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Propriétaire du carnet :…………………………………………………… Centre d’appartenance :……………………………………. Tph :……………………..

Mémento du sauveteur-déblayeur

Sommaire :

Organisation de la spécialité SD…………………………….…..3 Activités principales de chef d’unité………………………......11 Déroulement chronologique des opérations………………..... 12 Reconnaissances……………………………………………..….18 Les signes de dangers……………………………………………20 Sectorisation………………………………………………..…...27 Plans de secteurs………………………………………….…….31 Sécurité sur décombres…………………………………...……33 Sécurité espaces clos……………………………………………34 Recherche avec cyno……………………………………………35 Lieux de survie………………………………………………….36 Etaiement…………………………………………………….....37 Détection localisation………………………………………..…50 Points fixes…………………………………………………...…55 Les chaînes…………………………………………………...…61 Les mouflages………………………………………………..…62 Calcul de volumes et de masses volumiques………………….65 Manœuvres de force………………………………………..…..66 Commandement au grutier………………………………...….69 Sauvetages………………………………………………..……..72 Cadre d’ordre…………………………………………..…….. 110 PATRACDR……………………………………………….…..110 DPIF……………………………………………………….…...112 Raisonnement tactique………..………………………….…...112 SOIEC……………………………………………………....….113 Compte-rendu………………………………………………....114 Ordre graphique…………………………………………..…..116 Marquage…………………………………………………........118 Matériel de la section……………………………………...….122 Hygiène en SD……………………………………………....…127

Annexes :

Liste type du paquetage……………………………….………132 Fiches manœuvre de force………..……………………….…..134 Notes personnelles :……………………………………….…..138

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ORGANISATION DE LA SPECIALITE SD L’UNITE

Le détachement de base du sauvetage-déblaiement est l’unité. Elle se compose de 5 binômes commandés par un chef d’unité SDE2.

L’unité et les binômes sont en principe indissociables, mais l’adaptation à la situation qui caractérise le personnel SD peut nous pousser à déroger à la règle. La sécurité du personnel ne devra en aucun cas en souffrir. L’unité se compose donc de 11 personnes.

LA SECTION

La section est un détachement regroupant 3 unités, et commandé par un chef de section SDE3.

La section se compose donc de 34 personnes.

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L’UNITE SD du Détachement d’Intervention Catastrophe Aéromobile

Les formations de sauvetage disposent de personnels et de matériels permettant d’accomplir les différentes missions pouvant leur être confiées.

La plus petite formation pouvant opérer avec ses propres moyens dans de bonnes conditions est l’unité. L’unité représente donc la base élémentaire de manœuvre, en principe elle ne doit pas être dissociée. Composition de l’unité :

l’unité de sauvetage comprend 13 hommes ainsi répartis : Equipe de commandement : 0/2/1

- Le chef d’unité. - Un adjoint. - Un magasinier.

Equipes cynophiles : 0/2/0

- Deux binômes (maîtres-chiens + chiens).

A l’issue du travail spécifique, les maîtres-chiens réintègrent l’unité comme sauveteurs.

Equipes de sauvetage et d’évacuation : 0/2/6 - Deux Chefs d’unité. - Six équipiers.

Equipe médicale (Facultative) : 1/1/0

- Un médecin. - Un infirmier.

TOTAL 0/6/7 ou 1/7/7

L’unité peut être engagée seule sur un secteur déterminé. Si, à titre exceptionnel, une unité est scindée en deux, cela doit être sous la responsabilité du chef d’unité. Toutefois les opérations de sauvetage impliquent l’engagement d’effectifs et de moyens rarement inférieurs à la Section.

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LA SECTION SD du Détachement d’Intervention Catastrophe Aéromobile Composition Elle est constituée de 46 hommes, répartis comme suit : Un officier chef de détachement. 2/0/0 Un officier adjoint au chef de détachement.

Cellule de commandement : 0/2/0

- Un chef de section. - Un adjoint.

Cellule matériels : 0/1/1 - Un chef d’unité.

- Un conducteur magasinier

Section d’intervention : 0/19/21 - Un chef de section

Chef d’unité Chef d’unité Chef d’unité Adjoint Adjoint Adjoint Magasinier Magasinier Magasinier Chef d’équipe Chef d’équipe Chef d’équipe Equipier Equipier Equipier Equipier Equipier Equipier Equipier Equipier Equipier Chef d’équipe Chef d’équipe Chef d’équipe Equipier Equipier Equipier Equipier Equipier Equipier Equipier Equipier Equipier Cynophile Cynophile Cynophile Cynophile Cynophile Cynophile

Equipes médicales (Facultatives) : 1/1/0 - Un médecin. - Un infirmier.

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LE DETACHEMENT D’INTERVENTION CATASTROPHE AEROMOBILE Délais d’intervention 4 heures sans pré-alerte. 1 heure avec pré-alerte.

Composition Il est composé de 60 hommes :

- Un groupe de commandement. - Un groupe médical. - Une section de commandement et soutien immédiat. - Une équipe transmissions. - Une équipe information médias. - Une équipe soutien technique. - Une équipe logistique. - Une section d’intervention comprenant trois unités d’intervention.

Dotation en matériel

- Matériel de secrétariat. - Matériel de transmissions. - Matériel logistique. - Matériel d’hébergement. - Matériel de détection. - Matériel de recherche. - Matériel de désincarcération. - Matériel de levage et traction. - Matériel de découpage. - Matériel de percement. - Matériel d’épuisement. - Matériel de ventilation. - Matériel de sauvetage. - Matériel d’éclairage. - Matériel de déblaiement. - Matériel d’exploration. - Matériel médical. - Matériel de balisage. - Matériel d’entretien et de maintenance.

Il a été convenu que le D.I.C.A ne doit pas dépasser :

- 6 tonnes pour le personnel + les chiens. - 9 tonnes de fret. - 35 m3 de volume.

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Autonomie

L'autonomie est fixée à 6 jours de vivres et 2 jours en eau (3 litres /homme /jour). Disponibilité.

Les personnels appelés à servir au sein de ces détachements s'engagent en cas d'intervention, à une disponibilité de 15 jours sur les lieux.

Répartition du personnel du D.I.C.A. :

Section commandement : 4/0/0 - Officier chef du D.I.C.A. - Médecin chef - Officier opération - Officier adjoint

Equipe médicale: 3/3/0

- 3 médecins - 3 auxiliaires médicaux

Section commandement soutien immédiat : 0/4/6

- Chef de section - Equipe transmissions (s/off trans /radio interprète) - Equipe informations/médias (cameraman / photographe) - Equipe soutien technique (mécanicien / électricien) - Equipe vie/logistique (chef d’équipe et 2 équipiers)

Section d’intervention : 0/19/21

- 1 chef - 3 unités SD à 13

TOTAL : 7/23/30

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L’E.R.E. Elément de Reconnaissance et d’Evaluation : 3 personnes : 1 médecin, 1 officier, 1 sous-officier transmetteur. Missions :

-Etablir le contact avec les autorités. -Réaliser une reconnaissance. -Demander l’attribution de secteurs. -Faire la synthèse des renseignements. -Faire une proposition d’action.

L’E.P.E.E. (pour information) Elément Précurseur d’Evaluation et d’Engagement : 7 personnes : 1 officier ou médecin chef de détachement, 1 médecin, 1 officier logisticien, 1 officier sauvetage déblaiement, 1 maître-chien, 1 sous-officier détection acoustique, 1 sous-officier transmetteur. Missions : -Détection cynophile. -Détection acoustique. -Action médicale limitée. LE D.A.C.O. Détachement Avancé de Coordination Opérationnelle : 14 personnes : Cellule commandement : 1 officier chef de détachement, 1 officier adjoint, 1 médecin-chef, 1 vétérinaire, 1 sapeur interprète. Cellule opération : 1 officier opération, 1 officier relations publiques, 1 sous-officier transmetteur, 1 sapeur. Cellule logistique : 1 officier logistique, 1 sous-officier, 3 sapeurs. Missions : -Indispensable lorsque 2 détachements de secours (au moins) sont engagés sur une même intervention : commande l’ensemble des détachements, coordonne leur action, assure l’information aux différents médias, demande les renforts nécessaires.

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LE D.A.M. Détachement d’Appui Médical : 15 personnes : 5 médecins, 5 infirmiers, 5 personnels de soutien. Caractéristiques : 3 tonnes de matériels, 5 m3 de volume. Missions :

-Monter un PMA. -Assurer son fonctionnement. -Triage des victimes. -Conditionnement des victimes en vue de leur évacuation vers : un centre hospitalier. Un plateau technique de l’ESCRIM (Elément de la Sécurité Civile Rapide d’Intervention Médicale).

Un centre médical d’évacuation CME. -Participer au soutien sanitaire des unités. -Renforcer les équipes médicales des DICA à l’avant. -Créer un dispensaire au profit des populations sinistrées. LE D.A.C. (pour information) Détachement d’Appui Chirurgical. 15 personnes : 2 chirurgiens, 2 anesthésistes réanimateurs, 1 médecin, 5 infirmiers, 5 personnels de soutien . Caractéristiques : 2 tonnes de matériel, 30 m3 de volume. Missions : -permet une consultation chirurgicale en s’appuyant sur des moyens de diagnostic et d’imagerie de haut niveau (échographie, amplificateur de brillance avec tirage sur papier), réalise les interventions nécessaires dues à l’état des victimes adressées par le DAM, assure la réanimation post-opératoire immédiate.

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L’E.S.C.R.I.M. (pour information) Elément de la Sécurité Civile Rapide d’Intervention Médicale. 60 personnes : Commandement : 1 médecin-chef, 1 officier adjoint, 1 vétérinaire. Aéro hélicoptère : 1pilote, 1 mécanicien. Section de commandement et de soutien : 1 officier chef de section, 3 personnes / équipe trans- secrétariat, 2 personnes / équipe info médias, 6 personnes / équipe soutien technique, 8 personnes / équipe soutien logistique. D.A.C. : 2 chirurgiens, 2 anesthésistes réanimateurs, 4 oxyologues, 5 infirmiers, 5 auxiliaires sanitaires. Ce détachement, composé par du personnel de l’ UIISC7 et de l’ELIS 30, effectue les mêmes missions que les DAC et les DAM réunis. Il doit être placé géographiquement en retrait de l’implantation des DAM et à proximité immédiate du DACO, ce qui facilite les relations, les bilans, mais aussi les demandes de renfort, et simplifie dans certaines mesures l’hébergement et les transmissions.

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ACTIVITES PRINCIPALES DU CHEF D’UNITE

Organiser et maintenir la capacité opérationnelle de l’unité.

Cette activité est développée dans la séquence « Elaboration des ordres »

Faire faire mouvement à l’unité.

Cette activité est développée dans la séquence « Elaboration des ordres »

Commander une unité de renfort isolée.

A l’arrivée dans le département demandeur, le chef d’unité : - Contacte le CODIS de ce département sur le canal 08 ou un canal prédéfini avant le départ. - Passe avec son unité, en règle générale, au point de transit :

-transmet la composition de son unité (véhicules, personnels, fonctions et grades). -reçoit les ordres du COS ou du PC de site.

Commander une unité intégrée à une colonne de renfort, ou dans un autre secteur.

o le chef d’unité est affecté à une colonne déjà engagée sur un secteur : • il se met à disposition du chef de secteur

o le chef d’unité se voit confier un secteur :

• il se rend sur les lieux et annonce son arrivée au PC. • Il effectue une reconnaissance approfondie du secteur et fait

effectuer les mises en sécurité ou les sauvetages si nécessaire.

Commander une unité en tant que COS.

Il doit alors prendre toutes les mesures en appliquant les consignes opérationnelles et en se fiant au cadre d’ordres.

ACTIVITES COMPLEMENTAIRES Animer la fonction RENSEIGNEMENTS au sein d’un PC de colonne (PCC). Animer la fonction MOYENS au sein d’un PCC.

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DEROULEMENT CHRONOLOGIQUE DES OPERATIONS

1. GENERALITES

Une catastrophe n’est pas prévisible. Les dégâts peuvent être évalués rapidement,

par contre l’emplacement et le nombres de victimes demande plus de temps. Les secours en arrivant sur les lieux doivent s’adapter rapidement aux différentes situations. Le personnel doit avoir une connaissance parfaite du matériel et des techniques de sauvetage, et travailler avec ordre et méthode. 2. LA RECONNAISSANCE

Comme pour toutes les interventions qui sont menées par les Pompiers, la reconnaissance est continue à tous les échelons du commandement. Elle permet de sectoriser une zone, et de définir les moyens à mettre en œuvre (personnel, matériel).

2.1. PERSONNEL ENGAGE DANS LA RECONNAISSANCE

L’engagement des sauveteurs se fait en fonction de l’ampleur du sinistre Dans tous les cas, les chefs d’unité accompagnent le chef de la section d’intervention. Le chef de section attribue à chaque chef d’unité un secteur à reconnaître. Pour effectuer ce travail, le chef de l’unité doit se faire accompagner par ses adjoints et des équipes cynophiles afin de délimiter le secteur et d’organiser le travail des équipes. La reconnaissance de surface est effectuée par l’unité. 2.2. ELEMENTS A ETUDIER

La reconnaissance est basée sur l’information et l’observation. 2.2.1. L’information

Ces renseignements sont pris au P.C. et également auprès des impliqués, victimes, familles, autorités etc. :

- Nature des bâtiments. - Evaluation du nombre de personnes à secourir. - Ages, sexe, signes particuliers. - L’heure. - Disposition des pièces, couleur des murs, papiers peints. - Nature de l’effondrement (explosion, vétusté, incendie etc). - Dangers éventuels dus au sinistre.

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2.2.2. L’observation

Les observations sont recueillies pendant la reconnaissance de surface :

- Dommages causés aux immeubles. - Emplacements possibles des victimes, lieux de survie. - Méthodes de dégagements. - Dangers secondaires dus au sinistre, moyens à engager pour les neutraliser.

3. EXPLOITATION DE LA RECONNAISSANCE

Elle va nous permettre de déterminer le personnel et le matériel à mettre en œuvre. Les équipes doivent exploiter les renseignements. La reconnaissance est continue jusqu’à la fermeture du chantier.

4. LES OPERATIONS DE SAUVETAGE

4.1 SECURISATION GENERALE DE LA ZONE D’INTERVENTION Pendant les opérations de sauvetage-déblaiement, les sauveteurs et les victimes sont soumis à des risques de natures diverses (liés aux décombres, chimiques, électriques, gazeux…) 4.1.1. SECURITE COLLECTIVE

- Périmètre de sécurité - Dangers secondaires (incendie, gaz, électricité, radioactivité, etc…) - Evaluation des dégâts et de l’évolution prévisible - Conditions d’engagement des équipes - Procédure d’évacuation en cas de danger - Gestion du matériel

4.1.2. SECURITE INDIVIDUELLE

- port de l’équipement individuel de base, complété éventuellement avec du matériel adapté aux risques (exemple : ARI )

- Engagement sur le site en binôme - Liaison avec les chefs d’unité - Cheminements et déplacements en décombres

4.2. OPERATIONS DE SAUVETAGE Ces opérations réalisées au niveau de chaque secteur, comportent 3 phases :

- La recherche et la localisation de victimes - Le dégagement des victimes - Le traitement et l’évacuation des victimes

4.2.1.RECHERCHE ET LOCALISATION DES VICTIMES

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4.2.1.1 RECHERCHE ET LOCALISATION DES VICTIMES DE SURFACE En arrivant sur son secteur le chef fait mettre son unité en ligne afin d’effectuer un ratissage. Les victimes découvertes sont dégagées et évacuées sur un PRV (point de rassemblement des victimes) ou un PMA (poste médical avancé). Toute victime consciente est une source de renseignements. L’identité, l’âge, le sexe, l’heure, l’emplacement, traumatismes, etc. doivent être notés par le chef de l’unité. 4.2.1.2 RECHERCHES ET LOCALISATION DES VICTIMES DANS LES PARTIES PEU ENDOMMAGEES Elles sont réalisées dans les lieux de survie, en sous-sol, en excavation, en étages. Elles rentrent dans la phase du dégagement des victimes de surface. 4.2.1.3 RECHERCHES APPROFONDIES ET LOCALISATION DES VICTIMES NON VISIBLES Le principe de la recherche repose sur 2 actions : -La détection :ensemble des opérations qui consistent à déceler la présence de victimes -La localisation : ensemble des opérations qui consistent à situer avec précision où se trouve(nt) la ou les victime(s) détectée(s) Emploi des équipes cynophiles : Les victimes peuvent être indemnes ou blessées et pouvoir se manifester, mais aussi inconscientes, ou ne pouvant pas se signaler. Ces dernières victimes ne peuvent être détectées que par les chiens.

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Emploi des appareils d’écoute : Les équipes de recherches interviennent après le passage des équipes cynophiles ou pour confirmer le marquage d’un chien. Lorsqu’une victime est localisée, il faut définir la méthode pour son dégagement. En ce qui concerne les personnes décédées localisées par les équipes cynophiles :

- Soit le dégagement sera immédiat. - Soit l’emplacement sera marqué en vue d’un dégagement ultérieur.

4.2.1.4 RECHERCHE ET LA LOCALISATION DE VICTIMES PAR L’ENLEVEMENT SELECTIONNES DES DECOMBRES Après la phase de recherches approfondies, toutes les victimes disparues n’ont pas été retrouvées. Le chef d’unité décide l’enlèvement sélectionné des décombres qui peut dans certains cas, permettre de découvrir des lieux de survie avec des victimes conscientes, inconscientes ou décédées. Cette phase des opérations permet aussi la récupération d’une partie des biens.

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4.2.1.5 RECHERCHE DE VICTIMES PAR L’ENLEVEMENT GENERAL DES DECOMBRES Cette phase est décomposée en deux temps : - Enlèvement général des décombres à bras d’hommes : Réalisé lorsque l’opération du dégagement sélectionné des décombres n’est pas concluante. Il faut alors reprendre les recherches en dégageant tous les décombres susceptibles de recouvrir les victimes. Il faut procéder avec prudence, (en général ces victimes sont décédées). - Enlèvement général des décombres avec les engins : Les engins lourds rentrent en action après le passage des sauveteurs. La surveillance des décombres doit être effectuée par les sauveteurs en vue de localiser et dégager les cadavres de personnes et d’animaux, ainsi que la récupération des biens. 4.2.2 DEGAGEMENT DES VICTIMES 4.2.2.1 DEGAGEMENT APRES REPERAGE ET LOCALISATION Le repérage et la localisation d’une victime étant réalisés, une méthode de dégagement est mise en œuvre en tenant compte des éléments suivants :

- Situation de la victime - Moyens d’accès - Travaux nécessaires - Personnels nécessaires - Outillage - Risques encourus par les victimes et les sauveteurs - Précautions à observer - Moyens complémentaires ( médecins, moyens d’évacuation, etc…)

4.2.2.2 SAUVETAGE EN DECOMBRES Dans le cas de sauvetages en milieu effondré ou menaçant ruine, une des 5 techniques de sauvetage en SD peut être utilisée. Des équipes GRIMP peuvent être engagées pour des sauvetages dépassant les possibilités des équipes SD ou pour sécuriser leur intervention.

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4.2.3 TRAITEMENT ET EVACUATION DES VICTIMES Le traitement et l’évacuation des victimes de la zone dangereuse font appel aux techniques secouristes utilisées dans le cadre des activités de premier secours en équipe en tenant compte des spécificités liées aux victimes d’effondrement. 5 MARQUAGE DES DECOMBRES OU IMMEUBLES Afin d’éviter que d’autres équipes soient engagées sur le même chantier, il est nécessaire de signaler que le chantier a déjà été visité. Cette signalisation sera conventionnelle ou inscrite avec des bombes de peinture, et placée de façon apparente sur le chantier.

6 RECONDITIONNEMENT DU MATERIEL

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LA RECONNAISSANCE 1. LA RECONNAISSANCE

Comme pour toutes les interventions qui sont menées par les Pompiers, la reconnaissance est continue à tous les échelons du commandement. Elle permet de sectoriser une zone, et de définir les moyens à mettre en œuvre (personnel, matériel).

1.1. PERSONNEL ENGAGE DANS LA RECONNAISSANCE

L’engagement des sauveteurs se fait en fonction de l’ampleur du sinistre Dans tous les cas, les chefs d’unités accompagnent le chef de la section d’intervention. Le chef de section attribue à chaque chef d’unité un secteur à reconnaître. Pour effectuer ce travail, le chef de l’unité doit se faire accompagner par son adjoint et des équipes cynophiles afin de le délimiter et d’organiser le travail des équipes. La reconnaissance de surface est effectuée par l’unité. Le personnel engagé ne devra se déplacer sur le secteur de travail qu’en binômes, et en utilisant dès que nécessaire le lot de sauvetage et de protection contre les chutes. 1.2. ELEMENTS A ETUDIER

La reconnaissance est basée sur l’information et l’observation. 1.2.1. L’information

Ces renseignements sont pris au P.C. et également auprès des impliqués, victimes, familles, autorités etc. :

- Nature des bâtiments. - Evaluation du nombre de personnes à secourir. - Ages, sexe, signes particuliers. - L’heure. - Disposition des pièces, couleur des murs, papiers peints. - Nature de l’effondrement (explosion, vétusté, incendie etc). - Dangers éventuels dus au sinistre.

1.2.2. L’observation

Les observations sont recueillies pendant la reconnaissance de surface :

- Dommages causés aux immeubles. - Emplacements possibles des victimes, lieux de survie. - Méthodes de dégagements. - Dangers secondaires dus au sinistre, moyens à engager pour les neutraliser.

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2. EXPLOITATION DE LA RECONNAISSANCE

Elle va nous permettre de déterminer le personnel et le matériel à mettre en œuvre. Les équipes doivent exploiter les renseignements. La reconnaissance est continue jusqu’à la fermeture du chantier.

3.MESURES DE SECURITE Les mesures de sécurité lors des reconnaissances sont individuelles : Rappel des modes de déplacement sur décombres vus lors du SDE1 : -Ne pas stationner à proximité de pans de murs fragilisés. -Ne pas déranger l’équilibre instable des matériaux. -Tâter du pieds les planchers sur lesquels on chemine. -Ne pas sauter sur des plancher non examinés préalablement. -Etre le plus silencieux possible pour entendre d’éventuels craquements annonciateurs d’effondrements imminents. Les mesures de sécurité sont collectives : Rappel de mesures à prendre vues lors du SDE1 : -Faire surveiller le secteur de travail par une « sonnette » (observateur) équipé d’un sifflet d’alerte. -Etablir un code pour ce sifflet d’alerte et un point de rassemblement du personnel et des victimes. (cette précaution permet, en cas d’effondrement secondaire, de faire rapidement l’appel du personnel) -Utiliser le LSPCC dès que nécessaire. -Se tenir informé de la position et de l’action des autres binômes.

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LES SIGNES DE DANGER DANS LES BATIMENTS ENDOMMAGES

Résumé des différents types de fissures que l’on peut rencontrer sur le terrain, et les conclusions que l’on peut en tirer.

FISSURES PRESENTANT DES DANGERS

Dans le cadre des inondations, les fissures indiquent le point du sol qui a cédé. Les risques augmentent avec la durée de l’inondation : contrôler ces fissures !

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FISSURES PROVOQUANT LA DESOLIDARISATION D’ELEMENTS PORTEURS Ce que l’on voit : Fissures verticales sur les murs porteurs, ou horizontales sur les planchers, à proximité et parallèles à la façade. Effets : La façade est comme séparée de la structure du bâtiment et peut donc s’effondrer. Ce que l’on voit :

Fissures verticales sur les murs intérieurs, qui se trouvent dans le même axe, à tous les étages.

Effets : Le bâtiment est comme coupé verticalement. Les différentes parties peuvent se détacher en cas de nouvelle secousse.

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FISSURES PROVOQUANT LA DESOLIDARISATION D’ELEMENTS PORTEURS (SUITE)

Ce que l’on voit :

Fissures aux coins, qui augmentent de bas en haut.

Effets : Dans ce cas, il y a des poussées horizontales à la tête des murs, qui tendent à faire s’ouvrir le bâtiment. Ce que l’on voit : Fissures sur les voûtes, parallèles aux murs extérieurs. Effets : Dans ce cas, il y a, sur les murs, des poussées horizontales qui ne sont pas contrées et qui tendent à ouvrir le bâtiment.

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FISSURES MONTRANT DES ELEMENTS PORTEURS CASSES Ce que l’on voit : Fissures transversales par rapport à l’orientation des planchers ou bien des poutres. Effets : Les éléments porteurs sont cassés, le plancher peut s’effondrer.

Ce que l’on voit : a) Fissures à la base des marches des escaliers qui prennent appui sur les murs. b) Fissures le long des dalles de balcons. Effets : Les escaliers et balcons n’ont plus qu’un seul point d’appui. Si celui-ci cède, ils s’effondrent.

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Ce que l’on voit : Fissures sur les structures en béton armé, qui laissent apparaître les ferraillages. Effets : Le choc a été important, et les fers ne jouent plus leur rôle. La structure ne peut pas résister FISSURES SUR CLOISONS Ce que l’on voit : Fissures sur les 2 côtés des cloisons légères, et sur leur partie haute, le long du plafond. Effets : La cloison n’est plus fixée et risque de tomber.

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LES FISSURES QUI NE SONT PAS DANGEREUSES FISSURES OBLIQUES Il n’y a pas de désolidarisation des éléments porteurs verticaux (murs, piliers, etc… ) et horizontaux (planchers, poutres, etc…). FISSURES SUR PLANCHERS PARALLELES AUX POUTRELLES OU SOLIVES Poutrelles ou solives sont séparées entre elles, mais gardent chacune leur résistance. FISSURES IRREGULIERES SUR FAÇADES Les éléments porteurs sont affaiblis, mais, globalement, l’édifice tient.

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FISSURES SUR ARCS OU VOUTES NE S’APPUYANT PAS SUR LES MURS EXTERIEURS Si le périmètre d’appui ne peut pas s’élargir, les arcs, ou les voûtes, cèdent très difficilement. MESURES POUR EVITER L’AGGRAVATION DES DEGATS PROTEGER L’EDIFICE DES EAUX Protéger le toit par bâchage, ou remplacer les tuiles cassées. Déposer les éléments qui ne tiennent pas, et qui ne sont pas nécessaires pour habiter l’édifice : faux plafonds, balcons, cheminées, etc… .

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LA SECTORISATION

1. GENERALITES

Les opérations de secours pour effondrement sur un sinistre d’une certaine importance

(séismes, explosions, attentats)sont caractérisées par :

-La présence d’un nombre variable de victimes, souvent difficile à préciser d’emblée.

-La prise en charge de ces victimes

-La mise en œuvre de matériels spécifiques

-Les techniques particulières utilisées

-La présence de personnes impliquées que les secours doivent gérer

-Les renforts en personnels et matériels

-Les structures de commandement

-La destruction des structures (axes de circulation, systèmes de transmissions, etc…)

-Leur impact médiatique

2. BUT DE LA SECTORISATION Définir les aires de travail

L’engagement des moyens

3. CRITERES la sectorisation est établie en fonction de :

-la topographie

-l’origine de l’effondrement

-la nature des bâtiments concernés ( habitations, ERP, hôpital, etc…)

-dangers secondaires

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4. MISE EN PLACE DU ZONAGE 4.1. LE ZONAGE REFLEXE A PRIORI : -Analyse du site d’intervention par le COS -Mise en place d’un zonage réflexe à priori

-Création d’un périmètre de sécurité, avec forces de l’ordre -Interdiction au public de pénétrer

ZONAGE REFLEXE A PRIORI PAR LE 1er COS

Zone effondrée

Zone d’intervention non accessible au public

Zone accessible au public

Périmètre de sécurité

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4.2. LE ZONAGE DU SITE D’INTERVENTION : Sur proposition du responsable SD : Le 1er COS réalise un découpage plus précis du site d’intervention.

La zone d’intervention est structurée en :

-Zone d’exclusion :

-zone où se situe l’effondrement -zone strictement réservée aux spécialistes en sauvetage déblaiement -zone strictement réservée aux personnes autorisées par le COS

-Zone de soutien spécialisé : -placée autour de la zone d’exclusion -permet l’évolution des personnels assurant le soutien des équipes spécialisées -Zone de soutien général :

-implantation des structures de prise en charge médicale et d’évacuation (aires de transit, postes médicaux avancés, autres services, etc…) -Postes de commandement

-Zone accessible au public : -zone ne présentant aucun risque pour le public

ZONE PUBLIC

ZONE DE SOUTIEN GENERAL

ZONE DE SOUTIEN

SPECIALISE

ZONE D’EXCLUSION

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4.3. Sectorisation de la zone d’exclusion : La zone d’exclusion est divisée en secteurs. Eux-mêmes sont divisés en sous-secteurs. Le secteur : Aire géographique comprenant un ou plusieurs bâtiments (installations commerciales, industrielles, IGH, lotissements, etc) Il est sous la responsabilité du chef de section, qui coordonne les actions des chefs d’unités. Le chef de section rend compte au COS de l’évolution des recherches, et assure la remontée des informations vers le PC Le sous-secteur : Placé sous la responsabilité du chef d’unité. La reconnaissance de surface est effectuée et dirigée par le chef d’unité. Il fixe les priorités d’action de son personnel. Il dirige les opérations de sauvetage sur son sous secteur. Il garde la liaison avec les autres chefs d’unité.

COTE

SOUS SECTEU1.1

CHEF D’UNIT

SOUS SECTEU1.2

CHEF D’UNIT

SECTEUR 1 CHEF DE SECTION

COS

NSEILLER CHNIQUE

SOUS SECTEUR 2.2

CHEF D’UNITE

SOUS SECTEUR 2.1

CHEF D’UNITE R

E

SOUS SECTEUR 2.3

CHEF D’UNITE

R

E

SECTEUR 2 CHEF DE SECTION

30

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PLAN DU SECTEUR DE TRAVAIL 1. RENSEIGNER UN PLAN

Savoir établir un plan sommaire du secteur de travail et le renseigner au mieux constitue un support de travail indispensable au chef de section. Son soucis de collecte des informations auprès de ses chefs d’unités en sera considérablement allégé.

Pour le chef d’unité lui-même, ce sera le moyen d’être certain d’avoir couvert

entièrement son secteur de travail. Un plan simple, sur lequel apparaît l’essentiel des spécificités du secteur de travail,

pourra le guider dans le choix de sa méthode de travail. Dans un soucis de facilitation, un code schématique préétabli a été élaboré pour que

chaque chef d’unité puisse rapidement dessiner son secteur.

1.1. LA SIGNALETIQUE

Décombres tout autour de

l’immeuble

Dégâts légers

Effondrement partiel

Décombres contre une partie de l’immeuble

Effondrement total

Décombres de part

et d’autre de l’immeuble

Mur lézardé

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1.2. EXEMPLE DE PLAN

En l’absence de plans du bâtiment concerné, un plan par niveau sera effectué.

Niveau concerné : rdc

xxx Chef d’unité :

N

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DEPLACEMENT SUR DECOMBRES MESURES DE SECURITE

1. RISQUES LIES AU DEPLACEMENT SUR DECOMBRES (RAPPEL) Après la catastrophe, des effondrements secondaires peuvent se produire. Afin de faire face à ces dangers, il faut prendre les précautions suivantes :

- Evaluer la sécurité des constructions avant d’engager les sauveteurs. - Ne pas déranger l’équilibre instable des décombres. - Sur les décombres se déplacer en binôme. - Evaluer la solidité du sol par une pression prudente du pied. - Ne jamais déplacer une pièce soutenant des décombres (poutres, portes, meubles

etc.), mais la contourner. En cas d’impossibilité, avant de découper ou percer la pièce gênante, étayer.

- Ne pas se déplacer le long des murs fissurés ou pans encore debout (au besoin faire étayer), mettre un guetteur muni d’un sifflet (sonnette).

- Marcher lentement, et pour se déplacer sur les décombres, le faire par binômes sécurisés avec le lot de sauvetage et de protection contre les chutes (LSPCC).

- Veiller en permanence à la sécurité des sauveteurs. - Le sauveteur doit se maintenir en alerte permanente.

2. MESURES DE SECURITE (RAPPEL) Les mesures de sécurité lors des reconnaissances sont individuelles : Rappel des modes de déplacement sur décombres vus lors du SDE1 : -Ne pas stationner à proximité de pans de murs fragilisés. -Ne pas déranger l’équilibre instable des matériaux. -Tâter du pieds les planchers sur lesquels on chemine. -Ne pas sauter sur des planchers non examinés préalablement. -Etre le plus silencieux possible pour entendre d’éventuels craquements annonciateurs d’effondrements imminents. Les mesures de sécurité sont collectives : Rappel de mesures à prendre vues lors du SDE1 : -Faire surveiller le secteur de travail par une « sonnette » (observateur) équipé d’un sifflet d’alerte. -Etablir un code pour ce sifflet d’alerte et un point de rassemblement du personnel et des victimes. (cette précaution permet, en cas d’effondrement secondaire, de faire rapidement l’appel du personnel) -Utiliser le LSPCC dès que nécessaire. -Se tenir informé de la position et de l’action des autres binômes.

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PENIBILITE ET SECURITE DU TRAVAIL EN ESPACE CLOS

1. GENERALITES

Le travail des sauveteurs déblayeurs en espace clos atteint parfois un degrés élevé de « pénibilité », en raison des paramètres suivants :

- environnement hostile - confinement - odeurs - confrontation à des « images violentes » - cris, appels au secours - obscurité - position de travail inconfortable

( à plat ventre, recroquevillé…) - poussières - chaleur ou froid - humidité - dangers secondaires - dangers entraînés par le matériel lui-même

(coupure, brûlure, intoxication par gaz d’échappements, éclat, etc…) Pour parer au maximum à tout accident résultant de cette pénibilité du travail, le chef d’unité veillera :

- à garder le contact en permanence avec le ou les binômes engagés (à la voix , avec moyens radio, ou par code sonore et ligne de vie si le travail se fait sous ARI)

- à tenir prête une équipe de sécurité à l’entrée de l’espace clos - à effectuer des relèves de son personnel - à n’engager que le personnel strictement nécessaire à la tâche - au bon équipement individuel de son personnel (tenue adaptée, genouillères, éclairage personnel, etc…) - à utiliser des appareils tels que : explosimètre détecteur CO - à ventiler les lieux au moyen de ventilateurs - à éclairer au mieux le site - à ravitailler son personnel en eau potable et nourriture - à la propreté du site et à la tenue d’un parc à

matériel à proximité de l’espace clos - à rappeler les règles de sécurité d’emploi des appareils

de percement et de découpe - faciliter la sortie des décombres - prévoir une aire pour les stocker

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LA RECHERCHE AVEC EQUIPE CYNOTECHNIQUE

-Avant toute recherche avec son chien, le conducteur cynotechnique devra effectuer une reconnaissance de la zone à couvrir avec le chef d’unité SD. -La recherche à l’aide des chiens doit s’effectuer le plus rapidement possible car elle permet de couvrir un large secteur dans un minimum de temps. -Les premières recherches s’effectuent généralement sur un secteur dépourvu de sauveteurs ce qui facilite le travail du chien. -Lorsqu’un travail de déblai est en cours ( dégagement de victime ou effeuillement), d’autres recherches cynotechniques peuvent être menées mais le travail du chien sera plus difficile car celui-ci devra, dans sa recherche, faire un tri d’odeurs humaines entre celles des sauveteurs et celles d’éventuelles victimes. -Les recherches cynotechniques s’effectuent toujours avec 2 binômes. -Le travail d’un chien est ainsi toujours confirmé par un deuxième chien. -Les sauveteurs déblayeurs ne doivent pas perturber le chien en l’appelant ou en le caressant pendant sa recherche. 4. LE COMPTE RENDU

Après une recherche avec son chien, le conducteur cynotechnique doit mettre son chien au repos et faire un compte rendu au chef d’unité cynotechnique avant le passage du deuxième binôme. Le chef d’unité SD participe à ce compte rendu. Lors de ce compte rendu, le conducteur cynotechnique doit signaler :

-Les éventuels marquages de son chien.

-Les prises d’effluves.

-Les dangers qu’il aurait pu apercevoir (risques d’effondrements, excavation, etc…)

-Les passages souterrains.

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EFFONDREMENT A PLAT

Peu de chances de lieux de survie

EFFONDREMENT EN « V »

Lieux de survie

EFFONDREMENT EN « OBLIQUE»

Lieux de survie

LES LIEUX DE SURVIE

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CONSOLIDATION ET ETAIEMENT

1. PRINCIPE

La consolidation par l’étaiement a pour but de soutenir un élément menaçant de tomber (murs, planchers), ou risquant de s’affaisser lors des secousses secondaires, ou sous l’action de diverses agressions, en reportant les forces sur un élément résistant. Cela va favoriser l’engagement d’équipes de sauvetages lorsque des vies humaines sont en danger. MESURES A PRENDRE : Dans tous les cas, les mesures à prendre sont : dégager des victimes, éviter des effondrements, favoriser l’engagement des équipes médicales ou spécialisées.

Les étaiements réalisés par les intervenants sont souvent sommaires. La consolidation est prévue en vue d’éviter des éboulements sans déplacements des parties consolidés. Il faut donc stabiliser la partie menaçante par des moyens adaptés en veillant à respecter un espace libre pour le passage d’un homme ou d’un brancard lors d’évacuation de victimes. 2. MOYENS

Appelés « étaiement », les moyens sont classés par catégorie :

Etais élémentaires Ils peuvent être soit en bois, soit en métal, verticaux, obliques, croisillons.

Etrésillonnements

Ils peuvent être soit en bois, soit en métal Utiliser pour consolider les encadrements des portes et fenêtres.

Les éléments doivent être stables et ancrés de façon à ce qu’ils ne puissent glisser ni du pied, ni

de la tête. Les surfaces d’appuis doivent être placées perpendiculairement à la direction des efforts à supporter. Il faut veiller à ce que les pièces transversales ne soient pas soumises au flambage (flexion subie par une pièce supportant des efforts trop élevés par rapport à la résistance.)

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Couchis latéraux

Couchis latéraux

Couchis latéraux

Coins mariés

Etrésillons

Coins mariés

Etrésillon

Etrésillons

Etrésillons

Coins mariés

EXEMPLES D’ETAIS ELEMENTAIRES

ETRESILLONEMENT

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2.1. CHEVALEMENT ( pour mémoire) Autres type d’étaiement vertical, utilisé lorsque l’assise, sous la partie à étayer, est instable, voire inexistante. Il permet en effet de bénéficier de points d’appuis éloignés de l’aplomb de la charge à soutenir. Cependant ce type d’étaiement nécessite du bois de bonne qualité et est assez délicat à réaliser car il exige un bon équilibrage de la base et des étais. Lors de la mise en place, ne pas dépasser la limite de serrage des coins, ce qui aurait pour effet de surélever le plancher à étayer. Réaliser une semelle longue et large de façon à répartir les forces de pression. Si le niveau ne représente pas de garanties suffisantes ne pas hésiter à descendre ou monter l’étaiement à d’autres niveaux plus résistant ( ou réaliser un étaiement par niveau ).

Fourrure

Chapeau

Entretoise

Coins mariés Coins mariés Semelle

Tasseau Tasseau

LE CHEVALEMENT

39

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2.2. ETAIEMENT OBLIQUES

Ils peuvent être simples ou doubles. Employés pour consolider ou maintenir des murs, des linteaux de portes et fenêtres. Ils comprennent trois éléments principaux :

- plaque d’appui, - jambe de force, - semelle.

Tasseau

Tasseaux

Semelle Piquets métalliques

Coins mariés

Entretoises Entretoise

Fourrure Fourrure

Plaque d’appui Plaque d’appui

0

90° 0

Tasseau

Coins mariés

Tasseau

Simple Double

ETAI OBLIQUE

6

Semelle

3

40

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2.3. ETAIEMENT VOLANT DU 1er TYPE

Réalisation de l’étai volant du 1er type :

L’angle formé entre chaque entretoise et la poutre horizontale sera de 45°.

-Prise des mesures, schéma sommaire par le chef d’unité pour ses équipiers. -Préparation plaque d’appui au sol : Pointer provisoirement les tasseaux des entretoises,

Fixer les tasseaux qui supporteront la poutre horizontale (plus large côté coins mariés).

-Préparer de la fourrure. -Au sol, fixer les contre-poutres sur la poutre. -Préparer les coins mariés. -Positionner les plaques d’appui + fourrure, les maintenir en posant la poutre. Serrer grâce aux coins mariés ( attention : ceux-ci seront positionnés côté mur sain ). -Procéder à la coupe des entretoises : sur le terrain, la coupe à la demande reste souvent la meilleure option ! -Positionner les entretoises, les bloquer en repositionnant si besoin les tasseaux. Fixer ceux-ci par vis au moyen d’une visseuse - dévisseuse. Cette option est idéale pour le blocage des entretoises, et sans danger car sans coups de marteau sur la paroi fragilisée (en cas de manque de ce type de matériel, les entretoises seront coupées à la demande, et rentrées légèrement « forcées ». Leurs tasseaux auront étés préalablement cloués aux plaques d’appui au sol).

41

Plaques d’appui

Tasseaux

Contre-poutres

Entretoises

Coins mariés

Paroi saine

Fourrure

Attention : Tasseau plus large

pour supporter coins mariés + poutre !!!

Poutre

Paroi fragilisée

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2.4. ETAIEMENT VOLANT DU 2EME TYPE

Réalisation de l’étai volant du 2ème type :

-Prise des mesures, schéma sommaire par le chef d’unité pour ses équipiers. -Préparation plaque d’appui au sol : Fixer le tasseau de l’étai oblique en partie haute,

Fixer les tasseaux de la poutre horizontale, dont un plus large côté coins mariés.

-Préparer de la fourrure. -Au sol, fixer le tasseau sur la poutre. -Préparer les coins mariés ( 2 paires). -Préparer l’étai oblique en tenant compte dans la mesure de l’épaisseur due aux coins mariés ( coupe 2/3 – 1/3). -Positionner les plaques d’appui + fourrure, les maintenir en posant la poutre. Serrer grâce aux coins mariés ( attention : ceux-ci seront positionnés côté mur sain ). -Positionner l’étai oblique en le calant avec les coins mariés. -Présenter les entretoises, tracer et couper à la demande. Si possible les visser pour éviter toute vibration par coups de marteaux.

Poutre Tasseau

Coins mariés

Etai oblique

Entretoises

Plaque d’appui

Plaque d’appui

Paroi saine

Paroi fragilisée

Tasseau

Fourrure

Attention : Tasseau plus large pour supporter coins mariés

+ poutre !!!

Tasseau

NE PAS DEPASSER 6 m ( cette donnée est théorique, les madriers ne dépassant pas souvent 4,5m dans le commerce )

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Blindage partiel

Blindage total Etrésillons

Traverse haute

Traverse basse

BLINDAGE DE TRANCHEE

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Tasseau

Tasseau

Coins mariés

Coins mariés

Chapeau

Tasseaux

Entretoise Entretoise

Etai

En cas de difficultés de réglage de la hauteur de l’étai, il est possible de mettre en place des coins mariés entre celui-ci et la semelle.

Semelle

(Cas où il n’est pas nécessaire de consolider les murs latéraux, le passage reste libre de part et d’autre de l’étai.)

ETAI VERTICAL SIMPLE

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45

Tracer un trait aux 2/3 de la longueur L de la section.

Largeur l de la section

Longueur L de la section

2/3 de la longueur L

( 2/3 L)

1

Reporter cette dimension 2/3 L sur la longueur du madrier, depuis l’arrêt A.

2/3 L

2/3 L

A 3 Tracer un trait parallèle à l’arrête A

A

4 Tracer un trait sur les 2 faces du madrier pour relier les 1ers repères.

5 Couper suivant ces traits. ( tracer des 2 côtés permet de mieux évaluer la précision de la coupe).

2

LES COUPES 2/3 - 1/3

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46

6 Sur la nouvelle face obtenu par cette coupe, applique une équerre et tracer selon le schéma.

7 Effectuer 2ème coupe.

8 La petite face sera en contact avec le tasseau, la grande face sera en contact avec la plaque d’appui ou la poutre dans : L’étai oblique, Le chevalement, L’extrémité d’entretoise étai volant 1er type, L’extrémité étai volant 2ème type.

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47

LES COUPES 2 /3 – 1/3 (suite)

Cette coupe 2/3 – 1/3 donne un angle d’environ 45° à l’étai

Présenter à nouveau l’étai, tracer un repère pour l’appui de l’étai sur le tasseau. Couper .

11

Couper. 10

Mettre en place la tête de l’étai, et présenter au plus près le pied pour repérer la bonne longueur pour une coupe « à la demande ». Tracer.

9

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48

Le même type de coupe avec les mesures suivantes vous donneront des angles proches de 30° et 60°.

L

L

1/3 L

Reporter la longueur L de la section du madrier sur la grande longueur.

1 2 Repérer le tiers de la longueur de la section : relier ces 2 points.

3 Tracer suivant le schéma au moyen

d’une équerre. Couper suivant ces

traits.

La première extrémité de l’étai est prête, couper l’autre extrémité « à la demande ».

Coupe des coins mariés

MAL BIEN !

VARIANTE

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3. LES ETAIS METALLIQUES

Ceux-ci sont de tailles, de couleurs et résistances qui peuvent varier selon les fabricants. Les données suivantes ne sont données qu’à titre purement indicatif.

Semelle de bois obligatoire

Chapeau de bois obligatoire. Celui-ci sera « cloué » avant

la mise en place de l’étai. Les pointes ne doivent pas

être enfoncées à fond

Tête

Pied

Poignée de réglage à

filetage protégé

Broche de blocage

Platine à 4 orifices

Platine à 4 orifices

Norme NF EN 1065

Coulisse

Fût

Ces étais sont répartis en 5 classes normalisées NF de « A » à « E », en fonction des résistances offertes et des possibilités d’extension.

Pour mémoire, les étais métalliques communément, appelés « étais de maçons », ont des dimensions allant de 1,60m jusqu’à 5,5m environ (il en existe de plus petits appelés étrésillons).Leur résistance varie entre 2,5 tonnes et 3,6tonnes, en fonction de l’extension donnée. Plus l’étai est reployé, plus il est résistant ; plus il est déployé, moins il est résistant, et plus il présente de risques de flambage. Leur poids varie entre 8kg et 26kg environ pour les plus grand. Des étais plus puissants existent mais se présentent sous une forme différente.

49

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METHODES DE DETECTION ET DE LOCALISATION DES VICTIMES

L’EQUIPE DE DETECTION ET DE LOCALISATION

L’équipe comprend quatre hommes. Un chef, doté d’un moyen de liaison (radio), d’une masselotte d’appel. Trois équipiers : un porteur d’appareil, deux porteurs pour les cloches. 1 LES APPELS Une victime bloquée dans les décombres peut entendre des bruits divers et irréguliers, sans savoir si on la cherche réellement. L’appel va consister à émettre un bruit régulier discernable des autres bruits, et suffisamment fort pour être conduit à distance par les matériaux. La personne ensevelie comprend alors que des sauveteurs sondent les lieux, et va tenter d’attirer leur attention.

Cet appel va être émis au moyen de la masselotte. C’est une barre métallique sur laquelle est soudée une bague, et qui est pourvue d’un coulisseau. Celui-ci va venir heurter la bague, et va émettre un son qui sera reconduit dans le sol. Les retours d’expériences laissent apparaître que les victimes ayant répondu à ces appels l’ont fait soit en tentant d’imiter le même rythme, soit en tapant très régulièrement. 2 DEROULEMENT D’UN APPEL :

Le personnel étant en place, le responsable de la recherche annonce le début de l’écoute :

« SILENCE SUR LE CHANTIER »

« ATTENTION POUR APPEL…(le porteur du casque doit couper le son !)….APPEL !!! »

Le porteur de la masselotte frappe « les trois coups » comme au théâtre : 5 coups rapprochés environ 3 coups plus espacés

50

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3 ECOUTE ET INTERPRETATION DES SONS REÇUS :

Le porteur du casque, qui a remis le son, va essayer de repérer une réponse, et aura un code

pour retransmettre en silence la valeur de celle-ci à son chef.

Les bras sont tendus à la verticale, les doigts des mains permettent d’indiquer la valeur des signaux de chaque cloche. En fonction de leur intensité, on distingue :

− Valeur nulle. 0 − Valeur faible. 1 − Valeur moyenne. 2 − Valeur forte. 3

51

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2

2

L’emplacement des capteurs est marqué, puis on les déplace sur un

axe perpendiculaire au 1er.

Le capteur noir ne bouge pas, le capteur gris se rapproche sur le même axe jusqu’à obtenir une

valeur équivalente

1

2

Le capteur noir, enregistrant la valeur la plus faible, se déplace vers le capteur gris. Lorsque les valeurs sont identiques, la victime se trouve en théorie entre les deux. 1er axe

2ème axe

1er axe

2 1

Largeur couverte

1er axe

Rien n’est audible.

Rien n’est audible.

Le capteur noir détecte une valeur supérieure au

capteur gris.

Phase de localisation :

Recoupement.

00

0 0

2

2

Phase de détection : Ratissage en ligne.

progression de 20m

r = 20m

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Mémento SD 53/140

RECHERCHE AU MOYEN DE L’ASB 8

Chronologie de la manœuvre d’écoute au moyen du vibraphone ASB 8.

Balisage du chantier. Ratissage de la surface du chantier par le groupe SD. Ratissage par l’équipe cynophile. Matérialisation des bandes de travail. Déconditionner l’appareil, le vérifier et le mettre en œuvre. Ouvrir le boîtier de commande et placer les piles. (6 fois 1,5 V). Faire l’essai des batteries (touche test). Mettre l’appareil en fonction d’écoute. Vérification de la bonne mise en place des capteurs et du casque. Faire taper avec les doigts à proximité de chacun des plots avec la même intensité pour vérifier non seulement qu’ils fonctionnent, mais en plus qu’ils ont tous les deux la même sensibilité.

Faire le réglage du filtre adéquat (en général on utilise le filtre passe haut (F2) qui permet d’atténuer fortement tous les bruits sourds : marteaux-piqueurs, roulements de camion... etc..

Faire le réglage du seuil de travail. TRES IMPORTANT. Pour cela, élever progressivement le gain en laissant les deux plots au sol jusqu'à ce que les bruits (vent) fassent réagir un des capteurs.

Redescendre le gain d’une graduation. Vous avez maintenant trouvé votre seuil de travail.

Le silence le plus complet est nécessaire pour cette opération.

Faire un essai de propagation des sons : Pour cela, faire un essai de capteur en plaçant un sapeur à 10 m en avant d’un plot pour taper sur une dalle porteuse ou un élément qui a une bonne transmission de sons. Si la réponse est bonne vous pourrez commencer la recherche. Si la réponse est mauvaise ou faible, vous devez réduire la largeur de vos bandes de travail.

Commencer toujours votre recherche en adoptant la méthode de détection dans une bande de travail d’extrémité.

Dès que vous percevez une réponse, commencez la méthode de localisation sans oublier de réduire le gain et l’écartement des capteurs dès que cela est nécessaire.

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Eléments à prendre en compte lors d’une recherche :

La position du filtre ne doit pas être changée sauf en cas de bruits parasites sur le chantier. Lors de la localisation, il est possible de changer de filtre et d’utiliser le filtre passe bande (F1) qui permet de filtrer un signal reçu.

Lors de la localisation, le gain doit être réduit progressivement tout en rétrécissant les capteurs, dès que ces derniers réagissent, de manière à déterminer le couloir exact de travail puis l’endroit exact de la victime.

Ne pas hésiter à matérialiser la médiatrice par une tresse fluo au sol. Lorsqu’il y a un doute, le porteur de l’appareil ne doit pas hésiter à faire refaire un appel mais également à faire confirmer son écoute par un autre sauveteur.

Attention, dans le cas où les deux capteurs ne seraient pas posés à la même hauteur, le chef de groupe doit être capable d’interpréter la lecture des sensibilités par une correction éventuelle.

Prendre en considération le fait que la victime ne tape pas toujours avec la même force pour répondre à l’appel.

REMARQUE : Vous avez entre les mains un appareil qui possède deux échelles d’intensité à cristaux liquides.

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Mémento SD 55/140

LES POINTS FIXES

LES POINTS FIXES NATURELS 1 Un véhicule

Il doit être : - Arrêté, clé de contact retirée. - Freins à main serrés, boîte à vitesse au point mort (une vitesse enclenchée selon les recommandations du constructeur, si on en est certain !). - Roues non calées. - Terrain horizontal. - La résistance dépend :

a) Du poids du véhicule. b) De la nature des sols. c) De l’état et de la pression des pneumatiques.

Veiller à bien prendre 2 points, symétriques par rapport à l’axe longitudinal du châssis.

Evaluation de la résistance : elle est toujours inférieure au poids du véhicule. On l’obtient en multipliant le poids du véhicule par des coefficients :

Macadam sec : 0,7 Sol argileux et sec : 0,55 Béton sec : 0,8 Route mouillée : 0,4 Route goudronnée grasse : 0,2

Exemple : Un véhicule de 15 tonnes sur du béton sec constitue un dispositif de retenue de : F = 15 x 0,8 = 12 tonnes. La résistance est augmentée en réalisant un ancrage du véhicule.

2. Un arbre

La résistance dépend de quatre facteurs : - L’espèce. - L’état. - Le diamètre. - La nature du sol.

Précautions à prendre :

- Protéger l’arbre. - Faire l’amarrage près du pied. - On peut, le cas échéant, utiliser plusieurs arbres solidarisés.

On peut également prendre deux arbres disposés sur une ligne perpendiculaire à

l’effort.

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3. Une voie ferrée

Cette manœuvre ne peut être réalisée qu'après accord oral des Services de la S.N.C.F. avec la certitude que les voies sont fermées. Les deux rails sont utilisés ; la résistance est d'environ 20 tonnes dans l'axe de la voie. 4. Edifices

Il peut s'agir de :

- Portes. - Fenêtres. - Soupirail.

Choisir les ouvertures au ras du sol, les plus étroites possibles et avec les

encadrements en béton.

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SOUPIRAIL

VOIE FERREE

ARBRES

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Mémento SD 57/140

LES POINTS FIXES ARTIFICIELS

AMARRAGE A UN POINT FIXE DIT « CORPS MORT »

45°

30° maxi

Résistance variant de 500 kg à 10 tonnes selon modèle

POINT FIXE DE TYPE « ANCRAGE HELICOIDAL »

POINT FIXE AVEC ROUE DE SECOURS

POINT FIXE DIT

« CORPS

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Mémento SD 58/140

LES CHAINES ET PLAQUES :

Chaîne Plaque Nb de piquets 7 8 + 1 (liaison entre deux plaques) Nature du sol Inégale Plate ou aménagée

Résistance 2 tonnes 3 tonnes 2 en ligne 2 tonnes 3 tonnes

2 en V 4 tonnes 6 tonnes 3 en ligne 2 tonnes 3 tonnes 4 en ligne A proscrire A proscrire

4 en V 4 tonnes 6 tonnes

Correct

Mauvais ! Mauvais !

Correct

POINT FIXE EN « Y »

POINT FIXE EN « V »

ALIGNEMENT DES PLAQUES

On peut joindre plusieurs plaques, on utilise alors un piquet supplémentaire pour la liaison.

Elle peut s’utiliser seule, avec 8 piquets.

S’utilise avec 7 piquets (noter les inclinaisons

alternées)

LA PLAQUE

LA CHAINE

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Mémento SD 59/140

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Points fixes en I, Y, V, avec piquets

Les piquets peuvent être en bois (1,50m / d 12 à 15cm) ou métalliques (1,20m / d 3cm)

Angle câble / sol maxi 30°

Angle entre câble et piquet supérieur ou

égal à 90°

5 tours de commande maximum

Martyr Piquets : enterrés au 2/3, espacement de

80cm. Résistance moyenne

par piquet :300kg

POINT FIXE EN « I » 3 PIQUETS MAXI

Au-delà des 3 piquets métalliques en ligne, il y a lieu de solidariser ceux-ci avec une chaîne ou une plaque U.S.

POINT FIXE EN « Y » 4 à 5 PIQUETS MAXI

POINT FIXE EN « V »

A PARTIR DE 6 PIQUETS

ATTENTION : Penser à la place utile

pour réaliser ces points fixes.

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Mémento SD 60/140

Point fixe avec système « ancrage Duckbill » :

Les « ancrages DUCKBILL », système « d’ancrage » facile et rapide à utiliser. Telles des chevilles plantées dans le sol, les « ancres DUCKBILL » sont introduites au moyen de tiges sans avoir à faire de trou ou fondation au préalable. Une simple traction sur leur câble lorsqu’elles sont dans le sol et les ancres sont « verrouillées » ( c’est à dire qu’elles se retrouvent perpendiculaires à leur câble).

Ce système « d’ancrage au sol » constitue la plus efficace, la plus légère et la plus

économique des solutions à tous les problèmes de points fixes. Il existe plusieurs modèles avec différentes résistances.

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Mémento SD 61/140

LES CHAINES

Résistance de la chaîne = K x d2

Remorquage / élingage Limite

Chaîne calibrée K = 6 K = 10 Chaîne câble K = 4 K = 8

Chaîne calibrée

Chaîne câble

LES MANILLES

Diamètre manillon Force en daN Diamètre chaîne correspondante

6mm 160 5,5mm

8mm 250 7mm

10mm 400 8mm

12mm 630 10mm

14mm 800 11mm

16mm 1000 14mm

18mm 1250 14mm

20mm 1600 16mm

22mm 2000 18mm

Résistance manille = 4 x d2

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LES MOUFLAGES

MOUFLAGES SIMPLES

Dormant

Courant

Garant

Mouflage simple en traction directe

Mouflage simple en traction renversée

Agrès

Poulie de renvoi (fixe)

Poulie de mouflage (mobile)

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MOUFLAGES EN PARALLELE

MOUFLAGES COMPOSES

Poulie fixe

Poulie mobile

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5. ANGLES DE TRAVAIL :

Les brins d’un mouflage ou d’un élingage formant un angle inférieur ou égal à 30° ne

demandent pas de coefficient particulier.

Par contre des angles supérieurs à 30° impliquent l’utilisation des coefficients suivant :

- 30° = 1,04. - 60° = 1,20. - 90° = 1,40. - 120° = 2 ( ne jamais dépasser 120° ).

PALONNIER : TRES BIEN

ANGLE > 90° = PAS BON !

ANGLE < 90° = BON !

Le non respect de ces règles élémentaires entraîneraient :

- Un risque de rupture au niveau de l’amarrage des élingues. - Une augmentation considérable de l’effort à fournir par chaque point fixe. - Une rupture de ces points fixes. - Une détérioration des divers agrès composant le mouflage.

(En fait, ces règles d’angles sont celles que le sauveteur doit observer lors de la réalisation d’amarrage sur point fixe avec les anneaux de sangles cousus du LSPCC, mais plus précises).

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Mémento SD 65/140

CALCUL DE VOLUMES ET DE MASSES VOLUMIQUES DENSITE DE QUELQUES CORPS

SOLIDES LIQUIDES GAZS LIQUEFIES

CORPS DENSITE CORPS DENSITE CORPS DENSITE

Acier 7,9 Acétone 0,79 Acétylène 0,73

Aluminium 2,7 Acide chlorhydrique 1,21 Ammoniaque 0,68

Amiante 2,9 Acide sulfurique 1,85 Argon 1,4

Ardoise 2,9 Alcool éthylique 0,79 Azote 0,81

Argent 10,5 Alcool méthylique 0,79 Butane 0,76

Béton 2 Anthracène 1,2 Chlore 1,56

Béton armé 3 Benzène 0,9 Chlorure de vinyle 0,97

Bois 0,5 à 1,1 Chloroforme 1,5 Chlorure d’hydrogène 1,2

Brique rouge 0,9 Eau ammoniacale 1 Dioxyde de carbone 1,18

Bronze 2,2 Eau de mer 1,026 Dioxyde de soufre 1,5

Caoutchouc 1 Eau 1 Ethane 0,55

Carbone 8,8 Essence auto 0,73 Ethylène 0,57

Carton 1 Ether éthylique 0,72 Hélium 0,12

Charbon 2,3 Gazole et fuel 0,83 Hydrogène 0,07

Chaux vive 0,44 Glycérine 1,27 Isobutane 0,6

Ciment 3,1 Goudron 1,3 Krypton 2,41

Cuivre 8,9 Hexane 0,67 Méthane 0,42

Fer 8 Heptane – octane 0,7 Monoxyde d’azote 1,3

Fonte 7,6 Huiles minérales 0,94 Monoxyde de carbone 0,8

Glace 0,9 Huile d’olive 0,92 Néon 1,2

Laiton 8,7 Lait 1,03 Oxyde de carbone 0,82

Magnésium 1,8 Mercure 13,6 Oxygène 1,42

Naphtaline 1,2 Oxyde d’éthylène 0,9 Propane 0,51

Or 19,3 Paraffine 0,9 Protoxyde d’azote 1,23

Paille 0,1 Pétrole 0,8 Xénon 3,1

Papier 0,7 à 1,2 Plomb tétraéthyl 1,62

Pierre 3 Sulfure de carbone 1,3 GAZS VAPEUR g / l

Platine 21,5 Tétrachlorure de C. 1,6 Air 1,3

Plomb 11,44 Toluène 0,87 Alcool 1,05

Sable 2 Trichloréthylène 1,46 Ammoniac 0,776

Sciure 0,55 White spirite 0,78 Butane 2,65

Sel 2,17 Xylène 0,88 Chlore 3,2

Souffre 2,1 CO2 1,9

Terre 2 Méthane 0,7

Verre 2,5 CO 1,2

Zinc 7,2 Hydrogène 0,09

MASSE = DENSITE x VOLUME

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REALISATION D’UNE MANŒUVRE DE FORCE

1. LA RECONNAISSANCE

La reconnaissance a pour but :

- Déterminer l’effort à appliquer. - Définir les points fixes. - La nature du terrain. - La sélection du matériel. - L’idée de manœuvre. - Le personnel à engager. - Evaluer la masse à soulever ou déplacer.

2. LA PREPARATION :

- Aménagement du site, et des abords. - Eventuel déblaiement, étaiement. - Consolidation des points fixes, réduction de pentes. - Mise en place des agrès et matériels.

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3. L’EXECUTION

Seul le chef commande avec calme et autorité. L’unité est commandée à la voix, et aux gestes. Avant chaque manœuvre, le chef indique le but à atteindre. Avant de donner l’ordre d’exécution, le chef fait mettre en traction le système afin de contrôler la solidité des points fixes, l’arrimage de la charge, la position des poulies. Il n’engage que le personnel nécessaire pour réaliser la manœuvre.

PRECAUTIONS A PRENDRE :

- Ne jamais se placer sous une charge. - Comme dans toutes les manœuvres, le chef doit se placer de manière à pouvoir surveiller le

bon déroulement de la manœuvre. - Veiller que le personnel travaille avec les gants de protection. - Aucune personne à proximité des câbles en tension (coup de fouet), la zone la plus sûre se

trouvant en arrière de l’agrès de traction. - Ne jamais accompagner de la main les câbles d’un mouflage en charge. - On pourra poser sur le câble en tension une veste, une couverture, qui abaissera celui-ci vers

le sol et diminuera le « coup de fouet » en cas de rupture. 4 REMISE EN ETAT DU MATERIEL

Le matériel devra être nettoyé, contrôlé et remisé selon les recommandations du constructeur.

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Mémento SD 68/140

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PRECAUTIONS A PRENDRE LORS DES

MANŒUVRES DE FORCE

NE PAS STATIONNER A PROXIMITE D’UN CABLE SOUS TENSION !!!

- Ne jamais stationner sous un fardeau. - Ne jamais accompagner de la main les brins

d’un mouflage en charge. - Un câble, ou un cordage, ne doit jamais être

tenu librement : faire un tour mort sur point fixe.

- Avant la manœuvre : -Mettre sous tension, observer le dispositif, évacuer le personnel non nécessaire. -Ne jamais agir sur un fardeau sans un câble de retenue qui soit, si possible, aussi résistant que ceux conduisant le mouvement. -Le chef doit se placer de manière à pouvoir surveiller la manœuvre à tout moment.

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De ¾. L’un des bras est appliqué sur le corps à hauteur de la poitrine. l’autre bras, tendu, nettement en dessous, paume vers le bas, fait un mouvement de va-et-vient.

Descente lente

1 poing sur la hanche, l’autre bras tendu vers le bas (la main à hauteur de la hanche, paume en dessous)),s’abaisse énergiquement jusqu’à mi-chemin de la verticale.

Descente

Montée

1 poing sur la hanche, l’autre bras à demi-tendu vers le haut, au-dessus des épaules, faites tourner l’avant-bras.

Montée lente

De ¾. L’un des bras est appliqué sur le corps à hauteur de poitrine. L’autre bras, tendu, nettement au-dessus, paume vers le haut, fait un mouvement lent de va-et-vient.

1 poing sur la hanche (signe de commandement), l’autre bras tendu verticalement au-dessus de la tête, immobile. Facultatif : sifflet 1 coup long.

Prise de commandement ou « attention , préparez-vous à changer d’allure ».

LES GESTES DE COMMANDEMENT NORMALISES AUX GRUTIERS

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De ¾. L’un des bras est appliqué sur le corps à hauteur poitrine, l’avant bras bien dégagé ; la main se silhouette verticalement, la paume vers l’extérieur. L’autre bras à peu près tendu, la main verticale à même hauteur que la 1ère, fait le geste de repousser un objet dans la direction voulue, revient et recommence.

Arrêt Arrêt express

1 poing sur la hanche, l’autre bras se déploie énergiquement à hauteur de la poitrine. le grutier doit arrêter l’appareil progressivement.

Faire le geste d’arrêt simultanément des 2 bras :

a) pour terminer un mouvement.

b) En raison d’un danger inopiné et immédiat.

De l’autre D’un côté Déplacement horizontal lent

De l’autre D’un côté

Déplacement horizontal

LES GESTES DE COMMANDEMENT NORMALISES AUX GRUTIERS

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Signal continu : appareil en détresse

Signaux isolés, espacés : « appareil en déplacement ». En marche libre.

Signaux longs et précipités : « Garez-vous danger immédiat »

2 signaux brefs : « répétez, je demande des ordres »

1 signal bref : « Compris, je vous obéis »

SIGNAUX SONORES DU GRUTIER

Fin de commandement

Face au grutier. Les deux bras encadrant la figure se développent énergiquement jusqu’à la ligne de la poitrine. Ce geste signifie : « ce n’est plus moi qui donne les ordres ».

De ¾. Se placer dans la direction où la grue doit être déplacée. Faire le geste de déplacement horizontal simultanément avec les deux bras.

Le signaleur s’avance dans la direction voulue. Un poing sur la hanche, l’autre bras tendu vers le bas est balancé le long du corps dans le sens de la marche.

Déplacement de la grue

Accompagnement

LES GESTES DE COMMANDEMENT NORMALISES AUX GRUTIERS

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LES METHODES DE SAUVETAGE

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Reste de corde lové

proprement sous la nuque

1 tour

2 tours

Détail

Cabestan Cabestan

Départ Arrivée

AMARRAGE D’UNE VICTIME SUR UN BRANCARD

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LE MATERIEL

LA GOUTTIERE « BELLISLE »

Tant sur le plan horizontal que vertical, le dégagement de victimes pose toujours deux problèmes :

− le passage du brancard − L’arrimage de la victime, sur le brancard, qui doit être particulièrement soigné.

Il semble que pour plus d’efficacité et de sécurité, certains brancards spéciaux puissent être, sans problème, utilisés par les sauveteurs. Il s’agit en particulier :

− du brancard monocoque utilisé dans la spéléologie − Du brancard armé utilisé dans la marine ou encore la gouttière BELLISLE

permettant l’évacuation d’un blessé dans des conditions acceptables malgré des configurations défavorables.

Celle-ci offre la possibilité de bien sangler la victime sous les aisselles, les cuisses et les jambes avec les caractéristiques d’un plan dur et la possibilité d’évacuation verticale pour un encombrement minimum, une protection efficace de la victime. Une possibilité supplémentaire de sauvetage mise à la disposition des sauveteurs.

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Mémento SD 76/140

MATERIEL DE SAUVETAGE DE LA SECTION SD

ENSEMBLE DE SAUVETAGE DU BMP MARSEILLE

Le Bataillon des Marins pompiers de MARSEILLE a mis au point des pièces qui

permettent à ses utilisateurs d’effectuer toutes les manœuvres rapidement, en substituant les assemblages des pièces de bois par ces systèmes.

Cet ensemble a reçu un certificat d’épreuve pour une charge de 1000 kg. De faible encombrement, ce lot peut être transporté dans un sac à dos. Ces pièces sont fabriquées en inox, ce qui leur permet une tenue dans le temps et une

grande résistance aux intempéries. Cet ensemble comprend :

- CHARNIERE - SABOTS DE BRANCARDS - PANTOIRE DE CABLES AVEC ANNEAU DE GRUE - PANTOIRE A ENTRETOISE DE CABLE - TETE D’ETAI - SEMELLE D’ETAI - VERROUILLAGE D’ECHELLE

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Mémento SD 77/140

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PANTOIRE DE CABLE 4 BRINS

AVEC ANNEAU DE GRUE

BRANCARD TYPE « SECURITE CIVILE »

NFS 90311

PANTOIRE DE CABLE 5 BRINS

LES SYSTEMES DE SUSPENSION DE BRANCARD SECURITE CIVILE

( appellation courante « brancard PC »)

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Mémento SD 78/140

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PIECE DE VERROUILLAGE D’ECHELLE

LES SABOTS POUR BRANCARD SECURITE CIVILE

Vue en coupe du placement sur échelle

à coulisse

La hauteur libre plus importante rend plus facile le passage de la corde d’amarrage de la victime.

Sabot Point d’amarrage du

mousqueton

Anneau pour corde de retenue ou de débordement

Goupille de sécurité Patins en téflon

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Mémento SD 79/140

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Articulation

Goupille de sécurité

Tête d’étai

PIECE DE TETE D’ETAI

Orifices pour fiches d’ancrage

Vue de côté du système de verrouillage par « grenouilles »

SEMELLE Pied de l’étai

Grenouilles

LES PIECES POUR ETAIS METALLIQUES

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Mémento SD 80/140

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LES CHARNIERES TYPE « BMP »

Tube pour hampes de brancard « PC »

Articulation pour mouvement de charnière

Patte d’appui

Papillons de serrage

Vis de réglage d’épaisseur

Mousqueton soudé pour recevoir la corde de retenue

Vue de dessus Vue de face Vue de côté

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Mémento SD 81/140

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Coque polyéthylène

Poignées de

portage

Point d’amarrage des mousquetons à grande ouverture

pour levage ou treuillage

Kit de suspension

Mousquetons à grande

ouverture

Renfort tubulaire aluminium

Poids : environ 12 kg selon modèle et marque.

La barquette de sauvetage existe également en modèle

séparable en 2 parties.

Certains modèles sont équipés en option d’une plaque d’appui pour les

pieds de la victime

MATERIEL DE SAUVETAGE DE LA SECTION SD LA BARQUETTE DE SAUVETAGE

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Mémento SD 82/140

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Cette sangle est conçue pour les barquettes « 1 pièce » ou « séparable ». Fabriquée en nylon renforcé, elle est munie de 2 boucles de réglage et de 4 mousquetons de sécurité à grande ouverture.

Caractéristiques techniques : Charge maximale 2000kg Poids :1,8kg

SANGLE DE TREUILLAGE POUR BARQUETTE

Mousqueton de sécurité

Sangle de

110 mm

Anneau de réglage 1,37 m

Sangle de

Boucle de réglage

Anneau d’amarrage au câble de treuil ou autre.

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Mémento SD 83/140

83

Enveloppe extérieure imperméable

Immobilisateur dl’axe « tête-coutronc », ce matériel d’emploi aisé, est équipé de boucles de couleurs facilitant les verrouillages

e -

de sangles.

Le collier cervical reste

nécessaire

Poignées

Boucles de couleur+sangles

réglables

Armature intérieure par

système de « lames »

Sangles de maintien frontale

et mentonnière par système « velcro »

MATERIEL DE SAUVETAGE DE LA SECTION SD L’IMMOBILISATEUR DE TORSE

« FERNO-KED »

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Mémento SD 84/140

LA GLISSADE (Méthode avec barquette de sauvetage et descendeur)

1. PRINCIPE

La victime étant arrimée sur une barquette, celle-ci est placée sur l’échelle. La glissade est contrôlée à l’extrémité de l’échelle à l’aide d’une corde de retenue sur descendeur en huit, et maintenue par un sauveteur. La victime est positionnée tête en haut, protégée avec un casque et des lunettes.Ce procédé est limité par la longueur maximale déployée des échelles à coulisse,qui correspond à un ou deux étages. 2. MOYENS 2.1. PERSONNELS

Six sauveteurs minimum: - premier binôme à l’étage, pour passage de la barquette sur l’échelle. - un sauveteur à l’assurance sur huit descendeur - le chef sur l’échelle - deuxième binôme, au sol, assiste le chef pour l’évacuation de la victime.

2.2. MATERIELS :

- Barquette avec kit de sanglage + couverture + casque. - Echelle à coulisse (retournée). - 1 LSPCC. - une corde pour la retenue de la victime + une corde pour amarrage de la victime si le kit de

sanglage n’équipe pas la barquette. - Un étai métallique + matériel nécessaire pour chapeau et semelle. - Une masse avec deux fiches. - Bouts. - Casque et lunettes pour la victime

2.3. FREIN DE CHARGE

Ce dispositif permet d'assurer la descente à vitesse constante de la victime par une corde de retenue sur descendeur en huit. 2.4. ASSURANCES

La sécurisation du terrain, (installation d’une main courante ) la recherche et l’installation d’amarrages sont des phases de l’opération qui se réalisent en même temps que la reconnaissance et l’abordage de la victime.

84

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Mémento SD 85/140

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ATTENTION: SECURITE DU PERSONNEL

Amarrage du pied d’échelle

Anneau de sangle cousu petit modèle,

bleu.

Huit descendeur sur point

fixe

Pièce de tête d’étai

Penser à tourner

l’échelle !

Semelle BMP

SAUVETAGE PAR GLISSADE METHODE AVEC BARQUETTE

ET DESCENDEUR

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Mémento SD 86/140

LA GLISSADE (Méthode avec barquette de sauvetage sans descendeur)

1. PRINCIPE

La victime étant arrimée sur une barquette, celle-ci est placée sur l’échelle. La glissade est contrôlée à l’extrémité de l’échelle à l’aide de deux cordes de retenue et maintenues par un premier binôme de sauvetage. La victime est positionnée tête en haut, le visage protégé.

Ce procédé est limité par la longueur maximale déployée des échelles à coulisse, qui

correspond à un ou deux étages. 2. MOYENS 2.1.PERSONNELS

Cinq sauveteurs minimum:

- premier binôme à l’étage. Pour évacuation de la victime sur cordes de retenue en effectuant un frein de charge

- le chef sur l’échelle - deuxième binôme, au sol, assiste le chef pour l’évacuation de la victime.

2.2. MATERIELS :

- Barquette avec kit de sanglage + couverture + casque. - Echelle à coulisse (retournée). - 1 LSPCC. - deux cordes pour la retenue de la victime + une corde pour amarrage de la victime si le kit

de sanglage n’équipe pas la barquette. - Un étai métallique + matériel nécessaire pour chapeau et semelle. - Une masse avec deux fiches. - Bouts. - Casque et lunettes pour la victime

2.3. FREIN DE CHARGE

Ce dispositif permet d'assurer la descente à vitesse constante de la victime par deux cordes de retenue. 2.4. ASSURANCES

La sécurisation du terrain, (installation d’une main courante) la recherche et l’installation d’amarrages sont des phases de l’opération qui se réalisent en même temps que la reconnaissance et l’abordage de la victime.

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Mémento SD 87/140

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ATTENTION: SECURITE DU PERSONNEL

Amarrage du pied d’échelle

Anneau de sangle cousu petit modèle

Pièce de tête d’étai

Penser à tourner

l’échelle !

Semelle BMP

SAUVETAGE PAR GLISSADE METHODE AVEC BARQUETTE

SANS DESCENDEUR

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Mémento SD 88/140

LA GLISSADE

(Méthode avec matériel d’évacuation BMP)

1.PRINCIPE

La victime étant arrimée sur un brancard, celui-ci est placé sur l’échelle appuyée grâce au système de sabots BMP. La glissade est contrôlée à l’extrémité de l’échelle à l’aide de cordes de retenue maintenues par le premier binôme de sauvetage. La victime est positionnée tête en haut, le visage protégé.

Ce procédé est limité par la longueur maximale déployée des échelles à coulisse, qui correspond à un ou deux étages. 2. MOYENS 2.1.PERSONNELS

Cinq sauveteurs minimum: - premier binôme à l’étage. Pour évacuation de la victime sur cordes de retenue en

effectuant un frein de charge - le chef sur l’échelle - deuxième binôme, au sol, assiste le chef pour l’évacuation de la victime.

2.2. MATERIELS :

- Brancard type protection civile + couverture + casque. - Echelle à coulisse (retournée). - Un système de sabots BMP. - Trois cordes : une pour l’amarrage de la victime, deux pour la retenue de la victime. - Un étai métallique . - Une masse avec deux fiches . - Pièce de tête d’étai + semelle BMP. - Bouts. - Casque et lunettes pour la victime

2.3. FREIN DE CHARGE

Ce dispositif permet d'assurer la descente à vitesse constante de la victime par deux cordes de retenue. 2.4. ASSURANCES

La sécurisation du terrain, (installation d’une main courante ) la recherche et l’installation d’amarrages sont des phases de l’opération qui se réalisent en même temps que la reconnaissance et l’abordage de la victime.

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Mémento SD 89/140

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Semelle

Pièce de tête d’étai

ATTENTION : SECURITE DU PERSONNEL

Amarrage du pied d’échelle

Penser à tourner

l’échelle !

SAUVETAGE PAR GLISSADE METHODE AVEC MATERIEL BMP

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Mémento SD 90/140

LA CHARNIERE (Méthode avec barquette et descendeur)

1 . PRINCIPE

La victime étant arrimée sur une barquette, la partie côté tête de cette barquette est rendue solidaire de l’échelle au moyen d’anneaux de sangles cousus.

La descente est assurée par le dispositif de sanglage et contrôlée par le sauveteur placé au

huit descendeur. Le visage de la victime est face au mur.

Ce procédé est limité par la longueur maximale déployée des échelles à coulisse, qui correspond à un ou deux étages. 2. MOYENS 2.1. PERSONNELS

Six sauveteurs minimum:

- premier binôme à l’étage. Pour passage de la barquette dans le vide. - un sauveteur à l’assurance sur huit descendeur. - le chef au sol ou à l’étage - deuxième binôme, au sol, assiste le premier binôme pour l’évacuation de la victime.

2.2. MATERIELS :

- Barquette de sauvetage avec kit de sanglage. - Une couverture. - Une échelle a coulisse. - 1 LSPCC minimum. - Une corde pour amarrage de la victime si la barquette n’est pas équipée de sangles.

- Casque et lunettes pour la victime

2.3. FREIN DE CHARGE

Ce dispositif permet d'assurer la descente à vitesse constante de la victime par une corde de retenue sur descendeur en huit. 2.4. ASSURANCES

La sécurisation du terrain, (installation d’une main courante) la recherche et l’installation d’amarrages sont des phases de l’opération qui se réalisent en même temps que la reconnaissance et l’abordage de la victime.

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Mémento SD 91/140

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Solidariser les plans entre eux

Calage du pied d’échelle obligatoire,

soit contre une maçonnerie existante,

soit contre des cales de bois judicieusement disposées.

Anneau de sangle cousu petit modèle, bleu.

SAUVETAGE PAR CHARNIERE METHODE AVEC BARQUETTE

ET DESCENDEUR

Anneau de sangle cousu bleu fermé par un mousqueton

sur chaque montant.

Huit descendeur

sur point fixe ATTENTION: SECURITE DU PERSONNEL

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Mémento SD 92/140

LA CHARNIERE (Méthode avec barquette sans descendeur)

1. PRINCIPE

La victime étant arrimée sur une barquette, la partie côté tête de cette barquette est rendue solidaire de l’échelle au moyen d’anneaux de sangles cousus. La descente est assurée par le premier binôme de sauvetage grâce à deux cordes de retenue. Le visage de la victime est face au mur.

Ce procédé est limité par la longueur maximale déployée des échelles à coulisse, qui

correspond à un ou deux étages. 2. MOYENS 2.1. PERSONNELS

Cinq sauveteurs minimum:

- premier binôme à l’étage pour contrôler. Pour évacuation de la victime sur cordes de retenue en effectuant un frein de charge

- le chef au sol ou à l’étage - deuxième binôme, au sol, assiste le premier binôme pour l’évacuation de la victime.

2.2. MATERIELS :

- Barquette de sauvetage avec kit de sanglage. - Une couverture. - Une échelle a coulisse. - 1 LSPCC minimum. - 2 cordes de retenue + une corde pour amarrage de la victime si la barquette n’est pas

équipée de sangles. - Casque et lunettes pour la victime

2.3. FREIN DE CHARGE

Ce dispositif permet d'assurer la descente à vitesse constante de la victime par deux cordes de retenue. 2.4. ASSURANCES

La sécurisation du terrain, (installation d’une main courante) la recherche et l’installation d’amarrages sont des phases de l’opération qui se réalisent en même temps que la reconnaissance et l’abordage de la victime.

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Mémento SD 93/140

Solidariser les plans entre eux

Calage du pied d’échelle obligatoire,

soit contre une maçonnerie existante,

soit contre des cales de bois judicieusement disposées.

Anneau de sangle cousu petit modèle, bleu.

SAUVETAGE PAR CHARNIERE METHODE AVEC BARQUETTE

SANS DESCENDEUR

ATTENTION: SECURITE DU PERSONNEL

Anneau de sangle cousu bleu fermé par un mousqueton

sur chaque montant.

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Mémento SD 94/140

LA CHARNIERE

(Méthode avec matériel d’évacuation BMP)

1. PRINCIPE

La victime étant arrimée sur un brancard, la partie coté tête du brancard est rendue solidaire de l’échelle au moyen d’un système adapté BMP. La descente est assurée par l’articulation contrôlée par le premier binôme de sauvetage grâce à deux cordes de retenue. Le visage de la victime est face au mur.

Ce procédé est limité par la longueur maximale déployée des échelles à coulisse, qui correspond à un ou deux étages. 2. MOYENS 2.1. PERSONNELS

Cinq sauveteurs minimum:

- premier binôme à l’étage. Pour évacuation de la victime sur cordes de retenue en effectuant un frein de charge

- le chef au sol ou à l’étage - deuxième binôme, au sol, assiste le premier binôme pour l’évacuation de la victime.

2.2. MATERIELS :

-Brancard type protection civile - Une couverture - Une échelle à coulisse - Une charnière BMP - Trois cordes : une pour l’amarrage de la victime sur le brancard, deux pour la retenue

de la victime - Casque et lunettes pour la victime

2.3. FREIN DE CHARGE

Ce dispositif permet d'assurer la descente à vitesse constante de la victime par deux cordes de retenue. 2.4. ASSURANCES

La sécurisation du terrain, (installation d’une main courante) la recherche et l’installation d’amarrages sont des phases de l’opération qui se réalisent en même temps que la reconnaissance et l’abordage de la victime.

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Mémento SD 95/140

Calage du pied d’échelle obligatoire,

soit contre une maçonnerie existante,

soit contre des cales de bois judicieusement disposées.

Charnières type BMP

ATTENTION : SECURITE DU PERSONNEL

SAUVETAGE PAR CHARNIERE METHODE AVEC MATERIEL BMP

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Mémento SD 96/140

ECHELLES PARALLELES (Méthode avec barquette)

1. PRINCIPE Deux échelles, ou 2 plans d’une échelle dédoublée, sont appuyées à un mur parallèlement. Le premier binôme, placé sur les échelles, supporte la barquette sur les avant-bras. Le contrôle de la descente est réalise au moyen de deux cordes maintenues par le deuxième binôme au niveau de l’ouverture. 2. MOYENS 2.1. PERSONNELS

Huit sauveteurs :

- au sol, le chef et un équipier assurent les échelles. Le chef dirige la manœuvre. Ils réceptionnent la victime. - premier binôme sur les échelles pour l’évacuation de la victime - deux binômes en étage dont l’adjoint (avec assurance), assistent le premier binôme lors

de l’évacuation de la victime par deux cordes de retenue en effectuant un frein de charge.

2.2. MATERIELS :

- Une barquette de sauvetage avec kit de sanglage - Une couverture - Une échelle à coulisse dédoublée (ou deux échelles) - Trois cordes : deux pour la retenue de la victime, une pour l’amarrage de la victime si le

kit de sanglage n’équipe pas la barquette - 1 LSPCC minimum

- Casque et lunettes pour la victime

2.3. FREIN DE CHARGE

Ce dispositif permet d'assurer la descente à vitesse constante de la victime par deux cordes de retenue. 2.4. ASSURANCES

La sécurisation du terrain, (installation d’une main courante ) la recherche et l’installation d’amarrages sont des phases de l’opération qui se réalisent en même temps que la reconnaissance et l’abordage de la victime.

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Mémento SD 97/140

Anneau de san su san su gle cou

80cm

Anneau de gle cou150cm

Les équipiers au sol maintiennent les échelles tout au long de la manœuvre, puis s’effacent pour récupérer la barquette à la tête et aux pieds. En cas de manque de personnel, les pieds d’échelles seront amarrés comme pour “la glissade”. Le chef aidera à déposer le brancard au sol.

SAUVETAGE PAR ECHELLES PARALLELESMETHODE AVEC BARQUETTE

ATTENTION: SECURITE DU PERSONNEL

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Mémento SD 98/140

ECHELLES PARALLELES (Méthode avec matériel d’évacuation BMP)

1. PRINCIPE : Deux échelles, ou 2 plans d’une échelle dédoublée, sont appuyées à un mur parallèlement. Le premier binôme, placé sur les échelles, supporte le brancard sur les avant-bras. Le contrôle de la descente est réalisé au moyen de deux cordes maintenues par le deuxième binôme au niveau de l’ouverture. 2. MOYENS 2.1. PERSONNELS

huit sauveteurs :

- au sol, le chef et un équipier assurent les échelles. Le chef dirige la manœuvre. Ils réceptionnent la victime. - premier binôme sur les échelles pour l’évacuation de la victime - deux binômes en étage dont l’adjoint (avec assurance), assistent le premier binôme lors

de l’évacuation de la victime par deux cordes de retenue en effectuant un frein de charge.

2.2. MATERIELS :

-Un brancard type protection civile. - Une couverture . - Une échelle à coulisse dédoublée (ou deux échelles). - Trois cordes : une pour l’amarrage de la victime sur le brancard, deux pour la retenue de

la victime. - Une pantoire de téléphérique BMP. - Un système de sabots BMP.

- Deux mousquetons. - Casque et lunettes pour la victime

2.3. FREIN DE CHARGE

Ce dispositif permet d'assurer la descente à vitesse constante de la victime par deux cordes de retenue. 2.4. ASSURANCES

La sécurisation du terrain, (installation d’une main courante ) la recherche et l’installation d’amarrages sont des phases de l’opération qui se réalisent en même temps que la reconnaissance et l’abordage de la victime.

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Mémento SD 99/140

99

ATTENTION : SECURITE DU PERSONNEL

Les équipiers au sol maintiennent les échelles tout au long de la manœuvre, puis s’effacent pour récupérer la barquette à la tête et aux pieds. En cas de manque de personnel, les pieds d’échelles seront amarrés comme pour “la glissade”. Le chef aidera à déposer le brancard au sol.

Pantoire à entretoise de

câble +

sabots BMP

SAUVETAGE PAR ECHELLES PARALLELES

METHODE AVEC MATERIEL BMP

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Mémento SD 100/140

SUSPENSION PAR 4 POINTS (Méthode avec barquette)

1. PRINCIPE

La victime est arrimée sur la barquette, quatre cordes sont fixées aux mousquetons de celle-ci. Chacune des extrémités de cordes de retenues étant saisie par un sauveteur, qui procède à la manœuvre.

Ce procédé peut être employé lorsqu’une victime doit être descendue ou montée en position horizontale par l’intermédiaire d’une trappe ou trouée. 2. MOYENS 2.1. PERSONNELS

Sept sauveteurs :

- un chef, dirige et contrôle la manœuvre. - deux binômes de sauvetage pour l’évacuation de la victime sur cordes de retenue en

effectuant un frein de charge. - 1 binôme de réception.

2.2. MATERIELS :

- Une barquette de sauvetage avec kit de sanglage de la victime. - Une couverture.

- Quatre cordes : pour la retenue de la victime + 1 pour amarrer la victime si le kit de sanglage n’équipe pas la barquette de sauvetage.

- 2 LSPCC « engin » pourront être nécessaires pour la descente d’un binôme (ou 1 LSPCC « échelle » : 2 harnais).

- Un projecteur pour le chef de la manœuvre - Casque et lunettes pour la victime

2.3. FREIN DE CHARGE

Ce dispositif permet d'assurer la descente à vitesse constante de la victime, à l'horizontale, par quatre cordes de retenue. 2.4. ASSURANCES

La sécurisation du terrain, (installation d’une main courante ) la recherche et l’installation d’amarrages sont des phases de l’opération qui se réalisent en même temps que la reconnaissance et l’abordage de la victime.

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Mémento SD 101/140

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SAUVETAGE PAR 4 POINTS METHODE AVEC BARQUETTE

ATTENTION : SECURITE DU PERSONNEL

Fosses, excavations, citernes, ne pas oublier les

règles opérationnelles élémentaires:

port d’A.R.I. si besoin, relevés explosimétrie, etc...

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Mémento SD 102/140

SUSPENSION PAR QUATRE POINTS (Méthode avec matériel d’évacuation BMP)

1. PRINCIPE

La victime est arrimée sur le brancard, quatre cordes sont fixées aux sabots. Chacune des extrémités de cordes de retenues étant saisie par un sauveteur, et procède à la manœuvre.

Ce procédé peut être employé lorsqu’une victime doit être descendue ou montée en position horizontale par l’intermédiaire d’une trappe ou trouées. 2. MOYENS 2.1. PERSONNELS

Sept sauveteurs :

- un chef, dirige et contrôle la manœuvre - deux binômes de sauvetage pour l’évacuation de la victime sur cordes de retenue en

effectuant un frein de charge. - 1 binôme de réception.

2.2. MATERIELS :

- Un brancard type protection civile. - Une couverture. - Cinq cordes : une pour l’amarrage de la victime, quatre pour la retenue de la victime. - Un système de sabots BMP. - Un projecteur pour le chef de la manœuvre.

- Casque et lunettes pour la victime

2.3. FREIN DE CHARGE

Ce dispositif permet d'assurer la descente à vitesse constante de la victime, à l'horizontale, par quatre cordes de retenue. 2.4. ASSURANCES

La sécurisation du terrain, (installation d’une main courante ) la recherche et l’installation d’amarrages sont des phases de l’opération qui se réalisent en même temps que la reconnaissance et l’abordage de la victime.

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Mémento SD 103/140

Fosses, excavations, citernes, ne pas oublier les

règles opérationnelles élémentaires:

port d’A.R.I. si besoin, relevés explosimétrie, etc...

ATTENTION : SECURITE DU PERSONNEL

SAUVETAGE PAR 4 POINTS METHODE AVEC MATERIEL BMP

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Mémento SD 104/140

METHODE DE LA POULIE (Avec barquette)

1. PRINCIPE :

Cette méthode permet de réaliser des descentes lorsque les communications existantes ne sont plus utilisables (escaliers). Un support fixe est réalisé ou mis en place. Sur ce support est accrochée une poulie sur laquelle coulisse une corde de retenue à l’extrémité de laquelle est fixée une barquette de sauvetage. 2. MOYENS 2.1. PERSONNELS

Sept sauveteurs :

- un chef dirige et contrôle la manœuvre de 3 binômes. - premier binôme en étage pour le conditionnement de la victime - deuxième binôme au sol déborde la victime avec deux cordes de traction - troisième binôme assure la descente de la victime par une corde de retenue en

effectuant un frein de charge. 2.2. MATERIELS :

- Un point fixe ou constitution d’un point d’ancrage (au choix). - 1 LSPCC. - Une poulie du LSPCC. - Une barquette de sauvetage. - Une couverture. - Une corde du LSPCC. - Trois cordes : - une pour l’amarrage de la victime, deux pour le débordement de la victime

(cordes de traction). - Bouts de cordes.

- Casque et lunettes pour la victime - 1 échelle à coulisse ou nécessaire pour mise en place d’un mât de charge.

2.3. FREIN DE CHARGE

Ce dispositif permet d'assurer la descente à vitesse constante de la victime, à l'horizontale, par une corde ou un cordage de retenue. 2.4. ASSURANCES

La sécurisation du terrain, (installation d’une main courante) la recherche et l’installation d’amarrages sont des phases de l’opération qui se réalisent en même temps que la reconnaissance et l’abordage de la victime.

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Mémento SD 105/140

Descendeur en huit sur point fixe

Nota: il existe plusieurs façons de fixer un madrier ou une poutre pour supporter la poulie. Chacune adaptée à une configuration de site.

2 anneaux de sangle cousus grands modèles

rouges, en double, avec tour mort

sur le mousqueton pour réglage de l’assiette

de la barquette.

Les anneaux de sangle cousus doivent être encadrés par des

tasseaux ou 2 rangées de pointes pour ne pas glisser.

Cale bois + coins mariés pour maintenir la poutre Calage de bois

entre poutre et plafond

SAUVETAGE PAR POULIE :METHODE AVEC BARQUETTE

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Mémento SD 106/140

METHODE DE LA POULIE (Avec matériel d’évacuation BMP)

1. PRINCIPE

Cette méthode permet de réaliser des descentes lorsque les communications existantes ne sont plus utilisables. Un support fixe est réalisé ou mis en place. Sur ce support est accrochée une poulie sur laquelle coulisse une corde de retenue à l’extrémité de laquelle est fixé un brancard. Cette méthode permet de réaliser des descentes ou des montées correspondant à deux étages ou 6 mètres.

2. MOYENS 2.1. PERSONNELS

Sept hommes :

- Un chef, dirige et contrôle la manœuvre. - 1er Binôme à l’étage avec la victime et mise en place du point fixe haut. - 2ème Binôme au débordement de la victime par deux cordes de traction. - 3ème Binôme assure la descente de la victime par une corde de retenue en effectuant un

frein de charge.. 2.2 MATERIELS :

- Un système de sabots BMP . - Une échelle à coulisse. - Une poulie LSPCC. - Un brancard type Protection Civile - Une couverture. - Une masse avec deux fiches

- Une corde LSPCC pour la retenue - Trois cordes: une pour l’amarrage de la victime, deux pour le débordement de la victime (cordes de traction).

- Une pantoire avec anneau de grue BMP . - Deux sangles LSPCC . - Une pièce de verrouillage d’échelons BMP .

- Casque et lunettes pour la victime 2.3. FREIN DE CHARGE Ce dispositif permet d'assurer la descente à vitesse constante de la victime, à l'horizontale, par une corde de retenue. 2.4. ASSURANCES La sécurisation du terrain, (installation d’une main courante ) la recherche et l’installation d’amarrages sont des phases de l’opération qui se réalisent en même temps que la reconnaissance et l’abordage de la victime.

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Mémento SD 107/140

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Sangles + poulie du LSPCC

Pantoire de câbles à 4 brins + anneau

de grue

Pièce de verrouillage d’échelle

SAUVETAGE PAR POULIE METHODE AVEC MATERIEL BMP

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Mémento SD 108/140

FRANCHISSEMENT D’UNE BRECHE (Méthode BMP à cinq sauveteurs.)

PRINCIPE : Evacuer une victime horizontalement par l’intermédiaire d’une échelle à coulisse non

développée

MOYENS :

1) Personnels : Cinq hommes

− Un chef, dirige et contrôle la manœuvre . − 1er binôme d’un coté de l’échelle assure la traction − 2ème binôme coté opposé, aide au passage du brancard

2) Matériels : − Une échelle à coulisse. − Un brancard type protection civile. − Une couverture. − Un système BMP. − Deux cordes : une pour le brêlage de la victime et une pour la traction de la victime. − Un système de blocage des échelons BMP.

Pour faciliter le glissement du brancard sur l’échelle, mettre deux rondins de bois. Pour le confort du sauveteur mettre des planchettes sur les échelons.

3) Assurances : La sécurisation du terrain, (installation d’une main courante ) la recherche et

l’installation d’amarrages sont des phases de l’opération qui se réalisent en même temps que la reconnaissance et l'abordage de la victime.

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LE RAISONNEMENT TACTIQUE

Pourquoi un « raisonnement tactique » ?

-Pour résoudre les situations opérationnelles rencontrées par les sauveteurs. -Pour une meilleure appréciation de la situation. -Pour rationaliser les actions. -Pour augmenter la compréhension des subordonnés, du COS, du PC.

La première phase du raisonnement tactique est le cadre d’ordre. LE CADRE D’ORDRES Le cadre d’ordre est destiné à organiser et maintenir la capacité opérationnelle de l’unité, et à organiser son déplacement en sécurité vers un lieux précis.

La 1ère action de commandement est la prise en compte d’une unité. Cette unité prise en comte peut être pré constituée (à la prise de garde),ou constituée en fonction d’un ordre reçu (renfort hors secteur).

La prise en compte de l’unité s’effectue au moyen de l’ordre préparatoire. 1 L’ORDRE PREPARATOIRE Il s’agit d’un ordre écrit destiné aux chef d’agrès : le P.A.T.R.A.C.D.R. Il sert à constituer un agrès, un groupe, une unité, une colonne. Cet ordre écrit comporte 2 volets. Le premier volet : se fait par exemple à la prise de garde, l’unité étant pré constituée. PERSONNEL : noms, grades, CS d’origine, comptabilisation de l’effectif et des fonctions ex :1/2/8. ARMEMENTS : les véhicules, matériels spécifiques, CS d’origine. TENUES : par sauveteur : détail de la tenue à porter, des rechanges à emporter, nécessaire de toilette, couchage, piles pour lampes, etc… RADIO : détail des moyens radio à emporter, affectation de ces moyens en relevant : marque, n°. Ex : 1 émetteur radio mobile ( ERM) par engin, 1 émetteur radio portatif (ERP) par chef d’agrès avec batterie de rechange.

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Le deuxième volet : s’ajoute au premier si l’unité part en renfort hors secteur. ALIMENTATION :

personnels : exemple : 1 ration alimentaire pour 24h par sauveteur. 3 litres d’eau par sauveteur. matériel : exemple : 20 litres de mélange par CESDE, pleins des véhicules, 2 cartes carburant. COMMANDEMENT :

désignation des chefs de colonne, de section, d’unités ou d’agrès, désignation des adjoints, affectation des équipiers dans les véhicules.

DEROULEMENT PREVU :

exemple : « nous partons pour 2 jours. Nous nous rendrons à xxx, par l’autoroute yyy, et nous serons engagés dès demain. » RENDEZ-VOUS :

exemple : « tous les agrès de l’unité doivent être rassemblés à .x..heure demain. »

« Lieu : cour du CSP « ….. » où sera pris le petit déjeuner. » « vérifications des personnels et matériels à .x..h Une fois le détachement constitué, il ne reste plus qu’à le diriger en bon ordre, et en sécurité vers un point de transit, ou directement sur les lieux du sinistre, selon les ordres reçus. 2. L’ORDRE DE MOUVEMENT L’ordre de mouvement est destiné à établir clairement les itinéraires, la formation , les moyens de communication entre véhicules, et les règles de sécurité à respecter pendant le transit. Au point de rendez-vous du PATRACDR : le chef d’unité doit se faire confirmer par les chefs d’agrès que l’ordre préparatoire a été correctement exécuté. Ensuite, il pourra donner l’ ORDRE DE MOUVEMENT aux chefs d’agrès: le « D.P.I.F. » Il comprend les points suivants :

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DIRECTION A PRENDRE : exemple : « ville de XXX à 300 kms » POINT A ATTEINDRE : exemple : « l’échangeur autoroutier de yyyyyy plein sud de ……. pour 25 km. » ITINERAIRE A SUIVRE : exemple : « A7 jusqu’à ……., puis A55 ……., arrêts prévus….., sortie…..etc… » FORMATION : exemple : « moi-même VLHR, VPCE, CCF Intervalle 50m, resserré en agglomération. Vitesse 70 km/h maxi. Feux de croisement et gyros, deux tons sur ordre. Radio : adjoint et moi canaux 08 et 13, chefs d’agrès canal 13. » Attention : pour réaliser correctement un DPIF, la lecture de la carte doit être précise,

notamment en ce qui concerne les ponts et tunnels, les VPCE étant souvent de hauteur importante !!!

3 LE RAISONNEMENT TACTIQUE Le raisonnement tactique doit apporter des réponses aux questions suivantes : OU ? pour positionner le sinistre dans la zone d’intervention : -Analyse de la zone d’intervention, éléments favorables et défavorables. PAR OU ? pour déterminer comment accéder au sinistre. - rocades et pénétrantes. -Avec à l’arrivée sur les lieux : REACTIONS IMMEDIATES : Sauvetages, mises en sécurité et mesures conservatoires,

reconnaissances.

ACQUISITION DE DONNEES OPERATIONNELLES : Analyses des renseignements et de la situation. POURQUOI ? pour bien analyser le sinistre grâce aux reconnaissances et déterminer les objectifs (2 à 3 maxi)en fonction de l’ordre reçu du COS. CONTRE QUOI ? pour bien identifier les risques secondaires, les contre-mesures. COMMENT ? pour arrêter son idée de manœuvre. AVEC QUOI ? pour affecter chaque agrès à une action à mener. L’analyse et la synthèse de tous ces éléments vont aboutir concrètement à l’élaboration de « l’ordre initial d’opération ».

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4. L’ORDRE INITIAL D’OPERATION Cet ordre, le premier donné après le raisonnement tactique, peut être donné de vive voix ou par radio. Il comporte les points suivants : SITUATION : le chef d’unité décrit succinctement mais totalement la SITAC ( SItuation Tactique ) sur le secteur affecté aux chefs d’agrès.

Ex : « nous sommes en présence d’un immeuble « r + 10 habitation », ayant travaillé suite au séisme, évacuation en cours, communications existantes impraticables… » OBJECTIF : le chef d’unité fixe à ses chefs d’agrès l’objectif que l’unité doit atteindre. Il DOIT commencer par « Nous devons… » Ex : « nous devons éviter le risque de panique des occupants et la chute des étages. » IDEE DE MANŒUVRE : le chef d’unité précise la manœuvre qu’il a retenue. Il exprime son choix en commençant par : « afin de (reprise de l’objectif), je veux… » Ex : « afin d’éviter le risque de panique et la chute des étages, je veux procéder simultanément à l’évacuation des occupants et à l’étaiement. Les personnes évacuées seront rassemblées sur le parking .» EXECUTION : le chef d’unité fixe la mission particulière à chaque chef d’agrès en : -Les appelant par leur grade et nom. -Leur précisant les moyens commandés. -Leur précisant leur mission. Même s’ils ne sont pas engagés ! Ex : « Adjudant A, vous faites évacuer les 7, 8, 9, et 10ème étages. » COMMANDEMENT : le chef d’unité précise aux chefs d’agrès : -le canal radio tactique de niveau ¾ pour communiquer avec lui. -à son adjoint, le canal radio sur lequel lui-même communique avec sa hiérarchie. -les consignes de sécurité à observer. -sa position pendant l’action. -le moment du début de l’action. Ex : « canal 12 pour communiquer avec moi. Adjoint, je communique avec le codis sur le canal 26, je serai devant l’entrée, action immédiate. »

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En cours d’action, le chef d’unité : -contrôle l’exécution des ordres. -adapte sa manœuvre par des ordres oraux qui concernent tel ou tels chef d’agrès (ordre en cours d’action ou ordre de conduite) -en cas d’échec, refait un « RT » et engage si possible une autre manœuvre. -veille en permanence à la sécurité de son personnel. -rend compte à sa hiérarchie. Pour rendre compte à sa hiérarchie sans oublier de points importants, le chef d’unité doit suivre un schéma particulier ,celui du compte rendu. 5. LE COMPTE RENDU Véritable aide mémoire, le compte rendu comporte les points suivants :

ORIGINE : « origine adjudant xxx » DESTINATAIRE : « destinataire officier de secteur, officier de garde CODIS… » JE SUIS : position du sinistre.

Ex : « je me trouve hôtel du Rhône, rue de la roquette à ARLES. JE VOIS : description du sinistre et de la SITAC Ex : « je suis en présence d’un bâtiment r + 4 type O construction traditionnelle menaçant de s’écrouler suite à séisme. Dégâts partiels. Des occupants sont à l’intérieur. » JE PREVOIS : le chef d’unité fait part de son anticipation sur le devenir du sinistre pour les 30mn à venir Ex : « je prévois la présence de victimes, un risque de panique, un écroulement partiel de l’immeuble. » JE FAIS : le chef d’unité renseigne sa hiérarchie sur les actions qu’il mène et sur l’état d’engagement de ses moyens. Ex : « personnel SDE procède à étaiement et évacuation des étages. Eau, gaz et électricité coupés. PRV parking de la roquette. » JE DEMANDE : le chef d’unité demande les renforts nécessaires. Ex : « je demande renfort : 10 VSAB, 2 VRM, 2 FPT, 2 EPS , 1 section SD, EDF-GDF, société des eaux, responsable municipal, police. DZ possible parking de… »

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6. EVOLUTION DE LA SITUATION

Dans le cas où la situation ne peut pas être maîtrisée dans les 30 mn qui suivent le début de l’opération, le chef d’unité , en rendant compte clairement et objectivement, va déclencher une montée en puissance de moyens et une passation de commandement. 7. LA PASSATION DE COMMANDEMENT le chef d’unité : -fait un point de situation (SITAC) à l’officier qui va prendre le commandement. -fait éventuellement des propositions. -se met à la disposition de cet officier.

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L’ORDRE GRAPHIQUE 1. GENERALITES La méthode de raisonnement tactique est applicable à tous les niveaux de commandement. Ainsi, au sein du PC, c’est une MRT d’état major qui va être suivie. L’analyse de la situation en temps réel n’est possible que par les renseignements rapportés par les chefs d’unité à leurs chefs de section sur les différents secteurs. A leur tour les chefs de sections analysent et transmettent cette situation au PC, par l’intermédiaire des plans de secteurs, en leur faisant part de leurs besoins éventuels. C’est à ce niveau que la situation réelle est portée sur plan, laissant apparaître plus clairement la situation actuelle sur toute la zone : c’est la SITAC graphique. Cette SITAC graphique, après analyse et synthèse, va aboutir à un ORDRE GRAPHIQUE qui fera apparaître clairement le dispositif que le COS veut voir monter en puissance. 2. L’ORDRE GRAPHIQUE L’ordre ou les ordres graphiques sont la représentation : -de la zone d’intervention, -du sinistre, -des moyens et des actions à engager, le tout tel que voulu par le COS dans le futur plus ou moins proche. Concrètement, vont être portés sur un plan de façon schématisée tous les éléments jugés importants. 2.1. CODE GENERAL DES COULEURS ROUGE : contours de zone NOIR : moyens BLEU : points d’eau JAUNE ou MARRON : rocades (voie carrossable qui longe tout ou une partie de la zone sinistrée) MARRON : pénétrantes (voie carrossable qui rentre dans la zone sinistrée) NOIR : accès

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2.2. REPRESENTATION GRAPHIQUE DES DIVERS ELEMENTS Représentation de zones sensibles :

POINT SENSIBLE

ZONE ROUGE

POINT SENSIBLE

AVEC PRESENCE HUMAINE

Représentation des l’état du réseaux routier :

ROUTE HS A CET ENDROIT PONT HS

Représentation des moyens :

VSAB

PC PC

SECTION SD

UNITE SD

MOYEN ISOLE

POINT DE TRANSIT

CARBURANT LOGISTIQUE PMA

ATELIER MECANIQUE SOUTIEN

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MARQUAGE DES IMMEUBLES SINISTRES

Le marquage évite de prendre en compte un secteur déjà traité. Il sert à renseigner

le commandement sur l'avancement des chantiers. 1. LE MARQUAGE REGLEMENTAIRE

Il existe le marquage officiel sur un panneau réglementaire 50 x 30 cm avec le sigle de la Sécurité Civile.

Mais on peut faire un marquage de fortune directement sur les murs (peinture). Toutefois, quelque soit le marquage on respectera une série de sigles conventionnels. 1.1 PRESENTATION DE L'AFFICHE :

30cm

50cm

1.2. EQUIPEMENT DU RECTANGLE L'équipement permet de mettre en valeur:

- La nature de la formation ayant prospecté les lieux. - Les renseignements concernant les victimes. - Les renseignements concernant les risques.

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1.3. INDICATIFS DES FORMATIONS :

S Sauvetage-Déblaiement BS Brancardiers secouristes I Incendie NBC Equipes NBC

Ces indicatifs sont placés dans la partie supérieure gauche du cadre.

S 1.4. RENSEIGNEMENTS CONCERNANT LES VICTIMES : Blessé évacué Décédé Disparu Indemne Blessé emmuré Indemne emmuré

Ces indications sont placées dans la partie supérieure droite du cadre. Les nombres de victimes sont signalés au moyen de chiffres arabes placés à la suite des symboles.

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2 S

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1.5. DEFINITION DES RISQUES: ! Danger Dp Projectiles non éclatés W Eau Dt Produits toxiques G Gaz De Risques d'effondrement E Electricité

Radioactivité

Ces indications sont placées en parties basses et à droite du cadre.

! G

2S

D'autres renseignements peuvent être précisés en partie basse et gauche, en particulier : ! !

Danger d’irradiation

! !

Danger de contamination

! Danger de contamination et d'irradiation

Zone interdite !

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EXEMPLE DE CADRE :

- L'équipe NBC est passée et a découvert: - Deux morts emmurés. - Des dangers d'eau et d'irradiation.

! ! W

2NBC

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LE MATERIEL DE PERCEMENT EN SERVICE DANS L’UNITE Les sections SD du BMPM et des sapeurs pompiers des Bouches du Rhône sont dotées de matériel de percement de type hydraulique de marque « STANLEY ».

-

CENTRALE HYDRAULIQUE STANLEY HP 90 E

Travaux lourds et continus.

-Régulation du régime moteur automatique, en fonction de la puissance appelée. -Valve marche-arrêt. -Interrupteur électrique. -Longueur flexibles 7m. -Moteur : Honda 9,6kw. -Carburant : essence. -Huile :1,1 litre -Débit/pression : 30 l/mn à 150 bars. -Encombrement/poids : 70 x 55 x 61 pour 86kg. -Niveau sonore :107 décibels. -Volume huile hydraulique : 3,8 l.

BRISE-BETON HYDRAULIQUE STANLEY BR 45 S Brise-béton polyvalent classe 25kg.

-Emmanchement : 32mm x 160mm -Pression de travail : 105 à 140bars. -Plage de débit : 26 à 34 l/mn. -Poids :23kg. -Longueur / largeur : 65 à 72cm / 44,5 cm.

PERFORATEUR HYDRAULIQUE STANLEY HD 45

Travaux difficiles, perçage de béton ou de rochers. -Capacités : 51mm x 762mm -Type de mèche : « Skil # 736 ». -Pression : 105 à 140bars. -Plage de débit : 30 l/mn. -Vitesse de rotation : 0 à 300t/mn -Poids : 20,4kg. -Longueur / largeur : 57cm / 35cm.

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LE MATERIEL DE PERCEMENT (suite)

BRISE-BETON HYDRAULIQUE STANLEY CH 15

Marteau à piquer pour travaux en espace confiné. -Emmanchement : 14,5mm x 63,5mm. -Coups : 2000 à 2700 c/mn. -Pression de travail : 90 à 117bars. -Plage de débit : 15 à 23 l/mn. -Poids : 7,3kg . -Longueur : 43cm.

SCIE A CHAINE DIAMANTEE HYDRAULIQUE STANLEY DS 11

Pour couper béton, béton armé, pierre, et brique.

-Refroidissement et nettoyage par eau. -Réglage intégral du débit d’eau lors de la coupe. -Profondeur de coupe : 45cm. -Pression de travail : 140bars. -Plage de débit : 26 à 34 l/mn . -Poids : 11,8kg -Longueur / largeur : 97cm / 23cm.

TRONÇONNEUSE HYDRAULIQUE STANLEY CO 25

Travaux difficiles et précis,

coupe de béton, acier ou tuyauteries. -Diamètre lame : 35,6 cm. -Pression de travail :105 à 140bars. -Plage de débit : 26 à 34 l/mn. -Poids : 9,1kg. -Longueur / largeur : 53,3cm / 28cm.

Ne sont présentés ici que les matériels hydrauliques les plus importants équipant la section SD. Celle-ci est également équipée de matériel de percement électrique plus léger de marque « HILTI ».

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VENTILATEUR HYDRAULIQUE STANLEY VF 80

Ventilateur d’aération en service soutenu

-Débit d’air : 802 l/s -Pression: 35/140 bars -Plage de debit: 15-45 l / mn -Poids : 5,6 kg -Longueur : 39,4 cm -Largeur : 41,9 cm -Hauteur : 24,1 cm

La ventilation des espaces clos est essentielle pour la sécurité du personnel et des victimes.

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MARTEAU HYDRAULIQUE ICS TNT 16Brise-béton 16kg pour gros travaux, démolitions.

-Emmanchement : 25 mm x 108 mm -Pression de travail : 140bars. -Plage de débit : 15 à 30 l/mn. -Energie de frappe : 80 joules -Vitesse de frappe : 2000 cps/mn -Poids : 16 kg. -Longueur / largeur : 60,4 cm / 41,2 cm.

MARTEAU HYDRAULIQUE ICS TNT 6Brise-béton léger 6kg pour petits travaux, travaux délicats.

-Emmanchement : 19 mm x 50 mm -Pression de travail : 100 à 140bars. -Plage de débit : 15 à 30 l/mn. -Energie de frappe : 23 joules -Vitesse de frappe : 2000 à 3000 cps/mn -Poids : 6 kg. -Longueur / largeur : 44,2cm / 9,2 cm.

SCIE A CHAINE DIAMANTEE HYDRAULIQUE ICS 853 PRO

Pour couper béton, béton armé, pierre, et brique.

-Refroidissement par air. -Profondeur de coupe : 48cm. -Pression de travail : 140bars. -D ébit : 30 l/mn . -Poids : 12,7kg avec complète avec guide 48 cm -Système tension de chaîne SRS -Niveau sonore : 88 décibels à 1m

CENTRALE HYDRAULIQUE ICS AB 13

Travaux lourds et continus.

-Régulation du régime moteur automatique, en fonction de la puissance appelée. -Valve marche-arrêt. -Interrupteur électrique. -Longueur flexibles : 7,5m. -Moteur : Honda CX 390 13 CV. -Carburant : super 95 ou 98. - Volume huile hydraulique : 6 litres -Débit/pression : 30 l/mn à 140 bars. -Encombrement/poids : 760 x 520 x 615 pour 98kg. -Niveau sonore : 89 décibels à 1m.

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MARTEAU HYDRAULIQUE ICS MHD 20

Travaux difficiles, perçage de béton ou de rochers, fonction brise-béton.

-Capacités : 65mm x 3000mm -Pression : 150 bars. -Plage de débit : 20 à 30 l/mn. -Energie de frappe : 100 joules -vitesse de frappe : 1200 à 1800 cps/mn -Vitesse de rotation : maxi 400t/mn , 3 vitesses de rotation -Compresseur d’air incorporé pour chasser les poussières -Dispositif de débrayage de rotation pour fonction brise-béton -Poids : 20 kg. -Longueur / largeur : 62,5cm / 42,1cm.

DISQUEUSE HYDRAULIQUE ICS 14H

Travaux difficiles et précis,

coupe de béton, acier ou tuyauteries. -Diamètre disque maxi : 35cm. -Profondeur de coupe 13,3 cm -Pression de travail :170 bars. -Plage de débit : 20 à 30 l/mn. -Vitesse de coupe : 2500 à 4000 tr/mn -Poids : 9,8kg. -Utilisation à sec ou en eau.

LE MATERIEL DE LOCALISATION

Caméra étanche FLEXI-CAM

Examen d’espaces clos, confirmation de position de victime.

-Tête de caméra protégée par carter anti-écrasement, d’un diamètre de 24mm, et d’une de longueur 75mm -Diodes d’éclairage incorporées. -Capteur CMOS sensibilité optique 3 lux. -Liaison avec écran par jonc 15m protégé par composite haute résistance à l’abrasion, l’écrasement et l’arrachement. -Etanche à 11 bar. -Ecran LCD couleur -Prise magnétoscope pour enregistrement direct. -Sac de transport. -Poids : 3,5kg.

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L’HYGIENE EN SAUVETAGE DEBLAIEMENT 1. L’HYGIENE ALIMENTAIRE Le chef d’unité, lorsqu’il est avisé de sa mission, évalue les vivres et l’eau nécessaire à l’indépendance de son unité ( Etre autonome peut s’avérer vital pour l’unité, notamment en cas de risque épidémiologique, ou de destruction de canalisations). En outre, les rations ont pour avantage : une grande facilité d’emport, de stockage, de préparation.

Un travail de force provoque une perte hydrique d’environ 5 litres par jour. Il est donc nécessaire que tout personnel engagé sur ce type d’opération puisse absorber au moins 3 litres d’eau par 24h, l’idéal étant un apport hydrique sucré et salé.

Si l’efficacité opérationnelle commande souvent de se restaurer à proximité du secteur de travail (sandwiches, fruits secs, etc…) il est important de fournir un repas chaud par 24h au personnel, dans un endroit reposant ( dépense calorique moyenne : 3500 à 5000 calories).

Le recours aux vivres frais obligera à s’assurer : de leur origine, du stockage dans un

milieu sain, à l’abri des parasites et nuisibles, du contrôle des dates de péremption, enfin d’avoir la possibilité de les cuisiner et de les distribuer dans de bonnes conditions.

C’est la raison pour laquelle certains détachements se sont dotés d’une unité de traitement et de production d’eau potable (la perte d’eau due à la pénibilité du travail est très importante chez le sauveteur déblayeur), ainsi que d’une « cuisine roulante ». 2. L’HYGIENE INDIVIDUELLE 2 .1 LA TENUE Tenue : -La tenue de travail est le treillis ou la combinaison, pantalon sur les rangers. Tous les sous-vêtements seront en coton. -Les pieds et chevilles seront protégés par des rangers, semelles anti-perforations, étanches à l’eau, facilement lavables, chaussettes en coton. -Les mains seront protégées par les gants de la masse d’habillement. -Cette tenue est complétée par le casque F2 avec support de lampe, et le port de la cagoule en Nomex ou coton, voire cravate de feu. -Veste de cuir ou d’intervention avec ceinturon de feu.

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2.2 HYGIENE CORPORELLE

Compte tenu-tenu des risques importants de mycoses, et d’infection des zones de sudation, il est important que les personnels engagés puissent se laver et se changer au moins une fois par jour.

Néanmoins, il sera difficile que chaque sauveteur puisse prendre une douche, en raison du manque d’eau probable. En bord de mer, il pourra être envisagé que les intervenants puissent se baigner dans l’eau de mer. Le chef d’unité doit donc s’assurer que ses équipiers emportent le nécessaire de toilette, comme savon et shampoing, gant de toilette, serviette, brosse à dent et dentifrice, coupe ongles, rasoirs manuels et gel de rasage, etc… Trop souvent on a tendance à penser que le sauveteur déblayeur est un « trappeur » !!! Attention ! Des mycoses, des champignons, des douleurs dentaires, et autres infections peuvent rapidement survenir chez le plus solide des sauveteurs, et le mettre hors d’état de travailler. Un aspect important de l’hygiène individuelle : le lavage des mains. Chaque sauveteur devra se laver les mains avant le repas avec une eau préalablement désinfectée. On doit pour cela mettre à sa disposition le nécessaire à l’entrée du réfectoire. Outre les affaires de toilette, il faut penser à emporter ce qui peut parer aux petits tracas de la vie quotidienne qui peuvent devenir de véritables problèmes loin des commodités que l’on connaît en temps normal :

- maux de tête, problèmes hémorroïdaires, mal des transports routiers, aérien ou maritime, etc...

Enfin, s’il est normal de vouloir participer à une grosse opération, (chose rare), il serait malhonnête, voire dangereux, de cacher un problème de santé même passager pour faire partie du détachement : un équipier en mauvaise condition peut devenir un fardeau pour l’unité. 2.3. HYGIENE DES PETITES PLAIES Pour toute petite plaie de surface, il est impératif de nettoyer, désinfecter, et surveiller. Si aggravations :

-Hospitalisation, -Evacuation, -Fin de mission.

La surveillance des petites plaies est une affaire personnelle qui peut affecter toute l’unité.

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3. L’HYGIENE COLLECTIVE 3.1. AVANT -Vaccinations préventives à jour ( fièvre jaune, hépatites). -Vaccinations complémentaires en fonction du pays. 3.2. PENDANT Surveillance permanente. 3.3. APRES Suivi médical suite à l’intervention si nécessaire (paludisme). 4. L’HYGIENE DU CAMPEMENT

L’hygiène sur le campement sera l’affaire de tous, et non pas uniquement de l’équipe médicale. Celle-ci sera aura pour rôle de donner des conseils techniques auprès du commandement. 4.1. L’HEBERGEMENT

L’établissement d’un campement et la vie en communauté entraînent des règles qui permettent d’éviter des « désagréments » aux personnels, et l’établissement d’un climat sain qui influera favorablement sur le moral de l’unité.

Le site d’hébergement doit être éclairé (groupes électrogènes + réserve carburant)

Il se présente souvent sous la formes de tentes, comprenant une douzaine de couchages. Il est important qu’elles soient équipées d’un système de chauffage (groupe chauffage +

carburant) Elles doivent être placées dans une zone calme, où le personnel pourra se reposer. Le chef d’unité veillera à l’entretien quotidien de ces tentes. On ne devra pas y trouver de nourriture, qui pourrait attirer les nuisibles.

Des douches de campagne sont nécessaires pour l’hygiène corporelle comme pour le

bien être du personnel. Elles sont équipées d’un groupe de production d’eau chaude(la réserve en eau nécessaire se monte alors à près de 50 litres par personnes et par jour).

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Pour éviter tout risque de maladies, telles l’hépatite virale et la gastro-entérite, des WC chimiques seront utilisés. Sinon des WC fabriqués et assez éloignées des lieux de sommeil et de restauration (minimum 100m), en tenant compte de la pente et du vent dominant, ainsi que la présence éventuelle d’un cours d’eau ou d’une nappe phréatique, le risque de pollution et de contamination étant réel.

Enfin, les déchets seront eux aussi stockés à l’écart de la zone d’hébergement et de tout cours d’eau, en sacs plastiques, si possible en container. Leur évacuation devra être demandée, ou organisée.

En cas de carence, ceux-ci pourront être brûlés dans une zone ne risquant pas de polluer un cours d’eau par exemple. 4.2. LA RESTAURATION

Comme nous l’avons vu précédemment, il n’est pas rare de devoir se restaurer rapidement sur les lieux de l’intervention. Mais une fois relevé, le personnel doit pouvoir se restaurer en toute tranquillité, dans un endroit abrité et si possible chauffé.

Comme le sommeil, le repas est un moment de repos important, qui permet aux sauveteurs de « destresser » tout en prenant des forces.

Il est important que le personnel reçoive un repas chaud par 24 heures (rations auto-chauffantes, repas préparés).

Selon le type de mission, des cuisines roulantes, des camions frigorifiques, des camions citernes alimentaires seront nécessaires pour être opérationnel et autonome.

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ANNEXE

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LISTE TYPE DE LA TENUE ET DU PAQUETAGE POUR LES MISSIONS SAUVETAGE DEBLAIEMENT

EN PAYS CHAUD OU PAYS TEMPERE (l’été)

TENUE :

- tenue de feu 41 complète avec casque F2 (gants, cagoule et lampe portative) - sifflet - casquette réversible (rouge et bleue)

PAQUETAGE :

- sac à dos type SD - 1 tenue de rechange complète 41 bis - 1 pantalon de rechange SPF1 - combinaison de travail SD - 3 Tee-shirts ou polo sapeur-pompier - 1 sweat-shirt ou pull sapeur-pompier - 1 chemise modèle F1 - 1 tenue de sport comprenant survêtement sapeur-pompier – short et tee-shirt – baskets - sous-vêtements de rechange - paires de chaussettes de rechange - affaires de toilette - papier de toilette - tenue de pluie - lunettes de soleil - petite trousse de soins personnels (produit anti-moustique + boules quiès + crème

solaire) - sandales de repos - mouchoirs - sac de couchage - moustiquaire de campagne - lampe frontale + piles de rechange - couverts –gobelet – gamelle – gourde - couteau de campement - boussole - trousse de nettoyage chaussures - tapis de sol (facultatif) - petit sac à dos (nécessaire de toilette en cabine) - petite pince multifonctions (facultatif) - carnets et stylos - grands sacs poubelles (pour affaires sales)

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LISTE TYPE DE LA TENUE ET DU PAQUETAGE POUR LES MISSIONS SAUVETAGE DEBLAIEMENT

EN PAYS TEMPERE (l’hiver)

TENUE :

- tenue de feu 41 complète avec casque F2 (gants, cagoule et lampe portative) - sifflet - casquette réversible (rouge et bleue)

PAQUETAGE :

- sac à dos type SD - 1 tenue de rechange complète 41 bis - 1 pantalon de rechange SPF1 - combinaison de travail SD - 1 sweat-shirt ou pull sapeur-pompier - 3 chemises modèle F1 - 1 tenue de sport comprenant survêtement sapeur-pompier – short et tee-shirt – baskets - sous-vêtements de rechange - paires de chaussettes de rechange - affaires de toilette - papier de toilette - tenue de pluie - petite trousse de soins personnels (boules quiès) - sandales de repos - mouchoirs - sac de couchage (grand froid ou sac intérieur en polaire) - lampe frontale + piles de rechange - couverts –gobelet – gamelle – gourde - couteau de campement - boussole - trousse de nettoyage chaussures - tapis de sol (facultatif) - petit sac à dos(nécessaire de toilette en cabine) - petite pince multifonctions (facultatif) - carnets et stylos - grands sacs poubelles (pour affaires sales)

COMPLEMENT POUR LES PAYS FROIDS

Prévoir un deuxième sac comportant, en plus du paquetage N°1, les effet suivants

- gants, moufles, bonnets - parka - pulls - sous-vêtements de protection contre le froid (collants et tricots de corps) - chaussettes chaudes - après-ski (suivant la situation géographique et sur ordre) - fourrure polaire

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