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aiiiiui/i wivuuiiiiwuv/Ui . I- à Illlll FR0005201 Charbonnages de France en 1998 Données 1998 Ensemble du Groupe Chiffre d'affaires consolidé 6 933 militons de francs Production Houille : 5,599 Mt Exploitation souterraine : 4,735 Exploitation à ciel ouvert : 0,864 Mt Électricité : 7 782 GWh •* Coke :1,374 Mt - Sites en réhabilitation Effectif * 12 352agents en fin d'année Doc. Enrec, le £ffi2 H* TRN & le Fra EP!C Charbonnages de France {y compris ex-HBNPC) CA : 48MF (contribution au chiffre d'affaires consoiidé) CA social: 111 MF ' 186 agents en fin d'année dont : 59aux services MPC 22 détachés à la SNET f tr\'

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Charbonnages de France en 1998

Données 1998 Ensemble du Groupe

Chiffre d'affaires consolidé6 933 militons de francs

Production

Houille : 5,599 Mt

Exploitation souterraine : 4,735 Mî

Exploitation à ciel ouvert : 0,864 Mt

Électricité : 7 782 GWh

• * Coke :1,374 Mt

- Sites en réhabilitation

Effectif

* 12 352agents en fin d'année

Doc. Enrec, le £ffi2H* TRN &

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EP!C Charbonnages de France{y compris ex-HBNPC)

CA : 48MF(contribution au chiffre d'affaires consoiidé)

CA social: 111 MF

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EPIC Houillères du Bassin de Lorraine

CA : 1 280 MF(contribution au chiffre d'affaires consolidé)

CA social : 2 225 MF

' • Houille : 4,000 Mt

Coke : 0,847 Mt

8239 agents en fin d'annéedont 466 détachés à la SNET

EPIC Houillieres de Bassin du Centre et du Midi

CA : 204 MF(contribution au chiffre d'affaires consolidé)

CA social : 608 MF

• l 1,599 Mt(dont découvertes : 0,864 Mt)

2091 agents en fin d'annéedont 363 détachés à la SNET

Pôle Électrique Élargi(SNET, SIDEC, CdF Ingénierie)

CA : 3 306MF(contribution au chiffre d'affaires consolidé)

F,>.\ Production d'électricité :SNET : 7 782 GWh

563 agents inscrits + 915 agents

détachés des EPIC et autres filiales

Autres filiales dont :

CA : 2 095 MF(contribution au chiffre d'affaires consolidé)Coke:COKES DE DROCOURT : 0,527 Mt

Agglomérés :

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AGGLONORD }AGGLOCENTRE } ° . 1 1 8 M t

Négoce : CdF ENERGIE

Industrialisation : SOFIREM-FINORPA

Immobilier : SOGINORPA

Financier : SEEM

1273 agents(pour les filiales consolidées par intégration globale)

SNETSites de production d'électricité

5 sites de production

^ A 9 tranches

1 centre de recherche

^ 1 filiale pour la valorisation descendres

Puissance installée : 2 600 MWe

Production : 7 782GWh

Vente d'électricité : 7 649 MF

Effectif : 1 327

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La préservation de l'environnement est au cœur del'action du Groupe Charbonnages de France, dansles travaux de réhabilitation des anciens sitesd'exploitation comme dans ses activités industriellestant d'extraction et de valorisation du charbonnational que de production d'électricité.

En 1998, le Groupe a poursuivi ses actions dans leprolongement des décisions prises à Kyoto fin 1997 pour favoriser ledéveloppement durable. Celui-ci inscrit la croissance économique dans unsouci permanent de préserver les ressources fossiles et d'éviter lesémissions de gaz à effet de serre. La réalisation de cet objectif passenotamment par la recherche d'une meilleure efficacité énergétique et par lerecours à des combustibles issus de la biomasse. Les réflexions de laSNET dans la recherche de développements de cycles combinés et l'arrêten 1998 d'une batterie de fours à coke à Carling répondent à cet impératifd'une meilleure efficacité énergétique dans nos activités industrielles.Quant à la valorisation de la biomasse, elle est conduite par SIDEC qui aconstruit et mis en service les centrales bagasse-charbon de l'île de LaRéunion, de la Guadeloupe et de l'île Maurice.

Plus largement, nombre de nos interventions les plus visibles dans ledomaine de l'environnement concernent la réhabilitation de nos ancienssites d'exploitation. Notre souci de progrès se manifeste dans les actionsde recherche qui accompagnent les travaux en cours. Des progrèssignificatifs ont été réalisés, par exemple dans l'évaluation et le traitementdes sols pollués ou dans le traitement paysager d'anciennes exploitations,grâce aux recherches en cours. Et je suis fier que des équipes deCharbonnages de France y participent et souvent les animent. Avecconstance, le Groupe Charbonnages de France met tout en oeuvre pourpréserver l'environnement non seulement pendant son activité industriellemais aussi avec, à l'esprit, le sens de ses responsabilités vis-à-vis desgénérations futures.

Philippe de Ladoucette

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En 1998, le Groupe Charbonnages deFrance a défini ses objectifs en matièred'environnement dans la logique dudéveloppement durable et de l'efficacitéénergétique. Il a en outre accentué sesactions spécifiques pour faire aboutir lesrecherches hydrogéologiques sur lesgrands sites miniers et pour développerles outils de diagnostic et les méthodesde dépollution des sols.

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\ S Le Groupe CdF a poursuivi en 1998 sa stratégie environnementaleavec deux objectifs majeurs : favoriser ledéveloppement des activités de sesfiliales, en particulier de productiond'électricité et de coke, dans le plusgrand respect de leur environnement,rendre les sites miniers et industriels enfin d'activité aptes à de nouvellesutilisations. 1998 a été particulièrementmarquée au plan général par les accordsde Kyoto de décembre 1997 et leurdéclinaison par les entreprises. Dans lalogique du développement durable,thème central des accords de Kyoto, leGroupe Charbonnages de France a mis en place des procédés pouréconomiser les ressources fossiles et accroître l'efficacité énergétique desinstallations. Ainsi, sa filiale électrique, la SNET, a mis l'accent surl'optimisation du rendement énergétique, en étudiant en particulier toutes lespossibilités offertes par les techniques du cycle combiné et du cyclesupercritique. En Lorraine, à la cokerie de Carling, efficacité énergétique etéconomies d'énergies ont été à l'origine de la décision d'arrêter une batteriede fours à coke inutilisée depuis plusieurs mois.

Qy Quant à SIDEC, elle a en 1998 construit et mis en service auMoule, à la Guadeloupe, une unité de production combinée de vapeur etd'électricité utilisant une ressource renouvelable, la biomasse, qui permetd'économiser du charbon. Le développement des utilisations du potentielénergétique des fines de charbon (schiamms) déposées en bassins s'inscritdans la même démarche d'économie de ressources et de préservation de

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l'environnement, tout comme les améliorations réalisées en. vue de préserverla qualité des eaux.

\SDl Savoir utiliser l'aptitude du milieu naturel àéquilibrer progressivement la qualité des eauxqui le traversent est en soi une méthodeefficace et respectueuse de l'environnement.L'évolution de certaines résurgences minièrescomme celles de l'ancienne mine de Messeixen est un bon témoignage. Ce principed'économie d'énergie se retrouve de manièreindirecte dans de nombreuses activités duGroupe, par exemple dans le développementdes utilisations des cendres de combustion ducharbon qui entraîne :

9 une économie du combustible qui seraitnécessaire à la production de ciment pour lesbétons prêts à l'emploi,

«i une économie dans l'énergie nécessaire au transport, en raison de la faibledensité des cendres utilisées comme remblais (routier ou autre),

«une économie de matières premières naturelles lorsqu'on utilise les cendresen lieu et place de granulats naturels.

\SD Cette recherche d'économiesd'énergie se retrouve aussi dans lesétudes et développements de méthodesde traitement des sols pollués, parexemple les techniques dephytoremédiation qui utilisent lesaptitudes de certaines plantes àtransformer les polluants et à les fixerdans leurs structures et qui sont parfoisles plus économiques à mettre enœuvre, comme l'ont montré certainesrecherches conduites en collaborationavec l'ISA et CdF Ingénierie. 1998 a vu également se concrétiser lesrésultats des actions lancées les années précédentes. Ainsi, les réductionsd'émission de SO2 et de NOx au kWh produit par la SNET grâce auxchaudières à Lits Fluidisés Circulants de SODELIF et de SOPROLIF sontbien confirmées.

Laboratoire derecherche

\SQ De même, les actions lancées en1997 à la cokerie de Drocourt ontconduit à une réduction des émissionsde poussières lors du défournement.

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Enfin, les recherches lancées par leGroupe en matière d'hydrologie etd'hydrogéologie dans l'environnement deses exploitations minières ont donné desrésultats substantiels en 1998. Uneannée où les travaux menés avec des entreprises extérieures, CdFIngÉnierie, le Centre National de Recherche sur les Sites et Sols Pollués deDouai sous l'égide de l'ADEME, du ministère de l'Aménagement du Territoireet de l'Environnement, et du Conseil Régional Nord-Pas- de-Calais, ontdonné des résultats probants présentés lors du salon Poilutec de Lyon.

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La grande diversité des activités du Groupe CharbonnagesFrance génère de multiples coproduits,combustibles (comme les résidus fins ^de lavage du charbon, le gaz de mineou de cokerie), mais aussi produits k • ^inertes (comme les cendres de lÉfiÉ&ÉÉiiâ'11 ' " • '•'', •' '• •.•••£centrales thermiques ou les stériles de H K H P i f l P 1 . ..,"4'-Vmine), que le Groupe valorise dans un Wj|HW^^^*^^T^^- îv^Visouci d'efficacité énergétique, ™ ^ " -*•"-•-• .,-• ..^-^..^^d'optimisation économique et de protection de l'environnement. Parailleurs, le Groupe développe la combustion biomasse-charbon. Des unitésde ce type, brûlant alternativement des résidus de canne à sucre et ducharbon, ont été réalisées dans les DOM où ils produisent à la fois del'électricité et de la vapeur. Ces démarches de valorisation de coproduitss'inscrivent dans la logique du développement durable. Un développementqui répond aux besoins du présent sans compromettre l'accès auxressources des générations futures.

Centrales Bagasse-Charbon : des performances confirmées

La comparaison des bilans d'émission tant en polluants classiques(dioxyde de soufre, poussières, oxydes d'azote) qu'en gaz à effet de serre(dioxyde de carbone et méthane) démontre l'intérêt des solutions mises enœuvre par le Groupe CdF pour valoriser la biomasse dans des installationsde cogénération mixtes bagasse (résidu de la canne à sucre) - charbon.Ces installations brûlent la bagasse durant la campagne sucrière et lecharbon le reste de l'année. Les centrales de Bois-Rouge et du Gol à l'îlede la Réunion, en service depuis 1992 et 1995, confirment année aprèsannée leur fiabilité et leur excellente efficacité énergétique : leur productionélectrique brute est restée en phase avec les objectifs et pourrait êtreencore augmentée si nécessaire. Le couplage au réseau de la centrale duMoule à la Guadeloupe, au charbon depuis août 1998, à la bagasse depuismars 1999, laisse aussi entrevoir des résultats prometteurs.

v*J SIDEC et CdF Ingénierie, qui entretiennent une démarchepermanente d'optimisation du concept et d'amélioration du cyclethermodynamique, poursuivent à Belle Vue (île Maurice) la réalisationd'une centrale de ce type dont le couplage est prévu en avril 2000. Lesréflexions portent aujourd'hui sur la diversification de la biomasse : résidusd'émondage de coton en Turquie, bagasse et bois de chauffe au

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Nicaragua, bagasse et paille à Cuba où la possibilité de disposerd'excédents de bagasse et de paille, donc d'allonger les périodes defonctionnement avec les éco-combustibles, conduira à réduiresensiblement le recours au combustible fossile. Le concept de centrale decogénération mixte biomasse-charbon présente encore des gisementsd'amélioration au profit de l'environnement et des secteurs économiquesliés à la production de la biomasse.

Le , une source d'énergie.

Les dégagements de méthane liés aux activités minières ontconduit Charbonnages de France, pour des raisons de sécurité, à le capterdans les gisements en activité et sur les sites arrêtés. Depuis plus dequarante ans, ce gaz alimente des centrales thermiques, des cokeries etdes chaufferies. De danger potentiel, il est devenu source d'énergie à partentière et plusieurs milliards de kWh ont ainsi été récupérés.

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Aux Houillères du Bassin deLorraine, où le réseau de transport dece gaz s'étend sur 66 km dont 15 kmen aérien, plus de 200 millions de m3sont valorisés chaque année. Dans leNord-Pas-de-Calais, Méthamineexploite de la même manière environ100 millions de m3 par an.

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Un procédé pour valoriser les résidus de lavage de charbon

Le lavage du charbon améliore sensiblement ses qualités decombustible mais génère des eaux delavage chargées en produits fins etcendreux appelés "schlamms".Aujourd'hui, ces eaux sont épaissies ettransportées par carboduc à laCentrale Emile Huchet où les produitssolides sont récupérés par desopérations successives de clarification, ^ . . , . . . .,..... canjedu6(Lwiâliw)

filtrage et séchage. Le charbon qui enrésulte est ensuite consommé dans des chaudières à charbon pulvérisé.

Avant que ce schéma de valorisation performant ne soit mis enp l a c e , les eaUX SChlammeUSeS é ta i en t CJi dléreLFCCESQïlelifCemrsJeBriieHudhetfLorraiie]

dirigées vers de vastes lagunes qui ontaccumulé plusieurs millions de tonnesde schlamms à faible contenucalorifique et dont la valorisation n'étaitpas possible par les mêmes moyens.Le Groupe Charbonnages de France et i

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la SNET ont donc développé unprocédé pour injecter ies schlammsdans le foyer d'une chaudière à iitfîuidisé circulant (LFC) sous forme d'une pulpe constituée d'un mélangecharbon-eau. Ce procédé réduit ies opérations de préparation desschlamms et évite le séchage thermique, une opération très coûteuse etpeu efficace. Cette utilisation a ouvert ia voie à la réhabilitation des sitesoccupés et à leur aménagement paysager, les rendant disponibles pouraccueillir éventuellement des équipements sportifs et de détente analoguesà ceux créés sur d'autres sites.

C'est ainsi que le bassin de la carrière de La Houve à Creutzwald aété complètement réhabilité et qu'aujourd'hui !e bassin de Wende! est enexploitation pour évacuer le million de mètres cubes de produits cendreuxqu'il contient.

Les cendres, sources d'économies d'énergie et de performancestechniques

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liù Surschiste, filiale de la SNET,commercialise ies cendres descentrales électriques de la SNET.Cette

valorisation est assurée pour partie aufil de la production et à partir desstocks de cendres humides descentrales en activité qui connaissent

S*. donc simultanément stockage etdéstockage. Surschiste valorise aussi

»% les stocks d' anciennes centrales deCharbonnages de France aujourd'hui

ç% 31% démantelées (Pas-de-Calais) et pourlesquels il n'y a plus que dudéstockage. Très prisées pour les

• •• • . • . - , . , . , . . performances qu'elles apportent aux> f > " ouvrages dont elles augmentent la

longévité et diminuent le poids, lescendres permettent par ailleurs d'économiser l'énergie nécessaire à iafabrication du ciment. Leurs principaux domaines d'utilisation sont iesciments et les bétons (pouzzolanes, liants, fillers, correcteursgranulométriques des sables ..,) et les techniques routières (excellenteaptitude au compactage, faible densité en place, liant, ...).

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Les cendres sont soumises à des normes techniques rigoureuses quiconduisent à mettre en oeuvre des procédures d'assurance qualité produit.La principale catégorie, les cendres "siiico-alumineuses", correspond à !acombustion classique en flamme de !a plupart des charbons et leurvalorisation dépasse largement et de façon récurrente la production, ce quise traduit globalement par un déstockage significatif. En revanche, pour iescendres des Lits Fiuidisés Circulants comme SODELiF qui ne bénéficientni de la même expérience ni des mêmes filières de valorisation, un effortde recherche-développement reste nécessaire. Quant aux cendres suifo-calciques de Provence, elles sont principalement stockées mais font l'objetde recherches de filières spécifiques de valorisation.

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* j C'est pour réduire Sesémissions depoliuants ài'atmosphère que le GroupeCharbonnages a été un pionnier (en France de l'utilisation desLits Fiuidisés Circulants, et adéveloppé parallèlement lestechniques de cycles hybridespour accroître ie rendementénergétique de ses installations.Le souci de réduire les sourcesde pollution atmosphérique est toujours présent dans ses activités commele montrent les progrès continus en matière d'émissions des centralesthermiques de la SNET, des cokeries, et les travaux accompagnant l'arrêtdes exploitations.

Rendement rime avec environnement

i En signant le Protocole de Kyoto sur la réduction des émissions degaz à effet de serre, ies pays industrialisés se sont engagés à relancerleurs politiques de maîtrise de l'énergie malgré ies prix relativement basdes énergies primaires. Le charbon, avec son abondance et sadisponibilité, conservera un rôle important dans le bilan énergétique, ycompris en France. Son avenir passe cependant par la mise au point detechniques dites du "charbon propre" répondant simultanément aux troisimpératifs de rendement énergétique élevé, gage de la préservation desressources naturelles fossiles, de rentabilité économique et de faibleimpact environnemental.

Aujourd'hui, près de 40% de laproduction mondiale d'électricité estissue du charbon et l'unique voie deprogrès réside dans l'amélioration durendement de production. A titred'exemple, un gain de rendement de5%, aujourd'hui accessible aux

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nouvelles centrales au charbon, setraduit par une réduction de 11% des émissions de CO2. Ce gain passepar la mise en œuvre de cycles supercritiques (turbine à vapeur à pressionet température très élevées qui nécessitent de mettre au point denouveaux matériaux) et de cycles combinés (association de turbine àcombustion et de turbine à vapeur). Lorsque le fonctionnement de laturbine à gaz est étroitement intégré au cycle de production d'unechaudière à charbon, le cycle est appelé "cycle hybride".

•T : baissecontinue des émissions

; \&] En 1998, les émissions de SO2 et de NOxides centrales électriques de la SNET ont baisséindépendamment des variations de production,confirmant ainsi l'efficacité des chaudières à litfluidisé circulant pour réduire les polluants. Plusspécifiquement, l'année a été marquée par unfonctionnement limité de la tranche 5 (600 MW) de laCentrale de Provence (Bouches-du-Rhône) du fait dedifficultés d'approvisionnement en combustibles. Enrevanche, la Centrale d'Homaing (Nord) et, dans unemoindre mesure, celle de Lucy (Saône-et-Loire) ontbénéficié d'un appel plus important de la part d'EDF.La production de la Centrale Emile Huchet (Moselle)a été légèrement supérieure à celle de 1997, et à sesprévisions 1998.

La tendance à labaisse desémissions deSO2 devrait sepoursuivre les

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principalement des changements decombustible imposés par la baisseprévue de la production des charbonsles plus soufrés.

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SAvec la tranche Emile Huchet 5 à Cariing (Moselle), la SNET exploitedepuis 1973 un cycle hybride qui associe une chaudière à charbonpulvérisé de type tour basé sur une turbine à vapeur de 250 MW et troisturbines à combustion de 16 MW. Les fumées d'échappement des turbinesà combustion contiennent encore suffisamment d'oxygène pour servir decomburant au charbon. Ce dispositif permet de récupérer 44 MWsupplémentaires sur l'alternateur de la turbine à vapeur et correspond à unrendement global de près de 42 %. Aujourd'hui la SNET envisage plusieurs

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développements basés sur les cycles hybrides et les cycles supercritiquesassociés à la technique de combustion en Lit Fluidisé Circulant quiprésente l'atout supplémentaire de pouvoir valoriser toutes sortes decombustibles difficiles comme les résidus pétroliers, tout en maîtrisant lesémissions polluantes acides.

Limiter les rejets durant les travaux de démantèlement

actions pour réduire et traiter les émissions de gaz ou depoussières ne s'arrêtent pas avec la fin de l'exploitation. L'action la plusimportante et la plus spectaculaire est bien sur le captage du grisou. Maisle souci de limiter les rejets à l'atmosphère pendant les travaux dedémantèlement va plus loin, comme en donne l'illustration le démontagedes colonnes désaffectées de l'ancienne installation de Cokes de Drocourtet de ses tuyauteries, vannages, charpentes...

Un chantier qui a également fait porter la priorité sur la sécurité pour évitertout risque d'accident lié à la présence de dépôts pyrophoriques et auxémanations de gaz inflammables. Les travaux se sont déroulés par phasessuccessives, soigneusement planifiées, après balayage à l'azote de tousles circuits et mise sous mousse d'azote de toutes les capacités. L'emploid'outils mécaniques de découpe, de sciage et de grignotage a limité lessources d'émission d'étincelles. Au fur et à mesure de leur découpage, lestronçons ont été élingués et manutentionnés vers une zone de rétention oùtous les dépôts ont été soigneusement nettoyés et conditionnés en vue deleur élimination, tandis que les parties métalliques rejoignaient les filièresde recyclage des métaux.

Forum sans f ront ières contre les pollutions atmosphériques

^Charbonnages de France et la SNET participent activement auForum Pollutions Transfrontières depuis sa création en 1998. Lieud'échange et de concertation, le Forum est animé par le CITEPA, CentreInterprofessionnel Technique d'Etudes de la Pollution Atmosphérique, etréunit le Ministère de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement,l'ADEME, l'INERIS, des administrations et des industriels. Il s'attache àsuivre les travaux pré-réglementaires menés au niveau européen par laCommission Européenne de Bruxelles et par la Commission Economiquepour l'Europe des Nations Unies (UN-ECE) de Genève, pour définir lespolitiques futures de réduction globale d'un ensemble d'émissionspolluantes acides de toutes provenances : SO2, NOx, etc.

Cockerîe de Drocourt : objectifs atteints

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<fJLe plan de reduction des poussièresà l'enfournement et au défoumement mis enœuvre en 1997 et 1998 à la cokerie deDrocourt dans le Nord visait à réduire des2/3 les émissions de poussières à

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l'enfournement et au détournement. Après lamise en service en 1998 de la hotted'aspiration attelée au guide-coke, lesinstallations sont maintenant opérationnellesà 100 % et les objectifs pleinement atteintscomme l'ont montré les mesures effectuées,notamment lors d'un contrôle inopiné de laDRIRE.

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vfj De l'exhaure minière à ia consommation d'eau dans unréfrigérant de centrale thermique, de ia "trempe" du coke aux purges descircuits de lavage des charbons en circuit fermé, la plupart des activités duGroupe Charbonnages de France interagissent fortement avec lesressources en eau. Le Groupe a donc engagé des actions importantes etcontinues pour réduire ies prélèvements d'eau et ia poiiution des rejetsdans ie milieu naturel. L'examen des résultats de i'auto-surveillance montreque ies progrès en matière de qualité des rejets d'eau dans l'ensemble desinstallations du Groupe sont plus rapides que la baisse d'activité : parexemple, ies rejets de MEST (matières en suspension totales) ont baissétrois fois pius vite que l'indicateur de production. Ces résultats traduisentl'efficacité des actions spécifiques réalisées dans les cokeries. !escentrales thermiques de la SNET et toutes les activités liées àl'exploitation.

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Lagunage et filtration pour une résurgence de mine à Itôesselx» 5* - •A'.-

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fer de certaines eaux demines de charbon a unimpact sur les milieuxnaturels où elles sedéversent. La mine deMessetx (Puy-de-Dôme)a exploité jusqu'en 1989des charbons situés - -dans le sillon houilier • • "stéphanien bordant ie plateau d'Ussel. Après i'arrêt de l'exploitation, leniveau d'eau est remonté dans les anciennes galeries jusqu'à former une

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émergence d'eau de mine qui se déverse dans la haute vallée de laDordogne à un débit moyen de 120 m3/heure avec des pointes à plus de250 m3/heure. Les teneurs en fer, manganèse et sulfates atteignaient en1990 respectivement 50, 10 et 750 mg/litre avec un pH compris entre 6 et7. A 200 mètres en aval de la résurgence, la qualité de l'eau de laDordogne répondait aux normes fixées pour une rivière de catégorie 1 Bpour les éléments analysés, à l'exception des teneurs en fer (3,1 mg/litre)et en manganèse (0,5 mg/litre).

Un traitement a donc été réalisé enattendant que la décroissance naturelle jdes teneurs des eaux de résurgencede mine autorise un rejet direct. Aprèssix expérimentations "in situ" à débitréduit, le choix s'est porté sur laréalisation de trois lagunes (3 150 m2au total) se déversant dans trois filtresà pouzzolane (2 100 m2 au total).L'installation ne consomme ni énergie,ni produit chimique et ne nécessite qu'une visite mensuelle demaintenance. Le premier échange de pouzzolane est intervenu après troisans d'exploitation. Depuis 1994, les teneurs en fer en sortie de filtre sontmaintenues en dessous de 1 mg/litre. Une preuve de l'efficacité del'installation.

Cokerie de Carling : trois stations de traitement des eaux

XÊJ Les eaux produitespar la carbonisation de la houillesont fortement chargées enmatières en suspension,composés organiques etminéraux dissous. Avant rejetdans le milieu naturel, les eauxusées de la cokerie lorraine deCarling (Moselle) transitent par trois stations : traitement des eauxammoniacales, épuration biologique, traitement final. Dans la station detraitement des eaux ammoniacales, l'ammoniac est séparé de l'eau àtraiter par injection de vapeur en milieu basique puis incinéré. La stationd'épuration biologique traite les eaux résiduaires de la cokerie, y comprisles eaux pluviales. Les phénols y sont éliminés à 100 %, les boues et leshydrocarbures sont recyclés. La station de traitement final élimine partraitement physico-chimique les matières en suspension.

Un procédé innovant de confinement actif dans une anciennecokerie

Des solutions innovantes pour améliorer la qualité des eaux sont

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également mises en oeuvre lors du traitement des anciens sitesd'exploitation. L'ancienne cokerie d'Auby dans le Nord est un bon exemple.Construite à la fin du siècle dernier, la cokerie d'Auby a cessé sonexploitation en 1962 et a été démantelée en 1969. L'évaluation simplifiéedes risques, menée suivant la méthodologie nationale du ministère del'Environnement, a révélé la présence de sources de pollution organiquenécessitant un traitement. Un procédé innovant de confinement actif a étéconçu et réalisé par Solétanche-Bachy et le Groupe Charbonnages deFrance, avec la participation de l'Agence de l'eau Artois Picardie. Objectifs: éviter la migration de la pollution hors du site (présence d'une nappeperchée) et piéger la pollution dans des cartouches filtrantes.

Sur près de 350 mètres, une paroi de confinement en forme de U ancréedans l'argile sous-jacente à 6 m de profondeur et perpendiculaire au sensd'écoulement de la nappe a été construite. Trois portes, réalisées selon leprocédé "panneau drain", assurent l'écoulement normal du flux de la nappe; celui-ci a été amélioré par un dispositif de drainage relié aux portes. Al'intérieur des portes, des filtres Ecosol filtrent les eaux de la nappe et fixentles polluants. Un réseau de capteurs reliés à un ordinateur central mesureen continu le débit et la teneur en HAP et permet de suivre, à distance eten temps réel, la fixation des polluants et la saturation des filtres, donc degérer leur renouvellement.

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Le Groupe Charbonnages de France détient 263 concessionsminières et 30 sites liés à la carbonisation. Fin1998, huit renonciations à concession avaientété obtenues pour soixante-dix demandesformulées. L'objectif est, d'ici 2005, d'avoirdéposé les dossiers et engagé les travauxpour rendre ces sites à d'autres usages. Plusde cent personnes du Groupe se consacrentà temps plein à ces tâches, sans compter lesentreprises sous-traitantes et les équipesinternes qui réalisent les travaux dedémantèlement, de mise en sécurité et deréhabilitation.

Hydrogéologie, hydraulique de surface, luttecontre l'érosion, géomécanique, gestion desgaz, revégétalisation... de nombreusescompétences sont mobilisées autour de cetobjectif.

Un bouchon autoportant pour mettre un puits en sécurité

Les bouchons autoportants s'appuient sur le revêtement du puitspour assurer leur propre stabilité sans être tributaires de la présence deremblais sous-jacents ou d'une plate-forme jouant le rôle d'appui en pied.Pour présenter une résistance optimale et éviter tout risque de rupture oude dégradation, ils sont généralement constitués de béton ou de matériauxinertes auxquels on adjoint un liant hydraulique. Cette technique a étéretenue par les Houillères de Bassin du Centre et du Midi (HBCM) pourmettre en sécurité le puits Notre-Dame (245 mètres de profondeur) situésur une zone sensible dans l'enceinte des équipements sportifs de lacommune de Cadolive (Bouches-du-Rhône). Après une inspection vidéopour apprécier la qualité de la colonne de puits, le remblayage avec lesproduits de la plate-forme a été réalisé jusqu'à la cote -13. Un pré-bouchon de 2 mètres à 350 kg de CPA 55 a été coulé afin d'assurer uneassise stable au bouchon final pendant sa prise. Après un mois deséchage nécessaire à la bonne tenue du pré-bouchon, le bouchon final aété coulé en une seule fois en qualité B 25.

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les règles de l'art à la carrière de MerSebach

\*JLa carrièrede Merlebach(Moselle) a étéaménagée en1998 pour stockeries schistesprovenant desSaarbergwerkepar une galerie de2,5 km creusée entre la carrière et le siège Warndt des Mines de la Sarre.La galerie débouche sur une aire de stockage (21 hectares), réalisée selonles régies de l'art : après rabattement de la nappe phréatique, l'aire a étérecouverte d'un film étanche, lui-même protégé par un "géotextile", et d'unépais tapis de sable. Un réseau de drainage a été mis en piace ainsiqu'une station de pompage pour évacuer les eaux de ruissellement et depercolation vers ie puits de Warndt. L'exploitation du schistier combleral'extrémité Nord-Est de la carrière de Merlebach, jusqu'au sommet de lafalaise pour former un plateau en continuité topographique avec ie terrainnaturel environnant la zone de dépôt. La hauteur maximale du stockatteindra 70 mètres environ. Après ce remplissage progressif, ie site serarecouvert de terre végétale avant engazonnement et reboisement. Unevéritable réhabilitation pour une nouvelle vocation.

des sols à l'ancienne usine Carboiux

I Aujourd'hui démantelée,l'usine Carboiux de Gosnay(Pas-de-Calais) a produit de1931 à 1969 du combustibledéfumé à usage domestique, àpartir de fines de charbons. Une jétude environnementale et uneétude approfondie des risquesont mis en évidence des poches de pollutions résiduelles des solsinduisant des risques pour les ressources en eau et la santé. Des objectifsde dépoilution ont été fixés et le traitement du site a été engagé. Les terresfaiblement polluées sont traitées par voie biologique, îes terresmoyennement et plus fortement polluées par procédé thermique. Lesgravats de démolition sont nettoyés par lavage sous jet à haute pression.Ces travaux, d'un montant de 15 MF, sont réalisés sous la maîtrised'oeuvre de CdF INGENIERIE avec la participation de l'Agence de l'EauArtois-Picardie. Le site fera ensuite l'objet d'une remise en conformitépaysagère et d'une revégéîafisation.

pour le site du four tournant de Marsenau

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Le site de Marienau près de Forbach (Moselle) a été occupé àpartir de 1955 par une installation de carbonisation à basse températurequi a cédé la place, en 1972, à un four tournant expérimental produisantenviron 30 000 tonnes par an de coke pour l'électrométallurgie. Lesinstallations, qui comportaient des silos, le four lui-même, un criblage etdes voies ferrées d'acheminement et d'enlèvement, ont été démanteléesen 1997. Une étude environnementale, avec diagnostic de qualité des sols,a mis en évidence la nécessité d'un traitement local de dépollution. Deuxzones polluées ont été excavées et les déblais incinérés en cimenterie.Cette opération de 5,5 MF permet de rendre à un usage industriel un sitede 4 hectares bien desservi par l'autoroute et par le rail.

Consolider les anciens ouvrages miniers avec des cendres volantesRéaménagement

mélange d'eau, de ciment et deproduits stériles fins, parexemple des cendres volantesrésultant de la combustion ducharbon dans une centralethermique. C'est cette techniquequi a été employée pour traiter un tunnel ferroviaire appartenant auxHBCM, inexploité depuis la fin des années 50. L'implantation d'unéchangeur routier à l'aplomb de ce tunnel imposait, en effet, de renforcer latenue de l'ouvrage par embouage, en y injectant environ 18 000 m3 decoulis. De nombreux chantiers de ce type devant être menés, les HBCMont donc retenu l'idée d'une station mobile à grand débit permettant defabriquer rapidement, sur place et selon les besoins, le coulis nécessaireaux travaux d'obturation ou de consolidation. Après mise au point, le débitde l'installation atteignait 50 m3/heure pour un mélange composé de 1 m3de cendres volantes de centrale thermique, 300 litres d'eau et 25 kg deciment CPJ. En juillet 1998, à la demande de la ville de Saint-Étienne, lesHBCM traitaient un autre ouvrage minier placé sous le périphériquestéphanois. Parfaitement au point, la station mobile est très sollicitée pourles travaux de mise en sécurité ou de renforcement auxquels les HBCMsont aujourd'hui confrontées .

Après la réhabilitation des découvertes, la mise en sécurité desanciens ouvrages souterrains de l'Hérault

^Depuis l'arrêt de l'exploitation de l'Hérault en 1993, les HBCMpoursuivent la réhabilitation de ce site où, durant deux siècles, plus de 30millions de tonnes de charbon demi gras ont été extraites. Les dernierstravaux dans les mines à ciel ouvert sont achevés et les anciennes"découvertes" s'intègrent peu à peu dans le paysage méditerranéen desmonts d'Orb. Dernière étape : la mise en sécurité de nombreux ouvragessouterrains. Plus de 500 ouvrages miniers ont été répertoriés sur le bassin

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de l'Hérault. C'est donc à un travail d'inventaire et d'analyse considérableque s'attachent les HBCM avec pour objectif d'aboutir rapidement à l'arrêtdéfinitif réglementaire des travaux sur les cinq concessions de l'Hérault,puis à la renonciation à chacune de celles-ci.

•;:*JParallèlement, des travaux importantsde mise en sécurité de nombreux ouvragessouterrains ont été entrepris. Le chantier leplus important, engagé pour la mine GrandChamp à Graissessac (Hérault), regroupe àlut seul l'ensemble des techniques retenuespour ia mise en sécurité des ouvrages miniers: confection d'un système siphoïde et de deuxbouchons au niveau de l'orifice de la galerie,réalisation d'un troisième bouchon autoportantsuspendu dans le conduit d'aérage.Maintenant achevés, ces travaux sont suivispar d'autres interventions, sur les concessionsde Boussagues et Ruffas. Restera enfin laconcession de Plaisance qui marquera ia findes travaux d'arrêt définitif réglementaire surle site de l'Hérault.

i ls pour lutter contre l'érosion

-4*JAprès étudeenvironnementale, ie terri! 12 deBruay-la-Buissière (Nord-Pas-de-Calais), terri! de schistes finsfortement raviné, a fait l'objetd'un remodelage adapté auproblème de l'érosion. Lavégétalisation parl'Etablissement Public Foncier aparachevé l'opération.

ion de la galerie d'exhaure et de la verse de Combe-Neveuse

le cadre de i'arrêtdéfinitif des travaux miniersdans ie Dauphiné, les HBCM ,. ^a**-»-ont piloté les travaux de mise en ^ l ^ L x l l ^sécurité et de réhabilitationd'une ancienne galerie

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d'exhaure et d'une verse àstériles située à Combe-Neveuse, sur la commune deSaint-Arey (Isère). Lors dufonçage, dans les années 60,d'une galerie d'aérage, une brutale venue d'eau s'était produite à 1 km del'entrée de la galerie qui, devenue depuis galerie d'exhaure, permettait àl'eau de s'écouler en permanence.

Par ailleurs, les produits de creusement de la galerie et des voies d'accèsavaient alors laissé une verse de 300 000 m3. Une verse à la stabilitéincertaine, en partie (10 000 m3) emportée par de fortes pluies en juillet1996, la canalisation enterrée assurant l'évacuation de l'eau de la galerievers le Drac s'étant obstruée. Pour conserver et pérenniser l'écoulement del'eau dans la galerie, les HBCM ont, en juillet 1997, construit des cloisonsen forme de siphon à 41 mètres environ de l'entrée ainsi que deux mursd'ancrage en béton, posé deux buses de diamètre 300 et procédé àl'embouage de l'intervalle entre les murs d'ancrage avec un mélange (400m3) de cendres volantes, de ciment et d'eau. Après que les HBCM aientchargé l'INERIS de l'étude de stabilité de la verse, les travaux de mise ensécurité ont été entrepris durant l'été 1998. Le pied de la verse a étérenforcé par un enrochement de 400 m3 et les eaux ont été canaliséesgrâce à la réalisation d'un bassin collecteur et de deux fossés.

Le premier fossé de 170 mètres de long aux parois lisses (béton vibré),d'une section de 2 m2, a été réalisé dans la partie supérieure de la verse; lesecond, d'une section moyenne de 0,9 m2, de 180 mètres de long auxparois rugueuses, a été creusé dans le rocher, avec des enrochementsbétonnés.Le profil du talus a été modifié par la réalisation, sur la partie supérieure dela verse, de deux banquettes de 6 mètres de large, séparées par des talusinclinés à 34°. 25 600 m3 de matériaux ont été ainsi remontés puis niveléssur la partie supérieure de la verse qui sera ensemencée au printemps1999 et reboisée pour s'intégrer au paysage.

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Le GroupeCharbonnages de Francecomplète la réhabilitation dessites d'exploitation par desactions spécifiques quiaméliorent le cadre de vie etl'intégration des sites dans unmilieu naturel parfois privilégié.Ces actions sont conduites enétroite collaboration avec lescollectivités locales et lesétablissements publics. Leurréalisation simultanée àl'exploitation ou aux travaux de remise en état des sites entraîne deséconomies substantielles de temps et d'argent.

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Libérer les espaces des ouvrages d'art inutiles

\±JAvant leur réaffectation, les sites d'exploitations arrêtés doivent êtretraites pour être requalifies pour ^m^Sâats^j^yÊJ^*-^les usages prévus. Les HBL ont éyainsi démantelé plusieurs ponts ^ayant servi de supports àd'anciennes voies ferrées,comme le pont de Marienau, unouvrage de 150 m de long, avec £fSS7 travées de plus de 20 m,enjambant les rues des Jardinset des Moulins à Forbach. Sa

LÇ danantel ement «es pon ts deViolaines (Mord-Pas-de-Calais)

disparition modifie sensiblementle paysage urbain d'un quartier ^':;:<î||^^. , •• ',An nlpine évnlntinn nés travaux yM&\£j£*ïï!££%èl'\$iÀfc%en pleine évolution. Des travauxmenés en concertation avec lescommunes et l'Etablissement Public de la Métropole Lorraine. Dans leNord-Pas-de-Calais, plusieurs ponts ferroviaires et routiers franchissant lesentrées aux gares fluviales (à Violaine et Vendin-le-Vieil par exemple) ontété démantelés pour restituer la continuité des berges des canaux. Leschemins de halage ont été reconstitués et les bassins ont été aménagéspour l'avelinage.

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Lac Saint-Louis : vers un espace de loisirs

rl*J A Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire), les berges du lac del'ancienne découverte Saint-Louis, arrêtée depuis 1982, sonten cours d'aménagement. Lamise en sécurité de ce site et lacréation à plus long terme d'unespace narturel de loisirs arequis de gros travaux :remodelage de talus, créationde merlons de protection et defossés de collecte des eaux,construction d'un mur desoutènement par enrochementet terre armée végétalisable, pose d'un exutoire de trop plein et d'une busebéton équipée d'un clapet anti-retour... Une fois les terrassementsachevés, l'ensemble a été végétalisé et arboré, conformément à l'étudepaysagère élaborée avec les Services Techniques de la ville de Montceau-les-Mines.

usines d'agglomération Rousseau : un site bien surveillé

ïfj Engagée en 1991, la réhabilitation du site des anciennes usinesd'agglomération Rousseau, à Raismes (Nord), à l'arrêt depuis 1989, estquasi achevée. L'étude environnementale du site a été réalisée selon laméthodologie nationale définie par le Ministère de l'Aménagement duTerritoire et de l'Environnement, en parallèle au démantèlement desinstallations et à ia dépollution d'un ancien bassin à eaux phénolées (45000 t de produits incinérés). A l'issue de cette étude, le site, à vocationzone verte, a été classé "à surveiller". Le réseau initial de piézomètres aété compiété pour permettre un suivi approfondi de la qualité des eaux deia nappe superficielle et de la nappe de la craie.

Après modelage du site par l'Etablissement Publie Foncier, des plantationsd'espèces adaptées ont été réalisées par l'Office National des Forêts,notamment au droit des anciennes usines. L'aménagement des zonespériphériques parachèvera la requalification du site.

Le terr i ! de Bramefan ; un espace de vîe pour la faune

••ÂJFace à la montagne Sainte-Victoire (Bouches-du-Rhône), le terril deBramefan, exploité depuis 1987 par les HBCM, entre dans sa dernièrephase d'exploitation. Une exploitation suivie d'une réhabilitation presqueimmédiate (création de pentes/revégétalisation/ plantations) pour que lanature reprenne progressivement ses droits et que le terril se fonde au plus

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vite dans le paysage des collines provençales. Les aménagementseffectués en 1998 pour éviter en particulier toute pollution des eaux(couverture d'un ruisseau sur 440 mètres, busage des eaux deruissellement sur plus de 400 mètres), ont créé un deuxième bassin dedécantation qui constituera bientôt, à l'instar du premier bassin dedécantation datant de 1986, un site apprécié des oiseaux et un point d'eaurecherché en été par la faune.

D'une capacité globale de 34 000 m3, ces deux bassins de décantationforment une zone humide particulièrement propice à l'installation descanards et autres espèces limicoles.

Spor ts et détente sur un ancien bassin à cendres

^L'ancien bassin à cendres (130 hectares) de la centrale thermiquede Grosbliederstroff, situésur les communesmosellanes de Rouhling etde Sarreguemines, a étéréhabilité et cédé àl'Etablissement Public de laMétropole Lorraine (EPML).Après d'importantsaménagements, la bouenoirâtre a laissé place à unmanteau vert parseméd'étangs et ceinturé par unsentier de 5,5 km, attirantpromeneurs et cyclistes. Le site accueillera en 1999 un terrain de golf, unecentaine de pavillons et un hôtel. Cet ensemble, où faune et flore sontprotégées, deviendra, avec ses massifs forestiers, ses vallons et sesétendues d'eau, un lieu de sport, de détente et de reconnaissance de lanature... et un atout majeur pour les projets industriels de la région deSarreguemines.

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En matière de dépollution des sols, les étude^j^j^cherches ontporté en 1998 sur lesméthodologies d'investigation etde surveillance des sites, sur lecomportement des polluantsorganiques et sur les procédésbiologiques de traitement. Autresujet d'importancefondamentale : lerétablissement des circulationsd'eau au voisinage desanciennes exploitations minières après l'arrêt de l'exhaure. L'année 1998 aété marquée par des progrès significatifs dans ce domaine où les étudessont longues et très spécialisées.

Des études pour mieux connaître l'impact hydrologique ethydrogéologique des exploitations minières

Le Code Minier français fait une large place à la préservation del'eau. La procédure qui conduit à l'arrêt définitif des travaux minierscomporte un volet important d'études de l'impact de la remontée des eauxdans les anciennes exploitations, sur la ressource en eau etl'environnement. Des études souvent très délicates en raison de l'étenduedes travaux miniers qui peuvent mettre en relation des nappes souterrainesdifférentes. Elles comportent deux aspects : hydrogéologique, sur l'impactde l'ennoyage des travaux souterrains sur l'équilibre des nappes, ethydrologique, sur le régime et la qualité des eaux de surface. Complexes etinnovantes, elles font appel à des spécialistes et s'étendent sur plusieursannées. Les études hydrauliques, hydrogéologiques et hydrochimiques desbassins miniers charbonniers du Nord-Pas-de-Calais, de Lorraine et deProvence, ont été largement avancées en 1998.

Les études de dépollution des sols

\*J Dans le domaine du traitement des sols pollués, les recherches ontporté en 1998 sur l'étudede l'évolution d'unepollution en goudrons.Les résultats attendus rawfcft -in-"

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concernent la validationde procédés detraitement biologique, lamise en évidence desparamètres des pour lamodélisation des ;migrations et la , ^ v' /,'/.'* [ •validation du phénomèned'atténuation naturelle. Autre champ d'investigations : la connaissance desmécanismes de biodégradation. Un pilote semi-industriel a servi à évaluer,avec l'Institut Supérieur d'Agriculture de Lille (ISA), le traitement biologiquede sols fortement pollués par des hydrocarbures aromatiques polycycliques(HAP). Un projet européen a également été bâti avec l'INERIS et l'ISA pourétudier la possibilité de phytoremédiation ou de traitement par les végétauxde la pollution par les HAP. Le projet s'attachera en particulier à préciserl'écotoxicité des HAP résiduels après traitement biologique. Enfin, unsystème d'instrumentation et de suivi en temps réel des sites est en coursde développement pour optimiser les procédés de surveillance et dedépollution. Baptisé EMOS (Environmental Monitoring System), ce projet,construit en partenariat avec des équipes tchèques et autrichiennes,s'inscrit dans le cadre du programme européen EUREKA.

L'étude hydrogéologique du Bassin de l'Arc

itJDans le cadre de l'arrêt définitif des travaux et de la renonciation, àl'horizon 2005, des concessions du bassin de Provence, une étudehydrogéologique, confiée par les HBCM à l'INERIS, a été entreprise avecle Laboratoire de Géologie Appliquée de Besançon. Objectif : mieuxconnaître les circulations d'eau dans le gisement et dans ses massifsbordiers pour prévoir l'impact de l'arrêt de l'exhaure sur les ressources eneau et sur l'environnement.

D'une durée de trois ans, la démarche hydrogéologique a demandél'installation d'appareils de mesure (pluviomètres, limnigraphes), la forationde deux piézomètres et la mise au point de "radeaux", nécessaires au suiviau fond, en atmosphère grisouteuse, des multiples traceurs utilisés pourreconnaître les sources d'alimentation du bassin. L'étudegéomorphologique, corrélée avec les photos aériennes et des visites deterrain, a déterminé les zones actives de l'aquifère. Parallèlement, dessuivis chimiques et isotopiques des eaux de pluie et des aquifères profondsont été effectués en période de crue et d'étiage. Un multitraçage a validéles différentes hypothèses d'alimentation et permis d'estimer les temps deparcours des eaux dans le Bassin de Fuveau.

Le second volet de ce travail s'est attaché à définir le fonctionnementhydrogéologique à l'arrêt de l'exhaure. L'étude des bilans pluviométriquesde 1994 à 1998 sur l'ensemble du bassin a révélé l'importance primordialedes phénomènes d'orage et la corrélation de l'exhaure minière avec lesvariations pluviométriques. Un abaque de conversion a été défini et lecalcul du volume des vides miniers subsistant après exploitation, enparticulier après le foudroyage du toit de la veine de charbon, a permis de

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prévoir le temps de remontée des eaux en se basant sur des années depluviométries caractéristiques {500 mm, 700 mm, 900 mm).

fa ctépollution par les plantes

J La nature est à ce point bien faite que rares sont les endroits où lavégétation ne sedéveloppe pas.Une florespontanée ettolérante s'installetoujours sur dessites miniers, desfrichesindustrielles oudes terrainscontaminés pardeshydrocarbures ou des métaux. Pour ces derniers, on dispose de nombreuxbio-indicateurs utilisés en prospection minière, comme les plantes hyper-accumulatrices. Les méthodes de dépollution utilisant les potentialitésparticulières des plantes vis-à-vis des polluants se développent depuisquelques années.

Les végétaux peuvent agir sur les composésminéraux ou organiques de plusieurs façons.On distingue par exemple la phytoextraction(la plante extrait le polluant du sol et leconcentre dans ses tissus), laphytostabilisation (le chevelu racinaire de laplante bloque les polluants dans le soi etempêche leur migration vers la nappephréatique), la phytodégradation (les planteset leurs rhizosphères dégradent les moléculesorganiques présentes dans les sois encomposés pius simples). De nombreusesexpérimentations de phytoremédiation, plusprécisément de phytoextraction, ont étémenées avec succès aux Etats-Unis pourtraiter les sols contaminé par les métaux (plomb, zinc, cadmium).

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De leur côté, le GroupeCharbonnages deFrance, l'ISA, l'INERIS,et l'Université de Lillemènent des recherchespour définir les stratégiespouvant être mises enœuvre sur un site polluéet la solution desproblemes poses par ledevenir des végétaux. Deux expérimentations sont actuellement en courssur des sites pollués par des HAP pour CdF et par des métaux (plomb,zinc) pour d'autres industries.

Harnes : un site pour la recherche

^Charbonnages de France, qui compte parmi les membresfondateurs du Centre National de Recherche sur les Sites et Sols Polluésde DOUAI (CNRSSP), a mis à disposition des chercheurs le site del'ancienne cokerie de Harnes pour leur permettre d'évaluer les principalesméthodes d'investigation et de diagnostic des anciens sites industriels.Conduites avec le Pôle de Compétence de la Région Nord-Pas-de-Calais,ces études visent à identifier les zones potentiellement polluées, après uneanalyse historique fine. Ces investigations sont menées en utilisant desméthodes qui se complètent : géophysiques pour dresser une cartographiedes propriétés électriques du sous-sol, propriétés qui peuvent êtremodifiées par la présence de polluants organiques et autres matériaux,méthodes par analyse rapide des gaz et des sols par un laboratoire mobileembarqué sur camion (spectrométrie de masse), méthodes de laboratoire(spectrométrie de masse avec chromatographie en phase liquide, torche àplasma) pour doser les polluants organiques dans le cas de la carbochimieou les métaux lourds pour les autres industries. Les résultats obtenus en1998 sur le site de Harnes ont permis de valider la démarche suivie et,dans une phase ultérieure, serviront de base pour choisir a priori laméthode adaptée à chaque cas.

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