Activite in vitro de la rosaramicine, de l'erythromycine et de la clindamycine sur des bacteries...
Transcript of Activite in vitro de la rosaramicine, de l'erythromycine et de la clindamycine sur des bacteries...
Medecine et Maladies Infectieuses - 1983 - 13 - N ° 2bis -- 104 & 110
ACTIVITE IN VITRO DE LA ROSARAMICINE, DE L'ERYTHROMYCINE ET DE LA CLINDAMYCINE
SUR DES BACTERIES AEROBIES ET ANAEROBIES*
par N. DESPLACES**, A. BOUVET** , L. BERARD** , J.F. A C A R * * et J.W. K I S L A K * * *
RESUME La rosaramic ine est plus act ive que I ' ~ r y t h r o m y c i n e sur les gonocoques, les pasteurel les, les co l ibac i l les et la p l u p a r t des haemoph i lus . El le est aussi act ive que la c l i ndamyc ine sur Bacteroides fragHis, C/ostridfum perfringens, Flavo- bacterium meningosepticum, et que I ' ~ r y t h r o m y c i n e sur les s t rep tocoques des groupes A et D.
Les t ro is an t i b io t i ques sont inact i fs sur Acinetobacter, Salmonella, Proteus mirabilis, et sur les souches de Staphylococcus aureus dites ((r~sistantes cons- t i tut ives)) ~ I ' ~ r y t h romyc ine .
C o n t r a i r e m e n t ~ I ' ~ r y t h r o m y c i n e qui i r ldu i t ta r~sistance & la fo is ~ I '~ry t h r o m y c i n e et ~ la rosaramic ine, celle-ci n ' i n d u i t pas de r~sistance aux macro- l ides chez Staphylococcus aureus.
Mots-clef : Rosaramic ine - E r y t h r o m y c i n e - C l i ndamyc ine - Concen t ra t i on m in ima inhL bi t r ice.
La rosaramicine est un nouvel antibiotique de la famille des macrolides, produit par une levure, Micromonospora rosaria. Nous avons 6tudi~ in vi- tro la concentration minima inhibitrice (CMI)de la rosaramicine sur 357 souches bact6riennes ; la rosa- ramicine est active sur ta plupart des cocci a6robies et ana~robies et sur certains bacilles gram n6gatif a~robies et ana~robies. Nous avons compar6 la CMI de la rosaramicine & celles de 1'6rythromycine et de la clindamycine.
* Requ le 16.3.1981. Acceptation d~finitive le 13.4.1982.
* * Laboratoire de Microbiologie M~dicale - H6pital Saint Joseph - 7, rue Pierre Larousse - 75674 Paris Cedex 14,
* * * Infectious Disease Section - Saint Vincent's Hospital - 153 w. 11the Street - New-York - N .Y. 10011.
104
MATERIEL ET METHODES
LES SOUCHES BACTERIENNES
357 bact~ries r6cemment isol~es de produits pathologiques d'origine humaine dans les Services de Bact~riologie de I'H~)pital Saint-Joseph de Paris et du Saint-Vincent Hospital de New-York ont ser- vi ~ cette 6tude.
101 ent~robact~ries, 46 bact~ries gram negatif non fermentaires, 50 Haemophilus influenzae, et para-influenzae, 1 Eikenella corrodens, 3 Pasteurel- la multocida, 6 Carnpylobacter, 1 Vibrion des eaux, 5 Aeromonas hydrophilia, 10 Neisseria gonorrh~ae, 10 Bact#rofdes fragilis, 10 Clostridium perfringens,
15 Streptococcus pyogens, 15 Streptococcus aga- lactiae, 15 Streptocoques du groupe D (S. faecalis, S. faecium et S. durans), 15 Streptococcus pneu- moniae, 5 Corynebacterium dont 1 C. diphteriae, et 30 Staphylococcus aureus. L'antibiogramme standard nous a permis de distinguer parmi les S. aureus 10 souches sensibles ~ t'~rythromycine, 10 souches ((r~sistantes constitutives)) ~ I '~rythromy- cine, la spiramycine, la lincomycine et la clindamy- cine, 10 souches ((r~sistantes inductibles)) ~ I'~ry- thromycine, en presence de spiramycine, tincomy- cine, clindamycine.
C.M.I. ET MODIFICATION DE pH
Les CMI de 131 bact~ries ont ~t~ d~termin~es simultan~ment & pH 7 et ~ pH 8, sur milieu de Mueller Hinton Agar, additionn~ de 5% de sang de cheval pour les pneumocoques, streptocoques et moraxelles. L'alcalinisation des g61oses a ~t~ obte- nue par adjonction de tampon phosphate.
L E S A N T I B I O T I Q U E S
Trois antibiotiques ont ~t~ test~s :
L E S C.M.I.
La concentration minima inhibitrice de cha- que antibiotique a ~t~ d6termin6e en milieu Muel- ler Hinton Agar ~ pH 7,2 pour 226 souches. Le mi- lieu a ~t~ enrichi avec 5% de sang de cheval pour les souches exigeantes : streptocoques, pneumocoques, pasteurelles, moraxelles, bact~roi~les et CI. perfrin- gens, avec 5% d'extrait de Fild~s (Bacto Fild6s en- richissement DIFCO) pour les h~mophiles : les N. gonorrhoae ont ~t~ ensemenc6es sur g~lose choco- lat contenant 1% de Polyvitex (supplement vitami- nique pour g~lose chocolat I.P.P. BD M~rieux, Mar- cy I'Etoile France).
L'exp~rimentation est contr61~e ~ chaque essai et sur chaque boFte par une souche de r6f~- rence de CMI connue (E. coil 25922 et S. aureus 25923).
La plupart des souches ont ~t6 test~es apr~s une culture en bouillon nutr i t i f de 18 heures 37°C. Les pneumocoques ont ~t~ test~s en phase de croissance exponentielle apr~s 4 heures de cul- ture sur milieu diphasique, bouillon tamponn~ et g~los~ au sang. Pour N. gonorrheae I ' inoculum est une suspension en eau physiologique d'une culture de 48 heures sur g61ose chocolat contenant du Po- lyvitex. Chaque suspension bact~rienne a ~t~ ajus- t~e de mani~re ~ obtenir un inoculum de 105 100 bact~ries par ml. Les diff6rentes souches ont ~t~ inocul6es sur les g~losesen boFtes de P~tri par un applicateur de Steers. La lecture des CMI a 6t~ faite apr~s 18 heures d'incubation ~ 37°C pour la plupart des bact6ries et 48 heures pour N. gonor- rheae.
La CMI est d6finie comme ~tant la plus petite Concentration d'antibiot ique inhibant toute culture visible. La CMI moyenne est consid~r~e comme le pic de distribution.
- Rosaramycine (Schering), - Erythromycine (Roussel), - Clindamycine (Chlorydrate de clindamycine,
Upjohn).
Chaque produit a ~t6 dissout dans 95% d'6tha- nol puis dilu6 en eau distill~e sterile. Des solutions concentr~es (5120 mcg/ml) ont ~t~ conserv6es - 20°C. Le jour de I'utilisation elles ont ~t~ d~con- gel~es, dilutes en eau distill6e sterile et incorpor6es
la g~lose Muelter Hinton de mani6re ~ obtenir des concentrations finales de 0,03 mcg/ml & 128 mcg/ ml.
R ESU LTATS
Les CMI ~ pH 7,2 de la rosaramicine sur 50 souches d'Haemophi/us influenzae et para-influen- zae, 3 P. multocida et 10 N. gonorrheae sont plus basses que celles de I '~rythromycine (tableau I). Les CMI de la clindamycine test~e sur 34 Haemo- phi/us et 3 Pasteure/la sont nettement plus ~lev~es. Pour la rosaramicine, la plupart des souches d'Hae- mophi/us (37 sur 50) a une CMI de 1 ~ 2 mcg/ml , pour I '~rythromycine 27 souches sur 50 ont une CMI de 4 ~ 8 mcg/ml ; pour la clindamycine 28 souches sur 34 ont une CMI de 16 ~ 32 mcg/ml. Les 3 Pasteurella test6es ont des CMI < 1 mcg/ml pour la rosaramicine et > 2 mcg/ml pour 1'6rythro- mycine. 8 des 10 N. gonorrheae ont des CMI < 0,03 mcg/ml pour la rosaramicine, contre 0,25 mcg/ml pour 1'6rythromycine. L'E. corrodens tes- t~e a une CMI ~ 1 mcg/ml pour la rosaramicine contre 8 pour I'~rythromycine. Sur Campylobac- ter, la rosaramicine a une activit~ identique ~ I'~ry- thromycine (tableau I)~< 1 mcg/ml. L'activit~ de la rosaramicine est superposable & celle de la clinda- mycine et sup~rieure & celle de I '~rythromycine sur les souches test6es de Bact#roi~/es et de Clostri- d/um (tableau I). Les tableaux II et III permettent
105
ana~robies
E S P E C E S A N T I B I , O T I Q U E S
Ery Clin
Pasteuretla Rosa mu/toc~da Ery
N. gonorrhoeae
Campytobacter
34
Rosa 10 Ery t 0
C M I (mcg/ml)
0 ,5 1 2 4 8 16 32
Rosa 5 Ery 5
Rosa 10 10 10
Rosa I 0 Ery IO Clin 10
4 23 14 7 1 2 4 17 10 15 1
2 4 5 23
8
2 1
1 1 1 6 2
2 I 2 1
1 2 3 t 2 1 2
I 2 1 5
1 2 1 2 1 2 1
1 2 3 1
5 2 2 5
3 1
' Rosa : rosaram~cme ~ Ery :e ry th romycme Clin :chndamycme.
T A B L E A U II : CMI comparatives & pH 7,2 sur 40 Streptococcus et 5 Corynebaczerlum.
ESPECES : . . . . . A N T I B I O T I Q U E S N O M B R E D' ISOLATS 0 , 0 3 0,06 0,1
C M I (mcg/mt)
0,2 0,5 1 2 4 8 16 32 64 128
St reptocoques
Groupe A Rosa Ery Clin
10 6 4 10 6 1 3 10 4 6
ROsa G r o u p e B Ery
Clin
i0 10 10
9 9
8 2 1
ROsa Groupe C Er¥
Clin
10 1 0 i 0
3 2 1
S. pneum0niae Rosa Ery Clin
10 10 1 0
6 3 6 3
CorynebacteriUm Rosa Ery C!in
5 5 5
1 1 1 1 1 1 2 2 2 1 2
i i!! iil < 106
TABLEAU I I I : CMI comparatives & pH 7,2 sur 30 souches de Staphylococcus aureus.
ESPECES
C M I (mcg/ml)
ANTIBIOTIQUES NOMBRE D' ISOLATS 0,03 0,06 0,12 0,25 0,5 1 2 4 8 16 32 64 ~128
Staphylococcus aureus
S + (( E r y ~) Rosa 10 1 9 Ery 10 3 Clin 10 1 9
Rosa 10 R + {{Ery Er¥ 10
constitutifs)) Clin 10
10 10 10
Rosa 10 R ({Ery Er r 10
inductibles~ Clin 10 2 8
3 4 3 2 4 4
Ery S+ : sensible ~ I '~rythromycine - Ery R+ : r~sistant ~ I '~rythromycine.
la comparaison des CMI pour les cocci et les bacil- les gram positif : pour la plupart de ces bact~ries, les CMI de la rosaramicine sont 6quivalentes ~ cel- les de 1'6rythromycine. Par contre, il est important de noter que les S. aureus {{r~sistants inductibles)) I '~rythromycine sont sensibles & la rosaramicine avec des CMI ~< 1 mcg/ml et & la clindamycine (CMI< 0,25 rncg/ml).
42 souches d'ent6robact6ries et 15 bacilles gram n6gatif non fermentaires ont des CMI ~ pH 7,2 ~lev~es (tableau IV). Cependant les CMI de la rosa- ramicine sont plus basses que celles de I'~rythro- mycine pour 20 souches d'E. coil et 20 souches de P. mirabilis. Elles sont sup6rieures a 16 mcg/mi pour 2 Salmonella test6es. (S. typhi et S. typhimu- rium), 10 F. meningosepticum et 5 Acinetobacter.
TABLEAU IV : CMI comparatives ~ pH 7,2 sur 40 ent~robact~ries et 15 bact~ries Gram n~gatif non fermentaires.
C M I (mcg/ml) ESPECES ANTIBIOTIQUES NOMBRE
D' ISOLATS 1 2 4 8 16 32 64 ~128
Flavobacterium Rosa 10 9 1 M~ningosepticum Ery 10 1 9
Clin 10 3 7
Acinetobacter Rosa 5 1 4 Ery 5 5 Clin 5 5
E. coil Rosa 20 6 13 1 Ery 20 1 8 11
Proteus mirabilis Rosa 20 5 15 Ery 20 20
107
La comparaison des CMI ~ pH 7 et ~ pH 8 sur 8 esp~ces d'ent~robact~ries (59 souches) et 10 sou- ches de S. a u r e u s est rapport~e dans le tableau V. Les CMI de la rosaramicine sont plus basses ~ pH 8 qu'~ pH 7. Quelque soit le pH, la CMI moyenne de la rosaramicine est plus basse que celle de 1'6rythro- mycine et de la clindamycine. Les CMI de 7 es-
p~ces de bact~ries gram n~gatif non fermentaires (28 souches) sont plus basses & pH 8 pour les trois antibiotiques (tableau V l ) . II faut noter que les variations de pH ne modifient pas I'activit~ de ces antibiotiques sur les streptocoques des groupes A, B, D et sur les staphylocoques DNAse n6gatif test~s.
TABLEAU V : CMI moyenne & pH 7 et pH 8 sur 59 souches d'ent~robact~ries et sur 10 souches de Staphylococcus aureus.
ESPECES N O M B R E
D'ISOLATS
C M I moyenne en mcg/ml
ROSARAMICINE ERYTHROMYCINE CLINDAMYCINE PH7 PH8 PH7 PH8 PH7 PH8
E. coil 10 6.25 0.78 50 3.12 100 ~ I00
P. mirabilis 10 50 12.5 ~ 100 100 ~ 100 ~ 100
P. morganii 6 50 12.5 ~ 100 > 100 25 25
P. vulgaris 3 25 6.25 100 50 ~ 100 1 O0
E. cloacae 10 12.5 3.12 ~> 100 25 ~ 100 ~ 100
E, agglomerans 3 6.25 3.12 50 25 ~ 100 ~> 100
K. pneumoniae 10 12.5 3.12 100 12.5 ~> 100 ~ 100
Serratia 7 12.5 3.12 100 25 ~> 100 > 100
S. aureus 10 0,3 ~ 0,09 0,78 0,09 0,9 ~ 0,09
T A B L E A U V l : CMI moyenne & pH 7 et pH 8 de bacilles Gram n~gatif non fermentaires.
ESPECES N O M B R E D'ISOLATS
C M I moyenne en mcg/ml
R O S A R A M I C I N E E R Y T H R O M Y C I N E C L I N D A M Y C I N E PH7 PH8 PH7 PH8 PH7 PH8
Ps. aeruginosa 5 25 12.5 ~ 100 100 ~> 100 ~ 100
Ps. cepacia 2 3.12 0.78 100 25 100 100
Ps. maltophilia 4 12.5 6.25 ~ 100 100 100 100
Alcaligens faecalis 3 50 12.6 ~ 100 100 ~ 100 ~ 100
FI. meningosepticum 4 1.56 0.39 25 6.25 0.39 ~> 0.09
Acinetobacter sp. 5 0.78 0.39 3.12 1.56 12.5 12.5
Acinetobacter calcoaceticus 5 12.5 3.12 25 12.5 ~ 100 ~ 100
108
D I S C U S S I O N
Les r~sultats bact~riologiques de cette exp6- rimentation confirment I'activit6 de la rosaramicine sur des germes pathog~nes ~ pH 7 et ~ pH 8. La ro- saramicine a une activit~ sup6rieure & I'~rythromy- cine sur toutes les souches de N, gonorrhceae tes- t~es. Cette activit~ a 6t6 retrouv6e sur des souches productrices de # lactamase (2, 3, 4, 8). De plus l'activit6 de la rosaramicine a ~t~ prouv6e sur Chla- rnyd ia (10) (CMI = 0,01 mcg/ml) et sur Mycoplas- ma pneumon iae et M. homin i s (CMI < 0,08 mcg/ ml) (2). On peut donc envisager son utilisation dans le traitement des ur~thrites gonococciques et non gonococciques. Sur toutes les ent~robact~ries et les bact6ries gram n6gatif non fermentaires, la rosaramicine a des CMI plus basses ~ pH 8 qu'& pH 7 ; ces CMI sont compatibles avec les concentra- tions que I'on peut obtenir dans I'urine et le paren-
chyme prostatique torsque celui-ci est infect~ (pH alcalin). L'atteinte prostatique serait donc uneindi- cation choisie de cet antibiotique. De plus la rosa- ramicine est in vitro plus active sur les souches d 'Haernoph i lus (CMI entre 1 et 2 mcg/ml) que 1'6ry- thromycine. II est & noter 6galement une activit6 satisfaisante sur Carnp~flobacter responsables fre- quents de diarrh6es aigu~s. L'activit~ de la rosara- micine sur les ana~robies est identique & celle de la clindamycine (6, 7, 8, 9).
La rosaramicine par une activit~ accrue sur les bacilles gram n@atif, une bonne potentialisation en pH alcalin, peut sans doute cliniquement agir sur des infections ne r6pondant pas habituellement aux macrolides.
Remerc iements • Scher ing Corpora t ion , Blo- o m f i e l d - New- York.
SUMMARY Rosaramicin is more effective than erythromycin on Neisseria gonorrhceae, Pasteurella, Escherichia coil and Haemophilus. I t has the same activity that clindamycin on Bacteroides fragilis, Clostridium perfringens, Flavobacterium meningosepticum and that erythromycin on Streptococci group A and D. The three antibiotics are ineffective on Acinetobacter, Salmonella, Proteus mira- bills and on so called erythromycin ((constitutive resistant~ Staphylococcus aureus. Rosaramicin does not induce macrolide resistance on S. aureus in con- trast with erythromycin which induces both resistance against erythromycin an d rosaramicin.
K e y - w o r d s : Rosaramicin - E r y t h r o m y c i n - C l indamyc in - M i n i m u m inh ib i t o r y concentra- t ion.
2.
BIBLIOGRAPHIE
BAUMUELLER A., HOYME U., MADSEN P . O . - Ro- saramicin - a New Drug for the Treatment of Bacterial Prostatitis. Antimicrob. Ag. Chemoth., 1977, 12, 2, 240- 242. 5.
BIDDLE J.W., THORNSBERRY C. - In Vi t ro Activity of Rosamicin, Josamycin, Erythromycin, and Clindamycin Against ~-Lactamase. Negative and ~-Lactamase Positive Strains of Neisseria gonorrhceae. Antimicrob. Ag. Chemoth., 1979, 15, 2,243-245.
6.
3. DIENA B.B. -- Research for new antibiotics in the treatment of gonorrhea and nonspecific urethritis. CMA Journal, 1978, 119, 1009-1010.
4. DILLON J.R., DUCK P.D., EIDUS L. -- A comparison of the in vitro activity of rosamicin, Erythromycin, Spiramycin, pe- nicillin and tetracycline against N. gonorrhoeae, including /~-
7.
lactamase producing isolates. J. Antimicrob. Chemoth., 1978, 4, 5, 477-480.
DIPERSIO J.R., KRAFCZYK T.L. In Vitro Activity of Rosamicin and Erythromycin Against a Group of Nonfer- menting Gram-Negative Bacilli. Antimicrob. Ag. Chemoth., 1978, 14, 2, 274-276.
KWOK Y.Y., SUTTER V.L., OBERHAMMER I., FINEGOLD S.M. -- The susceptibility of anaerobic bacteria to Rosamicin, Erythromycin and Ctindamycin and factors affecting the activity of Rosamicin. J. Antimicrob. Chemoth., 1979, 5, 61-66.
LEVISON M.E.,SANTORO J., BRAN J.L,, RIES K., RUBIN W. -- In Vi t ro Activity and Clinical Efficiency of Clindamycin in the Treatment of Infections due to Anaerobic Bacteria. J. Infect. Dis., 1977, 135 (suppl.), 3, $49-S53.
109
8. S A N D E R S C . C . , SANDERS WE Jr. - In Vitro Act iv i ty of Rosaramicin against Neisseria and Haemophilus including penicillinase producing strains. Antimicrob. Ag. Chemoth., 1977, 12, 293-294.
9. SANTORO J., KAYE D., LEVISON M.E. - In Vi t ro Act iv i ty of Josamycin and Rosamicin Against Bacteroides fragilis Compared with Clindamycin, Erythromycin, and Metronida- zole. Antimicrob. Ag. Chemoth., 1976, 10, 1, 188-190.
10. SHADOMY S.. TIPPLE M., PAXTON L. - Josamycin and Rosamicin In Vi t ro Comparisons with Erythromycin and Clindamycin. Antimicrob. Ag. Chemoth. 1976, 10, 4, 773-75.
RCLRCInOmYCInE (aclarubicine)
PORmE PHRRmRCEUTIOUE : Preparat ion injectable.
PRESEnTRTIOn ET COl'nPO$1TIOn : Botte de 1 f lacon-ampoule dose & 20 mg d'aclarubici- ne (D.CJ.) sous forme de chlorhydrate + 1 ampoule de 5 ml de solute isotonique de chlorure de sodium.
SORT DU mEDICRmEnT : L'aclarubicine disparatt rap idement du sang circulant pour se distr ibuer dans les tissus. Pour certains au- teurs, la courbe d'61imination plasmat ique de racla- rubicine est biphasique, avec une demi-vie initiale de 30 minutes et une demi-v ie d'~l iminat ion de 120 mi- nutes. L'aclarubicine subit une t ransformat ion qui 'entra ine la format ion de m~tabol i tes actifs (M1 et N1) et inac- tifs. Les metabol i tes actifs se retrouvent dans la plu- part des tissus mais pr inc ipalement dans le sang, les poumons, la rate, le tissu lymphat ique. L'aclarubicine et ses mCtabol i tes sont excr~t6s dans les urines et surtout par la bile et la voie intestinale.
PROPRII~Ti~$ : L'aclarubicine est un ant ib iot ique cytostat ique de la famil le des anthracycl ines, obtenu a partir dtune sou- che de St reptomyces galilaeus. Comme les autres anthracycl ines, I 'aclarubicine semble agir en venant s' intercaler entre les deux chaines de la double helice d'ADN, entratnant ainsi une inhibit ion de la synthese des acides nucl~iques. Cette inhibit ion est plus mar- quee pour I'ARN que pour I'ADN. Par ailleurs, I 'activite cy to tox ique de I 'aclarubicine s'exerce a la phase de transit ion G1 -Set ~ la fin de la phase S-d¢but de la phase G2 du cycle cellulaire.
InDICRTIOn$ : Hemopath ies malignes : - formes leucemiques aiguiJs • leuc~mies lymphol'des aigu6s • leucemies myeld(des aigu~s • acutisat ion des leuc~mies my~lo'(des chroniques • lymphosarcomes b, 6volut ion leucemique. - lymphosarcomes, en part icul ier lymphosarcomes non hodgkiniens.
OSTRTIOUES BELLOn
LABORATOIRE ROGER BELLOrl ~2-~ 159.AVENUE DU ROULE-g9(2OO NEUILLV-SUR-gEIr~
11.
12.
13.
SMITH T.F., WASHTON H.E. - In Vi t ro Susceptibil ity of 30 Strains of Chlamydia trachomatis to Rosamicin. Antimicrob, Ag. Chernoth., 1978, 14, 3, 493-494.
WAGMAN G.H., WALTZ J;A., MARQUEZ J. and al. - A new Micromonospora - producing macrolids antibiotic, Rosarami- cin, J. Antib., 1972, 25, 641-646.
WILSON S.Z., MARTIN R.R., PUTMAN M., GREENBERG S.B., WALLACE R.J. Jr, JEMSEK J.G. - Quantitative Nasal cultures from Carriers of Staphylococcus aureus : Effects of Oral Therapy with Erythromycin, Rosamicin, and Placebo. Antimicrob. Ag. Chernoth., 1979, 15, 379-383.
ROGER BELLOn CONTREIINDICRTIOn$ : Comme pour tous les cytostat iques rAclacinomyci-
t . v. , ' ne es contre-mi:hquee chez la femme encemte.
Elle est egalement contre- indiquee chez les pat ients pr6sentant des ant(~c~dents cardiaques importants.
mODE D'EnlPLOI ET PO$OLOGIE: L'Aclacinomycine doit ~tre administr~e en perfusion veineuse, dan8 la tubulure de ia perfusion pour ~viter tou te extravasat ion. La posologie est de 15 & 20 mg/m2/ jour, jusqu'a une dose tota le de 300 a 600 mg/m2 selon [es cas, la tole- range, et les r6suitats obtenus. Les cures peuvent ~tre administr~es de facon cont inue ou cycl ique- ment, par p(~riodes de 5 & tO jours interrompues par une p~r iode de m~me Iongueur.
Co£1t du t ra i tement journatier : 247,20 F & 370,80 F
EPPET$ InDE$1RRBLE$ : Comme pour la piupart des cytostat iques, la toxic i te de I 'aclarubicine se manifeste essent ie l lement au ni- veau de la moel le osseuse et du tractus digestif (vo- missements, diarrh6e). Quelques modif ications, toujours r~versibles, de I 'e lect rocard iogramme peuvent apparaftre : la toXici- t~ card iaque de I 'aclarubicine semble plus faible que celle des autres anthracyclines. Quelques cas de toxic i te cu taneo-muqueuse ont et6 signales. L 'appari t ion d 'a lopecie est faible ou nulle. Une survei l lance cardiaque et h6mato log ique stricte doit permet t re de contr61er ef f icacement d '6ventuel- les manifestat ions toxiques.
PRECRUTIOn;$ D'EmPLOI : L'Aclacinomycine doit ~tre conservee & la tempera- ture de + 4 °C et & rabri de la lumiere. Dans ces condi- t ions, la dur6e de conservat ion de I 'Aclacinomycine & I '~tat sec est de 2 ans. La solut ion d 'Aclanomycine a un pH compris entre 4,5 et 6,5. Conservee a I'abri de la lumiere et & basse tempera- ture (+ 4 °C), la solut ion est stable 24 H.
Commercia l isee en 1982 A.M.M. 325144.1 Prix publ ic : F 247,20 + 0,45 S.H.P. Col lect iv i tes - S.S. 100 %
Tableau A