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le livret illustré de l’abeille domestique

*Livre

2 3

Sommaire

Le corps de l’abeille p. 4Partie

1

Une abeille, des castes p. 10Partie

2

La ruche p. 22partie

6

De l’oeuf à l’adulte p. 13partie

3

Les produits de la ruche p. 24partie

7

Les métiers d’une ouvrière p. 16partie

4

L’abeille en chiffres p. 26partie

8

L’abeille et les fleurs p. 20partie

5

Présentation du

Leur miel nous régale mais leur bourdonnement nous effraie. Aussi fascinantes qu’inquiétantes, les abeilles domestiques sont pourtant d’étonnants insectes. À travers un savant mélange de jeux et d’informations scientifiques, découvrez le monde des abeilles domestiques. Créée par le département de la Seine-Saint-Denis, ce livret pédagogique vous propose de découvrir leur anatomie, leur place dans notre écosystème ou encore leur organisation sociale au sein de la ruche. À la fin de ce livret, découvrez un recueil de ressources qui vous permettra d’approfondir vos connaissances sur ce vaste sujet que sont les abeilles.

Pour compléter également votre apprentissage, n’hésitez pas à nous rendre visite lors des animations proposées dans les ruchers des parcs.

Les animateurs des parcs départementaux de la Seine-Saint-Denis.

livret :

Amis de la nature, bonne lecture.

4 5

Le corps de l’abeillePartie

1

Comme tous les insectes, l’abeille possède :

3 paires de pattes.1 corps composé de 3 parties : tête, thorax et abdomen.1 paire d’antennes sans cesse en mouvement lui permettant de percevoir son environnement (communiquer, s’orienter dans l’obscurité de la ruche, reconnaître des odeurs même très lointaines, mesurer la température, l’humidité, percevoir des vibrations).

Mais c’est un insecte qui a également ses particularités :

Son corps :Il est recouvert de soies (= poils), ce qui permet aux grains de pollen de s’accrocher, lorsqu’elle butine des fleurs.

Sa tête :2 yeux composés chacun de milliers de facettes qui lui offrent un très large champ de vision lui permettant de se repérer précisément et de réagir vite en cas de danger.

3 ocelles (= yeux simples) qui lui permettent de distinguer les sources lumineuses.

1 bouche « multifonction » qui va lui servir pour l’ensemble des missions qu’elle devra accomplir durant sa vie d’ouvrière. Cette bouche comprend 2 mandibules pour couper, pincer ou façonner les écailles de cire et un proboscis (= langue), qui lui permet d’aspirer les liquides (eau, nectar,…).

Son thorax :6 pattes munies à leur extrémité d’une petite ventouse et de 2 griffes pour se déplacer et s’accrocher partout. Avec ses pattes avant, l’abeille peut également nettoyer ses antennes en les brossant. Ses pattes arrière sont davantage spécialisées car elles comportent une brosse à pollen, une corbeille à pollen (pour le transport) et une pince à cire faite pour extraire les lamelles de cire qui se forment sur son abdomen. Les pattes du milieu sont, quant à elles, munies d’une épine servant à détacher les pelotes de pollen rapportées par les butineuses à la ruche.

2 paires d’ailes, transparentes et accrochées entre elles par des hamuli (= crochets). En vol, elles battent 200 fois par seconde et permettent à l’abeille d’atteindre une vitesse moyenne de 25 km/h !

À l’extrémité de son abdomen :1 aiguillon (= dard) pour injecter du venin. Muni de petites dents, tel un harpon, il restera planté dans la chair de sa victime, provoquant alors la mort de l’abeille piqueuse.

Retirez délicatement le dard avec votre ongle ou avec quelque chose de pointu.

Lavez la piqûre avec du savon et de l’eau.

Appliquez de la glace enveloppée dans un tissu.

Si vous constatez les symptômes suivants d’allergie : difficultés à respirer, urticaire, gonflement au niveau de la gorge ou de la bouche, accélération du pouls, vertiges… consultez un médecin au plus vite !

Conseils en cas de piqûre d’abeille domestique : 1.2.3.

L’abeille est un petit animal de l’embranchement des arthropodes. Elle possède donc un squelette externe et des pattes articulées. Classée parmi les insectes, elle mesure 1,3 centimètre.

6 7

Abeille domestiquevue générale

Complète les légendes des dessins avec les mots de vocabulaire présents en pages 4 et 5 :

JEU

Focus p.8

Focus p.8

Focus p.9

Focus p.9

x6

x4(fonctionne par paire)

(fonctionne par paire)

8 9

Face interneFace externe

les pattes arrière

les ailes la tête

l’aiguillon

x3

x2

x2

x2

10 11

Une abeille, des castesPartie

2

La Reine

La reine est l’unique femelle capable de se reproduire dans la ruche. C’est la mère de tous les membres de la colonie.

À la fin de son développement, elle s’envole et s’accouple avec différents mâles : c’est le vol nuptial. Elle retourne ensuite dans sa ruche où elle reste toute sa vie pour pondre et assurer le renouvellement permanent des membres de la colonie.

Une larve devient une reine, lorsqu’elle est exclusivement nourrie avec de la gelée royale lors de son développement. Cette substance blanchâtre est issue de glandes présentes dans la tête des ouvrières. La reine fait l’objet de toutes les attentions, sa cour d’ouvrières l’entoure constamment pour la nourrir exclusivement de gelée royale, la nettoyer, lui apporter de la chaleur…

La reine se distingue par sa taille, elle mesure 1,8 cm contre 1,3 cm pour les ouvrières. Son thorax est également plus large et son abdomen plus long. Elle peut vivre de trois à cinq ans.

Afin de repérer la reine plus facilement au milieu des ouvrières, les apiculteurs la marquent parfois avec un point de couleur sur le thorax.

Comme les termites, les fourmis ou certaines guêpes, les abeilles domestiques sont des insectes sociaux, c’est-à-dire qu’ils vivent en colonie organisée où les échanges entre individus sont nombreux.

Cette colonie - qui peut vivre plusieurs années - est composée d’individus différents, qui appartiennent à des castes : la reine, les ouvrières et les faux-bourdons.

JEU En t’aidant des éléments ci-dessous, détermine l’année de naissance de cette reine :

Année de naissance se terminant par :

Couleur associée

0 ou 5

1 ou 6

2 ou 7

3 ou 8

4 ou 9

La reine que je vois sur la photo est née en

Les Ouvrières

Les ouvrières sont des femelles incapables de se reproduire.

Selon la saison et les ressources alimentaires disponibles, le nombre d’ouvrières varie. En été, dans une grande ruche, il peut y en avoir 50 000.

Les ouvrières tiennent leur nom du fait qu’elles travaillent sans répit pour assurer toutes les missions essentielles au bon fonctionnement de la colonie. Au cours de leur vie, elles seront tour à tour : nettoyeuses, nourrices, bâtisseuses, ventileuses, magasinières (= préparatrices de miel), gardiennes, butineuses…

Nées au printemps et en été, les ouvrières vivront en moyenne 6 semaines.  Celles qui naîtront au début de l’automne vivront environ 6 mois mais elles n’assureront pas les mêmes missions.

12 13

Les Faux-bourdons

Les faux-bourdons sont des mâles. Ils sont plus gros, plus ronds, plus sombres, leurs gros yeux composés se touchent et ils n’ont pas d’aiguillon pour piquer. Ils n’assurent aucune mission au sein de la ruche.

Ils sont élevés par centaines au printemps (jusqu’à 2 000 individus) afin de s’accoupler en vol avec les jeunes reines d’autres colonies.

À la fin de l’été, puisqu’ils ne travaillent pas pour la colonie, ils sont expulsés par les ouvrières et meurent à l’extérieur de la ruche.

De l’œuf à l’adultePartie

3

Dans la ruche, à la belle saison, une reine peut pondre jusqu’à 2 000 œufs par jour, alors que l’hiver elle ne pond pas. Les œufs fécondés donneront naissance à des femelles (ouvrières), ceux non fécondés donneront naissance à des mâles (faux-bourdons).

La naissance d’une ouvrière

L’incubation des œufs dure 3 jours. La larve qui en sort est abondamment nourrie par les ouvrières

nourrices et grandit en muant. Lorsqu’elle est assez grande et occupe tout l’alvéole, les

nourrices cessent alors de l’alimenter.

étape 2.

La reine introduit son abdomen au fond d’un alvéole et pond un œuf

blanc, allongé, de 1,5 mm. L’alvéole est une cavité

de cire hexagonale (cellule à 6 côtés).

étape 1.

Le 12ème jour, la larve forme alors un

cocon puis s’immobilise. Elle devient nymphe et se

métamorphose. Son corps prend une forme nouvelle avec des pattes, des ailes,

des antennes… c’est le corps de l’adulte

définitif.

étape 4.

Le 9ème jour, l’alvéole est

operculé par les abeilles cirières,

c’est-à-dire refermé avec un bouchon

de cire.

étape 3.

Le 21ème jour, l’ouvrière déchire l’opercule de cire

à l’aide de ses mandibules et sort de sa cellule. Puis,

instinctivement, elle commence à assumer ses premières

fonctions au sein de la colonie, sa vie d’adulte

commence.

étape 5.

JEU À quelle caste appartiennent ces 3 abeilles ?

14 15

nymphe

Etape n° Etape n° Etape n° Etape n°

JEUÀ partir des textes contenus dans les alvéoles de la page précédente, replace les étiquettes dans le bon ordre :

Etape n°

La naissance d’un faux-bourdon

Les œufs non fécondés (c’est-à-dire sans spermatozoïde) sont déposés dans des cellules un peu plus grandes et reçoivent la même nourriture que les larves d’ouvrières. La métamorphose est plus longue : l’émergence des mâles a lieu 24 jours après la ponte.

Dans une ruche devenue orpheline (= sans reine), une ouvrière peut se mettre à pondre. Cependant, comme elle ne s’est pas accouplée, ses oeufs ne produiront que des mâles. On dit alors que la ruche devient bourdonneuse, c’est la fin de la colonie.

Couvain operculé

Cellule royale

operculation

émergence

croissance de la larve

œuf

1 2 3 45

La naissance d’une reine

Lorsqu’une reine s’apprête à mourir ou à quitter la ruche devenue trop petite, les ouvrières peuvent élever sa remplaçante. Pour cela, deux conditions : Fabriquer des cellules royales pour que la reine ponde des oeufs fécondés, ou trouver des larves de moins de 3 jours.Nourrir les larves exclusivement avec de la gelée royale.

La croissance et la métamorphose seront plus rapides que chez les larves d’ouvrières. Les jeunes reines émergeront au bout de 16 jours seulement !À peine née, la plus forte élimine ses rivales dans un combat à mort ou détruit les larves et/ou les nymphes présentes dans les autres cellules royales. Il ne peut en effet y avoir qu’une seule reine dans la ruche.

16 17

Les métiers d’une ouvrièrePartie

4

Au sein d’une colonie, l’ouvrière va occuper différents métiers. Quels qu’ils soient, ces métiers sont complémentaires et contribuent au bon fonctionnement de la colonie.

La NettoyeuseDès les premiers jours de sa vie d’adulte, l’ouvrière s’occupe du ménage, tâche peu compliquée mais très importante. Avec ses mandibules, elle nettoie les alvéoles des débris de cire, des grains de pollen et des restes d’abeilles mortes. Ensuite, ces cellules pourront accueillir les œufs, le miel ou le pollen.

La NourriceÀ l’âge de 5  jours, l’ouvrière devient nourrice. Elle est chargée de l’alimentation du couvain (= l’ensemble des larves). En consommant du miel et du pollen, elle est capable de sécréter et de régurgiter de la nourriture pour les larves avec son proboscis. Durant plusieurs jours, les nourrices prodiguent des soins aux larves, qui sont chacune alimentées plus de 1 000 fois. Les toutes jeunes larves et la reine sont nourries exclusivement avec de la gelée royale, produite grâce aux glandes hypopharyngiennes et mandibulaires des nourrices.

JEUEntoure le ou les outil(s) indispensable(s) à sa mission :

ailesantennesmandibulesaiguillon

La Maçonne - La Bâtisseuse - La CirièreLa construction des rayons de cire est un travail d’équipe qui demande une grande coordination. Âgées de 5 à 20 jours, les maçonnes travaillent à la chaîne, de haut en bas, en se tenant accrochées par les pattes arrière. Des lamelles de cire sont sécrétées par leurs glandes cirières situées sous l’abdomen puis décrochées avec les pinces à cires de ses pattes arrière. Ces lamelles sont ensuite pétries et malaxées avec leurs mandibules pour bâtir des cellules hexagonales appelées alvéoles. On compte 4 300 alvéoles de chaque côté d’un rayon de 30 sur 40 cm et il leur faudra une heure pour bâtir un alvéole !

JEUEntoure le ou les outil(s) indispensable(s) à sa mission :glandes cirières pinces à ciremandibules jabot

JEUEntoure le ou les outil(s) indispensable(s) à sa mission :

ailesaiguillon proboscisglandes hypopharyngiennes

La ventilleuseSi la ruche est climatisée, c’est grâce aux ventileuses. Ce rôle peut être assuré par des ouvrières de tout âge, la mission est simple : il suffit de battre des ailes. Cette action aère la ruche, contrôle la température, l'humidité et favorise l’évaporation du trop-plein d’eau contenu dans le miel. Enfin, lorsque qu’une ruche est trop peuplée et que la reine décide de partir fonder une nouvelle colonie (= essaimage), les ventileuses battent le rappel et permettent le regroupement des autres ouvrières. Elles se placent à des positions stratégiques - ce qui évite des dispersions - et guident ainsi la nouvelle colonie jusqu’à sa destination finale.

JEUEntoure le ou les outil(s) indispensable(s) à sa mission :glandes cirières antennesjabot ailes

18 19

La MagasinièrePostée à proximité de l’entrée de la ruche, la magasinière assure la réception du nectar rapporté par une butineuse. Avec leur proboscis, les magasinières se transmettent le nectar par trophallaxie (= de bouche en bouche). Stocké dans leur jabot (= sorte de poche de leur système digestif), puis régurgité plus de 10 fois, le nectar se transforme petit à petit. Il est enfin déposé dans un alvéole où l’eau qu’il contient s’évapore, ce qui permet sa transformation en miel. La magasinière se sert également de sa tête pour tasser le pollen dans les alvéoles.

JEUEntoure le ou les outil(s) indispensable(s) à sa mission :

jabotproboscisglandes hypopharyngiennesailes

La butineuseÀ la fin de sa vie, l’ouvrière devient butineuse. Elle s’envole loin de la ruche (jusqu’à 3km), à la recherche d’eau et de fleurs, en effectuant des dizaines de voyages par jour. Avec son proboscis, elle récolte du nectar qu’elle stocke dans son jabot et, sur ses pattes arrière, elle transporte du pollen. De retour dans la ruche, elle transmet le nectar aux magasinières et dépose le pollen dans les alvéoles. Pour indiquer aux autres une bonne source de nourriture, elle effectue une « danse » qui précise la direction et la distance à parcourir. Si elle échappe à ses prédateurs (araignées, oiseaux, guêpes…), elle peut butiner durant 15 jours, puis meurt d’épuisement à l’extérieur de la ruche.

JEUEntoure le ou les outil(s) indispensable(s) à sa mission :

pattes proboscisailes jabot

La gardienneAgée de 18 jours, l’ouvrière devient gardienne. Postée à l’entrée de la planche d’envol, elle protège la ruche des visiteurs indésirables. Pour identifier et rejeter les intrus elle contrôle les identités grâce à ses antennes. En effet, chaque abeille porte l’odeur unique de sa ruche. En cas de danger, elle communique par phéromones d’alerte (= odeurs) avec l’ensemble des gardiennes qui viendront en renfort. Pour protéger sa reine et l’ensemble de la colonie, elle n’hésite pas à utiliser son aiguillon, une arme redoutable permettant de repousser ses ennemis.

JEUEntoure le ou les outil(s) indispensable(s) à sa mission :

glandes cirièresantennesmandibulesaiguillon

20 21

L’abeille et les fleursPartie

5

Les plantes à fleurs attirent les abeilles domestiques mais également les papillons et bien d’autres insectes pollinisateurs, grâce à leur parfum. Dans les fleurs, les butineuses récoltent leurs deux principales sources de nourriture. Contrairement au nectar, qui n’apporte presque que des sucres, le pollen est une source importante de protéines, indispensables à la croissance et au développement des larves.

Le butinage :

Au fond de la corolle de la fleur, les abeilles récoltent le nectar par aspiration grâce à leur proboscis. Elles y trouvent la base de leur alimentation et les plantes trouvent grâce à elles un moyen efficace (autre que le vent) de transporter leur semence : le pollen.

Les butineuses, en quête de nectar, engrangent malgré elles le pollen qui s’accroche sur leur corps poilu. Les grains de pollen libres pourront ainsi se déposer au niveau du pistil (organe femelle) d’une autre fleur de la même espèce. Lorsque le pollen entre en contact avec le pistil, a lieu ce que l’on appelle la pollinisation. La plante est fécondée, sa fleur va se transformer en fruit.

Le pollen restant sur le corps des butineuses est ensuite brossé et aggloméré en pelotes puis rapporté à la ruche.

JEU Replace les légendes suivantes sur le dessin :

ABCD

EF

La fleur fécondée fane.L’abeille transporte le pollen sous forme de pelotes.La fleur se transforme en fruit qui libère des graines.La graine a germée et fait naître une nouvelle plante qui fleurira à son tour.L’abeille butine le nectar et récolte le pollen sur les étamines.Du pollen, oublié sur son corps, se dépose sur le pistil d’une autre fleur.

En butinant, l’abeille domestique et des milliers d’autres insectes participent activement à la fécondation des plantes à fleurs par le transport involontaire du pollen. Ces insectes pollinisateurs constituent un des maillons essentiels au développement d’une grande partie de la biodiversité. On peut donc s’interroger sur la survie des végétaux si l’abeille et l’ensemble des insectes pollinisateurs venaient à disparaître de par l'utilisation intensive de pesticides par l'homme.

Vive le butinage !

22 23

La ruchePartie

6

À l’état sauvage, des essaims peuvent élire domicile dans des troncs d’arbre, des parois de falaises, des constructions humaines, voire à l’air libre sur une branche d’arbre, si le climat le permet. L’apiculture moderne se pratique dans des ruches divisibles à cadres amovibles facilitant la construction des rayons de cire par les abeilles et la récolte de ses produits par les hommes.

Sur la page ci-contre est présentée une coupe d’un modèle de ruche dite « Dadant ».

Les apiculteurs élèvent l’abeille domestique depuis très longtemps, avec pour principal objectif la récolte du miel.Pour cela, ils installent les colonies d’abeilles dans des structures en bois appelées ruches, afin qu’elles puissent se développer à l’abri des intempéries et des prédateurs.

Complète ce texte avec les mots suivants :

Sers-toi des mots écris en jaune dans le texte du jeu précédent pour identifier les différentesparties de cette ruche :

JEU

Le toit protège les rayons de cire des . Grâce au couvre-cadres, la de la ruche est conservée tout en laissant circuler l’air. En ajoutant des hausses, l’apiculteur peut agrandir le volume de la ruche pour le stockage du . La présence d’une grille à reine empêche cette dernière de venir dans les hausses. Le corps de la ruche, lui, est réservé au . Situé à l’extérieur de la ruche, la planche d’envol - surveillée par les gardiennes - permet les entrées et sorties des

intempéries pondrecouvain chaleur butineuses miel

JEU

.

24 25

Les produits de la ruchePartie

7

Une colonie d’abeilles domestiques est une véritable entreprise familiale élaborant des produits de qualité dont l’apiculteur connaît les utilisations et les bienfaits pour l’homme.

JEULis les définitions et replace les mots des étiquettes ci-dessous à la bonne place :

cire mielpollenpropolis gelée royale

Issue de la transformation et de l’évaporation du nectar, cette substance est la principale production de la ruche. Elle est stockée en grande quantité pour assurer la survie alimentaire de la colonie durant l’hiver. Selon les fleurs butinées, sa saveur, sa couleur et sa texture pourront être très différentes. Composée de 76 à 78% de sucres et de 16 à 18% d’eau, cette substance peut se conserver des milliers d’années !

Cette matière est élaborée par les ouvrières maçonnes, qui l’utilisent pour la construction

des alvéoles et de leurs opercules. Très prisée à l’époque de l’éclairage à la bougie, cette matière est actuellement très utilisée dans l’élaboration de produits cosmétiques. Pour

produire 1kg de cette matière, les maçonnes doivent consommer 8kg de miel !

Récolté dans les fleurs par les butineuses en se fixant sur leurs soies, ce produit est ensuite brossé, assemblé en pelotes, puis transporté dans des « corbeilles ». Poudre jaune/orangée, renfermant les cellules reproductrices mâles des plantes à fleurs, cette matière est stockée dans les alvéoles à proximité du couvain. Consommée par les nourrices, elle sera ensuite régurgitée en « bouillie » pour le nourrissage des larves.

Produite par les glandes hypopharyngiennes et mandibulaires des nourrices, cette substance

blanchâtre est l’unique repas des larves royales et de la reine. Également distribuée à toutes les larves des ouvrières et des mâles au cours de leurs 3 premiers jours, cette prestigieuse

nourriture au goût âpre a des vertus revitalisantes pour l’homme. Le potentiel de cette matière n’a pas

encore été totalement révelé par le science.

Fabriqué à partir de résines et de sèves, ce produit est également transporté dans les « corbeilles » des butineuses. Dans la ruche, avec cette sorte de « mastic », les ouvrières colmatent les trous pour limiter les courants d’air. Cette matière sert aussi à embaumer le corps d’un intrus tué à l’intérieur de la ruche pour éviter toute contamination lors de sa décomposition (bactéries, champignons...). En effet, plus qu’un ciment, cette matière a d’incroyables vertus antibiotiques !

26 27

L’abeille en chiffresPartie

8

En t’aidant du livret, réponds aux questions suivantes en entourant les bonnes réponses : JEU

Trouve le bon chiffre dans les questions suivantes :JEU

1) En été, combien d’abeilles vivent dans la ruche (en moyenne) ? A 5 000 B 50 000 C 500 000

2) Combien de fois par seconde, une abeille peut-elle battre des ailes ? A 20 fois B 200 fois C 2 000 fois

3) Combien les alvéoles de cire fabriqués par les bâtisseuses possèdent-ils de côtés ? A 4 B 6 C 8

4) Combien de faux-bourdons vivent dans la ruche en hiver ? A 0 B 100 C 2 000

5) Combien de fois une gardienne peut-elle piquer dans toute sa vie ? A 0 B 1 C des dizaines de fois

6) À la belle saison, combien d’œufs une reine peut-elle pondre par jour ? A 20 B 200 C 2 000

7) Combien de kilomètres une butineuse parcourt-elle dans sa vie ? A 100 km B 300 km C 700 km

8) Pour produire 1 kg de miel, combien de fleurs sont butinées ? A 50 000 B 500 000 C 5 000 000

9) En 6 jours, par combien le poids d’une larve d’abeille est-il multiplié ? A par 15 B par 150 C par 1 500

10) Dans le monde, combien existe-il d’espèces d’abeilles ? A 200 B 2 000 C 20 000

Résous cette charade et découvre le nom latin de l’abeille à miel :

JEU

Mon premier débute l’alphabet :Mon deuxième est le contraire du mot « guerre », mais en anglais :Mon troisième est le mois de l’année où tout est permis :On dort dans mon quatrième :Mon cinquième peut être Clochette ou Carabosse :Mon dernier peut être des villes ou des champs :

Mon tout est le nom latin donné à l’abeille domestique !

28 29

Jeu pages 6 et 7 :page 6 : 2 paires d’ailes / 3 paires de pattes / aiguillon (du haut vers le bas)

page 7 : tête / thorax / abdomen (du haut vers le bas)

Jeu page 23 :du haut vers le bas : toit / couvre cadre / hausse / grille à reine / corps de la ruche / planche d’envol

Jeu page 24 et 25 :page 24 : miel / cire (du haut vers le bas)

page 25 : pollen / gelée royale / propolis (du haut vers le bas)

Jeu page 26 et 27 :réponses aux questions : 1/B - 2/B - 3/B - 4/A - 5/B - 6/C - 7/C - 8/C - 9/C - 10/C

nom latin de l’abeille domestique : a peace mai lit fée rat / Apis mellifera

Jeu page 22 :du haut vers le bas : intempéries / chaleur / miel / pondre / couvain / butineuses

Jeu page 14 :de gauche à droite : œuf / croissance larve / operculation / nymphe / émergence

Jeu page 11 :la reine est née en : 2013

Jeu page 12 :de gauche à droite : reine / ouvrière / faux-bourdon

Jeu pages 8 et 9 :page 8 - ailes : hamuli

page 8 - pattes arrière : brosse à pollen (face externe) / corbeille à pollen (face interne)

page 9 - tête : ocelles / yeux composés / antennes / mandibules / probocis (du haut vers le bas)

page 9 - aiguillon : venin

Jeu pages 16 à 19 :page 16 - nettoyeuse : mandibules

page 16 - nourrice : glandes hypopharyngiennes / proboscis

page 17 - maçonne, bâtisseuse, cirière : glandes cirières / mandibules / pince à cire

page 17 - ventilleuse : ailes

page 18 - magasinière : probocis / jabot

page 18 - gardienne : aiguillon / antennes

page 19 - butineuse : pattes / ailes / proboscis / jabot

RéponsESJeu page 21 : E

BF

A

CD

30 31

RessourcESLes abeilles, de précieux insectes en dangerLionel Hignard, Muriel Bourges et Yves Calarnou | Éditions Belin - réédité en 2013

La ruchePascale Hedelin | Éditions Milan Jeunesse - 2007

Miel ou déconfiture ?Daniel Auclaire | DVD | Éditions La salamandre - 2008

Un ouvrage fascinant et pédagogique qui emmène le lecteur au pays des abeilles  : organisation des abeilles domestiques, les abeilles sauvages, visite d’un rucher avec un apiculteur, comprendre l’importance de la pollinisation, apprendre les gestes pour aider et protéger les abeilles. Des photos, des illustrations, des schémas et des pages hors-série pleines de surprises rythment ce parcours très informé, qui propose aussi des recettes gourmandes et un quiz.

L’abeilleFrançois Lasserre | Éditions Delachaux et Niestlé - 2010

Rares sont les abeilles qui vivent en société et qui fabriquent du miel, pourtant on ne connaît qu’elles. Ce « succès » est lié aux produits de la ruche que l’homme récolte depuis des milliers d’années pour se nourrir ou se soigner. Mais c’est oublier que 80 % des abeilles du monde sont des abeilles solitaires qui ne fabriquent pas de miel, qui vivent discrètement autour de nous et nichent seules dans des tiges de plantes, du bois mort ou encore… des coquilles vides d’escargot ! L’auteur parvient à présenter les abeilles de manière synthétique, sérieuse sur un ton ludique et adapté à tous.

Les abeilles fascinent parce qu’au sein de la ruche elles forment une véritable société, extrêmement bien organisée. Ce carnet explique à l’enfant comment vivent les abeilles, comment elles fabriquent le miel et comment l’homme récolte les précieux produits qu’elles élaborent. Des activités, observations et expériences l’aideront à mieux comprendre et à découvrir ces mystérieux insectes.

Les abeilles : sauvages et domestiquesOffice National des Forêts et Office pour les insectes et leur environnement - 2010

Les abeilles jouent toutes un rôle important dans la nature, elles contribuent à la biodiversité et assurent la pollinisation. Avec ce livret, apprenez à reconnaître les abeilles sauvages et domestiques en découvrant leurs modes de vie, leurs besoins, et leurs rôles afin de découvrir le monde fascinant de la ruche.

Le guide plantes et pollinisateursObservatoire départemental de la biodiversité urbaine | Conseil général de la Seine-Saint-Denis

L’abeille domestique n’est pas la seule espèce à assurer la pollinisation. D’autres pollinisateurs sauvages comme les papillons, les mouches, les guêpes ou encore les scarabés jouent eux aussi un rôle essentiel dans la reproduction des végétaux. Pour en savoir plus sur l’importance de ces insectes et leurs interactions avec les plantes dont ils dépendent pour leur alimentation, téléchargez le guide «Plantes et pollinisateurs observés dans les terrains vagues de Seine-Saint-Denis» sur la page «Nature en ville» du site Internet de l’ODBU : http://parcsinfo.seine-saint-denis.fr/-L-Observatoire

Les abeilles assurent un rôle essentiel dans la pollinisation des fruits et légumes que nous consommons. Or, un peu partout dans le monde, les colonies dépérissent... Ce film plonge dans l’intimité de la ruche et pose la question de l’avenir de ces butineuses : la vie fascinante des abeilles nous révélera-t-elle les clés de leur déclin ? Les abeilles vont-elles disparaître ? L’homme est-il responsable de cette catastrophe ? Pouvons-nous vivre sans abeilles ? Pour consulter des ressources ou des outils pédagogiques

sur les abeilles et l’apiculture :CENTRE DE RESSOURCES DU GRAINE IDFhttp://www.graine-idf.org/page/centre-de-ressources01 45 22 16 33 / ressources@graine-idf.org

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contactez les techniciens-animateurs des parcs :

Parc forestier de la Poudrerie MAISON DES ABEILLES

01 49 63 97 87 / poudrerie.animation@cg93.fr

Parc Georges-Valbon MAISON DU PARC

01 43 11 13 00 / gvalbon.animation@cg93.fr

Parc du Sausset MAISON DU SAUSSET

01 71 29 20 80 / sausset.animation@cg93.fr