A un entrechat de l’Opéra, à un jet de pierre (précieuse) de la place Vendôme se cachait un trésor…

Il était une fois un palais Napoléon III,une belle endormie qui n’attendait certainement qu’une chose, un joyeux lifting pour retrouver tout son lustre, que des rires fusent à nouveau dans le grand escalier monumental et que la vie lui redonne des couleurs.

Et la lumière fut.

ÉLÉPHANTPANAME

ÉDITO

Fanny Fiat aime la danse par-dessus tout, elle a été danseuse à l’Opéra de Paris, a travaillé avec Béjart, Roland Petit, Nacho Duato… Son frère Laurent aime le dessin, la philo, l’astrophysique, séjourne à Florence, passe par New York. Ils ont envie de faire fusionner leurs passions, leurs envies, le hasard (mais le hasard existe-t-il dans les contes de fées ?) leur permet de croiser la belle endormie.

Et c’est le coup de foudre. Immédiatement ils savent que c’est là, là qu’ils vont inventer, créer un nouveau lieu, un lieu unique, une maison ouverte où il y aura des œuvres d’art, des studios de danse, un restaurant, une boutique. Un lieu de rencontres, de créations avec des spectacles, des lectures, des conférence ou des fêtes selon l’heure du jour et de la nuit. On y croise des artistes, des écrivains, des scientifiques,

des musiciens, des philosophes, un lapin blanc (qui sait !), un éléphant (pourquoi pas ?)… Il y a de la Folie dans l’air, comme on l’entendait au XVIIIe dans cette maison où plane encore l’âme russe d’Alexandre Soltykoff, ambassadeur, mécène et collectionneur qui la fît construire. C’est “Éléphant Paname”, un nom qui fait rêver comme les premiers animaux exotiques du Jardin des Plantes qui étonnaient les Parisiens. “Étonne-moi” disait Diaghilev à Cocteau. C’est ce que font Fanny et Laurent, nous étonner. Ouvert depuis le 14 septembre 2012 après des travaux titanesques, le premier bâtiment a retrouvé ses boiseries, ses plafonds à caissons.

C’est le lieu d’exposition, modulable et atypique, la première fut EP! De l’Air ! ou l’Art en Mou-vement, puis ce fut Elliott Erwitt, Personal Best

Personal Choice, Noëlla Pontois, Divine Etoile, César L’Empreinte, Verdi, Jean Marais, La Mémoire Traversée ou encore Lumières… Au premier étage, le restaurant d’Enrico Bernardo, Goust, est italien, avec un chef espagnol. En plein ciel, sous une verrière, un studio de danse. Au rez-de-chaussée, le dôme, véritable mosaïque de verre et de lumière peut accueillir spectacles, débats, rencontres ou concerts. Quatre studios de répétitions pour la danse, le théâtre ou la musique dans le deuxième bâtiment, habillés de blanc et à la pointe de la technologie pour travailler le son ou la vidéo. Le 14 septembre 2012, au 10 rue Volney, on a frappé les trois coups d’une pièce qui sera sans cesse à réinventer. La belle endormie est bien réveillée et nous, on n’est pas prêt de dormir.

34 ans, formé au dessin et à la peinture à l’atelier Nicolas Poussin, restauration de tableaux et de fresques à Florence, peintre et plasticien. Résister au conformisme ambiant, s’interroger, mais aussi partager, s’amuser, transmettre et faire se rencontrer, telles sont les valeurs fortes de Laurent.

La vie lui a appris que les privilèges imposent des devoirs. À quoi sert un patrimoine si on ne le transforme pas en opportunité pour les autres ? Le rêve c’est d’ouvrir une maison des arts, même et surtout dans un monde en crise, parce que les arts sont salvateurs, proposent des solutions différentes. L’idéal c’est aussi d’utiliser la notoriété des uns pour favoriser les talents méconnus : aller vers l’inédit, l’inattendu, le poétique, l’émouvant, le beau.

Ancien sujet de l’Opéra de Paris. Élève de Noëlla Pontois. A dansé les plus grands ballets du répertoire classique. A rejoint la compagnie de danse de Julien Lestel à Marseille. Des années passées à l’Opéra de Paris, depuis la tendre enfance jusqu’à l’âge adulte, ont appris à Fanny que le talent ne se satisfait pas de l’approximation, que le travail acharné fait la différence et qu’il faut échapper en même temps à la tentation de se forger une carapace trop épaisse pour donner le meilleur de soi-même. C’est la condition de la grâce, de l’éclosion des émotions.

Pour réussir ce pari, la qualité optimale de travail est nécessaire. Des studios de répétitions aussi bien équipés manquaient à Paris et devraient donner envie de travailler à tous les danseurs, à tous les artistes du spectacle vivant. Créer un lieu où l’énergie circule et les projets se créent, voilà un rêve réalisé.

LAURENT FIAT

FANNY FIAT

… L’esprit d’Éléphant Paname est de relier toutes les formes d’art et de pensées... Nous ne présentons que des artistes et des œuvres qui nous plaisent et nous touchent... ”

... On y croise toutes sortes de danses et de danseurs, mais également des musiciens, des acteurs venus pour des répétitions ou des cours, dans les domaines les plus variés du spectacle vivant... ”

FONDATEURS

Imaginez un lieu totalement tourné vers la vie, l’émotion, la beauté…Imaginez une maison qui vit, qui parle, qui entend, qui voit… Imaginez une petite planète de rêves…Imaginez un animal libre et sauvage en plein Paris…

ÉLÉPHANTPANAME

Éléphant Paname, c’est 2 000 m² d’espaces prestigieux qui accueillent des expositions, des installations, des performances, des défilés, des conférences, des concerts, des spectacles...

Éléphant Paname relie les époques et les disci-plines, il est indiscipliné. Un tel ballet d’œuvres et d’esprits dans un palais en habit Napoléon III, c’est un cadeau !

Éléphant Paname, c’est aussi 500 m2 de studios remarquablement équipés, destinés aux com-pagnies et cours de danse, aux chorégraphes, acteurs, metteurs en scène, directeurs de casting, musiciens...

Éléphant Paname, c’est enfin un restaurant à la fois gastronomique et accessible. C’est aussi un café éphémère ou l’on s’attarde… On veut y vivre, y créer, y songer, y repeindre le monde. Un mouvement perpétuel fait vibrer la patine !

TOTALEMENT

INDÉPENDANT,

LIBRE COMME L’ART,

ÉLÉPHANTPANAME

EST UNE MAISON

DE FAMILLE

AVEC UNE ÂME,

UN ESPRIT,

UNE PHILOSOPHIE.

Tout au long du XIXeme siècle, l’éléphant fait rêver les bâtisseurs parisiens. Rêve romantique et utopique s’il en est !On a envisagé d’en construire un à la Bastille en lieu et place de la colonne actuelle que Victor Hugo qualifiait méchamment d’esthétique tuyau de poêle. Longtemps une maquette monumentale, en plâtre, échelle 1, d’éléphant a été laissée à l’abandon sur le côté de la place, et le même Victor en avait fait la demeure de Gavroche dans Les Misérables.Puis, en 1858, avant la construction de l’Arc de Triomphe, place de l’Etoile, un éléphant colossal a failli triompher parmi de nombreux projets. Le pachyderme devait abriter une salle de bal et un théâtre.C’est dire si l’association entre l’éléphant, les arts de la scène et Paris est une réalité bien ancrée. A chaque fois les bâtisseurs se sont dérobés et l’éléphant est resté fantasme.

L’époque Napoléon III, c’est celle de l’ouverture sur le monde, des premières expositions universelles, des salons de peinture, et bientôt du percement des grands canaux transocéaniques comme celui de Panama.Tous les parisiens se sont mis à porter des chapeaux de paille tressés, d’où le surnom de Paname donné à notre capitale.

UN NOM

UN RÊVE ENFIN RÉALISÉ

UN NOUVEAU REGARD SUR LE MONDE

POURQUOI ÉLÉPHANTPANAME ?

La grande Catherine de Russie, amie de Voltaire et des lumières, avait épousé le Tsar Pierre III, un nullissime pervers, impuissant et crasseux qui préférait de loin jouer avec ses chiens plutôt que d’honorer sa jeune femme. Résultat : huit ans après leur mariage, elle était encore vierge. Sa mère exaspérée lui présenta le plus bel officier de la cour, connu pour ses exploits et ses performances galantes. La tsarine connut l’amour et donna le jour à un fils qui régna sous le nom de Paul 1er. Entre temps, son mari était mort. Conclusion : dès le XVIIIème siècle, les Romanov furent probablement les bâtards d’un bel officier nommé Serguei Soltykoff, le grand-père de l’Ambassadeur qui fit construire cet hôtel à Paris.

SECRET D’ALCÔVE À LA COUR DES TSARS

L’hôtel de la rue Volney, devenu Éléphant Paname, fut érigé, sous Napoléon III, par l’Ambassadeur de Russie en France, Alexandre Soltykoff. Ce grand amateur d’art et mécène était une figure de l’époque. Ses collections d’armes et d’objets médiévaux ont été léguées à l’Etat français et sont aujourd’hui rassemblées au Château de Pierrefonds dans l’Oise.

Les salons de l’hôtel richement décorés dans le pur style «second empire» constituent une perle de la «vie parisienne». Ils ont vu défiler le gotha mondial de l’époque venu s’encanailler incognito dans les théâtres des grands boulevards. Les amateurs d’Offenbach, de l’Opéra-Comique, de la Gaité Lyrique et du Palais Garnier ont dansé sur les parquets ouvragés de l’hôtel.

LES SOIRÉES DE L’AMBASSADEUR

UNE PERLE DE « LA VIE PARISIENNE »

HISTORIQUE

Déserté à la fin de l’empire, l’hôtel est devenu le siège social d’une banque parisienne. Fonctionnalité et mauvais goût ont recouvert sans vergogne les stucs et les dorures. Un mal pour un bien : le lieu entièrement coffré renfermait comme par miracle de véritables trésors.

De cette époque date la construction d’une prouesse architecturale : pour accueillir la clientèle, la cour et les écuries ont été supprimées et leur emplacement fut recouvert d’un dôme en pavés de verre. Sa dimension exceptionnelle recouvre un espace de plus de 250 m2, et sa structure sans aucune armature tient du prodige. C’est véritablement le cœur du lieu. Un écrin pour les spectacles, concerts, expositions, et autres folies du genre, comme on aimait à le dire au XIXème.

UNE BANQUE DANS LES ANNÉES 20

UN DÔME COMME UNE COUPE DE CRISTAL

HISTORIQUE

LES STUDIOS DE DANSE

Les parquets de danse sont élaborés avec la fameuse technique des balles de tennis, les linos Arlequin sont de grande qualité, la sono accepte aussi bien votre cd que votre lecteur mp3, un grand écran permet de visionner vos dvd ou blu ray pour apprendre vos chorégraphies, certains sont dotés d’un piano et tous sont baignés de lumière.À Éléphant Paname, les vestiaires femmes et hommes sont bien séparés et sont équipés de douches, de casiers pour ranger vos affaires, et même de sèche-cheveux chez les femmes.À Éléphant Paname, votre travail sera sublimé.

Horaires d’ouverture des studios : du lundi au samedi de 9h30 à 21h30 et le dimanche de 11h à 19h. Pour connaître le planning et les tarifs des cours,

À ÉLÉPHANT PANAME, LES STUDIOS DE DANSE ONT ÉTÉ CONÇUS POUR RESPECTER LES ARTISTES.

LE HALL ET LA BOUTIQUE STUDIO DE DANSE AVEC VERRIÈRE

LE RESTAURANT LE DÔME / ÉVÉNEMENT, SPECTACLE, EXPO, CONCERT

LES GALERIES D’EXPOSITIONS VESTIAIRES / DOUCHES

LE FOYER / DANSE, EXPOSITION, ÉVÉNEMENT STUDIO DE DANSE RÉSERVÉS À LA LOCATION

1 000M2 DÉDIÉS À L’ART ET À LA DANSE

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Fanny Fiat et Nicolas Noël ©Julien Sanchez

E X P O S I T I O NMERCREDI AU SAMEDI 11H - 20H

DIMANCHE 11H - 18H10, RUE VOLNEY 75002 PARIS

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