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L ’Innovation se définit comme la capacité à proposer du « nouveau » soit en termes de produit nouveau, soit en termes de procédé nouveau, soit même en termes d’at- titudes nouvelles permettant de générer des œuvres même déjà existantes et porteuses, mais avec un gain durable de productivité et une nuance de changement social ou organisation- nel. En faisant le choix de produire des résultats innovants dans le cadre de la recherche pour le développement, le MINRESI s’est engagé sur une voie à deux options essentielles, à savoir : la den- sification de la fonction de transfert des résultats de la recherche et la promotion de la culture de l’innovation dans un système stra- tégiquement bien pensé. Ces options se traduisent par le projet de mise en place des Uni- tés de Développement Technologique dans les Centres Régionaux de la Recherche et de l’Innovation. Il est aussi envisagé dans un proche avenir, la création des pôles et parcs scientifiques et tech- nologiques, des incubateurs d’entreprises et/ou des clusters qui sont tous des points d’éclosion d’un tissu industriel endogène et compétitif. L’organisation des Journées d’Excellence de la Recherche Scien- tifique et de l’Innovation au Cameroun (JERSIC) et des JERSIC des Régions, participe aussi de cette logique de vulgarisation par laquelle la recherche scientifique a pu s’ouvrir et présenter à l’opi- nion publique son savoir-faire et son impact positif sur la qualité de vie quotidienne des populations camerounaises. Le MINRESI envisage de mettre en compétition pour les jeunes, un prix de l’in- novation qui sera attribué au cours de l’édition 2015 des JERSIC, en vue d’encourager la jeunesse camerounaise et de susciter en eux un instinct d’innovateur, d’inventeur et de créateur scientifique et technologique. Echos de la recherche, en cette dixième livraison, reste et de- meure fidèle à sa logique de vulgarisation des résultats de re- cherche. Bonne lecture ! B u l l e t i n d i n f o r m a t i o n p o u r l a v a l o r i s a t i o n e t l a v u l g a r i s a t i o n d e s r é s u l t a t s d e l a r e c h e r c h e d u M I N R E S I Dr Madeleine TCHUINTE Directeur de Publication: Dr Madeleine Tchuinté, Ministre de la Recherche Scientifique et de l’Innovation(MINRESI) Directeur de rédaction: Mme Ebellè Etamè R, Sécrétaire Général du MINRESI Directeur de rédaction Délégué: Dr Nguihé Kanté Pascal, Chef DVVRR Directeurs Adjoints à la rédaction: M. Ndongo Bekolo, M. Konhouet Benjamin Conseiller à la Rédaction: M. Paul Zébazé Rédacteur en Chef : Bion André sécretaire de Rédaction : Brice Mbock Ekwalla Rédaction centrale : Tagne Appoli naire, Mbouombouo Pier re, Eyikè Yomba Albe rt, A tangana Ig nace,Boto ng Yvonne, Mouncherou Oumar Farouk, Nyari Dubernard, Alhadji Abba,Ngono Anastasie Gisèle, Essou- man Mbappè, TenkamSamuel, Bouopda G.Noël, Chimi T. Annie,Elouga Nicobert Conception: Benoît Minka Benoît MINKA: 99822584/79208916 L e mercredi 24 septembre 2014 à 10 heures, s’est tenue dans la Salle des conférences du MIN- RESI (sise au CNE), en présence de madame le Secrétaire Général, la troisième conférence d’une série inscrite dans le cadre de l’animation scientifique dénommée « Mois de la Recherche ». Cette initiative du Ministère de la Recherche Scientifique et de l’Innovation (MINRESI) à travers la Division de la Valo- risation et de la Vulgarisation des Résultats de la Re- cherche (DVVRR) a une fois de plus permis d’exposer au public le savoir-faire des chercheurs institutionnels dans plusieurs secteurs d’activités. Le conférencier, le Profes- seur Uphie CHINJE MELO, Directeur de la MIPRO- MALO, a ainsi entretenu l’assistance sur le thème « Circulaire relative à l’utilisation des matériaux locaux dans la construction des bâtiments publics : Une va- lorisation des résultats de recherche ». L’exposant a fait savoir que l’exploitation des résultats des travaux de recherche de sa structure a contribué à la création des unités pilotes de production des briques de terre cuite, au transfert de technologies, à la formation sur la production et la mise en œuvre des matériaux et à l’in- sertion des modules sur les matériaux locaux dans les pro- grammes de formation. Pour booster la visibilité des résultats de la recherche au sein de nos populations, le Pre- mier Ministre, Chef du Gouvernement, a signé le 12 mars 2007 la Circulaire N° 002/CAB/PM relative à l’utilisation des matériaux locaux dans la construction des bâtiments publics a-t-elle rappelé. Les administrations décentralisées venues massivement à ce rendez-vous ont été édifiées sur les enjeux et les défis qu’offre l’application de ladite Circulaire. La version élec- tronique des documents de ladite conférence a été envoyée à toutes les communes et des accords de principe pour l’ac- compagnement au montage et réalisation des projets de construction des logements sociaux ont été signé avec les mairies présentes à l’événement. En somme, la conférence du mois de septembre 2014 a marqué un pas important dans l'application et la mise en œuvre effective de la circulaire du Premier Ministre qui est un outil important permettant de mieux valoriser les divers résultats issus des travaux de recherche effectués sur les ma- tériaux locaux. Evènements Annonces Conférence IRGM animée par Dr Hell, le Directeur de l’IRGM Conférence sur EBOLA animée par le Pr ESSAME, Directeur de l’IMPM ; Formation - sur l’initiation aux logiciels libres du 20 au 24 octobre 2014 organisée par le CNDT. - Les JERSI de l’Adamaoua, Douala

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  • L’Innovation se définit comme la capacité à proposer du« nouveau » soit en termes de produit nouveau, soit entermes de procédé nouveau, soit même en termes d’at-titudes nouvelles permettant de générer des œuvresmême déjà existantes et porteuses, mais avec un gain durable deproductivité et une nuance de changement social ou organisation-nel. En faisant le choix de produire des résultats innovants dans le

    cadre de la recherche pour le développement, le MINRESI s’estengagé sur une voie à deux options essentielles, à savoir : la den-sification de la fonction de transfert des résultats de la rechercheet la promotion de la culture de l’innovation dans un système stra-tégiquement bien pensé. Ces options se traduisent par le projet de mise en place des Uni-

    tés de Développement Technologique dans les Centres Régionauxde la Recherche et de l’Innovation. Il est aussi envisagé dans unproche avenir, la création des pôles et parcs scientifiques et tech-nologiques, des incubateurs d’entreprises et/ou des clusters quisont tous des points d’éclosion d’un tissu industriel endogène etcompétitif.L’organisation des Journées d’Excellence de la Recherche Scien-

    tifique et de l’Innovation au Cameroun (JERSIC) et des JERSICdes Régions, participe aussi de cette logique de vulgarisation parlaquelle la recherche scientifique a pu s’ouvrir et présenter à l’opi-nion publique son savoir-faire et son impact positif sur la qualitéde vie quotidienne des populations camerounaises. Le MINRESIenvisage de mettre en compétition pour les jeunes, un prix de l’in-novation qui sera attribué au cours de l’édition 2015 des JERSIC,en vue d’encourager la jeunesse camerounaise et de susciter en euxun instinct d’innovateur, d’inventeur et de créateur scientifique ettechnologique.Echos de la recherche, en cette dixième livraison, reste et de-

    meure fidèle à sa logique de vulgarisation des résultats de re-cherche.

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    Dr Madeleine TCHUINTE

    Directeur de Publication: Dr Madeleine Tchuinté, Ministre de la Recherche Scientifiqueet de l’Innovation(MINRESI)Directeur de rédaction: Mme Ebellè Etamè R, Sécrétaire Général du MINRESIDirecteur de rédaction Délégué: Dr Nguihé Kanté Pascal, Chef DVVRRDirecteurs Adjoints à la rédaction: M. Ndongo Bekolo, M. Konhouet BenjaminConseiller à la Rédaction: M. Paul ZébazéRédacteur en Chef: Bion Andrésécretaire de Rédaction: Brice Mbock EkwallaRédaction centrale: Tagne Appolinaire, Mbouombouo Pierre, Eyikè Yomba Albert, Atangana Ignace,BotongYvonne, Mouncherou Oumar Farouk, Nyari Dubernard, Alhadji Abba,Ngono Anastasie Gisèle, Essou-man Mbappè, TenkamSamuel, Bouopda G.Noël, Chimi T. Annie,Elouga NicobertConception:Benoît Minka

    Benoît MINKA: 99822584/79208916

    Le mercredi 24 septembre 2014 à 10 heures, s’esttenue dans la Salle des conférences du MIN-RESI (sise au CNE), en présence de madame leSecrétaire Général, la troisième conférenced’une série inscrite dans le cadre de l’animationscientifique dénommée « Mois de la Recherche ». Cetteinitiative du Ministère de la Recherche Scientifique et del’Innovation (MINRESI) à travers la Division de la Valo-risation et de la Vulgarisation des Résultats de la Re-cherche (DVVRR) a une fois de plus permis d’exposer aupublic le savoir-faire des chercheurs institutionnels dansplusieurs secteurs d’activités. Le conférencier, le Profes-seur Uphie CHINJE MELO, Directeur de la MIPRO-MALO, a ainsi entretenu l’assistance sur le thème «Circulaire relative à l’utilisation des matériaux locauxdans la construction des bâtiments publics : Une va-lorisation des résultats de recherche ». L’exposant a fait savoir que l’exploitation des résultats

    des travaux de recherche de sa structure a contribué à lacréation des unités pilotes de production des briques deterre cuite, au transfert de technologies, à la formation surla production et la mise en œuvre des matériaux et à l’in-sertion des modules sur les matériaux locaux dans les pro-grammes de formation. Pour booster la visibilité desrésultats de la recherche au sein de nos populations, le Pre-mier Ministre, Chef du Gouvernement, a signé le 12 mars2007 la Circulaire N° 002/CAB/PM relative à l’utilisationdes matériaux locaux dans la construction des bâtimentspublics a-t-elle rappelé. Les administrations décentralisées venues massivement

    à ce rendez-vous ont été édifiées sur les enjeux et les défisqu’offre l’application de ladite Circulaire. La version élec-tronique des documents de ladite conférence a été envoyéeà toutes les communes et des accords de principe pour l’ac-compagnement au montage et réalisation des projets deconstruction des logements sociaux ont été signé avec lesmairies présentes à l’événement. En somme, la conférence du mois de septembre 2014 a

    marqué un pas important dans l'application et la mise enœuvre effective de la circulaire du Premier Ministre qui estun outil important permettant de mieux valoriser les diversrésultats issus des travaux de recherche effectués sur les ma-tériaux locaux.

    EvènementsA n n o n c e s

    ConférenceIRGM animée par Dr Hell, le Directeur de l’IRGM

    Conférencesur EBOLA animée par le Pr ESSAME, Directeur de

    l’IMPM ;

    Formation- sur l’initiation aux logiciels libresdu 20 au 24 octobre 2014 organisée par le CNDT.

    - Les JERSI de l’Adamaoua, Douala

  • Réseau National de Compétence des Projetsà Soumettre au Fonds d’Aide à la Promotionde l’Invention et d’Innovation (RENACOM)

    Techniques d’élevage desaulacodes, un atout pour l’émer-gence du Cameroun

    B.P. 1457 YaoundéFax: (237) 22 23 60 43/ 77196855 / 75976739

    Email : [email protected] web:www.minresi.net

    La Power Noïse Absorb Technology (PNAT) fait rayonner le secteur électriqueau Cameroun.Qui ? A défaut de les avoir subis, n’a jamais entendu parler des phénomènes élec-triques néfastes, survenant très souvent sur le réseau électrique et qui entrainent descourts circuits, des surtensions, des surcharges, des surintensités, des fréquences pa-rasites, entre autre ? le sujet en est même venu à embouteiller les médias à cause desmarchés entiers brûlés, des maisons incendiés et des électrocutions. L’idée a germé.Et une start-up, CDI est née. Via la PNAT qui est une technologie de protectionélectrique, CDI propose le Surge Protection Unit encore appelé SPU. C’est un équi-pement qui éradique les effets dévastateurs des foudres atmosphériques et électriqueset neutralise les phénomènes électriques néfastes auparavant cités.Principe et fonctionnementLe SPU est constitué d’un circuit électromagnétique (R,L,C) dimensionné en fonc-

    tion des équipements à protéger et du type d’alimentation électrique (alternatif mo-nophasé, triphasé, etc.). Etant connecté au réseau, en cas de foudre ou decourt-circuit, le SPU n’interrompt pas le signal utile, mais il extrait tout simplementl’énergie destructrice qu’il traite par couplage. Par ailleurs, il filtre les fréquences no-cives (les harmoniques). La ligne reste tout simplement alimentée et la sécurité desappareils est garantie.Commercialisation et avantagesLe SPU est commercialisé sous trois formes. Le SPU de puissance et le SPU py-

    lône assurent la protection généralisée des installations électriques et des équipementsde transmission, augmentent de durée de vie des équipements protégés, renforcentles capacités des régulateurs et onduleurs, augmentent la qualité de l’énergie en réa-gissant quasi instantanément face aux défauts du réseau électrique. Le SPU prisequant à lui, en assurant la protection localisée des appareils, prévient les échauffe-ments et incendies, réagit instantanément face aux défauts du secteur et protègecontre la surtension, la surintensité et les parasites. Ces trois présentations ontquelques avantages en commun : ils sont faciles à déplacer, ils ont un design esthé-tique et ils ont un excellent rapport qualité/prix.UsagesLe SPU peut être utilisé dans des domaines aussi variés que les télécommunica-

    tions, les centrales électriques, l’aéronautique, l’industrie, les ménages, …

    L’aulacode est un petit rongeur de lafamille des Thryonomidaes, pesant en-viron 4 à 5 kg à l’âge adulte. Il est com-munément appelé hérisson en AfriqueCentrale et est très apprécié aussi biendans les grandes métropoles que dans lesvillages. Malheureusement, la chasse de-meure leur seule source de ravitaille-ment. Ce qui représente une menacesérieuse pour la biodiversité. La vulgari-sation des techniques d’élevage des au-lacodes contribue sensiblement à lapréservation de cette biodiversité. Ellespermettraient l’approvisionnement desmarchés à partir des hérissons élevés etnon plus chassés. Cette dynamique par-ticiperait à coup sûr non seulement àl’autosuffisance alimentaire, mais aussi àdes besoins d’exportation à grandeéchelle. L’aulacodiculture est encore uneactivité de type familiale au Cameroun.Alors que la vulgarisation de ces tech-niques contribuerait à atteindre l’émer-gence du Cameroun en 2035. Ainsi, lesrecherches scientifiques ont démontréque la maîtrise des points suivants donnedes résultats satisfaisants : les construc-tions d’élevage ; l’alimentation ; laconduite d’élevage ; la gestion du cheptel ;la reproduction et la prévention des ma-

    ladies et des soins. Les constructions d’élevage com-

    prennent le bâtiment et les enclos ou lescages. L’enclos constitue la base de l’in-frastructure d’élevage au sol tandis queles cages permettent d’élever les ani-maux hors sol. L’alimentation est consti-tuée à 80 % de fourrage vert degraminées sauvages ou cultivées. Le res-tant peut être constitué par une vastegamme de produits dérivés de l'industrieagricole ou alimentaire comme : le sonde blé, la drêche de brasserie, les restesde boulangerie, les céréales, les feuillesd'ananas ou le riz cru, les tubercules, lesos et l’abreuvement.

    Le Réseau national de Compétence a pour mis-sion principale de proposer un cadre adéquatet une stratégie nationale de promotion, devalorisation, de l’Invention et de finance-ment de l’Entreprise Innovante au Came-roun. Il est chargé notamment : - De prendre en charge les projets issus des inventions etinnovations pour leur transmission à l’Organisation Afri-caine de la Propriété Intellectuelle (OAPI) en vue des fi-nancements adaptés ; - D’accompagner les inventeurs et promoteurs bénéfi-

    ciaires de l’appui Fonds d’Aide à la Promotion de l’Inven-tion et d’Innovation (FAPI) de l’OAPI dans la promotionde leur invention, innovation, entreprise ou lors des négo-ciations des contrats de licences ;- D’accompagner les différentes entreprises en créationà mieux organiser les actifs de Propriété Intellectuelle et detirer profit des investissements réalisés ; - D’assurer le suivi des projets financés et de l’ensembledes activités de promotion et de valorisation des inventionset innovations en relation avec l’OAPI ;- De coordonner les programmes de formation au niveaunational ;- De jouer le rôle de coordonnateur national des compé-tences et des partenaires techniques de l’OAPI.

    Inventions &Innovations

    Résultats dela recherche Questions sur.. .

    Aulacode qui se nourrit

    Cages d’élevage artisanal

    Aliments des aulacodes

    Ces résultats de la recherche sont disponibles au MINRESI.

    Enclos d’élevage

    au sol industriel

    UNE SOLUTION CONTRE LA FOUDRE

    Photos des différents modèles de SPU

    SP

    ancessis de puUSP

    seis prUSP

    s pyUSP

    e ônls py

    le rssuAglobaleou

    ionatllstain

    ale érngéionctoterpa le votrte toudeglobale

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