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Page 12 AIRE-SUR-LA-LYS Nouvelle année, nouveaux projets, on vous dit tout sur le Centre et ses adhérents ! Découvrez l’existant et les projets en 2014 Page 10 Au programme de ce numéro : -Zoom sur des ateliers -Découvrez un de nos partenaires -Les actions de 2013 -La rétrospective en images -Deux pages, rien que pour vous !

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AIRE-SUR-LA-LYS

Nouvelle année, nouveaux projets, on vous dit tout sur le Centre et ses adhérents ! Découvrez l’existant et les projets en 2014

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Au programme de ce numéro : -Zoom sur des ateliers -Découvrez un de nos partenaires -Les actions de 2013 -La rétrospective en images -Deux pages, rien que pour vous !

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Henri PAUCHET

Président du Centre Socioculturel

Intergénérationnel

page 3 : Des ateliers tout au long de l’année : Remue méninges

Sommaire

Edito

page 5 et 6 : Un partenariat au quotidien : les Restos du coeur

page 13 et 14 : C’est à vous !

page 12 : Les événements à venir

page 10 et 11 : les actions du Centre >Théâtre débat : le couple au quotidien >Ciné-soupe >brocante des enfants >réveillon de la solidarité

page 8 et 9 : rétrospective en images

page 7 : les actions du Centre > Un homme alcoolisé au lycée > Un moment partage avec bébé

page 4 : Des ateliers tout au long de l’année : Groupe photo

Je suis fier de vous pré-senter le premier numéro du journal du Centre So-cioculturel Intergénération-nel d’Aire-sur-la-Lys. Ce journal, c’est le vôtre. Réalisé par les adhérents, pour les adhérents, il vous permettra d’être informé de l’activité multiple du Centre Socioculturel. Ateliers, événements, sor-ties et bien d’autres, tout apparaîtra en images et en commentaires dans ce journal chaque trimestre. Tous les trois mois, vous aurez l’occasion de suivre la vie du Centre par le biais de la double page dédiée à la rétrospective en images : photos des ateliers, événements, sor-ties du trimestre précé-dent. Outre les événements passés, vous découvrirez en avant-première les pro-jets à venir. Qui plus est, deux pages vous sont spécialement consacrées. Un endroit à faire découvrir, une per-sonne à connaître davan-tage ou votre ressenti à exprimer, n’hésitez pas, les pages 13 et 14 sont les vôtres. Prenez contact avec le Centre pour nous en parler. Vous pourrez également y retrouver des tranches de

vie, des anecdotes enten-dues dans les ateliers ou en sortie. Quatorze pages éditées à 100 exemplaires que vous pourrez également retrou-ver en version électroni-que sur le blog http://a i r es u r l a l y s . c e n t r es -sociaux.fr/ ou le facebook du Centre (tapez csci ai-re). Vous vous sentez journa-liste dans l’âme, vous ai-mez écrire ou faire parta-ger vos impressions, n’hé-sitez pas à rejoindre l’équi-pe de rédaction du jour-nal ! Plus de renseignements au 03 21 95 51 84. De même, vous avez une idée de titre original et qui reflète l’état d’esprit du Centre, n’hésitez pas à nous la soumettre.

Ce numéro est également disponible > sur le blog du centre : http://airesurlalys.centres-sociaux.fr/ > ou à l’accueil du CSCI. 201 rue de l’Avenir tél. : 03 21 95 51 84 email : [email protected] Dépôt légal : février 2014 - Tirage : 100 exemplaires.

Chaque trimestre, zoom sur deux des activités du Centre

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A vec le temps, votre mé-moire vous joue toujours

plus de tours pendables ? Ne vous triturez plus la cervelle, seul(e) devant un livre d’exercices rébar-batifs : REMUE-MENINGES enta-me sa 3ème année au CSCI, et ce n’est pas triste ! Assises autour d’une vaste table, elles se penchent studieuses sur leur cahier. Parfois une plaisante-rie fuse, des rires éclatent, le brou-haha s’installe, réprimé par quel-ques remarques bienveillantes du professeur. Mais à y regarder de plus près, ces écolières, même les plus fringantes, ont depuis belle lurette quitté les pupitres et les plumiers, et l’enseignante a de trente à cinquante ans de moins que ses ouailles. Bienvenue à l’a-telier Remue-méninges, animé par la pétulante Meggy. On passe à la correction des exer-cices : des rires perlent à nou-veau, on crie d’admiration devant des réponses originales, certaines étouffent un juron pour avoir cher-

ché midi à quatorze heures, pour n’avoir pas séparé l’important du futile. Les exercices ? Les uns ont pour base des chiffres, d’autres jouent sur les mots, d’aucuns fonction-nent sur le visuel (paysages, objets, ani-maux) ou l’auditif (les yeux bandés, devinez qui a joué de quel instrument). Rien que la personne la plus simple ne puisse faire. Il ne s’agit pas d’être un puits de science mais de travailler sa mémoire, de l’exercer comme un sportif entraîne ses muscles. Car la connaissance est en nous, il suffit de la réactiver comme une machine assoupie. Les fidèles de l’atelier l’ont bien compris ; Jocelyne sourit : « Remue-méninges, ça déména-ge ! » et Françoise martèle : « Quand on commence, on en re-demande… ». Et c’est vrai que l’on en tire de multiples bienfaits, que ce soit faire ses courses sans liste, gagner en subtilité au sudoku

ou aux mots croisés, s’amuser devant la télé à battre de vitesse un candidat, mieux observer un paysage, se remémorer de loin-tains souvenirs… Meggy, quant à elle, insiste sur les moments de partage et de convivialité et sur la connaissance que les unes et les autres acquièrent de soi et de leurs compagnes. Cette année des nouveautés sur-gissent : enfin des messieurs osent affronter les activités, qui prennent un aspect plus ludique encore par l’apparition d’exercices où le côté physique soutient la mémoire pure : on s’amuse et on retient sans mal des prénoms, des gestes, des couleurs, en quantités suffisantes.

Remue-méninges a commencé il y a près de trois ans Salle Foch, sous la houlette de Marion et d’Amélie. Cinq ou six fidèles, dont l’auteur de ces li-gnes, s’y escri-maient déjà dans la bonne humeur. Puis l’atelier a pris

de l’ampleur ; parfois, il est à la limite de refuser du monde. Qui a goûté à ses charmes a tendance à y revenir avec passion. Remue-méninges n’est pas près de se faire oublier ! Atelier remue-méninges (pour les seniors) Tous les jeudis de 14h à 16h au Centre Socioculturel - Gratuit. Inscription à l’accueil du CSCI

Lyse Laderrière

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REMUE MENINGES : A LA RESCOUSSE DE LA MEMOIRE QUI FLANCHE

Remue Méninges

Chaque trimestre, zoom sur deux des activités du Centre

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De nouveaux horaires

pour toujours mieux

vous accueillir

Les élèves s’exposent !

En partenariat avec l’office de tourisme, les élèves du groupe photo ont bénéficié du 1er étage du Bailliage pour exposer. Ne res-tait plus qu’à trouver un thème, et ça été chose faite. L’exposition « Aire, la nuit » devait initialement être visible uniquement pendant le marché de Noël mais, devant son succès, sera visible jusque fin février.

N’hésitez pas à venir la voir et découvrir Aire-sur-la-Lys autrement !

Le groupe photo

Séjour séniors

Pour les plus de 60ans, (ramené à plus de 55 ans pour les personnes en si-tuation de handicap) « Le Capet » dans la com-mune de Sainte Maxime vous accueille du 12 au 19 mai 2014

Tous les jours, un pro-gramme riche en décou-vertes !

Tarifs en fonction de l'avis d'imposition.

Programme et dossiers à retirer à l'accueil du Cen-tre Socioculturel, 201 rue de l'Avenir à Aire-sur-la-Lys Renseignements au 03 21 95 51 84

BAFA

Depuis son ouverture, le Centre Socioculturel Inter-générationnel vous ac-cueillait tous les jours de 9h à 12h et de 14h à 18h. Pour toujours plus vous satisfaire, désormais le Centre est ouvert tous les jours jusque 18h30 (sauf le mercredi, jusque 18h). Egalement le samedi ma-tin de 9h à 12h.

Une formation BAFA aura lieu du 19 au 26 avril 2014. Tarif : 306 euros. Conditions : avoir 17 ans révolus. Inscriptions au Centre.

Le Centre Socioculturel Intergé-nérationnel continue de se déve-lopper. Depuis le mois de sep-tembre, un cours de photo est venu s'ajouter aux déjà nombreu-ses activités. Un samedi après-midi au Centre Socioculturel : le lieu semble désert et pourtant, on entend des voix ponctuées de quel-ques rires. C'est dans une ambiance bon enfant que se déroulent les cours de photo dirigés par Cédric Roussel. Cédric est un jeune passion-né de photographie. Il a déjà eu l'occasion d'exposer ses clichés réalisés lors de l'opé-ra rock, Pagliacci. Cette an-née encore, on a pu décou-vrir ses talents lors d'une ex-position à Isbergues. C'est pour transmettre son savoir, échanger avec d'autres amateurs de photo et partager sa passion que le cours a été créé. Le cours se partage en deux par-ties : de 14 heures à 15heures 30, c'est le cours des débutants. Et de 15 heures 30 à 17 heures, c'est au tour du cours de perfectionnement. Chacun vient avec son propre ap-pareil photo. Au besoin, un appareil est mis à disposition des élèves. Les premières séances ont permis de retracer l'historique de la photo, de découvrir la théorie en passant par le cadrage, la vites-se, le light painting... Les cours ont ensuite laissé place à la pratique.

Cédric propose différents exercices pour expérimenter tout ce qui a été vu auparavant. Une première exposition au Baillia-ge a vu le jour dès la fin décembre 2013. Elle avait pour thème « Aire la nuit ». Elle est visible jusqu'au 26

février 2014. Suite à cet événement, de nou-veaux élèves se sont inscrits aux cours. Certaines photos ont même été vendues. Le bénéfice de cette vente permet-tra au centre socioculturel d'acheter du nouveau matériel pour les cours de photo. Pour le deuxième trimestre, les cours de perfectionnement ont lieu en studio avec un modèle. Cela permet d'apprendre à jouer avec la lumière. Une deuxième exposition aura pour thème « la naissance du printemps ». Cette fois, elle sera visible en divers endroits dans la ville.

Valérie Pérel

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Partenaire du Centre depuis sa création, l’association des Restos du cœur permet à plus de 600 personnes en situation de précari-té de bénéficier d’une aide alimen-taire gratuite, mais pas seulement. Les personnes accueillies trou-vent aussi auprès des bénévoles, l'écoute, l'échange et la recherche en commun de solutions possi-bles, une orientation, un soutien et un accompagnement. Petite immersion au 22 rue du Fresne, dans les locaux de l’asso-ciation. Ils sont cinquante-deux. Cinquan-te-deux bénévoles qui permettent aux Restos du cœur de fonction-ner et la mécanique est bien hui-lée. Composé d’un petit noyau dur et de bénévoles qui viennent oc-casionnellement, pour assurer une distribution le mercredi, tout commence tous les lundis matins, des bénévoles réceptionnent et conditionnent les produits frais notamment ; viande, poisson, œuf, beurre et tous produits lai-tiers, livrés chaque semaine par camion frigorifique. Dans le même temps, d’autres bénévoles, com-posant le groupe affecté aux transports, se rendent avec trois véhicules de grande capacité, pro-priété de la ville à Vendin, lieu « d’approvisionnement » des den-rées alimentaires diverses, pour y récupérer les commandes pas-sées par Gérard Delaire en fonc-tion du nombre de bénéficiaires. L’après-midi est réservé au range-ment, à la mise en rayon et à l’éti-quetage. Quelques rares bénéfi-ciaires sont aussi bénévoles, l’exemple même de la réciprocité, oui j’ai besoin des Restos mais je ne suis pas simple receveur ou receveuse.

Le mercredi est le jour de la distri-bution, soit le matin de 9h00 à 12h00 ou l’après-midi de 14h00 à 17h00, chaque bénéficiaire ayant un horaire de passage à respec-ter. Les personnes non inscrites, en situation de précarité évidente, reçoivent un colis de secours ou dépannage, qui permet comme son nom l’indique de disposer d’un minimum pour bien manger. Mais comment se passe la distri-bution ? Là encore, tout est bien réglé, les bénévoles sont répartis

sur chaque poste de distribution. En fonction du nombre de person-nes dans le foyer, les bénéficiai-res disposent d’un nombre de points bien défini (un point dans chaque catégorie de produit = un repas complet) et pour respecter l’anonymat, chaque famille est identifiée grâce à un nu-méro. En attendant leur heure de passage, les bénéfi-ciaires patientent dans la salle d’attente où le café leur est offert. Cette salle un peu particulière propose également une médiathèque. Plus de 700 livres et une cin-quantaine de DVD sont disponibles à la location. Chaque personne peut emprunter deux livres pour trois semaines et deux DVD pour quinze jours. Cette collection a été créée grâce aux dons des bénévoles et de personnes exté-

rieures. Même s’il y a assez de livres pour l’instant, la collection de DVD est plus limitée. Si vous avez de vieux DVD en bon état chez vous et que vous voulez en faire profiter d’autres personnes, n’hésitez pas à les amener au centre des Restos, votre geste sera le bienvenu. Une fois leur tour arrivé, les béné-

ficiaires sont dirigés dans la partie

distribution avec un ou une béné-

vole qui les accompagne. Selon

un barème précis chaque article

correspond à un nombre de points

et selon le volume de la famille,

plus ou moins de points sont ac-

cordés. Les bénéficiaires ont le

choix des denrées alimentaires

présentées. « Yaourt, fromage,

poisson, viande, œufs, boîtes de

conserves, thon, sardines, et des

plats préparés même si on préfère

que les gens préparent chez eux,

pas juste ouvrir et manger »

La gestion des stocks est impor-tante, tout est calculé lors du pas-sage des commandes en fonction des personnes inscrites et des

personnes ser-vies la semaine précédente. Il n’y a pas de traite-ment de faveur, tout est chiffré à la demi-journée pour que chaque personne ait le même nombre de denrées du-rant les passa-ges dans la mati-née ou l’après-midi. Des den-rées alimentaires sont délivrées

mais aussi les produits d’hygiène ; du savon, du shampoing, du gel douche, et même de la lessive. .

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Les Restos du cœur d’Aire-sur-la-Lys

Chaque trimestre, zoom sur un de nos partenaires

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Prochain

rendez-vous L’espace

Culturel Area

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Les Restos du cœur d’Aire-sur-la-Lys

Au fil des années, les bénéficiai-res sont malheureusement de plus en plus nombreux. Le centre d’Aire/la Lys couvre l’ensemble du secteur de la CCPA plus Isber-gues et les agglomérations ratta-chées, Saint Venant et Lambres les Aire, cela ne fait pas moins de 300 familles (elles étaient 100 en 2008). Sachant qu’une famille compte entre une et huit person-nes, cela fait environ plus de 600 personnes qui bénéficient gratui-tement du soutien des Restos toutes les semaines. Depuis quel-ques années également, on cons-tate la fréquentation de plus en plus de jeunes femmes seules souvent avec des enfants à char-ge et des personnes âgées. De-puis 2011, l’étal destiné aux bé-bés a pris de l’ampleur, couches, petits pots, et autres sont donnés en nombre. Le nombre de bénéficiaires a augmenté mais l’équipe de base est toujours là. Des bénévoles pas uniquement là pour distribuer des denrées, une écoute, une pa-role, l’essentiel est avant tout de se rendre utile aux autres. Il exis-te un lien entre ces personnes bénéficiaires, qui trouvent aux Restos le seul moment de parta-ge de la semaine et les bénévo-les. Les Restos sont avant tout une grande famille. Auprès du centre des Restos vous trouverez l’aide alimentaire oui mais pas que cela, l’aide à la personne sous toutes ses formes est devenue un axe important au profit des bénéficiaires. On se priverait bien de la compa-raison mais comme dans toute

famille, on trouve toutes les tran-ches d’âges, très jeunes ou qui dépassent l’âge de la retraite. Une preuve s’il en fallait une que personne n’est à l’abri et que la précarité touche de plus en plus de monde toutes catégories confondues. Les Restos se veu-

lent avant tout être une aide ponctuelle même si le ponctuel dure depuis 1985, date de créa-tion par un certain Coluche. Toute l’année sauf au mois d’Août, de fin Avril à fin Octobre et de Novembre à fin Mars, les Restos du cœur d’Aire-sur-la-Lys répondent à un besoin qui mal-heureusement ne cesse de croî-tre : aider et apporter une assis-tance aux personnes démunies, par l'accès à des repas gratuits, et la participation à leur insertion sociale et économique et nous ne pouvons que féliciter pour leur engagement, des bénévoles qui

ont donné un sens à la phrase « Etre utile aux autres ». Rien n’est plus valorisant qu’un bénéfi-ciaire qui vient dire « j’arrête les Restos, j’ai retrouvé un emploi ou simplement ma situation s’est améliorée». A noter, les Restos effectuent aussi chaque année une collecte nationale, portant sur les produits alimentaires. Pour 2013 les Ven-dredi 7 et Samedi 8 Mars, auprès des principales enseignes. Depuis 2012, les Restos du cœur travaillent en partenariat avec le Centre Socioculturel et les gens le reconnaissent de plus en plus, le Centre est très important. De-puis qu’il est situé à l’ancienne annexe Vauban, c’est devenu un lieu plus accueillant. Les gens peuvent y trouver de l’aide dans leurs démarches, avoir des ré-ponses à des questions mais aus-si découvrir des lieux ou activités qu’ils n’ont pas l’habitude de voir ou de pratiquer. Le Centre se veut aussi être un relais pour ren-contrer d’autres personnes, créer du lien. Le réveillon de la solidarité est un

exemple parlant. Tous les bénéfi-

ciaires des différentes structures

caritatives s’étaient retrouvés

pour partager un moment convi-

vial. Une action qui avait plu et

qui a été reconduite cette année,

samedi 21 décembre et la fête a

été mémorable !

Cédric Roussel

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Mardi 24 septembre, un homme alcoolisé est en-tré dans la cantine du lycée. Titubant et sentant l’alcool, il a interpellé les lycéens à la recherche d’une cigarette. Déambulant de ta-ble en table, ce sont des ados inquiets, stupéfaits, fausse-ment hilares et pour la plupart terrorisés qui ont assisté à ce triste spectacle. Un spectacle voulu par le Centre Socioculturel puisque la scène était en fait une imposture et l’alcoolique, un comédien de la troupe La Belle Histoire avec qui le Centre a l’habitu-de de travailler. Mais alors pourquoi cette mise en scè-ne? Pour interpeller les jeunes mais surtout marquer les esprits. Plutôt que de rabâcher et encore rabâcher que les drogues, l’alcool et autres addic-

tions c’est mal, quoi de mieux que de les mettre de-vant le fait accompli. Et ça marche ! Une fois, le comédien dévoilé et le sujet évoqué, les

applaudissements ont résonné dans la cantine comme pour acquiescer le projet. Après l’impostu-re, les lycéens pouvaient réagir à chaud devant la caméra et de l’avis de tous, l’idée était belle. Ce face caméra a aussi permis d’ne savoir un peu plus sur leur rapport aux addictions.

Les addictions, c’est bien de cela que l’on parle. Cette action était le point de dé-part d’une série de projets sur le thème des addic-tions. Jusque fin juin, les lycéens ne seront pas seu-lement spectateurs des différentes actions mais également acteurs en pro-posant des pistes d’action

et de réflexion. Le but : mieux gérer leurs addictions et pourquoi pas vaincre certaines d’entre-elles.

A l'occasion de la semaine mondiale de l'allaite-ment, un moment d'échanges était organisé sur ce thème au Centre Socioculturel Intergénéra-tionnel le mardi 15 octobre 2013, en partenariat avec le Conseil Général du Pas de Calais. Le but de ces échanges était d'in-former les futurs ou jeunes parents sur l'allaitement afin de les aider dans leur choix, de répondre à leurs questions mais aussi d'écouter leur point de vue et leur expérience. Madame Maillard, sage femme libé-rale à Aire sur la Lys et Madame Le Lostec, puéricultrice de PMI, consultante en lactation étaient pré-sentes. Une vidéo a été montrée pour expliquer le BN, rien à voir avec le biscuit qui sourit ; entendez par là Biological Nurturing. C'est une position qui of-fre plus de confort à la maman. Pour se faire, la mè-re doit se tenir assise ou allongée en position incli-née de trois quarts en arrière, comme si elle était dans un transat. Une fois bien installée, elle peut po-ser le bébé sur elle. Celui-ci trouvera de lui-même le chemin vers le sein. Bébé tête ainsi par le dessus. Il peut dès lors maîtriser le débit. Cette position peut

se faire légèrement vêtus ou en peau à peau. Ce qui créé un lien supplémentaire entre la mère et l'enfant. Pour approfondir le lien de maternage et de proximi-té, le portage a été également abordé. Madame Mail-lard et Madame Le Lostec en ont fait une démonstra-

tion. Elles ont expliqué comment bien installer bébé grâce à une écharpe d'allaitement. Pour terminer, Madame Le Los-

tec a précisé que les futures ma-

mans ne doivent pas hésiter à se

renseigner sur l'allaitement avant

la venue du bébé. De même, elle

insiste sur le fait qu'il ne faut pas

culpabiliser les mamans qui ont

fait le choix du biberon. Elle se

tient à votre disposition pour ré-

pondre à toutes vos questions

telles que la conservation du lait maternel, les diffé-

rentes positions d'allaitement, le tire-lait,etc. Vous

pouvez également la retrouver aux consultations

d'enfants tous les 1er et 3ème vendredi du mois au

Pôle petite enfance à Aire.

Valérie Pérel

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Une imposture contre les addictions

Un moment partage avec bébé

Chaque trimestre, zoom sur les actions qui ont eu

lieu ou sont en cours

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12 janv. 2013 : ciné-débat

Chaque trimestre, retour en images sur ce qui s’est

passé au Centre

19 janv. 2013 : zumba party 12 fév. 2013 : kaz’ados (cuisine)

27 avril 2013 : soirée années 80 24 mai 2013 : la géante avec Ferry 5 juin 2013 : théâtre

30 juin 2013 : journée londonienne juin 2013 : goûter du baby sport Juillet 2013 : accueil de loisirs

Août 2013 : accueil de loisirs 18 sept 2013 : théâtre importance de

l’école maternelle 24 sept 2013 : imposture

Déc. 2013 : accueil de loisirs 21 décembre 2013 : réveillon solidaire Déc. 2013 : expo du groupe

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Rétrospective en images

25 fév. 2013 : accueil de loisirs

15 juin 2013 : sortie seniors 22 juin 2013 : fête de la musique 25 juin 2013 : AM solidarité

8 au 14 juillet : échange avec Portugal Juillet 2013 : accueil de loisirs Août 2013 : accueil de loisirs

14 sept : remise du plan d’orientation touristique Nov. 2013 : prévention cancer du sein 26 nov. 2013 : ciné-soupe

Janv. 2014 : livre du café des familles 1er février: rencontre boxeur

Romain Jacob

9 avril : concert à la bibliothèque 15 mars 2013 : inauguration du CSCI

15 mars 2013 : inauguration du CSCI

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Théâtre-débat : le couple au quotidien

Ça commence par une belle rencontre, et c’est l’histoire d’amour de votre vie qui commence. D’un simple regard, on a su qu’on avait trouvé notre moitié puis tout s’enchaîne, la vie à deux, le mariage, le voyage de noces, les enfants. Le bon-heur d’être en couple tout simplement.

Evidemment, il y a bien des petites choses qui éner-vent au quotidien : un tube de dentifrice pas rebou-ché, une mère un peu trop présente mais ce senti-ment d’amour est si fort, on est comme aveuglé et on laisse passer les choses sans que cela nous déran-ge. Après tout, personne n’est parfait, et puis dans chaque couple il y a des hauts et des bas, alors oui le ton monte quelques fois mais on s’aime tellement. Et puis, un jour, la dispute de trop, pour des broutil-les, et là ce n’est pas la parole de trop mais le geste de trop, les reproches fusent, le bébé qui dort à côté se met à pleurer réveillé par les cris, on insulte le bé-bé, les parents, chacun hausse le ton et c’est là qu’un « tais-toi » suivi d’une gifle fige le public. Cette scène et bien d’autres ont été présentées par la troupe « La belle histoire » de Villeneuve d’Ascq lors du théâtre-débat sur la question du couple et des violences conjugales. Des saynètes magnifiquement écrites, criantes de vérité et remarquablement inter-prétées par trois comédiens de talent, il n’en fallait pas plus pour décrire comme autant de morceaux de vie, un couple qui se déchire et est entré dans un schéma de violence conjugale. Pendant quarante-cinq minutes, les rires côtoient les larmes, les émotions se croisent, car c’est bien ça la force de la troupe, même pour un sujet aussi grave, ne pas sombrer dans le pathos, la sur-émotion. La femme tient sa joue, mais plus que la souffrance

physique c’est la souffrance psychologique qui lui fait du mal. Mon homme, celui que j’aime au plus

profond de moi m’a frappée. L’homme, quant à lui, regrette son geste, une journée difficile au boulot, une fatigue, il a frappé sa compagne et s’en veut, elle a pris pour tous les gens qu’il hait. Cette scène et bien d’autres, c’est ce qu’ont pu voir la quarantaine de spectateurs. Du passage chez le psy qui nous fait

revivre tantôt l’enfance du couple, tantôt les premières fois (rencontre, gifle, dépôt de plainte, etc), au passage chez la coiffeuse qui raconte qu’une cliente a toujours des bleus car elle bute contre ses meubles et le regard de la cliente qui se fige car elle vit la même chose chez elle, au passage dans la salle de gym où la meilleure amie tente de résonner la femme battue et s’énerve, aux enfants qui se planquent sur le toit quand les parents s’énervent et qui décrivent avec exactitude à leurs copains comment ça va se finir, sous entendu sur l’oreiller. Autant d’histoires de vie, pour autant de situations différentes, car il n’y a pas une violence conjugale mais des violences conjugales. Laurent Liotard, spécialiste du couple, a

d’ailleurs félicité chaleureusement les comédiens, « une performance et une mise en exergue du sujet que je n’ai encore jamais rencontrées, c’est vraiment très bien fait, et pourtant j’en ai vu des théâtres-débats, mais pas à ce point de qualité là ». Il a aussi rappelé que même si le couple est dans un schéma de violences conjugales, c’est une façon un peu plus de montrer à quel point ils s’aiment, chacun explose, perd l’équilibre et entraîne l’autre dans un schéma de violence conjugale. C’est une forme d’a-mour, les couples dans ces schémas là ne veulent pas se séparer, ils veulent juste trouver une solution pour que ça aille mieux.

Si vous recherchez une thérapie de couple ou que vous voulez

avoir des outils, n’hésitez pas à contacter l’association Systémia

Lieu Ressources Violences Conjugales, le premier centre de

prévention et de lutte contre les violences du Nord Pas de Ca-

lais. 54, rue Saint Antoine - 62300 LENS - Tél. : 09.52.63.59.19

ou 03.21.20.33.84

Quand l’autre nous entraîne dans un schéma de violence conjugale

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12 courts-métrages, 27 litres de soupe, 86 person-nes en 2012, 118 cette année, mardi 26 novembre, l’espace culturel Area a fait le plein de chiffres et de diversité. Des enfants qui parlent politique, une course poursuite endiablée en plastique véritable, une vache coincée entre le Liban et Israël, deux ouvriers qui organisent un match de foot pour garder leur job, des images de Paris sous les eaux, quatre garçons qui font de la musique avec leurs cuisses, pour la cinquième année, le ciné-soupe a régalé son public ! Crée par l’association Les rencontres audiovisuelles et organisé pour la deuxième fois par le Centre Socio-culturel, le principe est simple, des courts métrages de différents styles et permettant de faire découvrir diffé-rentes techniques, un échange autour des films avec

Aurore de l’associa-tion, et une bonne sou-pe pour clôturer la soi-rée. Le ciné-soupe a d’ailleurs mis la barre haute puisqu’il réalise à Aire-sur-la-Lys, son meilleur nombre d’en-trées pour cette saison 2013/2014. À noter que les courts

métrages ont égale-

ment été proposés aux

quatre classes de cycle 3 de l’école primaire du centre

et à 75 élèves de troisième du collège Jean Jaurès.

Pour la troisième année, le Centre Socioculturel a

organisé sa brocante des enfants.

Au menu, des exposants bien sur mais pas que. Dif-

férents stands étaient également proposés pour ravir

petits et grands. Citons au hasard, stand maquillage,

atelier scrapbooking, passe tête de Noël et bien d’au-

tres ! Le but de cette brocante était double puisque

contre un emplacement, les exposants devaient seu-

lement offrir un jeu ou jouet. Jouets qui ont été offert

aux associations caritatives qui les ont offerts aux

enfants. Et cette année encore, la hotte du Père Noël

était bien pleine !

Le réveillon de la solidarité

Samedi 21 décembre 2013, quelques

jours avant le réveillon de Noël, c’était la

fête au Centre Socioculturel ! Et ça a

commencé dès l’après-midi. En partenariat

avec les associations caritatives d’Aire-sur-

la-Lys, 71 personnes

ont pu apprécié le

spectacle Le chat

botté à Bapaume. Le

soir venu, ce sont pas moins de 104 convi-

ves qui ont pu savourer un repas de fête et

se laisser porter par la musique sur la piste

de danse !

Ciné-soupe

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La brocante des enfants

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Depuis septembre, le projet de la MILDT (mission inter-ministérielle de lutte contre les drogues et la toxicoma-nie) est en cours au lycée Vauban. Vous avez pu voir en page 7, l’imposture, première action de « lancement » qui a vérita-blement servi de tremplin pour capter l’attention du public lycéen. L’imposture avait été suivie d’interviews et il en ressortait que les jeunes qui se disaient addict à rien avaient comme une révélation lorsqu’on évoquait le portable. Toujours et tout le temps, les ados vivent littéralement avec leur portable. La deuxième phase du projet de lutte contre les addictions s’est fait avec une classe de seconde. Cap ou pas cap de laisser son portable dans une boîte pendant un jour complet. Six étudiants sur quatorze se sont prêtés au jeu. Mais comment ont-ils vécu l’expérience? Etonnement, ils sont toujours en vie, car oui on peut vivre sans portable, sans smartphone même (téléphone portable avec des applica-tions telles que facebook, tweeter, snapchat, etc)

Suite à cet exercice, vendredi 17 janvier, les lycéens ont rencontré Stéphane, de la troupe La Belle Histoire, Marie-Claude éducatrice, et monsieur Descharles, psychologue à

la maison des ados. Le but, , écrire ensemble la pièce de théâtre qui sera jouée devant les élèves lundi 17 mars sur le thème de l’addiction au portable. Le 17 au soir, ce sont les parents d’élèves et les professionnels qui seront sensibilisés sous forme d’un temps d’échange aux addictions.

Les airois sont formidables et ont une histoire, c’est

en substance comment on pourrait résumer ce projet.

Portrait de village est une

création de la troupe

HVDZ (Hendrick Van Der

Zee). Pendant une semai-

ne, la compagnie va s’ins-

taller à Aire-sur-la-Lys.

Les artistes, comédiens,

danseurs, vidéastes par-

courront la ville à la ren-

contre de la population,

feront du porte à porte,

s’installeront dans des

endroits inhabituels et

viendront parler avec

vous. Le but? Proposer

une soirée, comme un

portrait. Un spectacle qui parlera de vous, et de la ville

pour vous emmener dans une aventure artistique à la croi-

sée du théâtre, de la vidéo, du cirque et de la danse.

Afin de vous en dire plus

sur ce projet ô combien

atypique mais terriblement

efficace, la troupe sera pré-

sente le mardi 1er avril

2014 à la salle Foch. N’hé-

sitez pas !

La soirée Portrait de village

est quant à elle prévue le

vendredi 18 avril 2014.

Si vous souhaitez avoir plus

de renseignements, vous

pouvez contacter Stéphanie

à l’Espace Culturel Area ou

Anthony au Centre Socioculturel.

Portrait de village

Projet MILDT : deuxième phase

Chaque trimestre, on vous en dit plus sur les

projets à venir

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Lapugnoy, petit village d'environ 3 300 habitants, situé près de Choques dans le Pas de Calais, abrite un endroit où les amoureux de la nature et les adeptes de jeux en famille trouveront leur compte. Pour accéder à cet endroit, le plus simple est de lais-ser la voiture près du cimetière. Puis, de longer le petit chemin jusqu'à l'entrée du bois. Vous voilà au bois de Roquelaure. Les plus chanceux pourront admirer des chevreuils. Quant aux autres, ils pourront profiter du silence et admirer le paysage. Le lieu change d'appa-rence selon les saisons et offre ainsi un dé-paysement régulier. Pour certains, ce sera également l'occasion de découvrir ou redécouvrir le geocaching : la chasse au trésor des temps modernes. A divers endroits de la forêt se trouvent des caches. Pour les trouver, il faut être équipé d'un récepteur GPS de randonnée. On peut également télécharger sur un smartphone l'application spécifique de groundspak ou des applications gratuites pour Android (cgeo et locus). Mais avant tout, il faut s'inscrire sur le site www.geocaching.com.

Dans les caches se trouvent un crayon et un carnet appelé LogBook où vous pourrez inscrire votre pseudo. On peut aussi parfois y trouver un objet qui pourra être emporté en échange d'un autre objet qu'il faudra laisser pour les geocacheurs futurs. Pour plus de détails sur le geocaching : http://fr.calameo.com/read/000004486c5e2abfeb84d?editLinks=1

Valérie Pérel

Etre stagiaire dans un Centre Socioculturel…

Etre stagiaire au Centre, ce n’est pas se livrer à une tâche unique. Non, il faut être polyvalent et à l’écoute de tout et de tous. On apprend énormément de cho-ses. On n’est pas bloqué sur une action, ce qui deviendrait vite las-sant. Bien qu’il puisse arriver que

certains jours se ressemblent, le contenu des jour-nées se renouvelle de jour en jour. C’est un cadre idéal pour les personnes qui n’aiment pas la routine, qui bougent. On fait des activités diffé-rentes tous les jours, on rencontre des gens. Il faut tout d’abord être ouvert, ne pas être intimidé à l’arrivée de nouveaux adhérents, surtout ne pas avoir peur du contact, même si la situation de certaines personnes peut être attristante.

C’est un métier social et humain, ce qui nous permet à nous comme à autrui de faire l’apprentissage de la vie en société ou de s’y perfectionner car ceci est l’œuvre d’une vie. Il vaut beaucoup mieux apprendre sur le terrain. Personnellement, j’ai appris à maitriser des logiciels tels que Publisher, Word ou encore Excel. Ce qui peut être très utile dans une carrière professionnelle future.

Vincent Baudrit, stagiaire du lycée Ste Marie

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Parole d’adhérents (adultes, seniors, jeunes, bénévoles, stagiaires, etc)

Un endroit à découvrir : Rocquel’Or ou la forêt et ses trésors

Chaque trimestre,

deux pages rien que pour

vous !

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Alain CARTON : de la musique avant toute chose…

Homme de passion et d’exigen-ce, ayant très tôt voué sa vie à la musique, Alain CARTON ap-porte à notre cité une expérien-ce indéniable et un enthousias-me intact, qui s’étendent à de vastes domaines. A sept ans, il a rejoint l’école de musique. Ce qui ne devait être qu’un passe-temps est vite devenu une pas-sion, sous la houlette de M. SQUADRELLI, directeur de l’é-poque. Alain a choisi la flûte traversière, il a « flashé sur cet instrument » et il lui est resté fidè-le. Conservatoi-res de Boulogne, de Saint-Omer, de Lille ; médail-le d’or ; service militaire dans la musique de la 43ème de Lille ; professorat dans diverses écoles de musique. Dé-sormais titulaire à Aire-sur-la-Lys et à Arques après ce beau par-cours, Alain fait de la direction d’orchestre et œuvre dans les écoles et collèges avec le conteur Jean-Yves VINCENT : il agrémen-te les récits de son ami par la mu-sique, il présente des instruments aux jeunes, qu’il considère avec affection et dont il aime le contact. Le dernier thème choisi par ces deux artistes étant celui du géant Lydéric. « Je considère la musique comme une passion et non comme un métier » souligne-t-il avec le souri-re modeste qui le caractérise. Il adore aller écouter des concerts mais joue aussi dans des orches-tres que les Airois ont pu appré-cier au fil des années. Et c’est vo-

lontairement qu’il restreint cette activité, avec le désir profond d’é-pargner sa vie de famille. Cepen-dant ,avec une épouse et un fils(actuellement au conservatoire de Lille) qui partagent allègrement son amour de la musique, il a « toujours la tête dedans » ! Qu’à cela ne tienne ! Il s’adonne

au bricolage qui justement lui « lave la tête » Adepte du cyclo-tourisme, il profite aussi des va-cances pour la randonnée, la montagne, la voile. Enfin, de temps en temps, il participe à un rassemblement de voitures an-ciennes, de préférence des an-nées 50-60 : ne compte-t-il pas parmi « ses trésors » une superbe « deudeuche » rouge ? Mais depuis quelques années, l’Office culturel absorbe aussi de larges parts de son temps. D’a-bord membre très actif de cette association, encouragé par Michè-le CHARMET qui s’est longtemps dévouée corps et âme à son émergence puis à sa dynamique, et qu’il avoue profondément ap-précier et estimer, Alain en a pris la présidence sans cacher toutes les questions qui se posent à lui,

ni toute l’aide dont il a besoin. Un seul exemple parlant : En sus de l’AREA, il faudra faire vivre et ex-ploiter intelligemment la nouvelle salle de spectacle à laquelle les artisans mettent la dernière main. Son souhait le plus cher : rassem-bler tous les acteurs culturels de la ville et la communauté des

communes tels que les membres des écoles de musique, de l’Office de touris-me, de QAPA (Quand l’Art Prend l’Aire), du théâtre (Bruno MASQUE-LEIN, Catherine COLLE)… pour ne citer que ceux-là. Et les inciter à établir de concert une pro-grammation cultu-relle sur le secteur (expos, musique, danse, théâtre, etc…) Déjà, depuis un an,

l’AREA monte des spectacles en cohésion avec le CSCI. Pour les scolaires, les prestations de « Petites formes pour petits bouts » ; pour les aînés, « Caramba //2 », furieusement drôle. Ne citons que ces deux là : ils sont l’avant-garde de ce pro-cessus de cohésion culturelle que des enthousiastes et des passion-nés tels Alain CARTON espèrent faire jaillir de tant de bonnes vo-lontés, pur le plus grand bien de tous.

Lyse LADERRIERE

La dernière page est dédiée à une personne ou un en-droit d’Aire à découvrir !