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JANVIER-FÉVRIER 2011 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°51 5

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Directrice généraleet Rédactrice en chefCathy [email protected] 48 93 13 17 - 06 81 25 04 26

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Ont participé à la rédaction :Blandine Bergeret, Olivier Bonneau, Christine Calais, Eric de Blauwe, Hervé Galon, Christophe Larivé, Hélène Leung,Bertrand RaboCouverture : Philippe Hirsch

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MaquetteStudio Claudette Belliard

Supply Chain Magazine est édité parSUPPLY CHAIN MAGAZINE S.A.S.au capital de 50.000 €Directeur de publication : Jean-Philippe Guillaume

Siège social : 19, rue Saint-Georges94700 Maisons-AlfortFax 01 43 76 27 74RCS 485 341 416ISSN : 1950-1560

Imprimé en UE par PPS S.A.Luxembourg - 9991Weiswampach

LE MAGAZINE PROFESSIONNELDES DÉCIDEURS DE LA SUPPLY CHAIN

N°51 - JANVIER-FÉVRIER 2011

◆ Tirage moyenpar nunéro :10.900

◆ Mise en distribution :10.530 exemplaires

Éd i t o

Jeunes diplômés,pensezaux PME

CCette année encore, même si cette fois elles n’ont pas rem-porté de Trophée, trois PME (Beauty Tech, IntermarchéSeyssins et IMS) ont défendu fièrement leurs réalisationsdans le cadre du Forum des Rois de la SC 2011. Certes, lamise en place de logiciels de gestion commerciale ou degestion de l’entreposage peut sembler a priori banale auregard des projets innovants de grands groupes indus-triels, de distribution ou de prestation logistique. Il n’enreste pas moins touchant de voir des dirigeants expliquerqu’ils sont intimement convaincus que la refonte de leursprocessus en matière de Supply Chain a été vitale pourdévelopper leurs affaires et acquérir un avantage concur-rentiel décisif. C’est d’ailleurs ce qui avait valu aux Diri-geants de Cleor, néophytes en matière de SCM, les faveursdu public lors des Rois de la SC 2010.

De fait, le besoin des PME en expertise Supply Chain esténorme. De nombreux consultants indépendants tententde le combler par des missions ponctuelles ou du coa-ching. Les éditeurs de logiciels y concourent égalementpar leur rigueur, leur expérience des projets alliant fluxphysiques et flux d’information et leur connaissance desbonnes pratiques. Et bien sûr, des Supply Chain Mana-gers aguerris travaillent chaque jour à faire progresserrégulièrement leur petite ou moyenne entreprise.

Mais quid des jeunes diplômés ? En effet, chaque année,plus d’un millier de « fraîchement diplômés » en étudessupérieures en SCM ou en logistique arrivent sur le mar-ché. Pensent-ils aux PME ? Pas toujours, comme le confir-ment les cabinets de recrutement. En général, les grandesenseignes réputées leur semblent plus attirantes, même siau final, les missions peuvent être plus restreintes. LeConservatoire National des Arts et Métiers (CNAM) ouvrejustement une nouvelle formation Bac+5 en alternance àla rentrée 2011. Préparant à la fonction de Supply ChainManager, elle est destinée aux PME de 30 à 100 personnesqui souhaitent renforcer leurs compétences logistiques.De quoi commencer à combler ce déficit ! Cathy POLGE

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Sommairen°51

34. En couverture

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EDITORIAL5 Jeunes diplômés, pensez aux PME

L’ESSENTIEL8 Externaliser le financement des stocks

16 Jungheinrich, une nouvelle génération de chariots22 Spilog. 2e Trophées de la logistique durable 24 Plus de nourriture dans les camions rouges24 Henkel choisit Kuehne+Nagel26 Fusion entre Allport et CS Logistics28 Le Bêtisier. Le beurre et l’argent du beurre...

ROIS DE LA SUPPLY CHAIN30 Forum Rois SC 2011. Des projets innovants34 La communauté Supply Chain réunie au ShowCase

RETOUR D’EXPÉRIENCE40 Gemalto conduit un programme

de transformation

DOSSIER44 Logistique humanitaire

Une obligation de réussite48 MSF. Une logistique sans frontières52 Handicap International. Une crise après l’autre

ENQUÊTE56 Vente à distance. Réconcilier VPC et e-commerce62 3 Suisses suit ses délais de près64 MK Direct tient ses promesses

TABLE RONDE66 Systèmes de préparation automatisée

L’exception française

MANAGEMENT78 Prévenir et gérer les crises sociales

POUR VOS APPELS D’OFFRE84 Jeunes diplômés en SCM

D’où viennent-ils ? Où vont-ils ?

TRIBUNE94 REACH et CLP

Le statut de l’importateur encore flou97 Industrie pharmaceutique. L’analyse statistique

au service de la chaîne logistique

100 INDEX DES ANNONCEURS

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L’ESSENTIEL

N°51 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - JANVIER-FÉVRIER 20118

Mes News.

Externaliser le financement des stocks

Mutual Logistics, acteur français spécialisé dansle transport et la logistique frigorifique,dévoile sa nouveauté « By Mutual », une for-

mule audacieuse qui propose le portage financier desstocks par un tiers. Outre le financement des stocks de

marchandises des producteurs pen-dant leur séjour dans ses Centres deDistribution Régionaux, le presta-taire fournit également des servicesd'entreposage aux producteurscomme aux distributeurs. MutualLogistics n'y voit que des avan-tages : « En effet, les industrielspourront désormais externaliser lefinancement de leurs stocks, réduire

leur coût de transport, augmenter leur niveau de ser-vice et massifier les flux sur nos entrepôts, affirmeVincent Denis, PDG de l'entreprise. De même, du côtédes distributeurs, les avantages sont nombreux avec lasuppression des stocks logistiques, la réduction descoûts d'approvisionnement et de gestion, l'externalisa-tion de l'informatique et la réduction des coûts detransport et de logistique. » La société Mutual Logisticsest présente dans le secteur des produits surgelés oùelle a créé un réseau de sept centres de distributionmulti-clients. Après avoir ouvert les deux premierssites d'une surface totale de 26 000 m2, au Mans etdans la région Rhône-Alpes, le prestataire souhaiteaujourd'hui se démarquer en proposant une offre réso-lument avant-gardiste. ■ JPG

Vincent Denis, PDG de Mutual Logistics

Intermec rachèteVocollectCoup de théâtre dans l'uni-vers de l'identification automa-tique : la société Intermecrachète Vocollect, le leaderincontesté de la technologievocale. Les deux compagnies sesont mis d'accord pour unetransaction qui devrait attein-dre les 190 M$. A l'issue decette opération, Joe Pajer,actuel Président de Vocollect,deviendra le patron de labranche Voice Solution etreportera à Patrick Byrne, Pré-sident d'Intermec. Dans unmême temps, Vocollect aannoncé des résultats 2010avoisinant les 120 M$, soit unenouvelle progression de 15%par rapport à l'exercice précé-dent. L'acquisition par Inter-mec de ce mastodonte duvocal constitue un vrai boule-versement dans le rapport deforce qui oppose depuisquelques années les technolo-gies d'identification par la voix.Elle aura sans doute pourconséquence de renforcer laprésence d'Intermec dans lesentrepôts, mais elle donneraaussi l'occasion à d'autres tech-nologies de conclure desalliances stratégiques avec d'au-tres grands noms de l'identifi-cation automatique. ■ JPG

Stef-TFE en hausse de 3,7 %

Le groupe Stef-TFE aréalisé en 2010 un CAde 2057,4 M€ en

hausse de 3,7 % par rapportà 2009. Le transporteurconstate que la bonne tenuedu premier semestre s'estconfirmée en fin d'annéemalgré les intempéries. Enlogistique, la fin 2010 a vuune accélération des sortiesde produits surgelés avecpour conséquence un tauxde remplissage des entrepôtsrevenu au niveau de décem-bre 2009 (82 %). Les activi-tés de logistique du frais et

de la restauration confir-ment au 4e trimestre la fortecroissance enregistrée toutau long de l'année et intè-grent de bonnes perspectivespour 2011. Le groupe prévoitle démarrage de 14 dossiersdéjà négociés. La dynamiquede chiffre d'affaires tientégalement au développe-ment des activités de copac-king, très soutenues en find'année, notamment pourles produits festifs. ■ JPG

Coca-Cola réduit ses délais Coca-Cola Entreprise nousinforme qu'une nouvelle orga-nisation a été mise en placepour accélérer ses flux etoffrir le meilleur service à sesclients. Cela concerne notam-ment les circuits de distribu-tion GMS et Hors Domicile(environ 65.000 livraisons paran) et tous les modes de pas-sation de commandes (GPA,EDI, Fax). CCE livre désormaisses palettes complètes en J+3(72h) contre J+4 en 2010. « Avec un délai de livraisonparmi les plus rapides du secteurPGC hors frais, Coca-Cola Entre-prise se dote ainsi d'un atoutsupplémentaire pour apporterplus de réactivité sur la chaînelogistique globale et faire face àla variation de la demande,indique CCE qui précise :Coca-Cola Entreprise accom-pagne dans le même temps sesclients dans leurs objectifs deréduction des stocks et d'aug-mentation de la disponibilité pro-duit en linéaire ». ■ JPG

Gazeley développe22.400 m2

à Marly-la-VilleGazeley va développer unenouvelle plate-forme logistiquebimodale d'une surface de22.400 m2 de stockage à Marly-la-Ville(95). Ce nouveau site,embranché fer, est situé àproximité immédiate de l'aéro-port de Roissy CDG, au seind'un pôle logistique du nord del'Ile-de-France. Le permis deconstruire étant obtenu, lebâtiment devrait être livrablesous 10 mois. Le montant del'investissement est de l'ordrede 10 M€. ■ JPG

Ortec et Navteqrenouvellent leur partenariat Navteq, fournisseur de cartes,d'informations routières et dedonnées de géolocalisation, et Ortec, éditeur de solutionslogicielles de planification et d'optimisation, renouvel-lent leur collaboration. Ortecutilise les données cartogra-phiques numériques de Navteqdepuis dix ans. Ce nouvelaccord s'étend jusqu'en 2013et inclut davantage de conte-nus. Il comprend des produitstels que Navteq Traffic Patterns,base de données d'informa-tions qui donne aux utilisateursdes indications sur les embou-teillages, ou Navteq Transportqui fournit des contenus etattributs précis pour les poidslourds. ■ JF

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L’ESSENTIELMes News


L’ESSENTIELMes News

Goodmandéveloppeune nouvelleplate-forme dans le 77 Le groupe immobilier Good-man annonce le développe-ment d'un site logistiqued'une surface de 50.000 m2

(dont 800 m2 de bureaux) surle site de Saint-Mard (77),pour le compte d'un acteurde la distribution. Cetteplate-forme sera louée pourune durée de neuf ans. Edifiésur un terrain de 12 hectares,le site de Saint-Mard devraitpouvoir développer à termeplus de 130.000 m2 de bâti-ments logistiques. Localisé à30 km du Nord de Paris et àmoins de 12 km de l'aéro-port Roissy Charles-de-Gaulle, il bénéficie d'un accèsdirect à la Nationale 2. Lestravaux débuteront en juin2011 pour une livraison pré-vue en mars 2012. ■ JF

Bret's craque pourPick-and-Go !

Pick-and-Go, spécialiste de la location-gestion de palettes en plastique recyclé, faitson entrée dans le monde de la grande

distribution grâce à la signature d'un nouveaucontrat annuel avec le fabricant breton des

chips Bret's, Altho. Depuis octobre dernier, leloueur approvisionne en palettes 80/120 le site deSaint-Gérand (56). Outre les chips Bret's, Athofabrique des produits à « mar-ques de distributeurs» (MDD). Dans un premier temps, les paletteslivrées par Pick-and-Go sont destinées à l'ensem-ble des enseignes Leclerc pour les volumes MDD.« Le partenariat avec Altho est la première étaped'un développement vers les industriels de l'agroa-limentaire, fournisseurs des GMS », déclare OlivierPages, Président de Pick-and-Go. ■ JF

Un plan d'amélioration pour BricoramaAprès avoir conduit un nombresignificatif de projets ces dernièresannées (développement d'un nou-veau concept de magasin, revue en profondeur de la gamme de produits, mise en place de SAP encentrale et dans les magasins),l'enseigne Bricorama affiche savolonté d'aller plus loin en faisantappel à l'assistance du cabinet SiaConseil pour l'aider à lancer unplan d'amélioration de ses perfor-mances Supply Chain et Systèmesd'Information. Le premier voletconsiste à réaliser un schémadirecteur qui définira l'organisa-tion cible à un horizon trois à cinqans ; l'objectif étant d'optimiser leservice aux magasins tout en maî-trisant les coûts et les niveaux destocks sur l'ensemble de la chaîne.Le deuxième volet porte sur lagouvernance des systèmes d'in-formation afin de l’aligner la stra-tégie définie par le groupe dedistribution. ■ JF

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L’ESSENTIEL


Mes Lectures.

Voir la Douane comme un élément de compétitivitéLa Douane n'est plus seulement uneadministration régalienne de collectede taxes et une police des marchan-dises. Du coup, la fonction douane,longtemps considérée comme centrede coûts, doit être reconnue commecomposante importante de la chaîned'approvisionnement. C'est en subs-

tance le point de départ du livre de Gérard Tessaud intitulé « La Douane : partenaire du commerce international, Optimisationet sécurisation douanière des flux internationaux », sorti aux Edi-tions Connaissances et Savoirs. L'ouvrage est conçu commeune sorte de « boîte à outils » à destination des entreprisespour expliquer, dans un langage clair et accessible aux non spé-cialistes, les concepts douaniers de base et leur impact entermes d'optimisation de la compétitivité à chaque stade de laSupply Chain (achats, transport, fabrication, distribution). L'au-teur a commencé sa carrière dans l'administration desDouanes, puis a été pendant 18 ans Responsable de la douaneopérationnelle France-Europe du groupe Renault. Il est actuel-lement consultant en affaires douanières et chargé d'un moduled'enseignement « Douane et Commerce International » à l'IUT deSénart-Fontainebleau. ■ JLRCet ouvrage de 298 pages est vendu 21 €. Il est disponible en librairie et sur le web (www.connaissances-savoirs.com).

Un livre appelé« Supply Chain » Voici un nouvel ouvrage bap-tisé tout simplement « SupplyChain ». L'auteur, Alain Chapda-niel, pose les bonnes questionset y apporte ses propresréponses : Quelle est la meil-leure stratégie pour la SupplyChain ? Comment l'organiseret la faire évoluer au sein de

l'entreprise et avec les acteurs externes qui la compo-sent ? Didactique et illustré d'exemples détaillés, cetouvrage rappelle les concepts de base de la chaîne logis-tique, son lien avec la stratégie globale et la mesure de saperformance. Il analyse ses modes d'organisation et demanagement, ses leviers d'amélioration possibles et lesoutils nécessaires à l'adaptation et au progrès. Il propose,enfin, de nouvelles pistes de réflexion. Ingénieur ECP etDocteur en économie, Alain Chapdaniel possède uneexpertise en Supply Chain en tant que Directeur opéra-tionnel dans de grands groupes, Entrepreneur ou Consul-tant. Il est également Enseignant-chercheur à l'EcoleCentrale Paris sur les problématiques de Supply Chain,achats et management. ■ JPGCet ouvrage de 240 pages est vendu 54 €. Il est disponible dans les librairies spécialisées et à la librairie Lavoisier 11 rue Lavoisier (75 008)Editeur : Hermes – Lavoisier Tel. 01 42 65 39 95

La logique de disgrâceou l'émergence de la logistique

La logistique remonte-rait-el le à Platon ?C'est en tous les cas ce

qu'affirme Micheline Cous-ture dans son ouvrage : « Lalogique de disgrâce ou l'émer-gence de la logistique »,paru aux Editions Amalthée.« L'univers grec se concevaiten relation avec les dieux. La

logique harmonique prési-dait à la connaissance »,raconte l'auteur, qui, citantPlaton, découvre l'origine du mot magique : « Voiciqu'émerge une nouvelle tech-nique de calcul pour gensd'affaires : la logistique ».Naturellement MichelineCousture quitte très vite lesorigines de cette terminolo-gie grecque pour s'attacher àses applications au mondeindustriel moderne : « Nousanalyserons dans cet essail'utilisation du calcul dans lemonde industriel et commer-cial de 1950 à nos jours [...].Pour être plus précise, nousnous intéresserons aux pro-blèmes de manutention, de

stockage et de transport ».Cet ouvrage, préfacé parJacques Trorial, rend unvibrant hommage à l'AFT-Iftim, organisme de forma-tion où Micheline Cousturea fait ses premières armes audébut des années 1980, justeavant de lancer l'une destoutes premières formationsuniversitaires en logistique àVilletaneuse. Ce livre retracenon seulement l'histoire dela logistique, mais nousinvite à une réflexion sur lesbonnes pratiques et les fon-damentaux. Il nous entraîneégalement vers le SupplyChain Management queMicheline Cousture appré-hende comme l'aboutisse-

ment logique d'une visionglobale et systémique : « Enguise de conclusion, il nousserait possible d'annoncer la fin de la logistique commela fin de l'histoire. En effet,aujourd'hui le Supply ChainManagement supplante lalogistique. Si la logistique sevoulait à dominante écono-mique, le Supply ChainManagement est à domi-nante gestionnaire ». Unouvrage qui fera date et peutêtre lu tant par des étudiantsque par des logisticiensconfirmés. « La Logique dedisgrâce ou l'émergence de lalogistique », ■ JPGEditions Amalthée,307 pages, 21€.

Florence Guentcheff, DG de Logistique Seine Normandie

Florence Guentcheff rejoint l'équipe de Logistique Seine-Normandie en tant que Directrice Générale. Après uneformation tournée vers l'aménagement du territoire(DEA) et trois années passées à la Chambre de Com-merce et d'Industrie de Rouen en tant que Chargée demission, (Animation du club logistique...), elle sera notam-

ment en charge, avec l'ensemble de l'équipe, de l'animation de la filièrelogistique au travers des actions collectives, des événements et de lapromotion du territoire. « Florence Guentcheff mettra ainsi son expérienceau profit du management de l'association, dans l'animation du réseau desacteurs économiques ainsi que dans l'aménagement et la promotion de lalogistique en Haute-Normandie », indique un communiqué. ■ JPG

Didier Terrier devientDirecteur général délégué de DTZ

Didier Terrier, en charge chez DTZ des agences de Lyon,Marseille, Nice et de la Logistique, devient Directeur géné-ral délégué ainsi que Laurence Escleine-Dumas, en chargedes équipes bureaux d'Ile-de-France. Thierry Laborderie,quant à lui, prend en charge l'animation et la coordinationd'une nouvelle entité : DTZ Entreprises. « Cette structure

transversale répond à l'ensemble des problématiques immobilières des entre-prises, en leur proposant toute la palette des services allant de la stratégie immo-bilière à la renégociation des baux, en passant par les transferts et regroupements,l'expertise et la gestion immobilière », précise un communiqué. ■ JPG


L’ESSENTIELIls Bougent

Xavier Hua nommé DG d'ECR Europe

Déjà Délégué général d’ECR France,Xavier Hua est nommé Directeur géné-ral d'ECR Europe. Il va apporter au seinde cette association européenne sonexpérience de Supply Chain Manager. Eneffet, auparavant, il a été Supply Chain

Manager d'Orange France Telecom, Responsable Sup-ply Chain chez Carrefour ainsi que de Majorette. ChezCarrefour, il avait déjà participé activement aux tra-vaux d'ECR Europe. Son arrivée à la tête de la struc-ture européenne est saluée par de nombreuxdirigeants à l'image de Gianni Ciserani, Président pourl'Europe de l'Ouest de Procter & Gamble, qui se féli-cite de cette nomination. Supply Chain Magazine estégalement ravi de constater qu'un Supply Chain Mana-ger accède à cette responsabilité. De plus, Xavier Hua,invité à faire partie du jury des Rois de la Supply Chain2011, s'est montré particulièrement attentif aux dos-siers, apportant de par son expérience de consultantet de Supply Chain Manager, une expertise très appré-ciable. Rappelons que le rôle d'ECR (Efficient Consu-mer Response) est de réunir Industriels etdistributeurs pour apporter des réponses efficaces entermes de rapidité, de disponibilité produit et deréduction de coûts. Contact : www.ecr-all.org ■ JPG

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Philippe Grillotva quitter TLF

Lors du conseil d'adminis-tration qui s'est déroulé le 16 décembre 2010, PhilippeGrillot a fait part de son inten-tion de quitter la présidencede TLF. Cette décision fait suite

à sa victoire aux élections consulaires lyon-naises et aux nouvelles responsabilités qu'ellesimpliquent. Il restera néanmoins à la tête de lafédération jusqu'en mars prochain pouraccompagner la mise en place d'une nouvellegouvernance et conduire les Etats Générauxdu Transport Routier de Marchandises à leurterme. Au cours de cette même réunion, leConseil d'administration a nommé PatrickBouchez en tant que Délégué Général.Actuellement Président de TLF Nord-Picar-die, il a exercé les fonctions de Secrétairegénéral France de Ziegler, puis dirigé lesTransports Sion jusqu'en 2010. Ce nouvelépisode dans la vie de la fédération marquel'arrêt de plusieurs semaines de rumeurs etde démentis. ■ JPG

Caroline Labourdette, Déléguée générale de l'Aslog

Après avoir contribué audéveloppement de l'Aslog,Caroline Labourdette, jus-qu'alors Development Mana-ger, a été nommée DéléguéeGénérale de l'Association

Française pour la Logistique. Convaincue dela nécessité pour les entreprises de consi-dérer la logistique comme un véritable vec-teur de compétitivité, elle souhaite, auxcôtés de Frédéric Hendrick, (réélu prési-dent pour trois ans), inscrire l'Aslog commel'organisation logistique fédératrice de réfé-rence. « Un réseau fort, la création de contenu,la formation et le lobbying, tout un programmedont l'objectif reste de soutenir la performancelogistique des entreprises françaises », aime-t-elle à rappeler. Caroline Labourdette asuivi un cursus de formation en logistique(IUT GLT et CERELOG Apprentissage res-ponsable en Logistique) et possède un Mas-ter en Management de Projet obtenu àl'ISEE (Institut Supérieur d'Enseignement auManagement d'Entreprise). Elle est aussiauditeur Aslog depuis 2009. Juste après sanomination, elle s'est dit prête à relever denouveaux défis dans le prolongement del'action déjà menée depuis de nombreusesannées : « L'Aslog, représentative de l'ensembledes métiers de la Supply Chain, s'inscrit résolu-

ment dans une approche globale. Nous avonsun énorme travail de formation et de sensibili-sation des institutions comme des entreprises,afin que la logistique soit véritablement recon-nue comme un vecteur de compétitivité diffé-renciant. Cela ne peut se faire que sur la based'un véritable consensus entre tous les acteursqui contribuent à l'évolution de la logistique ausens large. Grâce à sa neutralité, notre associa-tion est à même de mettre tous les acteursd'une Supply Chain autour d'une même table etde promouvoir des solutions concrètes et colla-boratives ». ■ JPG

Balyo renforce son conseild'administration

Balyo, fabricant de véhiculesautoguidés, annonce la nomi-nation de Michel Léonarden qualité d'Administrateurindépendant. Ce diplôméd'HEC et du Cedep-INSEAD

occupait, entre 2003 et 2009, la fonction dePrésident du Directoire du Groupe Lactalis.Ce dernier a débuté sa carrière en 1971 chezDanone, puis a intégré le groupe Prouvost en1982. Entre 1985 et 2003, il a exercé succes-sivement au sein du Groupe Bongrain lesfonctions de Directeur Général, Président duDirectoire Europe puis Président du Direc-toire du Groupe. Actuellement à la retraite,ce Chevalier de la Légion d'Honneur admi-nistre plusieurs entreprises (Kesa-Darty Elec-tricals, MW Brands et Vande- moortele).Balyo souhaite profiter des conseils de MichelLéonard pour intensifier sa présence com-merciale en France et en Europe. « […] lanomination de Michel Léonard confirme notreambition de devenir le principal acteur sur le mar-ché des AGV en France et à l'international, endémocratisant leur usage », développe RaulBravo, PDG et co-fondateur de Balyo. ■ JF

Jean-Louis Demeulenaere,Président du directoire de STVA

Jean-Louis Demeulenaere,Directeur général adjoint deSNCF Geodis et Directeurgénéral délégué de Geodis estnommé Président du conseilde surveillance de STVA. Agé

de 57 ans et diplômé de l'École Supérieure deCommerce de Paris, il a entamé sa carrière àla Société Générale, avant de la poursuivredans plusieurs grands groupes industriels(Thomson, Alcatel, Shell) à des postes deDirection Financière, puis de Direction Géné-

L’ESSENTIEL


Ils Bougent.

Deux arrivées auComité Exécutif de Stef-TFE La société Stef-TFE, spécialisteeuropéen de la logistique du froid,annonce deux entrées au ComitéExécutif du Groupe, avec effet au1er janvier 2011. La première con-cerne Stanislas Lemor, Direc-teur Financier depuis janvier 2010.Agé de 37 ans, ce diplômé del'ESCP a débuté chez ArthurAndersen. En 2001, il a rejoint ladirection financière du groupe Carrefour où il s'est occupé de laconsolidation des comptes de lazone Asie, puis du contrôle de ges-tion de la zone Europe. En 2005, ilest nommé directeur du contrôlede gestion du groupe Carrefour. La deuxième nomination est celle de Marc Reverchon, (57 ans, X-Ponts) Vice-Président et DirecteurGénéral de La Méridionale depuisjanvier 2010. Il succède à Robert deLambilly, Président de STIM d'Orbi-gny et de La Méridionale. ■ JPG

Jean-Claude Courantentre chez Orium Jean-Claude Courant est nomméDirecteur logistique et « Installa-tions » chez Orium, société spécia-lisée dans les solutions logistiquecross canal et la relation client pourles entreprises du e-commerce.Depuis 2007, Jean Claude Courantoccupait le poste de DirecteurLogistique Groupe chez King Jouet,où il a notamment mis en place en2009, une plate-forme logistiquenouvelle génération de 24.000 m2

automatisée, dans le cadre du déve-loppement e-commerce et crosscanal de l'enseigne. Orium intègrechaque année plusieurs dizaines denouveaux clients et met en placeune équipe support dédiée aux ins-tallations de ces nouveaux arri-vants. « Cette équipe « Installations »est organisée comme un site logistiquevirtuel. Elle permet l'arrivée d'une taskforce sur l'un de nos 10 sites euro-péens et de fiabiliser les installationsde nouveaux process ou nouveauxpartenaires », commente OlivierMoreau, PDG d'Orium. ■ JPG

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L’ESSENTIELMes Sorties

rale. Entré chez Tailleur Industrie en 1993,il a intégré fin 1996 la branche Logistiquede Geodis en tant que Directeur adjoint,avant d'être nommé en 2001 Directeurgénéral de Geodis Solutions. Directeurgénéral adjoint de Geodis depuis juin 2006,il s'était vu confier la Direction de la Stra-tégie et du Développement. Le groupeSTVA est spécialisé dans la logistique auto-mobile des véhicules finis. Avec 2.700 col-laborateurs, son CA s'élève à 370 M€. Lachaîne logistique de STVA traite trois mil-lions de véhicules par an, dont 600.000 enmode ferré. Leader européen, le groupe,présent dans neuf pays, propose des solu-tions de transport multimodal et de ser-vices via ses plates-formes de stockage etde préparation. STVA est filiale de SNCFGeodis. ■ JPG

Catherine Flamandrejoint Sage France Catherine Flamand rejoint Sage commeDirectrice des systèmes d'information etde l'organisation. Ingénieur de formation,elle a débuté sa carrière chez Thomson

Télécommunications. Ellea acquis depuis une expé-rience de 25 ans en tantque DSI de plusieursentreprises de dimensioninternationale : EMI Music,

Métrologie International, Deloitte, Ber-telsmann, France Loisirs et Chapitre. Ellea également été Directrice générale dela filiale Teralibris. ■ JPG

Julien Mongoinarrive chez Barjane

Barjane, société immobi-lière spécialisée dans lesprojets logistiques, se ren-force avec l'arrivée deJulien Mongoin, (29 ans) auposte de Directeur du

développement. Cet ingénieur diplôméde l'Ecole Nationale des travaux Publicsde l'Etat (ENTPE) et titulaire d'une maî-trise de génie Civil a débuté sa carrièrechez Ageca. Depuis 2006, il était chezGeprim, filiale de la société Nexity où iloccupait la fonction de Directeur du

développement depuis 2008. Dans sesnouvelles fonctions, Julien Mongoin auraen charge la commercialisation des sitesen cours de développement tels que leparc des Bréguières aux Arcs-sur-Argens(83) et la zone logistique de Distriport, àFos-sur-Mer. Il devra également recher-cher sur l'ensemble du territoire natio-nal des opérations de « clé-en mainlocatif » et identifier les zones de foncierstratégique. ■ JPG

Frédéric Hendrick rééluà la présidence de l'Aslog

C'est l’actuel président del'Aslog qui a été réélu le13 décembre par le Con-seil d'administration del'Association française pourla logistique. Sur 24 votes

(dont neuf pouvoirs), Frédéric Hendricka récolté 17 voix (soit 71 % des votes),contre sept pour l'autre candidat à ceposte, Pierre Fournet, Président de l'Aslog IDF et Associé de Diagma. Durantson nouveau mandat de trois ans, qui


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a pris effet au 1er janvier 2011, FrédéricHendrick devrait notamment donner plusde moyens et d'autonomie aux déléga-tions régionales de l'Aslog, en s'appuyantsur les Clubs Logistiques, et développerles synergies avec les organisations pro-fessionnelles et les écoles partenaires.Côté professionnel, ce spécialiste de laSupply Chain et du Lean Manufacturing,nommé VP Marketing Transport d'Alstomen février 2009, devrait prochai- nementrevenir à l'Opérationnel au sein dugroupe. ■ JLR

Changements à la tête de Dachser

Philippe Tardieu, Président de DachserFrance, a quitté ses fonctions le 31 décem-bre. A cette date, il a été remplacé par unComité de direction composé de Frédé-ric Dumort, Porte-parole en charge de la stratégie pour la France, de VincentTouya, Porte-parole adjoint, Directeur desventes et du marketing et de Jean-Fran-çois Deflandre, Directeur administratifet financier. Dachser compte 17.500 colla-borateurs dans le monde dont 3.020 enFrance.■ JPG

Une nouvelle équipe de direction chez Ports de Paris

Depuis le 1er décembre, Ports de Paris estpassé à la vitesse supérieure avec un nouvelorganigramme composé de trois directionsfonctionnelles, placées sous l'autorité duDirecteur général actuel, Hervé Martel.L'objectif est de mettre en œuvre l'ambi-tieux projet stratégique 2010-2015approuvé par le Conseil d'administration du24 novembre dernier. Benoît Melonio estnommé Directeur du développement. Cepolytechnicien était précédemment Res-ponsable du pôle économique et financierau cabinet du Ministre du DéveloppementDurable. Il a en charge la stratégie, la pros-

pective, l'action commerciale. Sa missionsera notamment d'attirer de nouveauxclients, de générer de nouvelles implanta-tions de Port de Paris et de développer lerôle de ses ports (70 en Ile-de-France) dansl'optique du multimodal et de la logistiquepropre. Antoine Berbain, auparavantChef du service technique de la voie d'eauau Service Navigation de la Seine (SNS),prend en charge la direction de l'aménage-ment, qui sera responsable des projets, du foncier et de l'environnement. Enfin,Gérard Chataigner, qui exerçait précé-demment les fonctions de Sous-directeurdes actions transversales et des ressourcesà la Délégation à la sécurité et à la circula-tion routières au Ministère (MEEDDM),devient Secrétaire général de Ports de Paris.Il est en charge toutes les fonctions d'appui(administrative, financière et juridique) del'Etablissement, de la planification et de lapréparation budgétaire, de la politique deprévention, sécurité et sûreté, de la poli-tique des ressources humaines, de la poli-tique des systèmes d'information et du suivide l'activité des filiales. ■ JLR

Goodman France réorganise ses équipes

Le groupe d'immobilierGoodman qui détient, déve-loppe et gère des plates-formes logistiques et desparcs d'affaires réorganise seséquipes sur le territoire fran-çais pour dynamiser sondéveloppement. A 32 ans, Philippe Arfi prend laDirection du développementen France. A ce titre, il ani-mera les équipes commer-ciales basées à Paris, Lyon et

Marseille. Ce diplômé de l'ESTP occupaitdepuis avril 2008 le poste de Directeur dudéveloppement chez Goodman. Auparavant,il exerçait la fonction de Directeur immo-bilier au sein du Groupe Sernam. Par ail-leurs, Emmanuel Deport a été nomméDirecteur grands comptes. A 36 ans, il aurapour responsabilité de développer etpérenniser les relations commerciales duGroupe avec les principaux acteurs de laSupply Chain (distributeurs, industriels,prestataires logistiques). Egalement diplôméde l'ESTP, Emmanuel Deport était depuisseptembre 2007 Directeur du développe-ment chez Goodman. Il exerçait avant celachez Nexity Geprim. ■ JF

L’ESSENTIEL


Ils Bougent.

Infor renforce son équipe SCM Infor intègre trois nouveauxcollaborateurs au sein de sonéquipe spécialement dédiéeaux activités Supply Chain enFrance. Ils auront pour mis-sion de développer de nou-velles opportunités sur lemarché français de la logis-tique et d'augmenter les partsde marché d'Infor sur un sec-teur où l'éditeur a enregistréune croissance significativel'an dernier. Il s'agit respecti-vement de Richard Thomas,46 ans, qui rejoint Infor entant que « Sales AccountManager », de Clément VanStraaten, 31 ans, spécialiste del'informatique en milieu indus-triel, qui occupera la fonctionde « Sales Account Manager »et de Virginie Rabasse, encharge des opérations de télé-marketing pour les activitésSCM d'Infor en France. Oli-vier Rouvière, DirecteurBusiness Development SCMpour l'Europe du Sud et leMoyen Orient , exp l iqueque ces nominations coïnci-dent avec un renforcement del'offre : « L'arrivée des nouvellesversions de nos solutions InforSCM début 2011, couplée auxavancées rendues possibles parnotre relation technologiqueavec Microsoft, nous permet-tent de nous positionner plusque jamais sur ce marchécomme un éditeur incontour-nable, tant en termes de plani-fication de la demande que de gestion d'entrepôt ». Inforcompte 8.000 collaborateurset revendique 70.000 clientsdans 125 pays. ■ JPG

Frédéric Dumort, Vincent Touya et Jean François Deflandre

Benoît Melonio, Antoine Bertain et Gérard Chataignier

Philippe Arfi

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Réorganisation au bureau de l’Agora du SCM

Olivier Carnet, Directeur Supply Chain chez Uni-lever, quitte la présidence de l'Agora du SupplyChain Management. « Je vais prendre la responsabilitélogistique et industrielle pour Unilever de la zone du SudEst asiatique/Aus- tralie/Nouvelle Zélande dès le moisde mars 2011 et toute ma famille déménagera à Sin-gapour, où je serai basé, pendant l'été », a-t-il déclaré,lors du dîner de gala de l'association. « Je reste trèsattaché à ce club que nous avons créé à l'été 2005, maisma nouvelle situation géographique sera tout à faitincompatible avec sa présidence», a-t-il ajouté, mani-festement très ému. Jean Durand, Directeur Logis-tique de Xerox, précédemment Vice-Président, luisuccède à la tête du Club de Supply Chain Managerset Marc de la Fons, PDG de la Sodis, jusqu’alorsMembre du Comité de pilotage, devient Vice-Prési-dent de l’Agora du SCM. ■ JPG

Didier Chenneveauchez Ceva LogisticsDidier Chenneveau (Notre Manager du Mois de septembre2010), va reprendre la région Asie Pacifique du prestatairelogistique Ceva Logistics. Celle-ci était gérée par VittorioFavati, qui après neuf ans d'activités dans cette région, vaêtre transféré au siège de la société à Amsterdam, pouroccuper la position de Chief Business Development Offi-cer Monde. Didier Chenneveau est actuellement EVP etChief Supply Chain Officer de LG Electronics ; il est Res-ponsable mondial de la gestion Globale de la Supply Chainet des 50 Md$ que représentent les Opérations de lasociété. Avant de rejoindre LG en 2008, il était VP des Opé-rations de HP Image et Impression aux Etats Unis, basé àSan Diego. Il a également travaillé en Europe pour la Divi-sion PC de HP et a occupé divers postes à responsabilitétant dans la Finance que dans les Opérations. « Je suis ravid'accueillir Didier Chenneveau. Je suis cer tain qu'il va nousappor ter une for te capacité de leadership dans notrerégion Asie Pacifique en plein développement » , a com-menté John Pattullo, CEO de Ceva. Ce prestataire proposedes solutions et des implémentations complètes de la Supply Chain, tant en logistique qu'en fret International, demanière séparées ou combinées. Son réseau comprend des installations dans 170 pays et s'appuie sur plus de46.000 collaborateurs. ■ JPG



Jean Durand et Marc de La Fons

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Mes Produits.

Le Route PaletteRW420 pour les professionnels itinérantsZebra Technologies lance unenouvelle version du RoutePalette RW 420. Conçu pourêtre compatible avec les PDAMotorola (dont le nouveauterminal industriel MC9500),le Route Palette RW 420 estdestiné à la livraison directeen magasin, aux interventionssur site et à la vente en laissersur place. Il simplifie le travaildes professionnels itinérantsavec un terminal et une impri-mante en un seul support légeret durci : « C'est le plus solide du marché, mais aussi le seul à être compatible avec le tout nouveau Motorola MC9500 »,affirme Thierry Vasseur, Regio-nal General Sales ManagerEMEA de Zebra Technologies.Spécialement conçu pour lesprofessionnels itinérants, cetéquipement disposerait, selonle constructeur, d'une excel-lente résistance aux tempé-ratures les plus extrêmes etaux conditions météorolo-giques difficiles. Les utilisateurspeuvent porter le RoutePalette en bandoulière ou par

Lancement du Falcon X3par Datalogic

Datalogic Mobile annonce lelancement du Falcon X3. Cenouveau produit PDT, dispo-nible en version palm ou pis-tolet, est doté de caracté-ristiques pour répondre auxnouvelles exigences des appli-cations de la Supply Chain.Selon le fabricant, cet appareilcollecte et transmet des don-nées en temps réel, avec uneextrême rapidité et précision,pour garantir une productivitémaximale. Doté d'un scannerlaser ou d'un imageur 2D, leFalcon X3 peut être configuréde manière à répondre auxbesoins spécifiques de chaqueapplication. Les deux versions,laser ou imageur, offrent unevalidation de lecture par «Spot vert »', une technologiebrevetée par Datalogic, pourune performance de lectureoptimale dans les environne-ments bruyants. Equipé dusystème d'exploitation Win-dows CE ou Windows Mobile

Une nouvelle génération de chariots chezJungheinrich

Le constructeur Junghein-rich lance sur le marchéune toute nouvelle généra-

tion de chariots. Il s'agit desgerbeurs électriques à timon,EJC 212z/214z/216z. « La levéeinitiale est la particularité deces chariots », explique leconstructeur. La gardeau sol supplémentaireobtenue grâce au relèvementdes bras porteurs per-met de franchir sanseffort les « obstacles »caractéristiques d'un entrepôtque sont les rampes, les rails etpasserelles de chargement, mais aussiles inégalités de sol habituelles. Toujours selon le fabri-cant, un nouveau concept de capacité nominale a étédéveloppé et mis en œuvre pour ces chariots. A la diffé-rence de la gamme antérieure conçue pour offrir des capa-cités à partir de 1.400 kg, la nouvelle série comprendraune variante qui aura une capacité de seulement 1.200 kg.« Cela offre une plus grande flexibilité et élargit l'éventaildes possibilités d'utilisation de cette génération », expliqueStefan Hirt, Responsable de la gestion produits pour lesgerbeurs chez Jungheinrich. Ces équipements sont surtoutdestinés aux opérations de stockage et déstockage. Res-pectueux de l'environnement et sans entretien, leur moteurasynchrone se distingue par sa faible consommation maisaussi par sa puissance. « Des hauteurs de levée qui dépas-sent les cinq mètres, des capacités résiduelles importantes,une puissance d'accélération et des durées d'utilisationsupérieures à la moyenne garantissent à ces nouveaux ger-beurs des rendements très élevés, indique par ailleurs Ste-fan Hirt. Une variante de ce gerbeur propose le transportsimultané de deux palettes. Ainsi l'utilisateur peut qua-siment doubler la vitesse d'exécution des opérations detransport de marchandises ». La direction électrique partimon, proposée en option, assure une optimisation sup-plémentaire au niveau de sa conduite qui, selon leconstructeur est quasiment sans fatigue et demande peud'effort. En espace restreint, notamment pour les manœu-vres dans les camions, ce gerbeur est particulièrementmaniable avec le timon relevé à la verticale, grâce au bou-ton vitesse lente. Le Groupe Jungheinrich fait partie desleaders internationaux en matière d'équipements de manu-tention, de stockage et de gestion des flux de marchan-dises. Il est un fournisseur de solutions capable d'offrir àses clients une très large gamme de chariots élévateurs, derayonnages et de services afin de répondre à l'ensemblede leurs besoins en logistique d'entrepôt. ■ JPG

6.5, il s'intègre à tout systèmede gestion d'entrepôt WMSou ERP. « De plus, le FalconX3 intègre la communicationSummit Wi-Fi 802.11 a/b/g quioffre une couverture radiomaximale grâce à son antenneunique diversifiée », soulignele fabricant. ■ JPG

sa poignée lorsqu'ils sont endéplacement, puis le poser surl'avant-bras pour saisir desdonnées, imprimer des reçus,des factures, des bons d'enlè-vement ou tout autre docu-ment. Il évite de porter lesdifférents équipements mobilesattachés à la ceinture. ■ JPG

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Cognex s’attaque au marché logistique

Leader mondial des systèmesde vision et d'identificationindustriels, Cognex se lance

sur le marché des applicationslogistiques avec un nouveau lec-teur imageur : le Dataman 500.Conçu pour traiter jusqu'à 1.000images par seconde (contre 60pour les imageurs existants), celecteur est capable de lire descodes barres 1D et 2D (Datama-trix et QR), quelle que soit leur orientation, de même queplusieurs codes contenus sur une même image. Il peut éga-lement lire des codes barres 1D endommagés, flous, rayés,de faible hauteur ou contraste, que des scanners laserauraient plus de difficulté à capter. Ces hautes perfor-mances de lecture s'appuient sur un composant développéen interne durant trois ans par une équipe R&D de Cognexet qui a requis 10 M$ d'investissement. Le Dataman 500s'affranchit aussi des limites des imageurs traditionnelsimposant une distance de lecture fixe grâce à des lentillesliquides qui optimisent automatiquement la distance delecture. « Nous amenons à la logistique notre savoir-faire

en matière d'algorithmes trèscomplexes acquis dans le secteurdes semi-conducteurs », indiqueOlivier Feraille, Directeur com-mercial Europe du Sud deCognex. En plus de ses clientsindustriels traditionnels, le fabri-cant américain vise tous les mar-chés de la logistique, le tri decourrier et plus spécifiquementdes opérations impliquant une

lecture d'un code barres en mode présentation (captureplus rapide quel que soit l'angle et la distance de présen-tation) ou encore la lecture de codes de contenants réuti-lisables. Un industriel de l'agroalimentaire envisageraitd'ailleurs de déployer plusieurs centaines de lecteurs de cetype en Europe pour détecter les bacs dont les codes barresdoivent être renouvelés. D'autres clients potentiels voientdes gains dans la réduction du nombre de lecteurs néces-saires, compte tenu du large champ de lecture du Data-man 500. Vendu en direct, via des distributeurs ou desintégrateurs, un poste complet de lecture Dataman 500revient à environ 4.000 €. ■ CP

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Mes Sorties.

Eurodecision/ Université Paris-Dauphine 3/12/2010, Paris

« Le schéma directeur Logistique »Le 3 décembre, Eurodécision organisait avec l'Université Paris-Dauphine unedemi-journée de conférences sur le thème « Le Schéma Directeur Logistique ».Plus de 180 personnes ont assisté à cette manifestation, parmi lesquelles Blan-dine Bergeret de la société PepsiCo, qui nous propose un compte-rendu de cequ'elle a vu et entendu au cours de cet après-midi.

Stratégie, plan, tactique,méthode... autant desubstantifs qui nous

plongent dans l'originemême du sujet : l'armée.Mais ce n'est pas de bataillesdont il s'agit ici, mais biende logistique ou, plus préci-sément, de l'optimisation duSupply Chain Management.Dans un contexte en muta-tion, en recherche perma-nente de performance, d'ef-ficacité et de sécurité, lestêtes dirigeantes de la Sup-ply Chain pensent réorgani-sation et optimisation àtravers la mise en place d'unschéma directeur logistique.La redéfinition de l'architec-ture des réseaux d'approvi-sionnement et de distribu-tion, ainsi que l'adéquationdes ressources aux besoinsdeviennent inéluctables. Leschéma directeur logistiqueaura pour mission de maxi-miser le taux de serviceclient tout en minimisant lescoûts d'exploitation logis-tique. Avant la mise enœuvre, comme en témoigneRonan Bars, Directeur Géné-ral d'Eurodecision, il s'agitavant tout de déterminer unmodèle d'aide à la décisionen étudiant l'ensemble deséléments clefs de la logis-tique. Cet exercice de modé-lisation, conclut PhilippeVallin, Maître de confé-rences du Master logistiquede Paris-Dauphine, oblige àun effort de cohérence etpermet ainsi de formaliserles connaissances. Le Direc-teur des Opérations de TotalLubrifiants, René Lecornet,

logistique déterminé avecson client, la société Trans-gourmet, grossiste et presta-taire logistique dansl'alimentaire. Les solutionssuite à la déterminationdu schéma directeur logis-tique sont spécifiques etdonc adaptées aux pro-blématiques de la sociétéqui adopte cette démarche :centre de distribution plé-thorique, outil de productiondélocalisé, couverture etcoûts de stockage élevés...Quant aux résultats, mêmes'ils ne sont pas tous quanti-fiables à ce jour, ils sont, auxyeux des industriels présentsà cette table ronde, incon-testables. Certains attestentde gains sur les coûts deproduction et/ou de distri-bution, d'autres annoncentdes réductions de l'émissionde C02 ou l'amélioration duservice aux clients grâce àune meilleure réactivité ouproximité entraînant la miseà disposition d'une offreplus large. Tous les interve-nants s'accordent sur le faitqu'une des clefs de la réus-site d'un projet d'une telleenvergure est de faire parta-ger la motivation à l'ensem-ble des collaborateursimpactés, qu'il s'agisse desopérationnels de la SupplyChain, des services commer-ciaux ou financiers qui doi-vent être également con-vaincus de la démarche pourporter le projet non seule-ment en interne mais égale-ment auprès des clients. ■

Blandine Bergeret

témoigne de son expérienceet déclare que la premièreétape consiste en un état deslieux : de la cartographie desflux à leur analyse afin demieux identifier les enjeuxéconomiques, organisation-nels ou humains. Le point dedépart d'une telle démarcheest souvent lié à un événe-ment déclencheur.

Le facteur déclenchantCe peut-être l'intégrationd'un nouveau business,comme en témoigne Jean-Paul Guichard, Directeur dela Supply Chain Boissons dePepsiCo France avec, en cequi le concerne, la reprise en2008 de la distribution desboissons au thé Lipton ou,plus banalement, commel'affirme Alain Katz, Direc-teur de Metis Consulting,l'arrivée d'un nouvel acteurmajeur au sein du Départe-ment logistique qui, avecson œil neuf, est amené àremettre en cause l'existantet souhaite un nouveaudiagnostic pour répon-dre aux besoins actuels etfuturs. Les industriels, tantdans la conception que dansla réalisation de la solution,se font très fréquemmentaccompagner par des spécia-listes de l'optimisation : lescabinets de consulting. Gré-gory Lanceplaine, Consul-tant en 2006, a fait encoreplus fort. Après avoiraccompagné son client dansla modélisation, il décide dele rejoindre afin de poursui-vre le projet de mise enœuvre du schéma directeur

MGCM lance e-Basicset e-EMFLe cabinet de formationMGCM lance une nouvelleo f f re de fo rma t i on : e-BASICS et e-EMF. En fait,l'organisme a adapté uneformation qu'il proposaitdéjà sur internet pour larendre disponible à dis-tance. Une évolution quidevrait permettre auxentreprises de diffuser etgénéraliser la connaissancedes meilleures pratiques enlogistique dans tous leurssites en France et à l'étran-ger. Lors de sessionspi lotes, MGCM a déjàformé des professionnelsen France, aux Etats Uniset en Angleterre, avec unfor t taux de réuss i te . « Cette formation se prête àune personnalisation trèsforte. Les entreprises peuventchoisir entre journées dedémarrage ou de consolida-

tion, coaching personnel ou collectif », précise MichelGavaud, Président deMGCM. Rappelons que cetInstitut de Formation Pro-fessionnelle, propose desformations diplômantes enSupply Chain, Opérations etLean management. MGCM apréparé plus de 7.000 pro-fessionnels à la CertificationBASICS of Supply ChainManagement et à son équi-valent en Français : EMF, l'Essentiel du Management des Flux. ■ JPG

Mes Formations

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Mes Sorties

Preactor 9/12/2010, Paris

Des participants moinsnombreux mais ravis !

En raison des intempéries, les près de 300 inscrits n'ontmalheureusement pas pu tous assister à la journée deconférences sur la Planification & l'Ordonnancement

organisée jeudi 9 décembre par Preactor à l'hôtel New Yorkdu Parc Disneyland Paris. Mais les présents sont repartistrès satisfaits de l'organisation de la journée. Il faut direqu'elle a été particulièrement passionnante. Mike Liddell,spécialiste américain des approches Lean Manufacturinget auteur de l'ouvrage « The Little Blue Book on Schedu-ling » a ouvert la session par une intervention sur unetoute nouvelle théorie qui naît aux Etats Unis : la néces-sité de réconcilier le Lean et les outils de planificationavancée que sont les APS.

Un Business Plan sur deux à cinq ans« Le Lean sert à refondre les processus et les APS à lesmettre en œuvre au quotidien », martèle-t-il. Ensuite, Phi-lippe Betbeze et Patrice Guyot de Logica Consulting ontexpliqué les apports respectifs des logiciels APS, ERP,Ordonnancement, MES... « Un ERP peut suffire dans le casde l'ordonnancement simple d'une fabrication répétitive etcadencée. Mais un outil d'ordonnancement est nécessairesi l'on veut prendre en compte un grand nombre decontraintes machines, ressources secondaires, etc. », ont-il expliqué. Monique Darnaud de SNPE ayant vu son volannulé, Jérôme Delahaye de FlexiFrance, Groupe Technip,fabricant de câbles et flexibles pour le secteur pétrolier l'aremplacée au pied levé et a présenté son projet de mise enœuvre de Preactor pour planifier la production de quatreusines en fonction de projets d'installations chaque foisspécifiques. Cet outil d'ordonnancement clef pour l'acti-vité a été mis en œuvre avant l'ERP. En début d'après-midi,Mike Novels et Thierry Faguet de Preactor ont présentéleur société et fait une démonstration de la solution d'or-donnancement. Puis Jean-Pascal Hardy d'Ethypharm,laboratoire pharmaceutique, a exposé la manière dont sontgérés les quatre processus de planification : un BusinessPlan sur deux à cinq ans, des prévisions sur 18 mois, unPIC/PDP sur deux à 18 mois et un ordonnancement surdeux à trois mois. L'APS N.Skep de Dynasys et Preactor sontvenus remplacer Excel et compléter l'ERP Protean, en coursde changement. « Nous pensions que les Ordonnanceursmettraient six mois avant d'abandonner Excel, mais le pre-mier site l'a fait au bout de deux mois », se réjouit le Direc-teur SC d'Ethypharm. Enfin, Francis Bonlieu d'Eurocopter,Groupe EADS, qui a insisté sur la grande variabilité des cockpits et des habillages intérieurs des hélicoptères Dauphins, a montré comment il utilisait Preactor pourréduire les retards et les manquants ainsi que pour gérer un grand nombre de contraintes en fabrication. « Nous gérons 40.000 contraintes métier dans Preactor », a illustré l'Ar-chitecte industriel d'Eurocopter. ■ CP

Mike Liddell

Jérôme Delahaye, Flexifrance, Groupe Technip

Jean-Pascal Hardy, Ethypharm,

Francis Bonlieu, Eurocopter

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Jouez au S&OP ! Lors du Forum des Rois dela Supply Chain, le 18 janvier,nous avons testé pour vousle serious game « The FreshConnection ». Créé auxPays-Bas il y a trois ans parla société de conseil Invol-vation, il arrive en France viaun partenariat avec CPIM deFrance - FAPICS. The FreshConnection est un jeu desimulation de la gestion dela Supply Chain d'un pro-ducteur de jus de fruits qui asubi de fortes pertes. A vousde jouer pour le rendreprofitable. C'est un jeu col-laboratif qui se joue à plu-sieurs, dans une démarcheS&OP. Même dans la versionlight à laquelle nous avonsjoué, le nombre de paramè-tres à gérer est important,dans le domaine des achats,des opérations, des venteset de la planification SupplyChain. Il convient de jouertrois à cinq rounds de déci-sions pour voir l'évolution àmoyen terme. Egge Halk,d'Involvation, annonce : « Leprix est de 50 € par personneet par round. Un round dureenviron une heure. »Une bonne occasion derevoir des concepts de Sup-ply Chain. Aussi les sociétésde conseil et de formationAxoma, Bill Belt Excellenceet PMGI vont-elles fournirdes formations baséesautour du jeu. Pour HervéBellande, Associé d'Axoma,« c'est à la fois une aide pourprendre des décisions collec-tives et une bonne sensibilisa-tion à la culture Supply Chainpour les non-spécialistes. » Ony joue déjà dans 10 pays.Une compétition internatio-nale est d’ailleurs organiséeà partir du 7 février. ■ CCwww.thefreshconnection.nl/

Mes Formations

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PTV Loxane 9/12/2010, Paris

La cartographie auservice des entreprises

Le 9 décembre, plus d'une centaine de personnes ontbravé la neige et le verglas pour assister à l'événe-ment annuel de PTV Loxane organisé au Pavillon

Gabriel, à Paris. Une matinée particulièrement dense aucours de laquelle plusieurs intervenants ont brossé unvaste tableau des multiples applications de la cartographiedans les entreprises. Ainsi Corinne Dubot, Chef de projetchez Gefco, a expliqué comment le distancier cartogra-phique apporte des gains d'efficacité au bureau d'Etudes,mais également sur le terrain pour économiser des kilo-mètres. Dans un tout autre domaine, Elie Spiroux, Direc-teur commercial de la société Eiffage, a montré, à traversdes exemples précis, comment et pourquoi la visualisationgéographique des données peut remplacer de longs dis-cours. Un point de vue très largement partagé par CharlesTabourot, Directeur associé de Parabellum (lauréat du Tro-phée de l'intégration PTV Loxane), qui utilise la cartogra-phie dans le logiciel Indigo pour réaliser des études degéomarketing stratégique. Après un exposé très synthé-

tique de Dominique Gaborit (IER) sur les possibilités dugéocodage et de la navigation dans le domaine du trans-port de marchandises, Guillaume Vallin, Chef de projetchez Davigel, a présenté une application concrète d'opti-misation de tournées de livraison. Au cours de cette confé-rence, le Chef de projet a largement commenté les résultatsobtenus grâce à la mise en place de l'outil de PTV Loxane.Enfin Annick Dutartre, Chef de projet de Grenoble AlpesMétropole, a terminé cette suite de témoignages par la pré-sentation d'une gestion multimodale centralisée des dépla-cements permettant à la population locale d'optimiser ses déplacements à travers une combinaison de moyens de locomotion (transport en commun, voiture, vélo,marche à pied...). Cette application devrait être opération-nelle au printemps prochain. Enfin Maxime Bellemin, Pré-sident de PTV Loxane a conclu cette matinée en soulignantl'intérêt de plus en plus marqué des entreprises pour dessolutions d'optimisation s'appuyant sur les données carto-graphiques. Un domaine dans lequel les compétences decet éditeur informatique sont reconnues depuis déjà denombreuses années. ■ JPG

(de g. à d.) Maxime Bellemin, Président de PTV Loxane et Charles Tabourot, Directeur associé de Parabellum (lauréat du trophée de l'intégration PTV Loxane).

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Mes Sorties.

Cercle Littéraire 16/12/2010, Paris

« Dépasser le ToyotaProduction System »par Yves Mille

Jean-François Michel (Freelog) et

Philippe-Pierre Dornier (Newton Vaureal)

(ci-contre)Jean de Gonfreville (Diagma), Patricia Verrière Cuenot (Capgemini Consulting) et Manuel Montalban (Generix Group)

La 3e réunion de Club Littéraire de la Supply Chainorganisée par SCmag en partenariat avec GenerixGroup, s'est déroulée jeudi 16 décembre au restaurant

Hédiard. L'homme du jour était Yves Mille, auteur d'unouvrage « coup de poing » intitulé « Dépasser le ToyotaProduction System ». Ce professionnel, qui a fait unegrande partie de sa carrière dans le secteur automobile, ycritique vertement certaines pratiques actuelles. Devant unjury de consultants de haut niveau, Yves Mille a défenduses thèses avec beaucoup de ferveur et de conviction. Deséchanges très animés entre l'auteur et les participants ontmontré qu'il est parfois salutaire de s'interroger sur lesévolutions et les concepts à la mode, pour être certain quel'on ne se trompe pas de direction. On pourra être d'ac-cord ou non avec Yves Mille, mais on ne restera pas insen-sible à sa démarche critique (au bon sens du terme). Cette3e réunion du club littéraire de la Supply Chain s'est tenueen présence d'un panel d'experts appartenant aux cabi-nets Agenoria, Beijaflore, Capgemini Consulting, Diagma,Freelog, Mazars, Métis et Newton Vaureal. Rappelons quece club remettra le trophée du meilleur ouvrage SupplyChain dans quelques mois. ■ JPG

(ci-contre)Cathy Polge « cuisine » Yves Mille

(ci-dessus)Philippe Guilhaumou

(Generix Group), Jean-Marie Paumelle (Métis),

Norbert Cohen (Beijaflore), HervéHillion (Mazars),

François Rochet (Agenoria)

SPILOG, 7 & 8 juin 2011, Lyon

2e Trophées Rhône-Alpes de la logistique durable

Pour sa 6e édition, SPI-LOG, le salon lyonnaisdes démarches et solu-

tions pour une chaîne logis-tique performante et dura-ble, prend de l'envergure.Cette manifestation, née en2006 au sein de l'universitéLouis Lumière Lyon II, setiendra cette année surdeux jours, les 7 et 8 juin.De plus, elle prendra sesquartiers à Eurexpo, dans le cadre de Use-IT, une nouvelle manifestation degrande ampleur. « Cettenouvelle formule permettraà un grand nombre de visi-teurs de la France entière,mais également de l'Italieou, de la Suisse Romande,d'y participer », préciseMichel Wacquet, Directeurdu salon. D'autant que qua-tre cycles de conférences etde nombreuses démos-solu-tions seront proposés. Cotéexposants, après l'arrivéedes prestataires logistiquesl'an dernier au côté des édi-teurs et intégrateurs desolutions informatiques, cesont cette année les fabri-cants et installateurs d'équi-pements de stockage etmanutention qui feront leurapparition. Supply ChainMagazine sera, commedepuis son origine, parte-naire de l'événement. Cette année encore, les Tro-phées Rhône-Alpes de lalogistique durable serontdécernés lors de SPILOG.Ces trophées sont organisésconjointement par le ClubLogistique Globale Rhône-Alpes, Logistique 42 et lePôle d'Intelligence Logis-tique Europe du Sud, asso-ciations loi 1901 en Région

Rhône-Alpes. Ils distingue-ront trois entreprises oucollectivités de la RégionRhône-Alpes ayant réaliséun projet logistique signifi-catif du point de vue dudéveloppement durableau cours des 24 derniersmois. Lors de la premièreédition, en 2010, ont étérécompensés : ■ Trophée d'Or : Easydis, pour la plate-formelogistique de Saint Bonnetles Oules■ Trophée d'argent : Gefco, pour la démarchemise en place sur la plate-forme logistique de Vénis-sieux■ Trophée de bronze : l'Association Les PapillonsBlancs Chantemerle pour lesite logistique d'Aix les Bains.Les entreprises et collectivi-tés souhaitant participer ontjusqu'au 31 mars pour s'ins-crire et jusqu’à fin avril pourdéposer leur dossier. Pour plus d'informationssur SPILOG 2011 :[email protected],www.spilog.comPour tout renseignementsur les Trophées :contact@trophees-2011

Michel Wacquet, Directeur du salon

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29 au 31 mars 2011, Paris

ECO Transport & Logistics mise sur la transversalité

Reed Exhibitions, orga-nisateur du salon ECOTransport & Logistics,

table sur une affluencede 10.000 personnes (dont12 % internationaux) et150 exposants pour samanifestation centrée sur lestechnologies « environne-mentales » qui se dérouleradu 29 au 31 mars à ParisPorte de Versailles, conjoin-tement avec SITL SolutionsLogistiques (27.000 visiteursattendus). ECO Transport &Logistics se veut très trans-versal : tous les types detransport seront abordés(routier, aérien, maritime,ferroviaire ou fluvial), maisaussi les entrepôts durables,


les éco-emballages ouencore les systèmes d'infor-mation. D'ailleurs, le pro-gramme de conférences cou-vrira sur les trois jours (uneséance plénière et 15 confé-rences thématiques) des pro-blématiques aussi variéesque le transport combiné, lalivraison urbaine ou les bâti-ments HQE. Les exposantsdevraient pour leur partinsister sur les économies

d'énergie, les réductionsd'émissions de CO2 ou deniveau sonore de leurs solu-tions. Ce sera le cas notam-ment de Michelin, qui cher-che à faire passer le messageque tous les pneus ne sontpas égaux devant les opéra-tions « durables » de recreu-sage et de rechapage, deRenault, qui présentera sonKangoo électrique (KangooExpress Z.E), commercialisé

à l'automne 2011, ou encorede FrigoBlock, une entre-prise allemande spécialiséedepuis 30 ans dans les solu-tions électriques de réfrigé-ration dans le transport fraiset surgelé, qui a totalementrevisité son argumentairecommercial à la lumière desproblématiques de dévelop-pement durable. ■ JLR

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Vu Ailleurs.

ROYAUME UNI

Plus de nourriture dansles camions rouges

Le groupe diversifié britannique Co-operative aconfié les opérations de transport de son nouveaucentre de distribution alimentaire d’Andover, au

sud-ouest de Londres, à Norbert Dentressangle. Le sited’Andover ouvrira en mars 2011. Il emploiera 900 per-sonnes pour couvrir plus de 400 magasins d’alimen-tation dans le sud de l’Angleterre. L’équipe de conduc-teurs de Co-operative, basée à Fareham, est reprise parNorbert Dentressangle qui emploiera dans la région350 conducteurs routiers, pour mener une flotte de 110 tracteurs et 200 remorques. Outre les opérationsde distribution, le prestataire fournira un service denuit pour transporter des produits frigorifiques d’An-dover à d’autres centres de distribution régionaux alimentaires de Co-operative. Le groupe ouvrira éga-lement deux autres grands centres de distributioncomme Andover, l’un bientôt en Ecosse, et l’autre àAvonmouth, près de Bristol, en 2012. ■ CC

ROYAUME UNIUn laseranti-pirates430 attaques de navires onteu lieu dans le monde en2010, contre 409 en 2009,selon le bureau maritimeinternational. Pour parer à cefléau, la compagnie britan-nique de défense BAE Sys-tems a développé des tech-nologies spécifiques, commedes systèmes radars, ou toutrécemment, un laser de dis-suasion. Suite à une étude ducomportement des pirates, ila été testé à Worcester sousdiverses conditions météo. Ilfonctionne de nuit comme dejour. Non létal, il peut servir àalerter les pirates à plus dedeux kilomètres ou à les dés-orienter à des distances plusproches. Sa lumière éblouis-sante est assez intense pourempêcher de viser avec unearme. C’est un prototype et ilreste beaucoup de chemin àparcourir avant qu’il soit ins-tallé sur des navires commer-ciaux. ■ CC

CHINE

Henkel choisit K+N

Henkel Adhesive Tech-nologies a décidé deconsolider ses activités

d’entreposage en Chine àShanghai, dans le centre dedistribution de Kuehne+Nagel, dans le district dePutuo. Le nouvel entrepôt de 8.000 m2 comprend unespace pour les produits dan-gereux ou à températurecontrôlée. Le prestatairesuisse est chargé de la récep-tion, de l’inspection qualité,de l’entreposage, de la prépa-ration de commandes, del’emballage, du réétiquetage,de l’expédition et de la ges-

tion des retours. PatrickWestkamp, Direction achatslogistiques de la compagnieallemande spécialisée dansles adhésifs, dit avoir « trouvéun partenaire qui assure lavisibilité des stocks sur l’en-semble de la Supply Chainafin d’améliorer l’exactitudedes prévisions et la rotationdes stocks. » ■ CC

ETATS UNISOdyssey acquiertOptimodalLe spécialiste américain desservices logistiques à la chimieet aux industries de processOdyssey Logistics & Techno-logy acquiert son compatrioteOptimodal, qui réalise dutransport multimodal, notam-ment par fer, de citernes chi-miques. Il élargit ainsi son

portefeuille de services enproposant du transport ferro-viaire, ce qui lui permet deréduire son empreinte car-bone. ■ CC

EMIRATS ARABES UNISUn centre de 42.000 m²pour Caterpillar Logistics à DubaïCaterpillar Logistics Servicesveut ouvrir un centre de distri-bution de pièces détachées àDubaï. Ce « Dubaï DistributionCenter » s'inscrit dans le cadredu plan d'expansion du réseaudes pièces détachées dugroupe Caterpillar en Europe,en Afrique et au Moyen Orient.Ce centre utilisera la solutionSPM (Service Parts Manage-ment) de SAP. Elle devrait rem-placer les autres systèmes misen place antérieurement dansle réseau Cat Parts. Filiale à100% du groupe Caterpillar,Caterpillar Logistics Services(Cat Logistics) réalise des pres-tations complètes pour la Sup-ply Chain des pièces détachéesdu groupe industriel, mais éga-lement pour une soixantained'autres sociétés à travers lemonde. ■ JPG

MONDERedPrairie s'offreun TMS en mode SaaSL'éditeur informatique Red-Prairie a acquis Shippers Com-monwealth (ShipComm, pourles intimes), un outil de pilotagetransport en mode SaaS. Lesdeux compagnies se connais-sent bien puisqu'elles ont été partenaires pendant unedizaine d'années. L'éditeur dis-pose ainsi à présent d'une suitetrès complète pour des entre-prises de toutes tailles. Ship-Comm possède déjà de solidesréférences dans le monde del'industrie et de la distribution(Supplies North America, Gra-phic Packaging International,Stage Stores, UPS, CompassMinerals, Sonoco Products,etc.) Pour sa part, RedPrairiecompte une vingtaine debureaux dans le monde et sesapplications tournent dans unequarantaine de pays. ■ JPG

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Vu Ailleurs.

FRANCEANGLETERREEurotunnel lance sonéco-comparateur

Eurotunnel lance sur son siteInternet un « éco-compara-teur ». Il compte les émissionsd’une navette Eurotunnel Fret(197 kg de CO2 en moyennepar traversée, soit 8,8 kg parvéhicule transporté), à unetraversée par Ferry entreCalais et Douvres (82.500 kgde CO2 en moyenne par tra-versée attribuable au fret. Enfonction du nombre de tra-versées choisi, il indique lepoids en dioxyde de carboneéconomisé en utilisant lesnavettes d’Eurotunnel Fret. LeShuttle fonctionne à l’électri-cité principalement nucléaire.Les navettes amènent de plusles véhicules directement surl’autoroute M20 reliant Lon-dres, évitant un trajet supplé-mentaire de 25 km entreDouvres et Folkestone. ■ CC

ALLEMAGNE - RUSSIETEL reprend les trains « Ostwind »C’est désormais TransEurasia Logistics (TEL)qui opère, en relation avecIRS InterRail Services, les trains de conteneurs « Ostwind » entre l’Alle-magne et la Commu-nauté des Etats-Indépen-dants (CEI). La compa-gnie, fondée en 2008 parDeutsche Bahn et RussianRailways, Polzug, Kombi-verkehr et Transcontainer,succède à Intercontainer-Inter- frigo SA, placée enliquidation en novembre

MEXIQUE - SUEDEPuma sélectionneDamcoLa marque de vêtements desport Puma renforce son par-tenariat avec Damco. Déjàprestataire pour Puma enScandinavie et au Mexique, leprestataire danois gère désor-mais l’ensemble des impor-tations mexicaines de lamarque, ainsi que des mar-chandises en provenanced’Asie vers la Suède pour lamarque de vêtements desport et d’extérieur suédoiseTretorn, qui appartient augroupe Puma. ■ CC

ETATS UNISK.L Harring rejointCargoNetLe prestataire de transport etlogistique américain K.L. Har-ring devient membre de Car-goNet, qui s’ajoute aux outilsde prévention de vols qu’il uti-lise. CargoNet est une divisionde l’unité Iso Crime Analyticsde Verisk. Elle a pour but deprévenir les vols de fret etd’améliorer le taux de récupé-ration grâce à un partage d’in-formations entre les victimesde vols, leurs partenaires éco-nomiques et les représentantsde la loi. Une base de donnéesnationale est gérée par desanalystes en criminologie. D’au-tres services sont offerts, del’analyse des tendances crimi-nelles, en passant par la forma-tion des conducteurs routiersou un programme de dissua-sion de vols de camions et deremorques. ■ CC

CHINE - ROYAUME UNI

Fusion entre Allportet CS Logistics

ROYAUME UNI

Racks en stock

ETATS UNIS

La flotte de CR Englandsous contrôle

La compagnie de transport routier de marchandisesaméricaine CR England a choisi la solution decontrôle ReeferTrak RT6000, de la filiale StarTrak

Systems du groupe américain Alanco Technologies, pouréquiper sa flotte de remorques et de conteneurs frigori-fiques. Le contrat de cinq ans porte sur 750.000 $ (560.000 €). Après avoir comparé différentes méthodes decontrôle, elle a sélectionné ReeferTrak pour sa flexibilité.Chaque appareil de contrôle détermine de façon indépen-dante les événements critiques, reporte à distance etaccepte des commandes d’actions relatives au contrôle dela température, la gestion du fuel ou la visibilité des stocksde la remorque. ■ CC

Le spécialiste britan-nique des solutions destockage et de rayon-

nage Rapid Racking exter-nalise sa distribution à soncompatriote Nightfreight,dont il utilisait déjà les services depuis six ans.Désormais, Nightfreight vagérer les 9.000 livraisonsannuelles des clients pro-

fessionnels et particuliersde Rapid Racking auRoyaume Uni. Cinq camions dédiés trans-porteront tous types deproduits, depuis les racks àpalettes jusqu’aux rayon-nages en passant par lesconteneurs, en utilisant leréseau national de 53 dépôtsde Nightfreight. ■ CC

2010. Les conteneurs, enprovenance de 12 termi-naux allemands, d’Anverset de Rotterdam, passentpar Berlin-Grossbeeren.De là, les trains partentpour la CEI, notammentMoscou, Bakou en Azer-baïdjan et Vladivostock,ainsi que la Mongolie. Destrains de conteneursdirects entre Duisbourg etMoscou circulent égale-ment. ■ CC

Le commissionnaire detransport britanniqueAllport fusionne avec

CS Logistics Holding, mai-son mère de Cargo ServicesFar East , qui possèdeaujourd’hui 28 bureaux enChine et à Hong Kong.Depuis la création de CSLogistics Holding par JohnLau en 1990, Allport a tou-jours détenu une part de lasociété. L’activité restructu-rée continuera sous lesdeux noms ; 700.000 mou-vements de conteneurs sontgérés, ainsi que des services

de fret aérien et de logis-tique pour la grande distri-bution. La fusion mène à ungroupe employant plus de5.500 personnes dans plusde 70 sites et repose sur uneéquipe dirigeante solide demême que sur la stabilitéfinancière. ■ CC

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L’ESSENTIELVu Ailleurs

ETATS UNIS

39,2° le matinL’américain PakSense a déve-loppé de nouvelles étiquettesplates, BIOmed Labels, pourcontrôler la température. Ilssont destinés à la chaîne dufroid du transport de produitsde santé. Ils prennent toutesles minutes la température surune surface de l’objet auquel ilssont attachés. Le BIOmedTemp Indicator alerte parsignaux lumineux si un seuil detempérature a été dépassé. LeBIOmed Contact Label enre-gistre en outre les données.Avec le BIOmed WirelessLabel, les données peuventêtre lues par un lecteur sans filjusqu’à une distance de 90 m.ou de 18 m. en cas d’obstruc-tion, ce qui évite d’ouvrir leconteneur ou la boîte pouraccéder à l’historique de latempérature. ■ CC

ALLEMAGNEUne plate-forme logistique sur mesurepour Seifert Logistics

Goodman aménagera à Malsch, près de Karls-ruhe en Allemagne, un centre logistique auto-mobile sur mesure d'une surface de 46.000 m2,

destiné au groupe Seifert Logistics. 36.000 m2 d'entre-pôt, 1.600 m2 d'espaces de bureaux et 8.300 m2 dezones de chargement et de déchargement constitue-ront le complexe. Les zones de livraison couvertesseront équipées de quais niveleurs et de portes àouverture et fermeture rapides. A terme, l'entrepôt abri-tera des pièces de véhicules pour l'approvisionnementde l'usine de production Mercedes-Benz à Rastatt. Cetteinstallation a été pré-louée par Seifert pour une périodeinitiale de sept ans. Les travaux devraient s'achever enmai 2011. Selon Goodman, la valeur de la constructionachevée est estimée à 31 M€. ■ JF

ROYAUME UNIConséquences multimodales du froidEvolution Time Critical, spé-cialiste de la logistique d’ur-gence pour le secteur auto-mobile, a connu des volumesd’appels record pendant lemois de décembre, afin decontinuer à livrer les sites deproduction. Alors que lesroutes étaient impraticables, lademande de transport aérien,sur des vols passagers régu-liers pour les pièces déta-chées, de charter aérien, detransport par hélicoptère etéventuellement, via des aéro-ports régionaux quand lesprincipaux ont été forcés àfermer, a explosé. Le serviceclient de la société était dis-ponible 24h/24, 7j/7 pour four-nir les heures d’arrivées esti-mées des expéditions. ■ CC

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Le Bêtisier.

Tout avait commencé par un banal constat : « ils ont vraiment trop de stock » ! A vraidire, la ritournelle était assez classique au siège de cet industriel international quibenchmarke à tour de bras. « Ils », c'était cette division dont la croissante soutenue fai-sait des envieux parmi les autres activités. Et pourtant, tout le monde ne peut pasêtre dans la même case de la célèbre matrice du BCG, et nul n'est besoin d'être grandstratège pour comprendre que les niveaux de stock ne sont structurellement pas lesmêmes pour les « vaches à lait », les « stars », les « dilemmes » et les autres – pour nefâcher personne.

Au Café du Commerce local (la machine à café près du photocopieur), les « yaka » discutent âprement avec les « faut qu'on » sur les causes et les solutionsà apporter. ■ Evidemment, ils fabriquent tout en Chine, là-bas y'a pas de flexibilité ! Si on avait

gardé notre site, on n'en serait pas là, disait cet ancien Directeur d'usine.■ Et puis les délais sont longs et pas fiables, alors j'ai augmenté mon stock de

sécurité, renchérit le Responsable commercial.■ Et je ne vous parle pas de la qualité, ajouta l'Ingénieur qualiticien, j'ai fait mettre

le dernier lot en quarantaine.■ Pour tout arranger, ils renouvellent les produits de plus en plus souvent, constate

amèrement le Responsable SAV qui a du mal à suivre…■ … et les commandes ne correspondent pas aux prévisions, constate le Responsable

Logistique !

Après la pause, tout ceci se décante et les bonnes questions surgissent naturelle-ment : compte tenu de la fabrication en Chine, des délais qui en résultent, desaléas qualité et de la difficulté à prévoir suffisamment à l'avance les besoins enproduits à cycle court, n'est-on pas devant la quadrature du cercle ? Faut-il com-parer cette division avec une autre dont les produits plus classiques sont fabriquésen Europe et vendus sur des marchés matures ? Quel serait le bon niveau de stockpour cette activité ? Que peut-on changer pour le réduire ? La Supply Chain est-elle bien sous contrôle ? Peut-on d'ailleurs parler de Supply Chain tant les objec-tifs des uns semblent contradictoires avec ceux des autres ? Comment dépasser lesparadoxes apparents ?

On ne peut répondre à ces questions une par une, il faut regarder la situation d'en-semble, mettre autour de la même table les différentes parties prenantes, challengerles idées reçues, hiérarchiser les contraintes, distinguer l'essentiel de l'accessoire. L'es-sentiel : à moins de révolutionner le schéma industriel (pas à court terme, de toutefaçon), il faut vivre avec l'éloignement. La flexibilité requise par le marché et les exi-gences des clients justifie-t-elle le surcoût du transport aérien, ou mixte air/mer, parrapport au tout maritime ? Comment combiner les modes de transport pour assurerles urgences et maintenir les coûts raisonnables ? Comment valoriser les délais courtset adapter les tarifs au service fourni ? Quel risque prendre avec les stocks de sécu-rité quand la vie des produits se raccourcit ?

Autant de questions dont les réponses ne sont ni uniques ni permanentes et doiventdonc être revues régulièrement. C'est seulement au terme de cet exercice que doitpiloter le Supply Chain Manager que l'on maximisera le mix beurre/argent du beurre,pour satisfaire la crèmerie !

Et vous, connaissez-vous des exemples de telles situations ?

Le beurre etl'argent du beurre…

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