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Année. roum sENLUt Unan.. ........................... ufr. Six mois..................................... 7 » Tiois mois................................. COURRIER Ï>E L’OISE Mæ. AnnoH.»», Béelum e. ef i,u,ertUn» «.ne«»m n( et te, M U i».eleJ^I, sent eeçue. nu Bneem» Jeuenat. t. eue Suint-Pieere, à Senti,. bhe et le Jeudi le N° Paraissant le Prix de VAbouiement % Prik de rAbonBemcat eour u { B i P A m T x n m r • Un an ......................................... ..... fi>. Six mois ..................................... 8 >» Trois mois................................. 4 (0 PBIX BK0 INHBRTIONS Auobcm' : Le U xB e.94V c.L ’eoeence au-dessou* de Slignei, 1 fr. Rédames : La lifae, O.w c. Sa faits divers, 0,50 c. AVIS AUX JUkONNÉS L'abenaemeot est pajrable davaiiee. H n’eat jam ai& terrem po et est coasidéré eomme reBouvelé si a 1expiration on ne dOB|H pas d'avis contraire. ON STABOKliB A SENI.IS. au Bureau du Journal, 1. rue Saint-Pierre 1 et chez tous les Libraires du département. ' ’ Sentis, le 3 Novembre 1892. Après la Grève. Elle est enfin finief cette Carmauxy qui tournait'vâritablement à la < Bcie >. Il n*était que temps^ et l’opinion ne comprenait pas l’entêtement des gré vistes, après l’arbitrage si bienveillant de M. Loubet, qui leur accordait la réinté gration de M. Calvignac. M. Glémenceau ' lai-même s ’e s t vi contraint et forcé de conseiller aux mi' neurs de reprendre le travail. Après avoir traité la sentence de M. Loubet de monstruosité et avoir dit qu’elle ne pouvait satisfaire en rien le: grévistes, il leur a recommandé de reU' trer à la mine, car d’après lul^ ils avaient remporté une victoire complète. Cette contradiction peut étonner, mai elle s’explique suffisamment parles néces sités qui s’imposaient à M. Glémenceau. L’inquiétude devenait grande parmi la population ouvrière de Garmaux. On avait fait des dettes, on avait en deux mois de chômagOj perdu 300 francs de salaires et plus. Un pareil déficit-n-est pas sans peser très lourdement sur des budgets qui, comme ceux des mineurs de Garmaux, s’élèvent en moyenne à onze ou douze cents francs. De plus, la lutte devait finir le jour où la réintégration de M. Galvignao aurait été obtenue. Cette satisfaction d’amour- propre était acquise, et il était question de prolongér encore la résistance et de 8 imposer de nouveaux sacrifices ! De tous côtés' on était d’avis qu’il fallait en finir. Déjà les non syndiqués étaient venus demander avec une certaine arrogance au Syndicat, le lendemain de l’arbitrage, si l’on n’allait pas bientôt se remettre au travail. La discipline des grévistes se relâchait, les meneurs sentaient qu’ils ne les tien draient plus, longtemps en main. Iis ont compris qu’il fallait s’exécuter j M. Glémenceau a eu l’esprit d’avoir l’air de le faire de bon cœur. Ne pouvant arrêter le mouvement qui poussait à re prendre le travail, il a eu adroitement le squci de sa popularité, en paraissant le diriger et même en être l’instigateur. Et alors, on l’a vu déployer toute son élo quence, habituée à servir à un tout autre ~ tisage, pour convaincre les grévistes de redescendre dans la mine. Inutile de dire qu’il s’est ainsi ménagé le plus grand succès, il prêchait à des convertis. Sans doute les camarades condamnés pour le pillage du 15 août n’ont pas été réintégrés, mais leur affaire n’était pas déjàsi bonne; puis le leader de l’Extrême- Gauche a promis de leur trouver du tra vail ailleurs, on attendant(et ici quelques phrasesronfiantes de circonstances) qu’on ait contraint la Gompagnie réactionnaire à les reprendre. Les malheureux grévistes ont été trop heureux d’accepter cette vague satisfac tion accordée au principe de solidarité, pourtant si hautement proclamé, et de pouvoir enfin se remettre à gagner leur vie. (25) FEUILLETON FAÜT-ll AIMER? PAR luéou DE TINSEAU Bien que M. Glémenceau soit un habile parmi les habiles, il ne noua avait pas souvent fait jouir du spectacle d’une telle dextérité à tirer son épingle du jeu. Quoiqu’il en soit^ le pays a accueilli avec un véritable soulagement là nou velle de la solution de ce regrettable conflit. L’opinion s’inquiétait du bruit qui se faisait autour -d’une querelle lo cale, et des efforts faits par certains poli ticiens pour y compromettre la tranquil lité générale et la République elle-même. Malheureusement, la grève de Garmaux laissera derrière elle plus d’un souvenir fâcheux. Elle nous aura fait voir pendant deux mois la liberté du travail outrageusement violée, sans que le Gouvernement ait donné signe de vie. Elle nous aura valu un certain nombre de projets destinés à porter atteinte à la propriété déjà*àssez attaquée par les sophismes de notre époque. Heureusement, ces projets n’ont pu aboutir, mais ils sont l’indice d’une tendancè fâcheuse contre laquelle il n’est que temps de réagir avec énergie. En France, on n’aime pas toutes ces affaires-là. On désire voir affirmer le prin cipe d’autorité en présence d’agitations subversives. On est heureux de voirie respect aux lois imposé à des farceurs qui se croient au-dessus et en dehors d’elles. C’est ce que M. Loubet et ses collègues feront bien de se rappeler. Si la fonction des agitateurs est de se démener, celle du Gouvernement est essentiellement de gouverner. G’est ce dont le Cabinet ne s’est pas assez souvenu à Garmaux, bien qu’il eût été sûr d’avoir l’opinion pu blique avec lui s’il s’était montré énerr gique et résolu. Presque tous les Français sont fort attachés à dés intérêts qui auraient tout à perdre à un bouleversement social. Ils le sentent bien, et ne se laissent pas émouvoir par le spectre de la réaction moribonde, par le spectre blanc, que cer tains politiciens exploitent en l’agitant sans cesse devant leurs yeux. Un autre spectre au contraire, que ces politiciens représentent d’une manière si peu rassurante, leur fait peur, c’est l’éter nel spectre rouge. On sait quels « sau veurs » néfastes cette peur a engendrés, à quels abandons déplorables elle a con duit le peuple français. Maintenant qu’elle est si incontestée, la République n’a pas de plus dangereux ennemis que ses amis les plus u achar- 'is. > En pensant à la conduite que ces amis ont tenue à Garmaux, bien des personnes pourront répéter avec plus de raison que jamais le mot d’un vieut républicain clairvoyant : c Le péril est à gauche. > R. G. INFORIDTIOlfS INTÉRIEUR Carmaux. La grève eat floie, le travail doit reprendre demain 3 novembre. U’est M. Clômencean lui-môme qui a recom- mandô la reprise du travail. 11 ne pouvait du reste Dans son fauteuil, près du feu clair, ma dame de Montdauphin.sommeillait, chercbani encore,par politesse, li fairecroirequ’clleétait à la conversation. Régulièrement, le lende main des soirs de corvM, elle tombait vaincue par la fatigue, en sortant de table. Netrouvez-voul pastju’il fait trop chaud? demanda Simone à son visiteur. Qutind ils furent assis h Tautre bout de la pièce, autour d'une table discrètement éclairée f iar la lumière rese de l'immense abat-jour, ia eune fille reprit : — /Vous excuscrei ma mère, n’est ce pas ? Quel métier elle fait pour moi I Encore si nous devions y gagner quelque chose !... Tout I cepp, Maurice contiuuanl è se taire, elle iui u.’! comptant de ses doigta distraits les pages d’un album i ' ,, *-*Nepeosex-vous pasqu’ilseraildlgHéOtin homme comme vous d’empêcher que ma mère RaprodaetSoa nutorixé* «ui Journaux avant ntt -"^avM M. Cahnaiu Uvy, M tev AFarto. R«pi traite < et moi ne soyons ridicules 7 Pourquoi me ca- cberiez-vous la vérité ? Que dois-le attendre de iui ? — Ce qu’il veut T Ce qu’il pense ? répondit Cléguércc. Gomment vous répondi'ais jeW ous ne savezdoncpas que, sur certaines questions, il me serait impossible de vous dire ce que je veux et ce oue je pense moi-mêrào ! — Ahl It-elieen la regardant avec sur prise. Et pourtant quelle diïïérence entre vous deux ! Hais il est difficile, après des semaines passées avec lui, que vous ne sachiez pas .. s'il m’aime, Tout est Ik 1 — Non, mademoiselle, tout n’est pas Ik, répondit Maurice avec un soupir. Mais, pour en revenir k votre question, je vous jure qu'Alain votis aime... k sa manière. Il faut croire que celte roanlère-lk voos a suffi ! — Mettez-vous à ma place. Depuis quatre ans, je vais dans le monde avec frénésie ; ma mère n'en peut plus. Bien des jeunes gens m'ont remarquée ; plusieurs m'ont fait des aveux. Aucun, vous devinez pourquoi, n'a persévéré dans son enthousiasme. Lui, au contraire, depuis deux ans na. faisait atten tion qu*k moi. Il n’a jamais manqué une occa sion do me rencontrer. Nous avons causé ensemble tant que nous avons voulu. Je l'ai étudié comme un livre. Toutes les objections qui peuvent se faire, Je les lui ai faites. Je lui ai parié de sonjière. H me répondait : « Voyez l'Angloterro 1 C'est le pays des bons mariages, parce que ce sont les inléressés qui se ma rient! > — Alain m'a dit la mêole chose, et ee que j'al pu voir hier do notre monde français me montre que la liberté d’oubo-Mapclik entre ieones gens ét jettnes filles, est tn train de o'y acclièilter. llétas 1 mesdemolsèlles. J’ai peur ' que vpis ne votis préparlu de gros m ^ faire aolrement, il devenait évident qoa la popH' latlon en avait assez, et qu’an grand nombre de mineurâ trouvaient, depuis t’arbitrage de M. Lou bet, la continuation de la grève sans objet. Les non syndiqués s’agitaient ponr se remettre i.,:,.- y * , On annonce que les troupes quitteront Carmiaux dès que le travail aura repris. M inistère de la guerre. Grands exercices de tir. Dans le but d’exercer les troupes d’infanterie aux tira de guerre i grande distance, le minialre' de la guerre a établi, entre les divers corps d'in fanterie, un roulement leur permettant d'exécuter ces tirs tous les doux ans. En 1893, après l’instruction des recrues et l’exécution dos tirs d’instruction, 80 régiments d'infanterie et les 30 bataillons de chasseurs à pied (comprenant un elTcctif d’environ 4.880 ofdciera, et 145.000 tionimos do troupe) prendront part i ces manoeuvres spociatos. Ces exercices exigeant des champs de tira particuliers qui ne se trouvent pas à proximité de toutes les villes ,do gacnieon, ces troupes devront quitter leurs caseraements pendant environ deux semaines. Pondant cette période, six Jours environ seront consacrés par. les troupes pour so rendre sur le ter rain choisi par les commandants do corps d'armée et en revenir. La durée moyenne des exercices de tir de combat sers de sept Jours. Pondant ios jours de marche, les troupes auront droit à l’indouinité en marche ; Ica officiers tou cheront, pendant toute la durée des exercices, l’indemnité~on rasBèmblemont. Découverte ints^rcssante. Le duc de Morny s’occupe beaucoup de photo graphie et il vient, paraît-il, de trouver le moyen de sensibiliser toute espèce de papier, quelles qu’en soient la dimension, la force ou l'épaisseur; et il ne son^ibiliso, dans co papier, que la portion exacte qui est destinée à la photographie. On pourra donc, désormais, fixer une photo graphie directe, comme un chifi're gravé en tôt» d'une lettre, sur les cartes d'ahcinnoraont do che mins de for, sur les cartes d'identité, etc., etc., et on devine les mille applications indaatriolles de ce procédé. Ajoutons que, dès que le duc do Morny a été certain des résultats de sa découverte, il est allé l'oifrir lui-môme à M. de Freycinet pour en faire profiter son pays dans la plus large mesure pot*, sible : le ministre de la guerre a aceeptT aussitét cette offre gracieuse, et c’est ainsi que, dans quelques mois, tous les livrets militaires individuels, porteront, à cfité du numéro matricule, la photo graphie du soldat. La colonne, complètement débarrassée de ses blessés et malades, reprend l’olfeoBive le 25. Les triples positions foKifiéés'par l’ènnomi'pour'dé fendre le passage du Kato, ainsi que les doux ^rta de Kotopa, sont enlevés & la baïonnette, P ^ ^ d ç n j hpljqoj^ L’ennemi, évalué à ÏO.dÔO hommes, fuit devant RDS 2.000 soldats, abandonnant ses armes, ses munitions et des approvisionnements on très grande quantité. Le colonel poursuit l’ennemi jusqu'à un kilo' mètre de Cana et y établit, le 2(i, son camp. 11 évacue alors ses blessés et attend do nouveaux approvisionnements pour marcher sur Abomey et s’en emparer. Que Béhanzin ail eu le temps ou non de faire éle ver quelques retranchements en avant d'Abom<^y, nos troupes, en raison même des commodités du terrsin, en seront venues facilement à bout. Cana et Abomey sont, en effet, situées sur un plateau découvert, oïl les deux escadrona de spahis sou danais peuvent rendre les plus grands services ; en outre, uno large route conduit de Cana à Abo- mey, où notre infanlorio et notreariilleriopeuvent se déployer à l'aise. On pense qu’Abomey a été pris le 31 octobre ou le l" novembre. On attend des nonvolles. IVouvelle-Calôdonie. Le Conseil Général de la Nouvelle-Calédonie demande qu’on cesse complètement la transpor tation dans cette colonie. 11 parait que l’affluence de la population pénale est un obstacle absolu à l’essor de la population libre, déjà assez nombreuse dans cotte colonie. COliONIES Dahomey. On télégraphie de Porto-Novo, 31 octobre. Nous avonsôtô très inquiets, ces jours derniers, au sujet de l’expédition. Du 14 au 22, nos soldats, harcélês par un ennemi dix fois supérieur en nombre, armé de canons et de fusils nouveaux modèles, commandé par des Européens et des métis brésiliens, ont eu à repousser à l’arme blanche des attaques furieuses et ont livré victorieusomoat neuf combats achar- is. Nos troupes, manquant d'eau sous an soleil ardent, ont été superbes de courage et d’abnéga tion. D’autre part, nos porteurs, décimés par l’artillerie dahoméenne, mourant de fatigue et de privations, se révoltaient et refusaient tout ser vice. En cette terrible occurrence, le colonel Dodds, admirable d'énergie, a donné le premier l'exemple i ses soldats. C'est grâce à sa ténacité, et aussi à son initiative intelligente et à l’activité du gouverneur. Ballot, que le plus grand succès vient de ré compenser tant de sacrifices. En effet, en moins de six jours, deux mille porteurs lupplémentairoa et six cents soldats de renfort, appelés A la hâte de Kotonou et de Porto-Novo, arrivent à Akpa, conduits par le commandant Audéoud. Ang^lefcpre. ' Conffrh de Femmes. Un Congrès ae tient on co moment à Birmin gham, en faveur do l’émancipation des femmes. Les propositions les plus excentriques ont été, bien eutendu, exposées par les Congressistes femelles. Mais miss Cazens s’est distinguée entre toutes ses congénères : « L'homme, a-t elle déclaré, est et a été de tout temps l'ennemi mortel de la femme, il n'y a rien à faire contre cet être, en se servent do ce qu’on appelle les moyens constitu tionnels, La femmo lutte pour l’émancipation, mais sans succès. Qu’ost-ce qu’il nous reste à faïref Le temps des paroles et dos discours est passé; le temps do l’action est venu. Il faut faire quelque chose de désespéré. Jamais uno révolu tion ne s’est accomplie sans effusion de sang. Les femmes peuvent se servir de la dynamite comme les hommes, et si nous savons viser juste, les hommes no joueront plus avec nous comme ils le font. » Il faut croire que les Anglais sont bien pen galants. En tous cas, cette miss Cazens paraîtra un peu raide à nos Françaises. L’aimable sexe) Belgique. Une brigade do douze ouvriers chinois est arrivée jeudi matin à la Société Cockorill, A Seraiog. Celte brigade sera répartie par moitié entre la fonderie d'acier Borsemer èl les lami noirs à rails. Une autre brigade de Chinois est employée aux hauts fourneaux. Ce fait ne doit pas passer inaperçu. L'Europe n’a rien à gagner à l’importation de travailleurs chinois, qui révolutionneraient toutes ses condi tions économiques. L’Amérique du Nord a déjà on assez de peine à enrayer le mouvement. comptes I Les jeunes Anglaises d« sont ni plus charmantes, ni plus dignes d'être aimées, ni, au fond, plus raifoonables que vous. Mais leur grande force est d’avoir affaire à... de jeunes Anglais. Si ce brave Lavaudieu était sujet de la reine, il y a beau temps que vous seriez partis bras dessus bras dessous pour le Gan, pour l’Australie ou peur les Indes, avec la nénédlction dû père Lavaudieu, appuyée de quelques billets de cent livres. k»is en France, dans ieè cas comme le vAire, le père ne veut pas donner même sa bénédiction — et te Aïs, de son côté, aspire k quelque^hose de plus qu'une dizaine de billets de cent livres. Toute la difficulté vient de là. — Soit, répondit Simone en regardant Maurice comme elle eût regardé un type d'espèce inconnue. Maintenant; dites-mQi ce qu'il faut faire. Pour vous répondre, Je vous connais trop peUi Vous connaissez-vous bien vous- mémo ? Lavaudieu m'a dit que vous songiez k venir habiter avec lui la Prairie. Savez-voue quellp entreprise vous ferlez T £tea-voas sûre qu'il y ait à Paris une jeune femme de votre éducatiou, de vos goûts, do vos habitudes, assez aiminle, assez aimée, pour avoir chance de ne pas mourir Ik-bas d'ennui, do. solitude et de regret T Tonez, vous avez faib appel k ma franchise... Eh bien ! j'ai beor qu’uno chose manque k votre mariage d amonr. El ceito chose ?... demanda jSimone en enveloppant Hanrice de ses yeux superbes. — C est l’amour ! i^“ ^Pour qui parlez-vous? Pour lui on pour — Mène pour vous. Hais ce n'est pas de yetra faute. Aujourd’hui tout semble eoncon- rir fc la suppression do l'amour : l'éducation, les moeurs,la vie qu'on mène. Le roman Inl Bsiingne. Dimanche soir, devait avoir lien au Prado le e •ncoura de musiques et orphéons. — Uno foule considérable était accourue pour y assiater.. Par suite d’une organisation défectueuse de la fête les apoctateura s'impatientèrent, détruisirent le» tribunes et des coups furent échangés. La foule irritée, se dirigea vers la maison de l’alcade pour consacre une ironie douce. Le théâtre le montre comme Molière montrait les méde cins. Les jeunes filles ne demanderaient pas mieux que d'aimer ; en sont-elles capables ? Avez-vous vu des Chinoises, des vraies, de celles dont on a déformé les pieds depuis rage de quatre ans ? Demandez-leur si elles sont capables de marcher I Les pauvres ! Non seulement en leur a rendu la marche impos sible, mais encore on les a persuadées que cet exercice est chose inconfortable et vul gaire. Simone, avec un singulier sourire, ferma les yeux. — Bien !... soupira-t-elle. Voilk qui est entendu. Je suis une Chinoise. Et, naturelle ment, ça ne se guérit pas t — Oh 1 mademoiselle, ne souhaitez pas k la Chinoise de s'éveiller un beau matlu avec le goût de 1a promenade. La malheureuse !... Quel martyre I — Alors, II ne faut pas aimer ? Gléguérec demeura quelques instants sans répondre. Le coude appuyé sur la table, la tête penchée sur sa main, Il avait ee regard dans le lointain fréquent chez lui, très doux, un peu voité,*quitirait un charme puissant de son contraste avec l'énergie du personnage. Tout k coup scs traits s'animèrent ets'cmbel- lirent d'un éclair d’inspiration f et cependant ce futavecunesorie de tristessequ'il répondit: — Non, Il ne faut pas aimer, si l’on ima- giiO le bonheur dans le repos du sybarite, pour qui toute peine et tout effort sont d'in- supporUbles maux ! 11 ne faut pas aimer, il } on craint que le printemps n'apporte, avec ia rose, les épines qui déchirent. Hais, au contraire, il faut aimer, il faut se plonger dans I infini et dans l’éternel de l’amour, si l'on est de la race des forts; assez Intrépide l’euvahlr. La garde oivilo fut requise pour réta blir l’ordr» et y rouuit aana trop d’efforta. Dea pâtrouilloB circulèut eucoro daus loa rues. Il y a eu quelques blessés. On est toujours patient en Espagne 1 Deux soldats du corps de gardo de,la prison ont abandonDÛ leur poste avec leurs armes et. leurs munitions ot ont parcouru la villq en désar mant les voîllours de nuit. Ils ont blessé grièveinont un gardien de la paix, un employé do l'octroi, un passant et un veilleur de nuit. Etats-Unis. Un immense incendie a’oçt déclaré vendredi soir dans les usines à gaz do Milwuukeo. La ville a été dans une obscurité complète. Les dépôts do la ligne du chemin do fer de Chicago au Nord-Ouest sont devenus la proie des danimes. L'inceudio a gagné les bords du fiouve. Los élévateurs à grains, do la maison Smith, ont également pris feu. Le vent soufflait avec une vitesse de bO milles à l'heure. Le feu a détruit le quartier Est de la ville qui s'étend sur 1 kilomètre carré. Les habitants, pour la plupart des indigents de nationalités allemande, irlandaise, italienne et polonaise, ont tout perdu. Les dégâts sont évalués à 8 millions do dollars. Comme on le voit, les Américains font toujours grand, surtout en matière d'incouJies. lln'iti. On annonçait un soulèvement contre le Gouver nement. La nouvelle est controuvée : le pays jouit d’une paix parfaite, et c’est pour la maintenir que le Gouvernooiont s'est vu obligé d'expulser du terri toire trois étrangers, dont l’un Français et les doux autres do nationalité incertaine qui, abusant de la géiioreuse hospitalité qu’ils avaient reçue on Haïti, faisaient une propagande active contre l'ordre do choses établi. Le Gouvornement haïtien a ainsi usé d'un droit commun à tous Isa Gouvernements soucieux du maintien do l'ordre public. C'était pour lui le meilleur moyen do protéger les intérêts nationaux et aussi ceux du commerce étranger parmi lequel le commerce français occupe uno place si impor tante. Italie. Leffs généreux. M. Moïse Loria, riche israélite qui vient de mourir à Milan, à l’âge do quatre-vingts ans, a laissé toute sa fortune, évaluée à 25 millions de francs, à la ville de Milan, i charge par celle-ci do fonder un Institut destiné à donner du travail aux ouvriers qui n’en trouveraient point ailleurs. Aux termes du testament, si l'Institut n'est pas terminé dans lo courant de l’aunéo 1893, l'héritage passera à la ville do Turin. Jour des Morts. C’est aujourd’hui que les cloches mélan coliques nous rappellent à un culte cher à toul cœur français, celui des morts. Nul no saurait rester indifférenl à leur appel répété, qui traverse tristement le ciel pâle de novembre ; de tous les points du territoire, on s’achemine vers les cimetières pour être Adèle à cette dévotion, bien en harmonie avec son cadre automnal. Ceculle, que rien ne peut nous faire ou blier, est une des manifestations les plus touchantes de celte âme française, que des observateurs superficiels se plaisent à dé clarer si sceptique. Nulle part, cependant comme en France, on ne semble conserver si présente la mé moire des trépassés. Tous les Français qui ont pu comparer les cimetières de leur pays à ceux de l’Allemagne, se sont senti pénétrés pour acheter cette suprême joie par l’inévi table paiement des suprêmes souflrances. L amour embaume, il fleurit, il colore la vie • mais 11 fait saigner le cœur par des blessures profondes. El cependant l'amour est le prin temps, c’est le bonheur, c'est la richesse. Le cœur quiaime chérit sa blessure ; U est fier de sa souffrance ; il s’épanouit sous la rosée de ses larme.s, et ce Promélhéc sublime n’a qu upc crainte : voir s’envoler le vautour cruel... et adoré !... Simone écoulait sans faire un mouvement, la tête légèrement avancée du côté de Clé- guérec. Scs lèvres s’cntr'ouvraientpeu k peu, sa respiralion'se précipitait ; dans scs yeux brillait une lueur confuse d’aurore. Quand Maurice eut fini de parler, elle attendit quel ques secondes. Puis, détournant la tête et quittant sa chaise d'un cflqri lassé, elle dit : ~ Ne soyons pas cruels pour ma mère, qui tombe de fatigue. Il est temps que je vous renvoie. Mais il serait charitable de revenir quelquefois. XVI l •T .9" •>>«. ilit 1* ïéné- ral k Maurice quand le jeune homme entra dans son cabinet, le surlendemain du bal. Qu avez-vous fait ? - Trois visites. Une k Versepuis, mon associé; une à U comtesse Gravino ; une k mesdames de Montdaupbin. - La fortune, l'amour et l’amitié : jeur- Bée bien ramplie ! Mais, mon brave, j'ai quelque peine k voas paiser ce confiseur à qui vous serrez serrer la main dans le monde, comme k un intime. - Pourquoi pas? C'est un honnête homme de respect pour la piété que, chez nous, on conserve au souvenir. La-bas, c’esl l’abandon ; des fleurs don nées sans doute aux tombeaux, mais comme accordées à lahâte^ avec le désir de partir et je'lfës au petit bonheur, bans noire France, au contraire, on sent partout autour des tombas les soins constants et les attentions les plus coquettes. Chaque famille pare avec attendrissement la dernière demeure de ceux do ces mem bres qui ne sont plus. C’est que, si d’autres peuples sentent peut- être plus profondément que nous ce qu’il y a d implacable et de sombre horreur dans la mort, aucun ne s’imagine plus que les Fran çais, rester en communion, et pour ainsi diie continuer â vivre avec les êtres aimés perdus. Nous voyons moins la séparation déses pérée que nous ne nous raccrochons â l’idée consolante de continuer à faire sentir notre affection â ceux qui sont partis. Nous voulons croire qu’ils nous sentent encore prés d’eux, qu’ils sont heureux de nos soins et qu’ils nous sourient du fond de leurs tombeaux. C est pourquoi nous ornons des tombeaux avec une coquolierie peut-être puérile, mais aussi combien pleine d’amour touchant! Nulle pari autant qu'en Franco la Fêta des Morts n'a un caractère intime et fami lial; C’est un immense pèlerinage, qui est bien national, celui-là. On voit se diriger vers les cimetières, aussi bien ceux qui ne peuvent garder do leurs morts qu’un souvenir mélancolique, que ceux aux(iuels la foi permet d’espérer les réunions futures et définitives. Il n'y a ni distinctions religieuses, ni différences de classes diins cet immense mou vement : nous allons tous nous entretenir avec nos pauvres défunts. Aussi, sur loüio notre lerre de France, chacun sait-il bien ce qu’il y a de serrements de cœur, mais en môme temps de piété attendrie, dans celle première exclamation qui nous monte aux lèvres, quand les cloches nous réveillent dans le matin brumeux où tombent silencieusement les feuilles jaunies : Jour des MbrlsI. R. C. LE PARLEMENT ch a m bre d e s d épu tés Séance du samedi 29 octobre 4892. M. Lucien Miilevoye a adressé, samedi, une question au ministre de l'intérieur au sujet du. discours prononcé par le député socialiste allemand Liebknecht au congrès de Marseille. Les paroles de M. Liebknecht, sous couleur de socialisme et d’internationa lisme, sont des excitations à la trahison du drapeau tricolore. On ne peut laisser les agiieurs étrangers se livrer à une telle campagne. M. Loubol répond que le congrès de Mar seille n a pas eu l’importance qu’on a voulu lui attribuer. La thèse de M. Liebknecht n’y a d’ailleurs pas rencontré d'adhésion, et elle a soulevé la population de Marseille. De pareilles doclrinossont, en elTet, de véritables appels à la trahison et leurs auteurs feront « uvi i vA^iosaïuupuur luur propre pays. Le Gouvernement veillera à ce que de pareils faits ne se reproduisent pas. La Chambre applaudit et l'incident est clos. On passe alors à la discussion du projet de loi modifié par le Sénat, sur le travail des femmes, des filles mineures oldes enfants dans les établissements industriels. et le sucre forme unlien entre nous. Je tire le mien de la lerre. Versepuis est devenu riche eu vendani le sien six fraies U livre, après 1 avoir acheté dix sous. Croyez-vous oue ie ne serais pas, dès demain, confistur dans la Prairie si j étais sûr d’uni clientèle ? — Vous savez qu'il se met sur les rangs pour épouser la petitede Monldauphin depuis q^ae Lavaudieu a fait décamper son filsî Quelle drôle d histoire I Tous ceux nui ont un rôle dans la comédie sont fous, aveugles ou odieux. J'espère bien que vous n'allez nas vous fourrer Ik-dcdans, malgré les mamours fiu â dû vous faire cette pauvre marquise. -- Elle no m'a pas fait de mamours le vous .Kura I Elle jvail bien trop semm.lt peur cela 1 — Que dites-vous de sa fille ? — Leur roman n’est donc plus un secret t — li est le secret d’une cinquantafse d’a- miw de la jeune fille, d’autant de camarades du jeane honame et de quelques cenulnes de collègues de cercle de son papa. -i.ü ' Elle me fait une grande vérité” ** * I 1 “ “ •'“II* “ •ml 1 ™Çllill». « f le rdle est déli- clens. Hala car. à l’amenr I — Hdlas Tmou gdnéral, je voudrais blea devenir amoureoï... " — A Paris. Eb bien, et la comtesse f Le saint se trouve pout-élre lit I Est-ce q a ’e l l e • <«elenienl traltd en niai, la bel?, Hih thilde 7 I’“ S ‘ "P.Mement sur sa visite k 1hdter Gravino. Ponr ia dlscrdUon non i\ Ÿ H ;li

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P B IX B K 0 IN H B R TIO N SAu o b c m ' : Le U x B e .9 4 V c .L ’eoeence au-dessou* de S lignei, 1 fr.

Rédam es : La lifae , O.w c. S a faits divers, 0,50 c.AVIS AUX JUkONNÉS

L'abenaemeot est pajrable davaiiee. H n ’eat jam ai& te rrem p o et est coasidéré eomme reBouvelé si a 1 expiration on ne dOB|H pas d'avis contraire.

ON STABOKliBA SENI.IS. au Bureau du Journal, 1. rue Saint-Pierre 1

et chez tous les Libraires du département. ' ’

S e n t i s , le 3 N o v e m b r e 1892.

Après la Grève.E lle e s t en fin fin ief c e tte

C arm auxy q u i to u rn a it 'v â r i ta b le m e n t à la < Bcie >.

I l n*éta it q u e tem ps^ e t l ’op in ion n e co m p re n a it p as l ’e n tê te m e n t des g ré ­v is te s , a p rè s l ’a rb itr a g e s i b ie n v e illa n t de M . L o u b e t, q u i l e u r a c co rd a it la ré in té ­g ra tio n de M . C alv ignac.

M . G lém enceau ' la i-m ê m e s’e s t vi c o n tra in t e t fo rcé d e c o n se ille r a u x mi' n e u rs d e r e p re n d r e le tra v a il.

A p rès a v o ir tr a i té la sen ten c e de M . L o u b e t d e m o n s tru o s ité e t a v o ir d it q u ’e lle n e p o u v a it s a tis fa ire en r ie n le: g ré v is te s , i l l e u r a recom m andé de reU' t r e r à la m in e , c a r d’a p rè s lu l^ ils a v a ie n t re m p o r té u n e v ic to ire com plète .

C e tte co n tra d ic tio n p e u t é to n n e r, m ai e l le s’e x p liq u e su ffisam m ent p a r le s néces s i té s q u i s’im p o sa ien t à M. G lém enceau .

L ’in q u ié tu d e d e v e n a it g ra n d e p a rm i la p o p u la tio n o u v riè re d e G arm aux . O n a v a it fa it d es d e tte s , on a v a it en d e u x m o is d e chôm agOj p e rd u 300 fra n c s de sa la ir e s e t p lu s . U n p a re il d é f ic it-n -e s t p a s san s p e se r t r è s lo u rd e m e n t s u r des b u d g e ts q u i, com m e c e u x d es m in eu rs de G a rm au x , s’é lè v e n t e n m o y en n e à onze o u douze c e n ts fran cs .

D e p lu s , l a lu t te d e v a it f in ir le j o u r où la ré in té g ra tio n de M . G alvignao a u r a i t é té o b ten u e . C e tte sa tis fa c tio n d ’a m o u r- p ro p re é ta i t a c q u ise , e t il é ta i t q uestion d e p ro lo n g é r e n c o re la ré s is ta n c e e t de 8 im p o ser d e n o u v ea u x sac rifice s ! De to u s côtés' on é ta i t d ’av is qu ’il fa lla it en f in ir .

D é jà le s n o n sy n d iq u és é ta ie n t v en u s d em a n d er av e c u n e c e r ta in e a r ro g a n c e a u S y n d ic a t , le len d e m a in d e l ’a r b it r a g e , si l ’o n n ’a lla i t p a s b ie n tô t se r e m e t tr e a u tra v a il.

L a d isc ip lin e d es g ré v is te s se re lâ c h a it , le s m e n e u rs s e n ta ie n t qu ’i ls n e le s t ie n ­d ra ie n t plus, lo n g tem p s en m ain .

I is o n t co m p ris qu ’il fa lla it s’e x é c u te r j M . G lém enceau a e u l’e s p r it d ’av o ir l ’a i r d e le fa ir e de bon c œ u r. N e p o u v an t a r r ê t e r le m o u v em en t q u i p o u ssa it à r e ­p re n d re le tra v a i l , il a eu a d ro ite m e n t le sq u c i d e s a p o p u la ri té , e n p a ra issa n t le d ir ig e r e t m êm e en ê t r e l ’in s tig a te u r . E t a lo rs , o n l ’a v u d ép lo y e r to u te son é lo ­q u e n c e , h a b itu é e à s e rv ir à u n to u t a u tre

~ t isa g e , p o u r c o n v a in c re les g ré v is te s de re d e sc e n d re d a n s la m in e .

In u t i le d e d ire qu ’il s’e s t a in s i m énagé le p lu s g ra n d su cc ès , i l p rê c h a it à des c o n v e rtis .

S ans d o u te le s cam ara d es condam nés p o u r le p illa g e d u 15 a o û t n ’o n t p as é té r é in té g ré s , m a is le u r affaire n ’é ta it pas d é jà s i b o n n e ; p u is le le a d e r d e l’E x trê m e - G a u ch e a p ro m is d e l e u r t r o u v e r du t r a ­v a i l a i l le u rs , on a t te n d a n t(e t ic i q u e lq u e s p h ra se s ro n f ia n te s d e circo n stan ces) qu ’on a i t c o n tra in t l a G om pagnie ré a c tio n n a ire à le s r e p re n d re .

L e s m a lh e u re u x g ré v is te s o n t é té tro p h e u r e u x d ’a c c e p te r c e tte v ag u e sa tisfac ­t io n ac co rd é e a u p rin c ip e d e so lid a ri té , p o u r ta n t s i h a u te m e n t p ro c la m é , e t de p o u v o ir en fin se re m e t tr e à g a g n e r le u r v ie .

(25 ) F E U I L L E T O N

FAÜT-ll AIMER?PAR

l u é o u D E T I N S E A U

B ie n q u e M . G lém enceau so it u n h ab ile p a rm i le s h a b ile s , i l n e noua a v a it pas so u v e n t f a it jo u i r d u sp ec ta c le d ’u n e te l le d e x té r i té à t i r e r son ép in g le d u je u .

Q uo iqu’il en soit^ le p a y s a ac cu e illi av e c u n v é r ita b le so u lag em e n t là n o u ­v e lle d e la so lu tio n d e ce r e g re tta b le co n flit . L ’op in io n s’in q u ié ta it d u b ru i t q u i se fa isa it a u to u r -d’u n e q u e re lle lo ­c a le , e t d es efforts fa its p a r c e r ta in s po li­t ic ie n s p o u r y co m p ro m e ttre l a t ra n q u i l ­l i té g é n é ra le e t l a R ép u b liq u e elle-m êm e.

M a lh e u re u se m e n t, l a g rè v e d e G arm aux la is se ra d e r r iè re e l le p lu s d ’u n so u v en ir fâ ch eu x .

E l le n o u s a u r a fa it v o ir p e n d a n t d eu x m ois la l ib e r té du tra v a il o u trag e u sem en t v io lée , sa n s q u e le G o u v e rn em en t a i t d o n n é s ig n e d e v ie . E lle n o u s a u r a valu u n c e r ta in n o m b re d e p ro je ts d es tin és à p o r te r a t te in te à l a p ro p r ié té déjà*àssez a tta q u é e p a r le s soph ism es d e n o tre époque . H e u re u se m e n t, ces p ro je ts n ’o n t p u a b o u t i r , m ais ils s o n t l ’in d ice d ’u ne te n d a n c è fâ ch eu se c o n tre la q u e lle il n ’e s t q u e tem p s d e ré a g ir a v e c én e rg ie .

E n F ra n c e , o n n ’a im e pas to u te s ces a f fa ire s -là . O n d é s ire v o ir a ffirm er le p rin ­cipe d’a u to r i té e n p ré se n c e d ’a g ita tio n s su b v ers iv es . O n e s t h e u r e u x d e v o i r i e re sp e c t a u x lo is im posé à d es fa rc e u rs q u i se c r o ie n t a u -d e s su s e t en d eh o rs d’e lles .

C’e s t ce q u e M . L o u b e t e t ses co llèg u e s fe ro n t b ien d e se ra p p e le r . Si l a fo n c tio n des a g i ta te u r s e s t de se d é m e n e r, c e lle du G o u v e rn em en t e s t esse n tie lle m e n t de g o u v e rn e r . G’e s t ce d o n t le C ab in et n e s’e s t p as assez so u v en u à G a rm au x , bien qu ’il e û t é té s û r d ’av o ir l ’op in ion p u ­b lique av e c lu i s’il s ’é ta i t m o n tré é n e r r g iq u e e t ré so lu .

P re sq u e to u s le s F ra n ç a is s o n t fo r t a tta c h é s à d és in té rê ts q u i a u ra ie n t to u t à p e rd re à u n b o u le v e rse m e n t so c ia l. I ls le s e n te n t b ie n , e t n e se la is se n t pas ém o u v o ir p a r le sp e c tre d e la ré a c tio n m o rib o n d e , p a r le s p e c tre b lan c , q u e c e r ­ta in s p o litic ie n s e x p lo ite n t en l ’a g i ta n t san s ce sse d e v a n t le u r s y e u x .

U n a u t re sp e c tre au c o n tra i re , q u e ces p o litic ie n s re p ré s e n te n t d ’u n e m an iè re si peu r a s s u ra n te , l e u r fa it p e u r , c’e s t l ’é te r ­n e l s p e c tre ro u g e . O n s a i t qu els « s a u ­v e u rs » n é fas tes c e tte p e u r a e n g e n d rés , à q u e ls a b a n d o n s d ép lo ra b les e l le a co n ­d u i t le p eu p le f ra n ç a is .

M ain ten a n t q u ’e lle e s t s i in co n tes tée , la R ép u b liq u e n ’a p as d e p lu s d a n g e re u x en n e m is q u e ses am is les p lu s u a c h a r-

'is. >E n p e n sa n t à la c o n d u ite q u e ces am is

o n t te n u e à G a rm au x , b ie n des perso n n es p o u rro n t r é p é te r av e c p lu s de ra iso n que ja m a is le m o t d ’un v i e u t ré p u b lic a in c la irv o y a n t : c L e p é r il e s t à g au c h e . >

R . G.

INFORIDTIOlfSINTÉRIEUR

C a r m a u x .La grève eat floie, le travail doit reprendre

demain 3 novembre.U’est M. Clômencean lui-môme qui a recom-

mandô la reprise du travail. 11 ne pouvait du reste

Dans son fauteuil, p rès du feu clair, m a­dam e de M ontdauphin.som meillait, chercbani encore ,pa r politesse, li fa irecro irequ’clleé tait à la conversation. Régulièrem ent, le lende­m ain des so irs de corvM , elle tom bait vaincue p a r la fatigue, en sortan t de table.

— N etrouvez-voul pastju’il fait trop chaud? dem anda Simone à son visiteur.

Qutind ils furent assis h Tautre bout de la pièce, au tour d 'une table discrètem ent éclairée

fiar la lum ière rese de l'imm ense abat-jour, ia eune fille re p rit :

— /Vous excuscrei ma mère, n ’est ce pas ? Quel m étier elle fait pour moi I Encore si nous devions y gagner quelque chose !...

T out I cepp, Maurice contiuuanl è se taire , elle iui u.’! com ptant de ses doigta distraits les pages d ’un album i ' ,,

*-*Nepeosex-vous pasqu’ilseraildlgH éO tin homme comme vous d’em pêcher que m a mère

RaprodaetSoa nutorixé* «ui Journaux avant ntt -"^avM M. Cahnaiu U v y , M t e v AFarto.R«pi

traite <

et moi ne soyons ridicules 7 Pourquoi me ca- cberiez-vous la vérité ? Que dois-le attendre de iui ?

— Ce qu’il veut T Ce qu’il pense ? répondit Cléguércc. Gomment vous répondi'ais je W o u s ne savezdoncpas que, su r certaines questions, il me serait impossible de vous dire ce que je veux e t ce oue je pense moi-mêrào !

— A h l I t - e l ie e n la regardan t avec sur­prise. E t pourtan t quelle diïïérence entre vous deux ! H ais il e s t difficile, après des semaines passées avec lu i, que vous ne sachiez pas .. s 'il m’aim e, Tout est Ik 1

— N on, m ademoiselle, tou t n’est pas Ik, répondit Maurice avec un soupir. Mais, pour en revenir k votre question, je vous ju re qu'Alain votis a im e... k sa m anière. Il faut croire que ce lte roanlère-lk voos a suffi !

— M ettez-vous à ma place. Depuis quatre ans, je vais dans le m onde avec frénésie ; ma mère n 'en peut plus. Bien des jeunes gens m 'ont rem arquée ; plusieurs m 'ont fait des aveux. A ucun, vous devinez pourquoi, n 'a persévéré dans son enthousiasm e. Lui, au contraire, depuis deux ans na. faisait atten­tion qu*k moi. I l n’a jam ais manqué une occa­sion do m e rencontrer. Nous avons causé ensemble tan t que nous avons voulu. Je l'ai étudié comme un livre. Toutes les objections qui peuvent se faire, Je les lui ai faites. Je lui ai parié de sonjière . H me répondait : « Voyez l'Angloterro 1 C 'est le pays des bons m ariages, parce que ce son t les inléressés qu i se ma­rien t! >

— Alain m 'a d it la mêole chose, e t ee que j'a l pu voir h ie r do notre monde français me m ontre que la liberté d ’oubo-M apclik entre ieones gens é t jettnes filles, est tn train de o'y acclièilte r. llé tas 1 mesdemolsèlles. J’ai peur ' que v p is ne votis p ré p a rlu de gros m ^

faire aolrement, il devenait évident qoa la popH' latlon en avait assez, e t qu’an grand nombre de mineurâ trouvaient, depuis t’arbitrage de M. Lou­bet, la continuation de la grève sans objet.

Les non syndiqués s’agitaient ponr se remettrei.,:,.- y * ,

On annonce que les troupes quitteront Carmiaux dès que le travail aura repris.

M i n i s t è r e d e l a g u e r r e .Grands exercices de tir.

Dans le but d’exercer les troupes d’infanterie aux tira de guerre i grande distance, le minialre' de la guerre a établi, entre les divers corps d'in­fanterie, un roulement leur permettant d'exécuter ces tirs tous les doux ans.

En 1893, après l’instruction des recrues et l’exécution dos tirs d’instruction, 80 régiments d'infanterie et les 30 bataillons de chasseurs à pied (comprenant un elTcctif d’environ 4.880 ofdciera, et 145.000 tionimos do troupe) prendront part i ces manoeuvres spociatos. Ces exercices exigeant des champs de tira particuliers qui ne se trouvent pas à proximité de toutes les villes ,do gacnieon, ces troupes devront quitter leurs caseraements pendant environ deux semaines. Pondant cette période, six Jours environ seront consacrés par. les troupes pour so rendre sur le ter­rain choisi par les commandants do corps d'armée et en revenir. La durée moyenne des exercices de tir de combat sers de sept Jours. Pondant ios jours de marche, les troupes auront droit à l’indouinité en marche ; Ica officiers tou­cheront, pendant toute la durée des exercices, l’indemnité~on rasBèmblemont.

D é c o u v e r t e i n t s ^ r c s s a n t e .Le duc de Morny s’occupe beaucoup de photo­

graphie et il vient, paraît-il, de trouver le moyen de sensibiliser toute espèce de papier, quelles qu’en soient la dimension, la force ou l'épaisseur; et il ne son^ibiliso, dans co papier, que la portion exacte qui est destinée à la photographie.

On pourra donc, désormais, fixer une photo­graphie directe, comme un chifi're gravé en tôt» d'une lettre, sur les cartes d'ahcinnoraont do che­mins de for, sur les cartes d'identité, etc., etc., et on devine les mille applications indaatriolles de ce procédé.

Ajoutons que, dès que le duc do Morny a été certain des résultats de sa découverte, il est allé l'oifrir lui-môme à M. de Freycinet pour en faire profiter son pays dans la plus large mesure pot*, sible : le ministre de la guerre a aceeptT aussitét cette offre gracieuse, et c’est ainsi que, dans quelques mois, tous les livrets militaires individuels, porteront, à cfité du numéro matricule, la photo­graphie du soldat.

La colonne, complètement débarrassée de ses blessés e t malades, reprend l’olfeoBive le 25. Les triples positions foKifiéés'par l ’ènnomi'pour'dé­fendre le passage du Kato, ainsi que les doux ^ rta de Kotopa, sont enlevés & la baïonnette,

P ^ ^ d ç n j hpljqoj^L’ennemi, évalué à ÏO.dÔO hommes, fuit devant

RDS 2.000 soldats, abandonnant ses armes, ses munitions e t des approvisionnements on très grande quantité.

Le colonel poursuit l’ennemi jusqu'à un kilo' mètre de Cana et y établit, le 2(i, son camp. 11 évacue alors ses blessés et attend do nouveaux approvisionnements pour marcher sur Abomey et s’en emparer.

Que Béhanzin ail eu le temps ou non de faire éle­ver quelques retranchements en avant d'Abom<^y, nos troupes, en raison même des commodités du terrsin, en seront venues facilement à bout. Cana e t Abomey sont, en effet, situées sur un plateau découvert, oïl les deux escadrona de spahis sou­danais peuvent rendre les plus grands services ; en outre, uno large route conduit de Cana à Abo- mey, où notre infanlorio et notreariilleriopeuvent se déployer à l'aise.

On pense qu’Abomey a été pris le 31 octobre ou le l" novembre.

On attend des nonvolles.

IVouvelle-Calôdonie.Le Conseil Général de la Nouvelle-Calédonie

demande qu’on cesse complètement la transpor­tation dans cette colonie.

11 parait que l’affluence de la population pénale est un obstacle absolu à l’essor de la population libre, déjà assez nombreuse dans cotte colonie.

COliONIES

D a h o m e y .On télégraphie de Porto-Novo, 31 octobre.Nous avonsôtô très inquiets, ces jours derniers,

au sujet de l’expédition.Du 14 au 22, nos soldats, harcélês par un

ennemi dix fois supérieur en nombre, armé de canons et de fusils nouveaux modèles, commandé par des Européens et des métis brésiliens, ont eu à repousser à l’arme blanche des attaques furieuses et ont livré victorieusomoat neuf combats achar-

is.Nos troupes, manquant d'eau sous an soleil

ardent, ont été superbes de courage et d’abnéga­tion. D’autre part, nos porteurs, décimés par l’artillerie dahoméenne, mourant de fatigue et de privations, se révoltaient et refusaient tout ser­vice. En cette terrible occurrence, le colonel Dodds, admirable d'énergie, a donné le premier l'exemple i ses soldats.

C'est grâce à sa ténacité, e t aussi à son initiative intelligente e t à l’activité du gouverneur.

Ballot, que le plus grand succès vient de ré­compenser tant de sacrifices.

En effet, en moins de six jours, deux mille porteurs lupplémentairoa et six cents soldats de renfort, appelés A la hâte de Kotonou et de Porto-Novo, arrivent à Akpa, conduits par le commandant Audéoud.

A n g ^ le f c p re .' Conffrh de Femmes.

Un Congrès ae tient on co moment à Birmin­gham, en faveur do l’émancipation des femmes. Les propositions les plus excentriques ont été, bien eutendu, exposées par les Congressistes femelles.

Mais miss Cazens s’est distinguée entre toutes ses congénères : « L'homme, a-t elle déclaré, est et a été de tout temps l'ennemi mortel de la femme, il n'y a rien à faire contre cet être, en se servent do ce qu’on appelle les moyens constitu­tionnels, La femmo lutte pour l’émancipation, mais sans succès. Qu’ost-ce qu’il nous reste à faïref Le temps des paroles et dos discours est passé; le temps do l’action est venu. Il faut faire quelque chose de désespéré. Jamais uno révolu­tion ne s’est accomplie sans effusion de sang. Les femmes peuvent se servir de la dynamite comme les hommes, et si nous savons viser juste, leshommes no joueront plus avec nous comme ils lefont. »

Il faut croire que les Anglais sont bien pen galants.

En tous cas, cette miss Cazens paraîtra un peu raide à nos Françaises. L’aimable sexe)

B e l g i q u e .Une brigade do douze ouvriers chinois est

arrivée jeudi matin à la Société Cockorill, A Seraiog. Celte brigade sera répartie par moitié entre la fonderie d'acier Borsemer èl les lami­noirs à rails. Une autre brigade de Chinois est employée aux hauts fourneaux.

Ce fait ne doit pas passer inaperçu. L'Europe n’a rien à gagner à l’importation de travailleurs chinois, qui révolutionneraient toutes ses condi­tions économiques.

L’Amérique du Nord a déjà on assez de peine à enrayer le mouvement.

comptes I Les jeunes Anglaises d « son t ni plus charm antes, ni plus dignes d 'ê tre aimées, ni, au fond, plus raifoonables que vous. Mais leur grande force es t d ’avoir affaire à ... de jeunes Anglais. Si ce brave Lavaudieu était sujet de la reine, il y a beau tem ps que vous seriez partis bras dessus bras dessous pour le Gan, pour l’A ustralie ou peur les Indes, avec la nénédlction dû père Lavaudieu, appuyée de quelques billets de cent livres. k » is en F rance, dans ieè cas comme le vAire, le père ne veut pas donner même sa bénédiction — e t te Aïs, de son côté, aspire k quelque^hose de plus qu 'une dizaine de billets de cent livres. Toute la difficulté vient de là.

— Soit, répondit Simone en regardant Maurice comme elle eû t regardé un type d'espèce inconnue. M aintenant; dites-mQi ce qu 'il faut faire.

P our vous répondre, Je vous connais trop peUi Vous connaissez-vous bien vous- mémo ? Lavaudieu m 'a d it que vous songiez k venir habiter avec lui la Prairie. Savez-voue quellp entreprise vous ferlez T £tea-voas sûre qu 'il y ait à P aris une jeune femme de votre éducatiou, de vos goûts, do vos habitudes, assez aim in le , assez aimée, pour avoir chance de ne pas m ourir Ik-bas d 'ennui, do. solitude e t de reg ret T Tonez, vous avez faib appel k m a franchise... E h bien ! j'a i b eo r qu’uno chose manque k votre mariage d am onr.

E l ceito chose ? ... demanda jSimone en enveloppant H anrice de ses yeux superbes.

— C est l’am our !i ^ “ ^P o u r qui parlez-vous? Pour lu i on pour

— M èn e pour vous. H ais ce n 'e s t pas de y etra faute. Aujourd’hui tout sem ble eoncon- r ir fc la suppression do l'am our : l'éducation, les m oeurs,la vie qu 'on mène. Le rom an Inl

B s i i n g n e .Dimanche soir, devait avoir lien au Prado le

e •ncoura de musiques et orphéons. — Uno foule considérable était accourue pour y assiater.. Par suite d’une organisation défectueuse de la fête les apoctateura s'impatientèrent, détruisirent le» tribunes e t des coups furent échangés. La foule irritée, se dirigea vers la maison de l’alcade pour

consacre une ironie douce. Le théâtre le m ontre comme Molière m ontrait les méde­cins. Les jeunes filles ne dem anderaient pas mieux que d'aim er ; en sont-elles capables ? Avez-vous vu des Chinoises, des vraies, de celles dont on a déformé les pieds depuis ra g e de quatre ans ? Demandez-leur si elles sont capables de m archer I Les pauvres ! Non seulement en leur a rendu la m arche impos­sible, m ais encore on les a persuadées que cet exercice est chose inconfortable et vul­gaire.

Simone, avec un singulier sourire, ferma les yeux.

— Bien ! ... soupira-t-elle. Voilk qui est entendu. Je suis une Chinoise. E t, naturelle­m ent, ça ne se gu érit pas t

— Oh 1 mademoiselle, ne souhaitez pas k la Chinoise de s'éveiller un beau matlu avec le goût de 1a promenade. La m alheureuse !... Quel m artyre I

— A lors, II ne faut pas aim er ?Gléguérec dem eura quelques instants sans

répondre. Le coude appuyé su r la table, la tête penchée su r sa m ain, Il avait ee regard dans le lointain fréquent chez lu i, très doux, un peu voité,*quitirait un charm e puissant de son contraste avec l'énergie du personnage. Tout k coup scs tra its s'anim èrent ets 'cm bel- lirent d 'un éclair d ’inspiration f e t cependant ce fu tavecunesorie de tristessequ 'il répondit:

— N on, Il ne fau t pas aim er, si l ’on im a- giiO le bonheur dans le repos du sybarite, pour qui toute peine e t tout effort sont d 'in - supporUbles m aux ! 11 ne faut pas aim er, i l } on crain t que le printem ps n 'apporte, avec ia rose, les épines qui déchirent. H ais, au contraire, il faut aim er, il faut se plonger dans I infini e t dans l’éternel de l’am our, si l'on es t de la race des forts; assez Intrépide

l’euvahlr. La garde oivilo fut requise pour réta­blir l’ordr» e t y rouuit aana trop d’efforta. Dea pâtrouilloB circulèut eucoro daus loa rues. Il y a eu quelques blessés.

On est toujours patient en Espagne 1

Deux soldats du corps de gardo de,la prison ont abandonDÛ leur poste avec leurs armes et. leurs munitions ot ont parcouru la villq en désar­mant les voîllours de nuit.

Ils ont blessé grièveinont un gardien de la paix, un employé do l'octroi, un passant et un veilleur de nuit.

Etats-Unis.Un immense incendie a’oçt déclaré vendredi

soir dans les usines à gaz do Milwuukeo.La ville a été dans une obscurité complète.Les dépôts do la ligne du chemin do fer de

Chicago au Nord-Ouest sont devenus la proie des danimes. L'inceudio a gagné les bords du fiouve. Los élévateurs à grains, do la maison Smith, ont également pris feu.

Le vent soufflait avec une vitesse de bO milles à l'heure. Le feu a détruit le quartier Est de la ville qui s'étend sur 1 kilomètre carré.

Les habitants, pour la plupart des indigents de nationalités allemande, irlandaise, italienne et polonaise, ont tout perdu.

Les dégâts sont évalués à 8 millions do dollars.Comme on le voit, les Américains font toujours

grand, surtout en matière d'incouJies.

l l n ' i t i .On annonçait un soulèvement contre le Gouver­

nement.La nouvelle est controuvée : le pays jouit d’une

paix parfaite, et c’est pour la maintenir que le Gouvernooiont s'est vu obligé d'expulser du terri­toire trois étrangers, dont l’un Français et les doux autres do nationalité incertaine qui, abusant de la géiioreuse hospitalité qu’ils avaient reçue on Haïti, faisaient une propagande active contre l'ordre do choses établi.

Le Gouvornement haïtien a ainsi usé d'un droit commun à tous Isa Gouvernements soucieux du maintien do l'ordre public. C'était pour lui le meilleur moyen do protéger les intérêts nationaux et aussi ceux du commerce étranger parmi lequel le commerce français occupe uno place si impor­tante.

Italie.Leffs généreux.

M. Moïse Loria, riche israélite qui vient de mourir à Milan, à l’âge do quatre-vingts ans, a laissé toute sa fortune, évaluée à 25 millions de francs, à la ville de Milan, i charge par celle-ci do fonder un Institut destiné à donner du travail aux ouvriers qui n’en trouveraient point ailleurs. Aux termes du testament, si l'Institut n'est pas terminé dans lo courant de l’aunéo 1893, l'héritage passera à la ville do Turin.

J o u r d e s M orts.

C’est au jourd’hui que les cloches m élan­coliques nous rappellen t à un culte ch e r à toul cœ ur français, celui des m orts.

Nul no sau ra it re s te r indifférenl à leu r appel répété, qui traverse tristem ent le ciel pâle de novem bre ; d e tous les points du territo ire , on s’achem ine vers les cim etières pour ê tre Adèle à cette dévotion, b ien en harm onie avec son cadre autom nal.

C eculle, que rien ne peut nous faire ou­b lier, est une des m anifestations les plus touchantes de celte âm e française, que des observateurs superficiels se plaisent à dé­clarer si sceptique.

Nulle p art, cependant comme en F rance, on ne sem ble conserver si p résente la m é­m oire des trépassés. Tous les Français qui ont pu com parer les cim etières de leu r pays à ceux de l ’Allemagne, se son t senti pénétrés

pour acheter cette suprêm e jo ie par l’inévi­table paiem ent des suprêm es souflrances. L am our em baum e, il fleurit, il colore la vie • mais 11 fait saigner le cœ ur par des blessures profondes. E l cependant l'am our est le p rin­tem ps, c’est le bonheur, c 'e st la richesse. Le cœ ur q u ia im e chérit sa blessure ; U est fier de sa souffrance ; il s’épanouit sous la rosée de ses larme.s, et ce P rom élhéc sublime n ’a qu upc crain te : voir s ’envoler le vautour cruel... e t adoré !...

Simone écoulait sans faire un mouvement, la tête légèrem ent avancée du côté de Clé- guérec. Scs lèvres s’cn tr'ouvraien tpeu k peu, sa respiralion 'se précipitait ; dans scs yeux brillait une lueur confuse d ’aurore. Quand Maurice eu t fini de parler, elle attendit quel­ques secondes. Puis, détournant la tête et quittant sa chaise d'un cflqri lassé, elle d it :

~ Ne soyons pas cruels pour m a m ère, qui tom be de fatigue. Il es t tem ps que je vous renvoie. Mais il serait charitable de revenir quelquefois.

XVI l

•T .9 " •>>«. ilit 1* ïén é-ral k Maurice quand le jeune homme entra dans son cabinet, le surlendem ain du bal. Qu avez-vous fait ?

- T rois visites. Une k Versepuis, mon associé; une à U com tesse Gravino ; une k mesdames de M ontdaupbin.

- La fortune, l'am our e t l’am itié : jeu r- Bée bien ram plie ! M ais, mon brave, j 'a i quelque peine k voas p a ise r ce confiseur à qui vous serrez serrer la m ain dans le monde, comme k un intim e.

- Pourquoi pas? C'est un honnête homme

de respect pour la p iété que, chez nous, on conserve au souvenir.

La-bas, c’esl l ’abandon ; des fleurs don­nées sans doute aux tombeaux, m ais comme accordées à lahâte^ avec le d ésir de pa rtir e t je'lfës au petit bonheur, b a n s no ire France, au contra ire , on sen t partou t au tou r des tombas les soins constants e t les attentions les plus coquettes.

Chaque famille p are avec attendrissem ent la d ern iè re dem eure de ceux do ces mem­bres qui ne sont plus.

C’est que, si d ’au tres peuples sen ten t peut- ê tre p lus profondém ent que nous ce qu ’il y a d implacable e t de som bre h o rreu r dans la m ort, aucun ne s’im agine plus que les F ran ­çais, re s te r en com m union, e t p o u r ainsi d iie continuer â v ivre avec les ê tres aimés perdus.

Nous voyons m oins la séparation déses­pérée que nous ne nous raccrochons â l’idée consolante de continuer à faire sen tir notre affection â ceux qui sont partis.

Nous voulons cro ire qu ’ils nous sentent encore prés d ’eux, qu ’ils sont heureux de nos soins et qu’ils nous sourient du fond de leurs tombeaux.

C est pourquoi nous ornons des tombeaux avec une coquolierie peut-être puérile , m ais aussi combien pleine d ’am our touchant!

Nulle pari au tan t qu 'en F ranco la Fêta des Morts n 'a un caractère in tim e e t fami­lial;

C’est un im mense pèlerinage, qui est bien national, celui-là.

On voit se d irig e r vers les cim etières, aussi b ien ceux qui ne peuvent garder do leurs m orts qu ’un souvenir m élancolique, que ceux aux(iuels la foi perm et d ’espérer les réunions futures et définitives.

Il n 'y a ni d istinctions religieuses, n i différences de classes diins cet im m ense mou­vem ent : nous allons tous nous en tre ten ir avec nos pauvres défunts.

Aussi, su r loüio no tre lerre de France, chacun sait-il bien ce qu ’il y a de serrem ents de cœ ur, mais en môme temps de piété a ttendrie , dans celle prem ière exclam ation qui nous m onte aux lèvres, quand les cloches nous réveillen t dans le m atin brum eux où tom bent silencieusem ent les feuilles jaun ies : Jo u r des M brlsI. R . C.

L E P A R L E M E N Tc h a m b r e d e s d é p u t é s

Séance d u sam edi 29 octobre 4892.

M. Lucien Miilevoye a adressé, sam edi, une question au m in is tre de l 'in té r ie u r au sujet du . discours prononcé p a r le député socialiste allem and Liebknecht au congrès de M arseille. Les paro les de M. L iebknecht, sous couleur de socialism e e t d ’in ternationa­lism e, sont des excitations à la trah ison du d rapeau tricolore. O n ne peut laisser les agiieurs étrangers se liv re r à une telle cam pagne.

M. Loubol répond que le congrès de M ar­seille n a pas eu l’im portance qu’on a voulu lui a ttrib u er . La thèse de M. L iebknecht n ’y a d ’ailleu rs pas rencon tré d 'adhésion, e t elle a soulevé la population de M arseille. De pareilles doclrinossont, en elTet, de véritables appels à la trahison e t leurs au teu rs feront— « uvi i vA^iosaïuupuur luur propre pays. Le G ouvernem ent veillera à ce que de pareils faits ne se reproduisent pas.

La Cham bre applaudit e t l'inc iden t est clos. On passe alors à la discussion du pro jet de loi modifié p a r le Sénat, su r le travail des femmes, des filles m ineures o ldes enfants dans les établissem ents industriels.

e t le sucre forme un lien en tre nous. J e tire le mien de la lerre. Versepuis est devenu riche eu vendani le sien six fra ies U livre, après 1 avoir acheté dix sous. Croyez-vous oue ie ne serais pas, dès dem ain, confistur dans la P rairie si j étais sûr d ’u n i clientèle ?

— Vous savez qu 'il se m et su r les rangs pour épouser la p e tited e Monldauphin depuis q^ae Lavaudieu a fait décam per son f i ls î Quelle drôle d histoire I Tous ceux nu i ont un rôle dans la comédie sont fous, aveugles ou odieux. J'espère bien que vous n 'allez nas vous fourrer Ik-dcdans, m algré les m am ours fiu â dû vous faire ce tte pauvre m arquise.

- - Elle no m 'a pas fait de m am ours le vous .K u r a I E lle jv a il bien trop sem m .lt peu r cela 1

— Que dites-vous de sa fille ?

— L eur roman n’est donc plus un secret t— li es t le secret d ’une cinquantafse d ’a -

m iw de la jeune fille, d ’au tan t de camarades du jean e honame e t de quelques ce n u ln es de collègues de cercle de son papa.- i . ü ' E lle m e fait une grandev é r i t é ” ** * I 1 “ “ • '“ II* “ •m l

1 — ™ Ç llill» . « f le rdle es t déli-clens. H ala c a r . à l ’am enr I

— Hdlas Tmou gdnéral, je voudrais b lea devenir am o ureo ï... "

— A P aris. Eb b ien , e t la comtesse f L e sain t se trouve pou t-élre lit I E st-ce q a ’e lle

• <«elenienl traltd en niai, la bel? , H ih thilde 7

I’“ S‘ "P.M em ent sur sa visite k 1 hdter Gravino. Ponr ia dlscrdUon non

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Page 2: Année. Paraissant le bhe et le Jeudi - bmsenlis.combmsenlis.com/data/pdf/js/1892-1894/bms_js_1892_11_03_MRC.pdf · » , B é e lu m e . ef i,u ,ertU n » «.ne«»m n( e t te , M

N . I^ron a développé u n am endem ent dem andant que le iraraU soit fixé & dix heures p a r jo u r au lieu d e onze heures, comme le v eu t le Sénat. M. Dumay a soutenu cet am endem ent, qu ’on t com battu H . Sebllle , rap p o rteu r, e t le comte de Mun.

L’am endem ent Dron a été repoussé par 356 ro ix contre t o i . Puis tous les au tres artic les, ainsi que l ’ensem ble du p ro je t, ont é té Totés sans discussion.

L’o rd re du jo u r appelait la prem ière déli­b ération de la proposition ten d an t A accorder des secours aux femmes en couches. O n a voté le passage à la discussion dos artic les et la séance a été levée, la C ham bre s’ajou r- n a n t ju squ’A jeud i, en raison des fêtes de la Toussaint.

^Les Sonscriplions socialistes.On vient d 'é ta b lir le b ilan des sommes

recueillies l ’année d ern iè re pour les gré­vistes de Fourm ies e t de celles qui leu r on t été eiTectivem.ent versées.

Ce bilan est singulièrem ent instructif.Les secours se sont élevés A un total de

9.889 fr. 05, su r lesquels les fam illes n 'o n t re çu que 2.285 fr. 20, soit le q u art environ des fonds recueillis.

Le quart, c’es t peu. Où donc a bien pu passer le reste ?

Où va l’argent des cotisations si scrupu­leusem ent versées par les ouvriers A titre de subsides A leurs cam arades grévistes? Où va l ’argent.provenanl des collectes ?

Où il va ? le tableau des opérations finan­cières du syndicat répond nettem ent à celte question.

On y trouve d’abord une som me de 259 f. 50 portée sous ce titre : F rais de déplacem ent a n x différents ora teurs venus d a m la ré­g ion .

On y voit d ’au tre part que le tra item e n t et les indem nités payés au secrétaire du synd ica l pendant la périoded’agilation s’.llè- v en t A 2.310 francs.

Enfin, qu’un septième de l ’argent recueilli a été versé aux collecteurs, ci : 281 fr. 30.

Comme on le voit, c’es t un bon m étier que d ’ètre socialiste. La profession rapporte b ien . Ce n ’est plus A notre époque que les apôtres travaillen t pour rien .

Que d ire aussi des fonctions lucratives de secrétaire de syndicat ?

Celui de Fourm ies a-touclié 2.310 fp.-pour ses grim oires pendant que les ouvriers rie recevaient tous ensem ble que 2.285 fr. 20.

Enfin, il y a dans le compte des syndicats des « rubriques » étranges.

On y volt par exemple l’emploi de 403 fr. sous celle-ci : « Déplacement et in sta lla tion d u c itoyen R enard , ù F ourm ies, cabaret, n° 43, rue des K lieis >.

Avec tout cela, un fait reste b ien évident, c’est qu 'un quart tout Juste des sommes ver­sées est allé aux grévistes.

Avis aux naïfs de notre rég ion qui seraien t ten tés de souscrire.

LOCALE'V o t e s d e A 1 % I. l e s D é p u t é s

d e r O i s c ..SÉ.X8CE DU Samedi 29 O ctodue 1892.

S c ru tin su r l ’am endem ent de M. Dron ainsi conçu, à l'a r tic le 3 du pro jet de toi su r le tra va il des fem m es :« Les enfants jusqu’à l'âge de 18 ans, les

filles m ineures et les femmes no peuvent ê tre employés à un travail clTeclif de plus de dix heures par jou r. »

La Cliambre des députés n ’a pas adopté. O nt voté contre : MM. de l’Aigle, Boude-^

v ille , Delaunay, ü a illa rd , ilain sselin .

M. G aillard, député de l’Oise, a déposé, su r le tuireaij du la C liambre une pétition signée par les membres du Congrès orphéo- n ique des Sociétés m usicales populaires do Franco.

V I L L E D E S E N L I S

C o u r s d ’A d u l t o s .

Le Maire de .la Ville de S en lis, Officier du M érile agricole,

Üonne avis de la réouverture des Cours d ’Adiiltes A p artir du .1/ardi 8 Socem bre p ro c h a in . Ces Cours auront lieu aux jou rr e t heures ci-a|>rés indiqués :

P o u r les Garçons :D ans l ’Ecole com m unale des Garçons, rue

Sain t-Pérav{,leslfard i,lfercr<ri(e tFcndre< i» de chaque sem aine, de sept heures et dem ie d n e u f heures du so ir, sous la direction de M. L kgras, institu teur.

■ P o u r les F ille s :Dans l’Ecole com m unale des P illes, ru e de

Meaux, les Jfa rd t, U ercredi e t Vendredi, de h u it heures d n e u f heures e t dem ie d u so ir , sous la d irec tion ue M"« F ia t , instilutricé.

Fait à l ’H ôtel-do-V ille de S e n lis , le 31 O ctobre 1892.

Le Maire de Senlis,P . OAGNY.

A s s o e i a l i o n p h i l o l c c h n i i i u e d e i S c n l i s *

Instruction pub lique et g ra tu ite des A du ltes des deux sexes.

AN.NÉE 1892-1893

O U V E R T U R E D E S U O U R SLe L u n d i 7 Novem bre 1S92.

Les Cours auront lieu aux jo u rs e t heures ci-après :

SECTION d ’a d u l t e s f e m m e s A l'Ecole com m unale de la ru e de Sleaux,

M"« F ia t, d irectrice des Cours.

ftlo rar p ro ­fesseur.

M ardi, do sept heures A neuf heures un qu art. D essin d ’art. — M. D elaporte père, professeur; M. Bléry, professeur-adjoint.

M ercredi, de hu it heures A neuf heures un quart. Arithm étique. — M“* Lapipe, professeur.

Vendredi, de hu it heures A neuf heures un quart, Comptabilité du Ménage, Français, C orrespondance com m erciale. — M'‘* D eni- zart, professeur.

Sam edi, de huit heures A neuf heu res un quart. Modes et L ingerie. — M” ® Messager, professeur.

L undi, de. hu it heures A i qüài't', Côu^'è e t Cb'ülüre.'— 's

SECTION D ADULTES HOMMES /I l'Ecole com m unale de la rue S a in l-P érav i,

M. Legras, d irec teur des Cours.Lundi, de huit heures à neuf heures et

demie. Dessin d ’a rt e t Modelage. ■— M. Dela- porie père, professeur; .M. B léry, professeur- adjoint.

M ardi, de hu it heu res e t dem ie A neuf heures et dem ie. Sciences naturelles. — M. Legras, professeur.

M ercredi, de huit heures e t demie A neuf heures et dem ie. F rançais, Correspondance commerciale. — M. Levasseur, professeur.

V endredlv ile sept heures e ï dem ie A neuf heures et demie. Dessin géom étrique. — .M. T hierry , professeur.

1)0 huit lienres et dem ie A neuf heures et demie, Législation. — M. Delaporte fils, professeur.

AVISLes Cours sont ouverts aux Adultes de

tout âge et de toute profession. 'Four ê tre inscrit dans les Cours, il faut

avoir 13 ans au moment de l’ouverture des Cours.

L’inscription a lieu dans chaque Cour.s, p ar le professeur du Cours.

Les Elèves doivent se m u n ir de tout ce qu’il faut pour écrire.Le Secrétaire-G énéral, Le P résident,

Faul Cagny. ^Brocuon.

s i a

S o c i é t é « V A j ^ r i c i i U u r cDE L ’a r r o n d i s s e m e n t d e s e n l i s

La lettre suivante est adressée A to u s,le s Membres de la Société :

Senlis. 1« Novembre 1892..Monsieur et cher Collègue,

F ar suite d 'en ten te , les F résidents des Sociétés d ’agriculture do l'O ise ont décidé de faire à iteauvais, b Sam edi ô Socem bre, <i deux heures, une protestation éclatante contre le traité franco-suisse. A cet elfel, M. le baron de Corbeior. a vu M. le Fréfet, ijiii l’a parfaitem ent accueilli; il a écrit aux Dé|iiilés et Sénateurs, cl invité tous les Culti­vateurs syndiqués et les Maires de l'a rro n - dissctiienl de Beauvais A se rendre A son appel.

Notre président, .M. Léon .Martin, compte sur votre dévouem ent e t vous prie instain- jiient de p rendre part A la m anifestation du 5 Novembre pour l'é-sisler à une prem ière altaipie, dont le but est de donner A la haute lianque et au gros com m erce le if.oyen d 'écraser le producteur national par la con­currence des produits étrangers.

Veuillez agréer, M onsieiiret cher Collègue, mes respectueuses salutations.

Le Secrétaire,X. LeFEHVRE de la l'AtlGUE.

Nous apprenons égalem ent (pie M. Léon Martin adresse A tous les .Maires de l 'a rro n - <lissement une protestation à signer contre cette convention franco-suisse.

D ans la liste des candidats d éclarés ad­missibles au grade de conducteur des .ponts et chaussées, A la su ite du concours d é 1B92, nous relevons le noih d ’un de nos conci­toyens, M. Lefort (E ugèno-V ictor), de Senlis, adm is avec le n<> 10.

P r i x d e l a v i a n d e ù. p a r t i r d u f e r I V o v u u ib r c I H U S S .

E n exécution de la convention acceptée par MH. les Bouchers le 2 m ars 1888, le p rix de la viande A Senlis, pour le mois do novem bre 1892, est fixé comme su it {

Bœ uf.1'” catégorie : Tende de tranche, cu lo tte ,g îte

A la noix, tranche grasse etcôtescouverles, lek .

2* — Flats de côte, épaule,côtes sous l’épaule, tendron , le k i lo . . .

3^ — F lanchet, gros boutde poitrine, collier,le k ilo ......................

Veau.1” catégorie : Pan de v ea u .............îe _ . . .

1 f r .8

Epaule, po itrine___C ollier........................

Mouton. catégorie ; Gigot, filet, côtelette.

— E paule.........................— Poitrine , co llier____

Les morceaux do 2« et 3“ catégorie de

étiquette indiquant leur catégorie e t le prix de cette catégorie.

Les prix ci-dessus no sont pas applicables A la viande de taureau ét de vache.

Il résulte de la note ci-dessus, qui nous est com m uniquée par la Mairie, que les pi'ix pour le mois de novem bre 1892 sont sans change­m ent su r le bieuf e t le m outon, e t dim inués de 0,10 su r le veau.

Du 23 septem bre au 23 octobre 1892,11 est en tré à l’Abattoir :

66 bœufs pesant 31.731 kilogram m es.19 vaches — 8.030 —92 veaux — 10.019 —

301 moulons ~ 13.358 —197 porcs — 20.395 —En outre, il a été in troduit en viandes

dépecées :1 .856 kilogrammes do viande de bœuf.

172 — — do veau.300 — — de m outon.

72 — — de porc.L’arré té municipal du 1” octobre 1875

prescrit aux m arctiands bouchers de désigner la provenance des viandes qu’ils m ollen l en vontë par une étiquette po rtan t les m ots : Boeuf, Vache ou Taureau.

La Société la F am ille française a donc u n bu t très patriotique, puisqu’elle tond A re lever la natalité et p ar conséquent la pros­périté de notre pays.

Celte prim e A la m aternité es t un procédé d ’une noblesse contestable, m ais la lin ju s ­tifie les moyens, et. si l ’in téré t national y trouve son compte, il y au ra lieu de féliciter hautem ent les fondateurs d ’une telle œ uvre.

N ombre de personnalités les p lus au tori­sées de la politique, du corps m édical, de l’industrie et du commerce, s’em pressent do d o nner tout leur appui A la Société nouvelle­m ent créée.

Nous faisons les vœux les plus Sincères p our la prospérité de cette sage e t prévoyante institution. L.

M. Secpct-Gauchy, brasseup à Uongaoll-Annel (Oise), désire Iroo- ver à Senlis on environs nne maison sérieuse et bien connue, pour le placement de ses bières, et du cidre l’iiivcr.

Ckrnditlons très avantageuses pour im Entreposltalre.

S aro lii de Senlis de 25 Octobre 1892.

D 88IO H A T IO N D IS GRAINS

Fromont.l2* (3*

Seigle.............\voioe.

IMa Fo14i Prix det d« ds

lOOkU. l'hoot. l'haot:

22 »» 21 50 2113 75 16 15

17.60 15 90 14 70

Sans var. Id.Id.Id.Id.Id.

Prix dti Fnin du llilane ... 0,35 lo k.>Si 16 au 31 Octobre. Iuik-blaa>] 0,30 — (

L a P r é v o y a n c e m a t e r n c l l e eOn se dem ande journellem ent avec in ­

quiétude comment il se ia it possible d 'en ­rayer ta décroissance continue de lu nL tililé en F rance,

Gel état de choses, si a tlris tan t pour tout patriote, émeut à juste titre les savan ts, les économistes et les hommes politi<]ues de notre pays.

Un modeste et consciencieux philan thrope, M. Nogues, a peni^é répondre aux préoccu­pations générales, par la création d ’u ne in s­titution de prévoyance toute spéciale appelée la F am ille française.

La venue d 'un enfant, chez les familles pauvres, est souvent considérée comme un événem ent fâcheux à cause de la charge nouvelle qui vient s’ajouter A celles (jti’elles on.1 déJA. Si au contra ire cette naissance ap |)ortait un certain bien-ê tre pour quelque tem ps.dans le m énage, nul doute ({ue les père et m ère n ’envisageraient plus alors l’arrivée du petit ê tre comme un m alheur. Le moyen A été trouvé p ar la Société la F am ille française, dont le .siège est à Faris, 20, rue tJrouot. Il consiste dans l’apport, -au mom ent de la naissance, d ’une prim e pro­portionnée aux versem ents annuels elTeclués au nom de la m ère qtmnd elle ét; it jeune fille. G'est sur la tète de la future m ère que .sont ilonc opérés les versem ents que la .Société se cimrge de faire fructifier, e t qui lui pcrm eltenl (l'assurer une prim e vraim ent iinporlante pour chaque enfant qui naîtra de celle mére.

Exemple ; Un versem ent fait pour une jeune tille depuis sa naissance jus<]u'à sa (luinziènic ünnée p ar un g rand-père ou autre d 'u n e |)a it, et par un p a n a in ou m arraine d 'au tre [uirl, de la faible somme de 19 fr. 25 par an , obligera la .Société A v erser pour la venue de cluniue enfant (lu 'aura cette jeune peiSDnne, en eû t-e lle douze e t plus, une s im ne de 500 fr.

A utres exemples : Une petite fille de cinq ans reçoit d 'un parent 1.200 francs qui sont de|iosés A la cai-se de la .Société; <|uand elle sera m ariée, elle recevra 1.000 francs pour chai|iie enfant qui lui naîtra .

Le versem ent unique d ’une som me de 72 francs,fait en faveur d ’une pauvre enfant en bas Age, donnera dro it A une prim e de 100 francs A celle enfant, quand plus tard elle deviendra m ère, pour chacun de ceux qu’elle m ettra au monde.

Parins : lea 157 küng,, 52 fr. — Saos variatioD.

V i n s f l c R o r d e a u x - M c d o c vendus directem ent aux consom m ateurs p a r le pro ­priéta ire , M. G. EMËRIT, m em bre de la Société des Agriculteurs de F rance, dom aine de la Croix, A Blaye-Bordeaux, — Faculté de refus s'ils ne convenaient pas. — P rix de la pièce, 225 litres rendus franco de p o r t en gare de l’aclicleur, 125 fr., 140 fr ., 150 fr., 160 fr., 175 fr., 200 fr., su ivant âge. Grâces blancs, mêmes prix. — Ce.s excellents vins, plusieurs fois m édaillés, très appréciés des gourm ets, sont garantis sur facture, nature ls et non plâtrés. — Envoi g ra tu it e t franco d ’échantillons.

Arronlissemeat de Seolis.U l i a n l i l l y .

M. M athieu, vétérinaire A Chantilly, vient d ’obten ir de la Société centrale de m édecine vétëi'i nuire une médaille de bronze à la suite du concours de 1892 (pathologie méilicale).

COURSES A CHANTILLY Dimanche 30 octobre 1892.

La dern ière réunion de Chantilly a été gâtée pur une pluie presque continuelle. Aussi le pe.sage e t la pelouse éta ien t-ils un peu dégarnis.

F a r compensation, le sport a présenté beaucoup d ’intérét.

Les honneurs do la jo u rn ée on t été pour lo baron de Schickler, qui a gagné le prix du P in avec Fitz-Roya, e t le prix de Conso­lation avec Cabellero.

Le prix de Sain t-F irm in a été enlevé facilem ent par A rlaban II , battan t Cadet- Roussel e t P laisir.

Dans le handicap, P alestine es t arrivée p rem iè re ; mais elle a été distancée pour avoir bousculé Tigresse.

Glénnihe, qui é ta it troisièm e, é ta it placée seconde de ce fait.

Dans le prix du F in , Fitz-Roya a battu Livie i l après une bonne lutte .

Voici les résultats :P rix des Aigles (3.000 fr., 2.000 m ètres).

— Gydalise, 1; H allali, 2; Le Nid, 3.Non placés ; M"* Aïssé, Guignol, Ma P re ­

m ière , Aubépine, Ischia, l’IectiucJe, Sans- Culolle, Matelot et Astéroïde.

P r ix de Coye (5.000 fr ., 3.000 m ètres).— Ellura, I; Jean -S ans-F eur, 2.

Non placés : Léda H et Carabine.P rixd e S a in t-F irm in (H.OOO(r.,V2hQm.).

— A rlaban II , 1; Cadel-lloussel,2; Fh iisir,3 . Non placés : Sivry, D rink, Belle-Taille,

Vicomte, Callislrale e t l'Epte. F n 'a :rie laf’nisan(/éîric(8.000fr.,2 .400ra.).

— Tigresse, 1; C léanihe, 2; A nnita, 3.Non placés : Palestine, distancée. Jupon,

C orisande c l Le Capricorne.P r ix du P in (15.000 fr ., 2.000 m ètres).

— Fitz-Roya, 1 ; Livie II , 2.Non placés : Saint-Fair-du-M ont e t L ord-

Euvre.P r ix de Consolation (1.000 fr ., 2.100 m .).

— Cabarello, 1; Loto II 2; A ustral, 3.Non placés ; Barabas, A m éricain, Doa,

Astronome, Ariel et Flam mèche II .

E ta t-c iv il du 45 a u 34 octobre.NXISSANOia

Garçons.Strott, Robdrt.Mong«l, Mauriee-André.

Filles.Trfit>oia, Mtrie.Daelienx, BlRncbo-Lonlsa-Augustiaa.

DKoksGorrus, Marie, femme ChautBon, 47 aos 1/2,

Joaraslière.Delabaye, Augoste, 80 aos (veuf), peosionoaire

i l'hiBpice Coodô.Herlem, JoaoQe, 19 mois.Fouroier, Louise-Eugooie, femoie G entil,

pâtissier, 24 ans 10 mois.Ringard, Gustave-ConstBat-Gléroont, quincmil-

lier, 80 ans 1/2 (veuO.PUBLICATIONS DB HABIAOES

Lefâvre, Viotor-Edmond, boucher, demeurant i Obantilly, et Delbergae, Frenoisse, eans pro­fession, demeurant A Lamorlsye.

Jameton, Louia-Tbâophite-Jeân, marcbnnd de beurre, demeurant à i’isle Adam (S.-et-O.), et Henot, Victorine-Augustine, sans profession, demeurant de fait à VUliera-Adam (S.-et-O.) et de droit i Chantilly.

Moroy, Henri-Eugène, mennisier, demeurant à Gotombes (Seine), et Noô, Louise, lingôre, demeu­rant à Ctiantiliy.

Morge, Joseph-Prudent, palefrenier, ot demoi- flolle Thépaut, Marie-Francoise, ménagère, tous deux domiciliés i Ctuntilly.

e t^ c k , Aruseur, demeurant i Chantilly, et Hiron, Ernestino, couturière, demeu­rant A Mésangera (Mayenne).

MABIAOBB

Fillin, François-Aînand-Arthur, relieur, de­meurant i Creil, et Rostaiu, Juiia, femme de chambre, demeurant A Ctuntilly.

U i F e s - l e s - M c I l o .L undi de rn ie r, A Cires-les-Mello, pendant

u ne chasse organisée au château du baron Seillié re, un des fils du général de GallilTel, ofiicier de cavalerie , a tiré un coup de fusil d on t la charge a m alheureusem ent a ttein t u n ra b a tteu r, âgé de 62 ans, m anouvrier de l’endro it. Le m alheureux a été tué s u r le coup.

U p e i l .A la su ite du Concours de 1892, la Société

centrale de Médecine vété rinaire a décerné AM. Bouchot, vé térinaire à Creil, nne m é­daille d ’a rgen t petit m odule (obstétrique).

Le sieu r Sam son, employé de commerce, sans domicile fixe, natif de C lerm ont, a été arrê té aux abords de la gare de Creil, sous l’inculpation d e vol. Il a été d irigé su r la m aison d ’a r rê t de C lerm ont, suivant m andat d ’a r rê t décerné par M. le Juge d ’instruction de cette ville .

Le jeune Fuîslcr, se rru rie r , âgé de 21 ans, s’é tan t endorm i sur un banc, place des Marais, à Creil, constata à son réveil, que sa m on tre, d ’une valeur de 35 francs, lui avait été enlevée. Il n ’a aucun soupçon sur l ’au teur.

I V a n i c u î M c - n a u d o u i n .Un indiv idu resté inconnu a pénétré, A

l’aide de fausses clés, dans un bâtim ent où se trouve la pom pe d ’alim entation de la gare de N aiiteuil. 11 a soustrait une clé anglaise, un ciseau A froid e t une scie.

Perte : 8 fr ., subie p a r la Compagnie du chem in de fer.

O p m o y - 'V i l l e r s .Dans la n u it du 30 au Si octobre, un

m alfaiteur es t en tré dans la cour du sieu r Lem aire, garde particu lier, dem eurant A Ormoÿ-Villers, e t s’est dirigé vers lo pou­lailler dans le but de travaille r en ren ard .

La volaille ayant fait du bru it, Leihaire se leva précipitam m ent e t sortit. I l aperçut le voleur qui s’enfuyait, le poursuivit, p ë t le saisir p ar le bras e t lui adm in istrer u n e ra­clée don t l ’individu se souviendra. Il lâcha trois poules qu’il cachait sous son paletot et essuya de riposter aux coups qu’il recevait. S ’étunt dém ené comme un beau diable pour échapper aux m ains du garde, il parv in t A s’enfu ir A travers les bois, où il fut im pos­sible de le rejoindre.

Ce m alfaiteur avait a rraché trois palis de la clôture de la cour pour y p én é tre r : il a été im possible au garde de le reconnaître .

P o n t p o i n t .Nous recevons une nouvelle lettre de

P ontpoinl pour pro tester contre les alléga­tions du « groupe de contribuables > qui se p lain t de la situation finaocièro de ta com­m une.

Notre im partialité, qu i, tout en nous in ­terd isan t de nous prononcer, nous engageait A in sére r les com m unications des deux par­ties, nous défend de liv re r A la publicité aucune le ttre dont les term es soient peu m esurés e t offensants pour l’une d ’elles.

Tel es t le cas do la petite note qui v ien t de nous ê tre adressée.

Nous désirons, d ’ailleurs, cesser de nous p rê te r A une polém ique qui m enace de s’é te r­n iser.

On ne sau ra it rien d ire de nouveau ; les deux opinions en présence se sont assez

lib rem en t exprim ées pour que tous les {nté-< ressés a ien t pu se prononcer en connais­sance de cause.

Il n ’y a donc aucune ra ison de co n tin u er une discussion condam née désorm ais A tour­n e r é ternellem ent d an s le m ême cercle.

V e r b e r l e .Il y a quinze jo u rs env iron , un paisible

pêcheur se liv ra it, A V erberie , su r le bord de l ’Oise, A son p laisir favori, e t é ta it a tten ­tif A sa ligne, lorsqu’une balle v in t le frapper A l ’œ il.

11 ne pu t se re n d re compte d u prem ier abord de la cause du m al qu 'il e n d u r a i t ; m ais un pêcheur voisin qui avait en tendu t ire r un coup do fusil, le m it au c o n ran t bien vite de ce qui venait d ’a r r iv e r . .

E n effet, c’é ta it un chasseur im p ru d en t qu i, tira n t dos perdrix , avait envoyé du plomb dans l ’œ il du pauvre pêcheur.

Mais quel é ta it donc ce chasseur im p ra - d e n t?

Ils éta ien t deux dans la p laine, MM. X ... et Y ... ; on a fait une e n q u ê te ; ils se . re­je tten t tous les deux la p ie rre e t s’accnsent réciproquem ent.

Le parquet a o rdonné, m algré tou t, une enquête e t on ne sait ce qu ’il en ré su lte ra .

E n tous cas, le m alheureux pêcheur qui a l ’œ il crevé e t qui souffre ho rrib lem en t, est le plus A p laindre.

I l ne sa it A qui s’en prendre.I l es t regretlablo que, parm i les deux

chasseurs, il n ’y en a it pas un q u i re<ma- naisse sa m aladresse. . , ■ ■.

■ Le pauvre n ialheureax pécheur es t u n an ­cien m ililaireœ t ancien gendarm e q u i, après 30 ans de service e t de nom breuses campa­gnes, voyez sa déveine, es t venu a ttra p p er une blessure en péchant A la ligne s u r les bords de l’Oise 1

*)'V e p n e u i ] *

L e 15 octobre d e rn ie r, un nommé L eclère est e n tré chez les époux Lem aire, du ham eau de ta R u e a u x B o is .e ta d e m a n d é A a rra ch er leurs pommes do te rre comme il le faisait tous les ans. Il fu t accepté, hébergé pendan t six jou rs. Fuis il es t parti en em portan t un croc à trois dents, une longe neuve en cu ir, un sac en toile, le tout valan t 6 fr. 50.

O n n e sa it de quel côté il s’est d irigé.

V e as .D ans la nuit de je u d i à vendredi, des

m alfaiteur ont soustrait cinq oies au p ré ju ­dice d e M. F apan , rég isseur de M. Lecamus, au m oulin du Lieu R estauré, dépendance de Vez; ces m alfaiteurs o n t pu opérer tran q u il­lem ent, M. Fapan n ’ayan t pas son dom icile au m oulin. Auteurs inconnus ju squ’à présen t.

V i l l e n e u v c - s u r - V e p b e p î e .Nous apprenons que M. A rth u r Legrand

v ien t de donner sa dém ission des fonctions de sous-lieu tenant de la subdivision de sapeurs-pom piers de V illeneuve, auxquelles il avait été appelé p ar décret de M. le Présiden t de la République, en d a te du 14 octobre 1892.

A V I SRlessieups Paqnin préviennent

leur clientèle qu*en raison de l a fièvre apliteose, dite cocotte, qui règ ne dans la contrée. Ils n’amène­ront pas d’animaux à la foire de Crépy-en-Valols, mais en auront de toutes provenances cliez eux, d Villers-Cotterêts, avant et après la foire*

Départements limltroplies.S c i n e - c t - O i s e *

Société am icale des anciens Elèves de l ’école ■normale de Versailles.

Les anciens élèves norm aliens de Ver­sailles o n t fondé on 1860 e t réorganisé en 1881 une Société am icale qui, p o rten t les statu ts c a pour bu t d ’e n tre ten ir e n tre ses € m em bres des sentim ents d 'aflectueuse « cord ia lité , e t de les ra ttacher A l’Ecole < pour une œ uvre u tile au progrès de l’e n - « saignem ent. » (A chat d ’ouvrages im por- Uints en faveur de la bibliothèque péda­gogique de l’Ecole).

La Société se compose exclusivem ent des anciens élèves de l'Ecole norm ale prim aire de Versailles.

De 1833 A 1850, le départem ent d e l ’Oise envoyait A cette école lo nom bre d ’élèves déterm iné p ar le M inistre de l’Instruc tion publique, s u r l ’avis du Conseil départem enta l, scion les besoins du service.

A l’h eu re actuelle, cette société compte 647 m em bres, dont plusieurs ap p artien n en t au départem ent de l’Oise.

La réunion annue lle e t le banquet o n t eu lieu , jeud i 20 octobre, A F aris dans les salles du R estau ran t de P aris , au Falais-R oyal, sous la présidence de M. Lafontaine, ancien secréta ire de la M airie de Creil, ancien élève de l'Ecole norm ale, boursier d u dépar­tem ent de l ’Oise.

P rès d e 200 norm aliens : In stitu teu rs re ­tra ités ou en exercice, secrétaires d'Acadé­m ie, professeurs d ’écoles norm ales, inspec­teu rs prim aires, secréta ires de m airies .

Sue pour d’aulrcs manies de l ’au tre siècle, ce épaysé n’était p.is dans le m ouvement. Le

général, qui cunnuijisail à (otid son Clégiié- rec, n’cn lui pas dupe.

— Fameux inéducio pour la maladie que vous cr.iignez! dit-il. Capiteuse en diable, cette femmc-lA : Toulefoison prétend qu’il ne faut pas s’en rapporter h son abord... incan­descent. Je l’ai entendu com parer h ces appa­reils trigorifiqucs, vomissant la fiaminc et la fumée, d ’où so rt, le moment v enu ... un beau morceau de glace.

Sur quoi, Maurice l’ayant accusé de devenir trè s mauvaise langue, M. de Berdous répondit:

— Voilà ce que c’e.H que de passer des moitiés de nuit à entendre bavarder les douai­rières.

Le jeune homme emporta de cette conver­sation un désir plus vil encore d ’ètre utile à Simone, e t en même tem ps la crainte d 'en ê tre réduit par la force des choses A une sté­rile bonne volonté. Quand ils se rencontraient dans le monde, ils cau.saient longuem ent, sous prétexte de a cotillon ». Mais les réunions dansantes étalent clairsem ées, l'hiver com­m ençant à peine.

Souvent Gléguércc venait ica ir compagnie à Simone et sa mère après leur dlncr. Lu m ar­quise ne dorm ait pas toujours. Q u’elle dorm it ou non, la conversation des jeunes gens é ta it exactem ent la üiême, sérieuse, gravement am icale, un peu Iri.sle. R arem ent' le nom d ’Alain sortit delcursièvrcs.D 'ailleurs, le jeune homme u'écrivait plus ou du moins la com ­tesse Gravino ne com m uniquait plus scs . lettres. On ne la voyait jam ais chez les Mont- I dauphin. Quant h Maurice, il é ta it allé lui faire, à son • jou r », la visite réglcm euiajre. : T uis les choses en étaient restées Ui. I

Ce serait mal conoallre la belle M atbildc

que de croire qu'elle en avait l’âme brisée. Un reste d imaginalion de pensionnaire, dem euré vivace pn celle mond.iine comme une (leur échappée aux pieds des passants, s’é ta it ra ­nimé à la leclui'c de certaines lettres d 'Alain. Dévorée comme tant d’au tres de la soif du nouveau, elle avait cmployt: à des rêveries romanesques ce lourd désœ uvrem ent qui éloufte les Parisiennes de novembre li janvier, e t dont profilent u tilem ent les hommes d ’expériance. Elle s ’è ta it fabriqué ainsi un Gléguércc fongueux, irrésistible, et, prévenue de l’arrivée prochaine de son héros, elle avait eu le Joli frisson d ’une jeune lionne qui entend les pas du dom pteur s'approcher. Mais un héros en habit noir n’est plus.qu’une moitié de héros ; ce coureur de F rairie , sans son grand chapeau de feutre et sans le panta­lon de cu ir à franges, n’é ta it plus qu 'un cou­reur de salons. Mathilde avait dii, pour lui faire toutes les avances qu'elle avait faites, en appeler quelque peu du Gléguércc de la réa­lité au Ctéguérec de ses rêves.

Mais pourquoi l’avait il dédaigné, elle qui tournait à première vue, sinon pour long­temps, lu té teà tous les hommo.s ? Une femme qui tient aux victoires de sa beauté ne laisse

F)oint passer une telle défaite sans en pénétrer a cau'C.

Un jou r, quelqu’un dccharilab lcd it devant elle :

— Apparcm cnt, Simone de Monidauphin n ’a pas assez d'une histoire. Ce jeune homme qui arrive un Canada ne la quitte plus.

L’insinuatien était d 'au tan t plus grave que Simone e t sa m ère ne soufllaîent mol de leur nouvel am i. La comtesse p rit ses renseigne­m ents, examina de ses yeux les accusés quand elle pu t les voir oasemble c l jugea qu'il y avait quelque chose eo irc eux. Alors, un peu

p ar rancune, beaucoup par ce besoin de trouble et de bruit qui pousse les enfants à je ier des pierres dans une eau tranquille, cette peu prudente per.sonne écrivit à Lavau- di(’U. Sa lettre pouvait sc résum er ainsi :

« On a la tète absolument tournée de votre cousin. Aussi quelle idée de l'avoir peint dans toutes vos lettres comme un hérosde courage et de poésie I (Elle on savait quelque chose, la bonne comtc.ssc.] Quoi qu’il en so il ,s i vous tenez A Simone, prenez vos précautions. Si, au contraire, vous êtes las de lu tter contre vent et m arée... à bon entendeur, salu t ! »

Las de lutter ! H l'é tait on effet, le fiancé de la pauvre Simone. Mais la lutte véritable n ’é­tait pas colle qu’il soutenait contre l'absence, contre l'exil, contre l'implacable volonté de ses parents. La tentation avait pris un corps et portait un nom, car il voyait à n ’en pou­voir douter qu'un mot lui.donnait Gladys et une fortune. Même pour tout dire, l'Am éri­caine s'étonnait que ce root tû t si long A sor­tir. De son côté, Fauwcll qui s'occupait fort des affaires de sa tille, commençait à s’inquié­ter des siennes Sans aigreur, mais avec la plus limpide clarté, il avait prévenu son jeune ami que l'usage de la maison était de balancer lc.sdécouvertsala fin de chaque année. On dres­sait le bordereau du comte de Lavaudieu. Cette fois, le malheureux Alain pouvait s 'a t­tendre à recevoir un ordre de départ pour les Nouvelles Hébrides...

Mais laissons-lui l’honneur de la colère et de la jalousie. Supposons, comme il le pré­tendit luI-méme, que l'indignation contre la duplicité d’un ami, contre Ta trahison d'une fiancée, avait dicté la le ttre qu 'il écrivit à Simone — directement cette foii. Peut-être que mademoiselle de Monidauphin possède encore cette lettre. Elle a dû la conserver

pour la relire à ces. m inutes de la vie où le.s femmes ont besoin de se donner un difficile courage... Non M l vaut mieux pour celles

a ui parcourorit ces pages — e t qui feront, aventure, certaines expériences trop v ite— il vaut mieux que la prose d’Alain ne voie pas

le jo u r ici.Ce n’est pas qu'il ait oublié, en écrivant, la

courtoisie, la bonne éducation, le respect. Le

E lus grand reproche que l'on pouvait adresser sa lettre était de rester, dans la forme, irré­

prochable, ce qui lui donnait l’apparence m e­naçante et calculée de ces docum ents diplo­m atiques lancés à la veille d ’une guerre. 11 affirmait avoir appris « de tous côtés > l’inti­m ité singulière et les assiduités significalives que remarquait c tout Faris ». Son éloigne­m ent, les retards survenus, les circonstances, ne lui laissaient pas le droit d’en dem ander compte. Mais il en tirait des conclusions na­turelles. Il se jugeait oublié, remplacé peut- être . Eilencieusement, sans récrim inations, sans phrases, «( comme il convient à un gen­tilhomme », it se tiendrait désormais à l’écart.

Jam ais Simone de Montdauphin n’a m ontré ce tte lettre qu’à une seul# créature vivante. Jamai.s elle n'y a répondu. Ce n 'est qu'après plusieurs semaines qu’elle en a parlé : ou et com m ent ? la chose se verra bientôt.

.Q uant au jeune vicomte, il laissa « loyale­m ent • passer deux lois le délai nécessaire à l'accusée pour sa réponse. Fuis, un beau soir, comme il ramenait Gladys d 'un bai où, très longuement, on les avait vus causer en­sem ble, ils s’engagèrent.

Le même courrier qui apportait à Simone, p o u rse i étrennes, la lettre d ’Alain, coatenailune lettre d ’Irène Maurice.

la prem ière — pour

« Seule avec mon père, dans la pauvre M aison-Grisedevenue, g râceà plusieurs pieds de neige, la Maison-Blanche, le souvenir tout plein de vous, j’ai entendu sonner la pre­m ière heure de l'année. Cette veillée qui-m et chacun de nous en face de son avenir, mon père bien-aimé, les yeux pleins de larm es, l 'a employée toute entière à me parler de l’avenir e t ue vous. Je sais to u t à fa i t , m aintenant, pourquoi vous êtes parti. Si je vous disais que je comprends tout à fa itcertaiaes choses, je mentirais Quel crim e j ’ai commis en ve­nan t au monde à droite d 'un fleuve, tandis q uo j'a iirais dû naître su r l 'au tre rive .. c 'e st une chose que je n 'im agine pas très claire­m en t... N 'im porte. Si ce n’est pas un crim e,

rc 'est tou t au m oins un m alheur : Je suis p a y ^ pour en ê tre sûre.

« Naturellem ent, les mêmes raisons qui furent la cause de votre départ seraien t, peur votre re tour, une gêne. Ami, revenez sans crainte. Qu’est ce qui vous effraye, qu 'csl-ce qui effraye mon père? Que j'en arrive à vous aim er trop e t que je so is... une personne fort ennuyeuse?

f Eh bien 1 je le répète, vous pouvez revenir sans scrupule e t saos appréhension : les deux périls dont je viens de parler ne sont pas à craludro. Four commencer par te second, je oe serai jam ais ennuyeuse, ce m ot d it tou t, et vous le comprenez. Non, jam ais eanuyeuse, je vous le prom ets, foi d’Irène d'Oberkorn 1 Vous verrez. Fas ennuyeuse; pas m alheureuse

)lus ; beaucoup m oins, <faious

non dans tous les cas.pi .que je ne le suis h celte heure, loin de voua.

• Quant à l'au tre danger, il de doit pas vous a rrê te r plus que celui*ci. N o il Vous n’avez pas à craindre que mon cœ ur se d o n ie h qui ne peut Faccepter, e t je vais vous en d ira U

raison pour la prem ière e t la dern ière fois de ma vie : le m a l est fa i t .

■ Au revoir ; h bientôt, n’est-ce pas?« Votre m eilleure amie,

c IRËNB D’ODERKOnn. •

■ P .-S . — Mon père ignore que je vous écris cette petite le ttre . Il me sem ble que ce n’est pas m al, e t même que cela vaut m ieux. »

M aurice répondit à ce tte < petite le ttre • p ar ces simples m ots :

< Oui. vous êtes et vous serez toujours m a meilleure am ie. Je le savais avant de p a r tir ; je le sais mieux encore depuis que j’a i revu Paris ; je ne veux pas savoir autre chose. Dana peu de semaines je serai p rès do vous. »

(À su ivre ) .

I . O G O G R I P I I RSur raoB aix p ie d s j e sd is une r ich e cité Possédant d e s rninea de haute antiqnité;Avec quatre en Bonrgogne une ville historique. Ou bien encore nne lio en la vieille Armoriqne{ On me flie sur trois. Encore un mot, eherclMwe, Mon dernier figure parmi les belles fleure.

B. M.— 0 —

Le mot do notre dorniâre charade est t

LAIT AGE (Laitage).

Ont deviné : Henri et Mimi, — Bekaalére Le Sphinx de pierre. ’

11 .12 .

14.15.16. 17.

19.20.

22.23.

29.30.31.

)ocqu(ANo]

Coye.CailloUn

Page 3: Année. Paraissant le bhe et le Jeudi - bmsenlis.combmsenlis.com/data/pdf/js/1892-1894/bms_js_1892_11_03_MRC.pdf · » , B é e lu m e . ef i,u ,ertU n » «.ne«»m n( e t te , M

i o i n u i à £ r a s m s

m ilitaires, etc ., se trouvaien t à ce fraternel rende*-TOus. . , . .

Pendan t le banquet em prein t de la plus «rende cordialité e t de la p lus francbe m ieté, on sen ta it comme un souflle de cam a­raderie, d 'am itiô , se ré p an d re parm i les éonvlves.

On é ta it heureux de re trouver ceux qu ’on n 'a pas ru s depuis longtem ps e t m êm e d e ­puis la sortie d e l’école.

Le P résident, dans un discours souvent applaudi, a fa it connaître a l’assem blée les noms des cam arades qui o n t ob tenu une récompense ou une distinction bonorlilgue. Nous avons re tenu le nom d 'u n des anciens élèves de l'O ise, M. Faroux, ex -institu teu r é Creil, qui vient d ’é tre nom m é o ffie itr de l ’in s tru c tio n p u b liq u e .

Il a félicite, en les nom m ant, les jeunes instituteurs qui o n t accompli ce lte année leur année de service m ilitaire , c Si jam ais, c a-t-il d it, la P a trie avait besoin de ses c enfants pour la défendre, on ve rra it nos c jeunes cam arades aussi courageux soldats < qu 'ils sont dévoués in stitu teu rs. Iis su i- « vrp ien t les traces de leu r ainô , no tre c cam arade e t am i, le va illan t capitaine « S eiv irth , chevalier de la Légion d ’hon- € n eu r . >

Conformément aux S ta tu ts, il a été pro­cédé à la nom ination des six m em bres du bureau chargé d 'adm in is trer la Société pen­d an t l 'année 1892-1893. Le sec réta ire-lréso - rior es t seul rééligible.

M. Darns, in s titu teu r en re tra ite à L ian- court, ad jo in t au m aire de cette v ille , officier

Ü . ïvérheU cbiiim is-adjoint é l'inspection Académique de V ersailles, qui depuis deux ans, rem plit avec un zèle e t une obligeance dignes des plus g rands éloges, les fonctions de sec réta ire-tréso rier, a été ré é lu à l 'una­nimité.

Un In s ti tu te u r de Seine-et-O ise.

RéPUBLIQUB FRANÇAISE

D épartem ent de l ’Oise.

CHAMBRE DE COMMERCE DE BEAUVAIS

JListe des Electeursde l ’arrondissem ent d e Senlis

appelés d partic iper d l ’élection des ilem bres de la Chambre de Commerce.

L’a n m il h u it cen t quatre-v ingt-douze , te dix-huit août, à dix heures du m alin , en la C ham bre du Conseil du tribunal civil sise au Palais de Justice, à S enlis, a été convoquée la Commission chargée de la rév ision de la liste des E lecteurs appelés à partic iper à l’élection des M embres de la C ham bre de Commerce de fieauvais ;

Cette Commission es t composée de :MM. Faisan t, p résiden t du tribunal civil ;

Cagny, m aire de S en lis; Moquet, Dupuis e t S errin , conseillers généraux ; H erbet, juge suppléant, délégué du trib u n a l; L . Boucher, d é l^ o ô du conseil m unicipal d e Senlis ; Valin, juge de paix du canton de Senlis.

Sont comparus : MM. F aisan t, S e rr in , Dupuis, Boucher, V atin, H ervaux, adjoint, représentan t le m aire de Senlis.

E taien t absents : MM. H erbet, em pêché p ar suite de délégation à un au tre siège, e t Moquet, lequel s 'e s t fa it excuser.

Après examen e t délibération , la Commis­sion a arrê té la composition de ta liste de la m anière suivante :

C anton de B e tz .1. Ilérou in , A lbert, m archand de vins,

à Betz.2 . Lartizien, Désiré, m archand dev in s , id .3. M andel, P au l, boulanger, Id.4. G arnotel, A lexandre, qu incaillier, id .5 . D aniel, F rançois, m enuisier à H areuil-

sur-O urcq.6 . S im phal, Ju les , m eun ier, id .7 . W allon, Ju les, po tier à M arelles.8 . F luteaux, Ju les, m eun ier à Rozoy.9. L aurent, Ju les , m archand de bestiaux

à Varinfroy.10. M enot, A lphonse, m écanicien A Acy-

en-M ultion.

C anton de Creil.11. D urand , F rançois, fondeur à Creil.12. G rison, Joseph , m archand d e chaus>

sures à Creil.13. F erret-W arangot, Joseph , g ra inetier,

à Creil.14. Somasco, C harles, constructeur, id.15. Pauquet, H enri, m archand d e lattes, id.16. Guyot, R aphaël, pharm acien , id.17. Nool-Lem aire, en tre p re n eu r de ma­

çonnerie, A Creil.18. M eusnior-Poreaux, m archand de bois

A Creil.19. Leclercq, Em ile, b rasseur A Creil.20. Cuisnières, Léon, constructeur-m éca­

nicien A Creil.S I. R iv ierre ,T héodore , fabrican tdepo in tes

à Creil.22. P illé , Auguste, constructeur, id .23. Lequesne, Alexandre, en tre p re n eu r de

roulage A Creil.24. D elaplace, Amédée, charpen tier, id.25. B ourrât, Léon, qu incaillier, id.26. H aisonneuve, Jean , m archand de chif­

fons en gros A Creil.27. H ennessier, Eugène, fabricant d 'éven­

tails A Creil.28. G erm ain, C harles, m archand do vins

en gros A Creil.29. P éan , Charles, fabricant de jouets, id.30. Vincent, Eugène, négociant, id.31. Chauvet, A ntoine, m archand do nou­

veautés à C reil.32. M aillet, C harles, m archand de vins, id.33. Jea n , d it B ruoot, m archand bonnetier

à Creil.Grison-Havy, en tre p re n eu r do maçon­

n erie A Creil.Vachette, C harlem agne, m archand de

bois A Creil.H iinck, A lbert, b rasseu r, id .Coutançon, Eugène, horloger, id. Michel-Denosse, P au l, m archand de

grains A H ontataire.F au ré -llé ro u art, m archand do vins en

gros A M ontataire.Gallé, F erd in an d , boutpnnier A Apre-

m onl.D urand , C harles, boulonnler, id. Paulraier, Alexis, m archand d e bois. id . Bocquet, A lexandre, fabricant de filets

A Nogent-les-Vierges. Bulloux-Soissons, fabricant de filets, id. Lavillo, Em ile-Constantin, ép ic ier, id . Bullard, Em ile, cha rpen tier, id.Barbier, G abriel, carossier A C hantilly. Béry, Léqn, boulanger, id .Perpelte , Jean-B aptiste-E rnost, en tre­

p reneur de m açonnerie A Chantilly. Lecorhte, Ju les, plom bier, id .Lamarre, H enri, m archand boucher, id. Paquier, H onoré, horloger, id .Lavallée, A lbert, cha rpen tier, id. Faucheur, Em ile-Isidore, m archand de

bois à i]!î2Dillly.Toupet, Eugène, s e rru rie r , id .André, P au l, im prim eur su r étoffes A

CailiollD, A uguste, m archand de bois A Coje.

58. Casse, Lucien, m archand de bois, Id .59. Borde, François, c a rrie r A S ain t-L eu-

d'E sser^nt.60. Coquatrix-Viart, m archand de v ins A

Snint-L eu-d’Esserent.Ç1. Eclancher, Auguste, fabricant d e sucre

A Sainl-Leu-d’Esserent.62. B achovilliers,Paul,charpentierA Précy .63. Cœurderoy, Victor, ex trac teu r de m arne

A Précy. '64. B ourdeau, P au l, fliateur A Gouvieux.65. B riquet, H yacinthe, m archand d e bois

. A Gouvieux.66. Jo ly , C harles, im prim eur su r étoffes A

Gouvieux.67. Villerot, A bol-Ferd inand, m archand

de tissus A Gouvieux.68. Cojson-Rlanche, m eun ier, id.69. M artel, Jules-Ëugène, m eun ier A Vil-

lers-Sain l-Paul.

C anton de Crépy.Clair, E lienne-H ippolyte, industriel A

Crépy.Aliroi, Léon, exploitant de ca rriè res A

Crépy.Avisse, Georges, m archand de v ins à

Crépy.B ailly, Auguste, épicier A Crépy.Launé, Em ile, en trep ren eu r, id. Bouchinet, P aul, m archand de nou­

veautés à Crépy,Cuhit, m archand de m eubles A Crépy. Dijon, horloger-bijoutier, id.Delafosse, A lbert, fabricant de briques

A Crépy. v v <1

> 80. G ranier, E rn est, m archand de v ins, id.81. Lam bert, Paul, bijou tier, id.82. Lafontaine, Auguste, m archand bou­

cher A Crépy.83. M oreaux, épicier A Crépy.84. P u n an t, A lexandre, g ra ine tie r, id.85. R ouyer, Charles, m archand de bois, id.86. T rolard, Victor, loueur d e voitures, id87. Thom inet, Léon, q u incaillier, id.88. Leblan, Paul, fa rin ier A Duvy.89. Lem oine, Félix, m eun ier, id.90.. Chab're, Emile-Gaslon, b rossier A B é-

thisy S ain t-P ierre .91. Cahen, Alphonse, b rossier A-Béthisy-

Sairit-P ierre.92. Beaudequin-Ism éry, m archand de vins

à B éth isy-Sain t-P iorre.93. Fourniquet, C harles-Léon-Toussaint.94. H érault, E rnest, m eun ier A Béthisy-

S ain t-P ie rre .95. Lem aire, A ndré, industriel A Bélhisy-

Sain t-P ie rre .96. Lequeux, Louis, fabricant do bois de

brosses à B étliisy-Saint-P ierre.97. Constantin, Bénoni, boulanger A Bé-

th isy-Sain t-M artin .98. C rinon, François, laÿe tie r A Béthisy-

Sain t-P ie rre .99. Dubois, Louis, m archand de v ins A

B élh isy-Sain t-P ierre .100. P raq u in , Félix, fa rin ier A Glaignes. l u i . Q uarez, F erd inand, fabricant de sucre

A Néry.102. Rabin, Gustave, féculier A Orrouy.103. iNiay de Cornois, fabricant de sucre A

Vauciennes.104. M ercier, F rançois, m eun ier A Duvy.

C anton de N anteuU .105. Delahaye, Adolphe, m archand de bois

au Plessis-Relleville.106. G irardol, Alfred, m archand forain au

Plessis-Bclleville.107. Rousseau, Alfred, en tre p re n eu r A Erme-

. nonville.108. Lecoeur, Denis, m eun ier A F onta ine-

les-Corps-Nuds.109. H ervaux, Félix, féculier A Frosnoy-le-

Luat.110. PoUtrel, U rbain, m eun ier A Baron.111. Bourgeois, Jcan-B aptiste , m archand de

vins à Silly-Ie-Long.112. Dely, Maxime, m archand de v ins A

Nanleuil.113. Fourn ier, Ju les, sellier A Nanteuil.114. H ardy, R aoul, pharm acien , id.115. L auieodeau , H enri, g ra ine tie r, id.116. Lefebvre, Ju lien , g ra ine tie r, id.117. Lhomme, E rnest, se llie r, id .118. M aillard, Eugèno-François, en tre p re ­

neu r de maçooDerie à N anteuil.119. R udault, Em ile, m eunier A N anteuil.120. Tuillie r, Octave, m écanicien, id.121. Thom as, Joseph, m archand de bois A

Peroy-les-Gombries.122. Jea n , Jacques, fa rin ier A Versigny.

Canton de N euilly^en^Thelle .123. Noël, H ector, ca rrie r A Cires-les-Mello.124. Damois, Auguste, boulanger, id.125. Decamp, Em ile, fabric. d e boutons, id .126. G onticr,D ieudonné,fab rican tde chaus­

sures A Cires-les-M ello.127. H odan, Eugène, g ra ine tie r, id.128. P etit, Hippolylc, m archand de char­

bons A Cires-les-M ello.129. M ennessier, Désiré, qu inca illie r, id .130. Desclèves, Auguste, ép ic ier à B alagnj-

sur-T héra in .131. T assart, François, m archand do che­

vaux A B alagny-sur-T hérain.132. Poiret, F rédéric, fflaleur, id .133. Gontier, Ju les, qu inca illier A U lly-

Saint-Georges.134. Dauchy, Basile-Sylvain, tabletior, id .135. V éret, Adolphe, explo itan t de m achines

A battre A U lly-Saint-Georges.Bazin, P rosper, négociant en g ra ins à

N euilly-en-Thelle.137. Cauville, Désiré, boulanger, id.138. Cotteret, Léon, couvreur, id .139. M artin, Eugène, s e rru rie r , id .140. Picquefeu, P aul, re to rd eu r de fil, id.141. S errin , Ferd inand , fabricant, id.142. T riquenaux, Alfred, fabricants d e cor­

sets A N euilIy-en-Thelle.143. V arè, Jean-B aptiste , cha rpen tier, id.144. Bardollo, Auguste, m a rd i, d e soie, id.145. B lanchard, Louis, m archand de m eubles

à Crouy-en-Thello .146. Dom art, Victor, fabric. d e boutons, id .147. Vaquez, E rnest, fabric. de fil de soie, id .148. Roy-Blanquet, épicier A Ercuis.149. Lam arre, Rodolphe, m archand de

chaussures A N euilly-en-Thelle.Cousin, V alentin , fabricant de cordons

de soie A Fresnoy-en-T helle .151. Boucher, V ital, maçon A Morangles.152. Doligé, Ju lien , m aître e n soie A P u i-

seux-le-H aulberger.Griffon-M ansard, fabricant de fil de

coton à Ercuis.154. Daix, A lbert, qu incaillier A Chambly.155. Debackor, Eugène, m^ d é tissus, id .156. D oscroix-C rosnier,m arch. m erc ier, id .157. Rouzè fils, m eunier, id.158. Godefroy, F lo ren tin , bijou tier, id.159. D allencourt, Adolphe, m aréchal-ferran t

A Boran.160. D rouart, Léon, m açon, id .161. Chéron, A lexandre, m eu n ie r A Oollo-

Eglise.Lemoine, P au l, m archand de cid re A

Boran.

Canton de Pont-Sain te-U axence.163. Carillon, M artin-A ppolinaire, ex trac­

teu r do sable A Pont-Sain te- Maxence.164. Dergoron, A lbert, m archand do v ins, Id.165. Bizct, Antoine, loueur do voilures, id .166. Boursou, N arcisse, chandelier, id.167. Céter, Auguste, m archand de vins, id .168. Corpet, P au l, fabricant de tubes en

papier A Pont-Sainto-M axence.

169. Rolland, P ie rre , m<> de charbons, id .170. M ancheron, Edouard, féculier, id.171. Benoit, Léon-Louis, m archand de nou­

veautés APont-Sainte-M axence.172. Pou lin -T h ierry , m archand de vins, id.173. Soualle, Louis, m archand de v ins, id.174. Tesson, H enri, m archand de cid re , id.175. Poncelet, Félix, en trep reneur A F leu -

rines.176. Baudoux, Edm ond, cham oiseur A V er-

berie .177. Tpulliei*, Edouard, m archand ép ic ier A

Verneull.178. Bousson, Joseph, brossier A V erberie .179. Corbon, Jean-B aptiste , vannier, id.180. W nrgnier, Emile, escompteur, id.181. Fourtier, m archand do nouveautés, id .182. Borthel, Louis, m** de vins A V erneuil.183. H avard, Achille, boulanger, id.184. B ernard , François, boulanger A Ruily.185. Havy, Ernest, m açon, id.186 Q uarez, François, fabricant de sucre A

Villeneuve-sur-Vorberlo.187. Cousin, m archand de v ins ép ic ier A

Rully.

Canton de Sentis.188. Lescuyer (E tienne), m eun ier A Senlis.189. Thiéquot (R ené), g ra ine tie r, id .190. Bual (Léon), carrossier, id.191. Choquet (H enri), id .192. Daussy (R ém ond), cartonn ier, id.193. Leroux (E m ile), qu incaillier, id .194. Lefèvre (A lphonse), se rru rie r , id.195. Lcm preur (Louis), d is tillateur, id.196. H ardy (Louis), ferb lan tier, id.

^ 9 ? . H erbeL(Jules)ÿm archand de laines, id.198. A ndraut (Jean -B ap tiste), m archand île ’

laines A Senlis.199. Cliasiaing (Eugène), pharm acien , id.200. Léchauguelie (H en ri), hé te lie r, id .201. Chéry (Léonard), m açon, id.202. Dubois (H ubert), escom pteur, id.203. M om us(Arm and-Frédéric), cha rron , id.204. V énier (U lysse), m enuisier, id.205. Gandilion (A ugustin), constructeur, id.206. Robert (Clodom ir), photographe, id.207. Chéronnel (G eorges), boulanger, id.208. Lehm ann (A braliam ), m archand do

bestiaux A Senlis.209. Levasseur (Louis), m arb rier, id.210. Laforét (Eugène), cha rpen tier, id .211. Perséguers (P au l), louagei-, id .212. Dhuicque (E rnest;, courtier en m ar­

chandises A Senlis.213. G annevalle, maçon, id.214. C availlier (Théophile), re lieu r, id.215. Lefèvre-Boulnois (P ie rre ), m archand

de bois A Senlis.216. B renne (Em ile), qu incaillier, id.217. Boissay(F irm in), m archand de vins, id.218. Mourei (A lbéric), m ercier, id.219. Vignon (Eugène), lib ra ire , id.220. F o u rn ier (F ernand), m archand de

charbons A Senlis.221. G arn ier (O ctave), com m issionnaire en

m archandises. A Senlis.222. Lejeune (P au l), tapissier, id.223. Toupet (C harles), tailleu r, id.224. P arm en tier (Em ile), boucher, id.225. Couvé (G ustave), couvreur, id.226. P alin (Joseph), m archand de porcs, id.227. O dent (Eugène), m archand de bois, id.228. R inuy (Em ile), épicier, id.229. Dufourm entel (Ju les), épicier, id.230. ü av e rd in , m archand de nouveautés, id.231. Levasseur (A lexandre), ca rrie r-m ar­

b rie r A Senlis.232. Payen (E rnest), im prim eur, id.233. B ordier (P au l), m écanicien, id.234. M arland (F e rn a n d ), m archand de

laines, A Senlis.235. Mahieux (P rosper), peintre, id.236. Guinot (P ie rre ), a rm u rier, id.237. Nochô (Baptiste), faïencier, id.238. R icher-Philibert, bijoutier, id.239. Decoul, cordonnier, id.240. Sagot (A lfred), chapelier, id.241. Bontemps (B enjam in), boucher, id.242. Painchaux (Louis), charcu tier, id.243. Méjasson (C harles), se r ru rie r , id.244. M ercier (E rnest), escom pteur, id .245. H ard re t (A lfred), b lanchisseur, id .246. P ottier (Léon), boulanger, id .247. Lalouette (Georges), fabricant de sucre

A Barbory.248. L aurent (Charles), fabricant de briques

A Montlévéque.249. T urquet' (Jean-B aptiste), industriel A

Saint-Léonard.250. B audet, en trep ren eu r A La Chapelle-

en -S erval.251. C hanlrier, pépiniériste A M ortefonlaine.252. Dupuis (E rnest), m eun ier A Pontarm é.253. Lavallée (C asim ir),charpenlierA S ain t •

Léonard.254. Lem aire, épicier, id.

De ce que dessus a été réd igé le p résent procès-verbal, qui a été signé p ar les compa­ran ts :MM. A. F aisant, E. Du pu is , S errin ,

E . Vatin , L. Boucher, Hervaux.P our copie conform e :

Le P réfe t de l ’Oise,F . DUFLOS.

CbaibredeGoDimerGedeBeauvalsC om pte-rendu som m aire de la séance

d u 25 octobre é892.Présidence de M. A. Dupont.

Lecture e t approbation du procès-verbal de la d ern iè re séance.

Réclamation de plusieurs féculiers e t cul­tivateurs de l'arrondissem ent de Compiègne, contre la taxe nouvelle e t particu lière dont le projet de loi su r la réform e des boissons frapperait les glucoses employés en brasserie.

La Cham bre, après avoir en tendu le ra p ­port de M .Q uévin , dem ande que l'o n con­tinue A laisser les glucoses sous le régim e de la franchise de droits e t réclam e le m ain tien ' I l ’a r t. 23 de la loi du 19 ju ille t 1880. <

Conocniïon franco-suisse. — Après un exposé du P résident développant les princi­paux argum ents qui ont% té présentés p a r les

'versaires e t ledpartisans de la conventionad 'préparée p a r le Gouvernem ent, e t une longue discussion en tre les m em bres, ainsi que l'exam en com paratif des tarifs m in im a suisse e t français.

Considérant que la Cham bre de commerce, tout en ayant approuvé en principe l ’éta­blissem ent du nouveau régim e douanier inauguré p a r la io i du 11 ja n v ie r 1892, ne s 'es t jam ais dissim ulé les graves inconvé­n ien ts qui en résu lte raien t dans le cas où les nations étrangères se refuseraient A accepter en bloc e t sans observations tous les articles do no tre ta rif m inim um ;

Que si la Suisse nous a im porté en 1891 pour 104 m illions de m archandises e t pro­du its, nous lu i avons liv ré pour 234 m illions de m archandises françaises, constituantainsi une balance de 130 m illions en faveur de la F rance ;

Que, m êm e pour les objets d ’alim entation qui in téressen t l'agricu lture, la Suisse ne nous a livré que pour 16 m illions de pro ­duits, tandis que nous lu i en avons vendu pour 53 m illions, c’est-A -dire plus du trip le ;

Qu’il y a donc pour no tre pays un in térê t incontestable, aussi bien pour l'in d u str ie que pour l ’agricu lture, à n e pas rom pre les bonnes e t anciennes rela tions que noos avons avec la R épublique helvétique ;

Q ne 1 Allemagne, l’A utriclio-IIongrie e t r i lu iie , voisines im médiates d e la Suisse, viennent, par de réconls traités du com­m erce avec elle, d'accepter son ta rif conven­tionnel ;

Q ue le rejet do laconvonlion préparée par le G ouvornem ont nous isolerait absolum ent, en liv ran t nos affaires d 'im portation p a r la Suisse A nos concurrents étran g ers, plus habiles e t plus conciliants que nous, sans aucune chance do pouvoir les ré ta b lir après q u 'ils s’en seront om parés ;

Que, d 'ailleurs, la Suisse accepte la presque totalité de notre ta rif m inim um , sauf 55 articles su r 860, pour lesquels elle dem ande quelques atténuations, en nous offrant, d ’ailleurs, en com pensation, dos dim inutions sur son tarif conventionnel, déjA beaucoup plus faibio que notre ta rif m inim um ;

Q ue la guerre do tarifs qui ré su lte rait du re je t de la convention, en nous refusant do parti-pris A des concessions réciproques et raisonnubtes qui sont dues A une nation amio, am ènerait des résu lta ts désastreux pour le travail national.

P our tous ces motifs, et en se tenan t seule­m ent su r le te rra in dos in térê ts m atériels, la Cham bre de commerce de Boauvais, à la h iajoritô do six voix contre uoo, ém et le vœu que le pro je t youvernem en ta l re la tif au tra ité de commerce avec la Suisse soit ra tifié par te Parlem ent.

S u r la proposition du P iésidonl, elle ém et le d ésir que dos dispositions soient pi ises pour que l’adm inistration des postes puisse .recouvrer les effets dé commeiceVdans. les colonies françaises e t la Tunisie.

E lle exprim e égalem ent le vœu que ccdo adm inistration s'en tende avec le bureau in ­ternational do Berne pour étudier les moyens de c rée r des tim bres internationaux qui pourront êire u tilisés d a m tous les pa ys liés par la convention postale, pour faciliter les rapports et les correspondances avec l'é tra n ­ger.

La Cham bre, su r le rapport do M. Quévin, donne un avis très favorable à l'ouverltiie de m agasins généraux dans la v ille de Com- piègne.

S u r la proposition de MM. Quévin e t (îar- bel, elle dem aiide que la Compagnie du Nord délivre des billets d ’a ller et re tou r eiili’o Noyoo, Compiègne e t Beauvais, comme entre le T réporl et Beauvais.

R ien n 'é ta n t plus à l ’ordre du jou r, la séance, ouverte A dix heures un quart, est levée A m idi un quart.

a g r ic u l t u r eL a statistique oIBcielIe nous apprend que

la production do no tre céréale p ar excel­lence, le blé, serait, pour la d ern iè re cam - pagne,-rem ontéeA son chiffre o rd in a ired ’en - v iron 105 m illions d 'hectolitres.

C’est lA un résu lta t heureux e t certaine­m ent in a ilo n d u , après les appréhensions causées p ar une sécheresse estivale extraor­d inaire .

Ce produit de 105 m illions, si élevé qu’il p ara isse , ne représente pourtan t qu 'une m oyenne de 15 hectolitres A l’hectare, puis­que la cu ltu re du from ent occupe su r le te rr ito ire national une étendue d 'environ 7 m illions d 'hectares. C 'est donc peu, en raison des progrès accomplis en toutes les branches des diverses productions du pays; c’est môme insulUsant pour assu rer au cu lti­vateur une juste rém unération de son tra­vail e t de SOS dchoursés. Lu m ain-d 'œ uvre en effet est pour lui moins bonne e t plus c h è re ; l 'eu trc iien de son exploitation, de son m atériel, de ses anim aux, es t fort coû­teux ; le loyer de la terre, bien qu ’abaissé considérablem ent en certaines contrées, es t encore en d ’autres fort élevé ; les impôts lui deviennent de plus en plus lourds, e t enfin le p rix de vente du gra in , m algré les droits protecteurs, ne s’am éliore pas.

I l est donc absolum ent indispensable d ’augm enter le rendem ent de cette céréale, e t la chose est parfaitem ent réalisab le avec les progrès accomplis dans l'outillage agri­cole, avec les engrais chimiques appliqués au jou id ’hui su r nos champs avec tan t do succès.

Tandis que nos voisins, les Anglais e t les Belges, avec des lerra in s .d e valeu r très or­d inaire com parés A ceux de nos riches plaines, a rriv en t à une production de 28 et 30 hectolitres A l’hectare, nous nous conten­terions de celte m oyenne de 15, c’est-A-diro inférieure de m oitié. '

Il n ’est pas du tout impossible d 'a tte ind re leurs ré.sultats; il ne nous suffit que do vou­lo ir, de faire comme eux e t d 'em ployer leurs moyens.

DéjA nos départem ents septentrionaux tendoiit A égaler sous ce rapport leurs voi­sins d ’oulre-M àncho ; ils parv iennen t ainsi à une suffisante rém unération do leurs sacri­fices. Pour eux, la culture du blé n 'e s t plus comme pour tan t d 'au tres une ru ineuse en­treprise.

D ira-t-on que cette région du nord est plus fertile que le reste de la F rance?

I l est incontestable qu ’elle possède un sol favorable, m ais il es t bien des plaines dans l’est, l'ouest et même dans le sud , qui n ’ont pas moins de fonds e t qui ren d en t A peine pourtant 10 à 12 hectolitres à l ’hectare.

Tout dépend de la m anière de se serv ir de la terro , de la travaille r avec in telligence et sans lésinerie, de savoir lui faire les sacri­fices nécessaires, d ’y appliquerjudiciairem ent les engrais qu’elle réclam e, de lui confier u ne semence choisie, reconnue p a r expé­riences pour une des plus productives, de procéder A la récolte avec le m oins do pertes possible. Tout cu ltivateur sa it que le. grain trop m ûr s’échappe, surtout pour certaines. variétés, avec une grande facilité de l’ép i, et qu 'il s’en perd énorm ém ent pendant les opérations attardées de la moisson.

Tous les élém ents de réussite son t actuel­lem ent en tre les m ains du cu ltivateu r qui peu tse m ouvoir A l’aise dans son oxploi talion : outillage perfectionné, engrais de toute n atu re dont la rap id ité d 'action es t su rp re­n an te , communications partout faciles, écoulem ent toujours assure des produits. Aussi do it-il apporter tous los soins A une cultui'e mieux en tendue du from ent, afin d ’arriv e r A un rendem ent avantageux, non d e 12 A 15 hectolitres A l’hectare, m ais de 25 A 30 comme y a rriv en t aisém onl nos m aîtres en agriculture. Ce n ’est qu 'ainsi q u 'il sera dédommagé légitimement de se^ ^ i n e s et de «es sacrifices.■ D e iiom brtusos expériences ont surabon­dam m ent prouvé depuis quelque tem ps que la cu lture du blé peut ê tre rém unératrice m algré les bas prix , e t que les v ra is lut­teu rs réussissent. Il n ’y a que los négligents, les incapables ou les découragés qu i resteront toujours dans un é ta t inévitable (Tinfériorifé.

Ceux qui m anquent de capitaux, ou qui en ayan t, craignent do les faire serv ir A 1 am é­lioration du sol dont ils connaissent trop peu la composition, les besoins et la puissance de production ; ceux qu i ont pris un e exploi­tation trop étendue en raison de leu rs res­sources e t de leu r personnel ; ceux dont la domesticité est défectueuse, souvent ronou- volée. mal dirigée, o n t peu de chance* de se t ire r d ’affaire :c a ra u jo u rd ’h u i,en agriculture comme en ind iislrie , il faut abandonner les

sen tiers do la routino et faire usage de tous 808 moyens, sous poino d 'é lre distancé e t battu .

En résum é, nous dirons :Le cu ltivateur no doit pas res tre ind re

l élendue de ses orohlavuros annuelles, m ais il doit lu tte r sans découragem ent en tra itan t mieux sa te rre , on l'étud ian t sans relAche, en choisissant los graines les plus fécondes, on usant largomonl e t d 'une façon judiciouse des engrais et des am endomenis, en opérant ses sem ailles ot ses récoltes on temps opportun.

(le n ’est qu ’en agissant ainsi q u ’il a rriv era à une légitime rém unération do ses travaux ot de ses avarices.

Si tous fo youiaient, la France no lardo - ra it pas, au lieu d 'avoir A se défendre contre 1 im portation étrangéro, A deven ir ollo- mêmo oxpoi'tatrico e t A avoir besoin des m archés étrangers pour y déverser son trop plein.

L’effort n 'est nullem ent im possible A faire pour arriv e r A co ré su lta t; il ne suffit que d ’augm enter le rem iem cnl de queltjues hec­tolitres A l’hectare, et quel est le cu ltivateur qui m algré dos conditions désavantageuses ne pourrait y, parven ir ?

L. •

C O U PS DE CISEAUXLe» « Mentons c io galoche, m

' ;Cd niehlèn degàlocîîe; l é ’ihal'p i léi'einùdo, sü lvaïu un vieux moiie de Iraitem ont repris par uri des orateurs de notre récent congrès d 'anlh''opologio crim inelle e t recom m andé par M. H enri do Parville en sa « revue des sciences » de.s Débuts :

Menton de galoche! Tout le m onde con­n aît cette anoinalio qui apparaît o rd inaire­m ent à l’épo(iuc do la seconde dentition. Les spécialistes appellent cola l'opistoynathism e accidentel de la mdchoivesupérieure. J ’aim e mieux « menton de galoche La lèvre supé­rieu re est déviée en arrière , re n tran t un peu dans la cavité buccale, tandis qne l’infé­rieu re fait saillie en avant. Cela n ’avantage pas le visage. Menton de galoche, c 'est tout d ire. On explique cette disposition vicieuse par une position anorm ale du m axillaire supéi'ieur, un déplacem ent des incisive.s cen­trales. Le coupable, ce n ’est pas le m axillaire in férieur, qui para it rejeté en dehors, c’est bien la partie supérieure de la m âchoire qui est en antéversion su r rin fé riè iiie . M. le docteur Magilot, de l'Académie de Médecine, président de la .Société de stomalogie de P aris , a très bien caractérisé celte dilformité. Nous nous y arrêtons avec lui parce qu ’il a m ontré qu’elle était curable dans la jeunesse au moins ju squ 'à seize ou d ix -hu it ans. Il a présenté à la Société une fillette de neuf ans qui m ontrait, au com m encem ent de l’année, un profil qne, poliment, on ne pouvait qua­lifier au trem ent que do menton de galoche. E t cette disposition était héréd itaire , car la m ère . Agée do quarante ans, offre la môme anom alie. En dix jours, la jeune fille a été transform ée; au jourd’hui, le profil est nor­m al. P a r quelle opération? S im plem ent par le traitem ent orlhopédiiiue, p a r l’emploi, oublié A peu près au jourd’hui, du plan incliné, inventé au commencement de ce siècle p ar le docteur Catelan. A ujourd’hui, M. Magito emploie une gouttière m ince en caoutchouc durci qu ’on moule su r les dents de la m âchoire inférieure. E lle porte en a rrié re un plan incliné double, à dos d 'âne , destiné à refouler en avant, dans les mou­vem ents d ’occlusion do la bouche, les deux incisives centrales supérieures. L’appareil reste appliqué jo u r et nu it e t ne so re lire que pour m anger. Son action est rap ide et les incisives se redressent.

TJa testament, opig inal.On a fôlé, il y a quelques jou rs, à Dantzig,

l 'anniversaire do la m ort d ’un ém inent m édecin, le docteur Laurent W ollm ar. Le défunt était un original comme on eR re ii- contre rarem ent. Il avait ordonné, dans son testam ent, que son cercueil devait avoir une se rru re dont la clef devait ê tre placée dans la m ain dû cadavre. En outre, il devait contenir des provisions pour deux jours et deux petits canons, ceci pour p révenir les horrib les conséquences d ’une inhum ation précipitée. Tous les ans un d în e r auquel assistent les m agistrats est donné à l'occasion de l'anniversaire du décès, e t chacun des assistants reçoit une somme d ’argent < afin de pouvoir fa ire une partie de cartes ».

Mode |>pnU<iuc.Une nouvelle mode qui nous arrive direc­

tem ent d ’Aniériiiuo :Désormais, on ne se conlonlo plus, pour

faire part d ’une naissance, d 'em ployer la formule banale : < La m ère e t l ’enfant se p orten t bien. » On envoie une petite carte po rtan t le nom do l'enfant, la date de la naissance e t... le poids du nouveau-né. Im possible do trouver une m eilleure formule pour vanter son produit.

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Du Diable boîloux :Il est peud 'artistes qui ne connaissent B ...,

un de ces m usiciens intrum ontistes A qui l'occasion do prouver qu 'ils on t du ta len t a toujours m anqué.

Gomme on le présentait A M“* R ..., e t qu ’elle lui dem andait :

— De quoi jouez-vou^?— De m alheur, Madame, répond le

pauvre B ...«

* *41ot d 'oncle :Un oncle de province se p la in t do la con­

d uite qiie m ène son neveu depuis son d ép a rt pouf P aris.

— Il est é tudian t en d ro it? dem anda quelqu 'un .

Alors, avec une indicible am ertum e :Oui, répond l ’oncle, p lutôt q u ’en fa it.

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Tarih ioférieursdc |>Ius de 40 O/o Iceui desaulreiiCAapagaiei

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communaux. } Mobilier......................0 30Maisons bourgeoises) tmmonbtes................ 0 20

isolées. 'M obilier..................... 0 40Maisons ^Immeubles................. 0 25

( Mobilier....................0 45. Immeubles................0 35< Mobilier ot M urc^n-( dise................... 0 65(Immeubles................o 50j Mobilier, Matériel et( Bestiaux................ o 70/Immeubles................0 80I Mobilier, AÎatériel et( Bestiaux.............. . 0 80

Récoltes enbâtimenta..................^............. 0 90R ê » l te .e . meule. I Pom l> n o « «ntiUre. 3 60

' BIX mois 2 47Les polices sont délivrées gratoitement.

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S'adresser ou écrire pour tous Renseignements aux,Agents générattx de la Société :

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Saint-Cyr-du-Bailleul (M anche), le 21 ju in 1891. — Je souffrais do m aux d ’estom ac suivis de vomissements continuels; grâce A vos P ilu les Suisses, tous ces m aux on t d is­paru. La confiance que j ’ai dans vos P ilu les Siiisses est si grande que je veux en avo ir toujours à la m aison, e t A la m oindre indis­position je les em ploierai on toute sécurité.

Th . Mongodin, can tonnier.

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Le G érant : É a b a h d i .

Sen lis. — Im prim erie veuve B u iisT P a t u i^

r

Page 4: Année. Paraissant le bhe et le Jeudi - bmsenlis.combmsenlis.com/data/pdf/js/1892-1894/bms_js_1892_11_03_MRC.pdf · » , B é e lu m e . ef i,u ,ertU n » «.ne«»m n( e t te , M

JQ U B N A L D P S E N U S

Tableau synoptique des Marchés du Département.

LOCALITÉS

L tm ii. àuaaTilIttrf. . . . GraDdvHliers. . .NoiUles............

M arii.GouTDay..........St-Jutres-Oh..

MorertH. Breteuil.. . . . . .Formerie..........

Otaumont........CMvecœur. . . .lionKeons..........

V«ndre«i.'H u s e i l le ............H én i..............Naoteuil..........PoDi-St-Max. .

•SaMMili.Beauvais.i;.Clermont........Compiègue.. . .H o o y ..................Crépy .N oyon ................

IB9UL IM kU .BLES AVOINES Marque de Corbei). 54 è . . 34 39 à . . . .

pa^

NMarque de choix.. 54 56 34 39 35 67

les 100U 1. lliecloHtre. s S les 100 Ul. l’hectolitre. «■3 Premières marques 52 54 33 12 34 39 Bonnes marques. . 51 52 32 48 33 12 Marques ordinaires 50 51 S | 84 32 48

!*• q. I" q. 1" q. P q . !»• q. P q . Al

F A B IH E S 90V M MIBUUl.

21 78 25 16 24 03 19 45 18 40 22 12

i s 27 18 40

15 25 19 84

16 54 19 18 i à 39 8 70

3338

Courant................................... .. 54 50 à . . . .Prochain........................................ 49 23 49 . .Novembro-Déccmbre.................. 49 25 49 . .

18 60 17 . . 17 13 . . 16 . . 15 . . 7 75 33 4 premiers.............. .......................... 49 75 49 1026 . . 23 . . 16 . . 18 . . 18 . . 17 . . 37 B l i i BBXGU

13 02lOO UL ilXI Ul.

Î3 é i15 63

ià !!. . . . 31 . . 35

15 . . 20 . . 15 . . . . . . 3037

Prochain .............. 21 50 31 75 14 50 14 75Nov.-Décembre. 21 50 21 75 14 50 14 75

24 60 19 6.1 9 50 12 75 18 50 9 25 344 premiers............ 23 25 22 50 14 75 15 . .

21 75 20 2.1 13 , . 13 .10 16 80 15 25 STOIMB A M O O Z20 62 19 2.t 12 . . 13 2H lô 66 •' •• 33 tOOUI. r b a tt t .a M d « g .

Courant.................. 16 2 5 4 1 6 . . 46 2 5 È . . . .

. 26 41 17 H 15 il 17 41 • . •. 3920 25 20 . . 14 . . 14 . . 14 0(1 14 . . 35 4 premiers............ 17 . . 16 75 45 .'.0 46 75

B V H iB S COLZA LIN21 76 21 . . 17 83 16 89 13 . . 13 50 16 . . 15 25 7 52 6 60 33

. . 1. 21 . . 17 . (5 .11 9 . . 12 . . 08 . . 1.1 42 9 5f 9 34 .10 31 100 Ul. 100 xu.io . . 21 51 13 06 13 61 il) 81 13 5(1 15 . . .1 6 33 Disponible............ 60 3 5 4 . . . . 48 2 U . . . .21 51 21 . . 13 . . t .1 . . 16 . . 13 75 15 . . a . . 33 . 33 Courant.. . . . . . a 60 25 . . . . 48 25 . . . .

. 2 1 . . 12 .’>! 14 . . t .1 2( 33 P r o c h a in ... . . . . 60 50 60 7-5 47 75 48 2522 . . 21 SI 17 1t 16 31 14 U 75 15 . . 14 5( 6 7.’ 6 1;' .33 3321 . . 21 50 13 . . 15 . . 13 . . 15 . . . . . 32 . . 30 ' 4 Premiers......... 6 i 50 . . . . 47 75 48 35

a v o m mCoorant........................ ............. .Procbaio............................3 Novembre ....................4 Premiers ....................R oui i s degrés........................Hél. de raOtuer..................

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— a cn o R S . algérien.. 611 . ................. 966 . . ............... 1550 . ................... 134.1 GO

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— act. Jouis. 1185 .. Hess, marit.. 675 . . Omn.de Paris. 1050 . . Voit. 4 Paris. 69i . . Can. Corintbe 62 50 Can. Panama. 22 . . Sues Actions. 260U . .

— Délégat i 715 . . —> Parisdef 1052 ..— Bons tr. 139 50— Soc. civ. 1830 . .

Tél.Par.4N.Y 114 .. C. gén.d Eaux 1510 .. Gax central.. . iï70 . . Eublis.Duval. 2175 . Petit Journal. 1215 .. Lits militaires 1179 .. LePrintemps. 560 . . Comp. Ricner 1550 . . Tour E iffel... 1 9 5 ..

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Lyon 5 0 /0 ...— 30/0 55.

Méditer. 5 0/0.- 80/0.

Fusion a n e...— nouT..

Midi 3 0 /0 ... .— — nouv. Nord 3 0 /0 . . . Orléans à 0/0.

— 3 0/0 n. Grand-Central 0 u est3 0 /0 ..

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467

1 »7 50464 . ,644 . .470 . .470 . .465 . .470 25 .469 60 '*1 474 .470 .467 .468 .469 .

ÔuestSOÂlnon 466 25•••t Iu , vraoiov/wuuu «u"9 i . . 'O m nibus 616

T*''V

A n n o n c e s J o d i c l a l p e s .Articls 1” .

Etude de M' Geoiices LEVIEUX, licencié en dro it, avoué à Sculis,

rue Saint-Hilaire, u* 10,Suce’ de M" Alluahd et Cualuin.

D I V £ R C E

D’un juiîemont rendu par défaut, faute do coucluiv, par le Tribunal civil de Seulis, le viii;'l-huit Juin mil huit cent quatre-vingt-douze enregis­tré et siguilié;

Entre Sladaine Zélie-Clémeniiiie Lassièoe, demeurant à Senlis, chez M** veuve Julieu LErfcvnE, épouse du sieur CuAissE, ci-après nommé;

Et le sieur Godefroy Ci.aisse, ina- jiouvricr, demeurant â Baron ;

11 appert :Que le divorce a été prononcé cuire

les époux Claisse, à la requête et au prolit de la femme.

Pour extrait : Signé : G. LEVIEUX.

ART. 2.Etude de M* Georges LEVIEUX,

licencié on droit, avotio à Seuils, rue Saint-Hilaire, u ' 10,

Suc' de M"-ALU'ARD et CllALUIX.-

• E R R A T U M

Journal de Senlis, du 30 Octobre 1892, troisième page, litre des au- nouceS judiciaires^ troisième colonne, articlo 3, 15' et 18' lignes.

Lire : M. Lucien Delàlre au lieu do Lucien Delaitre. et 51. Léonce Delàtr au lieu de Léonce Delaitre.

Lignes 60 et 72, lire également Do- lâtro au lieu de Delaitre.

Signé : G. LEVIEUX.

Sise à BOULOGNE-SUR-SEINE, ruo de Paris, u* 87.

L’adjudication aura lieu le M a r d i h u i t I V o v c n ib r e 1 8 9 1 S ,

heure de m id i. S’adresser pour les renseignements :

r A M' LEVIEUX, avoué à Senlis, 2' A 51' S.WAR5', avoué à Seuils; 3- A M' CARILLON, notaire à

Chamblv (Oi.^c);•f A M' DANVIX, notaire à Bou-

logno-sur-Seine;5* Au Greffe du Tribunal civil do

première instance de Sculis, oïl le cahier des charges est déposé.

3' A 31' L05ID0IS, notaire à Précy- sur-Oiso;.

•1* A M'LEVAIRE, Itulssier à Prccy- sur-üise;

5* Et au Greffe du Tribunal civil de Senlis, où le cahier des charges est déposé.

Aqt. 3.Etude de H’ beauchahfs, notaire

à Pont-Sainte-.Maience.

‘Suivant acte passé devant 51' Beau- champs , notaire à Ponl-Saible- Maxence, le vingt-lmii Octobre mil huit cent quatre-vingt-douze, enre­gistré, .Madame Jeanne-Elisabetli .Ma- DEiT, propriétaire, demeurant âPont- Saiute-Maxeuce, veuve de M.Edmond- lUppolyle Tesson', en son vivant en­trepreneur de peintures, a vendu à 5f. Gusmann-Viclor Caihx. peintre, et Madame Loui.se IIf.tei., son épouse, demeurant ensemble â Gouvieux, le fonds de commerce d'entrepreneur de peintures et viiierie, que M. et .Madame TESSOX-MAUKur exploitaient à Pont, rue. de la Ville, numéro 35, inoyeimant un prix payé comiitant. L'entrée en jouissance .i été lixée au jour do l'acte.

Pour insertion :.V. BEAUCIIAMPS.

Etude de M' Georges LEVIEUX. licencié on droit, avoué à Senlis,

rue Saint-Hilaire, u’ 10,Sücc^ de 51“ Ali.u.vrd et Cualmin.

3 : a 5 :3 - 'C P ï 3 aSUR SAISIE lilMODILIÈRE

AU PLUS OFFRANT ET DERNIER ENCHÉRISSEUR

En l’audience des criéesjdu Tribunal civil de première instance de Senlis (Oise), au Palais de Justice, rue de la République.

DE

L'usufruit d'iiue llaisouA v e c C o u p e t J n r d i n ,

Sise â COVE.canton deCreil(Oise), Hue Blanche.

L’adjudication aura lieu le A l a r d i 220 iV u v e m lu 'e 1 8 U 3 ,

heure de midi,S’adresser pour les renseignements ;

1- A M " LEVIEUX et DÉ-MELIN, avoués à Scidis ;

2* Au Greffe du Tribunal civil de Senlis, où le cahier des charges est déposé. ^

Art. 4t-A V I »

Messionr.s les Actionnaires de la .Société anonyme de ta Sucrerie iL.-Vii- lilly, sont convoqués on assemblée générale ordinaire et extraordinaire. Je Jeudi v ingt-quatre A'ort’mbre prochain, à trois heures précises du soir, rue Lafîltte, numéro 19, à Paris,

r A TiTRK onniSAinE : pour entendre et approuver le rap­port du Conseil d'.Ailmiuistration sur les opcralious de l’exercice 1891- 1892, clos le trente Juin dernier, et lixer le dividende à répartir,2' A Tlinn EXTRAORDI.NArilE, pouii :

V .Modilications à apporter aux ar­ticles 18 et 28 des statuts ;

2’ Procéder au rcnouvollement des des pouvoirs du Conseil d’.Vdminis- tration;

Pour assister â celle assemblée, il faut être proiiriétaire au moins de trois actions que les actionnaires an

Eorteur seront lenu.s de déposer dans I Caisse de la Société, ,'i Antilly, huit

jours ai< moins avant la r<'unioii. Les porteurs d'actmns nominatives sont dispensés de ce dépêit.

Etude de H' Auguste SAINTE-BEUVE, avoué â Sculis.

VENTE SUR LICITATIONr d’une

X î A I S O AA usage de Commerce de Marchand

Boulanger,Sise h BLTZ.

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(26).

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