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ALBANIE, 1207 KM EST Du 24 septembre 2016 au 3 janvier 2017 Exposition temporaire Bâtiment Georges Henri Rivière Fort Sain-Jean DOSSIER DE PRESSE 1

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ALBANIE, 1207 KM ESTDu 24 septembre 2016 au 3 janvier 2017Exposition temporaire Bâtiment Georges Henri Rivière Fort Sain-Jean

DOSSIER DE PRESSE

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SOMMAIRE

I – Propos de l’exposition

II - Les artistes présentés dans l’exposition

III – L’Albanie en quelques dates

IV – Commissariat de l’exposition

V – Scénographie

VI - Autour de l’exposition

VII - Visuels disponibles pour la presse

VIII - Informations pratiques

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I – PROPOS DE L’EXPOSITION

ALBANIE, 1207 KM EST

EXPOSITION TEMPORAIREDu 24 septembre 2016 au 3 janvier 2017

Fort Saint-Jean,Bâtiment Georges Henri Rivière (GHR)320 m2

Commissariat : Jean-Roch Bouiller, conservateur en chef, responsable du secteur art contemporain au MucemScénographie : Olivier Bedu – Struc Archi

Le Mucem présente, du 24 septembre 2016 au 3 janvier 2017, l’exposition « Albanie, 1207 km est ».1207 km séparent Marseille de Tirana, la capitale de l'Albanie, soit à peine le double du trajet Paris-Marseille ou, à quelques kilomètres près, la distance qui sépare la cité phocéenne de Berlin. L’ambition de ce projet est d’attirer l’attention sur un pays des Balkans géographiquement et culturellement proche de nous, dont l’histoire et l’identité appartiennent pleinement à la culture méditerranéenne mais qui demeure pourtant assez méconnu des Français. Il se trouve que l’histoire et l’identité albanaises sont aujourd’hui au cœur des préoccupations des artistes de ce pays, pour la plupart encore marqués par la chute du régime communiste, en 1991, et la mise en place d’une houleuse « période de transition ».

Leur donner la parole est une manière de nous interroger nous-mêmes sur ce que nous savons du passé et de l’actualité de l’Albanie, des questions de société qui la traversent et de sa géopolitique, au point de basculement entre l’Adriatique et la Méditerranée, entre les frontières du Monténégro, du Kosovo, de la Macédoine et de la Grèce.

Après les dialogues engagés ces dernières années avec des artistes venus du Maroc, de Grèce ou de Tunisie, le Mucem propose ici une discussion avec une douzaine d’artistes albanais contemporains, tous engagés d’une manière ou d’une autre dans un questionnement sur l’identité de leur pays. Il ne s’agit évidemment pas de les enfermer dans cette quête identitaire. Toute œuvre porte en elle une aspiration à l’universel, même si elle prend ses racines dans un terreau particulier. Or, il semble que le terreau albanais soit particulièrement riche…

Après avoir subi une des pires dictatures de l’après Seconde Guerre mondiale, les soubresauts du postcommunisme et les conséquences indirectes des guerres des Balkans, l’Albanie est depuis 2009 candidate officielle à l’entrée dans l’Union européenne. Elle est par ailleurs l’un des rares pays au monde à avoir un premier ministre artiste, féru d'art contemporain international, Edi Rama, depuis 2013. Maire de Tirana entre 2000 et 2004, il s’était déjà fait connaître pour avoir fait repeindre la ville en couleurs vives, matérialisant une utopie artistique souvent exprimée mais rarement mise en acte, basée sur l’hypothèse du pouvoir des artistes à changer la vie. Cette opération a marqué les esprits et retentit encore sur la scène artistique du pays, comme retentissent les questionnements autour d’une mémoire collective à reconstruire, d’un passé communiste à dépasser, d’un folklore à interroger avec précaution.

Cette exposition rassemble, autour de ces questions, des œuvres d’artistes albanais émergents, sélectionnés par un jury international pour le Salon d’art contemporain de Tirana en 2015 et des

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œuvres d’artistes albanais présents dans les collections françaises, bien connus du public international. Les références à l’histoire, au folklore albanais, au réalisme socialiste ou aux événements marquants de la « période de transition » sont omniprésentes dans ces œuvres. C’est la raison pour laquelle on a choisi de les faire dialoguer avec un tableau réaliste socialiste prêté par la galerie nationale de Tirana (une huile sur toile de Zef Soshi, Krijimi i kooperativës në Mal ësi [La Création de la Coopérative dans les Montagnes], 1974) et avec les collections historiques albanaises tirées des collections du Mucem (dépôt du Musée national d’histoire naturelle). Ces dernières ont été sélectionnées, interprétées et confrontées à d’autres objets par une artiste albanaise contemporaine, Edit Pulaj, par ailleurs bonne connaisseuse du folklore albanais.

Plusieurs axes se croisent donc dans l’exposition : les liens entre art, pouvoir, image, imagerie, histoire, propagande… dans un pays encore très marqué par son passé récent, 25 ans après la chute de la dictature communiste ; les liens entre folklore et identité ; le pouvoir des artistes à changer la ville et la vie, notamment à travers l’opération urbanistico-artistique des années 2000 à Tirana.

Cette exposition s’inscrit dans un agenda particulièrement dense entre la France et l’Albanie avec la signature très récente d’une déclaration d’intention pour le développement culturel et le lancement d’un temps fort Albanais en France de septembre 2016 au printemps 2017, dont cet événement constitue un premier rendez-vous.

Artistes présentés dans l’exposition :

Endri Dani est né en 1987 à Shkodra*Yllka Gjollesha est née en 1985 à Dibra*Ilir Kaso est né en 1982 à Përmet*Adrian Paci est né en 1969 à ShkodraEdit Pulaj est née en 1974 à TiranaLeonard Qylafi est né en 1980 à Korca*Anri Sala est né en 1974 à TiranaErmela Teli est née en 1981 à Tirana*Driant Zeneli est né en 1983 à Shkodra*Fani Zguro est né en 1977 à Tirana*Enkelejd Zonja est né en 1979 à Fier*

*Artistes du Salon de Tirana 2015

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II–LES ARTISTES PRÉSENTÉS DANS L’EXPOSITION

Endri Dani est né en 1987 à Shkodra, au nord-ouest de l’Albanie. Il vit et travaille à Tirana en tant qu’artiste et graphiste. Avec Palimpsest_05, il utilise un couvre-lit ancien, archétype selon lui de l’objet traditionnel représentant l’héritage ethnico-culturel albanais. L’artiste trempe cet objet dans plusieurs bains qui ôtent toute coloration aux différents fils. Le couvre-lit devient alors un objet en noir et blanc qui exige un effort de réinterprétation pour comprendre son statut initial. La relique de couvre-lit est présentée avec les produits chimiques liquides ayant permis la décoloration, enfermés dans des bocaux. L’installation Souvenir of my homeLAND est composée d’une série de neuf petits objets en céramique, souvenirs folklorique de l’Albanie, et d’un film documentaire où l’on voit l’artiste enlever la couche de peinture recouvrant ces objets. Mais Endri Dani sait aussi s’approprier ces motifs folkloriques. Avec Palimpsest_01, il recouvre une bétonnière de chantier de couleurs vives, reprenant des dessins décoratifs issus de la tradition albanaise.

Endri Dani, Palimpsest 01, 2010. Métal, peinture. Prêt de l'artiste © Endri Dani.

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Yllka Gjollesha est née en 1985 à Dibra, au nord-est de l'Albanie. Artiste vidéaste, elle vit et travaille à Tirana où elle enseigne aussi comme professeur adjointe à l’Université d’architecture et d’urbanisme. Dans sa vidéo intitulée The Flag elle se concentre sur l’un des symboles qui représente, voire résume le mieux l’identité d'un pays. C'est à la fois un objet très familier, largement partagé par toute une population, et possédant une dimension sacrée, intouchable. Les liens du drapeau avec l'histoire, la mythologie, la culture d’un pays sont en outre particulièrement étroits. Mais Yllka Gjollesha souhaite prendre le contre-pied de la glorification habituelle de ces différents éléments. Comme les mouvements d’un acteur devant la caméra, c'est l’agitation du drapeau dans le vent qui l’intéresse, ou plus exactement la fascination exercée sur le spectateur par cet humble morceau de toile abandonné aux bourrasques.

Yllka Gjollesha, The Flag, 2012, capture d'écran de la vidéo (10'). Prêt de l'artiste.© Yllka Gjollesha

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Ilir Kaso est né en 1982 à Përmet, au sud de l’Albanie. Il vit et travaille à Tirana, où il enseigne à l'Académie des beaux-arts. Avec sa vidéo My Mother, il est parti d'un portrait photographique de sa mère, âgée de 19 ans, pour aboutir six minutes trente-neuf secondes plus tard au portrait de la même personne à l'âge de 46 ans, dans la même posture, avec la même coiffure, des habits semblables, sur un même fond neutre. Les détails qui sont à l'origine de la différence entre les deux images sont retravaillés un à un pour finalement produire un continuum entre les deux termes du film. Pendant ces six minutes trente-neuf secondes, le spectateur peut ressentir le phénomène de sédimentation du temps et traquer les blessures quasi imperceptibles qu’il inflige au corps humain. Les rides du visage apparaissent discrètement une à une, laissant le spectateur hésitant entre une impuissance face à l'irrésistible évolution et une curiosité quant à la vie qui se déroule sous ses yeux, sans que les traits ne disent quoi que ce soit de ce qui s'y est passé.

Ilir Kaso, My Mother, 2007, vidéo morphing. Prêt de l'artiste.© Ilir Kaso

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Adrian Paciest né en 1969 à Shkodra, au nord-ouest de l’Albanie. Il vit et travaille à Milan. Formé à la peinture à l’académie des beaux-arts de Tirana, il se réfugie en 1997 en Italie à cause des violentes émeutes qui ont alors lieu en Albanie. Il a représenté son pays à la Biennale de Venise en 1999. Son travail touche à différents médias : vidéos, installations, peintures, photographies, sculptures. Les sujets qu’il aborde dans ses œuvres sont souvent de l’ordre de l’intime, de l’expérience vécue mais toujours traités avec une dose d’imagination ou d’ironie qui leur donne une dimension irréelle et/ou universelle. Dans ses vidéos Albanian Stories ou A Real Game, il met en scène sa fille dans une situation de fiction où elle rend compte de son propre vécu d’émigrée albanaise en Italie. Le jeu entre le père-artiste et sa fille rend difficile de distinguer clairement la farce, le plausible, le réel… Mais on perçoit pourtant dans ces films le poids de l’exil, l’expérience de la séparation, la nécessité de s’adapter à un nouveau pays, la difficulté du retour, le besoin de conserver son identité… Il écrit ainsi explicitement : “le fait d’être à la croisée des chemins, à la frontière de deux identités séparées, se retrouve dans toutes mes productions cinématographiques.”

Adrian Paci, A Real Game, 1999, capture d'écran de la vidéo (6.54'). Galerie Peter Kilchmann, Zurich.© Courtesy of the artist, kaufmann repetto, Milan, and Galerie Peter Kilchmann, Zurich

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Edit Pulajest née en 1974 à Tirana, où elle vit et travaille. Après des études à l’académie des beaux-arts de cette ville sous la direction d’Edi Rama, elle a participé comme artiste résidente à la pépinière européenne pour jeunes artistes, à Norwich, puis réalisé un post-diplôme à la Byam Shaw School of Art & Design, à Londres, où elle est restée jusqu’en 2009. Depuis son retour à Tirana, son activité artistique est principalement dirigée vers la promotion et la préservation du patrimoine culturel traditionnel albanais. Elle a notamment produit trois programmes de radio pour la BBC sur ce sujet puis coproduit l'installation sonore pour le pavillon albanais de la biennale d’architecture de Venise en 2016. Une partie de son travail repose sur le pouvoir communicationnel de la couleur, sa capacité à interagir avec des espaces physiques et leurs habitants. Elle considère en effet la couleur comme un intermédiaire, un médiateur et un outil permettant de capter et de restituer la profondeur de tout ce qui se trouve entre le rationnel et le potentiel. Une autre partie de son travail relève de la logique de l’installation à partir d’accumulations de matériaux divers qu’elle adapte à différents types de contexte. Elle a notamment réalisé en 2015, dans la résidence du Premier Ministre à Tirana, une installation avec des objets industriels et domestiques, trouvés dans le lieu de stockage des fournitures du gouvernement, où ils avaient été oubliés depuis l’époque communiste. C’est dans cet esprit qu’elle réalise un travail à partir des collections ethnographiques albanaises du Mucem.Ces dernières ont été sélectionnées, interprétées et confrontées à d’autres objets. Avec son installation d'objets patrimoniaux, le proposest à la fois de valoriser ces pièces, de les observer pour ce qu'elles sont, pour leur qualité de fabrication, de décor, pour l'identité dont elles ont été ou sont encore porteuses. En même temps, elle revendique le fait de transformer ce substrat en un véritable matériau sculptural : elle installe ces collections de musée dans des positions d'objets du quotidien (sur des chaises, comme dans un dressing, en mouvement...) pour surprendre le spectateur et l'obliger à porter un regard différent sur elles, qui s'éloignerait du regard passif face à un trésor intangible. D'où son titre TOUCHE, transformé en TOUCHE(pas), à cause des contraintes inhérentes à une collection de musée. Pour Edit Pula, il s'agit enfin d'interroger la manière dont ses compatriotes se saisissent à nouveau aujourd'hui de ce patrimoine après le rejet qui a eu lieu dans les premières années de l'après-communisme, à cause de l’instrumentalisation du folklore albanais par le régime dictatorial.Edit Pulaj est par ailleurs une actrice de la vie culturelle. Actuellement conseillère culturelle du maire de Tirana, elle dirige le projet du pavillon créé par Sou Fujimoto pour la Serpentine Gallery de Londres en 2013, acquis et déposé par la Fondation Luma à Tirana.

Edit Pulaj, étude préparatoire pour TOUCHE (pas), 2016, œuvre produite à l'occasion de l'exposition© Edit Pulaj, photo Andrea Goertler

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Leonard Qylafi est né en 1980 à Korca, dans le sud-est de l'Albanie. Il vit et travaille à Tirana où il développe une pratique ouverte à différents médias tels que la vidéo, la photographie et la peinture. Avec la série de peintures intitulée MEMORY, il observe que la technique de l'impression en couleur n'a été introduite qu'à la fin des années 1970 en Albanie et réservée à quelques journaux de propagande. Mais la maîtrise technique de ces impressions n'a pas été d'emblée parfaitement au point et de nombreux clichés, sur le papier, sont flous ou marqués par une saturation inégale des couleurs. Ces images approximatives de défilés et de parades semi-militaires appartiennent aux souvenirs d'enfance de l'artiste, qui a choisi d'en faire un matériau d'inspiration. Les peintures qu’il en tire ne dissimulent pas leur origine photographique, mais le peintre accentue le caractère nébuleux des personnages et des mouvements chorégraphiques de la foule.

Léonard Qylafi, Imagery 7, 2014, huile sur toile, 103,3 x 77,3cm. Prêt de l'artiste.© Léonard Qylafi

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Anri Sala est né en 1974 à Tirana. Après des études à l’académie des beaux-arts de cette ville, il a étudié à l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs, à Paris (1996-1998) et au Studio Le Fresnoy, à Tourcoing (1998-2000). Il a représenté la France à la 55e Biennale de Venise, en 2013. Il vit et travaille à Berlin. Dès le début de son parcours, une grande partie de son œuvre a été consacrée à la vidéo, avec une approche documentaire marquée par sa propre histoire, celle de son pays et par une interrogation lancinante sur la question de la mémoire partagée. Dans Dammi i colori (2003), on le voit effectuer un parcours en voiture dans les rues de Tirana en compagnie d’Edi Rama, à l’époque maire de la ville, au moment de la mise en œuvre de son programme urbanistico-artistique de coloration des façades à grande échelle. Le fait qu’Anri Sala filme de nuit les bâtiments peints de couleurs vives donne un aspect irréel à ce film : certains spectateurs doutent parfois que cette opération a réellement eu lieu. Ses photographies relèvent d’une même tension entre document pris sur le vif et icône détachée de la trivialité du quotidien.

Anri Sala, Dammi i Colori, 2003. Capture d'écran de la vidéo (16'). Courtesy de l'artiste et de la galerie Chantal Crousel, Paris© Adagp, Paris 2016

Ermela Teli est née en 1981 à Tirana. Diplômée en théâtre et en sciences du cinéma, elle a été actrice de cinéma et de théâtre avant de créer, à partir de 2009, ses propres films, documentaires et de fiction, ainsi que des installations audio. Avec Architecture de la tristesse (Trilogie), elle cherche à travailler sur la relation entre l’homme et l’architecture en Albanie, à différentes époques. Le film est structuré autour de trois chapitres. Le premier évoque le mythe de Rozafa, omniprésent dans la mémoire collective albanaise. Selon la légende, le château de Rozafa, à Shkodra, au nord-ouest du pays, fut construit par trois frères grâce au sacrifice d’une de leurs épouses. Le deuxième chapitre met en scène des bunkers, prisons et bâtiments industriels de l’époque de la dictature communiste. Pour l’artiste, la notion de sacrifice s’est alors répandue à l’ensemble de la société. Enfin le troisième chapitre se concentre sur la « période de transition » post-communiste. Des silhouettes masquées évoluent sans but dans des espaces indéterminés, comme des corps sans esprit.

Ermela Teli, Architecture of sadness, 2012. Capture d'écran de la vidéo (15'). Prêt de l'artiste.© Ermela Teli

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Driant Zeneli est né en 1983 à Shkodra, au nord-ouest de l'Albanie. Il vit et travaille à Rome. En 2011, il a représenté l’Albanie à la 54e Biennale de Venise. Son travail se fonde très souvent sur l'acte performatif, sur l'implication de son propre corps dans l'action artistique et sur la participation du public aux dispositifs interactifs qu'il propose. Avec This is a castle !, Driant Zeneli devient à la fois l'auteur d'un concept, d'un protocole, de sa mise en œuvre et de sa documentation, le tout constituant l'œuvre. S'interrogeant sur la possibilité de voir émerger en Albanie, à la faveur de la libéralisation des permis de construire, après la chute du communisme, des figures qui pourraient apparaître comme de nouveaux Facteur Cheval, l'artiste a invité la galeriste Ida Pisani et le commissaire d'expositions Denis Isaia à le suivre dans un voyage à la découverte des nouveaux châteaux albanais, construits après 1991. Les deux protagonistes se photographient mutuellement devant ces architectures intrigantes et tiennent un journal de leur expérience.

Driant Zeneli, série" This is a castle!", 2010. Dimensions variables. Courtesy prometeogallery di Ida Pisani Milan- Lucca© Driant Zeneli. Courtesy prometeogallery di Ida Pisani, Milan-Lucca

Fani Zguro est né en 1977 à Tirana. Il vit et travaille entre Tirana et Berlin et a développé, au fil des années, une pratique pluridisciplinaire. Exterminators est une série de portraits du dictateur Enver Hoxha, recouverts d'un fin papier transparent rehaussé de peinture, transformant l'homme portraituré en un personnage monstrueux et documentant toutes les attitudes du dictateur : pose froide, harangue de la foule, salutation au peuple… Dans From what is before, Fani Zguro est cette fois parti du livre Vepra [œuvres] d'Enver Hoxha et a scrupuleusement gratté chaque lettre du texte jusqu'au point de rupture de chaque feuillet. La question d'une prise de distance vis-à-vis de la doxa du passé s’impose, de même que celle de la censure. Cette dernière est également au cœur de la série Untitled, initiée lorsque Fani Zguro a retrouvé des photos comportant des visages effacés par grattage. Depuis, il a collecté d’autres photos prises en Albanie dans les années 1950-90, qui ont toutes en commun cette griffure volontaire, cet acte d’oubli, posant la question de la mémoire à l’échelle individuelle et communautaire.

Fani Zguro, série "Exterminator", 2012, technique mixte, dimensions variables. Prêt de l'artiste.© Fani ZguroEnkelejd Zonja est né en 1979 à Fier, au sud-ouest de l’Albanie. Il vit et travaille à Tirana où il se consacre entièrement à la peinture. Ses toiles sont souvent de grands formats caractérisés par le

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recours au figuratif. Mais le processus narratif ne l’intéresse pas. Il recherche au contraire la mise en tension de scènes remplies de suspens, cristallisant un instant suspendu qu’il souhaite le plus intriguant, le plus complexe possible, contredisant la logique narrative courante. Cette complexité, ce résumé de multiples moments en un seul est particulièrement évidente dans Visit in the Wound, où l’artiste, au centre, dans une posture de martyr, est entouré de son père et de sa mère représentés à des âges, dans des attitudes et des accoutrements différents. In your Vein reprend quant à lui l’iconographie de L’Incrédulité de saint Thomas. Le Christ apparaît sous les traits de l’ancien dictateur albanais Enver Hoxha tandis que saint Thomas et ses compagnons font penser à des hommes d’aujourd'hui, représentés avec un réalisme non idéalisé.

Enkelejd Zonja, In your Vein, 2011, huile sur toile. Prêt de l'artiste.© Enkelejd Zonja

Collections albanaises du Mucem et réalisme socialiste de la Galerie nationale de Tirana

En écho aux œuvres contemporaines exposées et en raison des allers-retours qu’elles proposent entre l’histoire et le présent de l’Albanie, l’exposition comporte également deux contrepoints :l’un sur le patrimoine folklorique albanais (à travers le regard d’Edit Pulaj) et l’autre sur le réalisme socialiste. Le Mucem abrite, grâce au dépôt du Museum national d’histoire naturelle, un important fonds d’objets traditionnels albanais. Environ 800 costumes, instruments de musique, objets du quotidiens permettent d’avoir un aperçu des aspects de la culture albanaise qui ont le plus intéressé les anthropologues ayant enquêté sur place entre la fin du XIXe et la fin du XXe siècle. Le contexte de collecte de ces objets est richement documenté par des photos, des enregistrements sonores et des commentaires des enquêteurs. C’est tout ce riche matériau qu’Edit Pulaj présente au public à la fois avec son regard d’artiste mais aussi de connaisseuse fine de ces aspects traditionnels de la culture albanaise.La Galerie nationale de Tirana conserve quant à elle une collection très importante de peintures réalisées pendant la période de la dictature communiste, marquées par l’esthétique officielle du réalisme socialiste. L’œuvre de Zef Shoshi (Krijimi i kooperativës në Mal ësi [La Création de la Coopérative dans les Montagnes], 1974) présentée dans l’exposition illustre bien cette tendance picturale prédominante en Europe de l’est dans la deuxième moitié du XXe siècle. Zef Shoshi est l’un des principaux acteurs de cette école picturale en Albanie. Il a réalisé de nombreux portraits du dictateur Enver Hoxha, qui ont abondamment servi pour la propagande d’Etat.

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III - L’ALBANIE EN QUELQUES DATES

DE L’ANTIQUITE AU MOYEN-AGE

VIIe siècle - IV e siècle avant J.C. : Illyrie antique

IV e siècle avant J.C. / Ve siècle ap J.C. : Empire Romain

Ve siècle ap. J.C. / XIe siècle : Empire Byzantin

DU MOYEN-AGE A L’EMPIRE OTTOMAN

1190-1250 : Premier Royaume Albanais dirigé par Progon

1444 : Royaume albanais dirigé par Gjergj Kastrioti - Skanderbeg

1506 : Annexion par l’Empire Ottoman

DE L’EMPIRE OTTOMAN A LA DICTATURE

1836-1912 : Mouvement de l’Eveil National

1912 : L’Albanie proclame son indépendance de l’Empire Ottoman

1913 : La Conférence des Ambassadeurs à Londres délimite les frontières de l’Albanie actuelle : la moitié de la population albanaise reste en dehors des frontières de l’Etat Albanais

1920 : Le premier Etat moderne Albanais a pour capitale Tirana : l’Albanie intègre la Ligue des Nations

1928 : Zog I proclame le Royaume d’Albanie

1946 : Proclamation de la République Populaire d’Albanie, dirigée par Enver Hoxha

1967 : Abolition du droit au culte et à la confession : l’Albanie est proclamée « le premier Etat athée au monde »

1978 : Rupture avec la Chine maoïste et isolationnisme complet

1985 : Mort du dictateur Enver Hoxha

1989 : Chute du mur de Berlin. L’Albanie s’ouvre au multipartisme.

DE LA DICTATURE A LA TRANSITION DEMOCRATIQUE

1991 : La République Populaire d’Albanie devient la République d’Albanie

1992 : Effondrement de l’industrie, émeutes de la faim, émigration de masse

1997 :L’effondrement des firmes rentières pyramidalesentraine une chute des institutions et l’anarchie

1998 : Etablissement d’une nouvelle constitution

1998-1999 : Guerre du Kosovo : l’Albanie accueille à elle seule plus d’un million de réfugiés de guerre

2009 : L’Albanie devient Etat membre de l’OTAN ; l’année suivante sa candidature à l'adhésion à l'Union européenne est acceptée

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IV - COMMISSARIAT DE L’EXPOSITION

Jean-Roch Bouiller

Jean-Roch Bouiller est docteur en histoire de l’art contemporain (Paris I Panthéon-Sorbonne) et conservateur en chef, responsable du secteur art contemporain au Mucem, à Marseille, depuis 2011. Il a notamment été commissaire des expositions « Un autre soleil » (2008), « Quelques figures de maternités » (2009), « De main en main » (2013) à la Galerie d’art du Conseil général des Bouches-du-Rhône à Aix-en-Provence ; « Claude Champy » (2010), « Circuit céramique » (2010), « Terres d’Afrique / Retour d’Afrique » (2011), « Guillaume Bardet, l’usage des jours » (2011), « Jacqueline Lerat, l’être et la forme » (2012) à Sèvres – Cité de la céramique.

Il a coopéré à l’ouverture du Mucem, à Marseille, en 2013, comme commissaire associé de l’exposition permanente « La galerie de la Méditerranée », de l’exposition temporaire « Au bazar du genre » et en participant à la programmation des expositions du Centre de conservation et de ressources et du bâtiment Georges-Henri Rivière. Depuis, il a également été commissaire des expositions « Des artistes dans la Cité » (2014), « Stefanos Tsivopoulos, History zero » (2014), « J'aime les panoramas » (2015).

En plus des catalogues de ces expositions, il a publié plusieurs articles sur l’art contemporain, sur les écrits d’André Lhote, sujet de sa thèse de doctorat et, avec Françoise Levaillant et Dario Gamboni, un livre sur Les bibliothèques d’artistes, XXe-XXIe siècles.

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V - SCÉNOGRAPHIE

Une scénographie modulableLa scénographie a été conçue par Olivier Bedu, Struc Archi.Une série de modules s’articulent entre eux selon différentesconfigurations pour s’adapter à sept expositions dont « Albanie, 1207km est ». Cet ensemble forme la base d’un jeu deconstruction qui permet de cr.er des configurations scénogra -phiquesadaptées aux expositions.

Le dessin des modules emprunte au langage du décor. La structure,en bois, est en partie apparente, comme un échafaudage.Ce travail de dévoilement de la structure permet d’éviter l’effetmonolithique de la cimaise et de faire évoluer le projet en transformantdes éléments. La scénographie propose plutôt de créerde la profon-deur de champ, le regard passe à travers le module,et invite à circuler jusqu’à l’espace suivant.

Struc Archi

Struc Archi est une EURL d’architecture fondée en 2002 parOlivier Bedu, architecte et gérant. L’agence est située dans lecentre-ville de Marseille. La particularité de son activité est dedévelopper une architecture à échelle humaine atypique : extensions,maisons individuelles, aménagements ur -bains, structuresforaines, scénographies.

Le rôle de la scénographie est de savoir prendre en compte ladiversité des éléments – illustrations, tableaux, documents multimédias– pour proposer une cohésion d’ensemble. L’agence cherche à créer une scénographie où l’assise, les socles, et lacimaise, sont à la fois éléments d’architecture et de design. Cettevision de l’espace, comme ensemble, permet à l’agence de créerdes espaces diversi -fiant à la fois les points de vue du visiteur, etses modes de déambulation.

Une exposition réunit à la fois des objets et un territoire de pensée.Une scénographie n’est pas réflé-chie par l’agence commesupport d’œuvres, mais comme élément de dialogue. L’idéeprincipale de la scénographie se nourrit et s’affine des attenteset des intentions d’un commissaire, comme de celles du musée :il s’agit de faire dialoguer les idées de l’agence avec celles des autres acteurs du projet. La collaboration devient l’espace qui fait émerger le projet, afin de cr.er pour le public un lieu de prome-nadeet de déambulation curieuse, d’accompagner un appétitpour la culture.

VI – AUTOUR DE L’EXPOSITION

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1. CATALOGUE DE L’EXPOSITION

ALBANIE, 1207 KM EST

Ouvrage sous la direction de Jean-Roch Bouiller, commissaire général de l'expositionAvec les contributions de : Ismaël Kadaré, Angelin Preljocaj, Francis Corabœuf, Guillaume Monsaingeon, Anri Sala, Valentina Koca, et Adrian Paci.

Edition du Mucem

Format 17.5x22 cm, 80 pages60 illustrations, ouvrage broché

18 euros TTCISBN 979-10-92708-11-0

Parution : septembre 2016

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Les librairies-boutiques du J4 et du fort Saint-Jean sont ouvertes tous les jours (sauf le mardi) aux heures d’ouverture du Mucem--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

VII - VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE

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Ces photographies peuvent être utilisées dans le cadre de la promotion de l’exposition « Albanie, 1207 km est », présentée du 24 septembre 2016 au 3 janvier 2017 au Mucem à Marseille. La repro-duction de ces images vous est accordée jusqu'à la fin de l'exposition, dans le cadre d'articles faisant le compte-rendu de l'exposition.Chaque photographie doit être accompagnée de sa légende et du crédit photographique approprié. Les images doivent être impérativement reproduites en intégralité (pas de recadrage), aucun élé -ment ne doit y être superposé, pour la presse en ligne elles doivent être postées en basse définition.Le format de reproduction de l’image ne doit pas dépasser un 1/4 de page, sont exclues les utilisa-tions en couverture ou dans un numéro hors-série sur l'exposition.

Tout ou partie des œuvres figurant dans ce dossier de presse sont protégées par le droit d’auteur. L’œuvre de d’Anri Sala de l’ADAGP (www.adagp.fr) peut être publiée aux conditions suivantes :- Pour les publications de presse ayant conclu une convention avec l’ADAGP : se référer aux stipula -tions de celle-ci.- Pour les autres publications de presse :· Exonération des deux premières œuvres illustrant un article consacré à un événement d’actualité en rapport direct avec celles-ci et d’un format maximum d’1/4 de page;· Au-delà de ce nombre ou de ce format les reproductions seront soumises à des droits de reproduc -tion/représentation;· Toute reproduction en couverture ou à la une devra faire l’objet d’une demande d’autorisation au -près du Service Presse de l’ADAGP ([email protected]) ;· Le copyright à mentionner auprès de toute reproduction sera : nom de l’auteur, titre et date de l’œuvre suivie de la mention de l'ADAGP tel qu'indiqué dans la légende ci-après et ce, quelle que soit la provenance de l’image ou le lieu de conservation de l’œuvre. »Ces conditions sont valables pour les sites internet ayant un statut de presse en ligne étant entendu que pour les publications de presse en ligne, la définition des fichiers est limitée à 1 600 pixels (lon-gueur et largeur cumulées).Ces conditions sont valables pour les sites internet ayant un statut de presse en ligne étant entendu que pour les publications de presse en ligne, la définition des fichiers est limitée à 1 600 pixels (longueur et largeur cumulées).

"Albanie, 1207 km est"Du 24 septembre 2016 au 3 janvier 2017

1. Zef Shoshi, Krijimi i kooperativës në Mal ësi [La Création de la Coopérative dans les

Montagnes], 1974, huile sur toile, 185 x 221 cm. Galerie nationale d'Art de Tirana ©

National Gallery of Arts, Albania

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2. Endri Dani, Palimpsest 01, 2010. Métal, peinture. Prêt de l'artiste © Endri Dani.

3. Yllka Gjollesha, The Flag, 2012, capture d'écran de la vidéo (10'). Prêt de l'artiste.© Yllka

Gjollesha

4. Ilir Kaso, My Mother, 2007, vidéo morphing.Prêt de l'artiste.© Ilir Kaso

5. Adrian Paci, A Real Game, 1999, capture d'écran de la vidéo (6.54'). Galerie Peter Kilchmann, Zurich.© Courtesy

of the artist, kaufmann repetto, Milan, and Galerie Peter Kilchmann, Zurich

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6. Edit Pulaj, étude préparatoire pour TOUCHE (pas), 2016, œuvre produite à l'occasion de

l'exposition© Edit Pulaj, photo Andrea Goertler.

Œuvre choisie dans les collections du Mucem par Edit Pulaj

7. Faucille, Korca, Albanie © MNHN, photo Mucem

8Anri Sala, Dammi i Colori, 2003. Capture d'écran de la vidéo (16'). Courtesy de l'artiste et

de la galerie Chantal Crousel, Paris© Adagp, Paris 2016

9. Ermela Teli, Architecture of sadness, 2012. Capture d'écran de la vidéo (15'). Prêt de

l'artiste.© Ermela Teli

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10. Léonard Qylafi, Imagery 7, 2014, huile sur toile,

103,3 x 77,3cm. Prêt de l'artiste.© Léonard Qylafi

11. Driant Zeneli, série" This is a castle!", 2010. Dimensions variables. Courtesy prometeogallery

di Ida Pisani Milan- Lucca© Driant Zeneli. Courtesy prometeogallery di Ida Pisani, Milan-

Lucca

12. Fani Zguro, série "Exterminator", 2012, technique mixte, dimensions variables. Prêt de

l'artiste.© Fani Zguro

13. Enkelejd Zonja, In your Vein, 2011, huile sur toile. Prêt de l'artiste.© Enkelejd Zonja

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VIII- INFORMATIONS PRATIQUES

--------------------------------------------------RÉSERVATIONS ET RENSEIGNEMENTS04 84 35 13 13 de 9h à 18h 7j/[email protected] / mucem.org

----------TARIFS• Billets Mucem> expositions permanentes et temporaires 9,5 € / 5 € (valable pour la journée)

• Billet famille> Expositions permanentes et temporaires 14 €

• Visites guidées 12 € / 9 € / 5 € (moins de 18 ans)

• Audioguide 2 €

> L’accès aux espaces extérieurs et jardins du Mucem est libre et gratuit dans les horaires d’ouverture du site.L’accès aux expositions est gratuit pour tous, le premier dimanche de chaque mois.

> Gratuité des expositions pour les moins de 18 ans, les demandeurs d’emploi, les bénéficiaires de minima sociaux, les personnes handicapées et accompagnateur et les professionnels.

> Gratuité de la Galerie de la Méditerranée uniquement pour les enseignants titulaires d’un Pass Éducation et les 18 - 25 ans.

Evitez les files d’attenteAchat en ligne sur mucem.org, fnac.com,ticketmaster.fr, digitick.com

----------------------------------HORAIRES D’OUVERTURE

Ouvert tous les jours sauf le mardi

De 11h à 19h : septembre-octobreDe 11h à 18h : novembre – avril

Nocturne le vendredi jusqu’à 22 h : octobre

Dernière entrée 45 minutes avant la fermeture du site.Évacuation des salles d’expositions 15 minutes avant la fermeture du site.

VISITEURS EN GROUPES--------------------------------> Les visites en groupes (à partir de 7 personnes), dans les espaces d’expositions et les espaces extérieurs du site, se font uniquement sur réservation, au plus tard quinze jours à l’avance pour les visites guidées et une semaine pour les visites autonomes.

> Horaires réservés aux groupes : 9 h - 11 h (excepté en juillet-août)Réservations obligatoires.

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--------ACCÈSEntrée basse fort Saint-Jean : 201, quai du Port. Entrée Panier : parvis de l’église Saint-Laurent. Entrée J4 : 1, esplanade du J4.

Métro Vieux-Port ou Joliette.Tram T2 République / Dames ou Joliette.Bus 82, 82s, 60, Arrêt fort Saint-Jean / Ligne de nuit 582.49 Église Saint-Laurent Parkings payantsEsplanade du J4 / Vieux-Port / fort Saint-Jean et Hôtel de Ville.

--------------------------RÉSEAUX SOCIAUXwww.facebook.com/lemucemtwitter.com/Mucem_Officiel http://instagram.com/mucem_officiel/https://vine.co/Mucem_Officiel

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