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Région de Kayes République du Mali------------------- ------------------------Cercle de Kita Un Peuple-Un But-Une Foi-----------------Commune Rurale de Djidian

PLAN DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE SOCIAL ET CULTUREL

PDESC

2017-2021

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1. PREFACE

L’acuité des problèmes de développement socio-économique de la commune rurale de Djidian impose une démarche concertée pour assurer un réel décollage économique. L’enclavement intérieur et extérieur de la commune et la persistance des aléas du changement climatique constituent un défi auquel la commune est confrontée. Ces problèmes ont pour conséquence l’exode rural et le faible niveau des indicateurs du développement économique. Suite à l’évaluation du plan précédent de la commune, des nouvelles activités se sont développées : - les conditions de travail des élus et du personnel communal se sont nettement améliorées avec la construction de la clôture du siège de la mairie, son adduction en eau potable et son électrification;-le taux de scolarisation a été amélioré avec la création de 3 nouvelles écoles, la construction et l’équipement de 7 salles de classe, la construction et l’équipement d’un CDPE et une cantine scolaire réalisation de forages et des latrines dans des écoles;-la mise à niveau du CSCOM de Djidian , le fonctionnement du CSCOM de Batimakana, la création des postes d’A.S.C. dans les villages les moins accessibles des aires de santé, - la réalisation de 10 périmètres maraichers dont 3 munis de forages à PMH et 3 munis de système de pompage électrique.

Ces améliorations ne doivent pas cependant cacher la nécessité de poursuivre les efforts engagés. En effet, la commune continuera à supporter pendant longtemps des lourds handicaps - les méfaits du changement climatique avec ses effets socio-économiques : baisse de la production agro-sylvo-pastorale, exode rurale, perturbation de la cohésion sociale- un taux de chômage et sous-emploi élevé, -une structure sociale de qualification très faible (taux d’alphabétisation faible), -le poids et la structure démographique entraînent de lourdes charges de formation et des difficultés spécifiques d’insertion professionnelle.

Le gouvernement du Mali a placé la lutte contre la pauvreté au centre des axes prioritaires du développement national. En tenant compte de la politique de l’état et des besoins de populations, la commune rurale de Djidian a privilégié les objectifs de développement suivants :

- poursuivre le désenclavement intérieur et extérieur de la commune ;- faire de l’agriculture le moteur du développement ;- mettre en œuvre les mesures locales d’adaptation aux méfaits du changement climatique- renforcer la sécurité alimentaire dans la commune- assurer et garantir le bien-être et l’éducation l’insertion des populations surtout des enfants

et des femmes.- poursuivre les efforts qui ont été réalisés.

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INTRODUCTION

La décentralisation confère aux communes des compétences et des responsabilités en matière d’élaboration de documents de planification pour conduire les politiques de développement. L’Etat opte ainsi pour un transfert de compétences aux fins de permettre aux populations de s’organiser et de se prendre en charge, en toute responsabilité : le processus d’identification, de formulation et de mise en œuvre des projets de développement. Dans ce contexte, la mission de développement des communes s’articule autour de la réalisation d’équipements, d’infrastructures de base pouvant contribuer à : améliorer les conditions de vie des populations à travers l’initiative d’activités génératrices de ressources et l’appui aux organisations de base. La réalisation de cette mission par la commune passe par le développement local. Parmi les stratégies, la mise en place d’une démarche participative de planification semble pertinente pour donner un contenu opérationnel aux objectifs de développement et assurer la légitimité populaire. Le processus participatif a toujours été utilisé au Mali à chaque fois qu’il s’agit de débattre des problèmes et préoccupations majeures engageant les intérêts supérieurs des populations. Ce processus trouve son fondement sur la notion de dialogue social débouchant toujours sur un consensus, autour des grands problèmes débattus. La commune rurale de Djidian en tant que collectivité décentralisée de ce pays a obéi à cette tradition.

Le programme de développement économique, social et culturel de la commune rurale de Djidian ainsi conçu est en adéquation avec les différents programmes sectoriels de l’Etat que sont le programme décennal de développement de l’éducation et de la culture (PRODEC), le programme décennal de développement socio-sanitaire (PRODESS), le programme national d’infrastructures rurales (PNIR) la stratégie nationale de lutte contre la pauvreté (SNLP). Le présent programme de développement de la commune est conçu pour une durée de cinq (5) ans et sera sujet à des ajustements en cas d’éventuelles opportunités au cours de son exécution.

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I- PRESENTATION DE LA COMMUNE

1. Traits physiques : a) Composition et situation géographique :La commune compte (16) villages et une tribu Diawambé et plus d’une dizaine de hameaux permanents. Elle couvre une superficie d’environ quatre cent (400) km2.La commune rurale de Djidian est limitée au Nord par les communes de Namala-Guimbala et de Souransan Toumoto, au Sud par les communes de Kita-Nord, Boudofo et de Bendougouba, à l’Est par la commune de Sébékoro et à l’Ouest par la commune de Saboula. Le village de Djidian, chef-lieu de la commune se trouve à dix-sept (17) km au nord de la ville de Kita et à 217 km de Bamako.La route régionale Kita-Kourounikoto constitue une des principales voies d’accès. Le tronçon Djidian-Batimakana-Tofassadaga traverse le marigot Badinko qui constitue un handicap sérieux en année de pluviométrie normale.Avec l’introduction de la culture industrielle du coton dans le cercle de Kita en 1994/1995 par la Compagnie Malienne pour le Développement des Textiles « CMDT » quelques pistes ont été améliorées. Néanmoins la circonscription a encore besoin d’assez d’ouvrages sur les nombreuses rivières qui l’arrosent.

b) ReliefLe relief est accidenté et compte quelques collines (prolongement du Mont Manding) entre lesquels s’étendent des plaines propices à l’agriculture.

c) ClimatLe climat est tropical de prédominance soudano-sahélien. La pluviométrie annuelle moyenne varie de 700 à 850 mm, repartie entre Mai et Octobre. La saison sèche qui s’étend de Novembre à Avril est rude, plusieurs réseaux de cours d’eau arrosent la zone dont la plus importante est la rivière Badinko, un affluant du fleuve Baoulé.

d) HydrographiePlusieurs zones de concentration d’eau de surface s’y trouvent : lacs de Djidian, Kabé, Batimakana. Il existe aussi des sources d’eau thermale à Doumbadjila qui peuvent être industriellement bien exploitées.

e) Végétation et solsLa végétation est luxuriante. On y trouve des espèces très variées telles que le Karité, le Néré, le Kapokier, le Kaïlcedrat, le Guénou … La partie Nord de la commune est occupée par 200.000 ha de forêt classée dite boucle de Baoulé.Les sols sont de types : latéritique, sablonneux, argileux, sablo-argileux, sablo-limoneux.

2. Traits humainsa) Données démographiques

La population de la commune est estimée à 30 081 habitants avec un taux d’accroissement de 1,95%. Elle est essentiellement composée de Malinkés (majoritaires), de Bambara, Diawambés et Peulhs, Maures, de Sarakolés etc. Cette population est répartie entre les villages de la façon suivante :

1. Djidian 6.802 habitants 2. Founticouroula 2.052 habitants3. Kabé 1.568 habitants4. Batimakana 2.674 habitants5. Sandiambougou 1.990 habitants6. KonintonomaNamala 2.398 habitants7. Dougourakoroba 1.608 habitants

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8. Doumbandjila 1.380 habitants9. KonintonomaDjémakana 1.860 habitants10. KonintonomaNamorila 1.172 habitants11. Dougourakoroni 1.275 habitants12. Tofassadaga 1.307 habitants13. Trokoninna 476 habitants14. Samantan 511 habitants15. M’Badialala 1.501 habitants16. Sekoroni 525 habitants17-Tribu Diawambé 982 habitants

b) Dynamique interne et externeDes associations de jeunes, femmes et hommes existent dans chaque village de la commune. Ces regroupements sont faits autours des activités de jeunesse, des femmes, socioprofessionnelles ou de culte. Présentement l beaucoup d’organisations paysannes se sont érigées en coopératives. Il y a des ONGs et projets/programmes notamment: Plan Mali, Stop Sahel, ACORD, ACF, Palma Pour Djidian, AFAVUCO, UNICEF, CMDT, ANICT, PAPAM, ASAP etc. participent au développement de la commune rurale de Djidian.

3. Activités économiquesL’agriculture occupe 96% de la population et est la principale activité économique de la commune. Les espèces culturales connues sont surtout les céréales (mil, sorgho, riz, mais…) arachide et le coton. L’agriculture reste toujours marquée par son caractère extensif. Les terres cultivables sont restreintes, vu la densité de la population : 75% au km2, d’où la nécessité d’intensifier l’agriculture et pratiquer la bonne gestion de l’environnement. Le niveau d’équipement demeure moyen malgré l’intervention récente de la CMDT, AFAVUCO, Palma Pour Djidian.L’élevage est la seconde activité économique. Il est extensif et est pratiqué par les Diawambés et les paysans. Ensuite viennent d’autres activités comme la cueillette (Karité, néré, tamarin, etc.…) pratiquées par les femmes, le petit commerce et l’artisanat. Le maraichage est en plein expansion pratiqué essentiellement par des femmes et par des jeunes du village de Djidian et hameaux qui le font leur première préoccupation.

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II. LE PROGRAMME DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE SOCIAL ETCULTUREL (PDSEC)

1. La justification du programme de développement économique social et culturel de la commune rurale de Djidian

Au même titre que la préparation, le vote et l’exécution du budget communal, l’élaboration et la mise en œuvre d’un schéma d’aménagement du territoire communal, l’exécutif communal a entamé dès son installation l’élaboration de son quatrième programme de développement économique social et culturel. Cette activité a été appuyée par l’ONG « Stop Sahel » présente dans la commune.

2. Les procédures d’élaboration du programme de développement communal

Le conseil communal a tenu dès son installation une séance de réflexion sur l’élaboration du programme.L’élaboration proprement dite du plan a commencé par la campagne d’information et de sensibilisation des populations et des élus communaux sur l’importance et le bien fondé du document et ce qu’on attend d’eux. Ce travail a duré vingt (15) jours. Les outils utilisés pendant cette campagne sont les avis radio diffusés et les lettres d’informations. Ensuite, il a été procédé au diagnostic villageois en assemblée générale avec les habitants des villages. En trois (3) jours il a été dressé la liste des problèmes, potentialités et actions envisageables, puis a lieu la priorisation des actions. Pendant une semaine les journées de consultation et concertation communales ont été tenues avec les chefs de villages ou leurs représentants et les groupes sociaux. Durant cette étape les fiches suivantes ont été tenues :

- Une fiche d’indentification des problèmes- Une fiche de classement des problèmes par niveau de compétence- Une fiche de proposition des actions solutions envisageables- Un cadre logique

Cette étape a été suivie de l’atelier de planification. Cet atelier a réuni pendant sept (7) jours les élus locaux, les services techniques, la société civil, les organisations non gouvernementales et projets/programmes intervenant dans la commune. Au cours de l’atelier il a été question d’identifier les actions du plan, d’étudier leur faisabilité, de déterminer les sites et les périodes de réalisation et aussi de définir les coûts des investissements et les sources de financement. Ensuite le budget programme a été élaboré et soumis à l’adoption du conseil communal. Et enfin les élus ont fait la restitution du plan/programmes aux populations pour sa validation.

Pour atteindre les objectifs fixés par le conseil communal, les activités prévues dans le programme de développement de la commune sont regroupées selon les domaines et objectifs à atteindre sont classées en quatre (4) secteurs :

- Secteur de l’économie rurale ;- Secteur secondaire ;- Secteur des infrastructures ;- Secteur des ressources humaines.

Chaque secteur est composé de sous-secteurs.Pour le secteur de l’économie rurale il y a : l’agriculture, l’élevage, la pêche, la forêt, l’environnement et autres.

Le secteur secondaire comprend les sous-secteurs de : l’eau, l’énergie, les mines, l’industrie, l’artisanat, le tourisme et autres.

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Le secteur des infrastructures comprend les sous-secteurs de : la route, les postes et télécommunication, les bâtiments, l’urbanisme, l’habitat et autres.

Le secteur des ressources humaines comprend : l’éducation, la santé, l’emploi, le sport/arts et culture, l’information/communication, administration et autres.

3. Les options de base et les recommandations du conseil communal Le conseil recommande :

a) Secteur de l’économie rurale- la redynamisation des Associations villageoises en tant qu’unité de base de l’économie de la

commune ; la création et appui aux activités génératrices de revenu pour les jeunes et les femmes dans le domaine de la sécurité alimentaire et la lute contre l’exode rurale etc.

- la maîtrise des eaux de surface et des eaux souterraines, l’aménagement des plaines pouvant permettre la pleine mise en valeur des potentialités de la commune ;

- la poursuite des efforts d’adaptation aux méfaits du changement climatique dans le cadre de la bonne gestion des ressources naturelles et en préservant l’écosystème pour la future génération.

b) Secteur secondaire- la satisfaction des populations en eau potable- la création des comités de gestion de l’eau dans tous les villages de la commune,- l’électrification de tous les villages et établissements scolaires,- la création d’un comité de réflexion et d’action, chargé des problèmes d’électrification de la

commune.

c) Infrastructures et équipements- consolider le réseau routier existant et de faire participer les collectivités à l’entretien et à la

construction de routes d’intérêt local ;- développer les communications.

d) Ressources humaines

Educationla possibilité à la grande majorité de la population d’âge scolarisable d’avoir accès à l’éducation de base dans les bonnes conditions ;

Santéla promotion et la garantie de la santé publique de toutes les populations.

Emploila création des créneaux porteurs pour lutter contre la sous qualification et le sous-emploi.

Information, Sport et Culture- le renforcement de l’information, de la formation, de l’éducation et de la sensibilisation dans le but d’améliorer la communication et la gestion participative de la collectivité,

- la promotion et conservation de la culture traditionnelle ;- la promotion de la création artistique ; - le développement des sports individuels et collectifs ;

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III. CONTRAINTES AU DEVELOPPEMENT

La commune rurale de Djidian est confrontée à d’énormes problèmes qui entravent son développement. Ces contraintes sont aggravées par les méfaits du changement climatique qui nuisent particulièrement les sous-secteurs de l’agriculture, de l’élevage ; des eaux et forets ce qui engendrent des effets biophysiques et socioéconomiques graves qui entravent le développement harmonieux de la commue :

Agriculture : Les obstacles au développement de ce sous-secteur sont : la faiblesse et l’irrégularité des pluies se traduisent par l’avancée du désert, la disparition des couverts végétaux, l’appauvrissement des sols, le comblement et le tarissement précoce des rivières et autres points d’eau de surface et souterrain. En plus, on note la faiblesse de la commune en moyens mécaniques de production et la non maitrise des eaux de ruissellement et l’enclavement. La problématique de gestion des ressources naturelles se situe aussi au niveau de la pression que l’homme et les animaux exercent sur l’écosystème : notamment l’augmentation de la taille de la population (taux de croissance 1,95%), la multiplication des hameaux de cultures, la coupe abusive de certaines espèces par les bûcherons, la mauvaise organisation de la transhumance, les feux de brousse, la chasse, l’insuffisance dans la sensibilisation de la convention collective.

Elevage : Ce sous-secteur est handicapé du fait du mauvais encadrement des éleveurs, de l’insuffisance des agents et produits vétérinaires, les feux de brousse et les vols d’animaux.Le manque d’équipements et d’infrastructures d’élevage (parcs de vaccination, pharmacie vétérinaire, d’aire d’abattage, puits pastoraux etc.) constitue également une entrave à l’accroissement des productions animales. A cela, il faut ajouter le manque d’application de la réglementation et l’aménagement des pâturages et des pistes de transhumance.

Eau : Les ressources en eau de la commune rurale de Djidian sont très limitées. La sécheresse qui sévit depuis des années a considérablement réduit le faible potentiel existant. Les conséquences désastreuses engendrées par ces calamités naturelles ne sont pas exclusivement le fait de déficits pluviométriques, mais dénotent aussi l’insuffisance de l’infrastructure hydraulique dont dispose la commune. Au niveau de la commune, la diversité de l’habitat et son caractère extrêmement dispersé sont de nature à rendre aléatoire tout effort de recensement des besoins en eau dans la commune.

Education : La problématique est le niveau moyen de la commune en infrastructures éducatives (les insuffisances numériques de locaux suivant les objectifs) ; insuffisance des équipements et fournitures, l’insuffisance du personnel éducatif qualifié et engagé et les moyens limités des populations pour le soutien de l’école.

Santé : La commune souffre de l’insuffisance d’infrastructures et d’agents qualifiés de santé. Les centres de santé existants sont sous- équipés en matériels et fournitures socio-sanitaires, l’insuffisance de source d’énergie pour l’utilisation de matériels modernes de diagnostic et la prise en charge des soins nocturnes.

Désenclavement/Communication : L’enclavement intérieur constitue un défi auquel la commune est confrontée. L’existence des cours d’eaux et le mauvais état des pistes rurales entravent les liaisons entre les villages de la commune et avec le reste du cercle. La couverture par le réseau de télécommunication n’est pas parfaite dans toutes les localités de la commune.

Artisanat : L’activité est toujours pratiquée de façon traditionnelle. Les artisans souffrent du manque d’équipements modernes et d’encadrement professionnel. Ce sous-secteur est très mal organisé.

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IV.LES AXES PRIORITAIRES DE DEVELOPPEMENT

A. LE DEVELOPPEMENT DU SECTEUR DE L’ECONOMIE RURALE

Les objectifs généraux du secteur de l’économie rurale sont :- satisfaire les besoins des populations en divers produits agricoles, principalement

alimentaires (céréales, viande, poissons, fruits, légumes), mais aussi de créer des activités génératrices de revenu pour mieux assurer le développement harmonieux et la cohésion sociale

- améliorer le niveau technique, économique et social de l’ensemble des populations de la commune.

La stratégie à adopter sera celle du développement à la base. Toutes les actions qui seront réalisées dans la commune seront décidées par la base et ne seront pas imposées par le sommet pour assurer une sécurisation et une fiabilité de l’économie de base. Ces actions seront en rapport avec les possibilités d’auto mobilisation des populations.

1. Le sous-secteur de l’agriculture :a) Les objectifs spécifiques : - réaliser quatre (4) micro-barrages à Samantan, Camarala, Batimakana, , Kabé,

.- aménager les plaines de Samantan, Camarala, Batimakana, Kabé, Konitonoma (Bagué),

Djidian et Kabé.- entreprendre des actions de production de fumure organique, réalisation cordons pierreux,

diguettes, haie vive, sensibilisation, formation, équipement, appui, encadrement des femmes jeunes et des paysans les plus vulnérables, production de plants d’arbres fruitiers, forestiers et d’agroforesteries dans tous les villages de la commune.

- favoriser l’approvisionnement des semences certifiées hâtives et adaptées et doter les paysans en équipements individuel et collectifs : charrues, charrettes, bœufs de labour, tracteurs etc.

b) Les stratégies de mise en œuvre :Ces objectifs seront atteints grâce à la mise en œuvre des actions dont les financements seront faits avec l’aide des partenaires au développement. La commune et les communautés bénéficiaires participeront à l’exécution des travaux en apportant leur contribution en espèce ou en nature.D’autre part, le développement de ce secteur sera dominé par la dynamisation des organisations paysannes au niveau de la commune dont la plupart s’érigent actuellement en coopératives et d’unions des producteurs. Ces coopératives et les promoteurs particuliers (jeunes et femmes) seront encadrés par des techniciens des services d’agricultures, d’élevage, des eaux et forets, de génie rural ou autres services déconcentrés dans le cadre de la mise à disposition des services déconcentrés au profit des collectivités territoriales et des partenaires techniques et financiers qui auront signé une convention ou un contrat avec la collectivité. Ces prestataires accompagneront les producteurs dans l’identification, la conception, la programmation, l’exécution et le suivi de leurs activités. Ainsi les producteurs seront en mesure de choisir des activités productives, susceptibles de créer suffisamment de revenus pour autofinancer leurs frais d’exploitation et d’entretien. Ils orienteront aussi les initiatives villageoises vers les activités répondant aux besoins réels des populations. Les coopératives et les promoteurs particuliers (jeunes et femmes) ainsi formés et recyclés veilleront à la mobilisation et l’utilisation rationnelle des moyens locaux existants en vue d’améliorer ou de transformer les conditions de vie dans lesquelles se trouvent les populations notamment :

- en entraînant les exploitations rurales à la négociation collective des opérations de production et de commercialisation.

- en mobilisant les communautés de producteurs à utiliser au mieux et au maximum les ressources existantes (travail, terre, capital).

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- en participant à l’aménagement du territoire villageois et à la réglementation de la vie économique des villages.

Pour garantir l’atteinte des résultats escomptés les coopératives créées les promoteurs particuliers (jeunes et femmes) seront bien structurées et chacun mènera ses activités conformément à ses propres aspirations et pris en compte par les objectifs du programme de développement.

Ainsi donc dans l’immédiat les actions d’étude et de réalisation de petits barrages seront engagées. Quant à la production de fumure organique (compostage, parc amélioré), l’action s’inscrit au niveau familial. L’activité démarrera au niveau des paysans volontaires, au niveau espace cultural (champ de case, jardins potagers, …). Il s’agira de promouvoir l’agriculture biologique et durable à travers : la production et l’utilisation du compost à partir des ordures ménagères et champêtres transformées dans les fosses fumières et la technique de parc amélioré. La technique de parc amélioré consiste à se servir du parcage des bovins, ovins, caprins pour enrichir le champ par leurs excréments.La réalisation cordons pierreux, diguettes, haie vive contribuera à la conservation de sol contre l’érosion dans le cadre de l’intensification de l’agriculture et de la protection de l’environnement.Les objectifs visés seront concrétisés par l’exécution des actions suivantes :

- aménagement de plaine à Samantan, Camarala, Batimakana, Kabé, Konitonoma (Bagué), Djidian et Kabé.

- réalisation de micro-barrage à Samantan, Camarala, Batimakana, , Kabé - appui aux études de faisabilité des ouvrages de retenue des eaux de surface (tous les villages) - formation et équipement des paysans de la commune.

- création de magasins et leur approvisionnement en céréales - redynamisation de magasins de céréales (tous les villages de la commune).- approvisionnement des producteurs en intrants et semences - dotation des paysans en équipements individuels et collectifs : charrues, charrettes, bœufs de

labour, tracteurs etc.- réalisation de clôture des jardins maraîchers dans les villages.

2. Le sous-secteur des ressources forestières :

La commune rurale de Djidian est pauvre en faune sauvage, la flore s’appauvrit de plus en plus par les coupes abusives de bois et les feux de brousse. Tous les points d’eau tarissent deux (2) ou trois (3) mois après l’hivernage. L’eau souterraine est facilement souillée par les eaux de surface. Les pluies sont moins abondantes, la pluviométrie est déficitaire .Les sols sont dégradés

a) Les objectifs  :L’objectif visé consistera à : - appuyer les activités d’exploitation durables et rationnelles des ressources naturelles en renforçant et ou en introduisant des techniques améliorées d’exploitation de l’environnement naturel.-diminuer les méfaits du changement climatique.-sensibiliser, informer conscientiser les populations sur les aléas du changement climatique, les causes, et les mesures à prendre pour atténuer les effets néfastes. -reconstituer le couvert végétal, entretenir les cours d’eau , réhabiliter les sols.

b) Les stratégies de mise en œuvre  :Les stratégies seront axées sur l’appui conseil et la réalisation d’infrastructures.L’appui en G.R.N se traduit par l’orientation des efforts sur la sensibilisation, l’organisation, la formation, la communication, la fourniture de divers appuis conseils et techniques aux acteurs impliqués dans la mise en œuvre des actions de G.R.N.

Quand à celles des productions de fumure organique, d’agroforesterie, de production des plans d’arbres et de vulgarisation de foyers améliorés ; elles seront menées individuellement avec les paysans volontaires. Au niveau de l’apiculture et la pisciculture, l’accent sera mis sur la formation, l’équipement et l’appui technique pour la confection des ruches améliorées et des bassins piscicoles.

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Les producteurs seront organisés et formés pour le traitement et la commercialisation des produits (miel, poissons).

L’installation de pépinière communale ; il s’agira d’abord de choisir deux (2) ou trois (3) paysans volontaires disponibles, capables de conduire la production de plants. Le projet sera situé à Djidian. Les intéressés seront formés en technique de production de plants. Ils seront dotés de petits matériels, de grillage et d’un puits à grand diamètre creusé et mis à leur disposition. Les pépiniéristes seront des promoteurs privés. Ils rembourseront progressivement les crédits alloués à leur installation. Les plants produits seront vendus aux autorités municipales et aux populations de la commune et d’autres localités.

Au niveau éducation environnementale, l’accent sera mis sur le partenariat avec les autorités scolaires pour l’élaboration et l’introduction d’un programme d’enseignement en éducation environnementale dans les cours dispensés aux élèves. Un appui sera apporté aux différentes écoles et A.P.E pour les activités de terrain. Pour la vulgarisation des acquis, des formateurs relais seront formés pour la multiplication de la formation.Pour soutenir l’ensemble des actions ci-dessus indiqués, les efforts aux moyens et longs termes seront orientés vers l’approche S.A.T. Cette activité vient en appoint avec la nouvelle philosophie de décentralisation au Mali. La commune se compose de villages. Chaque village dispose d’une aire géographique dans laquelle ses habitants mènent leurs activités de survie (agriculture, élevage, pêche…). Cette aire géographique est appelée terroir villageois. Toutes actions d’appui technique comme celles-ci-dessus indiquées pour une bonne gestion du terroir seraient mieux portées lorsque la population concernée concevait avec l’appui des techniciens un plan d’action pour leur mise en œuvre. De cette démarche découle le schéma d’aménagement du territoire (S.A.T). Lorsqu’il s’agit du territoire au niveau communal on parlera du schéma d’aménagement communal. Le S.A.T n’est ni plus ni moins qu’une stratégie d’intervention élaborée, planifiée et exécutée par les communautés villageoises elles-mêmes avec l’appui d’une structure technique donnée.Le S.A.T supportera la planification du développement de la collectivité ainsi décentralisée. Une fois élaboré, au niveau terroir villageois ou communal il sera traduit en plan d’aménagement terroir (P.A.T) ou en plan d’aménagement communal annuel ou pluriannuel selon la disponibilité de ressources des populations bénéficiaires chargées de la mise en œuvre de ce P.A.T ou P.A.C en collaboration avec les techniciens. Le S.A.T et le P.A.T au niveau villageois et communal (SAC et PAC) seront réalisés au cours du plan.

Les bénéficiaires des actions sont les populations de la commune à travers les structures de gestion de telle activité (puits, barrages, plans d’arbres…).Les partenaires de terrain sont les acteurs extérieurs intervenants déjà dans le domaine et plus particulièrement les ONG, les services techniques de l’Etat et autres projets. Le partenariat avec les autres services techniques s’inscrit dans le cadre de la politique nationale en la matière et sera traduit par un protocole d’accord. La mise en œuvre quotidienne du programme est assurée par la cellule opérationnelle, constituée d’agents contractuels vis-à-vis du programme. Pour soutenir le mécanisme global de la participation de tous, la cellule opérationnelle du projet développera une dynamique entre tous les acteurs (administration, services techniques, élus…) impliqués dans le développement local. Chacun interviendra en fonction de ses compétences et de ses expériences dans un esprit de complémentarité. Un mécanisme de suivi-évaluation sera mis en place avec des outils simples et facilement maitrisables par tous pour s’assurer de la pleine participation de tous, des réunions de programmation, d’évaluation et d’auto-évaluation de mi-parcours seront tenus tout au long du programme. Elles permettront d’apprécier l’évaluation des activités, d’apporter des solutions communes aux obstacles constatés et de planifier les actions futures.

Pour concrétiser ces différentes mesures les actions suivantes pourront être exécutées :- identification des producteurs de plants d’arbres et leur formation aux techniques modernes

au niveau de la commune ;

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- réalisation des actions de défense et restauration des sols (S.R.S) et conservation des eaux et des sols (C.E.S) ;

- éducation environnementale au niveau de toutes les écoles et C.E.D. et les Centres d’alphabétisation de la commune ;

- élaboration d’un schéma d’aménagement communal ;- élaboration d’un plan d’aménagement communal ;- visites d’échange et organisations des rencontres inter-villages au niveau de la commune ;- création et ou renforcement des structures de gestion communautaires des actions ainsi

engagées (SAC, barrages, pisciculture, puits …), tant au niveau village qu’au niveau commune.

- dynamisation, formation des comités locaux dans le cadre du changement climatique- restauration des sols, lutte anti érosive- protection des berges, aménagement des bougoutières, surcresement des lits de cours d’eau- protection de la flore, faune, vulgarisation des essences en voie de disparition- vulgarisation des semences certifiées, hâtives et résistantes au déficit de pluies

-lutte contre la désertification qui comporte une conservation des sols et la lutte contre le déboisement. Pour ce faire il y a lieu d’entreprendre la sensibilisation des populations aux problèmes forestiers, la création des réserves sylvo-pastorales lesquelles seront soumis à un plan d’aménagement et de gestion des pâturages naturels, la lutte contre les feux de brousse et le renforcement du dispositif de surveillance dans la commune. Des actions de reboisements des peuplements naturels et artificiels d’essences de valeurs seront exécutées et feront l’objet attentif de soins culturaux. Ces types d’actions concerneront soit les terrains dégradés où il faut rétablir la flore (reboisement), soit ceux en voie de dégradation sur lesquels il faut augmenter la densité des arbres (enrichissement).

4. Le sous-secteur de l’élevage :

a) Les objectifs :- améliorer la couverture sanitaire du cheptel ;- reconstituer le cheptel par l’intensification de l’élevage ;- aménager des espaces pastoraux ; - créer un marché de bétail à Djidian ;- assurer l’approvisionnement des éleveurs en aliments bétail.

b) Les stratégies de mise en œuvre :Il s’agit de développer les structures existantes. L’accent doit être mis sur les activités d’information et sensibiliser les éleveurs en matière de conduite de l’élevage, de vulgarisation des espèces exotiques et l’équipement en infrastructures publiques (marché à bétail, aires d’abattage, parcs de vaccination, puits pastoraux, pistes à bétail…). Les actions de production animale (embouche, production de lait, aviculture, cuniculture etc. …) doivent être soutenues et encouragées ; aussi bien que celles concernant l’intégration de l’élevage et de l’agriculture. Les capacités des marchands et bouchers doivent être renforcées en techniques de gestion plus modernes. L’accès des éleveurs au crédit bancaire contribuera à l’amélioration de la commercialisation et à sécuriser les revenus des éleveurs. Pour la sauvegarde et l’utilisation rationnelle des espaces pastoraux des aménagements doivent être réalisés.

La mise en œuvre des actions suivantes pourra garantir l’atteinte des objectifs sus cités :- construire des parcs de vaccination dans quelques villages de la commune ;- la construction d’un marché à bétail - l’embouche bovine et ovine ;- l’aménagement pastoral, agro-pastoral et hydro-pastoral complet de la commune ;- la couverture sanitaire totale du cheptel et la gestion des pâturages ;- le creusement des puits pastoraux ;

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Ces différentes actions devraient aboutir à l’amélioration de la production locale, principalement grâce à une meilleure productivité, et aussi aboutir à une certaine sécurisation de l’économie, sécurisation qui pourrait être aidée encore par des actions complémentaires par la constitution de stock. Elles devraient permettre aussi, l’augmentation et la diversification des revenus et permettre enfin des activités continues et plus régulières dans la commune. En fait, elles viseront, non seulement à développer la production mais à développer l’ensemble des activités ou aspects de la vie sociale, afin d’aboutir à un développement de la qualité de vie.

B. LE DEVELOPPEMENT DU SECTEUR SECONDAIRE

1. Le sous-secteur de l’eau  :

La commune rurale de Djidian a un climat soudano-sahélien. Son économie est essentiellement basée sur l’agriculture et l’élevage. Donc le développement de la commune est fonction de la satisfaction des besoins en eau.

a) Les objectifs globaux :Les objectifs globaux visés par le plan sont :

- satisfaire les besoins fondamentaux en eau des populations de la commune ;- sécuriser l’environnement communal vis-à-vis des aléas climatiques dans le

but d’assurer le développement des productions agro-sylvo-pastorales afin de tendre vers l’autosuffisance alimentaire et d’assurer la lutte contre la désertification.

b) Les objectifs spécifiques : recherchés sont :

- doter 80% de la population en eau potable dans les cinq (5) années à venir ;- rendre l’eau disponible toute l’année pour l’abreuvement des animaux et le

maraîchage des femmes et des jeunes maraichers;- rehausser le niveau de la nappe phréatique.

c) Les stratégies de mise en œuvre :L’organisation ou la redynamisation des associations des usagers de l’eau en les intéressant à la gestion garantira la pérennisation des ouvrages (pompes, puits ou micro-barrages). Les comités de gestion des ouvrages seront constitués par les usagers eux-mêmes qui en seraient les principaux responsables. Les comités de gestion prendront en charge l’entretien des ouvrages grâce à l’acquisition de pièces de rechange (pompe) ou par l’exécution de petits travaux de réfection (puits, barrages). Les populations bénéficiaires participeront à l’exécution des ouvrages et seront impliquées dans la fixation des prix de l’eau.

L’efficacité de l’approvisionnement en eau des populations exige aussi la mise en œuvre des technologies adaptées aux conditions locales. Les moyens d’exhaure équipant les points d’eau doivent être uniformisés afin de faciliter leur entretien et présenter une fiabilité beaucoup plus grande qu’actuellement. Le conseil communal entend aussi créer un fond communal de l’eau qui sera alimenté par les recettes provenant de la vente d’eau. Ces mesures permettront d’aider les collectivités locales à résoudre les problèmes posés à savoir les frais d’entretien et de maintenance des ouvrages et des moyens d’exhaure. Le village de Djidian dispose déjà d’une adduction d’eau réalisée par le PLAN MALI et une adduction sommaire réalisée par le projet PACTEA.

L’atteinte des objectifs sera liée à la réalisation des actions suivantes :- la réalisation d’études de faisabilité des ouvrages de retenues d’eau de surface ;- le creusement des puits pastoraux

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- le creusement de six (6) puits à grand diamètre à Réalisation de 15 forages dans les domaines scolaires et autres

- l’équipement de quelque point d’eau en moyens d’exhaure ;- la réalisation d’adduction d’eau à Konitonoma ;- la création d’un fond communal pour l’eau.

2. Le sous-secteur de l’énergie :

L’énergie est un facteur essentiel du développement. Planifier le développement, en oubliant de prendre en compte les problèmes énergétiques, conduirait à d’énormes goulots d’étranglement. En effet l’énergie intervient dans pratiquement toutes les activités économiques du Mali (agriculture, industrie, bâtiment, transport etc.).

a) Les objectifs globaux :- encourager au minimum la valorisation des ressources énergétiques locales ;- promouvoir une meilleur utilisation de l’énergie sous toutes ses formes (bois, ,

énergies renouvelables etc.).

b) Les objectifs spécifiques :- assurer l’électrification des villages et établissements scolaires de la

commune ;- vulgariser les énergies renouvelables.

c) Les stratégies de mise en œuvre : Elles sont axées sur l’utilisation de l’énergie solaire. Le soleil est une des ressources les plus importantes du pays. On le trouve partout, il est inépuisable. C’est une énergie propre et sans pollution. De plus l’énergie solaire est adaptée aux conditions socio-économiques du pays. En particulier, elle est d’une utilisation aisée dans les villages.Parmi ces domaines d’application possibles, on peut citer :

- la cuisine solaire,- le séchage solaire des produits agricoles ou des poissons,- la force motrice : pilage, artisanat,- Le pompage de l’eau (hydraulique villageoise, pastorale, irrigation),- la réfrigération des produits agricoles,- la fabrication de gaz de fermentation pour la cuisine,- la distillation ou stérilisation de l’eau,- le chauffage de l’eau par chauffe au solaire,- la charge de batterie pour les radios,

Les actions suivantes pourront être retenues :- installation de l’éclairage public dans certains villages ;- installation d’une centrale solaire de charges de batteries à Djidian ;- electrification des centres de santé et des écoles.

3. Le sous-secteur de l’artisanat :

a)Les objectifs spécifiques : - développer l’artisanat traditionnel (maroquinerie, poterie, sculpture et le travail des métaux) ; - développer l’artisanat villageois en vue de réaliser le plein emploi de la main d’œuvre paysanne pendant la saison sèche et élever le niveau de vie du monde paysan.

b) Les stratégies de mise en œuvre : Les stratégies consisteront à :

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- la formation et l’encadrement des artisans à l’entretien et à la réparation du matériel ; - la formation des réparateurs villageois pour le matériel d’exhaure. Ces actions seront appuyées par les structures coopératives mises en place.

C. LE DEVELOPPEMENT DU SECTEUR DES INFRASTRUTURES

1. Le sous-secteur désenclavement/communication :

a) Les objectifs :- désenclaver la commune sur le plan interne et externe.- consolider le réseau routier existant et faire participer les collectivités à

entretien et à la construction de routes d’intérêt locales ;- permettre un écoulement des produits des zones de production vers les

zones de consommation ;- faciliter la circulation des personnes et leurs biens ;- assurer l’intégration économique des différentes communes du cercle, de

la région et du pays en particulier. - lutter contre la pauvreté qui constitue une des priorités du gouvernement.

b) Les stratégies de mise en œuvre :Suite à l’évaluation du plan précédent des nouvelles mesures seront développées en matière de désenclavement, notamment la réhabilitation de certaines infrastructures de communication telle que les pistes rurales Djidian-Founticouroula-Doumbadjila-Kabé et la construction du pont de Tofassadaga.Notons également la poursuite du programme de renforcement des pistes rurales dans le cadre du désenclavement intérieur pour l’approvisionnement des produits agricoles et la libre circulation de personnes et biens. Il s’agit de l’aménagement des pistes rurales Djidian-Doumbadjila ; Kéniéféto-Dougourakoroba ;Founticouroula-Sekoroni. Les populations bénéficiaires participeront aux différents travaux. Les associations des ressortissants à l’intérieur et à l’extérieur du pays seront pour la prise en charge financière de la contribution de la commune. Des comités de surveillance et de gestion mise en place garantiront la pérennisation des ouvrages.Sur le plan des télécommunications l’extension des antennes relais de téléphonie mobile facilitera les liaisons entre des différentes contrées de la commune et le reste du monde. En matière de diffusion de l’information, l’activité consistera à l’installation d’une radio communautaire à Djidian afin de faciliter la sensibilisation, l’information et l’éducation des populations. La gestion de cette radio sera confiée à une association bien structurée et dûment constituée.

Les actions prioritaires pouvant être retenues sont :- l’aménagement des pistes rurales Djidian-Doumbadjila ; Kéniéféto-Dougourakoroba :

Founticouroula-Sekoroni.- la construction d’un pont à Tofassadaga ;- Installation d’une radio communautaire à Djidian ;- l’extension des antennes relais de téléphonie mobile.

2. Les sous-secteurs de l’urbanisme et de l’habitat   :

A/ Urbanisme :a) L’objectif :

L’objectif visé est l’amélioration des conditions de vie des populations à l’intérieur de la commune.

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b) Les stratégies de mise en œuvre :Les actions et mesures consisteront à faciliter le déplacement à l’intérieur de la commune par une amélioration des routes et des pistes rurales afin de faciliter le transport, lotir le chef-lieu de la commune et interdire les constructions désordonnées et les distributions entraînant la spéculation foncière.Pour mieux satisfaire les besoins de la population les actions envisagées doivent obéir au principe de l’aménagement par participation.Afin d’atteindre ces objectifs, un certains nombres d’activités seront exécutées à savoir :

- etablissement d’un plan d’urbanisme du chef- lieu de la commune ;- réalisation d’étude hygiène assainissement de la commune ;- réalisation d’un marché à Djidian ;- aménagement espace verte à Djidian.

B/Habitat : a) L’objectif :

améliorer et développer le niveau de l’habitat.

b) Les stratégies de mise en œuvre :Djidian étant le village le plus dense, le développement du style de construction et des conditions sanitaires améliorera sans aucun doute la capacité d’accueil de la commune. Les activités prévues: élaboration du schéma directeur du village de Djidian et de la commune, la viabilisation du village de Djidian, le lotissement de 35 ha au sud du village de Djidian dont l’aménagement de 15 hectares pour la construction d’une école secondaire à Djidian.. Pour l’autopromotion de l’artisanat, Djidian sera doté d’un grand centre des artisans comprenant un bureau, un hangar et des ateliers prévus pour diverses activités comme la coupe et couture, le crochetage, la saponification, la teinture menuiserie, soudure etc.

D.LE DEVELOPPEMENT DU SECTEUR DES RESSOURCES HUMAINES

Les objectifs généraux de ce secteur sont les suivantes :Emploi : Le but principal à atteindre est de parvenir à la définition d’une véritable politique d’emploi productif dans la commune.Sport, les arts et la culture, il s’agit ;

- sur le plan socio culturel de sauvegarder l’identité socio culturel de la nation, de s’ouvrir aux autres cultures pour permettre ainsi de mieux s’adapter aux exigences du monde moderne.

- sur le plan sportif de développer le sport de masse et le sport d’élites, afin de réaliser l’idéal «d’un esprit sain dans un corps sain».

Santé : L’objectif est d’améliorer la couverture sanitaire de la population en donnant la priorité aux actions de consolidation parallèlement à la mise en œuvre de soins de « santé primaire ».

Emploi : Le but est d’assurer une meilleure diffusion des connaissances au bénéfice des populations afin que celles-ci puissent jouer un rôle plus actif dans son développement.Les actions prioritaires retenues dans ce secteur sont :

- les travaux publics à haute intensité de « main d’œuvre ».- les petites et moyennes entreprises agricoles P.M.E.A.- pour les travaux publics à« haute intensité de main d’œuvre» : il s’agit des travaux de mise

en valeur des terres ; défrichage, forage des puits et creusement des canaux d’irrigation.- travaux routiers : construction de pistes et de déserte des villages et des zones agricoles etc.- travaux d’infrastructures économiques et investissements sociaux.- construction des marchés, centre de santé, terrain de sport, etc.…

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1. Le sous-secteur de l’éducation En matière d’éducation de nos jours, la commune rurale de Djidian compte 22 écoles dont 18 premiers cycles et 4 seconds cycles dans des localités : Djidian Batimakana, Konitonoma, Tofassadaga, Sandianbougou, Doumbadjila, Dougourakoroba, Dougourakoroni, Founticouroula, Samanta, Kabé, Trokonina, Sekoroni, Diankofe, Kilinalo,Camarala, Sanafarakoro. Sur les vingt un (22) écoles seulement deux (2) sont anciennes Djidian(créée en 1948), Sandiambougou (créée en 1962). Les vingt (20) autres sont toutes de création récente (voir tableau des données statistique ci-dessous). -Sur le plan infrastructures scolaires : Les 22 écoles disposent 101 salles de classes en dur et 14 en banco couvert de tôles.

- au niveau du personnel enseignant : Les 22 écoles dénombrent 96 enseignants dont des 60 titulaires et 18 en appui et 18 sur fond local. Il faut noter que les vacataires de chaque école sont entièrement prises en charge sur le plan salariale par les parents d’élèves à travers les associations des parents d’élèves (APE) respective.

- pour résoudre les difficultés de crise en personnel enseignant : chaque école gère la pléthore d’effectif par la double division (2 niveaux différents dans une même classe en même temps pour un seul enseignant).

Tableau   : Données statistiques des 22 écoles au niveau de la Mairie (année scolaire 2016-2017)

Ecole de Date de création

Cycle

Nbre de salles de classe

Effectif élèves Effectif enseignants

En dur

En banco

Garçons

Filles Titulaires

Vacataires

Djidian I 1948 1er 6 0 190 181 5 1Sandiambougou 1962 1er 6 0 107 100 5 1Batimakana 1993 1er 6 0 138 79 2 1Konitonoma 1992 1er 6 0 151 176 6 0Tofassadaga 1998 1er 6 0 28 22 1 2Djidian II 1948 1er 9 0 168 183 3 2Doumbadjila 1994 1er 6 0 97 61 3 2Dougourakoroba 2002 1er 5 2 89 61 1 4Founticouroula 1994 1er 6 0 74 64 2 4Samanta 2004 1er 4 2 68 32 1 2Kabé 2000 1er 3 3 81 81 4 2Camarala 2000 1er 3 3 64 48 0 3Djidian 2ème cycle 1971 2e 7 0 289 161 9 0Dougourakoroni 2001 1er 3 2 72 62 2 4Kilinalo 2009 1er 3 0 41 27 0 2Diankofé 2005 1er 6 0 140 129 4 2Sanafarakoro 2006 1er 3 0 0 2Sadiambougou 2eme Cycle

2007 2e 3 0 85 38 4 0

Batimakana 2eme Cycle

2009 2e 3 0 39 2 4 0

Diankofé 2eme Cycle 2014 2e 3 0 64 24 4 0

Sekoroni 2014 1er 1 2 42 27 0 1

Trokonina 2016 1er 3 0 48 37 0 1

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Des informations ci-dessus fournies, il ressort que les difficultés restent toujours l’insuffisance d’infrastructures scolaires leur état de délabrement, l’insuffisance d’équipement et de personnel enseignant. Le taux de scolarisation au premier cycle est de 89% avec comme taux d’achèvement : 44% ; taux de scolarisation au second cycle est de 65%% avec comme taux d’achèvement : 37%.

a) Les objectifs :Les objectifs visés par le plan en matière d’éducation sont les suivants :

- consolider les structures de formation,- améliorer le taux de scolarisation tant au niveau fille que garçon à un niveau

significatif et progressif d’année en année,- améliorer le taux de fréquentation scolaire,- améliorer la couverture scolaire,- renforcer directement la capacité organisationnelle des structures de gestion de

l’école (CGS et APE).- renforcer la collaboration entre les différents acteurs de l’école

b) Les stratégies de mise en œuvre :L’appui au système éducatif se traduit par :

- la réalisation d’infrastructures scolaires (salles de classe, direction, et leur équipement mobiliers scolaires et solaires, …),

- le recrutement et la formation du personnel enseignant qualifié,- la création et l’animation des comités de gestion scolaires (CGS),- l’appui des populations à travers l’association des parents d’élèves (APE) auprès des

autorités pour l’acquisition d’enseignants de qualité,- la conduite d’activités (information, formation, visite d’échange ;…) de relèvement

des niveaux organisationnels des structures de gestion de l’école (APE) pour une prise en charge effective des infrastructures créées.

Les bénéficiaires des activités sont les populations de la commune à travers les CGS et les APE. Les partenaires de terrain sont les acteurs extérieurs intervenants dans le domaine et plus particulièrement l’administration scolaire (Centre d’Animation Pédagogique cercle de Kita).

La réalisation des actions suivantes pourra garantir l’atteinte des objectifs sus indiqués. Il s’agira entre autres :

- construction de vingt (20) salles de classe en dur dans la commune. - construction 4 directions et des latrines.- construction d’une bibliothèque à Konitonoma.- création d’une école secondaire à Djidian.- équipement en mobiliers scolaires, équipements et fournitures de toutes les écoles.- appui aux comités de gestion scolaire et la formation continue de ses membres.

-recrutement et formation continue du personnel enseignant, -conduite d’activités de formation, de recyclage et d’appui organisationnel et institutionnel d’information, éducation et communication (IEC) de chacune des associations des parents d’élèves (APE). - la mise en place des outils de gestion et de formation des gestionnaires des fonds APE.

2. Le sous-secteur de la santé et affaires sociales

a) Objectifs :En matière de santé et des affaires sociales, les objectifs visés sont les suivants :

- amélioration de la couverture sanitaire de la population,- multiplier les actions tendant à promouvoir le bienêtre des populations,- recruter le personnel qualifié pour le bon fonctionnement des centres de santé,- assurer la formation permanente du personnel sanitaire afin de répondre aux besoins

des collectivités,

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- équiper les centres de santé en matériels et fournitures de santé - sensibiliser et informer les populations sur les moyens de lutte contre le VIH/SIDA

les maladies.

b) Les stratégies de mise en œuvre : Au niveau de la santé :

La stratégie retenue est : - la poursuite des « soins de santé primaire » qui sont des soins essentiels, universellement accessibles à tous les individus et à toutes les familles de la communauté et avec la pleine participation de la communauté.

- le renforcement des services de santé de la commune par la construction et équipement d’un centre de santé de deux maternités, finition d’une maternité

- le recrutement du personnel sanitaire qualifié nécessaire.- la poursuite des activités du programme élargie de vaccination des enfants de 0 à 5

ans, des consultations pré- et post-natales- la sensibilisation et l’information des populations sur les moyens de lutte contre le

VIH/SIDA et les endémies.

Au niveau des activités sociales :L’action sociale est définie comme une tentative consciente et structurée pour améliorer la condition de vie des individus, des groupes, des collectivités. Elle doit entraîner des reformes importants et des changements dans les attitudes, les politiques et les programmes nationaux.La stratégie à appliquer sera celle du développement communautaire. Il s’agit d’aider les populations à mieux définir les besoins réels et à participer à l’élaboration et à l’extension des programmes engagés pour leur mieux être.La mise en œuvre de ces différentes mesures pourra se faire à travers les actions spécifiques suivantes : - construction et équipement d’un dispensaire pour mieux rapprocher les populations des centres de santé.

- le recrutement du personnel sanitaire qualifié nécessaire.- électrification des centres de santé leur dotation en moyens de déplacement.

-exécution du programme élargi de vaccination afin d’assurer la protection des enfants de 0 à 5 ans contre un groupe de six (6) maladies : la rougeole, la coqueluche, la fièvre typhoïde, la diphtérie, la méningite et le tétanos. - renforcement des actions de lutte contre le paludisme et les maladies diarrhéiques, - renforcement des capacités de gestion et d’évaluation des structures socio-sanitaires. - établissement d’un plan de salubrité rural (PLANSAR) pour promouvoir les activités d’assainissement dans la commune.

3. Le sous-secteur des sports, des arts et la culture

a) Objectif :Le sous-secteur des sports, des arts et de la culture a comme objectifs :

- promouvoir la recherche et l’exploitation du patrimoine culturelle.- développer et diversifier la pratique du sport.- créer des conditions pour le développement du sport et des loisirs sains.- multiplier les structures et les activités de jeunesse orientées vers le développement

économique et social.

b) Les stratégies de mise en œuvre :La stratégie consistera à diagnostiquer les potentialités sportives, culturelles et artistiques de la commune. Il en sortira une richesse énorme. Cette étude inventaire conduira à la constitution d’un

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répertoire pour chacun des trois (3) domaines. La mise en valeur de ce riche patrimoine dépendra de la réalisation des actions suivantes :

- construction de centre artisans à Djidian,- réalisation de terrain omnisport à Djidian.

- organisation fréquentes des compétions culturelles artistiques et sportives dans la commune4. Le sous-secteur de l’information et de la communication

a) Objectif : Les objectifs visés sont :

- éduquer-informer et sensibiliser les populations,- créer des conditions psychologiques et populaires favorables au développement.

b) Les stratégies de mise en œuvre :Les stratégies pour atteindre ces objectifs consisteront à :

- mettre en place une radio communautaire,- installer un système de communication.

.Appui organisationnel et institutionnel :

Les actions suivantes sont envisageables :- éducation civique à l’endroit de l’ensemble des acteurs de la commune,- formation des élus sur les lois et décrets de la décentralisation,- renforcement de la collaboration avec les communes voisines dans le cadre de

l’inter-collectivité et de la coopération décentralisée.

a) Plan stratégique de mise en œuvre du programme :

La commune entend mettre en œuvre ce programme avec l’ensemble des acteurs. Ainsi, en plus de processus participatif observé dans la conception de ce programme, le financement sera assuré aussi bien par les autorités communales que par les populations à la base. En plus, les autorités communales chercheront l’appui des partenaires au développement par le financement des actions identifiées.Une structure technique sera mise en place pour superviser la mise en œuvre de ce programme.

b) Elaboration d’une programmation annuelle :

Afin de faciliter la mise en œuvre des actions inscrites dans ce programme de développement le conseil communal fera des programmations annuelles. Tous les acteurs de développement dans la commune seront impliqués dans l’élaboration des différents programmes annuels.

c) Mobilisation des ressources humaines et matérielles :

i. Ressources humaines :Pour toutes réalisations des infrastructures à effectuer dans le village, la mobilisation des forces vives locales sera sollicitée. Au paravent des tournées de sensibilisation seront effectuées dans tous les villages pour clarifier le rôle et responsabilité de chacun.Au moment de la réalisation des actions d’investissement, un engagement écrit sera soumis, signé entre le village bénéficiaire de l’ouvrage et la mairie ou le président de la commission de l’infrastructure concerné …En définitive, la commune mobilisera en permanence la population pour sa participation à la mise en œuvre du programme de développement seul gage pour la pérennisation des actions qui seront entreprises.

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ii. Ressources matérielles :Les matériels locaux nécessaires ou facilitant la réalisation de l’infrastructure du village bénéficiaire seront mobilisés (sable, gravier, cailloux, bois etc. …), avec l’appui du chef de village et le maire ou son délégué mandaté.

iii. Mobilisation des ressources financières :Les moyens financiers seront également calculés. Ceux-ci doivent permettre aux responsables des instances d’effectuer leur travail dans les bonnes conditions et permettre une bonne circulation de l’information afin d’assurer une bonne transparence des décisions. Ainsi pour pouvoir mobiliser les ressources de la commune, les autorités communales définissent deux types de stratégies fondamentales :

- Mobilisation optimale des ressources existantes.- Accroissement des recettes fiscales.

Mobilisation optimale des ressources existantes :A ce niveau, il convient d’entreprendre deus (2) types d’actions :

- action au niveau de l’assiette fiscale : le recensement des contribuables est essentiel pour aboutir à la maitrise de l’assiette. Ceci implique la mobilisation de la formation du personnel communal, la formulation de fiche de recensement comportant des emplacements pour les noms des contribuables, leur adresse, les montants dus ainsi les montants faisant objet de pénalités.

- l’inscription des contribuables dans un état nominatif pour chaque catégorie de ressources.

Action au niveau du recouvrement : deux mesures s’imposent. mesure interne du dispositif de recouvrement :

Il s’agit d’envisager les solutions suivantes : recruter les collecteurs communaux sur la base des critères objectifs dont l’alphabétisation et

la possibilité de savoir lire et écrire en français. créer un cadre de collaboration entre la commune et les services déconcentrés de l’état. sécuriser les collecteurs si nécessaire par l’appui des forces de l’ordre. accorder un intéressement aux collecteurs sur la base du volume des recettes recouvrées. encourager les paiements fractionnés pour les montants élevés.

mesure en direction des contribuables : pour ce faire les autorités communales procéderont à :

la sensibilisation sur la finalité des impôts à travers les réunions dans les villages et l’explication sur les mécanismes de prélèvement et d’utilisation des recettes fiscales.

la mise en confiance des populations pour une large information sur le programme de développement de la commune et la réalisation concrète des actions inscrites dans le programme.

la coercition dans un esprit dissuasif lorsque la sensibilisation et la mise en confiance n’ont pas porté fruits auprès de certains contribuables. La coercition s’exprime sous la forme de pénalités croissantes au fil du temps.

Accroissement des recettes fiscales : plusieurs possibilités sont envisageables pour accroitre les recettes de la commune. Il peut s’agir entre autre de :- améliorer le taux de recouvrement des impôts et taxes existantes en passant par les

campagnes de sensibilisation, des mesures de dissuasions auprès des mauvais payeurs et la collaboration avec les chefs de village.

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- accroitre les montants dus au titre des taxes existantes.- modifier les taxes sujettes à un faible recouvrement.

A ce niveau, les autorités communales peuvent envisager les actions suivantes :- passer par les représentants de ces professionnels (chambre de commerce et

d’industrie, chambre des métiers) pour récupérer plus d’informations…- informer le plus largement possible, les contribuables sur l’existence de ces taxes.- introduire un droit de timbre sur l’établissement des cartes professionnelles exigibles

pour les marchands ambulants en lieu et place des autres formes de taxations.- créer de nouvelles taxes ; la législation a prévu un certain nombre de domaines parmi

lesquels la commune peut instituer des taxes et une fourchette pour chaque type de taxe allant de la non taxation a un minimum défini. Dans ce cas la commune peut utiliser de nouvelles taxes. Pour ce faire, la commune doit d’abord faire une étude de rentabilité de ce type d’impôt avant de l’instituer et cela pour s’assurer de la rentabilité ou non de cette catégorie de taxe ou impôts.

- investir dans des infrastructures génératrices de revenus.- la commune peut augmenter ses recettes par la construction et la gestion d’un certain

d’infrastructures. Ces infrastructures répondent généralement à un besoin des populations ou à des opérateurs économiques pouvant générer des revenus conséquents dépassant leur coût d’amortissement et de fonctionnement. Il s’agit des infrastructures comme par exemple : les marchés, les gares routières, les abattoirs etc. La gestion de ces infrastructures par la commune permet d’engranger des revenus non négligeables suite au paiement par les utilisations.

iv. Mise en place d’un comité communal de gestion et de suivi :L’exécution du programme de développement sera faite sous l’égide du Maire. Le Maire est le maître d’ouvrage, c'est-à-dire l’autorité responsable de décisions, de réalisations des actions du programme. Toute fois le travail de réalisation des actions sera confié à des entreprises qui assureront la maitrise d’œuvre. A ce titre, le maître d’œuvre est responsable devant le maître d’ouvrage de la réalisation des actions dans les délais, le respect des normes établies et par le rapport à la qualité des ouvrages.Afin d’appuyer le maire dans l’exécution des projets de développement, un certain comité dénommé comité de développement communal sera mise en place et qui sera composé du maire et de l’adjoint chargé des questions d’infrastructures, d’un représentant de la société civile, des services techniques, des partenaires d’appui et des personnes ressources.Aussi la mise en œuvre d’un tel programme de développement nécessite la mise en place d’un système de suivi qui aura pour objectif de fournir des informations sur l’état d’exécution afin de prendre des dispositions pour assurer la continuité des travaux et de faciliter l’évaluation des impacts de ce programme. Pour cela le comité élaborera des fiches de suivi et des indicateurs.Au terme d’un an et au vu des résultats d’exécution des premières actions programmées le comité fera des propositions d’ajustement nécessaires par rapport à ce programme de développement.La commune fera également appel à ces ressortissants vivants à l’extérieur pour le financement des actions, pour ce faire, des missions de prise de contact et d’échange seront effectuées à l’extérieur.

v. Approche des partenaires potentiels de la commune : Des projets seront montés et soumis aux partenaires au développement pour financement.D’ici là les documents de présentation du plan de développement seront envoyés aux partenaires potentiels déjà répertoriés par les autorités communales. Le maire pourra éventuellement effectuer des déplacements pour la recherche de financement. Par ailleurs, la commune pourrait également entreprendre des démarches pour établir des coopérations de jumelage soit avec une commune à l’intérieur ou à l’extérieur du pays et la coopération décentralisée.

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vi. La FormationLes élus seront formés pour qu’ils puissent jouer efficacement leurs rôles et responsabilités.Les domaines de formations requises concernent :

- la décentralisation et le développement local,- le montage, la gestion des projets et sur la philosophie de la participation

communautaire.- l’analyse des projets,- l’animation notamment dans son aspect diffusion d’information,- ces formations peuvent se faire de différentes manières (sous forme de débat sur un

thème particulier …)La formation sur la participation communautaire sera également réalisée à l’intention des acteurs locaux dont les opérateurs économiques, les leaders associatifs etc.…

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V. FINANCEMENT DU PROGRAMME DE LA COMMUNE RURALE DE DJIDIAN

Le coût total du programme de développement de la commune rurale de Djidian s’élève à la somme de Trois milliards quatre cent cinquante millions (3 450 000 000) FCFA, répartie comme suit :

Economie rurale : Un milliard cent dix huit millions (1 118 000 000) FCFA, soit 32%

Infrastructures et Equipement ; Quatre cent quarante cinq millions (445 000 000) FCFA, soit 13 %

Ressources humaines et Populations : neuf cent vingt cinq millions (925 000 000) FCFA, soit 27%

Secteur secondaire : Quatre cent cinquante quatre millions (454 000 000) FCFA, soit 13%

Santé : Cinq cent huit millions (508 000 000) FCFA, soit15 %

Les financements se feront progressivement en fonction de la programmation des réalisations.

Le financement des projets sera recherché auprès des partenaires potentiels ou à partir des ressources de la commune. Les prévisions à ce sujet les suivantes :

TABLEAU : FINANCEMENT DES PARTENAIRES – FINANCEMENT DE LA COMMUNE.

SOURCES DE FINANCEMENT MONTANTSFinancement partenaires 2 911 600 000Financement commune 538 400 000TOTAL 3 450 000 000

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Priorisation des solutions aux problèmes majeurs identifiés Domaines

Problèmes majeurs Causes Actions / Solutions Envisageables

Désenclavement communication

Insuffisance de pistes rurales Insuffisance de moyens financiers

Recherche de partenaires financiersRéalisation de pistes rurales

Mauvais état de pistes existantes Manque d’entretien des pistes Entretient des pistes existences

Difficultés de communication dans la commune

Faiblesse de moyens techniques et financiers

Recherche de partenaires techniques et financiersInstallation d’une radio communautairePerfectionnement réseau téléphoniqueConnexion à l’internet

Economie rurale

Non maitrise des eaux de surface Faiblesse des moyens techniques et financiers

Aménagement des pleines, réalisation des petits barrages et des retenus d’eau, aménagement des lacs

Faiblesse de la production agricole et de la production

Insuffisance de moyens techniquesDégradation des solsPauvretés des sols

Sensibilisation, Formation, équipement et encadrement des paysansapplication des techniques culturales adoptées

Faiblesse de la production animale et de la productivité

Appauvrissement des pâturagesInsuffisance d’abreuvoirsNon utilisation des techniques appropriéesManque de suivi sanitaire des animaux, manque d’infrastructure sanitaire

Aménagement des pâturagesAménagement des abreuvoirsUtilisation de l’embouche bovineConstruction de parc de vaccinationRéalisation d’une pharmacie vétérinaireCréation d’un marché à bétailCréation d’un air abattage

Faible exploitation des marchés hebdomadaire

Mauvais état des infrastructuresManque d’organisation

Construction d’infrastructures modernes de commerceMis en place d’organe de gestion des marchés hebdomadaires

Hydraulique

Insuffisance d’approvisionnement en eau potable

Faiblesse des moyens financiersinsuffisance de suivi des infrastructures hydrauliques

Réalisation, équipement des foragesRéalisation des puits à grand diamètreRéalisation d’adduction sommaire d’eau potableFormation, recyclage des comités de gestion des réparateurs

Education Insuffisance de la couverture scolaireFaible niveau des élèves

Faiblesse des moyens techniques et financiers

Construction des salles de classe, latrines et directionConfection de mobiliers scolairesConstruction de logement pour enseignantsEclairage en énergie solaire des salles de classeRecrutement d’enseignants qualifiésFormation, recyclage des enseignantsOrganisation des cours de rattrapageConstruction, équipement, redynamisation des cantines scolaires

Santé Insuffisance de la couverture sanitaire Faiblesse des moyens techniques et financiers

Construction des maternitésEquipement des centres de santéElectrification des centres de santéRecrutement et formation du personnel qualifiéDotation en matériel logistiques des centres sanitairesSensibilisation contre le paludisme, les maladies diarrhéiques les épidémies et les M.S.T et sur les mesures d’hygiène et d’assainissement

Environnement/Hygiène etassainissement

Dégradation du couvert végétale

Insuffisance d’appui techniqueEt financier

Recherche d’une équipe technique d’encadrementRecherche de partenaire financierProduction de pépinières et reboisementSensibilisation, information éducation evironnementale

insuffisance d’hygiène et d’assainissement

La couverture des campagnes d’I.E.C. limitéeInsuffisance de partenaires techniques et financiers

Extension des campagnes d’I.E.C à tous les villages et hameauxRéalisation des latrines publiques et familiales Sensibilisation des populations

Jeunesse /Femmes Sport / Art / Culture

Insuffisance d’infrastructure sportive, culturelle et artisanale

Faiblesse des moyens techniques et financiers

Recherche des partenaires financiersConstruction d’infrastructures culturelles, artisanales et sportives

Exode des jeunes Insuffisance d’emplois ruraux pour les jeunes

Recherche des partenaires financiersCréation des activités génératrices de revenus (AGR)Installation de petites unités industrielles et artisanales pour les jeunes et les femmes

administration

Insuffisance d’appui aux institutions communales

Faible collaboration de l’équipe municipale avec les partenaires techniques financiers, d’autres collectivités et la collaboration décentralisée

Redynamisation de la collaboration avec les partenaires stratégiques et des autres collectivitésRenforcement des capacités des institutions communales

Insuffisance d’équipement pour le maire

Ressources financières limitées

Recherche des partenaires financiersrenforcement des matériels informatiques et logistiques

Energie Insuffisance de sources d’énergie

Manque de moyens Exploitation de centre d’énergie

Sécurité alimentaire

Insuffisance de disponibilité, d’accessibilité,’d’utilisation et d’approvisionnement des céréales partout et en toutes les périodes de l’année

Faible rendement des culturesInsuffisance de semences hâtives adoptéesInsuffisance de formation des organisations paysannesInsuffisance d’AGR, insuffisance sensibilisation de formation, d’encadrement sur la diversité gastronomique et la valeur nutritionnelle de produits locaux, insuffisance de magasins de stockage

- formation, vulgarisation de fumure organique- respect des techniques agricoles adoptées- respect des conseils météologiques- formation des organisations paysannes- construction des magasins de stockage des céréales- production vulgarisation des semences hâtives adoptées- sensibilisation de formation, d’encadrement sur la diversité gastronomique et la valeur nutritionnelle de produits locaux, - sensibilisation sur le bradage de céréales

Identification des problèmes  

Problèmes identifiés Localisation

Manque d’infrastructure de direction à l’école

Sandiambougou, Dougourakoroba,Dourakoroni, Samantan, Tofassadaga, Trokonina, Batimakana, Founticouroula, Konitonoma, Camarala, Sekoroni

Insuffisance de salles de classe Konintonoma- Kabé- Tofassadaga- Dougourakoroni- Dougourakoroba- Samanta- Djidian (Camarala), Trokonina, Doumbadjila

Manque de salles de classe SekoroniManque formalisation de l’école Trokonina – Sekoroni

Insuffisance de mobiliers scolaires Toutes les écoles de la commune

Insuffisance d’enseignants qualifiés

Dans toutes les écoles de la commune

Manque de logements pour enseignants

Toutes les écoles de la commune

Manque de clôture des écoles Konintonoma –Kabé –Founticouroula –Doumbadjila–Sananfarakoro –Tofassadaga –Samanta –Batimakana –Sandiambougou –Dougourakoroba –Dougourakoroni – Camarala –Sambako

Insuffisance de centre de Dougourakoroni

développement de la petite enfanceInsuffisance de matériels didactiques

Toutes les écoles

Manque d’eau potable dans les écoles

Konintonoma–Founticouroula –Camarala –Samatan –Tofassadaga –Sekoroni –Sananfarakoro –Dougourakoroni

Manque d’éclairage dans les écoles

Dans toutes les écoles de la commune

Manque d’infrastructures sportives dans les écoles

Dans toutes les écoles de la commune

Manque de bibliothèques Konitonoma

Insuffisance de partenaires Toutes les écoles

Non maîtrise des eaux de surface Kabé –Founticouroula – Konintonoma – Batimakana-Djidian

Faiblesse de la production agricole Tous les villages de la commune

Dégradation du couvert végétal Tous les villages de la commune

Insuffisance d’appui technique en G.R.N : gestion des ressources naturelles

Dans la commune

Insuffisance de la couverture sanitaire du cheptel Toute la commune

Manque de pharmacie vétérinaire Dans la commune

Manque de marché à bétail Dans la commune

Manque de parc de vaccination Dans la commune

Insuffisance d’aire d’abattage Dans la commune

Insuffisance de la production animale Dans la commune

Insuffisance d’eau potable Tous les villagesInsuffisance de pistes rurales Dans la communeInsuffisance de moyens de communication et d’information

Dans la commune

Insuffisance d’hygiène et d’assainissement Dans la commune

Insuffisance de sources d’électricité Dans la commune

Insuffisance d’infrastructures culturelles, sportives et artistiques

Dans la commune

Manque d’encadrement de la jeunesse Dans la commune

Exode de la jeunesse Dans la commune

Insuffisance d’appui technique aux institutions communales

Djidian

Insuffisance de la couverture sanitaire Dans la commune

33

I. INFRASTRUCTURES

Action à mener

Coût en FCFA

Source de financement Période

COMMUNE CERCLE REGION AUTRES

2017 2018 2019 2020 2021

Aménagement des pistes :-Konintonoma, Djidian, Founticouroula, DoumbadjilaDjidian, KabéKeniefeto, Dougourakoroba, Sandiambougou

60 X X X X X X X X

30 X X X X

X X X X X XConstruction d’un pont sur la rivière (Badinko) au niveau de Tofassadaga

300 X X X X

Installation d’une radio communautaire à Djidian

25 X X X X X

Construction équipement de 24 salles de classe pour 1er cycle-Camarala-Samantan-Sekoroni-Sanafarakoro-Dougourakoroba-Trokonina-Dougourakoroni-Konitonoma

270 X X X X X

Construction équipement de 11 directions à-Konintonoma-Samanta-Kabé-Sananfarakoro-Founticouroula-Dougourakoroni-Dougourakoroba-Tofassadaga-Camarala-Trokonina-Sandiambougou

55 X X X X X X X X X

Construction d’un centre de formation professionnel

200 X X X X

Equipement en mobiliers scolaires de 18 salles de classe 60

X X X X X X X

Perenisation de la cantine scolaire de Djidian

3

Réalisation de 15 forages dans le domaine scolaire -Konintonoma-Samanta-Kabé-Sananfarakoro-Founticouroula-Dougourakoroni-Djidian-Tofassadaga-Camarala-TrokoninaSekoroni

120 X X X X X X

30 X X X X X40 X X X X X X X

Réalisation de 16 forages dans les villages

128 X X X X X

Construction équipement d’une bibliothèque à Konitonoma

15 X X X X X

Formation d’artisans et réparateurs de pompe dans tous les villages

4 X X X X X

Construction du CSCOM de Djidian

120 X X X X

I. Economie Rurale Action à mener Coût

en FCFA Source de financement Période

VILLAGE COMMUNE ETAT AUTRES 2017 2018

2019 2020 2021

1-AGRICULTURERéalisation de 4 micro barrages hydro-agricoles

100 x x x X x x x

Aménagement de la mare de Djidian

25 x x x X

Production de fumure organique dans tous les villages

60 x x x x x x

Réalisation de cordons pierreux dans tous les villages

10 x x x x x x

Réalisation diguettes dans tous les villages

2 x x x x x x

Réalisation de haie vive dans tous les villages

1 x x x x x x

Sensibilisation, formation 5 x x x x x x x

des paysans sur les techniques agricoles adaptées dans tous les villagesFormation, équipement et encadrement de 36 organisations paysannes dans la commune

30 x x x x x x x

Equipement, encadrement de 200 exploitants agricoles les plus vulnérables dans la commune

41 x x x x

Formation, recyclage et équipement de 50 semenciers

2 x x x

Production, certification, conservation et commercialisation de semences adaptées

6 4 x x x x x x

TOTAL 2602- SECURITE ALIMENTAIRERedynamisation des magasins de céréales

64 x x x x

Formation des comités de gestion des magasins de céréales

1 x x x x

Réalisation de périmètres maraichers (20 ha)

240 x x x x x x x

Formation, encadrement de 100 membres de comités de gestion des périmètres maraichers

2 x x x x x

Dotation en semences de qualité des périmètres maraichers

3 x x x x x x x

Réhabilitation des points d’eau (puits et forages) des périmètres maraichers existants

30 x x x x

Sensibilisation, formation, encadrement de 2 000 femmes, 500 jeunes sur les techniques de production et d’utilisation des produits alimentaires locaux

4 x x

Sensibilisation, formation encadrement sur la diversité gastronomique et la valeur nutritionnelle des produits locaux.

1 x x

Formation, dotation et encadrement de 20 femmes et 50 jeunes en horticulture

70 x x x x

Formation dotation et encadrement 500 femmes et 100 jeunes en élevage de petits ruminants

30 x x x

Formation dotation et encadrement 15 éleveurs en embouche bovine

45 x x x

Formation dotation et 3 x x x

encadrement 100 femmes et 20 jeunes en avicultureFormation dotation et encadrement 15 jeunes en pis culture

3 x x x

Formation et encadrement 1000 femmes en petit commerce

30 x x x x

Formation, appui et encadrement 50 femmes et 60 jeunes en artisanat

120 x x x x x

Dotation 9 moulins aux groupements féminins

9 x x x

3-ELEVAGERéglementation et aménagement des pâturages et pistes de transhumance

50 x x x x

Réalisation de puits pastoraux

30 x x x x

Apport d’aliment bétail 15 x x x x x xCréation d’une pharmacie vétérinaire à Djidian

5 x X

Création d’un marché à bétail à Djidian

25 x x x X X

Redynamisation des fourrières

5 x x x x x x

Introduction des races améliorées adaptées

20 x x x x

Redynamisation de la clinique vétérinaire de Djidian

5 x X

Construction de 06 parcs de vaccination à :

30 x X x x X X

Vulgarisation de l’élevage de la volaille locale

10 x x x

TOTAL

3-FORET

Réalisation d’une pépinière communale à Djidian

8 x x x x

Reboisement des espèces en voie de disparition

5 x x x x

Sensibilisation, formation des exploitants forestiers

7,5 x x x x x

Respect de la convention (sensibilisation, information)

0,5 x x x x x x

Vulgarisation des foyers améliorés

5 x x x x

Education environnementale

2,5 x x x x x x

Création des massifs forestiers et mise en défens

6 x x x x

Appui à la mise en œuvre du plan d’aménagement de la commune

5 x x x X

Visite inter- paysannes 3 x x X

Lutte contre les feux de brousse

2 x x x X X X X X

Protection des berges 5 x x x x

Ramassage, stockage sécurisation des bidons vides de pesticides

6 x x x x x x

Installation des biogaz dans les ménages

7 1 6

Mise en œuvre des activités d’agroforesterie

4 x x x

Vulgarisation de la lutte biologique et des méthodes traditionnelles contre les parasites et prédateurs

0,5 x x x x x x x

Organisation des campagnes d’IEC sur l’environnement

x x x x x x x

Activités de luttes antiérosives

10 x x x x x x x

IV SantéAction à mener

Coût en FCFA

Source de financement Période

COMMUNE CERCLE

REGION

AUTRES

2017 2018 2019 2020 2021

Construction, équipement d’une

15 X X X

maternité à Camarala Réhabilitation, équipement de la maternité de TofassadagaLutte contre le paludisme

10 X X X X X X X X X

Dotation en matériels roulants de 03 centres de santé :-Djidian-Batimakana-Sandiambougou

3 X X x x

Fournitures en matériels de santé des CSCOM et maternités

25 X X X X X X

Electrification des centres de santé précités

10 X X X X

Recrutement et prise en charge des agents de santé

20 x X X X X X

Intensification des campagnes d’IEC sur le VIH-SIDA

10 X X X X X X X

Campagne de sensibilisation sur la pratique des mutilations génitales féminines

2 X X X X X X X X X

Renforcement de la capacité professionnelle du

10 X X X X X X X

personnel des centres de santé ci-dessusAppui à la mise en place d’un mécanisme de prise en charge des catégories sociales défavorisées

30 X X X X X X X X

TOTAL135

V. Administration, Appui organisationnel et institutionnel

Action à Coût en Source de financement Période

mener FCFA COMMUNE CERCLE

REGION

AUTRES

2017 2018 2019 2020 2021

Information des populations sur les textes et lois votés (Forum)

4 X X X X X X X X

Formation et information continue des élus et agents de la collectivité sur la gestion de la décentralisation

5 X X X X X X X X X

Organisation de visites inter communales, coopération décentralisée, jumelages au niveau national et international

50 X X x x X X X

Organisation des cadres de concertations

5 X X X X x x X X X

Sensibilisation, information, mobilisation des les acteurs de la gestion participative de la collectivité

5 X X X X x x X X X

Equipement de la Mairie en :-Matériel informatique-Création de site WEB

10 X X X X X

Elaboration du schéma directeur du village de Djidian et de la commune-Viabilisation de Djidian,

5 X X X X X

TOTAL 84

VI. Jeunesse - Art - Sport et Culture

Action à mener

Coût en FCFA

Source de financement Période

COMMUNE CERCLE

REGION

AUTRES

2017 2018 2019 2020 2021

Aménagement d’un terrain omnisport à Djidian

50 X X X X X X X X X

Organisation de semaines locales en Arts, Sports et Cultures

10 X X X X X X X X X

Organisation permanente de la coupe municipale (inter villages) et de la coupe inter écoles

10 X X X X X X X

Organisation périodique du festival culturel de la commune

5 X X X X

Construction, équipement d’une maison des artisans

40 X X X X

TOTAL115

EDUCATION

Action à mener Coût en FCFA Source de financement Période commune ; Cercle : Région : Autres 2017 ; 2018 : 2019 : 20120 : 2021

2. Education et FormationConstruction de 20 salles de classe

180 X X X X X

Construction d’une bibliothèque

15 X X

Pérennisation de la cantine scolaire

9 X X X X X X X

Construction d’un centre de formation professionnel

200 X X

Construction de 4 directions et latrine

16 X X X X

Equipement en mobilier scolaire de 20 salles de classe et du centre de formation

80 X X X X

Construction, équipement d’un centre de la petite enfance

6 X X X

Redynamisation du jardin d’enfant et 2 CDPE

4 X X X X X X

Formation continue des enseignants

6 X X X X X

Formalisation de 4 écoles 1 X X X

Construction et équipement de 5 centres d’Alphabétisation

10 X X X

Achat de fournitures et matériels didactiques

30 X X X X X X X

Entretien courant des écoles

25 X X X X X X

Formation et recyclage es enseignants

15 X X X X

Frais de cours de rattrapage

5 X X X X X X

Fournitures des pharmacies scolaires

4 X X X X X

Sensibilisation sur le respect des droits des enfants

4 X X X X X X X

SYNTHESE DU PDSECProgramme de développement Economique, Social et Culturel (PDSEC)Région de Kayes Cercle de Kita Commune Rurale de Djidian. . Période 2017-2021

Libellés Projets Coût Total Projet

Année 2017 Année 2018 Année 2019 Année 2020 Année 2021 CT Ce

rclRég Autres CT C

L

Rég Autres CT C Rég Autres CT Cercl

Rég

Autres CT Cer

Reg

Autres

I. Economie Rurale

1. Agriculture 317 8.5 0 0 53.5 18 0 1 96 12 0 0 80 7 0 3 28 2 4 0 62. Sécurité alimentaire 550 9 3 152.5 8 154 9 2 181.5 3.5 17.5 1 9

3 Elevage 175 4.5 0 0 6.5 8.5 0 0 62.5 6.5 0 0 29.5 3 0 0 28 4 0 0 224-Foret 76 3 0 0.5 13 6 0 0 27 4 0 0 12.5 1.5 0 0 5.5 0.5 0 0 2.5Sous Total 1118 25 0 3.5 225.5 40.5 0 1 339.5 31.5 0 2 303.5 15 0 3 79 9.5 0 0 39.5

II. Secteur Secondaire

1. Hydraulique 300 6 26 11 47 8 174 3.5 14.5 2 82. Energie 140 2.5 77.5 2 48 0.25 9.75

3. Industrie et Artisanat 14 2 12Sous Total 454 8.5 103.5 15 107 8.25 183.75 3.5 14.5 2 8

III. Infrastructures EtEquipement

1. Moyen Routier 300 5 295

2. Poste et Télécommunication

25 2 23

3. Urbanisme et Habitat 85 3 62 5 15

4. Transport et Stockage 35 1.5 13.5 2 18

Sous Total 445 1.5 13.5 12 398 5 15

IV.Res/Humaines et Population

1. Emploi et Travail 200 40 40 40 40 40

2. Education et Format° 610 12.5 19.25 40.5 315.3 40.5 90.3 38.3 38.5 10.8 4

3. Art et Culture 115 1 3 3.5 53 3 41 1.5 5 1 3

Sous Total 925 13.55 62.25 44 408.3 43.5 171.3 39.8 83.5 11.8 47

V. SantéSanté et Affaire Sociale 336 128 23 49 45 6 35 5 20 5 20

Information 85 1 84

Administration Plan Finances 87 0.5 7.5 0.5 39.5 5.5 13.5 5.5 9.5 2.5 2.5

Sous Total 508 129.5 114.5 49.5 84.5 11.5 48.5 10.5 29.5 7.5 22.5

TOTAL GENERAL 3450 178.05 3.5 519.25 161 1 1337.3 99.75 2 722.05 68.8 3 206.5 30.8 117

Libellés Projets Coût Total Projet

Année 2017 Année 2018 Année 2019 Année 2020 Année 2021CT Cerc

LeRég Autres CT C

erc

Rég

Autres CT Cerc

Rég

Autres CT Cerc

Rég

Autres CT Cerc

Rég Autres

I. Economie Rurale1. AgricultureAménagement de plaine 60 3 27 3 27

Surcreusement de la mare 25 3 22

Réalisation de 4 micro- barrages

100 1 24 1 1 23 1 24 2 1 22

Fourniture des équipements aux exploitants agricoles les plus vulnérables

41 1 19 1 20

Redynamisation des magasins de céréale

64 2 6 8 24 2 6 2 6 2 6

Formation des comités de magasin

1 0.5 0.5

Production de fumure organique

6 0.5 0.5 0.5 0.5 0.5 0.5 1 2

Réalisation de cordons pierreux 10 2 2 2 2 2

Réalisation des diguettes 2 0.5 0.5 0.5 0.5

Réalisation de haie vive 1 1

Sensibilisation, formation sur les techniques agricoles adaptées

5 1 2 1 1

Formation recyclage des semenciers

2 0.5 1.5

Sous Total 1 317 8.5 53.5 18 1 96 12 80 7 3 28 4 6

2. Sécurité alimentaireRéalisation de périmètres maraichers

200 2 38 4 76 4 76

Formation, encadrement de 2 1 1

comité de gestion de périmètres maraichersDotation de semence de qualité de périmètres maraichers

3 0.5 1 1.5

Réhabilitation des puits et forages de périmètres maraichers

30 2 13 2 13

Sensibilisation, formation, encadrement sur les techniques de production conservation et utilisation des produits locaux

4 4

Sensibilisation, formation, encadrement sur la diversité gastronomique et valeur nutritionnelle des produits locaux

1 1

Formation, dotation encadrement des femmes et jeunes en horticulture

70 1 2 32 1 2 32

Formation, dotation encadrement des femmes et jeunes en élevage de petits ruminants

30 2 28

Formation, dotation encadrement des éleveurs en embouche bovine

45 2 43

Formation, dotation encadrement des femmes et jeunes en aviculture

3 0.5 2.5

Formation, dotation encadrement des jeunes en pisciculture

3 1 2

Formation, dotation encadrement des femmes en petit commerce

30 1 14 1 14

Formation, appui et encadrement des femmes et

120 2 48 3 57 1 9

jeunes en artisanatDotation de moulins aux groupements féminins

9 1 1 7

Sous Total 2 550 9 3 152.8 8 154 9 2 181.5 3.5 17.5 1 9

3. Elevage Redynamisation de la clinique vétérinaire

5 5

Création d’une pharmacie vétérinaire

5 5

Création d’un marché à bétail et d’une aire d’abattage

25 2 23

Construction de 6 parcs de vaccination

30 1 4 2 8 2 8 1 4

Vulgarisation de la volaille locale

10 2 8

Réglementation et aménagement de pâturage et piste de transhumance

50 1 24 1 24

Réalisation des puits pastoraux 30 1 14 1 14

Apport d’aliment bétail 15 2.5 2.5 2.5 2.5 2.5 2.5

Redynamisation de fourrières 5 1 1 1 1 1

Sous Total 3 175 4.5 6.5 8.5 62.5 6.5 29.5 3 28 4 22

4. Forêt Respect de la convention (sensibilisation, information)

0,5 0.1 0.1 0.1 0.1 0.1

Education environnementale à l’école

2,5 0.5 0.5 0.5 0.5 0.5

Sensibilisation, formation des exploitants forestiers

4 0.5 1 0.5 1 0.5 0.5

Création de massifs forestiers 6 1 5

Protection des berges 5 0.5 4.5

Reboisement des espèces en voie de disparition

5 1 4

Mise en œuvre des activités d’agroforesterie

4 0.5 3.5

Vulgarisation des foyers améliorés

5 0.5 2 0.5 2

Appui à mise en œuvre du plan d’aménagement de la commune

5 0.5 4.5

Ramassage, stockage, sécurisation de bidons vides de pesticides et autres produits obsolètes

6 0.5 0.5 0.5 0.5 1 0.5 1 0.5 1

Visites inter paysanne 3 1 2

Lutte contre les feux de brousse 2 0.4 0.4 0.4 0.4 0.4

Protéger l’environnement 10 2 2 2 2 2

Réalisation d’une pépinière communale

8 2 6

Installation de biogaz dans les ménages

10 0.5 3.5 0.5 2.5 0.5 2.5

Sous Total 4 76 3 0.5 13 6 27 4 12.5 1.5 5.5 0.5 2.5

II. Secteur secondaire

1. HydrauliqueRéalisation de 6 puits à grand diamètre

30 2 8 2 8 2 8

Réalisation d’adduction d’eau 150 2 148

Réalisation de 15 forages dans le domaine scolaire et autres

120 6 26 9 39 6 26 1,5 6,5

Sous Total 1 300 6 26 11 47 8 174 3.5 14.5 2 8

2. Energie

Electrification des villages 100 2 48 2 48

Electrification des écoles 40 0.5 29,5 0.25 9.75

Sous total 2 140 2.5 77.5 2 48 025 9.75

3. Industrie et ArtisanatFormation des artisans et 4 1 3

réparateurs de pompeConstruction d’une laiterie 10 1 9

Sous Total 3 14 2 12

III. Infrastructures et Equipements1. Moyen routierConstruction de pont 300 5 295

Sous Total 1 300 5 295

2. Poste et TélécommunicationInstallation de radio communautaire

25 2 23

Sous Total 2 25 2 23

3. Urbanisme et HabitatSchéma d’aménagement de la commune

15 1 14

Lotissement de 35 ha 10 4 6

Aménagement des pistes 60 2 48 1 9

Sous Total 3 85 3 62 5 15

IV. Transport et StockageConstruction de trois (3) magasins de stockage de céréales

30 1 9 2 18

Construction de magasin de stockages des objets produits obsolètes

5 0.5 4.5

Sous Total 4 35 1.5 13.5 2 18

V. Ressources Humaines et Populations1. Emploi et TravailRecrutement et prise en charge des enseignants

200 40 40 40 40 40

Sous Total 1 200 40 40 40 40 40

2. Education et FormationConstruction de 20 salles de classe

180 27 45 27 27 27 27

Construction d’une bibliothèque 15 1 14

Pérennisation de la cantine scolaire

9 0.8 1 1 0.8 1 0.8 1.8 1.8

Construction d’un centre de formation professionnel

200 200

Construction de 4 directions et latrine

16 1 7 1 7

Equipement en mobilier scolaire de 20 salles de classe et du centre de formation

80 2 38 2 38

Construction, équipement d’un centre de la petite enfance

6 1 5

Redynamisation du jardin d’enfant et 2 CDPE

4 0.25 0.75 025 0.75 025 0.75 0.25 0.75

Formation continue des enseignants

6 1 2 2 1

Formalisation de 4 écoles 1 0.25 0.75

Construction et équipement de 5 centres d’Alphabétisation

10 5 5

Achat de fournitures et matériels didactiques

30 4 2 4 2 4 2 4 2 4 2

Entretien courant des écoles 25 5 5 5 5 5

Formation et recyclage es enseignants

15 5 5 5

Frais de cours de rattrapage 5 1 1 1 1 1

Fournitures des pharmacies scolaires

4

Sensibilisation sur le respect des droits des enfants

4 0.25 0.75 0.25 0.75 0.25 0.75 0.25 0.75

Sous Total 2 610 12.55 19.25 40.25

315.3 40.5 90.3 38.3 38.5 10.8 4

3. Art et Culture0rganisation de semaines locales (Art, Culture et Sport)

10 0.5 1.5 0.5 1.5 0.5 1.5 0.5 1.5 0.5 1.5

Organisation permanente de la coupe de la municipalité (inter-villageois, inter école)

10 0.5 1.5 0.5 1.5 0.5 1.5 0.5 1.5 0.5 1.5

Organisation périodique du festival culturel de la commune

5 0.5 2 0.5 2

Aménagement d’un stade omnisport

50 2 48

Construction de la maison des artisans

40 2 38

Sous Total 3 115 1 3 3.5 53 3 41 1.5 5 1 3

4. Santé et Affaire SocialeConstruction de 2 maternités 30 1 14 1 14

Finition, équipement d’une maternité

8 1 7

Lutte contre le Paludisme 10 2 2 2 2 2

Dotation en matériel roulant de 3 centres de santés

3 1 1 1

Fournitures en matériels de santé des centres de santé

30 1 5 1 5 1 5 1 5 1 5

Electrification des centres de santé

10 2 3 2 3

Recrutement et prise en charge de santé

25 1 4 1 4 1 4 1 4 1 4

Intensification des campagnes IEC sur le VIH-Sida

10 2 2 2 2 2

Renforcement de la capacité professionnelle du personnel des centres de santé

20 4 4 4 4 4

Construction équipement d’un CSCOM à DJIDIAN

160 120 40

Appui à la mise en place d’un mécanisme de prise en charge des catégories sociales défavorisées

30 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3

Sous Total 4 336 128 23 49 45 6 35 5 20 5 20

5. Information1. Installation d’une radio communautaire

25 1 24

2 Antennes relais télé communication

60 60

Sous Total 5 85 1 84

6. Administration Plan et FinanceFormation sur les textes de la décentralisation et la bonne gouvernance

4 1 1 1 1

Formation et information continue des élus sur le rôle de la décentralisation

5 1 1 1 1 1

Organisation des visites inter communales, coopération décentralisée, jumelage

50 2 20 5 10 5 6 2

Organisation des cadres de concertation

5 0.25 0.75 0.25 0.75 0.25 0.75 0.25 0.75 0.25 0.75

Sensibilisation, information, mobilisation, de tous les acteurs de la gestion participative

5 0.25 0.75 0.25 0.75 0.25 0.75 0.25 0.75 0.25 0.75

Elaboration du schéma Directeur du village de Djidian et de la commune

15 1 14

Viabilisation du village Djidian 3 1 2

Sous Total 6 87 0.5 7.5 0.5 39.5 5.5 13.5 5.5 9.5 2.5 2.5

TOTAL GENERAL 3 450 178.5 3.5 519,5 161 1 1337,3 99,75 2 722,05 68,8 3 206,5 30,8 117

ANNEXES

- Tableau d’identification des problèmes

- Cadre logique