AGENDA - Centre National de Ressources en Agriculture ... · en Agriculture Biologique, avec le...

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AGENDA

Le 8 avril 2019, au Centre de Congrès de Vierzon (18) Restitutions du projet SECALIBIO : « Les fourrages, une ressource alimentaire complémentaire à faible coût pour les truies et les porcs charcutiers » http://www.itab.asso.fr/downloads/evenements/secalibio_savethedate_v1.pdf?mc_cid=5fd9119913&mc_eid=a6c349edc5 Contact : [email protected] Le 10 avril 2019, de 14h30 à 17h30, à Pierrefonds (60) Colloque FNAB et Bio en Hauts de France : « L’agriculture biologique : un réservoir d’emplois de qualité pour les territoires » (organisé à l'occasion de l’Assemblée Générale de la FNAB) http://www.fnab.org/actualites/actualites-fnab/1052-colloque-l-agriculture-biologique-un-reservoir-d-emplois-de-qualite-pour-les-territoires Les 10 et 11 avril 2019, à Paris (75) Journées Techniques Intrants, organisées par l'ITAB : « Substances naturelles en production végétale » http://www.itab.asso.fr/publications/2019-jt-intrants.php?mc_cid=0e114a2df0&mc_eid=42bf882db4 Du 9 au 12 mai 2019, à Barcelone (Espagne) Salon BioCultura http://www.biocultura.org/ Le 14 mai 2019, à Thorigné d’Anjou (49) Les 20 ans de la Ferme expérimentale de Thorigné d’Anjou https://pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr/innovation-rd/agriculture-biologique/evenements/20-ans-de-la-ferme-experimentale-de-thorigne-danjou-mai-2019/ Du 15 au 17 mai 2019, à Rennes (35) Journées participatives : partage de savoirs et de pratiques sur les céréales mineures Contacts : [email protected] : 02 23 48 51 19 [email protected] : 01 61 08 68 59 https://framaforms.org/inscription-journees-participatives-partage-de-savoir-et-de-pratiques-sur-les-cereales-mineures-0 Du 20 au 22 mai 2019, à Montpellier (34) 4ème Congrès Mondial d’Agroforesterie https://agroforestry2019.cirad.fr/fr Le 23 mai 2019, à Clermont-Ferrand (63) Séminaire « Quel terreau favorable à l’accueil de nouvelles populations, pour des territoires ruraux vivants ? » Contacts : [email protected] (09 70 20 31 35) / [email protected] (09 70 20 31 44) Du 24 au 26 mai 2019, à Nice (06) Salon BIONAZUR http://www.bionazur.com/ Du 27 au 29 mai 2019, à Antibes-Juan-Les-Pins (06) Colloque ENTOM2019 : 41èmes journées des Entomophagistes https://colloque.inra.fr/entom2019/ Le 4 juin 2019, à Angers (49) Colloque de restitution du projet Casdar OTOVEIL : « Approche globale et équilibre en santé animale des ruminants bio. Quels outils ? Quels leviers ? » Contacts : [email protected] / [email protected]

AGENDA (SUITE)

Le 6 juin 2019, à Paris (75) Séminaire RSE : « Enquête de sens - Entreprises bio : vers de nouveaux modèles de gouvernance et management responsables ! https://www.synabio.com/seminaire-rse-du-synabio Le 18 juin 2019, à Paris (75) Séminaire International de l'Agriculture Biologique, organisé par l'Agence BIO https://www.agencebio.org/agenda/seminaire-international-de-lagriculture-biologique/ Les 20 et 21 juin 2019, à Bucarest (Roumanie) European Organic Congress (IFOAM) http://organic-congress-ifoameu.org/en/ Du 6 au 9 septembre 2019, à Bologne (Italie) Salon SANA http://www.sana.it Du 13 au 15 septembre 2019, à Obernai (67) Salon BIOBERNAI https://www.biobernai.com/ Les 18 et 19 septembre 2019, à Bourg-lès-Valence (26) Salon Tech&Bio http://www.tech-n-bio.com Du 27 au 29 septembre 2019, à Valencia (Espagne) Salon BioCultura http://www.biocultura.org/ Du 20 au 22 octobre 2019, à Paris (75) Salon Natexpo https://natexpo.com/ Du 21 au 23 octobre 2019, à Poisy (74) 3èmes Biennales des Conseillers Fourragers Contact : [email protected] / [email protected] (Tél : 03 83 93 39 10) Du 7 au 10 novembre 2019, à Madrid (Espagne) Salon BioCultura http://www.biocultura.org/ Le 14 novembre 2019, à Paris (75) 12ème édition des Assises de l’Agriculture Biologique, organisées par l’Agence BIO https://www.agencebio.org/agenda/assises-de-lagriculture-biologique/

Pour plus de dates d’évènements bio :

www.abiodoc.com

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SOMMAIRE

Productions animales ............................................ 4Apiculture .................................................................. 4Elevage .................................................................... 4

Productions végétales ......................................... 14Arboriculture ........................................................... 14Fertilisation ............................................................. 19Grandes cultures .................................................... 19Jardinage ................................................................ 22Maraîchage ............................................................. 23Plantes aromatiques et médicinales ....................... 24Protection phytosanitaire ........................................ 25Sol .......................................................................... 26Viticulture ................................................................ 27

Marché ................................................................... 32Filière ...................................................................... 32Santé ...................................................................... 37

Ecologie et ruralité ............................................... 38Agriculture-environnement ...................................... 38Agriculture durable ................................................. 41Développement rural .............................................. 42Energie ................................................................... 44Environnement ....................................................... 44

Vie professionnelle ............................................... 45Economie ................................................................ 45Conversion ............................................................. 46Formation ............................................................... 46Etranger .................................................................. 47Organisation de l'Agriculture Biologique ................. 52Politique agricole .................................................... 52Réglementation ...................................................... 53

Recherche et système spécifique ....................... 54Agriculture Biodynamique ....................................... 54Agriculture Tropicale ............................................... 55Agroforesterie ......................................................... 55Biotechnologies ...................................................... 56Ressources génétiques .......................................... 57

BREVES ABIODOC ............................................... 59Bulletin d'abonnement ............................................ 64Tarifs du service documentaire ............................... 64Bon de commande ................................................. 65Coordonnées des éditeurs des ouvrages cités ......... 67

DIRECTEUR DE PUBLICATIONEtienne JOSIEN - Directeur général adjoint de VetAgro Sup

RÉDACTRICE EN CHEFSophie VALLEIX - Responsable d'ABioDoc

RÉALISATIONEsméralda RIBEIRO et Anna CARRAUD

ONT COLLABORÉ À CE NUMÉRO :Héloïse BUGAUT, Anna CARRAUD, Julie GRENIER, Esméralda RIBEIRO,Agnès ROUSSEL, Myriam VALLAS, Sophie VALLEIX

Revue éditée et imprimée par ABioDocCentre National de Ressources

en Agriculture Biologique,avec le soutien du ministère de l’Agriculture,

de l’Agroalimentaire et de la Forêt,du Commissariat de Massif - Massif Central,

de la DRAAF Auvergne-Rhône-Alpes

VetAgro SupCampus agronomique de Clermont

89, Avenue de l’EuropeBP 35 - 63370 LEMPDES (France)

Tél : 04.73.98.13.99 - Fax : 04.73.98.13.98 [email protected] - www.abiodoc.com

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PRODUCTIONS ANIMALES

Biopresse 253 - Mars 2019 4

PRODUCTIONS ANIMALES

APICULTURE

Apiculture : En empilant les ruches...rencontre avec Eric Langlet

VENINEAUX Catherine

A l'occasion d'une visite de la miellerie collective desapiculteurs bio Olivier Celle, Gérard Fargier et EricLanglet en Haute-Loire, des apiculteurs d'Auvergne-Rhône-Alpes ont approfondi leur connaissance dela méthode de la ruche FARRAR. Cette pratique,qui repose sur la gestion d'une colonie à deuxreines, présente l'avantage d'augmenter la colonie etd'optimiser la production de miel. Elle permet de traiter levarroa en réalisant une double coupure de ponte en été(en bas, puis en haut). Eric Langlet explique commentil procède, depuis la division d'une première colonie,pour élaborer son système de ruche à deux reines etmultiplier sa production jusqu'à 4 à 5 fois avec 3 corpsde ruche.

http://www.corabio.org/index.php/telechargementsMots clés : RUCHER / MIEL / APICULTURE / TECHNIQUED'ELEVAGE / ABEILLE / HAUTE LOIRE / TEMOIGNAGE /ELEVAGE BIOLOGIQUE / VARROALA LUCIOLE N° 20, 01/06/2018, 1 page (p. 19)

réf. 253-062

ÉLEVAGE

Autonomie alimentaire, les fermeslaitières à l'épreuve du climat

MADELINE Loïc

L'autonomie alimentaire, qui correspond à la proportionde nourriture (fourrages et concentrés) destinéeaux animaux de l'exploitation qui est produite surl'exploitation, peut porter sur la quantité globaled'aliments (en TMS), sur la valeur énergétique (enUF) ou sur la valeur protéique (en kg de MAT).Le niveau global d'autonomie alimentaire est assezélevé en système bovins lait bio. Toutefois, il n'enreste pas moins sensible aux variations climatiques(rendements, qualité, diversité). Le projet CasdarOPTIALIBIO (2014-2018) est né de la volonté d'étudierles risques liés au changement climatique et d'établirdes déterminants de l'autonomie alimentaire en vue del'améliorer et de la renforcer.

Mots clés : RESILIENCE / RATION ALIMENTAIRE /CHANGEMENT CLIMATIQUE / FRANCE / STOCK /AUTONOMIE ALIMENTAIRE / BOVIN LAIT / ELEVAGEBIOLOGIQUE / ALIMENTATION DES ANIMAUX / ALIMENTCONCENTRÉ / PERFORMANCE ECONOMIQUE / FOURRAGE /PROJET DE RECHERCHE DEVELOPPEMENTVOIX BIOLACTEE (LA) N° 93, 01/09/2018, 3 pages (p. 46-48)

réf. 253-053

PRODUCTIONS ANIMALES

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Controverse sur l’élevage : Deuxmondes en opposition, un public quijuge

DELANOUE Elsa / CHRISTOPHE Sophie

Le projet ACCEPT (Acceptabilité des élevages par lasociété en France : cartographie des controverses,mobilisations collectives et prospective) a travaillé surles points d’accrochage entre élevage et société,afin de mieux comprendre et prévenir les conflits.En effet, la vision de l’élevage par le citoyen aévolué profondément, en lien avec la marginalisationde l’agriculture (réduction du nombre de producteurs,dissociation progressive de l’alimentation et de laproduction…), avec l’image d’un élevage intensifresponsable de pollution, de maltraitance, avec la notionde respect de la condition animale ou encore avecla perte de confiance suite à des crises sanitaires dutype de la vache folle. En réponse, les éleveurs et lesfilières ont travaillé, à ce jour, à proposer des systèmesd’élevage acceptables par la société. Cependant, cetteapproche est peu favorable à la construction d’une"relation de confiance solide sur le long terme […] etau soutien de l’élevage pour la société". Pour allerplus loin, ACCEPT propose de mobiliser le conceptde controverse, définissable comme un conflit entre2 camps, arbitré par un tiers. Or, il existe bien deuxcamps, celui de l’élevage et celui des associations(environnementales, de défense des animaux), et unpublic pour trancher. Cette controverse, où chaquecamp communique via la presse qui juge de cequ’il faut mettre en avant, est alimentée par quatrepoints : la méconnaissance de l’impact de l’élevagesur l’environnement et les ressources, la prise encompte du bien-être animal, les risques sanitaires, etl’organisation de l’élevage, basé sur le système intensif.Prendre en compte ces points et s’inspirer du conceptde controverse sont autant d’éléments pour les acteursde l’élevage pour augmenter leurs chances d’apporterdes réponses durables, en s’appuyant aussi sur un autreenseignement du projet ACCEPT : l’attachement ducitoyen à la présence de l’élevage dans les paysagesfrançais.

Mots clés : CONTROVERSE / ELEVAGE / CONDITIOND'ÉLEVAGE / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT /BIEN-ÊTRE ANIMAL / PROJET DE RECHERCHEDEVELOPPEMENT / FRANCE / SOCIOLOGIE / SOCIETE /RELATION HOMME ANIMALTRAVAUX ET INNOVATIONS N° 250, 01/08/2018, 4 pages(p. 26-29)

réf. 253-084

Élevage : Exploiter les vertus dusainfoin, en pur ou dans les mélangesmulti-espèces

VENINEAUX Catherine / STEPHANY David /L'ORPHELIN Samuel

Un point est réalisé sur les atouts (adaptation auxsols calcaires et superficiels, grande résistance ausec, propriétés antiparasitaires…) et sur les faiblessesdu sainfoin (difficulté de séchage pour une récolteen fourrage ou en grain, inadaptation aux solshydromorphes…). Cette plante rustique a en effetperdu du terrain face à la luzerne, mais elle présentetoutefois de nombreux intérêts. Le FiBL a mené untravail sur le sainfoin et de nombreuses informationssont disponibles. Des témoignages d’agriculteurs qui lecultivent en pur ou en association illustrent cet article.En cultures pures, Dominique Truc, La Ferme du Forestà Montbrand (05) ; - En cultures associées, ChristianVille, GAEC des Vorsys à St-Martin-de-Clelle (38) etTao Ferrier, GAEC des Muriers à Belmont-Luthézieu(01). Une expérience d'association sainfoin et camelinetestée dans la Drôme est également présentée.

http://www.corabio.org/index.php/telechargementsMots clés : ELEVAGE BIOLOGIQUE / ESSAI / TEMOIGNAGE /ALIMENTATION DES ANIMAUX / BOVIN / OVIN / ASSOCIATIONDE CULTURES / LEGUMINEUSE FOURRAGERE / SAINFOIN /PRAIRIE A FLORE VARIEE / PLANTE A TANINS / TANNINCONDENSE / ASSOCIATION VEGETALE / SANTE ANIMALE /MALADIE PARASITAIRE / AIN / DROME / ISERE / HAUTESALPES / SUISSELA LUCIOLE N° 20, 01/06/2018, 3 pages (p. 14-16)

réf. 253-060

PRODUCTIONS ANIMALES

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Les exploitations d'élevage économeset autonomes en intrants, créatrices devaleur ajoutée

DEVIENNE Sophie / GARAMBOIS Nadège /PERROT Christophe / ET AL.

A la demande du ministère de l’Agriculture etde l’Alimentation, une étude a été consacrée aufonctionnement et aux résultats économiques desexploitations d’élevage économes et autonomes enintrants. Elle s’appuie pour cela sur les élevageslaitiers. Ce document commence par définir clairementce qu’est un système « économe et autonome ».L'étude a permis d'identifier les exploitations laitièresfrançaises qui se rapprochent le plus avant de cettedéfinition, puis de décrire leur fonctionnement techniqueà l’aide d’enquêtes poussées. Ces dernières ontégalement conduit à une analyse des performanceséconomiques, sociales et environnementales desexploitations observées. L’étude fait ressortir que lessystèmes économes et autonomes requièrent unegrande technicité et de bonnes connaissances de leuragro-écosystème. Ils créent plus de valeur ajoutée queles autres et conjuguent à la fois résilience économiqueet performances sociales et écologiques élevées. Desrecommandations sont formulées afin d’accompagneret de favoriser le développement de ces exploitations.

http://agriculture.gouv.fr/notes-d-analyseMots clés : REFERENCE TECHNICO-ECONOMIQUE /SYSTEME ECONOME EN INTRANTS / POLITIQUE AGRICOLE /ELEVAGE BIOLOGIQUE / ELEVAGE LAITIER / FORMATION /VALEUR AJOUTEE / AUTONOMIE / ELEVAGE / BOVINLAIT / SYSTEME HERBAGER / COMPARAISON / COÛT /ETUDE / INDICATEUR / PERFORMANCE ECONOMIQUE /PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALE / PERFORMANCESOCIALE / FRANCEANALYSE N° 126, 01/08/2018, 8 pages (p. 1-8)

réf. 253-002

L'EBE en amélioration sert à redresserles exploitations

PRUILH Costie

Les résultats économiques 2017-2018 des exploitationslaitières basées en Bretagne, Basse-Normandie etPays de la Loire, suivies par les centres de gestiondu groupe Cogedis, sont en progression. Deuxtableaux récapitulent les données économiques de2017-2018, l’un regroupe les chiffres des élevagesconventionnels et l’autre ceux des élevages biologiques.Pour les exploitations bio, la conjoncture est favorableavec un prix moyen du lait à 470 €/1000 L. Cesexploitations présentent 5 % de plus d’EBE queles exploitations conventionnelles et leurs critèresfinanciers se sont améliorés (+ 4.9 % d’EBE et –13 % de taux d’endettement). Par contre, les chargesopérationnelles et de structure ont augmenté en lienavec l’agrandissement des structures (+ 6.2 % pour leposte mécanisation et + 5.5 % pour celui des bâtiments).

Mots clés : COMPARAISON BIO-CONV / RESULTATECONOMIQUE / ELEVAGE / CHARGE / COMPTABILITEAGRICOLE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / ANALYSEFINANCIÈRE / VACHE LAITIERE / BRETAGNE / BASSENORMANDIE / PAYS DE LA LOIRE / BOVIN LAIT /PERFORMANCE ECONOMIQUEREUSSIR LAIT N° 328, 01/10/2018, 1 page (p. 22)

réf. 253-027

PRODUCTIONS ANIMALES

7 Biopresse 253 - Mars 2019

Cas-type OL ROQ-09 : Systèmespécialisé ovin lait, Rayon de Roquefort,Lévézou (descriptif et conjoncture)

BENOIT Florence / COLLECTIF BIORÉFÉRENCESOVINS LAIT

Ce cas-type, réalisé dans le cadre du projetBioRéférences, présente un système spécialisé ovinlait du Rayon de Roquefort, présent sur la région duLévézou. Situé sur une zone à bon potentiel à 800 md’altitude, ce système se caractérise par un mode deproduction en agriculture biologique. L’utilisation desintrants est limitée. Le système fourrager est à basede foin ventilé de luzerne. C’est un système hâtif.Ce document présente, dans une première partie, lesystème, la conduite du troupeau, l’alimentation dutroupeau, l'utilisation des surfaces, le bilan des minérauxet les moyens de production. Une seconde partieprésente des éléments technico-économiques de 2016.

https://bioreferences.bioetclic.org/ovins-lait-2/Mots clés : CAS TYPE / REFERENCE TECHNICO-ECONOMIQUE / CONDUITE D'ELEVAGE / COUT DEPRODUCTION / ELEVAGE BIOLOGIQUE / OVIN LAIT /ALIMENTATION DES ANIMAUX / CONCENTRÉ / CONDUITEDU TROUPEAU / FOURRAGE / AVEYRON2018, 6 p., éd. INSTITUT DE L'ÉLEVAGE / PÔLE AB MASSIFCENTRAL

réf. 253-086

Les prévisions de rationnement vontmieux coller à la réalité

BIGNON Emeline

L’INRA a publié, en 2018, son nouveau « Livre rouge »sur le rationnement en élevage dans lequel le systèmede calcul des rations a été ajusté. Hormis le gain deprécision, les tables fournissent des valeurs indicativespour un plus grand nombre d’aliments et de fourrages.Les nouvelles équations établies par les chercheurssont plus complexes (elles seront d’ailleurs intégréesdans le logiciel Inration 5). Les pratiques alimentairesdes éleveurs ne sont pas pour autant remises encause. Ce nouveau système permet de mieux prendreen considération les situations qui s’éloignent desstandards. Pour les animaux de ces élevages, desajustements étaient effectués dans l’ancien système,mais ils étaient souvent approximatifs alors qu’ilspourront maintenant être chiffrés de manière assezprécise. La grande nouveauté est qu’un aliment ouun fourrage n’a pas la même valeur selon soncontexte d’utilisation (niveau de production de l’animal,interaction avec les autres aliments de la ration). Pourcertains aliments, il peut y avoir des variations allant de15 à 20 %. Dans la pratique, les valeurs ne changent paspour des troupeaux laitiers présentant une productionintermédiaire (7 000 à 8 500 L), mais les prédictionsgagnent en précision pour les profils extrêmes. Dansles systèmes économes en concentrés, l’utilisation del’azote devrait mieux être prise en compte.

Mots clés : CHIFFRE / DONNEE TECHNIQUE / ELEVAGE /BOVIN LAIT / OUTIL D'AIDE A LA DECISION / ALIMENTATIONDES ANIMAUX / RATIONNEMENT / VALEUR ALIMENTAIRE /FRANCEREUSSIR LAIT N° 330, 01/12/2018, 3 pages (p. 46-48)

réf. 253-035

PRODUCTIONS ANIMALES

Biopresse 253 - Mars 2019 8

Dossier : Sans OGM, le standard dedemain ? : Quel sera l’impact surl’alimentation animale ?

PRUILH Costie

En alimentation animale, le bio représente 2 % desaliments fabriqués en 2017, et le sans-OGM 13 %.La filière bovins lait a utilisé 39 % du soja non OGMen 2017 et une étude prospective du Céréopa a testé3 scénarios de croissance des marchés bio et sansOGM à l’horizon 2022. Avec un intérêt croissant pourles matières premières certifiées non-OGM, le niveaud’importation de celles-ci augmente (soja, tournesol)car la France ne produit pas assez de protéines pourcette filière pour des raisons techniques et égalementéconomiques (la protéine française est plus coûteuse).En parallèle, les importations de soja OGM diminuent.Les surfaces occupées par les oléoprotéagineuxen France représentent deux millions d’hectares decolza et de tournesol, un million d’hectares de poisprotéagineux et 150 000 hectares de soja. Avec l’arrêtéeuropéen qui inclut les variétés issues de mutagénèsesdans les OGM, les surfaces destinées aux filières sans-OGM vont largement diminuer (près de la moitié destournesols français). Cet article est complété par l’avisde Stéphane Radet (directeur du Snia) sur la haussedes coûts des aliments et par celui d’Etienne Laffite(Wisium France) sur l’évolution de la demande en sojanon-OGM.

Mots clés : CHIFFRE / ELEVAGE / APPROVISIONNEMENT /INDUSTRIE DE L'ALIMENT DU BETAIL / MARCHÉ / FILIERESANS OGM / ORGANISME GENETIQUEMENT MODIFIE /COÛT / ALIMENTATION DES ANIMAUX / PROTEAGINEUX /AGRICULTURE BIOLOGIQUE / FRANCE / BOVIN LAIT /ELEVAGE BIOLOGIQUE / ETUDE / SCENARIO PROSPECTIFREUSSIR LAIT N° 330, 01/12/2018, 4 pages (p. 32-35)

réf. 253-036

Double enjeu dans les systèmes ovinsbiologiques : renforcer l'autonomiealimentaire et créer de la valeur ajoutéeau sein de la filière (AgneauxBio)

EXPERTON Catherine / BELLET Vincent /GAC Armelle / ET AL.

Les premières références nationales en productionovine biologique ont pu être établies via le projetCasdar « AgneauxBio, Développement concerté etdurable de la production d’agneaux biologiques ».Un observatoire national des productions ovines aalors été mis en place. Ce document offre uneanalyse de la diversité des systèmes et des pratiquesdes élevages ovins bio (alimentation, reproduction,répartition du travail), ainsi que de leurs impactsenvironnementaux. Malgré une grande hétérogénéité,les résultats montrent que la maîtrise des intrants et labonne valorisation de l’herbe sont les deux principauxleviers pour obtenir de bons résultats économiques.Une meilleure valorisation du prix est également àenvisager pour que les élevages soient en adéquationavec leurs coûts de production. D’un point de vueenvironnemental, l’élevage ovin bio a également desatouts à faire valoir en matière de biodiversité, destockage de carbone et d'entretien des paysages ;ce qui présente un avantage pour le développementde la filière. En effet, même si la productivité d’untroupeau bio est réduite par rapport aux conventionnels,son impact environnemental reste plus faible et sescontributions positives sont plus importantes. Toutefois,une concertation des différents acteurs de cette filièrereste indispensable au développement de celle-ci.

http://www6.inra.fr/ciag/RevueMots clés : IMPACT ENVIRONNEMENTAL / REFERENCETECHNICO-ECONOMIQUE / STOCKAGE DE CARBONE /FILIERE OVINE / BIODIVERSITE / INTRANT / ELEVAGEBIOLOGIQUE / OVIN LAIT / OVIN VIANDE / ALIMENTATIONDES ANIMAUX / CONDUITE DU TROUPEAU / PATURAGE /PROJET DE RECHERCHE DEVELOPPEMENT / FRANCEREVUE INNOVATIONS AGRONOMIQUES N° Volume 63,01/01/2018, 20 pages (p. 337-356)

réf. 253-040

PRODUCTIONS ANIMALES

9 Biopresse 253 - Mars 2019

CLIMALAIT : Pour l'adaptation desélevages laitiers au changementclimatique : des résultats pour la zone desCoteaux secs du Tarn

MOREAU Jean-Christophe / MADRID Aurélie

Le CNIEL a commandité un programmed’accompagnement des filières laitières françaisesafin d’anticiper leur adaptation au changementclimatique. L’objectif de CLIMALAIT est d'évaluerl'impact du changement climatique à moyen, voirelong terme, sur les différents systèmes laitiers(production de cultures fourragères, alimentation desanimaux, stress…) et de fournir aux éleveurs despistes d’adaptation. Pour mener ce programme, laFrance a été découpée en une trentaine d’UnitésLaitières Agroclimatiques représentatives des différentssystèmes. Ce document présente les résultats pourl’Unité Laitière Agroclimatique des Coteaux secs duTarn. Après une description de cette région agricoleet de son climat, les différents points cités ci-dessussont présentés. Il en ressort que le changementclimatique aura très certainement un effet défavorablesur les rendements. Les systèmes laitiers de cettezone reposent en effet principalement sur de l’élevageen bâtiment avec de l’ensilage de maïs ; mais lemaïs sera probablement fortement affecté par lessécheresses estivales malgré l’irrigation. Les prairies,les méteils, les dérobées et le pâturage pourraientaméliorer la résilience de ces systèmes. Ceci nécessite,entre autres, de restructurer le parcellaire pour fairesortir les vaches. Les VL seront également plussoumises au stress thermique. L’isolation, la ventilation,la brumisation des bâtiments, ainsi que l’adaptationgénétique du troupeau sont à anticiper.

Mots clés : ADAPTATION / RESILIENCE / ELEVAGE /AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / CHANGEMENTCLIMATIQUE / CLIMAT / SECHERESSE / BOVIN LAIT /ELEVAGE BIOLOGIQUE / DIAGNOSTIC / ETUDE /ALIMENTATION DES ANIMAUX / BIEN-ÊTRE ANIMAL /BATIMENT D'EXPLOITATION / ASSOLEMENT / SYSTEMEFOURRAGER / GENETIQUE / PROJET DE RECHERCHEDEVELOPPEMENT / FRANCE / TARN2018, 17 p., éd. CNIEL (Centre National Interprofessionnel del'Economie Laitière)

réf. 253-113

Le bien-être animal : de la science au droit

HILD Sophie / SCHWEITZER Louis / NOUËT Jean-Claude / ET AL.

Cet ouvrage présente les articles issus des diversesinterventions du colloque international « Le bien-êtreanimal : de la science au droit », qui s’est tenu endécembre 2015, à l’initiative de la Fondation Droit,Animal, Éthique et Sciences (LFDA). Chercheurs,experts, membres de la Commission européenne oudu ministère de l'Agriculture se sont succédés pourrépondre à des questions complexes : Quelle définitionscientifique donner au bien-être de l'animal ? Sur quelscritères l'évaluer ? Quels sont les droits nationauxou internationaux qui le prennent en compte ? Quelsanimaux sont concernés ? Quels obstacles s'opposentau souci d'assurer le bien-être animal ? Les réponsesdonnées conforteront les démarches à conduire enfaveur de dispositions réglementaires nouvelles.

Mots clés : DROIT / DROITS DE L'ANIMAL / POLITIQUEAGRICOLE / ELEVAGE / STATUT JURIDIQUE / COMMERCEINTERNATIONAL / REGLEMENTATION EUROPEENNE /ANIMAL DOMESTIQUE / BIEN-ÊTRE ANIMAL / RESPECT DEL'ANIMAL / COMPORTEMENT DE L'ANIMAL / RECHERCHE /SANTE ANIMALE / AFRIQUE / ETATS UNIS D'AMERIQUE /AMERIQUE DU SUD / ASIE / SOCIETE / RELATION HOMMEANIMAL / TRADITION / ETHIQUE / BOVIN / PORCIN / VOLAILLE2018, 358 p., éd. ÉDITIONS L'HARMATTAN

réf. 253-070

PRODUCTIONS ANIMALES

Biopresse 253 - Mars 2019 10

Organisation du travail dans lesélevages biologiques du Massif Central

TEYSSIER Estelle

De nombreux freins à la conversion en AB ont étéidentifiés. Le changement d’organisation du travail enélevage en est un : la crainte d’une surcharge de travailest un frein pour que les éleveurs sautent le pas. Letravail intervient dans la cohérence et les performancesdes exploitations. Ce mémoire de fin d'études, réalisédans le cadre du projet BioRéférences, chercheà caractériser le travail des éleveurs biologiquesdu Massif Central dans cinq filières d’élevage deruminants : bovin viande, bovin lait, ovin viande, ovin laitet caprin. La méthode Bilan Travail a été adaptée pourcaractériser l’organisation du travail des éleveurs, entenant compte des particularités de l'élevage biologique,et pour recueillir le ressenti des éleveurs sur leurtravail. L’échantillon ne permet pas de produire desréférences consolidées, mais donne des pistes pour leurconstruction. L’organisation du travail dans les élevagesbiologiques enquêtés apparaît ainsi influencée par :le choix des périodes des mises bas, la demande dumarché, les périodes de gardiennage, la répartitiondes tâches, la valorisation de la production et ladiversification des activités. L’organisation du travaildépend aussi de ce que l’éleveur recherche dans sonactivité. De manière globale, les éleveurs n’exprimentpas une surcharge de travail en agriculture biologique,et prennent plaisir à leur activité. Ils pensent quele travail en agriculture biologique développe descapacités d’anticipation, d’observation de la nature,d’innovation, et permet plus de partage avec lesautres éleveurs. Les éleveurs interrogés se sententglobalement sereins dans leur métier.

https://bioreferences.bioetclic.org/focus-travail-2/Mots clés : ORGANISATION DU TRAVAIL / TEMPSDE TRAVAIL / ELEVAGE BIOLOGIQUE / TRAVAIL ENAGRICULTURE / ASTREINTE / ETUDE / ENQUETE /BOVIN / CAPRIN / OVIN / PROJET DE RECHERCHEDEVELOPPEMENT / MASSIF CENTRAL / SOCIOLOGIE2018, 140 p., éd. PÔLE AB MASSIF CENTRAL / ÉCOLED'INGÉNIEURS DE PURPAN

réf. 253-087

Engraissement à l'herbe : tour de Francedes initiatives du réseau Civam

BROSSILLON Vincent

En octobre 2018, le Civam a organisé ses rencontresà l’échelle nationale sur l’engraissement à l’herbe. Ellesont permis de mettre en avant des dynamiques localespour produire et valoriser les animaux finis avec cettepratique. Cet article présente un tour d’horizon de cesinitiatives. En Corrèze, Jacques Gauvreau cherche àdiminuer au maximum ses coûts de production enengraissant 30 vaches Limousines et 10 génissesuniquement à l’herbe. L’engraissement dure entre 9 et14 mois suivant la période de sevrage et la poussed’herbe. Pierre Hinard, en Loire Atlantique, chercheplutôt à communiquer sur ses méthodes d’élevage endéveloppant des circuits courts et longs avec un grouped’éleveurs. Il est notamment possible de commandersa viande sur internet et d’être livré à domicile. Sesvaches Salers sont engraissées à l’herbe et avecdes céréales produites sur la ferme ou localement.Le Civam de Gâtine, dans les Deux-Sèvres, a, lui,misé sur le croisement avec des races anglo-saxonnesplus précoces, ainsi que sur la vente directe ou enmagasins de producteurs. Pour la valorisation de laviande, un projet de cahier des charges est en coursdepuis 2016 (avec des animaux nourris exclusivementà l’herbe). L’ADAR Civam, en Indre, a également misésur la création d’un cahier des charges basé sur un lienau territoire et sur l’alimentation (autonomie fourragèretotale).

Mots clés : SYSTEME TOUT HERBE / ELEVAGE /COMMERCIALISATION / INITIATIVE LOCALE / CAHIERDES CHARGES / BOVIN VIANDE / VENTE DIRECTE /TEMOIGNAGE / ENGRAISSEMENT / FOURRAGE /PATURAGE / FRANCE / SYSTEME HERBAGERATOUT TREFLE (L') N° 91, 19/12/2018, 2 pages (p. 6-7)

réf. 253-120

PRODUCTIONS ANIMALES

11 Biopresse 253 - Mars 2019

Reine Mathilde : Bilan de 8 ans d'essais :2011 à 2018 : 8 thématiques pour améliorerl'autonomie alimentaire des élevages en AB

METIVIER Thierry / GIRARD Jacques /DELBECQUE David / ET AL.

Ce document présente des résultats issus des8 dernières années (2010-2014, puis 2015-2018)du projet Reine Mathilde, qui avait pour but derenforcer la filière laitière bio en Normandie. Leshuit thématiques choisies concernent l'autonomiealimentaire : - Associations riches en protéagineuxen grains ; - Associations riches en protéagineuxà ensiler ; - Associations lupin + céréales ; - Lesmélanges prairiaux à récolter ; - Les mélangesprairiaux à pâturer ; - Associations maïs + plantescompagnes ; - Céréales, maïs et protéagineux cultivésen pur ; - Semis de prairies sous couvert de culturesannuelles. Pour chacune des thématiques traitées, unesynthèse des essais est présentée et des conseils sontdonnés pour une mise en œuvre d'actions adaptées àla situation et aux objectifs de l'éleveur.

https://normandie.chambres-agriculture.fr/pub/actualites/resultats-dessais-sur-lautonomie-alimentaire-en-ab/Mots clés : REFERENCE TECHNIQUE / BOVIN LAIT /AUTONOMIE ALIMENTAIRE / AUTONOMIE EN PROTEINES /ELEVAGE BIOLOGIQUE / ESSAI / ALIMENTATION DESANIMAUX / VACHE LAITIERE / GRANDE CULTURE /CEREALE / MAIS / FOURRAGE / ENSILAGE / MELANGECEREALES PROTEAGINEUX / PRAIRIE / TECHNIQUECULTURALE / LUPIN / FERME EXPERIMENTALE / PROJETDE RECHERCHE DEVELOPPEMENT / NORMANDIE / GRAIN /SEMIS SOUS COUVERT / PRAIRIE MULTI-ESPECES /PRAIRIE A FLORE VARIEE / MELANGE VARIETAL /ASSOCIATION DE CULTURES / ASSOCIATION VEGETALE2018, 24 p., éd. AGRICULTURES &TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE NORMANDIE

réf. 253-080

Dossier : Maintenir les abattoirs deproximité

D'ALTEROCHE François / DELISLE Cyrielle /BOURGEOIS Sophie

Les outils d’abattage se concentrent dans le GrandOuest de la France, en lien avec la localisation desproductions animales, mais aussi, en bovins, avecle niveau de finition. Ainsi, la zone Massif Central,axée sur la production de viande maigre, compte unedensité moindre en abattoirs, ces derniers étant deplus petite taille. Cette situation est le résultat deplusieurs décennies marquées par la restructurationde l’abattage avec la consolidation d’outils industriels,souvent spécialisés sur une espèce, de grande tailleet privés, basés sur les économies d’échelle etla rentabilité. Ainsi, quatre acteurs totalisent à cejour 70 % des abattages de bovins. Or, il estessentiel de maintenir un maillage suffisant d’outilsd’abattage dans les territoires, pour accompagner ledéveloppement des circuits de proximité et assurerles abattages d’urgence. Cependant, ces dernièresannées, ce sont essentiellement des petits abattoirs,souvent propriétés de collectivités, qui ont fermé ou quiont été vendus, notamment parce qu’il est difficile definancer les investissements nécessaires à leur miseaux normes. Le dossier présente quatre exemples dedémarches, portées par des éleveurs, des bouchers,des collectivités ou d'autres acteurs territoriaux, pourcréer ou maintenir un abattoir local. Deux concernent lacréation d’un nouvel outil, où la prise en compte du bien-être animal (notamment à l’abattage) et humain (arrêtdes cadences d’abattage élevées) est une clé majeuredu projet. Les deux autres cas portent sur la reprise d’unoutil par des collectifs intégrant les utilisateurs de cesabattoirs. A noter que, dans le cadre du projet de loiAgriculture et Alimentation, un article a été adopté pourla mise en place d’une expérimentation de l’abattagemobile pendant quatre ans.

Mots clés : GROUPE D'ELEVEURS / PROXIMITE / SOCIÉTÉPAR ACTIONS SIMPLIFIÉE (SAS) / ELEVAGE / CIRCUITCOURT / ABATTOIR / ABATTOIR MOBILE / VIANDE BOVINE /ABATTAGE DES ANIMAUX / TERRITOIRE / PORCIN / BOVIN /OVIN / BIEN-ÊTRE ANIMAL / FRANCE / CHER / ARDENNES /GIRONDE / CREUSE / COLLECTIFREUSSIR BOVINS VIANDE N° 261, 01/07/2018, 11 pages(p. 16-27)

réf. 253-091

PRODUCTIONS ANIMALES

Biopresse 253 - Mars 2019 12

Dossier : Des troupeaux anglais à la néo-zélandaise

MECHEKOUR Franck

Dans un contexte difficile (foncier très cher, volatilité desprix, peu d’investissement de l’État dans l’agriculture,crises…), la majorité des éleveurs laitiers anglais ontchoisi l’intensification et l’agrandissement. Mais certainsont fait un autre choix, inspiré du modèle néo-zélandais :de grands troupeaux, jusqu’à 500 vaches, un maximumde pâturage, une simplification du travail, des vêlagesgroupés, la monotraite… Des éleveurs français, dansle cadre d’un voyage d’étude, ont découvert quatre deces élevages anglais atypiques, bio ou conventionnels,basés sur l’innovation, la recherche de l’efficacité àl’hectare et non à la vache et la baisse des coûts. Cedossier présente, avec à l’appui des dires d’éleveurs, lespoints forts de ces élevages, comme : i) la gestion de lareproduction en phase avec la pousse de l’herbe, avecdes vaches croisées, de petits gabarits, qui marchentbien, vêlent bien et donnent un lait de qualité, desvêlages groupés… ; ii) une conduite du pâturage simplemais rigoureuse avec des mélanges prairiaux adaptés,une fertilisation réfléchie, de bons chemins d’accès, unsuivi de la pousse de l’herbe, un temps de présencepar paddock court et un temps de repousse long ; iii)des choix atypiques pour la traite (monotraite toute oupartie de l’année, absence de décrochage automatique,salle de traite au milieu des paddocks…) ; iv) un élevagedes veaux particulier (mise au pâturage à 3 semaines,naissance à l’extérieur, lait froid à partir de 15 jours…).Un de ces éleveurs anglais en AB (monotraite, zéroconcentré) témoigne : « j’essaie d’avoir l’élevage le plussimple au monde ». Son but : profiter de sa famille etavoir du temps libre. Ceci ne l’empêche pas d’avoir desrésultats économiques dans le top 10 anglais depuisdes années, avec, par exemple, un revenu disponibleen 2017 de 174 000 euros.

Mots clés : MONOTRAITE / ELEVAGE / CONDUITED'ELEVAGE / BOVIN LAIT / ELEVAGE BIOLOGIQUE /LOGEMENT DES ANIMAUX / PLEIN-AIR / TEMOIGNAGE /VEAU / SALLE DE TRAITE / STABULATION / PERFORMANCEECONOMIQUE / REPRODUCTION ANIMALE / VÊLAGEGROUPÉ / PRAIRIE / PATURAGE / PRAIRIE MULTI-ESPECES /GESTION DU PATURAGE / PATURAGE TOURNANT /CROISEMENT / SELECTION ANIMALE / NORMANDIE /GRANDE BRETAGNE / VISITE DE FERMEREUSSIR LAIT N° 326, 01/07/2018, 17 pages (p. 20-37)

réf. 253-093

Ensilage d’herbe : La fauche précoce :rentable sous conditions

PRUILH Costie

Faucher précocement au stade montaison de lagraminée peut avoir divers avantages : meilleurevaleur alimentaire, notamment en azote, d’où unepossible baisse d’achat de correcteur azoté et deconcentrés ou une augmentation de la productionlaitière. Cependant, cette technique a un coût : lesrendements à l’hectare sont moindres et cela sous-entend une à deux coupes supplémentaires par an.Des essais de fauche précoce pour ensilage, menésà la ferme expérimentale de Trévarez de 2014 à2017, apportent des éléments sur la possible plus-valueà en attendre et sous quelles conditions. Parmi lesrésultats à retenir : la fauche précoce est à privilégierpour les premières coupes printanières, au momentde la pousse active de l’herbe. Les essais menéssur un troupeau en conventionnel et un troupeau enAB, sans réduction de la part de concentrés, montrentune plus forte ingestion de ce fourrage, avec uneaugmentation significative de la production de lait, avecparfois un effet sur le taux protéïque. Néanmoins, ceseffets ne sont pas toujours observés selon les années,notamment en lien avec la variabilité de la qualitéalimentaire du fourrage obtenu. Difficile sans essaicomplémentaire de tirer des conclusions par rapport auximpacts sur la santé et sur l’état général des animaux,ainsi que sur les résultats économiques. Par ailleurs,l’augmentation d’ingestion induite amène à revoir lesystème fourrager et l'assolement, notamment dans unerecherche d’autonomie fourragère.

Mots clés : DONNEE ECONOMIQUE / ELEVAGE / TEMPSDE TRAVAIL / QUALITE / ELEVAGE BIOLOGIQUE /COMPARAISON / COÛT / ESSAI / ALIMENTATION DESANIMAUX / INGESTION / VALEUR ALIMENTAIRE /PRODUCTION LAITIERE / RENDEMENT / RECOLTE DESFOURRAGES / FOURRAGE / ENSILAGE D'HERBE / PRAIRIE /FAUCHE / FERME EXPERIMENTALE / BRETAGNE /PRECOCITE / CULTURE PRECOCEREUSSIR LAIT N° 326, 01/07/2018, 3 pages (p. 38-40)

réf. 253-094

PRODUCTIONS ANIMALES

13 Biopresse 253 - Mars 2019

Dossier : Sécheresse 2018 : coup rudepour les éleveurs

SCHEEPERS Élise / GIRARD Danaé /LENGRAND Amélie

La sècheresse de l'été 2018 a impacté la poussede l’herbe. Au niveau national, cette dernière s’établitseulement à 32 % de la pousse de référence, sur lapériode allant du 20 juin au 20 septembre. La situationest encore pire au niveau de la région Grand-Est pourlaquelle ce chiffre n’est que de 8 % de sa poussede référence. Une enquête menée dans cette régionauprès de 147 producteurs en AB a montré que la moitiéd’entre eux ont déjà dû faire des aménagements : achatde fourrages et/ou vente d’animaux. Les opérateursdoivent d’ailleurs faire face à une arrivée importanted’animaux de tous types, plus ou moins maigres. Danscette situation, il faut savoir que, si l’achat d’alimentsconventionnels reste possible sur dérogation, cela restetrès encadré : limité aux fourrages, si possible quepour les animaux non productifs, obligation de ne plusavoir de tels fourrages sur l’exploitation au plus tardle 30 avril 2019… Par ailleurs, l’échange direct entreagriculteurs est possible mais, là aussi, en respectantla réglementation, qui rend notamment obligatoire lepassage physique ou comptable par un organismecollecteur pour les céréales (sur le principe fixé par laloi de la séparation des métiers de production ou destockage, de ceux de la commercialisation). Ces aléasclimatiques devenant de plus en plus fréquents, desactions sont en cours, dans le Grand Est ou ailleurs,pour faciliter les échanges entre éleveurs et polyculteurssur le moyen et long terme (principe de l’autonomie àl’échelle du territoire). Il peut être aussi intéressant derepenser son pâturage pour l’optimiser. Des formationspeuvent aider à identifier les pratiques les plus adaptéesà son système.

http://www.bioenlorraine.org/lettres-abMots clés : ECHANGE AGRICOLE / ELEVAGE /REGLEMENTATION / DEROGATION / AGRICULTURE ETENVIRONNEMENT / SECHERESSE / STOCK / ELEVAGEBIOLOGIQUE / IMPACT / ENQUETE / TEMOIGNAGE /RUMINANT / BOVIN / CAPRIN / CEREALE / FOURRAGE /HERBE / GESTION DU PATURAGE / FRANCE / GRAND-EST /RELATION ÉLEVEUR CÉRÉALIER / ALÉA CLIMATIQUELES LETTRES AB - MAGAZINE DES PRODUCTEURS BIO DUGRAND EST N° 12, 01/11/2018, 4 pages (p. 6-9)

réf. 253-095

En association : Du méteil grain valorisépar les ovins

HARDY Damien

Les mélanges céréales-protéagineux offrent diversavantages, notamment en élevage ovin : apport d’azotepar les légumineuses pour le sol et pour les céréales,une meilleure résistance face aux aléas climatiques,une bonne couverture du sol d’où peu d’adventices, unplus pour la ration (apport de protéines et d’énergie).Ces mélanges sous-entendent aussi peu ou pasd’intrants, d’où une plus-value côté charges. Autantd’atouts qui font que ces mélanges sont courants enAB et de plus en plus fréquents en conventionnel.Cependant, il faut respecter un itinéraire techniqueprécis pour obtenir un bon mélange et bien réfléchir lacomposition de ce dernier (espèces et part de chacuned’entre elles). Par ailleurs, il peut y avoir de fortesvariations de valeur alimentaire dans ce qui est récolté,d’une année à l’autre et pour un même mélange ;d’où l’intérêt de contrôler la valeur alimentaire obtenuechaque année pour compléter selon les besoins laration, par un correcteur azoté par exemple. Ce contrôlepeut se faire notamment en triant un sac de deuxkilogrammes de mélange, puis en pesant chaquematière première et, de là, en utilisant les tables INRApour le calcul final de la valeur alimentaire. Diversexemples d’espèces utilisables et de mélanges sontrepris dans cet article.

Mots clés : CONDUITE TECHNIQUE / ELEVAGE / AUTONOMIEEN PROTEINES / ELEVAGE BIOLOGIQUE / TEMOIGNAGE /ALIMENTATION DES ANIMAUX / OVIN / MELANGE CEREALESPROTEAGINEUX / CORREZEREUSSIR PATRE N° 655, 01/06/2018, 4 pages (p. 28-31)

réf. 253-099

PRODUCTIONS VÉGÉTALES

Biopresse 253 - Mars 2019 14

PRODUCTIONS VÉGÉTALES

ARBORICULTURE

Evaluation des niveaux d'appétencede porte-greffes du pommier pourle campagnol provençal Microtusduodecimcostatus

LIBOUREL Gilles

Un essai a été réalisé sur la parcelle expérimentale duGRAB, près d'Avignon, sur les alluvions de la Durance(84), pour évaluer la sensibilité de 4 porte-greffes dupommier au campagnol provençal : Lafayette, Dalinette,Pilot et Canada Grand Faye. Le comportement descampagnols vis-à-vis des porte-greffes a été étudié parle biais de plusieurs observations : présence ou absencede morsures sur le système racinaire et, pour les arbrestouchés, surface des morsures, gravité des morsures.Une autre observation, non prévue initialement, estrevenue plusieurs fois : écorce non "raclée" jusqu'aubois. Les résultats sont synthétisés.

Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / ESSAI / PORTEGREFFE / ARBORICULTURE / VERGER / PROTECTION DESVEGETAUX / RAVAGEUR / CAMPAGNOL PROVENÇAL /POMMIER / VAUCLUSEARBO BIO INFOS N° 230, 01/05/2018, 2 pages (p. 5-6)

réf. 253-054

Les chauves-souris en vergers depommier : Synthèse des travauxd'écologie acoustique (2014-2017)

JAY Michel / RICARD Jean-Michel

Les résultats d’un travail conduit de 2014 à 2017,et destiné à connaître la dispersion des chauves-souris dans les vergers de pommiers du sud dela France, sont présentés. L’objectif était d’identifierles espèces présentes, de rechercher la présencede ravageurs dans leurs crottes (carpocapse de lapomme, tordeuse orientale du pêcher) et d'analyserleur activité en fonction des différents élémentspaysagers qui composent les vergers. La finalitéest de pouvoir apporter des recommandations pourfavoriser l’installation de ces chiroptères, qui ont unrôle fonctionnel établi dans le contrôle de plusieursravageurs. L’étude s’appuie sur l’enregistrement desultrasons (145 nuits, 1 300 heures d’enregistrement).Dix-neuf espèces sont présentes dans les huit vergerssuivis, mais trois d'entre elles représentent 60 % descontacts acoustiques. Ces contacts sont, en moyenne,quatre fois plus élevés le long des haies qu'au centredes vergers et ils sont encore plus nombreux dans leszones proches des points d’eau ou de la forêt. Tousles vergers ont des indices d’activité plutôt pauvres parrapport aux milieux naturels.

Mots clés : AMÉNAGEMENT PARCELLAIRE / AGRICULTUREET ENVIRONNEMENT / ECOLOGIE / BIODIVERSITEFONCTIONNELLE / COMPARAISON / ETUDE / HAIE /ARBORICULTURE / VERGER / PROTECTION DESVEGETAUX / AUXILIAIRE / LUTTE BIOLOGIQUE PARCONSERVATION / CHAUVE-SOURIS / POMMIER /RECHERCHE / GARDINFOS CTIFL N° 346, 01/11/2018, 14 pages (p. 22-35)

réf. 253-004

PRODUCTIONS VÉGÉTALES

15 Biopresse 253 - Mars 2019

Le projet EUFRUIT : Réduction desrésidus de pesticides sur les fruits etdans l'environnement

ZAVAGLI Franziska

Ce numéro hors-série d’Infos Ctifl est consacré auprojet EUFRUIT. Ce dernier vise à faciliter l’accès et ladiffusion de connaissances sur la production intégréede pommes. Il regroupe 14 instituts européens etest divisé en quatre thématiques : nouvelles variétésde fruits, résidus de pesticides, qualité des fruits etproduction durable. Ce document présente l’inventaireréalisé durant le projet sur les pratiques permettantde réduire l’utilisation de pesticides. Il faut noter quecette synthèse a été réalisée dans le contexte d’uneproduction conventionnelle ; par conséquent, toutesles techniques alternatives qui y sont présentéesne sont pas transférables à la bio. Elle détaillenéanmoins les produits alternatifs aux traitementschimiques dans les vergers (agents de biocontrôle,produits naturels, médiateurs chimiques), ainsi quedes alternatives aux traitements conventionnels post-récolte (nébulisation d’organismes de lutte biologique,traitement à l’eau chaude). Les barrières physiquespouvant être installées en vergers sont égalementmentionnées (filets anti-insectes, bâches en plastique).Une page de ce document est réservée à la biodiversitéfonctionnelle et aux moyens de favoriser la luttebiologique par conservation. Le dernier article estconsacré aux résultats d’essais longue durée pourréduire l’utilisation de pesticides.

Mots clés : BÂCHE ANTIPLUIE / CONSERVATION DESPRODUITS / FILET ANTI-INSECTES / AGRICULTURE ETENVIRONNEMENT / BIODIVERSITE FONCTIONNELLE /REDUCTION D'INTRANTS / ETUDE / AGRICULTUREINTEGREE / ARBORICULTURE / LUTTE BIOLOGIQUE / BIO-CONTROLE / FRUIT / MEDIATEUR CHIMIQUE / EUROPE /PROJET DE RECHERCHE DEVELOPPEMENT / PROTECTIONDES VEGETAUX / POMMIERINFOS CTIFL N° Hors-série Novembre 2018, 01/11/2018,19 pages (p. 2-20)

réf. 253-005

Expérimentation en arboriculturebiologique en Europe et aux Etats-Unis

PARVEAUD Claude-Eric

Suite à un premier article consacré à des présentationsissues de la 18ème conférence internationaleECOFRUIT, qui a eu lieu du 19 au 21 février 2018,à l'Université de Hohenheim (Allemagne), les résumésde 5 autres présentations sont proposés : - Leconcept des Communs appliqué à la création variétale(S. Sievers-Glotzbach) ; - La création variétale enpommier : élargir les ressources génétiques utilisées(projet NAGBA) ; - Apfel:gut, création variétale par etpour les arboriculteurs biologiques ; - Réseau européend'acteurs de la création variétale en pommier (projeteuropéen LIVESEED) ; - Recherche en arboriculturebiologique aux États-Unis : what's up ?

Mots clés : BIEN COMMUN / ESSAI VARIETAL / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / METHODE DE LUTTE / ARBORICULTURE /VERGER / PROTECTION DES VEGETAUX / FRUIT / VARIETE /VARIETE RESISTANTE / RESSOURCE GENETIQUE /POMMIER / RECHERCHE / EXPERIMENTATION / ETATS UNISD'AMERIQUE / EUROPE / GROUPE D'AGRICULTEURSARBO BIO INFOS N° 232, 01/07/2018, 2 pages (p. 5-6)

réf. 253-055

Découvrir l’arboriculture bio enCatalogne : fruits à noyau et pommes

BONHOMME Pauline

En février 2018, 12 producteurs d'Auvergne-Rhône-Alpes ont participé à un voyage d’études organisépar l’ARDAB, à la découverte de l’arboriculture bio enCatalogne (fruits à noyau et pommes). Ils ont rencontrédes producteurs bio en recherche d’autonomie, plutôttournés vers la vente à des grossistes, voire l’exportcar ayant peu de demande locale. La ferme Cor deFruita, de Joan Miret Bonelli, a fait l'objet d'une visite.Ce producteur de pommes et de poires bio installédans la région de Lleida fabrique son biofertilisant enfermentation anaérobique, à base de micro-organismesde litières de forêt. Deux témoignages montrent l’intérêtdes participants à partager leurs pratiques au cours detels voyages d’études.

http://www.corabio.org/index.php/telechargementsMots clés : LITIÈRE FORESTIÈRE / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / PREPARATION BIODYNAMIQUE /TEMOIGNAGE / FERTILISATION / BIOFERTILISANT /ARBORICULTURE / PREPARATION A BASE DE MINERAUX /POIRE / POMME / MICRO-ORGANISME / ESPAGNE /CATALOGNE / AUVERGNE-RHONE-ALPESLA LUCIOLE N° 20, 01/06/2018, 3 pages (p. 7-9)

réf. 253-057

PRODUCTIONS VÉGÉTALES

Biopresse 253 - Mars 2019 16

Les plantes pour mettre en œuvre leprincipe phare en AB : soigner le solpour soigner les plantes. Ou commentaller vers plus d'autonomie dans sespratiques

VENOT Céline

Une journée technique sur l'utilisation des plantes enarboriculture a été organisée en Ardèche. Plusieursateliers ont permis d'aborder différentes techniques etdifférents usages : liens entre purins, micro-organismeset paramagnétisme (Eric Petiot), litières forestières(Valo Dantinne, de Terre et Humanisme), plantes bio-indicatrices (Miguel Neau, producteur de PPAM bio enArdèche). Des producteurs ont partagé leur expérienced'utilisations des plantes pour soigner leur sol, renforcerles plantes et réguler les ravageurs.

http://www.corabio.org/index.php/telechargementsMots clés : BARDANE / BASALTE / CONSOUDE /ELECTROMAGNETISME / JOURNEE TECHNIQUE /PREPARATION A BASE DE PLANTES / PURIN DEPLANTES / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / TEMOIGNAGE /BIOFERTILISANT / SOL / ARBORICULTURE / PROTECTIONDES VEGETAUX / PETIT FRUIT / PLANTE BIO-INDICATRICE /MICRO-ORGANISME / ORTIE / AUVERGNE-RHONE-ALPES /LITIÈRE FORESTIÈRE / FERTILITE DES SOLSLA LUCIOLE N° 20, 01/06/2018, 2 pages (p. 10-11)

réf. 253-058

Réduire l’emploi des produitsphytosanitaires en verger de pommier :Les enseignements du réseau nationalEXPE Ecophyto Pomme

ZAVAGLI Franziska / ALISON B. / BALLION S.

Le réseau national EXPE Ecophyto Pomme a pourobjectif d’acquérir des références techniques etéconomiques sur les différents leviers permettant deréduire l’utilisation de produits phytosanitaires dans lesvergers. 27 systèmes de culture, répartis dans sixsites situés dans toute la France, ont ainsi pu êtretestés. Ils sont conduits, soit en protection fruitièreintégrée, soit en agriculture biologique. Les principauxleviers mobilisés sont la génétique, le biocontrôle, laprophylaxie, l’efficience des traitements, la protectionphysique (filets anti-insectes, bâches anti-pluie), letravail mécanique et la lutte biologique. Un bilan a puêtre dressé après cinq campagnes : pour 12 systèmes(sur 19), l’IFT chimique a été diminué de plus de50 % par rapport à la modalité de référence. D’unpoint de vue économique, sept de ces systèmes sontconsidérés comme performants et, parmi eux, seuls lestrois systèmes conduits en agriculture biologique ont unproduit brut égal ou supérieur aux charges engagées.

http://www6.inra.fr/ciag/RevueMots clés : BÂCHE ANTIPLUIE / FILET ANTI-INSECTES /OUTIL D'AIDE A LA DECISION / REDUCTION D'INTRANTS /RESISTANCE VARIETALE / AGRICULTURE INTEGREE /PRODUCTION FRUITIERE INTEGREE / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / PROTECTION DES VEGETAUX /METHODOLOGIE / ARBORICULTURE / VERGER /DESHERBAGE MECANIQUE / LUTTE BIOLOGIQUE / BIO-CONTROLE / TRAITEMENT PHYTOSANITAIRE / POMMIER /EXPERIMENTATION / FRANCEREVUE INNOVATIONS AGRONOMIQUES N° Volume 70,01/11/2018, 18 pages (p. 55-72)

réf. 253-019

PRODUCTIONS VÉGÉTALES

17 Biopresse 253 - Mars 2019

BioREco, Méthodologie etexpérimentation système pour laréduction de l’utilisation des pesticidesen vergers de pommier

SIMON S. / ALAPHILIPPE A. / BORNE S. / ET AL.

Le dispositif BioREco a exploré le potentiel de réductiondes pesticides en vergers de pommiers sur une longuedurée. Pour cela, une évaluation multicritère a étéconduite sur trois systèmes : un système raisonné (sansprise de risque et en se basant sur des référencesconventionnelles), un système économe en intrants(utilisation de méthodes non chimiques sauf si desrisques de perte de récolte ou d’arbres sont identifiés)et un système en agriculture biologique (respect ducahier des charges européen et limitation de l’utilisationde cuivre). Durant les sept années d’expérimentation(2009-2015), l’utilisation de pesticides a en moyenne étéréduite de 38 à 45 % grâce à la combinaison de variétéspeu sensibles, d'un ensemble de pratiques alternativeset d'une évaluation fine des risques de dégâts. Parrapport au système raisonné, les rendements ont étésimilaires pour le système bas-intrants et moindresdans le cas de l’agriculture biologique. L’évaluationmulticritère a permis d’identifier les points forts et lespoints d’amélioration de ces différents systèmes.

http://www6.inra.fr/ciag/RevueMots clés : ANALYSE DU CYCLE DE VIE / REFERENCETECHNIQUE / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT /ETUDE DE FAISABILITE / AGRICULTURE RAISONNEE /AGRICULTURE BIOLOGIQUE / SYSTEME ECONOMEEN INTRANTS / METHODOLOGIE / REDUCTIOND'INTRANTS / ARBORICULTURE / VERGER / TRAITEMENTPHYTOSANITAIRE / POMMIER / RECHERCHE /EXPERIMENTATION / DROME / PROTECTION DESVEGETAUX / COMPARAISONREVUE INNOVATIONS AGRONOMIQUES N° Volume 70,01/11/2018, 14 pages (p. 73-86)

réf. 253-020

Focus : Protection agroécologique dumanguier à La Réunion : synthèse desrésultats d'essais

JACQUOT Maxime

A La Réunion, le projet Biophyto (2012-2014, CASDAR)avait pour objectif de produire des mangues sans avoirrecours aux insecticides. Pour cela, un enherbementtotal a été mis en place dans les vergers afin d’attirerles auxiliaires naturels et de servir de barrière physiquenaturelle contre les insectes qui effectuent une partie deleur cycle de vie dans le sol. Pour étudier l’effet de cettepratique agroécologique, des vergers ont été comparéschez dix agriculteurs : chacun d’entre eux conduisaitun verger de manière « classique » et un autre avecenherbement et sans insecticides ni herbicides. Lesrésultats montrent que la conduite sans insecticidesaugmente de manière générale la biodiversité ainsique la régulation des insectes nuisibles. Une baissede production a cependant été observée pour quatrecas sur les dix mais les résultats sont prometteurs.Plus largement, les réflexions autour de ces essaisainsi que les formations sur l’agroécologie auprès desarboriculteurs ont permis de baisser de 40 % lesfréquences de traitements insecticides dans les vergersde manguiers entre 2012 et 2015. Cela a aussi permis laconversion à l’AB d’une agricultrice membre du réseau(en plus de deux arboriculteurs déjà en bio).

Mots clés : MANGUE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /AGRICULTURE TROPICALE / AGROECOLOGIE /ETUDE / REDUCTION D'INTRANTS / ARBORICULTURE /ENHERBEMENT / INSECTE RAVAGEUR / AUXILIAIRE /LUTTE BIOLOGIQUE PAR CONSERVATION / AGRICULTURECONVENTIONNELLE / BIODIVERSITE FONCTIONNELLE / LAREUNION / PROTECTION DES VEGETAUX / PROJET DERECHERCHE DEVELOPPEMENTARBO BIO INFOS N° 235, 01/11/2018, 2 pages (p. 7-8)

réf. 253-037

PRODUCTIONS VÉGÉTALES

Biopresse 253 - Mars 2019 18

Focus : Infra-doses de sucre pour limiterles dégâts de carpocapse sur pommier :Retour de 6 années d’expérimentationsen vergers

ONDET Sophie-Joy

Les effets d’applications d’infra-doses de sucre surpommiers contre les dégâts causés par le carpocapse(Cydia pomonella) ont été démontrés dans certainsessais, mais de nombreuses zones d’ombre persistent.Dans une publication de 2016, les résultats de neufessais conduits sur des vergers en AB ou en protectionintégrée entre 2009 et 2014 ont prouvé l’efficacité de cesinfra-doses. Dans les essais suivis par le GRAB depuis2013 dans le nord des Bouches-du-Rhône, quatreessais sur six ont également permis de les valider.Globalement, dans les situations de trop forte pression,l’application de sucre est inefficace. Au contraire, dansles situations de pression faible à moyennement forte(40 % de fruits piqués sur les arbres témoins), lemélange fructose et saccharose (1 g/10L chacun) gardetout son intérêt. Il est encore difficile de savoir pourquoi,sur un même verger, cette technique peut être efficacesur une saison et ne pas l’être l’année suivante. Cettetechnique n’est donc pas parfaitement maîtrisée, maisles résultats restent encourageants.

Mots clés : STIMULATEUR DE DEFENSE NATURELLE /SUCRE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / AGRICULTUREINTEGREE / ETUDE / PROTECTION DES VEGETAUX /ARBORICULTURE / ESSAI / CARPOCAPSE / POMMIER /BOUCHES DU RHONE / BIOPRODUIT / FRANCEARBO BIO INFOS N° 235, 01/11/2018, 2 pages (p. 5-6)

réf. 253-038

Produire des abricots biologiques :nouvelles variétés prometteuses !

LEBLEU Flore

Agroscope et le FiBL ont lancé, en Suisse, deux variétésd'abricots, Lisa et Mia, qui offrent des possibilités en bio.Mia a été répertoriée comme tolérante à la bactériose(Pseudomonas) et Lisa à la moniliose (Monilia laxa). Auniveau gustatif, les deux variétés obtiennent des notessupérieures à la moyenne. Elles s'avèrent égalementpeu sensibles à la manutention et au transport.

Mots clés : ESSAI VARIETAL / RESISTANCE AUX MALADIES /AGRICULTURE BIOLOGIQUE / ARBORICULTURE / ABRICOT /VARIETE RESISTANTE / SUISSEBIOACTUALITES N° 7/18, 01/09/2018, 1 page (p. 11)

réf. 253-067

Lutte contre la tavelure et les maladiesde conservation : Stimuler les défensesnaturelles (SDP)

CAVAIGNAC Sébastien

Les plantes peuvent développer des protectionsnaturelles contre les bioagresseurs. Pour cela, ellesutilisent différents mécanismes en réponse à uneattaque (mise en place de barrières chimiques,physiques, émission de signaux d'alerte...). Le principede stimulation des défenses des plantes (SDP),particulièrement intéressant pour la prévention enagriculture biologique, est d'engendrer ce phénomèneen amont de l'agression pour permettre à la plantede se protéger elle-même. Afin de mieux comprendreles SDP, l'INRA, le CTIFL, l'IFPC et des stationsd'expérimentation, dont INVENIO, se sont associéspour travailler sur le projet PEPS, qui vise à évaluer età optimiser les SDP dans des stratégies de protectionphytosanitaire en arboriculture. Parmi les produits destimulation testés, 5 ont induit de fortes réactions. Ilsont été choisis pour être testés en vergers au cours de3 campagnes, avec 2 problématiques : la tavelure et lesmaladies de conservation. Des résultats issus de cesexpérimentations sont présentés.

http://www.nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr/filieres-et-territoires/agriculture-biologique/publications/profilbio/formulaire-profilbio/profilbio/Mots clés : ARBORICULTURE / PROTECTION DESVEGETAUX / STIMULATION DES DEFENSES DE LAPLANTE / DEFENSE NATURELLE DES PLANTES /POMMIER / EXPERIMENTATION / PROJET DE RECHERCHEDEVELOPPEMENT / TAVELURE / BIOPRODUIT / FRANCEPROFILBIO N° 3, 01/06/2018, 2 pages (p. 7-8)

réf. 253-073

PRODUCTIONS VÉGÉTALES

19 Biopresse 253 - Mars 2019

FERTILISATION

Fumiers compostés : un levier pour lafertilité des sols en AB !

CARON Gaëlle

Dans la Loire, des polyculteurs-éleveurs bioexpérimentent l'épandage de fumiers compostés surleurs prairies. Focus sur cette pratique : compositionprérequise du fumier destiné au compostage, techniquede compostage (matériel, bons gestes), épandage.Deux témoignages complètent l'article, celui d'AlexisVenet, éleveur d'une trentaine de vaches bio, quicomposte son fumier depuis 10 ans, et celui de VincentGuillot, à la tête d'une trentaine de Montbéliardes, quipratique le compostage depuis 5 ans.

http://www.corabio.org/index.php/telechargementsMots clés : FUMIER / ELEVAGE BIOLOGIQUE / TEMOIGNAGE /BOVIN / OVIN / COMPOSTAGE / EPANDAGE / MATIEREORGANIQUE / FERTILITE DES SOLS / POLYCULTUREELEVAGE / PRAIRIE / LOIRE / COMPOST / FERTILISATIONLA LUCIOLE N° 20, 01/06/2018, 2 pages (p.17-18)

réf. 253-061

GRANDES CULTURES

Mise en réseau d'expérimentationsde longue durée de systèmesde grande culture en agriculturebiologique : apports méthodologiqueset enseignements pour des systèmestrès économes en phytosanitaires

FONTAINE L. / CELETTE Florian / DE CORDOUE A. /ET AL.

Dans le cadre du Réseau RotAB, douze dispositifsexpérimentaux systémiques en grandes cultures etconduits en agriculture biologique ont pu être évaluéssur une longue durée. L’objectif était d’étudier ladurabilité de ces systèmes innovants. Ces derniersreposaient sur une forte mobilisation de leviersagroécologiques pour maintenir la fertilité des solset contrôler le développement des adventices sansrecourir à des traitements phytosanitaires. La miseen réseau de ces systèmes a permis de traitercollectivement les questions qui se sont posées durantle projet. Celles-ci ont principalement porté sur laconception de ces systèmes AB, sur la conception dedispositifs pour les évaluer dans leur ensemble et dansla durée, ainsi que sur la capitalisation des données etsur leur valorisation. Ce document fournit des apportsméthodologiques et les principaux enseignements quiont pu être tirés de la mise en réseau après six annéesde fonctionnement.

http://www6.inra.fr/ciag/RevueMots clés : PROJET DE RECHERCHE DEVELOPPEMENT /ESSAI SYSTEME / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /AGROECOLOGIE / ETUDE / METHODOLOGIE / SYSTEME DECULTURE / GRANDE CULTURE / FRANCE / VALORISATION /BOÎTE À OUTILS / RECHERCHE PARTICIPATIVE /EXPERIMENTATION / RESEAUREVUE INNOVATIONS AGRONOMIQUES N° Volume 70,01/11/2018, 14 pages (p. 317-330)

réf. 253-029

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Biopresse 253 - Mars 2019 20

Dossier : Grandes cultures

DUMET Fanny / RAIMBAULT Jean / LE GALL Cécile /ET AL.

Trois articles composent ce dossier : - Culture dusarrasin : L'impact de la préparation du sol ; uneexpérience de réintroduction de la culture du sarrasinen AB dans la Creuse ; - PROLÉOBIO 2018 : Pourmaîtriser les cultures d'oléoprotéagineux en AB ; retoursur les Rencontres Proléobio de mars 2018 à Agen(47) visant à faire le point sur les dernières avancéestechniques concernant les oléoprotéagineux cultivésen AB ; - Grandes cultures irriguées en agriculturebiologique : Quelle marge sur les exploitations mixtes ? ;deux exemples de cas-types servent de base à cetarticle qui présente un raisonnement permettant desavoir dans quelle mesure le passage en AB apporteun gain économique sur les exploitations en grandescultures irriguées.

http://www.nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr/filieres-et-territoires/agriculture-biologique/publications/profilbio/formulaire-profilbio/profilbio/Mots clés : DONNÉE TECHNICO-ÉCONOMIQUE / OUTILD'AIDE A LA DECISION / PREPARATION DU SOL /FRANCE / MARGE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /CONVERSION / COMPARAISON / ASSOLEMENT /GRANDE CULTURE / SARRASIN / OLEOPROTEAGINEUX /FERME EXPERIMENTALE / PROJET DE RECHERCHEDEVELOPPEMENT / CREUSE / IRRIGATIONPROFILBIO N° 3, 01/06/2018, 8 pages (p. 9-16)

réf. 253-074

Maïs hybride, fermier oupopulation ? Qu'en est-il réellementéconomiquement ?

POULIQUEN Domitille

Julien et Franck, du GAEC de la Vallée de l’Issoire,exploitation bovins allaitants bio située en Vendée,se sont posés la question de l’intérêt économique deproduire leur semence de maïs (maïs grain). Les deuxassociés ont alors mis en place une expérimentationdirectement sur leur ferme. Dans une même parcelle(au sol relativement homogène), ils ont comparé troisbandes de 1,5 ha : une en maïs hybride (semencepioneer P9074), une en maïs population (Evolino) etune en maïs hybride fermier. Sur ces trois bandes,a été pratiqué le même itinéraire technique. Le bilanéconomique (charges, produits et marges) de chacunede ces cultures est présenté à l’aide d’un tableau. Cesrésultats sont en faveur du blé hybride certifié. Toutefois,le bénéfice du doute est laissé au maïs population quin’est cultivé que depuis deux ans et n’a pas encoreexprimé tout son potentiel. Dans tous les cas, le maïspopulation est gourmand en main d’œuvre, tout commele maïs fermier, qui demande en plus un investissementmatériel (castreuse, égrenoir et corn picker).

Mots clés : DONNÉE TECHNICO-ÉCONOMIQUE / VARIETEHYBRIDE / ITINERAIRE TECHNIQUE / MAIN D'OEUVRE /MARGE / INVESTISSEMENT / ELEVAGE BIOLOGIQUE /COÛT / TEMOIGNAGE / GRANDE CULTURE / MAIS GRAIN /PRODUCTION DE SEMENCES / SEMENCE DE FERME /VARIETE POPULATION / EXPERIMENTATION / VENDEEATOUT TREFLE (L') N° 91, 19/12/2018, 1 page (p. 5)

réf. 253-118

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21 Biopresse 253 - Mars 2019

J'introduis des légumes de plein champdans mes rotations

POULIQUEN Domitille

Le GAEC Les Rocs, situé en Vendée, dirigé par quatreassociés installés sur 180 hectares, regroupe troisateliers en agriculture biologique : un de bovins lait(440 000 L lait/an), un de cultures de vente et un delégumes de plein champ (trois hectares de poireauxet deux de pommes de terre). L’article commencepar retracer l’historique de l’exploitation via une frisechronologique. Il décrit ensuite l’assolement type del’exploitation, ainsi que les deux rotations types incluantles légumes de plein champ. Il se focalise ensuitesur la culture de poireaux : bien qu’elle ne représenteque trois hectares, elle génère un quart du revenu del’exploitation. Cependant, l’irrigation est indispensableà cet atelier, ainsi que des investissements dans dumatériel spécifique. L’itinéraire technique de la culturede poireaux plein champ bio est détaillé. Les associéspréviennent que cette culture nécessite un fort besoinen main d’œuvre et que les interventions s’effectuenten même temps que les foins et le maïs. Les poireauxbio sont commercialisés via une SAS (formée parun collectif d’agriculteurs) qui vend l’intégralité de laproduction à Fleury Michon.

Mots clés : ITINERAIRE TECHNIQUE / COMMERCIALISATION /AGRICULTURE BIOLOGIQUE / TRAJECTOIRE /TEMOIGNAGE / ASSOLEMENT / LEGUME DE PLEIN CHAMP /GRANDE CULTURE / ROTATION DES CULTURES / POIREAU /VENDEE / DIVERSIFICATIONATOUT TREFLE (L') N° 91, 19/12/2018, 2 pages (p. 8-9)

réf. 253-119

2èmes Rencontres des grandes culturesbio - 22 janvier 2019 - Paris XIIe : Le rendez-vous technique des acteurs des filières desgrandes cultures bio

CARRIERE Amélie / TOUPET DE CORDOUE Anne-Laure / FONTAINE Laurence / ET AL.

Une journée Grandes Cultures Bio a été organiséepar l’ITAB, ARVALIS – Institut du végétal et TerresInovia en janvier 2019. Les thématiques portaientsur : - L'évolution du marché bio en France et enEurope : Quelle vision pour la filière des grandescultures françaises ? ; - Post récolte : Commentpréserver la qualité technologique et sanitaire desgraines en AB ? ; - Quels leviers techniques pourdisposer d'une offre variétale adaptée pour l'AB ?

http://www.itab.asso.fr/publications/rencontresgrandescultures2019.php?request_temp=recueil_2eme_rencontres_gdes_cultures_pl_1Mots clés : CHIFFRE / JOURNEE TECHNIQUE /REGLEMENTATION / MEUNERIE / MARCHÉ / FILIERE /HUILE / INITIATIVE LOCALE / OFFRE ET DEMANDE /QUALITE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / CONVERSION /DIVERSIFICATION / STATISTIQUES / RECOLTE DESCEREALES / GRANDE CULTURE / PROTECTION DESVEGETAUX / CONSERVATION DES GRAINS / STOCKAGEDES GRAINS / OLEOPROTEAGINEUX / PROTEAGINEUX /SEMENCE VEGETALE / VARIETE / RECHERCHE / EUROPE /FRANCE2019, 34 p., éd. ITAB (Institut Technique de l'AgricultureBiologique) / ARVALIS - INSTITUT DU VEGETAL

réf. 253-078

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Biopresse 253 - Mars 2019 22

Colza biologique maîtrisé en toutesimplicité

GLORIA Christian

D’après Terres Inovia, cultiver du colza en bio exigeune bonne disponibilité en azote dès l’automne. Siaucune matière organique ne peut être apportée, ilfaut le placer après une culture à bon reliquat azoté.Le semis précoce, avec des conditions de levée etde croissance rapides permet au colza de faire faceaux attaques de ravageurs et accentue la capacitéd’étouffement de la culture contre les adventices (avecune densité suffisamment forte). Dominique Clouard,agriculteur bio dans l’Orne depuis dix ans, partageson itinéraire technique (semis assez précoce, trèsdense, sur un terrain bien préparé, avec absence derepousses de céréales et après une prairie temporairede graminées et légumineuses). Pour lui, ce n’est pas sicompliqué de faire du colza bio. Sa production lui assuredes tourteaux de colza pour son troupeau et de l’huilebien valorisée en circuit Biocoop.

Mots clés : TECHNIQUE CULTURALE / HUILE DECOLZA / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / ELEVAGEBIOLOGIQUE / TEMOIGNAGE / ALIMENTATION DESANIMAUX / FERTILISATION / GRANDE CULTURE / CONTROLEDES ADVENTICES / PROTECTION DES VEGETAUX /NUTRITION AZOTEE / COLZA / ORNEREUSSIR GRANDES CULTURES N° 327, 01/09/2018, 2 pages(p. 40-41)

réf. 253-089

JARDINAGE

Une année au jardin avec les micro-organismes efficaces (EM)

LORCH Anne

Les micro-organismes efficaces (EM) sont une mixturedans laquelle différents groupes de bactéries du sol ontété assemblés. Ils ont été développés au Japon dansles années 1980 et se sont montrés d'une efficacitéétonnante au jardin. Les souches microbiennes quiconstituent les EM sont non seulement capables destopper un processus de dégradation, mais aussi del'inverser pour le faire évoluer dans le sens d'unerégénération. L'emploi des EM au jardin stimule le solet augmente sa capacité à mettre les nutriments à ladisposition des plantes. Les bases de la technologiedes EM sont expliquées, les principes d'élaboration,les processus d'action et les modes d'utilisation sontdécortiqués. Les applications au jardin sont présentéesmois par mois, sur une année entière. Au delà d'unmanuel d'utilisation, cet ouvrage est aussi un guide pourorienter notre influence positive sur l'environnement etles cycles du vivant en revisitant notre rapport à lanature.

Mots clés : ACTIVITE BIOLOGIQUE / MICRO-NUTRIMENT /PREPARATION / RELATION HOMME NATURE / APPROCHEGLOBALE / SOL / FERTILITE DES SOLS / JARDINAGE /PROTECTION DES VEGETAUX / FRUIT / LEGUME /CHAMPIGNON / PLANTE / MICRO-ORGANISME / EM(EFFECTIVE MICROORGANISMS) / BACTERIE / LEVURE2018, 240 p., éd. ÉDITIONS LE SOUFFLE D'OR

réf. 253-069

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23 Biopresse 253 - Mars 2019

MARAÎCHAGE

Provence Alpes Côte d’Azur : Destechniques résilientes sous abris

GRAB

Le GRAB est partenaire du projet européenGreenresilient, démarré en 2018. L’objectif de ceprojet est de concevoir, dans différentes régionseuropéennes (bassin méditerranéen, Europe centraleet Europe du Nord), des agroécosystèmes robustessous serre avec un faible impact environnemental. Pourcela, des équipes de recherche de huit pays sontmobilisées. Différents systèmes sont testés sur cinqsites expérimentaux et leur impact environnemental estévalué à l’aide d’ACV (Analyses du Cycle de Vie).L’essai mis en place par le GRAB va comparer deuxtunnels, l’un en système « classique » et l’autre ensystème « innovant ». Ce dernier repose sur troisprincipaux leviers : l’installation de bandes fleuries surles bords, la mise en culture de plusieurs espèces ensimultanée (mélange d’espèces tomate-concombre en2018) et l’utilisation de mulch.

Mots clés : AGROECOSYSTEME / ANALYSE DUCYCLE DE VIE / APPROCHE SYSTEMIQUE / IMPACTENVIRONNEMENTAL / AGROECOLOGIE / PROJET DERECHERCHE DEVELOPPEMENT / MARAICHAGE / CULTURESOUS SERRE / RECHERCHE / EXPERIMENTATION /EUROPE / PROVENCE-ALPES-COTE-D'AZURREUSSIR FRUITS ET LEGUMES N° 388, 01/11/2018, 1 page(p. 19)

réf. 253-011

Bourgogne Franche-Comté : Lemaraîchage se voit en bio

MERCIER Théophile

Depuis 2016, dans la Nièvre, le service Installationde la Chambre d’Agriculture a enregistré huitdossiers d’installation en maraîchage, essentiellementen agriculture biologique. Sur ces huit exploitants, cinqse sont installés sans dotation JA, ce qui montreune véritable volonté d’autonomie de ces porteurs deprojet. L’engouement pour le maraîchage continue,avec 19 personnes reçues au point d’accueil installationen 2017. Aurélie Jacquot s’est installée en bio il ya quatre ans. Elle avoue avoir eu du mal à trouverdes terres disponibles, ne serait-ce qu’un hectare,car le maraîchage n’était pas une priorité dans ledépartement. Elle a pu obtenir 29 000 € de dotation JA.Au bout de quatre années comptables, son entrepriseest à l’équilibre mais la jeune femme peine encore à sedégager un salaire correct. Elle bénéficie de nombreuxdébouchés : supermarché (sous forme de paniers),cantines scolaires, vente directe à la ferme et troismarchés locaux. Elle aimerait, à l’avenir, cultiver deslégumes de plein champ pour répondre à la demandedes collectivités locales.

Mots clés : VENTE DIRECTE / CIRCUIT COURT /DOTATION D'INSTALLATION AUX JEUNES AGRICULTEURS /INSTALLATION AGRICOLE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /DEBOUCHE / TEMOIGNAGE / MARAICHAGE / NIEVREREUSSIR FRUITS ET LEGUMES N° 388, 01/11/2018, 1 page(p. 22)

réf. 253-012

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Biopresse 253 - Mars 2019 24

Biodiversité fonctionnelle : Un atoutpour le maraîchage biologique

MENARD Samuel

La protection des cultures maraîchères sous abri enAB reste un verrou technique majeur. Les pucerons,notamment, peuvent entraîner d'importants dégâts encultures légumières. Aujourd'hui, les foyers de puceronsse maîtrisent en général par des lâchers d'auxiliaires(prédateurs ou parasites, parfois champignons), et enparticulier de coccinelles, de larves de syrphes oude chrysopes, avec une réelle efficacité, mais aussi,parfois, des difficultés à juguler le développement despopulations dans les tunnels froids. C'est pourquoila piste de la biodiversité fonctionnelle peut êtreprivilégiée. Elle présente, en effet, de nombreuxavantages. Mises en place autour des cultures, desespèces végétales choisies vont attirer naturellementdes insectes auxiliaires indigènes participant à limiterles populations de ravageurs. Deux essais de bandesfleuries d'espèces différentes ont été conduits, l'un enPays de la Loire, l'autre en PACA. Ils ont montrél'efficacité des plantes relais dans la lutte contreles pucerons des cucurbitacées, tout en soulignantl’importance du choix des plantes et de certainsfacteurs pouvant influencer la réussite du transfert desauxiliaires vers les cultures. La clé du succès de labiodiversité fonctionnelle réside donc dans l'adaptationdes bandes fleuries aux espèces cultivées, au climatde la région et aux contraintes du producteur. Lesmaraîchers bio de Nouvelle-Aquitaine qui ont souhaitécreuser la piste de la biodiversité fonctionnelle pourleur exploitation ont demandé à l'ACPEL (AssociationCharentes Poitou d'Expérimentation Légumière) des’inspirer des résultats des 2 précédents essais pour lesaccompagner dans cette démarche.

http://www.nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr/filieres-et-territoires/agriculture-biologique/publications/profilbio/formulaire-profilbio/profilbio/Mots clés : BANDE FLEURIE / CLIMAT / BIODIVERSITEFONCTIONNELLE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / METHODEDE LUTTE / MARAICHAGE / PROTECTION DES VEGETAUX /RAVAGEUR / PUCERON / EXPERIMENTATION / FRANCE /INSECTE AUXILIAIREPROFILBIO N° 3, 01/06/2018, 3 pages (p. 20-22)

réf. 253-076

PLANTES AROMATIQUES ETMÉDICINALES

Occitanie : Le Lot relance les PPAM

KACHKOUCH SOUSSI Claire

Dans le Lot, quelques producteurs de plantes àparfum, aromatiques et médicinales s'investissent dansl’organisation de la filière bio. Dans les années 50,ce département était un producteur important dePPAM (notamment de lavande), mais ces productionsont périclité dans les années 70. Depuis quelquesannées, cette filière renaît avec une cinquantaine deproducteurs, dont une trentaine en bio. La conduiteen AB ne pose pas de difficulté technique majeuremais requiert de solides connaissances. Aujourd’hui,les PPAM sont surtout recherchées pour la productiond’huiles essentielles qui est exigeante en qualité, qualitéque l’on retrouve dans la production bio. Cependant, lesproducteurs valorisent essentiellement leur productionen circuits courts et ne répondent pas aux circuits longs,faute de volume. Un travail de concertation essayede réunir les différents acteurs de cette filière afin defaire émerger les besoins individuels et collectifs. Ceséchanges ont notamment pu faire ressortir un besoinen plants de lavande bio et ont abouti à la mise enplace de plusieurs formations. Les élus soutiennentégalement le développement de cette filière avec unappui financier aux organisations agricoles œuvrantpour sa structuration.

Mots clés : ORGANISATION DE LA FILIERE / GROUPED'AGRICULTEURS / ORGANISME AGRICOLE / HUILEESSENTIELLE / QUALITE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /BESOIN / PLANTE A PARFUM AROMATIQUE ET MEDICINALE /LAVANDE / LOTBIOFIL N° 121, 01/01/2019, 1 page (p. 7)

réf. 253-121

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25 Biopresse 253 - Mars 2019

PROTECTIONPHYTOSANITAIRE

Lutte anti-limaces : Profiter de lacomplémentarité des deux matièresactives

SAUVAGE Hélène

Deux matières actives sont homologuées dans lesproduits anti-limaces : le métaldéhyde et les solutionsà base de phosphate ferrique. Ces dernières sontdes produits de biocontrôle pouvant être utiliséesen bio contrairement à la première molécule. Lephosphate ferrique représente 3 à 5 % des produitsformulés. Il entraîne un blocage du système digestifdes gastéropodes. La mort de ces invertébrés est doncplus lente qu’avec du métaldéhyde, mais le phosphateferrique est tout aussi efficace. Les doses employéessont par contre légèrement supérieures puisqu’il estconsommé plusieurs jours avant d’entraîner la mort.Son efficacité repose principalement sur sa formulationet la qualité de l’appât : il doit être apprécié pourêtre consommé rapidement et en quantité suffisantepour être létal. Sur le plan économique, les résultatscomptables de ces deux matières actives sont trèsproches.

Mots clés : AGRICULTURE CONVENTIONNELLE /AGRICULTURE BIOLOGIQUE / COMPARAISON / GRANDECULTURE / PROTECTION DES VEGETAUX / CONTROLE DESRAVAGEURS / BIO-CONTROLE / LIMACE / FRANCECULTIVAR N° 89, 01/11/2018, 2 pages (p. 8-9)

réf. 253-001

Protection des plantes et des cultures :Les éliciteurs : des vaccins pour lesplantes ?

DUPLEIX Anna / BEDOURET Laura

De nombreuses recherches sont effectuées sur leséliciteurs ou SDP (Stimulateurs de Défense desPlantes), c’est-à-dire sur les substances impliquéesdans le déclenchement des mécanismes de défensedes plantes. Le congrès Natural Products and Biocontrola permis de faire le point des connaissances et deleur utilisation pour la protection des végétaux. Cesproduits devraient permettre de réduire l’utilisation depesticides, même bio. L’article commence par proposerune définition des SDP, expliquer leur fonctionnementgénéral et mettre en évidence leurs différences avecla catégorie des produits biostimulants. Un point estensuite fait sur l’utilisation des SDP en France, sur leurefficacité et sur les produits autorisés dans le marchéfrançais (ils sont au nombre de 27, mais tous ne sontpas autorisés en bio ; un tableau récapitulatif permetde synthétiser leurs caractéristiques d’utilisation). Enfin,deux focus sont réalisés : un sur l’utilisation dessucres en maraîchage contre divers ravageurs (SweetImmunity) et l’autre sur l’emploi de cerevisane contre lemildiou dans la vigne.

Mots clés : STIMULATEUR DE DEFENSE NATURELLE /SUCRE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / VITICULTURE /DESCRIPTION / FONCTIONNEMENT / MARAICHAGE /PROTECTION DES VEGETAUX / VIGNE / RECHERCHE /MILDIOU / FRANCEBIOFIL N° 121, 01/01/2019, 3 pages (p. 20-22)

réf. 253-128

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Biopresse 253 - Mars 2019 26

SOL

Dossier : Bois Raméal Fragmenté :Encore beaucoup d’aspects à défricher

LECOURTIER Mathieu / LE QUEMENER Anthony /GUIHARD Marie-Dominique

Le Bois Raméal Fragmenté (BRF) est une techniqueagronomique pour augmenter l’activité biologique dusol. Elle est connue depuis les années 70 mais reste peurépandue. Le BRF consiste à enfouir du bois fragmentédans le sol, mais cette technique ne doit pas êtreeffectuée de n’importe quelle manière, ni avec n’importequel bois. Au Canada, des études ont montré que lediamètre du bois utilisé ne devait pas excéder 7 cmen raison de l’augmentation du rapport C/N pour lesdiamètres supérieurs. Il est également recommandéde ne pas dépasser 15 à 20 % de résineux. Il esttrès compliqué de donner une composition type duBRF puisqu’elle est très variable. L’autre difficulté restela ressource qui est assez faible, d’autant plus queles recommandations d’épandage sont importantes :entre 100 et 200 m3/ha (soit 25 à 80 t/ha selonla composition). Le BRF est également connu pourprovoquer une faim d’azote sur les cultures. Des étudesmontrent qu’elle n’est que temporaire (uniquementl’année qui suit l’épandage) et qu’elle peut être géréepar des apports complémentaires de matière organiquelibératrice d’azote. Victor Leforestier, agriculteur enSeine-Maritime, témoigne de l’utilisation qu’il fait du BRFet de sa réflexion globale d’amélioration de la fertilité deses sols. Il a fait le choix de déchiqueter les branchesplutôt que de les hacher et envisage de les composteravec du fumier.

Mots clés : HUMIDITE DU SOL / POROSITE / REFERENCETECHNIQUE / EROSION / PH / FERTILITE DES SOLS /ETUDE / TEMOIGNAGE / BOIS RAMEAL FRAGMENTE /FERTILISATION ORGANIQUE / ACTIVITE BIOLOGIQUE DUSOL / CAPACITÉ D'ÉCHANGE CATIONIQUE (CEC) / GRANDECULTURE / MICRO-ORGANISME / AZOTE / CARBONE /EXPERIMENTATION / CANADA / FRANCECULTIVAR N° 89, 01/11/2018, 9 pages (p. 36-44)

réf. 253-006

Le bio épuise-t-il ses sols ?

GRIFFOUL Bernard

Une dégradation lente mais continuelle de la fertilitéchimique des sols est observée dans les exploitationsbio et sur les plateformes expérimentales AB. Elletouche principalement le phosphore et cette carenceentraîne des pertes de rendement. Le capital phosphoreet potasse des sols s’était constitué durant les TrenteGlorieuses, avec des épandages massifs de scoriesphospho-potassiques, mais ces stocks sont en train des’effondrer. Le même constat est observé en agricultureconventionnelle mais les producteurs auront la capacitéde corriger beaucoup plus rapidement cette carenceque les agriculteurs bio. Selon Régis Hélias, ingénieur àArvalis, il faut rechercher des solutions avant d’être dansle mur. Il ne faut pas compter sur les engrais minérauxautorisés en bio pour corriger rapidement une baisse deteneur en phosphore, les formes organiques sont plusefficaces.

Mots clés : DYSFONCTIONNEMENT DU SOL / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / CONTROVERSE / ENGRAIS / MATIEREORGANIQUE / SOL / FERTILITE DES SOLS / GRANDECULTURE / POLYCULTURE ELEVAGE / FOURRAGE /PHOSPHORE / FRANCEREUSSIR BOVINS VIANDE N° 265, 01/12/2018, 2 pages(p. 42-43)

réf. 253-034

PRODUCTIONS VÉGÉTALES

27 Biopresse 253 - Mars 2019

VITICULTURE

Mesurer les COV pour optimiser l'emploides stimulateurs

MONTIGAUD Isabelle

Les végétaux émettent tous des composés organiquesvolatiles (COV), qui sont des signes de communication,voire de défense. Lorsque des stimulateurs de défensedes plantes (SDP) sont appliqués sur la vigne, cettedernière émet de tels composés. L’objectif du projetCodevi-SDP est de mettre en place un outil pourmesurer ces COV (marqueurs de l’activité des SDP) afind’optimiser et de préciser l’application de stimulateursde défense qui sont souvent utilisés de manièreempirique. Sous serre, les résultats obtenus à l’INRAde Dijon sont encourageants : après l’application deSDP sur des boutures foliaires de vigne en atmosphèreconfinée, les chercheurs ont pu collecter des COV. Cesderniers étaient plus abondants au bout du cinquièmejour après traitement, ce qui confirme qu’il faut du tempspour que les mécanismes de défense se mettent enplace. Des essais ont également été conduits dans desparcelles à Bordeaux et à Dijon, mais les résultats sontplus mitigés. Pour 2019, une dose plus forte de SDPsera testée sur des rameaux ensachés.

Mots clés : COMPOSE ORGANIQUE VOLATIL / MECANISMEDE DEFENSE / PROJET DE RECHERCHE DEVELOPPEMENT /PROTECTION DES VEGETAUX / VITICULTURE / DEFENSENATURELLE DES PLANTES / RECHERCHE / BOURGOGNE /NOUVELLE-AQUITAINE / STIMULATEUR DE DEFENSENATURELLE / STIMULATION DES DEFENSES DE LA PLANTEREUSSIR VIGNE N° 257, 01/12/2018, 1 page (p. 16)

réf. 253-016

Réussir demain : Une amibe biocide enpréventif contre le mildiou

DELBECQUE Xavier

L’amibe Willaertia magna C2c Maky est unmicroorganisme actuellement utilisé et commercialisépour ses propriétés biocides sur des pathogènes del’eau douce (tels que les légionelles). Elle a étésélectionnée par la société française Amoeba. L’andernier, la firme a testé en laboratoire l’effet de cetteamibe sur les organismes responsables du mildiou dela vigne et de la pomme de terre. Les tests in vitro ontété prometteurs : en pulvérisant l’amibe sur des feuillesde vigne 24 h avant l’inoculation de Plasmopara viticola,l’efficacité du traitement a été de 100 %. Cette année,l’amibe a été testée sous serre : elle a été pulvérisée surla vigne en prévention et a été comparée à l’effet de labouillie bordelaise et à un témoin. Pour une inoculation24 h après application, les résultats ont montré uneaction de ce microorganisme similaire au cuivre. Sonefficacité est par contre de 50 % pour une inoculation àcinq jours. Un test au champ est prévu dès 2019.

Mots clés : VITICULTURE / PROTECTION DES VEGETAUX /BIO-CONTROLE / VIGNE / MICRO-ORGANISME / CUIVRE /EXPERIMENTATION / TRAITEMENT ALTERNATIF / MILDIOU /FRANCEREUSSIR VIGNE N° 257, 01/12/2018, 1 page (p. 17)

réf. 253-017

PRODUCTIONS VÉGÉTALES

Biopresse 253 - Mars 2019 28

Des débuts prometteurs pour UVBoosting

DELBECQUE Xavier

Le prototype UV Boosting a été testé pour lapremière année en conditions réelles. La stimulation desdéfenses des plantes par la lumière a montré des effetspositifs dans la lutte contre le mildiou en limitant de 40 à50 % les effets du pathogène. La vigne témoin, sansaucun traitement, présentait, en effet, une fréquenced’attaque de 96 % avec une intensité de 75 % alorsque, sur la modalité ayant reçu uniquement le traitementlumineux, la fréquence d’attaque a été abaissée à 70 %,avec une intensité de 45 %. Un deuxième test a étéconduit en parallèle en couplant ce traitement à desdoses de produits phytosanitaires réduites. Résultat,la fréquence d’attaque a été réduite à 5 % avec uneintensité de 2 % et les doses de produits phytosanitairesont été divisées par deux sans perdre d’efficacité. L’effetn’a pas pu être testé sur l’oïdium car le pathogènene s’est pas installé dans les vignes cette année. Lesessais ont également permis de valider la rusticitéet la longévité de l’appareil. L’entreprise souhaitecommercialiser son matériel dès 2020. Le principe dela stimulation par UV est brièvement expliqué dans unencart.

Mots clés : BORDELAIS / ESSAI AU CHAMP / TRAITEMENTLUMINEUX / MATERIEL AGRICOLE / FONCTIONNEMENT /PROTECTION DES VEGETAUX / VITICULTURE / DEFENSENATURELLE DES PLANTES / VIGNE / EXPERIMENTATION /MILDIOU / FRANCE / LUMIEREREUSSIR VIGNE N° 257, 01/12/2018, 1 page (p. 34)

réf. 253-018

Œnologue-conseil, un métier enmutation

GRAVÉ Justine

Avec le développement de la vinification biologique, larecherche du zéro résidu ou encore les adaptationsau marché, le métier d’œnologue-conseil a fortementchangé. Trois d’entre eux donnent leur point de vue surles principales évolutions de leur profession. StéphaneToutoundji est œnologue depuis quinze ans en Gironde.Son conseil est basé sur une approche marché. Sonrôle est pour lui très transversal, il va de la réalisationd’analyses pour optimiser la conduite de la vigne à uneaide pour la gestion des ressources humaines danscertains domaines. Il observe une demande pour desanalyses et une gestion de plus en plus pointue de lavigne. Stéphane Gresser a, lui, commencé à exercer en1999 en Alsace. A ses débuts, le rôle de l’œnologuese limitait exclusivement à régler des défauts aprèsfermentation alcoolique. Maintenant, il conseille, dela parcelle à la mise en bouteille, et doit connaîtreles marchés auxquels les vins sont destinés. Avecla percée du bio, les pratiques ont également évoluéavec, par exemple, l’utilisation des levures indigènes. Ilobserve aussi l’émergence d’une nouvelle catégorie deviticulteurs qui souhaitent l’autonomie à tous niveaux,y compris en conseil. Jean-Michel Barcelo est basédans les Pyrénées-Orientales et exerce le métier depuis30 ans, dont vingt en libéral. Lui aussi constate queles œnologues étaient auparavant vus comme deschimistes, alors qu’ils sont maintenant de plus en plussur le terrain et sont consultés pour leur connaissancedu marché. Dans sa région, la tendance est à laconversion au bio et au zéro résidu. Il s’efforce donc detrouver des solutions pour satisfaire ses clients.

Mots clés : CONSEILLER AGRICOLE / OENOLOGIE / METIER /AGRICULTURE BIOLOGIQUE / SOCIETE / EVOLUTION /VITICULTURE / RESIDU DE PESTICIDE / ALSACE / GIRONDE /PYRENEES ORIENTALES / TEMOIGNAGE / AGRICULTURECONVENTIONNELLE / VINIFICATIONREUSSIR VIGNE N° 257, 01/12/2018, 2 pages (p. 22-23)

réf. 253-022

PRODUCTIONS VÉGÉTALES

29 Biopresse 253 - Mars 2019

Un combiné de semis à disques

MARTINET Alain

Francis Blanchard, vigneron en conversion bio dans leLot-et-Garonne, a conçu un semoir à disques à partird’un cadre de charrue vigneronne. Les cinq étapesnécessaires à cette transformation sont détaillées etillustrées par des photos. La difficulté de l’adaptation estjugée moyenne et le coût est estimé à 2 500 €.

Mots clés : OUTIL COMBINE / AUTOCONSTRUCTION /MATERIEL AGRICOLE / SEMOIR / OUTIL À DISQUE / LOT ETGARONNE / VITICULTUREREUSSIR VIGNE N° 257, 01/12/2018, 1 page (p. 36)

réf. 253-023

Dossier : Les robots en route pour lesvignes

DELBECQUE Xavier / GRAVÉ Justine

Il y a peu de temps encore, les robots viticoles n’étaientque des projets abstraits. Ils sont maintenant uneréalité : deux robots sont actuellement commercialiséset plusieurs sont en développement (la viticulture estla filière qui présente le plus de modèles). Leur coûtreste encore un frein à leur utilisation, mais ils peuventtoutefois répondre à des enjeux environnementaux,de sécurité ou encore de main d’œuvre, sans risquetoutefois de remplacer un jour l'expertise de l’homme.Leur utilisation modifiera sûrement les itinérairestechniques et leur essor ne sera possible qu’avec uneévolution du cadre réglementaire qui les entoure. Outreun état des lieux de la robotique en viticulture, cedossier décrit plus précisément quatre robots. Ted, deNaïo technologies, qui est opérationnel depuis plusieursmois. Il est destiné à effectuer un travail du sol auniveau des cavaillons et va être commercialisé dès2019 à environ 150 000 €. PUMAgri est un projet derobot hybride lancé en 2015 par l’entreprise Sitia. Ilest pensé pour l’entretien du sol et devrait déboucherprochainement sur un modèle de présérie. Bakut estun robot développé depuis seulement dix-huit mois parla société Vitibot, mais dont la commercialisation estprévue en 2019. Il est annoncé avec une puissanceéquivalente à 110 ch et devrait être capable d’effectuertous les travaux viticoles dont peut avoir besoin unvigneron. Vinescout est seulement à l’état de prototype.Il sera capable de collecter des données sur l’étathydrique et la vigueur de la vigne.

Mots clés : MATERIEL AGRICOLE / ROBOT DE DESHERBAGE /DESCRIPTION / FONCTIONNEMENT / TRAVAIL DU SOL /VITICULTURE / FRANCE / ROBOTIQUE AGRICOLE /EQUIPEMENT AGRICOLE / CONTROLE DES ADVENTICESREUSSIR VIGNE N° 257, 01/12/2018, 6 pages (p. 42-47)

réf. 253-024

Gérer des couverts végétaux et/ouengrais verts en viticulture

FURET Arnaud

En viticulture, couverts végétaux et engrais verts ont desobjectifs distincts. Les premiers contribuent à la maîtrisedes adventices, à la prévention des maladies et desravageurs, à une gestion optimisée de la fertilisationet à la lutte contre l'érosion. De plus, ils favorisent labiodiversité, permettent un contrôle de la quantité et dela qualité des moûts et assurent une bonne portancedes sols tout en limitant le tassement. Les engrais verts,généralement semés à l'automne, seront détruits avantl'arrivée des graines, au printemps. Ils ont, entre autreseffets, de provoquer une stimulation importante de la viemicrobienne du sol, de structurer le sol et de le stabiliser.Deux viticulteurs bio (l'un en Savoie, l'autre en Ardèche)apportent leur témoignage sur l'utilisation des couvertsvégétaux et des engrais verts dans leurs vignes, ainsique sur la mise en application des conseils d'Eric Maille(AgroBio Périgord), spécialiste de ces techniques.

http://www.corabio.org/index.php/telechargementsMots clés : LUTTE CONTRE L'EROSION / COUVERTVEGETAL / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / ENGRAIS VERT /FERTILISATION / SOL / VITICULTURE / VIGNE / ARDECHE /SAVOIE / TEMOIGNAGE / TECHNIQUE CULTURALELA LUCIOLE N° 20, 01/06/2018, 2 pages (p. 12-13)

réf. 253-059

PRODUCTIONS VÉGÉTALES

Biopresse 253 - Mars 2019 30

Performances de systèmes viticolesà faible niveau d'intrantsphytopharmaceutiques dans le vignoblebordelais

DELIÈRE L. / GUIMIER S. / PETITGENET Morgane /ET AL.

Afin de réduire l’usage de produits phytosanitaires,des systèmes viticoles économes ont été conçus, puistestés et évalués dans le Bordelais. Deux systèmesexpérimentaux ont ainsi été mis en place : ResIntBio(un dispositif d’expérimentation randomisé en stationexpérimentale permettant de comparer trois systèmesde culture dont deux en conventionnel et un enagriculture biologique) et un réseau DEPHY (undispositif permettant de comparer différents systèmesbas-intrants dans différents contextes). Dans tous lescas, les systèmes reposent sur différents leviers :la génétique (résistance au mildiou et à l’oïdium),l’efficience des traitements phytosanitaires (règles dedécision de traitement) et les différentes techniquesde gestion des adventices (travail du sol, couvertvégétaux). Les systèmes ont été conduits durant cinqans et une analyse multicritères a permis de les évaluer.Les résultats montrent que les systèmes basés surl’efficience des traitements permettent de réduire l’IFTtout en maintenant des performances agronomiques etéconomiques satisfaisantes. En AB, il est plus difficile deréduire les doses de cuivre et de soufre si l’on souhaitegarder des performances agronomiques stables. Parcontre, les variétés résistantes permettent de réduire de90 % l’IFT par rapport aux références régionales.

http://www6.inra.fr/ciag/RevueMots clés : BORDELAIS / DONNÉE TECHNICO-ÉCONOMIQUE / ESSAI / OUTIL D'AIDE A LADECISION / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / AGRICULTURECONVENTIONNELLE / COMPARAISON / VITICULTURE /TRAITEMENT PHYTOSANITAIRE / RECHERCHE / MALADIECRYPTOGAMIQUE / MILDIOU / OIDIUM / NOUVELLE-AQUITAINE / SYSTEME ECONOME EN INTRANTS / VARIETERESISTANTE / STATION D'EXPERIMENTATIONREVUE INNOVATIONS AGRONOMIQUES N° Volume 70,01/11/2018, 18 pages (p. 37-54)

réf. 253-030

Expérimentation de systèmes viticolesà faible usage d'intrants phytosanitairesen Val de Loire

LAFOND David / DELANOUE G. / DUTRUEL L. /ET AL.

Dans le cadre du projet EcoViti Val-de-Loire, troissystèmes de culture viticoles ont pu être évalués durantsix ans. Le premier portait sur l’association vigne-rosiers afin de favoriser l’installation du parasitoïdeAnagrus (auxiliaire de culture contre la cicadelleverte de la vigne). Le second système était basésur une combinaison de pratiques alternatives auxproduits phytosanitaires permettant de gérer lesmaladies cryptogamiques. Pour cela, il s’appuyaitsur le Processus Opérationnel de Décision Mildium(développé par l’INRA et l’IRSTEA), la mise en placede l’enherbement et le changement du type de taille(de la taille Guyot simple à une taille en cordon deRoyat). Le dernier système a permis d’évaluer l’impactde différents modes de taille (taille double cordon deRoyat, taille en « gobelet », taille en arcure et taille semi-minimale) sur la sensibilité de la vigne aux maladies.Ces essais systèmes ont permis une réduction des IFTmais, selon les conditions, ils présentent également,certaines fois, des baisses de rendement. D’un point devue méthodologique, ces essais ont permis de mettreen évidence l’importance de prendre en considérationla phase de transition des essais systèmes. Toutefois,il faudrait mener ce type d’expérimentation dès laplantation car la vigne met plusieurs années à s’adapter.

http://www6.inra.fr/ciag/RevueMots clés : ESSAI / OUTIL D'AIDE A LA DECISION /VAL DE LOIRE / ASSOCIATION DE CULTURES /VITICULTURE / ENHERBEMENT / INSECTE RAVAGEUR /LUTTE BIOLOGIQUE PAR CONSERVATION / TAILLE /CICADELLE VERTE / ROSIER / RECHERCHE / MALADIECRYPTOGAMIQUE / MILDIOU / SYSTEME ECONOME ENINTRANTS / PROJET DE RECHERCHE DEVELOPPEMENTREVUE INNOVATIONS AGRONOMIQUES N° Volume 70,01/11/2018, 16 pages (p. 21-36)

réf. 253-031

PRODUCTIONS VÉGÉTALES

31 Biopresse 253 - Mars 2019

Des outils pour fiabiliser lesfermentations des vins et cidresbiologiques en utilisant les levures etbactéries indigènes

LUCAS Patrick / MASNEUF Isabelle / LEGRAS Jean-Luc / ET AL.

Le recours aux fermentations spontanées s’estlargement amplifié avec l’essor des vins etcidres biologiques. Cette technique repose sur ledéveloppement des levures et bactéries indigènes.Ces microorganismes sont très souvent associés àune notion de terroir et de typicité du produit, maisjusqu'ici aucune étude scientifique n’a pu affirmercette spécificité. De plus, la non maîtrise de cesmicroorganismes peut entraîner des difficultés defermentation. Le projet Casdar Levains Bio a pourobjectif, d’une part, d’analyser la diversité des souchesindigènes afin de déterminer s’il existe des souchesspécifiques à un terroir et, d’autre part, de trouverdes solutions techniques et pratiques pour réaliserdes fermentations indigènes avec un bon niveau demaîtrise. Les résultats ont montré qu’il existe une grandediversité de souches de la levure Saccharomycescerevisiae et de la bactérie lactique Oenococcis oeni.Cependant, cette diversité est liée à une adaptationgénétique à un type de produit et non à une région ouà un site de production. Des protocoles ont égalementpu être établis pour sélectionner des souches issuesdirectement des exploitations ou pour réaliser des piedsde cuve de microorganismes indigènes. Certaines dessolutions ont été transférées avec succès auprès desproducteurs.

http://www6.inra.fr/ciag/RevueMots clés : CIDRE / VIN / QUALITE ORGANOLEPTIQUE /FERMENTATION ALCOOLIQUE / FERMENTATION INDIGÈNE /VINIFICATION / ETUDE / METHODOLOGIE / VITICULTURE /BACTERIE / LEVURE / FRANCE / TERROIR / TYPICITE /PROJET DE RECHERCHE DEVELOPPEMENTREVUE INNOVATIONS AGRONOMIQUES N° Volume 63,01/01/2018, 13 pages (p. 279-291)

réf. 253-039

Les engrais verts au service de laviticulture

CAILLAUD Laetitia

En viticulture aussi, les engrais verts présentent unbon nombre d'intérêts. Leur implantation doit se décidersuffisamment à l'avance pour de bons résultats :choix des espèces, calendrier de culture, préparationdu sol, technique de destruction... Les techniciensdes Chambres d'Agriculture de Nouvelle-Aquitaine ontélaboré un outil facile d'utilisation pour calculer larestitution en éléments minéraux nutritifs des couvertsvégétaux.

http://www.nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr/filieres-et-territoires/agriculture-biologique/publications/profilbio/formulaire-profilbio/profilbio/Mots clés : GRAMINEE / IMPLANTATION / INTER-RANG /COUVERT VEGETAL / ENGRAIS VERT / FERTILISATION /SOL / VITICULTURE / TECHNIQUE CULTURALE / CEREALE /LEGUMINEUSE / BRASSICACEES / NOUVELLE-AQUITAINE /FERTILITE DES SOLSPROFILBIO N° 3, 01/06/2018, 2 pages (p. 5-6)

réf. 253-072

Innover en viticulture : 15 "bionnes" idéespour se lancer

PETIT Audrey / DE VILLAINES François /CRESSON Céline / ET AL.

Ce document a été réalisé dans le cadre du projetCasdar Vitinnobio (2013-2017), qui visait à mettreen place une méthode pour détecter et évaluerles pratiques innovantes mises en œuvre chez lesviticulteurs biologiques et à diffuser ces pratiques. Ilmet en avant la diversité, la créativité, l'ingéniositédes pratiques initiées par les viticulteurs bio etpouvant constituer un terreau d'innovations. Ainsi,15 exploitations ou domaines viticoles sont présentés,avec, à chaque fois, les principaux éléments decontexte, la description de la pratique expérimentée parle vigneron, et une analyse de celle-ci avec mise enperspective.

http://www.agrobioperigord.fr/upload/recueil_15_fiches_ifvv_vitinnobio_2018.pdfMots clés : ASSOCIATION ANIMAL CULTURE / BANDEFLEURIE / SURGREFFAGE / TECHNIQUE CULTURALE /PRATIQUE AGRICOLE / AUTOCONSTRUCTION /BIODIVERSITE FONCTIONNELLE / INNOVATION /AGRICULTURE BIOLOGIQUE / AGRICULTUREBIODYNAMIQUE / DIVERSIFICATION / MATERIEL AGRICOLE /TEMOIGNAGE / COMPOSTAGE / ENGRAIS VERT /VITICULTURE / ESSAI / ASSOCIATION CULTURES VIGNE /FRANCE / PROJET DE RECHERCHE DEVELOPPEMENT2017, 60 p., éd. ITAB (Institut Technique de l'AgricultureBiologique) / IFV (Institut français de la vigne et du vin)

réf. 253-079

MARCHÉ

Biopresse 253 - Mars 2019 32

MARCHÉ

FILIÈRE

État des lieux : Filière Bovine Viande Bioen AURA

MINGASSON Emmanuel / PECLET Thibault

Après un rappel du contexte national de la filière bovineviande bio (évolution du cheptel et analyse du marchéfrançais), les chiffres clés de la région Auvergne-Rhône-Alpes sont présentés. Le cheptel a augmenté de 52%par rapport à 2016. Dans le Cantal, de nombreusesconversions des élevages allaitants sont recensées.

https://aura.chambres-agriculture.fr/publications/toutes-les-publications/la-publication-en-detail/actualites/etat-des-lieux-filiere-bovins-viande-bio/Mots clés : CHIFFRE / ETAT DES LIEUX / FILIEREVIANDE / BOVIN VIANDE / ELEVAGE BIOLOGIQUE /FRANCE / AUVERGNE-RHONE-ALPES / VIANDE BOVINE /STATISTIQUES / CONVERSION2018, 2 p., éd. AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRERÉGIONALE D'AGRICULTURE AUVERGNE-RHÔNE-ALPES /COOP DE FRANCE RHONE-ALPES AUVERGNE

réf. 253-042

État des lieux : Filière Laitière Bovine Bioen AURA

PECLET Thibault / TRICARD Audrey

Après un rappel du contexte national de la filièrelaitière bovine bio (évolution de la collecte, du cheptelet analyse du marché français), les chiffres clésde la région Auvergne-Rhône-Alpes sont présentés.La collecte a doublé entre 2017 et 2018, arrivantà 15 000 litres de lait. Le cheptel bio se trouveprincipalement dans la Loire, la Haute-Loire et le Cantal.

https://aura.chambres-agriculture.fr/publications/toutes-les-publications/la-publication-en-detail/actualites/etat-des-lieux-de-la-filiere-lait-bio/Mots clés : CHIFFRE / ETAT DES LIEUX / FILIERE LAIT /BOVIN LAIT / ELEVAGE BIOLOGIQUE / FRANCE / AUVERGNE-RHONE-ALPES / COLLECTE LAITIERE / STATISTIQUES / LAITDE VACHE2018, 3 p., éd. AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRERÉGIONALE D'AGRICULTURE AUVERGNE-RHÔNE-ALPES /COOP DE FRANCE RHONE-ALPES AUVERGNE

réf. 253-043

État des lieux : Filière Volaille Bio enAURA

PECLET Thibault / TRICARD Audrey

Après un rappel du contexte national de la filière volaillesbio (évolution du nombre de volailles de chair et depoules pondeuses, circuits de distribution, évolutionde la consommation), les chiffres clés de la régionAuvergne-Rhône-Alpes sont présentés. Pour la filièrevolailles de chair, le développement des élevages a étéréalisé, les besoins des abattoirs devaient être satisfaitsd'ici fin 2018. Pour la filière œufs, le développement sefait grâce aux acteurs de la filière, ainsi qu’à une fortedemande.

https://aura.chambres-agriculture.fr/publications/toutes-les-publications/la-publication-en-detail/actualites/etat-des-lieux-de-la-filiere-volaille-bio/Mots clés : CHIFFRE / ETAT DES LIEUX / FILIERE AVICOLE /ELEVAGE BIOLOGIQUE / VOLAILLE / POULE / VOLAILLEDE CHAIR / FRANCE / AUVERGNE-RHONE-ALPES / OEUF /STATISTIQUES / FILIERE VIANDE2018, 3 p., éd. AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRERÉGIONALE D'AGRICULTURE AUVERGNE-RHÔNE-ALPES /COOP DE FRANCE RHONE-ALPES AUVERGNE

réf. 253-044

MARCHÉ

33 Biopresse 253 - Mars 2019

État des lieux : Filière Ovine Bio enAURA

PECLET Thibault / TRICARD Audrey

Après un rappel du contexte national de la filière ovinebio (évolution du cheptel, circuits de distribution), leschiffres clés de la région Auvergne-Rhône-Alpes sontprésentés. Le cheptel est composé de 5 000 têtes debrebis laitières et de plus de 41 000 brebis allaitantes.

https://aura.chambres-agriculture.fr/publications/toutes-les-publications/la-publication-en-detail/actualites/etat-des-lieux-de-la-filiere-ovine-bio-en-auvergne-rhone-alpes/Mots clés : CHIFFRE / ETAT DES LIEUX / FILIERE OVINE /ELEVAGE BIOLOGIQUE / OVIN / BREBIS / FRANCE /AUVERGNE-RHONE-ALPES / STATISTIQUES / FILIERE LAIT /FILIERE VIANDE2018, 2 p., éd. AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRERÉGIONALE D'AGRICULTURE AUVERGNE-RHÔNE-ALPES /COOP DE FRANCE RHONE-ALPES AUVERGNE

réf. 253-045

État des lieux : Filière Grandes CulturesBio en AURA

MINGASSON Emmanuel / PECLET Thibault

Après un rappel du contexte national de la filièregrandes cultures bio (évolution des surfaces et descollectes), les chiffres clés de la région Auvergne-Rhône-Alpes sont présentés. Les conversions restentdynamiques (+15,6% par rapport à 2016, soit10 600 ha en conversion). Les FAB et les entreprisesde transformation sont actuellement en capacitéd’absorber les volumes collectés (43 500 tonnes, en2017).

https://aura.chambres-agriculture.fr/publications/toutes-les-publications/la-publication-en-detail/actualites/etat-des-lieux-de-la-filiere-grandes-cultures-bio/Mots clés : CHIFFRE / ETAT DES LIEUX / FILIERECEREALES / FILIERE OLEOPROTEAGINEUX / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / GRANDE CULTURE / FRANCE / AUVERGNE-RHONE-ALPES / STATISTIQUES2018, 3 p., éd. AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRERÉGIONALE D'AGRICULTURE AUVERGNE-RHÔNE-ALPES /COOP DE FRANCE RHONE-ALPES AUVERGNE

réf. 253-046

État des lieux : Filière Arboriculture Bioen AURA

MINGASSON Emmanuel / PECLET Thibault

Après un rappel du contexte national de la filièrearboriculture bio (évolution des surfaces et de laconsommation), les chiffres clés de la région Auvergne-Rhône-Alpes sont présentés. La progression dessurfaces (+24%) et des exploitations bio (+13%)reste élevée. C'est la première région en nombre detransformateurs bio (1 500 entreprises certifiées). En2016, elle comptait 400 magasins spécialisés bio.

https://aura.chambres-agriculture.fr/publications/toutes-les-publications/la-publication-en-detail/actualites/etat-des-lieux-filiere-fruits-bio/Mots clés : CHIFFRE / ETAT DES LIEUX / FILIEREFRUITS / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / ARBORICULTURE /FRANCE / AUVERGNE-RHONE-ALPES / STATISTIQUES /TRANSFORMATION / DISTRIBUTION2018, 3 p., éd. AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRERÉGIONALE D'AGRICULTURE AUVERGNE-RHÔNE-ALPES /COOP DE FRANCE RHONE-ALPES AUVERGNE

réf. 253-047

État des lieux : Filière Vin Bio en AURA

MINGASSON Emmanuel / PECLET Thibault

Après un rappel du contexte national de la filièrevin bio (évolution des surfaces, spécificités de lacommercialisation et poids des différents opérateurs),les chiffres clés de la région Auvergne-Rhône-Alpessont présentés. La surface en bio atteint 5 652 ha,soit 11% des surfaces en vignes de la région. Lenombre d'exploitations bio a augmenté de 6% parrapport à 2016, même si des déconversions ont étéobservées, notamment dues au blackrot et au manquede valorisation. La région se caractérise par la présencede nombreux SIQO.

https://aura.chambres-agriculture.fr/publications/toutes-les-publications/la-publication-en-detail/actualites/etat-des-lieux-de-la-filiere-vin-bio/Mots clés : CHIFFRE / ETAT DES LIEUX / FILIERE VIN /AGRICULTURE BIOLOGIQUE / VITICULTURE / FRANCE /AUVERGNE-RHONE-ALPES / STATISTIQUES2018, 3 p., éd. AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRERÉGIONALE D'AGRICULTURE AUVERGNE-RHÔNE-ALPES /COOP DE FRANCE RHONE-ALPES AUVERGNE

réf. 253-048

MARCHÉ

Biopresse 253 - Mars 2019 34

Filières viandes et oeufs bio : Lesdynamiques de développement enNouvelle-Aquitaine

KASERER-MENDY Barbara

En Nouvelle-Aquitaine, la filière bovine bio sedéveloppe, notamment dans le sud de la région. Despoints de vigilance doivent cependant attirer l'attention,pour conserver l'équilibre offre/demande et maintenirune offre à parts égales entre types allaitants etlaitiers. Des pistes pour développer les ventes enRHD doivent être étudiées. Concernant la filière veauxbio, des incertitudes réglementaires en lien avec lesconditions d'accès des veaux à l'extérieur remettenten cause les filières traditionnelles de veaux de lait/veaux sous la mère. Pour la filière avicole, un problèmede saturation des débouchés, à moyen terme, chezcertains collecteurs de volailles bio pourrait se poser.Des projets d'installation en production d'œufs bio sonten cours, notamment dans les Landes. La filière ovinsallaitants rencontre quelques difficultés, notammentdu fait que l'offre d'agneaux dépasse la capacitéd'absorption du marché. La filière porcine s'organise. Lamajeure partie des projets concerne le développementd'ateliers naisseurs-engraisseurs d'environ 50 truies.D'autres projets sont en cours, pour augmenter latransformation de viande de porc bio. La hausseprévisionnelle, pour 2019, des cheptels de truies bio estd'au moins + 20 % par rapport à 2018.

http://www.nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr/filieres-et-territoires/agriculture-biologique/publications/profilbio/formulaire-profilbio/profilbio/Mots clés : ORGANISATION DE LA FILIERE / MARCHÉ /FILIERE VIANDE / OFFRE ET DEMANDE / ELEVAGEBIOLOGIQUE / PORCIN / VOLAILLE / BOVIN / VEAU SOUS LAMERE / OVIN / AGNEAU / OEUF / NOUVELLE-AQUITAINE /FILIERE AVICOLEPROFILBIO N° 3, 01/06/2018, 2 pages (p. 25-26)

réf. 253-077

Bretagne : Les Greniers bio d'Armoriquechangent d'échelle

POUPEAU Jean-Martial

L’association Les Greniers bio d’Armorique, créée en2005 par Gérard Le Goff, a adopté le statut decoopérative en juin 2018. Ce statut de coopérative vapermettre à ses membres de vendre directement leurscéréales et ils ne dépendront plus de leur partenairehistorique (Agrobio Pinault) qui se chargeait desopérations de stockage, triage et livraison. Les Greniersbio d’Armorique comptent 48 adhérents répartis sur laBretagne et sur quelques départements limitrophes. Ilsreçoivent ainsi les céréales de près de 500 ha, avecune dominante d’avoine nue. Depuis l’an dernier, unepartie de l’huile de colza (20 000 L) et la farine deblé noir (15 tonnes) sont commercialisées en grandessurfaces sous la charte "Paysans d’ici", créée par laScop Ethiquable. Cette dernière travaille avec onzegroupements de producteurs dans une démarche decommerce équitable nord-nord. Grâce à ses initiatives,la coopérative Les Greniers bio d’Armorique a remportéla quatrième place du concours Innova’bio 2018. Ellesouhaite également se démarquer sur le marché dubio en affirmant ses valeurs et en durcissant lesstandards de la bio (proscrire la mixité des fermes etl’utilisation de paille ou de matières organiques issuesdu conventionnel).

Mots clés : INITIATIVE / PRODUITEQUITABLE / COMMERCIALISATION / COOPERATIVE /TRANSFORMATION / FARINE / HUILE / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / CEREALE / GRANDE CULTURE / BRETAGNE /DEVELOPPEMENT TERRITORIAL / RELATION NORD NORDBIOFIL N° 121, 01/01/2019, 1 page (p. 8)

réf. 253-122

MARCHÉ

35 Biopresse 253 - Mars 2019

Filière grandes cultures bio de l'Ouest :Besoin en qualité et volumes

POUPEAU Jean-Martial

Deux enjeux majeurs sont ressortis de la conférencesur la filière grandes cultures bio de l’Ouest : comblerle déficit de production (il est actuellement plus difficilede produire que de vendre les productions végétalesbiologiques) et améliorer la qualité. Pour ajuster l’offreet la demande, Thomas Jullien, de Coop de France,et Carine Maret, de l’Ufab (leader national en nutritionanimale bio), plaident pour la contractualisation descultures. De son côté, Pierre Le Bris, producteur biodans le Finistère (association de producteurs « Dela terre à la bière »), insiste sur le fait que lacontractualisation ne doit pas aboutir à une intégrationcomme en conventionnel. Hormis la sécurisation del’approvisionnement, les initiatives mises en place pouraméliorer la qualité des grains ont également étéévoquées : Agrobio Pinault (entreprise qui collectedes céréales et produit des œufs bio) conduit untravail de repérage et d’évaluation de nouvelles variétésbio, notamment autrichiennes, et Terrena (coopérativecéréalière) a développé des formations spécifiques pourses adhérents bio. Dans tous les cas, ces différentsorganismes para-agricoles constatent que les acheteurssont de plus en plus exigeants et que la qualité, dans lafilière, doit être l’affaire de tous les maillons de la chaîne :du producteur au transformateur.

Mots clés : CONTRACTUALISATION / APPROVISIONNEMENT /MARCHÉ / FILIERE CEREALES / OFFRE ET DEMANDE /QUALITE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / GRANDECULTURE / GRAND OUESTBIOFIL N° 121, 01/01/2019, 2 pages (p. 16-17)

réf. 253-126

Coopératives mixtes : A l'ouest, dunouveau

RIPOCHE Frédéric

Dans l’ouest de la France, la bio se développefortement. Cet article présente les stratégies de troiscoopératives mixtes (Triskalia, Sodiaal et Agrial) quidéveloppent leur part de bio. Chez Triskalia, le conseild’administration a voté pour développer et structurerla filière bio et en faire un levier de croissance. Cettedémarche vaut aussi bien pour le lait de vache, laviande de porc, la production d’œufs que pour lesvolailles de chair. Une filière de légumes bio a déjà étémise en place depuis plusieurs années par leur filialeGelagri. Chez Sodiaal, une cinquantaine d'éleveursbretons produisent 30 millions de litres de lait bio.Pendant la conversion, Sodiaal maintient une aide de30€/1000L auxquels s’ajoutent 12 à 13 euros grâceà un beurre fabriqué pour la marque « C’est qui lepatron ?! ». De plus, la coopérative a sorti, en 2018,de nouveaux produits bio (fromage râpé au lait cru,briques de lait chocolaté). Chez Agrial, 750 producteurssont certifiés bio et 150 sont en conversion. Ce sontessentiellement des producteurs laitiers (actuellement,300 éleveurs pour 150 millions de litres) ou desproducteurs de pommes à jus et à cidre. Pour atteindreses objectifs de production bio, la coopérative recherchedes producteurs principalement en lait (avec un objectifde 200 millions de litres en 2025) et en légumes, et unpeu en viande bovine.

Mots clés : ORGANISATION DE LA FILIERE / ELEVAGEBIOLOGIQUE / COOPERATIVE / FILIERE FRUITS ETLEGUMES / FILIERE LAIT / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /CONVERSION / DEVELOPPEMENT DE L'AB / GRAND OUEST /TEMOIGNAGE / ENTREPRISEBIOFIL N° 121, 01/01/2019, 2 pages (p. 18-19)

réf. 253-127

MARCHÉ

Biopresse 253 - Mars 2019 36

Fruits à pépins : Retour à la normale

RIVRY-FOURNIER Christine

Les fruits à pépins (pommes et poires) bio retrouventdes conditions de production plus normales après deuxannées aux conditions climatiques difficiles. Malgréle boom des surfaces converties en bio (un tableaurécapitulatif permet de faire la comparaison entre2017 et 2018), la croissance des volumes restecontenue. En pommes, la production bio a atteint83 000 tonnes, soit 6 % de la production nationale et3 000 tonnes de plus par rapport à 2017. En deuxièmeet troisième années de conversion, cependant, laproduction a fait un bon avec 22 500 tonnes. D’unpoint de vue prix de vente, le marché des pommesbio en début de campagne a été actif en raison del’absence de stock. Pour les pommes en conversion, latendance est inverse à cause des volumes importants.Certains arboriculteurs craignent qu’elles ne soient pasplus valorisées qu'en conventionnel. En poires, lesvolumes augmentent aussi : 17 400 tonnes (13,6 %de la production nationale) en bio et 8 000 tonnes endeuxième et troisième années de conversion. Pour cesproductions, le calendrier de mise en marché est trèsimportant pour échelonner les ventes et éviter les chutesde prix. Il est donc fortement conseillé de stocker lesvariétés qui se conservent bien.

Mots clés : CHIFFRE / FILIERE FRUITS / MARCHÉ /AGRICULTURE BIOLOGIQUE / FRUIT A PEPINS /ARBORICULTURE / POIRE / POMME / FRANCEBIOFIL N° 121, 01/01/2019, 1 page (p. 6)

réf. 253-130

Face à la guerre des prix : Lasegmentation du lait Bio est en marche !

PRUILH Costie

Le marché des produits laitiers biologiques voitaugmenter le nombre de marques et démarchesprivées. Elles mettent en avant un plus par rapportau label européen, cherchent à se démarquer età répondre aux attentes du consommateur. Le butest de défendre la valorisation du bio, en tenantcompte notamment de l’essor de laits conventionnelsdifférenciés (ex : sans OGM, lait de pâturage…) etde tout faire pour éviter une crise de confiance duconsommateur. Certains acteurs bio, comme Biolait oul’OP Lait Bio Seine et Loire, s’investissent dans desdémarches fortes en termes de nombre de producteursconcernés ou encore d’engagement (alimentation desanimaux 100 % d’origine France, durée et surfacede pâturage minimales par an et par animal…). LaFNAB porte l’idée de faire du logo AB un logo mieuxdisant que le label européen ; mais, pour ce faire, celadevrait être sous forme d’une marque privée. L’idéeest à la fois de rendre plus visibles ces logiques dedifférenciation et d’éviter que le consommateur ne seperde dans les différentes marques. Ce développementde la segmentation du lait bio se fait dans un contexteoù la crainte d’une surproduction s’éloigne, avec unecroissance de la demande, notamment pour les produitslaitiers bio hors lait de consommation. Cependant, sila consommation continue de progresser fortement, onmanquera peut-être de lait bio en 2020.

Mots clés : CONJONCTURE / ORGANISATION DE L'AB / MARCHÉ / FILIERE LAIT / ORGANISATION DEPRODUCTEURS / PRIX / OFFRE ET DEMANDE /AGRICULTURE BIOLOGIQUE / ELEVAGE BIOLOGIQUE /MARQUE PRIVEE / LOGO / FRANCE / CHARTEREUSSIR LAIT N° 329, 01/11/2018, 4 pages (p. 8-11)

réf. 253-097

MARCHÉ

37 Biopresse 253 - Mars 2019

SANTÉ

La mort est dans le pré

GUERET Eric

Ce documentaire plonge au cœur de la vie d’agriculteursvictimes des pesticides qu’ils manipulent tous les joursdepuis des années. L’un d’entre eux, à 47 ans, estatteint d’un cancer de la moelle osseuse. "Quand ondécouvrira toute la vérité sur les dangers des pesticides,déclare-t-il, ce sera un scandale pire que celui dusang contaminé. Je refuse de me taire". Comme lui,des centaines d’agriculteurs sont frappés. Issus del’école agricole intensive, ils ont utilisé ou utilisent, defaçon anodine, depuis les années 50, des produitsphytosanitaires sur leurs exploitations jusqu’au jour oùles maux de tête, la fatigue, les comas successifs lesont conduits à l'hôpital. Maladie de Parkinson, leucémie,cancers… Désormais, ce qui ressemble à une épidémieapparaît au grand jour. Quel regard ces agriculteursportent-ils sur ce système agricole dont ils sont à lafois les acteurs principaux et les victimes ? Pourquoi lamajorité d’entre eux continuent-ils à utiliser les produitsqui les rongent à petit feu ? Seuls ou en réseau, certainss’organisent. Les familles les accompagnent dans leurparcours médical, parfois dans leur combat judiciaire,ou encore dans leur volonté de passer à l’agriculturebiologique...

Mots clés : CONTROVERSE / PRATIQUE AGRICOLE /AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / AGRICULTURE CONVENTIONNELLE /CONVERSION / TEMOIGNAGE / PRODUIT PHYTOSANITAIRE /PESTICIDE / PRODUIT CHIMIQUE / SANTE / FRANCE2013, DVD Video : 52 min, éd. ÉDITIONS L'HARMATTAN /PROGRAM33

réf. 253-068

État des connaissances :Recommandations relatives àl'alimentation, à l'activité physique et àla sédentarité pour les adultes

SANTE PUBLIQUE FRANCE

En France, des recommandations alimentaires etd’activité physique officielles ont été diffusées depuis2001 dans le cadre du Programme national nutritionsanté (PNNS). Suite à l’évolution des donnéesscientifiques et aux rapports récents de l’Agencenationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, del’environnement et du travail (Anses) et à l’avis duHaut Conseil de santé publique (HCSP), la Directiongénérale de la santé (DGS) a chargé Santé PubliqueFrance de l’actualisation des recommandationsrelatives à l’alimentation, l’activité physique et lasédentarité à diffuser auprès de la populationadulte. Ces recommandations sont regroupées dansce document. L'historique de la création de cesrecommandations est rappelé, en mettant en avantl'objectif premier, qui est d'apporter aux consommateursles informations susceptibles de les aider à orienterleurs choix alimentaires. Puis, sont présentés etexpliqués les processus d'élaboration des nouvellesrecommandations et les méthodes de travail. Lesrapports scientifiques et les études qui ont servi desupports à ce travail sont nommés, ainsi que lescontributeurs externes (dont l'Agence BIO). Parmiles recommandations, il est conseillé d'aller vers lesaliments bio.

https://www.santepubliquefrance.fr/Accueil-Presse/Tous-les-communiques/Sante-publique-France-presente-les-nouvelles-recommandations-sur-l-alimentation-l-activite-physique-et-la-sedentariteMots clés : ACTIVITE PHYSIQUE / EQUILIBRE ALIMENTAIRE /INDUSTRIE AGRO-ALIMENTAIRE / RECOMMANDATION /SEDENTARITE / CONSOMMATION ALIMENTAIRE /ALIMENTATION HUMAINE / VALEUR NUTRITIONNELLE /COMPORTEMENT DU CONSOMMATEUR / INFORMATION DUCONSOMMATEUR / QUALITE ALIMENTAIRE / POLITIQUEPUBLIQUE / ETUDE / VALEUR ALIMENTAIRE / RECHERCHE /SANTE / FRANCE / ACTIVITE SPORTIVE / PRODUITBIOLOGIQUE2019, 63 p., éd. SANTÉ PUBLIQUE FRANCE

réf. 253-133

ÉCOLOGIE ET RURALITÉ

Biopresse 253 - Mars 2019 38

ÉCOLOGIE ET RURALITÉ

AGRICULTURE-ENVIRONNEMENT

Biodiversité fonctionnelle : Gîte etcouvert pour les auxiliaires

DERUELLE Christophe

Pour fixer un maximum d'auxiliaires naturellementprésents sur les parcelles, une des solutions consisteà mettre en place des aménagements qui vont leurprocurer habitat et nourriture : arbres morts, tas debois, haies, nichoirs fabriqués... D'autres pratiquesconsistent à installer des plantes-relais. Les effets detous ces aménagements sont parfois difficiles à mesurerà court terme. Pourtant, à long terme, ils finissent nonseulement par présenter un intérêt sanitaire, mais aussiun réel intérêt paysager et écologique.

http://www.nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr/filieres-et-territoires/agriculture-biologique/publications/profilbio/formulaire-profilbio/profilbio/Mots clés : AMENAGEMENT / ENVIRONNEMENT /AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / PROTECTION DESVEGETAUX / BIODIVERSITE CULTIVEE / BIODIVERSITEFONCTIONNELLE / INSECTE AUXILIAIRE / MAMMIFEREAUXILIAIRE / OISEAU AUXILIAIRE / FRANCEPROFILBIO N° 3, 01/06/2018, 1 page (p. 19)

réf. 253-075

Exposure to pollen-bound pesticidemixtures induces longer-lived but lessefficient honey bees

L’exposition à des mélanges de pesticides via le polleninduit des abeilles domestiques avec une plus grandelongévité mais avec une efficacité moindre (Anglais)

PRADO Alberto / PIOZ Maryline / VIDAU Cyril /ET AL.

Cette étude a pour objectif de quantifier les impacts desmélanges de pesticides sur les abeilles domestiques,en analysant le comportement et la physiologie decelles-ci lorsqu'elles sont exposées à de faibles dosesde produits (mélange de fongicides, d’herbicides etd’insecticides). Pour cela, un dispositif expérimental aété mis en place en Midi-Pyrénées, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Rhône-Alpes, en 2017. La premièreétape de l’étude a consisté à identifier les mélangesde pesticides couramment rencontrés dans la nature.Des abeilles ont ensuite été mises en contact avecces produits par le biais de pollens contaminés, etce, durant leurs premiers jours de vie adulte. Levol des abeilles, leur métabolisme énergétique, leurcomportement concernant la recherche de nourritureet le dynamisme des colonies ont pu alors êtreanalysés et comparés à ceux d’abeilles témoins. Lematériel et la méthode mis en place pour réaliser cetteexpérience sont très largement détaillés. Les résultatsont montré que l’exposition à ces doses légèresentrave la recherche de nourriture chez ces insectes(l'apparition de l’activité de recherche est retardéeet son exécution est ralentie). Comme la longévitéd’une abeille est fortement liée à cette activité qui luipuise beaucoup d’énergie, les abeilles contaminéesvivent plus longtemps que les abeilles témoins. Cettealtération du comportement est d’ailleurs précédéed’une perturbation du métabolisme énergétique.

https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0048969718335447Mots clés : APICULTURE / AGRICULTURE ETENVIRONNEMENT / ETUDE / IMPACT SANITAIRE /METHODOLOGIE / COMPORTEMENT DE L'ANIMAL /PESTICIDE / RESIDU DE PESTICIDE / METABOLISME /ABEILLE DOMESTIQUE / INSECTE POLLINISATEUR /PHYSIOLOGIE ANIMALE / CONTAMINATION / FRANCE /RHONE ALPES / MIDI PYRENEES / PROVENCE-ALPES-COTE-D'AZUR / RECHERCHE / EXPERIMENTATIONSCIENCE OF THE TOTAL ENVIRONMENT N° 650, Part 1,10/02/2019, 11 pages (p. 1250 - 1260)

réf. 253-082

ÉCOLOGIE ET RURALITÉ

39 Biopresse 253 - Mars 2019

Réduire de 15 % l'empreinte carbone estréalisable

DELISLE Cyrielle

Le projet « Life Beef Carbon » (2016-2020) cherche àréduire de 15 % l’empreinte carbone de la filière viandebovine en dix ans. Ce projet est piloté par l’Institutde l’élevage et regroupe 57 partenaires. Il doit évaluerl’empreinte carbone de 2000 fermes de quatre payseuropéens (France, Irlande, Espagne et Italie) pourensuite promouvoir les pratiques à faibles émissionsde gaz à effet de serre (GES). En France, l’agriculturecontribue à 20 % de leur émission, dont 5 % sont liésà l’élevage bovin (méthane entérique 50 %, gestion deseffluents 23 %, achats de paille 6 %, fertilisation 6 %,énergies directes 5% et achats d’engrais 4 %). Lespremiers résultats obtenus sur 1050 fermes montrentde grandes disparités entre les exploitations faiblementémettrices et la moyenne : leur empreinte carboneest 35 % plus faible que la moyenne, ce qui laissesupposer qu’il existe bien des marges de manœuvrepour réduire de 15 % les émissions de GES et qu’ellesexistent dans ces exploitations. Les principaux leviersidentifiés sont la diminution des UGB improductifs etde la fertilisation minérale, une meilleure gestion deseffluents et l’optimisation des rations (en favorisant lepâturage).

Mots clés : CHIFFRE / STOCKAGE DE CARBONE /ELEVAGE / EMPREINTE CARBONE / METHANE / EFFLUENT /GAZ A EFFET DE SERRE / AGRICULTURE DURABLE /BOVIN VIANDE / PRATIQUE D'ELEVAGE / DIAGNOSTIC /ETUDE / IRLANDE / FRANCE / ITALIE / ESPAGNE /AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / PROJET DERECHERCHE DEVELOPPEMENTREUSSIR BOVINS VIANDE N° 265, 01/12/2018, 2 pages (p. 8-9)

réf. 253-032

Increased utilization of renewableresources : Dilemmas for organicagriculture

Utilisation accrue des ressources renouvelables :Dilemmes pour l’agriculture biologique (Anglais)

LØES Anne-Kristin / ADLER Steffen

Ce diaporama a été présenté par deux chercheursnorvégiens, lors de la 2ème rencontre internationaleGRAB-IT (Groupe de recherche en AB de l'universitéde Naples) "L'agriculture biologique et l'agroécologie enréponse aux défis mondiaux", et plus particulièrementdans une session intitulée "Transition vers l’économiecirculaire : le rôle de l’agriculture biologique".Globalement, le recyclage est insuffisant en agriculturebiologique, alors que l'économie circulaire est enphase avec les valeurs de la bio. Pour certainsproduits cependant, le souhait de "naturalité" seheurte à l’acceptabilité de recycler ces produits enbio (fertilisants issus de déjections humaines, certainsdéchets d’abattoir, huile de qualité alimentaire…). Deplus, la demande de processus non chimiques conduit àutiliser des ressources naturelles notamment issues dela mer (algues, poissons). Les dilemmes exprimés parles participants à un atelier Ifoam portaient notammentsur : la "viande" créée à partir de levure et d’ammoniac ;quel impact sur la fertilité du sol de la limite d’utilisationd’engrais non organiques ou issus de produits animaux.

http://orgprints.org/33961Mots clés : CONTROVERSE / ECONOMIE CIRCULAIRE /AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / RESSOURCENATURELLE / RECYCLAGE / DEVELOPPEMENT DURABLE /NORME / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / FERTILISATION /FERTILITE DES SOLS / EUROPE2018, 17 p., éd. 2nd INTERNATIONAL GRAB-IT WORKSHOP

réf. 253-115

ÉCOLOGIE ET RURALITÉ

Biopresse 253 - Mars 2019 40

Arbres et haies : quelle place dans monsystème d'exploitation ?

POULIQUEN Domitille

L’espace réservé aux arbres et aux haies n’a cesséde diminuer dans les systèmes agricoles alors qu’ilsoffrent de nombreux avantages. Tout d’abord, leshaies sont un moyen efficace de lutter contre l’érosiondes sols. L’ombre fournie par les arbres permetégalement d’augmenter le bien-être animal : uneétude menée par la Chambre d’Agriculture de Loire-Atlantique a montré que les vaches à l’ombre boiventdavantage d’eau puisqu’elles continuent à s’alimentercontrairement aux vaches qui restent en plein soleil.Cette ombre permet aussi de baisser la température deplusieurs degrés lors des fortes chaleurs. Les haies sontégalement un refuge pour les auxiliaires de cultures.Ce service reste toutefois difficile à chiffrer. Enfin, lebois peut être valorisé (bûches, bois de bardage) etcertains agriculteurs utilisent le bois déchiqueté enlitière. Cette pratique est plus ou moins intéressanteéconomiquement suivant le prix de la paille (le prixd’équilibre est autour de 100 euros la tonne de pailleselon certains éleveurs) et reste intéressante dans uncontexte de changement climatique et de raréfaction dela paille.

Mots clés : AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / EROSION /HAIE / LITIERE / BIEN-ÊTRE ANIMAL / AUXILIAIRE / ARBRE /PATURAGE / FRANCEATOUT TREFLE (L') N° 91, 19/12/2018, 1 page (p. 4)

réf. 253-117

Recueil d'articles techniques : Bio pourle climat ! : Transition agricole etclimatique. Les agriculteurs bio travaillentsur l'atténuation de leurs émissions de GESet l'adaptation de leurs systèmes

BOISSINOT Alice / LEPAGE Mickaël /LINCLAU Olivier / ET AL.

Réalisé par la CAB Pays de la Loire, ce recueild’articles techniques propose un ensemble de solutionsau changement climatique apportées par l’agriculturebiologique. Il rassemble 14 pratiques agrémentées detémoignages en agriculture biologique, en faveur dela transition climatique et qui peuvent être utiles auxagriculteurs bio et/ou conventionnels. Ces pratiquessont à rattacher à 7 thématiques : - Réduire lerecours aux engrais minéraux de synthèse pourréduire les émissions de N2O ; - Accroître lapart de légumineuses en grande culture et dansles prairies temporaires pour réduire les émissionsde N2O ; - Développer les techniques culturalessans labour pour stocker du carbone dans lesol ; - Introduire davantage de cultures intermédiaires,cultures intercalaires et bandes enherbées pour stockerdu carbone ; - Optimiser la gestion des prairies pourfavoriser le stockage du carbone ; - Réduire, surl'exploitation, la consommation d'énergie fossile desbâtiments et équipements agricoles pour limiter lesémissions de CO2 ; - Résilience des systèmes bio.

http://www.biopaysdelaloire.fr/bio-et-climat-de-solutions-techniques/Mots clés : REDUCTION D'INTRANTS / RESILIENCE /STOCKAGE DE CARBONE / AGRICULTURE ETENVIRONNEMENT / CHANGEMENT CLIMATIQUE / ENERGIE /TRANSITION ENERGETIQUE / GAZ A EFFET DE SERRE /AUTONOMIE ALIMENTAIRE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /SOL / NON LABOUR / BATIMENT D'EXPLOITATION / GRANDECULTURE / ROTATION DES CULTURES / TECHNIQUECULTURALE SIMPLIFIEE / LEGUMINEUSE / PRAIRIE / PAYSDE LA LOIRE / TEMOIGNAGE / ELEVAGE BIOLOGIQUE2018, 28 p., éd. CAB DES PAYS DE LA LOIRE

réf. 253-134

ÉCOLOGIE ET RURALITÉ

41 Biopresse 253 - Mars 2019

La moitié des élevages dans cinq ans :Empreinte carbone : la filière lait passeà la vitesse supérieure

PRUILH Costie

Le 14 juin dernier, plusieurs acteurs (Cniel, Institut del’Elevage, APCA, France conseil élevage) ont signé unefeuille de route climatique. Cette dernière affiche desobjectifs ambitieux : faire entrer 50 % des éleveursdans la démarche d’ici cinq ans et 100 % d’ici 10 ans,afin de réduire l’empreinte carbone des élevages laitiersfrançais de 20 % à l’horizon 2025. Difficile à tenir,cet objectif sous-entend que l’ensemble des fermessoient toutes aussi performantes que les élevagesémettant le moins de carbone aujourd’hui et que denouvelles pratiques soient mises en place. L’idée estde communiquer sur cette démarche et d'en faire unargument commercial. Mais comment éviter que l’effortne soit porté que par les éleveurs, sans qu’ils obtiennentpour autant un meilleur prix d’achat de leur lait ? Certes,des études ont montré que réduire son empreintecarbone était source d’économies (par une baisse dela consommation d’énergie ou encore par l’optimisationde la gestion du troupeau). Cependant, il faut malgrétout prévoir d’aider financièrement les éleveurs. Resteà savoir comment : une prime sur le prix du lait (si leconsommateur accepte de payer plus cher), valorisationde la démarche dans les contrats entre organisationsde producteurs et transformateurs, appui à certainsinvestissements par les pouvoirs publics… ?

Mots clés : OUTIL DE DIAGNOSTIC / ELEVAGE /ELEVAGE LAITIER / FILIERE LAIT / AGRICULTURE ETENVIRONNEMENT / EMPREINTE CARBONE / BOVIN LAIT /TEMOIGNAGE / FRANCE / SOCIETEREUSSIR LAIT N° 326, 01/07/2018, 3 pages (p. 8-10)

réf. 253-092

AGRICULTURE DURABLE

Plantes de service : Bien choisir sesmélanges fleuris

LASNIER Adrien

Le projet Muscari (Mélanges botaniques Utiles auxSystèmes de Culture et Auxiliaires permettant uneRéduction d’Insecticides) a permis d’établir desréférences pour choisir les espèces d’une bandefleurie afin que cette dernière soit efficace dansson rôle d’attraction des auxiliaires. Après plusieursannées d’essais, les conclusions suivantes ont puêtre tirées : un bon mélange doit fournir un habitatstable aux auxiliaires, les espèces vivaces sont doncrecherchées. Il est également préférable d’avoir desvariétés aux périodes de floraison étalées sur toutel’année, même l’hiver. La morphologie des espècesinfluence également la quantité d’auxiliaires ; parexemple, les syrphes ne peuvent pas aller chercherdu nectar dans des fleurs dont la longueur du tubefloral excède 2 mm. Les Apiacées produisent du pollenaccessible à tous les auxiliaires et certaines plantesproduisent même du nectar extrafloral (centauréescabieuse, bleuet). Concernant l’implantation, il fautaussi que le mélange présente une redondancefonctionnelle car toutes les espèces ne seront pasadaptées à toutes les conditions pédoclimatiques. Lestock semencier d’adventices peut également influencerla composition des mélanges. Dans tous les cas, lesmélanges contenant le plus d’espèces présentent leplus de chances de maintenir une bonne biodiversité enmatière de fleurs et d’auxiliaires. Un encart présente leprojet EcoOrchard.

Mots clés : BANDE FLEURIE / BIODIVERSITEFONCTIONNELLE / AGRICULTURE DURABLE /AGROECOLOGIE / ETUDE / ARBORICULTURE / GRANDECULTURE / VITICULTURE / AUXILIAIRE / LUTTE BIOLOGIQUEPAR CONSERVATION / EUROPE / PROJET DE RECHERCHEDEVELOPPEMENT / FRANCE / PLANTE DE SERVICE /PROTECTION DES VEGETAUXREUSSIR FRUITS ET LEGUMES N° 388, 01/11/2018, 3 pages(p. 28-30)

réf. 253-013

ÉCOLOGIE ET RURALITÉ

Biopresse 253 - Mars 2019 42

Synthèse du projet MUSCARI : Mélangesbotaniques Utiles aux Systèmes de Cultureet Auxiliaires permettant une Réductiondes Insecticides

WARLOP François / NAULEAU M. /GARDARIN Antoine / ET AL.

Les bandes fleuries à proximité des parcellesagricoles (grandes cultures, maraîchage, arboriculture,viticulture) sont considérées comme des alternativesà l’utilisation de pesticides. Le projet MUSCARI, portépar le GRAB, avait pour objectif de mener uneréflexion sur les protocoles à mettre en place pourobserver et quantifier les services rendus par lesbandes fleuries, d’effectuer des suivis faunistiques, decompiler ces informations pour optimiser les mélangesbotaniques, ainsi que de mettre en place des actionsde démonstration et des supports d’accompagnement.Ainsi, un dispositif expérimental, basé sur 14 sitesrépartis en France, a pu être mis en place. Cettesynthèse présente les résultats obtenus après un suivieffectué de 2016 à 2017. Elle commence par décrireplus amplement le dispositif expérimental, ainsi queles différents protocoles utilisés. Des informations sontensuite apportées sur les relevés floristiques (espècessemées, taux de recouvrement, évolution des espècesla seconde année), puis des focus sont réalisés surles résultats de cinq sites. Les suivis faunistiques sontprésentés sous le même format : d’abord de manièregénérale, puis en les détaillant plus précisément pourles cinq sites. Enfin, les premiers constats concernantles régulations naturelles des ravageurs (cicadellesvertes, pucerons verts, bruches) sont exposés.

http://www.itab.asso.fr/downloads/muscari_synthese_du_projet_w.pdfMots clés : BANDE FLEURIE / AGRICULTURE DURABLE /AGROECOLOGIE / ETUDE / METHODOLOGIE / PROJETDE RECHERCHE DEVELOPPEMENT / ARBORICULTURE /GRANDE CULTURE / MARAICHAGE / VITICULTURE /RAVAGEUR / AUXILIAIRE / LUTTE BIOLOGIQUE PARCONSERVATION / RECHERCHE / FRANCE / BIODIVERSITEFONCTIONNELLE / PROTECTION DES VEGETAUX2018, 24 p., éd. ITAB (Institut Technique de l'AgricultureBiologique)

réf. 253-114

DÉVELOPPEMENT RURAL

Un projet de reprise mûrement réfléchi

POULNOT Catherine / GARNERY William

Catherine et Christian Poulnot (EARL En Grillot, enHaute-Saône) s'apprêtent à transmettre leur ferme.William Garnery, aujourd'hui 24 ans, s'était déjàmontré intéressé pour reprendre la ferme en 2013.Cependant, son projet n'était pas encore assez mûr.D'autres candidats à la reprise se sont manifestés cesdernières années, mais aucun n'a été retenu par lesPoulnot. Et c'est finalement William qui va reprendre...Entre-temps, 5 années se sont écoulées, au coursdesquelles il a élevé des taurillons à l'engraissement,en conventionnel, sur 3 ha. Il a commencé à travailleravec Catherine (Christian est à la retraite) en 2018, etsera propriétaire à 100 % en juin 2019. Pour le moment,il se sensibilise à la bio, agriculture qu'il ne connaissaitpas avant, et au métier de producteur de lait. Catherineest très satisfaite de la reprise de son exploitation parWilliam, enfant du pays, qui a pris le temps de mûrir sonprojet et qui est aujourd'hui très entouré.

Mots clés : TRAJECTOIRE / ORGANISATION DUTRAVAIL / TRANSMISSION D'EXPLOITATION / INSTALLATIONAGRICOLE / BOVIN LAIT / ELEVAGE BIOLOGIQUE / HAUTESAONE / DEVELOPPEMENT LOCALVOIX BIOLACTEE (LA) N° 93, 01/09/2018, 2 pages (p. 40-41)

réf. 253-052

Une activité de maraîchage au sein d’unélevage … pourquoi pas ?

FABRIÈS Lise

Et si un maraîcher s'installait sur la ferme d'un éleveur ?A la clef, la mutualisation de la surface agricole, desoutils, du matériel... Deux expériences cantaliennessont présentées : - Simon Lacalmontie, associé du Gaecde Puy Basset ; - Mélodie Zida, maraîchère bénéficiantd'un prêt à usage.

http://www.corabio.org/index.php/telechargementsMots clés : MUTUALISATION / FONCIER / INSTALLATIONAGRICOLE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / ELEVAGEBIOLOGIQUE / MATERIEL AGRICOLE / TEMOIGNAGE /MARAICHAGE / MARAÎCHAGE DIVERSIFIE / CANTAL /RELATION ÉLEVEUR MARAÎCHERLA LUCIOLE N° 20, 01/06/2018, 2 pages (p. 5-6)

réf. 253-056

ÉCOLOGIE ET RURALITÉ

43 Biopresse 253 - Mars 2019

Analyser la plus-value d’un collectif

EBRARD Elsa

Dans le cadre du projet COLLAGRO (le réseaudes collectifs d’agriculteurs pour la transition agro-écologique – 2015 à 2018), a été construite et testée,via enquête, une méthode d’évaluation chiffrée desbénéfices que tirent les agriculteurs adhérents d’uncollectif. Le questionnaire mobilisé, pouvant être remplien dix minutes via internet, compte 32 questionsen quatre thèmes : i) les bénéfices économiques etenvironnementaux pour l’exploitation, ii) la gestion etles prises de décision, iii) le bien-être et la convivialité,iv) les connaissances agricoles et l’ouverture d’esprit.L’analyse des résultats se fait à l’échelle de l’individuet du groupe (intra ou inter-groupe). Elle permetnotamment à un agriculteur de prendre du recul sur cequ’il retire du collectif et sur son investissement dansce dernier. Elle peut aussi aider un collectif à identifierdes évolutions ou à faire valoir ses apports auprès denouveaux agriculteurs, de partenaires ou de financeurs.Utilisable pour tous les groupes, cette enquête peut êtremobilisée en contactant TRAME pour sa mise en œuvre(www.trame.org ).

Mots clés : ACCOMPAGNEMENT / DIMENSIONSOCIALE / GROUPE D'ECHANGE / ORGANISATIONAGRICOLE / AGROECOLOGIE / ENQUETE / PROJETDE RECHERCHE DEVELOPPEMENT / FRANCE /COLLECTIF / GROUPE D'AGRICULTEURS / GROUPEMENTD'INTÉRÊT ÉCONOMIQUE ET ENVIRONNEMENTAL (GIEE) /SOCIOLOGIETRAVAUX ET INNOVATIONS N° 250, 01/08/2018, 4 pages(p. 16-19)

réf. 253-085

Vente directe : Déterminer et suivre sesindicateurs de vente

ALLAIN Lise

Choisir de vendre en circuit court entraîne souvent unecomplexification de l’organisation et une augmentationde la charge de travail physique et mental desproducteurs. Il est alors nécessaire de tenir comptede l’optimisation et de l’organisation des activitéscommerciales tout au long de la vie de l’exploitation etpas seulement lors de l’installation. Céline et DominiqueDubreuil témoignent de leur stratégie commerciale.Une réflexion en amont leur permet de se fixer unou des objectifs annuels (résultat souhaité, mesurable,ambitieux et réaliste) et de les noter à l’écrit pours’y référer, les respecter et se récompenser quandils sont atteints. Certains ratios commerciaux sontensuite suivis : % de CA du débouché/% du tempsde commercialisation par exemple, et une analysedes ratios couplée à une analyse des atouts etcontraintes des différents débouchés leur permet dedéfinir un plan d’action (arrêt d’un débouché, ouverturede nouveaux créneaux, réaménagement de l’offre pourtel débouché…). Les ratios seuls ne peuvent être lesuniques indicateurs à prendre en compte pour un choix.En effet, d’autres critères peuvent intervenir (choix degarder une belle expérience collective, avance pour latrésorerie…). La tenue des tableaux de bord prend unpeu de temps mais permet une bonne réactivité et uneanticipation et elle est une véritable aide à la décision.

Mots clés : OUTIL D'AIDE A LA DECISION / SITEINTERNET / COMMERCIALISATION / VENTE DIRECTE /VENTE EN DEMI-GROS / CIRCUIT COURT / MAGASIN ALA FERME / ORGANISATION DU TRAVAIL / TEMPS DETRAVAIL / STRATÉGIE COMMERCIALE / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / OVIN VIANDE /AMAP / DEBOUCHE / TEMOIGNAGE / PERFORMANCECOMMERCIALE / OEUF / MARAÎCHAGE DIVERSIFIE /MORBIHAN / CHIFFRE D'AFFAIRESSYMBIOSE N° 238, 01/10/2018, 3 pages (p. 24-26)

réf. 253-100

ÉCOLOGIE ET RURALITÉ

Biopresse 253 - Mars 2019 44

ÉNERGIE

La méthanisation en voie sèche estaujourd'hui mieux maîtrisée

BOURGEOIS Sophie

La méthanisation en voie sèche est minoritaire enFrance et peu de références existent. L’Ademede Bourgogne-Franche-Comté a réalisé un auditen 2016 sur sept installations principalement detechnologie « garage » (un encart est réservé àla description des avantages et inconvénients destechnologies « garage » et « silo »). La premièreinstallation date de 2013 dans l’Yonne, puis d’autresont suivi autour de 2015. La moitié d’entre elles ontconnu quelques difficultés lors de leur démarrage etcertaines fonctionnent mieux que d’autres. L’objectif estd’éviter les à-coups de production que le moteur nepeut pas valoriser, mais aussi d'éviter les creux. Lepremier enseignement tiré de l’audit est qu’il faut bienconnaître sa ration. Il faut également veiller à ce queles installations soient bien dimensionnées, à avoir desplateformes de stockage suffisamment grandes et àsoigner la gestion de la température : il est nécessairede faire monter en température le tas avant remplissage,le système y étant beaucoup plus sensible qu’en voieliquide. Enfin, lors des études préparatoires, il ne fautpas sous-évaluer le temps de préparation des matièresorganiques, ni sur-évaluer la production d’énergie.

Mots clés : ELEVAGE / ENERGIE RENOUVELABLE /METHANISATION / EQUIPEMENT AGRICOLE / ETUDE /BOURGOGNE-FRANCHE-COMTEREUSSIR BOVINS VIANDE N° 265, 01/12/2018, 2 pages(p. 12-13)

réf. 253-033

ENVIRONNEMENT

Etat des lieux : Fondation pour laRecherche sur la Biodiversité : 10 ansdéjà

PRAT Frédéric

La Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité(FRB) va fêter ses dix ans. Cette fondation dedroit privé reste peu connue du grand public. Sonrôle est d’être une interface entre la communautéscientifique, la société civile et l’État. Pour cela, ellecoordonne et finance la recherche sur la biodiversitéen mobilisant des fonds aussi bien publics que privés.Elle est composée de onze « membres fondateurs »,dont dix publics et un privé, qui résident au conseild’administration. Pour mener à bien ses missions, laFRB s’est également doté d’un Conseil d’OrientationStratégique (COS) et d’un Conseil Scientifique (CS),qui sont aussi représentés au Conseil d’administration.Outre son fonctionnement et ses principales missions,des informations complémentaires sont apportées surcette fédération via des chiffres clés et les grandeslignes de son plan d’action 2018-2021.

Mots clés : RECHERCHE / POLITIQUE PUBLIQUE /PLATEFORME / ENVIRONNEMENT / BIODIVERSITE /ASSOCIATION / FONCTIONNEMENT / FRANCEINF'OGM, LE JOURNAL N° 152, 01/09/2018, 3 pages (p. 23-25)

réf. 253-010

VIE PROFESSIONNELLE

45 Biopresse 253 - Mars 2019

VIE PROFESSIONNELLE

ÉCONOMIE

La responsabilité sociétale desentreprises : Quelles stratégies pour lafilière des fruits et légumes ?

GLEMOT Catherine

La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE)est un sujet d’actualité pour les entreprises de fruitset légumes. Même si plusieurs définitions ont étédonnées à l’acronyme, un consensus existe sur soncontenu qui est défini par la norme internationaleISO 26000. L’Union Européenne a publié des textesréglementaires contraignant les grandes entreprises àpublier des rapports extra-financiers. Bien que la plupartdes entreprises de la filière ne soient pas soumises àces obligations réglementaires, face aux fortes attentessociétales (parfois sous la pression grandissante desclients), un certain nombre d’entre elles ont initié desdémarches RSE. Il s’agit d’intégrer, au sein même del’entreprise, les notions complexes de développementdurable ou encore « d’entreprise responsable ».

Mots clés : DIMENSION SOCIALE / FILIERE FRUITS ETLEGUMES / ECONOMIE / ENTREPRISE / RESPONSABILITÉSOCIÉTALE DE L'ENTREPRISE (RSE) / DEFINITION /FONCTIONNEMENT / FRANCE / ETHIQUEINFOS CTIFL N° 346, 01/11/2018, 5 pages (p. 12-16)

réf. 253-003

L'Observatoire économique : Exploitationsen Agriculture Biologique - Edition 2018 :Résultats 2016 ; Prévisions 2017-2018

CERFRANCE

Le Cerfrance a publié une synthèse de son observatoireéconomique des exploitations biologiques qui compareles résultats économiques des exploitations enagricultures biologique et conventionnelle en 2016.Les données viennent principalement d'exploitationsdes régions Grand-Est, Hauts-de-France et Bourgogne-Franche-Comté. Cette analyse montre une situationéconomique plus favorable pour les années étudiéespour les exploitations biologiques. Les productions surlesquelles l’étude a porté sont : production laitière,viande bovine, grandes cultures, production viticole.

https://osez-agroecologie.org/revenus-des-exploitations-biologiques-168-actu-112Mots clés : COMPARAISON BIO-CONV / OBSERVATOIRE /REFERENCE TECHNICO-ECONOMIQUE / PRIX DE VENTE /FILIERE / VIANDE BOVINE / LAIT / LAIT DE VACHE /ECONOMIE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / BOVIN LAIT /BOVIN VIANDE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / GRANDECULTURE / VITICULTURE / BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE / GRAND-EST / HAUTS-DE-FRANCE2018, 53 p., éd. CERFRANCE

réf. 253-131

VIE PROFESSIONNELLE

Biopresse 253 - Mars 2019 46

CONVERSION

Why do farmers not convert toorganic farming? Modeling conversionto organic farming as a major change

Pourquoi est-ce que les agriculteurs ne se convertissentpas à l’agriculture biologique ? Modélisation dela conversion à l'agriculture biologique comme unchangement majeur (Anglais)

XU Qing / HUET Sylvie / POIX Christophe / ET AL.

Cette étude vise à mieux comprendre pourquoi lesagriculteurs ne se convertissent pas à l'agriculturebiologique. Pour cela, leurs trajectoires de décision ontété analysées grâce à un modèle basé sur un agentdynamique. Dans ce modèle, la décision d'un agriculteurde se convertir à l’AB repose sur une comparaisonentre sa satisfaction à l'égard de sa situation actuelleet sa satisfaction potentielle en adoptant un modede production plus alternatif. Cette satisfaction a étémodélisée grâce à la théorie de l'action raisonnée etelle a été calculée en comparant les performances d’unagriculteur par rapport à celles d'autres producteursauxquelles il accorde une grande crédibilité. L'analysea identifié cinq raisons pour lesquelles un agriculteur nechange pas de stratégie. Trois sont dues à la satisfactionde la situation actuelle : la conversion à l'agriculturebiologique constitue un changement majeur et ellen’est pas envisagée si le producteur est actuellementsatisfait. En cas d’un mécontentement qui n’est quepassager, l’agriculteur n’est pas non plus incité àréaliser l’effort de conversion. Enfin, la décision dene pas se convertir peut également être due à unemauvaise perception de l’agriculture biologique par des"personnes importantes" pour l’agriculteur.

https://onlinelibrary.wiley.com/toc/19397445/2018/31/3Mots clés : SOCIOLOGIE / FREIN A LA CONVERSION /DECISION / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / CONVERSION /ETUDE / MODELISATION / RECHERCHE / FRANCE / ASPECTSOCIAL / AGRICULTEURNATURAL RESOURCE MODELING N° Vol. 31, n° 3, 01/08/2018,34 pages (p. 1-34)

réf. 253-083

FORMATION

Enseignements du bio

DIOGON Dominique

Sur l'exploitation du Lycée Agricole de Rochefort-Montagne, dans le Puy-de-Dôme, l'atelier bovin laitet celui de transformation fromagère sont en biodepuis 2009. Utilisée comme support pédagogique,cette conversion permet de montrer aux étudiants,d'abord réticents, le fonctionnement d'une ferme viableet compétitive. Le changement de mentalité est en trainde s'opérer, témoignent les enseignants : les étudiantsvoient dans le bio un intérêt de plus en plus grand.

Mots clés : ENSEIGNEMENT AGRICOLE / LYCEE AGRICOLE /PEDAGOGIE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / CONVERSION /TEMOIGNAGE / PUY DE DOME / CHANGEMENT /SOCIOLOGIEMONTAGNE (LA) N° 04/12/2018, 04/12/2018, 1 page (p. 35)

réf. 253-041

VIE PROFESSIONNELLE

47 Biopresse 253 - Mars 2019

La défense des cultures : 3e édition

ARDOUIN Nathalie

Les ravageurs, les maladies, les adventicesoccasionnent des pertes importantes de produitsvégétaux. Protéger les cultures est donc une nécessité,d’une part, pour satisfaire les besoins alimentaires et,d’autre part, pour limiter les préjudices économiquesqui en résultent pour les agriculteurs. Cet ouvraged’autoformation, mis à jour suite aux évolutionsscientifiques, techniques et réglementaires, proposedonc d’étudier, de façon autonome et à son proprerythme, les ennemis des cultures et les moyens deprotéger les végétaux (y compris la lutte chimiqueinterdite en agriculture biologique). Il est organiséen trois séquences d’apprentissage indépendantes :les ennemis des cultures ; les moyens de lutte ;les produits phytopharmaceutiques, complétées parun glossaire et une bibliographie. Des exercicescorrigés et des activités de recherche d’informationsjalonnent les apprentissages de chaque séquencequi se termine par un test d’autoévaluation corrigépermettant à l’apprenant de vérifier l’acquisition desconnaissances. Plus particulièrement conçu pour lacapacité 3 (UC3) « Conduire le processus de productiondans l’agrosystème » du brevet professionnel option« Responsable d’entreprise agricole » (BP REA), cetouvrage est néanmoins tout à fait adapté à d’autresdiplômes de niveau IV de l’enseignement et de laformation professionnelle agricoles.

Mots clés : PRODUIT PHYTOPHARMACEUTIQUE /TECHNIQUE AGRICOLE / ENSEIGNEMENT AGRICOLE /FORMATION / CONTROLE DES ADVENTICES / PROTECTIONDES VEGETAUX / RAVAGEUR / MICRO-ORGANISME /MALADIE / AGRICULTURE CONVENTIONNELLE / FRANCE /LUTTE BIOLOGIQUE2018, 188 p., éd. EDUCAGRI ÉDITIONS

réf. 253-132

ÉTRANGER

Evaluation of the current statusin organic agricultural production inRepublic of Macedonia and Europeancountries

Evaluation de la situation actuelle des productionsagricoles biologiques en République de Macédoine etdans les pays européens (Anglais)

BICIKLISKI Olivera / TRAJKOVA Fidanka /MIHAJLOV Ljupco

Cet article établit un bilan de l’évolution de différentesproductions biologiques en République de Macédoine,entre 2013 et 2017, et compare ces chiffres avec neufautres pays européens situés dans la même région(Albanie, Bosnie Herzégovine, Serbie…). Ce bilan estle fruit d’une synthèse bibliographique et d’enquêtesauprès de transformateurs, d’organismes de contrôleet de certification, ainsi qu'auprès des organismes deconseil agricole macédoniens. Dans un premier temps,le contexte dans lequel évolue l’agriculture biologiqueen République de Macédoine est abordé : les différenteslois nationales et européennes qui l’encadrent, lesdeux organismes chargés d’effectuer les certificationset les contrôles, les campagnes de promotion et desensibilisation auprès des consommateurs, le soutiende l’État, ainsi que le Plan National pour la ProductionBiologique destiné à augmenter la compétitivitédes produits biologiques. Des données chiffréessont ensuite apportées pour illustrer l’évolution del’agriculture biologique en République de Macédoine :la progression du nombre d’hectares en bio entre2013 et 2017 (comparée à celle de neuf autres payseuropéens), le détail de ces hectares pour différentstypes de cultures (céréales, fourrages, oléagineux,vergers, vignobles, légumes…), le nombre d’animaux(bovins, ovins et caprins) et de ruches. L’étudeconclut que le marché européen offre de nombreusesopportunités pour exporter des produits biologiques etque la République de Macédoine doit mettre en placeune politique afin d’être reconnue et compétitive sur lemarché international.

http://js.ugd.edu.mk/index.php/YFA/article/view/2286/2088Mots clés : DEVELOPPEMENT DE L'AB / ORGANISATIONDE L' AB / PROMOTION DE L'AB / POLITIQUE AGRICOLE /MARCHÉ / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / ETUDE /STATISTIQUES / EUROPE / MACEDOINEJOURNAL OF AGRICULTURE AND PLANT SCIENCES N° Vol.16, n° 1, 07/09/2018, 7 pages (p. 27-35)

réf. 253-081

VIE PROFESSIONNELLE

Biopresse 253 - Mars 2019 48

Situation actuelle du lait biologique auJapon

UEKI Miki

Une délégation japonaise est venue, en septembre2017, découvrir la filière bio française, et avait, àcette occasion, fait connaissance avec Biolait. UekiMiki dresse un aperçu de l'AB au Japon, où lessurfaces en bio augmentent progressivement, maisne représentent encore que 0,2 % de la surfaceagricole. Le mouvement coopératif TEIKI, alliancede producteurs et de consommateurs en réactionà l'agriculture conventionnelle de masse développéeaprès la Seconde Guerre, est aujourd'hui en plein essor,porté par une forte demande de produits agricoles depremière qualité. Au Japon, le climat humide et chaudfavorise les maladies et les parasites, rendant, danscertaines régions, l'agriculture biologique très difficile.Concernant l'élevage, le cheptel japonais est composé à99 % de Prim'Holstein. Certains producteurs innovantsse sont lancés dans l'élevage laitier de montagne. Laréférence en la matière est la Ferme de Nakahora,qui élève 40 vaches laitières en plein air. Quant à laproduction laitière bio, la laiterie la plus connue estsituée sur l'Île d'Hokkaido, où le lait bio "Meiji" estcollecté auprès de 8 producteurs.

Mots clés : DEVELOPPEMENT DE L'AB / COLLECTE LAITIERE /LAIT / BOVIN LAIT / ELEVAGE BIOLOGIQUE / JAPONVOIX BIOLACTEE (LA) N° 93, 01/09/2018, 3 pages (p. 37-39)

réf. 253-051

Trends in animal production fromorganic farming (review)

Tendances au niveau de la production animalebiologique (examen) (Anglais)

SOLARCZYK Pawet / LUKASIEWICZ Monika /PUPPEL Kamila / ET AL.

Cette étude bibliographique dresse un bilan desprincipales évolutions de l’agriculture biologique enPologne, en Europe et dans le monde. L’objectif estde déterminer le potentiel de production biologiqueactuel de la Pologne comparé aux autres. Pour cela,des données statistiques sur l’agriculture biologiquesont comparées, des années 90 à nos jours. Ledocument commence par présenter un bref historiquede l’agriculture biologique au niveau mondial. Lesdonnées concernant ce type d’agriculture en Polognesont ensuite comparées à la situation européenneet mondiale (nombre de fermes biologiques, taille deces fermes...). Les caractéristiques des marchés biopolonais, européen et mondial sont également décritesvia les ventes de produits biologiques.

http://www.proakademia.eu/en/acta-innovations/publications/no-2018/no28/Mots clés : CHIFFRE / MARCHÉ / TAILLEDES EXPLOITATIONS / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /CARACTERISTIQUE / COMPARAISON / ETUDE / POLOGNEACTA INNOVATIONS N° 28, 01/07/2018, 8 pages (p. 23-39)

réf. 253-015

VIE PROFESSIONNELLE

49 Biopresse 253 - Mars 2019

Les feuilles d'acacia pour lutter contre leréchauffement climatique

MOREL Bérenger

Le concours international francophone « Ma thèse enmoins de 180 secondes » 2018 a été remporté parGeneviève Zabré, docteure spécialisée en physiologieet santé animale au Burkina Faso. Sa thèse a portésur « L’utilisation des plantes médicinales dans la luttecontre le méthane émis par les ruminants ». Elle a punotamment démontrer les vertus antiparasitaires desfeuilles d’acacia, ainsi que leurs effets sur la diminutiondu volume de méthane produit durant la rumination parles ovins. Acacia raddiana (la « gomme du Sahel »)est en effet grandement disponible pour les éleveurssubsahariens. Ses feuilles sont très riches en élémentsactifs connus pour leur pouvoir antibactérien. Une foisles feuilles incorporées dans la ration des brebis, ceséléments peuvent éliminer jusqu’à 80 % des bactériesméthanogènes et ainsi diminuer de moitié le volume deméthane émis par l’animal.

Mots clés : ELEVAGE / METHANE / ETUDE /AGRICULTURE TROPICALE / AFRIQUE / RUMINANT /OVIN / ANTIPARASITAIRE / ACACIA / BURKINA FASO /ALIMENTATION DES ANIMAUX / ARBRE FOURRAGER /PLANTE A PARFUM AROMATIQUE ET MEDICINALE /RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE / SANTE ANIMALE /RECHERCHEREUSSIR PATRE N° 659, 01/12/2018, 1 page (p. 34)

réf. 253-026

La ferme Larock en Wallonie

GHESQUIERE Marie-Ange / GERDOM Anne

C'est à Rotheux, au sud-ouest de Liège (Wallonie),que les auteurs ont rencontré Louis, Cyrille, Peter,Laurence, Eline et Aurore, qui font vivre la fermede Larock à travers de nombreuses activités. Cetteferme a fait partie, dans les années 1980-1985, despionnières en biodynamie. Depuis 5 ans, la ferme, àl'origine familiale, se transforme en ferme collective.L'évolution du domaine est présentée, depuis 1986,époque où Louis Larock s'est installé, avec en têteun projet à forte dimension sociale : accueil d'artistes,d'écoles, d'adolescents, organisation de fêtes... Sonidéal : une agriculture ferment d'une nouvelle culture.Le maraîchage a été installé durablement par Peteren 2010. La ferme sert de terrain à une formation àla biodynamie, dans laquelle interviennent, outre Louis(pour l'élevage) et Peter (pour le maraîchage), despersonnes extérieures (apiculture, pain, botanique...).Un jardin d'enfants a également vu le jour en 2015.Chacun sur la ferme est responsable d'une activité. Lacommercialisation des productions se fait en paniers viaune AMAP, et sur place, dans le magasin de la ferme,géré par Aurore. Cyrille s'occupe de la partie élevage,avec 50 poules et un troupeau de 50 vaches. Le projetcollectif s'est concrétisé en octobre 2018 à travers lacréation d'une coopérative. Dans la deuxième partie del'article, Louis Larock, à l'origine de cette dynamique,raconte son parcours, sa rencontre avec la biodynamieet l'importance à ses yeux de la transmission.

Mots clés : AGRICULTURE ET SOCIETE / DIMENSIONSOCIALE / TRAJECTOIRE / ELEVAGE BIOLOGIQUE /CIRCUIT COURT / TRANSFORMATION A LAFERME / DEVELOPPEMENT RURAL / FORMATION /PROJET COLLECTIF / AGRICULTURE BIODYNAMIQUE /MARAICHAGE / WALLONIE / TRANSMISSION DE SAVOIR-FAIRE / TEMOIGNAGE / BELGIQUEBIODYNAMIS N° 103, 01/09/2018, 11 pages (p. 33-43)

réf. 253-065

VIE PROFESSIONNELLE

Biopresse 253 - Mars 2019 50

Introduire la biodynamie au Togo

FLORIN Jean-Michel

Au Togo, l'agriculture occupe presque les trois-quartsde la population et tient une place importante dansle PIB. La situation sociale et économique est assezdifficile, avec une forte diminution du tourisme cesdernières années. Ce pays de l'Afrique de l'Ouestprésente, au sud, une zone subéquatoriale bien arroséeà proximité de l'Océan Atlantique, mais dont lescôtes sont actuellement menacées par l'urbanisationet le développement de bidonvilles. En allant versle nord, c'est une zone de montagnes granitiques etvolcaniques, au centre du pays, puis une zone desavanes sèches, à la frontière avec le Burkina Faso.Les cultures vivrières sont partout : maïs, sorgho,ignames, tarros, quelques arbres fruitiers... L'intérêtde ce petit pays francophone pour la biodynamie agermé grâce à l'initiative de plusieurs ONG françaises,dont le collectif Captogo et l’association Indigo. Descontacts ont d’abord été établis avec deux paysanstogolais intéressés par la biodynamie : Joseph Arizina,agriculteur dans le centre du pays, qui a démarré toutseul la biodynamie sur sa petite surface ; et Komla Zivi,dont le petit domaine se situe au sud-ouest du pays.Un cycle de 4 conférences a pu être organisé, avec desformations à l’élaboration de compost de bouse.

Mots clés : AIDE HUMANITAIRE / DEVELOPPEMENTDE L'AB / CULTURE VIVRIERE / RELATION NORDSUD / FORMATION / AGRICULTURE BIODYNAMIQUE /AGROECOLOGIE / ASSOCIATION / ORGANISATION NONGOUVERNEMENTALE / AFRIQUE DE L'OUEST / TOGO /AGRICULTURE TROPICALEBIODYNAMIS N° 103, 01/09/2018, 6 pages (p. 44-49)

réf. 253-066

Le paradoxe de la Pologne : Demande enhausse, cultures en baisse

RIVRY-FOURNIER Christine

La bio et en particulier la biodynamie se sont trèstôt développées en Pologne (entre 1920 et 1940).En 2013, ce mode de production a atteint sonparoxysme avec 670 000 ha pour 26 700 exploitations.Depuis, il ne cesse de diminuer et il est tombé à20 256 exploitations certifiées en 2018. Ce reculs’explique en grande partie par des aides à laconversion et au maintien moins attractives que d’autresmesures agro-environnementales (la Pologne a fait lechoix de privilégier des mesures plus faciles à mettreen place que la production bio). De plus, l’agriculturepolonaise repose principalement sur des structuresfamiliales de semi-subsistance : 40 % des exploitationsbio ont moins de 10 ha. Le système fiscal, les exigencessanitaires et la peur du collectivisme liée au passéempêchent les producteurs de transformer à la ferme.Sans valorisation suffisante, ils n’ont pas d’intérêt à seconvertir ou à se certifier bio. Pourtant, la demande enproduits bio est croissante dans les villes, notammenten produits transformés. Cet écart entre l’offre et lademande aboutit à un paradoxe : la Pologne exporte70 % de sa production et importe 70 % de saconsommation.

Mots clés : POLITIQUE AGRICOLE / EXPORTATION /IMPORTATION / TRANSFORMATION / MARCHÉ / FILIERE /CONSOMMATION / AIDE / TAILLE DES EXPLOITATIONS /SYSTEME DE PRODUCTION / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /HISTORIQUE / POLOGNEBIOFIL N° 121, 01/01/2019, 1 page (p. 24)

réf. 253-129

VIE PROFESSIONNELLE

51 Biopresse 253 - Mars 2019

Les filières en Europe du Nord : Croîtreet satisfaire le consommateur en lait bio

PAULAIS Anne-Marie

Avec une production de lait biologique de 4.6 millionsde tonnes en 2016 (soit 3% de la production delait de vache en Europe), l’Union Européenne des28 est le deuxième producteur après les Etats-Unis.Dans un contexte de croissance de la demande etde la production, une analyse comparée a montréque les filières laitières biologiques en Allemagne, auDanemark, en Autriche et au Royaume-Uni gardentdes particularismes nationaux proches de leurs filièresconventionnelles. Par exemple, très concentrée auRoyaume-Uni ou au Danemark (où un opérateur totaliseles 2/3 de la collecte de lait bio), la filière estbeaucoup plus diversifiée en Allemagne ou en Autriche.Cependant, on observe des tendances communes :croissance, intensification des échanges avec plusd’exportations entre pays européens ou avec la Chineet le Moyen-Orient, recherche de réponses face auxdemandes du consommateur en produits-santé ou enbien-être animal. Le lait conditionné reste le premierproduit laitier biologique et la GMS est à présentdominante dans la distribution (entre 60 et 80 %des parts de marché selon les pays étudiés). Onnote aussi une croissance des ventes en ligne ouencore des achats biologiques dans la restaurationhors domicile (ex. +16% en 2016 au Royaume-Uni).Les prix payés aux producteurs sont globalementen hausse depuis 2009 mais, malgré les annoncesfaites, le cloisonnement entre marché conventionnelet marché bio ne paraît pas acquis sur le longterme. Les perspectives restent très bonnes avecune demande supérieure à l’offre, des niveaux deproduction des éleveurs bio se rapprochant de ceuxdu conventionnel et les récents pics de conversion,notamment en Allemagne et au Danemark : la collectetotale européenne devrait atteindre 5 millions de tonnesen 2018.

Mots clés : ROYAUME UNI / COLLECTE LAITIERE /DISTRIBUTION / EXPORTATION / IMPORTATION / FILIERELAIT / MARCHE DU LAIT / PRODUIT LAITIER /CONSOMMATION / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / ELEVAGEBIOLOGIQUE / ETUDE / PERSPECTIVE / STATISTIQUES /ALLEMAGNE / AUTRICHE / DANEMARKRLF - REVUE LAITIERE FRANÇAISE N° 785, 01/10/2018,2 pages (p. 22-23)

réf. 253-096

Un défi pour la sélection animale bio etles cultures fourragères

FRICK Claudia

Le cahier des charges biologique de Bio Suisse aévolué en ce qui concerne l’alimentation des ruminants.A compter du 1er janvier 2022, ces ruminants nedevront recevoir que des fourrages biologiques suisseset au maximum 5 % de concentrés. Cette diminutionde la part des concentrés va dans le sens d’undes principes du cahier des charges Bourgeon deBio Suisse : « l’affouragement du bétail ne doit pasconcurrencer directement l’alimentation humaine ». Cesévolutions ont donné lieu à des débats et des pétitionsimportantes. En effet, cela représente un importantdéfi pour nombre d’éleveurs biologiques, notamment enzone de montagne. Il faudra accompagner ces éleveurset diffuser les connaissances nécessaires à de telschangements. Par contre, l’impératif de n’utiliser quedes fourrages suisses peut être une opportunité pour lesfermes biologiques suisses sans élevage qui doivent,selon le cahier des charges Bourgeon, cultiver 20 %d’herbage.

Mots clés : REGLEMENTATION / CAHIER DES CHARGES /ELEVAGE BIOLOGIQUE / TEMOIGNAGE / ALIMENTATIONDES ANIMAUX / CONCENTRÉ / RUMINANT / BOVIN /FOURRAGE / SUISSEBIOACTUALITES N° 5/18, 01/06/2018, 2 pages (p. 16-17)

réf. 253-098

VIE PROFESSIONNELLE

Biopresse 253 - Mars 2019 52

ORGANISATION DEL'AGRICULTUREBIOLOGIQUE

Assises de l'Agence Bio : « Pour unestratégie alimentaire cohérente »

RIVRY-FOURNIER Christine

Le marché bio français est en pleine période de mutationet réclame une forte mobilisation des territoires. Laprésentation d’Olivier De Schutter (de l’Ipes-Food :panel international de 28 experts sur les systèmesalimentaires durables), lors des Assises de l’AgenceBio en novembre 2018, appuie cette transition. Pourlui, l’agriculture bio devient de plus en plus complexe :d’une production respectueuse de l’environnementet de la santé, elle s’oriente vers une démarchesociétale plus large, visant un accès pour tous,des rémunérations équitables et une volonté de re-territorialiser la production. Olivier De Schutter préciseque la France est en avance avec la loi d’Avenir2014 et ses Projets Alimentaires Territoriaux. D’ailleurs,82 % de la population française se dit favorable à uneréorientation des subventions vers l’agriculture bio etpaysanne. Les attentes sont également fortes au niveaumondial. Par exemple, le Pacte de Milan, qui vise la miseen place de politiques alimentaires urbaines durables,a été signé par plus de 180 villes des cinq continents.Changer de système agroalimentaire multiplie les défis.Olivier De Schutter plaide pour une politique alimentairecommune au sein de l’Union Européenne et cela passe,pour lui, obligatoirement par une modification de la PAC.

Mots clés : ORGANISATION DE L' AB / POLITIQUE AGRICOLE /AGROALIMENTAIRE / CONSOMMATION ALIMENTAIRE /FILIERE / TERRITOIRE / OFFRE ET DEMANDE /AGRICULTURE BIOLOGIQUE / AGRICULTURE PAYSANNE /MONDE / EUROPE / FRANCE / RELATION AGRICULTURESOCIETE / PERSPECTIVEBIOFIL N° 121, 01/01/2019, 2 pages (p. 12-13)

réf. 253-124

POLITIQUE AGRICOLE

Dossier : Second pilier : Comment lesrégions priorisent

NOËL Valérie

Depuis la dernière réforme de la PAC, c’est auxrégions de gérer les aides du second pilier quireposent sur les Feader (Fonds européens agricolespour le développement rural). Les débuts ont étéassez difficiles, surtout avec la fusion des régions en2016. Ce dossier établit un bilan de la répartition desdifférentes aides (dont les aides bio) allouées par lesrégions pour les grandes cultures au 31 décembre2017. De manière générale, si l’on excepte les aidesà l’installation, les aides au bio arrivent en troisièmeposition de l’enveloppe. Elles étaient cadrées, au niveaunational, à 300€/ha durant la conversion et 160€/ha pour le maintien. 5182 céréaliers étaient engagésfin 2017 selon l’Agence BIO (presque autant queles producteurs de légumes qui sont les premiers àbénéficier de ces soutiens). En pratique, un grandnombre de régions ont épuisé leurs fonds mais les co-financeurs, tels que les Agences de l’eau, prennent lerelais dans certaines zones, ce qui donne lieu à desinégalités territoriales. Outre cette description générale,la gestion des aides est plus finement détaillée pourtrois anciennes régions : Champagne-Ardenne, Centreet Picardie. Même si leur gestion diffère, le bio est l’unedes mesures les plus soutenues par ces régions.

Mots clés : CHIFFRE / VERDISSEMENT / POLITIQUEAGRICOLE / POLITIQUE AGRICOLE COMMUNE /DEVELOPPEMENT RURAL / REGION / MESUREAGROENVIRONNEMENTALE ET CLIMATIQUE (MAEC) /AIDE / INVESTISSEMENT / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /CONVERSION / UNION EUROPEENNE / INSTALLATIONAGRICOLE / FONCTIONNEMENT / GRANDE CULTURE /FRANCE / CENTRE-VAL-DE-LOIRE / CHAMPAGNEARDENNE / PICARDIEREUSSIR GRANDES CULTURES N° 329, 01/11/2018, 11 pages(p. 18-30)

réf. 253-007

VIE PROFESSIONNELLE

53 Biopresse 253 - Mars 2019

RÉGLEMENTATION

Dossier qualité : Production biologique : Lenouveau règlement cadre (1ère partie)

SIVARDIERE Patrick

Le règlement UE n° 2018/848 du Parlement européenet du Conseil du 30 mai 2018 relatif à la productionbiologique et à l'étiquetage des produits bio a étépublié au Journal Officiel de l'UE du 14 juin 2018.Il va abroger et remplacer le règlement CE n°834/2007 et entrera en vigueur le 1er janvier 2021. Lefond de ce nouveau règlement reste inchangé et lesmodifications permettent de s’adapter aux évolutionsdes techniques et du marché. Ce dossier, constituéde deux parties, permet de balayer les principalesinformations contenues dans ce règlement. Cettepremière partie contient des informations concernantles différentes étapes nécessaires à l’aboutissementde ce règlement à l’aide d’un historique. Les réactionsmitigées des principaux professionnels de la bio suiteà sa parution sont également évoquées. Le dossierexplique ensuite en quoi plusieurs fondamentaux de labio ont été confortés (définition de la bio, lien au sol, casdes systèmes mixtes, produits utilisés en bio …). Lesprincipales modifications apportées par ce règlementsont abordées à la fin de cette première partie : étenduedes produits certifiables, autorisation de la mise enplace de contrôles internes grâce à des « groupesd’opérateurs » sous certaines conditions, autorisationd’utiliser des semences spécifiques dans le cadre de labio.

Mots clés : LIEN AU SOL / MIXITE BIO-NON BIO /ELEVAGE BIOLOGIQUE / PRODUIT BIOLOGIQUE /CERTIFICATION / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /REGLEMENTATION EUROPEENNE / DEFINITION /SYNTHESE / GRANDE CULTURE / SEMENCE VEGETALE /EUROPE / FRANCEREVUE LAMY DROIT ALIMENTAIRE N° 383, 01/07/2018,11 pages (p. 16-26)

réf. 253-111

Dossier qualité : Production biologique : Lenouveau règlement cadre (2ème partie)

SIVARDIERE Patrick

Cet article constitue la deuxième partie d’un dossiersur le nouveau règlement cadre qui concerne lesproductions biologiques et l’étiquetage des produitsbiologiques (UE n° 2018/848) qui entrera en vigueurle 1er janvier 2021. La première partie du dossieravait retracé la genèse de ce règlement, évoquéles points sur lesquels il conforte les fondamentauxde l’agriculture biologique et indiqué les principalesévolutions. Cette seconde partie traite : des évolutionsdu régime d’importation des produits biologiques enabordant la question de l’équivalence et de la conformitédes produits ; des contrôles qui seront à la foisrenforcés et mieux ciblés (tous les opérateurs de lafilière bio sont soumis à notification et au contrôle,sauf exceptions (restauration…) ; une analyse desrisques sera également mise en place pour mieux ciblerces contrôles) ; des modifications légères concernantl’étiquetage et la transformation alimentaire des produitsbiologiques.

Mots clés : AGROALIMENTAIRE / ETIQUETAGE /IMPORTATION / SYSTEME DE CONTROLE / SYSTEMEDE CONFORMITE / TRANSFORMATION / PRODUITBIOLOGIQUE / CERTIFICATION / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / REGLEMENTATION EUROPEENNE /SYNTHESE / MONDE / FRANCEREVUE LAMY DROIT ALIMENTAIRE N° 384, 01/09/2018,6 pages (p. 14-19)

réf. 253-112

RECHERCHE ET SYSTÈME SPÉCIFIQUE

Biopresse 253 - Mars 2019 54

RECHERCHE ETSYSTÈME SPÉCIFIQUE

AGRICULTUREBIODYNAMIQUE

Chez Jackie Guillemet, le jardin dumilieu à Salvezou dans le Lot : Soigner laTerre pour atteindre le coeur de l'hommedans sa diversité

DREYFUS Laurent

Parmi les jardins conduits en biodynamie, celui deJackie Guillemet, dans le Lot, donne un bel aperçu dece qu'il est possible de mettre en place, petit à petit,dans un esprit de partage et de recherche. Jackie,issu d'une famille d'éleveurs bretons, a d'abord travaillédans l'informatique. Il a rencontré la biodynamie pourla première fois à 35 ans et s'est mis à cultiver sonjardin selon les principes biodynamiques. Intrigué, maissceptique, il a peu à peu élargi ses connaissancesen anthroposophie, motivé par les résultats obtenus.Devenu enseignant en pédagogie Waldorf, il s'estensuite tourné vers les structures d'insertion pour yoccuper des postes de direction. Aujourd'hui, il seconsacre à son jardin, tapi dans un petit vallon encontrebas de la maison. Pour lui, soigner la Terre estun des meilleurs moyens pour atteindre et soigner lecœur de l'homme. Il s'est engagé dans l'animationde formations à la biodynamie et s'investit dans uneassociation suisse qui réalise des recherches sur lecompostage.

Mots clés : DIMENSION SOCIALE / TRAJECTOIRE /AGRICULTURE BIODYNAMIQUE / TEMOIGNAGE / JARDIN /LOT / DEVELOPPEMENT LOCAL / JARDINAGEBIODYNAMIS N° 103, 01/09/2018, 5 pages (p. 13-17)

réf. 253-063

Châtaignes dans les bois en Limousin

DREYFUS Laurent

C'est à une quarantaine de kilomètres de Limoges(87) que sont installés Muriel et Hervé Ferand, surLes Vergers de Quinsac. Ces vergers sont constituésde 5 ha de pommiers, un hectare de poiriers et28 hectares de châtaigniers, cultivés en bio depuis2005. La biodynamie a été adoptée en 2012, dans unsouci de renforcer la cohérence écologique de la ferme.Les arboriculteurs se sont alors résolument tournésvers la recherche d'un équilibre global. Les problèmesmajeurs auxquels ils doivent faire face sont la tavelureet le carpocapse. Hervé explique comment il gère cesmaladies, en insistant sur le facteur météo, essentielselon lui. Pour les châtaigniers, les problèmes se posentdifféremment, et trouvent également des solutions dansles pratiques biodynamiques. La ferme de Quinsac nemanque pas de projets, toujours dans la recherche decohérence. Hervé et Muriel réfléchissent actuellement àla possibilité de transformer les châtaignes en farine.

Mots clés : TRANSFORMATION / ARBORICULTURE /PROTECTION DES VEGETAUX / CHATAIGNE / POIRE /POMME / HAUTE VIENNE / AGRICULTURE BIODYNAMIQUE /TEMOIGNAGE / TRAJECTOIREBIODYNAMIS N° 103, 01/09/2018, 5 pages (p. 23-27)

réf. 253-064

RECHERCHE ET SYSTÈME SPÉCIFIQUE

55 Biopresse 253 - Mars 2019

AGRICULTURE TROPICALE

Vu par les spécialistes : Lutte biologiqueprometteuse contre la mouche du melon

GRAINDORGE Rachel / COSTET Laurent

A La Réunion, neuf espèces de mouches des fruits,dont la mouche du melon, causent des dégâtséconomiques considérables. Ce ravageur s’attaqueprincipalement aux cucurbitacées. Afin d’enrichir lagamme des méthodes et produits de biocontrôledisponibles, le projet AttractMyFly a pour objectif demettre au point deux alternatives : l’une basée surl’attraction et le piégeage des mouches et l’autresur l’utilisation d’un champignon entomopathogèneciblant les femelles responsables des dégâts. Pourdisséminer ce champignon, les mâles sont attiréspar des paraphéromones et contaminés à l’aide despores. Ils les transmettent ensuite aux femelles lorsde l’accouplement. Cette stratégie d’autodisséminationa été validée pour l’une des souches de mouchedu melon et un dispositif sur le terrain est en coursde développement. L’autre stratégie, reposant sur lepiégeage à l’aide de kairomones (substances attractivesémises par les plantes hôtes attractives des mouchesfemelles), a également été testée en milieu semi-contrôlé, puis en plein champ dans 13 exploitations.L’efficacité et l’attractivité d’un mélange de deuxkairomones ont pu être validées.

Mots clés : CUCURBITACEE / ZONE TROPICALE /PROTECTION DES VEGETAUX / MELON / MARAICHAGE /INSECTE RAVAGEUR / CHAMPIGNON AUXILIAIRE /MOUCHE / MEDIATEUR CHIMIQUE / PHEROMONE /EXPERIMENTATION / LA REUNION / LUTTE BIOLOGIQUEREUSSIR FRUITS ET LEGUMES N° 388, 01/11/2018, 1 page(p. 43)

réf. 253-014

AGROFORESTERIE

Dossier : Auprès de mon arbre…

HARDY Damien / AMIOTTE Clarisse

Les arbres dans les prairies offrent non seulement del’ombre au troupeau, mais ils peuvent également servirde nourriture ou être valorisés en bois de chauffageou plaquettes. Ce dossier permet de redécouvrir lepotentiel des arbres en élevage ovin. Le premierarticle est consacré à l’impact de l'ombre sur laconduite d’un troupeau et d’une prairie : elle diminuesignificativement le stress des ovins lié à la chaleuret n’impacte pas la production d’herbe en dessous de60 arbres par hectare. Le cas du pastoralisme dansles châtaigneraies en Ardèche est ensuite abordé vial’exemple d’Emmanuel Loullier, éleveur biologique de130 brebis sur 60 ha, dont 12 en châtaigneraie et5 en sous-bois. L’article suivant est consacré à lavaleur alimentaire des feuilles, qui peuvent être aussiriches que d’autres fourrages : celles de mûriers blancsprésentent 17 % de MAT et une digestibilité de 85 % etcelles de frênes 15 % de MAT et 72 % de digestibilité.L’utilisation de plaquettes en guise de litière est ensuiteabordée: les 700 brebis du Lycée Agricole de Charollesont ainsi passé l’hiver sans aucun souci, mais cettetechnique peut générer plus de temps et de pénibilitésuivant la conception de la bergerie (si elle permetou non la mécanisation de la tâche). S’ensuivent troistémoignages d’éleveurs qui allient arbres et productionovine : un producteur de châtaignes, un producteur desapins de Noël et une éleveuse qui fait exclusivementpâturer ses brebis dans 80 ha de bois. Enfin, un focusest réalisé sur la Lorraine, où il est courant de fairepâturer des ovins dans les vergers.

Mots clés : PLAQUETTE DE BOIS / SOUS-BOIS / ELEVAGE /ELEVAGE BIOLOGIQUE / ARBRE / PASTORALISME /ASSOCIATION ARBRE ANIMAL / AGROFORESTERIE /ETUDE / TEMOIGNAGE / VALEUR ALIMENTAIRE /OVIN / LITIERE / BIEN-ÊTRE ANIMAL / RENDEMENT /VERGER / FEUILLE / FRANCE / SYLVO-PASTORALISME /EXPERIMENTATIONREUSSIR PATRE N° 659, 01/12/2018, 8 pages (p. 20-27)

réf. 253-025

RECHERCHE ET SYSTÈME SPÉCIFIQUE

Biopresse 253 - Mars 2019 56

BIOTECHNOLOGIES

La justice européenne dévoile les « OGMcachés »

KRINKE Charlotte / MEUNIER Eric

Depuis le 25 juillet 2018, la Cour de Justice de l’UnionEuropéenne a arrêté que les techniques de mutagénèsedonnent des OGM soumis au droit des OGM. Cestechniques sont apparues et ont été principalementutilisées après 2001. Cette décision permet de clarifierla situation : l’Union Européenne a ainsi rappelé queles critères pour définir un OGM ne dépendent pasuniquement du produit final, mais aussi de la techniqueutilisée. Cet article explique pourquoi la Cour de Justicede l’Union Européenne a pris cette décision et quellesen sont les conséquences. Les réactions de diversacteurs au vu de cet arrêté sont également détaillées :réactions des organisations de la société civile, dessyndicats et organisations professionnelles agricoles,des entreprises de biotechnologies, de la communautéscientifique et de plusieurs gouvernements.

Mots clés : CONTROVERSE / MUTAGENESE /REGLEMENTATION / UNION EUROPEENNE / LEGISLATION /ARRETE / DEFINITION / BIOTECHNOLOGIE / GENIEGENETIQUE / ORGANISME GENETIQUEMENT MODIFIE /EUROPEINF'OGM, LE JOURNAL N° 152, 01/09/2018, 3 pages (p. 5-7)

réf. 253-008

Les usages non alimentaires des OGM

DANDELOT Jacques / NOISETTE Christophe /KRINKE Charlotte / ET AL.

Les plantes transgéniques sont majoritairementconsacrées à l’alimentation du bétail (maïs, soja),mais elles sont également destinées à des usagesnon alimentaires qui sont plus ou moins connusdu grand public. Ce dossier permet d’explorer cesdifférentes utilisations. Les agrocarburants représententune part non négligeable de ces usages nonalimentaires des OGM. Laura Buffet est responsable« Carburants propres » à l’association Transport &Environnement, qui promeut une politique de transportbasée sur le développement durable. Elle réaliseun état des lieux de la filière agrocarburants dansl’Union européenne et de son utilisation d’OGM. AuBrésil, des plantations d’eucalyptus GM, destinées à lafabrication de papier, ont été autorisées. Les risquesréels liés à l'utilisation de la biologie de synthèse(appelée aussi « chimie verte »), qui fait appel àdes enzymes génétiquement modifiées pour créer desproduits dits « écologiques » (lessives écologiques,agrocarburants), sont rappelés. La liste des usagesnon alimentaires est ensuite complétée au traversd'un inventaire des utilisations courantes (textiles,billets de banque, encres végétales, bioplastiques,fleurs coupées, moustiques contre le paludisme, armesbiologiques, médicaments…). Enfin, le dernier articlerevient sur l’utilisation initiale des OGM : celle pour larecherche fondamentale. Les OGM restent avant tout unoutil de connaissances en laboratoire, comme l’expliqueChristian Vélot, chercheur en génétique moléculaire àl’Université Paris Sud.

Mots clés : CONTROVERSE / EUCALYPTUS / RISQUE /PRODUIT NON ALIMENTAIRE / HUILE DE PALME /EXPLOITATION FORESTIERE / DESCRIPTION / MAIS /ENZYME / BIOLOGIE DE SYNTHESE / BIOTECHNOLOGIE /ORGANISME GENETIQUEMENT MODIFIE / COLZA /RECHERCHE / MONDE / BRESIL / EUROPE / FRANCEINF'OGM, LE JOURNAL N° 152, 01/09/2018, 12 pages (p. 11-22)

réf. 253-009

RECHERCHE ET SYSTÈME SPÉCIFIQUE

57 Biopresse 253 - Mars 2019

RESSOURCES GÉNÉTIQUES

Blés de pays et autres céréales à paille :Histoire, portraits et conseils de culture àl'usage des jardiniers et petits cultivateurs

STEGASSY Ruth / BOLOGNINI Jean-Pierre

Richement illustré, ce livre invite tout d'abord à unvoyage à travers l'histoire de la culture et de l'utilisationdes céréales. On y découvre la grande diversité descéréales et l'évolution qui a conduit ces graminées àdevenir la culture la plus répandue dans le monde. Lesauteurs suscitent l’intérêt pour les blés de pays, cescéréales qui ne résultent pas d'un travail de sélectionen laboratoire mais qui sont, au contraire, intimementattachées à des lieux, à des régions et à des cultures.Attachés à une agriculture à la main et soucieux depermettre à tout un chacun de cultiver des céréales, ilsillustrent et expliquent de manière détaillée les gesteset le cycle complet des cultures, depuis le semis jusqu'àla moisson et au battage du grain. Un tour d'horizondes principales céréales cultivées en France permetde (re)découvrir : blé, épeautre, amidonnier, touselle,saissette, bladette, engrain, ou encore orges, seigles,avoines..., à travers une série de portraits conduisant del'Alsace au Sud-Ouest et de la Bretagne à la Corse.

Mots clés : CULTURE / TOUSELLE / AGRICULTUREPAYSANNE / MATERIEL AGRICOLE / JARDINAGE / MOISSON /GRANDE CULTURE / ASSOCIATION DE CULTURES /CEREALE / AMIDONNIER / BLE / BLE DUR / BLÉ TENDRE /EPEAUTRE / PETIT EPEAUTRE / CEREALE A PAILLE /AVOINE / SEIGLE / TRITICALE / ORGE / CONSERVATIONDES GRAINS / SEMENCE VEGETALE / VARIETE ANCIENNE /BOTANIQUE / FRANCE / TECHNIQUE CULTURALE2018, 320 p., éd. ÉDITIONS ULMER

réf. 253-071

Diversifood en congrès à Rennes :Cultiver la biodiversité et la qualité denos aliments

RIVRY-FOURNIER Christine

L’agriculture intensive a réduit le choix des espèceset variétés cultivées. L’un des nouveaux enjeuxde la sélection est de puiser dans les ressourcesvégétales oubliées. Le projet de recherche Diversifoodvise à enrichir la diversité des plantes cultivéeset à accompagner leur ancrage jusque dans leurtransformation agroalimentaire. Ce projet est basé surune recherche participative à l'échelle européenne.Au bout de quatre ans, ses résultats ont étéprésentés, à Rennes, en décembre 2018. Il apermis d’approfondir les démarches initiées dansle cadre d’un programme précédent (Solibam), quiavait visé à redémarrer l’exploration de ressourcessemencières in situ inexploitées dans de nombreuxpays. Ainsi, Diversifood a assuré la gestion collectivede l’évaluation, la sélection et la valorisation en produitsagroalimentaires de ressources génétiques oubliées.Actuellement, l’inscription de semences population aucatalogue européen pose encore problème (en matièred’homogénéité et de stabilité). Toutefois, en vue depréparer la nouvelle règlementation bio européenne,une autorisation spéciale permet la mise en marché decertaines « populations hétérogènes ». En Europe, lesinitiatives de sélection participative sont nombreuses etprometteuses. Par exemple, un projet mené en Italie(Toscane et Sicile) a sélectionné deux blés populationet a abouti à la création d’une filière estampillée d’unelicence libre regroupant agriculteurs, boulangers etconsommateurs.

Mots clés : BIODIVERSITE CULTIVEE / RECHERCHEPARTICIPATIVE / PRODUCTION VEGETALE / VARIETEANCIENNE / SELECTION PARTICIPATIVE / VARIETEPOPULATION / RESSOURCE GENETIQUE / RECHERCHE /MONDE / EUROPE / FRANCE / PROJET DE RECHERCHEDEVELOPPEMENT / AGRICULTURE BIOLOGIQUEBIOFIL N° 121, 01/01/2019, 2 pages (p. 14-15)

réf. 253-125

RECHERCHE ET SYSTÈME SPÉCIFIQUE

Biopresse 253 - Mars 2019 58

Semences potagères : Un système très"pointu"

BUÉ Manu

Depuis 2004, l’offre en semences bio a pu se développermais avec une certaine progressivité car le systèmedérogatoire permet l’utilisation de semences AB enpriorité ou de semences non traitées après récolte. Cesystème dérogatoire est assez sollicité mais doit sefermer en... 2035. Aussi, la réglementation a prévu defermer progressivement les possibilités de dérogation.Aujourd’hui, les semences sont classées en quatrestatuts différents. Elles peuvent être notamment « horsdérogation » si elles sont suffisamment disponibles ou« écran d’alerte » (elles passeront prochainement enhors dérogation). Le statut concerne dorénavant uneespèce et non un type variétal ou un type de semence.Les dernières évolutions des semences potagères sontdétaillées dans cet article.

Mots clés : BASE DE DONNEES / REGLEMENTATION /DEROGATION / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /MARAICHAGE / CHICOREE / CONCOMBRE / COURGE /COURGETTE / FENOUIL / POMME DE TERRE / TOMATE /PLANT / SEMENCE VEGETALE / SEMENCE POTAGERE /VARIETE / CHOU / FRANCESYMBIOSE N° 238, 01/10/2018, 2 pages (p. 22-23)

réf. 253-090

LES BRÈVES

59 Biopresse 253 - Mars 2019

BRÈVES

Lancement de l’AAP n° 19 : Fonds Avenir Bio

L’appel à projets n°19 du Fonds Avenir Bio (Fondsde structuration des filières issues de l’agriculturebiologique) est ouvert.

Les opérateurs ont jusqu’au 3 juin 2019 pour déposerun dossier à l’Agence BIO.

Tous les documents pour déposerune candidature sont disponibles àl’adresse : https://www.agencebio.org/vos-outils/financer-son-projet/fonds-avenir-bio/espace-candidature-fond-avenir-bio/

Source(s) : Agence BIO, 11 mars 2019

Maintien des aides à la conversion sur 5 ans

Le 8 mars 2019, dans un communiqué, la FNABs'inquiétait d'une annonce du gouvernement de réduirede 5 à 3 années les aides à la conversion bio.

Le 12 mars, le ministère de l'Agriculture et del'Alimentation a précisé, dans un communiqué, que lesaides à la conversion pour l'agriculture biologique sontet resteront versées sur une durée de 5 ans, commec'est le cas aujourd'hui.

Source(s) : Communiqué de presse FNAB,Communiqué de presse du Ministère de

l'Agriculture et de l'Alimentation, mars 2019

Abattage sans étourdissement incompatible avecl'AB

La Cour de justice de l'Union européenne a rendu,le 26 février, un arrêt dans lequel elle estime que lelabel biologique européen ne peut être apposé sur lesviandes issues de l'abattage rituel sans étourdissementpréalable des animaux.

Le communiqué de presse de la Cour est disponible àl'adresse suivante : https://curia.europa.eu/jcms/upload/docs/application/pdf/2019-02/cp190015fr.pdf

L'arrêt est en ligne au lien : http://curia.europa.eu/juris/document/document.jsf?docid=211049

Le jugement final sera rendu par la Cour d'appeladministrative de Versailles, qui avait sollicité la Courde justice de l'Union européenne suite à une questionjuridique posée par l'OABA (Œuvre d'Assistance auxBêtes d'Abattoirs).

La FNAB et l'OABA saluent la décision de la CJUE.

Source(s) : IFOAM France, IFOAM Europe,Communiqué de presse FNAB et OABA,

février 2019

LES BRÈVES

Biopresse 253 - Mars 2019 60

Plan annuel de contrôle pour l’agriculturebiologique

Ce plan annuel de contrôle a pour objet de vérifier lerespect des dispositions du règlement n°834/2007 pourla mise sur le marché des produits présentés commeissus de l’agriculture biologique.

En 2017, 1 624 opérateurs ont été contrôlés, pourun taux d’anomalie de 28 %. 60 procès-verbaux et449 avertissements ont été adressés et 169 mesuresde police administrative mises en œuvre. 63 % desmanquements relevés étaient imputables au non-respect de la réglementation relative à l’agriculturebiologique. Les autres cas portent sur le non-respectde la réglementation générale (hygiène, facturation,information sur les prix, etc.).

Le taux d’anomalie se stabilise à un niveau équivalentaux trois années précédentes (19 %).

Les manquements observés relèvent du respect dela réglementation relative à l’agriculture biologique(certification, règles de production), des problèmesd’étiquetage, de pratiques commerciales trompeuses et,dans une moindre mesure, de traçabilité des produits etde tromperies à l’égard des consommateurs.

S’agissant des suites données à ces manquements,une grande partie des avertissements a concernédes anomalies mineures ne remettant pas en causele caractère biologique des produits. Des injonctionsde mise en conformité ont été prises à l’encontred’opérateurs pour les enjoindre à notifier leur activitéà l’Agence Bio et à se certifier auprès d’un organismeagréé.

Enfin, des procès-verbaux ont notamment été adressésà des établissements de vente de détail spécialisésen agriculture biologique qui proposaient des produitsfabriqués sur place en l’absence de notification et decertification.

Source(s) : DGCCRF (Ministère en charge del'Economie), 21 février 2019

2 Jeunes talents du maraîchage sont en bio

La première édition du prix professionnel des Jeunestalents du maraîchage, organisé et décerné parLégumes de France, a distingué Jonathan Véricel.

Outre la caractéristique de produire en AB dans leBugey (Ain), Jonathan déploie une gamme d’unequarantaine de légumes commercialisée en ventedirecte. Il développe la culture légumière sous couvertselon un protocole agronomique qui lui a permis deremonter substantiellement la fertilité de ses sols. Côtéenvironnement, des mares, des murs de terre, desdizaines de kilomètres de haies ont été déployés avecun impact appréciable sur l’équilibre du milieu et larésilience des cultures pour parvenir à un modèletechnique très autonome dans ses ressources.

Les trois autres lauréats ont été classés seconds exæquo, dont Marion Fortoul, récemment installée dansle Nord, où elle déploie un maraîchage de proximité enconversion bio, dont le produit est vendu pour une largepart via les réseaux sociaux et sur un drive fermier. Elletransforme elle-même la part de la production impropreà la vente en frais.

Source(s) : http://vegetable.fr/, 1er mars 2019

Projet EU "Made in Nature" sur le bio

Un projet, financé par l’Union européenne et par lesentreprises associées à CSO Italy, veut éclairer lesconsommateurs sur les valeurs du bio : « Made inNature ».

Il vise à promouvoir, lors des trois prochaines années(du 1er février 2019 au 31 janvier 2022), les valeurs etla culture des fruits et légumes bio en Italie, en Franceet en Allemagne.

Les entreprises qui participeront à cette importanteactivité dédiée aux marchés italien, français et allemandsont des colosses du bio italien, comme Brio,Canova, Conserve Italia, Veritas Biofrutta et Lagnasco,coordonnés par CSO Italy, le centre de services titulairedu projet.

Le but du projet sera de faire connaître le monde desproduits bio par le biais de rencontres B2B, de salons,d’événements pour la presse et d’initiatives destinéesaux consommateurs des trois pays concernés. Le projetmet en exergue les valeurs du bio et des producteursqui ont choisi ce mode de production.

Source(s) : http://vegetable.fr/, 18 février 2019

LES BRÈVES

61 Biopresse 253 - Mars 2019

L’ITAB devient l’Institut de l’agriculture et del’alimentation biologiques

Développer des techniques au service des systèmesagricoles bio, productifs, durables et résilients est unedes missions originelles de l’Institut.

L’ITAB a élargi son champ d’action aux systèmesalimentaires bio et durables, en mettant l’accentsur les qualités des produits et la transformationagro-alimentaire. L’Institut souhaite plus généralementaccompagner la transition vers l’agro-écologie, encohérence avec les attentes des consommateurs et dela société.

Pour marquer ces évolutions, l’ITAB devient l’Institut del’agriculture et de l’alimentation biologiques et se doted’un nouveau logo.

Règles d’usage :

• L’ITAB devient un nom et n’est plus un acronyme :il ne se développe plus.

• Il peut être accompagné de la nouvelle baseline“Institut de l’agriculture et de l’alimentationbiologiques”.

• ITAB est un nom masculin.• Dans les textes, ITAB sera préférentiellement

écrit en majuscules. Itab, en minuscules maisavec un “i” majuscule, est autorisé.

Lien : http://www.itab.asso.fr/itab/itabchangementidentite2.php

Source(s) : ITAB, février 2019

Le blog de Naturéo

Naturéo a créé La Bulle Bio, un blog consacré àl'alimentation, au bien-être, à la beauté, à la maison...

Recettes, Do It Yourself, tendances ou encoretests produits sont proposés sur La Bulle Bio.Les collaborateurs Naturéo, experts et passionnés,partagent leurs conseils pour devenir consom'acteursde la bio.

Naturéo, spécialiste de la bio, est une enseigne familialeindépendante et collabore aujourd'hui avec plus de 250producteurs.

Source(s) : Végétable N°363, février 2019

Prix national de l'agrobiodiversité animale

Les résultats de la septième édition du Prix national del’agrobiodiversité animale ont été présentés le 28 février2019, lors du Salon de l’Agriculture.

L’éleveur de lapins chèvres bio, Baptiste Vivinus, classétroisième du classement, joue sur la qualité gustativeintéressante de ses animaux, mise en avant via lacollaboration avec un chef étoilé local.

La deuxième place a été attribuée à l’Association desauvegarde pour la race Chèvre des Pyrénées. Mr etMme Angée, en porc de Bayeux dans le Calvadosremportent le premier prix.

Source(s) : http://campagnesetenvironnement.fr/,1er mars 2019

Une ferme pilote bio dans l’Essonne

Le site de l’ancienne base aérienne 217 de Brétigny-sur-Orge (91) va voir une partie de ses surfaces convertieen pôle pilote agricole de 75 ha, pour développerl’agriculture biologique. Cette « Ferme de l’Envol » estla première étape du projet « Sésame », porté parl’agglomération Cœur d’Essonne, avec Fermes d’aveniret le groupe SOS. L’objectif : faire de ce regroupementde 21 communes un « territoire pionnier de la transitionagricole et alimentaire ».

La ferme hébergera des activités de maraîchage (14hectares), de céréaliculture (12 hectares), de pâturage(8 hectares), de vergers (1 hectare) et un atelier deboulangerie.

Le projet prévoit également l’accompagnement del’installation d’une centaine de fermes, ce qui permettraitla création de 2 000 emplois directs. L’objectif, d’ici à10 ans, est de nourrir 10 % des 200 000 habitants del’agglomération et d'alimenter 50 % de la restaurationcollective.

Les travaux de la Ferme de l’Envol doivent commencerau printemps 2019.

Source(s) : http://campagnesetenvironnement.fr/,27 février 2019

LES BRÈVES

Biopresse 253 - Mars 2019 62

Lauréats des Trophées de l'Excellence Bio

L’Agence BIO et le Crédit Agricole ont dévoilé le 28février, au Salon international de l’agriculture, le nomdes deux lauréats de la 6ème édition des Trophées del’Excellence Bio, récompensant les actions innovanteset exemplaires réalisées par la filière bio.

Pour la catégorie Producteurs, le lauréat estl’association Gens du Marais et d’ailleurs (Vendée) pour« La Ferme des Cochets » (trois jeunes éleveurs dechèvres poitevines, vaches maraîchines et BretonnesPie Noir).

La mention spéciale du jury est attribuée à l’associationTerres Zen (Somme) pour « L’île aux fruits » (pôleconvivial pour la consommation bio et locale qui fédèreles producteurs et la population d’Amiens autour d’uneferme maraîchère bio en permaculture et d’un grandmarché).

Pour la catégorie Transformateurs-Distributeurs, leslauréats sont Séverine et Rémi Asensio del’Herboristerie Créole (Martinique) (plantes médicinalesbio en infusettes).

La mention spéciale du jury revient à l’Union deséleveurs bio (Orne) (l’Unebio a structuré une filièreporc bio en Grand Est grâce au partenariat avec untransformateur et un spécialiste en salaisons).

Lien : https://www.agencebio.org/wp-content/uploads/2019/02/Cp-Agence-Bio-Laur%C3%A9ats-troph%C3%A9es-excellence-bio.pdf

Source(s) : Communiqué de presse Agence BIO,28 février 2019

Livraison de produits bio et locaux à domicile enrégion parisienne

Fondée en novembre 2016, la start-up Alancienne estun service de livraison à domicile de produits ultra-frais,bio et locaux (100 km autour de Paris).

Fruits, légumes, produits laitiers, viandes, boulangerie,épicerie, tous les produits proposés sur le site https://alancienne.co/ proviennent directement de producteursengagés en agroécologie.

Source(s) : Communiqué de presse Alancienne,19 février 2019

Ouverture du BPREA en agriculture biodynamiqueà la viticulture et à l'arboriculture

Au début des années 1990, un groupe d’éleveurs et demaraîchers en biodynamie a initié la première formationqualifiante sur 2 ans en agriculture biodynamique,en partenariat avec le centre de formation agricole(CFPPA) d’Obernai en Alsace.

En 2014, la formation a essaimé au CFPPA de Segré enAnjou, offrant ainsi deux lieux de formation en France.

Ce BPREA en 2 ans, adapté à la biodynamie, s’ouvremaintenant à la viticulture et à l’arboriculture, enplus des autres productions déjà possibles (élevage,maraîchage, grandes cultures, plantes médicinales).

Lien : https://www.bio-dynamie.org/formations/formation-qualifiante-bprea/le-bprea-en-biodynamie-fait-peau-neuve/

Source(s) : Communiqué de presse MABD,mars 2019

Une molécule de sucre en guise de désherbant

Des chimistes et microbiologistes de l’Université deTübingen, en Allemagne, ont découvert une moléculede sucre qui inhibe la croissance des plantes etdes micro-organismes, et qui est inoffensive pour lescellules humaines. L’étude a été publiée dans la revueNature Communications.

Cette molécule, isolée de cultures de la cyanobactéried’eau douce Synechococcus elongatus, porte le nomscientifique « 7-désoxy-sédoheptulose (7dSh) ». Pourles scientifiques, elle présente le même mode d’actionque le glyphosate et constitue une potentielle alternativeà la molécule chimique. Mais elle doit encore faire l’objetd’études approfondies, notamment en ce qui concerneson efficacité sur le terrain, sa dégradabilité dans le solet son innocuité pour les hommes et les animaux à longterme.

Source(s) : http://campagnesetenvironnement.fr/,20 février 2019

LES BRÈVES

63 Biopresse 253 - Mars 2019

Nouvel accord INRA-CIVAM

Le 27 février dernier, à l’occasion de la tenue duSalon international de l’agriculture, l’Institut national dela recherche agronomique (INRA) et le réseau desCentres d’initiatives pour valoriser l’agriculture et lemilieu rural (CIVAM) ont renouvelé leur collaborationpour le développement de systèmes agricoles etalimentaires agroécologiques.

Cet accord s’articule autour de deux thèmes principaux :le déploiement de systèmes agricoles et alimentairesagroécologiques, et l’amélioration du partage et del’hybridation des savoirs paysans et scientifiques.

« Un premier accord-cadre avait été signé en 2014pour consolider des collaborations déjà existantes entrel’INRA et les CIVAM, enrichir leur compréhensiondes enjeux, favoriser l’innovation au sein du pluslarge nombre d’exploitations agricoles et renforcerles compétences des acteurs », rappellent les deuxpartenaires.

Source(s) :https://www.environnement-magazine.fr/,

1er mars 2019

Un site web pour les éleveurs souhaitant lister leurspratiques en bien-être animal

Habitué à parler de son métier dans ses vidéos sur lesréseaux sociaux, l'éleveur de vaches laitières ÉtienneFourmont a voulu aller plus loin en créant la plateformewww.bienetre-elevage.fr.

Lancé au Salon de l'Agriculture, ce site vise à recenser,sur la base du volontariat, les bonnes pratiques deséleveurs français en matière de bien-être animal.

Source(s) : http://campagnesetenvironnement.fr/,4 mars 2019

Mise en place du Conseil national de la restaurationcollective

Didier Guillaume, ministre de l'Agriculture et del'Alimentation, a installé, le 13 mars, le Conseil nationalde la restauration collective (CNRC) et en a confié laprésidence à Mireille Riou-Canals, Conseillère maître àla Cour des comptes.

Instance privilégiée de concertation, le CNRCcontribuera notamment à atteindre l'objectif d'un tauxde 50 % des approvisionnements en restaurationcollective composés de produits biologiques, durablesou sous signes officiels de qualité, disposition de la loi« Agriculture et Alimentation ».

Lien : https://agriculture.gouv.fr/didier-guillaume-installe-le-conseil-national-de-la-restauration-collective

Source(s) : Communiqué de presse Ministère del'Agriculture et de l'Alimentation, 13 mars 2019

Initiative de commerce équitable pour lesproducteurs bretons bio de sarrasin

La SCOP Ethiquable, à travers sa démarche decommerce équitable origine France "Paysan d'ici", signeson 12ème engagement pour soutenir l'agriculturepaysanne en France.

Elle entame un nouveau partenariat avec le groupementde producteurs Les Greniers bio d'Armorique, lapremière coopérative de céréales et oléagineux bio enBretagne.

Un prix rémunérateur associé à un engagement pluri-annuel et une relation commerciale transparente etapaisée sont les bases de ce partenariat avec cettecoopérative regroupant 45 producteurs de céréales biopour :

• Encourager la culture de sarrasin, productionà fort intérêt agronomique en bio, mais trèsaléatoire en termes de rendement ;

• Soutenir leur projet d'autonomisation, grâceà la maîtrise de la transformation et de lacommercialisation de leurs produits.

Un prix rémunérateur, 60 % plus élevé qu'enconventionnel, tenant compte réellement des coûts deproduction, permet aux producteurs de sécuriser leursdébouchés et de développer cette culture dans leursparcelles.

Source(s) : Communiqué de presse Ethiquable etGreniers bio d'Armorique, mars 2019

Biopresse 253 - Mars 2019 64

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65 Biopresse 253 - Mars 2019

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Biopresse 253 - Mars 2019 66

COORDONNÉES DES ÉDITEURS DES OUVRAGES CITÉS

67 Biopresse 253 - Mars 2019

COORDONNÉESDES ÉDITEURS DESOUVRAGES CITÉS

2nd INTERNATIONAL GRAB-IT WORKSHOPGRAB-IT, Università Politecnica delle Marche - ViaBrecce Bianche, 60 131 ANCONA - ITALYTél. : 0039-071-2204929 - Fax : 0039-071-2204474 e-mail:[email protected]://www.grab-it.it/GRABIT/Home.html

Increased utilization of renewable resources :Dilemmas for organic agriculture

http://orgprints.org/33961LØES Anne-Kristin / ADLER Steffen - 17 p.

AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRERÉGIONALE D'AGRICULTURE AUVERGNE-RHÔNE-ALPES23 Rue Jean Baldassini, 69 364 LYON CEDEX 07 -FRANCETél. : 04 72 72 49 10 - Fax : 04 78 61 76 [email protected]://www.aura.chambres-agriculture.fr

État des lieux : Filière Bovine Viande Bio en AURAhttps://aura.chambres-agriculture.fr/publications/toutes-les-publications/la-publication-en-detail/actualites/etat-des-lieux-filiere-bovins-viande-bio/MINGASSON Emmanuel / PECLET Thibault - 2 p.

État des lieux : Filière Laitière Bovine Bio en AURAhttps://aura.chambres-agriculture.fr/publications/toutes-les-publications/la-publication-en-detail/actualites/etat-des-lieux-de-la-filiere-lait-bio/PECLET Thibault / TRICARD Audrey - 3 p.

État des lieux : Filière Volaille Bio en AURAhttps://aura.chambres-agriculture.fr/publications/toutes-les-publications/la-publication-en-detail/actualites/etat-des-lieux-de-la-filiere-volaille-bio/PECLET Thibault / TRICARD Audrey - 3 p.

État des lieux : Filière Ovine Bio en AURAhttps://aura.chambres-agriculture.fr/publications/toutes-les-publications/la-publication-en-detail/actualites/etat-des-lieux-de-la-filiere-ovine-bio-en-auvergne-rhone-alpes/PECLET Thibault / TRICARD Audrey - 2 p.

État des lieux : Filière Grandes Cultures Bio enAURA

https://aura.chambres-agriculture.fr/publications/toutes-les-publications/la-publication-en-detail/actualites/etat-des-lieux-de-la-filiere-grandes-cultures-bio/MINGASSON Emmanuel / PECLET Thibault - 3 p.

État des lieux : Filière Arboriculture Bio en AURAhttps://aura.chambres-agriculture.fr/publications/toutes-les-publications/la-publication-en-detail/actualites/etat-des-lieux-filiere-fruits-bio/MINGASSON Emmanuel / PECLET Thibault - 3 p.

État des lieux : Filière Vin Bio en AURAhttps://aura.chambres-agriculture.fr/publications/toutes-les-publications/la-publication-en-detail/actualites/etat-des-lieux-de-la-filiere-vin-bio/MINGASSON Emmanuel / PECLET Thibault - 3 p.

COORDONNÉES DES ÉDITEURS DES OUVRAGES CITÉS

Biopresse 253 - Mars 2019 68

AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRESD'AGRICULTURE NORMANDIEChambre Régionale d'Agriculture Normandie, 6 Ruedes Roquemonts - CS 45346, 14 053 CAEN Cedex 4 -FRANCETél. : 02 31 47 22 [email protected]://normandie.chambres-agriculture.fr/

Reine Mathilde : Bilan de 8 ans d'essais : 2011 à2018 : 8 thématiques pour améliorer l'autonomiealimentaire des élevages en AB

https://normandie.chambres-agriculture.fr/pub/actualites/resultats-dessais-sur-lautonomie-alimentaire-en-ab/METIVIER Thierry / GIRARD Jacques / DELBECQUEDavid / ET AL. - 24 p.

CAB DES PAYS DE LA LOIRE9 Rue André Brouard, BP 70510, 49 105 ANGERSCEDEX 02 - FRANCETél. : 02 41 18 61 40 - Fax : 02 41 18 61 41http://www.biopaysdelaloire.fr/

Recueil d'articles techniques : Bio pour le climat ! :Transition agricole et climatique. Les agriculteursbio travaillent sur l'atténuation de leurs émissions deGES et l'adaptation de leurs systèmes

http://www.biopaysdelaloire.fr/bio-et-climat-de-solutions-techniques/BOISSINOT Alice / LEPAGE Mickaël / LINCLAU Olivier /ET AL. - 28 p.

CERFRANCE18 Rue de l'Armorique, 75 015 PARIS - FRANCETél. : 01 56 54 28 28https://www.cerfrance.fr/

L'Observatoire économique : Exploitations enAgriculture Biologique - Edition 2018 : Résultats2016 ; Prévisions 2017-2018

https://osez-agroecologie.org/revenus-des-exploitations-biologiques-168-actu-112CERFRANCE - 53 p.

CNIEL (Centre National Interprofessionnel del'Economie Laitière)42 Rue de Châteaudun, 75 314 PARIS Cedex 09 -FRANCETél. : 01 49 70 71 11http://www.cniel.com/

CLIMALAIT : Pour l'adaptation des élevages laitiersau changement climatique : des résultats pour lazone des Coteaux secs du Tarn

MOREAU Jean-Christophe / MADRID Aurélie - 17 p.

ÉDITIONS L'HARMATTAN5-7 Rue de l'Ecole-Polytechnique, 75 005 PARIS [email protected]://www.harmattan.fr

La mort est dans le préGUERET Eric - DVD Video : 52 min - 20 €

Le bien-être animal : de la science au droitHILD Sophie / SCHWEITZER Louis / NOUËT Jean-Claude / ET AL. - 358 p. - 37 €

ÉDITIONS LE SOUFFLE D'OR5 Allée du Torrent, 05 000 GAP - FRANCETél. : 33 (0) 4 92 65 52 24http://www.souffledor.fr/

Une année au jardin avec les micro-organismesefficaces (EM)

LORCH Anne - 240 p. - 28,50 €

ÉDITIONS ULMER24 Rue de Mogador, 75 009 PARIS - FRANCETél. : 01 48 05 03 03 - Fax : 01 48 05 02 [email protected]://www.editions-ulmer.fr

Blés de pays et autres céréales à paille : Histoire,portraits et conseils de culture à l'usage desjardiniers et petits cultivateurs

STEGASSY Ruth / BOLOGNINI Jean-Pierre - 320 p. -26 €

EDUCAGRI ÉDITIONS26 Boulevard Docteur Petitjean, BP 87999,21 079 DIJON CEDEX - FRANCETél. : 03 80 77 26 32 - Fax : 03 80 77 26 [email protected]://www.editions.educagri.fr

La défense des cultures : 3e éditionARDOUIN Nathalie - 188 p. - 16 €

INSTITUT DE L'ÉLEVAGEMaison Nationale des Eleveurs, 149 Rue de Bercy,75 595 PARIS Cedex 12 - FRANCETél. : 01 40 04 51 50 - Fax : 01 40 04 52 75http://www.idele.fr/

Cas-type OL ROQ-09 : Système spécialisé ovinlait, Rayon de Roquefort, Lévézou (descriptif etconjoncture)

https://bioreferences.bioetclic.org/ovins-lait-2/BENOIT Florence / COLLECTIF BIORÉFÉRENCESOVINS LAIT - 6 p.

COORDONNÉES DES ÉDITEURS DES OUVRAGES CITÉS

69 Biopresse 253 - Mars 2019

ITAB (Institut Technique de l'AgricultureBiologique)149 Rue de Bercy, 75 595 PARIS CEDEX 12 - FRANCETél. : 01 40 04 50 64 - Fax : 01 40 04 50 [email protected]://www.itab.asso.fr/

Synthèse du projet MUSCARI : Mélangesbotaniques Utiles aux Systèmes de Cultureet Auxiliaires permettant une Réduction desInsecticides

http://www.itab.asso.fr/downloads/muscari_synthese_du_projet_w.pdfWARLOP François / NAULEAU M. / GARDARINAntoine / ET AL. - 24 p.

2èmes Rencontres des grandes cultures bio -22 janvier 2019 - Paris XIIe : Le rendez-voustechnique des acteurs des filières des grandescultures bio

http://www.itab.asso.fr/publications/rencontresgrandescultures2019.php?request_temp=recueil_2eme_rencontres_gdes_cultures_pl_1CARRIERE Amélie / TOUPET DE CORDOUE Anne-Laure / FONTAINE Laurence / ET AL. - 34 p.

Innover en viticulture : 15 "bionnes" idées pour selancer

http://www.agrobioperigord.fr/upload/recueil_15_fiches_ifvv_vitinnobio_2018.pdfPETIT Audrey / DE VILLAINES François / CRESSONCéline / ET AL. - 60 p.

PÔLE AB MASSIF CENTRALVetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont,89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370 LEMPDES -FRANCETél/Fax : 04 73 98 69 57http://www.poleabmc.org

Organisation du travail dans les élevagesbiologiques du Massif Central

https://bioreferences.bioetclic.org/focus-travail-2/TEYSSIER Estelle - 140 p.

SANTÉ PUBLIQUE FRANCE12 Rue du Val d'Osne, 94 415 SAINT-MAURICE Cedex- FRANCETél. : 01 41 79 67 00 - Fax : 01 41 79 67 67https://www.santepubliquefrance.fr/

État des connaissances : Recommandationsrelatives à l'alimentation, à l'activité physique et à lasédentarité pour les adultes

https://www.santepubliquefrance.fr/Accueil-Presse/Tous-les-communiques/Sante-publique-France-presente-les-nouvelles-recommandations-sur-l-alimentation-l-activite-physique-et-la-sedentariteSANTE PUBLIQUE FRANCE - 63 p.

Biopresse 253 - Mars 2019 70

71 Biopresse 253 - Mars 2019

LA BIOBASE

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territoires, saine et accessible, 2018 (PDF)

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territoire français, 2017 (PDF)

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dans le Monde, 2017 (PDF)

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- Biopresse Hors-Série : "Agriculture biologique

et changement climatique", 2015 (PDF)

- L'autonomie alimentaire dans les élevages

bovins laitiers et allaitants biologiques, 2015

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documentaire