Aquisuds-LeMag_Spécial CAN 2013

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A quisuds le Mag A quisuds le Mag spécial CAN2013 C oup e d' A frique des Nations © IconSport. du 19 janvier au 10 février 2 0 1 3 Afrique du Sud Fo ot Spor t [email protected] Christopher Katongo Contact :

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spécial CAN2013

Coupe d'Afrique des Nations

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du 19 janvier au 10 février2 0 1 3A f r i q u edu Sud

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Aquisuds le Mag spécial CAN2013

Rafael Lucas

SURFACE DE RÉPARATIONS

Comme sous d’autres cieux, la magie du football africain de la Coupe d’Afrique des Na-tions (CAN) vient d’une évidence pleine de surprises : les résultats se décident sur le terrain. C’est le terrain qui fait le miracle des soi-disant petits et ruine la gloire des grandes équipes connues pour leur brillant palmarès. La surface de réparation est donc une surface de vérité.

Ainsi a-t-on vu les pharaons de l’Egypte défaits à Bangui en juin 2012, neutralisés par la sélection centrafricaine, dont le surnom est Les Fauves. La prestigieuse équipe des Py-ramides (7 fois championne d’Afrique) restera une fois de plus loin des surfaces de répa-ration du football africain, après son élimination au tour préparatoire de la CAN 2012. Faut-il voir dans cet enlisement des Pharaons un effet de l’instabilité d’un Printemps politique arabe très agité ? Si les Lions de l’Atlas marocain sont présents, à l’exemple des autres voisins maghrébins (les Fennecs d’Algérie et les Aigles de Carthage), d’autres li-ons célèbres seront absents des surfaces de réparation : les Lions du Sénégal échouant face à la défense des Eléphants ivoiriens et les Indomptables Lions du Cameroun élimi-nés par la très surprenante équipe des Requins Bleus (Tubarões Azuis) de la très stable petite république (700 000 hab.) du Cap-Vert, complètement ignorée des pronostics. . .

La surface de réparation est donc une surface de révélation. Qui aurait parié sur la Re-naissance éthiopienne ? Le dernier triomphe des Antilopes Walyas éthiopiennes date du 21 janvier 1962. Ce jour-là les attaquants Mengistu Worku et Luciano Vassalo avaient envoyé l’Ethiopie vers les étoiles en marquant les buts de la victoire face à une puissante équipe égyptienne. Depuis, l’Ethiopie avait disparu des surfaces de réparation. Elle avait connu une longue période de troubles : famines, révoltes, chute de la monarchie du Roi des Rois Haïlé Sélassié, et guerres multiples. Mais le pays a retrouvé de la stabilité et connaît un certain essor économique, rappelant ainsi la Renaissance zambienne des Chipolopolo (Balles de cuivre) de la CAN 2012. Au milieu des renaissances (les Léopards du Congo Kinshasa) et des gloires confirmées (Super Eagles du Nigéria, Black Star du Ghana), com-ment ne pas remarquer l’incroyable vitalité des Eperviers du Togo, rescapés d’une fusil-lade en Angola lors de la CAN 2010 ? Comment ne pas saluer l’admirable résistance du football sahélien (les Aigles du Mali, les Étalons du Burkina Faso et les antilopes Mena du Niger) ? La surface de réparation serait donc un lieu de magie où l’on voit de tout : renais-sance des enterrés, chute des puissants, gloire des petits, confirmation des résistants, etc

R.Lucas

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Rafael LucasDirecteur de la publication& directeur de la rédactionRédacteursNajah. JamalTouria Bel l i tou Soulard phil ippeMaurice DoulaDavid GaüzereDominique DeblainePaul MoffenAssistante De RédactionHamarhoum Yasmine Eric Mazeau Responsable partenariats - communication & Photographe de presse

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En 53 ans d’existence, la seconde plus vieille compétition continentale, après la Copa America (1916), s’est adaptée aux développements quantitatifs, mais surtout qualitatifs, du football africain qui se fait, petit à petit, une place parmi les grands.

La CAN, qui est de trois ans l’aînée de la Coupe d’Europe des Nations, suscite également l’intérêt des prospecteurs à la recherche de jeunes talents africains, convoités pour leur robustesse physique et leur haut niveau technique. Beau-coup d’entre eux sont devenus des pil-iers des plus prestigieux clubs européens.

Le doublé des Pharaons (1957, 1959)

Après de nombreuses participations au niveau mondial durant la première moitié du 20è siècle (Jeux Olympiques et Coupe du Monde), l’Egypte, con-sidérée alors comme la puissance nu-méro un du football africain, n’a fait que confirmer son statut, en dominant les deux premières éditions de la CAN.

En 1957, pour l’inauguration à Khar-toum de ce qui sera plus tard l’une des plus prestigieuses compétitions con-tinentales, les Pharaons, sous la hou-lette de Mohamed Latif, remporteront la première CAN devant le Soudan et l’Ethiopie, l’Afrique du Sud étant alors bannie à cause du régime de l’apartheid.

Après une difficile victoire (2-1) en demi-finale sur le pays hôte, les Egyptiens avaient étrillé les Ethiopiens (4-0) en fi-nale (16 février), confirmant leur carton (5-2) lors d’une rencontre amicale en jan-vier 1956, à Addis Abeba. Deux ans plus tard au Caire, les «Enfants du Nil» vont conserver leur titre lors de la deuxième édition disputée sous forme de champi-onnat avec la participation des mêmes sé-lections présentes lors la première CAN.

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S’offrant une promenade de santé en match d’ouverture face à l’Ethiopie (4-0), un score qui rappelle la finale de 1957, les Egyptiens avaient remporté leur duel régional (1-0) face à leurs voisins souda-nais, grâce à un but à l’ultime minute de Issam, bien servi par Mahmoud El Go-hary, celui même qui a signé, quelques années plus tard, une performance unique, en remportant la CAN-1998 au Burkina Faso, cette fois-ci en tant qu’entraîneur de la sélection de son pays.

L’Ethiopie prend sa revanche sur son sol (1962)

Humiliés à deux reprises par l’équipe égyptienne, en 1957 et 1959, les Ethi-opiens ont pris leur revanche sur leur sol, à l’occasion de la 3è édition en 1962. Prenant le meilleur, respectivement, sur deux nouveaux venus de la CAN, en l’occurrence la Tunisie (4-2) et l’Ouganda (2-1), la sélection éthiopienne a retrou-vé son homologue égyptienne en finale.

Au bout d’une rencontre serrée, les deux rivaux se sont neutralisés (2-2), avant de recourir, pour la première fois dans l’histoire de cette compétition africaine, aux prolongations. Les locaux ont fini par l’emporter sur le score de 4 buts à 2.

Les «Black Stars» brillent dans le ciel africain (1963, 1965)

En accueillant la quatrième CAN en 1963, le Ghana s’est lancé dans sa conquête du football africain, avec à l’appui une équipe compétitive dis-posant d’individualités hors pair

Accra vit alors les «Black Stars» entrer dans les annales du football africain en remportant leur première CAN. Très bien préparée en Europe, où elle s’était mesu-rée à de grands clubs du vieux continent de l’époque, tels Real Madrid, Fortuna Dusseldorf et Austria de Vienne, l’équipe ghanéenne a pulvérisé tous ses adversaires et n’a été mise en difficulté que lors du premier match contre la Tunisie (1-1).

Péchant par excès de confiance et sous-estimant leurs adversaires, les lo-caux avaient, lors de cette rencontre, souffert face à une équipe tunisienne conduite par le jeune mais excellent gardien Sadouk Sassi, alias «Attouga».

En finale, les «Black Stars» n’ont fait qu’une bouchée du Soudan (3-0) grâce à leur schéma de jeu ultra-offensif, basé sur un 4-2-4, soit la même disposition tactique adoptée, à l’époque, par la génération dorée du Brésil, conduite par Pelé et Garrincha.

Lors de l’édition de 1965 en Tunisie, marquée par l’absence de l’Egypte et du Soudan, les Ghanéens ont of-fert aux amateurs du football un grand festival offensif, balayant au premier tour le Congo-Kinshasa (Zaïre) par 5 buts à 2, et la Côte d’Ivoire (4-1).

En finale, les Ghanéens ont eté confrontés à une solide équipe tunisienne et n’ont cédé que lors des prolongations (3-2).

Les «Léopards» secouent la hiérar-chie (1968)

Dominée longtemps par le Gha-na, l’Egypte et l’Ethiopie, la Coupe d’Afrique des Nations a connu, à partir de l’édition 1968 à Addis Abeba et As-mara (Erythrée),, l’émergence de nou-velles sélections, à l’image du Congo-Kinshasa (actuellement RD Congo).

Pour cette première CAN jouée à huit équipes, les «Léopards» congolais ont privé les «Black Stars» de leur troisième titre d’affilée. Evinçant les Ethiopiens en demi-finale (3-2 après prolongations), ils ont affronté les Ghanéens qui les avaient déjà battus en match de poule (1-0).

La volonté des Congolais a été pay-ante face au talent des Ghanée-ns qui ont été ainsi détrônés suite un but de Kalala à la 66è minute..

Le Soudan triomphe finalement (1970)

Histoire de la CAN

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L’un des fondateurs de la Coupe d’Afrique, le Soudan, a dû attendre 13 ans avant de brandir finalement le trophée continental. Après avoir essuyé un sévère revers (0-3) face au onze ma-rocain, au stade d’honneur de Casablanca (28 octobre 1969), aux éliminatoires de la Coupe du Monde 1970, les Soudan-ais vont se surpasser lors de la phase fi-nale de la CAN-1970 à Khartoum, pour décrocher le titre africain sur leur sol.

Qualifiés in extremis pour les demi-fi-nales, les locaux vont prendre le meil-leur sur les Egyptiens (2-1). La vic-toire du Soudan en finale (1-0) face au Ghana, à l’issue d’une partie acha-rnée, a suscité de vives protestations sur l’arbitrage des Black Stars, qui ont boy-cotté la cérémonie de remise des prix.

Le Congo-Brazzaville déjoue les pronostics (1972)

Donné comme simple outsider par les spé-cialistes, le Congo-Brazzaville a marqué de son empreinte la CAN-72 au Camer-oun. Relégués au deuxième plan dans un groupe dominé par la rivalité Maroc-Sou-dan-Zaïre, les Diables Rouges ont émer-gé du lot en tenant en échec la fameuse équipe des Lions de l’Atlas (1-1) et en écrasant (4-2) le Soudan, tenant du titre.

Malgré une défaite face au Zaïre (2-0), ils passent en demi-finales où ils vont s’imposer face au pays organisa-teur (1-0). La finale contre l’autre révé-lation du tournoi, les Aigles du Mali, a été d’une rare qualité technique.

Les Congolais l’ont remporté, alors, (3-2) grâce à un doublé de M’Bono (57è et 59è mn) et un but décisif de M’Pele (63è mn).

Seconde consécration du Zaïre (1974)

Représentant de l’Afrique en Coupe du Monde 1974 en Allemagne, le Zaïre a con-firmé son statut de puissance footballis-tique continentale en décrochant son deux-ième titre lors de la CAN-1974 au Caire.

Baba le sauveur (1976)

Considéré par tous comme l’une des

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plus grandes équipes du continent, le Maroc, qui aavait raté sa première sor-tie africaine en 1972, va neutraliser le signe indien sur les terres éthiopiennes.

Plus ou moins convaincants au 1er tour, malgré deux victoires sur le Zaïre (1-0) et le Nigeria (3-1) et un nul face au Sou-dan (2-2), Faras et compagnie ont dû lut-ter bec et ongles au second tour, disputé sous forme de championnat (calqué sur la Coupe du Monde 1974 en Allemagne), pour arracher ce trophée tant convoité.

Lors de leur dernier match contre la Guinée, une sorte de finale (le Maroc comptait 4 points contre 3 pour les Gui-néens), les Lions de l’Atlas avaient be-soin du seul point du nul. Mais le Syli national de Guinée était animé, lui aussi, d’une forte volonté d’inscrire son nom sur la liste des champions d’Afrique.

Menés à la marque dès la 33è minute sur un but de Souleymane Cherif, les Marocains ont retenu longtemps leur souffle jusqu’au moment où le défenseur Ahmed Megrouh, alias «Baba», d’un tir foudroyant, envoie le ballon au fond des filets guinéens à deux minutes de la fin.

Cette fois-ci, c’était la bonne. Les Li-ons de l’Atlas décrochaient leur pre-mier titre africain après avoir total-isé cinq points et depuis lors, cette génération d’or a occupé une place de choix dans le coeur des Marocains.

Cependant, cet exploit tarde encore à être réédité. Après avoir raté l’occasion de l’organisation de la CAN au Maroc en 1988, les Lions de l’Atlas ont été plus proches que jamais d’un deuxième titre à Tunis (2004). Mais l’excellent parcours des protégés de Baddou Zaki a buté en finale sur la solide équipe du pays hôte (1-2).

Le Ghana de nouveau (1978)

Il est dit qu’il est difficile de bat-tre le pays hôte d’une grande compé-tition. En effet, les Ghanéens n’avaient pas laissé passer l’occasion de jouer «at home», en 1978, pour signer une troisième victoire en Coupe d’Afrique.

Dominateurs, les «Black stars» n’avaient trouver aucune difficulté pour neu-traliser tous leurs adversaires. Un doublé d’Afriyie (38è et 64è) leur a suffi pour battre l’Ouganda, courageux finaliste.

Après un premier tour mi-figue mi-rai-sin (victoire sur la Guinée 2-1 et les Iles Maurice 4-1 et une défaite 1-2 devant le Congo), les «Léopards» avaient sor-ti le grand jeu contre les Egyptiens, s’imposant par trois buts à deux (3-2).

Le Zaïre et la Zambie, n’arrivant pas à se départager lors de la première finale (2-2 après prolongations), avaient dû disputer un match d’appui qui s’est sol-dé par la consécration des Zaïrois (2-0).

Les Greens Eagles arrivent (1980)

Comme lors de la précédente édition, le trophée de 1980 n’a pas échappé au pays organisateur. Les Greens Eagles (actuels Super Eagles), soutenus à chacune de leurs sorties par les 100.000 spectateurs de Su-rulere Stadium de Lagos, avaient occupé la première place de leur groupe grâce à deux victoires sur la Tanzanie (3-1) et l’Egypte (1-0) et un nul devant la Côte d’Ivoire.

En demi-finale et en finale, les Ni-gérians avaient vaincu les deux équi-pes maghrébines. Ils éliminèrent, sur le score étriqué 1-0, le Maroc, tombeur au 1er tour du tenant du titre, le Gha-na, avant de dominer l’Algérie (3-0). Les Greens Eagles ont annoncé ainsi l’arrivée fulgurante des «Super Eagles».

Quatrième titre continental pour le Ghana (1982)

Pour la première fois de son histoire, une finale de la CAN s’était jouée aux tirs au but. C’était en 1982 à Tripoli. Cette édition se termina comme elle avait commencé, par un duel Libye-Ghana.

Après un nul en match d’ouverture, Libyens et Ghanéens s’étaient retrouvés en finale. Aucune des deux équipes ne parvenant à faire la différence au terme du temps réglementaire et des prolon-gations (1-1), le sort de cette finale s’était décidé à l’épreuve des tirs au but.

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Ils ont dû patienter jusqu’en 1994 à Tunis pour voir s’épanouir une gé-nération qui s’est forgée un style et qui a imposé le respect à tous ses ad-versaires, même les plus grands.

Okocha, Amokachi, Kanu, Oliseh, en-tre autres, avaient étonné le monde par leur jeu complet avec mélange de puissance athlétique, de rigueur tactique et de magie brésilienne.

Bénéficiant de l’encadrement perfec-tionné de ses joueurs au sein des plus prestigieux clubs du vieux continent, le Nigeria a signé un retour fulgurant au premier plan. Lors de leur passage par la CAN-1994, les «Super Eagles» n’ont à aucun moment douté en leurs moyens.

Sans forcer leur talent, les camarades de Yekini avaient atteint la finale où ils étaient opposés à une généreuse équipe zambienne, toujours sous le choc de la dis-parition de la majorité de ses joueurs titu-laires dans le crash d’un avion, quelques mois avant son déplacement au Maghreb.

Au cours de la finale, le Nigeria avait étalé tout son savoir-faire malgré une grande résistance de Kalucha Bwalya et ses jeunes co-équipiers. C’est Amunike, le remplaçant de luxe, qui fut l’homme de la décision. Il inscrivit les deux buts de la victoire nigériane (2-1), donnant le coup d’envoi à la saga des «Greens Eagles».

Aux jeux du Centenaire à Atlanta, le Nigeria a été champion olympique aux dépens de deux grandes nations de foot-ball, l’Argentine (demi-finale) et le Bré-sil (finale) et son duo Bebeto-Ronaldo.

Les «Bafana Bafana», coup d’essai... coup de maître (1996)

Pour se réconcilier avec le continent, après la chute du régime de l’apartheid, l’Afrique du sud accueille la 20è édition avec de nouveaux habits (quatre groupes de quatre équipes). Déjà vainqueurs de la CAN en 1957, 1959 et 1986, les «Enfants du Nil», entraînés par Mahmoud El Gohary, vain-queur en tant que joueur de la deuxième édition en 1959, terminent au deuxième rang du premier tour derrière le Maroc.

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Ils passent difficilement le tour des quarts de finale après la fatidique épreuve des tirs au but face à la Côte d’Ivoire (5-4), avant de disposer sur le même score de 2-0, successivement, du Burki-na Faso en demi-finales et de l’Afrique du sud, tenante du titre, en finale.

Cette édition a été marquée par l’émergence de petites équipes ambi-tieuses cherchant à bousculer la hiérar-chie comme le Togo, vainqueur du Ghana d’Abedi Pelé au premier tour (2-1), ou le Burkina Faso, demi-finaliste, et le retour au premier plan de la R.D Congo, troisième au décompte final.

Le triplé pour le Cameroun (2000)

La victoire de la sélection camerou-naise face aux «Super Eagles» devant 60.000 spectateurs a entraîné une grosse déception chez les Nigérians qui ont vu filer l’occasion de fêter le sacre.

Les millions d’inconditionnels de la sé-lection nigériane assistaient, alors, à la troisième défaite en finale de leur équi-pe devant le Cameroun, après celles de 1984 (Abidjan) et de 1988 à Casablanca.

La finale remportée par les Cameroun-ais sur le score de 4 tirs au but à 3, au terme du nul (2-2) du temps réglemen-taire et des prolongations, a été palpi-tante eu égard au potentiel des deux équipes qui ont fourni du bon football.

Avec ce nouveau titre, le Cameroun in-scrit son nom pour la troisième fois sur le registre africain, conservant, par là même, définitivement le trophée.

La CAN-2000, organisée conjoint-ement par le Ghana et le Nigeria, a été considérée comme étant celle de l’émergence des stars et de la ma-turité technique des joueurs africains.

Quatrième titre pour le Cameroun (2002)

L’édition de Bamako peut être con-sidérée comme un tournant du foot-ball africain, avec l’excellente carte rendue par les joueurs cameroun-ais et sénégalais, propulsés au rang de stars lors du Mondial Corée-Japon.

Les Camerounais ont dominé cette édi-tion en remportant les trois matches du premier tour face à la RD Congo (1-0), la Côte d’Ivoire(1-0) et le Togo (3-0).

En quart de finale, les Camerounais ont sorti les Egyptiens (1-0), puis la sélection du pays hôte, le Mali, (3-0) en demi-finale.

En finale face au Sénégal, le Cameroun a confirmé son statut de leader incontest-able de la décennie. Face à une coriace équipe sénégalaise, les Lions indompta-bles n’ont eu leur salut qu’aux tirs au but 3-2 (0-0 au terme de 120 minutes de jeu).

Au tableau des équipes ayant raté le co-che, figure le onze marocain qui n’a pas réussi à franchir le cap du 1er tour, comme lors de l’édition précédente, après son nul face au Ghana (0-0), sa victoire sur le Burkina Faso (2-1) et sa défaite devant l’Afrique du sud (3-1).

Les Aigles de Carthage au som-met, Les Lions de l’Atlas ressuscités (2004)

La prestation de l’équipe marocaine lors de la CAN-2004 en Tunisie a redonné confi-ance à tous ses fans. Mais la Tunisie a raflé la mise grâce à un grand sens de réalisme. Les Lions de l’Atlas ont reconquis la place de choix qui leur revenait dans le conti-nent. Sous la houlette de Baddou Zaki, ils

ont présenté un football attrayant, en dépit des doutes exprimés au début de l’épreuve sur leur capacité à réaliser un bon résul-tat.Après un premier tour irréprochable, ils ont dominé l’Algérie en quarts de fi-nale (3-1) et le Mali en demi-finale (4-0).

En finale, ils ont buté sur une équipe tunisienne survoltée devant son pub-lic. Les Aigles de Carthage, qui avaient perdu deux finales face au Ghana (1965 à Tunis) et en Afrique du sud (Johan-nesburg 1996), ont réussi cette fois-ci à décrocher le trophée sur le score de 2-1.

Fêtés en héros à leur retour, les hom-mes de Zaki ont certes perdu le trophée, mais ils ont gagné en estime au sein du gotha du football africain. Et de cinq pour les «Pharaons» (2006)

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S’imposant finalement par 7 tirs au but à 6, les «Black Stars» inscriront leur nom dans l’histoire de la CAN.

Ce jour-là, une future grande star du football mondial, Abedi Pelé, a fait ses débuts internationaux au plus haut niveau de la compétition.

La furia des Lions indomptables (1984)

Forts de leur participation héroïque au mondial-1982 en Espagne, les Li-ons indomptables du Cameroun vont cette fois-ci conquérir le continent.

Les équipes africaines, tendant à trop ‘’s’européaniser’’ dans leur système de jeu, le spectacle présenté lors de la CAN-1984 en Côte d’Ivoire n’a pas été de bonne fac-ture, comme cela a été relevé dans les anal-yses des spécialistes du football africain.

En effet, les deux finalistes, le Cam-eroun et le Nigeria, ne se sont quali-fiés que grâce aux tirs au but, respec-tivement face à l’Algérie (5-4/0-0 au terme du temps réglementaire et des prolongations) et à l’Egypte (8-7/2-2).

Au stade Houphouët-Boigny (18 mars 1984), les Camerounais n’ont pas fait de détails face aux «Green Eagles», les battant par trois buts à un. Les Lions indomptables ajoutent leur nom à la liste des vainqueurs.

Les «Pharaons», 27 ans après (1986)

Les Egyptiens ont attendu très longtemps pour reconquérir un trophée qu’ils étaient les premiers à remporter. Pour y parve-nir, il a fallu qu’ils organisent de nouveau la Coupe d’Afrique des Nations (1986).

Une défaite surprise (2-0) face au Sé-négal en match d’ouverture a failli être fatale pour les «Enfants du Nil», qui ne doivent leur salut qu’à un succès (2-0) sur la modeste sélection mozam-bicaine, au dernier match de poules.

En demi-finales, ils étaient opposés à leur bête noire, la sélection marocaine, euphorique après sa deuxième quali-fication au mondial (Mexico-1986).

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Une erreur d’arbitrage a permis aux Egyp-tiens d’accéder à la finale: Sur un coup franc indirect, Tahar Abouzaid expédie la balle directement dans les bois de Zaki (79è).

En finale, le penalty de Kana Biyik heurte le poteau, et l’Egypte bat le Camer-oun, tenant du titre, aux tirs au but 5-4 (0-0 au terme de 120 minutes de jeu).

Une fois encore, la finale a été mar-quée par des chocs brutaux et des tac-tiques privilégiant la prudence au dé-triment du jeu ouvert et offensif. Le football africain est en train de perdre beaucoup de ses particularités (jeu spec-taculaire, fantaisie et fête sur le terrain).

Le Cameroun persiste et signe (1988)

Avec une équipe vieillissante, le Cameroun s’est déplacé au Maroc pour défendre ses chances lors de la 15è édition de la CAN.

Vainqueurs à Abidjan-1984 et finalistes au Caire-1986, les Lions indomptables n’ont pas produit du beau football du-rant toute la compétition, qui a été avare en buts (23 buts en 16 matches). Leur longue expérience a été cependant déter-minante dans la victoire (1-0) en finale sur un Nigeria en pleine restructuration.

Plus que jamais, le football africain est devenu crispé, les équipes devenant de plus en plus calculatrices. Les amateurs du ballon rond au Maroc et à travers le continent ont été particulièrement déçus par la prestation des Lions de l’Atlas, qui avaient émerveillé le monde par leur tou-che de magie lors du mondial mexicain, deux ans auparavant. Zaki et les siens ont été éliminés en demi-finales par le futur vainqueur (1-0), à la suite d’une rencon-tre hachée et de faible qualité technique.

Les «Fennecs» irrésistibles (1990)

Accueillant la CAN-1990, l’Algérie allait réconcilier les amateurs du beau spectacle avec le football africain. Commençant en fanfare par une grande victoire sur le Nigeria 5-1, dont un doublé de Ra-beh Madjer et un autre de Jamal Menad,

les Fennecs vont se déchaîner devant leur public du stade 5 juillet, pre-nant le meilleur respectivement sur la Côte d’ivoire (3-0) et l’Egypte (2-0).

Grâce au duo d’attaque irrésistible Madjer-Menad et le jeune Chérif Oua-zzani, plaque tournante de l’équipe, l’Algérie a retrouvé toutes ses marques pour faire oublier son éviction en élim-inatoires de la Coupe du monde par l’Egypte, quelques mois auparavant.

Vainqueur en demi-finale du Sénégal (2-1), l’Algérie jouera le titre contre le Nigeria, qui a opposé cette fois une forte résistance aux locaux. Mais un but de Oudjani dans le dernier quart d’heure va libérer les Algériens, qui rêvaient tant d’un sacre continental.

Les «Eléphants» grâce à Gouamene (1992)

Dans l’histoire de la Coupe d’Afrique des Nations, jamais un gardien de but n’a contribué à la victoire finale des siens comme l’a fait l’Ivoirien Alain Gouamene, alors portier du Raja de Casablanca.

Les Eléphants ivoiriens n’étaient aucu-nement donnés favoris de la CAN-1992 au Sénégal, malgré une éclatante victoire (3-0) au premier tour face à l’Algérie, ten-ante du titre. Qualifiés pour les demi-fi-nales aux dépens de la Zambie de Kalucha Bwalya, les Ivoiriens seront bien inspirés par leur keeper Gouamene, qui a fermé toutes les portes devant les attaquants camerounais. A l’épreuve des tirs au but (0-0 au terme du temps réglementaire et des prolongations), Alain Gouamene, un véritable félin dans sa cage, va qualifier la Côte d’Ivoire en finale. Opposés aux «Black Stars» du Ghana, qui revenaient au devant de la scène après une longue éclipse, les Ivoiriens vont opter pour une tactique ultra-défensive, comptant sur l’excellente forme de leur portier.

Comme ce fut le cas face au Camer-oun, les Ivoiriens feront de nouveau la dé-cision à l’épreuve des tirs au but (11-10).

Encore une fois, ce n’est pas l’équipe ayant produit le meilleur football qui a gagné.

La saga des «Greens Eagles» lancée (1994)

Après leur victoire sur leur terre en 1980, les Nigérians n’ont pas réali-sé un aussi bon résultat par la suite, à l’exception d’une place de finali-ste à Casablanca-1988 et Alger-1990.

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Les Egyptiens, en remportant sur leur sol la CAN-2006, ont fait d’une pierre deux coups: signer un nouveau re-cord de victoires en CAN avec cinq ti-tres et organiser une des éditions les plus spectaculaires et les plus relevées.

La finale, qui a opposé les équipes égyptienne et ivoirienne, ne s’est dé-cidée que lors de la séance des tirs au but, les 120 minutes de la partie s’étant soldées sur le nul blanc (0-0).

Drogba et les siens se sont finalement in-clinés 4-2, à la grande joie des milliers de supporters du stade du Caire, totale-ment acquis à la cause des Pharaons.

2008: Les Pharaons encore et tou-jours, Eto’o nouveau «goaleador» de la CAN

La tournure qu’ont pris les événements était loin de satisfaire les amis d’Eto’o, peu convaincants malgré leur parcours réussi et cette finale tant attendue.

Les mordus du ballon rond africains re-tiendront une seule image très significa-tive: Rigobert Song, leader vieillissant de la défense camerounaise, hésite à se débarrasser de la balle pendant quelques secondes, un laps de temps fatal puisque le jeune Mohamed Zidane, entré en cours de jeu, la lui a chipée dans les pieds avant de mettre Abou Trika sur orbite pour crucifier Kameni (78è).

Les «Pharaons» consolident ainsi leur place d’équipe la plus titrée en CAN en ajoutant un sixième titre à leur pal-marès (1957, 1959, 1986, 1998, 2006, 2008) et privent, au passage, le Camer-oun, qui détient quatre trophées (1984, 1988, 2000, 2002), d’égaler leur record.

Cette édition entre, en outre, dans les annales de la CAN comme étant la plus prolifique, avec 99 buts, soit une moyenne de 3,09 buts par match.

2010/ L’Egypte remporte son 7e titre

2012/La Zambie remporte la 28ème CAN face la Cote d’Ivoire 0-0 puis 8 tirs aux buts à 7.

MAP

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Aquisuds le Mag les surnoms des équipes

CAN 2013:- Afrique du Sud:

Bafana Bafana (Les Garçons)

-Algérie: Les Fennecs du Hoggar

- Angola: Palancas Negras (Les

Antilopes noires)

- Burkina Faso: Les Étalons

- Cap-Vert: Os Tubarões Azuis

(Les Requins bleus)

- RD Congo: Les Léopards

- Côte d’Ivoire: Les Éléphants

- Éthiopie: Walya Antelopes (Les

Antilopes Walya)

- Ghana: Black Stars (Les Étoiles

Noires)

- Mali: Les Aigles

- Maroc: Les Lions de l’Atlas

- Niger: Les Menas

- Nigeria: Super Eagles (Les Su-

pers Aigles)

- Togo: Les Éperviers

- Tunisie: Les Aigles de Carthage

- Zambie: Chipolopolo (Les Bou-

lets de Cuivre)

Page 9: Aquisuds-LeMag_Spécial CAN 2013

A l’issue du dernier tour retour des éliminatoires pour la CAN 2013, on connaît désormais les 15 équipes qui disputeront la compétition avec le pays organisateur, l’Afrique du Sud, qualifiée d’office. Les chapeaux sont désormais connus. Ils sont au nombre de 4 avec, dans le premier, les 4 favoris.

Chapeau 1 : Afrique du Sud, Zambie,

Ghana et Côte d’Ivoire

Chapeau 2 : Mali, Tunisie, Angola

et Nigeria

Chapeau 3 :

Algérie, Maroc, Niger

et Burkina Faso

Chapeau 4 :

Togo, RDC, Ethiopie

et Cap-Vert

Composition des quatre groupes de la phase finale de la Coupe d’Afrique des na-tions CAN-2013, prévue en Afrique du Sud du 19 jan-vier au 10 février prochains

Groupe A

(à Johannesburg, Durban et Port Elizabeth) Afrique du Sud - Angola - Maroc - Cap-Vert

Groupe B

(à Port Elizabeth - Durban) :

Ghana - Mali - Niger - RD Congo

Groupe C

(à Nelspruit et Rustenburg) : Zambie - Nigeria - Burkina-Faso

- Ethiopie

Groupe D

(à Rustenburg et Nelspruit) :

Côte d’Ivoire -Tunisie - Al-gérie - Togo.

CAN 2013 : les 16 équipes qualifiées et les têtes de séries connues

9

Page 10: Aquisuds-LeMag_Spécial CAN 2013

CAN 2013 : les 16 équipes qualifiées et les têtes de séries connues

.

10

30 dalles, béton, peinture dorée, L 180 x l 90 x h 10 cm (1 dalle)

Côté bordelais, Fahid Ben Khalfallah

© IconSport.

Aquisuds le Mag

10

Page 11: Aquisuds-LeMag_Spécial CAN 2013

Les Bafana Bafana Sélectionneur Gordon Igesund

Président de la République Jacob Zuma.

Taille de la population : 49 991 300

Principales langues : IsiZulu, IsiXhosa, Afrikaans,

Sepedi, Anglais,

Setswana, Sesotho,

Xitsonga

Les Bafana Bafana ont commencé les prépa-ratifs à Durban avec une victoire 3-1 contre le Malawi, le samedi 22 décembre et une dé-faite 0-1 contre la Norvège le 8 janvier.

Ecartée de la premère Coupe d’Afrique des Nations de 1957, pour cause d’apartheid, l’Afrique du Sud a refait surface en 1992 et a brillamment remporté la CAN 1996 organisée chez elle. Après une bonne percée jusqu’en 2002, elle a connu un certain dé-clin, pour renaître à partir de 2009 sous la houlette de l’entraîneur brésilien Alberto Carlos Parreira. La sélection actuelle, menée par l’entraîneur sud-afri-cain Gordon Ingesund, est basée sur un recrutement de joueurs évoluant au pays (16 sur 23. C’est une équipe dotée d’un nouveau souffle qui affronte pour son premier match les Requins Bleus du Cap-Vert, tombeurs des Lions Indomptables du Cameroun.

La liste des joueurs

Gardiens: Itumeleng Khune (Kaizer Chiefs), Senzo Meyiwa (Orlando Pirates),Wayne Sandilands (Mamelodi Sundowns) Défenseurs: Siboniso Gaxa, Tshepo Ma-silela (Chiefs), Thabo Matlaba, Siya-bonga Sangweni (Pirates), Bongani Khu-malo (PAOK/GRE, cap), Anele Ngcongca (Genk/BEL), Thabo Nthethe (Bloemfontein Celtic) Milieux: Reneilwe Letsholonya-ne, Siphiwe Tshabalala (Chiefs), Le-rato Chabangu (Moroka Swallows), Ka-gisho Dikgacoi (Crystal Palace/ANG), Dean Furman (Oldham/ANG), Max Mahlangu (Helsingborg/SUE), Oupa Manyisa (Pi-rates), Thuso Phala (Platinum Stars), Thulani Serero (Ajax Amsterdam/PBS) Attaquants: Lehlohonolo Majoro, Ber-nard Parker (Chiefs), Katlego Mphela (Sundowns), Tokelo Rantie (Malmo/SUE).

les Bafana Bafana11

Aquisuds le Mag

Afriquedu Sud

Page 12: Aquisuds-LeMag_Spécial CAN 2013

Les Chipolopolos (Les boulets de cuivre)

Sélectionneur

Hervé Renard Président de la République : Michael Sata

Langues officielles anglais

Capitale Lusaka

Population totale (2010) 13 046 508 hab.

La Zambie est l’une des valeurs sûres du football africain. Depuis le terrible crash de 1993 qui avait causé la disparition de l’équipe na-tionale, ce pays a su revenir sur le devant de la scène footballistique africaine. Sous la direction du Fran-çais Hervé Renard, les Chipolopolos avaient triomphé de la Côte d’Ivoire en finale de la CAN 2012. Pourtant l’équipe zambienne, qui a perdu ses trois premiers matchs amicaux et fait match nul contre le Maroc, n’apparaît pas au mieux de sa forme. A signaler dans cette sélection la présence de Christopher Katongo, sacré meilleur joueur africain le 17 décembre 2012, par la BBC Awards.

Chris Katongo

Le joueur zambien Christopher Ka-tongo a remporté le prix BBC du meilleur footbal-leur africain de l’année 2012.© IconSport.

12

Gardiens de but : Kennedy Mweene (Free States Stars, Afrique du Sud), Joshua Titima (Power Dynamos) and Kalililo Kakonje (Napsa Stars).

Défenseurs : Stoppila Sunzu, Hichani Himoonde, Francis Kasonde (TP Mazembe, RD Congo), Davies Nkausu (Supersport United, Afrique du Sud), Joseph Musonda (Golden Arrows, Afrique du Sud),Chintu Kampamba (sans club), Salulani Phiri (Zanaco),EmanuelMbola (FC Porto,Portugal).

Milieux de terrain : Rainford Kala-ba, Nathan Sinkala (TP Mazembe, RD Congo), Mukuka Mulenga (Power Dy-namos), Christopher Katongo, Isaac Chansa (Henan Construction, Chine), Chisamba Lungu (Oural Oblast, Russie) , Felix Katongo(Petro Athleti-co, Angola), Noah Chivuta (Free State Stars, Afrique du Sud) and William, Njobvu (Hapoël Beer Sheva, Israël).

A t t a q u a n t s : E m m a n u e l M a y u -ka (Southampton, Angleterre) Collins Mbesuma (Orlando Pirates, Afrique du Sud), Jacob Mulenga (Utrecht, Pays-Bas), James Chamanga (Liaojing Whowin, Chine), Jonas Sakuwaha (TP Mazembe, RD Congo), Evans Kangwa (Nkana).

Zambie

Page 13: Aquisuds-LeMag_Spécial CAN 2013

Ghana S o u t h A f r i ca 2 0 1 3 L’ E q u i p e d u G h a n a e x i s t e d e p u i s 1 9 5 0

Le s B l a c k S t a r s

Population 24 965 816 hab

Les Black Stars (Etoiles Noires) du Ghana ont brillé pour la première fois en 1963 dans le ciel du football africain, qu’ils ont dominé dans les années 60. Malgré quelques éclipses, les Ghanéens, surnommés les Brési-liens de l’Afrique, restent la deuxiè-me nation africaine après l’Egypte, au nombre de participations aux phases finales de la CAN. Premiers qualifiés de la CAN 2013, les Gha-néens, privés d’Essien et des frères Ayew, seront tout de même parmi les favoris de cette CAN, avec dans leurs rangs deux joueurs du cham-pionnat italien, Kwadwo Asamoah et Agyemang Badu qui figuraient dans le dernier carré des joueurs sé-lectionnés pour le prix du meilleur joueur africain de l’année 2012.

Les brésiliens d’AfriqueGardiens: Adam Kwara-sey (Stromsgodset/NOR), Fa-tau Dauda (AshantiGold), Da-niel Adjei (Liberty Professionals

Milieux: Christian Atsu (FC Porto/POR), Anthony Annan (Osasuna/ESP), Derek Boateng (Dnipro Dnie-propetrovsk/UKR), Emmanuel Agye-mang Badu (Udinese/ITA), Solomon Asante (Berekum Chelsea), Kwadwo Asamoah (Juventus Turin/ITA), Albert Adomah (Bristol City/ANG), Moham-med Rabiu (Evian TG/FRA), Muba-rak Wakaso (Espanyol Barcelone/ESP)

13

Attaquants: Asamoah Gyan (Al Ain/EAU), Emmanuel Clot-tey (Espérance Tunis/TUN), Richmond Boakye Yiadom (Sassuolo/ITA), Yahaya Mo-hamed (Amidaus Professionals).

Défenseurs: John Paintsil (Hapoël Tel-Aviv/ISR), Harrison Afful (Espérance Tunis/TUN), Richard Kis-si Boateng (Berekum Chelsea), John Boye (Rennes/FRA), Jonathan Mensah (Evian TG/FRA), Isaac Vor-sah (Red Bull Salzburg/AUT), Jerry Akaminko (Es-kisehirspor/TUR), Rashid Sumaila (Asante Koto-ko), Mohammed Awal (Maritzburg United/AFS)

Proche-Orient : Boualem Sansal et David Grossman ap-pellent à la paix

© IconSport.

Kwadwo Asamoah

Sélectionneur James Kwesi Appiah

Président John Dramani MahamaLangues officielles Anglais

Page 14: Aquisuds-LeMag_Spécial CAN 2013

Côte d’Ivoire

les ÉléphantsSabri Lamouchi sélectionneurCapitale : Yamoussoukro

Devise : Franc CFA

Président : Alassane Ouattara

Langue officielle : Français

Population : 20 152 894 (2011)

Depuis sa percée victorieuse à la CAN 1992, la Côte d’Ivoire, malgré une brillante génération de footbal-leurs éclos à partir de 2005, n’a pas eu de chance dans les phases finales des compétitions. Lors de la finale 2012 contre la Zambie, c’est Didier Drogba qui manque un penalty déci-sif aux tirs au but, laissant s’envoler la Coupe. La plupart des prestigieux joueurs ivoiriens des clubs européens ont été retenus par l’entraîneur fran-co-tunisien Sabri Lamouchi : Didier Drogba, désigné meilleur buteur dans l’histoire de Chelsea avec un total de 150 buts, Doumbia Seydou, meilleur buteur du championnat russe, Yaya Touré, ballon d’Or africain 2011. Les éléphants ont faim de victoire. La génération Drogba voudra sûre-ment partir en beauté lors de cette CAN organisée en Afrique du Sud.

La liste des joueurs

Gardiens de but : Boubacar

Barry Copa (Lokeren/BEL), Da-

niel Yeboah (Dijon/FRA), Badra

Ali Sangaré (Ivoire Académie)

14

Défenseurs :

Souleymane Bamba (TRa-bzonspor/TUR), Arthur Boka (VFB Stuttgart/ALL), Emmanuel Eboué (Galatasaray/TUR), Igor Lolo (FC Kuban/RUS), Siaka Tiéné (Paris-SG/FRA), Kolo Touré (Man-chester City/ANG), Is-maël Traoré (Brest/FRA)

Didier Drogba

© IconSport.

Milieux :

Abdul Razak (Manches-ter City/ANG), Ro-maric (Real Saragosse/ESP), Max-Alain Gradel (Sa int-Et ienne/FRA), Cheik Ismaël Tioté (Newcastle/ANG), Yaya Touré (Manchester City/ANG), Didier Ya Konan (Hanovre 96/ALL), Didier Zokora (Trabzonspor/TUR)

Attaquants :

Didier Drogba (Shanghai

Shenhua/CHI), Salomon

Kalou (Lille/FRA), Arou-

na Koné (Wigan/ANG),

Lacina Traoré (Anzhi

Makhachkala/RUS), Wil-

fried Bony (Vitesse Arn-

hem/PBS), Gervinho (Ar-

senal/ANG).

Aquisuds le Mag

Page 15: Aquisuds-LeMag_Spécial CAN 2013

Depuis 2002 le Mali est souvent présent en quart ou demi

-finale de la CAN. A l’instar de joueurs ivoiriens en Angleter-

re, plusieurs grands joueurs maliens de classe internationale

se sont illustrés en Espagne (Kanouté à Seville, Mamadou

Diarrra en Espagne, Seydou Keita à Barcelone) sans compter

ceux qui se distinguent dans le championnat en France, com-

me Cheikh Diabaté aux Girondins de Bordeaux. La qualité du

football des Aigles du Mali a été confirmée par une troisième

place à la CAN 2012. Le sélectionneur français Francis Car-

teron qui remplace le Bordelais Alain Giresse aura fort à faire

dans un groupe où l’on retrouve les antilopes Mena du Niger,

les Léopards du Congo Kinshasa et les Black Stars du Ghana.

Gardiens: Soumbeyla Diakité

(Stade Malien), Mamadou Sa-

massa (Guingamp/FRA), Aly

Yirango (Djoliba AC), Ger-

main Berthé (Onze créateur)

Défenseurs : Idrissa Couliba-

ly (Lekihwiya/QAT), Adama

Tamboura (Randers/DAN),

Fousseiny Diawara (AJ Ajac-

cio/FRA), Ousmane Couliba-

ly (Brest/FRA), Adama

Coulibaly (Auxerre/FRA), Sa-

lif Coulibaly (Djoliba AC),

Mahamadou N’Diaye (Vito-

ria Guimarães/POR), Mol-

la Wagué (SM Caen/FRA),

Milieux : Samba Sow (Lens/

FRA), Kalilou Traoré (Soch-

aux/FRA), Mahamane Traoré

(Nice/FRA), Abdou Traoré

(Bordeaux/FRA), Seydou Kei-

ta (Dalian Aerbin/CHI), Ma-

hamadou Diarra ( FC Fulham/

ANG), Mohamed Lamine Sisso-

ko (Paris Saint-Germain/FRA),

Sambou Yatabaré (Bastia/FRA),

Samba Diakité (Queens Park

Rangers/ANG), Tongo Hamed

Doumbia (Wolverhampton/

ANG), Cheick Fantamady Di-

arra (Rennes/FRA ), Sigamary

Diarra (AC Ajaccio/FRA)

Attaquants : Mamadou Sa-

massa (Chievo Vérone/ITA),

Cheick Diabaté (Bordeaux/

FRA), Modibo Maïga (West

Ham/ANG), Mustapha Ya-

tabaré (Guingamp/FRA).

15

MaliLes Aigles Sélectionneur, Patrice Carteron

Cheick Diabaté, l’attaquant du Mali

© IconSport.

Capitale : Bamako

Devise : Franc CFA

Population : 15 839 538 (2011)

Langue officielle : Français

Page 16: Aquisuds-LeMag_Spécial CAN 2013

Président de la République Moncef Marzouki

Langues officielles Arabe

Capitale Tunis

La liste des joueurs CAN 2013 :

Gardiens de but : Aymen Mathlouthi (ES Sahel), Moez Ben Cherifia (ES Tunis), Farouk Ben Mustapha (CA Bizertin, Tu-nisie)

Défenseurs : Aymen Abden-nour (Toulouse, France), Anis Boussaidi (Tavria Simferopol, Ukraine), Khalil Chammam (ES Tunis), Chamseddine Dha-ouadi (ES Sahel), Walid Hicheri (ES Tunis), Bilel Ifa (Club Afric-ain), Fateh Gharbi (CS Sfaxien)

Milieux de terrain : Haten Baratli (Club Africain), Wissem Ben Yahia (Mersin, Turquie), Wahbi Khazri (Bastia, France), Majdi Traoui (ES Tunis), Khaled Mouelhi (ES Tunis, Tunisie), Ous-sama Darragi (FC Sion, Suisse), Zouhaier Dhaouadi (Sans club)

Attaquants : Fakhreddine Ben Youssef (CS Sfaxien), Saber Khelifa (Evian TG, France), Youssef Msakni (Lekhwiya, Qa-tar), Hamdi Harbaoui (Lokeren, Belgique), Chadi Hammami (Al-Koweït, Koweït), Issam Jemaa (Al-Koweït, Koweït)

16

Tu n i s i e L e s A i g l e s d e C a r t h a g e

Youssef Msakni, le milieu offensif tunisien.

© IconSport.

Sami Trabelsi sélectionneur

Malgré plusieurs partici-pations à des quarts de finale de la CAN, c’est en 2004 que les Aigles de Carthage s’emparent de la Coupe, sous la direc-tion de l’entraîneur fran-çais Roger Lemerre. La Tunisie a changé trois fois d’entraîneur depuis 2010 (le Tunisien Faouzi Ben-zarti, le Français Bertrand Marchand et actuellement le Tunisien Sami Trabelsi).

Sami Trabelsi a privilégié les joueurs évoluant dans le championnat national tu-nisien (les trois quarts des joueurs), tirant sans doute des leçons du Champion-nat d’Afrique des Nations 2011, remporté par la Tu-nisie avec une sélection ma-joritairement composée de joueurs locaux. L’armature locale des Aigles de Car-thage comprend beau-coup de joueurs des deux grands clubs du football tunisien : le Club Afric-ain de Tunis et l’Espérance de Tunis (quatorze fois championne de Tu-nisie). Parmi les expatriés,

on retient la présence du « Bastiais » Wahbi Khaz-ri, et du « Toulousain » Abdennour. Les Aigles tu-nisiens devront batailler dur pour s’extraire d’un groupe réunissant les Eperviers du Togo, les Fen-necs d’Algérie et les Eléphants de la Côte d’Ivoire.

Page 17: Aquisuds-LeMag_Spécial CAN 2013

A N G O L AA s Pa l a n ca s N e g ra s

(« Les anti lopes noires »)S élec t ionneur Gustavo Ferr ín

Capitale : Luanda

Devise : Kwanza

Population : 19 618 432 (2011)

Président : José Eduardo dos Santos

Langue officielle : Portugais

C’est vingt ans après son accession à l’indépendance (1975) que l’Angola a participé à sa première CAN, en 1996. Mais il faut attendre 2006 pour voir des progrès significatifs de la sélection angolaise connue sous le nom de Palancas Negras (hippotra-gues noirs ou antilopes noires). Les Palancas negras ont atteint les quarts de finale de la CAN en 2008 et 2010. La préparation de la sélection a été cependant sérieusement perturbée par des ratés financiers. L’entraîneur uruguayen Gustavo Ferrin avait men-acé de claquer la porte, après quatre mois de salaires impayés. Pour éviter l’asphyxie, le gouvernement ango-lais a réagi en accordant à la fédéra-tion de football angolais un énorme ballon d’oxygène de 9 millions de dollars... La réanimation finan-cière a visiblement porté ses fruits.

Lors des matchs amicaux de prépa-ration, la sélection angolaise a battu le Cameroun et la Zambie, équipe championne de la CAN 2012. La plupart des joueurs sont issus du championnat national.

17

© IconSport.

Manucho Gonçalves

Parmi les joueurs évoluant à l’étranger figurent deux talents exceptionnels. L’un d’eux est une star confirmée, l’attaquant Manucho, 29 ans du Real valladolid en Espagne, l’autre est Guilherme Afonso qui a déjà joué dans la sélection suisse. L’Angola qui ambitionne les quarts de finale comme objectif minimum est dans un groupe comprenant l’Afrique du Sud, le pays organisateur, les Li-ons du Maroc et les Requins Bleus du Cap-Vert qui ont éliminé le Cameroun.

Page 18: Aquisuds-LeMag_Spécial CAN 2013

Listes des joueurs :

Gardiens :

Luis Mamona João « Lama » (Pet-ro de Luanda), Landu Mavanga « Landu » (Recreativo de Libo-lo), Adilson Cipriano da Cruz « Neblu » (Primeiro de Agosto)

Défenseurs :

Amandio Manuel Felipe da Costa

« Amaro » (Primeiro de Agosto),

Bartolomeu Jacinto Quissanga

« Bastos » (Petro de Luanda),

Régio Francisco Conco Zalata «

Mingo Bille » (Primeiro de Agos-

to), Masunguna Alex Afonso «

Dany » (Primeiro de Agosto),

Ilidio Jose Panzo « Pirolito »

(Interclube), Fabrício Mafuta «

Fabrício » (Interclube), Antonio

Luis dos Santos Serrado « Lun-

guinha » (Kabuscorp), Marco

Ibrahim de Sousa Airosa « Marco

Airosa » (AEL Limassol/CHY)

18

Milieux :

Miguel Geraldo Quiame « Miguel » (Petro de Luanda), Osvaldo Paulo João « Diniz » (Primeiro de Agosto), Hermenegil-do Bartolomeu « Ger-aldo » (Coritiba/BRE), Manuel David Afonso « Ary » (Primeiro de Agosto), Antonio Sa-palo L. Justo « Paty » (Interclube), Jose Pe-dro Alberto « Mabina » (Petro de Luanda), Aderito Waldemar Alves de Carvalho « Dede » (AEL Limas-sol/CHY), Zuela Fran-cisco Santos « Zuela » (Apoel Nicosie/Chy)

Attaquants :Adriano Belmiro Du-arte Nicolau « Yano » (Progresso do Sam-bizanga), Manuel da Costa Gaspar « Manuel » (ASA), Mario Man-uel de Oliveira « Ito » (Progresso do Sambi-zanga), Mateus Galia-no da Costa « Mateus » (Nacional Madère/POR), Djalma Braune Manuel Abel Campos « Djalma » (Kasim-paça/TUR), Felisberto Sebastiao Da Graça Amaral « Gilberto » (AEL Limassol/CHY), Mateus Contreiras Al-berto « Manucho » (Real Valladolid/ESP), Guilherme Afonso « Guilherme » (FC Va-d u z / L i e c h t e n s t e i n ) .

Mingo Bille

Fotografia: M.Machangomgo

Le gardien Angolais Jose Ricardo

ANGOLA-MEXIQUE 0-0

Copyright : Starafrica.com

Page 19: Aquisuds-LeMag_Spécial CAN 2013

19 EUGUER ELIQUAT

N i g e ri a l e s S u p e r E a g l e S é l e c t i o n n e u r : Ste p h e n Ke s h i

. République fédéralePrésident Goodluck JonathanLangues officielles AnglaisLangues nationalesHaoussa Igbo �orubaIgbo �orubaCapitale Abuja

Population totale (2012) 162 470 737 hab.

Considéré comme le géant de l’Afrique de l’Ouest par sa population de 162 millions d’habitants, le Nigéria s’est af-firmé comme un géant du football afri-cain à partir de 1994. Cependant ses performances sont irrégulières, malgré de nombreux joueurs de grand talent connus en dehors du pays. L’entraîneur Stephen Keshi a choisi un équilibre entre joueurs locaux issus de Kano et d’Enugu et joueurs expatriés qui se-ront majoritaire chez les attaquants. Le Nigéria est dans le groupe C, avec la Zambie, l’Ethiopie et le Burkina Faso.

Victor Moses

©CHELSEA FOOTBALL CLUB 2012

Gardiens: Vincent Enyeama (Mac-cabi Tel Aviv/ISR), Austin Ejide (Hapoel Be’er Sheba/ISR), Chigozie Agbim (Enugu Rangers/NGR), Daniel Akpeyi (Heartland/NGR)

Défenseurs: Elderson Echiejile (FC Braga/POR), Juwon Oshani-wa (Ashdod FC/ISR), Benjamin Francis (Heartland/NGR), Joseph Yobo (Fenerbahce/TUR), Efe Am-brose (Celtic Glasgow/ECO), Sol-omon Kwambe (Sunshine Stars/NGR), Azubuike Egwuekwe (Warri Wolves/NGR), Kenneth Omeruo (ADO Den Haag/PBS), Godfrey Oboabona (Sunshine Stars/NGR)).

Milieux: John Obi Mikel (Chel-sea/ANG), Nosa Igiebor (Real Betis/ESP), Ogenyi Onazi (SS Lazio/ITA), Raheem Lawal (Ad-ana Demirspor/TUR), Obiora Nwankwo (Calcio Padova/ITA), Fe-gor Ogude (Valerenga/NOR), Ga-briel Reuben (Kano Pillars/NGR)

Attaquants: Ahmed Musa (CSKA Moscow/RUS), Emmanuel Eme-nike (Spartak Moscou/RUS), Brown Ideye (Dynamo Kiev/UKR), Victor Moses (Chelsea/ANG), Bright Dike (Portland Timbers/EUA), Ikechukwu Uche (Villar-real/ESP), Ejike Uzoenyi, Sun-day Mba (Enugu Rangers/NGR).

Page 20: Aquisuds-LeMag_Spécial CAN 2013

20LOREM IPSUM

© IconSport.

Vahid Halilhodzic Sélectionneur

Rafik Halliche

Les Fennecs

Gardiens: Rais Mbolhi (Kryl-ia Sovetov/RUS), Cédric Si Mo-hammed ( JEM Béjaia), Azzed-dine Doukha (USM Harrach)

Défenseurs: Essaïd Belkalem ( JS Kabylie), Carl Medjani (AC Ajaccio/FRA), Rafik Halliche (Academica/POR), Ali Rial ( JS Kabylie), Mehdi Mostefa (AC Ajaccio/FRA), Liassine Cadamuro (Real Sociedad/ESP), Djamel Mesbah (AC Milan/ITA), Faouzi Ghoulam (Saint Etienne/FRA)

Milieux: Adlène Guedioura (Not-tingham Forest/ANG), Mehdi Lacen (Getafe/ESP), Khaled Lem-mouchia (Club Africain/TUN), Saad Tedjar (USM Alger), Hameur Bouazza (Racing Santander/ESP), Ryad Boudebouz (Sochaux/FRA), Foued Kadir (Valenciennes/FRA), Sofiane Feghouli (Valence/ESP)

Attaquants: Hilal Soudani (Gui-mares/POR), Islam Slimani (CR Belouizdad), Mohamed Amine Aoudia (ES Sétif ), Ya-cine Bezzaz (CS Constantine).

Capitale : AlgerPrésident :Abdelaziz Bouteflika

Population : 35 980 193 (2011)

C’est une équipe en pleine ascension que cette sélection algérienne qui est passée de la 52° place au classement FIFA en 2011 à la 19° place en novem-bre 2012, sous la direction de Vahil Halilhodzic. Avec le jeune Sofiane Beg-houli (FC Valence en Espagne) et les joueurs locaux Saïd Belkacem et Islam Slimani, l’entraîneur a bâti une équipe très tournée vers l’offensive. L’Algérie devra émerger du groupe constittué par la Côte d’Ivoire, le Togo et la Tunisie.

Page 21: Aquisuds-LeMag_Spécial CAN 2013

21 EUGUER ELIQUAT

- Monarchie constitutionnelle

Roi

Mohammed VICapitale : Rabat

Population : 32 272 974 (2011)

Sélectionneur Rachid Taoussi

remplace le Belge Eric Gerets

La listes des joueursGardiens : Nadir Lamyaghri (WAC Casablanca), Anas Zniti (MAS Fès), Khalid Askri (Raja Casablanca)

Défenseurs : Abderrahim Chakir (AS FAR), Abdelatif Nousseir (Moghreb Fès), Zakarya Bergdich (Lens/France), Mehdi Benatia (Udinese/Italie), Issam El Adoua (Vitoria Guimaraes/Portugal), Ahmed Kantari (Brest/France), Abdel-hamid El Kaoutari (Montpellier/France)

Milieux : Karim El Ahmadi (Aston Villa/Angleterre), Adil Hermach (Al-Hilal/Arabie Saoudite), Kamel Chafni (Brest/France), Nordin Amrabat (Ga-latasaray/Turquie), Younes Belhanda (Montpellier/France), Abdelaziz Bar-rada (Getafe/Espagne), Oussama As-saïdi (Liverpool/Angleterre), Chahir Belghazouani (AC Ajaccio/France), Abdelilah Hafidi (Raja Casablanca)

Attaquants : Abderazak Hamdallah (OCS), Mounir El Hamdaoui (Fioren-tina/Italie), Youssef El Arabi (Grena-de/Espagne), Mehdi Namli (Moghreb Tétouan), Youssef Kadioui (AS FAR).

Maroc

© IconSport.

Younes Belhanda

© IconSport.

Les Lions de l’Atlas

Malgré les bonnes performances de ses clubs (le Raja de Casablanca, le FAR de Rabat) et 4 participations au Mondial, le Maroc n’a pas brillé dans les phases finales de la CAN, depuis 1976. Le sélectionneur marocain Rachid Taoussi a écarté plusieurs stars du football marocain (Marouane Chamakh, Adel Taarabt, Adrien Regattin, Mbark Boussoufa et le capitaine Houssine Kharja).

.

La nouvelle équipe, qui comprend 9 joueurs locaux, présente une bonne solidité défen-sive. Le milieu de terrain et l’attaque com-prennent beaucoup de joueurs des champi-onnats européens : Kantari et Kamel Chafni (Brest), El Ahmadi (Aston Villa), Younes Belhanda (Montpellier). Rachid Taoussi a mis au point deux 11 performants, ce qui fera des Lions de l’Atlas, une des équi-pes les mieux préparées à la compétition.

Page 22: Aquisuds-LeMag_Spécial CAN 2013

Moussa Maazou

22LOREM IPSUM

Capitale : Niamey

Président : Mahamadou Issoufou

Population : 16 068 994 (2011

Langue officielle : Français

Les 23 du Mena national : Gardiens : Daouda Kassaly (Chippa United/AFS), Sami-nou Rabo (Sahel SC), Moussa Alzouma (AS Garde Nationale)

Défenseurs : Mohammed Chicoto (AS Marsa/TUN), Koffi Dankowa (Espérance Zarzis/TUN), Mo-hamed Soumaila (Olympic Nia-mey), Mohamed Bachar (AS Douanes), Kourouma Fatogoma (Chabab/MAR), Luky James (AS Douanes), Ismaël Alassane, Kad-er Amadou (Olympic Niamey)

Milieux : Karim Konaté (sans club), Idrissa Laouali (Mangasport/GAB), Issiakou Koudizé (AS Garde Na-tionale), Boubacar Talatou (Ama-Zulu/AFS), Williams N’Gonou (LB 07/SUE), Souleymane Sakou (Olympic Niamey), Amadou Moun-tari (Le Mans/FRA), Ibrahim Ben-jamin (AS Garde Nationale), Idi Sabiou (Akokana FC), Mohamed Wonkoye (ASEC Mimosas/CIV), Issoufou Boubacar (sans club)

Attaquants : Moussa Maazou (Etoile du Sahel/TUN), Kam-ilou Daouda ( JS Saoura/ALG), Modibo Sidibé (sans club), Is-soufou Danté (Wydad Fès/MAR)

© IconSport.

NigerLe Ména

GG Gernot Rohr sélectionneur

Sans grand palmarès dans le football africain et souvent considéré comme une sélection faible, le Niger fait pourtant partie des pays émergents du football. Les Menas nigériens ont commencé à s’imposer à partir de 2009. En 2010 le Niger a gagné la Coupe de l’UEMOA (Union Monétaire Oust-Africaine) qui inclut 8 pays d’Afrique de l’Ouest. La plupart des joueurs jouent dans les champion-nats africains (Afrique du Sud, Algérie, Cameroun, Gabon, Sénégal, Tunisie). C’est aussi l’unique sélection à présenter 3 joueurs sans club. Le sélectionneur franco-allemand Gernot Rohr (qui entraîna Bordeaux entre 1990 et 1992) a choisi de privilégier le jeu collectif, un peu à l’exemple du football zambien.

Page 23: Aquisuds-LeMag_Spécial CAN 2013

23 EUGUER ELIQUAT

© IconSport.

Les ÉtalonsLe belge Paul Put

Sélectionneur

Capitale :OuagadougouDevise : Franc CFAPrésident : Blaise CompaoréPopulation : 16 967 845 Langue Français

Gardiens de but:

Abdoulaye Soulama (Asante Koto-ko/GHA), Daouda Diakité (Lierse

SK/BEL), Moussa Germain Sanou (AS Saint-Etienne/FRA), Abdoul Ouattara ( JC

Abidjan/CIV)

Défenseurs:

Bakary Koné (Olympique Lyon-nais/FRA), Paul Kéba Koulibaly

(Dinamo Bucarest/ROU), Sou-maïla Bélem (Africa Sports/CIV), Mady Panandétiguiri

(Royal Antwerp/BEL), Mohamed Koffi (Petrojet/EGY), Henri Traoré (AshantiGold/GHA), Bakary Soro (Arles-Avignon/FRA), Aboubacar Zerbo (Etoile filante Ouagadougou)

Milieux:

Charles Kaboré (Olympique Mar-seille/FRA), Djakaridja Koné (Evi-an Thonon Gaillard/FRA), Florent Rouamba (Sheriff Tiraspol/MOL), Jonathan Pitroipa (Rennes/FRA), Abdou Razack Traoré (Lechia Gdansk/POL), Wilfried Sanou (Kyoto Sanga/JAP), Préjuce Na-coulma (Gornik Zabrze/POL), Ali Rabo (El Shorta/EGY), Alain Traoré (FC Lorient/FRA), Issouf Ouattara (Chernomorets Bougas/BUL), Sa-lif Dianda (Ternana Calcio/ITA)

Attaquants:

Moumouni Dagano (Al Siliya/QAT), Aristide Bancé (Augsbourg/ALL), Wilfried Dah (Al Dhaid Sharjah/EAU), Pierre Koulibaly (Al Dhaid Sharjah/EAU), Wilfried Balima (FC Sheriff Tiraspol/MOL)

Connu depuis longtemps pour son cyclisme et son célèbre festival de cinéma africain (le FES-PACO), le Burkina a émergé tardivement dans la CAN. C’est surtout à partir de 2010 sous la direction de l’entraîneur portugais Paulo Duarte que les Étalons du Burkina se sont illus-trés en Afrique. L’entraîneur belge Paul Put a su conserver le niveau laissé par Paulo Duarte. L’équipe est majoritairement composée de joueurs inscrits dans les clubs européens (Europe de l’Est et de l’Ouest). Comme dans le cas du Mali, l’aridité d’une grande partie du pays contraste avec sa grande richesse de talents footballistiques. Le groupe C auquel appartient le Burkina est l’un des plus « dramatiques » car il comprend le géant Nigérian longtemps privé de victoires, la Zambie qui est le champion sortant et l’Ethiopie en pleine renaissance.

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Sélectionneur Didier Six

Capitale : LoméPrésident : Faure GnassingbéPopulation : 6 154 813 (2011) Langue officielle : Français

Les Éperviers

Gardiens de but : Baba Tchagouni (Dijon/FRA), Mawugbe Atsu (Maranatha)

Défenseurs : Daré Nibombe (Royal Boussu-Dour Borinage/BEL), Sadate Ouro Akoriko (Free Sta-te Stars/AFS), Mamah Gaffar (Dacia FC/MOL), Serge Akakpo (Zilana FC/Slovénie), Sénah Mango (Marseille/FRA), Vincent Bossou (FC Saigon/VIE), Kokou Donou (Maranatha), Dakonam Djene (Co-ton Sport Garoua/CMR)

Milieux : Komlan Amewou (Nîmes/FRA), Moustapha Salifou (sans club), Dove Wome (Free State Stars/AFS), Kossi Prince Segbefia (Auxerre/Fra), Kodjo Ametepe (Maranatha), Sapol Mani (CA Batna/ALG)

Attaquants : Thomas Dossevi (Chonburi FC/THA), Serge Gakpe (Nantes/FRA), Kalen Dames-si (Lille/FRA), Mèmè Placca Fessou (Agaza) En Attente : Kossi Agassa (Reims/FRA), Emmanuel Sheyi Adebayor (Tottenham/ANG), Mèmè Placca Fessou (Agaza) En Attente : Kossi Agassa Mèmè Placca Fessou (Agaza) En Attente : Kossi Agassa (Reims/FRA), Emmanuel Sheyi A Les Éperviers du Togo ont une his toire assez tourmentée dans le footbal l afr icain. On ret iendra le mitrai l lage de leur bus en 2010 en Angola, de nombreux conflits pour primes de match non payées, la valse incessante des entraîneurs jusqu’à l’arrivée de Didier Six et , pour f inir, les relat ions compliquées de la s tar nat ionale Emmanuel Adebayor avec son équipe. Néanmoins le Togo s’est déjà qual i f ié pour le Mondial e t bat souvent de grandes équipes . Les Eperviers pourront compter sur une bonne at taque emmenée par Adebayor pour sor t i r d’un groupe t rès re levé comprenant la Côte d’Ivoire , l ’Algérie e t la Tunis ie .

Emmanuel Adebayor.

© panoramic

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République démocratique du Congo

Sélectionneur Claude Le Roy Les Léopards Pré s ident de la Républ ique Jo s eph Kabi la Langue s o f f i c i e l l e s Françai s Le l inga la , l e k ikongo, l e swahi l i e t l e t chi luba ont l e s ta tut de langue s nat ionale s Capi ta l e Kinshasa

Liste des joueursGardiens de but: Robert Kidiaba (TP Mazembe), Landu Bakala (FC MK), Parfait Mandanda (Charleroi/BEL)

Défenseurs : Issama Mpeko (Vita Club), Chancel Mbemba (Anderlecht/BEL), Cédric Mongongu (Evian TG/FRA), Jean Kasusula (TP Mazembe), Larrys Mabiala (Karabükspor/TUR), Landry Mulemo (Courtrai/BEL), Thi-erry Kasereka (Vita Club), Gabriel Zakuani (Peterborough United/ANG)

Milieux: Kazadi Mutombo (Vita Club), Hervé Ndonga (TP Mazem-be), Youssouf Mulumbu (West Bromwich Albion/ANG), Cédric Makiadi (Fribourg/ALL), Kisom-be Makuntima (DC Motema Pem-be), Toko Nzuzi (Grasshopper/SUI)

Attaquants : Alain Kaluyitukadioko (Al Kharitiyat/QAT), Déo Kanda (TP Mazembe), Patou Kabangu (TP Mazem-be), Matumona Zola (RAEC Mons/BEL), Luvumbu Nzinga (Rojolu), Yves Diba (Al Raed/ARS), Trésor Mputu (TP Mazembe), Dieumerci Mbokani (Anderlecht/BEL), Trésor Lomana Lualua (Karabükspor/TUR), Manzia Budje (Shark XI), Dominick Kum-bela (Eintracht Braunschweig/ALL).

Après une période de gloire entre 1968 et 1974, les Léopards (Simba) ont connu une période d’accalmie dans la CAN, alors qu’ils ont de brillants résultats dans les championnats de clubs, avec le Tout Puis-sant Mazembe. Absent depuis 7 ans de la CAN, Le pays dispose d’un vrai vivier de talents que l’on retrouve dans de nombreux clubs euro-péens. L’entraîneur français Claude Leroy essaiera de relever le défi de passer un premier tour, avec des Léopards figurant dans un groupe composé du Ghana, du Mali et du Niger. Claude Leroy fait confiance a beaucoup de Congolais jouant en Belgique, surnommés les « Bel-gicains » (Mbokani, Mbemba, Mandanda, Mulemo et Matumona).

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Sec2:26LOREM IPSUM

E Ethiopie

les Antilopes WalyaSewnet Bishaw Sélectionneur

Capitale : Addis-AbebaPopulation : 84 734 262Président : Girma Wolde-Giorgis

Running Bordeaux52 Rue du Maréchal Joffre , 33000 Bordeaux05 56 44 91 15

Page 27: Aquisuds-LeMag_Spécial CAN 2013

Sec2:27LOREM IPSUM

Principaux joueurs

Gardien de but :Sisay Bancha

(Dedebit), Zerihun Tadele (St

George), Jemal Tassew (Cof-

fee)

Défenseurs : Abebaw Butako,

Degu Debebe, Biadgelegn Elias

and Alula Girma (St George),

Berhanu Bogale, Aynalem Hailu

and Seyoum Tesfaye (Dedebit)

Milieux: Behailu Assefa, Addis

Hintsa and Minyahil Teshome

(Dedebit), Shimeles Bekele

and Yared Zinabu (St George),

Dawit Estifanos (Coffee), As-

rat Megersa (EEPCO), Yusuf

Saleh (Syrianska/SUE)

Attaquants: Adane Girma et

Oumed Ukuri (St George),

Fuad Ibrahim (Minnesota

Stars/EUA), Getaneh Kebede

(Dedebit), Saladin Said (Wadi

Degla/EGY)

Aux premiers temps de la CAN, de 1957 à 1962, les pays organisateurs sont les pays du Nil : le Soudan, 1957, l’Egypte, 1959, et l’Ethiopie,1962. 1962 fut précisément la seule année où l’Ethiopie gagna le trophée car dès 1963 ce fut l’irruption du Ghana. Après une longue période d’absence de la CAN, dès 1968, l’Ethiopie a excellé dans les courses mais le pays en pleine confi-ance économique est entré dans une véritable renaissance dans le domaine du football vers 2011. Deux grands clubs d’Addis Abeba fournissent l’essentiel de l’effectif des Walyas (antilope éthiopienne). Il s’agit du Saint-Georges et du Dedebit. L’entraîneur éthiopien Seunet Bishaw a composé une sélection basée sur les joueurs locaux : 20 joueurs sur 23. Parmi les 3 joueurs venus de l’étranger, citons le redoutable buteur Saladin Saïd (Egypte), Yussuf Saleh, joueur qui a grandi en Suède et qui y fait sa carrière, et Fuad Ibrahim (Etats-Unis). Il faudra aussi compter avec Getane Kebede. Néanmoins l’Ethiopie tombe dans un groupe de la mort, avec la Zambie, le Nigéria et le Burkina Faso.

Running Bordeaux52 Rue du Maréchal Joffre , 33000 Bordeaux05 56 44 91 15

Saladin Saïd

© 2013 MTNFootbal l .com.

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La Liste des JoueursGardiens de but : Vozinha (Pro-gresso de Sambizanga/AGO), Rilly (Mindelense), Fock (Batugue FC)

Défenseurs : Pécks (Gil Vicente/POR), Gégé (Maritimo/POR), Carlitos (AEL Limassol/CHY), Nando (Châteauroux/FRA), Fernando Varela (FC Vaslui/ROU), Jozimar (Dordrecht/PBS), Guy Ramos (RKC Waalwjik/PBS), Niyado Santos « Tax » (Academica de Coimbra/POR)

Milieux : Babanco (Olhanense/POR), Marco Soares (Omonia Nicosie/CHY), Sténio (Feirense/POR), Rony (Fola Esch/LUX), Odair Fortes (Reims/FRA), Toni Varela (Sparta Rotterdam/PBS), David Silva (Olhanense/POR)

Attaquants : Djaniny (Olhanense/POR), Ryan Mendes (Lille/FRA), Zé Luis (Sporting Braga/POR), Hel-don Ramos « Nhuk » (Maritimo/POR), Julio Tavares (Dijon/FRA).

Ca p -Ve r t

Tubarões A zuis (Les Requins Bleus) Cr ioulos ( les Créoles)Président de la République Jorge Carlos Fonseca S élec t ionneur : Lúcio AntunesLangues off ic iel les Por tugaisCapitale Praia

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Aquisuds le Mag

Aquisuds

le Mag

Jusque là quasiment inconnu et invis ible dans l ’espace de la CAN, le Cap-Vert a fa i t sensat ion en él imi-

nant Les Lions Indomptables du Cameroun. C’est la seule équipe à avoir chois i un animal marin comme

emblème : Os Tubarões azuis , les Requins Bleus. Ce pays d’émigrat ion, qui compte plus de ressort issants

à l ’extér ieur que sur le terr i toire nat ional , dispose aussi d’un réservoir de joueurs grandis e t formés à

l ’é t ranger, dans des championnats plus é largis que l ’espace cap-verdien (4033 km2, 600 000 habi tants) .

Cet te réussi te du Cap-Vert qui accède pour la première fois à la CAN est aussi cel le de son entraîneur Lú-

cio Antunes, ami et adepte d’un cer ta in José Mourinho… Retenons déjà les noms de Nhuck Heldon, Ryan

Mendes, Júl io Tavares e t Nando Neves. Pour leur premier match, les Requins Bleus, qui ont les dents

longues, seront opposés aux Bafana Bafana, qui joueront chez eux le match d’ouverture . Emotion garant ie.

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Mission accomplie avec succès bravo les Requins Bleus

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contact : [email protected]

A domicile, en 1996, Nelson Mandela avait remis le trophée à ses joueurs.

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Mission accomplie avec succès bravo les Requins Bleus

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Sport

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Les 16 payssélectionnés

1-Afrique du Sud

2- Mali

3- Ghana

4- Zambié

5- Nigéria

6- Tunisie

7- Maroc

8-Côte d’Ivoire

9- Ethiopie

10- Angola

11- Niger

12- Cap-Vert

13- Togo

14- RDC

15-Burkina Fasso

16- Algérie

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Page 32: Aquisuds-LeMag_Spécial CAN 2013

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Marwan chamakh

CAN

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