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CINQUANTE-DEUXIÈME ANNIE. a Les ]bepnëmeats ne sont relus que pour aroia ptek, sas mots bu u oui, et ne âemaxaceet qua du l., ou du 16 de ehalee iAy kt es ace le tests ! s Ieçats. PRIX DE L'ABONNEMENT : Ne 24. URNÂL 11E TOIJLO U. ae. 6 mois. 3 mois. ?oulowe (ville).. 44 fr. 4 fr. 19 fr. Hante-Gnotme.. so 96 :.14 Hois du' D(parl. M 96 15 Imp. BOeWAL et G!BUC, rue St'Rome , 46. POLITIQUE ET LITTÉRAIRE. Bureaux du journal : RUE SAINT-ROME, 46 , à Toulouse. r..e...rn. Ce journal parait tous les jours. t OMMAIRF, " Ttgtuousù, 833 janvier : Dépêche électripu.. GJ rt ge 1ecah. "-'tlL imié dë Législatiotfi. NOUVBLLES DkS DEPARTEIIENTS. - NOUVELLES D'ESPAGNE. - PARIS, 22 janvier : Opinion des journaux sur la paix. - Faits divers. - Bruits de Paris. - Nouvelles. - FEUILLETON : Les Ca- tacombes de Paris. Ceux de MM. les abonnés dont l'abonne- negt expire le 31 de ce mois, sont priés de le renouveler, s'ils ne veulent pas éprouver d'inter- ruption dans l'envoi du journal. Toute demande d'abonnement, non accompagnée du prix, sera considérée comme non avenue. MM. les libraires et les messageries veulent bien bel charger de nous transmettre le prix des abon- nements. Nous reproduisons la dépêche suivante giti?h'a pu être insérée dans tous les exemplaires de notre numéro dhier. telegrapllique électrique. PARTICULIÈRE}. Paris, mercredi, 23janvicr. Le Journal de Saint-Pétersbourg dit «En considération des vaux généraux de l'Eu- rope, le gouvernement n'a pas voulu arrêter l'oeu- vre de la réconciliation par des négociations acces- soires, dans l'espoir qu'il sera tenu compte de sa modération. » Berlin , 22 janvier. M. de Budberg a reçu aujourd'hui une circu- laire de M. de Nesselrode, faisant connaître les motifs de l'acceptation ,1)ar la Russie , des propo- sitions autrichiennes, et exposant ses intentions relativement aux négociations futures. Les espérances de paix sont aujourd'hui moins vives ici. FEUILLETON DU JOURNAL DE TOULOUSE DU 24 JANVIER 1S5ê. LES CATACOIIIJES 1111 PARIS Ne 15. (Suite. - voir le numdro da 23 janvier.) Première partie. V. Angoisses. Pendant plusieurs heures, les deux amis errè- rent au hasard, et ils pensaient avoir fait plu- sieurs lieues. Peut-être, comme il arrive souvent en pareille circonstance, avaient-ils constamment tourné dans le même cercle. Quoi qu'il en fût, ils ne découvrirent rien qui ressemblât à une issue; aucun rayon lumineux, tombant de la voûte, ne vint réjouir leurs yeux fatigués d'obscurité. Les carrières semblaient avoir toujours les mêmes dis- positions : des ateliers plus ou moins vastes, sou- tenus par des piliers délabrés, étaient réunis par de nombreux couloirs bas et étroits. Souvent des éboulements obligeaient les pauvres jeunes gens à revenir sur leurs pas. En quelques endroits, ils marchaient dans l'eau , qui devait, à certaines époques de l'année, inonder les galeries basses; mats ils ne se plaignaient pas de cette incommo- dité, car ils pouvaient du moins se servir de cette %% llmpldt+ sét fralclïa puer apalsar la lclf ardol;to CIIRONIOUE LOCALE. Aé n,mént ddmMfo sons préssè, nous n'avons pas reçu notre dépielle du matin. unâa6 BOURSE DE TOULOUSE i DU 23 JANVIER 1856. `L Liquidation du 31 janvier. 3p. 6i 50 41/Z 1).100.................. 93 251 Chemin du Midi .... .......... ..".702 50 Chemin Grand-Central.......... 590 »» i Chemins autrichiens............ Liquidation du 15 février. Chemin du Midi............... - - dont 101....... BOURSE DE PARIS DU 23 JANVIER 1856. ilu comptant 800 »». 703 75 715 »» 'I }Valeurs diverses. Dernier cours. VtUSae. Baisse.. 3'p. 100.......... 68 25 » 75 » »» 4 1/2 p. 100...... 94 »» .» »» » »» Banque de France.. , 3250 u» » a» » »» A terme : 1 3 p. 100.......... 68 65 a 75. » n» 4 i/2 P 100....... 94 40 » 40 » »nrl Crédit Mobilier..... 1455 »» » »» 25 n» Chemins de fer ; =e Orléans ........... 1207 50 » »» 50 Ouest ............. 797 50. 750 » »» Nord.............. 902 58 75o »'n» Est(ancien),.. .. 9l5:»1 ' 5 »» » n» Lyon.............. 1195 »» 10 »» » »» Méditerranée....... 1325 n» 20 »» » »» Midi...........>.. 705 n» 5 »» » nr, Grand-Central...... 592 50 5 »w. n, Autrichiens........ 805 n» 15 n» » »» BOURSE DE PARIS DU 22 JANVIER« Fonds Espagnols. D. cxt. J.juilt., 38 114 N.3°J0J. janv., 22 OJO D. int. J. janv., 36 0/0 Dette passive. 0 0/0 Petites coupur., 00 0(0 qui les dévorait. Tout en marchant, ils ne négligeaicnt pas de pousser de grands cris par intervalles; dans le va- gue espoir d'être enfin entendus à la surface du sol Une ou deux fois ils crurent distinguer un lourd roulement de voitures au-dessus de leur tête; sans doute ils passaient sous une voie publique, et quelque chariot de jardinier se rendait au marché. Mais ce voisinage des hommes augmentait encore leur anxiété. Une autre fois, en s'arrêtant tout à coup, ils crurent entendre clapoterl'eau d'une mare qu'ils venaient de traverser, et ils eurent de nou veau la pensée qu'ils étaient suivis; mais ils réflé- chirent qu'une pierre, un grumeau de sable, dont leur passage venait de déranger l'équilibre, avait sans doute causé ce bruit, et ils continuèrent triste- ment leur chemin. Pendant la dernière heure de cette marche aven- tureuse, Chavigny n'avançait qu'avec une extrême difficulté. Ses jambes se dérobaient sous lui; quand il voulaitcrier, sa voix était faible et éteinte. Il s'arrêtait fréquemment; mais les encouragements affectueux de Philippe le décidaient toujours à ten- ter un dernier effort. Sans le secours de cette eau limpide qu'il rencontrait par intervalles et qu'il puisait dans le creux de sa main pour rafraîchir sa gorge desséchée et son front brûlant, il n'eût pu supporter si longtemps de pareilles fatigues. Enfin pourtant le malheureux abbé se sentit incapable d'aller plus loin; il s'affaissa sur des gravois et dit d'un ton brisé - C'est assez, mon cher Philippe, je ne saurais faire un pas de plus... laisse-moi mourir paisible- ment ici. Pour toi qui as encore autant de vigueur que de courage, tu peux continuer ton chemin ; tu finiras bien par découvrir une de ces issues que nous avons vainement cherchées jusqu'ici. Dans ce cas, reviens me prendre; peut-être me retrouveras-tu encore vivant; sinon pense quelquefois à ton pau- vre Chavigny, et pardonne-lui la faute qu'il a commise en t'entraînant imprudemment dans ces pffrceal darrlrsll Par,arrêtç de M. le maire.de Toulouse, en date du 23 Janvier i` A compter du 24 du présent mois, le pain de- !fleure, provisoirein iLtaxéi.comtne suit : -,1 1 V 'Pain blanc gis ;lorWe appelé Jnarque , da poids de deux kilogrammes, i fr. Pain bis, dit de livre, appelé marque, dupoids de deux kilogrammes cinq hectogrammes, 1 fr. Cinq hectogrammes de pain bis, 0c. Dans sa séance Vdu 23 janvier, l'Académie de Législation, sous la présidence de M. Ducos, a nommé à la place d'associé ordinaire, précédem- ment déclarée vacante, M. Astre, avocat à la cour impériale de Toulouse. Le titre de membre correspondant a été conféré à M. Derôme, procureur impérial à Napoléonville (Vendée), et à M. de Laugardièrc, procureur impé- rial à Luré (Hante-Saône). M. Batbie a donné lec- turç de la suite de son mémoire sur le Forum judi- cum. L'Académie a déclaré la vacance d'une place d'as- socié ordinaire. Il sera ultérieurement procédé à l'élcetiôn, conformément aux statuts. Le concert de M" Persiani, annoncé pour ven- dredi proèhain, est retardé; M10e Persiàni et les artistes qùi `l'accompagnent sont encore à Bordeaux, où ils ont dû céder aux demandes réitérées du pu- blic "qui désirait les entendre encore. Nous ne pouvons eiçore indiquer le jour précis où le Concert sera donné; il sera annoncé par une nouvelle affiche. V.. V .B9r.JoU, lecélèbre comique du Vaudeville, doit, dans les premiers jours de février, donner quel- ques, représentations sur notre théâtre. Le public reverra avec plaisir l'artiste qu'il applaudit tant de fois avant que Paris vînt l'enlever à la scène ' TDulouse. CAISSE D1 PARGNES ET DE PRÉVOYANCE DE LA VILLE DE TOULOUSE. Rue des Arts, 22, hôtel Poss. Séances du dimanche 20 et lundi 21 janvier 1$56. Nouveaux déposants, 30. Recettes du dimanche.... 22,225 fr. 79 e. Dépenses du lundi....... 35,111 07 ' Excédant de dépenses.. 12,885 fr. 28 e. Hier, 23 janvier, le thermomètre centigrade de M. Bianehi a marqué un maximum de 12^5. Ce matin , 24 janvier, le minimum a été de 7e2 au-dessus de zéro. Le baromètre, après être monté dans la journée - Ne parle pas ainsi, mon ami; si j'avais cru le dangeraussi grand, n'aurais-je pas dû t'imposer ces précautions que nous avons eu la folie de négliger? Nous sommes aussi coupables l'un que l'autre, ou plutôt la fatalité nous poussait. Mais allons, sois homme; tâche de te relever et de tenter encore un effort. Peut-être ne sommes-nous qu'à deux pas de notre salut! - Philippe, c'est à la lettre que je ne peux plus me soutenir; chaque pas me cause d'intolérahf's tortures. Peut-être le repos me rendra-t-il des for- ces, et alors... Mais à quoi bon ! ici ou plus loin , ne faudra-t-il pas toujours s'arrêter ? Cette im- mobilité me semble pleine de douceur... Laisse- moi; tu peux encore te sauver, toi; tu as un corps de fer,'tu résisteras à la fatigue, à lafaim... Allons, donne-moi une poignée de main , ou plutôt etn- brasse-moi... et adieu. - Je ne te quitte pas, Chavigny , dit Philippe avec résolutiou; nous partagerons le même sort; si tu meurs, je mourrai... et, comme tu dis, autant ici qu'ailleurs ! Il s'assit à côté de son ami. Au bout d'un mo- ment de calme profond, le pauvre petit abbé parut se ranimer , il reprit d'un ton tragi-comique -Sais-tu à quoi je p:nso, Philippe? - A quoi donc, mon pauvre Chaviguy ? _ - Je suis maigre et chétif; cependant, je serai peut-être une ressource pour toi, quand la faim deviendra trop pressante... - Tu te trouves mieux , Chavigny, puisque tu peux plaisanter dans la position où nous sommes ! - Je ne plaisante pas... On raconte des choses si horribles des effets de la faim ! --- Laissons cela. J'ai mon épée, et si mes souf- frances devenaient intolérables, je saurais bien les faire cesser.., Mais à quoi bon ces lugubres conver- sations ? Elles usent les forces et affaiblissent le courage. lis se turent de nouveau. Après quoi, Chavigny parut éprouver un redoublement d'agitation i sa rnsplrallen était ltaleianlea JEUDI 24 JANVIER 1856. ON :i'Alttlt $^, BIIREHl PU J8I11I1 ;. çue S1 it-Rof®ë, 6r èt»usa. 4 VEt ;hez les Lïbr Directeurs y, des Mes »i(rfies rt DirecteursW1'DOes. PHIx dcs IISSEHTIO1 8. *` f 4 30 centimes la ligne d'Annonce. ' 80 centimes la ligne de Réclama '. Les Aunowes et Avis se paient d'avance. ' . Les Annonces et Avis sont reçus b pans; sut burraoz de publicité de MM. HA{'AS, rite J: J.Ronsseau, 3, et G, rue de la Banque, &a, et I. FOl ri *I%E, rue de Trévise, 22, seuls chsrbéa de les recevoir penne Joiuie ni Teuwuêa. d'hier, est redescendu, 'et cc matin; il est entre mariable et pluie ou "vent (0",7467) . < < Le vent est"au.Sud-Es Le temps est fort hunlidt; il' a plu hier", mais la soirée:a été belle, etcc matin, nous jouiseaus d'un beau soleil de printemps. On lit dans le Gagnerais : Le président de la société définitivement orga- nisée pour achat et revente au prix de revient âlcs denrées ci-après, nous annonce que le kilogramme des pommes de terre est fixé à 12 e. Le kilogramme de farine de mats, 25 e. Le demi-kilogramme de riz, 30 e. La vente des pommes de terre et du riz se fera tous les jours. La société a fait des achats assez im- portants pour subvenir aux 'besoius-de boit nombre de familles. Les denrées sont de première qualité. La Gazette du Midi annonce que Mille la comtesse de Neuilly a éprouvé une rechute. Son médecin or- dinaire, qui se trouvait à Paris, dit-elle , a été mandé précipitamment, mais il n'a pu se rendre à cet ordre, par suite de la grave maladie de son père. M. le docteur d'Astros, d&Marseille, a été ap- pelé à le remplacer. Marseille, le 22 janvier. Les blés étaient hier soir dans un cabile très grand. Les spéculateurs, avant d'opérer, tiennent à voir les événements se dessiner. Les cours des blés disponibles et à livrer se sont nivelés, il n'y a plus de différence notable. Si la paix se conclut et que la récolte se présente favo- rablement, contrairement à ce que l'on a remarqué jusqu'à cejour, tes blés à livrer se coteront moins haut que ceux disponibles. On a coté les Afrique durs disponibles du poids de 197!124, qui servent de régulateurs; 49 fr. la charge de 16 décalitres; à livrer x ur les mois de février, mars, avril et mai, même prix. Les qualités d'Alexandrie subissent une très- forte dépréciation; elles sont tenues à 35 fr. lachar- ge; les acheteurs hésitent à aborder le pria de 34 fr. Les farines sont délaissées. On tient les minots de 72 à 74 fr. la balle de 122 kil.ll2 suivant les es- tampes, et les Co S de 62 à 64 fr. Les grains gros- siers sont loin également d'être en faveur. L'administration des Messageries Impériales s'est vu forcée de mettre aujourd'hui sut' la ligne de Constautinople le Capitole, qui fait ordinairement le service d'Italie et qui est d'une marche bien moindre que celle des autres paquebots. Les steamers arrivés ces jours-ci avaient encore à bord des projectiles de guerre. Ou voyait aujourd'hui, sur les quais de la Jo- liette, nombre de colis renfermant des couvertures, -Lustan, dit-il enfin en se rapprochant de sort ami, parlons encore... parlons, de grâce... Ce si- lence inc fait peur et mes réflexions mo tuent ! - J'y consens; mais que pouvons-nous d'tro?. - N'importe ! parle-moi... Causer, c'est vivre.,. Tiens, Philippo, causons de notre enfance, dont je ne sais pourquoi les souvenirs me reviennent en ce moment plus vifs et plus riants que jamais. - C'est le résultat du désespoir et du délire , pensa Philippe. Mais il ne répondit pas, et se contenta de pous- ser un profond soupir. -Oui, nous étions bien heureux, continua l'abbé, quand nous courions ensemble dans les avelines séculaires de Lustan ou sous les charnillos touf- fues de Groshois, la maison de campagne de stop oncle. Rappelle-toi, Philippe, la promenade qqe nous finies un jour au bord de la mer avec nos précepteurs; quel plaisir nous trouvions à ramasser des coquillages roses dans le sable, à prendre des crabes agiles sous les galets ! Comme la' mer était blonde et caressante ce jour-là, comme le soleil se montrait radieux sur les blanches falaises de notre vieille Normandie! Mais au retour, je fus bien grondé par mon oncle pour avoir coiffé un de nos chevaux avec la perruque du bon abbé Chauvel, mon précepteur. Oui, ce fut une verte mercuriale; mais si j'ai bonne mémoire, tout en me grondant, l'excellent évêque avait peine à s'empcchcr de rire. Ah! comme je l'aimerais, mon digne oncle, s'il ne s'obstinait pas à faire de moi un ecclésiasti"lue! Jo l'ai quitté et peut-être ne le reverrai-je plus ! Mais il était si bon! De quels soins affectueux il entou- rait mon enfance! A ton tour, parle-moi donc, l'hi- lippe; n'as-tu pas aussi de joyeux et frais souve- nirs à évoquer? Cependant tu étais bien heureux alors; tu avais ta mère, une jeune et belle dame qui veillait sur toi comme un ange gardien ! - Maisl'ange est allé au ciel, Chavigny, répliqua tristement Philippe, et de ce jour, toutes les joibs de mois enfonce ont été finies. Déjà quand il était pri;1 tic voit l'avals acnti ]tt volute ecélée de Id Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

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CINQUANTE-DEUXIÈME ANNIE.

a Les ]bepnëmeats nesont relus que pour aroia

ptek, sas mots bu u oui,et ne âemaxaceet qua du

l., ou du 16 de ehalee

iAy kt es acele tests ! s Ieçats.

PRIX DE L'ABONNEMENT :

Ne 24.

URNÂL 11E TOIJLOU. ae. 6 mois. 3 mois.

?oulowe (ville).. 44 fr. 4 fr. 19 fr.Hante-Gnotme.. so 96 :.14Hois du' D(parl. M 96 15

Imp. BOeWAL et G!BUC, rue St'Rome , 46.

POLITIQUE ET LITTÉRAIRE.

Bureaux du journal : RUE SAINT-ROME, 46 , à Toulouse.r..e...rn.

Ce journal parait tous les jours.

t

OMMAIRF, "

Ttgtuousù, 833 janvier : Dépêche électripu..GJ rt ge 1ecah. "-'tlL imié dë Législatiotfi.NOUVBLLES DkS DEPARTEIIENTS. - NOUVELLES

D'ESPAGNE. - PARIS, 22 janvier : Opinion desjournaux sur la paix. - Faits divers. - Bruitsde Paris. - Nouvelles. - FEUILLETON : Les Ca-tacombes de Paris.

Ceux de MM. les abonnés dont l'abonne-negt expire le 31 de ce mois, sont priés de lerenouveler, s'ils ne veulent pas éprouver d'inter-ruption dans l'envoi du journal. Toute demanded'abonnement, non accompagnée du prix, seraconsidérée comme non avenue.

MM. les libraires et les messageries veulent bienbel charger de nous transmettre le prix des abon-nements.

Nous reproduisons la dépêche suivante giti?h'apu être insérée dans tous les exemplaires de notrenuméro dhier.

telegrapllique électrique.PARTICULIÈRE}.

Paris, mercredi, 23janvicr.

Le Journal de Saint-Pétersbourg dit

«En considération des vaux généraux de l'Eu-

rope, le gouvernement n'a pas voulu arrêter l'oeu-

vre de la réconciliation par des négociations acces-

soires, dans l'espoir qu'il sera tenu compte de sa

modération. »

Berlin , 22 janvier.

M. de Budberg a reçu aujourd'hui une circu-laire de M. de Nesselrode, faisant connaître lesmotifs de l'acceptation ,1)ar la Russie , des propo-

sitions autrichiennes, et exposant ses intentions

relativement aux négociations futures.

Les espérances de paix sont aujourd'hui moins

vives ici.

FEUILLETON DU JOURNAL DE TOULOUSEDU 24 JANVIER 1S5ê.

LES

CATACOIIIJES 1111 PARIS

Ne 15.

(Suite. - voir le numdro da 23 janvier.)

Première partie.

V.

Angoisses.Pendant plusieurs heures, les deux amis errè-

rent au hasard, et ils pensaient avoir fait plu-sieurs lieues. Peut-être, comme il arrive souventen pareille circonstance, avaient-ils constammenttourné dans le même cercle. Quoi qu'il en fût, ilsne découvrirent rien qui ressemblât à une issue;aucun rayon lumineux, tombant de la voûte, nevint réjouir leurs yeux fatigués d'obscurité. Lescarrières semblaient avoir toujours les mêmes dis-positions : des ateliers plus ou moins vastes, sou-tenus par des piliers délabrés, étaient réunis parde nombreux couloirs bas et étroits. Souvent deséboulements obligeaient les pauvres jeunes gens àrevenir sur leurs pas. En quelques endroits, ilsmarchaient dans l'eau , qui devait, à certainesépoques de l'année, inonder les galeries basses;mats ils ne se plaignaient pas de cette incommo-dité, car ils pouvaient du moins se servir de cette

%% llmpldt+ sét fralclïa puer apalsar la lclf ardol;to

CIIRONIOUE LOCALE.

Aé n,mént ddmMfo sons préssè, nous n'avonspas reçu notre dépielle du matin.

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BOURSE DE TOULOUSE i

DU 23 JANVIER 1856. `LLiquidation du 31 janvier.

3p. 100...................... 6i 5041/Z 1).100.................. 93 251Chemin du Midi .... .......... ..".702 50

Chemin Grand-Central.......... 590 »» i

Chemins autrichiens............Liquidation du 15 février.

Chemin du Midi...............- - dont 101.......

BOURSE DE PARISDU 23 JANVIER 1856.

ilu comptant

800 »».

703 75715 »» 'I

}Valeurs diverses. Dernier cours. VtUSae. Baisse..3'p. 100.......... 68 25 » 75 » »»4 1/2 p. 100...... 94 »» .» »» » »»Banque de France.. , 3250 u» » a» » »»

A terme : 1

3 p. 100.......... 68 65 a 75. » n»4 i/2 P 100....... 94 40 » 40 » »nrlCrédit Mobilier..... 1455 »» » »» 25 n»

Chemins de fer ; =e

Orléans ........... 1207 50 » »» 50Ouest ............. 797 50. 750 » »»Nord.............. 902 58 75o »'n»Est(ancien),.. .. 9l5:»1 ' 5 »» » n»Lyon.............. 1195 »» 10 »» » »»Méditerranée....... 1325 n» 20 »» » »»Midi...........>.. 705 n» 5 »» » nr,Grand-Central...... 592 50 5 »w. n,Autrichiens........ 805 n» 15 n» » »»

BOURSE DE PARIS DU 22 JANVIER«

Fonds Espagnols.

D. cxt. J.juilt., 38 114 N.3°J0J. janv., 22 OJOD. int. J. janv., 36 0/0 Dette passive. 0 0/0Petites coupur., 00 0(0

qui les dévorait.Tout en marchant, ils ne négligeaicnt pas de

pousser de grands cris par intervalles; dans le va-gue espoir d'être enfin entendus à la surface dusol Une ou deux fois ils crurent distinguer unlourd roulement de voitures au-dessus de leur tête;sans doute ils passaient sous une voie publique, etquelque chariot de jardinier se rendait au marché.Mais ce voisinage des hommes augmentait encoreleur anxiété. Une autre fois, en s'arrêtant tout àcoup, ils crurent entendre clapoterl'eau d'une marequ'ils venaient de traverser, et ils eurent de nouveau la pensée qu'ils étaient suivis; mais ils réflé-chirent qu'une pierre, un grumeau de sable, dontleur passage venait de déranger l'équilibre, avaitsans doute causé ce bruit, et ils continuèrent triste-ment leur chemin.

Pendant la dernière heure de cette marche aven-tureuse, Chavigny n'avançait qu'avec une extrêmedifficulté. Ses jambes se dérobaient sous lui; quandil voulaitcrier, sa voix était faible et éteinte. Ils'arrêtait fréquemment; mais les encouragementsaffectueux de Philippe le décidaient toujours à ten-ter un dernier effort. Sans le secours de cette eaulimpide qu'il rencontrait par intervalles et qu'ilpuisait dans le creux de sa main pour rafraîchir sagorge desséchée et son front brûlant, il n'eût pusupporter si longtemps de pareilles fatigues. Enfinpourtant le malheureux abbé se sentit incapabled'aller plus loin; il s'affaissa sur des gravois et ditd'un ton brisé

- C'est assez, mon cher Philippe, je ne sauraisfaire un pas de plus... laisse-moi mourir paisible-ment ici. Pour toi qui as encore autant de vigueurque de courage, tu peux continuer ton chemin ; tufiniras bien par découvrir une de ces issues que nousavons vainement cherchées jusqu'ici. Dans ce cas,reviens me prendre; peut-être me retrouveras-tuencore vivant; sinon pense quelquefois à ton pau-vre Chavigny, et pardonne-lui la faute qu'il acommise en t'entraînant imprudemment dans cespffrceal darrlrsll

Par,arrêtç de M. le maire.de Toulouse, en datedu 23 Janvier i`

A compter du 24 du présent mois, le pain de-!fleure, provisoirein iLtaxéi.comtne suit : -,1 1

V 'Pain blanc gis ;lorWe appelé Jnarque , dapoids de deux kilogrammes, i fr.

Pain bis, dit de livre, appelé marque, dupoids dedeux kilogrammes cinq hectogrammes, 1 fr.

Cinq hectogrammes de pain bis, 0c.

Dans sa séance Vdu 23 janvier, l'Académie deLégislation, sous la présidence de M. Ducos, anommé à la place d'associé ordinaire, précédem-ment déclarée vacante, M. Astre, avocat à la courimpériale de Toulouse.

Le titre de membre correspondant a été conféréà M. Derôme, procureur impérial à Napoléonville(Vendée), et à M. de Laugardièrc, procureur impé-rial à Luré (Hante-Saône). M. Batbie a donné lec-turç de la suite de son mémoire sur le Forum judi-cum.

L'Académie a déclaré la vacance d'une place d'as-socié ordinaire. Il sera ultérieurement procédé àl'élcetiôn, conformément aux statuts.

Le concert de M" Persiani, annoncé pour ven-dredi proèhain, est retardé; M10e Persiàni et lesartistes qùi `l'accompagnent sont encore à Bordeaux,où ils ont dû céder aux demandes réitérées du pu-blic "qui désirait les entendre encore.

Nous ne pouvons eiçore indiquer le jour précisoù le Concert sera donné; il sera annoncé par unenouvelle affiche.V.. V

.B9r.JoU, lecélèbre comique du Vaudeville, doit,dans les premiers jours de février, donner quel-ques, représentations sur notre théâtre. Le publicreverra avec plaisir l'artiste qu'il applaudit tantde fois avant que Paris vînt l'enlever à la scène

' TDulouse.

CAISSE D1 PARGNES ET DE PRÉVOYANCE

DE LA VILLE DE TOULOUSE.

Rue des Arts, 22, hôtel Poss.Séances du dimanche 20 et lundi 21 janvier 1$56.

Nouveaux déposants, 30.Recettes du dimanche.... 22,225 fr. 79 e.Dépenses du lundi....... 35,111 07

' Excédant de dépenses.. 12,885 fr. 28 e.

Hier, 23 janvier, le thermomètre centigrade deM. Bianehi a marqué un maximum de 12^5.

Ce matin , 24 janvier, le minimum a été de7e2 au-dessus de zéro.

Le baromètre, après être monté dans la journée

- Ne parle pas ainsi, mon ami; si j'avais cru ledangeraussi grand, n'aurais-je pas dû t'imposer cesprécautions que nous avons eu la folie de négliger?Nous sommes aussi coupables l'un que l'autre, ouplutôt la fatalité nous poussait. Mais allons, soishomme; tâche de te relever et de tenter encore uneffort. Peut-être ne sommes-nous qu'à deux pas denotre salut!

- Philippe, c'est à la lettre que je ne peux plusme soutenir; chaque pas me cause d'intolérahf'stortures. Peut-être le repos me rendra-t-il des for-ces, et alors... Mais à quoi bon ! ici ou plus loin ,ne faudra-t-il pas toujours s'arrêter ? Cette im-mobilité me semble pleine de douceur... Laisse-moi; tu peux encore te sauver, toi; tu as un corpsde fer,'tu résisteras à la fatigue, à lafaim... Allons,donne-moi une poignée de main , ou plutôt etn-brasse-moi... et adieu.

- Je ne te quitte pas, Chavigny , dit Philippeavec résolutiou; nous partagerons le même sort;si tu meurs, je mourrai... et, comme tu dis, autantici qu'ailleurs !

Il s'assit à côté de son ami. Au bout d'un mo-ment de calme profond, le pauvre petit abbé parutse ranimer , il reprit d'un ton tragi-comique

-Sais-tu à quoi je p:nso, Philippe?- A quoi donc, mon pauvre Chaviguy ? _

- Je suis maigre et chétif; cependant, je seraipeut-être une ressource pour toi, quand la faimdeviendra trop pressante...

- Tu te trouves mieux , Chavigny, puisque tupeux plaisanter dans la position où nous sommes !

- Je ne plaisante pas... On raconte des chosessi horribles des effets de la faim !

--- Laissons cela. J'ai mon épée, et si mes souf-frances devenaient intolérables, je saurais bien lesfaire cesser.., Mais à quoi bon ces lugubres conver-sations ? Elles usent les forces et affaiblissent lecourage.

lis se turent de nouveau. Après quoi, Chavignyparut éprouver un redoublement d'agitation i sarnsplrallen était ltaleianlea

JEUDI 24 JANVIER 1856.

ON :i'Alttlt $^,

BIIREHl PU J8I11I1 ;.

çue S1 it-Rof®ë, 6rèt»usa.4VEt

;hez les Lïbr Directeursy,

des Mes »i(rfiesrt DirecteursW1'DOes.

PHIx dcs IISSEHTIO1 8. *` f 4

30 centimes la ligne d'Annonce. '

80 centimes la ligne de Réclama '.Les Aunowes et Avis se paient d'avance. ' .

Les Annonces et Avis sont reçus b pans; sut burraoz depublicité de MM. HA{'AS, rite J: J.Ronsseau, 3,

et G, rue de la Banque, &a,et I. FOl ri *I%E, rue de Trévise, 22, seuls chsrbéa deles recevoir penne Joiuie ni Teuwuêa.

d'hier, est redescendu, 'et cc matin; il est entremariable et pluie ou "vent (0",7467) . < <

Le vent est"au.Sud-EsLe temps est fort hunlidt; il' a plu hier", mais la

soirée:a été belle, etcc matin, nous jouiseaus d'unbeau soleil de printemps.

On lit dans le Gagnerais :Le président de la société définitivement orga-

nisée pour achat et revente au prix de revient âlcsdenrées ci-après, nous annonce que le kilogrammedes pommes de terre est fixé à 12 e.

Le kilogramme de farine de mats, 25 e.Le demi-kilogramme de riz, 30 e.La vente des pommes de terre et du riz se fera

tous les jours. La société a fait des achats assez im-portants pour subvenir aux 'besoius-de boit nombrede familles.

Les denrées sont de première qualité.

La Gazette du Midi annonce que Mille la comtessede Neuilly a éprouvé une rechute. Son médecin or-dinaire, qui se trouvait à Paris, dit-elle , a étémandé précipitamment, mais il n'a pu se rendre àcet ordre, par suite de la grave maladie de sonpère. M. le docteur d'Astros, d&Marseille, a été ap-pelé à le remplacer.

Marseille, le 22 janvier.Les blés étaient hier soir dans un cabile très

grand. Les spéculateurs, avant d'opérer, tiennent àvoir les événements se dessiner.

Les cours des blés disponibles et à livrer se sontnivelés, il n'y a plus de différence notable. Si lapaix se conclut et que la récolte se présente favo-rablement, contrairement à ce que l'on a remarquéjusqu'à cejour, tes blés à livrer se coteront moinshaut que ceux disponibles.

On a coté les Afrique durs disponibles du poidsde 197!124, qui servent de régulateurs; 49 fr. lacharge de 16 décalitres; à livrer x ur les mois defévrier, mars, avril et mai, même prix.

Les qualités d'Alexandrie subissent une très-forte dépréciation; elles sont tenues à 35 fr. lachar-ge; les acheteurs hésitent à aborder le pria de 34 fr.

Les farines sont délaissées. On tient les minots de72 à 74 fr. la balle de 122 kil.ll2 suivant les es-tampes, et les Co S de 62 à 64 fr. Les grains gros-siers sont loin également d'être en faveur.

L'administration des Messageries Impériales s'estvu forcée de mettre aujourd'hui sut' la ligne deConstautinople le Capitole, qui fait ordinairementle service d'Italie et qui est d'une marche bienmoindre que celle des autres paquebots.

Les steamers arrivés ces jours-ci avaient encoreà bord des projectiles de guerre.

Ou voyait aujourd'hui, sur les quais de la Jo-liette, nombre de colis renfermant des couvertures,

-Lustan, dit-il enfin en se rapprochant de sortami, parlons encore... parlons, de grâce... Ce si-lence inc fait peur et mes réflexions mo tuent !

- J'y consens; mais que pouvons-nous d'tro?.- N'importe ! parle-moi... Causer, c'est vivre.,.

Tiens, Philippo, causons de notre enfance, dont jene sais pourquoi les souvenirs me reviennent en cemoment plus vifs et plus riants que jamais.

- C'est le résultat du désespoir et du délire ,pensa Philippe.

Mais il ne répondit pas, et se contenta de pous-ser un profond soupir.

-Oui, nous étions bien heureux, continua l'abbé,quand nous courions ensemble dans les avelinesséculaires de Lustan ou sous les charnillos touf-fues de Groshois, la maison de campagne de stoponcle. Rappelle-toi, Philippe, la promenade qqenous finies un jour au bord de la mer avec nosprécepteurs; quel plaisir nous trouvions à ramasserdes coquillages roses dans le sable, à prendre descrabes agiles sous les galets ! Comme la' mer étaitblonde et caressante ce jour-là, comme le soleil semontrait radieux sur les blanches falaises de notrevieille Normandie! Mais au retour, je fus biengrondé par mon oncle pour avoir coiffé un de noschevaux avec la perruque du bon abbé Chauvel,mon précepteur. Oui, ce fut une verte mercuriale;mais si j'ai bonne mémoire, tout en me grondant,l'excellent évêque avait peine à s'empcchcr de rire.Ah! comme je l'aimerais, mon digne oncle, s'il nes'obstinait pas à faire de moi un ecclésiasti"lue! Jol'ai quitté et peut-être ne le reverrai-je plus ! Maisil était si bon! De quels soins affectueux il entou-rait mon enfance! A ton tour, parle-moi donc, l'hi-lippe; n'as-tu pas aussi de joyeux et frais souve-nirs à évoquer? Cependant tu étais bien heureuxalors; tu avais ta mère, une jeune et belle damequi veillait sur toi comme un ange gardien !

- Maisl'ange est allé au ciel, Chavigny, répliquatristement Philippe, et de ce jour, toutes les joibsde mois enfonce ont été finies. Déjà quand il étaitpri;1 tic voit l'avals acnti ]tt volute ecélée de Id

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JOURNAL DE TOULOUSE

des draps; des schakos et beaucoup de sacs de bléspour les besoins de la

La cérémonie religieuse qui a eu lieu ce matin ,à l'Église des Augustins, en l'honneur de la mé-moire de Louis XVI, av $t tiré`; une nombrpf seassistance composée de perlgos de tot}tea sclasses.

La pluie paraît enfin clous avoir quittés. filousjouissons, depuis deuz jours, d'une températureprintanière digne du beau ciel de l iee.

Pendant que le vent du Midi régnait sur noscôtes, on a signalé plusieurs sinistres sur le litto-rai du Languedoc.

Aucun naufrage n'a eu lieu sur les côtes voisinesde Marseille, sauf l'échouement déjà connu d'unetartaue de Livourne.

Pour extrait : A. Pnjol

Affaires d'Espagne.On nous mande de Madrid, le 17 janvier :Les nouvelles politiques de la Catalogne sont

bonnes. Les nouvelles industrielles sont moinstristes. Il yr a tout espeir de voir enfin l'ordre etla tranquillité se rétablir dans ces provinces. Tou-tefois, on découvre presque chaque jour des fabri-ques de fausse monnaie en Catalogne. ' `'''

Voici le texte même de la courte allocution duduc de la Victoire, dans la séance des Cortès du16janvier : _.

« Messieurs, il y a eu une modification dans lesministère et je vais avoir l'honneur d'en dire lesmotifs aux cortès Un devoir de délicatesse et depatriotisme a mis six ministres dans la nécessitéde donner leur démission, afin qu'on ne pût pasdire qu'ils aspiraient à conserver leur poste et quecela pourrait contribuer à paralyser jusqu'à uncertain poeitla marche du gouvernement. La reinea.accepté démission de trois d'entre feux. Elle

'a pas jugà propos d'accepter celle des trois au-ntres.

« Tel est le véritable motif de la modification duministère et je remplis un devoir, en en faisantpart aux cortès; Je répéterai à cette occasion ce quej'ai déjà eu l'honneur de dire autrefois , c'est quefa pensée du gouvernement, tant qu'il sera présidépar moi , sera ce qu'elle a toujours été, de conser-ver la liberté, de développer la richesse publiqueet le bien-être des populations, de faire respecterles lois et de réprimer d'une main ferme les excèsde ceux qui pourraient y porter atteinte. »

'Le général O Donnell, dans la séance du 17, s'estexprimé, à son tour, en ces termes

« Le gouvernement, en se reconstituant, a ob-servé et respecté toutes les théories du gouverne-ment constitutionnel; car on a consulté, non-seu-ment le président, mais encore les deux vice-pré-sidents qui siégent au centre et à gauche de lachambre. C'est à M. Portilla et non à M. de laSerra que l'on s'était adressé en premier lieu, pourle portefeuille de grâce et justice. Le mauvais étatde santé de M. Portilla l'a empêché d'accepter.Quant aux dangers que présente la marche du mi-nistère conduisant, à ce qu'on dit, le pays à l'abî-me, la vérité est, au contraire, que la situationpolitique était plus difficile, il y a un an, et nousen sommes sortis à notre honneur. Les carlistes, enAragon, et les socialistes à Barcelone, ont été vain-cus. Quiconque tenterait de troubler l'ordre public ,le sera de même.

» Je demande que la Chambre rejette cette pro-position qui implique un vote de censure injuste.J'ajoute que notre dra eau est bien tp connu e quenous le déroulgns au grand jour : c'est celui quiflottait à Manzanares, et notre programme a étéaccepté par presque toutes les juntes d'Espagne. »

PARIS, 22 Janvier.On lit dans le MoniteurLes droits de navigation actuellement perçus

douleur; de là me vient cet esprit sérieux que tume reproches parfois ,° comtes je ttt' reproet tonétourderie.

- Que me dis-tu, Philippe? Toi, si noblementdoué; toi un objet d'envie pour tout ce qui t'appro-chait, tu connaissais déjà le chagrin? Nul ne sem-blait mieux fait pour les jouissances du monde quePhilippe de Lustan.

Ici un bruit léger, presque insaisissable, s'élevanon loin des causeurs. Ils prêtèrent l'oreille; le!bruit ne se renouvela pas.

- As-tu entendu? demanda Chavigny.- Ce n'est rien... Il est malheureusement trop 1

certain que nous sommes seuls dans ces carrières!'Mais revenons à notre conversation... Ainsi donc,Chavigny, tu trouvais autrefois mon sort diguead'envie?

- Pourquoi non? Beau, riche, destiné aux hon-neurs et à la fortune, adoré par ta mère, que pou-vais-tu désirer de plus?

- Je te l'ai dit Chavigny, ma mère a été la causede mes premières douleurs comme de mes premièresjoies; je crois voir encore sa figure céleste penchéesur mon berceau ! Elle me souriait, puis ellepleurait; elle me comblait de caresses, puis elleme repoussait tout à coup avec une sorte d'effroi...Je ne sais quelles souffrances intérieures la minaientsourdement; je la vis dépérir, puis elle mourut ;elle n'avait que vingt-deux ans ! Je l'ai pleuréetoute ma vie. Quant à mon père, c'est horrible àdire, mais dans ce moment solennel, où nous som-mes au confessionnal de notre conscience, j'épan-cherai mon secret dans le emur de mon meilleurami.., mon père, je ne l'aime pas, je ne l'ai jamaisaimé.

-Est-il possible, Philippe, toi Si juste et sibon ?J'ai honte de cet aveu Chavigny, mais rienn'est plus vrai... M. de Lustan était l'auteur duchagrin qui a tué ma belle et tendre mère àla fleurde l'âge. Un mot, un regard de lui la faisait pleu-rer i elle s'enful'iti alors durs sa chambre i elle

sur ls canal latéral à la Loire, de Digoin à Briareeu vertu du décret du 11 mai kSS:3 sern t appli-qués, à partir du ter février prochain, au canal dejonction ouvert à Saint-' bibault, entre la Loile canai katéral.

- Le &uij'ite de soude est ajouté à lai nomencla-ture tles prgduits désignés par ire décret duIs août 1852,comme devaut recevoir un dra$baekà l'exportation.

Ce drawback et fixé pour le sulfite de soui`e à6 fr. par 100 kilogrammes.

- Dans le décret sur le tarif des laines, inséréau i1aiiteur, du 91 de ce mois, le mqt ine tsive-ment doit être rayé de l'article 3 toutes les fois qu'ils'y trouve placé après un chiffre précédé des motsde pats.

Ainsi, par exemple, pour les fils de pure lainedégraissés fins, de plus de 6 f'r 51 c. le kilogr. in-clusivement, lisez : de plus de G fr. 5Q cle

Et ainsi de suite pour toutes les autres caté-gories.

- Voici le mouvement des bâtiments de la ma-rine impériale;

Le transport mixte de 1,209 tonneaux la Du-rance; qui était parti de Brest le 19 janvier, pourse rendre à Toulon, a été forcé de rentrer en radeà cause du mauvais temps.

Le transport le Pourvoyeur est entré au Havre le16 janvier, venant de Cherbourg. j

La corvette à vapeur le Caméléon est partie deRochefort pour Toulon le 19 janvier.

La corvette à vapeur la Gorgone était mouillée le 1

8 janvier, devant Gallipoli, à destination de Cons= ftantinople.

La frégate à vapeur le Magellan, le transport'mixte la Meurlho, et l'aviso à vapeur le golonétaient à Messine le 14 janvier; Ies'deux premiersdestinés pour Kamiesch et le troisième pour le Pirée..

Le transport l'Orione est arrivé dans le Bosphorele 1er janvier, venant de Toulon.

Sont partis du Bosphore, du per au 7 janvier :Pour France : le vaisseau l'léna, les frégates la

Syrèneet l'Uranie et la frégate à vapeur le Darien;Pour Kamiesch : la frégate l'Andromaque.La frégate la Psyché a mouillé dans le Bosphore le

4 janvier, venant de Kamiesch.L'aviso, à vapeur la Corse-a quitté £ herbourgr le

24 pour se rendre dans la mer du Nord.La frégate à vapeur le Cacique est arrivée le

même jour sur la rade de l'île d'Air..i

- M. de Cormenin, président de la société hygiénique des bains, vient d'adresser à M. le préfetde la Seine le rapport suivant, pour lui rendrecompte, en peu de mots, des résultats de cette ouvreSi utile aux enfants des ouvriers, et que le conseilmunicipal 1e Paris subventionne géuéreusemeut.

« Monsieur le préfet,» Je m'empresse de mettre sous vos yeux le

compte favorable que présente notre OEuvre hy-giénique de bains et ablutions d'eau chaude, à prixréduits, pour l'exercice 1855.

» Cette ouvre, qui iexste nulle part encorequ'à Paris,; a donné cette aune-ci les résultats lesplus satisfaisants.

» Nous avions, l'an dernlett; distribué aux en-fants des deuz sexes des écoles. primarres et dessalles d'asile, 17,000 bains; dette année, ce non -bre s'est élevé à 29,000.

» Ainsi se trouvent vérifiées, Monsieur le préfet,les prévisions que vous portiez sur l'avenir de cetteouvre, qui devait, disiez-vous, e introduire parmiles populations ouvrières les habitudes de propreté,si utiles à leur santé et à leur moralité. »

» Les mères de famille les plus pauvres ont com-pris, dans l'intérêt de leurs enfants, qu'avec unesubvention de 15 centimes de leur part et d'autantde la part de la ville, ils recevraient le bienfait

n'en sortait plus pendant des journées entières.D'ailleurs, jë connaissais' à peine M. de-titan ;iin'a jamais prodigué ni soins ni caresses à mon en-fance. Déjà du temps de ma mère, il venait rare-ment au château; il habitait ordinairement Paris,où le retenaient ses goûts de dissipation. Ma mèremorte, il ne revint plus à Lustan. II me laissa con-finé, avec mon gouverneur, dans cette vieille ettriste demeure, où souvent nous manquions dunécessaire ; car, tu le sais, M. de Lustan estjoueur. Heureusement, il pouvait s'en remettre àmon gouverneur du soin de mon éducation : c'é-tait un homme grave, de moues austères, nourride fortes études, dominant toutes choses du hautde sa raison et de son expérience. Je lui dois de nepas m'être souillé aux infamies, aux corruptions jde notre temps ;je lui dois ces principes inflexi-bles qui seront la constante de ma vie, et quej'appliquerai rigoureusement aux événements etaux hommes... Mais, ajouta-t-il avec amertume, jeparle comme si la tombe où nous sommes ensevelisvivants devait jamais se rouvrir !

- Et pourquoi ne se rouvrirait-elle pas pourtoi ? s'écria Chavigny dans l'exaltation de la fièvre;pourquoi ton avenir serait-il si brusquement fer-mé, à toi qui es né pour toutes les félicités et toutesles gloires ? Courage ! Philippe; ne t'abandonnepas toi-même... Pars, ne t'embarrasse plus de moi;songe à la charmante Thérèse de Villeneuve, quetu aimes, je le sais, et qui t'aime aussi sans doute...

-- Elle m'aime, Chavigny, dit Philippe de Lus-tan avec feu, et cet amour eût pu faire le charmede ma vie ; mais Thérèse est perdue pour moi...J'ai refusé sa main il y a quelques heures, et j'airendu moi-même insurmontables jles obstacles quinous séparent.

-Que me dis-tu là, Philippe? Mon Dieu, sansdoute ma raison s'égare, et je n'ai plus la force dete comprendre !

-Ce n'est ni le lieu ni l'heure des ézptieations...Laisse-moi plutôt, poursuivit Philippe leù rêvantseuger que Thérèse me regrettera, qu'elle we plein

d'un bain chaud et complet. Beaucoup de ces mèresnont pas vouu rester pour es-iaêwes en ar'llIide leurs enfants, et le ménage commun se ressen-tira de ces faons dl' propreté.

» Des personnes plus aistes, Voyant sur les efants pauvres le bon effet des bans, y ont, sassubvention de la ville, envoyé tes leurs.

» Nous avons vu aussi avec plaisir que les otr-vriers et ouvrières adultes, qui ue sont ni ins-crits au bureau de bienfaisance ni.pptant bienà leur oi v, commencent à profiter dévia bonne pen

'sée que l on a eue de leur proposer des bains chauds,à prix réduits. Plus de 400 adultes s'y sont déjà-i, et 'st là u syicgès Oiit-à4a lt nortveau. .

» Ainsi, dans son libéralité,, le con-Seil municipal de Paris non seulement aura dressédes monuments pleins de grandeur, digues de lapremière capitale du monde, mais encore il répandsur les besoins et la personne des ouvriers les par-celtes féçondcs de sa richesse, soit pour ati airles sympathies qu'il a pour eux, sonpirer aux autres cités de l'Europe, l'imitation deses ouvres.

» Nous avons déjà été priés par quelques villesconsidérables, de bu j indigw*' nos procédés, quisont, du "este, les plus simples possibles, pourvu,toutefois, dois-je ajouter, qu'on trouve ailleurs unconseil municipal comme celui de Paris, et qu'onsoit aidé par des auxiliaires aussi zélés et aussi dé-sintéressés que ceux que j'ai rencontrés dans lesdouze comités de l'OEuvre, dans les syndics del'honorable compagnie des bains, ainsi que dansles instituteurs et les institutrices, des frères etles saurs de nos écoles communales. »

CORMENIN.

Une intéressante communication a été faitedertiièrcment à l'Académie des Sciences

_

par M.Becquerel, au nom de M. Poitevin, ipgénieur civil,qui !'cst déjà faiteonnaître par plusieurs Mémoiressur des expériences relatives à la photographie surgélatine et à la gravure en relief des images da-guerriennes.

L'action réductrice de la lumière sur les selsformés par l'acide chromique avec les diversesbases, et principalement sur le bichromate de po-tasse, en présence des gjères organiques , a étéutilisée depuis longtemps par divers savants fran-çais et étrangers. M. Mungo-Pouton.s'en est servipour obtenir des épreuves positives sur papier;MM. Herschell et `Edmond Becquérel, pour desétudes sur l'action chimique de la lumière et pourla reproduction du spectre solaire ; enfin elle for-me la base du procédé de M. Talbot pour la Gra-vure chimique des planches d'acier. Dans ces di-verses applications, l'acide chromique, réduit parla lumière, constitue le corps colorant qui doit pro-duire le dessin, ou bien, pour la gravure, il trans-forme la matière organique en vernis impénétrableà l'agent chimique quialoit creuser l'acier dans lesparties non impressionnées.

M. Poitevin a fait deux nouvelles applications decette action de la lumière sur les mélanges dessels à acide chromique et des matières organiquesgommeuses : 1° pour produire immédiatement desgravures sn relief ou en creux; 2 ou pour appli-quer, parleur intermédiaire, les corps gras ou en-cres grasses sur les parties impressionnées par lalumière des surfaces qui ont été recouvertes.

Le procédé de gravure qu'il nomme hélioplaslierepose sur la propriété qu'a, la gélatine sèche, im-prégnée d'un chromate ou bichromate, et soumiseà l'action de la lumière, de perdre la faculté de segonfler dans l'eau, et sur ce que, sans cette action,elle y prend un volume environ six fois plus grand.

M. Poitevin applique donc une couche plus oumoins épaisse de dissolution de gélatine sur unesurface plane, de verre, par exemple. Il la laissesécher et la plonge ensuite dans une dissolutionde bichromate quelconque; pourvu que la base n'ait

rera... Quand j'aurai disparu tout à coup de las la tue, m s uvë icf àee7 râlde-ment de la mémoire des hommes. Demain, dansdeux jours peut-ère, ceux qui m'ont connu m'au-ront oublié... Mais elle, ma Thérèse, elle penseraencore à moi quand le faible vestige de mon passagedans le monde se sera pour toujours effacé. J'auraidans son cour un temple où elle conservera monimage...Oui, puisque nous devons vivre séparés l'unde l'autre, il vaut mieux petit-être que les chosessoient ainsi

; Dieu est plus sage que nous. Monsouvenir s'épurera par l'absence ; il se dégagera detout élément terrestre; il rayonnera dans son ainecomme une étoile d'amour...

- Les étoiles ! balbutia Chavigny; oh ! voir lesétoiles... le soleil !

Entrain par ses réflexions, Philippe ne songeaitplus à son ami, quand l'accent particulier de cesdernières paroles attira son attention. Il étendit lamain; Chavigny, toutfrémis,sant, venait de s'af-faisser à ses pieds.

- Au nom du ciel ! qu'as-tu donc ? demanda-t-il avec épouvante ; te sens-tn plus mal?

- Je ne sais... niais je voudrais revoir le so-leil... Oh ! la vie, la vie ! je ne veux pas mourir !

Et de bruyants sanglots s'échappèrent de sa poi-trine.

- Repose-toi, dit Philippe en soulevant la têtede son ami et eu l'appuyant sur ses genoux ; la fa-tigue et l'émotion te donnent le délire... Mais ilfrissonne, son front est humide et froid... Commentle secourir?

Il ôta son habit et en couvrit l'abbé ; puis il leprit dans ses bras et essaya de le réchauffer contreson coeur. Chavigny se laissait faire comme un en-fant; il poussait seulement un murmure bas etétouffé. Bientôt, appuyant sa tête sur l'épaule dePhilippe, Il tomba dans une somnolence pénible,entrecoupée de tressaillements convulsifs.

Une heure s'écoula encore. Les souffrances deson compagnon avaient plus abattu Philippe quela causcieuçe de ses propres wisères. 11 iii' pensait

_J _f' rpas d'action sur la gélatine' elle-même; il laisse

sécher de nouYef' paru agir la Lue se'travers un cliché photographique, soit à traversune épi'euve soit nueme au foyer de lao ambre obscure.

Après l'exposition, .*nt la durée doit varier,sefl en5ité de la lumière, l'opé-bien

rateur plonger la nou he do i itjne dans l'eau.Alors toutes les parties qui n'ont pas subi l'in-iluence de la lumière forment des reliefs en se soufiant (comme il a été dit plus haut), tandis quecelles qui ont été impressionnées. forgt descreux.

Cette surface de gélatine ainsi gravée et trans-formée en planche métallique en la meulant en plâ-

par. les procédésl on obtientduidà l' ,queeajre,connus, des planches métalliques; ou bien on la

rèsl tie apasmoule immédiatement par la galvanopl'avoir préalablement métallisée -

r-it fouu trapé;atifs a*_nissentdes planches gravées en relief pouvant s4

vir à l'impression typographique, tandis que lesdessins positifs donnent des planchcs en creux quel'on peut imprimer en taille-douce.

En opérant sur . une couche de gélatine d'unecertaine épaisseur, et en l'impressionnant à tra-vers un cliché non formé par des traits, tel qu'unportrait 'photographique ou une reproduction destatue, par exemple, on obtient, après le ronllement des parties non modifiées par la lumière, unesurface modelée dans le genre des reliefs sur mé-daille.

Le second procédé décrit par M. Poitevin, etqu'il emploie pour appliquer photographiquementles corps gras sur le papier, la pierre, les surfacesmétalliques, etc., par l'intermédiaire de l'actiondes rayons lumineux sur les mélanges des sels àacide chromique avec les matières organiques gom-meuses ou mucilagineuses, consiste à étendre uneou plusieurs couches de ce mélange sur les surfa-ces, et, après dessiccation, à les exposer à la lu-mière en les couvrant du négatif ou du positif àreproduire. On y applique ensuite, quand elles sontimpressionnées, l'encre grasse au moyen d'un tam-pon ou d'un rouleau. Elle n'adhérera que sur lesparties qui auront subi l'action de la lumière. Ense basant sur le même principe, l'auteur de cetteeonvmunieatio .-a.éga appl ;,sur eliverséssurfaces des couleurs, soit en poudre, soit liquides.

M. Becquerel a présenté avec la note de M. Poi-tevin une planche de cuivre gravée en relief parle procédé d'hélioplastie que nous venons d'analy-ser, et imprimée typographiquement. C'est unereproduction très capte qtfinesse de trait. Un' autre spécimen,' obtenu aumoyen du second procédé, que l'on pourrait ap-peler photolithographie, a aussi attiré l'attentionde l'Académie. C'est la reproduction sur pierre li-thographique d'une épreuve représentant un desgroupes de l'arc de triomphe de l'Etoile.

M. Milne Ednards, de son côté, a présenté unelithographie obtenue par le même procédé, et re-produisant avec une grande perfection une desplanches photographiques que M. Louis Rousseauvient d'ajouter à la collection du Muséum d'histoirenaturelle.

- Comme confirmation de- l'article que nousavons publié sur les farines américaines, nous ci-terons les lignes suivantes du Journal du Haire

« Deux établissements de boulangerie de notreville livrent le pain blanc de première qualité àraison de 20 e. au-dessous de la taxe. Ce bon mar-ché n'est le résultat ni d'un mélange entre diversescéréales, ni de nouveaux procédés de mouture et depanificaation, mais seulement d'un habile emploides farines américaines. Ce pain , comme on lepense bien, trouve de nombreux chalands. Il estquestion, aujourd'hui, d'un pain de seconde qua-lité, fabrique dans des conditions analogues. n

plus, une sorte de stupeur assez semblable à dél'fi ,étement s'eta'h emparee 4eTtfl;' I`Fjours Ghaviny bras et n'osai .re>ruer, depeur de troubler le précieux sommeil du pauveemalade.

Une circonstance nouvelle vint le tirer de saprofonde atonie. Il entendit distinctement les sonslointains d'une musique religieuse, des psalmodiesrépétées par une grand nombre de voix. On se tai-sait par ïnt vâI e mais l,j %,,t les v i e la inique repre ient au milieu d " su es vite

1''hilipfpe secoua dbucdmtlntgé. ..1- Chavigny, lui dit-il, entends-tu? on dirait

d'un chant d'église. Si tu faisais un effort, nous essaverions d'avancer.

Le pauvre dormeur, accablé par la fatigue, nes'éveilla pas, mais il serra faiblement son bras au-tour du cou de Philippe ën balbutiant

- Mon bon tacle, 4e salis heureux. Nous som-mes réconciliés. Le parc de Grosbois... des fleurs...des oiseaux...-le ciel..; -

Philippe n'eut pas le courage de troubler ces rê-ves agréables. Aussi bien, les chants venaient sansdoute de quelque chapelle souterraine; qui n'avaitaucune communication avec les carrières; de Sajnt-Sulpice, peut-être, l'église la plus voisine, et defatigantes recherches n'eussent produit aucun ré.sultat. Il ne renouvela donc pas ses tentatives pourrappeler le malheureux jeune homme au senti-ment de la réalité, et continua de le soutenir eqmurmurant

- Ne lui envions pas le seul bonheur qu'il puissegoûter maintenant!Chavigny continua à dormir, et les sons ne tar-dèrent pas à s'éteindre.

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Les recettes des douanes celles s émins dénfer, les produits des impâts et des revenusrects, tous les éléments qui constituent l'obser-vation économique en France, viennent tour à touroffrir les témoignages authentiques du constantdéveloppement du crédit et de la richesse publi-que.

Nous avons à nous occuper aujourd'bui desétats des douanes qui résument l'ensemble des opé-rations de l'année 1855. Ils attestent un mouve-ment vaste et continu dans le commerce et l'in-dustrie. Le progrès des importations llolioncs;l'activité industrielle; celui des exportations révèleque nos produits rencontrent de nombreux débou-chés, sans toutefois que leur placement à l'inté-rieur ait diminué.

Ainsi, malgré le poids de la guerre et le prixé)evé des subsistances, le travail national ne s'estpoint ralenti. Nos diverses industries ont plus fa-briqué , et leurs ventes à l'étranger ont été plusconsidérables qu'on ne Vesprait génératemon#.Enfin, la produotion et la eohsommation, sourcesprincipales de la fortune d'un pays, n'out c6 des'accroître.

Ces âeureux résultats dnivegt @tre attfi lué ausucpes squtenu de uos aripes, rai a cesse d iuszpuer t: ute cou4fuçp qs l'tsspr, < tLerrc; et34 ulollYgmea e tr r : :sinon

1verselle a imprimé au et l ludustrtei'I endaut l annq eÇni çe, le.:i droits perçus kir

le h dmarc an ises et atieres prernieres igporben France, e sont L39 mdlions, cliifire i--copntl aux époques les plus prospères. C'est uneggmCfltation de ?0 sur les produits dë

;s$, et de 48 millions sur ceux e 1853La remarquable progression 4ç recettes

douanes provient essentiellement du dpyeloppe-ment de la prospérité publique. Il suffit, pour s encouvuiaçru, d'examigcr"les articles qui y out aqg-tribué : ce sont à la fois les malcldIes d@ cnn-sommation alimentaire et les matières premièresnécessaires à notre industrié. Si nous avons im-porté en plus grande quantité que dans les an-nées précédentes des bestiaux, des viandes fraL4get salées, des vins, des eaux-de-vie, du café, dd isucre, du cacao, des graines oléagineuses et deshtiUes,nous avons employé bear.oup plus de cton, de laine, de soie, des fils de iet de chanvre,de toiles, d'indigo et de cochenrf6 de houille, defonte brute, de fers étirés, d'acier en barres, deplomb, de cuivre, d'étain, de zinc et de bois d'aça-jou. Quand un pays travaille davantage il con-somme aussi davantage; ses besoins s'étendentsves`1es moyens de les sot'

jlags le epllrjlpi e $5,5, dus ,r c)LjcaÇtons ra-duées dans les taris douaniers, ont donné satis-faction à quelques besoins sérieux de l'industrieet du commerce, et ces utiles transformations sesont accomplies avec une sage mesure et une iutel=ligence éclairée. La réduction des taxes expliquela diminution des acquittements q }clq arti-cles. Si les droits perçus sont moindres, lés "quan-tités introduites sont plus fortes. ll y a cependantplusieurs marchandises dont l'augmentation porteà la fois sur le montant des droits perçus, et surcelui des quantités entrées.

La plupart des branches do notre cgmmerced'exportation se sont ressenties de. k bienfaisanteinfluence de l'Exposition universelle qui a activé'l essor de nos relatisns avec l'étranger: I

Une augmentation très sensible se remarque enfaveur des objets de mode , des machines ét mé-caniques, des soies, des fils de laine et de coton,des tissus de coton, des laipages, des soieries, des

slino, des savons, des peaux, des verres et cris-taux, des livres, gravures e& lithograpbie .

sauf un petit nom de marchandi s rmrlesquelles nous citero i h a ` gt; et leplomb, les stocks en entrepôt sont supérieurs à ceuxdes deux années précédentes. des excédants lesglus notahles portent sur Ies cérales , les cafés,l'huile olive lié bots`d'acajou et es laines en mas-ses. f

Pendant l'année dernière, le mentant de la taxerdn n, perdue sur i 4ls livrés au mar-ché intérieur, a produit 35 millions; cette 'taien'avait donné que 33 millions en 1854, et 34 en1853. ll est à désirer que l'élevage rit l'engraisse-ment continuent à prendre de plus en plus de l'es,sor dans nos départements: -

Le mouvement général de la navigation présente,comparativement à l'année 1854, un accroissementtrès prononcé. L'entrée est élevée de 20,289à 23,Ot6 navires; et de 9,738,539 à 3;304,765tonneaux; la sortie de 13,645 à 13,810 navireset de 1,856,305 à 2,034,655 tonneaux. Le pavillonfrançais a pris une large part, surtout à la sortie ,dans cette augmentation, ce qui provient, en partie,des nombreux transports en Orieut.

(Patrie). R. Lorembert.- A, onze heures, ce matin, plusieurs générai

ayant appartenu à l'armée d'Orient, étaient réunisau palais des Tuileries.

MM. les ministres de la mariné et de la giont eu aussi, ce matin, une conférence.

- Il est arrivé à Woolwich, une cargaison dedépouilles russes, parmi lesquelles se trouvent 75canons de divers calibres, plusieurs mortiers et denombreuses cloches d'églises, dont quelques"unessont très grandes et d'un poids considérable, l'une

'd elles pèse deux tonneaux (2,000 $.ilog.)

-- On lit dans I' Univers :Nous avons des lettres de Genève du 19 janvier.

Nos correspondances do cette ville nous donnentl'heureuse nouvejie que les obstacles qui s'oppo-saient à la rentrée de leur Evêgtfe dans le cantonn'existent phis. Sa Grandeur vient d'arriver àGenève pour y faire une visite d'affection à lapar9is4e MpASciSAçIR a le Inatiti

la salnté messe dans l'église de Saint-Germain. Ungnu4 nomnjirede pie ûdèles, pleins d'une saiute.joie et profondément émus , se sont trouvés réuniset ont communié de la main de Sa Grandeur. MgrMarilley devait le lendemain, dimanche , prêcherà ses fidèles et dévoués paroissiens de Genève.

Barrier.- M. le procureur impérial communique la note

suivante aux journaux de Rouen« Un certain nombre de faux billets de banque

de la valeur de 500 fr. viennent d'être mis en cir-culation. Le papier de Ces billets est moins gris quecelui des !billets valables ; il est mou, doux autoucher et rogné sur les quatre côtés. Les caractè-res paraissent lithographiés, et on ne sent pas sousles doigts le foulage des lettres.

» Les filagrammes sont mal imites ; apparents àla surface des billets ,ils disparaissent lorsqu'on lesregarde au jour. Le dessin, quoique assez bienimité, n'a pas la finesse de celui qui existe surles véritables billets, les traits sont grossiers, lourdset épais ; et, comme ils sont multipliés, le billetfaux a un aspect plus noir.

. Les signatures des billets faux sont apparentesdes deux côtés; sur les véritables, elles ne le sontque d'un seul. »- bouffon du sultan (mukalib),vient de mourir à lyàge de cent vingt ans et septmois. Malgré son extrême vieillesse, iliavait conservél'exercice de toutes ses faeultés. Sa`id-Lffendi a servien qualité de bouffon sous quatre empereurs otto-maris ; et on l'entendait quelquefois raconter desanecdotes se rattachant à des faits d'une date telle-ment reculéequ'onserefusait àajouterfoi à la véritéde ses assertions; l'incrédulité de l'auditeur ne cé-daitque devant la déclaration de l'âgedu mussahih.

Les exemples de personnes qui ont passé la cen-taine sont assez -nombreux à Constantinople. II y aà l'sammatia un fabricant de peaux , d'origine ar-ménienne, qui est âgé decent dix-sept ans, et qui

veuleir de sitêt quitter l existe ao;il a conservé une quitt ppe de capitulation person-nelle (haradj) dont là Bâte remonte"à cent un ans.

Stockholm, 14 janvier.Les tnouvelles de Wisby (île de Gothland) signa-

lent l'arrivée dans la Baltique de plusieurs corvet-tes de guerre auglaises, qui vont Y reprendre, enattendante le retour de la flotte, la croisière devantles ports russes sur les côtes de Courlande et dugolfe de Vinlaudo. Des capitaines de navires uiàr-chands assurent que le Pol fphéme et le Driver, ya-peüns de guerre at}glais, ont pris position en vuede ces côtes et observent de près le port russe deLibau.

L'arrivée inattendue des bâtiments anglais dansla Baltique a jeté un désarroi complet parmi lesmarins finlàndais qui croyaient, après la levée dubinons annoncée le 10 décembre dernier par lespuissances alliées, pouvoir continuer en toute sécu-rité avec les ports suédois, des opérations que ladouceur de la températureavaitjusqu'ici favorisées.On ne compte pas moins de quarante embarcationsde la Finlande à notre mouillage de Waxholm, oùelles attendent une occasion favorable pour retour-ner avec de forts approvisionnements et des mar-ohandises de tout genre dans les ports russes lespins voisins,

Pour &happer à une `capture presque certaine,toutes ces embarcations chargées sont forcées derester mouilféés dans nos ports neutres, salis osers'aventurer en mer; les équipages ne sont rienmoinsgtFe rassL s,,çar sf be tcr6PS, uotpmc celaarrive souvent dans notre climat si rade, se repnetsubitement à la gelée, tous les navires finlandais

ne pourront plus sortir qu'auohâin

i_ pourrontte passage pourr`f*t

fer nouveau par l'arrive Àcsripe et 'Angleterre. 1`° i °ica n t n r e 1ia%hargfJd

et d'autres munitions de guerre que le emivernt-ment russe aurait fa)j eter aux Etats-Luis, i 'u.as encore pu, à cau` banquises qui l'ont arts

e1dans re golfe de Finlande, pénétrer dans unt1 russe popr i uhar sa cargaison. Le Pat-

`ten, capitaine Kelley; forcé d'snavigation qt de revenir prendre sa place à notre

uiçuilh ge dp âarldliama, où il restera pr b ble-ri}eI%t jusqu'au printemps.

Tourt le golfe de Bothnie ne',rrésente en çe mo-mÂit,q ieY te p1aiuo:de glacé, j trams la-quelle il est impossible, même aux bateaux à va-pe , 4; Bayer un chemin. De ce tâté ainsi` ,

c ride t ia ie nnè dans cette iqr cainunication par mer avec la Finlande suétrouve *rcément interrompue : les échanges et letransport des marchandises se font par l'intérieujet en traîneaux.

Le bruit a couru à notre Bourse que quelquescanonnières et vapeurs de guerre russes étaient

esei: is au commencement du mois de Sweaborg pouricroiser dans la jaltique et capturer les navires de

` nnglais qui traflquerÇ avec les ports:vmmerceprussiens.. men n'est venu confirmer cette nou-velle, qu'une foule de raisons rendaient d'ailleursinvraisemblable,

(Patrie). A. Tranchant.

Le dernier article du Mornizig-Post indiquel'attitude que compte garder le gouvernement bri-tannique. Cet article est ainsi conçu

Havas.« Tout en nous réjouissant du pas important que

nous venons de faire vers la paix, nous ne perdonspas de vue que la Russie pourra très bien s'efforcerd'échapper à quelques-unes des conditions que üAsommes détermines à obtenir. Nous aurions alorsune autre année de guerre et d'effusion de sang.Mais que nos armes obtiennent les mêmes succèsqu'elles ont obtenus pendant la dernière année deguerre ey pQUS u'aurens rien â craindre du recul"

tat final, quelque considérable qu'ait 6té la souf-france temporaire de tq,ressources financières. Nous devons nous attend i'8à une chose, c'est que les puissances occidentalesne souffriront plus la plus petite feinte ou semblantde paix, ni aucun vain subterfuge pour gagner dutemps

» La Russie n'a pas eu l'initiatlve des ouvertu-res. Les puissances étaient prêtes à marchet enavant et elles le sont encore. On ne pourra doncprétexter, à aucun moment à venir, que la lassitudecausée par la guerre ou le doute sur son issue aitporté les cabinets alliés à donner à la Russie l'oc-casion de se retirer facilement de la lutte. Il estau contraire nettement établi, dans les instructionsdont nous avons parlé, que lorsque les deux cabi-nets des puissances occidentales furent a SOVD6S. »il fut répondu qu'ils étaient disposés à continuer laguerre.

» Un sentiment profond des grands avantagesqui résulteraient pour l'Europe des bienfaits de lapaix et le besoin senti qu'on ne devait retarderson rétablissement d'un seul jour de plus que nel'exigeaient impérieusement les intérêts de la j ustice,pesaient sur notre gouvernement et sur celui de laFiance, et les portaient à désirerde faire, dans l'in-térêt de l'Europe, ce à quai. elles n'étalent pousséespar aucune nécessité. Mais, tout eq voulant rétablirla paix sur des bases convenables , les puissancesoccidentales devaient au monde de ne pas la cqn-clure sans quelque preuve évidente que la Russie.était empêchée à l'avenir de pouvoir continuer cesenvahissements, qui, dansces dernièresannées, ontsi justement inquiété l'Europe. Telle est l'originede la stipulation contenant la faculté de faire ttesconditions spéciales qui a caus¢ tant d'hésitatiop àla Russie.

» Les conditions elles gnêmes ne paraissent pasdans le texte du document soumis au gouverne-ment russe. Mais elles sont parfaitement connuesen Autriche et probablement aussi on Prusse parvoie indirecte et non officielle. Ces conditions spé-ciales sont maintenant lo point sur lequel reposetoute la question. On devait s attendre à ce que laRussie leur ferait des objections ou contesterait ledroit de les présenter c'est pourquoi le comteBuol manifeste la conviction ou il est qu'elles doi-vent avoir un caractère très général et être faites,non en vue d'intérêts purement anglais et français,maïs en vue d'intérêts européens; c'est-à-dire quel'Angleterre et la France ne devraient pas se pré-valoir de leurs succès sur terre et sur mer, peurexiger des concessions qui ne s'accorderaient pasavec le but élevé et désintéressé quia fait entre-prendre la guerre. Mais si des conditions convena-bles sont demandées et accordées, les plus ardontadéfenseurs de la guerre doivent se trouver satisfaits,et tout prétexte pour sa continuation doit dis-paraître.

» Si l'empereur Alexandre est aussi désireux dela paix, pour son propre compte, que le croit lecompte Buol, il se soumettra à ces conditions spé-ciales et sera trop heureux de s'en tirer à des con-ditions aussi raisonnables. En attendant, toutmarche comme auparavant, jusqu'à ce que la Rus-sie ait accepté nos conditions spéciales ; alors unarmistice pourra être proclamé pour donner letemps nécessaire à la rédaction réfléchie des eondi-tiens aeceplées. La nation tout entière désire qu'unrésultat aussi heureux soit la conséquence des ef-forts actuels ; mais si la Russie repousse nos pro-positions, nous avons en main les moyens d'obte-nir la victoire qui doit linalement nous assurer lapaix et faire taire les bruits belliqueug, au moinspour notre époque et notre génération.»

ous usons, en outre, sans le .tintes (z éài-taon) au xi janvier :Ilf? « l-s lettre de notret de bris,datée d'hier 6 heures du soir, contieut le pa4epuiv nt : U armistice doit siitivre la signature déspréliminaires de paix, mais il n'est pas nécessaireque nous abandonnions le gage que nous uvr,na

;is sur la Russie : nous devons être tout aussi ac-tifs`dans nos préparatifs pour la prochaine campa-gne qucs il n etait pas estion de préliminaires.Il y aurait de hommes sebattre penda lieu et of-frent des chances d'aboutir à un résultat pacifique.Sans doute des précantions sciant prises pour q4el'armistice ne tourne pas à notre" désavantage parl'adresse et le manque de bonne fol de l'ennemi.En somme, d'après' l'opinion de personnes qui sonten position d'être bien rpas igus;eî, le gouverne-

ent français est ç vaincu que ea cltgnces ontbeaucoup plus en eur de la paix. Q> ne utpas avoir de doute que ce soit son 'ddsir, et iestégalement certain qu'il pense que l'objet de laguerre a été complètement atteint. »

On lit dans le Constitutionnel', sous lature Boniface :

Si les bases fondamentales auxquelles la Russievient d'adhérer étaient placées sur la même ligneque les conditions réservées, le problème certesparaîtrait insoluble; mais il suffit, pour être fixéà cet égard, de peser la valeur des conditionsréservées. Lesj»ijaax anglais se sont chargés oupluôt ont été chargés de nous les faire connaître,et parmi les trois stipulations que la presse deLondres a mises dans le domaine de la publicité,une seule mérite d'être prise en considération ;c'est l'engagement imposé à la Russie de ne pasrele lver es fortificati de Bdonsomarsun.

On comprend, du reste, aisément, les motifs quiont empêché d'insérer cette clause dans le docu-ment lui-même. En effet, eût-il été bien rationnelde faire entrer dans un ultimatum destiné à mettrefin à une gttèp engagée et poursuivie dans le butde régler la question d'Orient, une condition quien apparence au moins n'a aucune connexité avecles intérêts qu'on s'est proposé de sauvegarder 4Et pourtant il a pu sembler désirable aux belligé-raAL 4e Qou aç er par tut £i L précis, par nue C9W

cession explicite., le souvenir de leurs succès dansla llaltét.r}L a:pu leur paraître dpp-ner par la une sanction solennelle i la' politiqueque l'alliance anglo-française a inaugurée dans tenord par sen traité du Ql novembre avoe la Suède

Le désintéressement dont out faitpreuve la Fran-ce et l'Angleterre, désintéressement, o@ peut l air-mer, sans exemple dans l'histoire , est trop !uaotestable pour qu'il soit permis de leur reprocher la.

satisfaction, tràs peu onéreuse du reste, qu'ils ontcru dovoir demander au cabinet de Saint-Pét0Fsbourg, en sus des quatre lxases principales §uslesquelles repose l'muvre de la pair.

Mais personne ne cnmpreadrait et ne pourraitcomprendre que l'ouverture de la négociation fûtsubordonnée à cette satisfaction. Par contre, t'En-rope entière admettra que si les conditions dontfait mention le paragraphe 5 de l'uhimatum sebornent à l'interdiction de >-elever llomarsund,Jamais exigences moins grandes n'auront suivid'aussi grands succès, et il faudrait apprécierbien mal la situation , pour concevoir descraintes sérieuses sur le dénouent d'une négo-ciation qui s'ouvrirait sous de auspices aussi ras"curants!

- On lit dans belge:Nous avons recueilli avec une joie très vive les

nouvelles qui font pressentir la conclusion prochainede la paix. Bien que le changement de la politiquerusse ait été très brusgae, et que lés moeurs diplo-matiques du cabinet impérial de Saint-Pétersbourngimposent une grande réserve aux journaux qui ontà apprécier sesactes et ses résolutions,cependant qu'il est permis de considérer comme se-rieuses ses ivgentions pacifiques.

Notre foi cadis les ressources militaires et finan-cières de la Russie n'a jamais été exagérée, et vo-yant quels efforts la France etl'Apgleterre devaientfaire pour soutenir avec honneur une guerre sinouvelle, si grande et si éloignée, nous avons tou-jours cru pouvoir, sans faire injure au gouverne-ment russe, supposer qu'il en devrait faire deplus pénibles encore, et qu'if ne pourrait prolongerindéfiniment sa résistance.

La nation qu'il gouverne n cst pas d'ailleurs res-tée ce qu'elle était en 1819, et quoiqu'il soit justede payèr un légitime hommage au brillant couragedes officiers russes, à la forte discipline et au dé-vouement de leurs troupes, au patriotisme de lanoblesse, du clergé et du peuple, il semble que lacivilisation ait fait chez elle des progrès sensibles,qu'elle ait adouci les mceurs, greffé fortement leRusse policé sur le Cosaque sauvage, et qu'enfin onait jugé, à Saint-Pétersbourg et dans le teste del'empire, qu'une paix solide, achetée même au prixd'une concession douloureuse, était plus raisonna-ble qu'al second incendie de Moscou.

. C'est pour ces motifs, dont nous effleuronsl'exposé, que', malgré l'insuccès des conférencesde Vienne et malgré les articles excessifs desjournaux qui défendent au dehors les intérêts de laRussie, nous nous associons avec quelque confianceà la satisfaction générale qu'a fait naltre l'accepta-tion des cônditions communiquées par M.Esterhazyrau comtede Nesselrode.

- L'attitude prise par les journau; anglais dansla nouvelle pltase de pacifcatiop ne parait points'être encore s'il faut en juger du moinspar quelques boutades deccsjournayg. Le Standardnotamment s'exprime en oos termes :

a La Russie est prèle à la paix, parce que noussommes prêts à la guerre. Que les alliés changentou retournent leur positian, et la Russie changerabien vite son terrain. Elle deviendra tout à coupaussi belliqueuse qu'elle est aujourd'hui pacifique.Eatlt-i1 que nts attendions la paix 8 Nous répondrons : Non 1 Il nous faut plutôt ne pas espérer de paix du tout. Nous durons répondre à tacour perverse de Saint-Pétersbourg à peu près dansles mêmes termes que répondit Jéhu : « Vous n'su-» rez point de paix, parce que vos ;grdtges.tj infamies sont ep trop grand. nojnbre. »

Ces disposition belliqueuses du Standard se 'rastrouvent dans lesscolonnes de son confrère le Mor-ning Advertiser, Duel répond ainsi à une nouvelleécornaient propagée .

« Parmi les brin*q fait-circuler en niern} 4, tl eu est tau d'après lequel les paissancesoccidentales auraient fait savoir à l'Autriche qu'el-les sont disposées à consentir sur-le-c bamp à unarmistice. Voilà et que nous ne pouvons croire. tlest impossible ue lord (!almerstaq adhère à rien depareil. S'il le faisait, sa condamnation serait irré-vocablement prononcée dans les premiers jours dela réunion du Parlement. Un acte semblable soulè-

ait une indignation p tverseIle que rien "neurraitarrêter ;iil serait regardé comnieunetrahi-

é ' envers le pays..l} ajtlé dire que la même violence ne sribit pas dans tous les journaux de la Grande-

t'etagne; ïbiiifèfois, on remarque encore une cor'-taise aigreur dans le langage de ces journaux.

Mac-Sheehi.- On lit dans le Journal des J bats :Après la première émotion, on s'est derandtt

çomment s'était opéré un si lrtqi phangementdans les dispositions do La cour de Sut-Pétersgbourg , et quelle puissante influence avait pu fixerles hésitations de l'empereur Alexandre. Nos corsrespondants nous donnent à cet égard des rensei,gnements qu'ils ont puisés à de bonnes sources, etqu'ils nous transmettent avec la réserve que pres-crit un tel sujet.

Tandis que M. de Seeback travaillait à Saint-Pétersbourg au rétablissement de la paix, le ro dePrusse envoyait à Vienne un officier supérieur au-quel il avait confié une importante mission pourl'empereur François-Joseph. Le colonel Manteuffel,nous disent nos correspondants, étau ;

remettre h l' w eieur une lettre autographedu roi;

De s'assurer si 'A icicâe remplira t les vtuQage#

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

Page 4: a URNÂL 11E TOIJLO - images.jdt.bibliotheque.toulouse.frimages.jdt.bibliotheque.toulouse.fr/1856/B315556101_JOUTOU_1856_0… · CINQUANTE-DEUXIÈME ANNIE. a Les ]bepnëmeats ne sont

JOURNAL DE TOULOUSE.

menus qu'elle a pris avec la Prusse dans l'art.du traité d'alliance offensive et défensive signé àBerlin le 20 avril 1854, selon lequel l'Autriche doitconsidérer a toute attaque dirigée contre les ter-» ritoires allemands et non allemands de la Prussea comme une entreprise hostile dirigée contre son, propre territoire a; si, par conséquent, la Prussepourrait compter sur l'action efficace de l'Autrichepour protéger ses droits et ses intérêts déjà atteintspar la menace du blocus de ses ports;

De demander des explications au sujet du Mé-morandum convenu le 28 décembre entre les cabi-nets de Paris, de Londres et de Vienne, dont onavait concu de justes alarmes à Berlin, parce que,d'après l'une des clauses de ce Mémorandum, laPrusse devait être exclue des négociations futures,si elle hésitai plus longtemps à conformer sa politi-que à celle de l'Autriche, si elle n'appuyait pasformellement à Saint-Pétersbourg les dernièrespropositions de l'Autriche, et si elle ne rompait passes rapports diplomatiques avec la Russie le mêmejour où l'Autriche rappellerait son représentant;

De faire sous une forme conciliante des repré-sentations au cabinet autrichien sur la rigueur desconditions proposées à la Russie, et de déclarerque, quoique le roi ne voulût point en accepter lasolidarité, il ne manquerait pas cependant d'insis-ter auprès de l'empereur Alexandre dans le sensdu rétablisssement de la paix.

On voit que la mission du colonel Manteuffelsoulevait de nombreuses et difficiles questions, tutqu'elle était de nature à causer quelque embarrasau cabinet de Vienne. Le colonel demandait desréponses catégoriques que M. de Buol ne se pres-sait pas de lui donner. Mais enfin, après des ins-tances réitérées, l'envoyé prussien a obtenu desexplications à peu près complètes. Voici comments'exprime notre correspondant de Berlin :

e L'Autriche était bien plus engagée avec lespuissances occidentales quo ne le supposait le

, roi Frédéric-Guillauine. Non seulement elleavait promis de rappeler son ministre le 18 jan-

» vier.srlecabinet de Saint-Pétersbourg n'avaitpas fait connaître son acceptation pure et sim-ple, mais elle s'apprêtait à conclure avec la

a France et l'Angleterre une convention militaire, qui aurait reçu son exécution au mois d'avril., Tout était disposé pour que la signature de cettea convention suivit de près le départ de Saint-Pé-a tersboizrg du comte Valentin Esterliazy. Ainsi,) au printemps, l'Autriche aurait donné aux puis-a sances alliées le concours effectif de ses armées,a et aurait fait utie utile diversion en opérant sur, sa frontière de la Gallicie.

, En même temps on ne dissimulait point les, conséquences désastreuses que la campagne dea 1856 aurait infailliblement pour la Russie. Ona disait : «Si l'obstination de l'empereur Alexandre, oblige les puissances belligérantes à donner à la, guerre une extension qu'elles auraient voulua éviter, la guerre, changeant de théâtre, chan-

gera aussi de but et de caractère. Tant qu'il, ne s'agissait que de la question d'Orient , de

l'indépendance de la Turquie, de l'influence, de la Russie sur la mer Noire, la cause de la, guerre étant limitée et l'on pouvait croire qu'il, suffirait de vaincre la Russie dans la mer Noire,n de ruiner ses établissements militaires, de dé-, truire Sérastopol. La guerre alors pouvait êtren désintéressée de la part des puissances occiden-n tales; elle ne le sera plus si la Russie persévèren dans sa résistance, et par conséquent dans sa

a Jusqu'à présent on a évité de parler d'un dé-» membrement de l'empire russe; pourra-t-ona l'éviter si l'on entreprend une troisième Campa-s gne ? Les puissances occidentales, qui ne vou-a laient porter aucune atteinte à l'intégrité den l'empire russe, seront contraintes d'envahir sesa provinces, de les occuper et de leur donner une

organisation nouvelle. Qui pourrait dire où s'ar-n réteront les transformations que l'Europe subiraa dans le Nord et dans l'Orient? Le désintéresse-s ment des puissances occidentales aura un terme,» car les gouvernements sont tenus de compter

avec l'opinion publique, qui les condamneraitjustement s'ils ne retiraient aucun avantaged'une guerre soutenue au prix de tant de sang

laI»lai » et de sacrifices. Les puissances occidentales, qui

» auront bien le droit de demander des indemni-» tés pour elles-mêmes , devront en demandern aussi pour les puissances de second ordre qui» auront soutenu avec elles le poids de la guerrea et en auront partagé les risques.

». C'est ainsi que la campagne de 1556 fera naj-a Ire les questions les plus compliquées et les plus» redoutables qui seront résolues contre la Russiea et à ses dépens. Ces questions sont en quelque-n sorte à l'ordre du jour depuis que la guerre an-

éclaté. Elles n'ont pas cessé d'être l'objet desn ` méditations des cabinets de l'Europe, et on affir-a malt à Vienne que la restauration de la Pologne,n par exemple, deviendrait une suite nécessaire dea l'envahissement des provinces polonaises de laa Russie. On disaitmêmequ'onétaitentré dans des» détails très circonstanciés sur les arrangements» qu'entraînerait forcément cette restauration de

la Pologne. Les vainqueurs disposeraient, ena vertu de leur droit de conquête , des provinces» russes; l'Autriche y contribuerait en cédant laa Gallicie, la Prusse en abandonnant le duché dea Posen. L'Autriche serait indemnisée par la cessionn des principautés de Moldavie et de Valachie. n

Aussitôt que le roi de Prusse a eu connaissancede ces desseins, qui pourtant n'avaient peut-êtreencore rien de bien arrêté, il en a jugé l'exécutionpossible si l'Autriche était en effet décidée à coopé-rer activement à la guerre. Il n'y avait donc plus àhésiter ni pour l'empereur Alexandre, ni pour lui-même. On dit que le roi s'est empressé de porter àla connaissance de l'empereur Alexandre les rensei-gnements recueillis à Vienne, qui confirmaient destémoignages venus d'ailleurs , et qu'il a conseilléavec instance l'acceptation sans restriction despropositions de l'Autriche, déclarant que, quant àlui, il ne lui serait pas possible de faire courir à laPrusse d'aussi terribles chances , et qu'il seraitobligé de modifier sa politique en se rapprochant dela politique des puissances occidentales. On parleà Berlin de deux lettres très pressantes écrites danscc sens par le roi, l'une à l'empereur Alexandre ,l'autre au grand-ducConstantin, conçues l'une etl'autre dans des termes qui devaient produire surl'empereur et sur son frère une impression sa-lutaire. On dit encore que le message du roi dePrusse est arrivé à Saint-Pétersbourg au même mo-ment où l'on apprenait le peu de succès de la ré-ponse de M. de Nesselrode à la communication ducomte Esterhazy, et l'ordre envoyé à ce; ministre departir le 18 de Saint-Pétersbourg avec `tout le per-sonnel de sa légation, s'il ne recevait pas l'accep-tation formelle et sans condition du cabinet russe.

Les lettres du roi de Prusse, faisant connaîtreles motifs qui dirigeaient l'Autriche, expliquaientce que la conduite de cette puissance avait d'obs-cur pour le cabinet de Saint-Pctersbourg. Les con-

seils de M. de Seehach sont revenus à la mémoirede M. de Nesselrode et de l'empereur Alexandre.Toutes ces circonstances, habilement présentéespar M. de Nesselrode, ont frappé môme les par-tisans les plus décidés de la guerre et les adversai-res les plus déclarés de la paix; et l'empereur aadhéré avec l'assentiment unanime, dit-on, duconseil de l'empire à ces mêmes conditions qu'ondéclarait inacceptables peu de jours auparavant.

On croit que les préliminaires de la paix serontsignés très prochainement à Vienne.

S. de Sacy.Berlin, dimanche.

Le bruit court à la Bourse que l'empereur Napo-léon a consenti à un armistice.

Le courrier de Saint-Pétersbourg, qu'on attendà Vienne avec les dépêches contenant l'acceptationpure et simple des propositions de paix, doit arri-ver dans cette ville le 24. On dit qu'immédiate-ment après il y aura quelques conférences prélimi-naires parmi les représentants des puissancesintéressées. Le cabinet autrichien fera, en outre,des communications à la Diète Germanique surl'état actuel de la situation politique.

- La Gazette d'Augsbourg prétend que la déter-mination du cabinet de Saint-Pétersbourg n'a rienqui doive surprendre; mais, en admettant , eau-tinue-t.elle, que cette fois l'acceptation des propo-sitions autrichiennes ait une tout autre significationque l'année passée , il ne faut s'abandonner auxespérances de paix qu'avec une réserve prudente.Si l'on remarque qu'il s'agit de régler la neutrali-sation de la mer Noire, ainsi quc celle des frontiè-ces au nord des Principautés et de l'attitude défensivede ces provinces, on est conduit à reconnaître quece sont toutes des questions fort épineuses, dont lasolution sera très-difficile.

DÉCÈS DU 23 JANVIER 1856.

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Dupuy (Suzanne) , 5 ans , née à Toulouse , ruede l'Hospice Militaire , 12.

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Ventre (Henri), 11 ans , né à Toulouse , rueLapeyrouse,11.

Lahatut (Jenny-Lucie) , 27 mois, née à Tou-louse, rue des Trois-Mulets , 13.

Valade (Jeanne), 20 jours, née à Toulouse, rueEscoussière-Montgaillard , 25.

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Haricots.... , ..... 24 » àFèves............ 15 à 15 50Maisroux........., 17 50 à 18Maïs blanc.......... 17 i 17 50Vesces rousses..... 17 àOrge............. 15 .àAvoine... ... 10 50 à 11Graine de Trèfle (50 kil.).. 70 i 7iGraine de Luzerne(l'heet.) 13 t u .GrainedeSainfoin (50kiL) 65 tEsprits et Eaux-de-Vie.

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