Affaire Woronko - Le Tribunal se réunit en catimini

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Votre Journal du Jeudi - 4' - , Directeur da la Publication et !'4dactaur an chaf : tole BITEGHE 11è - N°296 Lundi 17 Décembre 2012 Prix: 500 F CFA , , Emergence, Bonne gouvernance et TranspareIlq' International t , ' .. ' NDONG SIMA: , LE TECHNOCRATE OUI SE PREND AU derniers publics contre lesquel - les, en dehors des habituelles annonces tonitruantes, l'Etat a toujours étalé son Impuissance. En dehors de cette contre-per- formance que les griots de l'é- mergence auront vite oubliée, Il y a cet artlde publié par le blo- : Ouand les caciques ;,font de la résistance Hôtel de ville rat ..

Transcript of Affaire Woronko - Le Tribunal se réunit en catimini

Votre Journal du Jeudi - 4' - ,

Directeur da la Publication et !'4dactaur an chaf : tole BITEGHE

11è ANN~E - N°296 Lundi 17 Décembre 2012 Prix: 500 F CFA

, ,Emergence, Bonne gouvernance et TranspareIlq' International

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NDONG SIMA: ,LE TECHNOCRATE OUI SE PREND AU derniers publics contre lesquel­les, en dehors des habituelles annonces tonitruantes, l'Etat a toujours étalé son Impuissance. En dehors de cette contre-per­formance que les griots de l'é­mergence auront vite oubliée, Il y a cet artlde publié par le blo-

:Ouand les caciques ;,font

de la résistance

Hôtel de ville

rat ..

~rtel,

dité rminer sa course contre un

bre. Mais Assoumou-Akoue 1 brusquement tourner le

>Iant. Et ce qui devait arriver riva. Le véhicule fait trois

'nneaux. Sur le champ, deux essés graves : le gendarme,

ISeph Melahou-Moye et de

.cqueline Andeme-ledzeghe. Lesquels, ansportés à l'hôpital d'Oyem,

~funteront des suites de leurs :essures. Selon nos sources, sieur ssoumQu-Akoue, aurait

!COnnu avoir prémédité son :te. Il en a sans doute sous­

stimé la gravité. Quant au ,endarme derunt, son cadavre

~t parti d'Oyem" pour son Illage le samedi 08/12. Sans lême une couronne de la

;endarmerie, alors que Joseph Aelahou-Moye est décédé

lans l'exercice de ses fonc­

ions. Shelby lSONA

:'.1·· .II!! s:. Affaire «Eric» Woronko

Le Tribunal se réunit en catimini Placé en détention

!~. réventive depuis le ~_ 21 décembre 2011, '

c'est-à-dire un an' dans quelques jours, et ce pour -tentative à la pudeur., l'homme d'affaire françaiS Joseph Raymond Woronko alias -Edo a été présenté à la barre, le 13/12/2012, dans un Tribunal vide. Une situation voulue par les autorités judiciaires pour une on ne sait quelle raison inavouable. Sur le rôle du jour, c'est-à-dire le rôle du 13/12/2012, cette affaire n'est mentionnée nulle part. Notre présence dans cette salle d'audience qui comp­tait une dizaine d'individus relève de l'Intuition. Voilà pour le décor.

Croulant, malade comme on a pu le constater, Joseph Raymond Woronko alias «Erio était accompagné de son avocat Me Moubembé. Quant au Tribunal, on comp-

te la présence, en l'absence des projecteurs, du procu­reur de la République -sure­ment une affaire de gros poisson -Sidonie Ouwé. Est-ce pour cette raison que l'affaire Woronko a été pré­sentée, quasiment dans le plus secret?

brèche au préalable cette exception soulevée par Me Moubembé, s'est montré satisfait du verdict rendu par le Tribunal.

Prenant acte de la déci­sion du Tribun'al, Me Moubembé qui avait déclaré que son «cJJent est /§ché par toUSlI (il sait mieux que qui­conque de quoi Il parle) n'a pas hésité de faire appel et de ce pas, il l'a notifié au greffier par un acte judiciai­re. De cette intention de faire appel. le président du Tribunal a conclu que

'<joseph Woronko allas Ede garde prison». Tralnant les pas le présumé coupable a regagné la rangée des déte­nus. Un silence froid a gagné la salle et le président a finalement levé l'audience à unique affaire.

1'assassInats à Oyem

lementaire et Idarme cités

Après avoir lu la note de renvoi au Tribunal, le prési­dent de séance a ouvert les débats. C'est au seuil de ces debats que l'avocat de l'ac­cusé, Me Moubembé n'est pas passé par mille chemins' pour soulever une «excep­tion. liée à <<l'Jnconstitutfon­nallté, du délit pour lequel son client se trouve aujour­d'hui dans les geôles du Gros-Bouquet. Le très péda­gogue Me ' Moubembé s'en est expliqué longuement là­dessus au point de changer la mine du procureur de la République. C'est après avoir écouté religieusement Me Moubembé sur "l'ex­ception soulevée, que le président du Tribunal a levé la séance pour aller statuer sur cette exception soulevée par l'avocat du patron de Gestlm. A leur retour, le Tribunal a purement et sim­plement rejeté cette excep­tion bien illustrée par Me Moubembé par le peu convaincant argument de «la période>. D'après le prési­dent du Tribunal. cette exception aurait dû être soulevée par le conseil de

Si la ju~tice doit établir la vérité dans l' affai re Woronko accusé de pédo­philie, cette même justice qui est rendue au nom du peuple Gabonais aurait dû faire la même chose pour le Chinois présumé comman­ditaire du meurtre crapuleux de son frère et qui avait été mis. en liberté alors même qu'un mandat de dépôt lui avait été décerné. L'affaire Woronko donne l'impres­sion qu'il y a deux poids deux mesures dans notre justice et que ce n'est pas pour demain le démêlement des fils de l'écheveau. Le chef de l'Etat, en sa qualité de président de la magistra­tùre gagnerait à faire le net­toyage dans son écurie car cette justice est rendue au nom d'autres intérêts mais certainement pas au nom du peuple Gabonais.

:ommanditer des crimes. ;istoire de jouir des "pIè­ces détachées>, prélevées ;ur les pauvres .,bères. Et aVec ce sénateur, cité dans ce nouveau cas d' assassi­nat, cela a fini par convain­cre que c'est bien le PDG, qui encouragerait les cri­mes rituels au (jabon.

Pour revenir à cette nou­velle affaire, il y a lieu de souligner que; des enquê­tes menées par les servi­ces de sécurité, les Colombos d'Oyem ont mis la main sur des présu­més exécutants, Ces der­niers, ne pouvant aller

nat. Vendredi 07/12, au tribunal d'Oyem où cette affaire a atterri, on piaffait d'impatience d'entendre la version de ce gendar­me. Mais comme le chef de l'Etat, AIl Bongo Ondlmba, a demandé à la justice d'être sans pitié pour tout le monde, gageons que l'instruction de ce cas d'assassinat ira à son terme. Et les coupa­bles bien identifiés, châtiés avec la dernière énergie. (Affaire à suivre).

ChrIst-Romele K.

, Woronko "avant l'ouverture des débats> c'est-à-dire lors du procès du 25 décembre 2012. Une décision à réac­tion du Tribunal qui n'a d'ailleurs pas étonné les rares individus qui se trou­vaient dans la salle, vu l'at­mosphère d'exécution qui y régnait. En tout cas le minis­tère public, qui a battu en Mon-BEAUDAVY

L'ACCUEIL REm TOUJOURS UN PROBLÈME DANS LES HÔPITAUX 1