Analyse critique et comparative des exercices de rééducation et d’auto rééducation de...
Transcript of Analyse critique et comparative des exercices de rééducation et d’auto rééducation de...
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258 86e réunion annuelle de la
éance du 7 novembre après-midi
paule
4nalyse critique et comparative des exercices deééducation et d’auto rééducation de l’épaule dansa prise en charge des raideurs de l’épaule — étuderospective multicentrique de 148 épauleshierry Georges ∗, Pascal Gleyze , Philippe Clavert , Tewikenkalfate , Christophe Charrousset , Henry Coudane ,ierre-Henry Flurin , Philippe Hardy , Laurent Hubert , Thierryoudet , Denis Katz , Laurent Lafosse , Eric Laprelle , Christopheevigne , Gregory Moineaux , Nicolas Solignac , Bruno Tousaint , laociété francaise d’arthroscopie
Service ATOL, hôpital central de Nancy, 29, avenue duaréchal-de-Lattre-de-Tassigny, 54000 Nancy, France
Auteur correspondant.ntroduction.— La rééducation conventionnelle avec respect dueuil douloureux est le traitement de référence des épaules raides.a place et l’efficacité de l’auto rééducation sont encore mal défi-ies. Le but de ce travail est d’évaluer l’impact de chacun desxercices de rééducation et d’auto rééducation de l’épaule sur leésultat clinique.atériel et méthode.— Une étude prospective multicentrique (SFA)été réalisée en individualisant 3 populations thérapeutiques (P1 :
ééducation conventionnelle infra douloureuse — 58 cas, P2 : autoééducation exclusive avec incitation supra douloureuse — 59 cas,3 : auto rééducation supra douloureuse avec encadrement parinésithérapeute — 31 cas).’impact de chaque exercice et des conditions de sa réalisation (fai-abilité, douleur, durée) sur la douleur diurne, nocturne, la gène,e moral, les amplitudes goniométriques et l’indice de Constantnt été étudiés chaque jour pendant les 6 premières semaines puishaque semaine jusqu’au 3 mois (tests de régression, corrélationsivariées).ésultats.— Dans le cadre d’une rééducation conventionnelleite infra douloureuse, la physiothérapie et la balnéothéra-ie sont constamment bénéfiques, les mobilisations actives etcapulothoraciques sont inutiles les 3 premières semaines puisénéfiques. Les mobilisation passives, Sohier, et massages cer-ico dorsal sont délétères pendant les premières semaines puisénéfiques après 1 mois. L’impact négatif des exercices délé-ères est significatif sur tous les critères subjectifs et objectifsp < 0,05). La douleur diurne est un critère significatif péjoratifp < 0,05). Au-delà de 6 semaines tous les exercices sont bénéfiquesp < 0,05).es exercices d’auto rééducation avec incitation supra dou-oureuse sont immédiatement bénéfiques sur la douleurocturne, la gêne, le moral avec une intensité doulou-euse diurne proportionnée au temps de travail volontairep < 0,05). La douleur diurne est un critère significatif positifp < 0,05). Au-delà de 6 semaines, l’amélioration clinique marquee pas.’auto rééducation encadrée donne des résultats subjectifs immé-iats meilleurs sans différence significative à S6 et M3.es taux d’échecs (EAA < 140◦) sont équivalents 14 à7 %.onclusion.— La douleur infligée au patient dans une prise en chargee rééducation conventionnelle et le caractère délétère de certains
xercices entravent le recouvrement clinique. La douleur gérée pare patient et la réalisation sans crainte d’un travail intensif d’autoééducation encadré par un kinésithérapeute averti permettent unemélioration rapide mais limitée.rp
d
té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique
’abandon du dogme du respect du seuil douloureux et la combi-aison maitrisée d’exercices de rééducation conventionnelle et’auto rééducation permettent d’obtenir un résultat rapide,onstant et pérenne dans la prise en charge des raideurs de’épaule.
oi:10.1016/j.rcot.2011.08.047
5réquence des pseudo-paralysies de l’épaule dans
es ruptures massives de coiffehilippe Collin ∗, Gilles Walch
GRAL CHP Saint-Grégoire, 6, boulevard de la Boutière, 35760aint-Grégoire, France
Auteur correspondant.ntroduction.— L’objectif de l’étude était d’analyser la fré-uence des pseudo-paralysie de l’épaule dans les rupturese coiffe des rotateurs (RCR) intéressant deux tendons oulus.a question posée était de connaître l’incidence des pseudo-aralysie dans les RCR.atériels et méthodes.— Nous avons inclus 88 patients
46 hommes/42 femmes) d’un âge moyen de 68 ans (± 7,8)résentant une dégénérescence graisseuse stade 3 ou 4 (Goutallier)’au moins deux tendons sur une coupe sagittale d’arthroscanner.a pseudo-paralysie a été définie comme une élévation anté-ieure active inférieure à 80◦. Nous avons également appréciéa qualité du deltoïde (rupture d’un faisceau ou séquelles dehirurgie).es critères d’exclusions étaient les suivants :arthrose glénohumérale ou acromiohumérale ;déficit de mobilités passives.
a coiffe des rotateurs a été divisée en cinq compartiments : moi-ié inférieure du subscapulaire (SSC minor), moitié supérieure duubscapulaire (SSC sup), supra épineux (SSN), infra épineux (ISN)etit rond (TM). Cinq types de rupture (2 ou 3 tendons) ont étéifférenciés :type A antéro-superior minor : SSC sup/SSN ;type B antero-superior complete : SSC minor/SSC sup/SSN ;type C antero-posterior : SSC sup/SSN/ISN ;type D supero-posterior : SSN/ISN ;type E supero-posterior complète : SSN/ISN/TM.
l a été analysé, l’élévation antérieure active, la rotation externen position un et deux. Tous les patients ont été filmés. Les image-ies en coupe et les films ont été visionnés à deux reprises par lesuteurs.ésultats.— Type A (5 cas) type B (16) type C (21) type D (32) type(14). Il n’a pas été retrouvé de différence en termes d’âge ou de
exe entre les groupes.ous avons retrouvé 24 EPP sur 88 patients inclus. Avec la répartitionuivante :
type A : 0/5 ;type B : 11/16 ;type C : 9/21 ;type D : 6/32 ;type E : 1/14.
ous les patients du groupe D (6) pseudo-paralytique présentaientes lésions du deltoïde. La présence d’un pseudo-paralysie étaitignificativement associée au groupe B et C soit à une lésion du SSCp < 0,05).iscussion/conclusion.— La présence d’un pseudo-paralysie de
’épaule en cas de rupture large de coiffe des rotateurs est rare.n dehors des patients souffrant d’une lésion deltoïdienne, elle se
etrouve singulièrement chez les patients souffrant d’une atteinteartielle ou totale du SSC.oi:10.1016/j.rcot.2011.08.048