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Analyse économique des Côtes-d’Armor réalisée en partenariat avec Côtes-d’Armor Développement Analyse économique du département des Côtes-d’Armor PAYS DU TREGOR-GOELO PAYS DU CENTRE-OUEST BRETAGNE PAYS DE DINAN PAYS DE SAINT-MALO PAYS DE GUINGAMP PAYS DE SAINT-BRIEUC PAYS DU CENTRE-BRETAGNE Saint-Brieuc Dinan Guingamp Lannion Loudéac Rostrenen Limite départementale Routes à vocation départementale Routes à vocation régionale Routes à vocation nationale © IGN-Insee 2008 Juillet 2008

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Analyse économique

du département des Côtes-d’Armor

PAYS DU TREGOR-GOELO

PAYS DU CENTRE-OUEST BRETAGNEPAYS DE DINAN

PAYS DE SAINT-MALO

PAYS DE GUINGAMP

PAYS DE SAINT-BRIEUC

PAYS DU CENTRE-BRETAGNE

Saint-Brieuc

Dinan

Guingamp

Lannion

Loudéac

Rostrenen

Limite départementale

Routes à vocation départementaleRoutes à vocation régionaleRoutes à vocation nationale

© IGN-Insee 2008

Juillet 2008

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SOMMAIRE

Le département des Côtes-d’Armor : le renouveau de la croissance démographique ........................... 5 Une occupation du territoire homogène ............................................................................................................ 6 La rupture du début des années 2000............................................................................................................... 8 La population se développe autour des grandes villes ..................................................................................... 9 L’étalement urbain se poursuit ........................................................................................................................ 10 Les revenus ont fortement progressé ces dix dernières années sous l’impulsion des nouveaux arrivants ... 11 L’évolution est marquée également par la filière électronique ........................................................................ 11 Des disparités de revenus sur le territoire ....................................................................................................... 12 Des revenus plus faibles pour les 30-50 ans .................................................................................................. 13 Un taux de pauvreté notable mais moins élevé que la moyenne nationale .................................................... 13 Une pauvreté qui touche principalement les personnes âgées et les femmes seules ................................... 14 La croissance est inégale sur le territoire – les pays des Côtes-d’Armor............................................... 15 Des pays plus attractifs que d’autres............................................................................................................... 16 Les dynamiques économiques .................................................................................................................... 18 Une croissance soutenue de l’emploi.............................................................................................................. 19 Une croissance de l’emploi ralentie depuis 2001 et liée aux fluctuations de la filière électronique................ 19 Le renouveau démographique redynamise les ressources en main d’œuvre ................................................ 21 Une forte progression des diplômés de l’enseignement supérieur ................................................................. 22 Plus d’ouvriers qualifiés qu’en Bretagne ......................................................................................................... 23 Spécialisations sectorielles des pays par rapport à la Bretagne..................................................................... 24 Un relatif équilibre économique entre les trois sphères d’activités ................................................................. 29 Différents modèles de développement entre 1999 et 2005............................................................................. 30 Une augmentation du nombre d’établissements identique à celle de la région entre 2000 et 2007 .............. 32 L’implantation des principaux établissements ................................................................................................. 34 Le tissu d’entreprises se densifie dans plusieurs secteurs ............................................................................. 35 Un rythme de créations d’entreprises dans les Côtes-d’Armor légèrement inférieur à la moyenne régionale35 Un solde positif de transferts d’établissements entre 2003 et 2006................................................................ 36 Enjeux et perspectives.................................................................................................................................. 37 Développer les conditions nécessaires pour attirer des populations et développer l’économie.................... 38 Concentrer le développement économique..................................................................................................... 38 Développer et renforcer l’attractivité économique du département................................................................. 38 ANNEXES ....................................................................................................................................................... 39 L’implantation des principaux établissements ................................................................................................. 40 Composition des sphères ................................................................................................................................ 41 La filière des TIC.............................................................................................................................................. 43 Nombre d’établissements par pays et secteurs d’activité de 2000 à 2007 ..................................................... 44 Les transferts d’établissements par pays ........................................................................................................ 46 Pourquoi utiliser le revenu par unité de consommation ? ............................................................................... 48 Quelques définitions sur les revenus fiscaux…............................................................................................... 49 Indicateurs sur la pauvreté et la précarité ....................................................................................................... 50 Demandeurs d’emploi en fin de mois .............................................................................................................. 52

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Synthèse

Les Côtes-d’Armor représentent le département le plus grand de la région par sa superficie : 6 878

km². Avec 569 500 habitants au 1er janvier 2006 et une densité de 83 habitants au km², c’est le département le moins densément peuplé de la Bretagne. Au 1er janvier 2006, les Côtes-d’Armor comptent 569 500 habitants et offrent un peu plus de 184 000 emplois salariés. Ce département regroupe ainsi 18 % de la population bretonne et 17 % de l’emploi salarié régional. Les Côtes-d’Armor ont connu des évolutions contrastées de population. Durant la première moitié du 19ème siècle, ce département a été le plus peuplé des quatre départements bretons avant d’être rattrapé et dépassé par le Finistère. Plus récemment, le nombre d’habitants a très peu évolué au cours des décennies 70, 80 et 90. A partir de la fin des années 90, la croissance de la population s’accélère et marque ainsi une rupture de tendance assez profonde avec les périodes antérieures. Le solde naturel s’équilibrant, la croissance de la population costarmoricaine est alimentée exclusivement par le solde migratoire témoignant ainsi de l’attractivité du département. Cette rupture démographique a des conséquences en termes d’occupation du territoire. Avec la croissance des villes dites « moyennes », la population se concentre encore moins et les grandes villes ont un poids moindre en 2006. La croissance n’est cependant pas régulière sur tout le territoire et semble tirée par l’extension de l’aire d’attraction de Rennes et Saint-Malo à l’Est puis par une bande côtière au centre du département. Les Côtes-d’Armor ont gagné 48 000 emplois salariés depuis 1989. Le département a connu une croissance de l’emploi salarié comparable à l’évolution régionale de 1989 à 2000. Le retournement de l’activité dans la filière électronique-téléphonie a ralenti cette croissance en 2001. Depuis 2004, l’emploi salarié augmente de nouveau à un rythme comparable à celui de la région. Certains secteurs sont dynamiques et contribuent à cette croissance de l’emploi : la construction, le commerce et les services aux entreprises. Les réductions d’emplois s’observent dans les industries agroalimentaires et les industries des biens intermédiaires, d’équipement et de consommation. Le département des Côtes-d’Armor totalise un peu plus de 161 000 postes de travail à la fin 2005. Les trois sphères d’activités, permettant de caractériser l’économie d’un territoire, sont assez bien représentées dans le département. La sphère résidentielle (activités liées à la population) concentre 41 % des emplois contre 39 % au niveau régional. Les activités touristiques et le potentiel de revenus offrent des débouchés aux entreprises de la sphère résidentielle. La sphère productive (activités orientées vers les marchés extérieurs) représente 32 % des emplois (35 % en Bretagne). Elle s’appuie en grande partie sur les activités de la filière « télécoms»

Population totale au 01/01/2006 569 498 3 080 990Evolution annuelle moyenne entre 1999 et 2006 (en %) 0,70 0,84Emploi salarié au 31/12/2006 184 216 1 100 936Evolution annuelle moyenne entre 1999 et 2006 (en %) 1,4 1,2Part de l'industrie dans l'emploi salarié en 2006 (%) 16,8 17,4Part des services aux entreprises dans l'emploi salarié en 2006 (%) 11,1 11,7Nombre de DEFM catégorie 1 au 31/12/2007 14 443 74 411Evolution des DEFM entre le 31/12/2006 et le 31/12/2007 (%) -9,3 -8,5

Côtes-d'Armor BretagneLes chiffres clés du département

Taux de chômage au 4ème trimestre 2007 6,2 6,2

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qui génère de bons revenus. Grâce à la présence de plusieurs hôpitaux, du centre héliomarin et de l’enseignement supérieur, la sphère publique (fonctions publiques d’État, territoriale et hospitalière) regroupe 27 % des emplois, 1 point de plus qu’en Bretagne. Le département compte environ 25 000 établissements en 2007 (hors agriculture, activités financières, activités immobilières et administration) en progression de 16 % depuis 2000 comme au niveau régional. La croissance du parc d’établissements costarmoricains est due, pour l’essentiel, au secteur des services aux entreprises. Les principaux établissements sont localisés autour de Saint-Brieuc, Dinan, Guingamp et Lannion. Les Côtes-d’Armor se caractérisent par une bonne dynamique de créations d’entreprises notamment depuis 2004 et un solde positif de transferts d’établissements entre 2003 et 2006. Le département des Côtes-d’Armor possède des atouts avec un solde migratoire positif engendrant un certain rajeunissement de la population, des revenus ayant fortement progressé ces dix dernières années sous l’impulsion de nouveaux arrivants, une croissance soutenue de l’emploi et des filières professionnelles plus développées qu’en Bretagne. En revanche, il possède quelques points faibles notamment en termes d’accessibilité, de cohérence territoriale (déséquilibre entre le Nord et le Sud) et d’absence de pôle universitaire important.

Irène Houssais Yves Le Roho

Marie Lozachmeur Gaëlle Quéré

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Le département des Côtes-d’Armor : le renouveau de la croissance démographique

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1e partie

Le département des Côtes-d’Armor : le renouveau de la croissance démographique

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Le département des Côtes-d’Armor : le renouveau de la croissance démographique

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Le département des Côtes-d’Armor abrite au 1er janvier 2006 569 500 personnes, c’est le département le moins peuplé de la Bretagne. Pourtant, il a été le plus peuplé durant la première moitié du 19ème siècle, puis rattrapé et dépassé par le Finistère. Au cours des décennies 70, 80 et 90, le nombre d’habitants évolue très peu, il baisse entre 1982 et 1990.

Population au 1er janvier 2006

569 498 - 18,5%

693 498 - 22,5%

938 497 - 30,5%

879 497 - 28,5%

Morbihan Côtes-d'Armor

FinistèreIlle-et-Vilaine

Source : Enquêtes annuelles de recensement de 2004 à 2007

Une occupation du territoire homogène

Longtemps, les grands pôles ont contribué à structurer le territoire. C’est une caractéristique forte de la Bretagne, le poids des pôles urbains est certes moins fort que pour le reste du territoire, mais ils sont plus nombreux et mieux répartis. Il en résulte une concentration moindre de la population :

10% des communes les plus peuplées concentrent 53% de la population, contre 71% pour l’ensemble de la France ;

30% des communes les plus peuplées concentrent 75% de la population, contre 87% pour l’ensemble de la France.

Répartition de la population

Communes de l'espace urbain

Communes de l'espace rural Pôle urbain Couronne

périurbaineCôtes-d'Armor 59% 41% 39% 13%Bretagne 72% 28% 43% 23%France 82% 18% 61% 16%

Source : RP 1999

Dans les Côtes-d’Armor, la présence d’un seul pôle de taille importante peut sembler pénalisant pour le développement démographique et économique. En effet, ces pôles expliquent sur l’ensemble de la région, l’essentiel de la croissance de la population sur longue période. Ainsi, les 3 autres départements ont vu l’importance de leur pôle croître de manière considérable au cours du 20ème siècle. De plus, la présence de 2 pôles dans les départements du Finistère et du Morbihan permet un développement moins concentrique de la population.

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Le département des Côtes-d’Armor : le renouveau de la croissance démographique

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Densité de population en 2005 (*)

Source : Insee - Enquêtes annuelles de recensement de 2004 à 2007

(*) Remarque : Cette carte représente la densité de population lissée, c’est-à-dire qu’à chaque point de la carte est associée une densité (dite lissée) calculée à partir des densités des communes situées dans un rayon de 15 km autour de ce point.

Cette structure, plus rurale pour les Côtes-d’Armor et basée sur un seul pôle, a peut-être semblé pénalisante pour son développement. Mais la rupture des années 2000 a montré d’autres ressorts du département et l’apparition d’un autre pôle près de Dinan, partagé avec l’Ille-et-Vilaine.

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Le département des Côtes-d’Armor : le renouveau de la croissance démographique

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La rupture du début des années 2000

Taux annuel moyen de variation de la population (en %)

-0,1

0,1

0,3

0,5

0,7

0,9

1,1

Côtes-d'Armor Finistère Ille-et-Vilaine Morbihan

1975-19821982-1990

1990-1999

1999-2006

Source : Recensements de la population - Enquêtes annuelles de recensement de 2004 à 2006.

A partir de la fin des années 90, la croissance de la population est très vive, marquant une rupture de tendance assez profonde avec les périodes antérieures. La rupture est en réalité double : d’une part la croissance est très vive, comparée aux périodes précédentes. D’autre part, le solde naturel, longtemps négatif, s’équilibre.

Variation de la population des Côtes-d'Armor

-10 000

-5 000

0

5 000

10 000

15 000

20 000

25 000

30 000

1975-1982 1982-1990 1990-1999 1999-2006

Variation due au solde migratoire

Variation due au solde naturel

Source : Recensements de la population - Enquêtes annuelles de recensements de 2004 à 2006.

Ainsi, c’est le solde migratoire qui alimente exclusivement la croissance de la population, témoignant de l’attractivité du département.

En analysant plus finement la décomposition de la croissance démographique, on se rend compte que la rupture se produit plus tôt qu’elle ne paraît, au cours de la décennie 90 avec un solde migratoire en très forte croissance. Ce retournement explique l’équilibre du solde naturel 10 ans plus tard : les migrants ont à leur tour des enfants.

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Naissances et décès dans les Côtes-d'Armor de 1980 à 2006

5000

5500

6000

6500

7000

7500

1980 1982 1984 1986 1988 1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006

Décès

Naissances

La population se développe autour des grandes villes

La rupture démographique a des conséquences en termes d’occupation du territoire. Avec la croissance des villes dites « moyennes », la population se concentre encore moins. Ainsi, les grandes villes ont un poids moindre en 2006. Évolution annuelle moyenne de la population dans les communes de moins de 10 000 habitants recensées entre 2004 et 2007

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La croissance n’est cependant pas régulière sur tout le territoire et semble tirée par l’extension de l’aire d’attraction de Rennes et Saint-Malo à l’Est, puis par une bande côtière au centre du département.

Les grandes villes connaissent des évolutions plus faibles sur la période 1999-2005. Alors que le département progresse de 5%, la plupart des principales villes ont des évolutions inférieures. Population des grandes villes

1999 2005* Evolution 1999-2005 (en %)

Dinan 10 907 11 200 2,7Lamballe 10 563 11 000 4,1Lannion 18 368 19 400 5,6Plérin 12 512 13 300 6,3Ploufragan 10 579 10 900 3,0Saint-Brieuc 46 087 46 700 1,3Total 109 016 112 500 3,2Poids départemental 20,1 19,8 * : estimation au 1er juillet Source : Recensement de 1999 - Enquêtes annuelles de recensement de 2004 à 2007

Ces taux d’évolution restent cependant supérieurs à ceux observés pour les grandes villes des autres départements. Une des conséquences est l’ampleur de l’étalement urbain.

L’étalement urbain se poursuit

commune d'une aire d'attraction en 1999

commune d'une aire d'attraction en 2004

périmètre des aires d'attraction en 2004

périmètre des aires d'attraction en 1999

limites régionales

© IGN - Insee 2008

Evolution des aires d'attraction dans l'ouest entre 1999 et 2004

Brest

QuimperRennes

Lannion

Vannes

Lorient

Loudéac

Nantes

Redon

Morlaix

Vitré

Fougères

Saint-Nazaire

Saint-Brieuc

Landerneau

Pontivy

PloërmelQuimperlé

Concarneau

Auray

Dinan

Guingamp

Saint-Pol de Léon

Lamballe

Saint- Malo

Dinard

Laval

Angers

Ancenis

CholetClisson

Châteaubriant

Granville

Avranche

Vire

L’aire d’attraction de Saint-Brieuc s’est étendue depuis 1999 au sud et à l’ouest, rejoignant l’aire de Loudéac. Elle a gagné 22 communes en 4 ans.

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Les revenus ont fortement progressé ces dix dernières années sous l’impulsion des nouveaux arrivants La croissance de la population est très souvent source de richesses supplémentaires pour les territoires. Jusqu’au milieu des années 90, l’évolution des revenus, dans les Côtes-d’Armor, est inférieure à celle de l’ensemble de la France. Vers la fin des années 90, l’évolution s’accélère et dépasse largement celle de la France. Il faut rapprocher ce changement de rythme à celui observé dans le solde migratoire. En effet, c’est au cours de la décennie 90-99 qu’on a vu le solde migratoire devenir positif.

Evolution comparée du revenu moyen par foyer fiscal depuis 1985- base 100 en 1985 en monnaie constante -

95

100

105

110

115

1985 1987 1989 1991 1993 1995 1997 1999 2001 2003 2005

C ôtes-d'A rmo r

B retagne

M étro po le

Source : Insee - DGI

L’évolution est marquée également par la filière électronique Si le revenu moyen par foyer fiscal a diminué plus vite que sur la région Bretagne au début des années 80, il s’est nettement redressé à partir de 1989 avec l’amélioration de la conjoncture. Il a ensuite enregistré un nouveau décrochage en 1993, plus marqué que sur l’ensemble de la région. Depuis 1996, le revenu moyen ne cesse d’augmenter. Notons qu’en 2000 et 2001, cette croissance du revenu est comparable au niveau régional grâce au fort développement de la filière électronique sur Lannion ces deux années, notamment dans sa composante services aux entreprises. Depuis 2002, cette tendance s’est interrompue, à cause notamment de la crise qui a touché la filière des Techniques de l’Information et de la Communication (TIC). Les revenus du département des Côtes-d’Armor retrouvent une croissance inférieure à celle de la région.

1995 2005Côtes-d'Armor 13 451 15 566Bretagne 14 213 16 283Métropole 15 743 17 333

Revenu annuel moyen par foyer fiscal (en € de 2005)

Source : Insee - DGI

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Des disparités de revenus sur le territoire En 2005, la part des ménages imposés dans le département des Côtes-d’Armor est de 57,6%, soit une proportion moins élevée que pour la Bretagne (60,7%).

Les revenus sont globalement peu élevés. En 2005, la moitié de la population du département des Côtes-d’Armor vit dans un ménage qui déclare un revenu par Unité de Consommation (UC) inférieur à 15 560 €, soit 559 € de moins que pour la Bretagne.

Le revenu médian par UC du département des Côtes-d’Armor se situe au 49ème rang des départements français, juste après celui du Cher, de la Moselle, de la Corrèze et de l’Aube et légèrement supérieur à celui de la Vendée, des Hautes-Pyrénées, des Hautes-Alpes et de la Loire. Le revenu médian par UC pour la France métropolitaine est de 16 357 € et de 15 864 € pour la province. Notons que les départements d’Ille-et-Vilaine, du Finistère et du Morbihan se trouvent respectivement aux 22e, 35e et 38e rangs.

Pour le département des Côtes-d’Armor :

10 % des personnes vivent dans un ménage déclarant un revenu par UC inférieur à 7 119 €,

10 % des personnes vivent dans un ménage déclarant un revenu par UC supérieur à 29 150 €.

Le rapport entre ces deux extrêmes est de 4,1 (indicateur de dispersion des revenus ou rapport inter décile), comparable à l’ensemble de la région (4,0). Le revenu médian par unité de consommation dans les communes en 2005

Les revenus sont plus élevés sur le littoral et particulièrement dans les pôles de Lannion, Saint-Brieuc et Dinan.

Entre 2001 et 2005, le revenu médian par unité de consommation augmente de 12,4% dans les Côtes-d’Armor, comme au niveau régional. L’Ille-et-Vilaine et le Morbihan présentent des progressions plus fortes sur cette période (respectivement 12,7 % et 12,9 %). Dans le Finistère, le revenu médian augmente moins vite qu’en Bretagne : 11,9 %. Au sein des pays costarmoricains, Dinan affiche un revenu médian en progression de 14,1 % entre 2001 et 2005. C’est l’augmentation la plus forte observée sur les cinq pays du département. Dans ce pays, le nombre de ménages augmente de plus de 7 % entre 2001 et 2005 contre moins de 6 % pour les quatre autres pays. Le pays du Centre-Bretagne présente une évolution du revenu médian de 13 % sur

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cette période. Guingamp et Saint-Brieuc ont des évolutions identiques à la moyenne départementale. Le revenu médian augmente de 11,7 % dans le Trégor-Goëlo. Le rapport inter-décile, en 2005, est de 4,1 dans les Côtes-d’Armor, un peu supérieur à celui de la région (4,0). Par rapport à 2001, il diminue très légèrement (4,2). Il diminue également entre 2001 et 2005 dans les cinq pays costarmoricains avec un rapport inter-décile inférieur à celui du département à Dinan, dans le Centre-Bretagne et à Saint-Brieuc. Il est équivalent dans le pays de Guingamp et est supérieur dans le Trégor-Goëlo (4,3).

Des revenus plus faibles pour les 30-50 ans Le niveau de revenu et sa dispersion en 2005

Revenu médian par

UCD1 D9 Rapport

inter décile

Revenu médian par

UCD1 D9 Rapport

inter décile

Moins de 30 ans 13 894 4 534 22 373 4,9 14 346 4 953 23 114 4,7de 30 à 39 ans 14 710 6 018 25 789 4,3 15 374 6 566 27 029 4,1de 40 à 49 ans 15 033 6 438 27 588 4,3 15 696 6 960 28 752 4,1de 50 à 59 ans 19 077 7 907 35 923 4,5 19 545 8 495 36 810 4,3de 60 à 74 ans 16 515 9 274 30 655 3,3 16 939 9 599 31 226 3,375 ans et plus 13 256 7 787 25 547 3,3 13 773 8 133 26 450 3,3

Département des Côtes-d'Armor Bretagne

Source : INSEE - DGI - Revenus fiscaux 2005

Note de lecture : dans le département des Côtes-d’Armor, 10 % de la population des moins de 30 ans vit dans un ménage qui déclare moins de 4 534 € par unité de consommation (D1) et, a contrario, 10 % appartiennent à un ménage déclarant plus de 22 373 € (D9). Le rapport entre ces deux seuils est de 4,9 (rapport inter décile). La moitié de la population des moins de 30 ans du département des Côtes-d’Armor vit dans un ménage qui déclare un revenu par Unité de Consommation (UC) supérieur à 13 894 €. La tranche d’âge la plus affectée par cet écart de revenu correspond aux 30-49 ans. Le revenu médian par UC des 30-39 ans et des 40-49 ans est de près de 660 € de moins que pour la Bretagne. La dispersion des revenus est également plus importante pour ces tranches d’âge (4,3) que pour la région (4,1).

Un taux de pauvreté notable mais moins élevé que la moyenne nationale Le département des Côtes-d’Armor est le plus pauvre de la région : le taux de pauvreté est de 11,1 %. C’est en effet le département breton où il y a le plus d’agriculteurs, d’ouvriers agricoles, de retraités et notamment de retraités de l’agriculture. Les salaires y sont plutôt bas. Le phénomène est surtout fréquent en zone rurale, pour les enfants comme pour les personnes âgées. Les familles nombreuses et les familles monoparentales sont aussi largement touchées. Le taux de pauvreté des familles monoparentales atteint même le taux national : 21 %. Les Côtes-d’Armor restent malgré tout un département moins pauvre que la moyenne nationale en terme de taux de pauvreté.

Mesure de la pauvreté par département

Taux Intensité

de pauvreté de la pauvreté

(en %) (en %)Côtes-d'Armor 11,1 15,8Finistère 9,2 16,1Ille-et-Vilaine 8,5 15,4Morbihan 10,1 15,9Bretagne 9,6 15,8France métropole 11,7 17,2

Source : Insee, revenus disponibles localisés 2004

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Le département des Côtes-d’Armor : le renouveau de la croissance démographique

Analyse économique des Côtes-d’Armor réalisée en partenariat avec Côtes-d’Armor Développement 14/52

Une pauvreté qui touche principalement les personnes âgées et les femmes seules Les personnes âgées, plus représentées en Bretagne que dans les autres régions, sont plus fréquemment touchées par la pauvreté, en particulier lorsqu’elles vivent seules. Parmi les plus de 65 ans, 10,2 % vivent sous le seuil de pauvreté contre 7,8 % en métropole. Dans les Côtes-d’Armor, cette proportion s’élève à 12,2 %. C’est cependant moins que dans certains départements comme les Deux-Sèvres (13,3 %), la Haute-Loire (15 %) ou la Creuse (20,3 %). Les personnes vivant seules sont particulièrement touchées par la pauvreté en Bretagne, en particulier les femmes des départements du Morbihan et des Côtes-d’Armor où le taux de pauvreté des femmes seules atteint 18 % contre 13,8 % pour l’ensemble de la métropole.

Voir indicateurs sur la pauvreté et la précarité en annexe pages 50/51.

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La croissance est inégale sur le territoire - les Pays des Côtes-d’Armor

Analyse économique des Côtes-d’Armor réalisée en partenariat avec Côtes-d’Armor Développement 15/52

La croissance est inégale sur le territoire – les pays des Côtes-d’Armor

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La croissance est inégale sur le territoire - les Pays des Côtes-d’Armor

Analyse économique des Côtes-d’Armor réalisée en partenariat avec Côtes-d’Armor Développement 16/52

La population des Côtes-d’Armor est passée de 500 000 en 1962 à 569 500 habitants au 1er janvier 2006. La croissance démographique des Côtes-d’Armor est plus faible que celle de la Bretagne, 14% contre 29% entre 1962 et 2006.

Des pays plus attractifs que d’autres

L’évolution de la population totale entre 1962 et 1999

1962 1968 1975 1982 1990 1999

Côtes-d'Armor 501 923 506 102 525 556 538 869 538 395 542 373Bretagne 2 396 582 2 468 227 2 595 431 2 707 886 2 795 638 2 906 197Pays Centre-Bretagne 44 587 43 533 43 984 44 486 44 046 42 539Pays Guingamp 73 335 70 984 70 378 72 003 70 944 71 855Pays Dinan 90 564 90 204 92 594 95 077 95 147 94 118Pays Saint-Brieuc 137 469 147 629 162 199 170 668 174 866 181 083Pays Trégor-Goëlo 100 196 101 534 107 795 110 724 110 630 112 209Pays Centre-Ouest Bretagne* 49 866 46 601 43 347 40 578 37 489 35 290 * Partie Côtes-d’Armor. En 1999, elle représentait 34% de la population totale du pays. Source : Recensements de la population Notons une forte évolution de la population du pays de Saint-Brieuc (+ 32%) entre 1962 et 1999, soit un niveau supérieur à celle de la Bretagne (21%). La population du pays du Trégor-Goëlo a aussi fortement augmenté (+12%). Par contre, la population du pays du Centre-Ouest Bretagne (communes des Côtes-d’Armor uniquement) a fortement baissé (-29%).

L’évolution de la population des ménages entre 1999 et 2005

1999 2005 Evolution 1999-2005 (en %)

Côtes-d'Armor 531 719 553 869 4,2Bretagne 2 842 002 2 984 401 5,0Pays Centre-Bretagne 41 802 42 934 2,7Pays Guingamp 70 814 73 613 4,0Pays Dinan 92 974 98 275 5,7Pays Saint-Brieuc 177 634 185 787 4,6Pays Trégor-Goëlo 110 154 115 386 4,7Pays Centre-Ouest Bretagne* 34 154 33 473 -2,0 * Partie Côtes-d’Armor

Source : Estimations démographiques supra-communales de 2005 La population des ménages ne prend pas en compte la population des communautés (maisons de retraite, cités universitaires…). Entre 1999 et 2005, la population des ménages du pays de Dinan a beaucoup augmenté dépassant la progression régionale.

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La croissance est inégale sur le territoire - les Pays des Côtes-d’Armor

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Évolution de la population des ménages et du nombre de logements entre 1999 et 2005 (en %)

Population des ménages Nombre de logements Nombre de résidences principales

Côtes-d'Armor 4,2 8,4 8,5Bretagne 5,0 10,4 9,9Pays Centre-Bretagne 2,7 8,0 8,2Pays Guingamp 4,0 7,1 6,3Pays Dinan 5,7 9,7 9,8Pays Saint-Brieuc 4,6 9,4 10,6Pays Trégor-Goëlo 4,7 8,5 8,2Pays Centre-Ouest Bretagne* -2,0 3,5 0,1 * Partie Côtes-d’Armor Source : Insee - Recensement de 1999 et estimations démographiques supra-communales de 2005 La population des ménages des Côtes-d’Armor a augmenté moins fortement qu’au niveau régional. Celle du pays de Dinan a progressé le plus. La population des ménages des pays de Saint-Brieuc et du Trégor-Goëlo a également bien progressé contrairement au pays Centre-Ouest Bretagne (communes des Côtes-d’Armor uniquement). L’évolution du nombre de logements et de résidences principales est plus faible que pour la Bretagne avec une exception pour le pays de Saint-Brieuc en ce qui concerne les résidences principales. Résidence 5 ans auparavant des personnes de 5 ans et plus

Effectifs en 2005 %

Côtes-d'Armor 33 938 6,5Bretagne 205 718 7,4Pays Centre-Bretagne 1 885 4,7Pays Guingamp 3 913 5,7Pays Dinan 6 214 6,7Pays Saint-Brieuc 11 216 6,4Pays Trégor-Goëlo 8 926 8,2Pays Centre-Ouest Bretagne* 1 500 4,7

Personnes habitant une autre région de métropole 5 ans auparavant

* Partie Côtes-d’Armor Source : Insee - Recensement de 1999 et estimations démographiques supra-communales de 2005 L’attractivité résidentielle des Côtes-d’Armor est moins importante que celle de la Bretagne. Notons cependant la relative attractivité du pays du Trégor-Goëlo : 8,2% des personnes vivant dans ce pays en 2005 habitaient une autre région de métropole 5 ans auparavant, soit 0,8 point de plus que pour la Bretagne.

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Les dynamiques économiques

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2e partie

Les dynamiques économiques

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Les dynamiques économiques

Analyse économique des Côtes-d’Armor réalisée en partenariat avec Côtes-d’Armor Développement 19/52

La croissance de l’emploi et celle de la population (solde migratoire notamment) sont liées. En effet, l’arrivée de population, induite par une activité économique, va générer à son tour un autre type d’économie liée aux besoins et services à la personne (économie résidentielle).

Une croissance soutenue de l’emploi

Au 31 décembre 2006, le département des Côtes-d’Armor compte environ 184 000 emplois salariés, soit 48 000 de plus qu’en 1989. Ce département a connu une croissance régulière de l’emploi salarié de 1989 à 2000, comparable à l’évolution régionale. Le retournement de l’activité dans la filière électronique-téléphonie a ralenti cette croissance dès l’été 2001. La zone d’emploi de Lannion a même perdu 1 400 emplois en deux ans. Dès 2004, l’emploi a de nouveau augmenté à un rythme comparable à celui de la Bretagne.

Evolution de l'emploi salarié entre fin 1989 et fin 2006 - base 100 en 1989 -

90

100

110

120

130

140

150

1989 1991 1993 1995 1997 1999 2001 2003 2005

Côtes-d'Armor Finistère Ille-et-Vilaine Morbihan

2006

Source : Insee, Estimations d’emploi

Une croissance de l’emploi ralentie depuis 2001 et liée aux fluctuations de la filière électronique

Evolution de l'emploi salarié des Côtes-d'Armor par secteurs d'activité entre 1989 et 2006.1989 1997 2006(1)

Côtes-d'Armor BretagneAgriculture, sylviculture et pêche 4 247 7 416 7 030 -5,2 -0,7Industries agricoles et alimentaires 10 241 12 088 14 216 17,6 6,4Industrie des biens de consommation 4 534 3 842 3 573 -7,0 -4,7Industrie automobile et biens d'équipement 6 272 6 644 6 142 -7,6 1,7Industrie des biens intermédiaires 6 330 6 115 5 799 -5,2 2,5Énergie 1 233 1 073 1 127 5,0 15,5Industrie 28 610 29 762 30 857 3,7 3,1Construction 10 240 10 638 14 905 40,1 37,9Commerce 19 446 21 393 26 993 26,2 22,0Transports 3 649 4 396 4 975 13,2 24,1Activités financières 4 209 3 953 4 469 13,1 21,2Activités immobilières 447 703 940 33,7 13,9Services rendus aux entreprises 10 468 15 095 20 413 35,2 38,0Services rendus aux particuliers 7 237 11 091 14 279 28,7 30,5Éducation, santé, action sociale 32 032 35 808 38 691 8,1 11,3Administration 15 187 17 910 20 664 15,4 13,6Tertiaire 92 675 110 349 131 424 19,1 20,4

Ensemble 135 772 158 165 184 216 16,5 17,4base 100 au 31/12/89 100,0 116,5 135,71 : données provisoires.

Evolution 1997-2006

Source : Insee, Estimations d’emploi

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Les dynamiques économiques

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La croissance de l’emploi sur la période 1997-2006 s’explique par une dynamique dans le commerce, la construction, les services rendus aux entreprises et aux particuliers, le secteur de l’éducation et les industries agroalimentaires. D’autres secteurs connaissent des réductions d’emploi : l’industrie des biens de consommation, l’industrie automobile et biens d’équipement et l’industrie des biens intermédiaires.

C’est le pays du Trégor-Goëlo qui subit le plus la crise liée à la filière électronique (la fibre optique) et qui tire l’évolution départementale de l’emploi vers le bas. En revanche, les autres pays font preuve de dynamisme.

en % Côtes-d’Armor Bretagne Part des chômeurs dans la population des 20 à 59 ans 8,8 8,6 Part du chômage de longue durée 30,9 28,5 Part des salariés à temps partiel (<80%) 24,6 25,5 Part des jeunes (20-29 ans) sans diplôme 7,7 6,4 Part des emplois salariés hors CDI 16 16,4 Part de couples avec un seul actif occupé parmi les familles d'employés et d'ouvriers 28 28,5

Source : ANPE 2006, INSEE - RP99, DADS 2005

Part de l'emploi dans le département par pays (en %)

1999 2006Pays Centre-Bretagne 10,4 10,5Pays Guingamp 11,4 11,6Pays Dinan 15,1 15,3Pays Saint-Brieuc 39,3 40,1Pays Trégor-Goëlo 18,8 18,0Pays Centre-Ouest Bretagne * 15,6 14,2 Source : Insee, Estimations d’emploi * : le pays du Centre-Ouest Bretagne est pris dans son ensemble.

Evolution de l'emploi salarié (tous secteurs d'activité) entre fin 1999 et fin 2006 pour les pays et le département des Côtes-d'Armor

98

100

102

104

106

108

110

112

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006p

Pays de Dinan

Pays de Guingamp

Pays du Trégor-Goëlo

Pays du Centre-Bretagne

Pays de Saint-Brieuc

Département des Côtes-d'Armor

Source : Insee, Estimations d’emploi

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Les dynamiques économiques

Analyse économique des Côtes-d’Armor réalisée en partenariat avec Côtes-d’Armor Développement 21/52

Le renouveau démographique redynamise les ressources en main d’œuvre

Le rebondissement du solde migratoire des années 90 a pour conséquence un certain rajeunissement de la population, très marqué dans quelques pays.

La population des ménages par âge en 2005

Moins de 20 ans

De 20 à 39 ans

De 40 à 59 ans 60 ans et + Moins de

20 ansDe 20 à 39

ansDe 40 à 59

ans 60 ans et +

Côtes-d'Armor 23,7 22,4 28,0 25,9 5,90 -2,20 12,60 0,20Bretagne 24,8 25,2 27,7 22,3 6,70 -1,80 13,90 1,40Pays Centre-Bretagne 23,7 23,3 27,5 25,5 5,40 -2,90 15,20 -5,60Pays Guingamp 24,3 22,6 27,5 25,6 9,20 -1,30 12,80 -3,90Pays Dinan 23,7 22,2 28,1 26,0 7,30 1,20 12,60 1,40Pays Saint-Brieuc 24,5 23,6 28,2 23,7 4,30 -2,40 11,40 4,80Pays Trégor-Goëlo 22,6 20,9 28,7 27,8 6,60 -2,50 13,00 1,40Pays Centre-Ouest Bretagne* 21,8 19,3 27,1 31,9 3,10 -11,00 12,70 -9,50

% Evolution 1999-2005 (en %)

* Partie Côtes-d’Armor

Source : INSEE-Enquêtes annuelles de recensement 2004 à 2006, estimations démographiques supracommunales 2005

La population des ménages est plus âgée dans les Côtes-d’Armor qu’en Bretagne. En effet, la part des 60 ans et plus est supérieure de 3,6 points à celle de la région. Les moins de 40 ans représentent 46% de la population totale des ménages contre 50% pour la Bretagne. Le pays de Saint-Brieuc est plus jeune que les autres pays des Côtes-d’Armor. La population par type d'activité en 2005

Effectifs % Effectifs % Effectifs % Effectifs %Côtes-d'Armor 243 855 44,1 146 705 26,5 38 583 7,0 123 984 22,4Bretagne 1 373 342 46,0 675 474 22,6 247 376 8,3 688 210 23,1Pays Centre-Bretagne 19 675 45,8 11 199 26,1 2 690 6,3 9 370 21,8Pays Guingamp 31 829 43,4 19 233 26,2 5 296 7,2 16 958 23,1Pays Dinan 43 285 44,4 25 802 26,5 6 048 6,2 22 398 23,0Pays Saint-Brieuc 85 496 46,0 45 208 24,3 14 337 7,7 40 745 21,9Pays Trégor-Goëlo 48 725 41,8 32 785 28,4 8 092 7,0 26 233 22,7Pays Centre-Ouest Bretagne* 13 373 40,0 10 964 32,8 1 861 5,6 7 275 21,7

Autres inactifsActifs Inactifs retraités Inactifs en études

* Partie Côtes-d’Armor Attention : les pays cités ne couvrent pas toutes les communes des Côtes-d’Armor. Source : Insee - Recensement de 1999 et estimations démographiques supra-communales de 2005 La population des Côtes-d’Armor étant relativement âgée, les inactifs retraités représentent, en 2005, 26,5% de la population des ménages ce qui est supérieur de 3,9 points à la Bretagne. La part des actifs est inférieure à celle de la Bretagne. Par contre, les pays de Saint-Brieuc et du Centre-Bretagne atteignent environ la même proportion régionale.

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Une forte progression des diplômés de l’enseignement supérieur Diplôme le plus élevé des 14 ans ou plus au sein de la population des ménages

Sans diplôme CEP BEPC CAP/BEP BAC 1er cycle universitaire

2ème ou 3ème cycle universitaire

Côtes-d'Armor -5,3 -18,3 -4,7 5,8 26,7 38,5 37,6Bretagne -4,6 -17,8 -5,8 3,8 26,9 36,7 34,1Pays Centre-Bretagne -8,2 -17,0 -6,5 6,4 32,1 41,6 34,6Pays Guingamp -3,3 -21,5 -5,4 6,7 27,2 39,5 34,2Pays Dinan -4,6 -16,1 -6,0 8,4 33,4 43,3 41,4Pays Saint-Brieuc -3,5 -15,8 -5,7 4,4 23,6 39,7 33,4Pays Trégor-Goëlo -8,0 -20,5 -1,4 6,6 25,9 34,3 43,3Pays Centre-Ouest Bretagne* -8,1 -21,9 -4,7 0,0 24,9 28,5 33,2

Evolution 1999-2005 en %

Sans diplôme CEP BEPC CAP/BEP BAC 1er cycle universitaire

2ème ou 3ème cycle universitaire

Côtes-d'Armor 16,1 16,1 10,8 25,0 15,0 9,7 7,2Bretagne 14,9 13,9 10,7 24,6 16,3 10,7 8,9Pays Centre-Bretagne 19,4 19,5 9,6 25,9 13,5 8,1 4,0Pays Guingamp 15,7 17,2 11,0 25,9 15,2 9,6 5,5Pays Dinan 18,6 16,8 10,1 26,0 13,8 8,7 5,9Pays Saint-Brieuc 14,9 14,1 10,9 25,3 16,0 10,8 7,9Pays Trégor-Goëlo 14,2 15,1 11,7 23,7 15,4 9,6 10,3Pays Centre-Ouest Bretagne* 18,8 21,6 10,9 22,0 13,8 8,4 4,4

Effectifs en 2005 en %

* Partie Côtes-d’Armor Source : Insee - Recensement de 1999 et estimations démographiques supra-communales de 2005 Avertissement : Il s'agit des 14 ans ou plus qui n'ont pas terminé leurs études. En 2005, les filières professionnelles sont plus développées qu’en Bretagne contrairement aux cursus universitaires. Le pays de Saint-Brieuc compte autant de diplômés du 1er cycle universitaire que la Bretagne. La proportion des diplômés des 2e et 3e cycles universitaires est plus élevée dans le pays du Trégor-Goëlo que pour le département des Côtes-d’Armor (+3 points). Cette hausse est liée à la nature des emplois offerts sur ce pays. Entre 1999 et 2005, le nombre de diplômés des cycles universitaires a plus augmenté pour les Côtes-d’Armor que pour la Bretagne avec une très forte progression pour le pays de Dinan.

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Les dynamiques économiques

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Plus d’ouvriers qualifiés qu’en Bretagne Répartition des salariés de l’industrie par sexe et catégorie socioprofessionnelle en 2005 Dans les Côtes-d’Armor, la part des cadres dans l’industrie est supérieure à la moyenne régionale. Ce département se démarque également par la part des ouvriers qualifiés supérieure de 4,6 points à la moyenne régionale. Les hommes sont proportionnellement plus représentés dans les Côtes-d’Armor qu’en Bretagne (+ 1 point).

Effectifs Ensemble (en %) Hommes Hommes

(en %) Femmes Femmes (en%) Effectifs Ensemble

(en %) Hommes (en %)

Femmes (en%)

Cadres 2 927 9,6 2 422 82,7 505 17,3 17 493 9,2 81,4 18,6

Professions intermédiaires 5 274 17,2 3 964 75,2 1 310 24,8 33 845 17,8 74,3 25,7

Employés 2 292 7,5 444 19,4 1 848 80,6 13 666 7,1 18,4 81,6

Ouvriers qualifiés 14 287 46,7 10 594 74,2 3 693 25,8 80 257 42,1 76,5 23,5

Ouvriers non qualifiés 5 829 19,0 3 330 57,1 2 499 42,9 45 360 23,8 53,2 46,8

Ensemble des salariés de l'industrie 30 609 100,0 20 754 67,8 9 855 32,2 190 621 100,0 66,8 33,2

Département des Côtes-d'Armor Bretagne

Salaire horaire brut moyen en 2005 des salariés de l’industrie par catégorie socioprofessionnelle et par sexe

Côtes-d'Armor Bretagne Côtes-

d'Armor Bretagne Côtes-d'Armor Bretagne

Cadres 3219 28,2 28,3 2686 29,0 29,4 533 23,7 23,5Professions intermédiaires 5744 16,5 16,6 4335 17,0 17,1 1409 15,0 15,0

Employés 2460 12,1 12,3 473 13,0 13,5 1987 11,9 12,0Ouvriers qualifiés 15471 11,9 12,3 11564 12,3 12,6 3907 10,9 11,0Ouvriers non qualifiés 6335 10,2 10,9 3666 10,4 11,3 2669 9,8 10,3

Total 33229 14,1 14,4 22724 15,0 15,3 10505 12,1 12,2Source : Insee, DADS

Ensemble Hommes Femmes

Postes de travail* en

2005

Salaire brut horaire (en euros) Postes de

travail* en 2005

Salaire brut horaire (en euros) Postes de

travail* en 2005

Salaire brut horaire (en euros)

* Un salarié peut occuper un ou plusieurs postes de travail au cours de l'année dans le même secteur ou dans des secteurs différents. Le salaire horaire brut moyen des Côtes-d'Armor est légèrement plus faible que le régional. Les femmes sont moins payées que les hommes (- 2,9 euros) et ne représentent que 31,6% des postes de travail en 2005. Les hommes occupent majoritairement des postes de cadres, de professions intermédiaires et d’ouvriers qualifiés. C'est l'inverse pour les employés et les ouvriers non qualifiés.

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Les dynamiques économiques

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Spécialisations sectorielles des pays par rapport à la Bretagne

Les pays costarmoricains présentent certaines spécialisations sectorielles mais parfois basées sur des effectifs relativement faibles. Quelques pays se démarquent par une sur-représentation de certaines activités :

- le pays de Guingamp par une sur-représentation des secteurs agricole et agro-alimentaire ; - le pays du Trégor-Goëlo par ses activités de télécommunication et d’électronique fortement

dominantes ; - le pays de Saint-Brieuc par une sur-représentation de l’industrie du caoutchouc ; - et le pays du Centre-Bretagne par une sur-représentation de l’industrie des viandes, de l’industrie

pharmacie-produits de beauté et des activités industrielles du travail des métaux.

Nombre de salariés par secteur au 31 décembre 2005

Pays de Guingamp

118356

111535

1081032

2451569

837108

24615102081722

794306

19117831553215

384145

1439682

285442

100182

191191

109

0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5

Activités associativesIntermédiation f inancièreSécurité, nettoyage et services divers aux entreprisesServices professionnelsPromotion, gestion immobilièreHôtels et restaurantsTransport routier (ou par conduites) de marchandisesAutres commerces de détail, en magasin ou non,Administration publiqueServices personnelsCommerce et réparation automobileTélécommunicationsActivités relatives à la santéEducationAutres activités récréatives, culturelles et sportivesActivités de poste et de courrierIndustrie des viandesAction socialeTransformation des matières plastiquesBâtimentAgriculture, chasse, services annexesFabrication de produits céramiques et de matériaux deGrandes surfaces à prédominance alimentaireCommerce de gros, intermédiairesIndustrie du laitIndustries alimentaires diversesFabrication d'éléments en métal pour la constructionTravaux publicsFabrication de machines agricolesTravail du grain ; fabrication d'aliments pour animauxRécupération

Source : Insee, Clap 2005

Les activités sur-représentées sont orientées vers des activités agricoles et agroalimentaires (travail du grain, industrie du lait, commerce de gros relevant le plus souvent de la filière IAA…). Les activités sous-représentées concernent certaines activités de services et transport (hôtels et restaurants, transport routier de marchandises). L’absence de grande agglomération explique la moindre présence des activités administratives, de services aux entreprises ou aux particuliers. De plus ce pays ne compte pas de gros pôle touristique qui serait favorable aux activités résidentielles. En résumé, cette zone peut mettre en avant une forte spécialisation dans la filière agricole et alimentaire mais cette forte spécialisation la rend très sensible aux fluctuations économiques de cette filière.

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Les dynamiques économiques

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Pays de Dinan

178126238

5216471203371785

1983793

2017990472

1876312374135

180211

135129

138162

150193

0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2 1,4

Industrie des viandesArchitecture, ingénierie, contrôleTravaux publicsActivités informatiquesPromotion, gestion immobilièreTransformation des matières plastiquesActivités associativesAutres activités récréatives, culturelles et sportivesTransport routier de voyageursSécurité, nettoyage et services divers aux entreprisesServices professionnelsAdministration publiqueTransport routier (ou par conduites) de marchandisesAutres commerces de détail, en magasin ou non, réparationsEducationHôtels et restaurantsActivités relatives à la santéGrandes surfaces à prédominance alimentaireActivités de poste et de courrierCommerce de gros, intermédiairesIndustries alimentaires diversesIntermédiation f inancièreServices personnelsServices industriels du travail des métauxMagasins d'alimentation, spécialisés ou non

Source : Insee, Clap 2005 Le tissu productif du pays de Dinan était principalement constitué d’industries traditionnelles (bois, lait et de quelques activités plus récentes (téléphonie). Les difficultés économiques de certaines filières ont généré des pertes d’emploi industriel. La sphère productive peine à maintenir ses emplois. L’orientation économique de la zone se tourne de plus de plus en plus vers les activités de l’économie résidentielle. Ce développement s’appuie sur la double fonction du pays : zone touristique d’une part et accueil de nouveaux actifs résidents dans le pays tout en travaillant à l’extérieur, d’autre part. Ici le relais agroalimentaire a moins fonctionné qu’ailleurs. Dans ce pays pourtant très marqué par les paysages ruraux, l’industrie des viandes est moins présente que dans d’autres territoires bretons. La sous-représentation des autres activités résulte principalement de l’absence de grande agglomération au sein du pays. Dinan est de plus en plus dépendante de la bonne santé économique de ses deux voisines Rennes et Saint-Malo qui l’ont tiré vers le haut depuis le début de la décennie.

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Pays du Trégor-Goëlo

15582041

733262

2044224041274337134875720725941439191725743127222112373

2584393250

313683359266271

- 2,0 4,0 6,0 8,0 10,0 12,0 14,0

Transport routier (ou par conduites) de marchandisesSécurité, nettoyage et services divers aux entreprisesIndustries alimentaires diversesCommerce de gros, intermédiairesIntermédiation f inancièreArchitecture, ingénierie, contrôleServices professionnelsAdministration publiqueActivités associativesAction socialeEducationActivités de poste et de courrierPromotion, gestion immobilièreBâtimentAutres commerces de détail, en magasin ou non, réparationsActivités relatives à la santéMagasins d'alimentation, spécialisés ou nonCommerce et réparation automobileHôtels et restaurantsServices personnelsGrandes surfaces à prédominance alimentaireAutres activités récréatives, culturelles et sportivesActivités informatiquesAssainissement, voirie et gestion des déchetsFabrication de composants électroniquesAgriculture, chasse, services annexesTélécommunicationsFabrication d'appareils d'émission et de transmission

0

Source : Insee, Clap 2005 Les activités dominantes du pays du Trégor-Goëlo sont les télécommunications et l’électronique. La forte spécialisation dans cette filière fournit des emplois très qualifiés et génère de haut revenus. Toutefois cette forte spécialisation rend ce pays très vulnérable aux fluctuations économiques de la filière comme celle qu’elle a connue au début de la décennie avec la crise de l’optique. Le tissu de PME spécialisées dans l’informatique et l’électronique et son attractivité résidentielle sont autant d’atouts qu’elle devra valoriser pour réaffirmer ses savoirs-faire et gérer les mutations économiques importantes de la filière Télécommunications. Les grandes entreprise ne sont plus suffisantes pour jouer le rôle de locomotive économique et assurer la pérennité des emplois.

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Pays du Centre-Bretagne

2901243075

752167

186628125109661

134125

242173

1818602951000

1741057524336

740808132

233131285

- 1,0 2,0 3,0 4,0 5,0 6,0 7,0 8,0 9,0

Autres commerces de détail, en magasin ou non, réparationsIntermédiation f inancièreHôtels et restaurantsServices professionnelsAdministration publiqueActivités relatives à la santéGrandes surfaces à prédominance alimentaireCommerce de gros, intermédiairesEducationActivités de poste et de courrierAction socialeCommerce et réparation automobileBâtimentTravaux publicsServices personnelsConstruction automobileAdministration d'entreprisesTravail du grain ; fabrication d'aliments pour animauxIndustries alimentaires diversesFabrication de meublesServices industriels du travail des métauxTransport routier (ou par conduites) de marchandisesIndustrie du laitFabrication d'autres machines d'usage spécif iqueAgriculture, chasse, services annexesIndustrie des viandesIndustrie pharmaceutiqueFabrication d'éléments en métal pour la construction

0

Source : Insee, Clap 2005 Le pays du Centre-Bretagne est spécialisé dans les activités industrielles du travail des métaux, dans l’industrie des viandes et l’industrie pharmacie-produits de beauté. Ce pays compte plusieurs établissements industriels dont les spécialisations sont déconnectées les unes des autres. Cette diversification est un atout en cas de crise dans une filière ou de difficultés dans une entreprise. Ce territoire crée des emplois et parvient à attirer des actifs résidents dans d’autres pays pour les pourvoir. Le nombre de demandeurs d’emplois disponibles dans le pays est relativement plus faible qu’ailleurs.

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Pays de Saint-Brieuc

620732

680445

14479398

179330471404

40291006

546710941554713

8484259

30766159652

20164998413487480

10901935

518914

886

- 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5

Industries alimentaires diversesTransport routier (ou par conduites) de marchandisesConstruction automobileHôtels et restaurantsSécurité, nettoyage et services divers aux entreprisesPromotion, gestion immobilièreServices personnelsTransport routier de voyageursActivités relatives à la santéGrandes surfaces à prédominance alimentaireAgriculture, chasse, services annexesEducationAutres commerces de détail, en magasin ou non, réparationsBâtimentArchitecture, ingénierie, contrôleAutres activités récréatives, culturelles et sportivesCommerce et réparation automobileActivités de poste et de courrierAction socialeTravaux publicsCommerce de gros, intermédiairesServices professionnelsIndustrie des viandesIntermédiation financièreAdministration publiqueActivités associativesPublicité et études de marchéTravail du grain ; fabrication d'aliments pour animauxAssuranceIndustrie du caoutchouc

0

Source : Insee, Clap 2005 Le pays de Saint-Brieuc se caractérise par une sur-représentation de l’industrie du caoutchouc liée à la présence de l’établissement du Joint français à Saint-Brieuc. Il concentre une grande partie de l’emploi du département car il cumule les fonctions administratives du département et héberge de nombreux grands établissements industriels présents depuis plusieurs décennies. L’implantation plus récente d’entreprises de services aux entreprises ou aux particuliers (Études de marché, assurances-finances) explique les spécialisations dans les activités tertiaires. Les IAA complète cette palette avec l’un des plus gros établissements de l’industrie des viandes implanté à Lamballe. A l’inverse, la construction automobile, le transport routier de marchandises et les industries alimentaires diverses sont sous-représentées comparé à la Bretagne.

Pays du Centre-Ouest Bretagne (partie Côtes-d’Armor)

La partie costarmoricaine du pays du centre Ouest-Bretagne rassemble très peu d’emplois. Les spécialisations sont souvent liées à la présence d’un établissement. Les emplois sont principalement concentrés dans les services à la population (administration, santé, éducation).

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Côtes-d’Armor

19103136

16672653

10167660

1324021741102137361674254978214252822261448

1601998

249612689143543020377666765076

282710191390

2043

0 0,5 1 1,5 2 2,5 3

Sécurité, nettoyage et services divers aux entreprisesArchitecture, ingénierie, contrôlePromotion, gestion immobilièreTransport routier (ou par conduites) de marchandisesHôtels et restaurantsAutres commerces de détail, en magasin ou non,Industries alimentaires diversesIntermédiation f inancièreEducationActivités relatives à la santéServices professionnelsIndustrie du laitAutres activités récréatives, culturelles et sportivesServices personnelsActivités associativesActivités de poste et de courrierCommerce de gros, intermédiairesGrandes surfaces à prédominance alimentaireAdministration publiqueCommerce et réparation automobileBâtimentTravaux publicsAction socialeIndustrie des viandesTravail du bois et fabrication d'articles en boisTélécommunicationsTravail du grain ; fabrication d'aliments pour animauxAgriculture, chasse, services annexesFabrication d'appareils d'émission et de transmission

Un relatif équilibre économique entre les trois sphères d’activités Si on exclut les activités de la défense, de l’agriculture et de l’intérim, secteurs pour lesquels les données sont imprécises, le département des Côtes-d’Armor totalise 161 370 postes de travail dans les autres composantes de l’économie à la fin 2005. Le classement de ces activités en trois sphères - la sphère productive, la sphère résidentielle et la sphère publique - permet de caractériser l’économie d’un territoire. Les trois sphères sont assez bien représentées dans le département des Côtes-d’Armor. La sphère résidentielle regroupe 41% des emplois. Les activités touristiques et le potentiel de revenus de la zone offrent des débouchés aux entreprises de la sphère résidentielle. La sphère productive s’appuie en grande partie sur les activités de la filière des télécoms qui génère de bons revenus mais cette hyperspécialisation est un facteur de fragilité économique du département, comme le montre les fluctuations d’emploi dans le pays du Trégor-Goëlo. La place de la sphère publique, 27 % des postes du champ étudié, pour 26 % sur l’ensemble de la Bretagne est relativement élevée. Cette spécificité est particulièrement marquée dans les pays du Trégor-Goëlo (31%) et de Saint-Brieuc (30%) de par la présence de plusieurs hôpitaux, du centre hélio-marin et de l’enseignement supérieur. L’économie de certains territoires reste cependant très dépendante de grands établissements agroalimentaires : Kerméné (pays du Centre-Bretagne) et la Cooperl (pays de Saint-Brieuc). Ces deux établissements concentrent une forte proportion des emplois dans les pays concernés et sont au cœur d'une filière agroalimentaire qui constitue l'essentiel de la sphère productive. Les emplois des activités du transport de marchandises, des services aux entreprises découlent pour la plupart de la présence des locomotives agroalimentaires. Enfin, la filière des industries agroalimentaires crée des emplois dans les pôles ruraux évitant ainsi une désertification du territoire.

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Part des 3 sphères dans les départements bretons au 31 décembre 2005

Nombre d'établissements

Nombre de postes salariés

Part de la sphère productive

Part de la sphère résidentielle

Part de la sphère publique

(en %) (en %) (en %)

Côtes-d'Armor 31 058 161 370 32 41 27en Equivalent Temps Plein 143 228 33 40 27

Finistère 45 547 259 471 31 42 27en Equivalent Temps Plein 232 890 32 40 28

Ille-et-Vilaine 50 055 337 726 38 38 24en Equivalent Temps Plein 303 455 40 36 24

Morbihan 39 014 203 812 34 40 26en Equivalent Temps Plein 181 361 34 40 26

Bretagne 165 674 962 379 34 40 26en Equivalent Temps Plein 860 934 35 39 26

Source : Insee, Clap

Les secteurs d’activités sont répartis en trois sphères d’activités

La sphère productive regroupe les activités orientées vers les marchés extérieurs, essentiellement l’industrie, le secteur de l’énergie, les services aux entreprises, le transport de marchandises et le commerce de gros. La sphère résidentielle est formée des activités liées à la population : services aux particuliers, construction, santé, action sociale, commerce de détail, activités financières et transport de voyageurs. La sphère publique regroupe les emplois relevant des fonctions publiques d’État, territoriale et hospitalière.

Différents modèles de développement entre 1999 et 2005

Emplois supplémentaires

Apport migratoire

Evolution 1999-2005 des DEFM de

catégorie 1 (en %)

Bretagne 88 764 107 152 -22,3 Pays Centre-Bretagne 1 610 1 130 -24,3 Pays Guingamp 1 997 3 025 -21,9 Pays Dinan 2 092 5 441 -26,8 Pays Saint-Brieuc 5 671 5 651 -29,3 Pays Trégor-Goëlo 1 018 7 004 -24,1 Pays Centre-Ouest Bretagne * 226 2 990 -16,0

Source : Insee, Estimations d’emploi et estimations démographiques supra-communales de 2005 * : le pays du Centre-Ouest Bretagne est pris dans son ensemble.

La relation emploi – population sur une zone géographique témoigne du modèle de développement sous-jacent. Les emplois supplémentaires sont pourvus par :

des inactifs ou actifs en recherche d’emplois, des nouveaux actifs entrés sur le marché du travail, des nouveaux actifs venus d’une autre région (ou pays), des migrations alternantes.

En simplifiant, la relation migration – emploi permet d’expliquer l’origine de la croissance démographique d’un territoire : résidentielle, économique ou équilibrée. Par ailleurs, pour un emploi créé, l’apport migratoire est généralement de plus d’une personne car il englobe la famille.

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La mesure de l’évolution de l’emploi à partir de la source URSSAF

Les indices d’évolution de l’emploi dans les pays sont calculés à partir de la source URSSAF (Union pour le Recouvrement des cotisations de Sécurité Sociale et d’Allocations Familiales). Les établissements de la MSA (Mutualité Sociale Agricole) ne sont donc pas pris en compte. Les salariés en intérim sont exclus du calcul des indices d’évolution.

PAYS DU CENTRE-BRETAGNE : origine de la croissance endogène1 . L’apport migratoire ne permet pas de répondre à l’offre d’emplois. Les navettes domicile-travail compensent les éventuels emplois non pourvus.

Pays du Centre Bretagne

80

90

100

110

120

130

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007

sphère résidentielle

sphère productive

PAYS DE GUINGAMP : croissance équilibrée d’origine endogène1. Pays de Guingamp

80

90

100

110

120

130

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007

sphère résidentielle

sphère productive

PAYS DE DINAN : origine de la croissance exogène2 . Le pays est fournisseur d’actifs pour d’autres territoires et devient résidentiel.

Pays de Dinan

80

90

100

110

120

130

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007

sphère résidentielle

sphère productive

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Les dynamiques économiques

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PAYS DE SAINT-BRIEUC : croissance d’origine endogène1 . L’évolution des emplois génère des arrivées d’actifs venant de d’autres territoires.

Pays de Saint-Brieuc

80

90

100

110

120

130

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007

sphère résidentielle

sphère productive

PAYS DU TREGOR-GOELO : croissance exogène2 . L’apport migratoire est nettement supérieur aux créations d’emplois. Pays résidentiel.

Pays du Trégor-Goëlo

80

90

100

110

120

130

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007

sphère résidentielle

sphère productive

PAYS DU CENTRE-OUEST BRETAGNE : croissance exogène2 . L’apport migratoire est nettement supérieur aux créations d’emplois. Pays résidentiel.

Pays du Centre-Ouest Bretagne(uniquement communes du dept. 22)

80

90

100

110

120

130

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007

sphère résidentielle

sphère productive

1 : La croissance des emplois de la sphère productive entraîne l’arrivée d’actifs qui génère la création d’emplois dans la sphère résidentielle. 2 : La croissance de l’emploi s’explique uniquement par la création d’emplois dans la sphère résidentielle, générée par l’apport migratoire.

Une augmentation du nombre d’établissements identique à celle de la région entre 2000 et 2007 Le nombre d’établissements dans les Côtes-d’Armor augmente d’année en année. Le département compte un peu plus de 25 000 établissements en 2007 (hors agriculture, activités financières, activités immobilières et administration). Ceci représente une progression de 16 % depuis 2000. Le nombre d’établissements costarmoricains s’est ainsi accru de 818 unités dans le champ « Industrie-Commerce-Services » sur les années 2006 et 2007. L’augmentation des créations tient, pour l’essentiel, à la croissance du parc d’établissements dans le secteur des services aux entreprises. Entre 2000 et 2007, la croissance du nombre d’établissements dans les Côtes-d’Armor est identique à celle de la Bretagne. Au sein des pays du département, Dinan, Guingamp, Trégor-Goëlo et Saint-Brieuc affichent

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une croissance légèrement supérieure à celle des Côtes-d’Armor durant cette période. Le dernier pays du département (Centre-Bretagne) est, quant à lui, très en deçà de l’évolution costarmoricaine (+ 4,5 % entre 2000 et 2007). Nombre d’établissements dans les Côtes-d’Armor par secteurs d’activité de 2000 à 2007

Activité en NES16 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007Industries agricoles et alimentaires 969 951 941 930 905 893 897 894Industrie des biens de consommation 492 506 520 515 511 521 528 535Industrie automobile 24 24 24 24 22 23 24 29Industries des biens d'équipement 436 432 435 429 425 442 443 444Industries des biens intermédiaires 548 547 556 558 542 532 526 540Energie 41 46 46 60 61 68 82 139Construction 3 520 3 617 3 682 3 699 3 738 3 846 4 010 4 132Commerce 5 992 6 111 6 088 6 177 6 237 6 377 6 464 6 508Transports 800 803 797 793 775 776 768 782Services aux entreprises 2 126 2 226 2 371 2 441 2 703 2 961 3 177 3 647Services aux particuliers 4 079 4 101 4 168 4 157 4 199 4 304 4 324 4 325Education, santé, action sociale 2 595 2 643 2 714 2 823 2 883 2 967 3 028 3 114Ensemble des activités 21 622 22 007 22 342 22 606 23 001 23 710 24 271 25 089Source : Insee - Répertoire Sirène - Champ ICS (hors agriculture, activités financières, activités immobilières et administration)

Voir tableaux détaillés par pays en annexe pages 44/45. Évolution du nombre d’établissements entre 2000 et 2007 (base 100 en 2000)

95

105

115

125

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007

DinanGuingampTrégor-GoëloCentre-BretagneSaint-BrieucCôtes-d'ArmorBretagne

Source : Insee - Répertoire Sirène - Champ ICS (hors agriculture, activités financières, activités immobilières et administration)

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L’implantation des principaux établissements

2 500

850

CONSEIL GENERAL DES COTES-D'ARMOR

CENTRE DE GESTION DES COTES-D'ARMOR

CENTRE HOSPITALIER DE PLOUGUERNEVEL

CHS DE LEHON

CENTRE HOSPITALIERDE DINAN

COOPERL HUNAUDAYE

CENTRE HOSPITALIER DE PAIMPOL

DEPARTEMENT DES COTES-D'ARMOR

CAISSE REGIONALE CREDIT AGRICOLE

MTS SA

CENTRE HOSPITALIER YVES LE FOLL

JEAN STALAVEN TRAITEUR

DIRECTION SERVICES FISCAUX

DAUNAT BRETAGNE

FRANCE TELECOM

ALCATEL CIT

CHS BEGARD

CENTRE HOSPITALIER KERGOMAR LANNION

LE JOINT FRANCAIS

FINANCIERE ALH

GELAGRI-BRETAGNE KERMENE

CENTRE HOPITAL DE GUINGAMP

ActivitésIndustries agricoles et alimentairesIndustries des biens d'équipementIndustries des biens intermédiairesConstructionCommerceTransportsActivités financièresServices aux entreprisesÉducation, santé, action socialeAdministration

Nombre de salariés

Seuls les établissements de plus de 400 salariés sont étiquetés

© IGN-Insee 2008Source : Insee - Clap au 31-12-2005

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Les dynamiques économiques

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Le tissu d’entreprises se densifie dans plusieurs secteurs Le nombre d’entreprises, c’est-à-dire de sièges sociaux, augmente chaque année depuis 2004 dans beaucoup d’activités. La construction, le commerce, les services aux entreprises et le secteur de l’éducation-santé-action sociale apportent une contribution importante à cette croissance. Deux secteurs essentiels diminuent : le transport et l’agroalimentaire. La baisse du nombre d’entreprises dans les industries agricoles et alimentaires est liée à la cessation d’activités d’artisanat-commerce alimentaires (charcuterie-traiteur, boulangerie-pâtisserie…).

Évolution du nombre d’entreprises costarmoricaines de 2004 à 2007 dans les différents secteurs d’activités

Activité en NES16 2004 2005 2006 2007Nombre % Nombre % Nombre % Nombre %

Industries agricoles et alimentaires 779 3,9 774 3,8 764 3,7 756 3,5Industrie des biens de consommation 461 2,3 475 2,3 477 2,3 469 2,2Industrie automobile 18 0,1 18 0,1 19 0,1 23 0,1Industries des biens d'équipement 377 1,9 386 1,9 387 1,9 392 1,8Industries des biens intermédiaires 445 2,2 437 2,1 427 2,0 434 2,0Construction 3602 18,0 3716 18,0 3861 18,5 3971 18,5Commerce 4970 24,8 5090 24,7 5105 24,4 5106 23,8Transports 633 3,2 624 3,0 607 2,9 613 2,9Services aux entreprises 2091 10,4 2256 10,9 2388 11,4 2822 13,2Services aux particuliers 3894 19,5 4025 19,5 4006 19,2 3949 18,4Education, santé, action sociale 2745 13,7 2812 13,6 2869 13,7 2918 13,6Ensemble des activités 20015 100,0 20613 100,0 20910 100,0 21453 100,0

Source : Insee - Répertoire Sirène - Champ ICS (hors agriculture, énergie, activités financières, activités immobilières et administration)

Un rythme de créations d’entreprises dans les Côtes-d’Armor légèrement inférieur à la moyenne régionale Le rythme de créations d’entreprises est resté élevé dans le département des Côtes-d’Armor notamment depuis 2004. De 2002 à 2006, les taux de création d’entreprises costarmoricains et régional sont sensiblement équivalents. En 2007, le taux observé dans les Côtes d’Armor est inférieur de 0,4 point à celui de la Bretagne. Au sein des cinq pays costarmoricains, Saint-Brieuc affiche un taux de création d’entreprises supérieur de 0,9 point à celui du département en 2007. Les quatre autres pays ont un taux de création inférieur à la moyenne départementale. Évolution du taux de création d’entreprises entre 2000 et 2007 (en %)

Niveau géographique 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007Pays de Dinan 7,8 5,6 6,9 8,0 9,7 8,5 8,4 9,0Pays de Guingamp 6,1 6,6 6,9 6,7 7,8 7,6 8,9 9,1Pays du Trégor-Goëlo 6,9 6,0 6,5 8,6 9,1 8,2 8,2 8,9Pays du Centre-Bretagne 5,7 4,6 4,8 5,7 6,7 8,1 9,1 8,8Pays de Saint-Brieuc 7,0 7,2 7,6 8,4 9,2 9,2 9,5 10,3Côtes-d'Armor 6,8 6,3 6,9 7,9 8,9 8,5 8,9 9,4Bretagne 7,2 6,9 7,0 7,9 8,7 8,3 8,9 9,8France 11,4 11,1 10,9 11,7 12,4 12,1 12,1 11,0

Source : Insee - Répertoire Sirène - Champ ICS (hors Agriculture, Energie, Activités financières, Activités immobilières et Administration) Quelques indicateurs sur la démographie des entreprises en 2006 Indicateurs en 2006 Pays de Pays de Pays du Pays du Pays de Côtes-d'Armor Bretagne

Dinan Guingamp Trégor-Goëlo Centre-Bretagne Saint-BrieucStock d'entreprises 3 930 2 592 4 441 1 369 7 262 20 910 108 489Nombre de créations 330 230 366 124 688 1 855 9 622Taux de création (en %) (1) 8,4 8,9 8,2 9,1 9,5 8,9 8,9Nombre de défaillances 43 26 61 14 80 240 1 337Taux de défaillance (en %) (2) 1,1 1,0 1,4 1,0 1,1 1,1 1,2

Source : Insee - Répertoire Sirène - Champ ICS (hors Agriculture, Energie, Activités financières, Activités immobilières et Administration)(1) : Rapport entre le nombre de créations observées l'année "n" et le stock d'entreprises au 1er janvier de cette même année "n". (2) : Rapport entre le nombre de défaillances observées l'année "n" et le stock d'entreprises au 1er janvier de cette même année "n".

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Les dynamiques économiques

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Un solde positif de transferts d’établissements entre 2003 et 2006 Sur la période 2003-2006, les Côtes-d’Armor ont enregistré environ 2 100 transferts d’établissements contre 1 200 sur la période 1993-1996. Près des deux-tiers de ces mouvements concernent des transferts « internes » c’est-à-dire des déplacements d’unités entre communes de la zone. Les « arrivées » d’établissements sont supérieures aux « départs » d’unités, ce qui engendre un solde positif de 120 transferts entre 2003 et 2006. Le département a, en effet, enregistré 444 « arrivées » contre 324 « départs ». Ce sont les activités de services qui contribuent le plus aux transferts d’établissements : la moitié du total des transferts entre 2003 et 2006. Sur la période 2003-2006, les « arrivées » d’unités se concentrent surtout au sein des pays de Saint-Brieuc, Trégor-Goëlo et Dinan. Les « arrivées » dans le pays de Guingamp sont un peu moins nombreuses. Le pays du Centre-Bretagne n’enregistre qu’un nombre faible d’arrivées » d’établissements. Les soldes de transferts (« arrivées » - « départs ») sont positifs dans les pays de Dinan, Guingamp et Trégor-Goëlo entre 2003 et 2006. Ce solde est nul à Saint-Brieuc. Il est négatif dans le Centre-Bretagne. Transferts d'établissements sur le département des Côtes-d'Armor

Cumul 1993-1996 Cumul 2003-2006Transferts internes (entre communes de la zone)

Industrie 105 130Construction 176 358

Commerce 195 259Services 312 569

Ensemble 788 1 316Arrivées (en provenance de l'extérieur)

Industrie 26 36Construction 18 51

Commerce 66 84Services 117 273

Ensemble 227 444Départs (vers l'extérieur de la zone)

Industrie 17 27Construction 16 35

Commerce 44 68Services 100 194

Ensemble 177 324Solde des transferts

Industrie 9 9Construction 2 16

Commerce 22 16Services 17 79

Ensemble 50 120

Source : Insee - Répertoire Sirène - Champ ICS. Les activités financières, l’administration et l’agriculture en sont exclues.

Les transferts d’établissements étudiés sont les installations et les départs d’unités qui impliquent un changement de commune. Seuls les établissements qui se déplacent avec leur moyen de production sont pris en compte, c’est ce que nous appelons les transferts dits « complets ». Ces transferts sont indépendants de la taille de l’établissement. Exemple : un établissement industriel de 200 salariés tout comme un cabinet médical de 3 salariés seront comptabilisés.

Voir tableaux détaillés des transferts d’établissements par pays en annexe pages 46/47.

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Enjeux et perspectives

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3e partie

Enjeux et perspectives

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Enjeux et perspectives

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Développer les conditions nécessaires pour attirer des populations et développer l’économie

Le département connaît depuis la fin des années 90 un dynamisme démographique marquant une certaine attractivité. Ce dynamisme ne profite néanmoins pas à tout le territoire dont la cohérence globale constitue un fort enjeu.

L’attractivité démographique de la partie est du département peut-elle profiter à l’ensemble du département, notamment par des efforts portant sur :

l’accessibilité ; le niveau d’équipements.

Concentrer le développement économique

La tendance générale du développement économique des territoires s’accompagne d’une forte polarisation de l’emploi. Le pôle de Saint-Brieuc n’échappe pas à cette tendance et son aire d’attraction a connu la plus forte croissance - après celle de Rennes – entre 1999 et 2004.

Le pôle de Saint-Brieuc poursuit son développement, mais au regard des autres départements, présente deux caractéristiques : d’une part sa taille reste modeste, d’autre part il n’est pas relayé au sein du département par l’émergence d’un autre pôle, comme c’est le cas dans les autres départements.

Développer et renforcer l’attractivité économique du département

Les zones d’emploi du département présentent une attractivité économique très hétérogène. Si les zones d’emploi de Lannion et Saint-Brieuc sont plus attractives que la moyenne des zones d’emploi françaises, celles de Dinan et Guingamp présentent quelques faiblesses. En terme d’attractivité économique, les zones d’emploi de Lannion et de Saint-Brieuc se situent dans la première moitié du classement des zones d’emploi françaises. Elles dégagent une attractivité économique supérieure à la moyenne des zones françaises. Cette attractivité découle d’une bonne dynamique de créations d'entreprises dans l’économie productive principalement dans les services aux entreprises et d’une attractivité sur les établissements de l’économie productive ayant transféré leur localisation géographique. Relativement à sa taille, la zone d’emploi de Lannion a attiré plus d’établissements en provenance de la région parisienne que la moyenne des zones bretonnes. Le niveau d’attractivité de Lannion est toutefois minoré par la faible croissance de l’emploi. Le recul de l’emploi industriel étant le principal élément explicatif de la faible dynamique de l’emploi total de la zone. Etre le siège d’une métropole, disposer d’une forte densité urbaine, de services aux entreprises, d’établissements de recherche, ou encore d’infrastructures nécessaires aux entreprises renforcent l’attractivité d’un territoire. La zone de Lannion dispose d’atouts mais est pénalisée par l’absence de certains vecteurs de l’attractivité économique. L’absence de grands pôles d’emplois et de grands centres universitaires sont les facteurs les plus discriminants en terme d’attractivité. En revanche, les zones de Dinan, Guingamp et Pontivy-Loudéac affichent une attractivité économique en deçà de la moyenne des zones françaises en raison notamment :

de faibles créations d’entreprises dans l’économie productive ; d’une densité économique relativement faible, ne permettant pas les effets d’agglomération de

l’activité économique ; d’une forte dépendance à l’égard de la filière agro-alimentaire ; d’une formation supérieure moins développée.

Ainsi, le développement économique de ces zones est lié pour partie aux pôles urbains les plus proches.

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Annexes

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ANNEXES

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Annexes

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L’implantation des principaux établissements Les établissements employeurs de plus de 250 salariés au 31/12/05 dans le département des Côtes-d’Armor Nom de l'établissement Effectif salarié au

31/12/05 Commune Activité économique

CENTRE HOSPITALIER YVES LE FOLL 2 000 à 2 999 salariés Saint-Brieuc Activités hospitalièresFRANCE TELECOM 1 500 à 1 999 salariés Lannion Télécommunications (hors transmissions audiovisuelles)KERMENE 1 500 à 1 999 salariés Saint-Jacut-du-Mene Production de viandes de boucherieCOOPERL HUNAUDAYE 1 000 à 1 499 salariés Lamballe Production de viandes de boucherieALCATEL CIT 1 000 à 1 499 salariés Lannion Fabrication d'appareils de téléphonieCENTRE HOSPITALIER KERGOMAR LANNION 750 à 999 salariés Lannion Activités hospitalièresCENTRE HOSPITALIER DE DINAN 500 à 749 salariés Dinan Activités hospitalièresCENTRE HOSPITALIER DE PLOUGUERNEVEL 500 à 749 salariés Plouguernevel Activités hospitalièresCENTRE HOPITAL DE GUINGAMP 500 à 749 salariés Pabu Activités hospitalièresLE JOINT FRANCAIS 500 à 749 salariés Saint-Brieuc Fabrication d'autres articles en caoutchoucDIRECTION SERVICES FISCAUX COTES D'ARMOR 500 à 749 salariés Saint-Brieuc Administration publique généraleDEPARTEMENT DES COTES D'ARMOR 500 à 749 salariés Saint-Brieuc Autres formes d'action socialeCONSEIL GENERAL DES COTES D'ARMOR 500 à 749 salariés Saint-Brieuc Administration publique généraleJEAN STALAVEN TRAITEUR 500 à 749 salariés Yffiniac Préparation industrielle de produits à base de viandesFINANCIERE ALH 500 à 749 salariés Loudeac Préparation industrielle de produits à base de viandesCHS BEGARD 500 à 749 salariés Begard Activités hospitalièresCENTRE HOSPITALIER DE PAIMPOL 500 à 749 salariés Paimpol Activités hospitalièresMTS SA 500 à 749 salariés Ploufragan Commerce de gros de matériaux de construction et d'appareils sanitairesCAISSE REGIONALE CREDIT AGRICOLE 250 à 499 salariés Ploufragan Banques mutualistesCENTRE DE GESTION DES COTES D'ARMOR 250 à 499 salariés Plerin Activités de soutien aux administrationsDAUNAT BRETAGNE 250 à 499 salariés Saint-Agathon Fabrication industrielle de pain et de pâtisserie fraîcheCHS DE LEHON 250 à 499 salariés Lehon Activités hospitalièresGELAGRI-BRETAGNE 250 à 499 salariés Loudeac Transformation et conservation de légumesCAISSE DE MUTUALITE SOCIALE AGRICOLE 250 à 499 salariés Saint-Brieuc Activités générales de sécurité socialeCAISSE PRIMAIRE ASSUR MALADIE 250 à 499 salariés Saint-Brieuc Activités générales de sécurité socialeCENTRE HOSPITALIER DE PLEMET-LOUDEAC 250 à 499 salariés Loudeac Activités hospitalièresCAISSE ALLOCAT FAMILIALES COTES D'ARMOR 250 à 499 salariés Saint-Brieuc Distribution sociale de revenusSOCIETE VITREENNE D'ABATTAGE 250 à 499 salariés Tremorel Production de viandes de boucherieCENTRE HELIO-MARIN DE TRESTEL 250 à 499 salariés Trevou-treguignec Activités hospitalièresSAGEM COMMUNICATION 250 à 499 salariés Quevert Fabrication d'appareils de téléphoniePOLYCLINIQUE DU LITTORAL 250 à 499 salariés Saint-Brieuc Activités hospitalièresTRANSPORTS GARNIER 250 à 499 salariés Loudeac Transports routiers de marchandises interurbainsCENTRE HOSPITALIER YVES LE FOLL 250 à 499 salariés Saint-Brieuc Accueil des personnes âgéesOGEC SACRE COEUR 250 à 499 salariés Saint-Brieuc Enseignement secondaire technique ou professionnelLYCEE GENERAL TECHNO FELIX LE DANTEC 250 à 499 salariés Lannion Enseignement secondaire généralBNP PARIBAS 250 à 499 salariés Taden BanquesEOLYS 250 à 499 salariés Saint-Agathon Commerce de gros d'animaux vivantsHELARY TRAVAUX PUBLICS 250 à 499 salariés Ploumagoar Terrassements en grande masseSECMA-RENO 250 à 499 salariés Pontrieux Autres intermédiaires spécialisés du commerceINSPECTION ACADEMIQUE COTES ARMOR 250 à 499 salariés Saint-Brieuc Tutelle des activités socialesCOOPERATIVE DU GOUESSANT 250 à 499 salariés Lamballe Fabrication d'aliments pour animaux de fermeCOMMUNE DE SAINT BRIEUC 250 à 499 salariés Saint-Brieuc Administration publique généraleMANOIR INDUSTRIES 250 à 499 salariés Saint-Brieuc Fonderie d'acierINSTITUT UNIVERSITAIRE FORMATION MAITRES 250 à 499 salariés Saint-Brieuc Enseignement supérieur Source : Insee, Clap au 31.12.2005

Les 5 premiers établissements employeurs au 31/12/05 par pays du département des Côtes-d’Armor Pays Nom de l'établissement Effectif salarié au

31/12/05 Activité économique

Pays du Trégor-Goëlo FRANCE TELECOM 1 500 à 1 999 salariés Télécommunications (hors transmissions audiovisuelles)Pays du Trégor-Goëlo ALCATEL CIT 1 000 à 1 499 salariés Fabrication d'appareils de téléphoniePays du Trégor-Goëlo CENTRE HOSPITALIER KERGOMAR LANNION 750 à 999 salariés Activités hospitalièresPays du Trégor-Goëlo CENTRE HOSPITALIER DE PAIMPOL 500 à 749 salariés Activités hospitalièresPays du Trégor-Goëlo CENTRE HELIO-MARIN DE TRESTEL 250 à 499 salariés Activités hospitalièresPays du Centre-Bretagne KERMENE 1 500 à 1 999 salariés Production de viandes de boucheriePays du Centre-Bretagne FINANCIERE ALH 500 à 749 salariés Préparation industrielle de produits à base de viandesPays du Centre-Bretagne GELAGRI-BRETAGNE 250 à 499 salariés Transformation et conservation de légumesPays du Centre-Bretagne CENTRE HOSPITALIER DE PLEMET-LOUDEA 250 à 499 salariés Activités hospitalièresPays du Centre-Bretagne SOCIETE VITREENNE D'ABATTAGE 250 à 499 salariés Production de viandes de boucheriePays de Saint-Brieuc CENTRE HOSPITALIER YVES LE FOLL 2 000 à 2 999 salariés Activités hospitalièresPays de Saint-Brieuc COOPERL HUNAUDAYE 1 000 à 1 499 salariés Production de viandes de boucheriePays de Saint-Brieuc LE JOINT FRANCAIS 500 à 749 salariés Fabrication d'autres articles en caoutchoucPays de Saint-Brieuc DIRECTION SERVICES FISCAUX COTES D'AR 500 à 749 salariés Administration publique généralePays de Saint-Brieuc DEPARTEMENT DES COTES D'ARMOR 500 à 749 salariés Autres formes d'action socialePays de Guingamp CENTRE HOPITAL DE GUINGAMP 500 à 749 salariés Activités hospitalièresPays de Guingamp CHS BEGARD 500 à 749 salariés Activités hospitalièresPays de Guingamp DAUNAT BRETAGNE 250 à 499 salariés Fabrication industrielle de pain et de pâtisserie fraîchePays de Guingamp EOLYS 250 à 499 salariés Commerce de gros d'animaux vivantsPays de Guingamp HELARY TRAVAUX PUBLICS 250 à 499 salariés Terrassements en grande massePays de Dinan CENTRE HOSPITALIER DE DINAN 500 à 749 salariés Activités hospitalièresPays de Dinan CHS DE LEHON 250 à 499 salariés Activités hospitalièresPays de Dinan SAGEM COMMUNICATION 250 à 499 salariés Fabrication d'appareils de téléphoniePays de Dinan BNP PARIBAS 250 à 499 salariés BanquesPays de Dinan LAITERIE NOUVELLE DE L'ARGUENON 200 à 249 salariés Fabrication de beurre Source : Insee, Clap au 31.12.2005

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Composition des sphères APPAREIL PRODUCTIF L'appareil productif est composé de l'industrie, des services aux entreprises, de la logistique et plus généralement des établissements dont l'activité économique déborde du niveau local. Ils sont repérés par leur activité économique dont la liste est répertoriée ci-après. Nes16 EB (1) à EG IAA+Industrie manufacturière+Énergie EN Services aux entreprises Nes114 K03 Transport routier (ou par conduites) de marchandises K04 Transports par eau K06 Transport spatial K07 Manutention, entreposage, gestion d'infrastructures K09 Organisation du transport de fret J20 Commerce de gros, intermédiaires Apet 701B Promotion immobilière de bureaux 701C Promotion immobilière d'infrastructures 701D Supports juridiques de programme 702B Location de terrains 702C Location d'autres biens immobiliers 703D Administration d'autres biens immobiliers 703E Supports juridiques de gestion de patrimoine (1) hors 158B,158C, 158D, 158K ÉCONOMIE RÉSIDENTIELLE PRIVÉE L'économie résidentielle privée correspond aux services à la population dès lors qu'ils ne sont pas rendus par l'une des trois fonctions publiques. Elle inclut également le secteur de la construction. Nes16 EH Construction EL Activités financières EP Services aux particuliers EQ Éducation, santé, action sociale ER Administration Nes114 J10 Commerce et réparation automobile J31 Grandes surfaces à prédominance alimentaire J32 Magasins d'alimentation, spécialisés ou non J33 Autres commerces de détail, en magasin ou non, réparations K01 Transports ferroviaires K02 Transport routier de voyageurs K05 Transports aériens K08 Agences de voyage Apet 158B Cuisson de produits de boulangerie 158C Boulangerie et boulangerie-pâtisserie 158D Pâtisserie 158K Chocolaterie, confiserie 701A Promotion immobilière de logements 701F Marchands de biens immobiliers 703A Agences immobilières 703C Administration d'immeubles résidentiels 702A Location de logements

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LA FONCTION PUBLIQUE Il existe deux définitions de l'emploi public qui renvoient à chacune des approches, juridique ou économique, choisies pour le mesurer. - L'approche au sens de l'Observatoire de l'emploi public repose sur des critères juridiques combinant statut de l'employeur et statut de l'agent : relève de la fonction publique tout agent qui travaille dans un organisme à caractère administratif recrutant des agents de droit public. - L'approche économique est celle de la comptabilité nationale qui comptabilise l'ensemble des personnels des services publics financés majoritairement par prélèvements obligatoires. Il existe 3 fonctions publiques. La fonction publique hospitalière, la fonction publique territoriale et la fonction publique d’état.

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La filière des TIC La filière des TIC, au sens strict, regroupe les codes NAF 700 suivants : 300A Fabrication de machines de bureau 300C Fabrication d'ordinateurs et d'autres équipements informatiques 313Z Fabrication de fils et câbles isolés 321A Fabrication de composants passifs et de condensateurs 321C Fabrication de composants électroniques actifs 321D Assemblage de cartes électroniques pour compte de tiers 322A Fabrication d'équipements d'émission et de transmission hertzienne 322B Fabrication d'appareils de téléphonie 323Z Fabrication d'appareils de réception, enregistrement ou reproduction du son et de l'image 332A Fabrication d'équipements d'aide à la navigation 332B Fabrication d'instrumentation scientifique et technique 333Z Fabrication d'équipements de contrôle des processus industriels 518G Commerce de gros d'ordinateurs, d'équipements informatiques périphériques et de progiciels 518H Commerce de gros d'autres machines et équipements de bureau 642C Télécommunications (hors transmissions audiovisuelles) 642D Transmission d'émissions de radio et de télévision 713E Location de machines de bureau et de matériel informatique 721Z Conseil en systèmes informatiques 722A Edition de logiciels (non personnalisés) 722C Autres activités de réalisation de logiciels 723Z Traitement de données 724Z Activités de banques de données 725Z Entretien et réparation de machines de bureau et de matériel informatique 726Z Autres activités rattachées à l'informatique

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Nombre d’établissements par pays et secteurs d’activité de 2000 à 2007 Pays de Dinan

Activité en NES16 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007Industries agricoles et alimentaires 194 190 192 190 185 186 187 184Industrie des biens de consommation 98 105 110 113 108 115 115 121Industrie automobile 6 6 6 6 6 7 8 8Industries des biens d'équipement 70 71 80 84 83 84 95 88Industries des biens intermédiaires 119 118 119 117 116 112 109 116Energie 6 6 6 8 9 11 14 25Construction 685 708 710 725 735 770 788 781Commerce 1 085 1 106 1 100 1 088 1 097 1 135 1 154 1 165Transports 126 122 123 124 122 119 119 117Services aux entreprises 357 381 402 413 471 507 546 627Services aux particuliers 766 773 790 803 816 854 857 839Education, santé, action sociale 433 448 466 489 500 524 532 545Ensemble des activités 3 945 4 034 4 104 4 160 4 248 4 424 4 524 4 616Source : Insee - Répertoire Sirène - Champ ICS (hors agriculture, activités financières, activités immobilières et administration) Pays de Guingamp

Activité en NES16 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007Industries agricoles et alimentaires 116 113 112 114 114 115 122 121Industrie des biens de consommation 59 61 63 58 52 49 54 57Industrie automobile 3 3 3 3 3 3 3 5Industries des biens d'équipement 49 46 47 47 44 47 43 44Industries des biens intermédiaires 75 76 80 86 85 77 76 77Energie 6 6 6 7 7 7 9 17Construction 478 497 513 513 516 542 559 580Commerce 704 729 726 741 754 777 788 786Transports 117 114 110 107 106 108 104 106Services aux entreprises 249 256 268 270 288 322 347 418Services aux particuliers 473 470 476 481 481 495 501 495Education, santé, action sociale 327 332 345 355 358 372 380 390Ensemble des activités 2 656 2 703 2 749 2 782 2 808 2 914 2 986 3 096Source : Insee - Répertoire Sirène - Champ ICS (hors agriculture, activités financières, activités immobilières et administration) Pays du Trégor-Goëlo

Activité en NES16 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007Industries agricoles et alimentaires 167 166 168 168 157 159 156 156Industrie des biens de consommation 102 105 109 100 105 111 114 121Industrie automobile ss ss ss ss ss ss ss ssIndustries des biens d'équipement 90 89 85 83 85 90 90 96Industries des biens intermédiaires 102 105 109 108 107 107 100 102Energie ss ss ss ss ss ss ss ssConstruction 690 695 721 732 749 755 786 815Commerce 1 244 1 262 1 257 1 285 1 302 1 324 1 336 1 355Transports 161 159 150 153 145 141 144 146Activités immobilières 66 67 73 76 76 87 102 327Services aux entreprises 408 440 482 489 532 598 670 745Services aux particuliers 969 994 998 1 003 1 019 1 036 1 045 1 033Education, santé, action sociale 549 578 586 612 635 658 675 696Ensemble des activités 4 548 4 660 4 738 4 809 4 912 5 066 5 218 5 592Source : Insee - Répertoire Sirène - Champ ICS (hors agriculture, activités financières, activités immobilières et administration)ss : secret statistique

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Annexes

Analyse économique des Côtes-d’Armor réalisée en partenariat avec Côtes-d’Armor Développement 45/52

Pays du Centre-Bretagne

Activité en NES16 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007Industries agricoles et alimentaires 94 94 89 89 86 84 83 83Industrie des biens de consommation 37 41 45 45 43 40 40 39Industrie automobile ss ss ss ss ss ss ss ssIndustries des biens d'équipement 47 50 51 51 50 50 49 47Industries des biens intermédiaires 45 42 41 41 45 41 43 47Energie ss ss ss ss ss ss ss ssConstruction 283 279 272 272 267 275 287 287Commerce 421 424 415 408 421 410 409 404Transports 68 71 78 76 73 78 77 74Activités immobilières 5 4 7 8 9 13 18 84Services aux entreprises 147 142 144 151 164 178 182 216Services aux particuliers 247 247 252 241 245 254 255 260Education, santé, action sociale 180 177 178 176 176 169 178 179Ensemble des activités 1 574 1 571 1 572 1 558 1 579 1 592 1 621 1 720Source : Insee - Répertoire Sirène - Champ ICS (hors agriculture, activités financières, activités immobilières et administration)ss : secret statistique Pays de Saint-Brieuc

Activité en NES16 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007Industries agricoles et alimentaires 311 308 304 296 291 279 279 280Industrie des biens de consommation 169 165 162 171 173 177 174 166Industrie automobile 8 8 9 9 9 9 9 12Industries des biens d'équipement 144 141 141 136 136 145 144 150Industries des biens intermédiaires 157 160 162 162 148 155 159 159Energie 16 20 18 26 27 29 36 47Construction 1 121 1 157 1 177 1 172 1 199 1 231 1 316 1 387Commerce 2 195 2 234 2 249 2 315 2 318 2 389 2 419 2 442Transports 259 267 267 262 259 261 258 274Services aux entreprises 855 897 952 994 1 130 1 224 1 283 1 457Services aux particuliers 1 318 1 318 1 359 1 334 1 341 1 365 1 356 1 369Education, santé, action sociale 949 954 973 1 025 1 048 1 065 1 085 1 117Ensemble des activités 7 502 7 629 7 773 7 902 8 079 8 329 8 518 8 860Source : Insee - Répertoire Sirène - Champ ICS (hors agriculture, activités financières, activités immobilières et administration) Pays du Centre-Ouest Bretagne *

Activité en NES16 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007Industries agricoles et alimentaires 269 260 263 256 254 249 243 235Industrie des biens de consommation 76 77 82 80 78 80 78 77Industrie automobile ss ss ss ss 0 0 0 0Industries des biens d'équipement 83 83 75 69 71 71 68 65Industries des biens intermédiaires 121 114 120 121 116 113 106 107Energie ss ss ss ss 25 32 42 56Construction 736 747 754 734 726 743 762 770Commerce 996 988 978 973 982 964 963 974Transports 162 167 167 171 168 162 156 157Services aux entreprises 287 290 321 336 330 370 397 454Services aux particuliers 786 769 753 756 768 781 786 813Education, santé, action sociale 442 450 465 467 472 493 499 513Ensemble des activités 3 958 3 945 3 978 3 963 3 990 4 058 4 100 4 221Source : Insee - Répertoire Sirène - Champ ICS (hors agriculture, activités financières, activités immobilières et administration)* : pays du Centre-Ouest Bretagne dans son ensembless : secret statistique

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Annexes

Analyse économique des Côtes-d’Armor réalisée en partenariat avec Côtes-d’Armor Développement 46/52

Les transferts d’établissements par pays Pays de Dinan

Cumul 1993-1996

Cumul 2003-2006

Transferts internes(entre communes de la zone)

Industrie 12 23Construction 33 52

Commerce 30 35Services 37 78

Ensemble 112 188Arrivées(en provenance de l'extérieur)

Industrie 13 15Construction 8 21

Commerce 26 28Services 33 89

Ensemble 80 153Départs(vers l'extérieur de la zone)

Industrie 8 11Construction 9 10

Commerce 16 24Services 44 57

Ensemble 77 102Solde des transferts

Industrie 5 4Construction -1 11

Commerce 10 4Services -11 32

Ensemble 3 51Source : Insee - Répertoire Sirène - Champ ICS

Pays de GuingampCumul

1993-1996Cumul

2003-2006Transferts internes(entre communes de la zone)

Industrie 14 11Construction 15 32

Commerce 20 24Services 24 45

Ensemble 73 112Arrivées(en provenance de l'extérieur)

Industrie 4 7Construction 18 29

Commerce 12 25Services 29 61

Ensemble 63 122Départs(vers l'extérieur de la zone)

Industrie 5 3Construction 8 24

Commerce 11 33Services 24 39

Ensemble 48 99Solde des transferts

Industrie -1 4Construction 10 5

Commerce 1 -8Services 5 22

Ensemble 15 23Source : Insee - Répertoire Sirène - Champ ICS

Pays du Trégor-GoëloCumul

1993-1996Cumul

2003-2006Transferts internes(entre communes de la zone)

Industrie 16 29Construction 25 60

Commerce 25 41Services 51 102

Ensemble 117 232Arrivées(en provenance de l'extérieur)

Industrie 9 14Construction 12 21

Commerce 18 36Services 46 91

Ensemble 85 162Départs(vers l'extérieur de la zone)

Industrie 3 8Construction 13 13

Commerce 14 14Services 34 67

Ensemble 64 102Solde des transferts

Industrie 6 6Construction -1 8

Commerce 4 22Services 12 24

Ensemble 21 60Source : Insee - Répertoire Sirène - Champ ICS

Pays de Saint-BrieucCumul

1993-1996Cumul

2003-2006Transferts internes(entre communes de la zone)

Industrie 35 45Construction 57 131

Commerce 70 89Services 106 181

Ensemble 268 446Arrivées(en provenance de l'extérieur)

Industrie 8 10Construction 13 29

Commerce 37 41Services 59 126

Ensemble 117 206Départs(vers l'extérieur de la zone)

Industrie 11 11Construction 14 31

Commerce 31 44Services 48 120

Ensemble 104 206Solde des transferts

Industrie -3 -1Construction -1 -2

Commerce 6 -3Services 11 6

Ensemble 13 0Source : Insee - Répertoire Sirène - Champ ICS

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Annexes

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Pays du Centre-Bretagne

Cumul 1993-1996

Cumul 2003-2006

Transferts internes(entre communes de la zone)

Industrie 3 6Construction 5 9

Commerce 4 5Services 10 16

Ensemble 22 36Arrivées(en provenance de l'extérieur)

Industrie 7 2Construction ss 4

Commerce ss 7Services 16 19

Ensemble 29 32Départs(vers l'extérieur de la zone)

Industrie 4 4Construction 4 11

Commerce 8 6Services 11 28

Ensemble 27 49Solde des transferts

Industrie 3 -2Construction ss -7

Commerce ss 1Services 5 -9

Ensemble 2 -17Source : Insee - Répertoire Sirène - Champ ICSss : secret statistique

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Annexes

Analyse économique des Côtes-d’Armor réalisée en partenariat avec Côtes-d’Armor Développement 48/52

Pourquoi utiliser le revenu par unité de consommation ? Le revenu fiscal est exprimé suivant trois niveaux d'observation : ménage, personne et unité de consommation. Par ménage, le revenu fiscal correspond à l'ensemble des revenus déclarés par les foyers fiscaux qui composent le ménage fiscal. Ce niveau d’observation permet de raisonner en termes de « masse » des revenus déclarés au sein d'une zone. Inconvénient majeur pour comparer les niveaux de revenus entre zones ou analyser les inégalités de revenu à l'intérieur d'une zone, ce niveau ne tient pas compte des diverses compositions des ménages et ignore donc les économies d’échelle liées à la vie en groupe. Par personne, le revenu fiscal du ménage est rapporté au nombre de personnes qui le composent. Si l’analyse par personne tient compte des différences de taille entre ménages fiscaux, elle ignore les économies d’échelle liées à la vie en groupe. Aux niveaux d’observation ménage et personne, on préférera donc l’unité de consommation (UC) : le revenu fiscal du ménage est rapporté au nombre d’unités de consommation qui le composent. Par convention, le nombre d’unités de consommation d’un « ménage fiscal » est évalué de la manière suivante :

• le premier adulte du ménage compte pour une unité de consommation • les autres personnes de 14 ans ou plus comptent chacune pour 0,5 • les enfants de moins de 14 ans comptent chacun pour 0,3.

Cette échelle d’équivalence est utilisée couramment par l’Insee et Eurostat pour étudier les revenus ainsi exprimés par « équivalent adulte ». Le revenu fiscal exprimé par UC présente l’avantage de prendre en compte les diverses compositions des ménages et donc les économies d’échelle liées à la vie en groupe. Dans de nombreux cas, l’étude des revenus se place dans une problématique de comparaison des niveaux de revenu entre plusieurs zones ou d’analyse des inégalités de revenus entre les ménages au sein d’une zone. L’utilisation du revenu rapporté au nombre d’unités de consommation du ménage est alors préconisée car il devient un revenu par équivalent adulte, comparable d’un lieu à un autre et entre ménages de compositions différentes. L’unité de consommation est donc préconisée pour comparer les niveaux de revenus entre zones et pour analyser les inégalités de revenu à l'intérieur d'une zone. En effet, les différences de structure des ménages entre les zones sont parfois telles que le fait de relativiser le revenu par unité de consommation offre une image différente des niveaux et disparités par rapport au raisonnement par ménage ou par personne. A titre d’illustration, la Bretagne se situe au 6e rang des régions françaises si l’on raisonne par unité de consommation, alors qu’elle se place au 10e rang en raisonnant au niveau du ménage. Cette différence s’explique notamment par le fait que la Bretagne présente le plus fort revenu médian par UC pour les ménages de 5 personnes et plus parmi les régions françaises (12 247 €). La région Picardie présente par exemple une situation inverse de la Bretagne : placée au 4e rang des régions si l’on raisonne par ménage, elle n’est que 13e selon le revenu exprimé par UC. Cette 13e place prend notamment en compte un niveau médian par UC des grands ménages (5 personnes et plus) assez faible en Picardie (10 381 €), associé à une part de grands ménages assez élevée. Dans une optique de mise en parallèle des zones entre elles, on perçoit donc l’intérêt de raisonner par Unité de consommation, qui permet de s’affranchir d’éventuels effets de structure liés à des compositions différentes de ménages.

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Quelques définitions sur les revenus fiscaux… 1. Médiane La médiane du revenu fiscal par unité de consommation (UC) partage les personnes en deux groupes : la moitié des personnes appartiennent à un ménage qui déclare un revenu par UC inférieur à cette valeur et l'autre moitié présente un revenu par UC supérieur. Cet indicateur permet donc de mesurer le niveau central des revenus par UC au sein d'une zone. A titre d'exemple en France métropolitaine en 2005 :

La médiane du revenu fiscal par UC s'établit à 16 357 € : la moitié des personnes appartiennent à un ménage qui déclare un revenu fiscal par unité de consommation inférieur 16 357 €. Le revenu médian par UC permet de mesurer le niveau central de la distribution du revenu fiscal par UC en partageant les personnes en deux groupes de tailles égales : la première moitié des personnes aux revenus par UC inférieurs à cette valeur et la deuxième moitié des personnes aux revenus par UC supérieurs à cette valeur.

2. Déciles et rapport inter-déciles Les déciles du revenu fiscal par unité de consommation décrivent la distribution des revenus par tranches de 10% des personnes. La médiane constitue donc le cinquième décile. Les déciles les plus couramment utilisés pour décrire les disparités des revenus sont le premier et le dernier décile :

• le premier décile (D1) du revenu fiscal par UC est tel que 10 % des personnes appartiennent à un ménage qui déclare un revenu par UC inférieur à cette valeur (et 90 % présentent un revenu supérieur),

• le dernier décile (D9) du revenu fiscal par UC est tel que 90 % des personnes appartiennent à un ménage qui déclare un revenu par UC inférieur à cette valeur (et 10 % présentent un revenu supérieur).

Le rapport inter-déciles (D9/D1) du revenu fiscal par unité de consommation établit le rapport entre les revenus par UC les plus élevés et les revenus par UC les plus faibles, en ôtant de chaque côté les 10 % de personnes aux revenus les plus extrêmes. Cet indicateur mesure la disparité relative entre les plus hauts et les plus bas revenus fiscaux, sans être déformé par les revenus les plus extrêmes. Il permet donc d’étudier les disparités des revenus par UC au sein d’une zone, mais aussi entre les zones. Avertissement : s’il décrit les inégalités en terme de revenu déclaré, le rapport inter-déciles ne permet pas de parler de disparités de niveau de vie car il ne tient pas compte de l’effet de la redistribution opérée par l’impôt et les prestations sociales. Or l’objectif de la redistribution tient précisément à apporter une correction aux inégalités : les ménages à hauts revenus paient un impôt élevé et perçoivent peu de prestations sociales tandis que les ménages à bas revenus ne sont pas soumis à l’impôt et perçoivent des prestations sociales. A titre d’exemple en France métropolitaine en 2005 :

- la limite du premier décile du revenu par UC s’établit à 6 121 € : 10 % des personnes ont un revenu par UC inférieur,

- la limite du neuvième décile du revenu par UC est de 33 204 € : 10% des personnes disposent d’un revenu par UC supérieur,

- le rapport inter-déciles est donc égal à 5,4 et peut s’exprimer ainsi : le revenu par unité de consommation (UC) tel que 10 % des personnes présentent un revenu supérieur (D9) est 5,4 fois plus élevé que le revenu par UC tel que 10 % des personnes présentent un revenu inférieur (D1), avant la redistribution par l’impôt et les prestations sociales (leur prise en compte aurait pour effet de réduire ce rapport).

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Indicateurs sur la pauvreté et la précarité

Définitions :

1. Taux de pauvreté :

Le taux de pauvreté correspond à la proportion d'individus (ou de ménages) dont le niveau de vie est inférieur pour une année donnée à un seuil, dénommé seuil de pauvreté (exprimé en euros).

2. Niveau de vie :

Le niveau de vie est égal au revenu disponible du ménage divisé par le nombre d'unités de consommation (uc). Le niveau de vie est donc le même pour tous les individus d'un même ménage. Les unités de consommation sont généralement calculées selon l'échelle d'équivalence dite de l'OCDE modifiée qui attribue 1 uc au premier adulte du ménage, 0,5 uc aux autres personnes de 14 ans ou plus et 0,3 uc aux enfants de moins de 14 ans.

3. Seuil de pauvreté :

Un individu (ou un ménage) est considéré comme pauvre lorsqu'il vit dans un ménage dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté. L'Insee, comme Eurostat et les autres pays européens, mesure la pauvreté monétaire de manière relative alors que d'autres pays (comme les Etats-Unis ou le Canada) ont une approche absolue. Dans l'approche en termes relatifs, le seuil est déterminé par rapport à la distribution des niveaux de vie de l'ensemble de la population. Eurostat et les pays européens utilisent en général un seuil à 60 % de la médiane des niveaux de vie. La France privilégie également ce seuil, mais utilise aussi très largement un seuil à 50 %, seuil de référence jusque récemment.

4. Intensité de la pauvreté :

L'intensité de la pauvreté (ou " poverty gap ") est un indicateur qui permet d'apprécier à quel point le niveau de vie de la population pauvre est éloigné du seuil de pauvreté. L'Insee mesure cet indicateur comme l'écart relatif entre le niveau de vie médian de la population pauvre et le seuil de pauvreté. Formellement, il est calculé de la manière suivante : (seuil de pauvreté - niveau de vie médian de la population pauvre) / seuil de pauvreté

Plus cet indicateur est élevé et plus la pauvreté est dite intense, au sens où le niveau de vie des plus pauvres est très inférieur au seuil de pauvreté.

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Ménages fragiles - ménages percevant un bas revenu

Côtes-d’Armor Bretagne Population vivant avec un bas revenu 39 889 209 079Part de la population vivant avec un bas revenu en % 7,4 7,2Part des HLM dans le parc des résidences principales en % 8,1 10,9Part des familles monoparentales en % 6,6 6,9

Source : INSEE - RP99, INSEE - DGI - Revenus fiscaux 2005, CNAF 2005 Caractéristiques des allocataires à bas revenus

Côtes-d’Armor BretagneNombre d'allocataires à bas revenus 19 054 103 543Part des ménages à bas revenus (en %) 8,3 8,6Part des allocataires de moins de 30 ans (en %) 26 30,3Part de personnes seules (en %) 50,2 52,4Part de familles monoparentales (en %) 27 25,1Part de familles nombreuses (3 enfants ou plus) (en %) 10,2 9,1Part des allocataires vivant en HLM (en %) 21,5 25,3Part des allocataires ne percevant aucun minimum social (en %) 53,3 54,4Part de bénéficiaires du RMI (en %) 28,5 30Part de bénéficiaires du RMI depuis plus de 2 ans (en %) 16,6 17,5

Source : CNAF 2005, INSEE - RP99 Champ : ensemble des allocataires CAF à bas revenus Evolutions récentes (2002-2005) des populations en situation de précarité

Taux annuel moyen en % Côtes-d’Armor Bretagne Variation de la population à bas revenus -0,3 -0,1 Variation de la population vivant avec le RMI 5,1 5,9 Variation du nombre de DEFM -0,9 -0,4 Variation du chômage de longue durée 0,9 -0,5

Source : CNAF, ANPE

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Demandeurs d’emploi en fin de mois

Les demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) sont les personnes inscrites à l’Agence Nationale Pour l’Emploi (ANPE) et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.

Les demandeurs d’emploi sont enregistrés à l’ANPE dans différentes catégories de demandes d’emploi en fonction de leur disponibilité, du type de contrat recherché et de la quotité de temps de travail souhaité.

Jusqu'en 1995, il existait cinq catégories de demandes ou de demandeurs d'emploi.

La catégorie 1 enregistrait les personnes immédiatement disponibles, à la recherche d'un emploi sous contrat à durée indéterminée (CDI), à temps plein. La catégorie 2 enregistrait les personnes immédiatement disponibles, à la recherche d'un emploi sous

contrat à durée indéterminée (CDI), à temps partiel. La catégorie 3 enregistrait les personnes immédiatement disponibles, à la recherche d'un emploi à

durée limitée (CDD, mission d'intérim, vacation). La catégorie 4 enregistrait les personnes sans emploi et à la recherche d'un emploi mais non

immédiatement disponibles (en formation, en arrêt maladie, en congé de maternité). La catégorie 5 enregistrait les personnes pourvues d'un emploi mais à la recherche d'un autre emploi,

donc non immédiatement disponibles.

Depuis 1995, les personnes ayant exercé une activité réduite ou occasionnelle de 78 heures ou plus dans le mois précédent sont exclues des catégories 1, 2 et 3 pour former les catégories 6, 7 et 8. Il existe donc maintenant huit catégories.

Remarque La catégorie regroupée la plus proche du concept de chômage au sens du BIT correspond à la somme des catégories 1 2 et 3 dont on retranche les personnes ayant eu une activité réduite de moins de 78 heures.