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…“Pour créer un lien social” : les jardins, lieux d’échange et desociabilité, vecteur d’insertion sociale et professionnelle.…“Pour qualifier un espace public” : les aménagements paysagersd’espaces publics, dans lesquels l’équilibre minéral-végétalparticipe à l’urbanité du lieu.…“Pour composer un paysage” : les jardins d’agrément, publics ouprivés, dans lesquels le plaisir esthétique et l’émotion priment.Composés de façon équilibrée et fleuris, ils sont une imageidéalisée de la nature.…“Pour être utile” : lieux de production de légumes, de fruits et defleurs, du simple potager au vaste verger.…“Pour une pédagogie de l’environnement” : certains lieux ont unefonction écologique et pédagogique : améliorer la qualité de l’eau,conserver des milieux fragiles, développer une didactique de lafaune et de la flore locales.

“terrain, généralement clos, où l’on cultive desvégétaux utiles ou d’agrément” Robert – dictionnaire de la langue française.La définition de jardins a été élargie au profit de toutespace jardiné, et conçu de façon à allier l’éphémère duvégétal et l’éternel du minéral, qu’il soit privé ou public,urbain ou rural, historique ou contemporain.

Cette exposition conçue par lesConseils d’Architecture, del’Urbanisme et de l’Environnement duDoubs, du Jura et de la Haute-Saône,propose un éventail d’espacesjardinés, situés essentiellement enFranche-Comté, représentatifs dedémarches d’aménagement de qualitéet particulièrement respectueuses ducaractère des différents sites.

Elle fait découvrir : la diversité des jardins, en fonctiond’usages, de lieux, de référencesculturelles multiples, la démarche sensible et intellectuellequi a prévalu lors de leur création : laprise en compte des particularités dulieu (ses contraintes, ses qualités),l’intention de projet et la réponseapportée qu’est le jardin.

Cinq thèmes, illustrés par 27 jardins sous toutesleurs formes, pour répondre à la question :

pour quoi faire ?Un jardin

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Les jardins familiaux

Montmorot (Jura)Réalisation : 1900Ligue Française du Coin de Terre et du Foyer. Surface : 4 hectares, répartis sur quatre sites.

“… ce que je veux… c’est que pour toutouvrier la maison de famille et le jardinetqu’il a acquis par son travail soientinsaisissables, exempts d’impôts et defrais de succession.”Abbé Lemire, fondateur de la liguefrançaise du Coin de Terre et du Foyer.

Un jardin à loyer modéré

L’association des jardins familiaux est propriétairede deux cents parcelles réparties sur quatre sites etlouées à l’année. Deux sites sont approvisionnésnaturellement par l’eau de la Vallière et du canal, lesdeux autres par l’eau du réseau, soumise à comptage.La location annuelle varie de 31 à 46 €, selon lasuperficie de la parcelle, en moyenne deux centsmètres carrés, et la présence d’un poste d’eau.L’adhésion ouvre droit à la culture de la parcelle,finance l’entretien des parties communes (allées,clôture…) par un délégué au site, et comprendl’abonnement à une revue de la ligue d’informationsur le jardinage.

Hygiénisme caritatif et engagement social

A l’époque de leur création, les jardins ouvriersassurent les repas quotidiens de la famille, évitentles révoltes d’ouvriers (qui ne pensent pas à autrechose pendant qu’ils jardinent), diminuent lafréquentation des débits de boisson et protègent lesouvriers de la tuberculose.De nos jours, ils sont des lieux de convivialité et decitoyenneté. Ils requalifient des espaces délaissés etrétablissent le végétal au cœur de la cité. La culturedes légumes et des fleurs est un moyen desubsistance et un loisir, à l’exclusion de tout usagecommercial.

l ieux d’échange et de production

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LIEU : "Le Pré la Rose" parc urbain de Montbéliard (Doubs)Maître d’ouvrage : Ville de MontbéliardMaître d’œuvre : Service technique de la ville de MontbéliardRéalisation : 1989-95Surface : 10 hectaresCoût des travaux : 214 millions d’euros

À l'origine, une plaine alluviale, lieu d’implantationsuccessive d’usines, de dépositaires de matériauxet de la compagnie Emmaüs. Au changement demunicipalité, l’adjoint à l'environnement, leDocteur Becker, propose la création d’un lieu derencontres et de découverte des sciences par lareconquête de cette ancienne friche qui relie lecentre-ville au plateau de la Petite Hollande,quartier fortement urbanisé des années 60.

Un îlot de verdure

Lieu de détente et de loisirs, le parc offre àses visiteurs une surprenante collectiond’espèces végétales. Cornouillers, peuplierscentenaires, hydrangea, bouleaux sedécouvrent au fil de parcours botaniquesproposés par le pavillon des sciences. Parterres d’eau, plates-bandes, massifs àfleurs ou fruits décoratifs, labyrinthe, pont“japonais”… font de ce parc un spectaclepermanent, médaille d’or au “Concourseuropéen villes et villages fleuris” de 1998et lauréat du prix ECO MAIRES (Associationdes maires pour l’environnement).

Un serv ice espaces ver tscompétent

Pour mener à bien ce projet, la villeesquisse le futur parc et sollicite lesFonds Européens de DéveloppementRégional (FEDER). Ainsi, largementsoutenue, elle assure la maîtrised'œuvre avec, à sa tête, Mr. Deldicke,paysagiste, responsable du serviceespaces verts de la ville. Une sériede travaux se succède : aménage-ment du parking et du parc paysager(1990-92), construction du pôlescientifique et de la passerelle reliantle parc au centre-ville (1993-95).Depuis 1995, une équipe de quatrejardiniers poursuit, chaque année,l’achèvement des plantations.Aujourd'hui, dans le cadre d'unconcours européen associant pay-sagiste, jardinier et scientifique, ceparc est à nouveau lieu de création.

convivial et ludiqueUn parc urbain

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La coulée verte

“Le rôle des infrastructures commeéléments de lien et d’identité n’est pasnégligeable, s’il s’agit d’inscrire uneinfrastructure dans une géographie quilui donne un sens et de privilégier sonrôle de lien physique, spatial et identitairequ’elle peut jouer pour relier des fragmentsd’urbanisation périphérique…”in Penser la ville par le paysage, A. MASBOUNGI,coll. Projet urbain, ed. de la Villette.

Lieu : Vesoul (Haute-Saône)Maître d’ouvrage : communeMaître d’œuvre : Services Techniques Réalisation : 1978-1980Dimension : 1,5 km

De nouvelles relations à trouver entre lesquartiers

Au lendemain de la seconde guerre mondiale, laville de Vesoul connaît un développement trèsrapide notamment vers l’est par la créationd’équipements sportifs et de quartiersd’Habitations à Loyer Modéré.En 1976, une prise de conscience intervient,les enjeux d’un développement plus cohérentsont définis.Il s’agit de renforcer les liaisons entre le centreville et les quartiers périphériques, la transitionentre le centre ancien et les quartiers en coursd’aménagement, entre la ville et la campagne.

La rivière “le Durgeon” comme fil conducteur

Le projet consiste à mettre en valeur un parcourspassant par la promenade des Allées créée auXVIIIe siècle et le Jardin Anglais aménagé en1882 et à développer une liaison verte piétonnepour laquelle la présence d’un environnementvégétal et aquatique fut un atout important àexploiter. La coulée verte borde la rive gauche dela rivière “le Durgeon” sur environ 1,5 km, ellerelie “les Allées”, le “Jardin Anglais”, le stade, lapiscine et le “Transmarchement” aux nouveauxquartiers des Rêpes et du Montmarin.

entre coeur de ville et périphérie

Cornu “Les allées neuves à Vesoul” 1792Blandin “ Défilé place neuve” 1882

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Lieu : les cités-jardins du Doubs.Maître d'ouvrage : Offices Publicsd’Habitations à Bon Marché et/ouindustriels.Maître d'œuvre : Ebenezer Howard, théoricien,Benoit Levy, journaliste et juriste,Raymond Unwin, architecte.Réalisation : 1903-1930.

Un modèle pour l’avenir

Ce concept, financé au départpar des industriels paternalistes,est rapidement repris par lesOffices Publics d’Habitations àBon Marché pour répondre à lacrise du logement. Malgré desmontages financiers serrés, unegrande place a été gardée pourl'aménagement de l’espacepublic qui a pu conserver uneimportance significative et êtreun lieu de rencontre sociale.Inscrite dans la continuité del’histoire de la ville et tissant desliens avec l’existant, la cité-jardinreste un des meilleurs modèlesurbains pour l’organisation desquartiers d’habitats individuels.

Une vision humaniste de la cité

Howard part de la critique de la villeindustrielle pour organiser un projeturbain raisonné et unitaire : la cité-jardin. Basée sur des valeurs d’échanges et deculture, la cité-jardin place l’homme aucentre de ses préoccupations. Elle luipropose un cadre de vie hiérarchisé etjardiné avec une place centrale verslaquelle convergent les voies de circulation,trottoirs engazonnés…

une qualité de vieLes cités-jardins

Au cours du XIXe, des millions de personnes sontmal logées et contaminées. Les causes en sontmultiples : le surpeuplement, l'étroitesse descours intérieures, le mauvais traitement des eaux,le manque de lumière et d'air des logements. Pouraméliorer ces conditions de vie, l'anglo-saxonHoward propose un nouveau cadre de vie.

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Une intervention respectueuse et raffinée

Le choix d’aménagement est très simple.La bande de circulation est recouverted’un enrobé dont les granulats ont étésélectionnés en fonction de la couleurgrise des pierres. Les caniveaux sontrétablis le long des voies ; six modèles depavés anciens sont moulés et reproduitsen béton par une entreprise locale. Lesdétails de mise en œuvre sont dessinéssur place. La patine du temps renforce lemimétisme de ce matériau.La parfaite connaissance et le respect dusite conditionnent la réussite de ce projetefficace et discret.

Une réflexion globale

Dense, homogène et minéral,marqué par la pierre omniprésente,Château-Chalon nous offre sesruelles bordées de caniveauxpavés, ses parcelles closes de mursde pierres sèches, ses façades ettoitures en pierre. Les espaces publics sont requalifiés.Une palette de couleurs est fixéepour chaque rue (enseignes,plaques de rue). Les murs de clôturesont reconstruits et entretenus. Ces actions illustrent les multiplesfacettes du projet d’ensemble.

Village perché du Jura, Château-Chalon estun site remarquable, inscrit à l’inventaire desmonuments historiques. Des travaux sur le réseau d’assainissementsont l’opportunité, pour la commune, deréfléchir à l’ensemble de l’espace public, surla base du diagnostic global établi dans lecadre de l’opération village de 1979 – 1980.

Des abords rétablis

Lieu : Château-Chalon (Jura)Maître d’ouvrage : communeMaître d’œuvre : G. Reichardt, arch.Réalisation : 1981 – 1983

avec authenticité

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Une ancienne

Le projet de la place des Tilleuls résultede la volonté exprimée de la ville de Gray deréinvestir un lieu ancien, profondémentlié à l’histoire de la cité et dégradé par lesannées, au point d’être délaissé parses habitants.

Lieu : Gray (Haute-Saône)Maître d’ouvrage : communeMaître d’œuvre : Agence Territoires PaysagistesRéalisation : 2003Surface : 5500 m2

Coût des travaux : 650 000 € HT

promenade réinvestieUn projet influencé par l’histoire du site

Le projet est né de l’envie de s’inscrire danscette continuité historique en écrivant unenouvelle page pour la Place des Tilleuls. Maisl’intervention intègre également des usagesvariés auxquels le lieu doit répondre.

Souligner les limites de l’espace, afficher lestraces de l’histoire, inviter à la promenade.

Le dallage de granit noir et les éléments debéton accompagnent le marcheur jusqu’au cœurdu jardin. Les murs orientent le regard etrenforcent les limites physiques de la place.L’aboutissement de ce parcours est unkiosque à l’emplacement de l’ancien bassinau centre de l’ellipse. De fins passages en béton désactivéreprennent le tracé des chemins sauvages etpermettent de traverser le jardin dans sa largeuren direction du théâtre.Les plantations existantes ont été complétéespar trois variétés de tilleuls. L’alignement de larue de la Libération est intégralement replantéainsi que le pourtour de la place pour enindiquer ses limites. Dans l’ellipse, au pied dukiosque, une masse de vinaigriers isole laconstruction du reste du jardin.Enfin, le projet d’éclairage vient compléter lavolonté de reconquête de la place des Tilleuls.

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Un aménagement sobre et unitaire

La place est protégée de l'automobile parun caniveau fontaine. Des passerelles enbois et métal permettent d'accéder à lapartie centrale de la place qu’un banc cir-culaire occupe à la manière d'un puits. Lesmatériaux ont été choisis pour résisteraux conditions climatiques de la région : - la pierre de Bourgogne en référenceà Charles Le Téméraire pour le traite-ment des limites,- le béton désactivé en calcaire de larégion de Pontarlier pour le sol de laplace,- la calade de porphyre qui cerne l'ensemblede la place et révèle la blancheur de la pier-re calcaire de l'église.

Un rappel de l'histoire

Resituer cet espace public dans l'histoirede ce village montagnard de la vallée duDrugeon est le fondement de ce projet.L'église trapue du XVIe siècle occupefortement le lieu. Le dessin de la places'appuie sur ce monument. Il réinterprètele travail de Charles Le Téméraire, ducbourguignon, qui avait protégé sa retraitedans ce village en détournant la rivièretoute proche.

Lieu : Place Charles Le Téméraire de La Rivière Drugeon (Doubs)Maître d’ouvrage : CommuneMaître d’œuvre : Agence TerritoiresRéalisation :1995-98Surface : 900 m2Coût des travaux : 182 938 euros

En 1995, la commune de la RivièreDrugeon demande au CAUE du Doubs,une étude de la place Charles LeTéméraire. Elle préconise des aménage-ments destinés à assurer la sécurité de lasortie des écoles, faciliter la circulation etle stationnement des véhicules, tout enmettant en valeur ce lieu chargé d’histoire.Ces conseils incitent la commune à lancerun appel d’offres pour lequel l'AgenceTerritoires est retenue.

pour un cœur de bourgUne nouvelle image

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Un diagnostic global

La commune a demandé, dans unpremier temps, une «radiographie» duterritoire regroupant quatre communes,Besançon, Morre, Montfaucon etChalèze. Confié au CAUE puis à unarchitecte paysagiste, ce diagnostic,basé sur l’observation cartogra-phique et contextuelle des élémentsqui composent la vallée, a mis enévidence l’ensemble des dysfonc-tionnements et des atouts du site.Les conclusions de ce travail ontpermis au bureau d’études de fairedes propositions d’aménagement àune échelle plus large que celledéfinie dans la commande.

Lieu : Hameau de la MalatteMaître d’ouvrage : Commune de Montfaucon (Doubs)Maître d’œuvre : Novae architecteRéalisation : en coursSurface : périmètre global de réflexion sur les berges duDoubs et le versant sud de la colline de Montfaucon(hameau de la Malatte).Coût estimatif des travaux : 4 millions d’euros

La Malate, hameau de la commune deMontfaucon, est située au bord du Doubs.Cet espace est aujourd’hui à l’étude pourrépondre à une triple problématique : lasurfréquentation automobile de la routede l’aqueduc (RD 411), la déconnexiondu hameau du reste du village deMontfaucon et la position stratégiquedu site du fait de sa proximité deBesançon (enjeux paysagers, patrimo-niaux, touristiques, activités de pleinenature…).

au bord du DoubsDes gloriettes

Un vrai projet de territoire

Le projet s’appuie principalement sur le posi-tionnement ponctuel «au fil de l’eau» de peti-tes constructions thématiques appelées«Gloriettes». Véritables condensateurs d’ac-tivités (culturelles, touristiques, de loisirs,sportives), elles créent un lien entre la riviè-re, la route départementale et le coteau deMontfaucon et révèlent les potentialités dusite. Ce projet, encore à l’étude, offrirait,pour la communauté d’agglomération duGrand Besançon, un aménagement attractifet structurant.

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Un équipement de loisirssur le lac de VouglansPour valoriser les berges du lac deVouglans, le Conseil Général du Jura lanceen 1996 un concours d’aménagement pourun port de plaisance.L’objectif est d’assurer un accueil de qualitéen respectant le caractère “naturel etprestigieux” du site.

Un site recomposé

La virginité des rives, caractéristiquedu lac, est conservée. Le sol vientrejoindre l’eau sans rupture de pente,ni barrière artificielle.La simplicité de ce projet, l’économiedes matériaux mis en œuvre, leurfacilité d’entretien et leur durabilité,participent à la réussite de ce projetqui a “recomposé” un paysage dequalité, à la hauteur des paysagesnaturels du Jura.

Une intervention structurante

Le parti d’aménagement structure etmet en valeur le site. Les rives sontaménagées en écran filtrant entre lemilieu viabilisé et le milieu naturel.Les circulations sont fluides etcontinues. Le chemin de planchesdevient ponton sur l’eau ou sentiersinueux parcourant les rives dans unfoisonnement de joncs couvrant lesberges jusqu’au lac. Du large, cetécran dissimule les parkings, offrantau regard une berge couverte dejoncs surmontée de saules et d’aulnes.La capitainerie, construite sur pilotis,évoque les constructions lacustres.

Lieu : La Tour du Meix (Jura)Maître d’ouvrage : Conseil Général du JuraMaîtres d’œuvre : Agence Territoires, paysagiste ; Brustel A, Lahu Ph, architectesRéalisation : 1996 - 1997

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Lieu : Lyon (Rhône).Maître d’ouvrage : Ville.Maître d’œuvre : Patrick Blanc et Pascale Jacotot (Dijon).Réalisation : 1997-2002.Surface : de 200 à 1700 m2.Coût des travaux : de 60 000 à 370 000 €.

Des « pocket gardens »new-yorkais aux jardins deproximité lyonnais

Important ce concept, la ville deLyon a décidé, elle aussi, deremettre la nature au coeur de la cité,en créant çà et là de minusculesoasis de verdure. Friches urbaines,dents creuses entre les immeubles,squares négligés ont peu à peuchangé d’image, se transformanten espaces intimes et poétiques.Confiés systématiquement à unpaysagiste et à un artiste, la natu-re et l’art retrouvent une place pré-pondérante dans la ville. Dix jardinsont ainsi été conçus.

Soucieuse de travailler à toutes les échelles, laville de New-York a proposé à ses habitants dejardiner les délaissés du cœur de Manhattan.Ces «pocket gardens», clôts et de très petitetaille (d’ou jardins de poche), sont aménagés enjardins à thèmes, déclinant plantes et mobilier.

des délaissés urbains reconquisDes jardins de poche

Un site, un jardin : l’espaceFélix Jacquier dans le VIearrondissement

Dans ce lieu étroit et anodin, lapaysagiste Pascale Jacotot s’estalliée à l’inventeur Patrick Blancpour développer l’imaginaire, créerla curiosité et offrir du dépaysementaux visiteurs.Des plantes ordinaires envahissentl’espace et créent un volume com-plètement végétal, une sorte d’oasisurbaine. L’eau renforce cetteambiance luxuriante : elle bruisse, sebrumise et ruisselle. La référence aumarais se lit dans tous les objets dujardin : platelage bois, sol aux pig-ments ocre rouge et brun profond,lumières lucioles nocturnes jaunes etvertes.

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Lieu : Villages de la DrômeMaître d’ouvrage : Association des villages botaniquesMaître d’œuvre : Association des villages botaniquesRéalisation : 1995

Réfutant l’idée d’un fleurissementbanal et systématique, une dizainede villages drômois ont innové enutilisant la botanique commeconcept fédérateur. La déclinaisond’une famille végétale a permis àchaque village de marquer sonidentité, d’améliorer son cadre devie, de développer le tourisme et devulgariser la botanique. Huit thèmesont été choisis, cent cinquante variétésvégétales implantées, étiquetées enlatin et répertoriées sur des fiches tech-niques à la disposition des visiteurs.

Les jardins dans la rue

Ces villages sont donc devenus de véritablesjardins. Comme dans un jardin, chaque élémentparticipe à la composition d’ensemble : caractèrede l’architecture, nature du sol, mobilier et signalé-tique, limites de propriétés, présence de l’eau,usages du lieu…Ces bourgs-jardins trouventleur force dans une relation fusionnelle entreespace public et espace privé. L’espace rue,prolongement des jardins privés, conjugue arbres,arbustes, annuelles, vivaces, bulbes et graminéespour procurer une ambiance colorée, parfumée etluxuriante.

Des plantes magiques…aux végétauxfantastiques

Albon a choisi les plantes magiques et sym-boliques : le houx porteur de chance, lapomme symbole d’immortalité. Chabrillancélèbre les pivoines et les plantes de senteurs,Chatillon en Diois les plantes grimpantes.Grignan collectionne les roses anciennes,tandis que Mirmande offre ses pierres auxplantes de rocaille. Arbres et arbustes, choisispour leur rareté à Manas et leurs baies déco-ratives à Montelier, mettent en valeur muretset fontaines. Hauterives rivalise d’imaginationavec le facteur Cheval en cultivant les végétauxfantastiques.

un embellissement thématiqueLes villages botaniques

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Depuis vingt ans, le quartierBattant fait l’objet de nombreu-ses réhabilitations. Après l’unede ces opérations, un copro-priétaire passionné de jardinageet amoureux de la terre, passedes mois à déblayer les déchetsde chantier et la rocaille desanciennes vignes. Il prépareson travail par la taille desarbres existants et la réalisa-tion de petits murets pourmaintenir les différentsniveaux de terrassementdécouverts.

Lieu : Un jardin de passions (Doubs)Lieu : Quartier Battant à BesançonMaître d’ouvrage - Maître d’œuvre : Guy. MoritzRéalisation : 1989Surface : 200 m2Coût des travaux et entretien 1500 euros par an

Une construction constante

À force d’efforts, de goût, de patience et d’obstination, lejardin se dessine. Au fil des années et des rencontres,les propriétaires, heureux de la vie qui s’anime autourde leur jardin, y prolongent leur espace de vie : mangersur la terrasse, s’étendre sur la pelouse, lire à l’ombred’un arbre, écouter le ruissellement de l’eau, contemplerl’épanouissement des végétaux, sentir leurs essences,découvrir la vie des animaux en compagnie de Lucie, lagrenouille

Un havre de paix

Loin de la vie agitée de la rue, quelques marches per-mettent l’accès à la terrasse, bordée d’un bassin d’eautel une estampe japonaise. Dans la perspective de l’escalier, un axe de symétriecompose le jardin, à droite le potager du copropriétaire,à gauche le jardin paysager de Mr. et Mme Moritz. Unmuret livre le passage à une pelouse ondulante entreles bordures de vivaces et les plantations d’arbres. Àl’ombre des épicéas, bouleaux, noisetiers, s’épanouittout le répertoire du jardinier éclairé : phlox, asters,cosmos, clématites,acanthes, iris, sceaux de Salomon,sauges, anémones du Japon, barbes de bouc et, pourl’exotisme, le tison de Satan et la quenouille deCléopâtre.

Un jardin de passionsdans la cité

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“Le seul endroit de France où sculptureet architecture contemporaine semarient aussi bien, peut-être parcequ’elles ont été étudiées de pair, dès ledépart.” Harry Bellet

Lieu : Saint-Paul (Alpes Maritimes)Maîtres d’ouvrage : A. et M. Maeght Maître d’œuvre : J.L. Sert Réalisation : 1964

un jardin de sculpturesLa Fondation Maeght

Un dialogue intime entre nature et sculpture

Le bâtiment épouse les reliefs du terrain, aucœur d’un grand jardin structuré par desterrasses que dessinent les murets de pierresèche. Le paysage de pinède prolongevisuellement le jardin de la fondation. Bâtimentet paysage dialoguent. Les salles sont aveuglesdans un souci de meilleur éclairement et deconcentration. Le regard s’échappe depuis leszones d’articulation vers le splendide panoramaméditerranéen.Les cours intérieures sont conçues comme des“salles de plein air”, lieux d’exposition au mêmetitre que les salles intérieures. Des œuvresmonumentales y ont trouvé leur place : Braqueet Chagall signent des mosaïques ; Miro déploieses sculptures en métal et céramique.

Des sensibilités communes

Marguerite et Aimé Maeght, amateurs d’art etamoureux de la nature, décident d’ouvrir leurcollection à tous dans un musée où intérieur etextérieur seront lieux d’exposition.Le site choisi est une colline boisée, au-dessusde St Paul, sur laquelle le maître d’œuvre devrapeu intervenir et conservera un maximumd’arbres. Ils font appel à un architecte catalan,José Luis Sert, représentant du mouvementmoderne qui a déjà construit l’atelier de J. Miro.

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Dominant le village de Cubry, ledomaine de Bournel repose surun promontoire d’un des dernierscontreforts du Jura. Construitdans la tradition des châteauxromantiques, dès 1843, les archi-tectes paysagistes Bühler etMichel travaillent sur la réalisationd'un ensemble parc et jardinsremodelant les abords du châteauet le paysage alentour.

Lieu : Jardins et parc du château de Bournel (Doubs)Maître d’ouvrage : Léonel et Pierre René de Moustier Maître d’œuvre : Clément et Louis Parent, architectes,Marnotte, architecte bisontin, conducteur des travaux,Bühler et Michel, architectes paysagistesRéalisation : 1840-601987 : Protection au titre de monument historiqueSurface : 7 hectares de jardins + 60 hectares de parcs

Une mise en scène perma-nente

De la seconde moitié du XIXeà la fin du Xxe, différentesphases de création ont éténécessaires pour réaliser cetensemble paysager : - Les jardins réguliers du XVIIIe,- Le jardin et parc paysagerdu milieu du XIXe (1863-65)entourant le château et remo-delant le paysage de sesabords,- La transformation du jardinpaysager en jardins réguliers àla Française entre le châteauneuf et le “vieux Bournel”(1880-1925),- Le réaménagement du potagerau début du XXe (1900-1915) : jardin clos en terrasse, - La création, à la fin du XXe,de vastes terrains de golf.

Un ensemble cohérent

Par leur composition, cesinterventions successivesenrichissent et donnent beau-coup de cohérence au site.Malgré les différentes époquesde réalisation, les styles coha-bitent sans heurts.À travers son organisationnord-sud, le château bénéficied'une implantation climatiquequi apporte ombrages etrideaux d'arbres au nord,pour se protéger du vent enhiver et du soleil en été, touten s'ouvrant largement au sudpour en faire profiter terrasses etpotagers.

Un écrin de verdurepour un château

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Un équipement complet

Véritable poumon de la ville, il accueille lesactivités de plein air des habitants dans unesuccession d’espaces au traitement particulier :terrain de jeux pour enfants, jeux de boules etde tennis, bassins, prairie. Il sert de raccourcientre le centre ville et les installationssportives dans les anciennes usines.Le parc constitue une collection d’essencesd’arbres de tiges et d’arbustes. Par l’espaced’agrément varié qu’il offre, son arboretum etles diverses essences supportant le climatrigoureux du Jura, le parc compte denombreux attraits.

Un parc unique

Aménagé au delà de la zone des jardins, dansune zone humide, le parc obéit à un tracéélégant de courbes mais conserve uncaractère spontané, qu’il a toujours eu : nénuphars et nymphéas poussaient dansle lac et l’étang, les cheminements étaientdes sentiers.L’eau est présente sous toutes ses formesavant de disparaître sous la ville. Fontaines,bassin, “étang”, rivière et canal bordent etaniment le parc. Sans être le parc de l’établissement thermal, illui offre un écrin paysager soigné et calme.

Jeux et promenadesau centre ville

Unique parc urbain de Lons le Saunier, leparc Edouard Guenon se composed’une succession de lieux, de plus enplus “naturels” : l’espace est régulier àl’avant de l’établissement thermal, puisle parc est paysagé pour finir en prairie.

Lieu : Lons le Saunier (Jura)Maîtres d’ouvrage : commune – société des bainsMaître d’œuvre : Henri MichelRéalisation : 1894 - 1904Surface : 7 hectares

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Les variétés viennent indifféremmentde l’autre bout du monde, d’un cime-tière communal ou d’une propriétévoisine. Des sculptures insolites, desétiquetages discrets et une pouleaniment cet esthétique jardin.

Mille et une roses anciennes

Passionnée de roses, botaniste en herbe,cultivée et curieuse, Marie Edwards com-mence son jardin il y a quinze ans. Ellevoyage, herborise, découvre, plante etconserve. Le paysage organise sonjardin, sa personnalité le compose, etles roses font le reste. Le jardin, élevéau sud, se couche au nord devant lepaysage. Un verger irrégulier, envahi derosiers grimpants, ferme les vues les plusingrates et protège des regards indiscrets.Les perspectives paysagères sont misesen valeur par des farandoles de rosiersarbustifs dans un camaïeu de rouges etde roses.

Un jardin ouvert aux autres

Lieu d’échanges et de savoir, le jardins’est ouvert à un public désireux d’ac-quérir, de collectionner ou simplementde contempler ces fleurs «universelleset millénaires», tandis que la ferme estdevenue chambre d’hôtes.

Lieu : Sermange Maître d ’ouvrage et maître d’œuvre : Marie Edwards Réalisation : 1989Surface : celle couverte par la vue

Dans le village de Sermange, aux fron-tières du Jura et de la Haute-Saône,une ancienne ferme domine un paysage debois et de vallées. De là, la vue surplombequelques kilomètres carrés de territoireavant de s’arrêter sur le massif de la Serreet les arbres feuillus du bois de Dole. Cepaysage jurassien, agréable lorsqu’il est vudepuis une multitude d’endroits du village,devient remarquable dans le jardin dela ferme de Marie Edwards.

Rosae, rosae, rosasvers le paysage

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Lieu : Frontenay (Jura)Maîtres d’ouvrage : communauté de communes descoteaux de la Haute-Seille - communeMaîtres d’œuvres : G. Reichardt – G. Ferreux arch.Réalisation – extension du cimetière : 1997 – 1999

L’allée de tilleuls marque le paysage, sedétache en dentelle sur le relief etprolonge visuellement l’éperonrocheux du château. Le cimetière deFrontenay est aménagé dans le siteclassé de l’église et de l’allée de tilleuls,repère au-dessus de la commune, dontla silhouette va être rétablie par uneaction de débroussaillage.

Une intervention sensible

L’alignement de tilleuls détermine la compo-sition du projet d’extension du cimetière quis’inscrit parfaitement dans la logique du siteau niveau de la topographie, de l’ambianceet de l’organisation.Quatre terrasses suivent la pente naturelledu terrain, en contrebas de l’allée plantée.Un muret de pierre sèche sépare les deuxzones du cimetière, reliées par un escalier.L’ordonnance des tombes reprend l’alternancedes caveaux anciens et annonce l’articulationde l’allée. Sa composition respecte lasimplicité et le rythme du cimetière ancienainsi que la monumentalité du site

Une ambiance sereine

L’allée de tilleuls forme une nefcomme le prolongement de l’église.Elle abrite le cimetière et le baigned’une ambiance “sacrée”, propice aurecueillement.Elle est l’élément essentiel du site,tant par sa force évocatrice et sasituation que par sa symbolique (letilleul est considéré comme uneessence bienfaitrice). Autre fait quiinterroge : l’allée est articulée,créant sa propre direction entre lachapelle et l’église.

Un jardin “sacré” pour reposer

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Lieu : Fougerolles (Haute-Saône)Maître d’ouvrage : communeMaître d’œuvre : Agence Territoires Paysagistes Réalisation : 2000 - 2001

La culture de la cerise et la fabricationdu kirsch ont une importance capitaledans l’économie rurale de la région deFougerolles depuis fort longtemps. Ellesont fait la renommée des lieux et ontprofondément marqué ce territoiredepuis trois cents ans.

Le verger participe à la scénographie des lieux

Le verger est le complément naturel du domaine bâti, ilfait partie de la promenade pédagogique de découvertedu musée. Les architectes et le paysagiste travaillantde concert ont ménagé une mise en valeur visuelle dusite perçu au travers de larges fenêtres, ou deslanterneaux ménageant des vues cadrées sur le verger.

Une logique d’ensemblepour res t ruc turerl ’écomusée du Pays dela cerise.

Ce patrimoine, sauvegardépar un écomusée, estinstallé depuis une vingtained’années dans une propriétécomprenant une maisonde maître datée de 1829,des bâtiments annexes etun verger conservatoire.Le projet s’appuie sur lacréation d’un parcoursexploratoire d’un bâtimentà l’autre du musée, la miseen valeur de la maison demaître, l’immersion dansune atmosphère homogènepar l’effacement des instal-lations contemporaines, etl’intégration du vergercomme centre d’intérêtpatrimonial complémentairedu bâti, en le soulignantpar des vues aménagéesdepuis les espaces intérieurs.

en dialogue avec l’architectureUne cerisaie

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Un potager de curiosité

Si la jardinière est curieuse, elle partagesa passion avec six cent variétés deplantes alimentaires consomméesdepuis la Préhistoire. Échanges entrejardins botaniques, voyages au grédes rencontres, encouragements departiculiers qui apportent leurssemences locales… alimentent lacollection. Elle évolue tant au niveaude son contenu que des thèmes et dela mise en scène paysagère. Une serrede légumes exotiques fait désormaispartie du parcours initiatique du visiteur.

Lieu : Froidevaux (Doubs)Le potager d’une “curieuse”Il doit sa dénomination à Pailleux et Bois qui ont publié en 1892, le résumé de 17 années de travaux d’acclimatation de plantes

alimentaires du monde entier, au Jardin d’Acclimatation de Paris.

Maître d’ouvrage - Maître d’œuvre : Josiane GoepfertRéalisation : 1993, en perpétuelle évolutionSurface : 30 aresCoût des travaux : Investissement sur 10 ans de 16000 euros

Depuis seize ans, Josiane Goepfert collectionne lesplantes alimentaires : légumes sauvages et cultivés,aromates, petits fruits et fleurs comestibles. Audépart, jardin vivrier, son potager doit son ouvertureau public, à la suggestion de l’ancien conservateurdu Jardin botanique de Besançon, Pierre Millet.

Le potager d’une “curieuse”entre jardin et conservatoire

Le porté à connaissance

La première motivation a été le désirde renouer un lien avec les savoir fairejardiniers et culinaires des anciens.Élargir la gamme des produits présentésà table, cultiver son jardin de façon biolo-gique, voire biodynamique, partagersemences et découvertes ont été lesmoteurs d’un apprentissage autodidacte

(séminaire botanique…). Dès lors,alternant saison de recherche et saisonde travail sur le terrain se succèdent desanimations scolaires, des stages de nutri-tion végétarienne ou de gastronomiesauvage, de jardinage biologique, desvisites guidées et menus découverte.

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Lieu : Beaufort - “les tilleuls” (Jura)

Les foires ou comices rythmaient la viedes villages. Le champ de foire longel’ancien site du château, détruit en 1793,au-dessus du village de Beaufort. Il a su trouver une seconde vocationd’espace de repos, de loisirs, au départ derandonnées pédestres.

Un site et une nouvelle pratique

L’ancien champ de foire est fréquenté parles riverains et les touristes, très attachés àcet espace de loisirs qui offre une large vuevers la Bresse et la Bourgogne.Les tilleuls ont été conservés et sontmaintenant majestueux. Son caractèresimple en accord avec l’environnementnaturel permet de nombreuses activités deplein air.L’enclos du château apporte un caractèreromantique et “mystérieux” et contribue à laqualité paysagère de l’espace.

Une pratique sociale

Les marchés étaient les lieux d’échanged’idées et de techniques, et surtoutd’évaluation des troupeaux, représentantle capital de l’exploitation.Le champ de foire, pour des raisonspratiques et hygiéniques, se trouve enpériphérie de la cité. Par souci d’économie,il occupe un terrain impropre à la culture,souvent en pente, et sain pour les animaux.Des arbres ombragent l’espace pour leconfort des animaux et de leurs maîtres, quipassent la journée entière du concourssur l’esplanade.

un cheptel à l’abri du soleilLe champ de foire

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Dans le but d’accueillir le siège du CPIE duHaut-Doubs, une étude est actuellement menéesur la réhabilitation des bâtiments et du jardinde l’ancien presbytère de la Rivière-Drugeon.Ces lieux, notamment le jardin, devront offriraux futurs visiteurs une approche multiple del’espace, à la fois sociologique, culturelle, patri-moniale, environnementale et technique, dansla tradition des jardins de curés.

Une nouvelle vocation pédagogique

Le projet du paysagiste repose sur uneinterprétation sensible et délicate du jardin.Dans six carrés de cultures délimités pardes architectures végétales d’osiers et decoudriers, foisonnent des essences àsaveur et à senteurs (plantes potagères etvivaces). Un travail discret sur les chemi-nements (pierres calcaires posées surchamp, gazon renforcé…) structure lesallées et les cours du site. Espace secretet préservé en son cœur, le jardin s’élargitsur le paysage du village grâce au belvé-dère et aux terrasses. Là, des harpeséoliennes mêlent leur douce sonorité auxcliquetis de l’eau de la fontaine installéedans la rocaille. Girouettes, pluviomètreset tables d’orientation complètent ce décordédié aux éléments climatiques.

Lieu : La Rivière Drugeon (Doubs)Maître d’ouvrage : Communauté de communes Frasne-DrugeonMaître d’œuvre : Eric François, architecte-paysagiste et François Haton, architecteRéalisation : en projetSurface : 1745 m2

Fleurs, simples,fruits et légumes

Un jardin de curé authentique

Longtemps entretenu et préservé parl’abbé Borne, le jardin attenant aupresbytère est un bouillon de cultures,témoin de traditions botanistes passées et conservatoire d’espèces horticoles anciennes. Divers espacesle composent : une cour d’entrée, unecour intérieure, des carrés de culturescentraux, des terrasses, un belvédèreet une rocaille. Un mur de ceintureclôt l’ensemble.

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Un jardin aquatiqueà découvrir

Lieu : Autoreille (Haute-Saône)Maîtres d’ouvrage : Olivier et Sylvie BenoistMaîtres d’œuvre : idemRéalisation : 1992Surface : 1,5 Ha

Le jardin aquatique ACORUS est blottidans le paysage vallonné des monts deGy. En créant ce parc et leur entreprisede pépinière aquatique, dans le villaged’Autoreille, le premier objectif d’Olivieret de Sylvie Benoist était de vivreleur passion.

Des espaces fragiles pour sensibiliser

La société ACORUS produit 250 espèces deplantes aquatiques (nénuphars, lotus, papyrus,iris…) destinées aux bassins d’agrément, aurepeuplement de milieux naturels (carex, plantesoxygénantes…), au maintien de berges par lesracines, à la constitution de frayères…, auxplantations en bassins de lagunage (roseaux,massettes…) pour l’épuration des eaux industrielles,domestiques ou les bassins de notre baignadedont une réalisation est intégrée au jardin.

La mare, par la richesse de son éco-systèmemais aussi par la fragilité de son équilibre est unsupport pour sensibiliser le promeneur, l’amateur,à l’environnement et à tous les problèmes liés àl’eau plus particulièrement.

Faire partager la poésie des jardins aquatiques

Le jardin est ouvert depuis 1994 au public, quipeut apprécier la poésie liée à la présence del’eau jouant avec le végétal, la pierre et le bois.L’eau courante, au fil des bassins entrecoupés decascades, apporte un mouvement, un bruissementdoux et attire une faune aquatique. Le visiteur estcharmé par des végétaux souvent exotiques quivivent les pieds dans l’eau au milieu de nombreusesespèces d’arbres et de bambous.

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découverte d’un milieu naturelLes tourbières

L’objectif de cet aménagement est devaloriser ces espaces naturels dans uncadre touristique et pédagogique, enpréservant la végétation du piétinementsur un sentier de découverte.

Lieu : Prénovel (Jura)Maître d’ouvrage : communeMaître d’ouvrage mandataire : Parc Naturel Régional du Haut-Jura Réalisation : 1991Longueur totale du sentier : 2,5 km

Des tourbières dans une combe

Trois petites tourbières arrondies serépartissent au fond d’une combe étroites’étirant, du nord au sud, au pied des boisde la Joux Derrière. Les méandres du biefdu Nanchez enlacent la tourbière dePrénovel de Bise. Vue du sentier, la grandetourbière montre, passée une lisière debouleaux, une magnifique pinède àcrochets, assez clairsemée et constituéed’arbres de deux à trois mètres de hautseulement, plusieurs fois centenaires.

Un patrimoine à valoriser

Le projet s’inscrit dans le paysage naturel,balisé depuis le centre du village jusqu’àla tourbière. Il se compose d’un platelageen bois posé sur le site qui s’achèvepar une passerelle sur le ruisseaudu Nanchez. Des panneaux d’interprétation expliquentle paysage (combe, marais, tourbières…),l’évolution et les spécificités des tourbières,leur faune, leur flore… La création d’une réserve naturellevo lonta i re renforce la volonté deprotection de ce milieu sensible.

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Un projet innovant combinantdivers systèmes d’épuration

La combinaison de différents systèmesépurateurs permet de rejeter une eau «moitié moins polluée » que les normeslégales. Pour cela, l’eau suit un parcourscomplexe. Tout d’abord, elle circule dansune lagune, où cinquante-quatre aéra-teurs et agitateurs apportent de l’oxygèneet permettent de transformer les matièresorganiques en boues. Les boues sontensuite décantées et recyclées dans unedeuxième lagune. Quatre bassins com-plètent ce premier système épuratoire.Appelés “lits filtrants à flux vertical”, ils sontcomposés d’une couche de graviers de65 cm et plantés, pour deux d’entre eux,de roseaux communs. Enfin, un ruisseauartificiel de 250 m de long (flux horizontal),véritable écosystème abritant une flore etune faune variée (iris, joncs, grenouilles,libellules…) termine l’épuration.

Lieu : Novillars (Doubs)Maître d’ouvrage : Papeterie OTOR Maître d’œuvre : Audit bat consultant,Nature Environnement en partenariat avecl’Agence de l’eau, la DIREN et l’Université.Réalisation : 2001

Coût au m2

: 63 €

À Novillars, on fabrique du papier depuis plusd’un siècle. L’eau claire traverse tuyaux et fibresde papier avant de se jeter dans le Doubs,chargée de matières organiques. En l’an 2000tout a changé. L’eau s’est purifiée et un jardinest apparu dans l’enceinte de l’usine.

Un écosystèmepour épurer l’eau

Une alternative aux stationsd’épuration traditionnelles

Ce système d’épuration est rare dansl’enceinte d’une papeterie. Il s’inspirede certaines réalisations communales,qui ont l’avantage de limiter les problè-mes de stockage ets de traitement desboues après épuration des eaux usées.Lagunage naturel, filtres plantés deroseaux, jardins filtrants, sol au pouvoirépurateur ou saulaie sont des tech-niques écologiques qui utilisent toutesla nature pour retrouver de l’eau pure.

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Une eau limpide et cristallinedans un étang

L’équipe Green Concept (paysa-gistes) et Axe Saône (architectes)propose une réponse inattendue :créer un plan d’eau biotope ouvertau public. Le challenge est d’offrirl’esthétique d’un étang végétalisédans une eau propre comme celled’une piscine. Ce concept, définicomme première expérimentalepar le Conseil supérieur de l’hygiènepublique, utilise un procédé suissed’autoépuration physique, bactério-logique et biologique (Bioteich®).L’eau, en circulant successivementdans la zone de baignade, le bassinde régénération et celui d’épurationplanté de végétaux aquatiques, s’épurenaturellement. Elle termine son circuiten s’oxygénant dans une cascaded’une quinzaine de mètres. Ce pland’eau, au concept écologique etéconomique, est devenu le cœurd’un espace ludique entièrementpiéton.

Lieu : Combloux (Haute-Savoie)Maître d’ouvrage : Commune Maître d’œuvre : Green Concept, paysagiste et ObioRéalisation : été 2002Surface : 8000 m2Coût des travaux : 1 million d’euros pour le plan d’eau et les abords

Au cœur de la Haute-Savoie, la commune deCombloux offre une vue imprenable sur le MontBlanc. Profitant de ce cadre exceptionnel, la mairie,soucieuse d’offrir aux habitants et aux touristes unealternative estivale aux sports d’hiver, décide de lancerun concours, ouvert aux paysagistes, sur cet espacede deux hectares.

Une piscine ou un étang ?une piscine-étang

Un concept né du jardin privé

À l’origine de ce projet, on trouve desréalisations de piscines-étangs chezdes particuliers, notamment enSuisse et en Autriche. Ces jardinsd’eau séduisent par leur polyvalence :piscine l’été, ils se transforment enétang l’hiver et offrent toute l’annéeun esthétique et une utilité biologiqueindéniable. C’est une alternative écolo-gique à la piscine traditionnelle.

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Lieu : Jardin pédagogique de l'Aquarium Georges Bresse (Doubs)Dates de réalisation : 1995Maîtres d'ouvrage : SEM de la Citadelle de BesançonMaître d'œuvre : B. Quirot, F. et O. Vichard, architectes,P. Convercey, paysagiste et T. Vigneron, biologisteSurface aménagée : 800 m2Coût : 130 000 euros

Depuis les années 70, unensemble d’équipements àvocation touristique et culturelleest installé au cœur d’un deschef-d’œuvres de Vauban. Ausein de la Citadelle de Besançon,le Petit Arsenal, composé d’unbâtiment en pierre, d’une couret d’une galerie de bois,accueille un vétuste aquarium. Un concours d’architecture estorganisé pour assurer la res-tauration et la réhabilitation decet ensemble.

L’aquariumun monde en miniature

Une “ oasis au milieu des pierres ”

De l’intérieur à l’extérieur, un tracé géométriqueunifiant les interventions en bois d’iroko donneune grande cohérence au projet. Le dessin encroix des menuiseries se prolonge par celuides pontons, légèrement décollés du sol etreliés entre eux par quatre passerelles encaillebotis, délimitant ainsi des milieux natu-rels différents (mare, lac, rivière, étang…), ausein desquels sont présentées les différentesflores correspondant à chacun de ces milieux.L'aquarium, enserré dans un monde de pierres,s'enrichit ainsi d'un luxuriant jardin où les visiteurstrouvent repos et respiration.

Une collaboration fructueuse entre architectes,paysagiste et scientifique

Une équipe pluridisciplinaire se constitue autour del'aménagement de l'espace didactique extérieur pourprésenter la faune et la flore des rivières de la région. Cependant, dans la logique d'une interventionarchitecturale contemporaine en site historique,l’intervention doit être réversible et identifiable,permettant ainsi la lecture des stratifications his-toriques. Aussi, le travail de chacun est guidé parun principe architectural fort, minimal et unificateur :un dessin précis, un matériau d’origine végétale (l'iroko)et une mise en œuvre rigoureuse.

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Reconstituer et faire connaître lepatri moine fruitier de Franche-Comté

L’initiative de l’association avait pour objectifs :

Préserver la diversité fruitière : le vergercompte 180 variétés anciennes de pommiers,poiriers, pruniers et cerisiers. Certaines deces variétés sont très anciennes et datent dumoyen-âge (pomme court-pendu gris) oumême de l’époque romaine (poire muscadelle).Quelques variétés du verger sont devenuesextrêmement rares (pomme marquise deScey, dont un nombre limité d’exemplairesest connu).

Développer des actions pédagogiques : leverger sert de support à de nombreusesactivités menées avec de larges publics(enfants dans le cadre scolaire ou extra-scolaire, grand public...) : taille, greffage,fabrication de jus de pommes…

Une démarche de sensibilisation associant différents publics

Le verger de Brussey a permis l’émergence de nombreux autres projets liés au thèmedu patrimoine fruitier : fiches pédagogiques “le verger enchanteur“ à l’attention desenseignants, livre “patrimoine fruitier de Franche-Comté“, opération “verger éclaté dansla vallée de l’Ognon“, programme de sauvegarde des vergers à l’échelle de laFranche-Comté.

Un verger pédagogique

Lieu : Brussey (Haute-Saône)Maîtres d’ouvrage et maîtres d’oeuvre : CPIE de la Valléede l’Ognon, Maison de la Nature de BrusseyRéalisation : 1989Surface : 1800m²

Le verger de Brussey s’insère dans unensemble de 7 hectares (le terrain dedécouverte de la Maison de la Naturede Brussey) qui comprend denombreux autres aménagementsutilisés à des fins pédagogiques(arboretum, jardin, mares, diversesinstallations pour la faune, …).

et conservatoire

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Les propriétairesMr Gravier, (Oton Papeteries du Doubs / Novillars), Morritz Guy (Le jardin de passions), l'abbéBorne (Rivière-Drugeon), Goepfert Josiane, (Le potager d'une curieuse à Froidevaux), EdwardsMarie (Le jardin de roses à Sermange), Benoist Olivier et Sylvie, horticulteurs (ACORUS àAutoreille).

Le milieu professionnelPhilippe Lahu et Alain Brustel d’Archi Design (Saint-claude), Novae architectes (Besançon), Quirotet Vichard, architectes (Besançon), Reichardt et Ferreux, architectes (Lons-Le-Saunier), AgenceTerritoires, paysagistes (Besançon), François Eric, paysagiste (Dijon), Jacotot Pascale, paysagiste(Dijon), Hessou Yolande, paysagiste (Ville), Obio et Green Concept (spécialisation piscines-étangsà Fontaine-sur-Saône).

Les photographesVarlet Jack (Besançon), Waltefaugle Nicolas (Besançon), Dondicol Stéphane (Besançon), BreteyDenis, (ville de Montbéliard), Mr Brunel (Parc Naturel Régional du Haut-Jura), Macle Christelle(Jura), Caen Emmanuel (Lons-le-Saunier), Le Pennec Claude (St-Claude).

Les communesFrontenay, Montfaucon, Pannessières, Montbéliard, Mr Bouday, maire de La Rivière-Drugeon,Estavoyer Lionel, adjoint au Patrimoine de la ville de Besançon, Mr Garret, services Parcs et jar-dins de la ville de Vesoul.

Les organismesConseil Général du Jura, Peuvrel Bérangère (Direction des Études Techniques Urbaines de Lyon),Mr Gomez Jean-luc, Mr Mettetal (Direction Régionale de l’Environnement de Franche-Comté),Régie départementale de Chalain, Dupont Bernard,directeur du Centre Pour l’Initiation àl’Environnement de la Vallée de l'Ognon, Maison de la Nature (Brussey), Mme Gangi, conserva-teur du Musée de Vesoul, Service inventaire de la Direction Régionale des Affaires Culturelles deFranche-Comté.

Et…L’Association des villages botaniques de la Drôme (Mirmande), Lebeau Bernard, président desJardins Familiaux, Mordefroid Jean-Luc, archéologue de la ville de Lons-le-Saunier, LandréRobert, collectionneur de photos (Jura), Centre de Formation Agricole horticole et forestier deChâteaufarine (Besançon), Mr Cottet (Doubs Nature Environnement), Mr Camus (Pannessières).

Exposition itinérante réalisée grâce au soutien financier de : Les Conseils d'Architecture d'Urbanisme et de l'Environnement du Doubs, du Jura et de la Haute-Saône, le Conseil Régional de Franche-Comté, la Direction Régionale des Affaires Culturelles de Franche-Comté, la Caisse d'Epargne de Franche-Comté, SYNECO (Entreprisebois / Chalezeule).

Un jardin

Nombreux ont été ceux quinous ont aidés à vous offrircette promenade joyeuseparmi ces quelques jardinsremarquables.Nous les remercions.

Autour de l'exposition

Conférences

- "Un aménagement de jardin, les règlesà respecter, les erreurs à éviter"par Olivier François.CAUE du Jura : 03 84 24 30 36

- "Un paysagiste et des jardins"par Louis Benech, paysagiste.CAUE du Doubs : 03 81 82 19 22

- "Plan d'entretien économique paysager et écologique des espaces publics ruraux"par Site et Concept.CAUE de la Haute-Saône : 03 84 96 97 77

Conseils aux particuliersCAUE du Doubs : 03 81 82 19 22 (uniquement sur rendez-vous)

Animations ludiques pour les enfants hospitalisésAteliers de jardinage, de lecture et de dessinDirection de la qualité de l’hôpital Saint-Jacques : 03 81 21 91 88

Visites de jardinsAssociation Acanthe : 06 80 87 11 17

Spectacles vivants au cœur de jardins historiquesConseil Régional de Franche Comté : 03 81 61 63 29

de “remerciements”

C A I S S E D ' E P A R G N ED E F R A N C H E - C O M T É