Affoniteur d'Issoire(Iliaque pièce ost un épisode, un cri, un chant, un hymne, une physionomie,...

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«psy. Affoniteur d'Issoire Les deux marines d'un effet si puissant, de H. T. GUMK; Sur les côtes de la Manche, et l'n soir, sur les côtes de la mer du NiirJ.;— les belles bêtes i|uo M. DE LA R O - CUjfiHoiRfi Tait défiler devant nous dans le Troupeau de bèûfs en marche sur li j bord de la mer, et la marée de dix heures, à Blérille ;-- la pi*;)nde peinture décora- tive de M. D.-F. I.AUGIÎE pour l'Hôtel Continental, le triomphe de Flore ;le Paysage, si net et si accentué, de M. RI'MSHTU;— les deu\ vues d'Argenteuil, de M. P.-L.-J. Rorx, la bulle Y action, et Ui bulle d'Or- qemonl;Le Uvre défendu, -de M lle E. Vosuz ;— Les pêcheuses de varech, h Vport, do M. YI'.RMKH., et prin- cipalement l& Seine, à Bercy, en décembre 1878;— La fête de papa, du AI. F. YERIUS;— ' Une rue du Caire, de M. VAN ELVKX. sans oublier sa Vue de Beyrouth; — le Galon arraché du Sénat, scène forte et mouvemen- tée de M. ULSIANN;— la sympathique et émouvante Françoise de llïmini, de M TOJETTI;— la vive et pi- ()tiante Ecole buisaonnière, de M. C. ÏIUELLKV;— l'ex— cullent portrait que M. SIMRIDON a fait du célèbre sculpteur Monteoerde, dans son atelier à Rome, méditant sa statue de Jenner;— les ravissants Amateurs d'estampes, de M. STEINIIEIL;—, la scène prise aux légendes carlovia- giennes par M. POIUEUX-SI-ANGE, et qui nous représente Emma el.Eginhard, la douce amante portant son amant, pour que des pas d'homme ne s'impriment point sur la neige... Nous n'avons nullement fini ; mais nous nous arrêtons. Il faut songer à la sculpture et aux dessins. ,.. : •••'•'•,•.•'••• F. FERTIAUI.Ï. , r Par décret en date du 26 juin, ont été nommés: Maire de Jumeaux, M. Borel Jean-Baptisle- Isidore, en remplacement de M. Mallet, démis- sionnaire; Adjoint, M. Mallet Antoine, en remplacement de M. Martin Ferreyrol, démissionnaire. Par ordonnance ministérielle en date d u o mai, M. Lasnier, conseiller à la Cour d'appel deRiom, est nommé pour présider les assises du 3 e trimestre de la Haute-Loire, qui- s'ouvriront au Puy le lundi •I er septembre prochain. 1 MM. Chassaing et Raymond-Charbonnouze, juges .au Tribunal du Puy, assisteront» M. le président" d'assises. Nous enregistrons avec plaisir un grand succès obtenu au concours régional de Guéret, par •Monsieur Amîlhon jeune, propriétaire à Chazeirat, commune de St-Floret. Le lauréat avait exposé un groupe d'animaux, de la race de Salers, qui lui fa valûtes félicitations de M. l'Inspecteur général de l'agricul- ture. Le Jury a décerné à M. Amilhon, les prix dont l'énumération suit : Mâles de I à 2 ans 1" PRIX. Femelles de 1 à 2 ans id. Id. de t à 3 ans 2" 10 PRIX. : Id. de 3 à 4 ans l fr PRIX. On voit que l'arrondissement d'Issoire, s'est mon- tré d'une façon brillante au concours de Guéret. La fêle de Vassivière qui aura lieu le G juillet prochain, sera célébrée avec beaucoup de pompe et de solennité. Monseigneur d'Evarie, présidera la cérémonie. » La confirmation aura lieu le vendredi avant la. fête, pour les enfants de tontes les paroisses du canton de Besse. La fenaison s'accomplit dans notre contrée avec une grande rapidité, la chaleur continue que nous avons depuis quelques jours, fatigue un peu les ouvriers, mais d'un autre côté elle est très-propice à la.dessiccation de l'herbe. Encore quelques beaux jours et celte ivcollo sera rentrée. . .. ' AVIS. Les réservistes de la classe '1870 qui auront droit u leur passage dans l'Armée territoriale, le 10 août 1879, sont prévenus qu'ils devront, à partir du 6 juillet courant et jusqu'au 5 août suivant, déposer leur livret individuel à la Mairie de leur domicile ou de leur résidence, ainsi qu'il est indiqué à la page 2 de ce livret. Les livrets seront pris à la Mairie par la Gen- ilarmerie et adressés par elle au Bureau de Recru- tement pour y faire établir les certificats de passage et les ordres de route; ils seront renvoyés à la Gendarmerie qui les remettra aux intéressés. Les hommes qui ne se conformeraient pas aux prescriptions du présent avis seraient passibles de punitions disciplinaires. .-,,,.•-;• Les concours régionaux pour '1880 auront lieu dans le Puy-de-Dôme, la Sarthe, l'ille-et-Vilaine, Seine-et-Marne, la Nièvre, la Meuse, le Doubs, la Éordogne; le Gers,, la Corrèze, les Pyrénées-Orien- tiles et l'Isère! La commission du budget alloue aux associa- tions agricoles une subvention de 500,000 francs; mais en même temps elle demande le retrait du subside aux-Sociétés qui ne se renfermeraient pas exclusivement dans leur mission agricole. 'L'ouverture du concours pour l'obtention des bourses' des licences ès-sciences et es-lettres, aura lieu au chef-lieu de l'Académie le lundi 4 août 1879. Les registres description seront clos le samedi 26 juillet à 4 heures. La commission supérieure du phylloxéra s'est réunie le 16 juin au ministéro de l'agriculture,.et s'est occupée de modifications à introduire dans la loi du 15 juillet 1878, à l'effet de rendre plus efficace la défense des vignobles. .iXous prenons note avec empressement de la déclaration de M. Catta, qui s'est occupé active- ment de la destruction du phylloxéra dans la Côte- d'Or. « L'expérience a été décisive, dit-il ; partout où l'opération a été effectuée, les colonies souter- raines ont été détruites et, depuis bientôt un an, les fouilles les plus minutieuses et les plus fré- quentes n'ont pu faire retrouver.de pucerons.» M. Calla ajoute qu'en travaillant à l'extinction des foyers phylloxériques dans la Côle-d'Or, au moyen de sulfure de carbone, il pensait que les vignes n'y résisteraient pas et seraient sacrifiées, mais il résulte de renseignements fournis- en dernier lieu que la perte des ceps a été moins considérable qu'on ne s'y attendait. Quant aux vignes traitées à raison de 38 grammes par mètre carré, avec un trou d'injection au pied de chaque souche, pas un cep n'a souffert, assure le même expérimentateur, contrairement, aux observations de M. Boiteau qui tient pour nuisible l'action du sulfure de carbone sur les racines de la vigne. Toutefois, il reste cer- tain que dans les terres de peu d'épaisseur et excessivement meubles,, le sulfure n'a pas d'effet. C'est un cas qui se présente dans le département de] l'Ain. . (Gazette du Village.) TRAVAUX DU MOIS DE JUILLET Dans le midi et dans les climats doux, on sème au jardin des choux-raves, des brocolis, des navets, des radis ordinaires, des radis noirs d'hiver, des carottes, -du persil, du cerfeuil, des pois, des ha- ricots, de la chicorée frisée et de la scarole. C'est vers lafinde ce mois qu'on greffera en écusson les jeunes plants d'arbres fruitiers. Quand les tiges des asperges sont montées, si elles sont très fortes, on fera bien de les attacher à un tuteur pour éviter que les grands vents ébran- lent les souches ; à défaut de tuteur on liera chaque louife en prenant une de ses tiges pour servir de lien. On plantera les choux-fleurs, les-choux de toute espèce et les poireaux pour l'hiver; on pincera les tomates pour arrêter la sève dans les fruits qui deviendront plus gros. On posera des tuiles sous les melons.pour évi- ter la pourriture. On pourra commencer le marcottage des oeillets on pleine îerro. On devra greffer les rosiers en écusson à oeil dormant. On sèmera les plantes bisannuelles qui sont destinées à garnir les corbeilles au printemps prochain. POÈMES DE LA RÉVOLUTION ; (1789-1796) - , Par EMMANUEL DES ESSARTS. Tu Jjii.-m vol. in-16. Paris, G. CWpentier, 1870. Prix: 3 francs 50.' Les grands événements sont pères des grandes oeuvres; que d'écrivains, historiens, poètes, dramaturges, la Ré- volution n'a-i-ello pas inspires! Mais, quel qu'en soit le nombre, jamais tout ne sera dit sur cette gigantesque époque, à laquelle il faut peut-être encore un siècle pour qu'elle porte complètement ses fruits. .La sondant, l'étudiant- toujours, les uns auront à en découvrir tel ressort ignoré, les autres à en faire sentir le vrai but, ou à la chanter sur des modes nouveaux. M. Em. des Essarts est au nombre de ces derniers. Il publie, à la librairie Charpentier, ses Poèmes de la Révolution. Wa de poètes ont mis plus d'eux-mêmes dans un livre que M. Em. des Essarts n'a mis de lui dans celui- ci; son temps, sou coeur, son art, il n'a rieu ménagé, et, dans ce considérable travail, le patriote se montre non moins que l'artiste, ce qui est beaucoup dire, car l'artiste y a une brill.inte part. Le livre, qui, bien entendu, suit une marche chrono- logique, est divisé en dix groupes, composés de plus ou moins do pièces, dont la totalité s'élève à quatre- vingt-treize ! L'auteur a-t-il voulu ce nombre? (Iliaque pièce ost un épisode, un cri, un chant, un hymne, une physionomie, une facette du grand drame, et c'est en feuilletant de l'une à l'autre, en écoutant le rythme vif après lo rythme austère, que l'on admire la souplesse de ce talent aux nuances si délicates et si variées. Dans toute celte série do petits ou grands poèmes, il n'est pas de coquetteries que la forme ne se soit per- mises, et cela avec la pureté la plus limpide, l'accent lo plus élevé, le relief le plus net et le plus précis.— C'est une galerie, une succession de scènes, de statues, de statuettes, de tableaux, d'eaux fortes, d'aquarelles;, de pastels, môme, la conception a la puissance, où. le détail a le clïarme. On ne saurait dire combien le souffle qui frissonne sur ees feuilles est communicatif, et, depuis l'aurore qui ouvre le volume (89, 90, 91) jusqu'au beau rêve qui le termine (1993), on sont le sujet vibrer et vous entrer dans le coeur. Maintenant est-il de quelque intérêt de rechercher si ee poème, fait de poèmes ot d'une saveur toute moderne, a, quant au moule, des antécédents, des analogies dans notre littérature? Certainement on trouverait plus d'un exemple de cette manière de raconter par tableaux, et très intentionnellement nous en choisissons deux, non certes qu'il y ait entre eus rapprochement possible, mais bien pour qu'on y voie la piquante distance des extrêmes. Les Odéides, et la légende des siècles, voilà les deux modèles. Tout le monde sait .de quel génie vient le second; quant au premier... en date, il est de M. Creuzé de Lesser, qui a môme, dans ses Prisons de 1794, toucha à nne partie de la matière da noire poète. Mais là s'arrête toute comparaison, M. Em. des Essarts devant pas pius à l'un qu'à l'autre, et restant pleinement original dans la svelte ou large exécution de ses quadri. C'est ici qu'il faudrait pouvoir citer, afin de donner une idée do la variété des tons et des genres: on y va de la. page épique.à la stance émue, de la strophe flamboyante au récit sombre et terrible ; mais on ne lit pas"., on entend, on voit. On est emporté... il y a partout des ailes! Contentons-nous donc d'appeler le'lecteur au travail du jeune et éloquent professeur de littérature, et ex- primons de nouveau notre regret do n'avoir pu faire lire au moins une pièce de ce livre ensoleillé, de ce livre qui est en môme temps une oeuvre sévère et une séduction. . '" F. FERTIAULT. A Valenciennes, la foudre est tombée dans le ci- metière pendant l'enterrement du père d'un abbé ' du pays. Quatre personnes, parmi lesquelles l'abbé Prat, directeur des religieux maristes, et M. le curé Warun, ont été frappés du tonnerre. Le plus dan- gereusement atteint, fut l'abbé Prat. Un flot de sang lui sortait de la bouche et des oreilles ; son cha- peau et ses vêtements étaient en lambeaux, ses chaussures réduites en cendres, et singularité par- ticulière, sa montre s'est trouvée littéralement per- forée et la cuvette en partie fondue. Le lendemain malin, cet ecclésiastique n'avait pas encore repris connaissance. Son état est très-grave. . • v,.-Vv- •-•'••, E T A T C I V I L : ••••• ;i ^ •' . \ . ; ' : •• . ' , * ' : ' ' ; ' ' '4 ' ' . '• ;..,', : ' ' ' ' ' ,' ' D E ' L A .••;'-.• ' > •,' •:•;,• :• . ' ; VILLE D'ISSOIHE. ]\ '. Pendant le mois de Juin -J879. ••- l NAISSANCES: • '. ,.,, .'"•,' . Rigoulet, Emile-Louis-Joseph. "•.••.}'.'•.''•>.' "-..• Goueygoux, Louis-Charles. ,,.''•• ••;'....' - >', Thonmazou, Casimir. . ,•,.. ,,'.-••;.• v..j!A ^/' Blateyron, Jeanne. . ', .'• .'•••,. ; v-' .- Blanc, Frauçoise-Gilberle. ., : Y) Chevalier, Marguerite. •. '•'--. '• „•, Larrigaldie, Eugônie-Francine. Ferrier, Etienne-Jean-Eugène. MARIAGES ; ,• . J M. Riffard, Jean, culliv. à Issoire, etM lle Crou, Thérèse- Angèle, repasseuse à Issoire. M. Faure, Pierre, jardinier à Issoire, et M"« Jouvenceau, Marguerite, sans profession d'Issoire. M. Barbet, François, boulanger à Issoife, et M Ue Tonzct, Marie, sans profession à Issoire. DÉCÈS : Hospital, Jean, 86 ans, menuisier, de Chambrôfaite, commune de Val-sous-Chateauneuf, veuf de Ceytaire, Jeanne,. Àstier, Jeanne, 81 ans, en religion soeur Françoise, ancienne institutrice, célibataire de Toiras, commune du Vernet-la-Varenne. Fangnet, Mathieu, 58 ans, célibataire, expert-géomètre d'Issoire. Lagarde, Jeanne, ans, sans profession., née à Moulard, arrond' de Iirioude (Hante-Loire), épouse de Aujames, Jean. Pissis, Jeanne-Marie-Clémantine, '1 mois, d'Issoire. Baumel, François, 65 ans, cordier de Nimes (Gard), veuf de Ca.irocjie, Marie. Chabrut, Marguerite, 63 ans, sans profession, célibataire, d'Issoire. Parlange, Mathurin, 53 ans, cultiv. de Curemont (Corrèze) époux de Bost, Marguerite. Pouget, Marie, 50 ans, prop. de Pardines, épouse de Nalïre, Benoît. ;\ Grenier, Pierre, 09 ans, menuisier de Vezezoux (Haute- Loiré),- époux de Pomel, Elisabeth. lloubille, enfant mort-né, sexe féminin. RÉCAPITULATION. Naissances 8. — Mariages 3. — Décès II. 3Pu.tolioation.i9 de Mariaçyes Du Dimanche 29 Juin 487.9. M. Munier, Berioit-Amédée-Arlhur, limonadier à Issoire, ot Mlle Raymond, Marie-Marguerite sarçs profession, à Issoire. M. Barrier, Benoit, .aubergiste àlssoiro, et Mlle Martin, Mariette, sans profession à Auzat-sur-Allier. M. Oléon, Antoine, propriétaire à Genette, commune de Condat (Puy-de-Dôme), fit Mlle Rouvet, Marie, eu condition à Issoire, .

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Affoniteur d'Issoire

Les deux marines d'un effet si puissant, de H. T. GUMK;Sur les côtes de la Manche, et l'n soir, sur les côtes dela mer du NiirJ.;— les belles bêtes i|uo M. DE LA R O -CUjfiHoiRfi Tait défiler devant nous dans le Troupeau debèûfs en marche sur lij bord de la mer, et la maréede dix heures, à Blérille ; - - la pi*;)nde peinture décora-tive de M. D.-F. I.AUGIÎE pour l'Hôtel Continental, letriomphe de Flore ;— le Paysage, si net et si accentué,de M. RI 'MSHTU;— les deu\ vues d'Argenteuil, deM. P.-L.-J. Rorx, la bulle Y action, et Ui bulle d'Or-qemonl;— Le Uvre défendu, -de Mlle E. Vosuz ;— Lespêcheuses de varech, h Vport, do M. YI'.RMKH., et prin-cipalement l& Seine, à Bercy, en décembre 1878;— Lafête de papa, du AI. F. YERIUS;— ' Une rue du Caire,de M. VAN ELVKX. sans oublier sa Vue de Beyrouth;— le Galon arraché du Sénat, scène forte et mouvemen-tée de M. ULSIANN;— la sympathique et émouvanteFrançoise de llïmini, de M TOJETTI;— la vive et pi-()tiante Ecole buisaonnière, de M. C. ÏIUELLKV;— l'ex—cullent portrait que M. SIMRIDON a fait du célèbre sculpteurMonteoerde, dans son atelier à Rome, méditant sa statuede Jenner;— les ravissants Amateurs d'estampes, deM. STEINIIEIL;—, la scène prise aux légendes carlovia-giennes par M. POIUEUX-SI-ANGE, et qui nous représenteEmma el.Eginhard, la douce amante portant son amant,pour que des pas d'homme ne s'impriment point sur laneige...

Nous n'avons nullement fini ; mais nous nous arrêtons.Il faut songer à la sculpture et aux dessins.

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Par décret en date du 26 juin, ont été nommés:Maire de Jumeaux, M. Borel Jean-Baptisle-

Isidore, en remplacement de M. Mallet, démis-sionnaire;

Adjoint, M. Mallet Antoine, en remplacementde M. Martin Ferreyrol, démissionnaire.

Par ordonnance ministérielle en date d u o mai,M. Lasnier, conseiller à la Cour d'appel deRiom,est nommé pour présider les assises du 3e trimestrede la Haute-Loire, qui- s'ouvriront au Puy le lundi•Ier septembre prochain.1 MM. Chassaing et Raymond-Charbonnouze, juges

.au Tribunal du Puy, assisteront» M. le président"d'assises.

Nous enregistrons avec plaisir un grand succèsobtenu au concours régional de Guéret, par •MonsieurAmîlhon jeune, propriétaire à Chazeirat, communede St-Floret. Le lauréat avait exposé un grouped'animaux, de la race de Salers, qui lui fa valûtesfélicitations de M. l'Inspecteur général de l'agricul-ture. Le Jury a décerné à M. Amilhon, les prixdont l'énumération suit :

Mâles de I à 2 ans 1" PRIX.Femelles de 1 à 2 ans id.

• Id. de t à 3 ans 2"10 PRIX. :

Id. de 3 à 4 ans lfr PRIX.On voit que l'arrondissement d'Issoire, s'est mon-

tré d'une façon brillante au concours de Guéret.

La fêle de Vassivière qui aura lieu le G juilletprochain, sera célébrée avec beaucoup de pompeet de solennité. Monseigneur d'Evarie, présiderala cérémonie. »

La confirmation aura lieu le vendredi avant la.fête, pour les enfants de tontes les paroisses ducanton de Besse.

La fenaison s'accomplit dans notre contrée avecune grande rapidité, la chaleur continue que nousavons depuis quelques jours, fatigue un peu lesouvriers, mais d'un autre côté elle est très-propiceà la.dessiccation de l'herbe.

Encore quelques beaux jours et celte ivcollosera rentrée.

. .. ' AVIS.Les réservistes de la classe '1870 qui auront

droit u leur passage dans l'Armée territoriale, le10 août 1879, sont prévenus qu'ils devront, àpartir du 6 juillet courant et jusqu'au 5 aoûtsuivant, déposer leur livret individuel à la Mairiede leur domicile ou de leur résidence, ainsi qu'ilest indiqué à la page 2 de ce livret.

Les livrets seront pris à la Mairie par la Gen-ilarmerie et adressés par elle au Bureau de Recru-tement pour y faire établir les certificats de passageet les ordres de route; ils seront renvoyés à laGendarmerie qui les remettra aux intéressés.

Les hommes qui ne se conformeraient pas auxprescriptions du présent avis seraient passibles depunitions disciplinaires. .-,,,.•-;•

Les concours régionaux pour '1880 auront lieudans le Puy-de-Dôme, la Sarthe, l'ille-et-Vilaine,Seine-et-Marne, la Nièvre, la Meuse, le Doubs, laÉordogne; le Gers,, la Corrèze, les Pyrénées-Orien-tiles et l'Isère!

La commission du budget alloue aux associa-tions agricoles une subvention de 500,000 francs;mais en même temps elle demande le retrait dusubside aux-Sociétés qui ne se renfermeraient pasexclusivement dans leur mission agricole.

'L'ouverture du concours pour l'obtention desbourses' des licences ès-sciences et es-lettres, auralieu au chef-lieu de l'Académie le lundi 4 août 1879.

Les registres description seront clos le samedi26 juillet à 4 heures.

La commission supérieure du phylloxéra s'estréunie le 16 juin au ministéro de l'agriculture,.ets'est occupée de modifications à introduire dans laloi du 15 juillet 1878, à l'effet de rendre plusefficace la défense des vignobles.

.iXous prenons note avec empressement de ladéclaration de M. Catta, qui s'est occupé active-ment de la destruction du phylloxéra dans la Côte-d'Or. « L'expérience a été décisive, dit-il ; partoutoù l'opération a été effectuée, les colonies souter-raines ont été détruites et, depuis bientôt un an,les fouilles les plus minutieuses et les plus fré-quentes n'ont pu faire retrouver.de pucerons.»M. Calla ajoute qu'en travaillant à l'extinction desfoyers phylloxériques dans la Côle-d'Or, au moyende sulfure de carbone, il pensait que les vignesn'y résisteraient pas et seraient sacrifiées, mais ilrésulte de renseignements fournis- en dernier lieuque la perte des ceps a été moins considérablequ'on ne s'y attendait. Quant aux vignes traitéesà raison de 38 grammes par mètre carré, avec untrou d'injection au pied de chaque souche, pas uncep n'a souffert, assure le même expérimentateur,contrairement, aux observations de M. Boiteau quitient pour nuisible l'action du sulfure de carbonesur les racines de la vigne. Toutefois, il reste cer-tain que dans les terres de peu d'épaisseur etexcessivement meubles,, le sulfure n'a pas d'effet.C'est un cas qui se présente dans le départementde] l'Ain. • .

(Gazette du Village.)

TRAVAUX DU MOIS DE JUILLET

Dans le midi et dans les climats doux, on sèmeau jardin des choux-raves, des brocolis, des navets,des radis ordinaires, des radis noirs d'hiver, descarottes, -du persil, du cerfeuil, des pois, des ha-ricots, de la chicorée frisée et de la scarole.

C'est vers la fin de ce mois qu'on greffera enécusson les jeunes plants d'arbres fruitiers.

Quand les tiges des asperges sont montées, sielles sont très fortes, on fera bien de les attacherà un tuteur pour éviter que les grands vents ébran-lent les souches ; à défaut de tuteur on liera chaquelouife en prenant une de ses tiges pour servir delien.

On plantera les choux-fleurs, les-choux de touteespèce et les poireaux pour l'hiver; on pincera lestomates pour arrêter la sève dans les fruits quideviendront plus gros.

On posera des tuiles sous les melons.pour évi-ter la pourriture.

On pourra commencer le marcottage des œilletson pleine îerro.

On devra greffer les rosiers en écusson à œildormant.

On sèmera les plantes bisannuelles qui sontdestinées à garnir les corbeilles au printempsprochain.

POÈMES DE LA RÉVOLUTION ;(1789-1796) - ,

Par EMMANUEL DES ESSARTS.Tu Jjii.-m vol. in-16. Paris, G. CWpentier, 1870.

Prix: 3 francs 50.'

Les grands événements sont pères des grandes œuvres;que d'écrivains, historiens, poètes, dramaturges, la Ré-volution n'a-i-ello pas inspires! — Mais, quel qu'en soitle nombre, jamais tout ne sera dit sur cette gigantesqueépoque, à laquelle il faut peut-être encore un sièclepour qu'elle porte complètement ses fruits. .La sondant,l'étudiant- toujours, les uns auront à en découvrir telressort ignoré, les autres à en faire sentir le vrai but,ou à la chanter sur des modes nouveaux.

M. Em. des Essarts est au nombre de ces derniers.Il publie, à la librairie Charpentier, ses Poèmes de laRévolution.

Wa de poètes ont mis plus d'eux-mêmes dans unlivre que M. Em. des Essarts n'a mis de lui dans celui-ci; son temps, sou cœur, son art, il n'a rieu ménagé,et, dans ce considérable travail, le patriote se montrenon moins que l'artiste, ce qui est beaucoup dire, carl'artiste y a une brill.inte part.

Le livre, qui, bien entendu, suit une marche chrono-logique, est divisé en dix groupes, composés de plusou moins do pièces, dont la totalité s'élève à quatre-vingt-treize ! L'auteur a-t-il voulu ce nombre?

(Iliaque pièce ost un épisode, un cri, un chant, unhymne, une physionomie, une facette du grand drame,et c'est en feuilletant de l'une à l'autre, en écoutant lerythme vif après lo rythme austère, que l'on admire lasouplesse de ce talent aux nuances si délicates et sivariées.

Dans toute celte série do petits ou grands poèmes,il n'est pas de coquetteries que la forme ne se soit per-mises, et cela avec la pureté la plus limpide, l'accentlo plus élevé, le relief le plus net et le plus précis.—C'est une galerie, une succession de scènes, de statues,

de statuettes, de tableaux, d'eaux fortes, d'aquarelles;, depastels, môme, où la conception a la puissance, où. ledétail a le clïarme.

On ne saurait dire combien le souffle qui frissonnesur ees feuilles est communicatif, et, depuis l'aurorequi ouvre le volume (89, 90, 91) jusqu'au beau rêvequi le termine (1993), on sont le sujet vibrer et vousentrer dans le cœur.

Maintenant est-il de quelque intérêt de rechercher siee poème, fait de poèmes ot d'une saveur toute moderne,a, quant au moule, des antécédents, des analogies dansnotre littérature? Certainement on trouverait plus d'unexemple de cette manière de raconter par tableaux, ettrès intentionnellement nous en choisissons deux, noncertes qu'il y ait entre eus rapprochement possible,mais bien pour qu'on y voie la piquante distance desextrêmes.

Les Odéides, et la légende des siècles, voilà les deuxmodèles. Tout le monde sait .de quel génie vient lesecond; quant au premier... en date, il est de M. Creuzéde Lesser, qui a môme, dans ses Prisons de 1794,toucha à nne partie de la matière da noire poète. Maislà s'arrête toute comparaison, M. Em. des Essarts uédevant pas pius à l'un qu'à l'autre, et restant pleinementoriginal dans la svelte ou large exécution de ses quadri.

C'est ici qu'il faudrait pouvoir citer, afin de donnerune idée do la variété des tons et des genres: ony va de la. page épique.à la stance émue, de la stropheflamboyante au récit sombre et terrible ; mais on nelit pas"., on entend, on voit. On est emporté... il y apartout des ailes!

Contentons-nous donc d'appeler le'lecteur au travaildu jeune et éloquent professeur de littérature, et ex-primons de nouveau notre regret do n'avoir pu fairelire au moins une pièce de ce livre ensoleillé, de celivre qui est en môme temps une œuvre sévère et uneséduction.

. '" F. FERTIAULT.

A Valenciennes, la foudre est tombée dans le ci-metière pendant l'enterrement du père d'un abbé 'du pays. Quatre personnes, parmi lesquelles l'abbéPrat, directeur des religieux maristes, et M. le curéWarun, ont été frappés du tonnerre. Le plus dan-gereusement atteint, fut l'abbé Prat. Un flot de sanglui sortait de la bouche et des oreilles ; son cha-peau et ses vêtements étaient en lambeaux, seschaussures réduites en cendres, et singularité par-ticulière, sa montre s'est trouvée littéralement per-forée et la cuvette en partie fondue. Le lendemainmalin, cet ecclésiastique n'avait pas encore reprisconnaissance. Son état est très-grave. . •

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MARIAGES ;,• . J

M. Riffard, Jean, culliv. à Issoire, etMlle Crou, Thérèse-Angèle, repasseuse à Issoire.

M. Faure, Pierre, jardinier à Issoire, et M"« Jouvenceau,Marguerite, sans profession d'Issoire.

M. Barbet, François, boulanger à Issoife, et MUe Tonzct,Marie, sans profession à Issoire. •

DÉCÈS :

Hospital, Jean, 86 ans, menuisier, de Chambrôfaite,commune de Val-sous-Chateauneuf, veuf de Ceytaire,Jeanne,.

Àstier, Jeanne, 81 ans, en religion sœur Françoise,ancienne institutrice, célibataire de Toiras, communedu Vernet-la-Varenne.

Fangnet, Mathieu, 58 ans, célibataire, expert-géomètred'Issoire.

Lagarde, Jeanne, fô ans, sans profession., née à Moulard,arrond' de Iirioude (Hante-Loire), épouse de Aujames,Jean.

Pissis, Jeanne-Marie-Clémantine, '1 mois, d'Issoire.Baumel, François, 65 ans, cordier de Nimes (Gard), veuf

de Ca.irocjie, Marie.Chabrut, Marguerite, 63 ans, sans profession, célibataire,

d'Issoire.Parlange, Mathurin, 53 ans, cultiv. de Curemont (Corrèze)

époux de Bost, Marguerite.Pouget, Marie, 50 ans, prop. de Pardines, épouse de

Nalïre, Benoît. ;\Grenier, Pierre, 09 ans, menuisier de Vezezoux (Haute-

Loiré),- époux de Pomel, Elisabeth.lloubille, enfant mort-né, sexe féminin.

RÉCAPITULATION.Naissances 8. — Mariages 3. — Décès I I .

3Pu.tolioation.i9 de MariaçyesDu Dimanche 29 Juin 487.9.

M. Munier, Berioit-Amédée-Arlhur, limonadier à Issoire,ot Mlle Raymond, Marie-Marguerite sarçs profession,à Issoire.

M. Barrier, Benoit, .aubergiste àlssoiro, et Mlle Martin,Mariette, sans profession à Auzat-sur-Allier.

M. Oléon, Antoine, propriétaire à Genette, communede Condat (Puy-de-Dôme), fit Mlle Rouvet, Marie, eucondition à Issoire, . •