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BULLETIN MENSUEL DE

GALLIMARD

TÉL. FLEOROS 24-84

KiinliiiHJIIijfflKNllS UIJflilUliBArttiyUiil

Dans cette listé sont indiqués, chaque mois, les ouvrages qui, à divers titres, nousparaissent dignes d'être signalés à l'attention des lecteurs et des bibliophiles. Un bul-letin beaucoup plus complet est envoyé régulièrement et gratuitement sur la demandede toute personne nous honorant de ses ordres.

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4. Dr H. Aurenche. Vers Jérusalem.Prix 25 fr.

$. M. BARRÈS. Le coeur des femmes deFrance 12 fr.

6. R. BENJAMIN. Glozel 12 fr.7. F. BERTAUX. Littérature allemande.Prix 25fr.

8. F. DE Bondy. Sur les balcons du ciel.Prix 12 fr.

9. P. BosT. Faillite 12 fr.10. P. BouRGET. Le Tapin. 12 fr.11. F. BOUTET. Le jeune homme du rez-

de-chaussée. 12 fr.

12. F. BOUTET. Pantins et poupées. 12 fr.13. A. BRETON. Nadja. 12 fr.14. A. CAHUET. Mademoiselle de Milly.Prix 12 fr.

15. Ch. CHAPLIN. Mes voyages.. rfr.16. R. CoR. Un romancier de la vertu et

un peintre du vice 20 fr.17. CURNONSKY et BIENSTOCK. Le café du

Commerce. 12 fr.

18. J. Delteil. Lafayette 12 fr.19. R. DORGELÈS. Montmartre mon pays.Prix 30 fr.

20. Dostoïevski. Le joueur. 15fr.21. A. Dupouy. Horace. 12 fr.22. A. ERLANDE. La vie de Keats. 12 fr.

23. Jv. D'EsME. L'île de la solitude. 10 fr.24. P. D'EXIDELIL. Le couple humain dans

I'oeuvre de Th. Hardy 20 fr.25. A. FLAMF.NT. La vie de Manet. 15 fr.26. E. FLEG. MOiSe 12 fr.

•27. P. FREUERIX. Ta main gauche. 12 fr.

28. R. Garric. Belleville i«2 fr.

29. P. Istrati.' Les chardons du Baragan.Prix 12 fr.

30. E. Jolas. Anthologie de la nouvellepoésie américaine. 2 5 fr.

31. A. Josipovici. Le beau Saïd.. 12 fr.32. R. LACOSTE. Tennis 15 fr.33. E. LARRETA. Zogoibi 12 fr.

34. M. LARROUY. Le trident. 12 fr.35. D. H. LAWRENCE. Le renard. 18 fr.36. M. LE FRANC. Le poste sur la dune.Prix 12 fr.

37. P. Louys. Poésies de Méléagre suiviesde Lectures antiques 12 fr.

38. J. F. L. MERLET. Au bout du monde.Prix 12 fr.

39. P. MORAND. Magie noire. 12 fr.40. R. PETER. La confidence passionnée.Prix. 12 fr.

41. R. PITROU. Schubert 18 fr.42. E. PoE. Poèmes 12 fr.43. J. ROMAINS. Le dieu des corps. 12 fr.44. J. ROMAINS. Chants des dix années.

Prix 12 fr.

45.SAINT-SORNY. La caravane.. 12fr.46. C. Silvestre. Le vent du gouffre.

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47. A Spire. Quelques juifs et demi-juifs.Prix12 fr.

48. TITAYNA. Mon tour du monde. 12 fr.

49. J. L. VAUDOYER. Nouvelles beautésde la Provence 1fr.

5o. M. Vioux. Ma route 12 fr.5 1. E. WHARTON. Le bilan. 12 fr.52. WILLY. Histoires de la manucure.Prixifr.

S 3. B. ZIMMER. Les oiseaux 12 fr.

Les conditions d'abonnement à

LA NOUVELLE REVUE FRANÇAISEfigurent aux pages 81 G et 817 du cahier d'annonces

M. R. F.

J BULLETIN DE RENSEIGNEMENTS BIBLIOGRAPHIQUES (soit») 1{ POLITIQUE SCIENCES DOCUMENTATION EB'54. Prince S. de Bourbon. La reiner d'Etrurie 12 tr.

"55. J. T. DE CASTELNAU. Le Paris de? Louis XIII 12 ff.

156. Maréchal GALLIENI. Lettres de Mada-f gascar 10 fr.•57. P. Guiboud-Ribaud. Où va la Russie.Prix 5 fr.

J ÉDITIONS D$ BIBLIOTHÈQUE 1*.63. Dsse D'ABRANTÈS. Mémoires. IL 30fr.64. H. DE BALZAC. La vieille fille. 60 ff65. BAUDELAIRE. Les paradis artificiels.

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vures.en F.rance. 250 fr.74. D. BRAGA. Drapeau 1fr.jfr. P. Claudel. SouSi le. rempart,

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Van Goglj; 60 fr.7£8,.E, Fromentjn. Un. été- an. Sahara, ill.

de Mainssieux 3;.ooo fr.

fit); A. Gangotena. Orogénie 15 fr,.'80. C. Géniaux. L'Océan, ill. de Cheffer..Prix 1.800 fr.

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italiennes 50 fr-;84, M'. LAURENCIN. Album. • 600 fr.

I BULLETIN DE: COMMANDEj FRAJS DE, FOU1 EN SUS POUR TOUS LES. VOLUMES', j

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I ADRESSE(1) Pour économi«errdu tempfet d« l'argint, utilisez notre carnet de commande*. Pour cela11iiufflt d'avoir un compte-courant. (») Rayer loi Indications Inutile». (6);

58. G. LACOUR-GAYET. Talleyrand. 4Q fr.59. W. d'Ormesson. La confiance en

l'Allemagne7 12 fr.60. M. PALÉOLOGUE. Les entretiens de

l'impératrice Eugénie. 12fr.61. S. Reinach. Glozel 6 fr.

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67. J. K. Huysmans. Œuvres. II. 50 fr.68. STENDHAL. La Chartreuse de Parme.

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85., P. LÉAUTAUD. Mélange 90 fr.86. P. Louys. Mimes des courtisanes, ill".de Cqubine 250 fr.

87. P. MAC ORLAN. A l'hôpital' Marie-Madeleine, ill. de. Bo fa 500 fr..

88. F. Mauriac, Le démon de la connais- ¡sance 40 fr.

89. A. Maurois, Bernatd Quesnay, ill. deThévenet '4oofr. G

go. P. MORAND. Le peuple des, étoiles

filantes. 22 fr. t91. P. Morand.. Charléston. 3.6 fi.92. B. PÉRET. Le grand'jeu 90 fr. 193. J. PRUNIÈRES. Nos maîtres.. 160 fr. j94. L. P. QUINT. Le sens du comique et

le mystère chez,Proust., 2.5 fr.95. A. DE Richaud. Vie de St. Deîteih

Prix 60 fr.9(>. E. A. Seguy.. Insectes 3^0 fr. 797. STENDHAL. Souvenirs d'égotisme.

2 vol, 375 fr.98. O. WILDE. Le portrait de Dorian Gray,

ill. de J. E. Laboureur 800 f r,

N. R. F.

nty* VIENT D E PARAITRE1 JULES ROMAINSt PSYCHÉ

LE DIEU

DES CORPS>• ROMAN. LbPvoL. in-8° couronne .]; 12 fr.

Ce livre est la suite de Lucienne. fl' fonne 1a seconde partie d'une série de troisromans que terminera Quand le Navire.

Le titre commun de ces ouvrages, Psyché, deviendra très clair quand on pourraconsidérer dans son ensemble cette sorte de trilogie. Delà une phrase du présentlivre nous avertit « Mais d'abord, dit un des personnages, est-ce que l'esprit n'a pastoujours été présent ? C'est son aventure à lui. »

On se rappelle dans quelle atmosphère de pureté et de spiritualité se développaitl'histoire de Lucienne. Ici la spiritualité n'est certes pas absente mais elle est engagée.Elle marche, en étouffant parfois, à travers une espèce de sous-bois enchevêtré ettorride dont pourtant chaque, odeur l'intéresse. C'est au, «• royaume des choses char-nelles » que se déroule cette deuxième aventure de l'esprit.

Les- lecteurs qui ont suivi Jules- Romains^ depuis ses débuts er qui sont familiersavec son oeuvre, peuvent pressentir de- quelle façon il a pris un tel sujet. Ils se. doutent

bien qu'il' ne s'éstpas* contenté de l'effleurer. Mort- de Quelqu'un n'est pas une allusiondiscrète et madérée aus choses* de la mort; La Dieu des Coups n'est pas, une allusionmondaine et piquante aux choses de l'amour physique- Les personnes à qui leurcondition; un pfréjugé'-respecrable, ou leur humeur interdisent, d'accorder à' l'amour

physique une attention tout-à-fait directe et loyale, une. curiosité chaleureuse ou mêmeenthousiaste devront s'écarter de ce livre.

Il ne saurait ceatenter- davantage des; gens qui peuvent avoir' L'esprit fort libre,mais qui ne réussiront jamais à prendre au. sérieux les émotions de la chair, à leurreconnaître une majesté, une grandeur ceux' pour qui II vie sexuelle n'est que la dis-traction d'une vie affairée, un prétexte à- conversations égrillardes» à dessins polissons.

Enfin, il est sage de prévenir d'une déception ceux que l'amour physique n'inté-resse qu'à la condition qu'il sJy mêle un- élément morbide, ceux pour qui la viesexuelle n'acquiert de la saveur qu'en, se pervertissant, et qui n'atteignent un. lyrismede la chair que par le détour de la honte secrète et du péché.

Si Jules Romains était un rhéteur, il lui serait, facile de montrer que son livre estprofondément sain et moral, qu'il se rattache aux traditions les plus vénérables> ycompris la catholique. Mais il goûte peu ce genre de_dédamations. H diemandeseulement que personne ne feigne de se scandaliser. ]^

IL. A ÉTÉ TIRÉ DE. CET OUVRAGE POUR. LES AMIS DE. L'ÉDIllÔN ORIGINALEUNE ÉDITION SUR' PAPIER VELIN" PUR FIL A'S^o EXEMPLAIRES ET ioo EXEM-PLAIRES IN-4« TELLIÈRE SUR PAPIER VERGÉ DE PUR FIL LAFVNA FOUR LES•' BIBLIOPHILES DE LA NOUVELLE REVUE FRANÇAISE". TOUS CES EXEMPLAIRESSONT ENTIÈREMENT SOUSCRITS.

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JULES ROMAINS

CHANTSDES DIX ANNÉES

EUROPE AMOUR CO ULE UR DE PARIS

ODE GÈNOISE

UN VOLUME IN-8° COURONNE, SUR ALFA MOUSSE 1 2 fr.

Chants des dix années offre au lecteur, en un volume d'une

exécution matérielle particulièrement soignée, des œuvres

poétiques qui par leur inspiration, leur ampleur, leur achève-

vement sont peut-être les plus importantes que Jules Romainsait publiées jusqu'ici Europe, Amour couleur de Paris, l'Ode

Génoise. Elles correspondent, dans la vie du poète, à une

période de première maturité, où s'allient la fraîcheur et la

force, et, dans notre vie collective, aux années les plus

émouvantes de l'histoire contemporaine (19 14-1924).

Ajoutons que plus de la moitié de ce recueil n'avait paru

qu'en éditions à tirage très restreint, et présente donc, pour

l'ensemble du public, l'intérêt de l'inédit que même l'un

des poèmes est complètement inédit.

IL A ÉTÉ TIRÉ DE CE VOLUME 5o EXEMPLAIRES SUR PUR FIL LAFUMA.TOUS SOUSCRITS.

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nry VIENT DE PARAITRE

ROGER MARTIN DU GARD

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THIBA VL TQuatrième partie Cinquième partie

LA LA j,

CONSULTATION SORELLINAi volume I volume

RAPPEL

LES THMBAULT

'' {-'Première partie Deuxième partie Troisième partie

LE CAHIER GRIS LE PÉNITENCIER LA BELLE SAISONI V0l. I Vol. 2 VOl.

EN PRÉPARATION

Sixième partie Septième partie

LA MORT DU PÈRE L'APPAREILLAGEi vol. i vol.

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,j Pour paraître en Juijlejt

| ROGER MARTIN DU GARD

LA GONFLELAPARCE PA^ANME

fort facétieuse, sur le sujet de l'histoire d'une vieille femme^hydropique, d'un sacristain, d'un vétérinaire,

et d'une pompe à bestiau

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LE TESTAMENT DU PÈRE LELEU, farce paysanne(un volume de la Collection Répertoire du Vieux-Colombier"). 3 fr.

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Qrf VIENT (DE PA* A I TR E

PIERRE BOST (

FAILLITE jiROMAN

UN VOLUME in-8° COURONNE 12 fr.I

II s'agit d'une double faillite. Brugnon n'aboutira pas seulement à la faillite,de cette maison qu'il a créée et développée au prix de tant d'efforts, maisfa iuinede ses espoirs et de son ahiour. La dernière page du livre le laisse dans une détresse ¡morale et physique dont il n'espère plus même se relever. « Je me dégoûte », dit-il •alors en parlant de lui-même.

Il n'a pourtant rien. fait de mal. Peut-être seulement a-t-il trop cru en lui, etvoulu plus qu'il, ne pouvait. Le jeu des affaires ne permet pas ces audaces. Maissurtout, Brugnon s'est 'laissé prendre par l'amour, sans pourtantque Florenceait rien fait pour cela.;c'est une passion trop violente, et sans doute trop tardivepour un homme qui aurait besoin, par ailleurs, de toute sa force. Et il n'a pas surester fidèle à Simone, cœur trop .pur, amoureuse trop noble pour un hbmmeviolent dont les journaux de chantage disent qu'il est fou, sans qu'on saChe biens'ils ont raison. Mais qui est fou? •

Entre deux femmes trop diverses, et pris encore par d'autres soucis; Brugnonne peut garder son équilibre, et le roman conte l'histoire de ces hésitations, deces faux-pas, et enfin de cette chute où il entraînera peut-être tous deux 'qui l'ont

approché.Le décor de k bureaux » où se déroule l'aventure n'est eh effet 'qu'un "dêcb'r,

mais les drames les plus intimes se jouent aujourd'hui dans une atmosphère depapiers et d'argent qui donne peut-être 'plus de prix, et plus de 'grandeur, aux

sentiments et aux passions. Seul devant son malheur, mais pris dans la vie parson métier de « patron », Brugnon est doublement humain, doublement mal-heureux, et, enfin, il meurt deux fois, le jour où, lassé par la lutte, il renonce àse défendre, 'et décide qu'il se laissera mourir.

Un mauvais dieu nous guette tous, attendant ce seul instant dé lâcheté qui luidonne enfin le pouvoir.

IL A ÉTÉ TIRÉ DE CET OUVRAGÉ POUR LES« AMIS DE L'ÉDlflÔN ORl-GINALE UNE ÉDITION SUR pAPIER VELIN PUR FÎL A S;o EXEMPLAIRESET ioo EXEMPLAIRES IN-40 TÉLLInRE SUR PAPIEÈ VÉRÔÈ DE PUR FILLAFUMA POUR LES BIBLIOPHILES DE LA NOUVELLE REVÛÉ. FRAN-ÇAISE TOUS CES EXEMPLAIRES SONT ENTIÈREMENT SOUSCRITS.

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HERCULE ET M4DEM0ISELLE12 fr.

PRETEXTAT,fotnan 12 fr.CRÏSÉ DE CROISSANCE, roman 12 fr.L'iMBÉCILE {"Répertoire du Vieux-Colombier") . 3 fr.

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I Ujy VIENT DE PARAITREALBERT JOSIPOVICI

LE BEAU SAÏDROMAN UN VOLUME in-8° COURONNE.. 12 fr.

Saïd, fils d'une concubine, a été préféré depuis sa naissance à son frère Mourad,et il a reçu la plus belle part de l'héritage paternel. Humilié par la résignationmystique avec laquelle Mourad subit cette injustice, Saïd convoite la jeune femmede son frère la douce, voluptueuse et farouche Amina. Drame élémentaire, mais'grand de la grandeur des figures entre lesquelles il se noue le débauché souple etcruel, l'illuminé perdu de rêves et la femme qui « vivait toujours enlermée chezelle autrefois mais qui, sortant un peu aujourd'hui de sa demeure obscure etfraîche, reste « éblouie par la lumière de la rue qu'elle garde encore dans ses pru-nelles ». Trois-faces magique de l'Orient, avec ses multiples reflets mère etnourrice aux dévouements sauvages, marabout ensablé d'oraisons, entremetteurstendres et sans scrupules. Grandeur aussi du dénouement, soudain pour nous,mais cheminant sans bruit à nos côtés depuis le début de l'histoire la fleur rougedu meurtre brusquement jaillie du désert. Mais qui tuera et qui mourra? pourquois'épanouit la fleur à tel endroit, à tel moment ? c'est le secret des couches profondesdu sol, des âmes et des corps. C'est peut-être aussi le secret du dernier hasardqu'Allah mettra sur notre route.

Ce secret, il semble -qu'il sourde entre les lignes de ce conte, et tout l'art du par-fait conteur qu'est Albert Josipovici, l'un des auteurs du Livre de Goha le Simple, estde nous transporter ailleurs sans jamais nous le faire sentir. Pas de pittoresqueaveuglant, nul exotisme d'apparat, dans les paysages de cette Egypte toute simpleque M. Albert Josipovici nous montre, dédaignant la facilité de nous assourdir avecd'éclatantes descriptions. On aimerait citer. Voici un intérieur du pays basque« Par la fenêtre ouverte que masquait, à portée de sa main, un rideau de chèvrefeuille, àtravers le fin feuillage elle voyait la cour de la maison, poussiéreuse et blanche, calcinéepar le soleil. » Puis « Séparée par le bras du fleuve, enlacée par ses eaux, l'île deGhe\ireh, épouse choisie féconde entre toutes, dressait sous le ciel, dans un enchevêtrementde palmes et de branchages, sa puissante végétation qui la faisait semblable à une immensecorbeille de verdure. » Palmesà part, dirait-on pas un coin de la vallée de la Seine,entre Paris et Rouen?. et encore « Autour de Bumba, peu à peu. le paysage s'ant-mait. Une pile de coures vides apparut à sa droite. Elle aperçut un seau renversé, le socd'une charrue. Dans le bameau voisin, les fellahs dormaient. La négresse ne parvint pasà situer dans ce décor paisible, où tout parlait de l'éternel labeur des champs, l'idée dudrame qui la hantait. » Une pile de paniers à la place des couffes, des paysans, nondes fellahs, et c'est l'un des innombrables villages de France endormi.

Pourtant nous sommes ailleurs. Nous sommes bien au pays où la chaleur, lalumière, font trembler l'air au ras du sol, les idées sous les crânes et les mots sur lalangue, les sens au bout des mains et des pieds des danseuses et des amants, les

images devant les yeux. Cela. par la vertu d'un dialogue soutenu (tout le livre oupresque est en dialogues), dont pas un mot, pas un, ne pourrait être dit par unbourgeois, une servante, un vagabond, un prêtre, même un fou, d'Occident.

IL A ÉTÉ TiRÉ DE CET OUVRAGE POUR LES "AMIS DE L'EDITION ORIGINALE'

UNE ÉDITION SUR PAPIER VELIN PUR FIL A 8so EXEMPLAIRES ET ioo EXEM-PLAIRES IN -4' TELLIÈRE SUR PAPIER VERGÉ DE PUR FIL LAFUMA POUR LES

BIBLIOPHILES DE LA.N. R. F. TOUS CES EXEMPLAIRES SONT SOUSCRITS.

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my*a VIENT DE PARAITRE

COLLECTION VIES DES HOMMESILLUSTRES" N° 19

LA VIE DE

SCHUBERTPAR

PAUL LANDORMY

UN VOLUME in-8° COURONNE. 12 fr.

350 ex. sur pur fil 35 fr. (souscrits)20 ex. sur Japon. 90 fr. (souscrits)

Une vie courte, une vie pauvre, une vie peu chargée d'événements,une vie ramassée sur elle-même et qui, en de petites circonstances,laisse continuellement transparaître une âme, une âme douce ettendre, affectueuse, pleine de charme, avec laquelle on ne sauraitentrer en contact sans l'aimer, âme d'enfant rêveur par moments,rêveur et fantaisiste, qui va gambader tout à l'heure et faire millecabrioles d'esprit avec ses chers camarades, âme tragique aussi,qui porte de la douleur en soi et s'apprête à souffrir toutes les dou-

leurs du monde en sa généreuse sympathie.• Conter cette vie, c'est conter une âme.

Ame tellement emplie de musique qu'on ne peut guère l'exprimersans tenir compte de tout ce qu'elle traduit d'elle-même par son art,et jamais musique ne fit plus étroitement partie d'une vie.

Malgré sa celtbrité, Schubert reste très ignoré en France et ilimportait de le faire connaître du grand public précisément à l'occa-si.on du centième anniversaire de sa mort (1928).

Motive bio-biblâograple~q~te

Né à Issy, près de Paris. Ancien élève de l'Ecole Normale Supérieure et agrégé dephilosophie. Quitta de lor.ne heure l'enseignement, après aioir publié des études surScerate, sur De&cartes et un Ccir.mentaire perpétuel au Discours de laMéthode, et se consacra entièrement à la musicologie. A publié une Histoire de laMusique extrêmement répandue, tiaduite en anglais, en grec, ell tchécoslovaque et en

japonais, des études sur Brahms, sur Bizet, sur le Faust de Gounod, etc.

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nTf VIENT DE PARAITRE

COLLECTION FIES DES HOMMES ILLUSTRES N° 20

LA VIE DE

JOHN KEATSPAR

ALBERT ERLANDE

UN VOLUME in-8° couronne 12 fr.

356 ex. sur vélin pur fil Lafuma. 35 fr.

22 ex. sur Japon Impérial OO fr..

Il est des. existences plus riches en événeruînts extérieurs, ea scandales, si l'onveut, que, celle de John Keats. Il r£en est pas de plus pathétique.

Datis une préface ou. il évoque la figure d'Elémlr Baarges, Albert Erlande

nous raconte comment et pourquoi il publie ce livre.Faire connaître exactement, et surtout faire aimer en France comme il l'est

actuellement en Angleterre le poète d'Hypèiicm le mettre à sa place qui est « àcôté de Shakespeare »; inciter des «spécialistes de la littérature anglaise», quiseraient, aussi des âmes, sensibles et des esprits délicats, à traduire l'œuvre

poétique et la correspondance.

Notice biobibliofft'apltitflie

Né à Marseille le 30 août iSjS. Engagé, volontaire, au Régitnmt de marche de laLégion Etrangère, août 191 4. Champagne et Artois. Blesse. Réformé n° 1.

I)epuis l'armistice, Albert Erlande a publié che^ Ferencqi les romans suivantsLa Tragédie du Consolateur, T. W. Fair, Le Crime et son excuse, Les

Mandié, Ils. jouaient à la vie.

> L'ouvre poétique éditée d'Erlanie est épuisée. On peut trouver, ch&Garnier ' Niobé.\A la Librairie de. France Le Poème royal et Le Festival.

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Mjy VIENT DE PARAITRE

JEAN SCHLUMBERGER

LES yEUX©:E.

DIX-HOT-ANSAU BIVOtAC I/fiNSEVËLI

TESTAMENT HEIA MATER

UN VOL. in-8° couronn'e ti2.fr.

Chacun de ces cinq récits ou plutôt de *ces 'monologues 'dramatiques 'atlrait,pu faire le sujet d'un roman. Ce ne sont pas de simples épisodes, mais descrises de conscience retentissant )sur toute une -vie perplexité de carnaYifdesdevant une action héroïque où se mêlent -inextricablement les igrandeurs et lesservitudes militaires mélancolique surprise de l'homme qui s'entretient iûopi-nément avec le spectre de son,passé pénible Virtoifde celui 'qui, 'dans unemort solitaire, découvre enfin 'le noyau mtme de §on être, sa force la .plus haute•détresse de celui qui meurt mal, parce qu'ilacherché une perfection inhumaine.

IL A ETÉ TIRÉ DE CET OUVRAGE P&&R LES .4MIS DE L'uDITION ORIGINALE"UNE ÉDITION SUR PAPIER FELIN PUR FIL A 8}o EXEMPLAIRES ET 100 EXEM-PLAIRES IN-4° TELLIÈRE SUR PAPIER VERGÉ DE PUR FIL LAFUMA POUR LES

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TOME I. INTRODUCTION D'ALEXAN-DRE MILLERAND Lettre du Provincial.

Réponse. Le Triomphe de la République. Dusecond Provincial De la Grippe. Encore de laGrippe. Toujours de la Grippe. Entre deuxtrains. Pour ma maison (cité socialiste). Pourmoi. Compte rendu de mandat. La chanson duroi Dagobert. Suite de cette chanson.

TOME II INTRODUCTION DE MAURICE

BARRES De Jean Coste. Les récentes œu-vres de Zola. Orléans vu de Montargis. Zang-

will. Notre Patrie. Courrier de Russie. Les

suppliants parallèles Louis de Gonzague.

TOME III. INTRODUCTION DE J. ET J.THARAUD. De la situation faite à l'histoire et

àà la sociologie. De la situation faite au partiintellectuel devant les accidents de la gloiretemporelle. A nos amis, à nos abonnés. L'argent.

TOME IV. INTRODUCTION D'ANDRÉSUARÈS Notre Jeunesse. Victor Marie, comteHugo.

ŒUVRES DE POÉSIE

TOME V. Le Mystère de la Charité de Jeanned'Arc. LePorche du Mystère de la seconde vertu.

Le prix de la collection des 15volumes est de 440 francs payables soit au comptantà la souscription, avec5 d'escompte, soit en 2 versements, le premier de 3 3 0 francsà la réception des7 premiers volumes parus, le deuxiène de 1 10 francs à la récep-tion du I2« volume. A chaque souscripteur sera affecté un numéro qui restera le mêmepour tous les volumes de la collection qu'il recevra.Les tomes I, II, IV, V, VI, VIII et IX sont parus et sont livrés immédiatement auxsouscripteurs. l.es tomes III et VII vont paraître incessamment. Aucun volume n'est

vendu séparément. 1BULLETIN DE SOUSCRIPTION

Je soussigné déclare souscrire à e.renrplaire. des ŒUVRES COMPLÈTESDE CHARLES PÉGUY, en 1;volumes in-8° carré {tirage à 1100 exemplairesnumérotés) au prix de 440 francs que je payerai (1) au comptant avecs d'escomptesoit

que veuille^ trouver ci-inclus en lin mandat postal-chèque.(r) à raison de rro francs par an, les trois premiers versements s'eflectueront à la réceptiondes sept premiers volumes parus.Chaque volume me sera livré franco domicile, dès sa parution.

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TOME VI. Le Mystère des Saints Innocents.La tapisserie de sainte Geneviève et de Jeanned'Arc. La tapisserie de Notre-Dame.

TOME VII. Eve.

ŒUVRES DE PROSE INÉDITES

TOME VIII. Clio.

TOME IX. Note conjointe sur Descartes (pré-cédée de la note sur M. Bergson).¡.

TOME X. -Autres ouvrages et fragments inédits.

POLÉMIQUE ET DOSSIERS

TOME XI. Texte et commentaires se rapportantà la gérance et au rôle littéraire des Cahiers(préfaces).

TOME XII. Texte et commentaires se rappor-tant au rôle politique joué par les Cahiers(compte rendu de Congrès Affaire Drey-fus, etc.).

TOME XIII. Un nouveau théologien, M. Fer-nand Laudet. Langlois tel qu'on le parle.

TOME XIV. L'argent (suite).

TOME XV. Sonnets. Biographie et Histoiredes Cahiers de la Quinzaine, par EMILEBOIVIN et MARCEL PEGUY.

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lirf VIENT DE PARAITRE44 iLes B@eam©sts Bleus n° 43

WLADIMIR D'ORMESSON

La Confiance

en .'l'Allemagne ?UN VOLUME IN-80 COURONNE 1 «* 12 fr.

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De tous les problèmes de l'heure, celui des rapports franco-allemands est le plusrude et le plus angoissant. Problème politique, certes mais aussi problème psycholo-gique.^ Wladimir d'Ormesson en pose les termes sans déiour. Il analyse d'une façon-aiguë les éléments de la méfiance franco-allemande et, si l'on peut dire, lemécanisme de cette méfiance. La puissante originalité de cet ouvrage est d'avoir,en effet, abordé en pleine lumière la question de M Information internationale. Com-ment les Français savent-ils ce qui se passe en Allemagne ? Comment les Allemandssavent-ils ce qui se passe en France ?Quel rôle joue la presse ? Comment le comprend-elle ? Quels dangers comportent les procédés d'information en vigueur quand ils nesont pas consciencieux ? Quels remèdes peut- on envisager pour corriger ces abus?Wladimir d'Ormesson verse au débat les nombreuses pièces d'un dossier qu'il a constitué.

Ayant analysé le mécanisme de l'information moderne, Wladimir d'Ormessonexamine ensuite les principales raisons de la méfiance française à l'égard de l'Alle-magne. Il en distingue quatre le désarmement les associations patriotiques lenationalisme, allemand l'Allemagne et l'ordre européen.

Il expose, en outre, sans craindre de dire ce qu'ilpense, ce qui constitue, à sesyeux, les vrais motifs de la défiance française. Il y a, dans ce chapitre, de gravesavertissements à méditer.

Dans la seconde partie de l'ouvrage, Wladimir d'Ormesson passe en revue lesdiverses questions qui pèsent encore sur la paix Occupation, plan Dawes, Anschluss;frontières germano-polonaises colonies allemandes. Il étudie chacune d'elles sépa-rément et dit ce qu'il faut en penser. Puis il trace le plan d'une vaste négociationsusceptible, pense-t-il, d'éliminer les causes majeures de suspicion et d'asseoir défini-tivement la paix d'ici 1935. Enfin, il préconise pour l'avenir une large ententefranco-anglo-allemande., Cette politique du Triangle lui apparaît comme lacondition même de la paix et de la prospérité européennes. Il montre quel rôleéminent et profitable la France serait appelée à jouer dans cette association tripartite.

Dans le dernier chapitre, Wladimir d'Ormesson expose les raisons pour lesquellesconservateur lui-même il estime indispensable que les partis conservateurs

adhèrent à cette politique et la fassent triompher en Europe.Livre réaliste, courageux,original, que tous doivent le lire, ne serait-ce que

pour être exactement renseignés sur les données mêmes du problème qu'il poseet pour en discuter les solutions.

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La jungle tsiamoise. est encore .intacte..Lorsque les. fBsilsjaulomaiMjues de Dalat aurontdépeuplé ,d.'animaus.le nord:de la -Cochinchine,: ce qui n (est plus une.,affaire que de quel-jjues. années,.lorsque "le chemin de fer qui va relier prochainement .Angkor à ,Bangkokaaira.peuplé d'amateurs de kadàks1 les forêts du Cambodge occidental, il ne restera plus, endehors .'de l'inaccessible Sumatra, de-vrai' luxe végétal -qu'au ;Siam. Là/c'est vraiment « l'extase-verte» tiont parle :L»fcadio Heara. C'est surtout-ru isud'de laïrontière de-Malaisie,-àTOoest,le 'Ion g- de la côte birmane/en remontant;la]MévNanv»"vers:ïe.<Ynman,>;qiie la forèt.'est encore:àlîécbelle. kies .âges fossiles, richeten .essences-anciennes et ien.ieaiuxfiauves,mdé£ricbée par lesiKMnin«Si<qui,fanjoiU«i'bui, f.ont>sauter les^u-bres à. la dynamite,icomBie.des;poats, telle .quedesSylvain*. l'Aménagèrent quand les dieux aimaient Ja terre, les ..bêtes .y vivent librement, ..car,.contrairement aux Noirs, tous grands chasseurs, les siamois,.boudhistes, ne-tirent les animauxqu'en cas d'absolue .nécessité/Ce que'Cbavg montre, C'est .la guerre défensive des temps préhis-toriques d'ailleurs l'assaut des -Taîbles;rrommes -contre lesmonstres qu'on approche par descavees, qu'on cerne' car 'des xcniloiis, ressemb!e;beaucoup plus à im siège qu'àune chasse. SireSiam ignore Je-lion a.fricain,si ie-seignenr tigre tropical n'y;apas.le beau pelagieJes régionsfroides Sibérie ou Corée l'on !peut dire que le massif siamois est une .extraordinaire zoned'échantillons. On trouve sous. ces voûtes humides qui, .comme, 'les mauvaislieux,. ne. s'éveillentque la nuit, presque tous les.animaux et plus de soixante-dix espèces.de serpents.La seulechasse que'les Siamois pratiquent, c'est la chasse aux éléphants qu'on traque dans la forêt,qu'on rabat et qu'on capture pour le service 'de'la' Cour. Cette curieuse cérémonie (caril nes'agit pas d'un sport), décrite par tous les anciens voyageurs, a presque complètement disparu,surtout pour des raisons'budgétaires; la dernière, datait dhme trentaine d'années. Mais -ce quele-roi ideSiam n'arplus les jnaoyeBSJde foire, la Ear-amovnt pouvait^ectenter il lui en .coûta1 enjooiutées de taba«teurs, (car .laiyonrsuite-.et legroupement des- éléphants duredes «semaines) -eten présents loeaux une fiortune, mais le. résultat,- c'est Chang.ftm vaut tous les trophées. et. tousles. tableaux de.chasse.

,».L!an dernier me trouvant, à'New-Yoïk chez Jesse Lasky, je vis entrer un géant dansson bureau c'était Shoadsack qui arrivait du Siam, avec son 'film. Onm'enFerma.dans la salled-'essai 'dunovrveau palais, à peine terminé, 'de Times Square- et 1», dans l'obscurité, loin 'desbrnits'de Broadway et des •siHîetsJde 'la'^are de 'Pensylwame,-je 'fus subitenrent plongé dansl'enchantement 'tiopical,- respirant la.ptuanteur ides fauves, la. iStrdité .des(ifleursi-ot)le imusc.des-reptiles^au cours ;d'une vie primitiveet d'une-épopée zoologique.Ce que.Ajinoui fut pour.les neiges, Cbang l'est pour la jungle. asiatique..Dema»n, lorsquecelle-ci aura complètement disparu, :et lorsque nosfils iront en taxi de Paris à la mer.de Chine,ion consultera Cbattg comme un 'document unique.L'effort 'des deux solitaires, tourneurs deImanivelle, enfermés des mois dans l'inextricable, photographiant à bout portant les rois et leshumblesde ces forêts, piqués parjdes -moustiques, déchirés par des orties géantes, sucés pardes sangsues, en exprimant malgré tout la drôlerie et le tragique quotidien, 'a été couronnéde succès puisqu'ils ont réussi à donner aux Occidentaux sédentaires que nous sommes cedernier instantané du paradis terrestre.

Paul MORAND.

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Portraits par FRANCIS PICABIA. Au Sans Pareil (épuisé). Clair de Terre (1925),avec un portrait par PICASSO. Collection Littérature (épuisé). Manifeste duSurréalisme (1924). Kra (épuisé). Légitime défense (1926). Editions

Surréalistes (épuisé). 'iM. André Breton qui a dirigé, de mars 1919 à octobre 1923, la revue Littérature

(32 numéros), dirige actuellement La Révolution Surréaliste (4e année, ilnumérosparus).

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illustrée de trente-deux lithographies en noir parJACQUES THÉVENET

Sous des formes diverses, le roman de Bernard Quesnay. c'est le conflit de l'actionet du rêve, dans l'esprtt et le cœurdu héros du Uvre, auquel l'auteur a su nous intéres-

ser. Le double caractère de l'action romanesque a été rendu très heureusement par l'illus-tratew. M. Jacques Thèvenet a tiré dit cadre si particulier de ce roman un parti fortingénieux et ses tableaux de l'usine, ses paysages de la vallée de la Seine offrent lamême sobriété r-affince qui lui a valu lestim-des connaisseurs. Les trente-deux litho-graphies qui ornent l'ouvrage sont tirées en no:r sur un fjnd légèrement ocré. Il en estde même des lettrines et des numéros des chabitres t>lacès en regard, en tête des chapitres,selon une disposition typographique originale. Uni autre particularité de ce livre est den'offrir aucune page blanche.Le texte imprimé en Dorique par Ducros et Colas.

Les lithos tirées à la presse à bras par Desjobert.

Un volume in-8° écu de t86 pages imprimé par Ducros et Colas, à Paris, pourle texte, et par Desjobert, à Paris, pour les lithographies

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et 1 exemplaire sur Chine. numéroté I, comprenant en outre lesdessins originaux de Jacques Thèvenet et le manuscritautographe d'ANDRÉ Maurois.

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JEAil KtltOIS, par Roger MARTIN DU Gard. L'AIIOUE FAITE'A MARIE, par PAUL Claudel.– POÉSIES, par Stéphame Mallarmé. •LES WOURRITURES TERRESTRES, par André -Gide. i

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