Adorno, Théodore (1903-1969) - Allemagne · aux taux d’échec des étudiants de l’univesité....

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1 Auteurs en SIC et SE Adorno, Théodore (1903-1969) - Allemagne Médias de masse Sociologue allemand, Ecole de Francfort (voir Ecole de Francfort – fiche théories des SIC) Culture de masse : média de masse qui ne tendent pas à l’émancipation mais à l’uniformisation par la fabrication d’un comportement de consommation et la domination d’une logique économique. Alava, Séraphin - France Médiation ; usages numériques ; cyberculture Professeur en sciences de l’éducation à l’université de Toulouse Mirail (ESPE), spécialisé dans la cyberculture et les pratiques éducatives en ligne. Il a fait des recherches sur le lien entre les pratiques numériques des jeunes et leurs pratiques scolaires, et a publié des travaux sur les liens entre usages numériques non formels et éducation. Médiation documentaire : c’est l’un des premiers à théoriser ce concept dans les années 1990, en réaction aux taux d’échec des étudiants de l’université. Vise l’acquisition de compétences à l’autoformation, c’est-à- dire apprendre à devenir autonome => formation tout au long de la vie. Aillierie, Karine - France Pratiques informationnelles : sérendipité ; incertitude ; sites repères Enseignante à Poitiers, chercheuse associée au laboratoire Techne (Technologies numériques pour l’éduca- tion) ; Direction de la recherche et du développement sur les usages du numérique éducatif – Canopé. Membre de l’ANR (agence nationale de la recherche) TRANSLIT (même groupe de recherche que Karel, V.Liquète et Anne Lehmans) Pratiques informationnelles informelles des adolescents (14 - 18 ans) sur le Web (thèse 2011) Pratiques juvéniles d’information : de l’incertitude à la sérendipité (2012) = compte-rendu d’enquête. Elle s’appuie sur la définition de la sérendipité de Sylvie Cattelin : faculté de saisir et interpréter ce qui se présente à nous de manière inattendue, lors d’une recherche. La sérendipité, plus qu’un état d’esprit, est une aptitude à prendre le contrôle de sa recherche et à objectiver sa pratique. C’est une compétence à part entière. Phénomène rarement visible dans le contexte scolaire où les recherches sont souvent faites dans un souci de rendement, interdisant les digressions. C’est la capacité à gérer l’incertitude qui mène les jeunes sur le chemin de la sérendipité et à une forme d’expertise. La surabondance informationnelle et l’idée d’incertitude qui l’accompagne sont plus des visions d’adultes et a fortiori plus celles de professeurs documentalistes. Les jeunes ne se sentent pas concernés par le senti- ment de confusion. Ils font du « cabotage en terre familières » au travers de sites et marques repères (Google, Wikipédia). Wikipédia = ressource facilement identifiable pour les élèves, objet documentaire à la forme éditoriale stable dans le paysage internaute. Anderson, Chris, EU Rédacteur en chef du magazine américain Wired La mort du Web : baisse de la part relative du Web dans les activités de l’Internet « Longue traîne »: si les canaux de distribution proposent assez de choix et les liaisons qui permettent de les découvrir (Amazon : « les internautes ayant acheté ce livre ont également acheté... »), alors il devient rentable de vendre les produits peu demandés. Permis par l’Internet : chaque livre rencontre ses lecteurs du fait du grand nombre d’internautes, et vente à distance permet de limiter les coûts de stockage en concentrant les produits.

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Auteurs en SIC et SE

Adorno, Théodore (1903-1969) - Allemagne Médias de masse Sociologue allemand, Ecole de Francfort (voir Ecole de Francfort – fiche théories des SIC) Culture de masse : média de masse qui ne tendent pas à l’émancipation mais à l’uniformisation par la fabrication d’un comportement de consommation et la domination d’une logique économique. Alava, Séraphin - France Médiation ; usages numériques ; cyberculture Professeur en sciences de l’éducation à l’université de Toulouse Mirail (ESPE), spécialisé dans la cyberculture et les pratiques éducatives en ligne. Il a fait des recherches sur le lien entre les pratiques numériques des jeunes et leurs pratiques scolaires, et a publié des travaux sur les liens entre usages numériques non formels et éducation. Médiation documentaire : c’est l’un des premiers à théoriser ce concept dans les années 1990, en réaction aux taux d’échec des étudiants de l’université. Vise l’acquisition de compétences à l’autoformation, c’est-à-dire apprendre à devenir autonome => formation tout au long de la vie. Aillierie, Karine - France Pratiques informationnelles : sérendipité ; incertitude ; sites repères Enseignante à Poitiers, chercheuse associée au laboratoire Techne (Technologies numériques pour l’éduca-tion) ; Direction de la recherche et du développement sur les usages du numérique éducatif – Canopé. Membre de l’ANR (agence nationale de la recherche) TRANSLIT (même groupe de recherche que Karel, V.Liquète et Anne Lehmans) Pratiques informationnelles informelles des adolescents (14 - 18 ans) sur le Web (thèse 2011) Pratiques juvéniles d’information : de l’incertitude à la sérendipité (2012) = compte-rendu d’enquête. Elle s’appuie sur la définition de la sérendipité de Sylvie Cattelin : faculté de saisir et interpréter ce qui se présente à nous de manière inattendue, lors d’une recherche. La sérendipité, plus qu’un état d’esprit, est une aptitude à prendre le contrôle de sa recherche et à objectiver sa pratique. C’est une compétence à part entière. Phénomène rarement visible dans le contexte scolaire où les recherches sont souvent faites dans un souci de rendement, interdisant les digressions. C’est la capacité à gérer l’incertitude qui mène les jeunes sur le chemin de la sérendipité et à une forme d’expertise. La surabondance informationnelle et l’idée d’incertitude qui l’accompagne sont plus des visions d’adultes et a fortiori plus celles de professeurs documentalistes. Les jeunes ne se sentent pas concernés par le senti-ment de confusion. Ils font du « cabotage en terre familières » au travers de sites et marques repères (Google, Wikipédia). Wikipédia = ressource facilement identifiable pour les élèves, objet documentaire à la forme éditoriale stable dans le paysage internaute. Anderson, Chris, EU Rédacteur en chef du magazine américain Wired La mort du Web : baisse de la part relative du Web dans les activités de l’Internet « Longue traîne »: si les canaux de distribution proposent assez de choix et les liaisons qui permettent de les découvrir (Amazon : « les internautes ayant acheté ce livre ont également acheté... »), alors il devient rentable de vendre les produits peu demandés. Permis par l’Internet : chaque livre rencontre ses lecteurs du fait du grand nombre d’internautes, et vente à distance permet de limiter les coûts de stockage en concentrant les produits.

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Archambault, Jean-Pierre - France Monde du libre Directeur de l’EPI (Enseignement Public et Informatique). Grand promoteur des logiciels libres dans l’éducatif. A la retraite depuis 4 ou 5 ans. A œuvré pour l’introduction du code à l’école. Arendt Hannah (1906-1975) – Etats-Unis Philosophe allemande / autorité Qu’est-ce que l’autorité ? (La crise de la culture, 1961) : hiérarchie dont chacun reconnaît la justesse et la légitimité. Est contraire à la persuasion par l’argumentation et la contrainte par la violence. Crise de l’autorité car remise en cause des traditions et de la religion, 2 piliers de l’autorité.

Ascott Roy Essayiste américain Le deuxième déluge – Face aux médias, 2011 : flot d’informations dans l’espace public. Astolfi, Jean-Pierre (1943-2009) Universitaire français, spécialiste de la didactique des sciences. Ses recherches, conduites d'abord à l'INRP, puis à l'université de Rouen, où il était professeur de sciences de l'éducation ont porté sur la didactique des sciences, puis plus largement sur la question des apprentissages scolaires et sur l'appropriation des savoirs par les élèves. Auteur de nombreuses publications, il collaborait à la revue Cahiers pédagogiques, dont il fut le président de l'association éditrice, le Cercle de recherche et d'action pédagogiques, de 1978 à 1980, membre du comité de rédaction de 1972 à 2000 et rédacteur en chef de 1981 à 1984. Assouline, Pierre - France Lacunes de Wikipédia Professeur de Science Po qui a falsifié un article de Wikipédia pour montrer les lacunes de l’encyclopédie à ses élèves. Assouline, David - France Education aux médias ; missions du prof-doc Sénateur français. Rapport parlementaire. Réflexion sur l’entrée du numérique à l’école Les nouveaux médias : des jeunes libérés ou abandonnés ? (2008) : paradoxe entre omniprésence des médias et totale absence dans sphère éducative. + revalorisation du métier de professeur-documentaliste passant par redéfinition de ses missions et par responsabilité des modules d’éducation aux médias (en collaboration avec professeurs disciplinaires) => module de dix heures annuelles en demi-groupe d’éducation aux médias (analyse critique de l’image) pour les 4ème et les 2nde.

Auroux Sylvain Philosophe français, spécialisé dans l’histoire des sciences du langage La révolution technologique de la grammatisation, 1994. Grammatisation : processus d’outillage de la langue afin de structurer le langage et en permettre la reproduction (alphabet, XML). Précède l’établissement des règles (grammaire, Dublin Core). 2 révolutions : alphabet, imprimé (+ B. Stiegler : le numérique).

Ballarini-Santonocito Ivana - France Doctorante SIC française, professeur-documentaliste, membre du GERIICO et du GRCDI ; Petit dictionnaire des concepts info-documentaires sur SavoirsCDI (avec Pascal Duplessis) Orientée compétences et curriculum info-documentaire

Baltz Claude - France Cyberculture : culture informationnelle permettant de s’orienter dans la société de l’information. « Pas de société de l’information sans culture informationnelle » : formalise en premier la notion de culture

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de l’information Père fondateur dans les années 90. Professeur en information et communication à Paris VIII, spécialiste de la cyberculture. Pour s'intégrer dans la société d'aujourd'hui, il faut avoir un rapport culturel aux TIC L'ordinateur est un objet de médiation entre individus "Trouver l'information ne facilite pas la compréhension" L'éducation des élèves doit passer par une éducation à la cyberculture Barthes, Roland (1915-1980) - France Sémiologie Sémiologue français. Fondateur des SIC. Mythologies, Paris, éd du Seuil, 1957. Fondateur de l’IUT Michel de Montaigne (Bdx) spécialisé dans la communication et l’information. « La mort de l’auteur » : le lecteur réécrit le texte pour lui-même : l’auteur n’est donc plus le seul garant du sens de l’œuvre au bénéfice du langage

Bateson, Grégory – Etats-Unis Néguentropie ; écologie de l’esprit Psychologue américain, fondateur Ecole de Palo Alto (cybernétique) Néguentropie : l’information et son traitement créent l’ordre ; c’est dc le contraire de l’entropie. Info = né-guentropie. Ecologie de l’esprit : l’information n’existe pas en dehors des organismes qui la perçoivent et qui la traitent. S’en suit une coévolution entre les organismes émetteurs et les récepteurs qui s’influencent tour à tour.

Battelle, John Journaliste américain, cofondateur du magazine Wired, auteur de The Search. Base de données des intentions : formée à partir des requêtes des moteurs de recherche. A plus de valeur économique que celle des résultats car correspond à un moment donné aux centres d’intérêts. Battisti, Michèle - France Droit de l’information Rédactrice en chef de la revue Documentaliste Sciences de l’information de l’ADBS, auj revue I2D, Information, données et documents.

Belisle, Claire- France Livre ; lecture numérique Benjamin Walter - Allemagne Aura ; Ecole de Francfort Sociologue allemand L’aura : la reproductibilité technique a pour conséquence la perte de l’aura (caractéristique de l’œuvre d’art unique), la copie devenant autonome par rapport à l’original et pouvant être recadrée, recontextualisée...

Berners-Lee,Tim (1955- )- Etats-Unis Fondateur du www ; web sémantique Ingénieur et physicien britannique, président du W3C. Inventeur du Web et du terme de « Web sémantique » 1989 : Invention du web 2009 : Conférence TED sur les données liées et open data Jardins fermés : les grands groupes qui structurent l’économie du web et les habitudes de connexion, se sont constitués comme des biotops fermés et propriétaires (GAFA et Twitter). Intérêt économique à faire naviguer dans son propre environnement : par exemple sur Youtube pour Google plutôt que Dailymotion.

Bertrand, Anne-Marie (1951-) - France

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Usager ; bibliothèque Directrice de la publication du BBF., Directrice depuis 2005 de l’ENSSIB (Ecole nationale supérieur des sciences de l’information et des bibliothèques). Travaille sur la formation des usagers : désintermédiation Berthaud, Christine - France Open Access ; HAL Ingénieur de recherche au CNRS, spécialisée dans l’IST. Depuis 2003, dans le domaine de l’Open Access. Responsable des dépôts du domaine des sciences humaines et sociales dans l’archive ouverte Hal. Depuis le 1er avril 2011, elle dirige le Centre pour la communication scientifique directe (CCSD).

Blanquet Marie-France – France Fracture numérique ; interdisciplinarité ; éducation à l’information SIC française. Biographie dans savoirscdi. Info-guerre : appropriation, modification, destruction de données qui ne nous appartient pas afin d’obtenir du pouvoir et/ou de l’argent Critique de l’immatérialité : seule la communication orale est immatérielle. Numérique nécessite l’accès aux machines, à l’outil technique. Info-exclus : ceux qui n’ont pas accès aux machines. Question de l’appropriation de l’outil : fracture entre ceux qui ont les moyens (temporels, financiers...) de se former en continu afin de maîtriser des outils qui évoluent en permanence. + isolement de ceux qui ont très grande maîtrise mais une utilisation déséquilibrée. « Tout enseignant est documentaliste, tout documentaliste est enseignant » : éducation à l’information dès lors est interdisciplinaire et doit se faire en collaboration entre enseignants disciplinaires et professeurs-documentalistes, et non via une disciplinarisation. Info-exclus : ceux qui n’ont pas accès aux machines. Question de l’appropriation de l’outil : fracture entre ceux qui ont les moyens (temporels, financiers...) de se former en continu afin de maîtriser des outils qui évoluent en permanence + isolement de ceux qui ont très grande maîtrise mais une utilisation déséquilibrée. boyd, danah chercheuse américaine en sciences humaines et sociales spécialisée dans l'étude des médias sociaux et leurs utilisations par la jeunesse, chercheuse en chef chez Microsoft Research Borges Jorge Luis Ecrivain argentin. Bibliothèque de Babel (nouvelle) : bibliothèque infinie contenant l’ensemble des livres possibles. Quête du livre somme, le catalogue.

Bourdieu, Pierre (1930-2002) - France Reproduction sociale ; habitus Sociologue qui analyse les mécanismes de reproduction des hiérarchies sociales. Concept d’habitus : les agents sociaux développent inconsciemment des stratégies fondées sur un petit nombre de dispositions acquises par socialisation. Les Héritiers (1964, avec Passeron), La Reproduction (1970) Bradford, Samuel Clément (1878-1948) – Londres Loi Bradford Mathématicien, bibliothécaire et documentaliste au Musée de Science de Londres. Il a développé la «loi de Bradford" (ou la "loi de la diffusion"), méthode formelle pour déterminer les revues scientifiques auxquelles il fallait s’abonner pour couvrir la majorité des publications sur un domaine. Ce travail influe sur la bibliomé-

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trie et l'analyse des citations des publications scientifiques. Bradford a fondé la British Society for Internatio-nal Bibliography (BIB) (1927) et il a été élu président de la Fédération internationale d'information et de documentation (FID) en 1945. Breton, Philippe - France Numérique BRETON, Philippe, PROULX, Serge, L’utopie de la communication : La naissance d’une nouvelle idéologie, Paris, éd. La Découverte, 1993.

Briet, Suzanne (1894-1989)- France Documentation Crée et dirige la salle X (salle des catalogues et bibliographies de la Bibliothèque nationale) de 1934 à 1954 (salle des catalogues et bibliographies de la BN). Se bat pour faire entrer la documentation comme discipline universitaire à la Sorbonne. Son idée du documentaliste : il est un spécialiste du fonds, il connaît les techniques documentaires, il a le respect du document, il est capable d’analyser et de sélectionner le document. Biblio : Qu’est-ce que la documentation ? (1951) Document : élargissement de la notion de document aux objets naturels dans la mesure où ils sont utilisés comme éléments de démonstration. Cf exemple antilope. C’est aussi la première à théoriser à travers le concept d’intentionnalité, le concept de document. Broudoux, Evelyne - France Autoritativité ; Architecture de l’information Chercheure au CNAM Autoritativité (sujet de thèse, 2003) : chacun a accès au statut d’auteur grâce aux outils de l’auto-publica-tion, sans passer par la chaîne éditoriale traditionnelle qui garantissait une certaine fiabilité de l’information + brouillage de l’identité de l’auteur dans les formes de publication numérique (anonymat...) Autorité : la notion classique n’est pas valable appliquée aux liens hypertextes. Une majorité d’utilisateurs considère les résultats donnés par les moteurs de recherche fiables et questionne peu la pertinence des résultats : les moteurs de recherche font autorité par opacité ou manque d’informa-tion. (Construction de l’autorité informationnelle sur le web, 2007) Folksonomie : catégoriser soi-même des ressources par l’intermédiaire de services disponibles en ligne dans l’objectif de les retrouver et les partager. Evolution du régime auctorial : De la Rome antique aux siècles des Lumières, sont considérés comme auteurs, les dieux, puis celui qui a commandé l’ouvrage, celui qui l’a inspiré et non celui qui le réalise. Il s’agit de reprise de textes anciens. Puis est considéré comme auteur celui produit quelque chose venant de lui-même. Au XXème siècle, nouvelles figures d’auteurs : - Décentralisé (type Wikipédia)

- collectif (type R.T. Pédauque)

- machinique (type Sylla) "Les enjeux sociétaux sont importants : le numérique formate, modèle, façonne des objets communicationnels et informationnels qui à leur tour fabriquent des comportements." Evelyne Broudoux, Ghislaine Chartron, Stéphane Chaudiron : L’architecture de l’information : quelle réalité conceptuelle ? Etudes de communication, 2013

Bruillard, Eric - France Digital naïf Vice-président du CAPES. Directeur du laboratoire du STICEF de l’ENS Cachan, pilote le projet de MOOC « Enseigner avec le numérique » de la plate-forme FUN (France Université Numérique).

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Connu pour sa réflexion sur l’introduction des TICE très ancienne et très approfondie et toujours d’actualité. Premier à parler de digital « naïf » dans « Technologies de l’information et de la communication et indigènes numériques : quelle situation ? » avec Georges Louis Baron, paru en 2008 dans la revue STICEF n°15

Buschini Philippe Consultant en construction de l’e-réputation d’entreprise Identité numérique : plurielle, active et changeante. S’agrège aux identités (elles-mêmes plurielles traditionnelle, sociale et culturelle) 2 caractéristiques de l’e-réputation : ubiquité et instantanéité de l’Internet augmente la vitesse de diffusion et de construction de l’e-réputation la rendant impossible à stopper ; persistance de la mémoire sur Internet renforcée par l’absence de droit à l’oubli..

Bush, Vannevar - Etats-Unis Memex ; hypertexte Chercheur au MIT (Boston) Memex : système documentaire ancêtre du lien hypertexte.

Cacaly, Serge CACALY, Serge (dir.), Dictionnaire encyclopédique de l’information et de la documentation, Paris, Nathan Uni-versité, 2003. (Collection « Réf. »). Cain, Julien (1887-1974) Français, administrateur de la Bibliothèque nationale Secrétaire général de l’information en 1940 Grand promoteur de l'organisation des bibliothèques de France, il fut aussi vice-président de la Fédération internationale des associations de bibliothécaires et d'institutions. Lance en 1956 le Bulletin des bibliothèques de France Calenge, Bertrand Bibliothèque ; Poldoc ; usagers ; base de données Mort cette année, le 3 janvier 2016 Activités : Conservateur général des bibliothèques – Responsable de la communication interne et de l'évaluation à la bibliothèque municipale de Lyon. Directeur des études de l’Enssib depuis 2011. Coordinateur du groupe de recherche bibliothéconomique Poldoc de l’ENSSIB. Il a créé l'institut de formation des bibliothécaires. Ancien rédacteur en chef du BBF. Blog « Carnet de notes » Favorable à Google Books. Idées principales : Spécialiste de la politique documentaire et du traitement documentaire traditionnel. Généralise la politique documentaire dans les années 1980 Travaille sur les publics et les usages. Auteur du décalogue (10 commandements du bibliothécaire), issu de son blog Bibliothèques et politiques documentaires à l’heure d’internet (2008) Entre « data librarians » et médiateurs du savoir dans 'carnet de notes' : Deux voies possibles pour le biblio-thécaire : la médiation ou le traitement des données. Les deux sont complémentaires. Structurer les données qui prolifèrent : rôle des experts du RDA et de FRBR. Data librarians ou « bibliothécaires de données » – et data scientists –

Callimaque de Cyrène (vers -310 / -240) Catalogues Origine probable du surnom « Callimaq » de Lionel Maurel. Il élabore le catalogue de la bibliothèque d’Alexandrie en 120 pinakes, à la fois catalogue de bibliothèque, bibliographie de référence, classification du savoir, condensation d’informations

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Cardon, Dominique Usage ; identité numérique ; acteurs du web 2.0 Sociologue français, universitaire à l’EHESS, sociologue au Laboratoire des usages d'Orange Labs Biblio : La démocratie Internet (2010) Internet est un média de masse différent des autres car il réunit deux formes de communications : sphère de la conversation/sphère de l'information. L'écosystème informationnel qui vient du web social permet de contrer l'effet de massification d'internet et le page rank (idée tirée de l'analyse d'audience de la télé) Le public, autrefois sous contrôle, s'émancipe avec internet. Internet est un instrument de lutte contre l'infantilisation des citoyens. La guerre économique du web menace l'esprit d'internet et sa diversité. Internet est une chance pour la démocratie. Identité numérique : tension entre externalisation et simulation de soi Typologie des différentes formes de présence en ligne (Types d’acteurs sur le web 2.0) 1. Le paravent = se cacher pour se voir (profil) 2. Le clair-obscur= rendre visible tt ou partie de son intimité à un réseau de proches, non accessible à d’autres

3. Le phare= tout montrer tout voir

4. La lanterna magica = avatar pour endosser d’autres identités dans un monde virtuel

5. Le post-it = je suis là je fais ça/ cercle restreint Identité numérique : tension entre extériorisation et simulation de soi Typologie des acteurs du Web 2.0 : une minorité très active, une proportion non négligeable faisant de petites interventions régulières, la grande masse n’ayant qu’un usage réduit.

Carr, Nicholas - Etats-Unis Dispersion de l’attention Journaliste américain Biblio : « Est-ce que Google nous rend idiot ? » (2008) : Médias ne sont pas des canaux passifs. Lecture de surface du fait dispersion de l’attention et de la concentration. Réflexion sur ce qui se passe dans le numé-rique, enclosures, jardins fermés, bulles de filtres. Casili, Antonio Identité numérique Sociologue à Mines + EHESS Réfléchi sur la vie privée, constante négociation entre plateformes et individus. Voir SIC et Doc/culture numérique/agir et construire/regard sociologique

Chapron Françoise Sciences de l’éducation, française, Rouen. Membre du groupe GRCDI. Responsable CAPES documentation de l’IUFM de Rouen Histoire des SIC Les CDI (centre de documentation et d’information) des lycées et collèges (1999). Y retrace l’évolution et dresse les enjeux des CDI. Chartron, Ghislaine IST (information sciences and technology) ; édition scientifique numérique Chercheure au CNAM (conservatoire national des arts et métiers). Etudie l'édition scientifique numérique et l'impact sur les métiers du doc. Enjeux: organisation des connaissances pour une qualité et une fluidité d'accès. Evelyne Broudoux, Ghislaine Chartron, Stéphane Chaudiron ; L’architecture de l’information : quelle réalité conceptuelle ? Etudes de communication, 2013 => C’est a un véritable changement d’échelle qu’est confronté l’usager face a une complexité technologique accrue mais aussi face aux injonctions de fluidité, de transparence et d’obsolescence matérielle et logicielle.

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Chaudiron, Stéphane Evaluation ; pratiques informationnelles ; organisation des connaissances Professeur en SIC université de Lille 3, président du comité scientifique de la revue Documentaliste-SI Instrumentalisation de l'évaluation. Dépassant leur statut de simples récepteurs, les usagers jouent désormais un rôle actif dans la production, le classement, l’évaluation de l’information. Les individus, mais aussi les organisations, mettent en œuvre des stratégies ou des politiques pour faciliter l’échange d’information et la communication via des plate-formes d’intermédiation (Intranet, réseaux sociaux, etc.). Evelyne Broudoux, Ghislaine Chartron, Stéphane Chaudiron. L’architecture de l’information : quelle réalité conceptuelle ? Etudes de communication, 2013 Chaumier, Jacques Médiateur ; documentaliste ; management de l’information Consultant en ingénierie documentaire, vulgarisateur en matière de techniques documentaires. Management de l’information : avec le numérique, les technologies documentaires sont de +/+ dans les mains d’informaticiens (ex. : ontologies). Evolution de la fonction du doc qui devient médiateur et gestionnaire des sources d’information.

Cordier, Anne Maître de conférences université de Rouen, membre GERIICO (laboratoire de recherche). Biblio : « Et si on enseignait l’incertitude pour construire une culture de l’information ? », article 2012 « La culture informationnelle, quelques pistes pour sa didactisation », 2014, article avec Eric Delamotte On peut la citer quand on avance l’idée qu’il faut partir des pratiques informationnelle des jeunes. Elle défend l’idée qu’il faut laisser la place à l’incertitude. Former les esprits à cette dimension de l’imprévu, de l’imprévisible non comme un élément dangereux mais comme un élément intrinsèque de l’utilisation de l’outil numérique. Une culture technique d’internet permet d’être en mesure de comprendre.

Grandir connectés – 2015

Cousinet Roger Inspecteur de l’Education nationale qui prône les vertus du travail en groupe (créatif et stimulant). Couzinet, Viviane Culture de l’information, littératie Professeur à Toulouse. Vient de l’agro, avec Isabelle Fabre. A beaucoup théorisé sur l’info-doc. Le concept de littératie, emprunté aux sciences de l’éducation, a été repris et décliné en « littératie informa-tionnelle » par les SIC qui l’étudient avec leur regard propre, leurs théories, leurs concepts. Distinction entre la « culture de l’information » qui serait la culture commune à tous et la « culture informationnelle » détenue par les professionnels, information literatie, qui transmet les savoirs informationnels. Darnton, Robert- Etats-Unis Histoire du livre Historien américain spécialiste des Lumières, directeur de la bibliothèque universitaire de Harvard depuis 2007 (la plus grande du monde) 4 étapes de l’évolution de la lecture : 1. Invention de l’écriture en Mésopotamie (hiéroglyphe : 4000 ans av. JC ; Alphabet : 1000 ans av. JC) et donc de la lecture 2. Invention du codex (dès 1er siècle av. JC en parchemin, mais se généralise en papier au XIIIe) qui permet lecture silencieuse 3. Invention de l’imprimé (vers 1450) qui participe à la diffusion de la lecture 4. Invention du numérique : lecture du texte est concurrencée par l’image.

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Combat démocratisation v/s commercialisation (projet numérisation Google) de la culture De Certeau, Michel Rapport pensée – technique Anthropologue, auteur de référence en sciences de l’information. Les usages sont des pratiques inventives et créatives qui participent de « l’invention du quotidien » La lecture est une activité de braconnage au travers de laquelle le lecteur recompose le texte d’un auteur avec ses propres références culturelles. Cette activité créatrice est qualifiée de braconnage. De Condorcet, Nicolas (1743-1794) Education tout au long de la vie. Citoyenneté Philosophe encyclopédiste français– 18ème siècle Nécessité d’une éducation tout au long de la vie pour tous. Apprentissage citoyenneté repose sur sentiment d’appartenance à une humanité commune. De Rosnay, Joël Consom’acteur, consom’auteur ; Agorax Vox Biologiste, chercheur en sciences et écrivain scientifique. Cofondateur du « média citoyen » et participatif «Agora Vox » en 2005 (Site d’actualité, journal citoyen alimenté par les internautes sur le principe du wiki). Internaute dans Web collaboratif est à la fois consommacteur et consommauteur : il crée, diffuse et s’ap-proprie des contenus informationnels et des logiciels libres. Biblio : La révolte du pronétariat : des mass media aux media des masses (2006) Infocapitaliste : détenteurs des moyens de création, production et de diffusion des contenus informationnels dits « propriétaires », les mass-media Pronétaires : usagers capables de produire collectivement et de diffuser gratuitement des contenus via les médias des masses. Sont souvent des Pro-am (amateurs qui utilisent des outils professionnels) => nouvelle lutte des classes Passage des mass-media (moyen de communication diffusé : « one to many ») au média des masses (moyen de communication distribué : « many to many », car avec Internet chacun peut être à la fois producteur et consommateur d’informations via les blogs, les wikis...) Info-pauvre et info-riche : accès ou non à l’information Attitude de veilleur : méfiance et utilisation d’outils et de méthodes pour évaluer la fiabilité de l’information. Infomédiaire : un médiateur (humain ou logiciel) entre les consommateurs et les producteurs qui jouit de la confiance des deux parties et qui gère la diffusion d’informations personnelles des premiers aux seconds afin de faire correspondre l’offre au besoin => joue rôle de filtre sélectif en croisant les informations avant de les communiquer. Internet est une TR (technologie de la relation) et non une TIC, car au coeur il y a la potentialité de créer des interactions. De Singly, François Pratiques de la lecture à l’école Sociologue et professeur de sociologie à la Sorbonne. Décalage entre les goûts des adolescents et ce que l’école propose, donc pas de plaisir à la lecture scolaire. Elle ne devrait pas être imposée, c’est une pratique solitaire. Biblio : Les adonaissants (2007) Debray, Régis Médiasphère, médiologie Ecrivain, philosophe et médiologue. Fonde les Cahiers de médiologie. S'intéresse au problème du religieux et de la croyance au sein du groupe social. Baptise l'étude des technologies de la transmission d'information, la médiologie : études des interactions entre technique et culture.

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Distingue 3 âges (reprise de Mc Luhan) auxquels il associe un support de transmission du message sacré : 1. La logosphère avec le codex : 1ère Bible imprimée, facilite la communication du Dieu unique

2. La graphosphère avec l'imprimerie : va générer l'Ecole

3. La vidéosphère avec la Toile : il n'y a plus de frontière ni d'Etat : à quelle forme de sacré cela va-t-il mener ? Médiasphère : organisation de la société autour et par un média dominant (logosphère/écriture, graphosphère/imprimé, vidéosphère/audiovisuel, cybersphère/internet) « C’est la technique qui fait l’homme » Temps court de la communication (transport dans l’espace => im-mediat, sans intermédiaire) vs temps long de la transmission (transport dans le temps => s’appuie sur des supports de mémoire, des objets matériels de médiation)

Delamotte, Eric Culture informationnelle Enseignant chercheur, laboratoire GERIICO, université de Rouen. L'éducation à la culture informationnelle, 2009 L'enseignement du prof doc doit développer des compétences d’ordre : - Culturel dans le domaine de l’information documentation - Cognitif dans le travail sur le contenu de l’information - Comportemental de mise à distance, de jugement critique, d’évaluation. Besoin d’établir « l'autonomie épistémologique du champ de la culture informationnelle et de sa didactisa-tion » Devauchelle, Bruno Membre fondateur, rédacteur et éditorialiste du Café Pédagogique. Chercheur au CEPEC de Lyon : Centre d’études pédagogiques pour l’expérimentation et le conseil. Nombreux écrits engagés dans le Café pédagogique.

Dewey, Melvil (1851-1931) - Etats-Unis Bibliothécaire américain ; Classification décimale CDD en 1876 1878 : fonde la 1ère école de bibliothéconomie à l’université Columbia de New York (Professionnalisation de la vocation de bibliothécaire). Père de la bibliothéconomie moderne. Fonde aussi la American Library Asso-ciation, créé le Library Journal et oeuvre bcp pour la bibliothéconomie aux USA. « La bibliothèque est une école, le bibliothécaire un enseignant. ». Inventeur de la « bibliothèque wagon » (= bibliobus)

Dinet, Jérôme Recherche d’information Psychologie cognitive 4 fausses croyances : 1. Tout le monde et en particulier les jeunes aiment et maîtrisent l’informatique

2. Quantité = qualité

3. Maîtrise des NTI = maîtrise des flux d’information

4. Maîtrise des outils de recherche = maîtrise de la démarche de recherche Doueihi, Milad Culture numérique Historien du religieux Introduit et consacre l’expression "culture numérique" dans son ouvrage "La grande conversion numérique", en 2008 : «Le numérique s’est imposé comme une nouvelle culture qui modifie notre rapport à l’espace, à la politique, aux choses et à nous-mêmes »

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La grande conversion numérique : il utilise la métaphore religieuse pour faire comprendre qu’avec le numé-rique, il y a une grande conversion d’une culture à une autre, et que celle-ci dépasse la seule question tech-nologique. Glissement de la recommandation vers la prescription

Duplessis Pascal Didactique : concepts info-documentaires ; culture de l’information ; recherche de l’information (étapes) Professeur-documentaliste, formateur ESPE de l’académie de Nantes, membre du GRCDI, blog les trois couronnes ; Petit dictionnaire des concepts info-documentaires sur SavoirsCDI (avec Ballarini-Santonocito Ivana) Les « 3T » de la culture de l’information = savoir-faire (efficacité), attitude (responsabilité), savoir (intelligibilité) Approche bottom-up : il faut partir des usages informationnels des élèves pour ensuite élaborer une démarche pédagogique adaptée aux situations empiriques, et non faire découler les savoirs scolaires des savoirs savants (top-down). S'intéresse aux compétences pédagogiques requises pour le CAPES, à la didactisation des savoirs info-do-cumentaire et à la phase de questionnement dans la recherche d'information. >Construction d'un référentiel de compétences info-documentaires >Etat des lieux de la didactique de l'information documentation >Inventaire des activités info-documentaires mobilisés dans les activités de recherche d'information en ligne >L'enjeu des référentiels de compétences info-documentaires dans l'éducation nationale

Durpaire Jean-Louis Learning center Inspecteur général de l’Education Nationale à la retraite Les politiques documentaires des établissements scolaires, 2004 (Rapport) – Introduction de la politique do-cumentaire pour les documentalistes. L’accès et la formation à la documentation du lycée à l’université : un enjeu pour la réussite des études supé-rieures, 2009 (+ Daniel Renoult) Repères pour la mise en œuvre du parcours de formation à la culture de l’information, PACIFI 2010 (+ Mireille Lamouroux)

Eco Umberto Ecrivain italien Le lecteur Modèle participe à la coopération textuelle en actualisant les contenus d’interprétation (les signes du texte), en participant au processus de signification. Possible conflit d’intention entre l’intention du lecteur (le sens qu’il tire du texte), l’intention du texte (les interprétations qu’il rend possible) et l’intention de l’auteur (ce qu’il voulait à l’origine transmettre) Signe-fonction : le signe est une instruction à l’interprétation. Il désigne différentes réalités en regard du contexte socioculturel. « A l’avenir, l’éducation aura pour but d’apprendre l’art du filtrage » 2010 in interview Le Monde « Je suis un philosophe et j’écris des romans ».

Endrizzi Laure Chercheur à l’INRP (institut national de recherche pédagogique), auteur d’un rapport sur Wikipédia : « nouveau modèle éditorial ».

Ertzscheid, Olivier Bibliothèque ; identité numérique ; folksonomie Maître de conférences en sciences de l’information, actuellement en poste à l’IUT de La Roche sur Yon (Uni-versité de Nantes) ; membre GRCDI ; blog affordance (affordance.typepad.com)

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Encyclopédie d’usage : transcription en tps réel de la dynamique de construction des savoirs VS encyclopédie savante : transcription jusqu’à un moment donné de l’état des connaissances fixées Bibliothéconomie de masse : pratiques professionnelles se dissolvent dans les pratiques amateurs et dans le quotidien ; ex. : industrialisation de l’indexation dans 90’, marchandisation dans 2000’, indexabilité totale et en temps réel aujourd’hui L'identité numérique peut être définie comme « la collection des traces que nous laissons derrière nous, consciemment ou inconsciemment, au fil de nos navigations sur le réseau et le reflet de cet ensemble de traces, tel qu'il apparaît 'remixé' par les moteurs de recherche. » -Ses travaux de recherche portent notamment sur les nouvelles modalités d’organisation et d’accès aux connaissances sur le Net ainsi que l’émergence de pratiques documentaires dédiées.

-La présence numérique revient de plus en plus à exercer des fonctions documentaires : folksonomie, hash-tags. La perméabilité augmente entre les 3 sphères d'indexation : professionnelle, industrielle, sociale. Babélisation des expertises : co-construction des savoirs dépasse le cadre des experts académiques. De plus en plus de gens savent de plus en plus de choses et ont les moyens d’inscrire leurs savoirs dans des références et le faire savoir par l’indexation automatique). Ingénierie de la sérendipité : amplifie la capacité de rebond. Triple économie de la folksonomie : économie de compétences documentaires et informatiques, économie d’échelle (l’un travaillant pour le bénéfice de tous) Indexation sociale : question n’est plus celle de l’autorité (qui a l’autorité), ni celle de l’expertise (qui a les compétences nécessaires), mais celle des usages (qui a besoin d’indexer)

Escarpit, Robert (1918-2000) Jette les bases des SIC en publiant Théorie générale des SIC en 1976.

Ecrit pour le Monde ; créateur du Centre de sociologie des faits littéraires (1960) ;

Créateur de l’IUT secteur tertiaire consacré au journalisme + animation socio culturelles + carrières sociales + s’élargit documentation et com d’entreprise puis ensuite en métiers du livre et bib.

« pour moi, l’information est le contenu de la communication, et la communication le véhicule de l’information.

Confrontation du paradigme cybernétique de l’information à la vie politique.

Fabre, Isabelle Médiation ; dispositif médiatique Maître de conférences en SIC, université de Toulouse à l’École nationale de formation agronomique (ENFA) Le dispositif médiatique est le lieu où humains, objets matériels et liens s’organisent pour mettre en œuvre des interactions à la fois réelles et symboliques qui instituent des modalités et des logiques d’usage de l'information. Il ne faut pas confondre l'accès à l'information facilité par les formes numériques, et les processus de réception et d'appropriation de l'information qui permettent de construire une connaissance.

Fayet-Scribe Sylvie Historienne (XIXe) et chercheuse en SIC => approche historique. Histoire de la documentation en France (2000) ; La Table des matières (roman) ; cofondatrice de la revue électronique Solaris (arrêt des publications). Médiation documentaire : passe par une nécessaire organisation des connaissances et de leur accès Outils de médiation : instruments intermédiaires entre celui qui organise l’accès à l’information et l’usager. Comprennent les outils d’accès et les outils de repérage. Outils d’accès : permettent de repérer et de retrouver, donne accès ; ex : index Outils de repérage : signalent une information sans en donner accès ; ex : catalogue

Ferriere Adolphe (1879-1960) Créateur de « l’Ecole active » fondée sur les centres d’intérêts des enfants + suppression des notes, reconnaissance de l’enfant comme une personne, importance du rythme de l’enfant. Inspira Freinet.

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Finkielkraut Alain Mouvement disciplinariste ; valeur principale = étude Ecrivain et philosophe français. Appartient au mouvement « républicain » (ou « disciplinariste ») En faveur d’un recentrage des programmes sur les savoirs fondamentaux (tel que maîtrise de la langue). Est contre le « pédagogisme » de l’école nouvelle (contre P. Meirieu par exemple). Principale valeur de l’école égalitaire est l’étude.

Fluckiger, Cédric Apprentissage, culture numérique Chercheur, Lille 3

Fondin Hubert SIC, spécialisé dans l’épistémologie Document : toute communication ne nécessite pas forcément de document (signaux de fumée, communication orale...). Mais le document nécessite une communication durable, formelle, inscrite sur un support qui puisse être traité, stocké et reproduit par n’importe quel destinataire 4 approches des CDI : autour du document (logique patrimoniale), de la recherche (logique techno-centrée), systémique (logique technique et fonctionnelle peut prendre le pas sur logique humaine et sociale), orientée-usager (logique marketing qui peut dériver sur déterminisme du fait des catégorisations des usagers) Document par intention et document par interrogation (devient document quand il est interrogé)

Fourgous Jean-Michel Député Réussir l’école numérique, 2010. Frau-Meigs, Divina EMI Ancienne directrice du Clemi, a démissionné fin 2015), professeur en SIC à Paris III, spécialiste des médias, de la réception et des usages des TIC. CLEMI : centre de liaison de l’enseignement et des moyens d’informa-tion. Principes de l’EMI : elle doit toujours s’appuyer sur la liberté d’expression mais aussi sur le droit à la vie privée et à la maîtrise de ses données personnelles. L’EMI n’est pas soluble dans le numérique : elle seule permet d’en maîtriser les opportunités, d’en civiliser les effets et de critiquer la fausse transparence due à la naturalisation des plateformes et protocoles par les grands cyber-monopoles et leurs distorsions des droits de l’homme.

Freinet Célestin (1896-1966) Pédagogue français « École moderne » ou pédagogie active : pédagogie d’apprentissage (par tâtonnement expérimental), centrée sur l’élève (grande place à l’auto-évaluation, au projet personnel [individualisation du travail], à la communication [texte libre]). Est ouverte sur la vie (fait de la classe un atelier, vise l’autonomie). Insère le journal scolaire. Gardiès, Cécile Médiation ; dispositif médiatique Maître de conférences en SIC, université de Toulouse. École nationale de formation agronomique (ENFA) Médiation : L’acte de médiation permet d’analyser et de situer le contexte et de développer la conscientisa-tion du besoin d’information ou de communication. (Cécile Gardiès, 2008) Dispositif médiatique : lieu où humains, objets matériels et liens s’organisent pour mettre en oeuvre des interactions à la fois réelles et symboliques qui instituent des modalités et des logiques d’usage de l'informa-tion. Il ne faut pas confondre l'accès à l'information facilité par les formes numériques, et les processus de

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réception et d'appropriation de l'information qui permettent de construire une connaissance.

Gonnet Jacques SIC, fondateur du CLEMI (centre de liaison de l’enseignement et des moyens d’information => semaine de la presse) rattaché au ministère de l’Education Nationale ; auteur de Education et médias (2003) Education aux médias : éducation critique par la prise de conscience du fonctionnement des médias. Goody, Jack La technologie de l’intellect La Raison graphique : comment l’outil influe sur la construction de l’intellect. Gore, Al- Etats-Unis Autoroute de l’information Vice-président américain de 1993 à 2001 Autoroutes de l’information : convergence des technologies de l’information et développement des réseaux de communication à grande vitesse, constitue un enjeu économique qui fait l’objet de politiques dans les années 90.

Habermas Jürgen Sociologue allemand, auteur de L’Espace public (1963) Espace public : lieu de formation de la volonté politique par le flux libre des informations et des idées pertinentes, émerge dans classes bourgeoises occidentales du XVIII-XIXe s.

Hameline Daniel Défenseur de la « pédagogie par objectifs » (qui a vu le jour aux Etats-Unis) : enseignant indique clairement aux élèves les objectifs à atteindre, ce qu’ils auront l’occasion d’apprendre. Ces objectifs doivent pouvoir être observables (du point de vue de l’élève). Les conditions de réalisation et les critères d’évaluation doivent également être communiqués. Harnad, Stevan - Hongrie Intelligence collective ; archives ouvertes Chercheur hongrois en sociologie cognitive Skywritting : « écrire dans le ciel à la vitesse de la pensée » : pour les archives ouvertes afin de permettre un accès au savoir pour tous, grâce à une communication asynchrone, et favoriser l’échange et donc l’intelli-gence collective. Hassenforder, Jean docteur en sciences humaines au sein du "Groupe de recherches de Témoins". Travail sur bibliothèque + sciences de l’éducation Hugo Victor Ecrivain français « Ceci tuera cela » : parole de Frollo dans Notre Dame de Paris pour désigner remise en cause culturelle et sociale par la technique, ; ceci étant le livre imprimé, savoir en circulation multiplié, cela étant la cathédrale, architecture symbole du politique, du religieux et du culturel.

Kyrou Ariel Journaliste et universitaire en sociologie et histoire des médias Google God : entreprise tente de se faire passer pour un outil naturel et invisible des pratiques quotidiennes, de devenir le relais universel.

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Jakobson, Roman - Russe Fonction phatique Linguiste russe Schéma de la communication verbale : prise en compte du contexte, du code (nécessité qu’il soit commun en partie ou en totalité entre l’émetteur et le récepteur) et du contact (canal qui permet d’établir la communication), en plus des traditionnels messages, destinataire et émetteur. Transposition dans le domaine de la linguistique de la théorie de l’information de Shannon (années 70)

Jeanneney, Jean-Noël Google books ; Gallica Ancien président de la BnF, homme politique français, historien des médias. S’oppose à Google Book et défend Gallica. Quand Google défie l’Europe (2005) : pour une contre-offensive européenne face à la numérisation de masse de Google Books et ses dérives : limite diversité culturelle car situation de monopole, algorithme secret et influence de la publicité. Aboutit à la création de la bibliothèque numérique d’Europe, Europeana : 6 millions d’ouvrages en 2010.

Jeanneret Yves SIC, GRIPIC (groupe de recherche interdisciplinaire sur les processus d’information et de communication), corédacteur en chef de Communication et langages ; auteur de Y a-t-il (vraiment) des technologies de l’information ? (2000) Technologie du texte/sémiotique : l’information n’appartient pas en propre aux objets. Nécessite une interprétation, une appropriation. Au centre, il y a le texte et des processus de langage (lecture, écriture). => critique des termes « technologie de l’information » et « société de l’information ». Texte : tout élément qui nécessite une interprétation, une lecture (signes, images, vidéos...) Distingue l’information mathématique (procédé technique asémantique) de l’information interprétative (pratique sociale sémantique).

Ecologie de l’information ; écrit d’écran Professeur en SIC à la Sorbonne. Directeur du GRIPIC (groupe de recherche interdisciplinaire sur les processus d’information et de communication). Président de la société française des SIC. Idée : Il faut intégrer l’écologie de l’information à l’école pour que les élèves ne soient pas des consomma-teurs d’objets. Biblio : Y a-t-il (vraiment) des technologies de l’information ? (2007 ??) Architexte : (logiciel) = composantes internes d’un dispositif d’écriture Le livre imprimé est un dispositif de lecture (Il sépare l’outil technique du dispositif). Texte : tout élément qui nécessite une interprétation, une lecture (signes, images, vidéos...) Distingue l’information mathématique (procédé technique asémantique, information codée et transmise en aveugle sans signification) de l’information interprétative (pratique sociale sémantique, qui a une significa-tion) = Information 1 et information 2. L’expression « technologies de l’information » entretien une confu-sion entre ces deux définitions. Comment les dispositifs de traitement de l’information 1 peuvent affecter la façon de produire de l’informa-tion 2. Le support = L’objet matériel qui supporte les messages (tablette d’argile, rouleau de papyrus, l’écran, etc.). Il conditionne la forme des messages et les circuits de leur diffusion Le document = Un support utilisé de manière particulière, qui n’est pas seulement définie par ses caractéris-tiques matérielles, mais par des formes d’expression et des usages culturels Il veut combattre une idée reçue : il s’agirait de passer d’une « ère de la documentation » à une « ère de l’information ». La question documentaire continue de se poser car l’information ne s’est pas affranchie de dimensions matérielle et sociale Ecrits d’écran : (à l’opposé, Régis Debray, médiologie, c’est la fin du texte, tout n’est qu’image). En revanche Yves Jeanneret, avec écrits d’écran, dit qu’il faut savoir décrypter, mais c’est du texte. La structure même du

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document, avec les signes passeurs, la façon dont le texte est agencé dans la page, relève du texte. Il faut penser les choses dans la continuité et pas dans la rupture.

Exemple de signe passeur : « À propos de » ou « Master ID » situés en haut à gauche de la page. Ce sont des « textes passeurs » pour reprendre l’expression d’Yves Jeanneret dans son livre Y a-t-il (vraiment) des tech-nologies de l’information ? Algorithme de recherche (PageRank) parie sur la probabilité d’atteindre une réalité symbolique à partir d’un traitement purement logistique : sémiotique du grosso modo (Jeanneret, 2014)

+ Emmanuel Souchier Lire, écrire, récrire (2003, avec Joëlle Le Marec) SIC, co-rédacteur en chef de Communication et langages, directeur du GRIPIC Hypertexte : signe passeur, c’est-à-dire un signe-outil qui donne accès aux multiples modalités du texte. Dépasse la stricte dimension fonctionnelle car permet un acte de lecture/écriture. Architexte : structure textuelle qui forme l’outil d’écriture en amont qui balise l’écriture d’écran en abîme. Remet en question vision d’Internet comme espace de démocratie absolue où chacun accède pareillement à la position d’auteur. Ecriture au sein des médias informatisés : à la fois outil (les médias reposent sur des machines et des logiciels dont le fonctionnement est programmé par de l’information binaire écrite) et objet (car média est dédié aux pratiques de l’écriture). Texte : dispositif technique, à la fois objet matériel, socialement construit et formes interprétables. Lettrure : capacité conjointe d’écrire et de lire. Terme utilisé dès XIIIs pour désigner l’activité des moines. Réseau social : la part de social est inscrite dans le programme, la technique. N’est qu’une possibilité. => critique de l’expression. Phantasme de l’immatérialité : avec le numérique, comme le texte apparaît ou disparaît de l’écran sur l’initiative du lecteur, il semble éphémère. Cependant, les signes sont dotés de matérialité car ils sont inscrits dans des supports : les mémoires. Ce qui disparaît c’est les caractéristiques physiques du papier : permanence et intégrité (car avec numérique, modification du texte est aisée). Lecture numérique : à la fois distanciation (le texte disparaît derrière l’écran) et engagement physique (clic de souris, clavier) 3 temporalité de la lecture numérique : attente (la machine a la main), le clic (on agit sur l’écran), la saisie (on entre des données au clavier) Jefferson, Thomas - Etats-Unis Information 3e président des USA et rédacteur de la déclaration d’Indépendance, philosophe attaché aux droits de l’homme. Parabole de la chandelle : « Celui qui apprend quelque chose de moi enrichit son savoir sans réduire le mien, tout comme celui qui allume sa chandelle à la mienne se donne de la lumière sans me plonger dans l'obscurité » => Nature non-soustractive de l’information et de la connaissance. Jenkins, Henry - Etats-Unis Culture fan ; transmedia storytelling Culture participative. Glissement du focus de l’expression individuelle à l’engagement communautaire

Juanals Brigitte SIC française Information literacy/littératie de l’information : ensemble de compétences permettant de reconnaître un besoin d’information, de trouver, évaluer et utiliser les informations pertinentes. 3 niveaux progressifs de compétences : maîtrise de l’accès à l’information, culture de l’accès, culture de l’information. techno-utopie : accès à l’information ne signifie pas accès au savoir + disparité géographique, sociale et économique qui limite le global village. Culture de l’information

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Maître de conférences à Paris Ouest Nanterre la Défense. Chercheure associé au LabSIC. Information literacy/littératie de l’information : ensemble de compétences permettant de reconnaître un besoin d’information, de trouver, évaluer et utiliser les informations pertinentes. Techno-utopie : accès à l’information ne signifie pas accès au savoir + disparité géographique, sociale et économique qui limite le global village. La structuration des données informationnelles a donc de fait évolué. D’une structure linéaire et hiérarchisée qui répond à une logique de stock, celle du livre, nous sommes passés à l’hypertexte, qui lui, met en place une structure de réseaux répondant à une logique de flux. (La culture de l'information, du livre au numérique, 2003) Accéder à l’information ne veut pas dire accéder au savoir. Il faut un processus de construction de sens au niveau du récepteur. (2003) Elle précise 3 niveaux progressifs de compétences, 3 approches de la relation des individus à l’information : 1. Idée de maitriser l’information : séances de méthodologie documentaire (entrée par les outils). Corres-pond aux années 1990 (savoir lire un index, comment s’orienter dans le fond documentaire, etc.) mais per-dure aujourd’hui

2. Culture de l’accès à l’information : continuité lycée - université (Francis et Pascal, bdd), développement de l’internet, contrôle de la fiabilité de l’information, accès autonome à l’information et début de la produc-tion de contenus pour les usagers de l’information

3. Aujourd’hui, culture de l’information, qui doit être appropriée comme une culture de société (Claude Baltz) Brigitte Juanals a montré que le projet de Diderot et d’Alembert était issu de la volonté de rassembler les savoirs et les diffuser, constituant ainsi le terreau pour le développement d’une « culture de l’information ». L’appropriation symbolique et sociale de la technologie a changé ; elle légitime des politiques de surveillance et de contrôle, d’une part, et de stratégies commerciales, d’autre part, de plus en plus sophistiquées et de plus en plus interventionnistes. (TIC&Société, 2014)

Latour Bruno Sociologue des sciences Bibliothèque = centre de calcul : ensemble d’opérations qui relèvent du faire, machine qui prélève ce qui provient du réel pour le transformer en information (lieu de concentration et de traitement des données). Bibliothèque ; concentration des données Sociologue des sciences, philosophe. Réfléchi sur l’acteur en tant que sujet dans les réseaux. Bibliothèque = centre de calcul : ensemble d’opérations qui relèvent du faire, machine qui prélève ce qui provient du réel pour le transformer en information ; lieu de concentration et traitement des données. Le Coadic, Yves-François Besoin d’information ; bruit/silence ; disciplinarisation de l’info-doc et de la culture informationnelle (Mani-feste pour l’enseignement de l’info (2002) ; pour agrégation en SI mais pas en doc Professeur des universités en Sciences de l’information au CNAM. S'intéresse aux notions de bruit et de silence Fondateur français de l'Approche orientée usager (AOU). S'intéresse à la formation des usagers Biblio : Usages et usagers de l’information (1997), La Science de l'information (1997), Besoin d'information (1998), Le Besoin d'information : formulation, négociation, diagnostic (2008) Information : élément de sens inscrit sur un support grâce à un système de signes. Le but de l’information reste la connaissance, la transmission du support étant le moyen. Changement de paradigme : gestion du stock => gestion du flux ; savoirs individuels => savoirs collectifs ; orientation professionnelle à l’orientation usager : l’usager passe d’utilisateur final à partenaire. Usage = activité sociale, manière de faire, art de faire « Lié à l’outil et de nature empirique, l’usage est un concept technique, il se construit par des utilisations constantes et récurrentes dans la quotidienneté, mais il n’a pas force de loi, à la différence des moeurs, des us et des coutumes, des habitudes de vie auxquelles les membres d’un groupe social se conforment. » Usages et usagers de l’information, 1997 Usabilité : mesure à quel point une information est prête à l’usage, facile à apprendre, à se remémorer et à utiliser.

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Donnée : représentation conventionnelle, après codage, d’une information sous une forme permettant d’en faire le traitement électronique. Science de l’information étudie les propriétés générales de l’information, des processus et des systèmes de construction, communication, usage de cette information. Trois caractéristiques de la société de l’information : 1. explosion documentaire ;

2. implosion du temps ;

3. élévation du flux (quantité d’information circulant par unité de temps) Le Crosnier, Hervé Biens communs, culture numérique, neutralité du Net Conservateur de bibliothèque de formation ; Enseignant chercheur à Caen sur les technologies de l’Internet et la culture numérique. En faveur des ressources éducatives ouvertes : cours vidéo culture numérique sur Dailymotion Métaphore de l’entonnoir : caractérise initiative de Google de transférer l’ensemble du Web dans ses ser-veurs afin de rendre indispensable l’utilisation du moteur de recherche. Vectorialisme : entreprise s’appuyant sur les banques de données des intentions, le cloud-computing (force de frappe informatique composée des serveurs, des logiciels de service), la force de l’appariement, les Web-médias pour se constituer en futurs appareils idéologiques et administratifs capables de palier aux défi-ciences des pouvoirs publics (GoogleHearth, GoogleScholar, GoogleBooks...) (La Neutralité de l'internet : Un enjeu de communication, Valérie Schafer, Hervé Le Crosnier, Francesca Mu-siani, CNRS editions, coll. Les essentiels d'Hermès – 2012) Neutralité du Net : ce n’est ni la liberté d’expression, ni du principe de neutralité à la wikipédia (équilibre des points de vue), c’est le principe fondateur de l’Internet selon lequel chaque « paquet d’information » quels qu’en soient la source et le destinataire, est traité de façon égale par les routeurs. Lois de renforcement de la propriété intellectuelle qui demande aux opérateurs de réseau de surveiller et éventuellement de bloquer les usages de certains protocoles. Position centrale donnée aux opérateurs réseau. Le Deuff, Olivier Folksonomies, numérique Maître de conférences à l’Université de Bordeaux, Professeur-documentaliste détaché à l’université à deux reprises ; membre du GRCDI et auteur du blog "Le guide des égarés"; Laboratoire Médiation, information, communication, art (MICA) ; fondateur du site collaboratif Cactus Acide (Critique des Actus/ Analyse Culture de l’Information Didactique et Education aux médias) • Autorité/pertinence vs popularité/influence ;

• Savoir vs c’est-à-voir : concurrence de l’information cognitive par l’information cocasse qui se propage de façon virale et s’appuie sur le buzz (ex. : Hitek ou Konbini) La formation à la gestion de la présence numérique doit reposer sur l'acquisition d'une culture de l'informa-tion ET de l'informatique, en ayant une dimension éthique et technique. Tag-literacy nécessaire : underscore, pluriel, synonyme, pensercollectif. Les folksonomies présentent de forts avantages pour l’accès à de l’information rapide, voire dans le cas de la veille. L'intérêt de l’indexation professionnelle demeure, pour sélectionner de l’information à caractère plus durable. La documentation dans le numérique, 2014 (Presses de l’ENSSIB). Il y suggère que le bibliothécaire ou documentaliste ne doit pas s’adapter, mais doit adopter le numérique. Le Lay Patrick Ex-PDG de TF1 « A la base, le métier de TF1, c'est d'aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit. [...] Ce que nous vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain disponible. » Lessig, Lawrence - Etats-Unis

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Creative Commons Auteur américain, juriste, il est fondateur et président du conseil d'administration de l'organisation Creative Commons (2004). « Code is law » : pouvoir des algorithmes en tant que loi. Spécialiste du droit constitutionnel et de la propriété intellectuelle. Il est défenseur de la liberté sur internet et est opposé à l’extensivité du droit d’auteur qui selon lui empêche la création et les échanges en lignes. Levy, Pierre Métalangage Philosophe. Tentative de création d’un langage qui prenne en compte les interactions sociales. Créateur du projet IEML en 2006 : invention d’une langue artificielle conçue pour être simultanément manipulable par les ordinateurs et capable d’exprimer les nuances sémantiques des langages naturels (information economy meta language). Consacre sa vie à la compréhension des implications culturelles et cognitives des technologies numériques, à promouvoir leurs meilleurs usages sociaux La révolution numérique est d’abord portée par un mouvement social avant d’être récupérée par l’industrie de l’électronique. (Internet : création d’une communauté) Intelligence collective : capacités cognitives d’une communauté grâce à la synergie née de la collaboration sont supérieures aux capacités cognitives des individus isolés. Arbre de connaissance : représentation imagée et structurée de la somme des richesses que chacun des membres d’une communauté lui apporte.

Liquète, Vincent Médiation ; culture informationnelle ; écosystème documentaire Universitaire en SIC, français, IUFM de Bordeaux, rédacteur en chef de la revue Esquisse ; auteur de Le travail autonome (avec Yolande Maury) Maître de conférences à Bordeaux. Directeur adjoint de l’ESPE d’Aquitaine. ANR Translit. Cultures de l’information et littéracies informationnelles, accompagnement des connaissances en contexte professionnel, durabilité des pratiques d’information et documentaires. Ses travaux portent sur l’analyse des pratiques informationnelles des enseignants, la culture informationnelle professionnelle et l’organisation des connaissances notamment chez les professeurs documentalistes La médiation est un concept nomade, sur lequel les professionnels s’interrogent lorsque l’approche didac-tique montre des limites. Distingue 4 types de médiations : 1. médiation de conflit, une bibliothèque étant souvent appelée à gérer des contextes conflictuels ;

2. médiation d’explicitation : il s’agit de repérer les dysfonctionnements dans les communautés usagères, d’analyser le service de mise à disposition des ressources afin de rapprocher les usagers des organismes, d’intégrer les comportements pour les traduire dans les modes d’organisation ;

3. médiation muséale, action directe ou indirecte qui s’opère en direction du public, en fonction des œuvres ; il s’agit là de développer une écologie de la ressource, en s’appuyant sur une combinatoire qui mettra en œuvre supports et nouvelles technologies.

4. médiation technique, action réfléchie et au service de la performance, qui fait cependant courir aux pro-fesseurs documentalistes le risque de l’effacement professionnel. Faut-il reconsiderer la mediation documentaire ? (Liquete, Gardiès, Fabre)

Si la mediation documentaire prend appui sur le traitement documentaire base sur l’usage de normes pro-fessionnelles universelles visant un usage collectif, elle s’oriente aujourd’hui vers la mise en place de dispo-sitifs techniques et humains plus complexes qui incluent des reecritures de l’information, revisitant ainsi les formes mediatrices dans les pratiques professionnelles. Cultures de l’information (Coordonné par Vincent Liquète), Les essentiels d’Hermès.

McLuhan, Marshall (1911-1980) - Etats-Unis Médium ; village global

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(Canada) Théoricien de la communication. Fondateur des études contemporaines sur les médias. Il annonce en 1962 que « Nous quittons la galaxie de Gutenberg pour entrer dans la galaxie de Marconi». Or cela ne se produit pas (Marconi : scientifique italien promoteur des transmissions par radio>Galaxie de Marconi = fin de l'information imprimée). Sociologue canadien Le message c’est le medium : ce n’est pas le message qui affecte la société mais le canal de transmission, le message étant subordonné au média. Cf. on boit l’étiquette d’un château Margot. Global village : l’information véhiculée par les médias de masse fond les microsociétés en une seule, avec une unique culture, comme si le monde entier n’était qu’un seul village. (1962)

Média de masse : large audience et unilatéralité du message

Malclès, Louise-Noëlle (1899-1977)

Bibliographie

Bibliothécaire, enseignante, auteure, rôle important dans constitution et illustration d’une discipline nouvelle, la bibliographie qu’elle considère comme « une véritable science auxiliaire de la recherche érudite ».

Marcel Jean-François Science de l’éducation Distingue coordination (logique de services : dissociation), collaboration (ensemble mais chacun de son côté : juxtaposition), co-élaboration (ensemble du processus de l’élaboration à l’évaluation : coopération) entre le professeur-documentaliste et les enseignants disciplinaires. Marshall, Alan Document, texte Directeur du musée de l’imprimerie de Lyon 4 révolutions du texte 1. Age du livre (de Gutenberg eu XIXs),

2. Age de la presse (grand tirage du XIXe),

3. Age de la paperasse (XXe : formulaire, facture, contrat...),

4. Age du numérique (selon JM Salaün).

-> Evolution des techniques de l’écriture en relation avec le social.

Mattelart, Armand Cyberdéterminisme ; profilage ; collecte des données personnelles ; société de l’information Chercheur dans le domaine des médias, de la culture et de la communication. Président de l’observatoire français des médias (depuis 2003) -> La société de l’information ne profite pas à la majorité. La cyberculture est une fausse culture.

-> Il montre que la collecte à grande échelle des données des individus relève d’un processus sociohistorique qui trouve ses origines sous l’Ancien Régime. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale l’État protecteur prend parfois des traits plus sécuritaires, notamment lorsque la création de la sécurité sociale rend possible l’instauration d’un premier fichage systématique des citoyens. Le profilage des populations. Du livret ouvrier au cybercontrôle, 2014 (Avec André Vitalis) ->Le monde d’hypersurveillance dans lequel nous vivons n’a plus rien à voir avec le Big Brother totalitaire d’Orwell.

-> Le scandale suscité par les révélations des écoutes de la NSA avec la complicité des principaux acteurs de l'économie numérique a montré combien la collecte des données personnelles constituait un enjeu sensible.

Maurel, Lionel Biens communs ; droit de l’information

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Juriste, conservateur des bibliothèques, en poste à la Bibliothèque d’Histoire Internationale Contemporaine (BDIC) – Université Paris X Nanterre, Pseudo : Calimaq, auteur du blog SI.Lex : au croisement des sciences de l’information et du droit. (http://scinfolex.wordpress.com) Décrypte et analyse les transformations du droit à l’heure du numérique Engagé pour la défense et la promotion des biens communs, de la culture libre et du domaine public Maury, Yolande Culture numérique ; médiation ; pratique informationnelle ; learning center ; autonomie de l’usager ; espaces des lieux du savoir Maitre de conférences à Lille 3 ; Laboratoire GERIICO Usage du numérique dans l’école, questions de médiation, rapport sur les learning center. Thèse sur l’auto-nomie. Préciser la notion de culture et la manière dont cela impact les lieux mêmes de savoir (learning center) : savoirs, compétences, normes, pratiques sociales… Aujourd’hui s’intéresse plus à la notion d’espace des lieux du savoir.

Meirieu Philippe Chercheur en sciences de l’éducation, Rédacteur en chef des Cahiers Pédagogiques de 1980 à 1986. Participe à la création des IUFM et du Conseil National des Programmes. Pédagogie différenciée : nécessité d’adapter la pédagogie à l’hétérogénéité du niveau des élèves d’une classe (conséquence de la massification). Elle est triple : repose sur des contenus différents, des groupes de niveaux et des processus d’apprentissage variés. Prend la forme d’un contrat pédagogique entre l’élève, qui s’engage à résoudre un problème particulier en effectuant un travail personnel correspondant à un objectif commun, et l’enseignant, qui propose soutien et accompagnement en lien avec l’itinéraire de résolution de l’élève. (A inspiré création de modules, des TPE...) Ecole doit viser la maîtrise des fondamentaux de la citoyenneté. Les programmes doivent répondre aux be-soins des citoyens (ce qu’ils doivent savoir, comprendre et maîtriser => compétences) et s’émanciper des rapports de forces disciplinaires. Donc le rôle de l’école est d’instruire et d’éduquer, la finalité étant l'éman-cipation de l'élève et le développement de son autonomie. Défenseur de l’école nouvelle : s’appuie sur des méthodes actives (participation active de l’élève à sa propre formation, ≠ cours magistral). Apprentissage ne se réduit pas à une accumulation de connaissances. Importance égale des domaines éducatifs intellectuels, artistiques, physiques, manuels et sociaux.

Mercier, Silvère Monde du libre ; usager ; médiation numérique ; biens communs ; Savoirs Com1 Formateur et chargé de médiation numérique à la BPI - Centre Pompidou. Bibliothécaire engagé pour les libertés numériques et la libre dissémination des savoirs. Depuis 2005 Bibliobsession, le blog de Silvae, bibliobsédé des bibliothèques. La médiation numérique est « une démarche visant à mettre en œuvre des dispositifs de nature techniques, éditoriaux ou interactifs pour favoriser l’accès organisé ou fortuit, l’appropriation ou la dissémination de contenus à des fins de diffusion des savoirs et des savoir-faire. »

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Merzeau, Louise Identité numérique ; Palo Alto ; données personnelles Maître de conférences et chercheure en SIC à Paris Nanterre La Défense. Laboratoire Médiadix. Médiologie Ses travaux portent principalement sur les rapports entre mémoire et information, examinés sous l’angle médiologique des interactions entre tech-nique et culture dans différents dispositifs (photo, TV, hypermédias, musée, Web...). Récemment, ses re-cherches se sont focalisées sur la question de l’identité numérique et de la traçabilité sur les réseaux. L'empreinte électronique radicalise l'équation posée par l'École de Palo Alto : désormais, non seulement on ne peut pas ne pas communiquer, mais on ne peut pas ne pas laisser de traces. Le numérique désigne désormais un milieu beaucoup plus qu’un outil. Il devient le milieu ambiant où s’effectuent la plupart de nos activités sociales (travailler, consommer, jouer, converser…).

Meyriat, Jean (1921-2010) Document ; documentaliste Président de l'ADBS, puis de l'ABCD (archivistes, bibliothécaires, conservateurs, documentalistes), acteur im-portant dans la création des SIC. Y a-t-il de la place pour une théorie de la documentation ? Revue de bibliologie : schéma et schématisation, 1994 « La science de l’information peut être identifiée comme l’appellation scientifique de la documentation » « L’information est le contenu cognitif du processus de communication » (1985) = connaissance communi-quée ou communicable. Il rejoint ainsi Suzanne Briet, qui a la première théorisé à travers le concept d’inten-tionnalité, le concept de document. Il insiste sur les valeurs informatives d’un document. Elles sont à l’origine de l’analyse documentaire, une des fonctions clés du documentaliste. S’interroge sur les professions de bibliothécaires et de documentalistes. Ces dernières ne sont qu’une dans la plupart des pays. Elles sont institutionnellement séparées en France. Et pourtant : « on constate que la majorité des compétences bibliothécaires ont leur équivalent chez les documentalistes, dans une terminologie différente »

Miège, Bernard Convergence numérique Chercheur en sciences de l'information et de la communication. Professeur émérite à l'Université Stendhal-Grenoble III, dont il fut président entre 1989 et 1994 - Président d'honneur de la SFSIC. « Le mouvement de convergence n’est aucunement le résultat automatique et déduit d’une dynamique qui trouverait sa source dans un puissant développement technologique autonome imposant sa loi ; il s’inscrit dans la durée (annoncée depuis plus de deux décennies la convergence est toujours en train de se faire), est marqué par des réussites et des échecs, et doit être considéré comme un construit social à laquelle partici-pent, et le plus souvent en s’affrontant, de nombreuses catégories d’acteurs sociaux, industriels d’une part, usagers-consommateurs d’autre part. » In Les masques de la convergence. Enquêtes sur sciences, industries et aménagements, 2012

Mollier, Jean-Yves

Français, professeur d’histoire contemporaine, spécialiste de l’histoire de l’édition

Montessori Maria : Pédagogue prône l’éducation avant 6 ans : l’intelligence se formant entre 0 et 6 ans d’après elle. Pédagogie basée sur l’observation et l’utilisation de matériel ludique et basique pour développer la concentration, la coordination et acquérir des habitudes constructives. Morandi, Franc Encyclopéder ; formats de connaissance Professeur des universités à Bordeaux 3 « Classer et "encyclopéder" aujourd'hui : la reconfiguration des formats de connaissances » article dans Hermes 66, 2013 "Encyclopéder" est le cœur de pratiques sociales que dessinent des actions dynamiques de classement des savoirs.

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Morel, Eugène (1896-1934) Bibliothèque publique ; CDD Bibliothécaire qui diffusa la notion de bibliothèque publique (La librairie publique, 1910) et la CDD en France. Morizio, Claude Recherche d’information ; esprit critique ; appropriation de l’information Professeur documentaliste formatrice en IUFM, auteur de La recherche d’information (2006) Facilité de la recherche d’information via les outils techniques est un handicap au développement de l’esprit critique nécessaire à l’appropriation de l’information. Recherche documentaire (comment : formation aux outils de recherche) et recherche informationnelle (pourquoi : formation au traitement de l’information) Naudé, Gabriel (1600-1653) – France bibliothéconomie 1627 : Avis pour dresser une bibliothèque : premier manuel de bibliothéconomie où il parle de bibliothèque universelle. Les bibliothèques ne sont pas faites que pour les savants, les érudits ou les bibliophiles. Premier théoricien d’une bibliothèque systématiquement organisée Bibliothécaire du cardinal Mazarin Le premier à utiliser le terme de « bibliographie ». Nelson, Ted - Etats-Unis Hypertexte / Hypermédia (1965) Sociologue américain, considéré comme inventeur de l’hypertexte Xanadu : projet de bibliothèque universelle par l’hypertexte. Commencé dans les années 60, mais reste ina-chevé. Noël, Elisabeth Conservatrice et enseignante à l’ENSSIB Illectronisme : transpose le concept d’illettrisme dans l’univers électronique. 2 types de difficultés : - Manipulation de l’outil qui permet l’accès aux informations

- Appropriation de l’information Nora, Dominique Journaliste français Analphabète du numérique : mépris technique comme signe d’un certain élitisme (Platon, la République des Lettres distingue aussi sciences nobles des sciences appliquées qui sont considérées comme inférieures).

Oddon, Yvonne (1902-1982) Bibliothèque ; standards américains ; classification du Congrès ; formatrice 1937 ; le Musée de l’Homme (ex Musée d’Ethnographie du Trocadéro, MET) s’installe dans ses nouveaux locaux et Y. Oddon impose à la bibliothèque les standards américains d’organisation (y compris dans l’archi-tecture). Elle veut une bibliothèque spécialisée ouverte à tous, valorisée, attrayante et pratique. Classifica-tion : adaptation de celle de la Bibliothèque du Congrès. Elle s’engage dans la formation des bibliothécaires et des usagers pour une meilleure maîtrise des outils d’accès aux documents. Dès 1945, elle enrichit le manuel de Charles-Henri Bach (Petit guide du bibliothécaire). Le « Bach et Oddon » forme les praticiens de lecture publique jusqu’en 1975. Il contient les grands principes de la constitution, du traitement matériel et intellectuel, de la conservation et de la communication des collections en bibliothèque, tout en rappelant le rôle primordial des bibliothèques publiques dans la société.

Otlet, Paul (1898-1944) Bibliographie ; classification décimale universelle ; réseaux des bibliothèques ; visionnaire d’Internet

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Juriste belge ; père de la documentation française : -1895, Création de l’OIB (l’Office international de bibliographie) avec Henri La Fontaine : réseau et coopéra-tion internationale entre les bibliothèques et les bibliothécaires

- CDU en 1905 : Classification Décimale Universelle

- 1934 : Traité de documentation « Le livre sur le livre : théorie et pratique » Mundaneum : projet de rassembler et de classer l’ensemble des connaissances du monde pour en faire un outil pour la paix => Internet de papier. Présage Internet avec le livre téléphoné : télescope qui permet de consulter à distance des ouvrages placés dans une salle particulière de la bibliothèque Met en place un « répertoire bibliographique universel » (RBU), rassemblant tous les ouvrages publiés dans le monde, quels que soient le sujet et l'époque. Avec Henri Lafontaire, Paul Otlet pose les bases de la bibliographie et de l’analyse documentaire. Ils voyaient la dimension internationale de la bibliographie et sa nécessaire organisation en réseaux. (Comme Sébert en France)

Larry Page et Sergeï Brin - Etats-Unis Création de Google Larry Page : cofondateur du site internet et moteur de recherche Google avec Sergueï Brin. Il est directeur général de l'entreprise depuis le 4 avril 2011.

Pasquier, Dominique (femme) - France

Sociologie de la culture et des médias

Directrice de recherche au CNRS, enseignant-chercheur à Télécom ParisTech

Après une série de travaux consacrés à l’analyse des professionnels de la télévision, ses recherches ont porté sur la réception de la fiction télévisuelle et la constitution des publics médiatiques. Elle travaille ac-tuellement sur l’articulation entre les pratiques de sociabilité, les pratiques de communication à distance et les pratiques culturelles et de loisir.

Pédauque Roger T. Document numérique ; groupe de recherche francophone ; document ; seconde modernité ; redocumenta-risation Groupe de 170 chercheurs francophones, regroupés dans le Réseau Thématique Pluridisciplinaire Documents et Contenus du CNRS. 3 dimensions du document : 1. Anthropologique (forme, objet à voir : le vu),

2. Intellectuelle (texte, objet à penser : le lu),

3. Sociale (relation, objet à transmettre : le su comme reflet des pratiques sociales) + primat du contenu sur l’enveloppe. Ce qui est invariant constitue le document. Seconde modernité : la première basée sur l’imprimerie a permis le développement des sciences modernes (expérimentales et reproductibles) et de l’Etat-nation (lois écrites) ; la seconde fait du calcul et l’appariement statistique l’instrument pour l’élaboration des idées et des connaissances. Redocumentarisation En 2006, Jean-Michel Salaün présente, dans la postface de l’ouvrage collectif Le document à la lumière du numérique, la manière dont il a animé le réseau RTP-doc. RTP-doc est le Réseau Thématique Pluridisciplinaire Documents et Contenus mis en place par le CNRS pour définir avec les scientifiques les orientations de la recherche sur le document numérique.

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Perrenoud Philippe Défenseur de la « pédagogie du projet » : apprentissage au travers de la réalisation de production concrète. Le projet peut être individuel ou collectif. Cf. TPE en lycée, programme de technologie en collège

Pouzard Guy Inspecteur général de l’éducation nationale Information et documentation en milieu scolaire, 2001

Premzmycky Halina « pédagogie de contrat » : accord négocié et mutuel entre l’élève et l’enseignant sur un travail personnel correspondant à un objectif déterminé => outil de la pédagogie différenciée.

Prensky, Marc

« digital native », « digital immigrants », 2001

Proulx Serge Sociologue canadien spécialisé dans les média, auteur du rapport de la commission française pour l’UNESCO et Conseil de l’Europe Web participatif : vers un engagement citoyen de l’usager ? (2007) et de Internet, nouvel espace citoyen ? (2003) Citoyenneté renouvelée : outils du Web 2.0 passent d’outils de loisir et de divertissement à des outils citoyens (collaboration démocratique, socialisation).

Ranganathan, Shiyali Ramamrita (1892-1972) - Inde Classification ; lois de la bibliothéconomie Mathématicien et bibliothécaire Indien. 1931 : Les cinq lois de la bibliothéconomie : 1. les livres sont faits pour être utilisés ;

2. à chaque lecteur son livre ;

3. à chaque livre son lecteur ;

4. épargnons le temps du lecteur ;

5. la bibliothèque est un organisme en développement 1933 : Système de classification à facettes ou Colon Classification

Rouet Jean-François Psychologie cognitive Désorientation : perte de la représentation du but de la recherche 3 critères de pertinence : relativité (est en rapport avec le besoin d’information exprimé), utilité (apporte un élément nouveau de connaissance), usabilité (peut être facilement traitée par l’usager) + Jérôme Dinet Contre le miracle pédagogique : nécessité de prendre en compte la compatibilité cognitive identifiée grâce à l’implication des enseignants pour que les TICE servent véritablement l’apprentissage. 2 types de lecture : restreinte (identification et compréhension des textes) et experte (s’inscrit dans le contexte d’une activité finalisée répondant à un besoin).

Salaün Jean-Michel SIC français, directeur de l’EBSI (école de bibliothéconomie et des sciences de l’info de Montréal). Blog sur l’économie des documents Web-média : emprunt par le Web des caractéristiques d’autres médias comme la TV (vocation universelle de

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l’audience et du contenu, économie de l’attention) et la bibliothèque (mise en réseau des collections, mutualisation des objets documentaires). Passe de la masse à l’unique via la personnalisation à partir des données personnelles récoltées. Documentariser : optimiser l’usage du document en améliorant son accès Redocumentariser : à la fois transposer les activités documentaires traditionnelles dans l’univers numérique, mais aussi ajouter des métadonnées afin de permettre la reconstruction à la volée et la traçabilité du cycle de vie des documents. Economie des documents numériques : centrée sur la forme : Apple et multiplication des terminaux au design travaillé et aux rendus optimisés (son, affichage) ; centrée sur le texte : Google qui traite l’ensemble du Web comme un large texte ; centrée sur le social : Facebook pour qui l’individu est un document et qui repose sur la revente des données comportementales à des fins publicitaires. Servuction : participation active de l’usager dans la production du service, pour rapprocher l’offre de la demande. Logique marketing Loi de résonance : application des lois de puissances dans l’univers documentaire. (+ Clément Arsenault) Bibliothèque et livre numérique : La vente en ligne et anonyme ne semble pas convenir au domaine de la lecture. La distribution gratuite sur Internet n’est pas concevable si les questions de rémunération des auteurs ne sont pas réglées. Le développement actuel des ressources gratuites en ligne ne serait donc pas viable à terme sans la mise en place d’une économie stabilisée.

Alexandre, Serres Culture de l’information ; évaluation ; translitteracy ; recherche d’information ; éducation à l’information ; les 3R Maître de conférences en sciences de l'information et de la communication. Co-responsable de l’URFIST de Rennes. Membre du GRCDI Evaluation : passe de la validation a priori (dans les bibliothèques) à la validation a posteriori (sur le Web). 4 critères d’évaluation : 1. fiabilité de la source,

2. qualité du contenu,

3. pertinence (par rapport à un besoin)

4. cohérence de l’organisation (argumentation) Difficultés spécifiques au Web : brouillage des sources (auteur ?) et du type de documents (thèse, blog, pu-blicité ont même apparence, renforcée par le fait que les moteurs de recherche les mettent sur le même plan). 4 types de recherche numérique : 1. navigation hypertextuelle (encyclopédie),

2. arborescente (annuaire),

3. requête par mots-clés dans des champs (catalogue),

4. requête sur le contenu en texte intégral (moteur de recherche) Education à l’information optimale (3R) 1. réalisation : formation technique, procédurale aux outils numériques,

2. réflexion : formation théorique permettant la compréhension des outils, des mécanismes et de l’environ-nement médiatique,

3. résistance : esprit critique, avoir conscience des limites et des effets des outils d’information pour lutter contre les mythes. Tyrannie du temps réel : s’ajoute aux 4 infopollutions d’E. Sutter. Pression du temps réel sur les comporte-ments informationnels. Caractère éphémère de l’information. Information machine : info-data binaire, mesurable des informaticiens / VS information sociale : info-news des journalistes ; info-knowledge des documentalistes qui nécessitent une interprétation et un contexte.

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Translittératie : habileté à lire, écrire et interagir par le biais d’une variété de plateformes, d’outils et de moyens de communication, de l’iconographie à l’oralité en passant par l’écriture manuscrite, l’édition, la radio et le cinéma, jusqu’aux réseaux sociaux ». (Sue Thomas) Notion anglo-saxonne d’origine, englobant les effets de la révolution numérique sur la lecture, l’écriture, la littérature, les arts et les sciences. Acquiert en français une préoccupation éducative. -> Former les élèves à l’art du filtrage.

Serres, Michel Société numérique ; pédagogie ; le savoir qui voyage Philosophe français Société de la pédagogie : rapport prof/élève plus horizontal, avec différenciation des lieux de diffusion et de réception du savoir. Enjeux des TIC = enseignement à distance. Avant = dans les lieux : bib, universités… / Dynamique de mouvement : le savoir voyage désormais. A cet égard, chaque grande rupture dans l’histoire de l’humanité conduit à priver l’homme de facultés ("l’homme perd") mais chaque révolution lui en apporte de nouvelles ("l’homme gagne"). A la part de mémoire et de capacité mentale de traitement de l’information qu’il perd avec la diffusion généralisée des technologies numériques, l’homme gagne une possibilité nouvelle de mise en relation (d’individus, de groupes et de réseaux, de savoirs) mais aussi une faculté décuplée d’invention et de création.

Shannon, Claude Elwood (1916-2001) - Etats-Unis Théorie de la Communication Mathématicien américain Théorie mathématique de la communication (1948) : dans le « schéma de Shannon », la communication est linéaire, l’information est réduite au signal et le récepteur est passif.

Simondon Gilbert Philosophe français, auteur Du mode d’existence des objets techniques (1958) Individu technique : avant l’ère industrielle, l’homme est le porteur d’outil : il maîtrise sa conception et son utilisation. C’est un individu technique. Avec l’industrialisation, c’est la machine qui est le porteur d’outil et l’individu technique : l’homme ne forme plus l’outil, il est formé par l’outil. Il est aliéné en tant que serveur ou en tant qu’ensembliste.

Simonnot Brigitte Moteurs de recherche ; confiance ; web ; culture numérique SIC, française Infolettré : personne sachant trouver et utiliser l’information à bon escient. Suppose de connaître l’organisation de l’information. 2 mythes du moteur de recherche : universalité (alors que le Web indexé représente que % du Web invisible), objectivité (indexation automatique repose sur de l’humain. Cf. bombe Google). Web n’est pas une bibliothèque : car ne fait l’objet ni d’une politique d’acquisition, ni d’une politique de conservation. Confiance : en l’absence de connaissances, le sentiment de confiance vis-à-vis d’une information tient du domaine de l’émotion, et non d’un raisonnement méthodique => nécessité de développer l’esprit critique. Souchier, Emmanuel Sémiologie, architexte Enseignant Chercheur, co-rédacteur en chef de Communication et langages, directeur du GRIPIC Hypertexte : signe-passeur, c’est-à-dire un signe-outil qui donne accès aux multiples modalités du texte. Dépasse la stricte dimension fonctionnelle car permet un acte de lecture/écriture. (texte-passeur) Lettrure : capacité conjointe d’écrire et de lire. Terme utilisé dès le 13ème s. pour désigner l’activité des moines. Société de l’écrit : On dit qu’on est dans une société de l’image, mais en réalité, c’est une société qui passe par le texte surtout.

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Textualisation et savoirs : Il y a des savoirs qui ne peuvent pas être pris en compte par la textualisation des pratiques : La langue a la prétention de rendre compte de tout (l’image, la couleur, etc.). Il n’y a pas d’équivalence mais une tentative de rendre compte de la réalité. (Exemple : l’oenologue…). On peut développer des savoirs qui ne peuvent pas être dits. Il n’y a pas de texte objectif, il y a toujours une part d’énonciation. Objectivité : mythe absolu de la science. Architexte : (logiciel) structure textuelle qui forme l’outil d’écriture en amont qui balise l’écriture d’écran en aval. Outil d’écriture écrit. Ce sont des outils sans lesquels on ne peut pas écrire. Première fois qu’on est obligé de passer par un outil industriel qui formate la façon d’écrire. Le monde marchand avec des questions économiques, politiques etc, entre dans notre pratique d’écriture. La trace de l’écriture et sa visibilité ne sont plus sur les mêmes supports : il y a une rupture sémiotique. (L’une est sur le disque dur, l’autre sur l’écran).

Stiegler Bernard Numérique, Pharmakon ; digital studies ; pharmacologie de l’attention Philosophe français, membre de l’association internationale pour une politique industrielle des technologies de l'esprit Ars industrialis. IRI : institut de recherche et de l’innovation du centre Pompidou. Membre du conseil national du numérique. Milite avec le CNNum pour l’intégration du numérique au sein de l’appareil académique (tous niveaux). Informationnalisation des savoirs : la surinformation désinforme par saturation cognitive. C’est le traitement automatique de l’information qui fait obstacle à la transformation de celle-ci en savoir. Tend à une pure circulation des documents et stockage, sans phase d’interiorisation. Grammatisation : 3e révolution : numérique (cf. S. Auroux) Individuation : formation de l’individu et développement des capacités individuelles Impensé technique : neutralité supposée par l’occultation du processus d’extériorisation des mémoires collectives dans les artefacts (= technique) Technologie de l’esprit : convergence de l’informatique, de l’audiovisuel et des télécommunications. Pharmacologie de l’attention : étude des effets des médias sur l’attention afin d’en prescrire un bon usage et non de les interdire. Pharmakon : remède mais aussi danger. A la fois curatif et dangereux. Le numérique est un pharmakon. Si on en a une vision politique, c’est positif, sinon, c’est dangereux. Internet : combine logique d’émetteur (flux des informations) et logique de serveur (délinéarisation et stock des données ; cf. VOD). Hypomnemata : support de mémoire. Avec numérique, nouveaux types d’hypomnemata : dialogiques, car découlent d’une construction collective. Digital Studies : Organologie des savoirs et technologies de la connaissance (2014) : Il faut reconsidérer la constitution du savoir. Le numérique transforme toutes les pratiques scientifiques, mais aussi les pratiques du langage. Sutter, Eric Infobésité Consultant en management des services de l’information ; travaille pour l’AFNOR ; s’intéresse à la gestion et la normalisation documentaire ; Pour une écologie de l'information (1998) L’évaluation et les indicateurs de la performance des activités info-documentaires (2006). 4 infopollutions (nécessitent une écologie de l’information) : 1. surabondance,

2. abus publicitaire,

3. désinformation,

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4. contamination Infopollution : utilise la métaphore de l’écologie pour expliquer les risques d’une prolifération d’informations plus ou moins valides dont la surabondance, le manque de qualité ou de pertinence nous empêche de faire des choix dans un temps raisonnable et qui risque donc d’entraîner des comportements déviants (patholo-gies) comme le rejet, une prise de décision précipitée, ou un comportement addictif. De plus, la numérisation massive pose la question du choix (que numérise-t-on et que laisse-t-on ?), et a des implications profondes (qui va consulter dorénavant des documents non numériques, va-t-on créer des « cimetières de l’oubli » ?) Indicateurs de performance : efficacité ; efficience ; performance et excellence. Tabary-Bolka, Laure Culture de l’information Maître de conférence en SIC, Université Lille 3 – Laboratoire GERIICO Culture adolescente versus culture informationnelle : l’adolescent acteur de la circulation de l’information sur internet (2009) L’habileté numérique des adolescents n’est pas assimilable à des compétences informationnelles.

Tisseron, Serge Extimité Psychiatre français Extimité : rendre visible une part de son intimité (extériorisation), pour que son entourage/public de la TV/in-ternautes la reconnaisse, ce qui la valorise à ses yeux (estime de soi). Les pratiques d’auto-publication et de mise en scène de soi, (de scénarisation autobiographique) permettent de combler un désir d’extimité (Tisseron, 2001). Prolongements de l’extimité : photo numérique ; « googléisation de l’estime de soi » (à l’adolescence par ex.) : tendance à vouloir se rendre visible à tout prix. 1970 : C. Lash : « culture du narcissisme » basée sur l’image est en train de s’imposer.

S’habituant à ce que son intimité soit surveillée, chacun finit par s’autoriser la liberté de surveiller ses proches.

Réfléchit sur l’école. A rapprocher de la modélisation de Cardon ou Casili (l’identité numérique né-gociée).

Tricot, André Stratégies de recherche d’information André Tricot, professeur à l’IUFM de Midi-Pyrénées et chercheur au laboratoire Travail et Cognition du CNRS à Toulouse, Psychologie cognitive ; auteur de « La prise de conscience du besoin d’information : une compétence documentaire fantôme ? » (2005) Travaille sur les apprentissages et la recherche d’information via les documents hypermédias. Travaille sur les stratégies de recherche d'information : zapping, navigation de surface, hypermédia... Ana-lyse des activités cognitives des apprenants dans les environnements hypermédia. Idée que le besoin d'infor-mation n'est pas inné. Reconnaître un besoin d’information (manque de connaissance dans une situation) est une compétence. Le numérique est un outil uniquement. Les usages privés des technologies de l’information n’impacteraient pas ou peu le rapport des enfants et des adolescents aux apprentissages.

Zapping : lecture de surface

« Pédagogie du détour » : s’oppose à la pédagogie traditionnelle transmissive en proposant de varier l’approche. Englobe la pédagogie active, différenciée, par projet...

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Virilio Paul Urbaniste et philosophe franco-italien Tyrannie du temps réel : réduction du temps à l’immédiateté, ce qui tend à privilégier les actions réflexes au détriment de la réflexion critique. Tchernobyl de l’information : emballement incontrôlé des machines et des réseaux informationnels. Accident intégral (plus pessimiste que notion de pollution) dû au revers de progrès et à la mondialisation (cf. krach boursier).

Wiener Norbert Mathématicien américain Cybernétique : étude des interactions. Automation : remplacement intellectuel de l’homme par la machine (≠ automatisation : remplacement physique)

Wolton, Dominique Théorie de la Communication Directeur de recherche au CNRS, direction du laboratoire « information, communication et enjeux scienti-fiques » (depuis 2000), directeur de l’ISCC Fonde en 1988 la revue Hermès, qui étudie la communication de manière interdisciplinaire. Idées : L’information et la communication sont des enjeux politiques majeurs du 21ème siècle. La cohabita-tion culturelle est un impératif à construire. 1. Informer n’est pas communiquer (2009) : Incommunication : Risque qu’il n’y ait plus de communication (interaction avec l’autre), chaque partie se bornant à diffuser son point de vue, ses informations, sans réagir aux informations des autres. Réalisation technique du global village qui s’accompagne de tension sociale. Solitude interactive : plus de lien social avec le distant qu’avec le proche grâce/à cause d’Internet. Cf. obses-sion d’être connectée. La mondialisation des nouvelles technologies rend plus visible les différences (culturelles, religieuses, poli-tiques), elles sont donc plus difficiles à supporter. Il faut établir des règles de communication pour éviter une domination. On finit par vouloir une communication humaine aussi efficace (rapide, claire, rationnelle) que celle des ma-chines. Performance et développement des outils masquent la dimension culturelle, anthropologique et politique de la communication (qui est nécessaire). 2. Internet et après ? Une théorie critique des nouveaux médias, 2010 : Les évolutions culturelles et sociales sont violentes et discutables d’où l’absence de véritable de discours. Les utopies techniques ne suffisent pas à changer l’organisation sociale et le modèle culturel de la communication. On a tendance à attribuer à la technique la capacité de résoudre un problème social. Danger du tropisme technique. Un même message est reçu différemment selon qui le reçoit. Les médias généralistes et les nouvelles techniques sont complémentaires du point de vue d’une théorie de la communication, car ils renvoient au même modèle, celui de la société individualiste de masse.

Groupes de recherche

GRCDI : Groupe de Recherche en Culture et Didactique de l’Information. S’inscrit dans le cadre de l’ERTé « culture informationnelle et curriculum infodocumentaire ». Publication en 2010 d’un rapport => douze propositions pour l’élaboration d’un curriculum info-documentaire

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GERIICO : Groupe d'Etudes et de Recherche Interdisciplinaire en Information et Communication. S'intéresse à la production, la transmission, la conservation la circulation et l'appropriation des informations, des savoirs, des textes et des représentations dans la société moderne et contemporaine.

ISCC : Institut des Sciences de la Communication du CNRS.

Revues / sites internet

Bibliobsession : blog d’un bibliothécaire militant, Silvère Mercier, chargé de médiation numérique à la BPI.

Bulletin des Biliothèques de France (BBF) : revue professionnelle traitant du monde des bibliothèques, dont la rédaction est assurée par l’ENSSIB (Ecole nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques).

Cahier pédagogique : édités par le CRAP (cercle de recherche et d’action pédagogique) dont les membres de la rédaction sont des praticiens qui exercent dans tous les secteurs de l’école (primaire, secondaire, supérieur, formation, documentation, enseignement, vie scolaire...) => périodique spécialisé dans système éducatif

Cercle de la Librairie : syndicat professionnel du monde de l’édition, ayant 3 activités principales : l’élaboration et le vente de la base Electre (indexation, résumé...), la revue Livres-Hebdo et l’édition (livres sur thématique professionnelle)

Doc pour Docs : site mutualiste et indépendant, réalisé à domicile par des documentalistes de CDI, pour les documentalistes

Documentaliste –Sciences de l’information : revue professionnelle et scientifique publiée par ADBS (association des professionnels de l’information et de la documentation)

Esquisse : revue sur et pour la formation des enseignants, publiée par le groupe de recherche EFCS (éducation, formation, cognition, société) de l’IUFM d’Aquitaine. Rédigée par des chercheurs et des formateurs de différents domaines (science de l’éducation, sociologie, psychologie, SIC...). Depuis 1998.

InterCDI : revue publiée par l’association de professeurs-documentalistes membres du CEDIS (centre d’études de la documentation et de l’information scolaires)

Médiadoc : revue publiée par la FADBEN (fédération des enseignants documentalistes de l’éducation nationale)

Médiadix : centre régional de formation aux carrières des bibliothèques (Ile-de-France)

SavoirsCDI : des ressources professionnelles pour les enseignants-documentalistes, site institutionnel du réseau Scéren Solaris : revue universitaire électronique en libre accès, animée par le GIRSIC (groupe interuniversitaire de recherches en sciences de l'information et de la documentation). De 1994 à 2000.

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