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  • RPUBLIQUE ALGRIENNE DMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTRE DE LENSEIGNEMENT SUPRIEUR

    ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

    Universit El Hadj Lakhdar Batna

    Facult des sciences de lingnieur

    Dpartement de gnie civil

    MMOIRE

    Prsent pour obtenir le diplme de

    Magistre en Gnie Civil

    OPTION : Gotechnique

    Prsent par :

    HELIS RIMA

    ANALYSE NUMERIQUE DE LA CAPACITE PORTANTE

    D'UNE FONDATION FILANTE IMPLANTEE SUR UN

    BICOUCHE GRANULEUX

    Sous la direction du Pr K. ABBECHE

    Soutenue le : 17/06/2012

    Devant le jury compos de :

    Dr T. KARECHE

    Pr. K. ABBECHE

    Dr M. BAHADI

    Dr S. MESSAST

    M.C (classe A)

    Professeur

    M.C (classe A)

    M.C (classe A)

    prsident

    Rapporteur

    Examinateur

    Examinateur

    Universit de Batna

    Universit de Batna

    Universit de Batna

    Universit de Skikda

  • DEDICACES

    En signe de respect et de reconnaissance,

    Je ddie ce modeste travail ceux qui sont toujours prsents dans mon

    Coeur,

    Mes chers parents pour leur patience et leurs sacrifices,

    A mon frre, mes deux soeurs et ma grande famille ;

    Mes amis (es)

    Mes collgues de promotion ; et tous personnes ayant contribu ce

    Travail de prs ou de loin.

  • REMERCIMENTS

    Je remercie en premier Dieu pour tout.

    Je remercie en second mes parents qui ont sacrifi leur vie pour notre bien

    En fin, mes sincres reconnaissances et gratitudes

    tous mes enseignants et en particulier

    Le directeur de ce mmoire :

    Mr : Kh.ABBECHE Professeur lUniversit de Batna.

    Je remercie galement le prsident et les membres de jury davoir accepter

    dexaminer mon travail.

  • Rsum

    Ce mmoire prsente une tude numrique au moyen d'analyse en lments finis

    sur la capacit portante dune fondation filante reposant sur deux couches

    granulaires. Les calculs ont t effectus en utilisant le code lments finis Plaxis.

    Le sol est reprsent par le modle non linaire de sol avec crouissage (Hardening

    Soil Model) qui est un modle contrainte dformation elasto-plastique et

    hyperbolique, cette tude consiste en la variation de la largeur B de la semelle,

    l'paisseur de la premire couche d'une part ainsi que la variation des

    caractristiques mcaniques des deux couches.

    Les rsultats obtenus montrent clairement que la capacit portante d'une semelle

    filante dpend des caractristiques mcaniques (l'angle de frottement interne ) des

    deux couches d'une part et de la largeur de la semelle d'autre part, aprs

    interprtation des rsultas obtenus avec ceux de la littrature on dclare que ces

    derniers se convergent normment avec ceux de la prsente tude.

    Mots cls : Capacit portante, analyse par lments finis, fondation filante,

    Hardening Soil Model, couches granulaires, Plaxis.

  • Abstract

    This report presents a numerical study by means of finite element analyses on the

    bearing capacity of strip foundations supported by two granular layers.

    Calculations were carried out by using file finite element code Plaxis. The soil is

    represented by non-linear model (hardening soil model) which is a model stress-

    strain elasto-plastic and hyperbolic, this study is the change of the width B of the

    strip, the thickness of the first layer on the one hand and the variation of

    mechanical properties of the two layers. The results obtained clearly show that the

    bearing capacity of strip footing depends on the mechanical properties (internal

    friction angle ) of the two layers on one hand and the width of the strip on the

    other hand, after interpreting of results those obtained with the literature it is stated

    that these latter converge with those obtained from the present study.

    Key words: bearing capacity, finite element analysis, strip footing, hardening soil

    model, granular layers, plaxis.

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  • SOMMAIRE

    INTRODUCTION GENERALE. .. 1

    Chapitre I :

    APERU BIBLIOGRAPHIQUE SUR LE COMPORTEMENT

    DES FONDATIONS SUPERFICIELLES

    I.1. Les fondations ...... 4

    I.1.1 Introduction ... 4

    I.1.2 Fondations superficielles ........................... 5

    I.1.3 Principaux types de fondations superficielles... 5

    I.2 Fonctionnement des fondations superficielles ............................... 7

    I.2.1 Comportement d'une semelle charge . 7

    I.2.2 Mode de rupture d'une fondation superficielle 8

    I.3 Philosophies de conception des fondations ............................. 13

    I.3.1 Mthode de contrainte admissible (utilisation de facteur de scurit). 13

    I.3.2 Mthode d'tat limite (utilisation du facteur partiel de scurit).. 13

    I.4 Conclusion ............................. 15

    Chapitre II :

    METHODES DE CALCUL DE LA CAPACITE

    PORTANTE

    II. 1 Introduction ............................. 17

    II.2 Problme quivalent .................................... 17

    II.3 Dfinition de la capacit portante ....................................... 18

    II.4 Mthodes de calcul de la capacit portante pour le cas d'un chargement vertical.. 18

    II.4.1 Thorie de Rankine : (les coins de Rankine) .................................. 19

    II.4.2 Thorie de Prandtl (1920) .... 21

  • II.4.3 Thorie de Terzaghi (1943) ..... 23

    II.4.4 Dtermination de la charge limite selon Caquot et J. Krisel . 28

    II.4.4.1 Formule gnrale....................................... 28

    II.4.4.2 Dtermination des coefficients N, Nq, Nc, selon A. Caquot et J. Krisel ... 30

    II.5 Mthodes de calcul de la capacit portante pour des cas particuliers ......................... 33

    II.5 .1 fondations supportes par une couche de sol au dessus dune base rigide 33

    II-5-2 fondation sur une couche de sol raide surmontant un sol mou.......................... 39

    II-5-3 capacit portante dune couche de sable dense sur argile molle satur. 43

    II -5-4 Fondation sur la surface dun talus . 46

    II-5-5 Fondation au sommet dun talus . 48

    II.6 Critiques gnrales des mthodes classiques 50

    II.7 Mthodes numriques .... 52

    II.7.1 Modlisation des fondations superficielles (P. Mesta & M. Prat) . 52

    II.7.1.1 Modlisation du sol et de la fondation sans les structures 53

    II.7.1.1.1 Cas dune Fondation la gomtrie complexe .. 54

    II.7.1.1.2 Cas dune fondation rigide. 54

    II.7.1.1.3 Cas dune fondation souple . 54

    II.7.1.2 Modlisation du sol, de la fondation, et des structures. 55

    II.7.2 Influence de ltat initial des contraintes .. 56

    II.7.3 Conseils pour la ralisation des maillages de fondation superficielle.. 56

    II.7.4 Comportement des sols et modlisation des fondations superficielles . 57

    II.8 Solutions numriques existantes .... 58

    II.8.1 Griffiths (1982) .... 58

    II.8.2 Borst et Vermeer (1984) .. 58

    II.8.3 Manoharan et Dasgupta (1995) . 59

    II.8.4 Frydman et Burd (1997) ..... 59

    II.8.5 Hans.L.Erickson et Andrew Drescher (2001) 59

  • II.8.6 R. S. Merifield, S. W. Sloan et H. S. Yu (1998) ............................................... 61

    II.8.7 J.S. Shiau, A.V. Lyamin, et S.W. Sloan (2003) ... 61

    II.9 Conclusion ............................................................... 62

    Chapitre III :

    Aperu sur loutil numrique utilis

    III.1 Introduction........................................................................ 64

    III.2 Bref aperu sur la mthode des lments finis ................................. 64

    III.2.1 Bref historique ... 64

    III.2.2 Concepts de base .. 65

    III.2.3 Calculs par la MEF .. 65

    III.3 Prsentation de PLAXIS ..... 67

    III.3.1 Le code lments finis PLAXIS .... 67

    III.3.2 Options par dfaut et solutions approches .. 67

    III.4 Les modles de comportements utiliss dans PLAXIS .. 69

    III.4.1 Introduction ....... 69

    III.4.2 Contraintes totales, effectives et pressions interstitielles . 71

    III.4.3 Comportement lastoplastique . 71

    III.4.4 Modle lastique linaire . 73

    III.4.5 Modle de Mohr-Coulomb 74

    III.4.6 Modle de sol avec crouissage (Hardening Soil Model) .. 77

    III.4.7 Modle pour sols mous (Soft Soil Model) 82

    III.4.8 Modle pour sols mous avec effet du temps (Soft Soil Creep Model) .... 86

    III.4.9 Conclusion ............................. 90

  • Chapitre IV :

    ANALYSE ET DISCUSSION DES RESULTATS OBTENUS

    IV.1 Introduction ........................................................................ 92

    IV.2 procdure de la simulation numrique............................ 92

    IV.2. 1 Coupe gotechnique et gomtrie de louvrage :.... 92

    IV.2. 2 Caractristiques gotechniques des matriaux. 93

    IV.2.3 Maillage et conditions aux limites ........................................ 95

    IV.3 programme dessais . 96

    IV.4 Rsultats et interprtations : .. 97

    IV.4 .1 L'effet de l'paisseur de la premire couche du sable (h1)....... 107

    IV.4 .2 L'effet de la largeur du la semelle:... .. 113

    CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS ......................... 116

    REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES . 118

  • LISTE DES FIGURES CHAPITRE I I.1 Types de fondations ..........4

    I.2 Fondation superficielle ..............5

    I.3 Fondation filante ...............................6

    I.4 Fondation isole ..........................6

    I.5 Fondation de type radier ..............................7

    I.6 Chargement d'une semelle superficielle. .........................7

    I.7 Rupture par cisaillement gnralis .... 9

    I.8 Rupture par cisaillement localis .......................10

    I.9 Rupture par poinonnement ......11

    I.10 Nature de rupture dans un sable en fonction de la densit relative Dr et Df /R.13

    CHAPITRE II II.1 Problme quivalent ....17

    II.2 Schmatisation de l'volution des dplacements verticaux sous une fondation

    superficielle en fonction de l'augmentation de la charge (d'aprsR.Frank)..18

    II.3 Semelle reposant sur un sol (c.) ................................19

    II.4 Les coins de Rankine ...... 20

    II.5 Mcanisme de rupture d'une fondation de base lisse (Prandtl (1920))....................22

    II.6 La surface de rupture dans le sol charge ultime qui a suppos par Terzaghi ..24

    II.7 Les forces passives agissant sur la face bc du triangle abc....25

    II.8 Surface de rupture modifie dans sol supportant une fondation superficielle ..28

    chargement ultime

    II.9 Dcomposition de la charge limite..29

    II.10 Dtermination du terme de surface.(Philipponat G. Hubert B) .... 31

    II.11 Dtermination du terme de profondeur...............31

    II.13 Surface de rupture sous une fondation continue rigide..34

    II.14 Variation de D/B avec l'angle de frottement du sol pour (Nc et Nq)35

    II.15 Variation de D/B avec langle de frottement (pour N)35

    II.16 Facteur de la capacit portante de Mandel et Salencon N*c [eq (2-43)].....36

  • II.17 Facteur de la capacit portante de Mandel et Salencon N*q [eq (2-43)] ..36

    II.18 Facteur de la capacit portante de Mandel et Salencon N* [eq (2-43)]...37

    II.19 Variation de m1 (valeurs de Meyerhof) pour l'utilisation dans l'quation du facteur de

    forme modifi [eq (2-45)] ....38

    II-20 Variation de m2 (valeurs de Meyerhof) pour l'utilisation dans l'quation du facteur de

    forme modifi [eq (2-46)] ....38

    II-21 Comparaison entre les valeurs exprimentales et thoriques de N* ....39

    ( =43, c=0).

    II-22 Fondation filante rigide sur une couche de sol dense surmontant argile molle .39

    II-23 La thorie de variation de Ks avec 1 et q2/q1 de Meyerhof et Hanna .......41

    II-24 Fondation filante rigide sur bi-couche de sol (H/B est relativement petite) ..41

    II-25 la surface de rupture sous une fondation filante suporte par une couche du sol

    granulaire dense surmontant une argile molle ........43

    II-26 Analyse de variation de /1 avec q2/q1 et 1 de Meyerhof et Hanna .44

    (pour sable dense sur argile molle)

    II-27 Analyse du coefficient de cisaillement local du sable dense sur argile molle de

    Meyerhof et Hanna a) 1 = 50, b) 1 = 45, c) 1 = 40 ...45

    II.28 Nature de la zone plastique sous une fondation filante Rugueuse situe sur

    une pente .46

    II.29 Variation du facteur de la capacit portante de Meyerhof Ncq pour Un sol purement

    cohrent (fondation sur une pente)....47

    II.30 Variation du facteur de la capacit portante de Meyerhof Nq pour le sol grenu,

    (fondation sur une pente)...48

    II.31 Fondation filante au sommet dun talus ...48

    II.32 Variation du facteur de la capacit portante de Meyerhof Ncq pour un sol purement

    cohrent (fondation sur une pente)........49

    II.33 Facteur de la capacit portante de Meyerhof Nq, pour le sol grenu, (fondation sur une

    pente) .....50

    II.34 Schma de Gorbunov(J. Costet. & G. Sanglerat 1983)......51

    II.35 Dimensions conseilles pour le maillage dune fondation superficielle........57

    CHAPITRE III

    III.1 Modle monodimensionnel du comportement lastoplastique ... .. .. 72

    III.2 Reprsentation du comportement lastique parfaitement plastique. ... 72

  • III.3 Reprsentation du comportement lastoplastique avec crouissage. .. 72

    III.4 Fentre des paramtres du modle lastique linaire ... 73

    III.5 Fentre des paramtres avancs du modle lastique linaire .. . 74

    III.6 Surface de rupture de Mohr-Coulomb dans l'espace des contraintes .....75

    principales sans cohsion

    III.7 Essai de compression triaxiale avec le modle de Mohr-coulomb... ..76

    III.8 Fentre des paramtres du Hardening Soil Model. ... 78

    III.9 Fentre des paramtres avancs du Hardening Soil Model. .. 79

    III.10 Reprsentation du HSM dans le repre contrainte-dformation ... .....80

    III.11 Dfinition du module oedomtrique tangent . 81

    III.12 Dfinition de langle de dilatance. ... 81

    III.13 Forme des surfaces de charge du HSM. ...... . 82

    III.14 Surface de rupture pour le HSM cas d'un sol non cohrent. 82

    III.15 Diffrentes reprsentations lors d'un essai oedomtrique. . 84

    III.16 Fentre des paramtres du SSM . 86

    III.17 Fentre des paramtres avancs du SSM. ..... . 86

    III.18 Effet du temps sur les essais oedomtriques. ... . 87

    III.19 Diagramme des cercles peq dans le plan p-q. ..... 87

    III.20 Fentre des paramtres du SSCM. .... . 89

    III.21 Fentre des paramtres avancs du SSCM. .. 89

    CHAPITRE IV

    IV.1 Prsentation du cas tudie .... 92

    IV.2 Prsentation du model tudi . .... .94

    IV.3 Position des noeuds et des points de contrainte dans les lments de sol.95

    IV.4 Gnration du maillage ... .. 96

    IV.5 Maillage dform..97

    IV.6 Dplacements totaux.....97

    IV.7 Dplacements horizontaux....98

    IV.8 Dplacements verticaux98

    IV.9 Incrment total..99

    IV.10 Maillage dform..99

    IV.11 Dplacements totaux...100

    IV.12 Dplacements horizontaux..100

  • IV.13 Dplacements verticaux..101

    IV.14 Incrment total101

    IV.15 Maillage dform....102

    IV.16 Dplacements totaux..102

    IV.17 Dplacements horizontaux.103

    IV.18 Dplacements verticaux..103

    IV.19 Incrment total104

    IV .20 Variation de qult en fonction de h1/B avec 1 = 30 et 2= 33.107

    IV .21 Variation de qult en fonction de h1/B avec 1 = 30 et 2 = 33 ...107

    IV .22 Variation de qult en fonction de h1/B avec 1= 30 et 2 = 33 ....108

    IV .23 Variation de qult en fonction de h1/B avec 1= 34 et 2 = 37 .108

    IV .24 Variation de qult en fonction de h1/B avec 1= 34 et 2 = 37 .....108

    IV .25 Variation de qult en fonction de h1/B avec 1 = 34 et 2 = 37 109

    IV .26 Variation de qult en fonction de h1/B avec 1 = 39 et 2 = 42 .109

    IV .27 Variation de qult en fonction de h1/B avec 1 = 39 et 2 = 42 .109

    IV .28 Variation de qult en fonction de h1/B avec 1 = 39 et 2 = 42 ..110

    IV .29 Variation de qult en fonction de h1/B avec 1 = 34 et 2 = 31 ..110

    IV .30 Variation de qult en fonction de h1/B avec 1 = 34 et 2 = 31 ..111

    IV .31 Variation de qult en fonction de h1/B avec 1 = 34 et 2 = 31 ..111

    IV .32 Variation de qult en fonction de h1/B avec 1 = 39 et 2 = 36 ....111

    IV .33 Variation de qult en fonction de h1/B avec 1 = 39 et 2 = 36.112

    IV .34 Variation de qult en fonction de h1/B avec 1 = 39 et 2 = 36.....112

    IV . 35 Variation de qult en fonction de h1/B avec 1 = 30 et 2 = 33.113

    IV .36 Variation de qult en fonction de h1/B avec 1 = 34 et 2 = 37.....113

    IV .37 Variation de qult en fonction de h1/B avec 1 = 39 et 2 = 42.....114

    IV .38 Variation de qult en fonction de h1/B avec 1 = 34 et 2 = 31.....114

    IV .39 Variation de qult en fonction de h1/B avec 1 = 39 et 2 = 36.....114

  • LISTE DES TABLEAUX CHAPITRE I I.1 Rsultats partir d'essais in situ ..................... 14

    CHAPITRE II II.1 Facteur de la capacite portante suivant terzaghi ......26

    II.2 Facteurs de la capacite portante modifies ( terzaghi)....28

    II.3 Rsum des facteurs de formes.. ...... 44

    II.4 Facteurs de capacit portante N pour une fondation circulaire........60

    II.5 Facteurs de capacit portante NCpour une fondation circulaire........60

    CHAPITRE III

    III.1 SSM : Valeurs des paramtres de compressibilit et de gonflement et .....83

    CHAPITRE IV

    IV -1 Paramtres gomtriques ...........93

    IV -2 Paramtres physiques du sol .. ...93

    IV -3 Paramtres de la rigidit du sol ... .94

    IV -4 Programme d'essais sur le modle .. . 96

    IV-5 Capacit portante qult pour l'angle de frottement 1=30 ; 2=33 .104

    IV-6 Capacit portante qult pour l'angle de frottement 1=34 ; 2=37..105

    IV -7 Capacit portante qult pour l'angle de frottement 1=39 ; 2=42 ....105

    IV-8 Capacit portante qult pour l'angle de frottement 1=34 ; 2=31..105

    IV-9 Capacit portante qult pour l'angle de frottement 1=39 ; 2=36 .105

  • Principales notations

    Lettres latines

    B Largeur de la fondation.

    C Cohsion du sol

    D Encastrement de la fondation.

    H paisseur de couche de sol.

    L Longueur de la fondation.

    Q charge

    Qu capacit portante ultime.

    qadm capacit portante admissible.

    Fs Coefficient de scurit.

    Dr Densit relative.

    E Module d'Young.

    Ga Module de cisaillement effectif

    Gu Module de cisaillement ultime

    G Module de cisaillement refurE Module en dcharge

    refoedE Module tangent dans un essai oedomtrique

    refE50 Module scant dans un essai triaxial.

    K0 Coefficient des terres au repos

    U Dplacement

    Nc Terme de cohsion

    Nq Terme de profondeur.

    N Terme de surface.

    facteur de forme

    R rayon hydraulique.

    M Puissance.

    uw Surpression interstitielle.

    N la porosit

    Kw le module volumique de l'eau.

    Ks le coefficient de cisaillement perfor

  • Lettres grecques

    Poids volumique du sol.

    sat Poids volumique satur

    Dplacement unitaire

    v Dformation volumique

    Contrainte de cisaillement (tangentielle).

    Coefficient de Poisson.

    u Coefficient de Poisson ultime

    ur Coefficient de Poisson en charge dcharge

    Contrainte

    n Contraintes normales

    tension Rsistance a la traction

    Angle de frottement interne du sol

    u Angle de frottement ultime

    Angle de dilatance du sol

    tassement diffrentiel

    S tassement

    k* Indice de gonflement

    *

    *

    Indice de compression

    Indice de fluage

    incrment de dformation volumique.

  • Introduction gnrale

    INTRODUCTION GENERALE

    La capacit portante a toujours t l'un des sujets les plus intressants en mcanique des sols et

    des fondations. On appelle pression admissible la pression ou contrainte maximum qui puisse

    tre applique par une structure sur un sol, sans quil y ait de tassements excessifs et de risque de

    rupture du sol. En pratique l'incertitude sur ce problme fait introduire un coefficient de scurit

    (Fs) entre 3 et 4.

    Il existe une littrature tendue traitant le calcul de la capacit portante des fondations, par les

    deux mthodes exprimentales et thoriques. Une liste des principales contributions de ce sujet

    peut tre trouves dans Vesic (1973), Chen et McCarron (1991) et Tan et Craig (1995).

    Les procdures de calcul classiques de la capacit portante bases sur la mthode de l'quilibre

    limite imposent, d'une part, les directions des plans de rupture, reprsentent une approximation

    trs grossire. D'autres parts ces thories supposent que le sol se comporte comme un matriau

    associ, avec un angle de dilatance gal l'angle de frottement interne . Il est bien connu que

    pour les sols rels, l'angle de dilatance est gnralement considr infrieur l'angle de

    frottement interne.

    La plupart des mthodes d'estimation de la capacit portante sont bases sur des tudes

    effectues originalement sur une semelle filante, Prandtl (1921) et Reissner (1924) modifies

    plus tard afin de les adapter d'autres conditions comme par exemple la forme de la fondation,

    l'inclinaison de la charge, l'excentrement de la charge .etc.

    Dans la littrature traitant le calcul de la capacit portante des fondations superficielles et

    prcisment les fondations filantes, on remarque d'une part que la majorit des cas tudies ont t

    bass soit sur une semelle reposant sur un sol surface libre Kumar J, Ghosh P (2007) soit sur

    une surface libre d'un talus d'autre part. Cependant, peu de travaux ont t consacrs au cas d'une

    semelle filante reposant sur une bicouche granuleuse.

    Ce travail est considr comme une initiation la recherche dans le domaine de lanalyse

    numrique pour le calcul de la capacit portante d'une semelle filante, en faisant varier la largeur

    B de la semelle, l'paisseur de la premire couche ainsi que les caractristiques mcaniques des

    deux couches. La mthode des lments finis est utilise dans la prsente tude en se basant sur

    le logiciel Plaxis V.8.

    1

  • Introduction gnrale

    Le prsent mmoire est compos de quatre chapitres, une introduction gnrale et des

    conclusions.

    Le premier chapitre est consacr la recherche bibliographique. La dfinition des

    fondations superficielles, leur fonctionnement ainsi que les diffrents mcanismes de rupture

    de ces fondations ont t prsents dans ce chapitre.

    Le deuxime chapitre prsente les diffrentes mthodes de calcul de la capacit

    portante, des cas particuliers des fondations dpendant de plusieurs paramtres

    (caractristiques mcaniques, morphologie des terrains.etc.)

    Le troisime chapitre est consacr la description gnrale de l'outil de calcul

    (Plaxis) ainsi que les modles de comportement utiliss dans la prsente tude. Un aperu sur

    la mthode des lments finis a t donn aussi dans ce chapitre tout en montrant

    l'importance de celle-ci dans la rsolution des problmes complexes de gotechnique.

    Le quatrime chapitre, le modle gotechnique tablit pour cette tude est prsent.

    Les rsultats obtenus sont galement prsents et analyss dans ce chapitre. Linterprtation des

    rsultats fait galement appel aux rsultats obtenus par divers chercheurs avec lesquels les

    rsultats numriques obtenus dans le cadre de ce mmoire sont compars.

    Enfin les conclusions principales tires de cette tude ont t prsentes la fin de ce mmoire.

    2

  • Chapitre I

    APERU BIBLIOGRAPHIQUE SUR LE

    COMPORTEMENT DES FONDATIONS

    SUPERFICIELLES

    3

  • Chapitre I Aperu bibliographique sur le comportement des fondations superficielles

    I.1 Les fondations

    I.1.1 Introduction La partie infrieure dune structure qui transmit les charges au sol est dsigne par le terme de

    Fondations . Les fondations peuvent tre classes en deux majeures catgories, ce sont les

    fondations superficielles et les fondations profondes.

    Quand le sol sous-jacent la structure (fondations) ne peut pas supporter la charge applique ou

    les tassements sont trop importants, les charges provenant de la structure sont transmis au moyen

    de pieux et puits de grandes profondeurs sur des couches plus rsistantes ; ces types de

    fondations sont dsigns par le terme fondations profondes .

    Figure I.1: Types de fondations

    Les lments gomtriques qui dfinissent une fondation superficielle sont:

    B, la largeur de la fondation ;

    L, la longueur de la fondation ;

    D, l'encastrement qui est la profondeur de la base de fondation.

    4

  • Chapitre I Aperu bibliographique sur le comportement des fondations superficielles

    Figure I.2 Fondation superficielle.

    I.1.2 Fondations superficielles Les fondations superficielles sont des fondations faiblement encastres qui reportent les charges

    au niveau des couches superficielles de terrains. Les fondations profondes reportent les charges

    dans les couches profondes, mais aussi dans, les couches superficielles, qu'elles traversent. Pour

    diffrencier ces deux types de fondations on est amen dfinir la notion de profondeur critique

    qui est la profondeur au-dessous de laquelle la rsistance sous la base de la fondation n'augmente

    plus. Les fondations superficielles ont leurs bases au- dessus de cette profondeur critique.

    Une fondation est dite superficielle si D < 1,5 B

    Si D > 5B la fondation est dite profonde ;

    Si 1,5B

  • Chapitre I Aperu bibliographique sur le comportement des fondations superficielles

    Figure I.3 Fondation filante

    B Les fondations isoles On entend par isole, une fondation prsentant une gomtrie proche du carr (ou du rond).

    Ce type de fondation est mis en oeuvre dans le cadre d'un btiment prsentant des descentes de

    charges concentres (poteaux, longrines sous murs).

    - Exemple : Une semelle sous un poteau.

    Les fondations isoles, dont les dimensions en plan B et L sont toutes deux au plus de quelques

    mtres ; cette catgorie inclut les semelles carres (B/L = 1) et les semelles circulaires

    (de diamtre B) ;

    Figure I.4 Fondation isole

    C Les radiers ou dallages Les radiers ou dallages ont des dimensions B et L importantes ; cette catgorie inclut les radiers

    gnraux.

    6

  • Chapitre I Aperu bibliographique sur le comportement des fondations superficielles

    Figure I.5 Fondation de type radier

    Pour des raisons de cot, on cherche souvent fonder un ouvrage superficiellement. Si cette

    solution nest pas satisfaisante dun point de vue technique ou conomique, une solution en

    fondation profonde est envisage.

    I.2 Fonctionnement Des Fondations Superficielles

    I.2.1 Comportement dune semelle charge Les tassements qui vont se produire sous une semelle superficielle sont en fonction de l'intensit

    de la charge applique et qui ont l'allure de la Figure (I.6).

    Figure I.6: Chargement d'une semelle superficielle.

    7

  • Chapitre I Aperu bibliographique sur le comportement des fondations superficielles

    QL est la charge limite de la semelle : c'est la charge maximale que peut supporter celle-ci et qui

    entrane la rupture.

    Comme cette valeur n'est pas trs bien dfinie, on considre souvent que QL est la charge

    Correspondant un certain enfoncement.

    A : l'aire de la semelle, la contrainte de rupture de la semelle est :

    q I = QL /A

    La contrainte admissible qa, c'est la valeur de cette contrainte qui permettra au bureau d'tude de

    dimensionner les fondations.

    On constate sur la Figure (I.6) que qa devra dpendre de deux conditions :

    Un critre de rupture qa = QL/FS

    Avec Fs : coefficient de scurit gnralement pris gale 3

    La contrainte admissible devra, en effet, tre telle que tout risque de rupture est vit.

    Un critre de dformabilit : la condition prcdente tant suppose remplie et

    la semelle charge de telle sorte que la contrainte admissible transmise au sol qa, cette semelle

    tassera de la valeur S (Figure I.6).

    Il conviendra d'assurer que le tassement est compatible avec le comportement de l'ouvrage.

    La valeur du tassement admissible dpend donc directement du type de l'ouvrage, elle peut varier

    du millimtre (antennes spatiales) au mtre (rservoirs de ptrole de trs grands diamtres).

    Pour toute tude de fondation, et ceci est galement vrai pour les fondations profondes, les deux

    aspects de la stabilit qui se traitent pratiquement d'une faon indpendante devront tre

    examins.

    Scurit vis vis de la rupture, le problme consiste dterminer la contrainte de

    rupture qI ; tout en considrant qu'un quilibre limite de plasticit est atteint.

    Tassement sous la contrainte de service q qa, la contrainte q est telle que

    Dans la plupart des cas, on peut considrer qu`aucun point du massif de sol

    Dans lequel les fondations sont ancres, le seuil de plasticit n'est pas atteint.

    Dans ces Conditions, il s'agit d'un problme de dformations lastiques.

    I.2.2 Mode de rupture d'une fondation superficielle Soit une fondation superficielle de largeur B dont la base se trouvant une profondeur

    Df au-dessous de la surface du sol. Si cette fondation est soumise une charge Q qui est

    graduellement augmente, la charge par unit de surface, q = Q / A (A: surface de la fondation),

    8

  • Chapitre I Aperu bibliographique sur le comportement des fondations superficielles

    augmentera et la fondation subira un tassement. Au dbut du chargement, la dformation du sol

    sous la semelle augmente approximativement en fonction de la charge, il s'agit donc d'un

    quilibre pseudo lastique, puis la dformation prend des valeurs nettement plus grandes.

    Si le sol sous la base de la fondation est form d'un sol ferme, tel q'un sable dense o une argile

    raide, on appliquant la charge, il y a formation d'un coin sous la base de la Fondation, qui refoule

    le sol latralement selon des lignes de glissement dbouchant la surface. L'enfoncement de la

    fondation provoque gnralement un soulvement du sol d'autant plus net que la structure est

    moins dformable. C'est le cas pour les sols relativement rsistants.

    Figure I.7 Rupture par cisaillement gnralis

    Dans ce cas, on observe un tassement qui croit jusqu' une valeur limite (q = qu ) partir de

    laquelle le tassement continue sans qu'il y ait accroissement dans l'effort, le sol subit alors une

    rupture brusque par cisaillement.

    9

  • Chapitre I Aperu bibliographique sur le comportement des fondations superficielles

    La surface de rupture dans le sol est reprsente dans la figure I.7.a et la courbe chargement-

    tassement est reprsente dans la figure I.7.b .Ce type de rupture s'appelle rupture par

    cisaillement gnralis, qu est la capacit portante ultime. La valeur de la charge maximale

    q = qu est clairement dfinie dans la courbe chargement-tassement (figure I.7.b).

    Si le sol supportant la fondation est constitu d'un sable moyennement dense ou un sol

    argileux d'une consistance moyenne figure (I.8.a), la courbe chargement tassement sera comme

    indique dans la figure (I.8.b).

    Figure I.8 Rupture par cisaillement localis

    On remarque que la valeur de q augmente avec le tassement jusqu' q = qu , qui est

    habituellement appele la premire charge de rupture. A ce moment, la surface de rupture

    dveloppe dans la masse du sol sera comme celle montre par la courbe continue dans la figure

    (I.8.a). Si la charge applique par la fondation est encore augmente, la courbe chargement-

    tassement devient raide et irrgulire et la surface de rupture se prolonge suivant la courbe

    reprsente en trait discontinue dans la figure (I.8.b). Quand q devient gal qu (capacit

    portante ultime), la surface de rupture atteint la surface du terrain. Au del, la courbe

    10

  • Chapitre I Aperu bibliographique sur le comportement des fondations superficielles

    chargement-tassement prend presque une forme linaire, et une charge maximale n'est jamais

    observe. Ce type de rupture est appel rupture par cisaillement localis.

    La figure (I.9.a) montre la mme fondation, mais cette dernire surmonte un sable lche ou un

    sol argileux. Pour ce cas, la courbe de chargement-tassement sera comme celle montre dans la

    figure (I.9.b). La fondation pntre verticalement dans le massif sans perturber le sol qui n'est

    pas directement sous la fondation Une valeur maximale de charge par unit de surface, q, n'est

    jamais observe. La capacit portante ultime (qu) est dfinie comme le point o le rapport S/q

    devient le plus grand et peu prs constant. Ce type de rupture dans le sol est appel rupture par

    poinonnement. Dans ce cas, la surface de rupture ne s'tend jamais la surface du terrain.

    .

    Figure I.9 Rupture par poinonnement

    11

  • Chapitre I Aperu bibliographique sur le comportement des fondations superficielles

    Pour les sols cohrents, l'application du chargement est accompagne d'une augmentation de la

    pression interstitielle. Mais comme la vitesse de chargement est souvent suprieure la vitesse

    ncessaire pour la dissipation de ces surpressions, il est raisonnable de supposer que

    l'enfoncement s'effectue volume constant (en conditions non draines). Pour les sols

    pulvrulents, l'application du chargement entrane une variation de volume due la

    rorganisation des grains (ds enchevtrement ou compaction des grains selon les niveaux de

    contraintes atteints). La charge de rupture (ou capacit portante) peut tre estim par des calculs

    relativement simples en supposant que les paramtres de rsistance des sols au voisinage de la

    fondation sont connus. Cependant, de trs nombreux facteurs peuvent affecter cette valeur

    comme :

    Des phnomnes se produisant au cours de la construction (soulvement du fond de

    fouille aprs une excavation, gonflement ou ramollissement des argiles, effets du gel,

    etc.) ;

    Des interactions avec d'autres constructions proximit (battage de pieux, vibrations,

    excavation de tranche, creusement de galeries, rabattement de la nappe phratique,

    etc.).

    La nature de rupture dans le sol la charge ultime est en fonction de plusieurs facteurs tels que la

    rigidit et la compressibilit relative du sol, la profondeur dencastrement de la fondation Df par

    rapport sa largeur B, et le rapport de la largeur la longueur B/L de la fondation .Ceci a t

    clairement expliquer par Vesic (1973) qui conduit plusieurs essais raliss sur modles rduits

    au laboratoire dans le cas dun sable. La conclusion de ses rsultats est montre dans la Figure

    (I.10).Dans cette figure, Dr est la densit relative du sable, et R et le rayon hydraulique de la

    fondation qui est dfini comme suit : R =A/P

    Ou :

    A : Surface de la fondation = B.L

    P : Primtre de la fondation = 2. (B+L).

    On remarque dans la figure (I.10), pour Df / R 18, la rupture par poinonnant se traduit quelle

    que soit la valeur de la densit relative du sable.

    12

  • Chapitre I Aperu bibliographique sur le comportement des fondations superficielles

    Figure I.10: Nature de rupture dans un sable en fonction de la densit relative Dr et Df /R.

    I.3 Philosophies de conception des fondations I.3.1 Mthode de contrainte admissible (utilisation de facteur de scurit) Le facteur de scurit Fs est de l'ordre de 2 3 ou plus, il est employ pour s'assurer que les

    charges des fondations sont de manire significative moins que la rsistance au cisaillement du

    sol de support et que les tassements ne sont pas excessifs.

    La valeur relativement leve du facteur singulier de la scurit tient compte de :

    Incertitudes vis--vis les conditions de charge et des variations

    dfavorables de charge.

    Incertitudes vis--vis ltat de sol ainsi que ses paramtres.

    Consquences de rupture, incertitudes dans les mthodes d'analyse

    (mode rupture, etc.).

    I.3.2 Mthode d'tat limite (utilisation du facteur partiel de scurit) Vise s'assurer que toutes les conditions d'excution appropries sont satisfaites dans toutes

    les circonstances imaginables:

    tat Limite ultime .Concern par l'effondrement et lendommage majeur.

    tat Limite D'utilit ..Concern par l'utilit et lendommage mineur.

    13

  • Chapitre I Aperu bibliographique sur le comportement des fondations superficielles

    Les exemples des tats de limites incluent:

    Rupture par cisaillement.

    Rupture par glissement.

    Rupture par renversement.

    Tassement ou soulvement excessif.

    Rupture de la structure de l'lment de fondation.

    Il convient de noter que la portance admissible des fondations superficielles est presque

    toujours commande par des critres de tassement et trs rarement par des critres de rupture par

    cisaillement. Cependant, en ce qui concerne la scurit contre la rupture de cisaillement, la

    charge structurale permise sur une fondation est calcule par la mthode contrainte admissible.

    Lors d'une tude prliminaire ou du contrle d'un calcul, il est utile de connatre les ordres de

    grandeur de la capacit portante admissible pour des roches ou des sols types. Il y a une gamme

    des mthodes empiriques bases sur des rsultats d'essai in situ. Tableau (I.1). Fournit de telles

    valeurs ; naturellement, celles-ci doivent tre prises avec prudence.

    Tableau I.1 Rsultats partir d'essais in situ

    Catgorie Types des roches et des sols Capacit portante admissible Sols pulvrulents Gravier dense ou sable et gravier dense > 600 kN/m

    // Gravier dense moyen, ou sable et gravier denses moyens

    < 200 600 kN/m

    // Gravier lche, ou sable et gravier lches < 200 kN/m

    // Sable compact > 300 kN/m

    // Sable dense moyen 100 300 kN/m

    // Sable lche < 100 kN/m dpendent dessus degr de relchement

    Sols cohrents

    Argiles plus "bold"trs raides et argiles dures

    300 600 kN/m

    // Argiles raides 150 300 kN/m // Argiles et vases molles < 75 kN/m

    // Argile ferme

    75 150 kN/m

    14

  • Chapitre I Aperu bibliographique sur le comportement des fondations superficielles

    I.4 Conclusion Une fondation superficielle est une fondation dont lencastrement D dans le sol nexcde

    pas quatre fois la largeur B. Le mcanisme de rupture et la distribution des contraintes sous la

    fondation dpendent gnralement de la nature du sol. Plus le sol est compact et prsente une

    bonne rsistance au cisaillement, plus il aura de portance, et donc, plus la semelle aura des

    dimensions rduites.

    Un projet de fondation superficielle correct doit rpondre aux proccupations suivantes :

    La fondation doit exercer sur le sol des contraintes compatibles avec la rsistance la

    rupture de celui-ci, cest le problme de la capacit portante.

    Le tassement de la fondation doit tre limit pour viter le basculement ou la ruine de

    lensemble et pour empcher lapparition de fissures localises qui rendraient louvrage

    inutilisable.

    15

  • Chapitre II

    METHODES DE CALCUL DE LA CAPACITE

    PORTANTE

    16

  • Chapitre II Mthodes de calcul de la capacit portante

    II. 1 Introduction : La dtermination de la force portante des fondations est lun des problmes les plus

    importants de la mcanique des sols. On appelle pression admissible la pression ou contrainte

    maximale qui puisse tre applique par une structure sur un sol, sans quil y ait de tassements

    excessifs et de risque de rupture du sol.

    Deux types d'lments sont analyser pour une fondation superficielle

    La capacit portante de la fondation. Cest--dire vrifier les terrains (et ventuellement

    le matriau de fondation qui peuvent effectivement supporter la charge transmise).

    Le tassement sous les charges de fonctionnement.

    La capacit portante est gnralement dtermine partir des proprits mcaniques des

    terrains mesures soit au laboratoire, soit in-situ.

    Parfois la dtermination de la capacit portante est effectue partir d'essai de chargement,

    mais ceci est trs rare pour les fondations superficielles.

    Le prsent chapitre est consacr aux mthodes de calcul de la capacit portante. Aprs une

    Prsentation des mthodes classiques par ordre chronologique, nous illustrons les diffrents cas

    particuliers des fondations qui dpendent de plusieurs paramtres comme (caractristiques

    mcaniques, morphologie des terrains.etc.)

    II.2 Problme quivalent

    La fondation ne se pose pas sur la surface du sol, en rgle gnrale elle est place, aprs

    Creusement, une profondeur D. La base de la semelle est alors choisie comme plan de

    rfrence sur lequel sexercent des contraintes de compression gale Qu/B lemplacement de

    la semelle et qs= D lextrieur.

    Ce nouveau schma rsume le problme quivalent qui se substitue au cas rel pour rsoudre

    les problmes de fondation (figure II.1)

    Qu Qu/B D

    qS=D

    B

    Figure II.1 problme quivalent

    17

  • Chapitre II Mthodes de calcul de la capacit portante

    II.3 Dfinition de la capacit portante Si on applique une charge Q croissante une fondation, au dbut du chargement le

    comportement est sensiblement linaire (Les dplacements verticaux croissent

    proportionnellement la charge applique).

    A partir d'une certaine charge Qd, les dplacements ne sont plus proportionnels la charge.

    Enfin, pour une charge QL les dplacements deviennent incontrlables, le sol n'est plus capable

    de supporter une charge suprieure, figure (II.2). Cette charge est la charge limite ou ultime, ou

    encore la capacit portante de la fondation.

    Qd QL charge Q Dplacements Verticaux

    FigureII.2 : Schmatisation de l'volution des dplacements verticaux

    Sous une fondation superficielle en fonction de l'augmentation de la charge (d'aprs R.Frank).

    II.4 Mthodes de calcul de la capacit portante pour le cas d'un chargement

    vertical

    Aucune solution mathmatique rigoureuse ne permet encore danalyser le phnomne de la

    rupture. Bien des mthodes ont t proposes, mais toutes admettent quelques approximations

    simplificatrices quant aux proprits du sol et aux dplacements qui se produisent,

    approximations non conformes aux phnomnes observs.

    En dpit de ces insuffisances, les comparaisons entre les capacits portantes limites de

    modles rduits et de fondations en vraie grandeur montrent que la marge derreur est un peu

    plus grande que pour les problmes de stabilit avec les autres matriaux.

    18

  • Chapitre II Mthodes de calcul de la capacit portante

    Les tudes de stabilit a la rupture (habituellement dnomme cisaillement total) repose sur

    lhypothse que le sol se comporte comme un matriau plastique idal. Cette hypothse fut

    avance pour la premire fois par Prandtl au sujet du poinonnement des mtaux, puit tendue

    ltude des sols par Terzaghi, Meyerhof, Buisman, Caquot & Krisel et De Beer&Vesic,

    Leur approche gnrale du problme est identique : une fondation de longueur infinie et de

    largeur B exerce une pression moyenne qu sur un sol homogne dont le poids spcifique est .

    La charge qui agit sur la fondation est verticale, constante, et sexerce dans laxe de la semelle.

    On se trouve donc en prsence dun problme deux dimensions.

    II.4.1 Thorie de Rankine : (les coins de Rankine) La figure (II.3) reprsente une semelle de rapport (L/B) trs grand et un encastrement D, et

    qui repose sur un sol de cohsion C, avec un angle de frottement .

    La figure (II.4) reprsente les coins de Rankine utiliss dans cette analyse.

    Le coin I est un coin actif,

    Le coin II est un coin passif.

    Les rsistances horizontales ou latrales et qui agissent sur l'interface des deux coins sont

    dsignes par P et elles se caractrisent par une mme magnitude et deux directions

    opposes.

    Cependant, la force P associe au coin (I) reprsente la pression active. Tandis que la force P

    du coin (II) est la pression passive.

    Figure.II.3 : Semelle reposant sur un sol (c.)

    19

  • Chapitre II Mthodes de calcul de la capacit portante

    FigureII.4 : Les coins de Rankine .

    - Pour le cas passif (coin II) nous avons :

    (2.1)

    Do,

    +=2

    45tan2

    PK (2.2)

    - Pour le cas actif nous avons :

    (2.3)

    do,

    =2

    45tan2

    aK (2.4)

    \1

    Les deux rsultantes sont supposes avoir une mme magnitude, alors on peut crire :

    (2.5)

    L'expression qui donne la charge maximum que supportera la semelle :

    ( ) ( ) 2...2.1...2

    1PaP

    aPa

    aU KqKKK

    CKK

    KHq +++

    = (2.6)

    Mais, a

    P KK

    1= ; alors daprs la figure (II.4) :

    20

    HKqKHCHKP PPP .....2...2

    1 2 ++=

    HKqKHCHKP aUaa .....2...2

    1 2 +=

    HKqKHCHK PPP .....2...2

    1 2 ++ HKqKHCHK aUaa .....2...21 2 +=

  • Chapitre II Mthodes de calcul de la capacit portante

    aK

    BBH

    .22

    45tan.2=

    =

    (2.7)

    Alors, l'expression de qU devient :

    ( ) 22121123 ....2....4

    1PPPPPPPU KqKKKCKKKBq +

    ++= (2.8)

    Ou bien ; 22

    12

    32

    12

    5...2...

    4

    1PPPPPU KqKKCKKBq +

    ++

    = (2.9)

    Qui s'crit sous la forme condense :

    La capacit portante :

    NBNqNCq qCU ...21

    .. ++= (2.10)

    Avec;

    = 2

    12

    5.

    2

    1PP KKN (2.11)

    += 2

    12

    3.2 PPC KKN (2.12)

    2Pq KN = (2.13)

    O :

    N : est le facteur de surface

    N : est le facteur de cohsion

    Nq : est le facteur de profondeur

    Le schma de Rankine n'est q'une approximation trs grossire du vritable comportement du

    sol. En ralit, les exprimentations sur modles rduits montrent que sous la fondation se forme

    un coin, limit par des forces planes inclines qui s'enfonce avec la semelle et se conduit en corps

    solide. Il exerce une pousse sur le sol adjacent qui ragit en bute avec frottement sol- sur- sol.

    II.4.2 Thorie de Prandtl (1920) D'aprs Prandtl, le mcanisme de rupture sous la fondation considre que la base de la

    fondation est lisse, donc un tat actif de Rankine est dvelopp dans le coin AA'O (figureII.5).

    21

  • Chapitre II Mthodes de calcul de la capacit portante

    Le systme est form par trois zones successives.

    La zone I en quilibre de pousse de Rankine.

    La zone II en quilibre de Prandtl.

    La zone III en quilibre de butte de Rankine.

    Dans la zone I et III, la famille de lignes de glissement est forme de droites.

    Dans la zone II, une famille de ligne de glissement est constitue de courbe. Il s'agit de lignes

    de glissement appartenant cette mme famille et qui sont homothtiques entre elles et

    forment des spirales logarithmiques. Lautre famille des lignes de glissement est forme de

    droites, faisant un angle de avec la normale aux points dintersection avec les spirales, et

    ayant toutes un point de rebroussement lintersection des deux surcharges.

    Il est noter que les spirales logarithmiques peuvent scrire sous la forme, en

    coordonnes polaires, de :

    (r = r .e tan )

    Figure II.5 : Mcanisme de rupture d'une fondation de base lisse (Prandtl (1920)).

    Le problme se ramne l'tude de l'quilibre du bloc (AOe) en crivant que le moment en A de

    l'ensemble des forces est nul.

    Le problme bidimensionnel d'un sol pulvrulent non pesant d'angle de frottement interne et

    charg normalement sa surface par deux rpartitions uniforme, a t rsolu pour la premire

    fois par Prandtl [1920].

    On notera q1 et q2 les intensits des contraintes critiques qui agissent respectivement sur les

    22

  • Chapitre II Mthodes de calcul de la capacit portante

    rayons polaires AO et Ae. L'quilibre de pousse et de butte de Rankine dans un milieu non

    pesant donne :

    =24

    .1

    tgqq u et

    +=24

    ..2 tgDq

    On peut traduire l'quilibre du bloc AOe en crivant que le moment en A de l'ensemble des

    forces appliques est nul.

    Soit, 0tan...2

    tan...2 21

    = qAeAeqAOAO

    On a alors tgeAe

    AO =

    Donc, q1 et q2 sont lis par la relation suivante dans l'quilibre de Prandtl :

    tgtg eeAe

    AO

    q

    q ...22

    2

    1 ==

    = (2.14)

    Puisque l'angle que fait AO et Ae est gale 2

    On abouti donc finalement ;

    tgu etgDq.2 .

    24..

    += Cest--dire : tgq etgN.2 .

    24

    +=

    Cette formule est quelque fois appele formule de Prandtl Caquot, car ces deux auteurs l'on

    publie, indpendamment l'un de l'autre vers [1920].

    II.4.3 Thorie de Terzaghi (1943) En 1948, Terzaghi propose une thorie assez bien conue pour dterminer la capacit portante

    ultime pour une fondation superficielle (rigide, continue, et avec une base rugueuse) supporte

    par un sol homogne dassez grande profondeur ; Terzaghi dfini les paramtres gomtriques de

    la fondation superficielle comme suite : B D (B : Largeur de la semelle), D Profondeur de

    lancrage. La surface de rupture dans le sol provoque par la charge ultime (qu) ; la surface de

    rupture du sol sous la fondation peut tre divis en trois (03) majeures zones. Ce sont :

    Zone abc : cest zone triangulaire lastique situe immdiatement sous la fondation.

    Linclinaison des faces ac et bc avec lhorizontale est langle = (angle de frottement

    du sol).

    Zone bcf. Cette zone est dite zone de cisaillement radial de Prandtl.

    23

  • Chapitre II Mthodes de calcul de la capacit portante

    Zone bfg. cest la zone passive de Rankine. Les lignes inclines dans cette zone font un

    angle de (45-/2) avec lhorizontale. Il est noter que la zone de cisaillement

    radial2, et la zone passive de Rankine 3 existe aussi gauche du triangle lastique

    zone abc, cependant ils ne sont pas montrs. La ligne cf est un arc spiral logarithmique

    dfinie par lquation (r = r .e tan )

    Les lignes b et g sont des lignes rectilignes. En principe, la droite g continue jusqu' la

    surface du sol, mais Terzaghi suppos que le sol au dessus du niveau de la base de la semelle

    est remplace par une surcharge = D.

    Figure II.6 surface de rupture du sol sous une charge ultime dune semelle filante rigide daprs Terzaghi

    La contrainte de cisaillement dans le sol est donne par : = ' tan + c (2.15)

    O est la contrainte effective normale

    et c : cohsion

    La capacit portante ultime, qu, de la fondation peut tre dtermine en considrant les faces ac

    et bc du triangle abc et en dterminant les forces passives sur chaque face provoquant la rupture.

    Il est noter que la force passive Pp est une fonction de la surcharge q = .Df , cohsion c, poids

    volumique , et de langle de frottement interne du sol.

    D'aprs la Figure, II.7 la force passive Pp sur la face bc par unit de longueur de la fondation

    est:

    Pp = Ppq + Ppc + Pp (2.16)

    Avec : Ppq, Ppc et Pp composantes de la force passive dues respectivement q, c, et

    24

  • Chapitre II Mthodes de calcul de la capacit portante

    Figure II.7 les forces passives agissant sur la face bc du triangle abc. Par ailleurs il est important de noter que les directions Ppq, Ppc, et Pp sont verticales, et puis la

    face bc fait un angle avec lhorizontale, et Ppq. Ppc , et Pp doivent faire un angle avec la

    normale de bc , pour obtenir les valeurs de Ppq. Ppc , et Pp la mthode de superposition peut tre

    utiliser , mais ce nest pas une solution exacte.

    Ainsi il a t dmontr que

    (2.17)

    Pareillement lexpression des termes qc et q ont t dmontr :

    (2.18) (2.19)

    Avec kp = coefficient de pouss des terres (passive) La charge ultime par unit de surface de la fondation (c'est--dire la capacit portante ultime qu)

    pour un sol avec cohsion c, et un poids spcifique peut s'ecrire d'onc :

    qu = qq +qc +q (2.20)

    25

  • Chapitre II Mthodes de calcul de la capacit portante

    en remplaant qq, q et qc par leurs expressions trouves prcdemment, on aura comme

    expression de la capacit portante :

    (2.21)

    O Nc , Nq , et N sont les facteurs de la capacit portante

    (2.22)

    (2.23)

    (2.24)

    Les valeurs des facteurs sont prsentes sur le tableau II.1, les valeurs de N sont obtenues par

    Kumbhojbar (1993)

    TABLEAU II.1 : FACTEUR DE LA CAPACITE PORTANTE SUIVANT TERZAGHI

    26

    NBNqNcq qcu ...21

    .. ++=

    +=

    245cos.2 2

    tan

    24

    32

    eN q

    tan1cos2

    12

    =

    KN

    ( )1cot124

    cos.2cos

    2

    tan

    24

    32

    =

    +=

    qc Ne

    N

  • Chapitre II Mthodes de calcul de la capacit portante

    Pour les fondations rectangulaires ou circulaires, la condition (en dformation plane) dans le sol

    charge ultime nexiste pas. Par consquent, Terzaghi (1943) propose les expressions suivantes

    NBNqNcq qcu ...4.0...3.1 ++= (Semelle carre BxB) (2.25) (Semelle circulaire diamtre B) (2.26)

    Depuis les travaux de Terzaghi, de nombreuses tudes exprimentales pour lestimation de la

    capacit portante ultime des fondations superficielles ont t accomplies. En se basant sur ces

    tudes, il apparat que les hypothses de Terzaghi concernant la surface de rupture dans le sol

    sont dans lensemble correctes.

    Cependant, langle que font les faces ac et bc du triangle (abc) (fig.II.6 ) avec lhorizontal est

    infrieur 45+/2 et non comme propos par Terzaghi.

    Dans ce cas, lallure de la surface de rupture dans le sol sera comme indiqu sur la

    Figure II.8).

    Cas d'un cisaillement partiel :

    En ce qui concerne la rupture par cisaillement partiel, Terzaghi (1943) propose les relations

    suivantes:

    Fondation continue (B/L=0, L = longueur de la fondation)

    '...21

    ''.''. NBNqNcq qcu ++= (2.27)

    Fondation carre (B=L)

    '...4.0''.''..3.1 NBNqNcq qcu ++= (2.28)

    Fondation circulaire (B= diamtre)

    '...3.0''.''..3.1 NBNqNcq qcu ++= (2.29)

    Avec N'c , N'q , et N' sont les facteurs de la capacit portante modifis.

    Et c'= 2c/3

    Les paramtres de la capacit portante peuvent tre obtenus en substituons par

    ' = tan-1 (0.67 tan) la valeur dans les quations (2.22), (2.23), et (2.24).

    27

    NBNqNcq qcu ...3.0...3.1 ++=

  • Chapitre II Mthodes de calcul de la capacit portante

    Figure II.8 : surface de rupture modifie dans sol supportant une fondation superficielle

    chargement ultime

    Pour les valeurs N'c, N'q, et N' sont reportes sur le tableau II.2

    TABLEAU I1.2 : FACTEURS DE LA CAPACITE PORTANTE MODIFIES (TERZAGHI).

    II.4.4 Dtermination de la charge limite selon Caquot et J. Krisel

    II.4.4.1 Formule gnrale

    La charge limite de la fondation est dtermine en superposant trois tats de rsistance. C'est-

    -dire :

    28

  • Chapitre II Mthodes de calcul de la capacit portante

    La rsistance du sol pulvrulent sous le niveau de la semelle, entranant une

    certaine rsistance Q. (figure.II.9.a) ; 2 : est les poids volumique des terres

    sous le niveau de la semelle;

    L'action des terres situes au-dessus du niveau des fondations et supposes agir

    comme une surcharge qo = 1.D ( ou q'o =

    '1.D , le cas chant) sur un milieu

    pulvrulent non pesant, d'o une rsistance Qp, (figure. II.9.b) : 1 est le poids

    volumique des terres au-dessus du niveau de la semelle ;

    L'action de la cohsion, d'o une rsistance Qc (figure II.9.c).

    La charge limite de la fondation ou capacit portante sera : Qu = Q + Qp + Qc ,

    Et la contrainte de rupture : qu = q + qP + qc ; avec B

    Qq ii =

    De nombreux auteurs, ont rsolu le problme en faisant des hypothses diffrentes sur la

    rugosit de la semelle et la forme de la zone en quilibre limite, c'est--dire sur l'allure des

    surfaces de glissement. Bien que les valeurs numriques soient parfois assez diffrentes. Toutes

    ces tudes conduisent la formule gnrale suivante :

    ccqqu NCSNqSNBSq ........5,0 02 ++= (2.30)

    S , Sq , Sc : sont des coefficients dpendant de la forme des fondations.

    Figure II.9 : Dcomposition de la charge limite.

    Les trois termes de cette formule correspondent ceux dfinis prcdemment :

    Le premier terme est appel terme de surface : Il est proportionnel B ;

    Le second est appel terme de profondeur : Il est proportionnel D ;

    Le troisime est appel terme de cohsion : Il est proportionnel la cohsion C.

    N, Nq et Nc : sont des coefficients numriques qui dpendent uniquement de l'angle de

    frottement interne .

    29

  • Chapitre II Mthodes de calcul de la capacit portante

    II.4.4.2 Dtermination des coefficients N, Nq, Nc, selon A. Caquot et J. Krisel Le calcul est ralis pour une semelle continue base horizontale encastre dans un sol

    homogne et supportant une charge verticale centre. Le problme tant deux dimensions, il est

    possible de considrer une tranche de longueur unit dans le sens perpendiculaire B.

    Avec ces hypothses, les coefficients S , Sq et Sc, sont tous gaux 1 et la formule s'crit :

    cqu NCNqNBq .....5,0 02 ++=

    A- Terme de surface N

    Le coin AMC (zone I de la figure II.10) est suppos faire un angle au sommet M de

    2

    .

    Il est en quilibre surabondant et fait corps avec la fondation.

    Le poinonnement de la fondation dans le milieu pulvrulent se produit lorsque la bute sur les

    crans fictifs AM et CM est entirement mobilise.

    La rsultante de la bute sur CM s'crit :

    R = 0,5.2.B.C2.Kp (2.31)

    S'agissant d'un frottement sol contre sol, le contact est parfaitement rugueux le long de AM et

    CM et l'angle de frottement sur CM est gal (-) . Par suite, la rsultante est incline de

    (-) sur la normale l'cran et la valeur de Kp est obtenue partir des tables de bute de

    Caquot et Krisel (1953) pour =0 , =- et

    =24

    (2.32)

    L'ensemble des forces verticales est en quilibre. Ces forces sont :

    La capacit portante de la fondation par unit de longueur Q=q.B (2.33)

    Le poids W du coin ACM,

    +

    =

    24tan.

    4.

    2

    2

    BW (2.34)

    Les deux composantes verticales des ractions de bute Rp sur AM et CM.

    La figure (II.10) montre que la rsultante Rp fait avec la verticale d'un angle de

    24

    et que

    =

    24cos.2

    B

    CM (2.35)

    L'quilibre des forces verticales s'crit :

    =+24

    cos..2

    RWQ (2.36)

    Soit en remplaant W, R et CM par leurs valeurs :

    30

  • Chapitre II Mthodes de calcul de la capacit portante

    +

    +

    ==

    24tan

    24cos

    24cos

    ..4

    .2

    2

    pKB

    B

    Qq (2.37)

    Figure II.10 : Dtermination du terme de surface. (Philipponat G. Hubert B)

    La comparaison avec le terme de surface de la formule gnrale : ( ) NBq ...5,0 2= conduit la formule suivante :

    +

    +

    =

    24tan

    24cos

    24cos

    ..2

    1

    2

    pKN (2.38)

    B- Terme de profondeur Nq

    Dans ce cas, on calcule la capacit portante de la semelle qu encastre d'une profondeur D. La

    surcharge uniformment rpartie p de part et d'autre de la semelle AB est gale P= 1.D

    (figure II.11).

    Figure II.11 : Dtermination du terme de profondeur.

    31

  • Chapitre II Mthodes de calcul de la capacit portante

    Comme dans le cas d'actions du sol sur un cran, on a deux quilibres de Rankine spar par un

    quilibre gnral en spirale logarithmique (figure II.11).

    Le calcul donne l'expression suivante de q.

    tg

    u etgPq.2

    24.

    +=

    Avec P= 1.D

    tgu etgDq

    .21 24

    ..

    += (2.39)

    Avec 1 : poids volumique du sol au-dessus de la semelle.

    En posant qu=qq (contrainte ultime de profondeur)

    qq NDq ..1= (2.40)

    On appellera Nq : terme de profondeur

    tg

    q etgN.2

    24

    += (2.41)

    Avec : angle de frottement du sol au-dessous de la semelle.

    C- Terme de cohsion Nc

    On applique le thorme des tats correspondants de CAQUOT. On est ramen au problme

    prcdent en remplaant 1. D par H=C/tg (figure II.12).

    (Figure II.12).

    tgu etgHHq

    .2

    24.

    +=+

    += 124

    .2 tgu etgHq

    En posant qu = qc (contrainte ultime de cohsion)

    cc NCq .= avec

    32

  • Chapitre II Mthodes de calcul de la capacit portante

    tgN

    N qc1

    =

    pour un sol fin satur cisaill court terme u = 0 et Cu 0 ; on fait tendre 0 et on obtient :

    2+= cN

    (Terzaghi pour une semelle rugueuse a montr Nc = 5,7).

    Cette formule donne la capacit portante dune semelle sans encastrement fonde sur un sol fin

    satur sous un chargement rapide (phase de chantier, court terme).

    On peut tendre cette approche la construction des remblais sur sol fin satur en assimilant le

    remblai une fondation superficielle.

    II.5 Mthodes de calcul de la capacit portante pour des cas particuliers

    Le problme de la capacit portante expos prcdemment suppose que le sol supportant la

    fondation est homogne et stend sur une grande profondeur sous de la fondation, et on suppose

    aussi que la surface du sol est horizontale, cependant ceci nest vrai pour tous les cas.

    Il est possible de rencontrer une couche rigide faible profondeur, ou un sol stratifi avec

    des couches de caractristiques mcaniques diffrentes, o quil soit ncessaire de construire une

    fondation sur ou prs dun talus. Cest le problme de la capacit portante de ces cas que nous

    essayons daborder dans cette section.

    II.5 .1 Fondations supportes par une couche de sol au dessus dune base rigide

    La Fig. II.13.a : montre une semelle continue rigide base rugueuse supporte par une couche

    de sol qui stend sur une grande profondeur. La capacit portante ultime de cette fondation peut

    tre exprime (en ngligeons le facteur de profondeur)

    (2.42)

    La profondeur de la zone de rupture dans le sol due la charge ultime qu est gale D. La valeur

    de D obtenue pendant l'valuation du facteur de la capacit portante Nc et Nq par Meyerhof est

    donn sous une forme non dimensionnelle dans la figure. (II.14). De la mme faon, la

    magnitude de D obtenue par Lundgren et Mortensen (1953) pendant l'valuation de N est donn

    dans Figure (II.15).

    Maintenant si une base rugueuse rigide est localise une profondeur H < D au-dessous de la

    base de fondation, un dveloppement complet de la surface de rupture dans le sol sera limit.

    33

  • Chapitre II Mthodes de calcul de la capacit portante

    Dans un tel cas, la zone de rupture du sol et le dveloppement des lignes de glissement la

    charge ultime sera comme indiqu dans la figure. (II.13.b). Mandel et Salencon (1972) ont

    dtermins les facteurs de la capacit portante pour un tel cas par intgration numrique en

    utilisant la thorie de plasticit. La capacit portante ultime d'une fondation continue rugueuse

    avec une base rugueuse rigide localise une petite profondeur peut tre donne par la relation

    (2-43)

    Sol homogne stendant une grande profondeur

    Figure II.13 : surface de rupture sous une fondation continue rigide

    Base rigide et rugueuse faible profondeur

    34

  • Chapitre II Mthodes de calcul de la capacit portante

    Notons que, pour H D, Nc* = Nc, Nq* = Nq, et N* =N (Lundgren et Mortensen 1953). Les

    variations de Nc*, Nq*, et N* avec H/B et l'angle du frottement du sol sont donns dans les

    figues. (II .16), (II .17), et (II .18), respectivement.

    Figure II.14 : variation de D/B avec l'angle de frottement du sol pour (Nc et Nq)

    Figure II .15 variation de D/B avec langle de frottement (pour N). En ngligeant les facteurs de la profondeur, la capacit portante ultime des fondations circulaires

    et rectangulaires rugueuses sur une couche du sable (c = 0) avec une base rigide rugueuse

    localise une petite profondeur peut tre donne comme

    (2-44)

    35

  • Chapitre II Mthodes de calcul de la capacit portante

    Les facteurs de forme cits ci-dessus varient en fonction de H/B et . Bass sur le travail de

    Meyerhof et Chaplin (1953) et avec lhypothse simplificatrice qui, dans les plans radiaux, les

    contraintes et les zones du cisaillement sont identiques ceux dans les plans transversaux,

    Meyerhof (1974) a valu les valeurs approximatives de *qs et * s comme

    (2-45)

    (2-46)

    Figure II .16: facteur de la capacit portante de Figure II .17: facteur de la capacit portante de

    Mandel et Salencon N*c [eq (2-43)] Mandel et Salencon N*q [eq (2-43)]

    La variation de m1 et m2 avec H/B et est donne dans les figures (II-19) et (II-20)

    Pfeifle et Das (1979) ont dirigs des essais de laboratoire pour vrifier la thorie de Mandel et

    Salencon (1972). La figure (II-21) reprsente la comparaison de l'valuation exprimentale de

    N* pour une fondation de surface rugueuse (Df = 0) sur une couche du sable avec thorie.

    L'angle de frottement du sable utilis pour ces essais tait 35 figure (II-21). Les conclusions

    suivantes peuvent tre tires

    36

  • Chapitre II Mthodes de calcul de la capacit portante

    1- La valeur de N* pour une fondation donn augmente avec la diminution de H/B.

    2- La grandeur H/B D/B ; la prsence d'une base rugueuse rigide n'a aucune influence sur

    N* la valeur d'une fondation est approximativement 50-75% plus que celle prdit par la

    thorie.

    3- Pour H/B entre 0.6 et presque 1.9, les valeurs exprimentales de N* sont plus grandes

    que celles donne par la thorie

    4- Pour H/B < presque 0.6, les valeurs exprimentales de N* sont considrablement

    infrieures celles qui sont prdit par la thorie. Il peut tre d deux facteurs: (a)

    l'crasement des grains du sable telles hautes valeurs de charge ultime, et (b) la nature

    curviligne de l'enveloppe de rupture rel de sol hauts niveaux des contraintes normales.

    Figure II .18 : facteur de la capacit portante de Mandel et Salencon N* [eq (2-43)]

    37

  • Chapitre II Mthodes de calcul de la capacit portante

    Figure II .19 : variation de m1 (valeurs de Meyerhof) pour l'utilisation dans l'quation

    du facteur de forme modifi [eq (2-45)]

    Figure II-20 : variation de m2 (valeurs de Meyerhof) pour l'utilisation dans l'quation du

    facteur de forme modifi [eq (2-46)]

    38

  • Chapitre II Mthodes de calcul de la capacit portante

    Figure II-21 : Comparaison entre les valeurs exprimentales et thoriques de N*

    ( =43, c=0).

    II-5-2 Fondation sur une couche de sol raide surmontant un sol mou

    Meyerhof et Hanna (1978) ont dvelopps une thorie pour estimer la capacit portante ultime

    d'une fondation filante rigide sur une couche de sol raide surmontant une couche de sol mou fig

    (II-22). D'aprs leur thorie, une charge ultime par unit de surface, qu, la surface de rupture

    dans le sol sera comme celle de la figure (II-22).

    Figure II-22 : fondation filante rigide sur une couche de sol dense surmontant argile molle

    39

  • Chapitre II Mthodes de calcul de la capacit portante

    Si le rapport H/B est relativement petit, une rupture du cisaillement local se produira dans la

    couche du sol raide suivie par une rupture de cisaillement gnral dans la couche de sol mou. En

    considrant la longueur unitaire de la fondation continue, la capacit portante ultime peut tre

    donne par :

    (2-47) Avec B = largeur de la semelle

    1 = Densit de sol ferme

    a= force dadhsion le long de aa et bb

    Pp = force passive sur les faces aa et b

    q= la capacit portante au bas de la couche

    = angle de la force passive PP avec lhorizontale.

    Notons que dans lquation (2-47)

    Ou ca = unit dadhsion (2-48)

    (2-49) O KpH = composante horizontale du coefficient de pousse des terres.

    (2-50) Nc(2), Nq(2), N(2) = les facteurs de la capacit portante de la couche du sol infrieure (c'est, en ce

    qui concerne l'angle du frottement de la couche du sol infrieure, 2)

    La combinaison des quations (2-47), (2-48) et (2-49) entrane lquation suivante

    (251) O :

    (2-52) Avec : Ks = le coefficient de cisaillement perfor Alors :

    (2-53) 40

  • Chapitre II Mthodes de calcul de la capacit portante

    Figure II-23 : La thorie de variation de Ks avec 1 et q2/q1 de Meyerhof et Hanna

    Le coefficient de cisaillement local peut tre dtermin en utilisant les tableaux du coefficient de

    la pression du sol passif propos par Caquot et Kerisel (1949). La figure (II-23) donne la

    variation de Ks avec q2/q1 et 1. On notera que q1 et q2 sont les capacits portantes ultimes d'une

    fondation de la surface continue de largeur B sous charge verticale sur couches homognes des

    sols suprieurs et infrieurs, respectivement, ou

    (2-54)

    O : Nc(1), N(1) = les facteurs de la capacit portante correspondant langle de frottement du sol

    1

    (2-55)

    Figure II-24 : fondation filante rigide sur bi-couche de sol (H/B est relativement petite)

    41

    Sol raide

    Sol mou

  • Chapitre II Mthodes de calcul de la capacit portante

    Si la hauteur H est grande compare avec la largeur B, alors la surface de rupture sera

    compltement localise dans la couche de sol raide suprieure comme la figure (II-24). Dans tel

    cas, la limite suprieure pour qu sera de la forme suivante :

    (2-56)

    Do, en combinant les quations 53 et 56 :

    (2-57)

    Pour la fondation rectangulaire, lquation prcdant peut tre modifie comme :

    (2-58)

    O : a, s : facteurs de forme

    (2-59)

    (2-60)

    cs(1), qs(1), s(1) = facteurs de forme pour la couche de sol suprieur (langle de frottement 1 ;

    voir le tableau II-3 )

    cs(2), qs(2), s(2) = facteurs de forme pour la couche de sol infrieur (langle de frottement 2 ;

    voir le tableau II -3 )

    Bas sur les quations gnrales [(2-58), (2-59) et (2-60)] ; on prend un cas spcial en

    considrant la couche suprieur comme sable dense et la couche infrieur comme argile molle.

    42

  • Chapitre II Mthodes de calcul de la capacit portante

    II-5-3 Capacit portante dune couche de sable dense sur argile molle satur

    Figure II-25 : la surface de rupture sous une fondation filante suporte par une couche du sol

    granulaire dense surmontant une argile molle

    Dans ce cas : c1 = 0 et do ca = 0 aussi pour 2 = 0 ; Nc(2) = 5.14 ; N(2) = 0 ; Nq(2) = 1 ;

    cs = 1+0.2 (B/L) ; qs = 1 (les facteurs de forme sont des valeurs de Meyerhof comme

    Prsent dans le tableau II-3)

    ( 2-61 )

    O :

    (2-62)

    Dans lquation (2-62) les relations pour les facteurs de forme qs, et s sont celles donnes par

    Meyerhof (1963) comme prsent dans le tableau II-3. Noter ce Ks est la fonction de q2/q1

    [quations (2-54) et (2-55)] pour ce cas

    (2-63)

    43

  • Chapitre II Mthodes de calcul de la capacit portante

    Tableau II-3 rsum des facteurs de formes

    Une fois q2/q1 est connue, la grandeur K peut tre obtenue de la figure (II-23) qui, par la suite,

    peut tre utilis dans l'quation. (2-61) pour dtermine la capacit portante ultime de qu de la

    fondation. La valeur du facteur de forme Ks pour une fondation filante peut tre pris comme un.

    Pour les fondations carrs ou circulaires, daprs le travail exprimental de Meyerhof et Hanna

    (1978), la valeur de s parat varier entre 1.1 et 1.27. Pour un calcul conservateur il peut tre pris

    gale un.

    Bas sur ce concept, Hanna et Meyerhof (1978) ont dvelopps des courbes alternatives pour

    dterminer les coefficients de cisaillement local Ks, et ces courbes sont montres dans les figures

    (II-26) et (II-27). Pour utiliser ces courbes, il est recommand de suivre les tapes suivantes:

    1- Dterminer q2/q1

    2- Avec les valeurs connus de 1 et q2/q1, dterminer la valeur de /1 de la figure (II-26)

    3- Avec les valeurs connus de 1 et q2/q1 et c2, dterminer Ks de la figure (II-27)

    Figure II-26 : analyse de variation de /1 avec q2/q1 et 1 de Meyerhof et Hanna (pour sable dense

    sur argile molle)

    44

    Facteur Relation Rfrence

    forme Pour

    pour

    MEYERHOF 1974

  • Chapitre II Mthodes de calcul de la capacit portante

    Figure II-27 : analyse du coefficient de cisaillement local du sable dense sur argile molle de

    Meyerhof et Hanna : a) 1 = 50, b) 1 = 45, c) 1 = 40

    45

  • Chapitre II Mthodes de calcul de la capacit portante

    II-5-4 Fondation sur la surface dun talus

    en 1957, Meyerhof proposer une thorie pour dterminer la capacit portante ultime dune

    fondation superficielle situe sur la surface dun talus. La Figure (II.28) montre la nature de la

    zone plastique dveloppe dans le sol.

    Figure II.28: Nature de la zone plastique sous une fondation filante Rugueuse situe sur une pente.

    Sous la fondation filante rugueuse de largeur B situe sur un talus Meyerhof proposer trois

    zones :

    abc : est une zone lastique. La zone acd prsente un cisaillement radial et ade prsente une

    zone de cisaillement.

    Les efforts normaux et de cisaillement sur le plan ae sont P0 et S0 respectivement.

    On note aussi que le talus fait un angle avec lhorizontale.Les paramtres de rsistance au

    cisaillement du sol sont C et ; et son poids spcifique est

    La portance finale peut tre exprime comme suit:

    (2-64)

    La relation peut galement tre exprime comme suit :

    (2-65) Avec : Ncq, Nq sont les facteurs de la capacit portante.

    Pour le sol purement cohrent (c'est--dire = 0) :

    (2-66)

    46

  • Chapitre II Mthodes de calcul de la capacit portante

    La Figure (II.29) montre la variation de Ncq avec langle du talus et le nombre de la stabilit

    du talus Ns .

    On note que :

    (2-67)

    Avec H : hauteur du talus.

    Figure II.29: Variation du facteur de la capacit portante de Meyerhof Ncq pour Un sol purement