AIDER LES OISEAUX Le nourrissage calories. jardins · bien nourrir les oiseaux des jardins, une...

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L'OISEAU magazine n° 97. 73 72 . L'OISEAU magazine n° 97 REFUGE LPO AIDER LES OISEAUX C Les oiseaux mangent tous les jours pour subvenir à leurs besoins énergétiques. Il est reconnu aujourd'hui qu'un apport de nourriture hivernal au jardin aide certaines espèces, lorsqu'il fait très froid. Certains observateurs, fascinés par le spectacle, nourrissent même les oiseaux toute l'année : est-ce vraiment utile ? Voici quelques conseils sur la façon de bien nourrir les oiseaux des jardins, une activité devenue très populaire. Le nourrissage oiseaux jardins des des 'est reconnu : l’observation des oiseaux à sa mangeoire est un spectacle procurant du bien être ! C’est aussi bien souvent comme cela que commence la "passion des oiseaux". Les passereaux les plus facilement visibles sont des espèces communes : mésanges charbonnière et bleue, moineau domes- tique, étourneau sansonnet et verdier d'Europe, toutes ont la particularité de se nourrir de graines en hiver. Néanmoins, suivant les jardins et les milieux naturels situés aux alentours, les espèces attirées seront différentes. Ainsi, près d’un habitat boisé, il sera possible d’observer le pic épeiche, la sittelle torchepot, la mésange noire et la mésange à longue queue alors qu’un jardin dégagé comportant des haies à proximité sera l’habitat du merle noir, des grives, de l’accenteur mouchet et des fringilles : pinson des arbres, pin- son du Nord, grosbec casse-noyaux, chardonneret élégant et tarin des aulnes. La concentration des passereaux près des habitations attire à son tour en hiver l’épervier d’Europe ou le faucon crécerelle en quête de proies faciles. Mais les mangeoires n’attirent pas tou- tes les espèces, bien au contraire ! Les insectivores typiques les rechignent nettement : c’est pourquoi roitelets, tro- glodyte ou grimpereaux y sont absents ou exceptionnels. Si les oiseaux viennent aux mangeoi- res, c’est avant tout pour trouver leur énergie quotidienne. Ils se nourrissent davantage tôt le matin et le soir, mais lors des grands froids, la recherche de nourriture s’effectue en continu toute la journée. L’énergie indispensable aux oiseaux est variable et dépend des espè- ces : taille, activité quotidienne, saison, température ambiante de l’air. Ainsi, quand il fait froid, les oiseaux utilisent plus d’énergie et ont par conséquent be- soin de manger davantage que par temps doux. Par exemple, l’énergie quoti- dienne nécessaire pour une mésange bleue (poids moyen de 10 g) pour une tem- pérature comprise entre – 10°C et + 10°C est d’environ 15 à 20 calories. L’énergie requise par le verdier d’Europe (poids moyen de 28 g), pour une amplitude thermique équivalente sera de 30 à 40 calories. La nourriture qui fournira l’énergie in- dispensable diffère selon les espèces. Les graines prélevées ont par ailleurs des va- leurs énergétiques différentes (tableau en bas de page). La valeur énergétique d’une graine dépend en effet de sa com- position en lipides, protides et glucides. Suivant la taille du bec de l’oiseau, dif- férents types de graines seront alors pré- levés. En règle générale, les oiseaux à "gros bec" mangent des graines plus grosses que les espèces à "bec fin". Il existe ainsi des différences alimentaires notables entre le moineau domestique, l’accenteur mouchet, la tourterelle tur- que, les fringilles, voire le bruant des roseaux qui prélèvent des petites grai- nes (millet) et les mésanges, sittelles ou verdiers qui vont prélever de plus gros- ses graines (tournesol). Aussi, s’il y a seulement des graines de tournesol dis- ponibles dans un jardin, les espèces à "bec fin" seront pénalisées car elles ne pourront pas s’alimenter à la mangeoire, le décorticage de l’enveloppe pouvant poser un problème. C’est pourquoi il est préférable de proposer des mélanges de petites et grosses graines ainsi que d’autres formes de nourriture (pain de graisse) afin de répondre aux exigences alimentaires de chaque espèce. Dans un jardin, la seule nourriture arti- ficielle disposée ne suffit pas, et il est important de préserver une végétation indigène, source essentielle d’insectes, fruits et baies notamment. Il est donc vivement conseillé de planter des arbres et arbustes autochtones à baies ou ar- bres fruitiers (pommiers, poiriers, ceri- siers...), des plantes à graines et de con- server également les arbres morts et branches creuses pour les insectes. Faut-il nourrir les oiseaux seulement en hiver ou toute l’année ? Le nourrissage à l’année, certains le pratique parfois. La principale raison, déjà évoquée au début, est de pouvoir ad- mirer les oiseaux au quotidien plus faci- lement. Bien que l’apport de nourriture soit surtout bénéfique en hiver, nos col- lègues d’outre-Manche de la RSPB (Royal Society for the Protection of Birds) conseillent depuis quelques an- nées de nourrir les oiseaux toute l’année. Ils se basent sur les conditions climati- ques en Angleterre, partant du principe que sous un climat océanique, les écarts de température restent peu importants tout au long de l’année engendrant des besoins énergétiques quasiment similai- res tout au long de l’année. L’apport sup- plémentaire de nourriture au printemps et en été jouerait même un rôle impor- tant sur le taux de réussite des nichées en milieu urbain et sub-urbain, notam- ment lors des épisodes prolongés de froid et de pluie en avril, mai et juin. Les adul- tes venant se nourrir aux mangeoires, source de nourriture facile, ont ainsi plus de temps pour rechercher les larves ou insectes nécessaires pour leurs nichées. La RSPB préconise alors de donner une nourriture riche en protéines à cette sai- son : tournesol noir, vers, reste de fro- mage, pâtée pour chien ou chat (petite quantité) en évitant les cacahuètes et les pains de graisses qui peuvent rancir ra- pidement. Le nourrissage estival n’est donc pas complètement inutile pour cer- taines espèces des jardins et pourrait être pratiqué préférentiellement chez nous dans les régions aux climats océaniques et doux (côtes Atlantique, Bretagne) en continuité du nourrissage hivernal. Néanmoins, si le milieu et la saison de nidification présentent de bonnes condi- tions (climat...), alors ce nourrissage n’est sans doute pas indispensable. Il suffira alors de pratiquer un nourrissage hiver- nal. Actuellement, la LPO conseille de nourrir les oiseaux de façon parcimo- nieuse et de réduire la période de nour- rissage de fin novembre à fin mars. De plus, il ne faut jamais disposer de nourri- ture sur les domaines publics ou priva- tifs (cours d'immeuble...). Limitez si pos- sible le nourrissage à votre jardin. Les étu- des sur le nourrissage à l'année sont en cours et demandent encore des précisions. D’autre part, l’industrie alimentaire pour Rougegorge familier immature à la mangeoire. Epervier d'Europe et sa proie. La mésange charbonnière : une adepte du tournesol noir. Graines à haute valeur énergétique (plus de 500 calories pour 100 grammes) Graines à basse valeur énergétique (environ 350 calories pour 100 grammes) Tournesol Cacahuète Colza Céréales Millet Photo Christian Aussaguel Photo Simon Croxson Photo Richard Blackbourn

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L'OISEAU magazine n° 97. 7372 . L'OISEAU magazine n° 97

REFUGE LPOAIDER LES OISEAUX

C

Les oiseaux mangent tousles jours pour subvenir àleurs besoins énergétiques.Il est reconnu aujourd'huiqu'un apport de nourriturehivernal au jardin aidecertaines espèces, lorsqu'ilfait très froid. Certainsobservateurs, fascinéspar le spectacle, nourrissentmême les oiseaux toutel'année : est-ce vraimentutile ? Voici quelquesconseils sur la façon debien nourrir les oiseauxdes jardins, une activitédevenue très populaire.

Le nourrissageoiseaux jardinsdesdes

'est reconnu : l’observation desoiseaux à sa mangeoire est un

spectacle procurant du bien être ! C’estaussi bien souvent comme cela quecommence la "passion des oiseaux". Lespassereaux les plus facilement visiblessont des espèces communes : mésangescharbonnière et bleue, moineau domes-tique, étourneau sansonnet et verdierd'Europe, toutes ont la particularité dese nourrir de graines en hiver.Néanmoins, suivant les jardins et lesmilieux naturels situés aux alentours,les espèces attirées seront différentes.Ainsi, près d’un habitat boisé, il serapossible d’observer le pic épeiche, lasittelle torchepot, la mésange noire et

la mésange à longue queue alors qu’unjardin dégagé comportant des haies àproximité sera l’habitat du merle noir,des grives, de l’accenteur mouchet etdes fringilles : pinson des arbres, pin-son du Nord, grosbec casse-noyaux,chardonneret élégant et tarin des aulnes.La concentration des passereaux prèsdes habitations attire à son tour enhiver l’épervier d’Europe ou le fauconcrécerelle en quête de proies faciles.Mais les mangeoires n’attirent pas tou-tes les espèces, bien au contraire ! Lesinsectivores typiques les rechignentnettement : c’est pourquoi roitelets, tro-glodyte ou grimpereaux y sont absentsou exceptionnels.

Si les oiseaux viennent aux mangeoi-res, c’est avant tout pour trouver leurénergie quotidienne. Ils se nourrissentdavantage tôt le matin et le soir, maislors des grands froids, la recherche denourriture s’effectue en continu toutela journée. L’énergie indispensable auxoiseaux est variable et dépend des espè-ces : taille, activité quotidienne, saison,température ambiante de l’air. Ainsi,quand il fait froid, les oiseaux utilisentplus d’énergie et ont par conséquent be-soin de manger davantage que par tempsdoux. Par exemple, l’énergie quoti-dienne nécessaire pour une mésangebleue (poids moyen de 10 g) pour une tem-pérature comprise entre – 10°C et + 10°C

est d’environ 15 à 20 calories. L’énergierequise par le verdier d’Europe (poidsmoyen de 28 g), pour une amplitudethermique équivalente sera de 30 à 40calories.La nourriture qui fournira l’énergie in-dispensable diffère selon les espèces. Lesgraines prélevées ont par ailleurs des va-leurs énergétiques différentes (tableauen bas de page). La valeur énergétiqued’une graine dépend en effet de sa com-position en lipides, protides et glucides.Suivant la taille du bec de l’oiseau, dif-férents types de graines seront alors pré-levés. En règle générale, les oiseaux à"gros bec" mangent des graines plusgrosses que les espèces à "bec fin". Ilexiste ainsi des différences alimentairesnotables entre le moineau domestique,l’accenteur mouchet, la tourterelle tur-que, les fringilles, voire le bruant desroseaux qui prélèvent des petites grai-nes (millet) et les mésanges, sittelles ouverdiers qui vont prélever de plus gros-ses graines (tournesol). Aussi, s’il y aseulement des graines de tournesol dis-ponibles dans un jardin, les espèces à"bec fin" seront pénalisées car elles nepourront pas s’alimenter à la mangeoire,le décorticage de l’enveloppe pouvantposer un problème. C’est pourquoi il estpréférable de proposer des mélanges depetites et grosses graines ainsi qued’autres formes de nourriture (pain degraisse) afin de répondre aux exigencesalimentaires de chaque espèce.Dans un jardin, la seule nourriture arti-ficielle disposée ne suffit pas, et il estimportant de préserver une végétationindigène, source essentielle d’insectes,fruits et baies notamment. Il est doncvivement conseillé de planter des arbreset arbustes autochtones à baies ou ar-bres fruitiers (pommiers, poiriers, ceri-siers...), des plantes à graines et de con-server également les arbres morts etbranches creuses pour les insectes.

Faut-il nourrir les oiseauxseulement en hiverou toute l’année ?

Le nourrissage à l’année, certains lepratique parfois. La principale raison,déjà évoquée au début, est de pouvoir ad-mirer les oiseaux au quotidien plus faci-lement. Bien que l’apport de nourrituresoit surtout bénéfique en hiver, nos col-lègues d’outre-Manche de la RSPB(Royal Society for the Protection ofBirds) conseillent depuis quelques an-nées de nourrir les oiseaux toute l’année.Ils se basent sur les conditions climati-ques en Angleterre, partant du principeque sous un climat océanique, les écartsde température restent peu importantstout au long de l’année engendrant desbesoins énergétiques quasiment similai-res tout au long de l’année. L’apport sup-plémentaire de nourriture au printempset en été jouerait même un rôle impor-tant sur le taux de réussite des nichéesen milieu urbain et sub-urbain, notam-ment lors des épisodes prolongés de froidet de pluie en avril, mai et juin. Les adul-tes venant se nourrir aux mangeoires,source de nourriture facile, ont ainsi plusde temps pour rechercher les larves ou

insectes nécessaires pour leurs nichées.La RSPB préconise alors de donner unenourriture riche en protéines à cette sai-son : tournesol noir, vers, reste de fro-mage, pâtée pour chien ou chat (petitequantité) en évitant les cacahuètes et lespains de graisses qui peuvent rancir ra-pidement. Le nourrissage estival n’estdonc pas complètement inutile pour cer-taines espèces des jardins et pourrait êtrepratiqué préférentiellement chez nousdans les régions aux climats océaniqueset doux (côtes Atlantique, Bretagne) encontinuité du nourrissage hivernal.Néanmoins, si le milieu et la saison denidification présentent de bonnes condi-tions (climat...), alors ce nourrissage n’estsans doute pas indispensable. Il suffiraalors de pratiquer un nourrissage hiver-nal. Actuellement, la LPO conseille denourrir les oiseaux de façon parcimo-nieuse et de réduire la période de nour-rissage de fin novembre à fin mars. Deplus, il ne faut jamais disposer de nourri-ture sur les domaines publics ou priva-tifs (cours d'immeuble...). Limitez si pos-sible le nourrissage à votre jardin. Les étu-des sur le nourrissage à l'année sont encours et demandent encore des précisions.D’autre part, l’industrie alimentaire pour

Rougegorge familier immature à la mangeoire.

Epervier d'Europe et sa proie.

La mésange charbonnière : une adepte du tournesol noir.

Graines à haute valeur énergétique(plus de 500 calories pour 100 grammes)

Graines à basse valeur énergétique(environ 350 calories pour 100 grammes)

Tournesol

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oiseaux des jardins incite certainementà nourrir les oiseaux le plus longtempspossible. Le nourrissage estival exige parailleurs une hygiène parfaite, la chaleuraccélérant la dégradation de la nourri-ture, il faut être extrêmement vigilant àla prolifération des bactéries. Un net-toyage régulier du poste de nourrissageest conseillé tous les 8 jours.

Hygiène et entretiendes mangeoires

Quelle que soit la saison, il est im-portant de nettoyer et désinfecter lesmangeoires régulièrement afin d’éviterla transmission de maladies par les fien-tes ou les restes d’aliments. Les lieux denourrissage étant des zones de contactentre les oiseaux, ceux-ci contractentplus facilement des pathologies (salmo-nellose...). Les mangeoires tables ou pla-teaux sont plus exposées aux risquesd’infection que les distributeurs auto-matiques, et d’autant plus si vous nour-rissez au printemps ou en été.Pour les mêmes raisons, évitez de ré-pandre la nourriture directement surle sol : cela attire souvent les rats por-teurs de maladies aussi bien pour lesoiseaux que pour l’homme ; puis veillezà ce qu’aucune nourriture non consom-mée ne s’accumule.Si votre mangeoire est très fréquentée,l’idéal est de la nettoyer tous les 8 à 10jours. Utilisez pour cela de l’eau savon-neuse ou un peu de liquide vaisselleque vous rincerez abondamment àl’eau claire. Il existe aussi des solutionsdésinfectantes assurant l’éliminationdes bactéries (5 % d’alcool). Pour ma-

nipuler les mangeoires, respectez les rè-gles d’hygiène de base : évitez de lesnettoyer à l’intérieur de la maison, uti-lisez des outils de récurage spécifiqueset portez des gants. Enfin, lavez-voustoujours les mains avec du savon !

Quels aliments donneraux oiseaux ?

La liste ci-dessus présente les alimentsles mieux adaptés aux oiseaux de nos ré-gions. Les oiseaux étant des animaux àsang chaud et possédant un systèmecardio-vasculaire, il n’est pas conseillé deleur donner trop de graisse animale. Pri-vilégiez plutôt les graisses d’origine vé-gétale, mais non allégées : les oiseaux ontbesoin de graisses saturées. Ne donnezjamais de lait aux oiseaux : ils ne peu-vent pas le digérer et cela peut leur cau-ser de sérieux maux d’estomac. Seuls lesdérivés cuits (fromage) peuvent être don-nés en très petite quantité. Les mélangesde graines très bon marché composés depois, lentilles, riz doivent aussi être évitésainsi que les biscuits pour animaux do-

Disposez uniquement des cacahuètes nonsalées et non grillées pour les oiseaux !

• Garden bird food report - RSPB - juin 2001.• Site RSPB - feeding birds -www.rspb.org.uk/advice/helpingbirds/feeding/• Food for thought : supplementary feedingas a driver of ecological change in avian po-pulations. The Ecological Society of America- G.N. Robb 2008.

SOURCES

mestiques. Enfin, n’oubliez-pas de leurdisposer un point d’eau à proximité afinqu’ils puissent boire. Lors des hiversfroids, les mangeoires se vident très viteet il est nécessaire de les remplir 2 fois parjour (tôt le matin et le soir). Il ne resteplus qu’à vous poster derrière la fenêtreavec de bonnes jumelles pour admirer lespectacle ! NICOLAS MACAIRE

Les meilleurs aliments• Mélange de graines : le mélange optimal étant composé de tournesol noir, cacahuètes et maïsconcassé ;• Pain de graisse végétale simple ;• Pain de graisse végétale mélangé avec des graines, fruits rouges ou insectes ;• Graines de tournesol (non grillées et non salées), si possible non striées, les graines noires sontmeilleures et plus riche en lipides ;• Cacahuètes (non grillées et non salées) ;• Amandes, noix, noisettes et maïs concassés (non grillés et non salés) ;• Petites graines de millet ou d'avoine ;• Fruits décomposés (pomme, poire flétrie, raisin).

Les aliments à donner en petites quantités seulement• Lard, suif, saindoux ;• Margarine, végétaline ;• Pâtée pour chat ou chien, excellent substitut aux insectes ou vers, notamment en été pournourrir les jeunes oisillons ;• Croûtes de fromage (souvent trop salée) ;• Miettes de pain, biscottes ou gâteaux ;• Pomme de terre, pâtes ou riz cuits.

QUELS ALIMENTS CHOISIR ?

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