna l'investiture laïque en 1059 : « qu'aucun clerc ou prêtre ne reçoive une Église des mains d'un laïque, soit gratuitement, soit pour de l'argent ». Grégoire VII fit de même au concile romain de 1075 et envoya partout en Occident des légats avec mission de la faire appliquer. « Dans une lettre au chapitre de Brême en 1180 Alexandre III interdit la participation des laïcs à l'élection épiscopale. « Même exclusion au concile d'Avignon en 1209 (C.8) et surtout dans une décrétale de Grégoire IX (I,6,56) (30)». Enfin au concile de Clermont, Urbain II défendit aux clercs de prêter hommages à des laïcs (31). Désormais (pour une courte durée) le chapitre cathédral, les chanoines, vont jouer un rôle de premier plan dans le choix, le Métropolitain confirme. En cas de conflit, l'élection échait au Métropolitain ou même au pape. « Pour éviter des vacances trop longues ou sanctionner le choix de candidat indigne, le IVè concile de Latran et plus tard Boniface VIII (VI,1,6,18) substituent, par droit de dévolution, au chapitre incapable, la nomination par métropolitain ou par pape (32)». La querelle des Investitures a contribué à renforcer la papauté et lui a conféré une compétence universelle dans le choix de l'épiscope. C'est aussi une maille solide de la transformation du potest en debet. « Les mandats de provision apparaissent en 1246. En 1278, Nicolas III, par la décrétale Cupientes, substitue le pape aux

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Pour le mois de Juillet il n'y avait pas de presbyter ium. La p r o c h a i n e s e s s i o n d u presbyterium est prévue en octobre avec la traditionnelle journée de sanctification.

Le 17 c'était l'installation du RP Gilbert Nérilus comme curé de Cabaret. Et le 24 c 'étai t l'installation du RP Guy Chrispin comme curé de la Cathédrale.

Dans le but de préparer la feuille de route ou de pouvoir qui doit être annexée à la lettre de n o m i n a t i o n , l a c u r i e d e l'Archidiocèse de Port-au-Prince demande aux prêtres du diocèse qui laissent un office (paroisse ou autre mission), de préparer un rapport de fin de mission. Ce rapport peut être envoyé aux Bureaux de l'Archevêché sis à la paroisse de Christ Roi et doit être adressé à la chancellerie de l'Archidiocèse. La curie remercie très sincèrement chaque prêtre pour son dévouement et sa célérité à produire ce rapport.

DE LA CURIE DIOCÉSAINE

Editeur Archevêché de Port-au-Prince

Rédacteur en chef P. Patrick Aris

Rédacteur en chef Adjoint : P. Edwine Saint-Louis.

Collaborateurs RR. PP.

Brillère Aupont ; Raphaël Pierre-Paul ;

Philogène Luc ; Brévil Elder Antoine ;

Yves Etienne ; Casimir Germain ;

Thevenin Johnson ; Alex Fils.

Mise en pageCommunication Caritas Haiti

Staff du Bulletin ArchiPauP

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instances ordinaires (chapitre cathédral ou métropolitain) en cas d'élection contestée, de translation, résignation, suspension, dégradation du titulaire du bénéfice, ainsi qu'en cas de dévolution ou de réserve (33)». Enfin « en 1363 Urbain V proclame son droit de désigner dans toute la chrétienté patriarches, archevêques, évêques, abbés et abbesses (34)». Ainsi la nomination a remplacé l'élection.3) L'ordination ou chirotonie Par la Tradition Apostolique d'Hippolyte, nous avons les détails de l'ordination. L'évêque est choisi par le peuple et reçoit l'imposition des mains des autres évêques de la région pendant que les prêtres prient en silence (35). A la fin du 4ème siècle Les Constitutions apostoliques complète heureusement Hippolyte. Vers 400 le rite de l'imposition de l'Évangile sur la tête de l'ordinand est attesté (36). L'élu recevait l'imposition des mains et la communion de l'ensemble des évêques de la province. L'évêque qui succède à un autre n'est pas ordonné par son prédécesseur. Les évêques voisins et la communauté sont les deux éléments nécessaires pour la succession apostolique, non pas uniquement l'imposition des mains (37). Autrement dit font la succession la communion et la charité (38). L'épiscope représente dans son Église la foi et la communion de toute l'Église, le lien de la communion ecclésiale par excellence (39). La communion fait la hiérarchie du gouvernement territorial. Sans le consentement du Métropolitain de la province aucune ordination épiscopale n'est valide. Le concile de Nicée a avalisé cet état de fait. Il stipule en outre qu'on n'ordonne pas trop rapidement un néophyte, que le nouvel évêque soit établi par tous les évêques de la province ecclésiastique, que trois au moins doivent être présents pour l'ordination (40). Dès le 3ème s. est attestée la coutume que l'évêque consécrateur soit accompagné de deux autres. Le Moyen Âge a changé les données, la communauté ecclésiale perd de son importance, le monastère et le chapitre des clercs ont pris peu à peu sa place. Dans ce contexte l'interdiction de l'ordination absolue du concile de Chalcédoine est interprétée comme la nécessité d'avoir un titulus ecclesiae (titre d'Église). Car évêques sans siège et évêques auxiliaires sont inconnus de l'antiquité. Rarissimes les cas de coadjuteurs. Les chorévêques, chargés des districts ruraux sont dégradés en presbytres après la paix de l'Église (41). Donc le Moyen âge contourne l'ordination absolue répandue du 9ème au 11ème siècle, par le titulus donnant droit aux Bénéfices. L'ordination va être liée à l'obligation de subsistance honnête de son détenteur (42). «Beaucoup chercheront à avoir les bénéfices sans exercer la charge qui lui correspond et à être ordonnés plus en vue du bénéfice que du ministère (43) ». D'où « ce proverbe venu de la ville de Naples 'si tu veux aller en enfer, fais-toi prêtre'! (44)». L'ordination de l'évêque lui donne la triple charge de paître le troupeau, de présenter les dons et de prêcher l'Évangile, mais une évolution va conduire à un lien plus fort entre ordination et ministère sacramentel et surtout avec l'eucharistie. Dans ce contexte germe l'idée que ses fonctions d'enseigner et de gouverner lui viennent du pape. De là un pas pour redire avec saint Jérôme que l'épiscopat n'est pas un degré du sacrement de l'ordre. Les théologiens scolastiques les plus représentatifs font chorus : Alexandre de Halès, Bonaventure, Albert le Grand, Thomas d'Aquin. Selon eux l'épiscopat n'est pas un ordo mais une dignité ajouté au sacerdoce (45). La consécration épiscopale est un sacramental. D'où la distinction entre pouvoir d'ordre et pouvoir de juridiction commencée au 12ème siècle et validée par le concile de Trente. Actuellement l'accent est mis non sur ce que font les ministres ordonnés (Trente) mais sur ce qu'ils signifient : ils sont signes du Christ Tête en personne (PO2.3 ;12.1). Quand l'évêque meurt ou est transféré à un autre diocèse c'est le siège et non le diocèse qui est vacant.

4) L'évêque et son ÉgliseDepuis Vatican II quatre éléments constituent l'Église particulière/locale : la proclamation de l'Évangile, le repas du Seigneur, l'évêque et la communion (46). L'évêque est successeur des apôtres, à ce titre, il est Docteur de la foi, chargé de l'enseigner et de la transmettre avec fidélité. Il est aussi ministre de Dieu, vicaire de Jésus-Christ. Il exerce ses fonctions au sein d'un diocèse (éparchie dans l'Église orientale). Il réside dans la ville de sa cathèdre où se trouve sa cathédrale (47). Cette ville et sa demeure épiscopale sont appelées évêché. Il a une Église quand lui est confié une portion du peuple de Dieu dont il est le pasteur propre qu'il sanctifie, enseigne et gouverne. Au plan universel il est membre du collège épiscopal. Il a toujours à tenir en équilibre son munus de chef d'une Église, jouissant d'autonomie pastorale et celui de membre du collège épiscopal soumis à la curie romaine et au pape.Or Vatican II, par LG 22, fait de l'évêque d'abord un membre du Collège épiscopal qui, avec le pape dirige, gouverne, enseigne et sanctifie l'Église toute entière ; et seulement ensuite pasteur d'une Église particulière (48). Pratiquement on fait des évêques sans en faire des pasteurs. De fait près de la moitié des épiscopes du monde ne sont pas évêques diocésains. Par exemple ceux au service du pape à la curie romaine ou dans les nonciatures et les évêques auxiliaires. L'antique tradition d'un évêque pour une ville demeure quand même car chaque évêque a toujours un siège. Sans quoi l'ecclésiologie serait mise à mal (49). De l'autre côté LG 23 dit, en s'appuyant sur Cyprien, que l'évêque est le principe visible et le fondement de l'unité de son Église particulière formée à l'image de l'Église universelle et c'est dans toutes ces Églises particulières et par elles qu'est constituée l'Église catholique, une et unique (50). L'évêque est le principe visible et le fondement de l'unité de son Église particulière (51). Son ordination le connecte à son Église d'une manière concrète. Pourquoi n'avoir pas marié l'évêque à sa communauté et le rattacher ensuite au collège ? L'évêque n'est pas provisoirement lié à une Église locale. Il y a une mauvaise articulation entre LG 22 et LG 23 qui a généré des impasses pastorales (52). Bien plus Lumen Gentium 25-27 ne tient pas assez compte des relations et la réciprocité entre l'évêque et la communauté (53). Somme toute à travers sa charge particulière, l'évêque fait être l'Église universelle, faisant de l'Église locale le lieu concret et visible où se vit la foi universelle de l'Église. En effet l'Église universelle est dans

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L'Archidiocèse de Port-au-Prince, le Grand Séminaire Notre Dame d'Haïti, les familles et communautés chrétiennes de ces séminaristes, sont heureux de vous inviter à l'ordination diaconale de leur fils : 1.Frantz DOUCEUR, (Paroisse d'origine : Exaltation de la Sainte Croix de la Croix des Missions; Paroisse d'accueil : Saint Antoine de Padoue de Port-au-Prince).

2.Patr ick EDUMÉ, (Paroisse d'origine : Saint Charles de Carrefour ; Paroisse d'accueil : Sainte Anne de Saint Art).

3 . A n t o n y J E A N - B A P T I S T E , (Paroisse d'origine : Saint Antoine de Padoue de Port-au-Prince ; Paroisse d 'accue i l : No t re -Dame de l'Assomption de Petit-Goâve).

4.Frisnel JN CHARLES, (Paroisse d'origine : Précieux sang de Potino ; Paroisse d'accueil : Saint Louis Roi de France de Pointe-à-Raquette).

5.Asnigue MERLETTE, (Paroisse d'origine : Sainte Thérèse de Pétion-Ville ; Paroisse d'accueil : Notre-Dame de la Présentation de les Palmes).

6.Dominique REGIS, (Paroisse d'origine : Saint Martin de Tours de Delmas ; Paroisse d'accueil : Saint Martin de Tours de Delatte).

7.Roud SAUVEUR, (Paroisse d ' o r i g i ne : No t re -Dame de l'Assomption de Petit-Goâve ; Paroisse d'accueil : Exaltation de la Sainte Croix de Fonds Verettes).

8.Marc-Henry SYMEON, (Paroisse d'origine : Immaculée Conception de Galette Chambon de Ganthier ;(Paroisse d'accueil : Saint Nicolas de Kenscoff).

La célébration d'ordination aura lieu au lieu-dit de la Cathédrale de Port-au-Prince, le 4 septembre 2011 à 9h AM. Elle sera présidée par son Excellence Monseigneur Marie Erick G landas Toussa in t , Evêque auxiliaire de Port-au-Prince.

NOUVELLES DE NOTRE ARCHIDIOCÈSE.

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l'Église locale, et la mission, le pouvoir de tout évêque s'exprime et s'accomplit dans la sollicitude pour toute l'Église. Elle ne s'ajoute pas du dehors à sa charge d'évêque diocésain (LG 23) (54). Ainsi aucune communauté n'est privée et isolée, mais dépasse sa particularité dans la foi de l'Église entière (55). Par cette foi elle est un ferment d'espérance et d'amour jamais vaincus, qui parient sur la force des faibles, sur l'infaillibilité de la justice et de la fraternité. Ainsi l'évêque est mis au service de plus grandes et plus décisives réalités que lui : l'Esprit Saint, l'Évangile, l'Eucharistie, peuple de Dieu (CD11).L'évêque à la tête de son Église accomplit une diakonia, une tâche confiée par l'Esprit, un office à remplir par choix du Christ afin que se réalise le dessein du Père (56). Il l'accomplit pour édifier l'Église du Christ et en étant le principe de l'union de son Église particulière avec l'Église universelle (57). Il est obligé au service, il est le diacre par excellence dans son Église locale comme le pape l'est au plan universel. Avant Vatican II l'Église particulière était avant tout un territoire, avec le Concile elle est une portion (portio) du peuple de Dieu confié à la sollicitude pastorale de l'évêque (58). Karl Rahner croit que la redécouverte de l'Église locale est l'œuvre la plus importante du Concile. Chaque communauté qui célèbre l'eucharistie, présidée par l'évêque ou un membre de son clergé, la célèbre légitimement ; par conséquent, en elle se réalise le salut du Christ et la communion divino-humaine : la communauté devient Église (59). L'Église doit être totalement icône et signe du Royaume (60). La primauté à rechercher est celle « comprise au cœur même de la koinonia des Églises c'est-à-dire sur le modèle de l'évêque qui un parmi son peuple, assure pourtant un ministère unique et irremplaçable (61)». L'évêque diocésain est chargé de veiller sur son Église locale, de la sanctifier par la célébration des divines liturgies, de lui enseigner la foi catholique en tant que doctus et de le gouverner par de saintes règles. Le cœur des trois munus du gouvernement pastoral est la diaconie, le service aux pauvres et aux démunis. N'était-ce pas pou cette raison que les collaborateurs immédiats de l'évêque étaient appelés archidiacres. Ceux-ci portent aujourd'hui les titres de vicaires (général, épiscopal). Il a le droit de convoquer un synode dans son Église surtout quand il y a des questions cruciales qui requièrent de grand discernement pour les orientations pastorales du diocèse. Dans la théologie de l'épiscopat on peut distinguer trois éléments constitutifs, de droit divin, de la fonction épiscopale: le titulus attribué par l'élection, ou la désignation canonique, qui donne droit au siège; le pouvoir d'ordre découlant ipso facto de l'ordination épiscopale valide, confère les pouvoirs sacramentels ;la juridiction, assumée au moment de la prise de possession du siège, ou investiture, confère l'autorité spirituelle et administrative immédiate sur une Église particulière. Le titulus et la juridiction sont distincts pour chaque évêque ; ils sont à la base de la hiérarchie ecclésiastique. Le pape seul les confère à un évêque, étant le seul à créer un diocèse, déplacer un évêque et même lui demander de quitter son siège (démission) avant la limite d'âge (62). Mais un évêque peut aussi présenter sa démission au pape pour diverses raisons avant l'âge canonique. Tout évêque atteignant la limite d'âge, 75 ans accomplis, doit présenter sa démission au pape (can. 401). Une fois celle-ci acceptée, il devient évêque émérite du dernier diocèse d'exercice.Le pouvoir d'ordre est unique et identique pour tous les évêques. C'est le fondement de la collégialité épiscopale définitivement acquise à Vatican II. Cependant les trois éléments (titulus, pouvoir d'ordre, juridiction) sont une participation au sacerdoce du Christ, unique vrai prêtre et pasteur. Donc avant toute chose l'évêque diocésain est pasteur.

P. Patrick Aris.

Notes

1-Alphonse BORRAS, « À propos des 'communautés nouvelle'. Réflexions d'un canoniste », Vie Consacrée, n. 4 (1992), p. 236. Pour Valdrini « en utilisant le critère territorial, l'Église catholique reconnaît l'existence d'un groupe, d'une communauté de personnes rassemblées par des liens objectifs». Patrick VALDRINI, « Territorialité et organisation de l'Église catholique latine», in DUSCHENE Jean et OLLIER Jacques présentent, Demain l'Église, Paris, Flammarion, 2001, p. 249. 2-Cf. Jean-Marie R TILLARD, L'Église locale, ecclésiologie de communion et catholicité, Paris, Cerf, CF, 191, 1995, p. 45. La Septante utilise Paroikein, paroikos, paroikia pour caractériser la situation précaire d'Abraham, hôte d'un peuple étranger (Gn 12, 10 ; 15, 13 ; 1, 21, 23.34 ; 23, 4), de Moïse en Madian (Ex 2, 22), du peuple en Egypte (Ps 105, 12.13.21) puis de la terre d'exil (Ez 20, 38). Ibid. 3-La question de savoir laquelle est antérieure fait encore débat. Au début des années 2000 elle fut l'objet d'une discussion théologique animée et élevée entre les cardinaux J. Ratzinger et W. Kasper.4-Burkhard NEUNHEUSER, « Église universelle et Église locale », in Guilherme BARAÚNA (dir.), L'Église de Vatican II, études autour de la constitution conciliaire sur l'Église, édition française dirigée par Yves Congar, tome II, Paris, Cerf, Collection Unam Sanctam 51b, 1966, p. 616.5-Cf. Joseph RATZINGER, « La collégialité épiscopale, développement théologique», in L'Église de Vatican II, tome III, p. 775. 6-L Église luthérienne garde le souvenir de cette étymologie en nommant les évêques des « inspecteurs ecclésiastiques ».7-Hervé LEGRAND, « Évêque » in Jean-Yves LACOSTE (dir), Dictionnaire critique de théologie, PUF, 1998, p. 440.8-Hervé LEGRAND, « Évêque » in Jean-Yves LACOSTE (dir), Dictionnaire critique de théologie, PUF, 1998, p. 440.9-Hervé LEGRAND, « Évêque » in Jean-Yves LACOSTE (dir), Dictionnaire critique de théologie, PUF, 1998, p. 440-441.10-Hervé LEGRAND, « Évêque » in Jean-Yves LACOSTE (dir), Dictionnaire critique de théologie, PUF, 1998, p. 441.

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Rions un peu

• Le père de Toto s'étonne de ne pas avoir encore reçu le bulletin scolaire de son fils et lui en demande la raison : « Et ton bulletin il n'est pas encore arrivé? »Toto répond : « Si, si mais je l'ai prêté a Paul pour qu'il fasse peur a son père ! »

• C'est une conversation entre une maîtresse d'école et son élève :L'enfant : « Madame, madame, est-ce que je peux être puni pour quelque chose que je n'ai pas fait ?»La maîtresse : « Mais bien sur que non, on ne va pas te punir pour quelque chose que tu n'as pas fait.»L'enfant : « Eh bien, ça va alors... je n'ai pas fait mes devoirs hier ! »

• Un enfant qui rentre chez lui, annonce très joyeusement à sa mère:- Maman, tu devineras jamais, mais je suis meilleur que la maîtresse. - A h o u i ! P o u r q u o i ? - La maîtresse reste dans la même classe, et moi, je monte dans la suivante!

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11-Hervé LEGRAND, « Évêque » in Jean-Yves LACOSTE (dir), Dictionnaire critique de théologie, PUF, 1998, p. 441 ; aussi Bernard SESBOÜE, « Le témoignage de l'Église ancienne : des institutions sacramentelle », in Bernard SESBOÜE (dir.) Histoire des dogmes, tome III : « Les signes du Salut » par Henri Bourgeois, Bernard Sesboüé et Paul Tihon, Desclée 1994, p. 82. 12-Bernard SESBOÜE, « Le témoignage de l'Église ancienne : des institutions sacramentelle », in Bernard SESBOÜE (dir.) Histoire des dogmes, tome III « Les signes du Salut » par Henri Bourgeois, Bernard Sesboüé et Paul Tihon, Desclée 1994, p. 84. 13-CELAM, Puebla, L'évangélisation dans le présent et le futur de l'Amérique Latine (traduction non officielle de la Conférence Haïtienne des Religieux [CHR]), n. 645. Editions les Ateliers Fardin, Port-au-Prince (Haïti), 1980, p. 198. 14-Clément de Rome, « Aux Corinthiens », 44, 3, Les écrits des pères Apostoliques, Paris, Cerf, Collection Foi Vivante, 1991, p. 103-104. 15-Augustin DUMAS, « Évêque : Mode de nomination», in G. JACQUEMET (dir.), Catholicisme Hier, Aujourd'hui, Demain, Paris, Letouzey et Ané, tome IV, 1956, Col. 805.16-Cité par Augustin DUMAS, « Évêque : Mode de nomination», in G. JACQUEMET (dir.), Catholicisme Hier, Aujourd'hui, Demain, Paris, Letouzey et Ané, tome IV, 1956, Col. 805.17-« Celui qui doit présider sur tou doit être choisi par tous ». Cité par Augustin DUMAS, « Évêque : Mode de nomination», in G. JACQUEMET (dir.), Catholicisme Hier, Aujourd'hui, Demain, Paris, Letouzey et Ané, tome IV, 1956, Col. 805.18-Augustin DUMAS, « Évêque : Mode de nomination», in G. JACQUEMET (dir.), Catholicisme Hier, Aujourd'hui, Demain, Paris, Letouzey et Ané, tome IV, 1956, Col. 808.19-Jean GAUDEMET, « De l'élection à la nomination des évêques », Concilium, n. 157, (1980), p. 26.20-Augustin DUMAS, « Évêque : Mode de nomination», in G. JACQUEMET (dir.), Catholicisme Hier, Aujourd'hui, Demain, Paris, Letouzey et Ané, tome IV, 1956, Col. 805.21-Augustin DUMAS, « Évêque : Mode de nomination», in G. JACQUEMET (dir.), Catholicisme Hier, Aujourd'hui, Demain, Paris, Letouzey et Ané, tome IV, 1956, Col. 805.22-Augustin DUMAS, « Évêque : Mode de nomination», in G. JACQUEMET (dir.), Catholicisme Hier, Aujourd'hui, Demain, Paris, Letouzey et Ané, tome IV, 1956, Col. 805.23-Cf. Augustin DUMAS, « Évêque : Mode de nomination», in G. JACQUEMET (dir.), Catholicisme Hier, Aujourd'hui, Demain, Paris, Letouzey et Ané, tome IV, 1956, Col. 806.24-Augustin DUMAS, « Évêque : Mode de nomination», in G. JACQUEMET (dir.), Catholicisme Hier, Aujourd'hui, Demain, Paris, Letouzey et Ané, tome IV, 1956, Col. 806.25-Augustin DUMAS, « Évêque : Mode de nomination», in G. JACQUEMET (dir.), Catholicisme Hier, Aujourd'hui, Demain, Paris, Letouzey et Ané, tome IV, 1956, Col. 806.26-Augustin DUMAS, « Évêque : Mode de nomination», in G. JACQUEMET (dir.), Catholicisme Hier, Aujourd'hui, Demain, Paris, Letouzey et Ané, tome IV, 1956, Col. 806.27-Augustin DUMAS, « Évêque : Mode de nomination», in G. JACQUEMET (dir.), Catholicisme Hier, Aujourd'hui, Demain, Paris, Letouzey et Ané, tome IV, 1956, Col. 807.28-Augustin DUMAS, « Évêque : Mode de nomination», in G. JACQUEMET (dir.), Catholicisme Hier, Aujourd'hui, Demain, Paris, Letouzey et Ané, tome IV, 1956, Col. 807.29-Augustin DUMAS, « Évêque : Mode de nomination», in G. JACQUEMET (dir.), Catholicisme Hier, Aujourd'hui, Demain, Paris, Letouzey et Ané, tome IV, 1956, Col. 807.30-Jean GAUDEMET, « De l'élection à la nomination des évêques », Concilium, n. 157, (1980), p. 27.31-Augustin DUMAS, « Évêque : Mode de nomination», in G. JACQUEMET (dir.), Catholicisme Hier, Aujourd'hui, Demain, Paris, Letouzey et Ané, tome IV, 1956, Col. 808.32-Jean GAUDEMET, « De l'élection à la nomination des évêques », Concilium, n. 157, (1980), p. 27.33-Jean GAUDEMET, « De l'élection à la nomination des évêques », Concilium, n. 157, (1980), p. 28.34-Jean GAUDEMET, « De l'élection à la nomination des évêques », Concilium, n. 157, (1980), p. 28.35-Bernard SESBOÜE, « Le témoignage de l'Église ancienne : des institutions sacramentelle », in Bernard SESBOÜE (dir.) Histoire des dogmes, tome III « Les signes du Salut » par Henri Bourgeois, Bernard Sesboüé et Paul Tihon, Desclée 1994, p. 84. Rigal a constaté que la chirotonie n'est pas mentionnée ni dans la Didachè, ni dans Clément de Rome, ni dans Ignace d'antioche, ni dans Irénée, alors qu'on la trouve dans les épîtres Pastorales (1 Tm 4, 14 ; 2 Tm 1, 6). Jean RIGAL, Découvrir les ministères, Paris, Desclée de Brouwer, 2001, p. 156.36-Bernard SESBOÜE, « Le témoignage de l'Église ancienne : des institutions sacramentelle », in Bernard SESBOÜE (dir.) Histoire des dogmes, tome III « Les signes du Salut » par Henri Bourgeois, Bernard Sesboüé et Paul Tihon, Desclée 1994, p. 86. 37-Cf. Bernard BOTTE, « Histoire et théologie, à propos du problème de l'Église », Istina n. 4, 1957, p. 394. Cette imposition des mains, rappelons-le, ne donne pas les qualités requises, fût-ce celles de la grâce. C'est un geste de reconnaissance publique et d'authentification. Cf. André MYRE, « Nouveau Testament et ministères», in Collectif : Des nouveaux Ministères ?, (Une question se pose), Montréal, les Éditions Paulines et Mediaspaul, 1985, p. 149.38-L'ecclésiologie de la succession qui domine au 2ème-3ème siècle est essentiellement selon la conception d'Irénée, celle de la succession apostolique. Bernard DUPUY, « Les appels de l'Orient à Rome du concile de Nicée au concile de Chalcédoine», Istina, n. 32, (1987), p. 363.39-Hervé LEGRAND, « Évêque » in Jean-Yves LACOSTE (dir), Dictionnaire critique de théologie, PUF, 1998, p. 441.40-Bernard SESBOÜE, « Le témoignage de l'Église ancienne : des institutions sacramentelle », in Bernard SESBOÜE (dir.) Histoire des dogmes, tome III « Les signes du Salut » par Henri Bourgeois, Bernard Sesboüé et Paul Tihon, Desclée 1994, p. 90. 41-Hervé LEGRAND, « Évêque » in Jean-Yves LACOSTE (dir), Dictionnaire critique de théologie, PUF, 1998, p. 441.42-Henri BOURGEOIS et Bernard SESBOÜE, « La doctrine sacramentaire du concile de Trente», in

Le constructeur LG propose son écran 3D d'une taille de 20 pouces. Et pour profiter de l'effet relief, pas besoin de lunettes. Une webcam suit votre regard pour offrir le meilleur angle de vision possible.

Un capteur scrute le regard de l'utilisateur et adapte au mieux l'affichage de la 3D selon sa position. Mais elle peut être également utilisée plus classiquement pour la visioconférence.

La technologie sans lunettes a été lancée par Nintendo avec sa dernière console de jeux portable, la 3DS. Le relief était jusque-là cantonné à des écrans de toute petite taille ; mais avec cet appareil, LG pousse la technique vers des dalles au confort de vue plus agréable. Le grand public ne s'est d'ailleurs pas tourné vers les téléviseurs HD avec lunettes, attendant les dispositifs permettant de se passer de ces accessoires encombrants et peu esthétiques.

Energie renouvelableHaut lieu touristique, la Savoie est aussi réputée pour être le fief des énergies renouvelables. C'est d'ailleurs à quelques pas du lac du Bourget que l'Institut national des énergies solaires (Ines) s'est construite en 2005. Ce centre de formation et de recherche, installé dans le parc de Savoie Technolac au Bourget-du-lac reg roupe des équ ipes du CEA (Commissariat à l'Energie Atomique), de l'Université de Savoie et bénéficie de l'appui du CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique) et du CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment).Au total, 300 chercheurs et techniciens occupent les onze bâtiments du site dont les 15 000m² de laboratoires. À terme, l'Ines s'étendra sur 22 000 m² et comptera 200 personnes supplémentaires. Dans le contexte actuel de crise de l'industrie solaire, le rôle de recherche et d'innovation de l'Ines est devenu d'autant plus urgent.Recherche, innovation, formation et évaluation : l'INES se veut être un centre complet et ultra-moderne. Il apporte son savoir-faire aux entreprises et forme chaque année 1 800 professionnels. Ce joyau savoyard s'affiche désormais comme une des références européennes en matière d'énergies renouvelables. Il vient d'ouvrir une antenne en Corse et à la Réunion. Des chercheurs se déplacent régulièrement au Maroc ou en Tunisie pour adapter au mieux les cellules photovoltaïques.L'Ines est aussi là pour construire l'habitat de demain. Mais à quoi ressemblera-t-elle ? « La forme restera la même avec beaucoup d'ouvertures au sud. Il faudra simplement adapter sa manière de vivre pour garder le frais ou la chaleur des pièces. » explique Estelle Bonhomme, chargée de communication.

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Bernard SESBOÜE (dir.) Histoire des dogmes, tome III « Les signes du Salut » par Henri Bourgeois, Bernard Sesboüé et Paul Tihon, Desclée 1994, p. 185. 43-Henri BOURGEOIS et Bernard SESBOÜE, « La doctrine sacramentaire du concile de Trente», in Bernard SESBOÜE (dir.) Histoire des dogmes, tome III « Les signes du Salut » par Henri Bourgeois, Bernard Sesboüé et Paul Tihon, Desclée 1994, p. 185. 44-Henri BOURGEOIS et Bernard SESBOÜE, « La doctrine sacramentaire du concile de Trente», in Bernard SESBOÜE (dir.) Histoire des dogmes, tome III « Les signes du Salut » par Henri Bourgeois, Bernard Sesboüé et Paul Tihon, Desclée 1994, p. 185. 45-Henri BOURGEOIS et Bernard SESBOÜE, « La doctrine sacramentaire du concile de Trente», in Bernard SESBOÜE (dir.) Histoire des dogmes, tome III « Les signes du Salut » par Henri Bourgeois, Bernard Sesboüé et Paul Tihon, Desclée 1994, p. 186. 46-D'autres auteurs parlent de trois critères. Cf. BÉKÉS, Gerardo : « L'eucharistie fait l'Église, la dimension ecclésiale du sacrement», In LATOURELLE, René (sous la direction de) : Vatican II, bilan et perspectives, (vingt-cinq ans après 1962-1987), tome II, Montréal/Paris, Bellarmin/Cerf, Collection Recherches, Nouvelle Série-16, p. 382.47-Pour des raisons historiques l'évêque peut avoir un autre siège dans une autre Église élevée à ce moment-là au rang de co-cathédrale. Seul le pape est compétent pour estimer si un diocèse a besoin de deux sièges. C'est un grand problème théologique, il s'agit de savoir si un siège peut avoir plusieurs têtes et si le mariage n'est pas entre le siège et l'évêque. Dans notre province ecclésiastique nous avons un cas avec le diocèse précédemment créé avec siège et cathédrale à Anse-à-veau. Pour des raisons sociales et politiques, le nom du siège a changé, il s'agit du diocèse de l'Anse-à-veau et Miragoâne. Ce dernier siège ayant été élevé au rang de co-cathédrale.48-Cf. Emmanuel LANNE, « L'Église locale et l'Église universelle», Irénikon, tome 43, (1970), p. 499. De Lubac pense que le concile n'impose pas la vision de la priorité collégiale de l'évêque par rapport par rapport à la particularité de son Église. Cf. Henri De LUBAC, Les Églises particulières dans l'église universelle, Paris, Aubier Montaigne, Collection Intelligence de la foi, 1971, p. 82-83.49-Sur la problématique des évêques auxiliaires provenant en partie de l'évêque in partibus infidelium, Cf. Jean-Marie R. TILLARD, L'Église locale, p. 273-277. L'existence des évêques titulaires a aidé la théologie latine à reconnaître l'existence d'une dimension du munus épiscopal en référence directe avec la communion entre Les Églises et avec les services qui en dérivent. Cf. Giuseppe ALBERIGO, « Institutions exprimant la communion entre L'épiscopat universel et l'évêque de Rome », in Giuseppe ALBERIGO (Ed.), Les Églises après Vatican II, dynamisme et prospective, (Actes du colloque international de Bologne 1980), Paris, Beauchesne, Collection Théologie historique No 61, p. 277. 50-Cf. LG n. 23, Vatican II, les seize documents conciliaires, Montréal/Paris, Fides, 1967, p. 45. 51-Cf. LG n. 23, Vatican II, les seize documents conciliaires, p. 45.52-Cf. Hervé LEGRAND, « Où en sont les réformes ecclésiologiques envisagées au Concile ? ». in Alberto MELLONI, et Christoph THEOBALD, (dir.), Vatican II, un avenir oublié, Paris, Bayard, 2005, p. 127.53-Cf. Antonio ACERBI, « L'ecclésiologie à la base des institutions ecclésiales post-conciliaires», in ALBERIGO, Giuseppe (Ed.) : Les Églises après Vatican II, dynamisme et prospective, (Actes du colloque international de Bologne 1980), Paris, Beauchesne, Collection Théologie historique, n. 61, p. 250. 54-Jean-Marie R TILLARD, L'évêque de Rome, Paris, Cerf, 1984, p. 59. 55-Carlos MESTERS, « La lecture croyante de la bible », Bulletin Dei Verbum, n. 13, 1989, p. 10. « Quand une nouvelle Église locale se fonde, la katholou de l'Église de Dieu s'actualise en un nouveau lieu où la foi, le baptême, l'eucharistie, la solidarité, la mission de toutes Les Églises de Dieu se retrouvent intégrales, mais sans s'accroître ». Cf. Jean-Marie R TILLARD, L'Église locale, p. 75.56-Cf. Jean-Marie R TILLARD, L'Église locale, p. 166-167. Le mot diakonia qui éveillait chez les grecs l'idée d'esclavage, reçoit chez Saint Paul et en climat chrétien autres résonances, il devient désormais l'expression d'un appel personnel et traduit une condition de liberté. Cf. B-D. DUPUY, « La théologie de l'épiscopat », Revue des sciences philosophiques et théologiques, tome 49, (1965), p. 296. 57-Cf. Willy H. J. ONCLIN, « La collégialité épiscopale à l'état habituel ou latent», Concilium, n 8, (1965), p. 82.58-Christus Dominus n. 11, Vatican II, les seize documents conciliaires, p. 283. « En utilisant le critère territorial, l'Église catholique reconnaît l'existence d'un groupe, d'une communauté de personnes rassemblées par des liens objectifs ». Patrick VALDRINI, « Territorialité et organisation de l'Église catholique latine», in DUSCHENE Jean et OLLIER Jacques présentent, Demain l'Église, Paris, Flammarion, 2001, p. 249. 59-Gerardo BÉKÉS, « L'eucharistie fait l'Église, la dimension ecclésiale du sacrement», in René LATOURELLE, (dir.) : Vatican II, bilan et perspectives, (vingt-cinq ans après 1962-1987), Tome II, Montréal/Paris, Bellarmin/Cerf, Collection Recherches, Nouvelle Série-16, p. 385.60 « L'Eglise tire son identité du Christ et du Royaume à venir. Parce qu'elle existe dans l'histoire 'in persona Christi' il lui est garanti la gloire et la vie éternelle de sa Tête. Mais pour la même raison elle n'est pas une entité autonome tant vis-à-vis du Christ que du Royaume. Son existence est iconique ». Jean ZIZIOULAS, « Le mystère de l'Eglise », Christus, n. 155, (1992), p. 336. 61-Pascal NEGRE, « 'Ceci est mon corps'. Traversée de l'ecclésiologie eucharistique de Jean Zizioulas », Nouvelle Revue Théologique, tome130/n. 2, 2008, p. 213.62-Ainsi le Saint-Siège dans l'histoire récente a demandé à plusieurs évêque de quitter leur Église : Mgr Jacques Gaillot en 1995 (transféré à un siège fictif), Mgr Jean-Claude Makaya Loemba, évêque Pointe-Noire (Congo Brazzaville) le 31 mars 2011, et Mgr William Morris, évêque de Toowoomba (Australie) le 2 mai 2011.

Paroles de Jean Paul II autour l’Eucharistie

L’Euchar is t ie es t d ’une efficacité suprême pour la transformation du monde en un monde de justice, de sainteté et de paix. 17 Juin 1979 (Fête Dieu). Le moyen le meilleur et le plus sûr d'établir une paix éternelle sur terre est par la grande puissance de l 'adoration perpétuelle eucharistique du Saint Sacrement. 2 décembre 1981. Partout l’homme est un pèlerin de l’absolu. C’est un pèlerin qui chemine vers la maison du Père où il a sa véritable demeure. Tout comme le corps humain qui a faim de pain et soif d’eau, l’esprit humain — créé à l ’ image et à la ressemblance de Dieu — a soif de Dieu, du Dieu vivant. L’Eucharistie est la réponse de Dieu à la soif des hommes qui cheminent en ce monde vers la patrie céleste… Soyez des témoins de l’absolu. Homélie au Brésil, 22 octobre 1991.L’Eucharistie est ce fil d’or qui u n i t l e s g é n é r a t i o n s chrétiennes continuellement nourries par Elle. Audience générale du 9 juin 1993. Depuis deux mille ans, l'Église est le berceau où Marie dépose Jésus et où elle le confie à l ' a d o r a t i o n e t à l a contemplation de tous les peuples. Qu'à travers l'humilité de l'Épouse puisse resplendir davantage encore la gloire et la force de l'Eucharistie, qu'elle célèbre et conserve en son s e i n ! ( I n c a r n a t i o n i s Mysterium) 29 novembre 1998. Pour évangéliser le monde, il f a u t d e s " e x p e r t s " e n célébration, en adoration et en contemplation de l’Eucharistie. Pour la Journée missionnaire

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se venger d'une altercation avec le propriétaire d'un troupeau, a proposé de lui en acheter le chef, la plus belle bête, alors qu'ils étaient ensemble sur un bateau pour une traversée. Une fois l'animal payé, Panurge l'a jeté à l'eau. Bien entendu, les autres moutons, d'eux-mêmes, l'ont immédiatement suivi et tous se sont noyés.

L'église dans sa mission demande toujours aux jeunes d'éviter de suivre béatement les exemples prônés par des amis ou la société sans faire appel à leur sens critique. Il ne faut jamais se plier aux exigences de la société (fè gro dépans pou mariaj, kominyon) comme un troupeau de moutons qui change de direction bêtement au gré de la tête. Nous avons des exemples de suicides collectifs commandés ou provoqués par des leaders de sectes.

La société n'est pas une fiction. Si l'homme est le produit de son milieu, le milieu aussi est le produit de l'homme. Selon le philosophe J. J. Rousseau : « L'homme est né bon, mais la société le rend mauvais ». Un proverbe français dit « la caque sent toujours le hareng ». Doit-on jamais oublier que la société c'est nous ? Elle est une réunion de personnes poursuivant des objectifs communs. Ainsi à la naissance, notre environnement nous façonne, crée notre situation et fait de nous ce que nous deviendrons. Notre environnement colle à notre peau. Quel que soit le rang ou le degré de fortune, l'origine, la mauvaise éducation, la vulgarité arrivent à percer sous les

Dans toutes les paroisses de Madrid en cette fin de juillet, les jeunes espagnols se préparent à accueillir 1,5 million de pèlerins lors des XXVIèmes Journées Mondiales de la Jeunesse, qui auront lieu du 16 au 21 août 2011. Le thème choisi par le pape Benoît XVI pour les JMJ 2011 de Madrid est : « Enracinés et fondés dans le Christ, affermis dans la foi » (Colossiens 2,7).

Cette rencontre ou cette manifestation des jeunes est une preuve que l'Eglise est toujours jeune, toujours vivante et pleine de zèle. Comme le bon vin, l'Eglise se bonifie avec le temps. On peut le rendre aussi avec cette expression latine « Ecclesia semper purificanda». L'Eglise se purifie en se faisant proche des hommes pour pouvoir devenir l'index qui peut les guider vers l'agneau de Dieu qui enlève le péché du monde. Donc les JMJ ne sont pas des tournées de pique-nique organisées par les responsables de l'Eglise pour les jeunes, c'est un cadeau pour la vie offert par l'Eglise à chaque jeune d'aujourd'hui, à tel point qu'on parle maintenant des jeunes de « la génération JMJ » (âgé entre 16 et 30 ans), plus sensibles aux problèmes de l'Eglise universelle, puisqu'ils ont la chance de rencontrer d'autres jeunes de culture différente. Les JMJ rassemblent les jeunes de tout pays, langue, peuple et nation pour la prière et l'action de grâce. Elles sont un espace mondial de réflexions faites par les jeunes pour tenter d'apporter une réponse plus ou moins exhaustive à leurs questions de jeunes et à leur environnement. Quels défis pour les jeunes de «la génération JMJ»?

Le type de fréquentation a une grande influence sur les jeunes et sur les esprits faibles et peut conduire vers les ténèbres ou vers la lumière. Ce n'est pas sans raison que les maîtres en spiritualité enseignent qu'il faut fuir les mauvaises fréquentations et les occasions de péché. L'adage sonne encore juste: « Dis-moi qui tu fréquentes, je te dirai qui tu es ». En effet, les jeunes sont souvent comme une barque qui se laisse emporter par les vagues de la société. Ou encore ils sont comme des moutons de Parnuge.

L'expression «mouton de Parnuge » signifie faire la même chose que les autres, suivre une mode, se conformer à une idée dominante, en éliminant tout sens critique. Panurge est un héros de Rabelais qui, pour

Par: RP Edwine Saint-Louis

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La vie de nos paroisses :

L'influence de la société et les jeunes de « la génération JMJ »Mgr.Rino Fisichella, Président du

Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation, a annoncé une initiative pastorale de son dicastère pour le Carême prochain. La Mission Metropolis est le fruit de la réunion tenue le 11 juillet avec les Archevêques de Barcelone, Budapest, Bruxelles, Dublin, Cologne, Lisbonne, Liverpool, Paris, Turin, Varsovie et Vienne. L'opération, qui dans un premier t emps rega rde ra l ' Eu rope , développera un même programme pastoral, principalement centré sur la formation, de ces onze grands diocèses. Il s'agit d'une première application de ce que le Pape a demandé lors de la première réunion plénière du nouveau dicastère, soit de dépasser le caractère fragmentaire au profit d'une action unifiée. Les prélats impliqués ont convenu que cette Mission Metropolis doit être bien lisible au coeur de leurs grandes villes, mais aussi une préparation pratique au Synode des évêques qui se réunira l'année prochaine pour t r a i t e r d e l a n o u v e l l e évangélisation".

L'archevêque est en train d'achever l es consu l ta t i ons pour l es prochaines nominations. Elles seront officialisées au cours du mois d'août.

NOMINATION

FENÊTRE SUR ROME

Se préparer à la Confession

Sacramentelle

L e s t r o i s a c t e s d u pénitents: la contrition, la confession (aveu), la réparation (pénitence).

La contrition parfaite ouvre la voie à un bon examen de conscience.

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niveau des fesses) et les femmes comme sujet dominant abordé dans les chansons. Les adeptes de cette culture ne marchent, ni ne s'assoient correctement ; ils traînent généralement un pied quand ils marchent et se penchent toujours d'un côté quand ils s'assoient.

Deuxièmement l'effritement des valeurs comme : la virginité, la chasteté, la famille, le respect des parents et de l'aîné.

Vient ensuite, les dérives sociales que nous ne pouvons pas cacher. A ce niveau on peut souligner : le cas de la mère et de sa fille qui fréquentent le même gars, l'offrande des fillettes de 15 ans par ses parents à un sexagénaire, la drogue, la prostitution, etc. La question des tentes après le 12 janvier 2010 entre parmi les défis que le pays affronte.

Et enfin, l'utilisation des TIC comme l'Internet, le cellulaire. Ces TIC ont rendu mêmes des adultes accros et accélèrent la crise des valeurs.

Voila donc les défis auxquels sont confrontés les jeunes de « la génération JMJ ». Pour faire face à cela, ils doivent être « Enracinés et fondés dans le Christ, affermis dans la foi ». Sinon ils ne pourront devenir « lumière et sel de la terre ».

RP Edwine Saint-Louis

apparences. Car l'homme garde toujours en lui la trace de ses origines ou de ses fréquentations...

Maintenant, entre la société et les jeunes, qui est la caque et qui est le hareng ? Qui influe sur qui ? La caque sent le hareng parce qu'elle contient le hareng. Et si la caque contenait des mangues ? Alors elle sentirait mangue. Si la caque c'est la personne humaine ; le hareng serait son éducation ses fréquentations. Ainsi vous sentirez le quoi vous remplissez votre caque. Alors, il faut identifier ce avec quoi il ne faut pas remplis sa caque (les mauvaises influences).

Aujourd'hui quatre grandes plaies infectent notre caque/personne de la mauvaise odeur.

Premièrement la culture Hip-Hop. Le hip-hop, ou hip hop, est un et artistique apparu aux à

, dans le au début des . En Haïti, Le hip-hop/rap

créole a vu le jour dans les années 1980 avec Georges Lys Hérard, connu sous le nom de scène Master Dji, père géniteur de ce mouvement avec sa première chanson qui s'intitulait Vakans. Dans la culture hip-hop, l'école c'est la rue. Ce qui est bon c'est le street language, la street fashion et la s t r e e t k n o w l e d g e . S e s m o d e s d'expressions sont : la musique (Dj, le rap, le beatmaking, et le human beatbox), la danse (le , et les danseurs sont généralement appelés breakers), le graffiti, les tatouages, le style vestimentaire (jeans larges porté généralement au

mouvement culturelÉtats-Unis New

York South Bronxannées 1970

breakdance

(suite de la page 7)

Fr. Pierre Mentor

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L'influence de la société et les jeunes de « la génération JMJ »

Je crois en un seul Dieu,le Père Tout-Puissant, Créateur d u c i e l e t d e l a t e r r e ,de l’univers visible et invisible.

Je crois en un seul Seigneur, Jésus-Christ le Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles : Il est Dieu, né de Dieu, Lumière, né de la Lumière, vrai Dieu, né du vrai Dieu,engendré, non pas créé, de même nature que le Père,et par Lui tout a été fait.Pour nous les hommes, et pour notre salut, Il descendit du ciel;par l’Esprit Saint, Il a pris chair de la Vierge Marie, et S’est fait homme. Crucifié pour nous sous Ponce Pilate, Il souffrit sa passion et fut mis au tombeau.

Il ressuscita le troisième jour, conformément aux Écritures, et Il m o n t a a u c i e l ; Il est assis à la droite du Père.Il reviendra dans la gloire, pour juger les vivants et les morts; et son règne n’aura pas de fin.

Je crois en l’Esprit Saint, qui est Seigneur et qui donne la vie; Il procède du Père et du Fils;avec le Père et le Fils, Il reçoit même adoration et même gloire; Il a parlé par les prophètes.

Je crois en l’Église, une, sainte, catholique et apostolique.Je reconnais un seul baptême pour le pardon des péchés.J’attends la résurrection des morts, et la vie du monde à venir.

CREDO (symbole de Nicée-Constantinople)

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les laïcs capables d'exprimer concrètement dans leur vie l'esprit des Béatitudes. Suivant Jésus pauvre, ils ne connaissent ni dépression dans la privation, ni orgueil dans l'abondance; imitant le Christ humble, ils ne deviennent pas avides d'une vaine gloire mais ils s'efforcent de plaire à Dieu plutôt qu'aux hommes...La Bienheureuse Vierge Marie, Reine des apôtres, est l'exemple parfait de cette vie spirituelle et apostolique. Tandis qu'elle menait sur terre une vie semblable à celle de tous, remplie par les soins et les labeurs famil iaux, Marie demeurait toujours intimement unie à son Fils et coopérait à l'œuvre du Sauveur à un titre absolument unique... Tous doivent avoir envers elle une vraie dévotion et confier leur vie et leur apostolat à sa sollicitude maternelle.” (4)II - Les buts à atteindreLa mission de l'Église est, entre autres, de pénétrer et de parfaire, par l'esprit évangélique, l'ordre temporel. Cette mission concerne le salut de tous les hommes et ne s'obtient que par la foi au Christ et par sa grâce. Apostolat des laïcs et Ministère pastoral se complètent mutuellement.L'apostolat des laïcs ne consiste pas seulement “dans le seul témoignage de la vie; le véritable apôtre cherche les occasions d'annoncer le Christ par la parole, soit aux incroyants... soit aux fidèles... car la charité du Christ nous presse.” À une époque où se répandent de très graves erreurs qui tendent à ruiner radicalement la religion, l'ordre moral, et la société elle-même, le Concile exhorte les laïcs à “approfondir et à défendre les principes chrétiens et leur application adaptée aux problèmes de notre temps.” (5 et 6)Les réalités temporelles possèdent leur valeur propre, mais au cours des âges l'usage des choses temporelles “a été souillé par de graves aberrations... C'est le travail de toute l'Église de rendre les hommes capables de bien construire l'ordre temporel et de l'orienter vers Dieu, par le Christ.” C'est le rôle des pasteurs, mais c'est aussi le rôle des laïcs. Parmi les tâches de l'apostolat des laïcs “l'action sociale chrétienne a un rôle éminent à jouer...” (7)Le plus grand commandement de la Loi, c'est d'aimer Dieu et son prochain comme soi-même. Aussi les œuvres de la charité sont-elles la meilleure manifestation de cette Loi d'amour. Dès ses débuts, l'Église a joint “l'agapé” à la Cène Eucharistique afin qu'elle se manifestât « tout entière réunie autour du Christ par le lien de la charité et se fît reconnaître à ce signe d'amour... C'est pourquoi la miséricorde envers les pauvres et

On ne saurait en aucun cas parler de la mission de l'Eglise sans tenir compte du rôle des laïcs. Dans cette rubrique consacrée à l 'Education, nous reprendrons les grandes lignes d'un document du Concile Vatican II titré « L'Apostolat des laïcs » Le saint Concile se tourne avec une grande attention vers les chrétiens laïcs et rappelle leur rôle propre et absolument nécessaire dans la mission de l'Église. Leur apostolat, urgent compte tenu des circonstances, doit être de plus en plus intense et étendu, surtout dans les régions où les prêtres sont peu nombreux et parfois privés de la liberté indispensable à leur ministère. (1)I - La vocation des laïcs à l'apostolatLa mission essentielle de l'Église, Corps du Christ, c'est d'étendre le règne du Christ, pour la gloire de Dieu le Père. Toute activité qui tend vers ce but est appelée apostolat. “La vocation chrétienne est par nature vocation à l'apostolat... Le propre de l'état des laïcs, étant de mener leur vie au milieu du monde et des affaires profanes, ils sont appelés par Dieu à exercer leur apostolat dans le monde, à la manière d'un ferment, grâce à la vigueur de leur esprit chrétien.”C'est par les Sacrements et surtout la Sainte Eucharistie qu'ils nourrissent en eux la charité, âme de tout apostolat. Ils sont assistés par le Saint-Esprit qui sanctifie le peuple de Dieu et donne à chacun ses dons et les grâces nécessaires. (2 et 3)“Le Christ envoyé par le Père étant la source et l'origine de tout l'apostolat de l'Église, il est évident que la fécondité de l'apostolat des laïcs dépend de leur union vitale avec le Christ, selon cette parole du Seigneur: celui qui demeure en Moi et Moi en lui, celui-là porte beaucoup de fruits. Car sans Moi vous ne pouvez rien faire. Cette vie d'intime union avec le Christ dans l'Église est al imentée par des nourr i tures spirituelles communes à tous les fidèles, en particulier par la participation active à la Sainte liturgie... Une telle vie exige un continuel exercice de la foi, de l'espérance et de la charité.”C'est à la lumière de la foi, et par la méditation de la Parole de Dieu, que l'on peut chercher et trouver la volonté de Dieu. “La charité divine répandue dans nos cœurs par l'Esprit-Saint rend

LE RÔLE DES LAÏCS DANS LA MISSION DE L'EGLISE

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les faibles, les œuvres dîtes de charité et de secours mutuel pour le soulagement de toutes les souffrances humaines sont particulièrement en honneur dans l'Église... Cette obligation s'impose en tout premier lieu aux hommes et aux peuples qui sont les mieux pourvus... Mais la liberté et la dignité de la personne secourue doivent être respectées avec la p lus grande délicatesse».Partout il faut surtout s'attacher à faire disparaître la cause des maux et pas seulement leurs effets pour “que l'aide apportée s'organise de telle sorte que les bénéficiaires se libèrent peu à peu de leur dépendance à l'égard d'autrui et deviennent capables de se suffire.” (8)III - Les divers champs d'apostolat“À l'image des hommes et des femmes qui aidaient Paul dans l'annonce de l'Évangile, les laïcs qui ont vraiment l'esprit apostolique viennent, en effet, en aide à leurs frères, et réconfortent aussi bien les pasteurs que les autres membres du peuple fidèle... La paroisse offre un exemple remarquable d'apostolat communautaire... Que les laïcs prennent l'habitude de travailler dans la paroisse en étroite union avec leurs prêtres.”Les laïcs se doivent aussi à leur diocèse. Enfin, “ils se préoccuperont des exigences du peuple de Dieu répandu sur toute la terre. Ils feront leurs, en particulier, les œuvres missionnaires en leur apportant une aide matérielle, voire même un concours personnel.” (10)1- La famille“Sanctuaire de l'Église à la maison,” la famille est la base de la société humaine; c'est un grand mystère dans le Christ et dans l'Église. Aussi l'apostolat des époux et des familles a-t-il une très grande importance pour l'Église. “Ce fut toujours le devoir des époux, mais c'est aujourd'hui l'aspect le plus important de leur apostolat, de manifester et de prouver par toute leur vie l'indissolubilité et la sainteté du lien matrimonial... et le droit et le devoir assignés aux parents et aux tuteurs d'élever chrétiennement leurs enfants...” Il faut que ces droits soient sauvegardés dans la législation civile. (11)2- Les jeunes“Alors que grandit de jour en jour leur i m p o r t a n c e s o c i a l e , l e s j e u n e s apparaissent assez peu préparés à porter convenablement le poids de ces charges nouvelles.” Ces charges exigent d'eux une plus grande activité apostolique. En particulier, “les jeunes doivent devenir les premiers apôtres des jeunes.” Aussi les

Par: Alex FILS, prêtre

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adultes auront-ils soin d'engager avec eux des dialogues amicaux afin que les jeunes apprennent à “apprécier comme el les le méri tent, les tradit ions estimables.” (12)3- Le milieu social“L'apostolat dans le milieu social... est tellement la charge des laïcs que personne ne peut l'assumer à leur place comme il faut... C'est là qu'ils sont le plus aptes à aider leurs frères, dans leur milieu de travail, de profession, d'étude, d'habitation, de loisir, de collectivité locale.” C'est essentiellement “par l'accord de leur vie avec la foi” que les laïcs deviennent “lumière du monde.” Ils ont aussi le souci “d'annoncer le Christ par la parole, à ceux qui les entourent. Beaucoup d'hommes, en effet, ne peuvent recevoir l'Évangile et reconnaître le Christ que par les laïcs qu'ils côtoient.” (13)Le Concile demande encore aux cathol iques de ne pas refuser, éventuellement, la gestion des affaires publiques, et de promouvoir “tout ce qui est vrai, juste, saint, digne d'être aimé.”Les laïcs doivent également s'intéresser au secteur international. (14)IV - Les divers modes d'apostolatDans le chapitre IV du document le Concile Vatican II passe en revue les différentes formes d'apostolat des laïcs.D'abord, l'apostolat individuel, “toujours et partout fécond, et, en certaines circonstances, le seul adapté et le seul possible,” par le témoignage de toute une vie inspirée par la foi, puis par la parole “absolument nécessaire en certaines circonstances.” Il y a ensuite le culte public et l'Eucharistie, et la prière personnelle. “Par la prière, la pénitence et la libre acceptation des travaux et des peines de la vie qui les conforme au Christ souffrant, les laïcs peuvent atteindre tous les hommes et travailler au salut du monde entier.” (15 et 16) Cet apostolat est indispensable et urgent là où la liberté de l'Église est menacée. “La communauté de l'Église doit toujours apparaître aux a u t r e s c o m m e u n t é m o i g n a g e authentique d'amour.” (17)L'apostolat organisé est le signe de la communion et de l'unité de l'Église dans le Christ qui a dit: “Là où deux ou trois sont réunis en mon Nom, je suis au milieu d'eux.” Cet apostolat est souverainement nécessaire. L'apostolat organisé peut prendre la forme de: l'évangélisation, la sanctification, l'animation chrétienne de l 'ordre temporel, les œuvres de

exigences...”C'est d'abord et essentiellement dans la famille que doit se réaliser le premier apprentissage de l'apostolat. Mais les enfants doivent ensuite être intégrés dans leur communauté paroissiale locale. “Les prêtres auront donc le souci constant de la format ion à l 'aposto lat dans les catéchismes, les prédications, la direction des âmes, ainsi que dans les diverses fonctions du ministère pastoral.Ce sont également les écoles, les collèges et les diverses institutions catholiques consacrées à l'éducation qui doivent susciter chez les jeunes le sens catholique et l'action apostolique.”La formation régulièrement poursuivie doit tenir compte de ce qui incombe aux laïcs, car leur apostolat ne doit pas s'exercer seu lement à l ' in tér ieur de leurs groupements ou associations, mais dans toutes les circonstances de la vie. (30)Les moyens de formation à mettre en œuvre pour la formation des laïcs sont n o m b r e u x : s e s s i o n s , c o n g r è s , récol lect ions, exercices spir i tuels, rencontres, conférences, l ivres et commentaires permettant d'approfondir la connaissance de l'Écriture Sainte et de la doctrine catholique et de progresser dans la vie spirituelle. (32) En conclusion à ce document, le Concile “adjure avec force, au nom du Seigneur, tous les laïcs à répondre volontiers, avec élan et générosité à l'appel du Christ qui, en ce moment même, les invite avec plus d'insistance, et à l'impulsion de l'Esprit-Saint... C'est le Seigneur Lui-même qui par le Concile presse à nouveau tous les laïcs à s'unir plus intimement à lui... et à s'associer à sa mission de Sauveur... qui les envoie en tous lieux où il doit aller lui-même.” (33)

Alex FILS, prêtre.

misér i co rde e t de char i té . Les organisations apostoliques ne sont pas des fins en soi, mais un service d'Église envers le monde. Leur valeur apostolique dépend de la qualité chrétienne de leur témoignage et de l'esprit évangélique de chacun, et du lien avec l'autorité ecclésiastique. (18 à 20)Certains laïcs sont à un titre spécial au service de l'Église, notamment les laïcs célibataires ou mariés qui, de manière définitive ou temporaire, se sont mis au service de l'Église. Ils sont spécialement “dignes d'une estime et d'un respect particuliers.” (22)“Pour que l'apostolat des laïcs... s'insère à sa vraie place dans l'Église,” il y a quelques dispositions à observer avec la hiérarchie: - respect de la doctrine et des dispositions fondamentales à observer,- recommandations et consentement de la hiérarchie aux initiatives envisagées,- souhaits de la hiérarchie dans le choix de certaines associations visant directement un but spirituel. “Cet acte de la hiérarchie a reçu le nom de mandat dans divers documents ecclésiastiques.”- application des religieux à soutenir, aider et compléter l'action du prêtre.V - Formation à l'apostolatLa formation des laïcs, différenciée et complète, sera adaptée au caractère séculier propre au laïcat et à la vie spirituelle qui leur convient. Elle suppose une formation humaine de base car “le laïc doit être un membre bien inséré dans son groupe social et dans la culture qui est la sienne. Mais en premier lieu, le laïc apprendra à accomplir la mission du Christ et de l'Église en vivant par la foi le mystère divin de la création et de la Rédemption sous la motion du Saint Esprit qui anime le peuple de Dieu... Cette formation doit être considérée comme le fondement et la condition même de tout apostolat fécond.Outre la formation spirituelle, une solide formation doctrinale est requise en matière théologique, morale et philosophique...” Il ne faut pas négliger, non plus la culture générale jointe à la formation pratique et technique. (28 et 29)“La formation à l'apostolat doit commencer dès la première éducation des enfants, mais ce sont spécialement les adolescents et les jeunes qui doivent être initiés à l'apostolat et marqués de son esprit. Cette formation sera d'ailleurs à poursuivre tout au long de sa vie en fonction des

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LE RÔLE DES LAÏCS DANS LA MISSION DE L'EGLISE(Suite de la page 9)

QU'EST-CE QUE L'EUCHARISTIE?

C'est le don que Jésus Christ lui-même nous fait de son corps, de son sang, de son âme et de sa divinité sous les apparences du pain et du vin. Il voile sa gloire infinie, sa beauté et sa dignité au Saint Sacrement.

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Les deux Tables

Les deux Tables : « La messe comporte comme deux parties : la liturgie de la parole et la liturgie eucharistique ; mais elles sont si étroitement liées qu'elles forment un seul acte de culte. En effet, la messe dresse la table aussi bien de la parole de Dieu que du Corps du Seigneur, où les fidèles sont instruits et restaurés » (PGMR n°8) . On parle communément des "deux tables" du Seigneur : l'ambon où est servi le pain savoureux de la Parole de Dieu et l'autel où est rompu le Corps de Jésus Christ. Le même et unique Repas du Seigneur comprend indissociablement ces deux "parties". On ne doit pas porter moins d'attention à l'une qu'à l'autre. Déjà Origène (mort en 253) soutenai t : «vous qui assistez habituellement aux divins mystères, vous savez avec quelle précaution respectueuse vous gardez le corps du Seigneur, lorsqu'il vous est remis, de peur qu'il n'en tombe quelque miette et qu'une part du trésor consacré ne soit perdue. Car vous vous croiriez coupables, et en cela vous avez raison, si votre négligence en perdait quelque chose. Que si lorsqu'il s'agit de son corps vous apportez à juste titre autant de précautions, pourquoi voudriez-vous que la négligence de la Parole de Dieu mérite un moindre châtiment que celle de son Corps ? » Ce met délicieux de la Parole de Dieu dont nous ne devons pas laisser perdre une miette,

par distraction ou par retard à la messe, où donc est-il servi ?

L'Ambon

L'Ambon : « La dignité de la parole de Dieu requiert qu'il existe dans l'église un lieu qui favorise l'annonce de cette Parole et vers lequel, pendant la liturgie de la Parole, se tourne spontanément l'attention des fidèles. Il convient que ce lieu soit en règle générale un ambon stable et non un simple pupitre mobile. » (PGMR n° 272) Le mot « ambon » vient du grec anabainein qui signifie monter, il désigne donc une élévation, une hauteur, une montagne. La montagne est en effet dans la Bible le lieu par excellence de la révélation. Quand le ministre proclame l'évangile à l'ambon on songe à Jésus, nouveau Moïse, prononçant son sermon sur la montagne. A la synagogue la lecture de la Torah était faite sur une estrade, la Bema. Le scribe Esdras se tenait sur la Bema quand il lut le Livre de la Loi de Dieu, le traduisant et en donnant le sens. Il disait « "Ce jour est saint pour le Seigneur, votre Dieu, ne soyez pas tristes, ne pleurez pas !" Car tout le peuple pleurait en entendant les paroles de la Loi » (Néhémie 8,9). Ainsi tout le peuple chrétien, écoutant la lecture des Saintes Ecritures, ruisselle des larmes de la reconnaissance et de la joie quand il entend depuis l'Ambon son Dieu qui lui parle et le nourrit de sa sainte doctrine...

L'Autel

L'Autel : « Quand il s'offre pour notre salut, le Christ est à lui seul l'autel, le prêtre et la victime » (5ème préface du temps pascal). L'autel est le centre de toute l'action liturgique qui se déroule à la messe. Il ne peut pas être confondu avec n'importe quelle table, pupitre, porte-micro ou autre...

En entrant dans le sanctuaire le prêtre vénère l ' au te l pa r un sa in t ba ise r. Pu is éventuellement il l'encense. L'autel, en effet, c'est le Christ. Dans le sacrifice de la croix, rendu présent sous les signes sacramentels, c'est le Christ qui offre (il est Prêtre) qui est offert (il est Victime) et qui reçoit le sacrifice (il est Autel). Ce n'est pas rien de s'approcher de l'autel du Dieu Vivant ! Tout au long de la célébration on manifeste envers l'autel, la sainte Table du Seigneur, toute sorte de marques de respect et de joyeuse ferveur.

« Je m'avancerai jusqu'à l'autel de Dieu, la joie de ma jeunesse » (Psaume 42,4 ). De l'autel de la croix coule sur tous les fidèles une fraîcheur juvénile et baptismale...

Source: catholique.org

Liturgie : La messe expliquée

4 JEUDI. Blanc : S. Jean-Marie Vianney, prêtre, curé d'Ars, † 1859 (Patron des prêtres). Paroisse S. Jean Marie Vianney : La Tremblay (Croix-des-bouquets), 2010719e DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE. Vert. Gloria, credo, préface des dimanches1re lect. : 1 R 19, 9a.11-13a ; Ps : 84, 9ab-10.11-12.13-14 ; 2e lect. : Rm 9, 1-5 ; Évangile : Mt 14, 22-33.

11 JEUDI : Ste Claire, vierge, fondatrice des Pauvres Dames ou Clarisses, † 1253 à Assise. Paroisses Ste CLAIRE : Frères, 1975 ; Petite-Place-Cazeau, 1985 (S). Blanc 1re lect. : Jos 3, 7-10a.11.13-17 ; Ps : 113A, 1-2.3-4.5-6 ; Évangile : Mt 18, 21 – 19, 1.

20e DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE. Vert. Gloria, credo, préface des dimanches1re lect. : Is 56, 1.6-7 ; Ps : 66, 2-3.5.6 et 8 ; 2e lect. : Rm 11, 13-15.29-32 ; Évangile : Mt 15, 21-28. S. Maximilien Kolbe, prêtre franciscain, martyr, † 1941 à Auschwitz15 LUNDI. L'ASSOMPTION DE LA VIERGE MARIE. Paroisses: Cathédrale de PauP, 1749 ; Petit-Goâve, 1860. Blanc.Messe de la veille : 1re lect. : 1 Ch 15, 3-4.15-16 ; 16, 1-2 ; Ps : 131, 6-7.9-10.13-14 ; 2e lect. : 1 Co 15, 54-57; Évangile : Lc 11, 27-28Messe du jour : 1re lect. : Ap 11, 19a ; 12, 1-6a.10ab ; Ps : 44, 10bc.11.12ab.16 ; 2e lect. : 1 Co 15, 20-26 ; Évangile : Lc 1, 39-56

16 MARDI. Vert. De la Férie. Paroisse Saint Rock : Morne L'hôpital, 2002, (S). Blanc1re lect. : Jg 6, 11-24a ; Ps : 84, 9.11-12.13-14 ; Évangile : Mt 19, 23-30.

21e DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE Vert. Gloria, credo, préface des dimanches1re lect. : Is 22, 19-23 ; Ps : 137, 1-2a.2bc-3.6 et 8bc ; 2e lect. : Rm 11, 33-36 ; Évangile : Mt 16, 13-20. S. Pie X, pape, † 1914 à Rome.

23 MARDI (Pr H). Ste Rose de Lima, vierge, tertiaire dominicaine, † 1617 à Lima, Patronne de l'Amérique latine. Paroisse Ste Rose de Lima : Léogâne (Centre), 1710. Blanc. Si 3, 17-24 ; Ps 130 ; 1Co 7, 25-31 ; Mt 13, 44-46 ;

25 JEUDI Vert. De la Férie. S. Louis, roi de France, † 1270 à Tunis. Paroisses Saint Louis : Pointe-à-Raquette/ La Gonâve, 1958 ; Turgeau/PauP 1999 ; Léger/Matheux, 2004 (S)1re lect. : 1 Th 3, 7-13 ; Ps : 89, 3-4.12-13.14 et 17 ; Évangile : Mt 24, 42-51.

22e DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE. Vert Gloria, credo, préface des dimanches Paroisse St. Augustin (évêque d'Hippone (Algérie), docteur de l'Église, † 430): Gros Mangles, 2003 (S). Blanc 1re lect. : Jr 20, 7-9 ; Ps : 62, 2.3-4.5-6.8-9 ; 2e lect. : Rm 12, 1-2 ; Évangile : Mt 16, 21-27.

L'Église en prière en août: Dimanche, fête et Solennités

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Le 50e congrès eucharistique repoussé ?

Famine en Afrique de l'Est: appel à la générosité par Mgr Gérald Cyprien Lacroix

Chine : le cardinal Zen Ze-kiun dénonce l 'absurdi té du gouvernement face à l'Église

Sur fond de querelle entre l'Irlande et le Vatican, la sénatrice irlandaise Cait Keane a proposé de repousser la tenue du congrès eucharistique international de Dublin. C'était prévu en juin 2012. Moins d'une semaine après les déclarations d'Enda Kenny, le premier ministre, c'est au tour de Cait Keane, sénatrice et membre du parti au pouvoir Fine Gael, de s'attaquer au Vatican: elle propose de repousser le congrès eucharistique international. « Je pense que ce n'est pas un moment approprié pour qu'un tel événement ait lieu dans notre pays. Il serait mieux pour tout le monde, au vu des sensibilités autour des révélations du rapport Cloyne, qu'il ait lieu plus tard ». Le congrès eucharistique est présenté comme une rencontre préliminaire à un possible voyage de Benoît XVI en Irlande.

L'archevêque de Québec Mgr Gérald C. Lacroix a profité de la la messe solennelle qu'il présidait à la basilique de Sainte-Anne-de-Beaupré le 26 juillet, pour inciter les catholiques de son diocèse à venir en aide aux populations africaines frappées par la pire famine depuis les 60 dernières années. Il a indiqué que les catholiques ont « l'opportunité d'être témoins dans le monde de la solidarité et de la compassion pour nos frères les plus pauvres d'Afrique». «Que notre foi se traduise en actions concrètes», a-t-il lancé.

Il a proposé de faire un don en argent à un organisme de charité qui vient en aide aux pays de la Corne de l'Afrique actuellement touchés, c'est-à-dire l'Éthiopie, la Somalie, le Kenya, l'Ouganda et le Djibouti. Plus de 11 millions de personnes sont touchés par la sécheresse. Il a proposé notamment de donner à l'organisme catholique Développement et Paix qui se prépare à envoyer une aide d'urgence dans les zones touchées.

Le cardinal Joseph Zen Ze-kiun, évêque émérite du diocèse de Hong

Kong, ne mâche pas ses mots pour critiquer l'attitude de Pékin et les ordinations de plusieurs évêques chinois sans mandat pontifical. Il affirme : «prétendre que les ordinations sans mandat pontifical sont nécessaires pour le fonctionnement normal de l'Église et pour les besoins de la pastorale et de l'évangélisation, est parfaitement absurde et ridicule quand on sait, comme l'ont récemment souligné plusieurs spécialistes, que ce sont les autorités de l'État qui dirigent en réalité l'Église catholique». Le cardinal ajoute «sont-ils devenus aveugles ? N'ont-ils jamais eu la possibilité de voir comment l'Église catholique fonctionne dans le reste du monde ? Est-ce que la situation de la Chine est si part icul ière qu'el le force le gouvernement à diriger une Église qui ne pourrait tout simplement plus être reconnue comme catholique ? Ils n'auront réussi qu'à se couvrir de ridicule aux yeux du monde entier!» Le cardinal qui signe comme « un frère aîné qui a presque honte d'être en liberté» conclut par le proverbe qui dit que «les yeux du peuple sont clairvoyants».

Mgr Jose Raul Vera Lopez, évêque de Saltillo au Mexique, a reçu une « série de questions» du Vatican concernant son soutien présumé aux homosexuels, indique la Catholic News Agency le 28 juillet 2011. « Il y a eu un appel du Vatican et je suis prêt à clarifier les choses. Je dois répondre à une série de questions sur mon travail avec les homosexuels », a confié Mgr Vera Lopez. L'évêque engagé avec la communauté San Elredo, une association fondée par le prêtre américain Robert Coogan, est accusé par certains paroissiens de défendre des positions contraires à l'enseignement de l'Église.

Par contre il soutient: «dans le diocèse de Saltillo, nous avons des objectifs très clairs. Nous travaillons avec la communauté gaie pour les aider à retrouver leur dignité, qui est souvent attaquée à la maison et dans la société. Ils sont traités comme de la merde». Il ajoute: «je ne suis pas contre le magistère de l'Église. Ce serait contre mes principes de promouvoir la dépravation et l'immoralité».

Une équipe d'archéologues italiens affirme avoir mis à jour la tombe de Saint Philippe, l'un des douze apôtres. La découverte a été réalisée dans les décombres d'une église de

Mexique : Mgr Jose Raul Vera Lopez accusé de soutenir les homosexuels

Turquie : la tombe de l'apôtre Philippe aurait été mise à jour à Pamukkale

Nouvelles d'ici et d'ailleursPamukkale, l'antique Hiérapolis, dans l'ouest de la Turquie. « Nous tentons de retrouver depuis des années la tombe de Saint Philippe (...) Nous l'avons finalement trouvée dans les décombres d'une église de la zone que nous avons mis au jour il y a un mois », a déclaré l'Italien Francesco d'Andria, chef de l'équipe d'archéologie. «Cette découverte est d'importance majeure pour l'archéologie et le monde chrétien».

L'apôtre Philippe provient de Bethsaïde, sur la rive nord du lac de Tibériade, comme Simon-Pierre et André. Il est l'un des premiers à suivre Jésus et à faire partie de ses disciples. Après la Pentecôte, il serait parti évangéliser des régions d'Asie Mineure et prêcha aux Scythes. Il aurait été lapidé puis crucifié à Hiérapolis en Phrygie, sous Domitien ou sous Trajan. Cependant, d'autres historiens comme Eusèbe de Césarée ou Clément d'Alexandrie disent qu'il serait mort très vieux et de mort naturelle, et aurait été enterré à Hiérapolis.

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SE PREPARER A ACCUEILLIR LA

MISERICORDE DE DIEU

Beaucoup de chrétiens catholiques ne savent comment faire une fructueuse rencontre avec le Seigneur dans le sacrement de la réconciliation. Ce phénomène s’est généralisé à un point tel qu’il n’est pas rare pour un prêtre de se r e t r o u v e r a u t r i b u n a l d u confessionnal en train de faire de la catéchèse autour de ce sacrement. On oublie que ce sacrement comme tout sacrement obéit à un rituel et que le prêtre est obligé en conscience de s’y conformer. Ci-dessous nous transcrivons la démarche type de la célébration de ce sacrement. Celle-ci commence avec la contrition parfaite et finit a v e c l a r é p a r a t i o n o u l ’ a c c o m p l i s s e m e n t d e l a satisfaction. En voici le parcours.