Presbytère Notre-Dame de la Victoire - Tél : 04 94 19 81 29 - pndv@saintraphael-catho.com

Sauf indication contraire, les messes du dimanche et de la semaine sont aux heures indiquées sur les feuillets disponibles à l’église.

Agenda de la semaineNous recommandons à votre prière nos défunts :

Notre-Dame de la Victoire : Aurélio ANTONANGELI Marie-José ROSSI, Henriette LURION, , Michel CARENCO

Notre-Dame de la Paix : Christiane COURCHETDramont : Hélène DUPIC

Dimanche 7 juin - Saint-Sacrement du Corps et du Sang du Christ, solennité.10h30 Première communion à N.-D. de la Victoire et à Agay.11h Première communion à N.-D. de la Paix et Ste-Bernadette.17h00 Procession de la Fête-Dieu (Départ de la vieille église)17h30 Vêpres et Salut du Saint-Sacrement à la Basilique. 18h30 Messe lue à la Basilique. Quête impérée pour le Denier de Saint Pierre.Baptêmes : Aleksei RUBIO, Samuel CROISAT-BLANC Louna BEGLIATTILundi 8 juin - Férie14h30 Prière des Mères de famille au plateau Notre-Dame.Mardi 9 juin - Férie14h15 Réunion du Service Evangélique des Malades salle Don Bosco.15h00 Réunion du groupe biblique à Sainte-Bernadette.Mercredi 10 juin - Férie15h30 Spectacle du patronage sur le parvis de la Basilique.Jeudi 11 juin - Saint Barnabé, apôtre, mémoire. 17h00 Prière du Rosaire avec le groupe de Prière de Padre Pio.Vendredi 12 juin - Sacré-Coeur de Jésus, solennité.15h Chapelet de la Miséricorde à Boulouris.Samedi 13 juin - Coeur immaculé de Marie, mémoireBaptême : Margaux DUEZMariages : M. Gilles ARNIAUD et Melle Sylvie MILOUDIM. Jordan ROBINET et Melle Shirley ESPAGNETM. Florian FAREL et Melle Oriana STRANGIO Dimanche 14 juin - 11e Dimanche du Temps Ordinaire17h30 Vêpres et Salut du Saint-Sacrement à la Basilique. 18h30 Messe grégorienne à la Basilique. Baptêmes : Robin COURBET, Livio FORMOSA

Dimanche du Saint-Sacrement

Évangile selon Saint Marc Mc 14, 12-16.22-26

Le premier jour de la fête des pains sans levain, où l’on immolait l’agneau pascal, les disciples de Jésus lui disent : « Où veux-tu que nous allions faire les préparatifs pour que tu manges la Pâque ? » Il envoie deux de ses disciples en leur disant : « Allez à la ville ; un homme portant une cruche d’eau viendra à votre rencontre. Suivez-le, et là où il entrera, dites au propriétaire : “ Le Maître te fait dire : Où est la salle où je pourrai manger la Pâque avec mes disciples ? ” Il vous indiquera, à l’étage, une grande pièce aménagée et prête pour un repas. Faites-y pour nous les préparatifs. » Les disciples partirent, allèrent à la ville ; ils trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit, et ils préparèrent la Pâque. Pendant le repas, Jésus, ayant pris du pain et prononcé la bénédiction, le rompit, le leur donna, et dit : « Prenez, ceci est mon corps. » Puis, ayant pris une coupe et ayant rendu grâce, Il la leur donna, et ils en burent tous. Et Il leur dit : « Ceci est mon sang, le sang de l’Alliance, versé pour la multitude. Amen, Je vous le dis : Je ne boirai plus du fruit de la vigne, jusqu’au jour où Je le boirai, nouveau, dans le royaume de Dieu. » Après avoir chanté les psaumes, ils partirent pour le mont des Oliviers.

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Pourquoi une fête de l’Eucharistie ?Devenue religieuse à 14 ans, Sœur Julienne étudia le latin, le

français, ce qui lui permit de lire les Pères de l’Église, tels que saint Augustin et saint Bernard. Disposant d’une bonne culture et d’un sens christique profond, elle vivait l’Eucharistie avec une intensité particulière et communiait fréquemment. En 1209, à l’âge de 16 ans, elle eut une première vision, qui se répéta ensuite plusieurs fois dans ses adorations eucharistiques. La vision présentait la lune dans toute sa splendeur, dont le diamètre était traversé par une bande noire. Le Seigneur lui fit comprendre la signification de ce qui lui était apparu. La lune symbolisait la vie de l’Eglise sur terre, la ligne

opaque représentait en revanche l’absence d’une fête liturgique, pour l’institution de laquelle il était demandé à Julienne de

se prodiguer de façon efficace : c’est-à-dire une fête dans laquelle les croyants pouvaient adorer l’Eucharistie pour

faire croître leur foi, avancer dans la pratique des vertus et réparer les offenses au Très Saint Sacrement.

A la même époque, d’autres grands saints, François d’Assise et Claire, développèrent

aussi un grand culte de l’Eucharistie. C’est un autre grand saint, Thomas d’Aquin, qui composa les oraisons et l’office de cette fête. En 1215, l’Eglise venait de

définir lors du concile Latran IV, le terme de TRANSSUBSTANTIATION : c’est le miracle divin

de chaque messe !Si la substance du pain n’est pas anéantie, ne se déplace

pas, ne se cache pas dans les quatre éléments, elle est bien CONVERTIE en la substance du Christ.

Pourtant, rien ne subsiste. Tout est converti de manière substantielle. Ce n’est pas une matière qui évolue, qui subit une mutation, comme le vin qui devient du vinaigre. Ce n’est pas le pain qui se modifie. Ce n’est pas le pain qui devient le Christ. Le Christ est là, le pain n’y est plus. Tout ce qui est là de pain, substantiel, est converti en Corps du Christ.

Ce n’est pas le Christ qui descend sur l’autel, mais plutôt le pain qui va au ciel.

Il y a conversion de substances (ce n’est pas le pain qui produit le Christ). C’est une conversion d’ordre surnaturel car Dieu seul peut agir sur la substance, sur la totalité de l’être. Pourquoi semble-t-il y avoir toujours du pain ? Pourquoi voit-on encore les apparences du pain ? Saint Thomas donne trois raisons : pour qu’on puisse manger sans horreur, pour éviter les sacrilèges et moqueries, pour stimuler notre foi.

Le Christ TOUT ENTIER est dans ce sacrement : le corps, le sang, l’âme et la divinité du Christ. Il est présent alors que subsistent les apparences du pain.

Dans l’hostie comme dans le calice, Jésus est présent entièrement sous chaque parcelle et chaque parcelle le contient en son entier.

Cette fête nous rappelle ce grand mystère de la Foi qui est le fondement de toute notre vie eucharistique.

Don Stéphane PELISSIER

Procession de la Fête-Dieu (voir page 4)

Ordination sacerdotale de D. Augustin AZAÏS

Samedi 27 juin à Evron (Mayenne)Départ le vendredi 26 juin au matin

Retour le dimanche 28 juin en fin de soiréeVisite de la Maison-Mère et du château de Chenonceaux

Participation à la première messePrix : 165 € en chambre double

(supplément pour chambre individuelle)Renseignements et inscriptions au presbytère de la Victoire

Attention : il ne reste plus que 5 places disponibles

Procession de la Fête-Dieu17h : Départ de la procession de l’église San Raféu

17h30 : Vêpres solennelles à la Basilique18h30 : Messe lue à la Basilique

Spectacle du patronage(voir page 4)

« La mission à Cuba » par D. Jean-Yves Urvoy

(voir page 4)

Dîner de fin d’année de l’aumônerieLes jeunes de l’aumônerie vous invitent

le Vendredi 19 juin 19h00 : apéritif

20h00 : rétrospective et projets20h30 : dîner

La participation demandée est de 13 € pour les adultes (sans les boissons) et de 7 € pour les enfants

Le bénéfice de la soirée sera au profit de l’aumônerieVous pouvez vous inscrire au presbytère de la Victoire ou

directement auprès de Don Ludovic (06 33 13 41 36)

Location à l’année Studio 40 m2 en premier étage de villa avec jardin

(accès indépendant) Valescure, quartier très calmeContact : cecile.edel@yahoo.fr

Publication des bansIl y a projet de mariage entre :

M. Gilles ARNIAUD et Melle Sylvie MILOUDI le 13 juin 2015 à 11h00 à Sainte-Bernadette

M. Jordan ROBINET et Melle Shirley ESPAGNET le 13 juin 2015 à 15h00 à Notre-Dame de la Victoire

M. Florian FAREL et Melle Oriana STRANGIO le 13 juin 2015 à 16h30 à Notre-Dame de la Victoire

Cadeau d’ordination sacerdotale de D. Augustin4 chasubles aux différentes couleurs liturgiques

Des enveloppes sont à votre disposition dans les églises si vous souhaitez y participer

J’agis avec l’ACAT pour un monde digne

Ce n’est pas votre faute si la torture existe,mais si elle recule c’est grâce à vous. Votre signature peut changer les choses.

Ce mois-ci, agissons pour José Rolando Pérez de la Cruz décédé le premier mars 2014 sous la garde de policiers municipaux.

Demandez une enquête approfondie pour traduire les responsables présumés en justice, au Mexique.

Tracts disponibles à la Basilique Notre-Dame de la Victoire

La mission à CubaSamedi 13 juin à 20h (salle Don Bosco),

D. Jean-Yves URVOY viendra nous parler de son apostolatIl célébrera auparavant la messe de 18h30 à Notre-Dame

de la Victoire. Apéritif dînatoire à 19h30 avant son exposé

Spectacle du patronageMercredi 10 juin à 15h30

sur le parvis de la Basilique Notre-Dame de la Victoire Les enfants vous présenteront leur spectacle de fin d’année

Patro-Rando dans le massif de l’EstérelSamedi 20 juin de 9h30 à 17h30

Renseignements : D. Henri (06 78 50 12 14)

Échos de l'Église universelle

fêté le 8 juin

Evangile de dimanche prochain (14 juin) : 11ème dimanche du Temps OrdinaireÉvangile de Jésus-Christ selon saint Marc 4, 26-34

En ce temps-là, parlant à la foule, Jésus disait : « Il en est du règne de Dieu comme d’un homme qui jette en terre la semence : nuit et jour, qu’il dorme ou qu’il se lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment. D’elle-même, la terre produit d’abord l’herbe, puis l’épi, enfin du blé plein l’épi. Et dès que le blé est mûr, il y met la faucille, puisque le temps de la moisson est arrivé. » Il disait encore : « À quoi allons-nous comparer le règne de Dieu ? Par quelle parabole pouvons-nous le représenter ? Il est comme une graine de moutarde : quand on la sème en terre, elle est la plus petite de toutes les semences. Mais quand on l’a semée, elle grandit et dépasse toutes les plantes potagères ; et elle étend de longues branches, si bien que les oiseaux du ciel peuvent faire leur nid à son ombre. » Par de nombreuses paraboles semblables, Jésus leur annonçait la Parole, dans la mesure où ils étaient capables de l’entendre. Il ne leur disait rien sans parabole, mais Il expliquait tout à ses disciples en particulier.

Vie des Paroisses

Saint Maximin (1er siècle)Maximin était un notable, proche

de la famille de Béthanie et l’un des soixante-douze disciples du Seigneur. Il connaissait donc bien Lazare, Marthe et Marie, et il les accompagna lors de leur traversée. Il commença à évangéliser Aix-en-Provence aidé de Marie-Madeleine. Pour célébrer la messe et prier avec elle et les tout premiers chrétiens, il avait construit en dehors de la ville, dans un endroit solitaire, un tout petit oratoire qui ne pouvait guère contenir plus de 10 à 12 personnes, l’oratoire de Saint Sauveur. On sait qu’il reçut la visite

de Saint Alexandre de Brescia dont il renforça la foi. Puis Marie-Madeleine le laissa à son apostolat pour se

retirer dans la solitude de la Sainte Baume. Le jour où elle sentit qu’elle allait mourir, elle descendit dans la plaine, retrouva Maximin qui venait à sa rencontre, qui lui donna la communion et l’ensevelit. Il demanda à avoir sa sépulture près de la sienne, ce qui fut fait. Il mourut le 7 juin, jour où l’on célèbre sa fête (en fait, le

Martyrologe romain le mentionne au 8 juin, et c’est à cette date qu’il est fêté à Aix-en-Provence avec tous les saints évêques du diocèse ; étrangement, il

n’est pas fêté au diocèse de Toulon qui ne possédait peut-être pas initialement la ville de Saint-Maximin…). Ce jour-là, dans la liturgie d’Aix, au début de l’évangile, on lisait le passage de Saint Luc : « Après que le Seigneur eut choisi les douze apôtres, il désigna encore soixante-douze disciples ; et il leur dit : Dans toutes les maisons où vous entrerez, dites d’abord : La paix soit à cette maison ». C’est ce qu’illustre le bas-relief qui orne le centre du somptueux sarcophage que les fidèles lui offriront au IVème siècle, dit aussi sarcophage de sainte Marcelle, où on le voit recevant sa mission du Christ, les bras ouverts dans l’attitude de l’orant. Saint Sidoine lui succéda comme évêque d’Aix (cf. www.saintsdeprovence.com).

Mourir dans la dignitéExtrait de l’homélie prononcée par Mgr André Vingt-Trois, lors de la veillée de prière

pour la vie en la cathédrale Notre-Dame de Paris, en présence des évêques d’Ile-de-France :

« Si nous nous limitons à une interprétation historique ou politique des événements qui vont marquer la fin de la vie humaine de Jésus de Nazareth, nous sommes devant un lamentable échec. (...) Faut-il se demander si Jésus est mort dans la dignité ? Faut-il se demander ce qu’il ressentait lui-même ? Ce que ressentaient les gens qui l’apostrophaient ? Ce que ressentaient ceux qui le moquaient ? À vue humaine, c’est une mort ignominieuse, au point que dans beaucoup de cultures qui n’ont pas été évangélisées, le signe de la croix, le signe du crucifix, du Christ sur la croix, était perçu comme un signe négatif. Comment adhérer à une religion ainsi fondée sur l’injustice et la mort ? C’est pourquoi il est tellement important que Jésus, dans sa prière, comme Il l’a fait dans le discours après la Cène, donne à ses disciples quelques éléments pour comprendre que l’enjeu de ce qui se déroule devant eux n’est pas ce que voient les yeux, mais ce que discerne la foi. Il

est sanctifié par l’offrande qu’Il fait de sa vie, et l’offrande qu’Il fait de sa vie est une expression de la gloire de Dieu.

Selon le très beau titre du grand livre de théologie de Hans Urs von Balthasar « La gloire et la croix », nous sommes invités à découvrir le mystère de la gloire de Dieu dans le mystère de l’anéantissement de Jésus.

Saint Irénée dit que : « la gloire de Dieu c’est l’homme vivant, et que la vie de l’homme, c’est la vision de Dieu » (Traité contre les hérésies). La gloire de Dieu c’est l’homme vivant : mais que mettons-nous

sous la vie de l’homme ? Quelle mesure, quels critères mettons-nous en œuvre pour apprécier si un homme est vivant ? Quels critères mettons-nous en œuvre pour apprécier s’il mérite de vivre ?

Quel critère mettons-nous en œuvre pour savoir si sa vie vaut encore la peine d’être vécue ? Dans une culture de la performance et de la compétition, ceux qui n’ont ni la force physique, ni les dons intellectuels, ni l’équilibre psychologique, ni les talents les plus ordinaires de la vie, deviennent comme une sorte de reproche pour ceux qui jouissent de tous ces talents et de

tous ces dons. Le Pape François parle souvent d’une culture du déchet, d’une société du déchet, c’est-à-dire d’une société qui ne reconnait de valeur qu’à ceux et à celles qui disposent d’une vie

dont la qualité est jugée d’après nos critères.

À travers les deux témoignages du Frère de Saint Jean de Dieu et de la Petite Sœur des Pauvres, nous avons eu comme deux exemples -il y en a tant autour de nous- d’hommes et de femmes dont la vie, selon les

critères du monde, ne vaudrait pas la peine d’être vécue. L’Église combat avec fermeté et avec détermination pour la dignité de la personne humaine, non pas pour la dignité que chacun se reconnaît à lui-même, ni pour la

dignité à laquelle chacun pourrait imaginer qu’il y a droit, mais pour la dignité que chacun et chacune d’entre nous, nous conférons à nos semblables par notre manière d’être avec eux. Il n’y a pas, contrairement à l’idéologie qui a sévi au 20ème siècle, de sous-hommes ou de femmes inférieures, il n’y a pas de personnes qui ne méritent pas de vivre, il n’y a que des personnes qui ne reconnaissent pas leur droit à la vie. Aussi, notre prière en cette veillée pour la vie, c’est tout à la fois un acte de foi dans le regard que Dieu porte sur l’humanité, sur toute l’humanité, sur tous les membres de l’humanité, sur chacun des membres de l’humanité.

Le regard d’amour dont l’évangile de saint Luc nous rapporte souvent le témoignage, « il vit, il fut ému, et il s’approcha » (Lc 10,3-34), désigne ce tressaillement des entrailles par lequel Dieu exprime son amour pour l’humanité. Il voit la misère du monde, il est touché par la misère du monde, il vient rejoindre la misère du monde.

Prier pour la vie, c’est supplier Dieu qu’il change nos regards, qu’il change nos critères de jugement, qu’il fortifie notre désir de reconnaître la dignité de nos frères et de nos sœurs, à tel point qu’aucune créature en ce monde puisse soupçonner, ne fut-ce qu’un instant, que son existence n’importe à personne. »

Cinéparoisse : « SELMA » le jeudi 18 juin à 20h00 au Vox de FréjusSELMA retrace la lutte historique du Dr Martin Luther King pour garantir le droit de vote à

tous les citoyens, quelle que soit leur couleur. Une dangereuse et terrifiante campagne qui s’est achevée par une longue marche, depuis la ville de Selma jusqu’à celle de Montgomery, en Alabama, et qui a conduit le président Johnson à signer la loi sur le droit de vote en 1965.

Ce biopic américano-britannique de Ava Du Vernay, sorti sur nos écrans en mars dernier (2h8min), a choisi de ne présenter qu’un épisode, pas le plus connu, mais très représentatif, de la figure charismatique du pasteur King, qui sera assassiné trois ans plus tard, en 1968.

Notons que le film « Christina NOBLE », présenté le 15 avril en avant première par Cinéparoisse, est toujours à l’affiche au cinéma Vox, pour ceux qui ne l’ont pas vu et ceux qui voudraient le revoir, car il le mérite !

Mgr André Vingt-Trois

Fête de la Saint-Jean - 26, 27 et 28 juin 2015 à BoulourisSamedi 27 juin 2015 : 21h30 Arrivée de la statue de saint Jean au port de Boulouris avec la chorale paroissiale, procession aux flambeaux jusqu’à l’église.Dimanche 28 juin 2015 : 9h30 Messe célébrée par Don Emmanuel avec La Rafelenco et Coupo Santo.10h30 Procession Provençale vers l’esplanade Saint-Jean, danses provençales, et apéritif offert par l’A.B.Q.V.

Fête du Saint Sacrement - Procession de la Fête-Dieu17h : Départ de l’église San Raféu - 17h30 : Vêpres solennelles à la Basilique

En 1264, le pape Urbain IV institua pour toute l’Eglise, la solennité du Corpus Christi, appelée aussi « Fête-Dieu » en France ; jeune théologien, il avait rencontré souvent à Liège, sœur Julienne du Mont-Cornillon, religieuse qui avait reçu un certain nombre de grâces mystiques. Ce fut la première fois que l’Eglise institua une fête liturgique, à la suite d’une révélation privée, qui, par définition, n’est pas objet de foi. Urbain IV écrivait : « Bien que l’Eucharistie soit chaque jour solennellement célébrée, nous considérons juste que, au moins une fois par an, l’on en honore la mémoire de manière plus solennelle. En effet, les autres choses dont nous faisons mémoire, nous les saisissons avec l’esprit et avec l’intelligence, mais nous n’obtenons pas pour autant leur présence réelle. En revanche, dans cette commémoration sacramentelle du Christ, bien que sous une autre forme, Jésus Christ est présent avec nous dans sa propre substance. En effet, alors qu’il allait monter au ciel, il dit: “ Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde ” (Mt 28, 20) »