ALLIANCE EAU, ASSAINISSEMENT ET HYGIENE EN MILIEU SCOLAIRE

Ministère de l'Education Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP)

MSPP • DINEPA • UNICEF • OMS/OPS • UNESCO • Save The Children • Plan Haiti • PAM • FONHEP Oxfam Quebec • Caritas Suisse

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REF: Levez les mains propres, 2010 UNICEF,

HAÏTI

Nos remerciements vont à tous les acteurs du programme WASH dans les écoles qui œuvrent, en appui au Ministère de l'Education Nationale et de la Formation Professionnelle porteur de cette initiative «Alliance Eau, Assainissement et Hygiène en Milieu Scolaire» pour faire progresser l'apprentissage et la participation grâce au programme WASH dans les écoles.

Nous remercions également toutes les organisations nationales et internationales qui travaillent déjà dans le cadre de cette alliance et qui supportent l'appel conjoint pour l'action lancé en 2010 par UNICEF et ses partenaires clés au niveau global. Leurs actions conjointes dans le monde en faveur des programmes WASH dans les écoles et leurs expériences sont très utiles pour faire avancer le processus en Haïti.

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Remerciements

Ijyèn nan lekòl yo : Ann mete men ansanm

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1. Pourquoi une Alliance Eau,

Assainissement et Hygiène en Milieu Scolaire en Haïti……............................. 5

2. Appel à l'action en faveur du programme WASH dans les écoles....................10

3. A propos du programme WASH dans les écoles.............................. ............11

4. Le programme WASH dans les écoles améliore la santé des enfants.............12

5. Amélioration de la fréquentation et des résultats scolaires

grâce au programme WASH dans les écoles..................................................14

6. Promotion de l'égalité des sexes

grâce au programme WASH dans les écoles..................................................15

7. Les enfants porte-drapeaux du programme WASH dans les écoles................17

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Table des matières

EAU • ASSAINISSEMENT • HYGIENE • ECOLE

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Pourquoi une Alliance Eau, Assainissement et Hygiène en Milieu Scolaire en Haïti1

En Haïti, le secteur de l'éducation nationale a été l'un des secteurs les plus affectés par le séisme du 12 janvier 2010. En plus de nombreux dégâts enregistrés, plus de 4000 écoles ont été détruites privant ainsi des milliers d'enfants haïtiens d'aller à l'école. La situation de l'Eau, l'Assainissement et l'Hygiène en Milieu Scolaire (EAHMS) était préoccupante avant le séisme. Selon le recensement scolaire 2003, plus de 77% des écoles n'avaient pas accès à l'eau potable et 60% n'avaient pas d'installations sanitaires exposant des millions d’enfants aux risques de maladies d'origine hydrique quand ils sont a l'école. Une évaluation récente réalisée en 2010 dans les écoles de Port-au-Prince montre que 72% des écoles visitées n'ont pas d'installations sanitaires

adéquates ou sont mal entretenues et que dans 83% des écoles, les pratiques d'hygiène sont inadéquates notamment le lavage des mains après l’utilisation des toilettes.

Depuis 2003, les Ministères de l'Education et de la Santé Publique ont mené conjointement, avec les organismes des Nations Unies (OMS, UNICEF, PAM et certaines ONG) plusieurs actions pour améliorer les conditions sanitaires en milieu scolaire. Toutefois, la question de la santé scolaire a été limitée à des projets isolés de construction de latrines et des campagnes de déparasitage. Ces efforts consentis n'ont pas été soutenus par une vision à long terme contribuant à garantir un environnement scolaire sain et durable.

Les consultations préliminaires, conduites par l'UNICEF en 2010, auprès du Ministère de l'Education et de la Formation Professionnelle (MENFP), de la Direction Nationale de l'Eau Potable et de l'Assainissement (DINEPA) et des acteurs intervenant dans le secteur révèlent un besoin urgent de doter les écoles d'installations d'eau et de toilettes ainsi que des actions de promotion de l'hygiène pour améliorer les conditions d'hygiène durable en milieu scolaire. Toutefois, les acteurs ont fortement recommandé de développer un cadre national regroupant tous les acteurs autour d'une stratégie EAHMS qui fixera les normes nationales adaptées pour garantir la durabilité des résultats visés.

Cette plate-forme dénommée ''Alliance EAHMS'' pour marquer son caractère participatif et consensuel, constituera le cadre national de référence pour s'assurer que les interventions contribuent à satisfaire l'accès à l'eau et l'assainissement et l'hygiène en milieu scolaire.

C’est une initiative de la Direction de la Santé, Nutrition et Education (DSNE) du MENFP qui est déterminante pour le respect des droits des enfants haïtiens que l'UNICEF soutient en étroite collaboration avec tous les acteurs impliqués.

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Quels objectifs visés ?L'Alliance EAHMS vise à définir un cadre national de référence permettant au MENFP de mobiliser les acteurs autour d'une vision conjointe en vue de favoriser le respect des directives et standards nationaux et leur appropriation par les responsables du secteur de l'éducation et les communautés.

Les actions à entreprendre viseront quatre (4) objectifs spécifiques :

• Faire une analyse de la situation EAHMS en Haïti,

• Elaborer les directives et standards nationaux pour EAHMS,

• Faire un plaidoyer en faveur de la santé scolaire,

• Renforcer les capacités techniques et opérationnelles de la DSNE et des acteurs.

Les principaux résultats attendus concourent à faire de l'Alliance EAHMS un cadre de référence contribuant à garantir un environnement scolaire sain et durable pour une bonne performance scolaire des élèves. L'Alliance, à travers les directives et standards qui seront développés, permettra également de doter le secteur de la santé scolaire d'outils nécessaires pour le suivi et le plaidoyer au niveau national et international en vue de mobiliser des ressources nécessaires pour le développement du secteur EAHMS en Haïti.

Quatre (4) principaux résultats sont attendus:Résultat 1: Une base de données de la situation EAHMS est mise en place, précisant les taux de couverture départementale, les approches, les technologies existantes, les contraintes majeures, les perspectives, les opportunités offertes et les recommandations,

Résultat 2: Les directives et standards nationaux EAHMS sont approuvés par le MENFP/MSPP/DINEPA et sont soutenus par les acteurs et les bailleurs de fonds,

Résultat 3 : Un mécanisme de coordination dynamique piloté par le MENFP est en place et les décideurs, les bailleurs sont sensibilisés sur la question EAHMS et sont engagés à soutenir le secteur de la santé scolaire,

Résultat 4: Les capacités techniques et opérationnelles de la DSNE sont renforcées, permettant ainsi au MENFP de remplir sa mission en matière de santé scolaire.

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Quels sont les résultats attendus?

Quels axes d'intervention ?Axe 1 : Analyse de la situation EAHMS: • Elaboration d'une note de cadrage résultant des consultations auprès des principaux acteurs, directeurs d'écoles, enseignants, ONG et Société Civile,

• Organisation et supervision de l'enquête au niveau national avec l'implication des Directions Départementales de l'Education et les services du MENFP,

• Consultation des autres acteurs ayant conduit des études similaires dans d'autres zones non couvertes par l'enquête. (évaluations faites par des ONG, résultats du recensement scolaire du MENFP…etc.)

• Organisation des ateliers techniques de restitution au niveau départemental avec tous les acteurs impliqués,

•Analyse causale de la situation et rédaction du rapport final de la situation EAHMS.

Axe 2 : Élaboration des Directives et Standards Nationaux EAHMS : • Mettre en place deux comités techniques de travail : Un comité pour l'harmonisation des outils de promotion à l'hygiène et un autre pour la définition des directives pour les infrastructures EAHMS en milieu scolaire,

• Organiser des ateliers techniques de réflexion sur la définition des directives et normes et standards nationaux EAHMS adaptés sur la base des recommandations du rapport d’analyse de la situation,

• Elaborer les premiers drafts des documents techniques,

• Organiser des ateliers techniques de validation par région pour recueillir les avis et contribution des acteurs locaux,

• Organiser un atelier national de validation des documents produits,

• Finalisation des documents et rédaction d'un rapport de capitalisation du processus.

AXE 3 : Formation et Plaidoyer en faveur de l'EAHMS: • Formation des cadres de l'éducation (DDE, Inspecteurs, Enseignants…etc.) en matière de santé scolaire,

• Organisation des séances de formation sur la gestion et le suivi des projets EAHMS au profit des acteurs étatiques et des organisations impliquées en partenariat avec une université haïtienne spécialisée

• Campagnes à l'échelle régionale et nationale (Media, Radio, TV ….etc),

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• Large diffusion du cadre de référence de la Santé Scolaire élaboré par la DSNE,

• Développement d'un bulletin trimestriel d'information pour la promotion de la santé en milieu scolaire,

• Initiation d'une journée nationale de l'hygiène scolaire.

Axe 4 : Renforcement des capacités de la DSNE et des acteurs locaux:Parallèlement aux activités précédentes, l’Alliance aidera à renforcer les capacités techniques et opérationnelles de la DSNE. Cette action essentielle devra aider la DS E à jouer son rôle régalien de gestion et de coordination du secteur de la santé scolaire et en particulier la question E HMS en synergie avec les partenaires impliqués. Sur la base des besoins identifiés par la DSNE, il s’agira de:

• Former l’équipe de la DSNE en matière de coordination et gestion durable des interventions EAHMS au niveau national

• Equiper la DSNE en matériels techniques, roulants et acquisition d’un local pour lui permettre de remplir sa mission dans des meilleures conditions de travail.

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Quelle est la méthodologie de travail?La méthodologie repose sur les acquis existants en vue de développer une synergie d’actions impliquant tous les acteurs des secteurs de l’éducation et de l’Eau, Assainissement et Hygiène. Ainsi, l’Alliance EAHMS se positionnera comme une coalition des acteurs clés du sous-secteur et travaillera conjointement avec toutes les structures existantes de coordination sectorielle telles que le Groupe Sectoriel de l’Education (GSE), les groupes stratégiques et les Clusters Education et WASH.

Comité Technique de Pilotage - CTP:• Un Comité Technique de Pilotage (CTP) composé des acteurs clés est mis en place pour maximiser les chances de réussite de cette initiative. Un cadre de travail sera défini et servira de guide pour le comité technique de pilotage.

• Tous les acteurs clés impliqués dans l’EAHMS en Haïti seront invités à apporter leur appui technique au processus. Il s’agit des ONG nationales et internationales et des organisations de la société civile.

• Le secrétariat du CTP est assuré par la DSNE.

Coordination et exécution des activités• La DSNE est la structure d’exécution du projet, elle sera aidée par la DINEPA et l’UNICEF. Ces trois (3) principaux acteurs travailleront régulièrement en étroite collaboration avec le comité de pilotage et tous les autres acteurs impliqués,

• La DSNE recevra l’appui technique d’un assistant technique qui travaillera directement avec la DSNE et assurera une coordination dynamique avec tous les acteurs impliqués dans le secteur EAHMS. L’assistant technique appuiera la DSNE pour effectuer des consultations auprès des acteurs afin de favoriser leur implication dans toutes les phases du processus,

• La DSNE mettra à la disposition de l’Alliance tous les documents pertinents relatifs á la santé scolaire, le document cadre de référence, les textes législatifs et règlementaires disponibles, ainsi que toutes autres informations jugées nécessaires pour la conduite du projet,

• La DSNE produira périodiquement des rapports d’activités avec l’appui de l’assistant technique. Ces rapports seront soumis au comité de pilotage de l’Alliance qui se réunira sur sa convocation pour l’orienter dans la mise en œuvre des activités. Tous les documents finaux produits au titre du projet devront être soumis au CTP pour appréciation.

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Quels sont les principaux acteurs ?Pour garantir un bon niveau d’implication des acteurs, il est judicieux de développer une plateforme de travail pour assurer une synergie de convergence des mandats respectifs des organisations impliquées dans l’EAHMS. Pour ce, plusieurs acteurs seront consultés et associés aux différentes phases du projet pour s’assurer que toutes leurs préoccupations sont prises en compte.

La DSNE, la DINEPA et l’UNICEF joueront un rôle de coordination entre ces différents acteurs durant la phase préparatoire et de mise en œuvre des activités prévues. Les rôles spécifiques des trois principaux acteurs sont:

Rôle de la Direction de la Sante, Nutrition et Education (DSNE)• Assurer la coordination des activités du projet son appropriation par le MENFP, le MSPP ainsi que toutes les institutions intéressées de l’Etat,

• Fournir le contenu technique et normatif lié à la santé scolaire pour une bonne formulation du projet et à sa réussite,

• Encourager l’implication des autres acteurs étatiques (Direction de la promotion de l’hygiène du MSPP, Direction du Génie Scolaire),

• Identifier les besoins et priorités nécessaires pour le renforcement de la DSNE,

• Assurer le secrétariat du CTP : Organiser les réunions périodiques du CPT et participer aux réunions de coordination (Groupe Sectoriel Education, Clusters Education/WASH) avec tous les acteurs pour les informer de l’état d’avancement des activités.

• Faire le suivi et la coordination des activités des quatre (4) axes de l’alliance EAHMS afin de s’assurer qu’elles concurrent effectivement à l’atteinte des objectifs fixés.

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Rôle de la Direction Nationale de l'Eau Potable et l'Assainissement. (DINEPA)

Rôle du Fonds des Nations Unis pour l'Enfance (UNICEF)

• Aider à développer les directives et standards applicables en Haïti en appui à la Direction du Génie Scolaire (DGS) du MENFP qui sera associée étroitement à la réflexion lors des ateliers techniques avec les autres acteurs,

• Désigner une personne ressource qui sera membre du Comité Technique de Pilotage,

• Sur la base de son expérience comme institution nationale de régularisation du secteur WASH en Haïti, servir de référence pour le renforcement des capacités opérationnelles de la DSNE,

• La DINEPA assure, en collaboration avec les clusters WASH, la mobilisation des acteurs EAH qui interviennent dans la composante Eau, Assainissement et Hygiène dans les écoles. Cette mobilisation devra permettre de s'assurer que les préoccupations de tous les acteurs sont prises en compte dans l'élaboration des outils attendus.

• Jouer un rôle catalyseur pour motiver et encourager l'implication des acteurs intervenant dans le secteur EAHMS,

• Mobiliser les membres du groupe de travail EAHMS, des clusters WASH et éducation en vue de garantir leur participation effective dans la mise en œuvre les activités,

• Faire le plaidoyer et la coordination pour capitaliser les expériences pilotes d'interventions EAHMS en Haïti et dans d'autres pays,

• Soutenir tout le processus à travers un plaidoyer favorisant le partenariat, le développement de capacité et l'appui financier en faveur de l'Alliance EAHMS.

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De grands progrès ont été accomplis pour protéger le bien-être des enfants à l'école. Aujourd'hui, des millions d'écoliers ont accès à de l'eau potable, à des installations sanitaires et à une éducation en matière d'hygiène. L'expérience acquise au cours de la dernière décennie permettra de soutenir les programmes WASH dans les écoles, qui ont pour but d'améliorer la santé, de favoriser l'apprentissage et de permettre aux enfants de devenir des agents du changement pour leurs frères et sœurs, leurs parents et l'ensemble de la communauté.

En tant que citoyens, parents, décideurs et représentants du gouvernement, nous avons tous un rôle à jouer pour nous assurer que chaque enfant bénéficie du programme WASH dans les écoles :

• Eau potable et eau salubre pour se laver ;

• Dignité et sécurité grâce à des toilettes et lave mains spacieux, séparés pour les filles et les garçons• Éducation pour une bonne hygiène ;

• Milieux scolaires sans danger pour la santé grâce à une élimination salubre des déchets.

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Appel à l'action en faveur du WASH dans les écoles2

Considérant que chaque enfant mérite de fréquenter une école où il a accès à de l'eau salubre, à des installations sanitaires hygiéniques et à une éducation en matière d'hygiène, nous lançons un appel pour que soient réaffirmés les engagements suivants :

1. Augmenter les investissements en faveur de le programme WASH dans les écoles, en mobilisant des ressources garantissant la santé des enfants, aujourd'hui et pour les générations à venir ;

2. Engager les décideurs politiques au niveau mondial, national, infranational et local à soutenir le programme WASH dans les écoles ;

3. Faire participer Ies divers acteurs – membres de la communauté, membres actifs de la société civile, médias, élèves, personnels scolaires, autorités locales et régionales, ministères nationaux de l'éducation, de l'eau et de la santé, organisations non gouvernementales et partenariats secteur public/secteur privé – aux plans et actions de coopération qui soutiennent le programme WASH dans les écoles ;

4. Prouver que la qualité du programme WASH dans les écoles contribue au maintien d’un milieu scolaire sans danger pour la santé ;

5. Assurer le suivi du programme WASH dans les écoles pour s'assurer de leur transparence et évaluer les progrès ;

6. Faire connaître les données factuelles qui formeront la base de décisions éclairées et d'une distribution efficace des fonds.

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Sur la base de ce qui précède, en Haïti, l'initiative « Alliance EAHMS » en faveur du programme WASH dans les écoles est le fruit d'une collaboration entre le Ministère de l'Education Nationale, MSPP, la DINEPA, UNICEF, OMS/OPS, UNESCO, PAM, Save the Children, Plan

Haïti, FONEPH et d'autres acteurs visant à unir leurs efforts vers une action conjointe pour un environnement scolaire sain et propice à l'apprentissage des élèves Haïtiens.

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Les programmes d'eau, d'assainissement et d'éducation en matière d'hygiène dans les écoles ont pour but de fournir de l'eau salubre, d'améliorer les installations sanitaires et de promouvoir la santé tout au long de la vie.

En Haïti, l'UNICEF soutient les actions qui favorisent l'accès équitable et durable à l'eau potable et aux services d'assainissement de base et de promouvoir une meilleure hygiène dans les écoles primaires. Les efforts de l'UNICEF sont consacrés au renforcement de la capacité du gouvernement et les partenaires au niveau national et départementaux pour relever les défis de santé scolaire sur le moyen et long terme. Le programme repose sur 4 piliers principaux:

1. Changement de comportement: soutien aux programmes qui favorisent l'adoption de pratiques d'hygiène sûres pour les enfants et les enseignants;

2. Soutien à l’installation et la rénovation des installations WASH dans les écoles (points d'eau, des latrines et des stations de lavage des mains) par le biais du secteur privé, les services gouvernementaux, les ONG, les organisations communautaires;

3. Mobilisation communautaire et sociale: des actions qui renforcent le lien entre les écoles et les communautés, les enfants sont les principaux agents de changement;

4. Le renforcement des capacités du gouvernement: Appui aux institutions de l’Etat chargé de la question (MENFP, DINEPA), aux directeurs d’école et autres acteurs et autorités pour assurer l'appropriation et la gestion durable des installations WASH.

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A propos du programme WASH dans les écoles 3

Le programme WASH dans les écoles a de nombreux avantages : • WASH dans les écoles favorise le bien-être des enfants et de leurs familles et ouvre la voie à de nouvelles générations d'enfants en bonne santé,

• WASH dans les écoles contribue à un milieu scolaire hygiénique, sûr et sans danger, capable de protéger les enfants contre ce qui peut porter atteinte à leur santé, les mauvais traitements et l'exclusion. Le programme contribue à garantir la qualité de l'éducation, car les enfants en bonne santé et bien nourris vivent pleinement leur scolarité et en tirent le meilleur parti possible. Une éducation de qualité est à son tour synonyme de meilleure santé et d'une nutrition appropriée, en particulier pour les filles.

• WASH dans les écoles rend les enfants fiers de leurs écoles et leurs communautés, en respectant leur dignité et leur intimité. Le programme aide les enfants à devenir les porte-drapeaux de l'amélioration de l'approvisionnement en eau, de l'assainissement et des pratiques d'hygiène dans leurs familles et leurs communautés. • WASH dans les écoles est un investissement dans les élèves et dans la santé des générations futures. Le programme aide les enfants à réaliser tout leur potentiel, les prépare à une vie d'adulte saine et à transmettre cet héritage à leurs enfants lorsqu'ils deviendront parents.

• WASH dans les écoles est souvent salué pour son rôle dans la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement – en particulier ceux qui ont trait à l'accès universel à l'école primaire, à la réduction de la mortalité infantile, au renforcement de l'égalité entre les sexes – ainsi que pour atteindre les cibles visant à améliorer l 'eau et l'assainissement.

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Le programme WASH dans les écoles est la première étape vers un environnement scolaire sain. Les écoles qui appliquent des programmes WASH de qualité contribuent à réduire la propagation des maladies. Une étude a révélé que dans plus de 40 % des cas de diarrhée dont sont atteints les écoliers, la transmission des microbes survient à l’école et non pas à la maison. Il est possible de réduire l’impact de la maladie sur le développement mental et physique des enfants quand on peut arrêter sa propagation.

Les enfants sont plus exposés aux maladies d’origine hydrique, sanitaire et hygiénique, surtout dans les pays en développement. Chez les enfants de moins de 14 ans, plus de 20 % des décès et des conditions débilitantes peuvent être attribués à de l’eau non potable, à un assainissement qui laisse à désirer ou au manque d’hygiène.

Près de 400 millions d’enfants d’âge scolaire souffrent de vers intestinaux dans le monde en développement Les infestations chroniques par l’ankylostome se traduisent par un ralentissement de la croissance physique et du développement intellectuel et les enfants qui souffrent d’une infestation grave par le trichocéphale sont deux fois plus souvent absents de l’école que leurs camarades en bonne santé.

L’amélioration des conditions WASH dans les écoles contribue à prévenir l’infestation par les vers transmis par le sol. Or 100 % de ces cas d’infestation enregistrés chaque année dans le monde sont imputables à un assainissement et à une hygiène qui laissent à désirer Les services de traitement des vers intestinaux, soutenus par l’éducation en matière d’hygiène, aident les enfants à éviter une nouvelle infestation; quant à l’approvision-nement en eau et aux installations sanitaires, ils protègent les enfants contre une nouvelle exposition à la maladie.

Le savon fait une véritable différence. Dans les ménages qui utilisent du savon pour le lavage des mains, l’incidence de la diarrhée chez les enfants de moins de 15 ans est de 53 % inférieure. Quand le lavage des mains est pratique courante dans les établissements tels que les garderies et les écoles primaires, les études révèlent une réduction de 30 % des cas de diarrhée . Le lavage des mains au savon pourrait aussi faire reculer les infections respiratoires

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Le fléau des maladies affecte sévèrement les enfants

L’efficacité de WASH dans les écoles

WASH dans les écoles améliore la santé des enfants4

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lavage de mains au savon

Traitement de l'eau au point …

Utilisation des latrines

Education a l'hygiene

Approv en eau potable

Traitement de l'eau de source

Réduction du taux de Diarrhée (%)

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aiguës – y compris la pneumonie, qui tue plus d’enfants que le SIDA, le paludisme et la rougeole réunis de 25 %.

Comme l’approvisionnement en eau salubre, l’amélio-ration de l’assainissement et les bonnes pratiques d’hygiène ont des liens directs avec la santé, la lutte contre la maladie grâce au programme WASH dans les écoles permet aussi de réduire les coûts afférents des programmes de santé. Mais les comportements sains doivent aussi être soutenus par des installations et des fournitures.

Les toilettes et les lavabos, par exemple, doivent être adaptés à la taille plus petite des enfants, et les installations WASH, conçues pour « la moyenne des enfants », doivent être adaptées de façon à tenir compte du fait que les enfants n’ont pas tous les mêmes capacités et les mêmes besoins. Les coûts supplémentaires liés aux installations adaptées aux besoins des enfants peuvent être réduits au minimum si leur construction est prévue dès le départ. Le programme WASH dans les écoles est aussi un outil d’intégration dans le système éducatif; en améliorant l’accessibilité des infrastructures et des services spéciaux, il permet à l’école d’accueillir en son sein des enfants handicapés souvent exclus jusqu’à présent.

Les bonnes pratiques de lavage des mains vont de pair avec un approvisionnement régulier en savon, ce qui pose problème dans de nombreuses écoles :

• Une étude réalisée au Kenya a révélé que moins de 2 % des écoliers se lavaient les mains au savon, lequel était à disposition dans moins de 5 % des établissements

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• Une évaluation réalisée en Inde a permis d’établir que le lavage des mains avant de manger dans les écoles était beaucoup plus fréquent dans les districts appliquant des programmes WASH dans les écoles que dans les districts de référence. Mais 2 % des enfants, voire moins, utilisaient du savon, ce qui réduisait considérablement l’effet escompté

• L’évaluation des programmes pilotes d’assainis-sement et d’éducation en matière d’hygiène dans les écoles appliqués dans six pays – Burkina Faso, Colombie, Népal, Nicaragua, Viet Nam et Zambie – a révélé que dans la majorité des écoles, la fourniture de savon posait un problème, Les raisons incluaient son coût élevé et la crainte qu’il soit volé. Le manque de savon compromettait l’effort éducatif à son utilisation et la proportion d’écoliers qui se lavaient les mains au savon était faible.

Certains directeurs d’école ont trouvé des solutions originales pour éviter que les savons ne disparaissent : savon liquide, savonnette attachée à une ficelle ou à une serviette, et Tippy Taps, de grands récipients contenant de l’eau savonneuse qui dispensent juste assez de savon pour se laver les mains correctement. Dans d’autres cas, le programme WASH dans les écoles a généré des aides matérielles via les allocations budgétaires du ministère national et gouvernement local, en plus des contributions des communautés locales.

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MULTIPLES ACTEURS

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Amélioration de la fréquentation et des résultats scolaires grâce au programme WASH dans les écoles 5

Éducation et santé vont de pair. Les carences nutritionnelles, la diarrhée et les vers intestinaux sont des troubles provoqués par des problèmes d'eau, d'assainissement et d'hygiène qui tous ont un impact sur la fréquentation scolaire et l'apprentissage.

Des réserves suffisantes d’eau salubre à proximité des maisons et des écoles favorisent la fréquentation scolaire. Des évaluations de projets et des études ont permis d'établir qu'au Bangladesh la fréquentation scolaire augmentait de 15 % quand le point d'eau était situé à moins de 15 minutes de marche, par rapport à 1 heure de marche ou davantage. Les résultats sont similaires en République-Unie de Tanzanie où une étude a révélé une augmentation de 12 % de la fréquentation scolaire lorsque le point d'eau était à moins de 15 minutes de marche.

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Un programme appliqué dans les écoles primaires chinoises visant à promouvoir le lavage des mains en approvisionnant régulièrement les écoles en savon et en choisissant des « champions du lavage des mains » parmi les élèves a permis de faire reculer de 54 % les jours d'absentéisme dans les écoles. De même, dans les écoles primaires de Bogotá affichant de bons comportements en matière de lavage des mains, les taux d'absentéisme étaient de 20 % inférieurs à ceux des écoles sans bonnes pratiques d'hygiène.

Par contre, quand on n'arrive pas à lutter contre les infestations telles que les vers intestinaux, le développement cognitif des enfants est menacé et l'on se trouve en présence d'un cycle récurrent d'absentéisme, de mauvais résultats scolaires et de progression de la pauvreté.

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L’école n’est pas plus épargnée par la discrimination sexiste que les autres secteurs de la société. Bien souvent, la discrimination est associée à des convictions et des traditions culturelles. Parfois, elle est provoquée par des problèmes et des besoins inaperçus.

Les filles plus que les garçons risquent d'abandonner l'école, en partie parce qu'elles sont plus réticentes à poursuivre leur scolarité quand les toilettes et les équipements pour se laver ne protègent pas leur intimité, ne leur semblent pas sûrs ou simplement n'existent pas. Lorsque les écoles sont bien équipées – en particulier lorsqu'elles possèdent des toilettes et des salles d’eau qui facilitent l'hygiène menstruelle – on peut dire qu’un grand obstacle à la fréquentation scolaire est levé.

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Il est important de poursuivre le programme WASH dans les écoles lors des situations d'urgence Pendant les situations d'urgence, les personnes déplacées cherchent souvent refuge dans les écoles. Il est bien sûr important que les écoles contribuent à la sécurité des communautés; il n'en est pas moins vrai que ce type de situation éloigne les enfants de l'éducation et surcharge, voire dégrade, les installations d'eau, d'assainissement et d'hygiène. Les mesures de préparation, notamment l'installation et les réparations d'installations permanentes dans les écoles, doivent s'accompagner de plans visant à fournir des équipements supplémentaires temporaires aux écoles pour faire face à un afflux de population en temps de crise. Il faut donc entreprendre les réparations dès que les populations ont quitté les lieux. Il faut aussi prévoir des installations WASH à proximité des lieux d'apprentissage temporaires dans les camps ou ailleurs en dehors des écoles.

Promotion de l'égalité des sexes grâce au programme WASH dans les écoles6

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Implication des communautés : Le traitement de l'eau aux points d'utilisation améliore la situation dans les communautés

Nous avons la preuve aujourd'hui que les interventions en faveur de la qualité de l'eau ont un impact plus important qu’on ne l'avait imaginé sur la réduction des maladies et des décès dus à la diarrhée, surtout quand ces interventions sont appliquées aux points d'utilisation, tels que les écoles et les ménages, et viennent s'ajouter à de meilleures pratiques de manipulation et de stockage de l'eau.

Au Cambodge, une étude sur les filtres à eau en céramique a révélé que ces filtres éliminaient efficacement les contaminants bactériens pendant au moins trois ou quatre ans. Ces filtres, d'un usage facile et qui coûtent moins de 10 dollars la pièce, peuvent être fabriqués et installés en utilisant des matériaux locaux. Les filtres font leur entrée dans les écoles grâce à des vidéos musicales et des marionnettes pour enseigner aux enfants de bonnes pratiques d'hygiène.

Ce sont les enseignants qui se chargent de la distribution et qui vendent les filtres à leurs communautés, ce qui leur permet d'arrondir leurs fins de mois. Michael Sampson, fondateur de l'organisation à but non lucratif Resource Développent International, explique que « le fait de posséder un filtre aide les Cambodgiens à résoudre leurs problèmes personnels en leur donnant l’impression de se prendre en charge, ce qui est bon pour leur amour-propre. » Aujourd'hui, plus de 100 000 ménages cambodgiens utilisent des filtres à eau.

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Soutien communautaire au programme WASH dans les écoles : les mères s'attellent à la tâche en Amérique centrale

« Eau, assainissement et hygiène dans les écoles plus impact communautaire » (SWASH+) est un programme qui enseigne à des membres d'associations rurales de parents et d'enseignants à gérer les fonds du programme WASH dans les écoles en El Salvador, au Guatemala, au Honduras et au Nicaragua. Les associations participantes engagent des ouvriers qualifiés, achètent les matériaux et supervisent les projets de construction, notamment les installations sanitaires comme les toilettes et les salles d'eau.

Le programme SWASH+ permet aux femmes d'assumer des responsabilités au niveau local et leur action leur donne le sentiment du devoir accompli. «Sept membres de notre association ont suivi une formation sur la manière de gérer les fonds, et nous avons beaucoup appris, » dit Sara Gonzalez, présidente d'une association de parents d'élèves et d'enseignants au Honduras. « Les élèves ont des toilettes et des salles d'eau en état, et aujourd'hui nous projetons de réparer le toit de notre école à nos frais. »

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WASH dans les écoles est une priorité pour les agences de développement

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Les enfants porte-drapeaux du programme WASH dans les écoles 7

Quarante pour cent de la population mondiale – soit près de 2,65 milliards de personnes – vivent sans accès à des toilettes correctes, et 883 millions d'habitants n'ont pas accès à l'eau salubre. Plus de 4000 enfants âgés de moins de 5 ans succombent chaque jour à la diarrhée. Face à cette crise mondiale, le programme WASH dans les écoles peut faire une différence.

Le programme WASH dans les écoles, et par l'intermédiaire des écoles, est l'un des moyens les plus eff icaces d'atteindre l'ensemble de la communauté. Les écoliers, s'ils sont bien dirigés, peuvent encourager l'ensemble de leur communauté à adopter les comportements et les technologies WASH , ce qui améliorera la santé. Puisque les enfants sont des agents du changement, l'enseignement des bonnes pratiques d'hygiène dans les écoles permet de tisser un lien entre les écoliers, les familles et les communautés :

La Journée mondiale du lavage des mains, qui a été célébrée pour la première fois en 2008, est une bonne occasion pour les écoliers de faire passer à leur communauté un message crucial sur le lavage des mains aux savons. Elle est célébrée le 15 Octobre de chaque année avec un appui important de l'UNICEF. En Haïti, UNICEF et plusieurs organisation se mobilisent chaque année pour faire le plaidoyer et la sensibilisation des populations en faveur du lavage des mains avec du savon. Ce geste parait souvent banal, mais permet de sauver des vie surtout dans le contexte de l'épidémie du choléra qui a fait son apparu brutale dans le pays en octobre 2010.

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Journée mondiale du lavage des mains

Les enfants peuvent être les chefs de file du changement dans leur communauté Le programme Assainissement total piloté par les écoles, une approche communautaire qui vise à éliminer la défécation en plein air, compte sur le rôle capital que les enfants peuvent jouer comme porte-drapeaux de l'assainissement et de l'hygiène dans leur communauté.

Les enfants jouent un rôle central de catalyseur de l'amélioration de l'assainissement dans leurs écoles, leurs foyers et leurs communautés. En s'appuyant sur des approches participatives, des outils de motivation, tout en laissant place à l'innovation et à l'appropriation au niveau local, le programme Assainissement total piloté par les écoles accélère la couverture sanitaire dans l'ensemble du pays – en créant un mouvement social en faveur de l'élimination de la défécation en plein air.

Un investissement minimum suffira pour promouvoir l'action des enfants dans leur communauté en faveur de l'initiative WASH en s'appuyant sur des activités telles que les clubs pour l'hygiène du milieu, les groupes de théâtres et les groupes de discussions thématiques. On peut citer à cet égard l'expérience des Clubs pour l'eau salubre au Malawi.

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ALLIANCE EAU, ASSAINISSEMENT ET HYGIENE EN MILIEU SCOLAIRE EN HAÏTI

Les organismes ci-dessous sont les partenaires du MENFP et sont membres du Comité Technique de Pilotage de l’Alliance EAHMS créé le 10 août 2011. Pour vous joindre à cette initiative, veuillez contacter Dr. Erold Joseph, Directeur de la Santé Scolaire du MENFP à l’adresse suivante: eroldjoseph2002@yahoo.fr

MENFP / MSPP

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Alliance EAHMS «Agir ensemble pour une Ecole Amie de l’Hygiène»

Une action immédiate, un engagement renouvelé et un investissement accru en faveur du programme WASH dans les écoles nous permettront d'atteindre l'objectif d'un meilleur accès à des services de qualité supérieure partout dans le monde. Il faut agir de toute urgence pour protéger tous les enfants, les aider à survivre, à être en bonne santé, à tirer pleinement parti des possibilités d'étudier qui leur sont offertes, à contribuer au développement de leur pays et à briser l'engrenage de la pauvreté. Chaque enfant a le droit de grandir en bonne santé et de fréquenter des écoles qui respectent sa dignité. Chaque enfant a droit au programme WASH dans son école.

En partenariat avec tous ceux qui se consacrent à la santé et à l'éducation des enfants, nous nous engageons à faire en sorte que la vision ambitieuse qui nous anime devienne réalité : un pays dans lequel chaque enfant fréquente une école approvisionnée en eau salubre, possédant de bonnes installations sanitaires et fournissant une éducation en matière d'hygiène – une école où les enfants peuvent étudier, jouer et s'épanouir.

Cet appel à l'action en faveur du programme WASH dans les écoles propose un plan en 6 points pour que chaque écolier ait accès à une eau de qualité, des installations sanitaires adaptées à ses besoins et une éducation en matière d'hygiène qui protégera sa santé tout au long de sa vie.

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WASH dans les écoles

Eau potable Assainissement Hygiène

Graphisme: gregorygardj@gmail.com