À vos agendas ! Une ère s’achève, Une aUtre s’oUvre · Le magazine d’information de La...

L e m a g a z i n e d ’ i n f o r m at i o n d e L a C o m m u n a u t é d ’a g g L o m é r at i o n - JANVIER 2016

charte handicapUne ère s’achève, Une aUtre s’oUvre

10 ans déjà que la charte handicap d’Artois Comm. existe. Quel bilan pour 2015 ? Quelles perspectives pour les années à venir ? Artois Comm. et ses partenaires, rassemblés pour l’intégration de tous, tirent les expériences de ce double quinquennat. Aujourd’hui, au regard de l’évolution du territoire et des obligations légales, tous souhaitent revisiter leurs objectifs pour les années à venir et proposer la signature d’une nouvelle charte en 2016. ➜ P.7

À vos agendas ! Des mois qu’on vous en parle…

Nous y sommes. Le Lab-Labanque, centre d’art

contemporain à Béthune, rouvre le 5 mars.➜ P.15

Artois Comm. n

1000 ARBRES

ENTREPRENEURIAT

Rendez-vous en déchetterie ➜P.13

DÉCHETS SPÉCIAUX

Bilan de l’opération ➜ P.12

Le club ESS prend forme ➜ P.9

Coup d’œil dans le rétroCoup d’œil dans le rétroLes épisodes marquants deLes épisodes marquants de

20152015

Sommairel’actualité de la Communauté d’Agglomération

Toutes vos sorties P. 16

Fonds de concours Pour aider des projets très différents… P. 7

Énergies positives L’association Regain + veille sur son innovation Initiative Nouvelle gerbe d’« Étincelle » à Noeux-les-Mines P. 8

Model Air Club d’ArtoisDans l’atelier des passionnés d’aéromodélisme GlisseTout schuss pour la Fête du ski P. 14

ExpositionsA vos agendas ! Le Lab-Labanque rouvre le 5 mars !Culture« Eclat(s) » s’expose devant le collège de Nœux-Les-Mines P. 15

Opération « 1 000 arbres et arbustes par commune » Des arbres pour notre territoire ! P. 11

Développement durable« Un arbre pour le climat », des étudiants engagés et responsables

DDSQue faire de vos déchets diffus spécifiques ? P. 12

Plan climat énergie territorial (PCET) Le meilleur déplacement est celui qu’on ne fait pas ! Économies d’énergieEn 2016, l’Espace Info Energie reste à votre service P. 13

Économie sociale et solidaireLe club des entrepreneurs ESS prend forme Jeunesse« As du Bi-Cycle » : une junior association est née P. 9

Aide aux très petites entreprisesDe la simple taille de haie à l’aménagement paysager complet P. 10

chez vousSi vous souhaitez recevoir gratuitement votre revue communautaire, Artois Comm. Le mag, chez vous par voie postale, merci de remplir le bon de commande ci-dessous et de nous le retourner par courrier à : Artois Comm. - Service Communication Hôtel communautaire - 100 avenue de Londres - CS 40548 - 62411 Bethune Cedex

Nom : ............................................................................................

Prénom : ..........................................................................................

Adresse : ............................................................................................

Code postal : ............................ Commune : .............................

...................................................................................................................Ou demande par courriel adressé : [email protected]

Artois Comm. n

EnvironnEmEntéconomiE

P. 7 P. 9 P. 14

2 Artois Comm. le mag – Janvier 2016

Rendez-vous le 5 mars au Lab-Labanque !

CoopérationLe pôle métropolitain de l’Artois est en marche P. 3

RétroL’année 2015 parcourue à travers ses épisodes marquants P. 4-5

Continuité Charte handicap : une ère s’achève, une autre s’ouvre P. 6

Artois comm.

Artois Comm. Le mag - Le magazine d’information de la Communauté d’agglomérationArtois Comm. - Hôtel communautaire, 100, avenue de Londres, CS 40 548 - 62411 Bethune Cedex - Tel : 03 21 61 50 00Courriel : [email protected] de la publication : Alain Wacheux. Directrice de la rédaction : Marion Blanquart. Conception : Service communication Artois Comm. . Crédit photos : Service communication Artois Comm. sauf mentions contraires. Mise en page : Com’Indigo. [email protected]. Impression : Imprimerie SIB, ZI de la Liane, BP 343, 62205 Boulogne-sur-Mer cedex. Distribution : Adrexo Béthune. Tirage : 97 300 exemplaires. ISSN : 2109 - 8969. Dépôt légal : 2e trimestre 2010. Exemplaire gratuit, ne peut être vendu. IMPRIMÉ SUR PAPIER RECyCLÉ - NE PAS jETER SUR LA voIE PUBLIQUE.Si vous n’avez pas reçu ce numéro dans votre boîte aux lettres, merci de nous en informer en téléphonant au 03 21 61 99 66.

Loisirs

AgEndA

économiE EnvironnEmEnt

Sommairel’actualité de la Communauté d’Agglomération

3Artois Comm. le mag – Janvier 2016

Artois comm.

coopération

Le pôle métropolitain de l’Artois est en marcheLors du dernier conseil communautaire de 2015, les élus ont approuvé la création du pôle métropolitain de l’Artois. Fruit de plusieurs années de réflexion, et d’un travail plus intense ces derniers mois, ce nouvel espace de coopération comprend, outre notre Communauté d’agglomération, celles de Lens-Liévin et d’Hénin-Carvin, ainsi que le Département du Pas-de-Calais. Explications par Alain Wacheux.

A quoi servira le pôle métropolitain de l’Artois ? Alain Wacheux : L’idée est qu’à plusieurs, on fait mieux. Nos trois agglomérations partagent des objectifs communs. Le pôle métropolitain permet de nous grouper pour travailler ensemble, partager nos expériences, et bénéficier de financements supplémentaires du contrat de plan État-Région qui sont réservés aux pôles métropolitains. Ce n’est pas un « échelon supplémentaire », c’est un espace de rencontre et de coopération. Avec 600 000 habitants, nous représentons 10 % de la population de la nouvelle grande Région ; à nous de nous entendre, et de nous faire entendre !

Concrètement quelle forme va-t-il prendre ? A. W. : Le pôle est un nouvel espace commun de réflexion et de coordination. Il est le lieu où se construit un projet de territoire qui nous concerne ensemble. C’est un syndicat mixte : une structure au fonctionnement léger et à la gestion souple, un peu comme une association. Les communautés d’agglomération conservent leurs compétences et mèneront leurs propres actions Sur quels projets le Pôle métropolitain de l’Artois va-t-il focaliser son attention? A. W. : La troisième révolution industrielle, l’aménagement de nos villes, l’attractivité et la promotion de nos territoires et, enfin, le développement culturel et sociétal de nos territoires constituent les raisons d’être du pôle métropolitain de l’Artois. Très concrètement, il s’agit par exemple de mettre en place de nouvelles filières de production, de stockage et d’économie d’énergie, de transformer l’archipel

minier en archipel vert, de coordonner nos politiques touristiques, de parler d’une seule voix aux communautés hospitalières ou universitaires, de mettre en cohérence l’offre de transports et de défendre ensemble la desserte TGV de nos villes… Autant de sujets qui nous rassemblent et qui vont dans le bon sens, celui du développement de nos agglomérations.

Pourquoi le créer aujourd’hui ? A. W. : Le dossier n’est pas nouveau, mais le processus s’est accéléré en 2015. Nous avons appris au début de l’été dernier que des fonds territoriaux du contrat de plan État-Région seraient réservés aux ensembles métropolitains créés au plus tard au 15 décembre 2015. Il nous a donc fallu créer officiellement le pôle avant cette date butoir afin de pouvoir bénéficier de ces crédits, dont il aurait été dommage de se passer. Nous parlons quand même

ici de 90 millions d’euros ! n

Troisième révolution industrielle, aménagement durable, développement culturel et sociétal : les trois piliers du pôle métropolitain de l’Artois.

© C

RITT

M2A

© Kazuyo Sejima + Ryue Nishizawa / SANAA, Tim Culbert + Celia Imrey / IMREY CULBERT, Catherine Mosbach / Muséographie : Studio Adrien Gardère.Photographie © Musée du Louvre-Lens / Philippe Chancel.

© J

. Dub

ois

| Fot

olia

© P

ink

Badg

er

« Avoir l’intelligence de travailler ensemble pour mieux servir les habitants notre territoire commun.»


Artois comm.

rétro

L’année 2015 parcourue à travers ses épisodes marquants

Environnement

Économie

Plus que jamais, les actions en faveur de l’environnement, d’un développement différent, ont incontestablement marqué l’année écoulée. Avec une première concrétisation dès le 9 février : Artois Comm. s’inscrit comme « territoire à énergie positive pour la croissance verte ». Comme d’autres lauréats primés par la ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, la Communauté d’agglomération recevra 500 000 € pour la mise en œuvre de ses projets.

Le 27 mai, le Département et Artois Comm. signent un contrat territorial de développement

durable. jusqu’en 2017, entre autres dispositions, l’accent est mis sur le développement des modes de déplacements doux.Un mois plus tard, un groupe turboalternateur fait une entrée spectaculaire au centre de valorisation énergétique de Labeuvrière. Non seulement le CVE fournira de la vapeur à son voisin, Croda, mais il produira aussi de l’électricité revendue à ERdF, de quoi alimenter quelque 3 000 foyers. Les remaniements opérés entrent en fonction début novembre pour être inaugurés le 12 de ce mois.Quelques jours auparavant (le 4), Artois Comm. lance son plan climat énergie territorial. jusqu’en 2020, il s’agira de faire mieux encore en matière de réduction des gaz à effet de serre et de consommation d’énergie, d’assurer la transition vers les énergies renouvelables… n

L’économie est un des piliers du développement durable, avec la dimension sociale et la dimension environnementale. Traductions dans les faits. Le 26 mars, le secteur de l’économie sociale et solidaire se structure sur le territoire avec la première réunion du Club des entrepreneurs de l’ESS. En mai, on apprend que la certification ISO 14001 est renouvelée pour la zone industrielle de Ruitz, où des cheminements cyclistes et piétons, de nombreuses plantations…, ont fait leur apparition.Lors du mois suivant, la ZAC du Beau Pré, à verquin, montre son tout nouveau visage. Qui n’a plus rien à voir avec ce que l’on imagine d’une zone industrielle. Constat similaire au pôle artisanal de Divion, qui voit alors arriver ses deux premières entreprises occupantes. Le 17 septembre, c’est au tour du Parc des industries Artois-Flandres d’inaugurer ses aménagements cyclistes et piétons. on peut désormais en faire le tour dans un environnement plus

soigné que jamais.Début octobre, chacun est invité à une visite

du chantier de fouilles archéologiques sur le futur parc logistique de Noeux-Labourse. Le 13 octobre, le CRITTM2A

expose un véhicule hybride et un autre tout-électrique préfigurant ce que seront nos voitures de demain. Fleuron technologique d’Artois Comm., le plus gros centre d’essais en la matière d’Europe prend ainsi officiellement la route.Le 4 novembre, le Conseil communautaire entérine plusieurs décisions d’importance. Il décide de faire entrer Artois Comm. dans le tour de table pour la rénovation du port fluvial de Béthune. Les premiers travaux sont attendus en septembre 2016. Et aussi de transformer l’ex-site Bosal, à Annezin, qui va devenir « Cité du Plat Rio ». Les bâtiments seront restructurés afin d’accueillir la société Tolartois, d’une part, et les services de collecte d’Artois Comm., d’autre part. Dans un autre registre, les élus apprennent qu’orange va remplacer SFR pour déployer la

fibre sur le territoire. L’Internet à haut débit pour tous est annoncé pour 2020 au plus tard. n

Peu visibles à l’extérieur, des travaux spectaculaires ont été menés au centre de valorisation énergétique de Labeuvrière.

Artois Comm. soigne notre

environnement de bien des manières.

Artois Comm. accompagnera financièrement le développement du port de Béthune.

Les zones d’activité (Ruitz, Beuvry-Moulin, Verquin-Beau Pré, parc des industries Artois-Flandres…) passent aussi en mode développement durable.

Le pôle artisanal de La Clarence, à Divion, idéal pour les petites activités.

L’année écoulée a également été marquée par de grands chantiers d’assainissement, comme à Neuve-Chapelle (notre photo) ou à Béthune.


L’année 2015 parcourue à travers ses épisodes marquants

Artois comm.

Sports Et aussi…Les amateurs de ski nautique sont (encore plus) aux anges à partir du 4 juin : des modules de saut sont installés sur le lac de Loisinord. Dix jours plus tard, la base nautique de Beuvry et ses alentours se mettent au rythme du Raid Agglo. Un grand cru, que cette édition : on a dû refuser du monde !À la rentrée, l’espace VTT-FFC des collines de l’Artois s’enrichit de deux nouveaux points relais, au parc Calonnix (Calonne-Ricouart) et à l’aire de loisirs de Lavolville (Bruay-La-Buissière). Au total, ce sont 18 circuits pour 273 km qui sont proposés aux sportifs, dont un parcours adapté aux personnes en situation de handicap.

Retour aux sports de glisse le 29 novembre, cette fois sur la piste de ski artificielle de Loisinord, où descente en luge, course en traineau à chiens, démonstration de sculpture sur glace, etc., ravissent plusieurs centaines d’amateurs malgré une météo à en rebuter plus d’un. n

En début d’année, dans sa nouvelle édition, le Guide Vert Michelin épingle une première étoile (ils deviennent ainsi« intéressants ») à plusieurs sites du territoire : la ville etla Grand’Place de Béthune, la piscine et le stade-parc de Bruay-La-Buissière et le château d’olhain. Autant d’endroits, avec bien d’autres, proposés à la découverte par l’office de tourisme.Le 10 juin, Artois Comm., l’État, la Région et le Département signent le contrat de ville, promesse de possibilités de financements pour faire vivre les quartiersen difficulté et leurs 34 000 habitants.2015 est aussi marquée par les dix ans de la charte handicap. Où en est-on en la matière ? Éléments de réponse en page suivante. n

À Loisinord, les sports de glisse sont plus que jamais à l’honneur.

Le Raid Agglo, presque victime de son succès auprès des familles…

CultureLes événements culturels se succèdent tout au long de l’année, .Le 29 mars marque le premier « Dimanche de Kijno » de l’année, un rendez-vous destiné à marier la peinture du Noeuxois Ladislas Kijno et des pratiques artistiques différentes. Il y en aura quatre autres.À partir du 11 avril,

Artois Comm., l’oTI et ses partenaires commémorent le centenaire de la Grande Guerre (expositions De boue et de larmes à Labourse et Ligne de front, à La Couture, entre autres très nombreuses manifestations).Les 13 et juin, Annezin voit apparaître une première Constellation de compagnies d’arts de la rue venues présenter une quarantaine de

spectacles. D’autres sont encore offerts sous et autour de la SMOB, la scène mobile d’Artois Comm., lors de ses haltes (Auchy-les-Mines à partir du 3 juillet, Gosnay à partir du 20 septembre, Drouvin-le-Marais à partir du 4 octobre). Dans le même style, le festival départemental Ch’mins de traverse fait escale du 16 au 25 octobre dans six communes du territoire avant de s’installer deux jours durant à Bruay-La-Buissière pour un final éblouissant.Si le Lab-Labanque et la cité des Électriciens connaissent des travaux d’ampleur, ils s’ouvrent toutefois à la visite. En mai pour le premier, en septembre pour la seconde. Le centre des arts contemporains rouvrira en mars 2016 (lire en page 15) et la cité des Électriciens en septembre. n

La cité des Électriciens devrait avoir terminé sa mue pour les Journées du patrimoine 2016.

Les « Dimanches de Kijno » marient tous les arts autour de l’œuvre du peintre de Noeux-les-Mines.

L’année passée a connu des événements culturels marquants. Ici, les Commandos percu aux Alouettes le 25 octobre.

hôtes de marqUeLe 24 février, en visite à Loisinord, Thierry Braillard, secrétaire d’État aux Sports, se dit « étonné, surpris, par ce magnifique équipement ». Même surprise pour Fabienne Buccio, préfète du département, qui faisait là sa première sortie officielle.Deux jours plus tard, Alain vidalies, secrétaire d’État aux Transports, prend, lui, l’autobus à Beuvry, sur la ligne de la future ligne à haut niveau de service n°2. L’occasion d’annoncer une aide de 22 millions d’euros de la part de l’État pour cette ligne (en plus des 30 M€ alloués en décembre 2014).

Le 1er octobre, le ministre de la ville, de la jeunesse et des Sports, Patrick Kanner, rencontre les 14 conseils citoyens mis en place dans 13 communes du territoire. Il leur annonce entre autres la mise en place, au niveau national, de territoires-témoins servant de référence aux autres, dans le bassin minier notamment.


continUité

Charte handicap : une ère s’achève, une autre s’ouvreDix ans après la signature de la Charte Handicap, quel bilan peut en être dressé et quelles sont les nouvelles perspectives d’actions ? Retour sur cette dernière année.

D epuis 2005, Artois Comm. poursuit une politique volontariste visant à l’intégration des personnes han-

dicapées, enfants et adultes, quel que soit leur handicap. Cette politique se traduit par un plan d’actions ambitieux porté par Artois Comm. et les représentants des associations œuvrant auprès des enfants et adultes handicapés.

Accessibilité La volonté première de l’Agglomération est de sensibiliser largement les élus, les professionnels et les particuliers à l’accueil des personnes handicapées. Une sensi-bilisation qui passe essentiellement par la diffusion d’informations ou la mise à disposition d’outils telle que la plateforme d’accessibilité par laquelle chacun peut mettre les valides en situation de handicap et ainsi faire évoluer les perceptions.Par ailleurs, chacune des 65 communes obligées de rendre leurs établissements recevant du public conformes à la légis-lation en vigueur a été accompagnée et suivie par Artois Comm.. Aujourd’hui, la quasi-totalité des communes a déposé son agenda d’accessibilité programmé (Ad’AP) et se tient prête à commencer les travaux nécessaires.En matière d’habitat, la charte handicap a conduit à une meilleure prise en compte

des personnes handicapées et vieillissantes. Notamment par le développement de l’of-fre d’habitat adapté facilitant l’autonomie que ce soit dans le parc privé ou dans le parc public.

Insertion professionnelle et emploiEn matière d’emploi, Artois Comm. s’est engagée à satisfaire les obligations de la loi sur l’embauche de travailleurs han-dicapés et a en parallèle lancé plusieurs marchés réservés (produits d’entretien, espaces verts, envois adressés...). À noter également, le travail de qualification mené auprès des services à la personne pour faciliter le maintien à domicile des per-sonnes handicapées.

Divertissements pour tousCôté culture, l’objectif est développer le plaisir par les différentes pratiques cultu-relles. Des représentations adaptées et des ateliers sont proposés aux IME (institut médico-éducatif) et IEM (institut d’éduca-tion motrice) du territoire. C’est ainsi que les jeunes de l’IME de Beuvry ont réalisé de toute pièce (objets, génériques, textes, musique...), un court métrage intitulé “ La petite fable écolo ”, deux fois primé au festival international des Pom’s d’or. En matière de sport, de l’organisation de

manifestations, en passant par la mise à disposition d’équipements et d’éducateurs sportifs spécialisés, les actions menées ont porté leurs fruits. Du côté de l’office du tourisme intercommunal (OTI), l’accès des personnes handicapées aux hébergements et à l’offre touristique du territoire est lar-gement facilité : aide pour l’accessibilité des gîtes et chambres d’hôtes, visites audio-gui-dées pour les personnes malentendantes et malvoyantes... Forts de ce bilan, Artois Comm. et ses par-tenaires comptent poursuivre leur action et donner un nouvel élan à la Charte Handicap pour continuer de répondre aux besoins des enfants et des adultes handicapés de l’Agglomération. Rendez-vous au premier trimestre 2016 pour la mise en route de la nouvelle charte handicap. n

Un noUveL éLanLors du dernier comité de pilotage de la charte, Daniel Delcroix vice-président à l’accessibilité et au handicap, a souligné l’importance de lui donner un nouvel élan.« 10 ans déjà que la charte handicap d’Artois Comm. existe. Au regard de l’évolution du territoire, de certaines obligations légales mais aussi afin de valoriser nos partenariats, nous souhaitons revisiter nos objectifs pour les années à venir et proposer la signature d’une nouvelle charte en 2016.Nous aurions pu dire : « une charte de plus » mais les travaux effectués sur 10 ans ont témoigné de l’implication de tous pour mettre en œuvre des actions concrètes en direction des enfants et adultes en situation de handicap. À l’image de l’Agglomération, la charte est un lieu de rassemblement, de coordination mais aussi d’expérimentation au service de l’intégration et le bien-être de tous dans notre territoire. Je souhaite qu’il en soit ainsi encore pour quelques années car le chemin à parcourir reste long. »

QUELQUES CHIFFRES... 79 307€ ont été attribués dans le cadre des fonds de concours, aux communes ayant engagé des travaux d’accessibilité de leurs équipements recevant du public (rampe d’accès, desserte des écoles, passages piétons...)

Artois Comm. a accordé 390 000€ pour l’adaptation des habitats sociaux (80 logements) et privés (21 logements).

290 enfants ont bénéficié de l’encadrement et de l’offre sportive communautaire et 115 groupes jeunes et adultes ont pu jouir de l’offre culturelle handi-accessible.

D’ici 2024, près de 500 établissements seront rendus accessibles. Un très grand chantier qui pourrait s’élever à 10 000 000€.

Artois Comm. s’engage !

Artois comm.


économiE

Remplacement de la toiture et isolation dans l’école Yann Arthus Bertrand, à Rebreuve-Ranchicourt.

Fonds de concoUrs

Rénovation de la salle des fêtes de Cauchy-à-la-Tour.

Pour aider des projets très différents…Les fonds de concours permettent à la Communauté d’agglomération d’attribuer à ses communes membres une aide financière afin de contribuer à la réalisation d’équipements d’intérêt commun. Une aide bienvenue, qui a permis entre autres aux communes de Cauchy- à-la-Tour, Lapugnoy et Rebreuve-Ranchicourt d’engager la rénovation d’équipements..

Rénovation à Cauchy-à-la-Tour Cauchy-à-la-Tour a ainsi bénéficié de la participation d’Artois Comm. (officiali-sée le 25 novembre) à hauteur de 35 % pour la rénovation de sa salle des fêtes. Depuis son ouverture, en 1936, ce bâti-ment n’avait jamais connu de travaux de cette ampleur. Afin de conserver le patrimoine en bon état c’est l’isolation, la toiture, l’éclairage, les menuiseries ainsi que le chauffage qui ont été remis à neuf. Avec un total de 146 836 € de travaux, une réduction des coûts de fonctionne-ment est assurée grâce à une meilleure performance énergétique. “ On fera beau-coup, beaucoup d’économie ”, s’est réjoui le maire, Jacques Flahaut.

Accessibilité à Lapugnoy Le 1er décembre c’est la commune de Lapugnoy qui a signé un fonds de concours pour un aménagement en faveur des personnes handicapées. L’Hôtel de ville sera désormais accessible aux person-nes à mobilité réduite grâce aux travaux spécifiques au niveau de l’accueil, des sani-taires et des bureaux. L’installation d’un ascenseur intérieur est aussi prévue pour permettre l’accès à la salle des mariages et

du conseil municipal, au premier étage. Le coût de cette opération s’élève à 63 737 €, Artois Comm. a participé au projet en le finançant à hauteur de 15 934 €. Rappelons ici que les fonds de concours spécifiques à l’accessibilité des personnes handicapées peuvent être demandés chaque année par les communes.

Isolation à Rebreuve-Ranchicourt Rebreuve-Ranchicourt a, quant à elle, reçu un fond de concours le 2 décembre dernier pour la rénovation de l’école Yann Arthus Bertrand. S’agissant de travaux urgents il était nécessaire de les réaliser avant la rentrée scolaire pour assurer confort et sérénité aux élèves et au personnel de l’école. Le mot d’ordre du chantier : le respect des normes relatives aux éco-nomies d’énergie. Le projet a consisté à remplacer la toiture et à procéder à l’iso-lation par la pose de laine de roche. En complément, l’école a aussi été dotée de quatre chaudières à condensation. Une réduction des coûts de fonctionnement liés à la consommation d’énergies devrait

L’Hôtel de ville de Lapugnoy sera accessible aux personnes à mobilité réduite.

aussi être constatée sur ce projet. Le coût global de ces travaux réalisés se monte à 87 173 €. Le fonds de concours attribué par Artois Comm. s’élève à 18 889 €. “ S’il n’y avait pas les fonds de concours, honnêtement, je ne sais pas comment on ferait. ” a confié Philippe Miloszyk, maire de Rebreuve-Ranchicourt. Cet accompagnement sera poursuivie en 2016, nous ne manquerons pas d’y revenir dans le Mag ! n


énergies positives

initiative

économiE

L’association Regain + veille sur son innovation

Nouvelle gerbe d’« Étincelle » à Nœux-les-Mines

Bienvenue sur le parc des industries Artois Flandres à Douvrin, territoire des innovations durables. Vous connaissez sans doute le bâtiment Regain. Et Regain Bis, sorti de terre en moins de 6 mois. Laissez-nous vous présenter Regain +.

C onstruit à quelques pas de son grand frère, et géré par le SIZIAF, le bâti-

ment Regain Bis vient d’être inauguré. Pour commencer, rappelons que l’objec-tif de ce bâtiment est de sensibiliser les universitaires et les élèves à l’éco-cons-truction. Une vocation pédagogique qui se justifie par une exemplarité tant au niveau de ses performances environne-mentales, technologiques et esthétiques. Regain Bis est un bâtiment passif à éner-gie positive. Autrement dit, il est auto-suffisant en énergie grâce à un savant mélange de matériaux, de techniques de construction (certains bio-sourcé et recyclés et produits localement comme l’isolant METISSE) et de technologies informatiques parmi les plus performants qui soient et qui le rendent intelligent et respectueux de la santé et du confort de ses occupants.

I ls se prénomment David, Angélique, Samia ou Vanessa... Et ont créé, juste

pour voir, leur propre entreprise : d’en-tretien des jardins, de décoration d’in-térieur, de vente de vêtements... Leur futur professionnel ne sera peut-être pas celui-là. Mais l’objectif de leur forma-tion de 60 heures, dispensée à Nœux-les-Mines par le Réseau Étincelle, n’était pas là. Il s’agissait d’abord que les huit stagiaires retrouvent confiance en eux afin d’être mieux armés dans leurs démarches de professionnalisation, de recherche d’emploi.EN

BR

EF

L’université à portes ouvertesLes 5 pôles de l’université d’Artois (Arras, Lens, Douai, Liévin et Béthune) ouvrent leurs portes aux futurs étudiants le samedi 31 janvier de 9 h 30 à 17 h. Outre des stands (CROUS, partenaires…), ceux-ci auront la possibilité de suivre des conférences : sur le contrat de professionnalisation à la FSA, le DUT réseaux et télécommunications, les métiers du BTP et le DUT génie mécanique et productique à l’IUT. > www.univ-artois.fr

Cette sensibilisation initiée par Artois Comm. a été menée par le PLIE de l’ar-rondissement de Béthune, avec le soutien financier de l’Europe et de l’État, au titre de la politique de la ville. n

Soixante heures pour retrouver la confiance en soi.

De ce concentré de performances est née la volonté de promouvoir les constructions durables, est née l’association Regain +.“ Regain Bis est une grande et belle réalisation rendue possible par la rencontre de plusieurs corps de métiers de la construction et des innovations technologiques ” confie fièrement Jérôme Houyez, architecte et président de l’as-sociation. “ Au-delà du challenge lié aux exi-gences environnementales, ce projet collaboratif a apporté à chacun de nous de nouvelles formes de compétences et d’expertise que nous souhaitons transmettre et mettre à profit pour de nouveaux projets éco-responsables. ”Installés depuis 3 mois dans le bâtiment, les agences Houyez et Bel’Bois et les bureaux d’études Alignum et Comete veillent

quotidiennement sur lui. “ Nous sommes les principaux occupants de ce bâtiment pilote, souffle Gérard Trinez, consultant immobilier et vice-président de l’associa-tion, parce que nous sommes sensibles à sa bonne gestion. Nous sommes responsables du bon déroulement de cette expérience grandeur nature et évolutive. Nous prenons des mesures, vérifions des hypothèses et corrigeons éventuelle-ment les écueils. Ensemble, nous partageons la même philosophie, nous veillons sur notre bébé et nous le ferons grandir pour qu’il soit profitable au plus grand nombre. ” n

Jérôme Houyez, président de Regain +, présente son association.

Élus, professionnels, enseignants, venez découvrir Regain Bis. Les membres de l’association vous décriront dans le détail comment a été possible cette opération exemplaire et unique en Région. Parc des industries Artois-Flandres – 184 avenue de Londres à Douvrin


JeUnesse

« As du Bi-Cycle » : une junior association est née N otre but est de faire un pas dans la vie

active en récupérant des vélos et des pièces détachées pour leur donner une seconde vie. ” Cette présentation est de Benjamin, élève de 3e DP3 au collège George-Sand de Béthune, et président d’une junior association appelée l’As du Bi-Cycle : “ ‘As’ pour association solidaire, ‘bi’ pour l’aspect économie sociale et solidaire, recyclage, réemploi, réparation, et ‘cycle’... ”Si elle a son utilité - réparer les vélos voire en (re)créer à partir de pièces détachées récupérées -, l’association répond d’abord à un projet pédagogique. Il s’agit d’ “ utili-

ser les compétences de chacun et de les développer ”, informe Fabrice Thuilliez, l’un de leurs professeurs accompagnants. Et il en faut, des compétences ! Après avoir créé leur spot publicitaire (avec pour musique de fond une reprise de Bicy-cle, du groupe Queen, réalisée au synthé par deux élèves), assuré la promotion de leur activité auprès de leurs collègues, parents et de la presse, ces collégiens vont maintenant faire la tournée des magasins sportifs et même des déchetteries afin de récupérer ce dont ils ont besoin. Les premiers coups de pédales réels viendront après...

Une trentaine de structures sont engagées dans la démarche…et démarchent à leur tour les entreprises qui pourraient rejoindre le club, afin d’avoir cette diversité qui leur permettra d’être plus forts ! vous êtes entrepreneur ? vous partagez les valeurs de l’ESS ? vous avez envie d’innover et de vous développer avec ceux qui font bouger le territoire ? Contactez le club ESS ! [email protected] 03.21.65.50.28 facebook : « clubESSentrepreneurs »

Vous êtes entrepreneur ? Vous avez des convictions en ESS ? Rejoignez le club !

économiE

Avant de se constituer en association, les futurs As du Bi-Cycle ont bénéficié de l’accompagnement d’Artois Comm. et de BGE (Boutique de gestion Espace) Hauts de France (conseil en création d’entreprise). Et ils peuvent désormais compter sur le soutien de la Ligue de l’Enseignement. n

économie sociaLe et soLidaire

Le club des entrepreneurs ESS prend formeL’année dernière, lors du mois de l’économie sociale et solidaire, le club des entrepreneurs ESS du territoire (cf. Le Mag de décembre 2014) se dessinait… Cette année, il a organisé son premier événement « officiel ».

L e 24 novembre dernier, la réunion rapide (« speedmeeting ») de l’ESS

a réuni les adhérents du club, histoire de bien se connaître pour pouvoir monter des projets ensemble à l’avenir. Car c’est là l’objectif de cette association infor-melle, qui devrait se structurer dans les mois à venir.Chacun avait 6 minutes pour se présenter.

Parmi eux, Guillaume Legras, de la com-pagnie de danse Freestyle, croit beaucoup en ce club. Après avoir exposé son activité, ses projets, il indique espérer “ que ce club va tenir le coup. ” Si la volonté de coopérer est bien là – “ on peut tous s’apporter quelque chose ”, selon Ophélie André, responsable de la Maison des Echanges (cf. Le Mag de septembre 2015) -, les acteurs restent avant tout des entrepreneurs, avec leurs contraintes et leurs emplois du temps. Ils ont donc fait appel aux compétences d’étudiantes en communication, qui ont

créé les supports de communication du club et de l’événement. Plaquettes, page facebook : les outils prennent forme. Joac-kim Lebrun, chargé de mission à l’APES, accompagne également le club depuis ses débuts, jusque juin prochain. Charte, règlement, mise en place des premières actions... lui aussi y croit. “ Ça prend bien, leur démarche est cohérente. Avec la raréfaction des financements, il faudra innover pour durer. Mutualiser peut être une solution, pour répondre collectivement à des marchés publics par exemple ”... L’avenir nous le dira ! n

«On est tous des entrepreneurs, en capacité de créer, mais le club va nous permettre de nous épauler. Il faut créer une force ensemble, le soufflé monte, il ne faut pas qu’il redescende » comme l’a bien résumé Guillaume Legras.


aide aUX très petites entreprises

S’étant retrouvé sans emploi à 49 ans, André Miternique a créé sa propre affaire.

De la simple taille de haie à l’aménagement paysager complet« Si tu crées ton entreprise, on te suit ! » Cet encouragement en même temps que pari a été le déclencheur, en 2013, de la création d’Artois Espaces verts. Rencontre avec son gérant, au parcours très atypique...

J ’ai été fonctionnaire territorial pendant 21 ans ”, pose celui qui a débuté comme électricien à Beaurains pour terminer

directeur des services techniques de la ville d’Avion. Il quitte la fonction publi-que en 2003 pour occuper des postes à responsabilité dans différentes entrepri-ses d’espaces verts. Las ! En 2012, son dernier employeur en date décide de res-tructurer : “ Avec d’autres, je me suis retrouvé au chômage, à 49 ans. ”C’est alors que ses relations professionnel-les parient sur lui, l’encourageant à faire le grand saut. Et comme ce sportif “ aime les challenges... ”

Des chantiers très différents“ Avec ma compagne, qui m’a soutenu, on s’est lancés en mai 2013, avec l’aide d’Initia-tive Artois. J’ai suivi la formation de la CCI même si je n’en avais pas vraiment besoin avec mon expérience... On a commencé en novembre 2013 avec trois employés. ” Deux ans après, ils sont cinq plus un apprenti. Et le travail

économiE

Aménagements paysagers et urbains, création et entretien d’espaces verts, pavage, dallage, clôtures. Siège social : Clos des Sablons, Houchin. Bureaux et dépôt : 76 bis rue Roger-Salengro, Noeux-les-Mines, (T) 03 21 52 84 04 ; [email protected]

ARTOIS ESPACES VERTS

ne manque pas : “ On devait arrêter le 18 décembre, on va prolonger un peu. Et pour 2016, le planning est à moitié rempli... .”“ Je ne voulais pas faire de travaux pour les par-

ticuliers au départ. Mais l’avantage avec eux, c’est le règlement immédiat. ” Résultat : Artois Espaces verts accumule des chantiers très différents, entre “ entre 60 m de clôture à tailler à côté d’ici ” jusqu’à l’aménagement d’une avenue en passant par la pose d’une passerelle...Au final, les particuliers pèsent pour 15 % du chiffre d’affaires, les aménageurs privés et industriels pour 48 %, les entreprises de travaux publics (en sous-traitance) pour 31 %, les collectivités territoriales pour 6 %, cela pour des nets à payer allant de 250 à 600 000 € hors taxes. n

Artois Comm. encourage la création, la reprise ou le développement des très petites entreprises (TPE) en milieu rural par un soutien financier apporté aux porteurs de projet issus des communes de moins de 3 000 habitants, ce qui est le cas d’André Miternique.L’aide à l’investissement et à l’emploi concerne

les activités artisanales, commerciales et de services inscrites au registre du commerce ou au répertoire des métiers. À l’exception des cabinets de groupes médicaux, ne peuvent en bénéficier les professions libérales, les activités immobilières et financières, les activités agricoles et toutes celles relevant d’un régime spécifique.

Les demandeurs sont accompagnés par nos partenaires : chambre de commerce ou de métiers, Initiative Artois, Réseau Entreprendre Artois, BGE Hauts de France, Germinal, ADITEC.Les dossiers relatifs à l’hébergement touristique doivent être présentés à l’office de tourisme, (T) 03 21 525 000.

Contact : direction du développement économique d’Artois Comm. : (T) 03 21 614 900

Envie de créer votre affaire en milieu rural ?


EnvironnEmEnt

opération « 1 000 arbres et arbUstes par commUne »

« 1 000 arbres et arbustes par commune », késako ?Afin de donner un coup de pouce à la biodiversité, les communes souhaitant valoriser leur patrimoine écologique se sont engagées à planter des essences régio-nales en faveur du schéma territorial de la Trame Verte et Bleue. Pourquoi des espè-ces régionales ? Car adaptées au sol, elles reprendront plus simplement et seront utiles pour la faune et les insectes polli-nisateurs mais limiteront aussi l’invasion d’espèces exotiques qui nuiraient au bon fonctionnement de l’écosystème.Sur ce projet Artois Comm. se charge de l’étude préalable, de la mise à disposition des plants et ses écogardes suivent de près l’ensemble des projets. Avec un taux de boisement inférieur à 15% dans le dépar-tement* (l’un des plus bas de France), l’importance du projet est facile à com-prendre. L’accroissement de la surface boisée de la région permettra de conserver la faune, la flore et la fonge (champignons) pour contribuer au bon fonctionnement des écosystèmes.

Quel bilan quatre ans après ?Aujourd’hui, grâce à cette opération, 22 000 arbres et arbustes ont été plan-

Des arbres pour notre territoire !Depuis 2011, curieux et amoureux de la nature se sont mobilisés dans les 22 communes qui ont accepté de participer à l’opération.

« À Lorgies, tout le monde se prête volontiers au jeu des plantations. »

C’est en novembre 2015 que la ville de Beuvry a participé à l’évènement. « Le site utilisé était délaissé et nous avions déjà eu une opération similaire sur un terrain voisin c’est donc sans hésitation que nous avons collaboré avec Artois Comm. » souligne Nadine Lefebvre, maire de Beuvry. « Ce sont les enfants d’une classe de CE1 accompagnés de leurs parents et des services techniques qui ont participé à la plantation, tout le monde était content de participer même si nous avions les pieds dans la gadoue » ajoute-t-elle.

Une opération couronnée de succès

tés. C’est une superficie de 21 hectares qui a ainsi été boisée par ces nouvelles plantations, enrichissant les zones pauvres en haies et bosquets, renforçant l’image du territoire. Pour assurer la pérennité du projet, plus de 2 700 plants ont également été fournis afin de remplacer les jeunes plants morts après la première année de plantation. Installés de manière aléatoire afin de garder un aspect naturel, le geste est écologique jusqu’au bout sachant que les résidus de coupes ont aussi servi de paillage.C’est grâce à la participation des mairies, écoles, lycées et associations que les plan-tations ont pu être réalisées. Un bel enga-gement en faveur de la biodiversité ! n

*Source : Inventaire forestier réalisé par l’Institut natio-nal de l’information géographique et forestière.

commUnes participantesAnnezin, Barlin, Beugin, Beuvry, Billy-Berclau, Bruay-La-Buissière, Diéval, Divion, Haisnes -lès-La Bassée, Hermin, Hersin-Coupigny, Hesdigneul-Les-Béthune, Hinges, Houdain, Lorgies, Marles-Les-Mines, Noyelles-Les-Vermelles, Rebreuve-Ranchicourt, Sailly-Labourse, Vermelles, Vieille-Chapelle et Violaines.


EnvironnEmEnt

deveLoppement dUrabLe

« Un arbre pour le climat », des étudiants engagés et responsablesEn pleine COP 21, un groupe d’étudiants du lycée Malraux de Béthune a organisé une conférence sur le climat. Retour sur cet événement dont Artois Comm. était partenaire.

J uliette, Camille, Auréliane, Cyprien et Ekphisith sont étudiants en 2e

année de BTS communication, et ils ont choisi de monter le projet indispensable à l’obtention de leur diplôme autour de l’environnement. “ On sait que c’est un enjeu, il faut faire prendre conscience aux étudiants qu’il faut agir maintenant ” nous explique Camille. Ils ont donc imaginé plu-sieurs actions de sensibilisation, dont cette conférence, pour laquelle ils ont fait appel au chargé de mission Plan Climat d’Artois Comm..Rappelant les enjeux climatiques, le

Plan Climat porté par Artois Comm. et le rôle de chacun, il a pointé les pré-occupations des jeunes au quotidien. Pêle-mêle, ils ont ainsi échangé sur le tri des déchets, les transports – notam-ment le BHNS à venir pour renforcer la Bulle 2 “ bondée le matin ”déplore l’un d’eux -, ou encore les circuits courts. Une réussite totale pour ce projet, féli-cité par M. Hary, proviseur. “ C’est une excellente initiative, pour laquelle ces jeunes ont réussi à mobiliser du monde, que ce soit en interne, avec les différents services du lycée, ou en externe, avec Artois Comm. notamment. ” Encore bravo à eux ! n

Geste symbolique à la fin de la conférence, les étudiants ont planté un arbre à l’entrée du lycée, l’équivalent d’une tonne de CO2 en moins pour la planète.

pLan cLimat énergie territoriaL (pcet)

Le meilleur déplacement est celui qu’on ne fait pas !Les transports sont une des premières grandes causes d’émission de gaz à effet de serre. Qu’il s’agisse de particuliers ou de fret, qu’ils soient effectués pour des raisons professionnelles ou personnelles, les déplacements en Artois Comm. émettent 995 teqCo2* soit l’équivalent de 7 milliards de kilomètres en voiture ! voici quelques idées pour participer à l’effort commun.

80% de voitures électriques Artois Comm. souhaite être exemplaire dans ses choix de consommations et inci-ter les habitants à l’adoption de nouveaux éco-reflexes. Aussi, l’Agglomération a pris la décision de faire évoluer son parc de véhicules légers et utilitaires vers une technologie électrique à 80% et, hybride et hydrogène pour les 20% restant. En parallèle, chaque agent sera formé à l’éco-conduite.

Penser transports en commun et co-voiturage Vous avez dit mobilité durable ? Der-rière ce vocable se cachent les transports en commun, le covoiturage, les dépla-cements actifs, le vélo notamment... et, afin que chacun puisse aisément faire son choix de mobilité, tout sera pensé sur l’agglomération pour faciliter leur déve-loppement : rayonnement d’un réseau continu et cohérent de pistes cyclables

Un premier parking reLais À beUvryPrécurseur de ce qui va se mettre en place dans les trois agglomérations de Béthune-Bruay, Lens-Liévin et Hénin-Carvin, le premier parking relais Tadao a été inauguré début décembre au niveau du rond-point du Ballon, à Beuvry, notamment par Laurent Duporge, président du Syndicat mixte des Transports Artois-Gohelle, et Alain Wacheux, président d’Artois Comm..Aux automobilistes, il permet évidemment de stationner facilement. Mais dans l’optique qu’ils prennent ensuite le bus pour poursuivre leur voyage, vers Béthune d’un côté, vers Lens de l’autre. Pour l’heure, le passage y est assuré toutes les 20 minutes. Une cadence qui passera à 8 minutes dans chaque sens lorsque la ligne 2 du bus à haut niveau de service (BHNS) sera réalisée, fin 2018 “ si tout va bien. ”

et piétonnes sur les zones d’activités, entre autres ; mise en service du bus à haut niveau de service (BHNS), création d’espaces de stationnement en périphérie des villes et des gares (lire ci-contre)... Et vous ? Quelles sont vos idées pour lais-ser la voiture au garage ? Partagez-les sur www.facebook.com/artoiscomm/ n

* émission de gaz à effet de serre


En 2016, l’Espace Info Energie reste à votre service À l’EIE un conseiller formé par

L’ADEME, vous informe sur les choix techniques et les aides financières existan-tes pour vos projets. Il vous oriente égale-ment, si nécessaire, vers des professionnels.

EnvironnEmEnt

Quel mode de chauffage utiliser ? Com-ment rénover ma maison ? À quelles aides ai-je le droit ? Afin d’obtenir un coup de pouce et de faciliter vos démarches, l’Es-pace info-énergie est là, pensez- y ! Per-

Retrouvez le guide du tri des déchets spécifiques réalisé par Eco-DDS, l’éco-organisme chargé du traitement des DDS, sur www.artoiscomm.fr / infos pratiques

PRATIQUE

économie d’énergie

dds

Que faire de vos déchets diffus spécifiques ?Pour les déchets diffus spécifiques, le bon geste c’est la déchetterie !Les déchets diffus spécifiques (ancien-nement appelés “ déchets ménagers spéciaux ”) sont des produits dangereux pour la santé et l’environnement tels que les produits facilement inflammables, les produits d’entretien de véhicules (anti-gel, liquide de refroidissement...), les produits de bricolage et de décoration (peinture, enduits, mastics...), les produits spéciaux d’entretien de maison (acides, soude, ammoniaque...) et les produits du jardinage (engrais, herbicides...).

Direction la déchetterieNocifs pour la planète et la santé, ils sont souvent mal gérés et constituent une source de pollution importante. Leur déversement dans les égouts peut perturber le fonction-nement des stations d’épuration, le rejet dans les ordures ménagères fait courir un risque pour le personnel de collecte et augmente la toxicité des ordures ménagè-

res tandis que leur abandon dans la nature peut polluer le sol et les eaux ou dégager des vapeurs toxiques. Les DDS doivent donc être triés et conditionnés avant d’être dirigés vers des centres de traitement.Puisqu’ils n’ont pas leur place dans nos pou-belles, Artois Comm. vous invite à les dépo-ser avec leur emballage d’origine dans les

Les déchetteries présentes sur le

territoire d’Artois Comm. ont collectées plus de 195 tonnes de

DDS en 2014 !

déchetteries réparties sur l’ensemble du terri-toire (Béthune, Bruay-La-Buissière, Calonne-Ricouart, Haisnes-les-La Bassée, Marles-les-Mines, Nœux-les-Mines, Ruitz). n

La collecte des DDS en déchetterie est exclusivement destinée

aux particuliersLes agents de déchetterie vous

accueillent du mardi au samedi de 9h20 à 18h, les dimanches et jours fériés de

9h20 à 12h.

Une balade thermique est organisée le samedi 16 janvier à 10 h dans le secteur de Bruay-La-Buissière. Le but est de voir les pertes de chaleur d’une maison à l’aide d’une caméra thermographique.

Renseignements et inscriptions au 03 62 61 47 90 ou par mail à l’adresse [email protected]

manence : du mardi au jeudi, de 8 h 30 à 12 h 30 puis de 13 h 30 à 17 h 30 (la prise de rendez-vous est conseillée)Vous pouvez également formuler votre demande par courrier, téléphone ou mail : Espace info énergie Artois Comm. Hôtel communautaire 100, avenue de Londres. BP 548 / 62 411 BETHUNE Cedex 03 62 61 47 90 n

À vos agendas


Loisirs

modeL air cLUb d’artois

F ondée en 1980, l’association Model Air Club d’Artois regroupe plus de 70 amoureux de l’aéronautique âgés

de 6 à 70 ans. En 2011 le MACA concrétise un ambitieux projet, “ nous avons réalisé la réplique ½ du Blériot XI qui a traversé la Man-che en 1909 pour refaire ce même parcours 100 ans plus tard ”, nous raconte Christophe Czainski, président du club. Une réalisation totalement artisanale qui pousse le détail jusqu’à la ressemblance du pilote, Louis Blériot. Il leur a fallu pas moins de sept ans pour atteindre leur objectif, un modèle d’une envergure de 4,20 m pour un poids

Dans l’atelier des passionnés d’aéromodélismeNoël a pu le confirmer, les enfants sont toujours aussi admiratifs face à ces engins radiocommandés. Ici à la ferme de Bajus, dans local mis à disposition par Artois Comm., une équipe d’irréductibles passionnés a décidé de continuer à alimenter ce rêve d’enfant en les construisant eux-mêmes.

de 50 kg. Ce projet est le fruit d’un travail d’équipe qui représente parfaitement le dynamisme et l’amitié qui unit les membres du club. “ L’aéromodélisme est une discipline très complète qui demande des compétences dans diffé-rents domaines : l’électricité, la mécanique, le dessin et même la menuiserie ! ” nous confie Alain Dupont Vice-président de l’association et adhérent depuis 25 ans.Equipé d’un atelier à Bajus, d’une salle pour les vols indoors à Bruay-La-Buissière et d’une piste extérieure à Beugin (mise à disposition par Artois Comm. et la mai-rie de Beugin), le club assure l’accès à ces

CONTACTChristophe Czainski. Tel : 06 03 05 74 84 [email protected]

Le Model Air club d’Artois répond présent

Le 20 et 21 août l’équipe organise le Meeting Beugin Air Show, le rassemblement annuel le plus important de la région, tous les fans d’aéromodélisme se déplacent pour assister

aux démonstrations des meilleurs pilotes.

gLisse

Tout schuss pour la Fête du ski C ela fait quatre ans que la Fête du ski

est organisée au stade de glisse de Loisinord, à Noeux-les-Mines, par le Ski Club Aventure de Loisinord (SCAL). Cette année, pour encore plus de sen-sations, elle se déroulera sur 2 jours, les 16 et 17 janvier. Venez nombreux découvrir ou redécouvrir les 10 000 m2 de pistes. Que vous soyez sportif ou “ flâneur ”, plutôt snowboard que ski, débutant ou chevronné, la fête répon-dra à vos attentes. Avec ski nocturne

le samedi 16, spectacle de freestyle et sculpture sur glace le dimanche 17 (lors de l’enregistrement en direct de l’émis-sion “ Dimanche et vous ”de France 3), ainsi qu’une restauration très monta-gnarde durant tout le week-end. Sans compter d’autres surprises...À noter aussi la présence exceptionnelle des ESF de la station Saint Gervais Mont Blanc, qui organiseront aussi des passages d’étoiles (de 1 à 3) le samedi après-midi et le dimanche matin. n

Retrouvez le programme en détail sur www.artoiscomm.fr, par téléphone au 03 21 26 84 84.

infrastructures à ses membres mais aussi au matériel de construction pour obtenir des réalisations dignes de professionnels. Adapté à tous les modèles volants, le club regroupe aussi bien des fans de planeurs, d’hélicoptères que de biplans. Que vous soyez avides de conseils pour la création ou tenté par le pilotage, le Model Air Club d’Artois vous fait bénéficier de conseils de professionnels, vous propose d’appren-dre sur avion école gratuitement pour passer votre brevet de pilotage d’aéromodélisme. En effet, l’association dispose d’instructeurs possédant la Qualification Fédérale d’Initia-teur à l’Aéromodélisme. Laissez-vous tenter par un condensé d’ingéniosité pouvant aller 200 mètres au-dessus de vos têtes à plus de 600 km/h. n◆ sur le terrain de Beugin le week-end

les jours de beau temps,◆ à l’atelier de Bajus le mercredi soir,◆ à la salle Carpentier de Bruay la Buissière le dimanche de septembre à mars.

N’hésitez pas à venir en famille ou entre amis découvrir cette discipline

Loisirs

eXpositions

À vos agendas ! Le Lab-Labanque rouvre le 5 mars !

Des mois qu’on vous en parle… Nous y sommes ! 2016 est là, et avec elle, le renouveau de ce centre d’art contemporain ouvert à Béthune en 2007. venez découvrir trois nouvelles expositions, dont celle du photographe john Davies, que Le Mag vous présente ce mois-ci.

S itué dans l’ancienne Banque de France de Béthune, rénové et mis aux normes,

le Lab-Labanque rouvre avec l’ambition d’y développer la présence des artistes sur le territoire, d’organiser des expositions temporaires et de sensibiliser les publics à la création contemporaine.Du 5 mars au 28 août prochain, Mou-nir Fatmi (vidéo, installation), Michaële-Andrea Schatt (peinture, céramique, textile) et John Davies (photo) investissent le Lab. Ce mois-ci, penchons-nous sur l’exposition de ce dernier...*

En 2013, Artois Comm. et le Lab-Laban-que ont invité ce photographe britannique en résidence d’artiste. Fils de mineur, John Davies a tout de suite été interpellé par nos paysages, marqués par l’histoire minière, comme ceux d’Angleterre et du Pays de Galles. En effet, aujourd’hui, seuls quelques éléments disséminés dans le paysage témoi-gnent de l’exploitation massive de charbon. Les terrils sont le symbole puissant d’un héritage industriel et culturel. Très présents visuellement dans le paysage et dans le tra-vail de John Davies, ils deviennent le sujet

des photographies exposées. L’artiste a également effectué l’ascension de certains d’entre eux afin de réaliser des vues presque aériennes des paysages alentours. Pour son exposition au Lab-Labanque, il réunit donc logiquement des images prises chez nous, et en Angleterre. A partir du 5 mars ! n

*Nous vous présenterons les expositions de Mounir Fatmi et Michaële-Andrea Schatt dans le prochain Mag.

cULtUre

« Eclat(s) » s’expose devant le collège de Nœux-les-MinesLes élèves du collège Anatole-France passent devant un drôle de container en arrivant en cours… Vous vous souvenez d’ « Eclat(s) », cette œuvre de Claude Lévêque, créée pour l’exposition « Ligne de Front » ?

L es collégiens, eux, s’en souviendront, car l’œuvre est présente sur le parvis

du collège. Nous avons rencontré une classe de 4e, accompagnée de Guillaume, médiateur culturel. En effet, toute l’année, le Lab-Labanque intervient lors de séan-ces de sensibilisation à l’art. Cette fois, après une présentation générale de l’œu-vre, vient le questionnement, plus pro-fond, sur la guerre, le terrorisme, et des échanges qui poussent les ados à aller plus loin dans leur réflexion, en pleine période

post-attentats. Quels sont les symboles de la guerre, ça veut dire quoi pacifisme, d’où vient le mot “kamikaze ”...Voici quelques questions auxquelles ils ont répondu... “Est ce que l’œuvre est utile ? ”, ils répon-dent “ non ”... L’un d’eux lâche même “ça prend de la place pour rien. ” Pour rien, certainement pas, car aujourd’hui, ils se sont interrogés, ont échangé... Bon, une chose sur laquelle ils sont tous d’accord : la beauté de l’œuvre... pas forcément évi-dente, car elle est “sombre, sale, rouillée. ”

L’un des clichés visible dans l’exposition au Lab-Labanque - Photographie John Davies, Production Artois Comm./Lab-Labanque, 2013

“Mais elle n’est pas faite pour être jolie, leur répond Guillaume. L’art n’est pas forcément fait pour être joli. Il interroge, interpelle, fait pas-ser des messages. ” Ce jour-là, le message est passé, c’est certain, tant les élèves ont été attentifs. Ils ont même applaudi à la fin de l’intervention ! n

Toutes les infos sur la réouverture du Lab-Labanque

dans votre prochain magazine !

Les élèves ont appréhendé l’œuvre de Claude Lévêque en compagnie de M. Habouzit principal du collège, et Eric Deleval, conseiller délégué d’Artois Comm. en charge de la culture.


AGENDAJusqu’au 26 février 2016

Du 12 au 14 janvier, Béthune « Le Chagrin » Au Palace, les 12 et 13 à 20h, le 14 à 18h

Du 21 au 30 janvier, « Freaks »Théâtre de marionnettes, proposé par la Comédie de Béthune

Béthune, le 21 janvier au Nautilus. Réservation au 03 21 63 00 86

Divion, le 22 janvier à La Clarence. Réservation au 03 21 64 55 70

Béthune, au Studio-Théâtre, du 26 au 29 janvier à 20 h, le 30 janvier à 18 h.

Du 2 au 5 février, Béthune « Revolt. She Said. Revolt Again » Au Palace, à 20h

Du 24 au 26 février, Béthune « La Tempête » Pour son retour dans les murs, l’ancien directeur de la Comédie s’empare du plus grand des poètes dramatiques : Shakespeare. Thierry Roisin, qui était resté étranger à ce territoire-là, nous entraine dans une Tempête comme on n’en vit encore jamais. Créé à Ouagadougou, le spectacle est porté par une équipe composée de nombreux artistes du Burkina Faso.Au Palace, à 20h

tHéÂtrE

Si les chiffres définitifs ne sont pas encore connus à l’heure où s’écrivent ces lignes, il apparaît déjà que la saison touristique 2015 a été belle sur le territoire. La météo, les événements liés aux commémorations du centenaire de la Grande Guerre expliquent pour beaucoup ce succès.

La bonne année de l’office de tourisme

Les visites guidées mais surtout théâtralisées ont été prises d’assaut.

En juillet-août, période la plus significative, les agents de l’office de tourisme intercommunal (oTI) ont reçu 1 699 sollicitations (découverte de la ville de Béthune et de la région, programme des visites découvertes, balades en vélo…). Des visiteurs issus majoritairement de la région (d’Ile de France et des Pays de la Loire ensuite). L’oTI a également enregistré une augmentation des touristes étrangers, les Belges étant les plus nombreux, suivis des Britanniques. Quoique moins nombreuses (17 contre 30 en 2014), les animations destinées aux familles (essentiellement du territoire) ont intéressé 876 personnes (834 en 2014), les visites guidées du beffroi, 415 personnes (contre 274).Hors les visites du beffroi du 30 décembre, 2 170 personnes ont profité des visites découvertes (1 841 un an plutôt). Ce succès, pense-t-on à l’office, est dû à la multiplication des visites théâtralisées (beffroi, cimetière du 3 à Bruay), préférées aux visites classiques, même si celles du château de Rebreuve-Ranchicourt ont également fait le plein :

« effet de nouveauté pour un site longtemps fermé au public », estime-t-on rue Aristide-Briand.Le comptage précis des visiteurs ayant fait le déplacement pour les événements liés aux commémorations de la Première Guerre mondiale est plus délicat, notamment pour le centenaire de la Bataille de Loos, en septembre-octobre. En tout cas les visiteurs ont été très nombreux dans les manifestations organisées sur plusieurs communes des deux territoires (avec Lens-Liévin).En mars, 1 524 visiteurs ont été enregistrés pour les 100 ans de l’assaut de Neuve-Chapelle. C’est sans compter sur les dizaines de bus, les milliers de touristes, britanniques pour l’essentiel, qui sont passés de ce côté-là (nous l’avons régulièrement constaté).Derniers chiffres significatifs, les animations proposées pour Bassin minier en fête, du 20 juin au 5 juillet, ont attiré 1 388 personnes, alors que les journées du patrimoine, les 19 et 20 septembre, en ont drainé 9 873.

La commémoration du centenaire de la Première Guerre mondiale suscite un réel regain d’intérêt pour les monuments du territoire.

À vos agendas ! Une ère s’achève, Une aUtre s’oUvre · Le magazine d’information de La...

Documents

Transcript of À vos agendas ! Une ère s’achève, Une aUtre s’oUvre · Le magazine d’information de La...