Alain BOUVIER L'accompagnement de projets pédagogiques 1 Les nouveaux défis de l’accompagnement...

Alain BOUVIER L'accompagnement de projets pédagogiques

1

Les nouveaux défis de l’accompagnement de projets

pédagogiques en France

Recteur Alain BOUVIERChercheur au LAREQUOI

Chargé de missions à l’INRP et à l’ESEN

[email protected]


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Préambule

1. La dialectique centralisation – décentralisation

2. La forme scolaire, les réseaux et le travail collaboratif


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Préambule


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On note une volonté de passer

de l’innovation pédagogique, généreuse mais générale, floue et aux résultats difficilement mesurables

àdes expérimentations pédagogiques pouvant de prêter à des mesures et à des débats scientifiques


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D’où

Un besoin d’accompagnement des équipes pédagogiques et des établissements

scolaires


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Par ailleurs,

On sait qu’il existe des liens entre les performances des écoles et leur

organisation pédagogique,

des liens entre performance et organisation collective du travail des enseignants

(effet établissement)


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En France, l’accompagnement de projets pédagogiques est confronté à des difficultés multiples du système :

Les unes anciennes et classiques : qui touchent à la politique éducative

Les autres plus récentes : sur la pertinence actuelle de la forme scolaire


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1. La dialectique centralisation - décentralisation


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Pour la France,

Cette dialectique prend tout son

sens à la suite des enquêtes

internationales et des approches comparatistes


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Par ailleurs :

La dernière réforme constitutionnelle fait de la France une république décentralisée

Les demandes sociales poussent à imaginer une approche territorialisée des questions d’éducation

MAIS

à « contre-culture » du milieu éducatif dominant


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Pour l’Éducation nationale c’est le passage :

d’un décideur et concepteur unique : l’État

à

un système multi décisionnel nécessitant une nouvelle gouvernance territoriale,

impliquant de nombreuses parties prenantes : collectivités territoriales, familles, communautés, forces vives sociales, économiques, culturelles, sportives, judiciaires, médias, etc.


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Avec une opposition entre deux vues :

L’identité formelle des actions mises en place sur tout le territoire national, supposée être garante d’égalité

Une approche territorialisée,

avec des mesures compensatoires des inégalités sociales et culturelles, dans une recherche d’équité


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Et le passage

Dune obligation (pour

l’État) des moyens attribués par l’État

à une obligation de résultats et de performances, de la part des acteurs et des systèmes


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Une rupture ?

Un changement de culture ?


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Avec

Un soucis proclamé d’efficacité

auquel s’ajoute

une demande d’efficience,

et donc

l’introduction d’une dimension économique des questions d’éducation


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Et un nouvel équilibre qui peine à s’établir entre :

Autonomie

et

Rendu de comptes

Qui doit rendre des comptes a qui ?

Sur quelles bases ?


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S’ajoute a cela une nouvelle logique d’évaluation des systèmes :

Des évaluations externes, peu fréquentes, exercées par l’État (corps spécialisés)

versdes perspectives d’autoévaluation des

systèmes (responsabilisantes)

Assorties de volontés de régulation

Complétées « d’évaluations au carré »


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Aux difficultés anciennes et classiques qui touchent à la politique éducative

s’en ajoutent d’autres plus récentes

Elles portent sur

la pertinence actuelle de la forme scolaire(héritée du XIXe siècle)


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2. La forme scolaire, les réseaux et le travail collaboratif


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Du XIXe siècle au XXIe siècle : un nouveau paradigme éducatif ?

Travail en présentielFormalisé

Dans un espace fermé et étanche

Temps limité au temps scolaire

Conjonction d’éducations formelle,

non formelle et informelle

Combinant présentiel, nomadisme et travail

(collaboratif) à distance

Dans un espace ouvertFavorisant les échanges


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Ce nouveau paradigme appelle de nouvelles formes d’accompagnement


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Notons l’espoir – un peu déçu – des nouvelles organisations en réseaux

Ex. : les ZEP et REP

Paradoxe : de nouveaux clivages idéologiques,

ou corporatistesdes bastions organisés

Les réseaux : de nouvelles formes d’obstacles aux changements ?


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Différents types de réseaux :

Acteurs

Equipes

Disciplinaires

Technologiques

Institutions

Plateformes


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Qui nécessitent un nouveau type d’accompagnement


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Les nouvelles perspectives du travail collaboratif :

A travers de nouveaux réseaux

Facilité par de nouveaux outils

Encouragé par les nouvelles pratiques sociales et professionnelles généralisées

Et pourtant faiblement mis en œuvre dans les systèmes scolaires !

Pourquoi ?


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Etablissements secondaires : un pilotage pédagogique partagé

Croiser les expertise :

externes

internes


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Nécessité d’un nouvel accompagnement pour intégrer :

CoûtsPlus-valueModalitésMise en œuvre des projets


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Pour conclure et résumer

Quels espoirs ?

Quel accompagnement spécifique ?


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Les projets pédagogiques nécessiteront un nouvel accompagnement adapté :

À la nouvelle forme scolaire qui se dessine à peine encore

Aux fonctionnement en réseaux Au croisement de compétences Aux débats scientifiques Au travail coopératif


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N’est-il pas temps d’inventer ce nouvel accompagnement ?

Et d’évoluer vers des systèmes apprenants ?

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