ANC Arcueil notre Cité - Mai 2013

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mai 2013 | n°237 Assemblées de quartier : le retour | 12 | 15 | Dossier | Ry th mes sco lair es : la réf or me da ns to us ses ét ats Le SOS des commerçants de la rue Raspail | 11 Tous les rendez-vous de mai Dessins : Camillle Z. 260 jeunes au Forum jobs d’été xx | 6 Bièvre d’hier, Bièvre de demain | 20

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Journal mensuel d'informations municipales de la ville d'Arcueil, Val-de-Marne, Ile-de-France, France

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mai 2013 | n°237

Assemblées de quartier : le retour | 12

| 15 | Dossier |

Rythmes scolaires :la réforme dans tous ses états

Le SOS des commerçants de la rue Raspail | 11

Tous les rendez-vous de mai

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260 jeunes au Forum jobs d’étéxx

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Bièvre d’hier, Bièvre de demain | 20

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120 BOUTIQUESQue des bons moments

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Bob

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MA SEMAINE A LA FERMEDu 20 au 25 mai

Les ateliers vachement beau Mercredi 22 et samedi 25 maide 10h à 13h et de 14 à 18h (niv. 0)

Les petits artistes vont confectionner des vaches hautes en couleurs.

Les Olympiades Samedi 25 mai de 14 à 18h (jardin)

Un parcours de 10 épreuves destinés aux enfants vous attend sur le toit du centre commercial. De nombreux cadeaux à gagner !

La mini ferme Du 20 au 25 mai (niv.0)

Venez rendre visite aux fermiers et à leurs animaux. Donner le biberons, assister à la traite…

• 50 bébés animaux• 3 spectacles par jour

www.la-vache-noire.com

Avec la participation de :furet.com

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120 BOUTIQUESQue des bons moments

752

344

390

Bob

igny

MA SEMAINE A LA FERMEDu 20 au 25 mai

Les ateliers vachement beau Mercredi 22 et samedi 25 maide 10h à 13h et de 14 à 18h (niv. 0)

Les petits artistes vont confectionner des vaches hautes en couleurs.

Les Olympiades Samedi 25 mai de 14 à 18h (jardin)

Un parcours de 10 épreuves destinés aux enfants vous attend sur le toit du centre commercial. De nombreux cadeaux à gagner !

La mini ferme Du 20 au 25 mai (niv.0)

Venez rendre visite aux fermiers et à leurs animaux. Donner le biberons, assister à la traite…

• 50 bébés animaux• 3 spectacles par jour

www.la-vache-noire.com

Avec la participation de :furet.com

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ANC/Arcueil notre cité

Carnet de route du maireRythmes scolaires : remue-méninges (suite) | 5

Vues – In situSuccès du Forum jobs d’été | 6Exposition des « 3 A » | 6Course d’endurance scolaire | 7Avant-goût de la fête de la ville | 7

Double pageChasse aux œufs dans le parc Maï Politzer | 8

ActualitésCoup d’envoi de la géothermie à Arcueil et à Gentilly | 10Le blues des commerçants de la rue Émile Raspail | 11Retrouvailles prolixes à l’assemblée de quartier Jules Ferry | 13Nouveaux commerces | 14

DossierQuelle réforme des rythmes scolaires à Arcueil ? | 15

DécouvertesLa Bièvre, rivière de toujours | 20C’est la salsa à la page | 21Jeux | 22

Infos pratiquesPharmacies de garde, numéros utiles… | 23

Expression des groupesTextes des groupes politiques municipaux | 24

C’est vous qui le ditesLe tour du monde de Lucie | 27Le 27 mai sera la Journée nationale de la Résistance | 27En mai, qu’est-ce qui vous plaît ? | 28

ÉvénementsHommage à Dulcie September | 29

Les commerçants du centre historique appellent au secours

| 11 | Actualités | Le 12 février, ils avaient baissé leur rideau.

Le 28 mars, ils se sont présentés devant le conseil municipal pour décrire leur situation

qu’ils jugent « intenable » et réclamer une baisse

de leurs loyers.

Toutes les écoles courent | 7 | Vues – In situ | De la maternelle au CM2, ils étaient plus de mille cinq cents écoliers à participer le 19 avril au stade Louis Frébault à la traditionnelle course d’endurance scolaire.

Qu’est-ce qu’on fait avec 22 800 euros ? | 12 | Actualités | Le budget annuel alloué par la Mairie à chaque quartier est géré collectivement par les habitants eux-mêmes. Qu’en est-il à « Jules Ferry » et à « Jean Macé » ?

Rythmes scolaires : la réforme dans tous ses états | 15 | Dossier | La réforme ne sera appliquée à Arcueil qu’à partir de septembre 2014. En attendant cette réorganisation (laquelle précisément ?) sur quatre jours et demi (le mercredi matin ou le samedi matin en plus ?), débats et concertations ont déjà produit de nombreuses réflexions avisées de la part des parents, des enseignants et des animateurs.

Le 29 mars 1988, Dulcie September était assassinée | 29 | Événement | La cérémonie commémorant le vingt-cinquième anniversaire de la disparition de la représentante de l’African National Congress en France, et citoyenne arcueillaise, s’est déroulée au collège qui porte son nom.

CG

mensuel d’informations locales et municipales Rédaction : 10 avenue Paul Doumer 94114 Arcueil cedexTél. : 01 46 15 09 56 Télécopie : 01 46 15 09 51Courriel : [email protected] de la publication : Daniel Breuiller, maire d’Arcueil Adjoint au maire, chargé de la communication : Christian MétairieDirecteur des rédactions : Laurent de VillepinRédaction en chef et SR/editing : Philippe Lorette (journaliste territorial)

Ont collaboré à ce numéro : Sandra Deruère,Tristan Gaguèche,Colline Gori,Kevin Gouttegataet Sébastien NardotGraphisme : Gilles VérantPhotos : la rédaction, German Guzman N et Éric Demare (responsable photo : Philippe Lorette)Une : dessins Camille ZSecrétariat : Christine Penchemel Régie publicitaire : Echom – [email protected] : Alliages C.I., Gentilly (13 000 exemplaires)Distribution : Proximes communication

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caRnet de Route

« Arcueil va réaliser son réseau de géothermie sans s’endetter » Daniel Breuiller, maire d’Arcueil, conseiller général

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Mardi 2 avril | Deuxième édition du Forum jobs d’été à l’hô-tel de ville. Plusieurs entreprises installées dans la commune sont présentes aux côtés des services municipaux pour proposer des jobs, l’objectif étant de les rendre accessibles à égalité de chance aux jeunes Arcueillais qui sont plus de deux cents à être venus.

Samedi 6 avril | Belle journée de maire qui débute avec la remise de médailles du travail à une quinzaine d’Arcueil-lais. Cette manifestation sympathique est l’occasion d’échanger sur les évolutions du monde du travail et la vie des entreprises. Deux anciens me disent avoir travaillé durant quarante ans dans la même entreprise : souhaitons qu’une telle stabilité professionnelle soit encore possible pour les générations futures ! Dans l’après-midi, passage au Forum des séjours vacances où les enfants et adolescents choisissent avec leurs parents leur destina-tion pour cet été. La qualité de séjours proposés par la Ville est appréciée. J’observe que si les parents ont tendance à privilégier les séjours linguistiques, les adolescents préfèrent des vacances plus ludiques et moins studieuses. À chacun de faire son choix !

Mardi 9 avril | Obsèques de Claude André, décédé pré-maturément. Il fut longtemps le gardien de l’école Jules Ferry, et comme en témoigne la présence de nombreux voisins, amis et col-lègues, il laissera un vide dans la vie du quartier. Avec Emmanuel Blum, jeune conseiller municipal qui préside cette Mission locale pour l’insertion des jeunes du territoire, rendez-vous avec la nouvelle directrice d’Innovam. Nous évoquons les diffi-cultés croissantes et multiples d’insertion des jeunes, et le recrute-ment par la Mairie via Innovam d’une douzaine d’emplois d’ave-nir aux profils assez variés.

Mercredi 10 avril | Réunion à Opaly sur les loyers des commerces de la rue Émile Raspail. Comme je m’y suis engagé lors du Conseil municipal, je soutiens un geste de solidarité de notre office HLM à l’égard des commerçants, comme pour les autres locataires en difficulté dans cette période de crise. Je suis donc satisfait qu’Opaly accepte une révision substantielle des anciens baux les plus élevés.

Jeudi 11 avril | Première réunion du comité partenarial mis en place par la municipalité pour élaborer le projet édu-catif territorial découlant de la réforme des rythmes scolaires qui interviendra à Arcueil en septembre 2014. L’ambiance est stu-dieuse et participative : les délégués de parents représentent les parents de dix écoles sur les onze que comptent la ville, ainsi que des directeurs, des enseignants et des élus. Nous analysons les réponses du questionnaire aux parents d’élèves qui a été rempli par plus de 80 % des familles. Ce comité va travailler sur les objec-tifs et les priorités auxquels doit servir cette réforme, dans l’inté-rêt des enfants. Tous les scénarios possibles, avec leurs avantages et leurs inconvénients, seront étudiés et débattus avec les parents lors de réunions qui se tiendront dans chaque école dans la deu-xième quinzaine de mai. Dans la deuxième partie de la soirée, j’assiste au savoureux spec-tacle de chant et de danse du groupe Adama, connu pour avoir orchestré le film Rabbi Jacob, invité à l’Espace Jean Vilar dans le cadre de la sixième semaine de la culture juive à Arcueil.

Vendredi 12 avril | Réunion du conseil intercommunal de prévention de la délinquance qui associe Cachan et Arcueil.

Nous travaillons sur la prévention spécialisée, ainsi que sur les derniers chiffres des délits et crimes. Relative bonne nouvelle : à Arcueil, le taux de délinquance reste inférieur à celui de la moyenne de la circonscription qui regroupe les cinq communes avoisinantes. Certains délits sont en recul, d’autres continuent d’être préoccupants : les cambriolages, les vols de deux-roues et les squats de halls d’immeuble (qui font assez peu l’objet de plaintes mais représentent une forte nuisance pour les habitants). Je regrette l’absence de Mme la procureure de la République, retenue par une visite ministérielle, car le lien entre la justice, la police et notre collectivité est un enjeu essentiel pour améliorer la sécurité ; mais je dialogue souvent avec elle sur cette question et j’ai bon espoir que nous pourrons continuer à avancer.En début de soirée, vernissage de la belle exposition itinérante consacrée aux 400 ans de l’aqueduc Médicis qui fait escale à Arcueil. Bravo au G8, le groupement des huit associations rassem-blées pour porter les initiatives autour de cet anniversaire, avec une mention spéciale aux deux locaux de l’étape : les Ateliers de la Bièvre et Arcueil Animation. Merci également au conservateur du patrimoine de la Ville, Gérard Vergison-Rozier, et aux services municipaux qui ont étoffé cette exposition avec des œuvres sur l’aqueduc issues de la collection de la commune.

Samedi 13 avril | Après être allé à la matinée portes ouvertes du lycée intercommunal Darius Milhaud au Kremin-Bicêtre, je rejoins ensuite la Maison des solidarités pour une pas-sionnante conférence-débat sur l’influence des rythmes de vie de l’enfant sur la réussite scolaire avec une universitaire, Mme Leconte, qui dispose d’une expérience de dix-sept ans sur la question, acquise à Lille et dans sa région. Elle insiste sur l’im-portance de la co-éducation entre parents, enseignants et édu-cateurs, la priorité à donner aux apprentissages le matin, et affirme un choix clair en faveur de la classe le samedi matin, à contre-courant de la demande sociale majoritaire.

Mardi 16 avril | Au bureau de Paris Métropole, nous pre-nons connaissance des revenus fiscaux des habitants de la région parisienne. Pas vraiment de surprise : Neuilly compte plus de cinq mille foyers fiscaux assujettis à l’impôt sur la fortune, et Clichy sous-Bois zéro. Le revenu moyen des habitants de Paris et des Hauts-de-Seine est près de deux fois supérieur à celui des Val-de-Marnais, et les inégalités s’accroissent. À Arcueil, le revenu moyen est en augmentation, en raison notamment de la mixité (privé/social) des constructions récentes.

Vendredi 19 avril | Ambiance très chaleureuse durant le cross scolaire. J’ai toujours un grand plaisir à voir les parents et grands-parents venir nombreux encourager les enfants et rencontrer les enseignants et animateurs mobilisés dans la bonne humeur.

Mardi 23 avril | Je signe avec Patricia Tordjman, la maire de Gentilly, et Catherine Peyge, présidente du Sipperec, la délégation de service public qui confie à Cofely, filiale de GDF, la création et l’exploitation du réseau de géothermie commun à nos deux villes, qui sera opérationnel à l’été 2015. Le choix de cette délé-gation permet de faire supporter les 32 millions d’euros d’inves-tissement par Cofely sans peser sur l’endettement de la ville. Cet investissement sera amorti sur trente ans, tout en garantissant une baisse de 5% du coût du chauffage pour les 6 000 logements et les équipements publics et bureaux qui seront approvisionnés par le réseau. C’est bon pour les habitants et bon pour la planète !

DR

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Forum Jobs d’étéPrès de deux cent soixante jeunes – soit une centaine de plus que l’année dernière – se sont pressés à la mairie pour la deuxième édition du Forum jobs d’été organisé par le Point information jeunesse le mardi 2 avril de 18h à 21h.Financer ses vacances, un permis de conduire ou des études constituaient leurs principales motivations. « Mon école d’art est assez onéreuse. Je cherche donc à travailler cet été, mais il n’existe aucun portail efficace sur Internet qui propose des emplois aux jeunes », regrette Axelle Dumont, 18 ans. Elle félicitait donc l’initiative : « C’est une très bonne opportunité pour rencontrer des employeurs. »Trois entreprises partenaires (Auchan, Furet du Nord, Informatique Caisse des dépôts) et six services

municipaux proposaient une cinquantaine de postes. En outre, un stand pour la préparation à l’entretien d’embauche ainsi qu’à la rédaction de curriculum vitae et de lettres de motivation était à la disposition des postulants. ■ KG

Vues In sItu

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Exposition dEs « 3 A » Collective et conviviale, l’exposition des

« 3 A » (Association Animation Artistique) a eu lieu au centre Marius Sidobre du 2 au 7 avril.

Elle présentait le fruit du travail de vingt de ses adhérents – l’association en compte une

cinquantaine –, soit quarante-trois œuvres sur les thèmes de la nuit et du jardin. Parmi ces créations

originales, toutes techniques confondues (peinture à l’huile, acrylique, gouache, aquarelle, dessin et

linogravure), on pouvait savourer deux réalisations particulièrement chatoyantes de Roger Trystram. Le

maître enseigne bénévolement au sein des 3 A depuis leur création en 1970, tout comme son épouse Michèle. Ils animent ensemble un

atelier de nu très prisé. « Le charme des 3 A, souligne le président de l’association, le sculpteur Henri Coulaud, c’est qu’on prend des

débutants sans les décourager. On ne fait pas d’élitisme. » ■ CG

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théâtrE à Anis-GrAs : Ahmed philosopheC’est à un numéro d’acteur magistral qu’ont assisté les spectateurs de la pièce d’Alain Badiou, Ahmed philosophe, présentée à Anis-Gras les 11 et 13 avril. Le metteur en scène, Patrick Zuzala, avait confié tous les rôles de cette farce moderne à Damien Houssier, comédien virtuose issu du Conservatoire national supérieur d’art dramatique.« Penser en s’amusant, rendre la question philosophique plus légère » pour que chacun puisse se l’approprier, « c’est cela qui m’a plu dans la pièce », confiait le metteur en scène lors d’une rencontre avec une classe de collégiens, à l’issue de la représentation. Sorte de marionnette humaine masquée, mélange de Socrate et d’Arlequin, jongleur de mots et de pensées, le personnage rappelait à chacun qu’être ou ne pas être Ahmed, telle était et telle demeure la question.Ce spectacle s’adressait aux plus de 10 ans. Anis-Gras réserve de belles surprises aux plus jeunes : Cendrillon, un opéra pour enfants (dès 5 ans) du 15 au 17 mai et Silence... On berce !, un ciné-concert pour parents et enfants (dès 1 an) du 13 au 15 juin. ■ CG

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SD02/04 Encourageante

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CoursE d’EndurAnCE sColAirERéunissant quelque 1540 écoliers des cinq groupes scolaires d’Arcueil, la traditionnelle course d’endurance, organisée par le service des Sports de la Mairie, en partenariat avec le service Enfance, a eu lieu vendredi 19 avril au stade Louis Frébault. Main dans la main ou cheveux au vent, enfants, parents et enseignants étaient habillés aux couleurs de leur groupe respectif (bleu pour Kergomard-Jean Macé, rouge pour Olympe de Gouges, jaune pour Louise Michel-Henri Barbusse, noir pour Danielle Casanova-Aimé Césaire, vert pour Jules Ferry). Si les enfants des écoles maternelles ont couru vaillamment pendant les dix minutes prévues, les CM2 ont quadruplé cet exploit, tandis que les CP-CE1 le doublaient et que les CE1-CM1 le triplaient. Après l’effort, chaque élève a reçu un diplôme et une très belle médaille – qui n’était pas en chocolat, au grand dam de ceux qui l’ont mordue à pleines dents pour s’en assurer. ■ CG

CAFé dEs EnFAnts à Anis-GrAs

Anis-Gras s’est transformé en « Caverne des mille et un jeux » le temps du dimanche 21 avril. Ce Café des enfants permettait entre

autres de préparer en amont la Fête de la ville qui se déroulera les 22 et 23 juin.

Activités d’adresse, casse-têtes ou chevaux à bascule de l’association 1.2.3. Soleil seront

présents à la galerie Julio Gonzalez le dimanche 23 juin.

Ils prendront place aux côtés de jeux-vidéo. « Ce sera intéressant de voir l’évolution et de comprendre d’où cela est né, comme Tétris

qui vient d’un jeu en bois, explique Éléonore Jouan, du service culturel de la Mairie

d’Arcueil. De plus, nous souhaitons favoriser les rencontres intergénérationnelles. » La

« cour de récréation » de l’ancienne distillerie a ainsi accueilli les 23 et 24 avril des

groupes de retraités. Ils ont pu, comme les enfants, admirer les jeux anciens qui étaient exposés, le plus vieux datant de 1870. ■ KG

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La villa Gustave-Edouard commence 7 rue de Stalingrad et finit en impasse. Cette voie privée ouverte en 1923 porte les prénoms des deux lotisseurs. Situé au bout d’une des ailes de l’impasse, le regard numéro 17 de l’aqueduc médicis permet aux techniciens de la régie autonome Eau de Paris de descendre sous la chaussée et vérifier l’état de l’eau lors de son trajet jusqu’au réservoir de montsouris (Paris 14e).

Samedi 6 avril, lors de la chasse aux œufs de Pâques organisée par Arcueil Animation, les vingt-cinq kilos de chocolat à découvrir dans le parc Maï Politzer ont motivé sans peine les gourmands de 2 à 6 ans.Plus d’une centaine d’enfants(1) ont bravé une météo bien maussade pour décrocher le butin : une pochette contenant des œufs et un lapin en chocolat. Panier au bras, les jeunes chasseurs devaient, dans un premier temps, trouver des formes de couleur cachées dans le parc, avant de relever le défi de deux jeux d’adresse. Leur hygiène bucco-dentaire en aura certainement pris un coup. Mais les sourires au cacao montraient bien qu’à leurs yeux ces œufs en valaient la chandelle ! ■ SN

PhotograPhie SébaStien nardot

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(1) Record battu cependant par la chasse aux œufs organisée samedi 30 mars, la veille de Pâques, au jardin sur le toit du centre commercial La Vache Noire par l’assemblée de quartier Joliot-Curie. Cent cinquante enfants ont en effet participé à cette chasse.

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La Convergence francilienneRendez-vous dimanche 2 juin, à 11h,à Arcueil, devant la Maison de l’environnement,66 rue de la Division du Général Leclerc

Venez participer à l’événement vélo-festif de l’année, ouvert à tous : une grande balade conviviale sur l’ensemble de l’Île-de-Franceet convergeant vers Paris, avec pique-nique au cœur de Paris.

Pour le Val-de-Bièvre, départ à partir des mairies des différentes com-munes, puis regroupement à la Maison de l’environnement à Arcueil.Le retour de Paris à la Maison de l’environnement sera organisé.

Renseignements : Mdb-idf.org (> La convergence francilienne), tél. : 01 43 20 26 02. Contact : [email protected].

Actualités

Coup d’envoi officiel pour la géothermieMardi 23 avril, une conférence de presse à la Maison du projet du Chaperon-Vert a donné le coup d’envoi à la création du réseau de géothermie commun à Arcueil et Gentilly, qui sera opérationnel à l’été 2015.À cette date, ce seront 6 000 logements ainsi que des équipements publics et privés des deux communes qui seront alimentés en chauffage et en eau chaude par la géothermie à un coût inférieur de 5 % au coût actuel.Ce projet est mis en œuvre avec les com-pétences d’un syndicat intercommunal, le Sipperec (Syndicat intercommunal de la périphérie de Paris pour l’électricité et les réseaux de communication), dans le cadre d’une délégation de service public.

Début du forage en octobreC’est la société Cofely Réseaux, filiale du groupe GDF Suez qui exploite déjà quatre réseaux similaires, qui a remporté l’appel d’offres lui confiant le forage du puits ainsi que la création et l’exploita-tion du réseau pendant trente ans. En contrepartie, Cofely investira 32 millions d’euros pour les infrastructures de cette opération – la première du genre depuis trente ans en région parisienne –, aux-quels s’ajouteront 8,5 millions d’euros au cours des années pour le gros entretien et le renouvellement des ins-tallations.

L’agence publique Ademe et la Région Île-de-France apportent des subventions qui garantissent l’équilibre économique du projet. Un fonds « chèques chaleur » de 50 000 euros par an sera mis à dis-position du CCAS (Centre communal d’action sociale) d’Arcueil et de celui de Gentilly, pour aider les personnes pré-caires à payer leurs factures d’énergie et mener des actions de sensibilisation aux éco-gestes.Le réseau comptera 13 kilomètres de canalisations et 86 sous-stations. De l’eau à une température de 64° sera puisée à 1 600 mètres de profondeur, ce qui permettra d’assurer plus de 60 % des besoins énergétiques du réseau, le reste

étant pris en charge par des centrales thermiques conventionnelles d’appoint.Le forage des deux puits du doublet (l’un pour l’extraction de l’eau chaude et l’autre pour la réinjection de l’eau refroidie après sa circulation) débutera en octobre pro-chain sur une parcelle près de l’autoroute dans le quartier Barbusse (à côté du ter-rain de la Police autoroute CRS), où sera installée la centrale.Ce forage durera quatre mois. Les nui-sances pour les riverains seront réduites au minimum grâce à l’utilisation d’une machine de dernière génération plus silencieuse et l’établissement d’un mur anti-bruit.■ Laurent de Villepin

ÉcoLoGIe

Les partenaires du projet (de g. à dr.) : Jérôme Tolot, directeur adjoint de GDF-Suez ; Patricia Tordjman, maire de Gentilly ; Ivan Bouchier, sous-préfet, représentant l’État impliqué par l’intermédiaire de l’Ademe ; Daniel Breuiller, maire d’Arcueil ; Denis Weisser, élu représentant du Conseil régional d’Île-de-France.

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ActualitésActualitésconseIL munIcIpaL

En vertu d’une règle établie depuis une vingtaine d’an-nées à Arcueil pour favoriser la démocratie participative, les porteurs d’une pétition

signée par plus de deux cents habi-tants disposent d’un droit de saisine auprès du conseil municipal.

Forte de sept cents signatures recueillies dans la foulée du 12 février où ils avaient baissé leur rideau, une vingtaine de commer-çants de la rue Émile Raspail (repré-sentant la quasi-totalité des commerces existant dans le quartier) est donc venue présenter une demande de soutien pour obtenir une baisse des loyers commer-ciaux auprès d’Opaly, qui est le bail-leur social propriétaire de la plupart des immeubles de cette rue.

L’un des porte-parole, Kamel Rouahbi, gestionnaire de la Maison de la presse et animateur de l’association Arcueil Village, décrit ainsi la situation : « Nous en arrivons à travailler quatre-vingts heures par semaine pour des revenus qui dépassent à peine pour certains d’entre nous mille euros pour mois. Nos com-merces souffrent plus que les autres, qui sont situés dans des secteurs plus pas-sants, et nous pâtissons de problèmes de stationnement. Certains de nos loyers atteignent 180 euros le mètre carré par an, et nous demandons à Opaly de les ramener à 80 euros. »

Également animatrice d’Arcueil Village, Mireille Gairin, gérante du magasin Eram depuis vingt ans, explique que son chiffre d’affaires ne cesse de baisser, alors que son loyer augmente : « Notre situation est intenable, on a besoin d’aide ! » D’autres témoignages similaires se sont succédé.

Adjoint au maire chargé du com-merce, Patrick Mirville rappelle que la Ville d’Arcueil alloue une subvention annuelle de 30 000 euros à l’association Arcueil Village, plus un soutien logis-tique pour des animations qui font vivre le quartier (brocantes, ferme dans la ville, marché de Noël, etc.), et que la munici-palité entend bien aider les commerces de proximité qui renforcent le lien social dans le quartier, mais qu’elle ne peut pas accorder d’aide économique.

Cette notion de lien social est reprise par Dominique Jacquin (groupe MoDem) qui voit dans l’ouverture des commerces une présence humaine qui favorise aussi la sécurité. Charles Di Gennaro (groupe Arcueil autrement et pour tous), qui est également animateur de l’association des commerçants de l’avenue Laplace, fait entendre un son de cloche un peu différent, puisque, tout en assurant les pétitionnaires de son soutien pour une harmonisation de leurs loyers, il estime que la situation du commerce de proxi-mité est la même partout dans la com-mune et qu’il ne doit pas y avoir de trai-tement différencié selon les quartiers ou les associations.

Le stationnement en réflexion et un accord en vue sur les loyers

La parole est au maire qui indique que les difficultés du commerce de proximité ne concernent pas seulement Arcueil « puisque ces dernières années 35 % des commerces ont fermé dans l’Essonne et plus de vingt mille à Paris ».

Concernant le stationnement, Daniel Breuiller annonce : « Bien qu’interrogatif, je suis prêt à ouvrir le débat sur le sta-tionnement payant dans les rues com-merçantes d’Arcueil, puisqu’il faut bien constater que nous sommes la dernière commune de la première couronne à maintenir dans toutes les rues la gratuité du stationnement. » Le maire d’Arcueil ajoute : « J’ai demandé à Opaly une étude pour transformer cinquante places du parking de la cité de l’église en parking public. Mais il s’avère que l’aménagement de nouveaux accès piétons conformes aux normes de sécurité coûterait 800 000

euros. C’est donc un investissement lourd qui mérite réflexion. »

En ce qui concerne les loyers, après avoir rappelé que la Ville d’Arcueil n’est pas le gestionnaire unique d’Opaly (il s’agit de l’office HLM commun à Arcueil et à Gentilly) qui pratique de manière générale une politique de loyers bas, le maire souligne que les baux contractés hier avec les commerçants étaient liés à des chiffres d’affaires plus importants qu’aujourd’hui. M. Breuiller en conclut qu’« il faut aboutir à une meilleure équité des loyers en fonction de la situation pré-sente de chaque commerce ».

Pour cela, il s’engage à participer, au côté du président d’Opaly, « à une réu-nion qui se tiendra très prochainement et qui devrait aboutir à des nouvelles propo-sitions significatives allant dans le sens demandé par les commerçants ».

Outre cet accord prochain sur les loyers, le maire distingue deux autres motifs d’espoir : la dynamique créée par la future gare (« Arcueil-Cachan ») du Grand Paris Express à proximité du quartier et aussi le soutien exprimé aujourd’hui par les Arcueillais à leurs commerçants qui « rejoint la préoccupation montante d’une forme de consommation citoyenne favo-rable au commerce de proximité ». ■ Laurent de Villepin

> Emplois d’avenir – Le conseil municipal a par ailleurs décidé d’embaucher douze jeunes du territoire, dans le cadre du dispositif des « emplois d’avenir », afin de renforcer les services municipaux.> Les comptes rendus exhaustifs des conseils municipaux sont consultables sur Arcueil.fr.

Lors de la séance du conseil municipal du 28 mars, les commerçants de la rue Émile Raspail sont venus témoigner de l’état souvent critique de leur situation et réclamer le soutien de la municipalité pour obtenir une baisse de leurs loyers.

L’appel au secours des commerçants du centre historique

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Kamel Rouabhi, animateur d’Arcueil Village, s’est exprimé au nom des commerçants de la rue Émile Raspail.

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L’opération de renouvelle-ment urbain au Chaperon-Vert transforme peu à peu l’ancienne cité en quartier de ville. Le terrain anciennement occupé par le groupe scolaire Joliot-Curie est devenu un nouveau périmètre d’habi-tation avec de nouveaux immeubles, et donc logi-quement aussi de nouvelles voies de circulation qui ont été baptisées l’année der-nière. Il s’agit des rues Alice Millat, Lounes Matoub, de la Villa Mélanie, et des allées Django Reinhardt et Andrée Chedid.

Cinq cents logements concernésLes autres voies arcueillaises qui desservent les anciens immeubles (réhabilités ou qui vont l’être) avaient la particularité d’être désignées comme les 1ère, 3e et 5e ave-

nues. L’adresse mentionnait également la cage d’escalier et rendait l’orientation dans le quartier peu lisible pour les visiteurs et les livreurs.Le conseil municipal a décidé de renommer les 1ère et 5e avenues en avenue du Chaperon-Vert et la 3e avenue en rue Danielle

Mitterrand (voir le plan ci-dessus). Au passage, une partie de la rue des Martyrs du 8 février 1962, dont le tracé change puisqu’elle des-servira bientôt une nouvelle petite résidence sociale, est renommée rue des Carriers.Chaque cage d’escalier hérite donc d’une adresse « nor-

male » : par exemple, le 5 rue Danielle Mitterrand remplace l’escalier 52 de la 3e avenue de la cité du Chaperon-Vert. Environ cinq cents loge-ments sont concernés par ces changements d’adresse effectifs depuis le 15 avril. ■ LdV

Courts-métrages, doublettes, karaoké…

Nouvelles rues, nouvelles adresses

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Actualités quaRtIeRs

Joliot-Curie (Chaperon-Vert)

Fêtes, repas et animations étaient à l’ordre du jour de l’assemblée de quartier Jean Macé du 8 avril. Christiane Ransay, adjointe au maire et élue référente du quartier, a tout d’abord rap-pelé aux habitants présents les modalités de financement des projets, chaque assem-blée disposant d’un budget annuel de 22 800 euros, géré collectivement par les habi-tants eux-mêmes.L’assemblée prévoit de re-conduire le repas de quartier annuel cet automne, avec un budget prévisionnel de 4 600 euros. Elle participe

aussi, à hauteur de 2 400 euros, au financement du projet du réalisateur Antoine Desrosières, qui écrit et réa-lise des courts-métrages avec des enfants de l’école et de l’accueil de loisirs Jean Macé, en partenariat avec la FCPE, l’Espace Jean Vilar, l’association Rigolune et la Maison des Solidarités. Lors de la réunion, le réali-sateur a annoncé la projec-tion de deux nouveaux films le samedi 15 juin à 10h à l’Espace Jean Vilar. « Ce sont des films qui durent environ cinq minutes, a précisé M. Desrosières. Ils abordent des sujets sérieux, comme les dif-férences sociales, le divorce de parents, les violences à

l’école, mais de façon très drôle. Les trois films que nous avons réalisés les années précédentes seront égale-ment projetés. »

Deuxième fête de la pétanqueKamel Rouabhi, président de l’association « Collectif 24 », qui organise notam-ment un repas festif pour le réveillon de Noël, est ensuite intervenu pour demander à l’assemblée de quartier de participer, comme l’année dernière, au financement de la « Fête de la pétanque ». Cette deuxième édition se déroulera le samedi 6 juillet dans le square Erik Satie. La demande a été validée par

les habitants. Le budget de cette fête n’a pas été établi, mais il a été demandé qu’il soit revu à la baisse par rap-port à celui de 2012.Enfin, Jean-Claude Baccala, habitant du quartier, a pro-posé une soirée karaoké et dansante pour le repas annuel. Animateur de soi-rées de ce type le week-end, il dispose de tout le matériel nécessaire. L’assemblée a volontiers accepté son projet qui sera budgétisé prochai-nement avec le repas. ■ Sandra Deruère

L’opération de renouvellement urbain implique la fin des «1ère, 3e et 5e» avenues.

Jean Macé

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ANC / Arcueil notre cité n° 237 mai 2013 | 13

dégradations, circulation, réfection

Un an. Douze longs mois sans assemblée de quartier. « Ferry » s’est donc réveillé lundi 8 avril avec un ordre du jour assez fourni. Dominique Jacquin, conseiller municipal, a tout d’abord annoncé la date de la fête du quartier, mercredi 29 mai, et son thème principal, la country, du folklore de l’après-midi – avec sans doute moult enfants grâce au choix du mer-credi –, au concert électrifié du soir.Mais avant les réjouissances, place aux doléances. Face aux habitants lassés par les incivilités et les dégradations du cadre de vie, le responsable tech-nique Pascal Gomot et l’adjoint au maire Max Staat ont tenté d’ « expliquer la propreté » (en fait, plutôt son contraire) et son traitement quotidien fastidieux et complexe.Les réponses données aux habitants ont été l’occasion de signaler, d’une part, le rôle réduit de la Communauté d’agglomé-ration du Val-de-Bièvre depuis le 1er janvier 2013 et d’une façon générale la limite des moyens coercitifs, et d’autre part, l’em-

bauche au mois de novembre dernier d’un contrôleur com-munal du domaine public, et enfin la création d’une déchè-terie mobile.Chaque premier samedi du mois (sauf août), de 9h à 12h, celle-ci est stationnée sur le parking de la mairie d’Arcueil, 10 avenue Paul Doumer. Elle permet ainsi la dépose express d’encombrants, de gravats, déchets toxiques, appareils électriques et électroniques. Qu’on se le redise !

Contresens cyclable rue CauchyAutre sujet sensible et pro-pice aux échanges : les actions du plan de déplacement local adapté au quartier Jules Ferry. Les aménagements principaux résideront, rue Cauchy, dans la zone de rencontre entre la rue de la Fontaine et l’avenue François-Vincent Raspail, et le contresens cyclable (ou « sens interdit sauf vélos ») tout le long de la rue Cauchy.La zone de rencontre sera consti-tuée notamment de grandes jardinières brisant la vitesse de la circulation automobile. Le stationnement y sera réduit afin

de donner la priorité aux allers et venues des piétons et des cyclistes. Les travaux débuteront à la fin de cette année.

Bientôt une belle Vanne ?La Vanne pour finir (mais l’assemblée ayant duré deux heures et demie, la Vanne n’a pas fait rire). Précisément : le projet d’aménagement pay-sager en 2014 de la promenade de la Vanne entre l’avenue Aristide Briand (RD 920, ex-RN 20) et la rue Paul Bert. Chaque rue de ce secteur (rue Guy de Gouyon-du-Verger, rue du Midi et rue de Ridder, en plus des deux voies déjà mentionnées) sera dotée d’une entrée sur la promenade.Au programme des travaux : trai-tement des sols, terrassement, consolidation, haies paysagères, pergolas, plantation d’arbustes, réfection de l’éclairage public, ajouts de petits mobiliers urbains. Le foyer Victor Roure (7 rue Paul Bert) et son jardin ne sont pas concernés – ils le seront plus tard, lors du rempla-cement complet du bâtiment – par cette opération qui devrait commencer en septembre prochain. ■ Philippe Lorette

ActualitésActualitésquaRtIeRs

les comptes rendus complets des assemblées de quartiersont disponibles sur Arcueil.fr (> Démocratie participative > Assemblées de quartier) ou auprès de la mission citoyenneté de la Mairie d’Arcueil (tél. 01 46 15 08 80).

(1) Le coût de la fête du 29 mai devrait se monter à 8 000 ou à 9 000 euros, pris en charge par le budget annuel du quartier (22 800 euros), géré collectivement par les habitants eux-mêmes.

Jules Ferry

Une « zone de rencontre » sera bientôt créée rue Cauchy entre la rue de la Fontaine et l’avenue François-Vincent Raspail. Une zone de rencontre est une zone urbaine où la priorité est donnée aux piétons, et aux cyclistes dans une moindre mesure. La logique est celle du partage de l’espace par les différents usagers, dont les automobilistes et autres conducteurs d’engins motorisés, avec une vitesse maximale formellement fixée à 20 km/h.Ph

L

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Actualités

Deux nouveaux commerces viennent d’ouvrir à Arcueil. Un seul credo : la hausse continue… du rapport qualité prix.

Marche à la luneLa 31e Marche de la Bièvre s’est déroulée dimanche 21 avril.

La Marche à la lune (50 km) partait à minuit du parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris, traversait Arcueil une heure et quart plus tard et s’achevait à Guyancourt (Yvelines) vers midi et demi.

Tennis : c’est déjà le temps des (ré)inscriptionsLes inscriptions à la section tennis du Cosma pour la saison 2013/2014 commenceront mercredi 5 juin de 9h à 12h et de 14h à 18h pour l’école de tennis et les samedi et dimanche 15 et 16 juin de 9h à 12h pour les adultes toutes catégories. Elles se dérouleront au stade Louis Frébault. Un certificat médical est obligatoire pour toute inscription.

Le Cosma marathon triomphe à BucLe 24 mars, la section marathon du Cosma a dominé les 6 Heures de Buc (Yvelines). Didier Baylac décroche la première place en ayant parcouru 47,6 km. Les équipes féminine (Anne-Claude Hully, Christine Dargazanli, Marie-Line Piquet, Martine Verdier, Marie Massiot-Lefeuvre et Dominique Piard) avec 64,8 km et masculine (Thierry Pape, Éric Piquet, Cosme Dansou, Ludovic Boulet et Jean-Baptiste Bennoit) avec 93,2 km finissent également sur la plus haute marche du podium. Quant à l’équipe mixte (Stéphanie Duval, Mireille Guillouet et Michel Belahi, ainsi que Coline, Perrine et Laurent Hanauer), elle termine troisième avec 71,9 km.

spoRt expResscommeRces

Petits prix et affaires à saisir

Après l’ouverture de trois boutiques à Rouen, Holly Ghost, spécialiste du sportwear homme et junior à petit prix, se lance à l’assaut de la région parisienne. Depuis début février, la

marque donne rendez-vous aux Arcueillais au centre commercial La Vache Noire.Le gérant, Léonard Oualid, et ses trois employés – dont une très sympathique

Balnéolaise – proposent des vête-ments de la marque Marshall à prix très doux : joggings et polos dès 19 euros, jeans et baskets dès 35 euros, caleçons fun à 4 euros, tee-shirts mode, casquettes… Ici, les arrivages sont permanents et on bénéficie de promotions toutes les semaines, comme les deux jeans pour 60 euros au lieu de 80 euros ou les deux pulls pour 50 euros au lieu de 60 euros.> Centre commercial La Vache Noire, rez-de-chaussée. Du lundi au samedi, de 10h à 20h.

Stock Direct Éphémère Seulement jusqu’à fin juinDébut mars, la cent quatre-vingt-cinquième boutique de déstockage Stock Direct Éphémère a ouvert ses portes au Forum 20. Jusqu’à la fin du mois de juin, Frédéric Berthelot, le gérant, et Tarek, son ven-deur clodoaldien (Saint-Cloud) y proposent des pro-duits de qualité pour la maison, la cuisine, le jardin, le bien-être, l’outillage, la maroquinerie, la mode et autres accessoires. Les produits sont de marque (Tristar, Seb, Kaiser, Russell Hobbs), mais aussi artisanaux. Les prix varient de 2 euros le couteau à 50 euros la sauteuse en pierre volcanique vingt-huit centimètres.Dans cette caverne d’Ali Baba éphémère, on trouve aussi bien des puzzles 3D à 10 euros

que des vases pliables à 4 euros (10 euros les trois) ou des ciseaux à sept lames à 10 euros, des serviettes de bain à 6 euros (10 euros les deux), des parapluies ou des bouchons à champagne. Les quantités sont limitées, mais il y a de nouveaux arrivages chaque semaine.

> Forum 20, 75 avenue Aristide Briand.Du lundi au samedi, de 10h à 20h.

■ Textes et photos : Colline Gori

Holly Ghost Beaux polos et promos hebdos

KG

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le temps de l’élaboration Un comité associant parents d’élèves, enseignants et élus politiques locaux planche sur le projet éducatif territorial qui fixera l’emploi du temps et les activités des élèves d’Arcueil à partir de septembre 2014.

Dossier

■ Dossier réalisé par Laurent de Villepin et Sandra Deruère

arcueil se veut encore une fois en pointe en matière de démocratie participa-

tive. « La démarche de co-élabo-ration que nous mettons en place autour de la réforme des rythmes scolaires se différencie de celles des autres villes où les munici-palités conçoivent seules l’em-ploi du temps et le programme d’activités périscolaires à mettre en place », a déclaré le maire en introduisant la première réunion du comité partenarial qui s’est tenue le 11 avril dernier.

Autour de la table : une vingtaine de parents d’élèves, élus dans les conseils d’école, un directeur et une directrice d’école, des enseignants, les élus politiques locaux et les res-ponsables des services munici-paux concernés par le sujet.

L’objectif de ce groupe est de définir l’emploi du temps heb-domadaire (classe le mercredi

ou le samedi matin ?) et quo-tidien des enfants scolarisés à Arcueil, ainsi que l’organisation des activités périscolaires qui seront proposées.

Sur le fond, le maire a rap-pelé les orientations munici-pales qui devront guider ce projet : l’attachement à une Éducation nationale publique et laïque ne cédant pas à la muni-cipalisation ; le critère premier de l’intérêt de l’enfant ; l’objectif d’une meilleure réussite pour tous avec une attention portée aux enfants qui décrochent ; un principe d’égalité d’accès aux activités extrascolaires garanti par une tarification sociale, sur la base du quotient familial ; la volonté de contenus culturels, artistiques et sportifs de qualité pour toutes les écoles.

D’ici la mi-mai, ce comité partenarial rédigera un docu-ment pointant les avantages et

les inconvénients de chacun des scénarios possibles et fera part ensuite de ses recommen-dations. En effet, si le question-naire adressé aux parents (voir page suivante) est riche d’ensei-gnements, il ne fait qu’ouvrir le débat qui va se poursuivre avec tous les parents intéressés lors de réunions qui se tiendront dans chaque groupe scolaire durant la deuxième quinzaine de mai.

Parallèlement, des rencon-trers sont en cours avec les asso-ciations susceptibles de proposer des activités extrascolaires, aux côtés du service Enfance. Ainsi, à partir de l’automne prochain, ces associations et les services municipaux pourront travailler concrètement à l’organisation matérielle et concrète du projet retenu. ■ LdV

ANC / Arcueil notre cité n° 237 mai 2013 | 15 ANC / Arcueil notre cité n° 237 mai 2013 | 15

RéfoRmE dES RythmES SCoLaiRES :

LdV

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Les résultats du questionnaire soumis aux parents d’élèves font apparaître pour l’instant une nette préférence pour l’école le mercredi matin et pour le regroupement des activités périscolaires en fin d’après-midi. Affaire à suivre, puisque l’expérience prouve que les opinions peuvent évoluer à l’issue d’une phase d’explication et de discussion comme celle qui va s’engager dans la concertation.

Le (premier) avis des parents

■ Une très forte participation. 1 193 ques-tionnaires ont été rendus, ce qui représente plus de 80 % des 1 446 familles d’enfants scolarisés dans les écoles primaires d’Arcueil (1 080 en élémentaire et 792 en maternelle).

■ Concernant les pratiques actuelles, près de 60 % des enfants fréquentent les accueils du matin tous les mercredis ou occasionnel-lement, 81 % déjeunent à l’école tous les jours, 44 % bénéficient d’une aide person-nalisée avec un enseignant dans leur école, 42 % sont inscrits à l’étude du soir ou au dispositif d’aide à la scolarité Cap +. 55 % des enfants fréquentent les accueils de loi-sirs le mercredi. Enfin, 68 % des enfants en élémentaire et 36 % des enfants en mater-nelle sont inscrits à une activité culturelle ou sportive.

■ Pour l’avenir, seulement un quart des familles souhaite une modification de l’am-plitude horaire actuelle (de 8h30 à 18h30 en maternelle et jusqu’à 18h en élémentaire). La demande la plus fréquente est celle d’harmoniser ces horaires, en allongeant l’amplitude jusqu’à 18h30 en élémentaire.

■ Près des trois quarts des familles se prononcent en faveur de la demi-journée supplémentaire d’école le mercredi matin (72 % contre 13 % le samedi et 14 % sans opinion).■ 67 % des familles préfèrent le scé-nario 1 (voir tableau ci-dessous) avec le maintien des deux heures de pause méri-dienne et des activités scolaires en fin d’après-midi plutôt qu’après la pause du midi (24 % pour le scénario 2).

■ environ un tiers des familles estime que la demi-journée supplémentaire d’école le mercredi matin aura des conséquences sur l’organisation familiale (mode de garde et activités extra-scolaires des enfants) et professionnelle (horaires et temps de travail des parents). Les pourcentages sont à peu près les mêmes si l’école avait lieu le samedi matin, sauf pour les activités extra-scolaires des enfants qui seraient touchées pour 43 % des familles.

■ Parmi les nouvelles activités que la Ville d’Arcueil pourrait mettre en place avec l’aide des associations durant le temps périsco-laire, celles qui paraissent aux parents les plus intéressantes pour leurs enfants sont dans l’ordre le sport (80 %, avec en tête le football), les activités culturelles ou artistiques (72 %, la musique étant la plus souvent mentionnée), l’informatique et la lecture libre (42 %), l’accompagnement scolaire (32 %) et enfin des activités libres encadrées (20 %).

■ Le détail complet des résultats du questionnaire est consultable sur Arcueil.fr. ■ LdV

Dossier

■ Il faut harmoniser les horaires entre maternelles et élémentaires.

■ Le rythme actuel est le plus adapté. Que l’école soit le mercredi ou le samedi matin, cela demande une réorganisation professionnelle et familiale pas facile à mettre en place.

■ Cela semble être une bonne idée d’intégrer des activités dans la journée.

■ Les activités extra-scolaires ayant souvent lieu le mercredi, je serais ravie de voir mon enfant avoir accès a des activités culturelles au sein de l’école.

■ L’allégement du temps d’enseignement est à mon sens une bonne idée, à condition que les activités soient encadrées par des professionnels et qu’il ne s’agisse pas de garderie.

■ Est-ce qu’il y aura un tarif pour les activités périscolaires ?

■ Ce serait bien pour l’enfant que les devoirs soient faits pendant le temps de l’activité à l’école de 15h45 à 16h30 pour éviter une surcharge de travail.

■ Qui va s’occuper de ces activités extra-scolaires ? Il me semble que peu de professionnels accepteront. Et comment les payer ?

■ La journée des enfants sera plus longue et ils n’auront même plus le mercredi pour se reposer.

■ Mais quelle réforme absurde !

■ Je ne vois pas pourquoi cette réforme : les enfants ont besoin du mercredi et du samedi pour se reposer.

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Quelques observations et remarques formulées dans les réponses au questionnaire

Questionnaire aux parents d’élèvessur les rythmes scolaires

Merci de remplir un questionnaire par enfant scolariséVous pouvez également répondre à ce questionnaire sur le site www.arcueil.frAujourd’hui votre enfant est scolarisé à l’écoleo Louise Michel o Aimé Césaire o Danièle Casanova o Jules Ferry o Henri Barbusse

o Olympe de Gouges o Pauline Kergomard o Jean MacéEn maternelle o Petite section o Moyenne section o Grande sectionEn élémentaire o CP o CE1 o CE2 o CM1 o CM2Composition familiale

o Couple o monoparentaleo 1 enfant o 2 enfants o 3 enfants o 4 enfants et +Avez-vous des enfants en garde alternée ? o oui o nonActuellement

• La journée d’écoleAujourd’hui, la journée d’enseignement commence à 8h30 et se termine à 16h30.

La pause du midi se déroule de 11h30 à 13h30.Mon enfant fréquente l’accueil du matin (8h – 8h20) o tous les jours o parfois o jamais

Mon enfant déjeune à l’école o tous les jours o parfois o jamaisMon enfant bénéficie de l’aide personnalisée avec un enseignant o oui o non

à quelle heure ? ...............................................................................................

Le passage à la semaine de 4 jours et demi, aura-t-elle des conséquences sur votre organisa-

tion familiale et professionnelle ?

Si école le mercredi matin si école le samedi matin

Changement dans le mode de garde o oui o non o oui o non

Impact sur les activités extrascolaires o oui o non o oui o non

Modification des horaires et temps de travail o oui o non o oui o nonLa nouvelle organisation va permettre que de nouvelles activités soient mises en place durant le

temps périscolaire par la Ville avec l’aide des associations . Cochez une ou plusieurs activités qui vous semble(nt) intéressante(s) pour votre enfant. Vous

pouvez compléter votre réponse sur les pointillés (par ex. activité artistique = danse classique,

ou conservatoire musique ou arts dramatiques, etc.)o Activité sportive (précisiez) : ...............................................................................................................................................................

o Activité culturelle ou artistique (précisez) : .............................................................................................................................

o Accompagnement scolaire : ...............................................................................................................................................................

o Informatique, lecture libre : .................................................................................................................................................................

o Activité libre encadrée : ..........................................................................................................................................................................

o Autres (précisez) : ......................................................................................................................................................................................A ce stade initial de la concertation, avez-vous des observations ou des remarques à formuler ?

.........................................................................................................................................................................................................................................

.........................................................................................................................................................................................................................................

.........................................................................................................................................................................................................................................Merci d’avoir pris le temps de répondre à ce questionnaire. Retournez-le dans le cahier de liaison avant le 26 mars 2013, s’il vous plait.Ce questionnaire est anonyme. Cependant, si vous le souhaitez vous pouvez nous laisser ici vos

noms et coordonnées (courriel) .............................................................................................................................................................

ou encore les envoyer à [email protected], ceci pour être informé et participer aux

étapes de la concertation.

Le magazine municipal ANC/Arcueil notre cité annoncera et rendra compte des étapes de cette concertation. Vous trouverez également sur le site internet de la Ville arcueil.fr, les informations documentaires relatives à cette réforme, ainsi que toutes celles concernant la concertation sur le sujet à Arcueil.

Madame, Monsieur,

Le projet de loi pour la refondation de l’école fixe un nouvel équilibre des temps de l’enfant réaménagés dans son intérêt. Les rythmes scolaires ne questionnent pas seulement le temps de l’enfant dans l’école, mais aussi celui du temps périscolaire, du travail personnel, des activités culturelles et sportives, ainsi que de la vie de famille. La municipalité a décidé que cette réforme ne s’appliquerait à Arcueil qu’en septembre 2014. Cela permettra d’avoir le temps d’élaborer ensemble la solution la meilleure pour les temps scolaires et périscolaires. Nous avons proposé la mise en place d’un collectif partenarial rassemblant, avec les élus qui suivent ce dossier, des personnes volontaires issues des conseils d’école, des parents, des enseignants et des responsables associatifs. Il animera et synthétisera les débats pour conduire à une prise de décision par la municipalité avant l’été 2013.

Afin de concevoir ces temps consacrés à la réussite et l’épanouissement de l’enfant, la ville d’Arcueil souhaite mieux connaître le rythme actuel de votre (vos) enfant(s) et recueillir vos attentes concernant les aménagements proposés dans le cadre de la loi.C’est pourquoi nous vous invitons à remplir ce question-naire, dont les résultats vous seront communiqués. Vos réponses permettront d’établir un diagnostic nécessaire à la concertation sur les réaménagements des temps de l’enfant dans notre commune.

Comptant sur votre participation, je vous prie de recevoir, Madame, Monsieur, l’expression de mes salutations les meilleures.

Daniel Breuiller Maire d’Arcueil

Parents, donnez votre avis !Construisons ensemble le projet arcueillais des rythmes éducatifs

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RÉFoRME DEs RythMEs sCoLAIREs

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TG

■ Pour des parents séparés, l’école le samedi matin, c’est du temps en moins passé avec un des parents.

■ J’en ai assez des changements incessants , je suis pour la semaine de quatre jours.

■ Les impôts vont-ils augmenter afin de pallier le coût engendré par la réforme ?

■ Il faut conserver le temps de pause du mercredi et reprendre le samedi matin afin de maintenir le contact avec les enseignants.

■ Pourquoi ne pas conserver la semaine de quatre jours et réduire les vacances scolaires ?

■ Deux jours complets de repos sont nécessaires pour les enfants comme pour les parents.

■ nous regrettons que les enseignant(e)s ne débattent pas de cette réforme directement avec les familles.

■ Merci de faire en sorte que nous ayons quand même des week-ends en famille. Et je pense que le taux d’absentéisme sera important s’il y a école le samedi matin.

■ Les activités proposées ne devraient pas être des animations de centre de loisirs mais de vrais apprentissages.

■ Je ne suis pas pour la réforme dans le format qui nous est proposé. Il me semblait plus pertinent de réduire les programmes.

■ ■ ■ Les recommandations d’une chronobiologisteSamedi 13 avril, la Maison des Solidarités accueillait l’universitaire Claire Leconte, pour une passionnante conférence-débat consacrée aux rythmes de vie de l’enfant.

comment mieux organiser les journées des enfants ? Cette question était au cœur de la conférence-débat (1) orga-

nisée par le groupe parentalités de la Maison des Solidarités le samedi 13 avril.

Une quarantaine de parents était venue rencontrer Claire Leconte, chercheuse en chronobiologie et professeure de psy-chologie de l’éducation à l’université de Lille 3, afin de mieux comprendre les enjeux de la réforme des rythmes sco-laires. Une expression qui n’a d’ailleurs pas de sens scientifique selon l’interve-nante, car rien dans la vie scolaire d’un enfant « ne se reproduit à l’identique avec une même périodicité ».

Elle a rappelé que le découpage des journées scolaires, avec trois heures de cours le matin et trois heures l’après-midi, date de 1852, et n’a jamais été remis en question jusqu’à présent.

« Allonger la matinée d’une heure » « Pour moi c’est un non-sens pédago-

gique, car le matin et l’après-midi ne sont pas équivalents en termes d’apprentis-sage, insiste-t-elle. Les apprentissages les plus coûteux en énergie, ceux qui néces-sitent le plus de concentration, doivent être dispensés le matin, quitte à allonger la matinée d’une heure. Mais à condition de respecter la règle de la triple alternance, c’est-à-dire alterner des activités de concen-tration attentionnelle avec des activités de motricité et des activités privilégiant la créativité et l’imaginaire. »

Ses préconisations ont été appliquées sur deux sites pilotes : depuis 1996, dans une école située à Lille et depuis la ren-trée 2012/2013 dans une école située à Lomme (Nord). Les cours du matin com-mencent à 8h15 ou 8h30 et se termine à 12h15 ou 12h30, avec deux pauses de quinze minutes. Les après-midi durent

deux heures, sans pause, avec des ensei-gnements deux jours par semaine, les deux autres après-midis étant consacrés à des parcours éducatifs. « Ces parcours sont assurés par des associations, précise Mme Leconte. Elles initient les enfants à d’autres domaines, comme la philoso-phie ou l’astronomie. Ainsi, les enfants pourront appliquer en géométrie ce qu’ils auront vu en astronomie. »

« Rétablir le samedi matin »Autre rythme à prendre en considéra-

tion chez l’enfant, celui de son horloge bio-logique qui s’échelonne sur vingt-quatre heures environ. « Il est important qu’un enfant se réveille spontanément le matin, sans qu’il ait besoin qu’on le réveille, appuie l’experte. Quand ils sont petits, les enfants se réveillent toujours à la même heure, quelle que soit l’heure du coucher.

Et ils se réveillent en général tôt, ce qui ne pose aucun problème pour les faire aller à l’école à 8h au lieu de 9h. En revanche, lorsque les enfants grandissent, l’hor-loge se décale, ce qui explique que les adoles-cents s’endorment plus tard et qu’ils ont du mal à se réveiller le matin. Il faudrait pour eux que l’école commence plus tard, alors que c’est le contraire actuellement. »

Les parents, très intéressés par la conférence, ont posé de nombreuses questions, notamment sur le choix du samedi ou du mercredi matin. Claire Leconte a expliqué qu’au point de vue chronobiologique il était préférable de rétablir l’école le samedi matin, la coupure du week-end étant ainsi moins longue et moins dérangeante pour le rythme de l’enfant.

Enfin Mme Leconte est favorable à l’allongement des vacances de Noël et d’hiver, lorsque le corps est plus fati-gable et plus fragile. Elle recommande de limiter les autres vacances à une semaine et de recommencer l’année scolaire fin août pour la clore fin juin. Vous avez dit : « Révolutionnaire ! » ? ■ SD

(1) Des extraits de cette conférence-débat seront prochainement disponibles sur le site Internet de la Maison des Solidarités (Lamaison.asso.fr).

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«

La rencontre a attiré près de quarante parents à la Maison des Solidarités, 102 rue Marius Sidobre.

SD

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Marie Signoret, parent d’élèves, représentante élue au groupe scolaire Jules Ferry :

« Il reste à mener un gros travail d’information en direction des familles »

ANC/ Arcueil notre cité a recueilli les réflexions de parents d’élèves, enseignants et personnels municipaux concernés, qui suivent de près le débat sur la réforme des rythmes scolaires.

« La réforme des rythmes scolaires, telle qu’elle a été pré-sentée, a d’abord été accueillie positivement parce qu’elle permet de revenir à une orga-nisation de la semaine sur cinq jours et de rouvrir le débat.

« Mais elle a laissé les familles assez dubitatives, car de nombreuses ques-tions restent en suspens. Quelles applications possibles avec quels horaires ? Quels moyens ? Les journées des enfants seront-elles réellement allégées ? Quels impacts sur le travail des enseignants, des animateurs et des personnels

éducatifs ? Qu’en est-il de l’aide aux enfants en diffi-culté ?

« La réforme reste une opportunité pour mener une véritable réflexion sur la réor-ganisation des temps de vie de l’enfant. L’essentiel est de replacer l’intérêt de l’enfant au cœur de ces réflexions.

« La concertation lancée par la municipalité est posi-tive, car il est indispensable que tous les acteurs, parents, enseignants, animateurs du périscolaire, associations et services, travaillent ensemble pour faire émerger le modèle le plus partagé, même si, à ce

stade, la voix des animateurs est encore, à mon avis, trop peu entendue.

« Le questionnaire envoyé aux parents était peut-être prématuré, car beaucoup ne disposent pas de toutes les données pour pouvoir se forger une opinion. Un gros travail d’information en direc-tion des familles reste à faire, pour réfléchir collectivement et oser proposer des solutions nouvelles. »

« Si l’on met l’enfant au cœur des réflexions, cela peut être une bonne réforme, voire une belle réforme.

« Nos inquiétudes portent sur le choix du mercredi ou du samedi matin. La plu-part de nos projets sont pro-grammés le mercredi, avec des activités ou des sorties sur la journée entière. Si l’école a lieu le mercredi matin, on n’aura plus la possibilité de proposer les mêmes choses, ou alors seu-lement pendant les vacances scolaires.

« Pour les quarante-cinq minutes d’enseignement en moins, cela peut être inté-ressant si elles sont ôtées en début d’après-midi. Cela per-mettra aux enfants d’avoir plus de temps pour déjeuner et de se voir proposer des

activités éducatives plus lon-gues en élémentaire, ce qui est moins envisageable en maternelle, à cause du temps de la sieste.

« Si ces quarante-cinq minutes sont soustraites en fin de journée, comment les utiliser ? Est-ce que ce sera pour goûter ? Est-ce qu’il faudra commencer l’étude plus tôt ? Y aura-t-il des acti-vités périscolaires en paral-lèle ? Il faut savoir qu’en élémentaire, il n’y a pas d’accueil de loisirs le soir, les enfants restent à l’étude avec les enseignants dans l’école. On peut aussi se demander quel sera le devenir de Cap+, le dispositif d’accompagne-ment à la scolarité pour les enfants en difficulté mis en place par la municipalité.

« Je pense que c’est une

bonne chose que la municipa-lité ait choisi de n’appliquer cette réforme qu’en 2014, cela va laisser le temps de réfléchir à ce qui est le mieux pour les enfants, et de nous réorganiser en fonction des décisions qui seront prises. »

réflexions et points de vue croisés

Dossier

■ Une réunion d’information et d’échanges avec les parents aura lieu dans chaque groupe scolaire dans la deuxième quinzaine de mai (l’invitation sera transmise par le cahier de correspondance des enfants).

■ Les comptes rendus du groupe de travail partenarial, ainsi qu’un document recensant les avantages et les inconvénients de chaque scénario (école le mercredi ou le samedi matin ? temps d’activités périscolaires après la pause du midi ou en fin d’après-midi ?) sont consultables sur Arcueil.fr.

Nelly Pacary, directrice de l’accueil de loisirs Paul Signac :

« Prendre le temps de la réflexion, dans l’intérêt des enfants »

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ANC / Arcueil notre cité n° 237 mai 2013 | 19

Sophie Tessandier, parent d’élève (école maternelle Olympe de Gouges) :

« Arrêtons de distinguer temps scolaire et temps périscolaire ! »

Jean-Baptiste Bennoit, enseignant à l’école élémentaire Henri Barbusse :

« La coupure du mercredi fait du bien aux enfants »

« Je crains que cette réforme ne soit qu’une réforme

bouche-trou, où l’on fait beau-coup de bruit pour finalement n’aboutir à rien de constructif.

« On veut une réorganisa-tion des rythmes scolaires, mais sans vraiment s’en donner les moyens ; on laisse finalement les municipalités se débrouiller toutes seules, ce qui va encore accroître le déséquilibre budgétaire entre les territoires.

« En tant que parent, je fais confiance aux spécia-listes : d’accord pour une demi-journée d’école supplé-

mentaire et pour réorganiser le temps de l’enfant, mais qu’on le fasse bien ! Il faut de la qualité. N’oublions pas que nos enfants passeront le même nombre d’heures à l’école, emploi du temps des parents oblige.

« Peut-être qu’en dégageant une heure et demie tous les deux jours on obtiendrait un vrai temps d’activités périsco-laires.

« J’espère que la Ville d’Arcueil va se donner les moyens d’aller aux limites

des possibilités qu’offre le décret, avec le système des dérogations, pour refondre le système actuel. C’est l’op-portunité de s’interroger sur la façon de s’occuper des enfants en France. C’est une énième réforme de l’Éduca-tion nationale, qui continue malheureusement à distin-guer temps scolaire et temps périscolaire. À mon avis, il est important de prendre les deux en compte, ensemble, sans différenciation, pour réussir cette réforme. »

« Je fais partie des ensei-gnants opposés à cette réforme des rythmes scolaires, parce qu’elle ne va pas au fond des choses. Les quarante-cinq minutes en moins par jour n’ont pas de sens. Au final, les enfants passeront la même durée qu’avant à l’école, parce que les parents ne pourront pas venir chercher leur enfant à 15h45. Donc ça n’allègera pas leur journée.

« Et puis, le contenu de ces quarante-cinq minutes n’a pas été clairement défini. Est-ce qu’elles seront

à la charge de l’enseignant ou du secteur périscolaire ? Dans le deuxième cas, cela va représenter un coût impor-tant pour les collectivités, qui vont devoir repenser entière-ment la semaine des activités périscolaires.

« Il y a aussi la question de la demi-journée supplémen-taire. Je ne suis vraiment pas favorable à l’école le mercredi matin. La coupure du mercredi fait du bien aux enfants. Même s’ils vont en accueil de loisirs, ils font des activités différentes.

« Je suis pour un retour à la semaine de quatre jours et demi – celle d’avant la

réforme de 2008 –, avec vingt-six heures d’enseigne-ment par semaine contre vingt-quatre actuellement, et de l’école le samedi matin, avec un samedi sur trois libéré. L’école le samedi matin permettait aux enseignants de rencontrer plus facilement les parents, de discuter avec eux, ce qui n’est pas toujours possible en semaine, parce qu’ils travaillent. Pour moi, la réforme sous sa forme actuelle n’est pas souhaitable. »

« Cette réforme va nous demander de réorganiser notre fonctionnement, sur-tout si l’école a lieu le mer-credi matin, jour de ménage pour nous.

« Actuellement, il y a entre un quart et un tiers des enfants de l’école qui sont inscrits à l’accueil de loisirs du mercredi, qui se déroule à l’école Aimé Césaire, juste en face. Les enfants scolarisés à Aimé Césaire vont quant à eux à l’accueil de loisirs Jean Jaurès, avenue du président Salvador Allende. Comment

vont-ils aller de leur école à l’accueil de loisirs ? Il va y avoir aussi beaucoup plus de repas à gérer le mercredi midi,

et plus d’enfants à l’accueil de loisirs l’après-midi, car tous les parents ne pourront pas récupérer leur enfant à midi.

« Si la matinée supplé-mentaire est placée le samedi matin, je crains que les parents ne mettent pas leurs enfants à l’école maternelle. Cela risque d’être plus de la garderie que de l’école ! Dans ce cas, on peut s’interroger sur l’utilité de la présence des Atsem le samedi matin.

« Quant aux quarante-cinq minutes en moins par jour, cela ne va rien changer

pour les enfants, parce qu’ils vont passer autant de temps qu’avant à l’école. Et en qua-rante-cinq minutes, on n’a pas le temps de faire grand-chose, trois quarts d’heure c’est le temps d’installer un atelier et de tout ranger ensuite. Et puis, est-ce que ce temps sera encadré par les enseignants, des animateurs, ou est-ce que des associations viendront prendre le relais ? Cela fait beaucoup de questions aux-quelles il faudra répondre.»

RÉFoRME DEs RythMEs sCoLAIREs

Virginie Perrier, agent territorial spécialisé des écoles maternelles (Atsem) à l’école Danielle Casanova :

« En trois quarts d’heure, on n’a pas le temps de faire grand-chose »

■ Propos recueillis par Sandra Deruère

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même si elle n’est plus visible en sur-face (voir toutefois ci-contre le projet de réouverture à

Arcueil), la Bièvre n’a jamais cessé de s’écouler discrètement dans le cœur des habitants des villes qu’elle traverse souterrainement. La preuve en a été donnée le samedi 23 mars à la Maison de l’Environnement (1), où un après-midi consacré à la Bièvre d’hier, d’aujourd’hui et de demain, organisé par la Communauté d’agglomération, a réuni plus de soixante-dix personnes.

Tous étaient animés par cette même curiosité de découvrir ou redécouvrir l’histoire de cette rivière, qui prend sa source à Guyancourt (Yvelines) pour se jeter dans la Seine à Paris, près du pont d’Austerlitz, après un parcours de trente-trois kilomètres.

Souvenirs de baignadeL’après-midi a débuté par une

présentation des métiers d’autre-fois qui s’étaient développés sur les berges. Blanchisseuses, tan-neurs, meuniers, carriers, tailleurs de pierre, vignerons ont ainsi réap-paru grâce à Marcel Breillot, pré-sident de l’association des Ateliers du Val de Bièvre, qui a permis d’accomplir ce joli retour dans le temps, illustré par des cartes pos-

tales, des photos, des plans et des peintures.

L’exposé de M. Breillot était suivi par la projection d’un film documentaire inédit, intitulé Sous les pavés de la Bièvre et réa-lisé par Olivier Le Vaillant(2). Cet Arcueillais a rencontré quelques personnes qui ont connu la Bièvre avant qu’elle ne soit enfouie. « J’ai été très triste de voir cette rivière recouverte, témoigne ainsi Denise Richard. Je m’y baignais souvent avec mes frères et sœurs. On avait la chance de se trouver en amont des blanchisseries et des tanneries, et donc notre partie de la rivière était encore propre. »

La rencontre s’est achevée par un récapitulatif des projets de mise au jour de la Bièvre sur certaines parties de son parcours : au parc du Coteau à Arcueil et à Gentilly par le conseil général (3) ; au niveau de la ZAC Camille Desmoulins à Cachan et du Jardin de la Paix à Gentilly par la Communauté d’aggloméra-tion du Val-de-Bièvre. Une réunion publique revenant plus en détail sur ces projets devrait avoir lieu d’ici l’été. ■ Sandra Deruère

(1) 66 rue de la Division du Général Leclerc - Environement-valdebievre.fr.

(2) À voir sur Arcueil.fr.

(3) Voir ci-contre et aussi ANC/Arcueil notre cité n° 236 avril 2013, p. 10 et 11.

Découvertes cadRe de vIe

L’histoire de ce petit affluent de la Seine passionne toujours autant le public, qui compte bien le revoir un jour à ciel ouvert à Arcueil.

LA BIèVRE, D’HIER à DEMAIn. Couverte à partir des années 1950, car polluée par les activités professionnelles qui s’étaient développées le long de son parcours (photo 1), la Bièvre va de nouveau voir le jour au parc du Coteau (photo 2), sur une longueur de six cent dix mètres. Les travaux d’aménagement, qui devraient commencer fin 2015, auront pour objectif de donner « une vraie place à la rivière dans la ville, avec une bonification écologique ». Plus concrètement ? Le lit de la Bièvre sera élargi par rapport au canal actuel, les berges seront consolidées, et la capacité hydraulique améliorée, tout en éradiquant les risques d’inondation.

LE PaRC dES PRéS dE FRESnES à L’honnEuR samedi 18 mai, de 14h à 21h30

Il y a dix ans, la Bièvre renaissait à l’air libre au cœur du parc des Prés à Fresnes. Suite à une mobilisation citoyenne, le projet a été lancé par la Ville de Fresnes, puis financé et mis en œuvre par la Communauté d’agglomération du Val-de-Bièvre, avec le soutien du Conseil général du Val-de-Marne, de la Direction régionale de l’Environnement, du Conseil régional d’Île-de-France et de l’Agence de l’eau Seine-Normandie. Aujourd’hui, le site est entretenu selon un principe de gestion raisonnée, adaptée aux différents écosystèmes qui caractérisent le site, renforçant ainsi sa biodiversité. La découverte du lieu s’organisera le samedi 18 mai à travers des expositions, une visite guidée, un parcours artistique et des temps forts musicaux.

En SoiRéE 18h30-21h30

Fresnes, écomusée du Val-de-Bièvre, ferme de Cottinville, 41 rue Maurice Ténine.

programme

18h30 : Fabriquer de la nature en ville ?, table ronde en présence de l’Atelier Cépage et des Amis de la Bièvre à Fresnes.

20h : Moments musicaux au sein de l’exposition Paysages de banlieue :

œuvres des XVIIe, XVIIIe, XIXe et XXe siècles par des élèves du Conservatoire de musique de Fresnes.

20h30 : Inauguration de Un espace naturel sauvegardé : le terrain boisé des Prés, exposition des photos des Amis de la Bièvre à Fresnes et vidéo de l’artiste Laurent Tallec. L’exposition Paysages de banlieue sera ouverte de 20h à 21h30.

En jouRnéE 14h-19hFresnes, parc des Prés (accès par l’avenue des Prés ou l’avenue Saint-Exupéry - bus 187 arrêt Maison d’arrêt)

programme14h : Retour sur images : aux Prés, avec la Bièvre, la vie sauvegardée : exposition photographique par les Amis de la Bièvre à Fresnes. 14h : La ruée vers l’eau : parcours artistique de la Compagnie Caribou.

15h : Rencontre avec les Amis de la Bièvre à Fresnes : témoignage d’un engagement.

16h : Intervention musicale avec des élèves du Conservatoire de musique de Fresnes.

16h30 : Visite guidée du site par l’Atelier Cépage (nombre de places limité – réservations sur place).

17h : Intervention musicale avec des élèves du Conservatoire de musique de Fresnes.

La Bièvre, rivière inoubliable

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dans le cadre de la nuit européenne des musées

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«Les filles, n’attendez pas les garçons. On fait ce qu’on a à faire ! » La voix est chaleureuse, l’accent latin et le sourire éclatant. Samedi 13 avril, dans le cadre du temps fort consacré

aux cultures latines, la médiathèque Louis Pergaud (1) accueille deux cours d’une heure d’initiation et de perfectionnement à la salsa. Et il semble qu’aujourd’hui, avec la Chilienne Laura, professeure de danse cubaine, la tem-pérature va grimper de quelques degrés.

« La salsa est une danse macho. C’est le garçon qui guide, précise Darius, son com-plice. Les filles vont nous dire non, sinon ce sont des filles faciles. Les garçons, vous devez être forts, beaux et puissants pour les amener à dire oui. »

Attention au coup de chaud !Le ton est donné : ce sera caliente (chaud,

bouillant) ! La salsa se danse à deux. La sensualité d’un côté, le jeu de séduction de l’autre. « Mambo, rumba, dile que si [dis-lui oui], saca le [emmène-le]... » Laura et Darius transmettent pas et enchaînements à la petite dizaine de couples présents. Avec pédagogie et humour.

« Un bon danseur ne s’arrête jamais », insiste Darius, taquin. Pour Sandra et Laurent, âgés d’une cinquantaine d’année, ce sont les toutes premières tentatives de salsa. « C’est difficile, mais ce rythme ensoleillé est sympathique »,

relève monsieur. « J’ai bien envie de conti-nuer », poursuit madame. Inexorablement, la salsa les gagne. Comme cet autre couple, venu assister à la première heure (pour les débu-tants) et finalement rester pour la seconde (celle des danseurs confirmés). « Moi, ça fait longtemps que je danse, mais c’est toujours un grand plaisir de pratiquer. On ne cesse pas d’apprendre, même dans une bibliothèque », s’amuse Jacqueline, 68 ans.

Le directeur de la médiathèque munici-pale, Wahed Allouche, n’est pas le dernier à se déhancher. « Je n’ai pas pu résister, avoue-t-il. Des moments comme celui-ci permettent de démythifier la médiathèque et de rencon-trer d’autres publics. On ne vient pas ici seule-ment pour lire, mais aussi pour naviguer sur Internet, voir des films, écouter de la musique et… danser. »

Aucune blessure n’est à craindre : une heure plus tôt, « Louis Pergaud » accueillait le concert du groupe Mosquito Salsa Club, lequel a permis un échauffement général, ton sur ton. Seul risque, désormais, le coup de chaud, ou de caliente ! ■ Sébastien Nardot

(1) Médiathèque municipale Louis Pergaud. Mardis : de 15h30 à 20h. Mercredis : de 10h à 18h. Jeudis : de 15h30 à 18h. Vendredis : de 15h30 à 18h. Samedis : de 10h à 13h et de 14h30 à 18h30. 1 rue Louis Frébault. Tél. : 01 49 08 51 70. E-mail : [email protected].

Arcueil à l’heure de Buenos AiresDu 9 au 20 avril, la médiathèque Louis Pergaud avait changé de fuseau horaire. Directions : les Amériques (latine et du Sud). L’occasion de découvrir ou redécouvrir quelques grands écrivains et essayistes du cru (Mario Vargas Llosa, Manuel Scorza, Juan Rulfo, Gabriel G. Marquez, Carlos Fuentes, Paulo Coelho…), mis en avant sur les étals de la bibliothèque, et aussi de participer à des événements festifs ou culturels. Les Arcueillais auront notamment pu assister à deux concerts (musique traditionnelle indo-américaine et musiques caribéennes), voir une exposition sur les Indiens d’Amérique du Sud, écouter (avec leurs enfants) des contes argentins, apprendre à danser la salsa, ou encore participer à une conférence sur la situation culturelle argentine actuelle. ■ SN

SN

Durant une après-midi, la médiathèque municipale s’est muée en piste de danse salsa. Ici, Darius et Laura (de dos, à dr.) détaillent l’enchaînement des pas, avant la mise en pratique.

Du 5 au 20 avril, la médiathèque municipale Louis Pergaud a ouvert ses portes aux cultures latines et hispaniques des pays d’Amérique du Sud, et proposé, entre autres, des cours de salsa. Reportage…

DécouvertesmÉdIathèque LouIs peRGaud

C’est la salsa à la page

ANC / Arcueil notre cité n° 237 mai 2013 | 21

sabor latino accueille les débutants, tous les vendredis de 19h à 22h à la salle Guy Môquet (16 rue du Colonel Fabien, en face du stade Louis Frébault). Contact : M. Viana (06 87 60 99 38 ou [email protected]).

l’amicale club des Antillais et départements d’outre-mer (Acadom) donne ses cours (pour tout public) au gymnase Lucien Dimet (58 avenue Laplace) le mardi à 20h30. Contact : M. Moueza (06 69 30 17 08 ou [email protected]).

Par ailleurs, le Groupe Cordillera propose des cours de danses d’Amérique du Sud, de Polynésie et issues du folklore chilien, les vendredis, samedis et dimanches. Contact : [email protected].

où aPPREndRE La SaLSa ?

À Arcueil, deux associations

proposent des cours de salsa.

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motS CRoIsÉs

Que représente cette photo ? Où a-t-elle été prise ? Retourner votre réponse en mentionnant vos nom et adresse, y compris pour les internautes, avant le 10 mai à ANC/Arcueil notre cité, hôtel de ville, concours photo, 10 avenue Paul Doumer, 94110 Arcueil, ou à [email protected], ou encore à l’accueil de la mairie. Les quinze premières bonnes réponses seront retenues. Les gagnants recevront chacun deux places de cinéma valables à l’Espace Jean Vilar.

La photo a été prise 47 rue Cauchy.Bravo aux lauréats : Éloïse Paller, Claude Béquin, René Jammes, Andrée Lorne, Françoise Marc, Patrick Machard, Théo Le nedellec,

Danielle Viaud, Evelyne Duthil, Catherine Baudry, Delphine Delaroche, Evelyne Miegge, Ludovic Boulet, Louise Bichard et F. naudin. Ces lecteurs, à la fois perspicaces et diligents, gagnent chacun deux places de cinéma valables à l’Espace Jean Vilar.

A B C D e f G H i J1

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Jeux

Solutions des mots croisés du numéro précédentHorizontalement : 1. Magicienne 2. Épistolier 3. Renom - Élue 4. Vrac - Oc - Ti 5. Eo - Et - Tarn 6. Il - Eriat (taire) 7. Lave - Sigle 8. Lue - Cuir 9. Eb - Détesta 10. Séduits - Es.Verticalement : A. Merveilles B. Apéro - Aube C. Gina - Ive D. Isocèle - Du E. Ctm - Lei F. Io - Es - Tt G. Électrices H. Nil - Aigus I. Neutralité J. Éreinteras.

horizontalement 1. Il en fait des histoires ! 2. Son théorème n’a rien de mathématique 3. Femme culte en Argentine - Pionnier de l’aviation 4. Royale avec 007 - Green du cinéma 5. Un brin de talent - Ruine saccagée 6. Mit en route 7. Quentin du septième art 8. Fabrique d’huiles - Telle est la question 9. Ont un rôle à jouer - Touché 10. Jamais sans leur Lord - Lasse.Verticalement A. Cinéphile b. Alberto du cinéma brésilien C. Située la tête en bas - Siffle trois fois depuis 1952 d. Annoncé - Bouts de Lang E. Familier de Ladd et de Parker - Vibrations F. Participe - Béni G. Banque d’images - Monochrome h. Stupéfiantes i. Jamais sans WALL-E - Ulmacée à feuilles dentelées J. Docs en novembre - Bien attrapée.

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LA VILLA GUSTAVE ÉDOUARD commence 7 rue de Stalingrad et finit en impasse. Cette voie privée ouverte en 1923 porte les prénoms des deux lotis-seurs. Situé au bout d’une des ailes de l’impasse, le regard numéro 17 de l’aqueduc Médicis permet aux techniciens de la régie autonome Eau de Paris de descendre sous la chaussée et vérifier l’état de l’eau lors de son trajet jusqu’au réservoir de Montsouris (Paris 14e). Le regard 17 est l’un des quatre regards arcueillais, les autres étant situés boulevard Jacques Desbrosses sous l’aque-duc, dans le parc Paul Vaillant-Couturier sous la pergola et enfin au 38 rue de Stalingrad à la sortie du pont. Il est à noter que l’eau passe sous l’auto-route grâce à un système de siphon installé lors de la construction de l’A6 dans les années 1960.Question : Que peut-on voir au 19 rue de Stalingrad ? Réponse :Sources : Arcueil, rues d’hier et d’aujourd’hui, par Robert Touchet (éd. Centre culturel communal Erik Satie) ; Arcueilhistoire.fr.

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CoNCouRs Photo Qu’Est-CE QuE C’Est ?

SoLution Du CoNCouRs Du N°236

Une section de l’aqueduc gallo-romain.

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ils sont ArriVés Nouh Rassalana Mohamed • Thérésia Minday Bakuenda • Mélina Vanga Ngunga • Josuè Cabald • Valentine Bourrié • Armand Linzau • Ruby Ngandzobo • Nina Fontan Milesi • Bamby Diabira • Noémie Hem • William Wang • Rafik Benredjem • Capucine

Liegois • Malya Galin Le Creurer • Emma Fuhrer • Jules Monnot • Marius Delahaie • Nessim Khemiri • Nouir Moussaoui • Anaïs Aït-Ramdane • Eduard Coltau • Douja Baltagi

ils sE sont dit oui Wael Ali et Malak Hamzeh • Yannick Malquin et Nadine Motel

ils sont pArtis Pascal Launay, 56 ans •Michel Lévêque, 85 ans •Carmen Crepel veuve Desbrosses, 90 ans •Zarroug Chergui, 81 ans •Georges Orluc, 55 ans •Gérard Chapenois, 43 ans •Claude André, 53 ans •Gabrielle Giraud, 89 ans

État civil

Infos pratiques

Vos élusPour rencontrer vos élus, prenez rendez-vous en appelant au numéro indiqué pour chacun.

mAirEConseiller généraldaniel breuiller 01 46 15 09 00

AdJointsChristian métairiepremier adjoint01 46 15 09 24Développement durable – Démocratie – Affaires générales –CommunicationVice-président de la Communauté d’agglomération du Val-de-bièvre, délégué à la protection et mise en valeur de l’environnement

denis Weisser01 46 15 08 96Développement urbain – Finances Conseiller régional d’île-de-France

max staat01 46 15 08 96Personnel – Services publics locaux

Anne-marie Gilger-trigon01 46 15 09 23Action sociale – Prévention / sécuritéVice-présidente de la Communauté d’agglomération du Val-de-bièvre, déléguée à l’habitat

sylvie sapoval01 46 15 09 23Solidarité (petite enfance, intégration, handicap)

Carine delahaie01 46 15 09 24Santé – Travail de mémoire Lutte contre la discrimination – Anciens combattants

marie-pierre reynaud 01 46 15 09 24Logement

patrick mirville01 46 15 08 96Culture – Vie associative - Commerce

Christiane ransay01 46 15 09 23Cadre de vie / travaux - Espaces verts – Artisanat

phArmACiEs dE GArdE5 mai – minier 30 avenue Carnot Cachan8 mai – hassid 10 rue Guichard Cachan9 mai – Garnung Centre commercial La Vache Noire - Arcueil12 mai – nguyen 6 rue de la Citadelle Cachan19 mai – Kéou 11 avenue Aristide Briand Cachan20 mai – lévy 91 avenue Aristide Briand Cachan26 mai – moricet & Kerveillant 13 avenue de la Division du Gal Leclerc - Cachan2 juin – blond 39 rue Émile Raspail Arcueil9 juin – delpech 40 av. du Mal de Lattre de Tassigny - Cachan

CEntrE dE sAntéCentre municipal de santé maï politzer 3 rue du 8 mai 1945 01 46 15 08 09

CAdrE dE ViEsVp Cadre de Vie 01 82 01 20 10Collecte sélective des déchets01 41 24 22 80

Enlèvement des encombrants 01 82 01 20 15

déchèterie mobileChaque premier samedi du mois (sauf août), de 9h à 13h, sur le parking de la mairie : dépose d’encombrants, gravats, déchets toxiques, appareils électriques et électroniques.

mAiriE 01 46 15 08 80 [email protected] 10 av. Paul Doumer. Ouverte le lundi et le mercredi de 9h à 12h, de 13h30 à 17h30, le mardi de 9h à 17h, le jeudi de 13h30 à 19h et le vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h30.Fermeture le jeudi matin.

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oFFiCE publiC dE l’hAbitAt ArCuEil-GEntilly (opAly) 01 46 15 32 00 51 rue de Stalingrad

urGEnCEs En cas d’urgence médicale grave : sAmu : 15 pompiers : 18Numéro vert pour les urgences : 0 825 00 15 25SOS Médecins : 01 47 07 77 77Pharmacies ouvertes 24h/24h :01 45 62 02 41

CEntrE CommunAl d’ACtion soCiAlE

dominique raynaud (vice-président) : 01 46 15 09 23

séCurité soCiAlE Permanence de la Caisse primaire d’assurance maladie tous les lundis de 9h à 11h30 dans une camionnette stationnée devant le centre Marius Sidobre, 26 rue Émile Raspail.

ConsEillErs déléGuéspatrice deveaux01 46 15 09 24Éducation et enseignementAmigo yonkeu01 46 15 09 23JeunesseConseiller régional d’île-de-FranceFrancine Ketfi01 46 15 09 24Temps du repas – Restauration scolaireAntoine pelhuche01 46 15 09 24Retraités –Personnes âgéesAnne rajchman 01 46 15 09 23Enfancesophie labrousse01 46 15 09 24Transports – Déplacement Stationnement /énergie (Plan-action climat)Jean-michel Arberet01 46 15 08 96Sport – Nouvelles technologies de l’information et de la communicationEmmanuel blum01 46 15 08 96Accès à l’emploi, à la formation et à la citoyenneté des jeunesJean-François marguerin01 46 15 08 96Éducation populaire / Anis GrasGuy bacheley 01 46 15 09 24Assemblées de quartier – Politique de la ville

députéJean-yves le bouillonnec01 49 69 69 66 / 62 2e lundi de chaque mois de 16h30 à 18h30 à l’hôtel de ville d’Arcueil

sénAtriCEEsther benbassaPermanence le jeudi, de 15h à 17h, tous les quinze jours, à l’hôtel de ville d’Arcueil. Prendre rendez-vous au 07 78 87 10 95 ou à l’adresse : [email protected]

JuréS D’aSSISESLes jurés à une cour d’assises seront tirés au sort jeudi 16 mai à 17h à l’hôtel de ville au service Affaires générales. Pour rappel, ce tirage s’effectue parmi les personnes inscrites sur les listes électorales. La convocation, pour une session d’assises, est notifiée par le préfet. L’absence d’un juré le jour de l’audience sans motif légitime est passible d’une amende de 3 750 euros.

MoDIfICatIon Du PLan LoCaL D’urbanISME : EnQuêtE PubLIQuE En JuIn 2013La procédure de modification du Plan local d’urbanisme de la commune d’Arcueil permet d’adapter ce document dans le respect des orientations approuvées en 2007. Le projet de modification qui sera soumis à enquête publique au mois de juin 2013 consiste à apporter quelques corrections au règlement. Les dates précises de l’enquête seront communiquées durant le mois de mai sur Arcueil.fr. Le service Urbanisme de la Mairie est à votre disposition pour plus d’informations (tél. 46 15 08 42/43).

Page 24: ANC Arcueil notre Cité - Mai 2013

Expression des GRoupes La responsabilité des textes des groupes politiques municipaux incombe à leurs auteurs.

groupe Gauche citoyenne

Les élu-es du groupe Gauche Citoyenne

Entente Citoyenne, Arcueil Alternative, des Citoyens

la bonne démarche pour les bons rythmes : les citoyens à l’école

stationnement payant : la fin d’un tabou

Les commerçants de la rue Raspail sont venus exposés leurs graves diffi-cultés au Conseil municipal. Outre le coût des loyers, ils ont souligné le pro-blème du stationnement qui, étant gra-tuit, favorise les voitures « ventouses » et empêche les clients de passage de trouver une place pour s’arrêter faire leurs courses. Le maire a déclaré que, bien que sceptique, il était prêt à ouvrir le débat sur le stationnement payant. Il a raison. Gentilly est en train d’instaurer le stationnement payant dans certaines de ses rues. Arcueil est donc aujourd’hui la dernière ville de la proche banlieue où le stationnement est gratuit dans toutes les rues, y compris les rues commerçantes où il est contre-productif. Il faut en finir avec le tabou du stationnement payant à Arcueil ! Nous, écologistes, appelons clairement au choix raisonné d’instaurer un stationnement payant dans les artères commerçantes d’Arcueil et à proximité des stations RER où les voitures des villes voisines viennent se garer.

Coup de chapeau aux délégués de parents d’élèves

Une vingtaine de parents d’élèves se sont pleinement investis, aux côtés de quelques directeurs d’école et d’ensei-gnants, dans le comité partenarial mis en place pour la municipalité pour travailler sur le projet éducatif lié à la réforme des rythmes scolaires qui sera mis en place en septembre 2014. Cet engagement citoyen et participatif des parents et des enseignants de la commune mérite bien d’être salué.

en avant pour la géothermie !Le coup d’envoi a été donné à la réali-

sation du réseau de géothermie commun à Arcueil et Gentilly. C’est un beau projet, bon pour la planète et qui garantit la maîtrise des coûts de chauffage. C’est une bonne chose aussi que ce réseau soit créé dans le cadre d’un partenariat public/privé qui fait porter à l’exploitant (une filiale de GDF-Suez) et non pas aux deux villes la charge de l’investissement qui s’élève à plus de 30 millions d’euros. Ainsi, Arcueil n’alourdira pas sa dette, ce qui aurait pu être dangereux…

Un peu plus de bio dans nos cantines

Le Siresco, le syndicat intercommunal de restauration collective qui fournit les repas des cantines scolaires et des per-sonnes âgées à 16 villes dont Arcueil, a établi une coopération avec la Fédération nationale de l’agriculture biologique et le groupement des agriculteurs biologiques d’Ile-de-France au terme de laquelle il prévoit que la part de ses produits bio passe de 8% en 2012 à 12% en en 2013. C’est un pas en avant, mais le Siresco est en retard sur d’autres établissements. Pour une agriculture plus durable et une alimentation plus saine, nous souhaitons souhaitons que la part des achats bio du Siresco progresse rapidement encore plus significativement.

En ce moment ou les « affaires » et l’approfondissement de la crise donnent parfois un goût amer à nos engagements d’élus locaux, le travail engagé sur la réforme des rythmes scolaires à Arcueil nous apporte trois raisons de satisfaction

1 Plus de 1 200 questionnaires à propos des rythmes de l’enfant : c’est le nombre des questionnaires retournés par vous, parents. C’est un chiffre formidable lorsque l’on sait que notre ville compte 1 800 élèves répartis en 1 400 familles ! Jamais aucun questionnaire n’a eu un tel taux de retour, c’est dire l’importance que vous reconnaissez dans cet enjeu, celui de l’amélioration des rythmes de la semaine de l’enfant.

Cela montre aussi la volonté de chaque famille de contribuer à une démarche citoyenne en espérant le meil-leur pour les enfants.

Nous y voyons aussi une marque de confiance envers le maire et les élus de la majorité qui ont proposé une démarche de co-construction des solutions exi-geantes.

2 40 participants au groupe de travail sur les rythmes avec une implication très forte de tous : parents, enseignants, asso-ciations, élus et personnels municipaux. D’ici fin juin, d’autres réunions rassem-bleront des adultes réfléchissant et pro-posant les meilleures solutions pour les enfants.

Dans une ambiance studieuse, nous posons ensemble les bases d’une charte éducative et discutons des avantages et inconvénients de chacune des solutions possibles pour aménager des temps. Par exemple :• pourquoipréférerounonlemercredi

ou le samedi matins ;

• quelscontenusdanslestempsconfiésà la ville ; Ces échanges et réflexions en groupe

de travail permettent à chacun de prendre conscience des problèmes des autres dans leur cercle d’action et aussi d’ap-prendre les solutions qu’ils proposent.

3 Preuves de la vitalité de l’engagement citoyen

Cela fait du bien de voir combien se sont spontanément engagés les habitants pour participer à la meilleure mise en place possible de la réforme des rythmes.

Oui nous sommes fiers qu’Arcueil ait su, sur ces sujets, rassembler l’ensemble acteurs de l’éducation, fiers d’y avoir joué un rôle.

24 | ANC / Arcueil notre cité n° 237 mai 2013

groupe europe écologie - les verts / Arcueil Contact : [email protected]

Amigo Yonkeu,président du groupe EE-LV,

conseiller régional d’Île-de-France

Page 25: ANC Arcueil notre Cité - Mai 2013

La Ville d’Arcueil fait partie des com-munes qui ont su être innovantes et avant-gardistes en matière d’implica-tion des habitants dans la vie publique. Depuis plus de dix ans, les citoyens sont placés au cœur des processus de déci-sion, bénéficiant d’un budget spécifique et conséquent pour les assemblées de quartier, mais également d’un droit réfé-rendaire et de pétition.

Cette réalité s’est traduite ces der-nières années par de nombreux sujets traités dans nos assemblées de quartier, mais l’investissement citoyens et le suivi des actions, dans la durée, s’avèrent dif-ficiles. Aujourd’hui cette forme de par-ticipation s’essouffle progressivement pour laisser place à des initiatives fes-tives et conviviales ou au traitement de sujets thématiques (handicap, déplace-ment, devoir de Mémoires...)

Aujourd’hui encore, la mise en place à la rentrée 2014 de nouveaux rythmes scolaires s’est amorcée par un processus participatif ambitieux. Après les retours importants d’un questionnaire diffusé à

l’ensemble des familles en mars dernier, un groupe de travail, constitué d’élu-e-s, de parents et d’enseignants et auquel je participe activement, élabore conjointe-ment une charte de la réussite éducative et l’organisation de la future semaine d’école sur 4,5 jours. L’exercice est com-plexe mais il est passionnant.

Nos échanges s’enrichissent d’expé-riences diverses et se forgent tout à la fois autour de la parole des experts, des réponses individuelles collectées et des valeurs et convictions propres et par-tagés. La règle a été fixée dès le départ, le Conseil Municipal, éclairé par la resti-tution du groupe de travail, décidera de l’organisation de cette nouvelle semaine et des contenus des activités propo-sées aux enfants. Aucune réponse ne pourra satisfaire chaque individu, c’est une évidence, mais les réponses appor-tées auront bel et bien été construites ensemble et dans l’intérêt des enfants.

L’ambition que le groupe socialiste souhaite donner à ce projet, est celle d’un rythme adapté au bien être de tous les

enfants, celle de la découverte de nou-velles activités épanouissantes et celle également de l’élaboration avec tous les acteurs de la communauté éduca-tive. Celle-ci devra s’accompagner d’un comité de suivi afin de se questionner au fil du temps sur l’organisation et les contenus proposés, et ainsi permettre aux citoyens et à la ville d’être auda-cieuse, innovante et surtout, toujours en mouvement...

Pour une ville en mouvement...

L’acte 3 de la décentralisation a été présenté le 10 avril dernier en Conseil des ministres. Il prendra la forme de trois pro-jets de loi dont le premier « modernisation de l’action publique territoriale et affirmation des métropoles » sera présenté au Sénat dès le 27 mai. Il revient sur les compétences des métropoles, régions, départements et villes et la « gouvernance » de ces métropoles. Une fois de plus, la compétitivité est chère à notre gouvernement au détriment de la solidarité, de la coopération sans lesquelles l’action publique est vidée de son sens et les populations de plus en plus en souffrance.

Une constante : la pénurie de dotations

Ce projet de loi poursuit le même objectif que celui du gouvernement précé-dent : rien sur la démocratie, sur la néces-saire implication des citoyens, rien sur les services publics, rien sur les institutions au service des besoins humains, et 4 milliards de dotations en moins d’ici 2015. Au travers des métropoles et des grandes régions, il remet en cause l’unicité de traitement répu-blicaine, en ouvrant la porte au démantè-lement du territoire national et à une sou-mission encore plus grande aux traités et

directives européennes visant à imposer l’austérité aux peuples.

Regagner la confiance des citoyen-nes

Notre ville, de par son emplacement et son échelle, sera pleinement impactée par cette réforme qui malheureusement semble une fois de plus échapper aux citoyen-nes. Rien n’est organisé pour leur permettre une meilleure appropriation des enjeux. Pourtant, avec leurs élu-es, ils ont des pro-positions pour une métropole solidaire, inclusive alors que prime aujourd’hui la recherche d’économies et de réduction des services publics.

Un mode d’élection vide de sensLe Premier ministre propose une élec-

tion directe des métropoles comme si cela allait combler à lui seul le fossé visible entre les citoyen-nes et les élu-es, entre les élu-es locaux et l’État.

La question est plus complexe que l’élection d’un-e Maire ou un-e Président-e du Grand Paris pour le rendre légitime. Tout dépend des compétences transférées, de la façon dont seront respectées ou non les communes et les intercommunalités. Car ce projet peut aussi signifier leur mort,

ou être une façon de revenir à une grande communauté urbaine dont plus personne ne veut aujourd’hui.

Paris Métropole ne doit pas dépouiller les communes de leurs compétences ni de leurs responsabilités. Les intercommunalités doivent aujourd’hui être réfléchies comme des coopératives de villes et l’établissement public de Paris Métropole, qui doit se consti-tuer en 2016, doit aussi être conçu comme une coopérative de collectivités. C’est-à-dire comme un lieu d’échanges, de propositions, voire de décisions, sans être une « couche » supplémentaire.

Les élu-es du Front de gauche porte-ront ces propositions auprès des parle-mentaires pour que des amendements aillent dans ce sens lors des débats sur la décentralisation.

groupe front de gauche, communistes et citoyens

Pour Paris métropole plus solidaire, plus proche des citoyen-nes

groupe Parti socialiste http://www.ps-arcueil.org

ANC / Arcueil notre cité n° 237 mai 2013 | 25

Sophie Lericq,conseillère municipale,

vice-présidente du groupe PS

Carine Delahaie,présidente du groupe

Front de gauche, élu-es communistes,

partenaires et citoyen-nes

Page 26: ANC Arcueil notre Cité - Mai 2013

Expression des GRoupes La responsabilité des textes des groupes politiques municipaux incombe à leurs auteurs.

Plus d’Infos avec le MoDem arcueillais http://democrates-arcueil.weebly.com

Tél. : 06 20 76 96 72Dominique Jacquin

Sarah Ganne-Levy

26 | ANC / Arcueil notre cité n° 237 mai 2013

La voirie ne voit rien ?

Suivi des dossiers

Charles Di Gennaro,

conseiller municipal et communautaire

Maurice Serber,conseiller municipal

Karim Makouf,conseiller municipal

Les Démocrates d’Arcueil

Pour nous contacter : courriel : [email protected] ; téléphone : 06 09 14 24 81 ;adresse postale : Charles di Gennaro, mairie d’Arcueil, 10 avenue Paul Doumer, 94110 Arcueil cedex.

En cette période de vacances de Pâques, nous nous interro-geons sur les nids de poule…Notre ville se démarque encore. L’ensemble des trottoirs et des rues et autres routes est dans un état pitoyable. Il devient

même difficile de circuler à pied, en voiture où à deux-roues.Y a-t-il un responsable à la tête du service de la voirie de notre ville ?Les Arcueillais sont excédés !

Depuis maintenant plus de vingt ans, tous les six ans, le centre Curie fait partie des grands sujets abordés par la municipalité.On nous promet sa décontamination complète.

Nous sommes étonnés de ne pas avoir eu de nouvelles… Pourtant nous sommes dans les délais…

Après les affaires Tapie, Clearstream, Karachi, Bettencourt, Cahuzac, les Arcueillais que nous rencontrons ont un sentiment de dégout et rejettent les femmes et les hommes politiques sans distinction ni nuance. Or redresser les finances publiques, mieux éduquer et mieux former, produire et créer des emplois en France, financer les retraites, prendre en charge le grand âge et la dépendance, … tout cela nécessite une confiance retrouvée par des mesures de moralisation de la vie publique.Il faut interdire le cumul des mandats qu’ils soient locaux ou nationaux dès 2014 car rien de sérieux ne justifie d’attendre 2017 sauf à ménager les ambitions ou les plans de carrière des uns ou des autres. Il faut que les parlementaires soient obligés d’être présents en séance (sauf cas exceptionnel), comme par exemple au Parlement européen.Il faut que les parlementaires dont la première mission est de voter l’impôt, soient soumis à l’impôt sur tous les revenus de leur mandat. S’ils ont des frais, ils doivent les justifier comme le font les salariés.Il faut aller à l’efficacité en réduisant le nombre des députés, de sénateurs et de ministres. Moins nombreux, ils seront plus écoutés. Le congrès américain qui, au prorata du nombre d’habitants, comprend

cinq fois moins d’élus qu’en France est-il moins puissant que le nôtre ?Il faut mettre fin au mille feuille territorial qui multiplie les dossiers, les équipes et les dépenses.Il faut instaurer un nouveau mode de scrutin pour que l’ensemble des Français et tous les courants politiques puissent être représentés à l’assemblée. Aucun démocrate ne peut justifier que 40% des Français en soient exclus. Une forte dose de proportionnelle est indispensable.Il faut éviter tout risque de conflit d’intérêts en interdisant aux parlementaires l’exercice d’une profession de conseil rémunéré. Comme il faut supprimer la « réserve parlementaire » synonyme de clientélisme.Il faut renforcer le contrôle du financement des partis politiques, en supprimant la myriade de micro-partis de complaisance, destinés à contourner les règles de financement de la vie politique et des campagnes électorales.Tout cela ne peut se faire qu’à l’occasion d’un référendum (70% des Français y sont favorables) car il est impensable que les élus organisent eux-mêmes ces changements qui remettent en question leur fonctionnement et leur train de vie.

RéFéRENDUM POUR UNE MORALISATION DE LA VIE PUBLIQUE

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ANC / Arcueil notre cité n° 237 mai 2013 | 27

ANC / Arcueil notre cité n° 237 mai 2013 | 27

« C’ESt vouS QuI LE DItES », C’ESt votrE PagE ! Pour y prendre place, deux adresses : ANC/arcueil notre cité, hôtel de ville, 10 avenue Paul Doumer, 94110 arcueil et [email protected].

C’est vous quI Le dItes

ANC / Arcueil notre cité n° 237 mai 2013 | 27

m o n [ 1 E R ] t o u R d u m o n d E . . .

Lucie Dauvergnemtdm1-l.blogspot.fr

facebook.com/LaPisteBleue

Chaque mois

dans AnC

Un espoir pour les jeunes gens des bidonvilles des PhilippinesManille (Parañaque City) - 19 mars 2013

C’est pendant leur tour du monde en famille, en discutant avec six petits cireurs de chaussure associés à Dakar (Sénégal), que Laure et Jean-Marc ont eu l’idée de venir en aide aux jeunes gens défavorisés. La Fondation LP4Y (pour « Life project 4 youth » – projet de vie pour la jeunesse) a ainsi vu le jour en 2009 aux Philippines, ainsi que quatre associations éponymes afin de lever des fonds (en France, en Belgique, au Luxembourg et aux USA).

Une vocation : l’insertion sociale et professionnelle des jeunes de 17 à 24 ans victimes d’exclusion et en situation de grande précarité. L’idée : les accueillir pendant quatre à dix-huit mois dans des incubateurs de projets, au cœur des quartiers défavorisés des grandes villes des Philippines. Il s’agit de donner aux jeunes des responsabilités au sein d’un projet concret, en leur offrant une petite allocation qu’ils apprennent à gérer, pour ensuite les accompagner jusqu’à l’atteinte de leurs propres objectifs professionnels (poursuite d’études, accès à un emploi salarié ou création d’activité). Le modèle pédagogique est simple et efficace : trois piliers (travail, cours, coaching) et quatre étapes (autonomie,

responsabilité, management, entrepreneuriat). Les anciens (les « stars ») reviennent régulièrement partager leur réussite.

Le gros projet du moment est le « Green village », m’explique Laure. Il s’agit de réhabiliter une dizaine de petites maisons sur un terrain de deux hectares cédé par une fondation philippine à Laguna, sur un site de relocation des populations défavorisées de Manille, à proximité de la réserve naturelle. Cet éco-village sera construit par et pour les jeunes. Il accueillera prochainement quatre-vingts personnes. Le projet inclut la préservation et la transmission du

savoir-faire des anciens en matière de construction et d’artisanat à base de bambou, un programme d’hôtellerie-restauration et d’écotourisme, ainsi que le

« Green program » (vente de fruits et légumes) et le « Green garden » (production et vente d’herbes aromatiques) [photo de gauche].

Aujourd’hui, Danilo et Argie partent fièrement pour leur premier jour de stage. Andy (du Green

program), Lucie (responsable des partenariats) et Marion (coach) leur donnent les derniers conseils [photo de droite].

LP4Y se développe et est aujourd’hui également présent en Indonésie et au Viêt Nam. Le secret de la réussite de LP4Y : pour les jeunes et avec les jeunes ! Pour en savoir plus et les soutenir : Lp4y.org. k

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NDLR – L’Arcueillaise Lucie Dauvergne, écologiste dans l’âme, est partie le 27 septembre 2012 pour un tour du monde d’un an et vingt escales. Son mobile : « Rencontrer des inconnus qui œuvrent localement pour la planète, en espérant leur faire exprimer quelques bonnes pratiques en matière de développement soutenable. »

le 27 mai sera la Journée nationale de la RésistanceIl y a soixante-dix ans, le 27 mai 1943, dans Paris occupée par les armées nazies, huit mouvements de Résistance, six partis politiques qui reconnaissaient la France libre et les deux grandes centrales syndicales de l’époque (la CGT réunifiée depuis les accords du Perreux et la CFTC) se réunissaient clandestinement, rue du Four dans le sixième arrondissement, sous la présidence de Jean Moulin, pour donner naissance au Conseil National de la Résistance. À partir de cette date, cette institution va jouer un rôle politique et militaire de premier plan jusqu’à la Libération de notre pays. L’unité réalisée le 27 mai 1943 se concrétisera, le 15 mars 1944, par l’adoption à l’unanimité d’un programme élaboré pour la France d’après-guerre. Ce programme, qui fonde encore aujourd’hui notre République, demeure un symbole actif d’une politique économique, sociale et démocratique. La preuve en est que ce programme, soixante-dix ans après son adoption, est toujours l’objet de débats politiques. Pour certains, il est une référence surannée à rejeter entièrement et, pour d’autres, il demeure d’une brûlante actualité.Il faut se réjouir que le Sénat ait récemment voté une proposition de loi faisant du 27 mai la Journée nationale de la Résistance. L’Arac remercie tous les sénateurs et sénatrices dont le vote souligne à la fois l’actualité et la nécessité de transmettre la mémoire républicaine. Cette loi doit être maintenant examinée à l’Assemblée nationale. L’Arac appelle le gouvernement et la conférence des présidents des groupes politiques représentés dans l’hémicycle à l’inscrire d’urgence à l’ordre du jour des travaux. Elle invite également avec force tous les députés à voter ce texte afin de lui permettre d’entrer dans la vie publique dès cette année.

Le bureau de la section d’Arcueil de l’Arac(Association républicaine des anciens combattants et victimes de guerre, pour l’amitié, la solidarité, la mémoire, l’antifascisme et la paix ; permanences : mardis et vendredis, de 10h à 12h, au centre Marius Sidobre, 26 rue Émile Raspail, tél. 01 45 47 89 43)

À bientôt !

Page 28: ANC Arcueil notre Cité - Mai 2013

Jean-claude cadet, 70 ans, retraité (ancien cadre administratif), habitant du quartier Jules Ferry :« Le printemps, on le passe… au Pays basque, la région de ma femme. Chaque année, on y séjourne pendant un mois et demi ou deux mois. Avant de partir, il faut s’occuper de notre petit jar-din, afin de le retrouver en bel état au début de l’été. À part ça, on profite des beaux jours pour poursuivre nos promenades dans Paris. C’est une ville que nous adorons. On a assisté à la cérémonie

d’inauguration des nouvelles cloches de la cathédrale Notre-Dame [le samedi 23 mars – NDLR]. C’était un vrai événement populaire. Notre quartier parisien préféré ? Paris 17e, notamment le square des Batignolles et le parc Clichy-Batignolles. Dans ce parc, les aménage-ments sont particulièrement réussis, sans être tape-à-l’œil. »

Évelyne Rouquet, 58 ans, entrepreneure en ingénierie du bâtiment à arcueil, 58 ans, habitante de châtenay-malabry (hauts-de-seine) :« Je suis entrepreneure, je travaille beaucoup. Alors, entre mon acti-vité professionnelle et la famille, il ne reste plus grand-chose. Ma fille et mon gendre sont artistes et mes sorties sont souvent liées à leur actualité artistique. Je m’occupe aussi de mes petits-enfants.

J’ai un petit-garçon de deux ans qui fait du baby-taekwondo. Je l’ac-compagne parfois. C’est une occasion de sortir et de découvrir cette amusante initiation. »

Giuliano ponturo, 22 ans, étudiant en cinéma, habitant du quartier Jean macé :« Comme je le fais quasiment toute l’année, je vais profiter des beaux jours pour multiplier les balades à pied. J’aime me promener à Paris, particulièrement la nuit car je trouve la ville magnifique à ce moment-là et l’ambiance très agréable. Je fréquente aussi beau-

coup les parcs, notamment le parc Paul Vaillant-Couturier à Arcueil [le parc autour du centre municipal de santé – NDLR]. Et bien sûr, en mai, les sorties entre amis vont se succéder, toujours à l’air libre, pour discuter et écouter de la musique. »

Francis pigeon, 33 ans, technicien informatique à la caisse des dépôts et consignations, habitant de chilly-mazarin (essonne) :« Comme je viens de m’installer dans mon nouvel appartement, je vais mettre à profit les ponts du mois de mai pour découvrir Chilly-Mazarin, que je ne connais pas encore. Je sais que cette ville pos-sède de nombreux jolis parcs, je vais donc en faire le tour. D’autre

part, je compte bien aussi rendre visite à mes parents qui vivent à Sceaux. Ils y ont un terrain, donc, si le temps est clément, nous allons multiplier les barbecues. »

salimata cherif, 32 ans, femme de ménage, habitante du quartier Jules Ferry :« Dès qu’il fait beau – et j’espère que ce sera enfin le cas en mai ! –, je sors avec mon bébé tous les après-midi. En général, je vais faire un tour au parc Paul Vaillant-Couturier que je trouve très agréable.

Et, avec mes filles qui sont plus grandes, je pense que nous irons à la piscine, certainement celle de Cachan, très sympa, car elles adorent ça. »

dini mbamba, 33 ans, magasinier à arcueil, habitant de vitry-sur-seine (val-de-marne) :« Aucun doute, les ponts de mai vont me permettre de rattraper mon retard en bricolage. J’ai des tas de choses à faire, notamment de la menuiserie pour aménager ma cuisine et des placards. C’est le programme que j’ai prévu, mais il pourrait évoluer : comme je

me débrouille plutôt bien, je suis presque certain que des membres de ma famille et des amis vont m’appeler pour que je vienne leur donner un coup de main. »

c’est vous qui le

28 | ANC / Arcueil notre cité n° 237 mai 2013

En mAi, qu’Est-cE qui vous plAît ?Enfin les beaux jours ! Avec les nombreux jours chômés du mois de mai, quels sont vos projets ? Sport, jardinage, sorties, balades ? Ou travail, encore et toujours le travail ?

PrOPOS rECuEilliS PAr PhiliPPE lOrEttE Et triStAN GAGuèChE – iNtErviEwS réAliSéES à ArCuEil lE 8 Avril

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francis Pigeon

évelyne Rouquet

Jean-Claude Cadet

Dini mbamba

salimata Cherif

C’est vous quI Le dItes

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Giuliano Ponturo

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Page 29: ANC Arcueil notre Cité - Mai 2013

ANC / Arcueil notre cité n° 237 mai 2013 | 29

commÉmoRatIon

ANC / Arcueil notre cité n° 237 mai 2013 | 29

Événement

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« N’oublions jamais les valeurs de vérité, de jus-tice, d’égalité et de compassion pour ses sem-blables qu’incarnait Dulcie September », procla-mait le président de la République d’Afrique du Sud (RAS), Jacob Zuma, lors de son passage à Arcueil l’an dernier. La cérémonie commémorant le vingt-cinquième anniversaire de l’assassinat de cette citoyenne arcueillaise (1), héroïne de la lutte contre l’apar-theid, s’est déroulée dans ce sens, vendredi 29 mars, au collège d’Arcueil, qui porte son nom, et à l’hôtel de ville.De nombreuses personnalités étaient présentes, dont Marius Fransman, vice-ministre des Affaires étrangères de la RAS, Dolana Msimang, ambas-sadrice de la RAS en France, et Anne Hidalgo,

première adjointe au maire de Paris.Avant de s’achever à l’Espace Jean Vilar par une représentation de Ster City, la manifestation s’est poursuivie par le lancement du livre-témoignage de Jacqueline Derens (association Renapas) consacré à son amie, Dulcie September - Une Vie pour la liberté (co-édition Non Lieu / Ville d’Arcueil). ■ Colline Gori(1) Arcueil a accueilli en 1986 la représentante de l’African National Congress en France, Dulcie September, qui habitait un appartement au 7 avenue de la Convention et qui fut assassinée par balles le 29 mars 1988 à Paris 10e.

Dulcie September Vingt-cinq ans déjà

Les lauréats du Prix 2012 des

Valeurs humaines Dulcie September, Zoé Gobe, Maugan

Gheysens et Phanélie Eloundou, racontent leur voyage au Cap

(Afrique du Sud) en août dernier.

Marie-Odile Rosario, principale du collège,

ouvre la cérémonie commémorative

du 29 mars

L’hommage du vice-ministre sud-africain des Affaires étrangères, Marius Fransman.

Jacqueline Derens dédicace son

ouvrage consacré à son amie Dulcie

September.

L’hommage de Sarah Barthélémy, élève de troisième au collège Dulcie September et indéniable talent vocal.

Le témoignage de Michael Arendse, neveu de Dulcie September.

Marie-Odile Rosario, principale du collège Dulcie September, Anne Hidalgo, première adjointe au maire de Paris, Marius Fransman, vice-ministre des Affaires étrangères de la République d’Afrique du Sud, Dolana Msimang, ambassadrice de la République d’Afrique du Sud en France, Jacqueline Derens, auteure de Dulcie September – Une Vie pour la liberté, Daniel Breuiller, maire d’Arcueil et conseiller général, et Jean-Christophe Belliard, directeur de la Direction Afrique et Océan Indien au ministère des Affaires étrangères (de g. à dr.), lors de l’hymne sud-africain.

Page 30: ANC Arcueil notre Cité - Mai 2013

Vendredi 31 mai 2013** et quand vous voulez...

Renseignements : Mission CitoyennetéTél. 01 46 15 27 54

[email protected] www.arcueil.fr

Bonjourvoisins

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3 concerts à ArcueilJeudi 16 mai à 20héglise Saint Denys, 33 rue émile Raspail

Vendredi 17 mai à 19h30espace Jean Vilar, 1 rue Paul SignacA 5 min à pied du RER B Arcueil-Cachan

Dimanche 19 mai à 17hespace La famille Bogino (ancienne ferme Dimet), 20 rue de la Fontaine (soirée avec réception - entrée libre)

Infos et réservations : 01 45 46 52 66

Un concert a lieu à Paris le samedi 18 mai à 18h, au centre culturel serbe, 123 rue Saint Martin - 4e

Hommage à un célèbre Arcueillais

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Renseignements : 01 46 15 09 77 www.arcueil.fr

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(*)  Taux de couverture : 96 %(**)  Taux de lecture : 95 %(***)  Taux de satisfaction : 88 %

Enquête Louis Harris

Echom est la régie publicitaire du journal d’Arcueil

1 | Arcueil notre cité n° 202 novembre 2009

Tous les rendez-vous de septembre

novembre 2009 | n°202

Ah, elle est belle

la jeunesse !

|14 | Découvertes |

| 8

exorbitant ?GRAND PARIS :

EN ENCART

Plan de déplacement :

quelles priorités ?

À vous de répondre ! | 22

| 16CHAPERONS VERTS

et Nuit blanche

| 29GRIPPE A :

l’heure du vaccin

Le 18 novembre,

Gwenola

Drouglazet (un

foulard bleu

et blanc noué

autour du cou) et

Arnaud Gueydon

(avec un bonnet

péruvien)

raconteront leur

projet solidaire.

L E T TR E

M 35 g

Validité

jusqu’au 5/12/09

QUESTIONNAIRE PDL- CSA

AUTORISATION 30077

75085 PARIS CEDEX 02

T

www.arcueil.fr

Décidons le sens des priorités

Respirer, circuler en bonne intelligence

20

décembre 2009 janvier 2010 | n°203

Tous les rendez-vous de décembre et de janvier

Chloé Cabarrecq,vice-championne du monde | 18

AVATAR A JEAN VILAR :

avant-première mondiale | 23

anime les quartiers| 6L’urbanisme

GRIPPETrois bonnes raisons de se vacciner | 33

Vous et Internet | 32

|9| Dossier |

commerces à visages humains

Dans le dossier de ce numéro : sept

portraits de petits commerçants qui respirent

l’humanité.

mars 2010 | n°205

CHAPERON-VERT,

nouvelle formule

Régionales : quiz et mode d’emploi

| 7

MiLibris :la nouvelle méthodede lecture | 21

| 28

Auteursdu Val-de-Bièvre | 9

Tous les rendez-vous de mars

|18 | Découvertes|

L’école Olympe de Gouges se dévoile

Le 8 mars, les élèves de Joliot-Curie feront leur rentrée dans la toute

nouvelle école Olympe de Gouges, 54/56 avenue Lénine. Un bâtiment

particulièrement à la pointe en matière d’économies d’énergie.

février 2010 | n°204

Tous les rendez-vous de février

Les chi�res clés du budget 2010 | 10

| 8

Anis-Gras se renforce

PLAN DE DÉPLACEMENT :les priorités des habitants

| 20

Vues et vœux | 16, 29

L’INTERVIEW DU MOIS :Alain Dubos, médecin sans frontières et écrivain| 12|13| Dossier |

Du nord au sud, du Chaperon-Vert jusqu’au Plateau Kergomard, les grands chantiers de l’année 2010.

Contact publicité 06 62 50 28 [email protected]

1 | Arcueil notre cité n° 201 octobre 2009

Tous les rendez-vous de septembre

octobre 2009 | n°201

Il était une fois

le Chaperon-Vert…

|11| Dossier |

| 8bureaux, cinéma,

hôtel…

À VOIR À LA VACHE-NOIRE :

| 23

À FOND, FOND, FOND,

les marionnettes

STARS AFRICAINES

au festival Ethni’cité| 23

| 22

| 18NOUVEAU :

« Vues - In situ »

| 10GRIPPE A Faire face (ensemble)

Pompes funèbres & marbrerie

63, rue de la Division Général Leclerc 94110 Arcueil

Permanence 24h /24 -7j /701 45 46 81 77

Pour annoncer dans Arcueil notre cité, contacter Echom [email : [email protected] ; fax : 09 81 70 68 72 ; tél. : 06 62 50 28 29]

Vendredi 31 mai 2013** et quand vous voulez...

Renseignements : Mission CitoyennetéTél. 01 46 15 27 54

[email protected] www.arcueil.fr

Bonjourvoisins

Annonce presse ANC 2013.indd 1 22/04/13 16:02

Page 32: ANC Arcueil notre Cité - Mai 2013