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Publireportage Abbott 2007, nous étions partis d’une feuille blanche avec le soutien du groupe Unilabs auquel nous appartenons et à la constitution duquel nous avons participé depuis l’an 2000. Il nous fallait un outil de grande production, à proximité de la clinique avec laquelle nous travaillons le plus, la clinique Ambroise Paré de Neuilly, avec une grande attente en termes d’urgence de résultats. Notre installation a fait ses preuves pendant 7-8 ans. Vers 2013, l’obsolescence des automates a commencé à se faire sentir. Nous avions besoin de plus de productivité, de pouvoir accepter plus de bilans, de lut- ter contre les ruptures de prise en charge, d’éliminer les retards récurrents et les dif- ficultés de gestion de tubes très nombreux. L’équipe commerciale du groupe Unilabs nous amenait en effet de nouveaux clients, avec des ana- lyses spécialisées en provenance de tout le réseau. Installation d’une chaîne robotisée sur un plateau technique en fonctionnement, le défi du laboratoire d’Eylau-Unilabs (Neuilly, 92) Beaucoup de manipulations étaient réalisées par des techniciens et nous avions la volonté de nous affranchir des tâches à faible valeur ajoutée. Ce que nous souhaitions : un système industriel d’acheminement, de triage et d’élimination des tubes en fin d’analyse. > Quels ont été les principaux points du cahier des charges pour votre future solution ? Pourquoi avoir choisi Abbott ? L’essentiel était d’absorber l’activité du moment augmentée de 20 %, soit 1 800 dossiers par jour, avec un plan d’accompagnement de la croissance jusqu’à 4 500 bilans par jour. Un autre point important était que nous souhai- tions réduire le nombre et la variété d’analyseurs, pour diminuer les opé- rations de maintenance, les contrôles qualité et les fournitures diverses. Notre impératif était de rendre les bilans de réanimation de la clinique Ambroise Paré tous les jours dès 8 h et de maîtriser le TAT, avec un minimum d’interventions humaines et le moins d’étapes manuelles possibles. Enfin, l’installation devait être terminée en décembre 2014, en un temps réduit, puisque nous avions finalisé la com- Plan d’implantation de la chaîne Abbott En 2014, le laboratoire d’Eylau à Neuilly a réalisé avec succès l’installation d’une chaîne robotisée sur un plateau technique en fonctionnement depuis 2007. Son vice-président nous raconte comment un travail approfondi en mode projet et une coordination efficace avec la société Abbott ont permis d’aboutir à cette installation réussie, tout en maintenant la production. G ian-Luigi Cartolano est médecin biologiste, vice-président et direc- teur qualité du laboratoire d’Eylau- Unilabs. > Votre plateau technique existe depuis 2007 et vous étiez auparavant équipés de deux automates Architect ci8200 et d’un I2000, pourquoi avoir décidé de passer à une solution automatisée ? Lors de la construction du plateau technique du laboratoire d’Eylau en Gian-Luigi Cartolano LH Vidas 3 Microscopes Secteur Hématologie Alifax Evolis Biorad Secteur Biochimie Immunologie de Transition Autovue Autovue MiniCAP I2000SR Medica Pro Medica Pro Phd Centrifugeuse Centrifugeuse LH ACL Top 500 ACL Top 500 Secteur Immuno-Hémato-Hémostase Poste de pilotage Centrifugeuse I2000SR C8000 Scelleur L Module Descelleur Amoire de Stockage Slot Slot RIM C16000 Centrifugeuse C8000 Slot I2000SR I2000SR I2000SR I2000SR I2000SR (IOM) Cuve 80 Zone EauOsmosée Cuve 250 L Abbott A promise for life V1 Feuille: 1/1 Echelle: 1/75 28/04/2015 Implantation Chaîne Abbott Unilabs Eylau Hugo BERLO © Abbott © ABBOTT Novembre 2015

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2007, nous étions partis d’une feuille blanche avec le soutien du groupe Unilabs auquel nous appartenons et à la constitution duquel nous avons participé depuis l’an 2000. Il nous fallait un outil de grande production, à proximité de la clinique avec laquelle nous travaillons le plus, la clinique Ambroise Paré de Neuilly, avec une grande attente en termes d’urgence de résultats. Notre installation a fait ses preuves pendant 7-8 ans. Vers 2013, l’obsolescence des automates a commencé à se faire sentir. Nous avions besoin de plus de productivité,

de pouvoir accepter plus de bilans, de lut-ter contre les ruptures de prise en charge, d’éliminer les retards récurrents et les dif-fi cultés de gestion de tubes très nombreux. L’équipe commerciale du groupe Unilabs nous amenait en effet de nouveaux clients, avec des ana-lyses spécialisées en provenance de tout le réseau.

Installation d’une chaîne robotisée sur un plateau technique en fonctionnement, le défi du laboratoire d’Eylau-Unilabs (Neuilly, 92)

Beaucoup de manipulations étaient réalisées par des techniciens et nous avions la volonté de nous affranchir des tâches à faible valeur ajoutée. Ce que nous souhaitions : un système industriel d’acheminement, de triage et d’élimination des tubes en fi n d’analyse.

> Quels ont été les principaux points du cahier des charges pour votre future solution ? Pourquoi avoir choisi Abbott ?

L’essentiel était d’absorber l’activité du moment augmentée de 20 %, soit 1 800 dossiers par jour, avec un plan d’accompagnement de la croissance jusqu’à 4 500 bilans par jour. Un autre point important était que nous souhai-tions réduire le nombre et la variété d’analyseurs, pour diminuer les opé-rations de maintenance, les contrôles qualité et les fournitures diverses. Notre impératif était de rendre les bilans de réanimation de la clinique Ambroise Paré tous les jours dès 8 h et de maîtriser le TAT, avec un minimum d’interventions humaines et le moins d’étapes manuelles possibles. Enfi n, l’installation devait être terminée en décembre 2014, en un temps réduit, puisque nous avions fi nalisé la com-

Plan d’implantation de la chaîne Abbott

En 2014, le laboratoire d’Eylau à Neuilly a réalisé avec succès l’installation d’une chaîne robotisée sur un plateau technique en fonctionnement depuis 2007. Son vice-président nous raconte comment un travail approfondi en mode projet et une coordination effi cace avec la société Abbott ont permis d’aboutir à cette installation réussie, tout en maintenant la production.

Gian-Luigi Cartolano est médecin biologiste, vice-président et direc-

teur qualité du laboratoire d’Eylau-Unilabs.

> Votre plateau technique existe depuis 2007 et vous étiez auparavant équipés de deux automates Architect ci8200 et d’un I2000, pourquoi avoir décidé de passer à une solution automatisée ?

Lors de la construction du plateau technique du laboratoire d’Eylau en

Gian-Luigi Cartolano

LH

Vidas 3

Microscopes

Secteur Hématologie

Alifax

Evolis Biorad

Secteur Biochimie Immunologie de Transition

Autovue Autovue

MiniCAP

I2000SR

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Secteur Immuno-Hémato-Hémostase

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Poste de pilotage

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Amoire de Stockage

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C16000Centrifugeuse

C8000Slot

I2000SR

I2000SR I2000SR I2000SR I2000SR

(IOM

)

Cuve 80

Zone Eau Osmosée

Cuve250 L

AbbottA promise for life

V1Feuille: 1/1

Echelle: 1/75

28/04/2015Implantation Chaîne Abbott

Unilabs Eylau

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Un laboratoire de référence devenu multi-sites au cœur de la région parisienne

Le laboratoire d’Eylau-Unilabs, créé dans les années 50 sur le site de la rue Saint-Didier dans le 16e  arrondissement, s’est rapide-ment positionné sur la PMA. Deux centres de FIV lui ont été associés, dans les cliniques de la Muette dans le 16e et Pierre Cherest à Neuilly. Cinq laboratoires ont ensuite été associés, un laboratoire dans le

11e, un dans le 19e, un dans le 18e et deux laboratoires de Seine-Saint Denis. Le plateau technique de Neuilly qui réalise à ce jour tout l’analytique a été construit en 2007. Il traite quotidiennement 2 300 dos-siers et est équipé d’une chaîne Accelerator a3600 d’Abbott depuis décembre 2014. Eylau a rejoint le réseau Unilabs dès l’an 2000.

ajouts futurs d’autres modules.Après réception, les tubes, non cen-trifugés, sont placés en rack et entrent dans la chaîne par le module RIM, Rack Input Module. Nous utilisons notre gare de triage majoritairement pour faire sortir des tubes et non pour

en ajouter. Ici par exemple, les numé-rations de formule sanguine nous sont présentées dès la lecture du code-barres et d’autres analyses comme l’hémos-tase et l’immuno-hématologie partent en centrifugation pour nous revenir ensuite pour un traitement hors chaîne. Nous avons en effet conservé une série d’équipements hors chaîne, avec notam-ment deux appareils d’hémostase et un appareil pour l’hémoglobine glyquée, ainsi que deux automates d’immuno-hématologie. L’hématologie est elle aussi traitée hors chaine.Nous avons un ratio biochimie sur immuno-analyse atypique, avec un poids plus important de l’immuno-analyse. Cela est dû à la typologie de nos recrutements, de par notre spé-cialité en biologie de la reproduction (voir encadré). Nous réalisons ainsi beaucoup de dosages d’œstradiol, de LH et de progestérone, d’où cette

mande en mai 2014.Les équipes d’Abbott ont pu nous apporter rapidement une solution qui nous permettait de garder la bactériolo-gie sur site. Elles nous ont proposé une solution sur mesure, répondant à nos contraintes architecturales : la présence de quatre poteaux, une exposition à la chaleur en sous-sol et un problème de hauteur sous plafond pour l’armoire de stockage de fi n de chaîne, qui a conditionné tout le plan de la chaîne et qui avait été assez mal appréhendée par les concurrents d’Abbott.Nous avons été convaincus lors d’un déplacement à Roanne sur une chaîne Abbott, auquel a participé Alain Dalleac, le président d’Unilabs de l’époque qui avait une vraie volonté d’avancer sur la robotisation du plateau technique du laboratoire d’Eylau. Nous y avons vu une organisation véritablement robuste. Cette vision, partie du terrain était également comprise et partagée au sein d’Unilabs, que ce soit par le directeur des opérations d’alors, Thierry Leclerc, ou par Joel Busson, notre directeur des achats.

> Pouvez-vous nous décrire votre chaîne robotisée ?

La chaîne possède un module d’entrée de racks RIM (Rack Input Module), un module Entrée-Sortie IOM (Input-Output Module) faisant offi ce de « gare de triage », deux centrifugeuses, quatre automates ARCHITECT i2000 pour l’immuno-analyse, un automate c16 000 et un automate c8000 pour la biochi-mie, un déboucheur, un scelleur et une armoire de stockage. Deux emplace-ments ont été laissés libres pour des

Le plateau technique du laboratoire d’Eylau-Unilabs

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Site du laboratoire d’Eylau-Unilabs à Neuilly

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tt par coursier, des micro-prélèvements précieux de maternité, néonatalogie ou pédiatrie de la clinique de la Muette mais aussi des tubes en provenance de la clinique Hartmann spécialisée en hémato-oncologie ou d’établissements de SSR, qui prennent maintenant en charge des pathologies lourdes. Les maisons de retraite aussi ont leur contrainte : si les résultats arrivent trop tard dans la soirée, l’équipe médicale n’est plus présente pour les recevoir. Enfi n, plusieurs fois par jour, nous recevons les échantillons provenant des différents sites du LBM Eylau-Unilabs, et là ce sont des centaines de tubes que la chaine doit absorber.La plupart de nos résultats sont donc rendus avant 18 h, avec un pic d’acti-vité entre 10 h et 13 h. En ce qui concerne la maintenance, elle est réalisée chaque jour dans l’après-midi, avec un arrêt des appareils en miroir dès 13 h et une reprise complète de l’activité vers 17 h.

> Comment gérez-vous les urgences sur la chaîne ?Les urgences sont intégrées à la chaîne, et traitées de manière spécifi que par son logiciel, qui va par exemple attendre pour lancer une centrifugation l’arrivée d’un tube urgent. Quasiment toutes les urgences entrent par le module IOM, à une exception près, les patients traités par aminoside quand il s’agit de faire un dosage de la concentration résiduelle avant une injection. Là, l’urgence est très importante, le médecin

et l’infi rmière attendent notre résultat pour injecter à nouveau, ou non, le médicament. Nous sommes dans le suivi d’effi cacité thérapeutique et dans la gestion de la toxicité. Ces tubes suivent un chemin particulier et sont directement présentés à l’automate. Tous les bilans urgents sortent dans l’heure.Les dosages hormonaux des patientes sous protocole PMA sont eux aussi considérés comme urgents (nous nous engageons à les communiquer en moins de 2 heures après la prise de sang). Mais alors qu’auparavant nous avions isolé ce fl ux d’analyse (un automate, un technicien dédié), depuis l’arrivée

de la chaine, ces analyses sont traitées comme toutes les autres, grâce à la bonne maîtrise du TAT obtenu.

> Quelle est votre solution infor-matique, SIL et middleware ?

Notre avons installé le SIL Hexalis d’AGFA et notre Middleware BYG pour interfacer les automates Abbott et tous nos autres automates, pour piloter la production et assurer le back-up du SIL avec des liens robustes. Ce middleware dispose aussi d’un outil pour la vérifi cation de méthode pour le COFRAC.

> Vous avez dû installer une chaîne sur un site déjà existant, avec l’obligation d’assurer la production, comment avez-vous géré ce dé� ?

Nous avons en effet travaillé dans un chantier, en zone repliée pendant cinq mois, d’août à décembre 2014, avec un déménagement des automates ci8200 dans une pièce non prévue pour cela (donc arrivée/évacuation d’eau, branchements électriques et informatiques à créer.). Pour réussir, il fallait absolument un déroulé précis de l’installation. Nous avons effi cacement travaillé en mode projet avec Abbott. Pour chaque fonction clef, nous avons collaboré en binôme avec la société, avec des tâches et un calendrier très bien suivi, maîtrisé. Nous n’étions pas préparés à ça mais nous avons toujours été accompagnés. Tout a été réalisé comme prévu dans le plan de dépôt de tous les équipements. Celui-ci nous a permis de déterminer la place restante pour circuler, positionner des équipements qui devaient nous servir à assurer la production. Un document très utile a été le tableau de positionnement des livraisons. Pour toutes les étapes, nous disposions de documents de travail utiles. Ces documents ont rejoint notre dossier de suivi des grands projets que nous avons présenté aux évaluateurs COFRAC. La vraie surprise a été de pouvoir démarrer la mise en routine 15 jours avant la date prévue !

> Quels ont été les béné� ces apportés par cette robotisation ?

répartition, alors qu’habituellement on trouve plutôt dans les laboratoires polyvalents le ratio suivant : 70 % de biochimie et 30 % d’immuno-analyse. Que ce soit concernant la « gare de triage » ou le choix des automates, nous avons apprécié la souplesse d’Abbott, qui a su nous accompagner dans la défi nition de nos besoins.

> Quelle est votre organisation sur la journée ?

Nous recevons des prélèvements en provenance de 80 établissements de soins de Paris et de la petite couronne, MCO, SSR (soins de suite et de réa-daptation) et maisons de retraite.Les bilans de réanimation de la cli-nique Ambroise Paré arrivent vers 6 h 30, les résultats sont rendus à 8 h (biochimie, NFS, groupes et RAI). Ce sont des analyses chronophages, avec des paramètres hors limites normales, qui demandent des contrôles et des dilutions. Auparavant, nous étions très ralentis et nous retrouvions parfois hors délais, du fait du fonctionnement en

ilots qui nous obligeait à jongler avec les tubes et les automates. Maintenant, avec l’automatisation, le délai de rendu de résultats est maîtrisé.Nous avons ensuite les bilans de réa-nimation de la clinique du Val d’Or de Saint-Cloud avec là aussi de l’aigu, de l’hyper-perturbé, ce qui maintient la pression sur les résultats. A partir de 9 h, nous passons aux bilans de pré-dialyse du centre de dialyse d’Ambroise Paré, avec des résultats qui doivent être rendus avant la fi n de la séance de dialyse.Au cours de la journée, nous rece-vons de façon régulière (toutes les 30 minutes) des bilans d’Ambroise Paré

Automates ARCHITECT connectés à la chaîne

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techniciennes de tri, puisque chacun peut l’utiliser via le RIM.Seuls des tubes fermés sont manipulés ce qui diminue le risque de projections. Le danger lors de l’ouverture des centrifugeuses appartient à l’histoire ancienne. L’environnement de travail est plus apaisé. Il y a aussi plus de sécurité et de confort au moment des prélèvements : moins de tubes sont nécessaires pour les analyses, avec la suppression du fonction-nement en îlots. Le confort du patient est augmenté et pour le préleveur cela implique moins de probabilité d’incidents (AES, erreurs d’étiquetage).

> Comment voyez-vous l’avenir de votre structure ? Pouvez-vous encore augmenter l’activité ?

Nos attentes ont été dépassées. Nous estimons être aujourd’hui à 70 % de la pleine charge poten-tielle des équipements Abbott. Avec notre typologie de recrutement et au vu de nos équipements, nous pouvons approcher les 3 000 dossiers/jour sans rien modifi er.

> Des conseils pour ceux qui voudraient se lancer dans la robotisation ?

Pour ceux qui le peuvent, le mieux est quand même de partir d’un plateau technique nu, plus facile à appréhender. Il est aussi important de s’appuyer en interne sur du personnel motivé qui va utiliser l’équipement car il est nécessaire d’emporter son adhésion. Enfi n, il faut bien sûr convaincre aussi les décideurs de l’importance de cette dynamique de robotisation.

Une spécialisation en biologie de la reproduction

Le laboratoire d’Eylau réalise tous types d’analyses biologiques mais sa spécialité historique est la PMA. Il a donc développé une activité de biologie moléculaire et de cytogénétique de pointe (hors chaîne), mise à disposition de tout le réseau Unilabs, avec 200 caryo-types par mois, 25 000 recherches de Chlamydiae trachomatis et Neisseria gonorrheae par an et 15 000 recherches de papilloma-virus oncogènes par an. Le LBM dispose également d’agréments pour les marqueurs sériques de la trisomie 21 et pour les analyses de spermiologie.Les analyses dédiées à la PMA, avec 60 à 80 dossiers/jour, demandent

un rendu dans les 2 h après le prélèvement, pour la béta-hCG, l’œstradiol, la LH et la progestérone, ce qui a conditionné le choix et le nombre des analyseurs connectés à la chaîne. Une contrainte venait aussi de la stimulation ovarienne, qui nécessite des gammes ana-lytiques très étendues, avec des valeurs très basses et très hautes pour l’œstradiol et le besoin de limiter au maximum les dilutions. « Les patientes viennent au plateau technique 3 à 5 fois par semaine, y compris le dimanche matin. Nous avons avec elles un lien très fort et ne pouvons nous permettre d’être facteur de désordre », explique le Dr Cartolano.

Module d’entrée de racks RIM (Rack Input Module)

Contact : François [email protected]

Les automates ARCHITECT sont destinés à la réalisation de dosages de biochimie et d’immunoanalyse sur des liquides biologiques d’origine humaine (sérum, plasma, urine, sang total, LCR).ACCELERATOR 3600 est un système pré et post-analytique destiné à la préparation et au convoyage des échantillons vers les systèmes analytiquesARCHITECTMandataire : Abbott AllemagneNovembre 2015ADD-00056566

Nous avons tout d’abord gagné en apaisement et la défi nition des postes est plus claire pour chaque technicien. Un technicien est maintenant dédié à la chaîne, pour l’immuno-analyse et la biochimie, il s’occupe aussi de l’automate qui dose l’hémoglobine glyquée. Cela aurait été inconcevable auparavant. Il n’y a plus de rupture de prise en charge des échantillons. Un technicien est chargé de la maintenance quotidienne, il commence l’après-midi, au moment du creux d’activité.Un accroissement d’activité comme nous l’avons connu – nous sommes passés de 1 300 dossiers par jour en moyenne (1 500 en pic) à 2 300 dossiers/jour – n’aurait pas été possible sans la chaîne. Récemment, deux laboratoires de Seine-Saint Denis ont été absorbés par le laboratoire d’Eylau et nous ont apporté 180 à 200 bilans par jour ! Nous avons presque doublé l’activité à effectif constant, soit 12 techniciens sur le plateau technique en fonction-nement sept jours sur sept 24 h/24. Pour résumer, je dirais que la chaîne apporte de la sérénité au quotidien et nous offre un potentiel de croissance qui nous permet d’accepter de nou-veaux marchés. Nos interlocuteurs (médecins, directeurs, cadres de soins) des cliniques sont venus nous visiter et ont pu prendre conscience qu’ici il n’y a pas de place pour la désorganisation. L’effi cience est évidente, c’est un outil de confi ance indéniable.

> Comment la chaîne a-t-elle été accueillie par les équipes ? A-t-elle amélioré la sécurité du personnel technique ?

Nous avions la chance d’être déjà équi-pés avec des analyseurs Abbott mais le personnel technique a été néanmoins très bien préparé avec des formations intégrées au calendrier. Personne n’a été déstabilisé et un très bon accueil a été réservé à la robotisation. Les tech-niciens apprécient vraiment de pouvoir retrouver les tubes rapidement grâce à l’armoire de stockage où les tubes sont conservés pendant trois jours, pour contrôler un résultat ou pour générer un nouveau dosage. C’est un grand gain en confort. L’outil, partagé par tous, est apprécié des infi rmières qui s’occupent de l’accueil des patients, mais aussi des

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