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Actionréaction Journal d'Inser'Action n°116 novembre 2014 Editeur responsable: Freddy Giele/Inser'Action asbl, 48, rue StFrançois, 1210 StJosse Festival Mimouna 14ème édition. P.2627 Hommage à Pierre. P.1819 Il était une histoire...P.20 Je l'aime, un peu, beaucoup... P.23

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ActionréactionJournal d'Inser'Action n°116 novembre 2014 Editeur responsable: Freddy Giele/Inser'Action asbl, 48, rue St­François, 1210 St­Josse

Festival Mimouna 14ème édition. P.26­27

Hommage à Pierre. P.18­19 Il était une histoire...P.20 Je l'aime, un peu, beaucoup...P.23

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Sommaire

Edito

Permanence psychosociale

Horaire des activités éducatives

Inser'Action côté enfants

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Le projet vidéo d'Inser'action sur: Les cinquante ans de l'immigrationturque et marocainne.

1001 émotions.Rue broca...Faut pas l'répéter.

Le C.E.B, c'est quoi?

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Hommage à Pierre.Il était une histoire...

Réalisation d'un Kamishibai avec les grands.Au détour d'un conte...

Je l'aime, un peu, beaucoup...Il était une fois des juniors qui...

La chasse aux contes.Festival Mimouna 14ème édition.

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Edito

Le mois d’octobre vient de se terminer et avec lui le thème des contes.

Au sommaire de votre mensuel, vous pourrez lire Céline qui y explique les origines des contes etvous y raconte également un conte pour le compte des castors.

Jessica, quant à elle, évoque les illustrations des juniors sur un grand classique, blanche­neige. Unhommage à Monsieur Pierre, bénévole à l’école des devoirs vous est également présenté.

Sarah, de son côté, raconte une après­midi passée avec le groupe des grands autour de Kamishibai.

Sébastien, lui aussi, détaille une activité réalisée avec le groupe des grands à la forêt de Soignes.

Ali nous résume une pièce de théâtre vue avec les jeunes sur le thème de la violence à l’èrenumérique.

Ce n’est pas tout, car en effet, Coralie relate dans son journal les contes de son enfance ainsi que lesbienfaits des émotions.

Enfin, Naïm retranscrit une interview d’Hajar, une jeune fille participant au projet vidéod’Inser’Action sur les 50 ans de l’immigration. Il nous explique également ce qu’est le C.E.B. etcomment l’obtenir.

Voici pour le sommaire et j’escompte que vous apprécierez le décompte de nos contes.Bonne lecture,

SteveResponsable Pédagogique.

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Permanence psychosociale

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Le projet vidéo d’Inser’action sur : Les cinquante ans de l’immigration turque et marocainne.

Inser’action, dans le cadre de l’année dédiée aux cinquante ans de l’immigration turque et marocaine,réalise un documentaire avec la participation de 5 jeunes participant aux activités extrascolaires. Leprojet vidéo consiste en la réalisation d’un docu­reportage reprenant certains récits de vie depersonnes d’origine turque ou marocaine afin de promouvoir la transmission de ces parcours de vieparticuliers qui ont marqué significativement l’évolution de la population de Saint­Josse. Dansl’objectif de vous faire vivre les interrogations de ces jeunes, j’ai interviewé l’un d’entre eux.

Bonjour à toi, Hajar, merci d’avoir bien voulu m’accorder quelques minutes de ton temps pourrépondre à mes questions. Tout d’abord, que peux­tu me dire concernant ce projet auquel tuparticipes ?

Hajar : Cela fait trois séances que l’atelier vidéo d’Inser’action a commencé. Moi, je ne suis arrivéedans le groupe qu’à partir de la deuxième séance. Ces séances ont normalement lieux les mercredisaprès­midi et durent à peu près 3 heures. Le groupe avec lequel je suis est composé de 4 autres jeunesentre 10 et 15 ans. Pour le moment on apprend à se connaitre ainsi qu’à comprendre la thématique surlaquelle on travaille.

Naïm : Justement, que peux­tu me dire de cette thématique sur laquelle vous travaillez ?

Hajar : le sujet de départ c’est les cinquante ans de l’immigration turque et marocaine, mais j’avouequ’il m’est difficile d’expliquer clairement ce que c’est. Je peux simplement vous dire que pour lemoment on a appris qu’il y a cinquante ans, des accords entre la Turquie et la Belgique ainsi qu’entrele Maroc et la Belgique ont été conclus et que c’est, entre autres choses, cela qui explique que lapopulation de Saint­Josse est composée en partie de personnes d’origine turque et marocaine.

Naïm : Waw, je vois que c’est une thématique très intéressante et importante sur laquelle voustravaillez là. Je crois que cela ne doit pas être très évident à traiter comme sujet. Que peux­tu me diresur le fonctionnement des ateliers vidéo et sur l’avancée du projet ?

Hajar : à la première séance à laquelle j’ai participé on a parlé des techniques audio et vidéonécessaires à la réalisation d’un film puis on a appris à écrire un scénario. Après avoir appris tout ça,on a pu tester le matériel pour de vrai. On est parti au parc botanique pour réaliser un petit film dedeux minutes basé sur le scénario qu’on avait écrit juste avant.

Naïm : c’est super ça, et aujourd’hui qu’avez­vous fait durant l’atelier vidéo ?

Hajar : Aujourd’hui, on est allé au Foyer de la Maison de la Famille pour rencontrer des personnesqui ont vécu l’immigration. Ce sont des gens qui, pour la plupart, sont en Belgique depuis plus de 40ans. On a rencontré un monsieur qui a travaillé dans la métallurgie et dans la restauration. D’ailleurs,il a accepté de participer au projet vidéo et on va certainement le revoir.

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Naïm : après ça, qu’avez­vous fait ?

Hajar : on est retourné à Inser’action pour voir les images qu’on a tourné la dernière fois. Grâce àcela, on a pu voir les choses qu’on a bien faites et les erreurs à éviter la prochaine fois qu’on tourne.Après on a fait des exercices pour apprendre à faire des interviews, poser des questions, y répondre, ...On s’est entrainé entre nous avant de nous exercer face caméra.

Naïm : il me semble que ce projet te plait, qu’est­ce que tu aimes dans ce projet ?

Hajar : j’aime beaucoup apprendre à utiliser le matériel. Lorsqu’on a abordé les techniques du cinéma,j’ai appris les astuces que les présentateurs météo utilisaient ou encore comment sont réalisés certainseffets spéciaux dans les films. On a aussi appris certains plans utilisés dans le cinéma comme letraveling ou encore le plan panoramique. J’ai trouvé ça très amusant.

Naïm : Merci Hajar pour ton témoignage, je suis content de savoir que tu t’amuses bien dans cetatelier. Je pense que cette interview permettra à d’autres d’entendre parler du projet.Merci encore Hajar.

Naïm LfahemAssistant Social

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1001 émotions

Une matinée par mois, en partenariat avec l’ONE et le service de santé mentale Le méridien,nous coanimons le groupe de parole 1001 manières d’être parent. Dans ce groupe, destiné auxparents, nous abordons différentes facettes et thèmes autour de la parentalité.

Dans le cadre du groupe de parole 1001 manières d’être parent, nous avons abordé plusieurs foisle thème des émotions. En effet, avec comme outil un jeu de cartes sur le langage des émotions,nous avons pu aborder ce que peuvent ressentir les parents face à certaines situations et essayerd’identifier celles de leurs enfants. En effet, cela peut aider à prendre conscience de ce qui sepasse et d’essayer de réagir en tant que parent de la manière la plus appropriée en fonction descirconstances. Exemple : un enfant crie, le parent veut que cela s’arrête, en identifiant que l’enfantpleure car il ressent de la peur par exemple, cela sera plus facile de cesser ses cris en le rassurant.

Comment avons­nous procédé ? D’abord une maman tire une carte et essaye de faire deviner enmimant l’émotion inscrite, ensuite si elle le souhaite, elle partage une situation où elle pense queson enfant a ressenti cette émotion et nous explique comment elle a réagi. Finalement, les autresmembres du groupe peuvent également partager des situations et nous en discutons ensuite tousensemble.

« Mieux vivre avec nos émotions, c’est prendre le temps de connaître et d’accueillir nosétats d’âme plutôt que de chercher à les éviter ou à les contrôler » Illios Kotsou

Paul Ekman, psychologue américain des années 70, distingue six émotions fondamentales(tristesse, joie, colère, peur, dégoût, surprise). Selon lui, ces émotions de base seraientuniversellement identifiables par des expressions faciales caractéristiques constituant le langagedes émotions. En revanche, ce qui déclenche ces émotions n’est pas universel et diffère selon lescultures, les contextes et les individus.

L’émotion est une information transmise par notre corps. C’est une manifestation physique, uneréponse de notre organisme liée à notre perception d’un évènement. Ces réactions physiologiquessont indispensables à notre survie car elles nous permettent d’agir.

Se couper de ses émotions revient à se couper d’informations essentielles. Toutes les émotionsjouent un rôle important dans notre vie et demandent à être écoutées. Agréables ou désagréables,il est important de les accueillir et de les voir comme des signes. Elles sont là pour éclairer notrejugement et nos actions, nous guider vers des solutions.

Bloquer, retenir des réactions corporelles liées aux émotions (retenir ses larmes, rentrer sacolère, bloquer les tremblements de la peur…) peut être à la source de tensions physiques. Celapeut donner lieu à des souffrances physiques ou encore psychologiques.

Selon le contexte familial et culturel, certaines émotions peuvent être considérées comme étant

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plus masculines ou féminines. Un petit garçon sera plus encouragé à exprimer sa colère alorsqu’une petite fille aura plutôt la permission d’exprimersa tristesse. On ressent cela également aux travers desjeux et jouets proposés. Un petit garçon sera plusencouragé à taper dans un ballon, à entrer encompétition, une petite fille à consoler sa poupée, àaccueillir la tristesse.

Tant chez les femmes que chez les hommes, notreculture influence également l’expression de certainesémotions, les favorise ou, au contraire les censure.

Jeux de pouvoir, persécutions, violences prennent leursracines dans la non­expression et la non­compréhension des émotions qui nous traversent.Refoulées dans l’inconscient, ces émotions non exprimées peuvent nous entrainer dans dessentiments parasites (jalousie, culpabilité, honte, rancune, ressentiment…), nous pousser à desréactions inadaptées (racisme, homophobie, violence…).

« La violence signe l’échec de la colère » Isabelle Filliozat

Les « trucs & astuces » pour refouler nos émotions sont multiples. Carburer au café, auxcigarettes ou aux médicaments, mal gérer son temps pour courir sans cesse, ronger ses ongles,zapper, s’activer pour « sauver » les autres, grignoter, ruminer dans sa tête…

Pour retrouver nos émotions, il faut retrouver le chemin de nos sensations, tant externesqu’internes. Un des outils les plus puissants pour y parvenir est la respiration. Prendre le tempsde s’arrêter, ne serait­ce que deux minutes, et de respirer de manière consciente peut aider à lâcherprise. Pour que cela soit plus facile, il est proposé de fermer les yeux, de placer ses mains sur sonventre, de le sentir gonfler et dégonfler.

S’il est important de pouvoir vivre et exprimer ses émotions, la manière de le faire l’est aussi. Lesjeunes enfants n’ont pas encore la capacité de mettre des mots sur ce qu’ils ressentent. Il est utilede leur donner des outils pour exprimer certaines émotions… mais n’oublions pas que c’est aussivalable pour les adultes.

Par exemple, vous pouvez installer une boîte aux lettres en carton où l’on peut aller glisser undessin, un gribouillage, un mot, une lettre, une boulette de papier… pour se nettoyer d’uneémotion perturbante (très efficace pour la colère avec les enfants). Lorsque la boîte est pleine, onla brûle ou on la jette dans la poubelle des cartons.

Pour les parents que cela intéressent, la prochaine date où nous nous réunissons, nous allonstraiter des émotions à travers ce jeu de cartes. Ce sera le 21/11/2014 à 9h30 à l’One – Rue de laposte, 37­ 1210 Saint­Josse. Si vous voulez plus d’informations sur la prochaine séance ou sur cetoutil n’hésitez pas à passer me voir à la permanence psychosociale.

CoralieAssistante sociale

Source : Jeu de cartes : Le langage des émotions : outil pensé par l’équipe de la Fédération des Centres Pluralistes de

Planning Familial (FCPPF)

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Rue Broca… faut pas l’répéter

Puisque le thème du mois est les Contes, je tenais à partager avec vous un de mes coups de cœurjeunesse : Les Contes de la Rue Broca. « Les Contes de la rue Broca sont une série d'ouvrages decontes de fées pour enfants écrits par Pierre Gripari et illustrés par Claude Lapointe, publiéspour la première fois aux éditions de la Table Ronde en 1967 puis réédités chez Grasset­Jeunesse.

Les Contes de la rue Broca regroupent quinze récits, chaque histoire commençant rue Broca chezl'épicier Saïd, dont les enfants jouent dans la boutique et guettent les visites de Monsieur Pierre,un client fidèle qui connaît des dizaines d'histoires.

Les quinze histoires se centrent autour d'une famille située à Paris, qui se trouve souventimpliquée dans le surnaturel et le merveilleux.

•1. La Sorcière de la rue Mouffetard ­ 2. La Fée du robinet ­ 3. Le Gentil Petit diable ­ 4. La Sorcière duplacard aux balais ­ 5. L'Histoire de Lustucru ­ 6. Le Géant aux chaussettes rouges ­ 7. Scoubidou, lapoupée qui sait tout ­ 8. Je­ne­sais­où, je­ne­sais­qui, je­ne­sais­quoi ­ 9. La Paire de chaussures ­ 10.Roman d'amour d'une patate ­ 11. La Maison de l'oncle Pierre ­ 12. Le Prince Blub et la Sirène ­ 13. LePetit Cochon futé ­ 14. Le petit arbre magique ­ 15. Juste et L'injuste

En 1995, Gille Gay a réalisé les contes pour la télévision en dessin animé, sur des illustrationsoriginales de Claude Lapointe. » (1)

Chaque dessin animé commence également par une scène chez Saïd l’épicier où Mr Pierre vientet raconte une histoire au grand plaisir de Bachir et Nadia. Vous pouvez retrouver facilement lesépisodes à regarder sur Internet mais je conseille aux enfants de les lire ou de se les faire conter,ce qui laisse libre cours à l’imagination.

J’espère vous mettre l’eau à la bouche en vous racontant le début de l’histoire de La Sorcière duplacard aux balais.

C’est Monsieur Pierre qui raconte l’histoire qui lui est arrivée :

Un jour, il trouva dans sa poche une pièce de cinq nouveaux francs et se dit qu’il allait pouvoir s’acheterune maison. Il courra chez le notaire qui s’étonna car il n’y avait pas de maisons à acheter pour si peud’argent. En y réfléchissant bien il eut une idée et lui proposa une petite maison bien située avec chambre,cuisine, salle de bain, salon, toilette et … placard aux balais.

Cette maison était à 3 francs 50 et avec les frais cela faisait justement 5 nouveaux francs.Mr Pierre signa le contrat et l’acheta. Mr Pierre trouva cela étrange car le notaire riait beaucoup et sedemanda s’il n’avait pas eu tort d’acheter cette maison.

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Le notaire finit par lui dire la vérité, la maison était hantée par la sorcière du placard aux balais. Mais, MrPierre en visitant la maison et le placard en question, ne vit pas de sorcière. En effet, la sorcière ne s’y trouvaitque la nuit et se tenait tranquille mais attention, il ne fallait jamais chanter :

Sorcière, sorcière,Prends garde à ton derrière !

Car à ce moment­là elle sort et c’est tant pis !

Mr Pierre était vraiment fâché sur le notaire :­Mais pourquoi vous m’avez chanté ça, cela ne me serait jamais venu à l’idée de chanter une chanson pareille etmaintenant je ne vais plus que penser à ça !Le notaire rigolait, il l’avait fait exprès.

Après un certain temps, Mr Pierre commença à chanter la chanson mais en journée lorsqu’elle n’était pas là, oubien dehors, là où il ne risquait rien.Puis il commença à chanter la nuit mais pas entièrement, il disait :

Sorcière, sorcière…

et s’arrêtait, il entendait alors la porte du placard faire du bruit. Puis jour après jour, il chantait un peu plus :

Sorcière, sorcière,Prends garde…

Puis :

Sorcière, sorcière,Prends garde à ton derr…

Il s’arrêtait juste à temps, la porte tremblait, était sur le point d’exploser, la sorcière à l’intérieur devait rager.

Jusqu’au jour où, il rentra tard en étant fatigué et après avoir fait la fête, il avait chanté la chanson tout lelong du chemin et là, après avoir glissé la clef dans la serrure, avoir refermé la porte il montait les escaliers et:

Sorcière, sorcière,Prends garde à ton derrière !

Oups, cette fois on y était, c’était trop tard, il entendit une petite voix aigüe et méchante :

­Ah oui et pourquoi donc dois­ je prendre garde à mon derrière ?

C’était elle, Mr Pierre essaya de trouver une excuse, demanda pardon, mais elle ne voulait rien entendre :­Arrête de trouver des excuses, pendant deux ans tu m’as nargué avec cette chanson et maintenant tu vas lepayer !Il essaya par tous les moyens de l’apitoyer et du coup la sorcière lui dit :

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­Vu que tu as la langue bien pendue, je te proposeune épreuve. Tu as trois jours pour me demandertrois choses. Trois choses impossibles, si j’arrive à teles donner, tu n’auras pas le choix, je t’emporte avecmoi. Mais si, une seule des trois choses je n’arrivepas à te la donner, tu ne me verras plus, je m’en iraipour toujours.

Il se creusa la tête pour essayer de trouver une chosequ’elle ne pourrait pas lui donner. C’est là qu’il eutune idée : son ami Bachir, avait des poissonsmagiques, peut­être qu’ils pourront aider.

L’idée était de lui demander des bijoux encaoutchouc mais qui brillaient comme des vrais. Pasde chance, la sorcière lui en donna.La deuxième idée était de lui demander une branched’arbre à Macaronis …, elle lui donna aussi.Il commençait à perdre espoir, tous les voisins leregardaient en sachant ce qui allait lui arriver.Il décida de consulter une dernière fois les poissons.A suivre…

Alors que pensez­vous ? Mr Pierre va­t­il trouverune solution, si oui quelle pourrait­être cette chose impossible ? ou bien va­t­il se faire enlever par la sorcière ?

Si vous voulez vous procurer les Contes de la Rue Broca, ils sont disponibles à la bibliothèque communale deSaint­Josse située rue de la limite, 2 ou bien à la commune de Schaerbeek à la bibliothèque 1001 pages situéeplace de la Reine, 1.

A bientôt,Coralie

Assistante sociale

Source pour raconter l’histoire : http://www.e­cartable.fr/cartable/lecture­ce2­la­sorciere­du­placard­aux­

balais/207

(1): http://fr.wikipedia.org/wiki/Contes_de_la_rue_Broca

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La rentrée est déjà bien entamée et les élèves du primaire comme du secondaire ont eu leurspremières vacances scolaires de l’année, la semaine de Toussaint. L’année scolaire précédente, lesélèves de 6ième primaire ont dû tous passer leur Certificat d’études de base (CEB). Certains l’ontréussi, d’autres non. Ils sont cependant tous passés en première année de l’enseignementsecondaire.

Ceux qui ont obtenu leur CEB sont passés en première commune, les autres, en premièredifférenciée, mais quelles différences cela fait­il ?

Pour les élèves qui arrive dans le secondaire, qu’ils soient en première C ou en première D,l’objectif principal à atteindre à la fin du premier degré, c’est­à­dire à la fin des deux premièresannées du secondaire, est qu’ils obtiennent tous le Certificat d’études du premier degré (CE1D)ainsi que pour les élèves qui ne l’ont pas encore, leur CEB.

Les élèves du premier degré différencié, c’est­à­dire ceux qui n’ont pas obtenu leur CEB enprimaire, auront l’opportunité de repasser leur CEB en première ou en deuxième année.

Une fois que ces élèves seront titulaires de ce certificat, ils pourront intégrer le parcours commun,c’est­à­dire la première ou la deuxième année commune (1ière C ou 2ième C) et pourront eux aussitenter d’obtenir leurs CE1D. On peut donc considérer que le premier degré différencié équivaut àun sas permettant de remettre à niveau les élèves qui n’ont pas eu leur CEB tout en les préparant àl’obtention du CE1D. Dans le premier degré, les jeunes ont donc la possibilité de passer à plusieursreprises les examens du CEB afin de l’obtenir.

Qu’advient­il des jeunes qui n’ont pas réussi à avoir leur CEB dans le premier degré ?

Heureusement, le législateur a prévu pour ces jeunes d’autres moyens d’obtenir leur CEB. Onappelle ça dans langage courant le CEB pour adulte.

Le CEB pour les adultes, c’est pour qui ?

Chaque année la fédération Wallonie­Bruxelles organise un examen visant à l’obtention duCertificat d’Etudes de Base pour toute personne ne le possédant pas :

•Il est obligatoire pour tout élève inscrit en 3ième année de l’enseignement secondaire après avoirsuivi une 2ième différenciée ;•Il est accessible à toute personne n’étant plus soumise à l’obligation scolaire.

Le CEB pour les adultes ça se passe comment ?

Le C.E.B., c’est quoi ?

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•Pour les élèves de 3ième année de l’enseignement secondaire, c’est leur établissement scolaire quirenseigne et organise l’inscription à l’épreuve. Par la suite ces élèves présentent l’épreuve en find’année scolaire.

•Tous les autres candidats s’inscrivent individuellement en contactant le service d’inspection quiles informe des dates de passation de l’épreuve, en fonction de la zone dans laquelle ils habitent.

L’épreuve se déroule en deux étapes :

1.Au moment de l’inscription, le candidat remet :•Un travail écrit sur un thème qu’il aura choisi librement ;

•Un rapport décrivant le processus d’élaboration de ce travail écrit.

2.À la date indiquée, le candidat présente oralement ces deux textes devant un jury.

Pour plus d’informations concernant le CEB pour les adultes ou encore sur le parcours scolairedans le secondaire ou le primaire n’hésitez pas à vous adresser à la permanence psychosocialed’Inser’action ou encore en vous rendant sur le site : www.enseignement.be

Naïm LfahemAssistant Social

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Voici le calendrier du mois de novembre 2014

Ce calendrier reprend les horaires des activités éducatives du mois,affichez­le à un endroit bien visible afin de ne rien rater

des activités de votre enfant.

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Horairedes activités éducatives

SEMAINE 1Samedi 01/11/2014TOUSSAINTAsbl fermée

SEMAINE 2Lundi 03/11/2014EDD15H30­17H Primaire17H­18H00 Secondaire

Mardi 04/11/2014EDD15H30­17H Primaire17H­18H00 Secondaire

Mercredi 5/11/2014JUNIORS (4­6 ans)De 13H30 à 18H00Activités éducatives, sortiesculturelles, visites…CASTORS (7­12 ans)De 13H30 à 18H00Activités éducatives, sortiesculturelles, visites…

Jeudi 6/11/2014EDD15H30­17H Primaire17H­18H00 SecondaireNATATION (à partir de 4 ans)De 16H30 à 19H00

Vendredi 7/11/2014EDD15H30­17H Primaire17H­18H00 SecondaireJEUX DE SOCIETE (10­18 ans)De 17H00 à 19H00INFORMATIQUE (10­18 ans)De 17H00 à 19H00

THEATRE (10­18 ans)De 17H00 à 19H00

Samedi 8/11/2014CASTORS (7­12 ans)De 13H30 à 18H00GRANDS (13­18 ans)De 13H30 à 18H00Activités éducatives, sortiesculturelles, visites…

SEMAINE 3Lundi 10/11/2014EDD15H30­17H Primaire17H­18H30 Secondaire

Mardi 11/11/2014ARMISTICEAsbl fermée

Mercredi 12/11/2014JUNIORS (4­6 ans)De 13H30 à 18H00CASTORS (7­12 ans)De 13H30 à 18H00Activités éducatives, sortiesculturelles, visites…

Jeudi 13/11/2014EDD15H30­17H Primaire17H­18H00 SecondaireNATATION (à partir de 4 ans)De 16H30 à 19H00

Vendredi 14/11/2014EDD15H30­17H Primaire17H­18H00 SecondaireJEUX DE SOCIETE (10­18 ans)

De 17H00 à 19H00INFORMATIQUE (10­18 ans)De 17H00 à 19H00THEATRE (10­18 ans)De 17H00 à 19H00

Samedi 15/11/2014CASTORS (7­12 ans)De 13H30 à 18H00GRANDS (13­18 ans)De 13H30 à 18H00Activités éducatives, sortiesculturelles, visites…

SEMAINE 4Lundi 17/11/2014EDD15H30­17H Primaire17H­18H30 Secondaire

Mardi 18/11/2014EDD15H30­17H Primaire17H­18H30 Secondaire

Mercredi 19/11/2014JUNIORS (4­6 ans)De 13H30 à 18H00CASTORS (7­12 ans)De 13H30 à 18H00Activités éducatives, sortiesculturelles, visites…

Jeudi 20/11/2014EDD15H30­17H Primaire17H­18H00 SecondaireNATATION (à partir de 4 ans)De 16H30 à 19H00

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Vendredi 21/11/2014EDD15H30­17H Primaire17H­18H00 SecondaireJEUX DE SOCIETE (10­18ans)De 17H00 à 19H00INFORMATIQUE (10­18 ans)De 17H00 à 19H00THEATRE (10­18 ans)De 17H00 à 19H00

Samedi 22/11/2014CASTORS (7­12 ans)De 13H30 à 18H00GRANDS (13­18 ans)De 13H30 à 18H00Activités éducatives, sortiesculturelles, visites…

SEMAINE 5Lundi 24/11/2014EDD15H30­17H Primaire17H­18H30 Secondaire

Mardi 25/11/2014EDD15H30­17H Primaire17H­18H30 Secondaire

Mercredi 26/11/2014JUNIORS (4­6 ans)De 13H30 à 18H00CASTORS (7­12 ans)De 13H30 à 18H00Activités éducatives, sortiesculturelles, visites…

Jeudi 27/11/2014EDD15H30­17H Primaire17H­18H00 SecondaireNATATION (à partir de 4 ans)De 16H30 à 19H00

Vendredi 28/11/2014EDD15H30­17H Primaire17H­18H00 SecondaireJEUX DE SOCIETE (10­18ans)De 17H00 à 19H00INFORMATIQUE (10­18 ans)De 17H00 à 19H00THEATRE (10­18 ans)De 17H00 à 19H00

Samedi 29/11/2014CASTORS (7­12 ans)De 13H30 à 18H00GRANDS (13­18 ans)De 13H30 à 18H00Activités éducatives, sortiesculturelles, visites…FESTIVAL MIMOUNA!

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Inser'Action côté enfants

Hommage à Pierre.

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Depuis le 1er septembre 1987, Pierre Dandumont, prêtre jésuite, ancien professeur, a dirigéune école des devoirs dans la commune de Saint­ Josse.

A cette date, il prenait la relève de Philippe Stienlet, frère des Ecoles Chrétiennes, qui aidaitdepuis 2 ou 3 ans, dans leurs études, des enfants des 9 familles turques et marocaines.

L’école, à ce moment, se trouvait au n°12 rue de la Poste jusqu’en 1996 puis a déménagé au39, rue Godefroid de Bouillon.

L’abbé André Tihon en assurait la viabilité. Sœur Hedwige Goethals et d’autres bénévoles yparticipaient.

Par la suite, l’école des devoirs a été reprise en 2001 par la permanence sociale« Inser’action » et s’est établie dans la maison de jeunes de St Josse au 51, rue Godefroid deBouillon.

Depuis 2 ans, celle­ci a été transférée au n°10 rue Saint François.

Depuis le mois de septembre de cette année scolaire 2014­2015, Pierre ne vient plus à l’écoledes devoirs, (il vient d’avoir 88 ans !) mais son cœur y est toujours.

Pendant 27 ans, 4 fois par semaine, il venait, par tous les temps, en tram, puis en bus de 15h30à 18h00, 18h30 et parfois plus tard, aider les enfants dans leurs travaux scolaires.

C’était la mission qu’il avait reçue de ses supérieurs à sa pension et, c’est avec joie et couragequ’il l’a réalisée.

Comme il était fier de ces enfants quand ils réussissaient : Loubna, devenue médecin, Fadimé,assistante en biologie et de beaucoup d’autres encore.

Il connaissait tous les prénoms et noms des enfants : (malgré la difficulté pour un belge de lesretenir.) Yasmine, Assem, Ayoub, Ali­Osman, Yunus, Kevser, Emre, Wiam, Kawtar, etc.

Il établissait tous les jours le comptage des enfants présents ainsi que les statistiquesdétaillées de leur fréquentation après chaque trimestre et chaque année scolaire.

Il a écrit, minutieusement jusqu’en juin 2005, le compte –rendu de chaque après­midi del’école des devoirs avec leurs anecdotes.

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Il était aidé par des personnes bénévoles qui venaient une fois par semaine s’occuper des enfantsavec lui.

Anne B, Marie, Charles, Denise, Anne R, Viviane, Roger et moi­même, les bénévoles de cesdernières années et tous les autres qui sont venus régulièrement mais ont dû arrêter pourdifférentes raisons, nous lui disons « CHAPEAU PIERRE ! »

Tu resteras toujours dans le cœur de tous ces enfants que tu as aidé et dans le nôtreaussi !

Yvonne PonnetBénévole à l'EDD

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Dans une contrée lointaine du bois deLaerbeek, un groupe de castors.Mais non pas les rongeurs ingénieursde nos eaux douces…Un groupe d’enfants succulents etdébordant d’énergie

Ce qui n’est pas passé dans l’oreille dela soi­disant sourde de mère­grand…Les entendant de sa contrée, mère­grand se dit que c’était peut­êtrel’occasion d’être libérée de son château.Elle était devenue bien trop grabatairepour en sortir toute seule…La peur la terrassait et plus encoredepuis qu’elle avait entendu parler d’un nouvel arrivant dans la contrée : Un loup !

Heureusement, Mère­grand en emménageant dans son château il y a une centaine d’années avaitpris soin de baliser la route jusqu’à elle avec de petits indices révélant la route à suivre…

Et c’est là que d’un coup de baguette magique, mère­grand transforma les castors en chaperonsrouges.Et les chaperons partirent à la recherche des indices qui les mèneront jusqu’au château maisattention au loup !C’est avec beaucoup de discrétion que les chaperons durent prendre la route car le loup cherchaitaussi mère­grand et avait bien l’intention de profiter des chaperons pour arriver jusqu’à elle…

C’est donc avant le loup qu’ils tentèrent d’arriver jusqu’au château pour délivrer mère­grand de sapropre prison d’où elle rêvassait de liberté !

Attention…Top départ...C’est alors que les chaperons vifs et discrets se mirent à la recherche desbalises et qu’ils résolurent les indices les uns après les autres…Et puis, ce qu’ils redoutaient arriva !Voilà que le loup vint à leur rencontre…Mais heureusement, les chaperons furent plus fort et expulsèrent le loup à plusieurs kilomètres de lacontrée…Ils continuèrent leur ascension jusqu’à arriver au château et redonner la liberté à mère­grand…

C’était l’histoire d’un mercredi après­midi au bois de Laerbeek…À bientôt,

Céline.

Il était une histoire...

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Le samedi 11 octobre j’ai décidé de faire découvrir aux grandsl’univers du Kamishibai.

Kamishi quoi ? Le Kamishibai vient du Japon. C’est une manière defaire découvrir les contes aux enfants avec une technique un peudifférente que de leur lire simplement un livre.

Il s’agit en quelque sorte d’un petit théâtre où l’on fait défiler desdessins sur des feuilles de grandeur A3 les uns à la suite des autres. Ilsuffit de lire le texte qui se trouve au dos de chaque page, de manière àpouvoir lire l’histoire en continu sans que l’on ne doive s’arrêter aprèschaque texte pour montrer les dessins aux enfants.

Pas facile de l’expliquer n’est­ce pas ! Alors justement ce samedi j’aicommencé par montrer aux 8 grands présents des extraits de vidéosprésentant un Kamishibai. Abdelmounaim, Malak, Wiam et Assia ontbeaucoup rigolé en regardant la première vidéo car celle­ci étaitprésentée par une canadienne et son accent était très impressionnant !

Ensuite, j’ai demandé aux jeunes de se mettre par groupe de 4. La consigne était de réaliser unepetite histoire sur le thème d’Halloween. Pas si facile que cela ! Ils ont dû beaucoup parler entreeux, se mettre d’accord sur la tournure qu’ils voulaient que leur histoire prenne. Malgré quelquesconseils de ma part, je dois dire que nous avons de vrais talents d’imagination dans notre groupedes grands ! Saad a vraiment eu une idée marrante pour la fin de l’histoire de son groupe, mais çareste un secret pour l’instant.

Après le résultat de leur histoire agencée, ils ont dû fragmenter leur texte pour que chaqueparagraphe corresponde à une image, un peu comme dans une bande dessinée. Nous voilà avecenviron 8 paragraphes dans chaque équipe.

Après une bonne pause bien méritée au parc Botanique, nous retournons à l’atelier pour réaliser lesdessins de leurs histoires au brouillon. Là aussi, ils ont du se partager le travail et ils se sont plutôtbien débrouillés. Je sais maintenant que Youssef sait dessiner de superbes chauves­souris, queYassine a un vrai talent artistique car il a su mettre en avant l’obscurité sur un dessin et que CaferSamet sait très bien imaginer des buildings se transformant en hamburger…

La prochaine étape sera de recopier leurs dessins au propre sur des feuilles A3, de les colorier ou deles peindre pour faire ressortir les couleurs. Ils vont également recopier les textes par ordinateur etles coller au dos de chaque dessin. Pour finir, quand le travail sera achevé, ils le présenteront auxautres groupes des activités.

Comme je sais qu’il y a plusieurs grands qui souhaitent dans leur avenir se spécialiser pour deveniranimateur, je me suis dit que c’était là une belle occasion de mettre la main à la pâte.

SarahSources : http://fr.wikipedia.org/wiki/Kamishibai

Réalisation d’un Kamishibai avec les grands.

CAFER

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Au détour d'un conte...

Durant le mois d’octobre, inser’action apartagé avec les enfants des histoires.Mais pas n’importe lesquelles, … descontes,… sous la forme de spectacles, de jeux,d’ateliers cuisine, de mises en scène,…

Mais qu’est­ce qu’un conte ?

Le conte est à la fois un récit de faits ou biend’aventures imaginaires qui se lit ou biens’écoute.Il peut­être court comme long, joyeux comme triste mais ce qui le différencie du roman ou de lanouvelle c’est que le conte, lui, est toujours fictif.

Le conte est une histoire destinée à tous les âges mais certains d’entre­deux développent desproblématiques propres à certains événements de la vie qui ciblent donc plus particulièrementcertains individus.Depuis le 17e Siècle, les contes ont été utilisés pour renforcer l’éducation des enfants en leurapportant un message éducatif ou moral.

Le conte est de genre narratif, délibérément fictif et se nourrit du monde des hommes.

Par exemple, moi, le conte que je préfère lire c’est : « Un vilain petit canard »Ce conte a été écrit par Hans Christian Andersen.Il y raconte de manière, donc, tout à fait fictive les périodes de sa vie.Si vous ne le connaissez pas, en voici un résumé :

« Une cane couve ses œufs, mais à l'éclosion, l'un d'eux, le vilain petit canard, ne ressemble pas à ses frèreset sœurs de couvée. Rejeté de tous, à cause de son physique différent, il est contraint de quitter sa « famille »et de partir, loin, pour ne plus subir leurs moqueries. Sur son chemin, ceux qu'il rencontre ne l'acceptent pasvraiment non plus. Un jour, cependant, ébloui par la beauté des cygnes, le vilain petit canard décide d'allervers eux et réalise, en se mirant dans l'eau, qu'il n'est plus un vilain petit canard mais qu'il est devenu unmagnifique cygne. Enfin, il finit par se faire respecter et devient plus beau que jamais. »

On pourrait dire, ici, que la morale de ce conte est qu’en grandissant, en apprenant à se connaîtreet en s’acceptant tel qu’on est, même si notre entourage nous renvoie parfois des imagesnégatives, on devient plus beau et plus grand.On peut y voir aussi que chaque épreuve nous rend plus fort et que peut­être lorsque l’onrencontre un milieu qui permet de reconnaître nos propres talents, « le handicap » qui existaitailleurs devient alors, avec le temps, un atout, une force, une fierté…

Certaines critiques nous disent que ce conte incite les enfants à se croire d’une « espèce »différente de son entourage et qu’il conviendrait donc plus aux adultes.

Et toi qu’en penses­tu ?Céline.22

Photo: Mon premier Larousse des contes/TOME 1

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Nous nous sommes rendu à l’espace Toots, afin d’assister à une pièce de théâtre ayant pour thème :violences et relations amoureuses à l’ère de Facebook.

Ce spectacle a été créé par des jeunes pour les jeunes et est né du constat que la violenceamoureuse est banalisée, produite ou subie parfois même de manière inconsciente de la part del’auteur et /ou de la victime.

Malheureusement, celle­ci fait partie du quotidien de nombreuses personnes, familles, couples,enfants. Cette pièce est un outil préventif qui permet de mettre des mots sur une thématique quiest trop souvent taboue.

La pièce met en avant les différentes formes de violences : physique, psychologique, sexuelle,économique …

A notre époque, les réseaux sociaux lorsqu’ils sont utilisés à mauvais escient permettentd’accentuer cette violence et de l’exporter hors des frontières du réel, dans le monde virtuel.

Le spectacle est composé de plusieurs saynètes qui illustrent ces formes de violences ettransmettent des informations ou statistiques qui font prendre conscience qu’il faut agir etconscientiser nos jeunes dès le plus jeune âge.

Malgré un thème pas très facile à aborder, nos jeunes ont apprécié la pièce et l’ont manifesté lorsdu moment d’échange en fin de spectacle.

A la fin du spectacle, ils ont projeté une série de spots publicitaires qui peuvent heurter ou êtreconsidérés comme choquants alors que ce sont des images que nous croisons au quotidien : télé,affiches, abri bus… Ces images mettent en avant le fait que la violence est banalisée et ce,également dans les médias.

Ali / Coralie

Je l'aime, un peu, beaucoup...

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Laissez­moi vous conter l’histoire des juniors qui ontillustré à leur manière le conte de Blanche Neige et lessept nains.

Il était une fois un groupe de juniors qui avaient envie depasser une après­midi dans un endroit magique appelé lasalle d’Evere.

Ne sachant pas comment s’y rendre, les juniors demandèrentde l’aide à leurs éducateurs Sébastien et Jessica.

­« Comment devons­nous faire pour arriver jusque­là ? »demanda l’un des juniors.

­« Nous allons prendre le bus 66 direction Péage etdescendre à l’arrêt Paduwa. » Répondit Sébastien.

Arrivé à la place Paduwa, il fallait encore marcher avant d’arriver à la salle, ce qui n’a pas fait plaisir àtous les juniors.

­« Madame c’est encore loin ? » demanda l’un d’entre eux.

­« Non, courage nous y sommes presque ! »Une fois arrivés dans la salle, ils se sont débarrassés de leurs vestes, de leurs sacs et de toutes leurs autrespetites affaires biens encombrantes.

­« asseyiez­vous tout autour de moi les copains, je vais vous raconter l’histoire de Blanche Neige et les septnains. » Demanda Jessica.

Les juniors prirent leur aise et s’installèrent autour de leur éducatrice. Certains assis en tailleur, d’autrescouchés sur le dos ou même sur le ventre. Rien de mieux que d’être correctement installé pour écouter unehistoire.

Jessica commença à conter l’histoire.

Une fois l’histoire terminée, les juniors reçurent un livre dans lequel il y avait pleins de dessins de BlancheNeige mais malheureusement la méchante reine en avait effacé la moitié.Il a donc fallu demander de l’aide aux juniors pour illustrer à nouveau le livre. Au grand étonnement deséducateurs, les juniors se sont appliqués et se sont fait plaisir à reconstituer l’intégralité du livre.

Une fois les dessins mis en couleur, les juniors étaient fiers ! Ils ont pu ainsi rentrer et montrer le livre àleurs parents.

Jessica

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Il était une fois des juniors qui...

YASSINE

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Bonjour le mois d’octobre et bienvenu dans le nouveau thème du mois > Les contes de fées.

Comme vous le savez, depuis plusieurs années, nous abordons chaque mois un thème différent.Notre rôle en tant qu’éducateur est d’éduquer, de transmettre un certain savoir, savoir faire etsavoir être par des activités qu’elles soient ludiques ou sportives.Lors de nos activités nous mettons en place des jeux en fonction du thème abordé.Parlons ici d’une activité réalisée avec le groupe des grands dont je suis le référent.

Il s’agit d’une course d’orientation organisée un samedi sur le thème des contes de fées.Plus de 15 contes différents seront utilisés.

L’objectif est de suivre un parcours à travers la forêt de Soignes et ainsi de déchiffrer des textesaccrochés aux arbres. Chaque texte correspond à un conte dont voici un exemple :De quels contes sont issus ces extraits ?Texte N°1 :Quelques petits mots dansés, susurrés ou chantés, laissez vous rire et emporter au pays del'amour et des possibles.

Texte N°2 :Nous emmenons les enfants au pays des aborigènes, des kangourous et surtout du Didgeridoo,instrument mystérieux mettant en exergue l'être humain et ce qui fait son essence : larespiration, qui emmène l'homme vers d'autres horizons, à l'écoute de la nature, des animaux etdes murmures du mmmmmmmmmmm.

Texte N°3 :De quelle couleur est le vent ?Est­il bleu comme le ciel bleu ?Transparent, comme l'eau pure d'un ruisseau ?

Réponses :1.Voyage à travers les sons2.Au pays des aborigènes3.La couleur du vent

Plus de 10 textes étaient donc accrochés, les plus ardus etrapides pouvaient passer à l’étape suivante et distinguerdes photos de contes. Le principe est simple, il suffisait dereconnaitre les photos exposées sur le parcours etretrouver le conte correspondant à l’image.

Voilà un jeu qui fût très enrichissant pour nos jeunes. A vous d’en faire autant, je vous assure quecela vaut le détour de revivre tous ces contes de fées qui rappellent notre enfance, nos histoiresenfantines.Merci les jeunes !

Sébastien

La chasse aux contes...

PHOTO D'EVOCATION

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Une page s'est écrite avec l'édition précédente qui emporte avec elle le thème des inégalitéshommes femmes.Aujourd'hui, nous voici face à un nouveau challenge : celui d'adapter une des nombreuses pièces dethéâtre écrites par Maurice Maeterlinck, auteur belge ayant reçu le prix Nobel de littérature.

Il a un style bien à lui, connu pour son univers dramatique dans lequel il met en avant le décor deces pièces. On a l'impression qu'il leur donne vie. Une autre particularité de cet auteur est le jeu ensilence, les dialogues illogiques, un monde surnaturel,...

Nous avons commencé à travailler une de ces œuvres, «les aveugles» et il est vrai que nos jeunesne s'en sortent pas si mal, surtout lors des différentes impros.Cela donne de supers résultats. Ainsi, ils comprennent plus facilement ce que Maeterlinck voulaittransmettre au spectateur.

Voici un résumé de la pièce :

« Sur une île indéterminée, dans une forêt indéfinie, à une distance incertaine d’un hospice et dans unmoment vaguement situé entre les vêpres, le crépuscule et la nuit, un groupe d’aveugles attendent. On les asorti, beaucoup plus tôt, parce que le soleil, paraît­il, luisait.Mais il commence à faire froid, la faim se fait sentir. Il faudrait que le prêtre se décide à les guider sur lechemin du retour. Parti chercher de l’eau, il tarde à revenir. En attendant, les cinq aveugles ne peuventcompter que sur quelques échos lointains d’un clocher, quelques cris d’oiseaux, quelques odeurs de fleurs, pourles informer, et sur un enfant qui voit mais ne parle pas encore. Par ses pleurs, nous percevons obscurémentqu'il se trame quelque chose ».

Ces lignes vous permettrons de vous faire une idée de l'auteur et de ces œuvres.Ali

Source : Maurice Maeterlinck, « les aveugles », 1890.

Festival Mimouna 14 ème édition.

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Le jeu des 139 erreurs ;)

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