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Rue F. Séverin, 46 1030 Bruxelles La Gerbe AMO – Rue Fernand Séverin, 46 – 1030 Bruxelles – Tél : 02/242.89.21 – Fax : 02/243.09.67- Site internet : www.lagerbeamo.be e-mail : [email protected]

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Aide

Rue F. Sverin, 46

1030 Bruxelles

Service agr et subsidi par la Communaut franaise de Belgique

INTRODUCTION

En 2008, lAssemble Gnrale adoptait le Projet Pdagogique actualis du service. En 2010, un nouveau chantier samorait et ce sur deux plans suite, fin 2008, la modification des Arrts AMO. Dune part, le Projet Pdagogique devait tre adapt en tenant compte de cette modification. Dautre part, les nouveaux Arrts imposaient aux services AMO dtablir, tous les trois ans, un diagnostic social. Ce diagnostic social a notamment pour objectif de faire tat dune srie de paramtres propres lenvironnement (social, conomique, ) des services, de situer les actions des services en regard de ces paramtres, dtayer les fondements de ces actions.

Ce diagnostic social, nous lavons ralis en collaboration avec les deux autres services AMO de Schaerbeek: AMOS et Atmosphres. Le tout aboutissant un corpus commun mais aussi dclin selon les particularits propres de lenvironnement de chaque service.

La date de premption de notre diagnostic social approche tout doucement et nous serons donc trs prochainement amens actualiser ce diagnostic social (mais avec des balises revues de telle sorte que tous les diagnostics sociaux des AMO comportent des items communs et donc compilables; cette homognit devant notamment permettre aux CAAJ dtablir un diagnostic social pour chaque Arrondissement).

Les lignes de force mises en vidence dans ce diagnostic social 2010 - 2013 ont t incluses dans le Projet Pdagogique comme tant des priorits daction pour le service ... pour autant que cela rencontre les missions du service bien entendu.

Mais nos actions ne reposent pas uniquement sur les constats relevs dans le diagnostic social mais galement sur lanalyse des situations individuelles, du registre des demandes et sur notre analyse et celle du rseau avec lequel nous travaillons de ce qui se passe autour du service et qui concerne notre public.

Nous reprenons ci-dessous ces diffrents constats tels que repris dans le Projet Pdagogique:

En matire de dossiers individuels:

des besoins normes en matire de soutien et daccompagnement scolaire

idem pour des activits culturelles, artistiques, sportives

des familles dsempares (surtout des mres et plus particulirement dans des familles monoparentales ou dans des familles o le pre est ducativement parlant absent vis--vis de laccompagnement ducatif des enfants

des ruptures entre les exigences par exemple du monde scolaire et les ressources dont disposent les jeunes (en particulier laccs aux outils informatiques)

labsence dinfrastructures culturelles, sportives accessibles aux jeunes ou encore despaces adapts et scuriss

la difficult de sortir du primtre de son quartier, le plus souvent par mconnaissance de ce qui existe en-dehors du quartier et de la faon de sy rendre

lexpression par les usagers de ne pas tre entendu, pris en considration, voire rejets

le manque de connaissances, dinformations relatives des dispositions lgales, au fonctionnement des institutions: structure de lenseignement, allocations familiales, .

En matire de diagnostic social:

un clivage important entre catgories de jeunes (Bruxelles pouvant tre lue comme une Rgion duale) sur le plan conomique mettre trs nettement en lien avec les questions demployabilit qui sont elles-mmes relier avec la russite scolaire, le soutien et laccompagnement dans la scolarit

un taux lev de familles monoparentales

des quipements collectifs peu nombreux eu gard la taille de la Commune et, pour certains dentre eux, difficilement accessibles notre public

des ressources associatives ingalement rparties sur le territoire de la Commune

une augmentation dans les annes venir du nombre dhabitants en Rgion bruxelloise et en particulier des populations primo-arrivantes

des ruptures entre les gnrations

En matire danalyse avec le rseau:

la difficult de crer une dynamique communautaire, notamment dans les blocs de logements sociaux

les checs scolaires et la difficult des parents accompagner leurs enfants

le manque de structures, de ressources associatives voire publiques

lisolement des familles

des mutations importantes dans la composition des habitants du quartier suite au plan de rnovation des logements sociaux qui entranera des dmnagements et larrive de nouveaux habitants (plusieurs centaines)

le manque dune structure de concertation dans le quartier

En matire danalyse et dvaluation de nos actions:

la pertinence et la ncessit du soutien et de laccompagnement scolaires (en termes de besoin mais aussi de russite des actions)

la pertinence et la ncessit douvrir le monde aux jeunes, de rendre des activits accessibles, de les faire sortir de leur quartier

le besoin en lieux dexpression

les enfants, les jeunes se rencontrent, se ctoient sans sgrgation identitaire particulire dans la sphre publique ( lcole, dans le rue, dans nos activits, ) mais les cellules familiales (sphre prive) restent tanches, ne se rencontrent pas sauf loccasion dactions communautaires

les familles subissent et se mobilisent difficilement pour une action de groupe, de quartier.

Ces diffrents lments ont dtermin les axes sur lesquels nous menons des actions:

soutien et accompagnement scolaire pour les enfants et les adolescents

activits culturelles, artistiques, sportives

soutien des projets, des besoins exprims par les usagers

actions en faveur du soutien la parentalit;

actions visant amliorer les contacts intergnrationnels;

amlioration de la qualit de lenvironnement physique et social du quartier;

activits et actions regroupant et mobilisant les habitants du quartier

actions visant donner une image positive des jeunes;

lieu dexpression pour les jeunes;

lieu de concertation pour les acteurs associatifs et scolaires;

actions dinformation;

Nous saisissons loccasion fournie par la rdaction de notre rapport dactivits pour faire le lien entre nos actions, nos projets et les problmatiques auxquelles nous voulions rpondre.

Les pages suivantes font le bilan de ces diffrentes actions, de ces diffrents projets voire esquissent des dveloppements entams ou attendus (par ex que fait-on de la parole des jeunes?).

Et si des donnes chiffres existent pour une srie de variables, certaines volutions sont du domaine de lobservation de tendances plus ou moins marques. Ainsi en est-il par exemple de larrive de ces nouveaux migrants conomiques venus de lEurope du Sud (dEspagne le plus souvent en ce qui concerne le public que nous rencontrons) ou dAfrique Sub-saharienne. Par ailleurs, la conjonction dlments tels que crise conomique, faible taux demploi chez les jeunes bruxellois, envol du cot du logement, de lnergie tend crer des Tanguy dun autre genre que celui du film ponyme, des Tanguy conomiques qui bien quadultes ne peuvent assumer, conomiquement parlant, une vie indpendante. De plus en plus, nous sommes amens rencontrer des situations familiales devenues explosives, infernales, violentes parce que la cohabitation dans des espaces souvent restreints entre des personnes menant des trajectoires de vie ou ayant des aspirations, des modes vie tellement diffrents tourne la marmite en continuelle bullition.

ACTIONS SUR LE THEME DE LA SCOLARITE

Un soutien scolaire rflchi

Historiquement, les ateliers de remdiation scolaire ont toujours tenu une place importante dans les activits de la Gerbe AMO. La mise en place de ces activits partait de constats qui taient faits et partags par tous les travailleurs du service. Cependant, ces constats, mme sils avaient une ralit certaine, navaient jamais t objectivs. Cest actuellement chose faite. En effet, comme cela est expliqu dans les prolgomnes du prsent travail, grce au diagnostic social, nous avons pu nous rendre compte des nombreux lments du diagnostic social qui fondent nos actions de soutien scolaire. Il ne faut cependant pas tre naf et croire que la problmatique scolaire Bruxelles sarrte aux constats que nous faisons quotidiennement dans notre travail de prvention. Il nen reste cependant que ceux-ci sont prgnants dans le quartier dans lequel nous travaillons.

Limpact dmographique et les conditions socio-conomiques

La proportion de jeunes dans la population schaerbeekoise est particulirement leve. Les jeunes enfants sont trs nombreux dans la Commune et la natalit est leve. Ceci a pour consquence une augmentation du nombre absolu denfants. Ils grandissent gnralement dans des conditions matrielles prcaires.

De plus, Helmet, la population est en net rajeunissement par rapport lensemble de la Commune et de la Rgion. Cela entrane une nette augmentation de la population scolaire face une offre daccueil qui est en stagnation (manque de locaux, de profs,). Des enfants qui devraient rentrer en section maternelle restent donc la maison.

Un autre constat du diagnostic social concerne le niveau moyen du revenu imposable qui, Schaerbeek, est infrieur la moyenne bruxelloise et le taux de chmage communal est, lui, largement suprieur la moyenne bruxelloise. Labsence demploi concerne donc beaucoup de jeunes.

On constate galement que la population qui vit dun Revenu Minimum dInsertion ou dune allocation de remplacement est plus importante Schaerbeek que dans lensemble de la Rgion.

De nombreux auteurs, en abordant linfluence du niveau socio-conomique des parents, ont clairement montr que les familles vivant sous le seuil de pauvret prouvent souvent de grandes difficults offrir leur soutien pour les devoirs et les leons