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Anti-Manuel de séductionà l’usage des hommes exceptionnels

Comment aborder une inconnue en restant vrai

Bertrand Chambertin

7.6 600038

----------------------------INFORMATION----------------------------Couverture : Classique

[Roman (134x204)] NB Pages : 80 pages

- Tranche : 2 mm + (nb pages x 0,07 mm) = 7.6 ----------------------------------------------------------------------------

Anti-Manuel de séduction à l’usage des hommes exceptionnels Comment aborder une inconnue en restant vrai

Bertrand Chambertin

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Introduction

En science sociale la séduction est définie comme « un procédé visant à susciter délibérément une admiration, une attirance, voir l’amour d’un ou plusieurs individus ». Le mot est dérivé du latin seducere signifiant littéralement « tirer à l’écart » ou « détourner du droit chemin ».

Dans la recherche du partenaire idéal, on peut laisser faire le hasard, on peut aussi prendre son destin en main. La séduction n’est pas toujours bien vue car souvent connotée suivant le modèle du monde de chacun. Pourtant il existe des façons de séduire bien différentes de celles utilisées par un dragueur en série prêt à tout pour parvenir à son objectif : tricher, manipuler et se mentir à soi même.

Rester vrai en toutes circonstances, permettre à la séduction de s’installer dans la durée de la relation au delà de la phase de découverte, ne pas décevoir l’être à conquérir ce sont là des objectifs plus nobles qu’il est facile de s’approprier.

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Pourquoi un anti-manuel de séduction ?

Des « manuels de séduction », il en existe beaucoup. Ils se définissent en général plutôt comme des guides de drague avec l’objectif machiste affiché de « coucher rapidement avec le maximum de filles, avec les plus belles filles ou le maximum de belles filles » rien que ça ! Ces méthodes n’ont d’objectif que de vous faire croire que vous coucherez rapidement et ce en utilisant tous les moyens ; ce n’est pas ma démarche. Coucher avec une fille est une chose, choisir et séduire une femme exceptionnelle est une démarche totalement différente. Cette femme n’est pas forcément l’étudiante hollandaise de 20 ans à Paris mais toute femme qui à vos yeux mérite d’être rencontrée.

Vous pouvez aussi trouver des ouvrages pseudo scientifiques, souvent traduits de l’américain qui vont vous expliquer comment manipuler la femme, déprogrammer son cerveau…

Contrairement à d’autres méthodes, le but n’est pas de vous transformer mais bien de vous faire utiliser les talents que vous avez déjà.

Pourquoi à l’usage des hommes exceptionnels ?

Parce que nous sommes tous exceptionnels, différents par nos qualités propres, par nos talents particuliers. C’est ce qui fait notre charme sans forcément ressembler à George Clooney. What Else ?

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Le but est d’abord de faire en sorte de se respecter soi-même pour respecter l’autre sans chercher à le tromper. On peut séduire grâce à ses véritables atouts sans devoir manipuler (manipuler est ici pris dans de sens d’amener quelqu’un à faire quelque chose qui n’est pas dans son intérêt, où l’autre n’est considéré que comme un moyen permettant d’arriver à une fin sans égard pour son bien-être). On peut vouloir établir une relation vraie sur le long terme.

En franchissant le cap de la cinquantaine, je mets à disposition mon expérience d’homme dans la relation passionnante Homme/Femme et en particulier dans les rapports de séduction. Cet ouvrage avant sa publication définitive a été donné à plusieurs femmes d’âges divers afin d’avoir leurs précieux retours de commentaires et ainsi de pouvoir affiner l’approche. Il a été aussi confié à des hommes qui l’ont lu, testé et commenté. Ces hommes avaient des âges et des profils différents et tous y ont trouvé des choses utiles dans leur démarche personnelle.

A l’issue de cette lecture et surtout après la mise en pratique des conseils, vous serez capables de gagner en confiance, d’aborder une inconnue et de mettre toutes les chances de votre côté pour la séduire.

La méthode proposée vous permettra de rester vous-même avec des techniques qui vous révéleront le potentiel de séduction que vous possédez déjà et qui ne sait pas forcément s’exprimer face à une femme.

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Dans notre civilisation, chez l’homme, la séduction passe par l’action. Il doit faire des efforts, prendre des décisions, s’adapter en permanence. Malheureusement les démarches actives chez la femme sont souvent connotées négativement voir considérées comme des tentatives de débauches. Selon les théories bio-sociologiques les femmes sont socialement conditionnées à attendre l’homme. Traditionnellement et sexuellement, la femme accueille tandis que l’homme donne. C’est pourquoi le rôle de la femme dans le jeu de la séduction prend une tournure passive, davantage axé sur la mise en avant de ses atouts et sur l’émission de signes dits d’intérêt. Cet ensemble de signes contribue à exercer une attirance qui peut aussi être perçue comme du charme. C’est une forme passive ou indirecte de séduction.

Selon une étude scientifique réalisée sur des femmes nord-américaines dans ce domaine (Timothy Perper « Sex signals : the biology of love » (1985)) les femmes seraient à l’origine de 87 % des rencontres et ensuite les hommes se chargeraient à 90 % des manœuvres d’approche (dans le même esprit, Frank Beach (1976) a lui repris les études de Darwin (1874) sur la façon dont les femelles mammifères « sollicitent » activement les mâles dans les rapports de séduction. Il a ainsi pu faire le lien entre l’approche biologique et l’approche sociétale des rapports de séduction entre humains).

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La femme dans la grande majorité des cas donne des signes souvent très discrets équivalents à une autorisation donnée pour se faire aborder. L’homme va alors répondre aux « invitations d’approches » (feu de signalisation passant au vert) et aux signes d’intérêts qu’il perçoit selon ses propres facultés de perception et d’interprétation. C’est l’histoire de chacun et sa motivation personnelle qui détermineront sa capacité à comprendre et à progresser dans ce domaine.

Si plus de 80 % des femmes ont l’initiative de la rencontre nous ne négligerons pas non plus les 20 % qui restent sous le contrôle de l’homme.

Bien que la révolution sexuelle ait rendu les femmes plus indépendantes, les principes ou codes de séduction sont restés pratiquement inchangés. C’est juste un peu plus compliqué car le comportement de la femme est plus complexe. Il peut paraître contradictoire et donc déroutant. La femme se dit libre et moderne mais elle attend d’un homme qu’il soit attentionné et protecteur. Elle est financièrement indépendante mais attend que l’homme lui offre la consommation ou le repas au restaurant (Attention, dans cette situation, si elle vous propose de payer, n’acceptez jamais, vous passeriez malgré son insistance pour un radin). Les femmes aiment la liberté mais la plupart d’entre elles adorent que les hommes prennent les choses en main, qu’ils les guident dans les sorties, dans une dance de salon, voir qu’ils les poussent à faire des choses qu’elles n’auraient jamais faites

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d’elles-mêmes. Les femmes libres sont aussi affectueusement dépendantes. C’est justement parce qu’elles sont plus sensibles dans la relation de couple que les hommes qu’elles se protègent davantage au début. Le pire pour elles serait qu’elles deviennent amoureuses du mauvais partenaire.

Nous verrons dans la partie observation plus précisément quels sont ces signes d’intérêt. Ils sont de cinq ordres :

– tenue – attitude – regard – sourire – gestuelle

Ces signes peuvent être plus ou moins conscients ou assumés par la femme.

Une fois ces codes déchiffrés nous pourront passer aux autres étapes de la séduction sachant que la réussite d’une rencontre ne dépend pas toujours de nous. Il faut accepter une part d’imprévisible :

– la chimie de l’interaction avec le rôle scientifiquement démontré des phéromones1.

– Le timing : ce n’est pas forcément le bon moment pour créer un contexte favorable ou tout simplement l’autre n’est pas prêt (c’est rare mais il y a parfois contradiction avec les signes émis).

1 Marta Mc Clintock Université de Harvard-1971

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– La magie de la rencontre. Parfois aucune technique, aucune théorie scientifique, ne peut expliquer les raisons d’une belle rencontre.

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