À St-Seurin - Février 2013 - n°5

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NOUVEAUDANS LE

QUARTIER

journal d’information de proximité gratuit février 2013 - N°5

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Évènement

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LA RUE BOUFFARD REVISITÉE

La rue Bouffard, ses antiquaires, ses marchands d'instruments de musique, ses galeries, ses boutiques atypiques, et… ses dif-ficultés à circuler lorsqu'on veut flâner à la recherche de l'objet rare. Raison à cela : rien n'a été vraiment prévu pour faciliter la déambulation des passants. D'où l'idée d'aménager cette rue pour parvenir à ce résultat. Deux options sont en balance : une mise en voie piétonne suivant le modèle de la rue des Rem-parts, soit un passage en zone 30 comme cela a été le cas aux Char-trons avec la rue Notre-Dame. C'est cette seconde approche qui tient la corde. 2013, on réfléchit, 2014, on agit.

éditorialL'exception qui confirme la règleGénéralement, plus un chantier dure et plus l'équipement coûte cher au moment de sa livraison. L'Auditorium du cours Clémenceau est l'exception qui confirme cette règle. Son prix n'a pas varié depuis que la ville, en 2005, a passé commande de cette salle au promoteur chargé de sa réalisation. Les péripéties de ces travaux à rallonge ont entraîné des retards qui devaient se retrouver sur la facture finale. Il n'en est rien. Le prix d'achat a été conclu dans le cadre d'une VEFA (Vente en l'État Futur d'Achèvement), pour une somme de 24,8 millions d'euros. Seule une petite rallonge de deux millions d'euros a été consentie pour... rallonger la fosse d'orchestre. A chaque fois que l'occasion lui en est donnée, Alain Juppé indique que la ville a fait une très bonne affaire. Histoire sans doute de faire payer à son « ami » Petuaud-Létang le prix de ses retards.

Julien Pitet

édition : PAGE PUBLIQUE - SARL au capital de 5 000€ - 56 rue de Tivoli, 33000 Bordeaux - Tél. : 05 56 52 94 99 - Mail : [email protected] directeur de la publication : Julien Pitet rédacteur en chef : François Puyo photos : Page Publique, D.R. ont participé à ce numéro : Etienne Douet, Flore d’Anglade, Marine Decremps, Thomas Dusseau, Jean-Jacques Castagnier. conception : Page Publique - Bordeaux issn : 2259-8111 La rédaction n’est pas responsable des documents qui lui sont adressés et qui engagent la seule responsabilité de leurs auteurs. La reproduction même par-tielle, des textes ou illustrations publiés dans ce numéro est interdite sans l’autorisation écrite préalable de l’éditeur. Dépôt légal à parution. © Février 2013

Ici, les petits commerçants font la grande distribution... vu d'ici100.1

Welcome to...Le Grand Large 294, rue Judaïque

Bordeaux Shop 17, rue Bouffard

Salon de thé du Musée des Arts Décoratifs

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6-7 | AcTU cOmmERcIALELes nouveaux venus dans votre quartier

8-11 | ÉVènEmEnTL'inauguration de l'Auditorium

14-15 | PATRImOInEÀ la découverte du cimetière protestant

16-17 | VIE DU qUARTIERLes artisans de la place Delaunay

20-21 | InFOS cUBLes clins d’oeil de l’actualité

24-30 | cULTURE & SORTIESLe programme de vos prochaines soirées !

matthieu Arama et son Stradivarius

ont trouvé un nouvel écrin

pour leurs talents. © J.P.

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mardi 29 janvier 2013, les salariés du Virgin de la place Gambetta étaient en grève pour faire part de leur mécontentement suite au placement en redressement judiciaire de leur enseigne. © J.P.

virgin megastore : la fin du "33 tour" ?menacé de disparition, le megastore de la place Gambetta pourrait éviter cette triste fin en adoptant l'enseigne cultura.

“Un grand acteur culturel s'inté-resse au sort du Megastore.» L'annonce faite par Jean-

Charles Bron, adjoint au commerce, lors du dernier conseil municipal a redonné espoir au personnel du Virgin de la place Gambetta, très inquiet pour son avenir. Rappelons que le groupe a été placé en redressement judiciaire suite à son incapacité à faire face à un niveau d'endettement record. Le Tribu-nal de Commerce ne s'est pas résolu à baisser brutalement le rideau de fer en prononçant la liquidation. Lui pré-férant l'ouverture d'une procédure de redressement. Le pavillon Virgin flotte sur la place Gambetta depuis 1990. A l'époque, son implantation a été saluée comme la meilleure des choses qui pouvaient arriver à ce quartier après l'incendie du Printemps. L'immeuble

détruit, les architectes ont pu laisser libre court à leur imagination pour concevoir un magasin ultra-moderne. S’en suivirent des années fastes pour ce Megastore, comme pour les 25 autres points de vente du groupe Vir-gin. Son PDG, le charismatique Richard Branson, pouvait alors diversifier ses activités et apparaître comme l'un des symboles de l'âge d'or du business dé-calé. Le succès était tel en 2001 qu'il a pu revendre ses parts une fortune au groupe Lagardère. Quelques mois plus tard, la crise du disque éclatait.

plus que 33 salariÉsPlace Gambetta, le Megastore a compté jusqu'à 250 salariés, dont 50 employés en caisses. Aujourd'hui, clin d'œil au département, ils ne sont plus que 33 dont 12 en caisse. Le magasin sonne le creux côté boutique et côté stock, les éditeurs hésitant à envoyer leurs der-niers ouvrages de peur de ne pas être payé. Carole Boudon, déléguée CGT du magasin et porte-parole des salariés, garde espoir. Tout en étant consciente

des difficultés de son secteur d'activité dues à l'arrivée des nouveaux medias et des nouvelles technologies, elle regrette que la nouvelle direction du groupe (Butler Capital Partners) ne se soit pas donné les moyens pour antici-per ces changements. Elle croit toute-fois à l'avenir de son commerce. Tous les regards sont tournés vers le groupe Cultura (52 magasins implantés en France), qui se dit intéressé par le point de vente bordelais. Cultura est déjà im-planté à Bègles et à Mérignac et semble tenté par une aventure en centre-ville. C'est le souhait de tous les riverains de la place Gambetta et au-delà, de tous les Bordelais. À peine remis de la disparition de l'enseigne de sa plus célèbre brasserie (Le Régent devenu Pizza Pino), ils verraient d'un mauvais œil l'arrivée d'activités (banque, assu-rance, administration...) qui nuiraient à l'attractivité commerciale de la place et de ses environs.

F.P.


Les hommes divorcés ont leur caféSi l’on a d’abord tendance à évoquer ses conséquences sur les enfants et les mères de famille, le divorce n’en affecte pas moins les pères, souvent déstabilisés eux aussi par la tournure des événements ou la complexité des procédures juridiques… Souvent ignoré, l’impact de ces séparations sur les papas est aujourd’hui de plus en plus pris en compte. Si bien que certaines institutions n’hésitent pas à créer des structures réservées.A Bordeaux, la CAF et la mairie ont ainsi lancé en 2011 un lieu spécifique pour écouter et soutenir ces hommes tiraillés : le Café des pères. Non pas un lieu d’opposition aux mamans, comme son nom pourrait le laisser penser, mais un espace permettant de trouver un véritable soutien, de confronter ses expériences avec les autres participants et de parvenir à franchir un cap.

Les deux premiers lundis du mois de 19h à 21h. Maison de quartier Union Saint-Bruno. 49, bis rue Brizard. Dates : lundi 11 février, 8 avril, 13 mai, 3 juin, 10 juin, 1 juillet, 8 juillet.

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parentèle, prÉsent sans être pesantLa Parentèle fête cette année son dixième anni-versaire. cette structure municipale accueille chaque année 16 000 personnes. Beaucoup d’enfants et des parents parfois en manque de repères. Par Thomas Dusseau

Qu’ils y viennent pour prendre un thé, faire jouer le petit der-nier en attendant que l’aîné

termine son cours de tennis à côté ou tout simplement rencontrer d’autres personnes, les Bordelais se sentent bien à la Parentèle. En 2012, environ 16 000 personnes y ont été accueillies, soit un peu moins qu’en 2011. Peu importe les statistiques. Le succès est là et la struc-ture, créée il y a dix ans par la ville, reste à ce jour unique dans la région. Un lieu d’accueil, d’échanges et de soutien où la notion de « mixité sociale » prend tout sons sens. Viennent ici des enfants, ac-compagnés de leurs parents, grands-pa-rents ou nounous... Gratuitement et en tout anonymat, chacun y étant invité à parler sa langue maternelle.« C’est un lieu où se créent des solidarités, des amitiés », témoigne Françoise Fontich, la responsable des lieux. Mais la Parentèle n’est pas seulement un espace rempli de jouets et de magazines. L’équipe d’ac-cueil, composée de deux psychologues, deux psychomotriciens et un éducateur spécialisé, est aussi là pour écouter les questionnements d’adultes parfois isolés ou en manque de repères. « Il y a beaucoup de questions sur le quotidien, le rythme de vie, le sommeil des enfants ou l’autorité. Quand les parents se séparent aussi et peuvent nous dire combien c’est compliqué pour eux », explique la responsable.

un jardin partagÉ Alors que chaque magazine familial y va de son petit conseil, que les pédiatres disent parfois une chose et les puéricul-trices une autre, sans compter les dis-

famille

cours opposés de certaines générations, les professionnels veillent à ne pas être trop intrusifs. « On essaye de les aider à re-pérer ce qu’ils veulent vraiment et ce qui leur correspond. Etre présent sans être pesant et partir de l’idée que chaque parent a des res-sources et des compétences sur lesquelles il faut s’appuyer ».Au printemps, tous seront d’ailleurs invi-tés à s’investir dans la création et l’entre-tien d’un jardin partagé à l’extérieur de la structure. Un véritable « challenge »

pour l’équipe, qui veillera certainement à ce que l’ensemble des participants – pas toujours les mêmes – communiquent entre eux pour cultiver leur jardin.

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La Parentèle, 2 rue Courpon - BordeauxTél : 05 56 24 62 35. Mardi et vendredi : 10h à 12h30 et 15h à 18h. Mercredi : 10h à 18hJeudi : 16h à 18h. Samedi : 10h à 13h et de 14h à 18h

Françoise Fontich, la responsable de la Parentèle. Elle est là pour accueillir parents et enfants qui ont besoin d'écoute et de conseils. © T.D.

6 | àSt-Seurin | Décembre 2012

Gregor Pelzer a ouvert le 1er décembre 2012 le « Bordeaux Shop », dans la réputée rue Bouffard. certains se demande-ront en quoi le fait que Gregor soit allemand est un atout sur le marché du souvenir à Bordeaux. Explications.

Tout est parti d’un constat. Hor-mis le vin et les canelés, que peut-on ramener comme sou-

venir de Bordeaux ? Avant décembre 2012, la question serait restée sans réponse. En 2013, elle est toute trou-vée. Au 17 rue Bouffard, entre deux an-tiquaires et marchands d'instruments de musique, Gregor Pelzer a ouvert son « Bordeaux Shop ». Une boutique de souvenirs tenue par un allemand ? Oui, et aux visiteurs sceptiques, cet originaire de Cologne répond « pour-quoi pas ? », avec un large sourire. En effet, qui de mieux placé qu’un étran-ger pour proposer les produits phares d’une ville. Né à Cologne et ayant passé douze ans à Leipzig où il ouvre plusieurs restaurants, c’est en 2009 que Gregor Pelzer rejoint sa compagne à Bordeaux. Afin de mettre en valeur cette ville qu’il chérit tant, Gregor Pelzer a imaginé plusieurs marques. « Bor-deaux Trente trois mille», « Trente trois mille pont de pierre » - son monument préféré - « Bordeaux ville de Cœur », « Café de Bordeaux », « Brillant » et en-fin, « Cityart Edition », la maison mère.

La branche « Café de Bordeaux » est-elle née du désir de faire profiter les borde-lais d’un bon nectar à la fin des repas que l’on sait de qualité dans la région ? Autre activité, Gregor Pelzer propose des agrandissements de photogra-phies de la ville, de la cathédrale Pey Berland à l’emblématique vélo de Yves Simone, le guide de la ville. À terme, Gregor Pelzer souhaiterait travailler davantage avec des photographes bor-delais. Le public visé ? Les touristes bien sûr, mais pas uniquement. « Sou-vent, des bordelais viennent acheter des agrandissements pour leurs enfants qui ont déménagé loin de leur ville », raconte-t-il. Vous ne trouverez pas ici des gadgets sans intérêts et à la qualité douteuse. Gregor Pelzer est un amoureux du travail bien fait. Tee shirt, verre, bou-gie en forme de bouteille, cahier, sac de plage, tapis de souris, ice bag, carte postale... Et lorsque de nouveaux ob-jets intégreront la boutique, ils seront beaux, modernes et haut de gamme. ça c'est Bordeaux ! 17, rue Bouffard, Tél : 05 56 52 97 19www.cityart-edition.com

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le frais en poupe !

Poissons frais garantis ! Voilà la promesse des étals brillants de la poissonnerie « Le Grand Large ». Tenue depuis 40 par la famille Sourzat - parents, puis enfants depuis 1996 –, cet établissement est une référence pour ses plateaux de fruits de mer et ses poissons venus des criées d’Arcachon et de Royan. Pourtant, à leur arrivée en 1973, les parents Sourzat venaient de quitter le métier de boucher-charcutier qu’ils exerçaient à De-cazeville. « Ce sont les clients qui ont tout appris à mes parents », raconte leur fille, Sylvie. Un amour du métier et l’esprit d’une vraie vie de quartier sont deux valeurs transmises ici.

294, rue Judaïque 33000 BordeauxTél : 05 56 96 51 62

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6 | àSt-Seurin | Décembre 2012

voltex, le design fait son showDepuis le mois de septembre, Bordeaux compte - à l’instar de Toulouse, Marseille et Paris - son showroom Voltex. Sur une belle surface de 450 mètres carrés, les propositions design griffées Minotti, Flos ou Arte-mide s’exposent. Le fer de lance de cet espace ? « Le luminaire mais pas seulement » souligne Edward Viet, gérant, qui s’attache à satisfaire les désirs d’aménagement d’une clientèle bordelaise « exigeante et de très bon goût », constituée de particuliers et professionnels. Le plus d’Edward Viet : exposer des artistes bordelais comme Franck Muracciole afin de renforcer la chaleur et l'originalité des propositions d’ameublement. 49 cours Georges Clémenceau, Tél : 05 56 30 15 30Du mardi au samedi : 10h à 12h30 et de 14h à 19h. www.voltex.fr

un thÉ AU MUSÉE DES ARTS DÉcO !Fouzia David a ouvert depuis le 3 janvier 2012, le salon de thé du musée des Arts Déco-ratifs. Halte conseillée pour un déjeuner ou une pause sucré.

Au cœur de la célèbre rue Bouffard, derrière les grilles du Musée des Arts Décora-

tifs, existe un havre de paix calme et gourmand. Ouvert depuis le 3 jan-vier 2012, le salon de thé tenu par la pétillante Fouzia David propose une carte variée, alliant cuisine locale et mets méditerranéens. L’après-midi, il faut y venir pour se délecter d’un thé dans une ambiance chaleureuse et se laisser tenter par l’une des pâ-tisseries confectionnées sur place : baklawa marocaine, corne de ga-zelle, triangle d’amande ou encore les moelleux fondants au chocolat et les tartes sucrées. Le service de midi -assuré par Fouzia David en cuisine aidée de Mina Lou-Pomeyo- offre des propositions tant alléchantes que multiples.

entre mÉditerranÉe et atlantique

Ici, le hachis Parmentier de canard côtoie les tajines, l’axoa basque cohabite avec les boulettes à la grecque. Seul point commun, les saveurs et des plats mijotés sur

place dans une cuisine ouverte d’où s’échappe un fumet appétissant. Très prisé des bordelais, le vendredi est dédié au couscous. Traditionnel et copieux, il n’a de cesse de faire des émules. La salle de restaurant, décorée de tentures - aux couleurs chaudes et enivrantes - choisies par Fouzia David possède une capacité

chaque vendredi, les Bordelais se pressent pour déguster le fameux couscous de Fouzia David © M.D.

de vingt-cinq couverts. Et lorsque le soleil est au rendez-vous, c’est dans la cour datant de 1779 au charme certain qu’il convient de prendre une pause.

39, rue Bouffard. Tél : 05 57 59 10 42Ouvert de 11h30 à 18h30 du lundi au

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Le jeudi 31 janvier, la ville de Bordeaux inaugurait le nouvel Auditorium du cours clémenceau, la foule des grands jours étaient là....

Tout a été dit et (presque) écrit sur ce magnifique nouveau lieu culturel bordelais tant attendu

depuis de nombreuses années. Le défi de l’architecte Michel Pétuaud-Letang était de faire entrer dans un es-pace si étroit un équipement aussi com-plexe. Il y est parvenu à la façon d'un chausse pied.

"salle ÉlÉgante, fÉminine à l’image de la ville"La façade, si critiquée à l’apparition des maquettes, est sobre et élégante même si un éclairage plus recherché serait le bienvenu. Après avoir traversé quelques couloirs étroits assez froids on entre dans la grande salle où la couleur fushia des fauteuils interpelle. Le tout dans un écrin de boiseries de teinte claire et de murs blancs. "Salle élégante, féminine à l’image de la ville" commente le maire de Bordeaux. A certains endroits, d'immenses miroirs descendent sur les côtés donnant un beau relief et de dis-crets reflets à la salle. L’immense scène où plus d’une centaine de musiciens peut prendre place est organisée de façon modulable et adaptable à chaque

type de concerts (solo, opéra, jazz, cho-rale etc..). On nous annonce une fosse à la Bay-reuth. Cette allusion serait-elle un clin d’œil à une future Tétralogie tant atten-due elle aussi par les très nombreux mélomanes bordelais wagnériens ? Suspens ! Le spectateur est également surpris par les nombreux dégage-ments disposés derrière les balcons. Les concepteurs de l’édifice ont souhaité désolidariser les balcons des murs afin que la musique « circule» partout. Cette sensation d’être enveloppé par les mélodies est magique. On se demande même d’où viennent ces notes. L'effet

est moins réussi lorsque l'orchestre joue à plein régime et que les percus-sions sont omniprésentes.La remarque du maire de Bordeaux concernant la douceur de cette salle ne serait-elle pas valable pour le style de musique qui semble le plus approprié à son acoustique ? La configuration des lieux a permis de remettre au goût du jour ce concept de promenoirs et de couloirs de déambulation abandonné par certains théâtres. Les gens se ren-contrent discutent tout en ne quittant pas l’ambiance de la salle ! L'audito-rium, le dernier endroit où l'on cause et surtout dont on cause...

un nouvel auditorium est né...

culture


PlaceGambetta

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Voilà ce que je raconterai à mes des-cendants : Il était une fois, un certain 24 janvier de l'an 13, s'est tenu le pre-mier concert public inaugural de la toute nouvelle salle de concerts ou Auditoruim de Bordeaux et j’y étais !Ces soirs de grande première sont toujours très émoustillants car tout le monde se pose anxieusement des questions, les élus : "est-ce que le résul-tat est à la hauteur de l'argent investi", l'architecte : "est ce que mon travail va plaire au public" et l'acousticien : "pour-vu que ça passe".Ce soir tout le monde fut rassuré et soulagé. Pas même une voix disso-nante ne pourrait gâcher la fête*.Très bien installé dans un de ces confortables fauteuils en bois de hêtre, recouvert de tissus couleur fushia, un nuage de nostalgie me tra-verse l’esprit. Il n'y a pas si longtemps en ce même emplacement encaissé, existait bien avant le complexe ciné-

m a t o g r a -phique une immense salle de spectacle ap-pelée Olympia.Dans ce lieu, je me sou-viens des très nombreux récitals de chanteurs des années 60.Avant et après le spectacle, le cours Clémenceau était barré par des cen-taines de fans qui attendaient et qui accompagnaient par vague leurs idoles dans les hôtels avoisinants. En voyant ce soir s'engouffrer par cette très élégante façade ces flots de per-sonnes et une fois bien installé au rang le plus haut de l’Auditorium, tous ces souvenirs remontèrent à la surface. Chut ! La lumière baisse, les musiciens amorcent leurs premières notes qui nous parviennent comme un cadeau…silence ! Musique maes-tro. * voir page 21

Par J

ean claude meymerit

Eh oui, j'y étais !


La récente ouverture de l'Au-ditorium, cours clémenceau, nous rappelle que ce quar-tier a toujours été connu de grandes et belles salles de spectacles. Petit rappel.

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saint-seurin, le quartier du spectacle...

l'alhambra Ce Café-concert, avec jardin d'été fut inauguré en 1878. De 1892 à 1902, il est dévolu aux assomptionnistes. Transformé en salle de spectacles en 1910, on y donnera Chantecler d'Ed-mond Rostand. Ce complexe festif regroupait l'Alhambra-Théâtre (opé-rettes, comédies, concerts sympho-niques), l'Alhambra-Casino d'été (music-hall, revues) et l'Alhambra-Bowling-Skating-Sports d'hiver, Sports d'été. Racheté par la Ville en 1970, l'Alhambra accueille alors des revues fameuses. L'annexe dit Casino ou Jar-din des Ambassadeurs (800 places) fut détruite en 1978. La carrière de l'Alhambra s'achève en 1982, les bâti-ments sont détruits et laissent place à des logements.Adresse : Cité du Cirque (aujourd'hui 24, rue d'Alzon)

l'apollo Vers 1835, l'Apollo fut d'abord un cirque permanent (Cirque Olympique ou Cirque français) puis Théâtre du Cirque. Dans les jardins de l'ancien hôtel particulier du baron Pierre de

Castelnau d'Auros, il fut reconstruit en 1867, par Émile Louit, fondateur du journal Le Journal de Bordeaux.Comme ses 2 800 places ne conve-naient pas à la comédie, il a acueilli des opéras à partir de 1869. En 1871, il devient le refuge de la troupe du Grand-Théâtre, occupé par l'Assem-blée Nationale. En 1879, il prit le nom de Folies Bergères puis de Bouffes-Bordelais. Détruit en 1888 par un incendie, il sera reconstruit pour réouvrir en 1890 sous le nom de Théâtre des Arts. En 1907, il sera transformé en music-hall et baptisé l'Apollo-Théâtre. On y applaudira Dranem, Mayol, Dalbret, Frégoli, Polin, Mistinguett... Un chan-gement de propriétaire intervient en 1927 et on programme alors des opé-rettes, comédies et du music-hall avec Joséphine Baker. En 1932, l'Appolo deviendra un cinéma. La salle sera reconstruite en 1952, puis à nouveau démolie en 1972 pour faire place au complexe cinématographique Ariel.Adresse : Angle rue Judaïque et rue de Castelnau d'Auros

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les bouffes-bordelais Ce music-hall fut construit en 1895... On vint y applaudir, La Belle Otéro, Eu-génie Buffet, Mayol, Frégoli (un éton-nant transformiste et ventriloque), Florence Duparc, le Chat Noir, Mistin-guett, Ouvrard et Madame, Paulus... Pendant longtemps l'opérette attira la belle société bordelaise. En 1932, les Bouffes Bordelais sont transformés en cinéma et prirent le nom de Capitole. Victime de l'appétit des promoteurs, ce bâtiment est détruit et un immeuble de bureaux le remplacera.Adresse : angle rue Judaïque et rue Saint-Clair (aujourd'hui rue Charles Marionneau)

thÉâtre l’olympiaCet emplacement appelé Ilot Clémen-ceau a toujours été un haut culturel bordelais. Ce fut tout d’abord un très prestigieux théâtre l’Olympia (1918). Il fut acheté par Léon Gaumont en 1922 pour en faire la capitale du cinéma du Sud-Ouest et devint rapidement l’Olympia-Gaumont. De fortes transformations de la salle furent opérées par l’archi-tecte Charles Tournier pour l’adapter aux contraintes des projections ciné-matographiques. La façade elle aussi subit de profonds changements.

En 1952, cette dernière, ainsi que le hall et la salle furent à nouveau entiè-rement restaurés. En 1973 avec la mode des complexes, l’Olympia Gaumont devint Le Gau-mont tout court. C’est au cours des an-nées soixante que cette salle reçut de nombreux spectacles de variétés. Toute la jeunesse bordelaise venaient en masse écouter les idoles du moment. Y compris ce vendredi 23 où le président Kennedy fut assassiné. La presse du soir vendait le journal devant l’Olym-pia et à l’entracte tout le monde apprit

la terrible nouvelle. Pourtant, le spec-tacle reprit comme si de rien n'était et Claude François entama son tour de chant. En 2002, le complexe cinémato-graphique ferma définitivement. Adresse : 9, cours Clémenceau (aujourd'hui l'Auditorium de Bordeaux)

La salle de l'Apollo-Théâtre en 1907 où furent présentés des numéros sensationnels, des revues à succès et des attractions époustou-flantes. © D.R.

Affiche annonçant le spectacle à Bordeaux de mme Ouvrard, célébre diseuse. © D.R.


Polypode, drôle de nom pour un drôle d'atelier situé rue notre-Dame, au coeur des chartrons, inventif et malicieux, celui des amateurs de beaux objets, des artisans d'art et des artistes aux multiples facettes. Polypode, c'est un peu tout cela réuni sous un même toit.

Erwan de Rengervé et Eric Gon-zalez abordent le virage de la quarantaine avec un esprit de

gamins farceurs. Dans leur vitrine, un impressionnant squelette de veloci-raptor en faïence sculptée salue les passants et à ses côtés, on s'attend à ce que le jouet en céramique géant se mette en marche après quelques tours de clé. Le message est sublimi-nal : sachez bonnes gens, qu'ici on tra-vaille sérieusement, sans se prendre au sérieux.Sérieusement, le doute n'est pas per-mis lorsque l'on voit le niveau de fini-tion des objets très design signés Poly-pode : vaisselle, luminaires, lampes, mobilier... il s'agit en règle générale de pièces uniques fabriquées en métal, en bois, en béton ou en faïence. Si le talent ne s'apprend pas, le métier et le tour de main s'acquièrent d'abord à l'école et ensuite avec la pratique quo-tidienne. Erwan de Rengervé a fait ses classes de dessinateur et de tailleur de pierres auprès d'artisans habilités à tra-vailler sur les monuments historiques. Eric Gonzalez travaille aussi le bois et a aussi acquis une expérience compa-

rable à celle de son collègue. Leurs com-pétences associées les ont amené à se spécialiser dans la conception et la fa-brication sur mesure d'aménagements et de décors intérieurs, avec une pré-dilection pour les bibliothèques et les dressing mais aussi boiseries, patines et peintures décoratives. Ils travaillent pour les architectes d'intérieur, mais aussi en direct avec les clients de leur magasin. Tout débute par une visite de chantier, puis un passage à la table à dessin, la présentation d'un croquis, le choix des matériaux et de la patine, la validation d'un devis et ensuite, "yapluka". Il faut compter environ un mois de délai pour voir arriver chez soi la bibliothèque et le dressing attendus. Les prix ? Comme toujours dans le sur-mesure, il est difficile de donner un tarif façon magasin de bricolage. "De 2 000 à 20 000 €", se plaît à dire Erwan, en indiquant qu'une comparaison de ses prix avec ceux de la grande distribu-tion, ne l'effraie pas.... contrairement à son groom de dinosaure.

Polypode, 26 rue Notre-Dame à Bordeaux.Tél : 06 03 37 13 60 - www.polypode.com

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PuBLi-réDACTioNNeL

swingà saint-seurin...

Swingtime Bordeaux est née le 20 novembre 2006 de la ren-contre de passionnés pour le jazz et le blues.L’association de danses orga-nise des animations événemen-tielles basées sur la découverte des danses et musiques swing, accessibles à tous dans des lieux publics de Bordeaux : Swing in Kiosque au Jardin public, fes-tival Swing Art à la halle des Chartrons...Pour mettre en pratique les danses swing, des ateliers heb-domadaires sont proposés depuis de nombreuses années dans le quartier de la Victoire et le quartier Belcier.Afin de satisfaire une demande de plus en plus importante pour les débutants, l’association a ouvert un cours supplémen-taire depuis le mardi 8 janvier dans le quartier Saint-Seurin.Les cours seront dispensés tous les mardi soirs de 20h à 22h (Lindy-Hop de 20h à 20h55 et Jazz-Roots/Charleston de 21h à 22h, débutants, tous niveaux acceptés) à la salle ELLES & CIE située 14 rue Capdeville, par Maxim et Marie-Sophie, professeurs de danses et véri-tables passionnés de danses et musiques swing.

Site : www.swingtime.fr Mail : [email protected]. Tél : 06 15 75 77 76 et 06 19 16 44 96

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guide de la petite enfanceUn nouveau guide pratique de la Mairie de Bordeaux vient d'être publié. Il est destiné à faciliter les démarches des parents et à leur faire découvrir les diffé-rents modes d'accueil, collectifs et individuels. des enfants. Au sommaire, la liste des struc-tures, quartier par quartier. On y trouve aussi un fo-cus sur les Maisons départementales de la Solidarité et de l'Insertion, ainsi qu'un annuaire des points relais. À mettre entre les mains de tous les parents et futurs parents !

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Aquitec, Salon de l'étudiant... chaque année la foule compacte des collégiens, lycéens, étudiants

accompagnés de leurs parents, envahit ces salons, dans l'espoir de trouver une filière avec si possible un débouché. La collecte des documents est de mise, le passage sur les stands, de règle. Mais au final, beaucoup de visiteurs repartent sans avoir trouvé ce qu'ils cherchaient. Principale raison à cela, les difficultés qu'ont les adolescents à se projeter dans le monde professionnel qui les attend. Le manque de visibilité est évident, certains noms de postes, comme celui de commercial, restent très flous, et les contours des différents secteurs d'activité sont souvent mal connus. Trouver une profession qui correspond à ses attentes et à ses capacités nécessite accompagnement et conseils. C'est le service que propose Fabienne Claverie qui a créé voici trois ans à Bordeaux, Futur Proche, un cabinet-conseil en orientation professionnelle. Son but ?

Construire avec ses interlocuteurs un projet professionnel.Sa philosophie ? La scolarité est un moyen pour y parvenir, pas une fin. Il est donc nécessaire de faire porter sa réflexion sur cette fin -le choix d'un mé-tier- pour ensuite regarder les moyens d'y arriver.

pass-avenirSa formation ? Fabienne Claverie connaît bien le monde professionnel. En plus de son cabinet-conseil, elle exerce une profession de cadre supérieure dans le domaine pharmaceutique. Elle reste ainsi en contact avec le monde du tra-vail. Avant ce job, sa carrière l'a conduite à connaître les secteurs de l'agro-alimen-taire, de la logistique ou du high-tech.Sa méthode ? le dialogue avec les adoles-cents au cours de deux séances de deux heures. Après avoir procédé à une auto-évaluation, pris la mesure des goûts, des attentes et des centres d'intérêt, un travail de recherche et d'information

peut commencer. Fabienne Claverie dispose pour cela du logiciel Pass-avenir très performant. Agréée par l'Education Nationale, cette banque d'informations, régulièrement mise à jour, a été conçue par un éditeur spécialisé dans ce type d'outil. On peut, grâce à ce logiciel, avoir les spécificités de plus de mille métiers qui constituent le monde professionnel. Le travail de réflexion consiste alors à ramener ce choix à une dizaine de pro-fessions pour finir à un nombre encore plus réduit, l'idéal étant de trouver la bonne.A partir du choix de cet horizon profes-sionnel, il est temps de se préoccuper du parcours scolaire et des filières (type de BAC, BTS, DUT, Fac, Écoles Supé-rieures…) qu'il faut emprunter pour al-ler dans cette direction. Fabienne Clave-rie est alors à même de tracer la route.

Futur Proche, 31 rue rosa BonheurTél : 06 74 24 46 28 / 05 33 48 90 01uniquement sur rendez-vous.Contact sur www.futur-proche-conseil.fr

Imaginer quel pourrait être son avenir professionnel, quand on est ado, n'est pas aisé. La route pour y par-venir est longue et semée d'embûches, pour s'orienter dans la bonne direction, mieux vaut suivre de bons indicateurs. Futur Proche est prêt à les fournir.

le futur proche se conjugue au présent

Fabienne claverie aide les adolescents à trouver leur orientation professionnelle. © D.R.

PuBLi-réDACTioNNeL

Éducation


LES CIMETIÈRES PROTESTANTS DE BORDEAUX

Le plus ancien cimetière protes-tant dont il soit fait mention à Bordeaux date du XVIème siècle. Il se trouvait dans le quartier de la rue des Ayres et était issu d’une initiative privée. En 1751, un second cimetière vit le jour rue Pomme d’or. Rapidement saturé, il fut remplacé par le cimetière des Etrangers, ouvert en 1769 à quelques encablures. Désaffecté en 1889, on édifia à son empla-cement en 1975 le bâtiment de la Caisse régionale de la Sécurité so-ciale. En 1779, les religionnaires Français installèrent, près de la porte d’Aquitaine, un cimetière baptisé Sablonat dans un jardin privé. Lequel fut fermé en 1826 puis vendu en 1882. Avant l’éta-blissement de ces cimetières, les protestants avaient dû, pendant plus de soixante ans enterrer leurs morts soit dans des jardins soit dans des cours.

Discret depuis l’extérieur, par-fois méconnu du public, le lieu est aujourd’hui privé.

De nombreuses personnalités y sont pourtant inhumées : citons par exemple l’historien Camille Julian, la cantatrice Hortense Schneider, le fondateur de la Ligue française des Droits de l’homme Ludovic Trarieux ou encore Jean-Jacques Bosc, négo-ciant et haute figure du commerce bordelais. Créé en 1826, mis en service l’année suivante et agrandi en 1853, le cimetière protestant té-moigne en fait « mieux que nul autre de l’immigration des marchands, négo-

créé en 1826, le cimetière protestant de la rue Judaïque reste encore parfois méconnu. De nombreuses personnalités y sont enterrées. Par Thomas Dusseau

ciants ou banquiers dans une ville indus-trielle telle que Bordeaux ». On retrouve donc ici des Allemands, Suisses ou des Anglais. Pasteurs et membres du consistoire sont égale-ment en nombre.

style simple et dÉpouillÉ A la différence du cimetière de la Chartreuse, « très construit et de carac-tère urbain », les plantations de cyprès donnent au cimetière protestant un « caractère agreste », explique Phi-lippe Prevot, chargé du patrimoine à l’Office de tourisme et auteur, il y

quartier

le cimetière protestant, cyprès, si loin


Le cimetière protestant compte une partie plus ancienne, située à l’est. Faute de place, le consistoire avait dû l’agrandir à l’ouest en 1853. © T.D.

a quelques années, d’un livre sur les cimetières de Bordeaux. « La présence des cyprès autour des tombes évoque les inhumations isolées dans les campagnes. Il s’agit d’un paysage original qui parle des attitudes et d’une sensibilité diffé-rentes envers le culte du souvenir et du défunt », poursuit l’auteur.Des tombes dépouillées, un nombre limité de croix (leur présence indique l’inhumation de conjoints de religion catholique) et des tombeaux qui, pour la plupart, ne possèdent pas de stèle. Ils se signalent que par une dalle, cette caractéristique répondant à l’idéologie protestante de l’humilité. Le type de monument le plus répan-du est la dalle inclinée rectangulaire entourée d’une murette formant clôture. Ces sépultures à enclos sont parfois de dimensions importantes et regroupent plusieurs pierres tom-bales souvent taillées dans du marbre blanc, matériau généralement em-ployé pour les monuments des riches familles protestantes.

Cimetière protestant. 93, rue Judaïque. 09 54 01 94 89

HEINz SALMIDE, UN HéROS OUBLIé...La bande-dessinée Histoire(s) de Bordeaux est parue fin novembre : un album collectif, mené par dix jeunes historiens et sept dessinateurs de la région, qui offre un regard inédit sur la ville. L’occasion notamment de retracer quelques moments forts de son histoire, de son développement économique aux heures sombres de la Révolution en passant par les retentissements de l’affaire Dreyfus. Une partie illustrée par Benoît Lacou et dont plusieurs vignettes retra-cent l’enterrement du Recteur Auguste Couat en 1898. Prononçant l’oraison funèbre, l’écrivain et doyen de la faculté des Lettres de Bordeaux, Paul Stapfer, avait alors manifesté publiquement son opinion en faveur du capitaine Dreyfus. Son discours lui vaudra d’être suspendu six mois de ses fonctions par le ministre de l’instruction publique…

il sauve le portOn trouve quelques pages plus loin une autre partie consacrée au sauve-tage du Port de la Lune en 1944. Contrairement aux ordres qu’il avait reçu de faire sauter les installations portuaires et les quais, l’artificier allemand Heinz Stahlschmidt avait pris le risque de faire sauter le blockhaus contenant les charges explosives, permettant ainsi d’épargner plusieurs milliers de vie. Naturalisé sous le nom de Henri Salmide en 1947, il a épousé une française en 1949 et est décédé à Bordeaux en 2010. Comme le Recteur Couat, il est lui aussi enterré au cimetière protestant de Bordeaux, rue Judaïque.

BD Histoire(s) de Bordeaux. Editions Grand Sud, 2012. 14,50 euros

La tombe de Heinz Stahlschmidt, artificier allemand antinazi qui a par son insubordination sauvé le port de Bordeaux.© T.D.


Si Saint-Seurin est un village, il a aussi ses hameaux, comme celui qui s'est formé autour de la place Gabriel Delaunay. Les créateurs y ont élu domicile.Par Thomas Dusseau et François Puyo

hÉlène jaïs, des bijoux pour amuse gueulesCuisinière de formation, Hélène Jaïs, 47 ans, a travaillé dans la restauration pen-dant plus de vingt ans. Un univers diffici-lement compatible avec la vie de famille et un bébé en bas âge. La naissance de sa fille en 2001 l’a incitée à faire une pause. Un peu plus tard, une rencontre l’a conduite sur les marchés de Bordeaux, du bassin d’Arcachon et des Landes pour vendre les bijoux achetés chez des grossistes. Ses propres créations aussi : sautoirs, boucles d’oreille, bracelets et colliers… « J’ai toujours été assez bricoleuse et manuelle », explique-t-elle. Elle semble aussi à l’aise pour dresser une assiette que pour assembler des perles.Forte du succès de son activité ambu-lante, Hélène Jaïs a eu la judicieuse idée de se sédentariser en ouvrant sa propre boutique, pour le plus grand bonheur des riverains du quartier. L'enthousiasme des ados de son entourage, sensibles à toutes ces couleurs et désireux d’en faire bénéficier les copines, lui a donné la motivation nécessaire pour aller au bout de son projet. La petite boutique a ouvert ses portes juste avant noël et se veut avant tout un lieu de partage : on peut ainsi y passer un après-midi entier pour assembler les perles selon ses goûts, y traîner sa mère à la sortie du collège ou du lycée, y prendre un thé ou jouer au billard indien. Toujours passionnée par la cuisine, Hélène Jaïs entend également concrétiser bientôt un vieux projet : ouvrir un restaurant. Reste à dégoter le local pour assouvir son appétit.

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les tapissiers : vincent gasche et jÉrôme meyzie « La vocation, c’est avoir pour métier sa passion », disait Stendhal. Faire de son passe-temps favori son gagne-pain n’est pourtant pas donné à tout le monde. Celles et ceux qui y par-viennent n’ont d’ailleurs toujours pas édité de recette miracle… Si les rencontres, les opportunités et la détermination y sont pour beau-coup, il faut aussi prendre en compte le contexte, pas toujours propice à l’aventure. Originaire de Limoges, Jérôme Mei-zie s’est très vite passionné pour la décoration. « Je dessinais des intérieurs, des sièges et des rideaux à l’école pri-maire. Ma chambre était un vrai décor de théâtre », rigole-t-il encore. Habitué dans son enfance à traîner dans les ateliers de porcelaine, dont celui de ses parents, il a retapé son premier fauteuil à treize ans et s’est inscrit

quelques années plus tard à l’Ecole nationale des arts décoratifs. Une « évidence », sauf que... l'heure n'était pas encore venue de rejoindre la noble confrérie des artisans. Après avoir obtenu une licence de finances et passé de longues heures dans des banques ou des assurances, Jérôme Meyzie a retrouvé sa vocation, pu de-venir tapissier-décorateur et ouvrir son atelier en 2011. Un espace qu’il partage aujourd’hui avec Vincent Gasche, rencontré à l’Ecole Boulle à Paris. Lui travaillait dans les rela-tions publiques avant de s’installer à Bordeaux mais avait toujours gardé l’envie de revenir « à des choses arti-sanales et à la création ». Avant leur installation, le local hébergeait des éditeurs et déjà, il y a une quinzaine d’années, un tapissier. Il n’y a pas de hasard !

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la perfectionniste : vÉronique chicheporticheIl n’y a pas longtemps, une petite fille à qui elle donnait un cours a choisi de délaisser la danse pour la gymnastique. « Du gâchis, elle était très douée », se sou-vient Véronique Chicheportiche, la di-rectrice de City Dance. Une école sous statut amateur mais dirigée par une vraie professionnelle. Avec tout ce que cela comporte : un goût certain pour la perfection, l’effort, et une expérience suffisamment riche pour repérer les jeunes talents et les guider vers le plus haut niveau. Sa fille, qu’elle a formée, est aujourd’hui soliste reconnue à New-York et nombre de ses anciennes élèves sont devenues professeurs. Et si elle n’a pas embrassé la même carrière, son CV ne manque pas non plus de renommée: ouverture de sa première école de danse classique à 23 ans cours du Chapeau-Rouge, perfectionnements et stages internationaux à Cannes, Londres ou New-York, professeur dans une école professionnelle à Toulouse pendant dix ans… Jusqu’à se réinstaller à Bordeaux et à ouvrir City Dance, il y a cinq ans. Depuis, elle poursuit son travail avec toujours le même objectif : « faire parta-ger aux enfants et aux adultes l’émotion que suscite cet art » en les faisant bénéficier d’un apprentissage des plus sérieux.

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brocantine, la cours de rÉcrÉation L'Education Nationale mène à tout à condition d'en sortir... cette boutade, Michèle et Jean Faure pourraient se l'approprier. Les exercices et les heures de cours, tous deux ont beaucoup don-né, au cours de deux belles carrières de RPP (rééducatrice psycho pédagogique) pour Michèle et de prof de gym pour Jean. Ils ont attendu l'âge de la retraite pour réaliser leur rêve commun : deve-nir brocanteuse et brocanteur.Ils étaient tellement pressés par cette reconversion aux allures de récréation, qu'ils ont aménagé leur petite bou-tique de la rue Caudéran, en même temps qu'ils rangeaient leurs cahiers et donnaient leurs derniers coups de sifflet. Le nom espiègle de "Brocantine" donné à ce magasin renvoie d'ailleurs à leurs années MAIF. Cela fait douze ans qu'ils vivent cette aventure, leur aventure. Des regrets ? Que nenni, si c'était à refaire ? Il suffit de voir la passion intacte avec laquelle Jean évoque ses exploits de maître d'armes à Libourne pour comprendre qu'il a vécu une vie d'enseignant pleine et épanouissante. Aujourd'hui, c'est avec le même enthousiasme qu'ils nous parlent de la patine de ses meubles, de ses bronzes, de ses vitraux authentiques et de l'éthique de son nouveau métier.

Michèle est au diapason. Les porce-laines anglaises Minton, peintes à la main, n'ont plus de secret pour elle et rien ne lui fait plus plaisir que de par-tager son savoir à un public réceptif. Enseignante un jour, enseignante tou-jours.Soucieux de leur qualité de vie et de leur santé, Michèle et Jean ont pris le parti de n'ouvrir qu'en fin de journée à partir de 17h et jusqu'à 20h30. Ils accueillent dans ce créneau une clientèle fidèle qui pousse la porte de "Brocantine", autant pour les voir eux, que leurs nouveaux meubles et bibelots dénichés durant la journée par Jean, le fin limier. Que traque-t-il ? le beau, le rare, l'authen-tique, le coup de coeur... Bidouilleurs, passez votre chemin. Ils confessent que la plupart des objets chinés pourrait parfaitement venir chez eux pour déco-rer leur intérieur. C'est le cas du magni-fique vaisselier charentais qui trône en bonne place dans leur magasin après être resté trente ans dans leur maison. Une raison à cela ? Leurs enfants ne l'aiment plus. On n'est jamais trahi que par les siens !

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de l'infographie au design sur verre...“Artiste ? je n'aime pas ce mot, il ne convient pas à ce que je fais, parlez plutôt d'artisan créatif". Va pour l'appellation. Il n'empêche qu'artiste ou pas, Ma-thieu Chapellan réalise de très belles choses. D'un verre, celui d'une porte vitrée, d'une fenêtre, d'une véranda, tout ce qui a de plus banal, il en fait une oeuvre d'art. Avant de devenir designer sur verre, Mathieu Chapellan a exercé le métier d'infographiste. La pratique du dessin sur ordinateur, la maîtrise des pers-pectives, la 3D et le recours à l'incon-tournable nuancier Pantome et ses dégradés de couleur ont été acquises derrière l'écran et sur la page blanche. Du coup Mathieu est à même d'em-ployer les techniques les plus ances-trales que sont la coloration des verres, l'utilisation du plomb, les verres bi-seautés... tout en utilisant aussi une technique très novatrice. Elle nous vient des Etats-Unis et son nom n'a pas encore de traduction : Stained Glass Overlay (SGO). Pour en connaître les tenants et les aboutissants, mieux vaux interroger

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"Pour vivre heureux, vivons cachés", c'est en oubliant ce vieux précepte que le gérant du salon de massages coquins Divinéa, de la rue Rolland, s'est attiré les foudres de la police et de la justice.

Chacun a bien compris que ce n'est pas le caractère illicite des "soins" prodigués dans

cet établissement qui est en cause mais son aspect très ostentatoire, voire tapageur. Pour signaler la pré-sence de ce nouvel établissement dans la très sélecte rue Rolland, les concepteurs de la façade du Divinéa n'ont pas fait dans le soft. La couleur choisie etait des plus suggestives, les éclairages en harmonie avec les pratiques annoncées, quant au site internet, il était sans ambiguïté sur la nature(iste) des prestations pro-posées par Chloé et Elodie. Seuls les tarifs (de 120 à 250 euros) étaient en conformité avec le standing de la rue.Ce manque de discrétion fut une er-reur stratégique quand on sait que cette respectable rue Rolland abrite un coiffeur et un cordonnier fré-quentés par le tout Bordeaux. Nos VIP's de la bonne société devaient raser les murs pour aller se faire... raser et éviter de battre la semelle sur les pavés de peur qu'on ne les imagine allant célébrer le culte

de Divinéa. Pour ne rien arranger, certains commerçants de cette rue étaient depuis quelques mois aux prises avec un service d'urbanisme assez tatillon sur la conformité de leurs propres enseignes et façades.Lorsqu'ils ont découvert ce qui se faisait au numéro 14, apparemment en toute impunité, des protestations sont remontées au plus haut som-met de l'état bordelais. Moins d'un an après l'ouverture de ce commerce intrus, la sanction a fini par tomber. Le gérant a été placé en garde à vue et le parquet a ouvert une informa-tion judiciaire pour proxénétisme hôtelier. Le Divinéa, temple éphé-mère du massage naturiste, est allé se rhabiller et avec lui ses hôtesses et leurs clients. Le Bordeaux licen-cieux a commenté cette fermeture administrative en regrettant ces licenciements, tout en se rassurant à l'idée que d'autres établissements, plus discrets, proposaient toujours des activités comparables à celle de feu (de l'amour) Divinéa. Les portes du paradis terrestre et du 7ème ciel ne sont donc pas closes.

divinÉa, une maison définitivement close

le praticien. Mathieu est comme tous les passionnés, intarissable sur le sujet et désireux d'expliquer ce procédé qui, selon lui, va révolutionner son métier. Le résultat, chacun peut l'apprécier, à partir de photos ou d'échantillons visibles dans son magasin. C'est spec-taculaire, étonnant, le verre semble être teinté dans la masse et toutes les nuances de couleur ressortent parfai-tement. Le "Stained and Co" est assez bluffant. Mathieu Chapellan intervient sur tout type de support, portes de douches, baies vitrées, tables en verre, plafon-niers d'entrée d'hôtels particuliers... Parlez budget n'est pas aisé, tout dépend de la complexité de la com-mande, de la surface d'intervention. Mathieu, devis à l'appui, démontre que ses prestations ne sont pas réservées aux gens fortunés. Poussez sa porte, en verre, il vous dira tout, transparence oblige.

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bordeaux.fr

actualitÉ bordelaise : lE BEST OfSourires, rires, émotions, colères... voici en quelques brèves- clin d'oeil , un résumé de ce que l'actualité bordelaise nous a proposé au cours de ces dernières semaines.

agglo

notre temps, bordeaux sur le podiumAlain Juppé s'est vu remettre, lors de l'une de ses nombreuses visites dans les

maisons de retraite en début d'année, le dernier exemplaire du magazine Notre Temps. Comme Cosmopolitan le fait avec ses enquêtes, pour dégotter les meilleurs

endroits pour draguer, cette publication senior a classé les villes françaises où il fait bon vivre sa retraite : qualité des transports en commun, possibilité de faire

du sport, de se soigner, de se loger, de se cultiver... Les villes ont été jaugées selon 25 critères distinctifs. Et au final, Bordeaux termine à une très flatteuse deuxième place sur 18 villes classées. Le winner is... la très étonnante ville de Grenoble. Une habituée des sommets, il faut bien l'admettre. Alain Juppé a fait son petit effet en

évoquant la nouvelle à chacune des ces cérémonies. Mais il a pu constater que son public aurait bien aimé apprendre que Bordeaux était sur la première place

du podium plutôt que celle de Poulidor (fringuant senior s'il en est). Pour calmer ses troupes, il a déjà déclaré que son objectif était bien sûr de faire la course en

tête lors du prochain classement. D'ici là, Bordeaux disposera peut-être de l'arme fatale, le déambulateur design commandé par notre ministre Michèle Delaunay à

Philippe Starck. Si avec un tel engin, cela ne marche pas, c'est à désespérer.

collection aux chartronsNathalie Mémoire, la directrice du Musée de Science Naturelle du Jardin Public l'avait annoncé : la fermeture pour travaux de son établissement n'allait pas être synonyme de mise en sommeil de ses activités. Elle tient parole, puisqu'on a pu voir du 24 janvier au 17 février dans la halle des Chartrons une étonnante exposition de spécimens naturalisés, du petit passereau au grand fauve d'Afrique. Cette manifestation a surtout été l'occasion d'expliquer au grand public les rudiments de la nécessaire restauration entreprise pour conserver les animaux naturalisés et éviter qu'ils ne se dégradent. Nathalie Mémoire en a profité pour faire le point sur le chantier

attendu dans l'hôtel du Jardin Public. Des retards ont été pris pour trouver les bonnes entreprises au bon prix. Mais le chantier débutera bien cette année pour se terminer en 2015.


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bel ouvrageL'architecte Michel Pétuaud-Létang en a sans doute eu assez d'être considéré comme le seul responsable des retards dans la livraison de l'Auditorium. Du coup, pour démontrer qu'il sa-vait être à l'heure quand il s'agit de livrer un ouvrage, il vient de publier un livre intitulé "Brève histoire de la musique à Bordeaux" (28 euros). Une large part est accordée à la construction de l'Audito-rium. Ce livre est sorti 48 heures avant que celui-ci ne soit inau-guré. Cette performance chrono a dû épater son éditeur qui lui avait passé commande. Un éditeur à poigne, sans nul doute, qui a su faire respecter à ses auteurs les plan-nings établis. Cet éditeur n'est autre que… Michel Pétuaud-Létang.

Éric Dahan, chroniqueur musical du journal Libération, ne devait pas savoir que la place Gambetta fut pendant longtemps le lieu où était dres-sée la guillotine destinée aux exécutions capitales. À sa façon, il vient de faire tomber un couperet très tranchant sur notre Auditorium voisin de ladite place. Le titre de son article est sans rémission : "Bordeaux, L'audi-torium rate le coche". Le bourreau fait part de façon très argumentée de sa déception quant à l'acoustique des lieux. Sa conclusion est comme son jugement : sans appel : "cet Auditorium n'est pas une réussite"Les spécialistes apprécieront et verront si l'on doit apporter du crédit à cette mise en pièces... Les cocoricos bordelais vont trouver amère cette fausse note dans des commentaires jusqu'ici très louangeurs. Faut-il y voir, comme on le dit, une manifestation d'un parisianisme dédaigneux à l'égard de ce qui se fait en province, notamment dans le domaine culturel ?On ne peut pas écarter cette hypothèse, mais il ne faudrait pas non plus y voir que cela. Il est possible que cet Auditorium, si beau soit-il, soit encore perfectible, et dans ce cas pourquoi ne pas envisager d'en amélio-rer les performances ? En matière d'acoustique, il n'est de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.

jumping de bordeaux : le gratin en selleNicolas Canteloup était venu en guest-star il y a deux ans pour participer au Jumping Interna-tional de Bordeaux. Pour l'édition 2013 (prévue du 8 au 10 février) on annoncera la venue d'un trio composé de Guillaume Canet, Charlotte Casiraghi (la fille de la princesse Caroline de Monaco) et de Marie Couperie-Eiffel (descen-dante de Gustave Eiffel). Cette dream-team se serait alignée dans le concours amateur, le conditionnel était encore de rigueur, 8 jours avant le grand saut. La venue du plus célèbre résidant le l'Herbe n'est pas sans lien avec la sortie prochaine du film de Christian Duguay consacré aux aventures du cheval Jappeloup et de son cavalier Pierre Durand. Dans la distri-bution des rôles, on retrouvera aussi l'incon-tournable compère de Guillaume Canet : Jöel Dupuch. Quand on est ostréiculture, le pied de cheval, on connaît.

auditorium : exÉcution capitale

© c.Bricot


Une antenne de l’associa-tion Ensemble 2 Généra-tions vient de se créer à Bordeaux, marie-Sophie Desmarest en est la pré-sidente et nous explique comment fonctionne cette association de logement intergénérationnel.

quel est le berceau de votre association ? Ensemble2génération est née à Paris en 2006. L’objectif initial n’a pas va-rié : c’est de rompre la solitude des personnes âgées, de faciliter l’accès au logement des étudiants et de rap-procher ces deux générations. Le concept a déjà formé plus de 1 200 binômes, principalement dans le Nord de la France. comment expliquez-vous ce succès ?Les personnes âgées se sentent sécu-risées par cette présence. Le maintien à domicile est bénéfique aux seniors, même très âgés, notre doyenne a 103 ans. La grande majorité des per-sonnes âgées souffrent d’un manque de lien social. Et l’étudiant, quel est son intérêt dans cette formule ?Il apprécie de se voir accueilli pour suivre ses études dans de bonnes conditions, à une époque où les loyers sont si chers. La force de ce concept est d’allier bénéfice humain et intérêt économique dans un esprit de solidarité partagée. concrètement, comment cela se passe-t-il ?Plusieurs formules sont possibles : si la personne âgée veut avant tout ne plus être seule, le logement est gra-

tuit. En échange, l’étudiant rentre le soir pour dîner - partagés ou non – et lui tient compagnie deux week-end par mois.Autre formule, l’étudiant verse une participation aux charges et rend des services à la personne âgée et partage des moments privilégiés (lec-ture, cinéma, théâtre). Dans la troisième formule - le « loge-ment solidaire » - le locataire verse une participation financière qui per-met à la personne âgée d’avoir un complément de revenus.

Le point commun de ces trois formules ? Il s’agit bien d’une rencontre hu-maine. Ce qui est formidable, c’est de penser que ces personnes âgées peuvent encore jouer un rôle social

en aidant un jeune. Preuve de ce savoir-faire, l’association a été pri-mée par la Mairie de Paris, a reçu le prix de la solidarité de proximité et vient de recevoir le premier prix de l’année européenne de la solidarité intergénérationnelle 2012. Où en est l’agence bordelaise ? Elle se déplie (sourire). Le bouche à oreille fonctionne à plein, j’ai déjà plusieurs étudiants qui ont manifes-té leur intérêt, à moi de leur trouver la cohabitation de leur rêve ! comment rentrez-vous dans vos frais ?Nous sommes dans le cadre d’une association d’inspiration chrétienne à but non lucratif. Pour nos frais, nous demandons aux étudiants et aux seniors de verser une cotisation annuelle. Nous sommes très attachés à la dimension spirituelle d’une dé-marche qui nous est propre.

Marie-Sophie DesmarestTél : 07 86 62 26 07Web : www.ensemble2generations.fr

Les personnes âgées peuvent encore jouer un rôle social en aidant un jeune.

uN MêMe ToiT, deux gÉnÉrations

Éducation

marie-Sophie Desmarest vient de lancer à Bordeaux une antenne de l'association Ensemble 2 Générations pour rapprocher les générations et aider les jeunes étudiants à trouver un logement à des prix défiants toute concurence. © D.R.


Participer à des stages pour apprendre à travailler le bois massif, à se familiariser avec les outils et les techniques des ébénistes, c'est la pro-position que fait Géraldine Peronne à de futurs grands chefs de l'établi.

PuBLi-réDACTioNNeL

wood it yourself, si j'avais un marteau...

Chez les Wood, on aime à par-tager. Robin, l'ancêtre le plus illustre de la dynastie se plaisait

à réduire les inégalités, de nos jours, à Bordeaux, avec la représentante de la « famille Wood », Géraldine Peronne, il est toujours question de partage ; celui du savoir et des compétences dans le domaine de l'ébénisterie. Wood, on le retrouve dans le nom de son entre-prise, Wood it yourself, qui sert aussi d'adresse internet.Les techniques qu'elle veut aujourd'hui transmettre, Géraldine les a acquises en suivant une formation à l'école Boulle dont la réputation n'est plus à faire. Pédagogue émérite (merci à ses enfants), toujours de bonne humeur, elle est passionnée par ce qu'elle a elle-même appris. Elle veut aujourd'hui en-seigner ses connaissances à un public de débutants ou de bricoleurs confir-més, voire experts. Quel que soit leur niveau de maitrise, ces amateurs ont en commun une même passion pour le bois et l'usage créatif que l'on peut en faire. Une façon aussi pour les novices de se prouver que le maniement du marteau ou de la scie sauteuse n'est pas toujours l'étape qui précède l'arrivée du flacon de mercurochrome.

des ateliers 100% pratiquesGéraldine se méfie des comparaisons, mais nous reprenons à notre compte celle qui consiste à établir un rapproche-ment entre son job et celui des ateliers de chefs. Dans ces tops chefs schools, on ressort en sachant monter une crème chantilly comme nos mamies et réaliser des cocktails comme à la Havane. Avec Géraldine, le programme est différent. On se régale avec un menu composé de

queues d'aronde, de tenons, mortaises, et autres entailles à mi-bois. En guise de fouets et de micro-ondes, on dispose de scies, de perceuses et de rabots … et de tout un parc machine très à la pointe. Il est dit que les bons ouvriers doivent dis-poser des bons outils. Géraldine a banni de ses cours l'apprentissage théorique et les exercices de style. Elle appuie ses cours sur la fabrication d’objets contem-porains en bois massif.

Les stagiaires ont d'ailleurs pour pre-mier devoir de choisir l'objet qu'ils souhaitent réaliser durant leur cours : lampe de chevet, lampadaire, cadre... Tous ces objets de design sont fabriqués à partir de bois noble dont les essences sont laissées au libre choix des élèves. Chacun des participants repart de son stage avec le fruit de son travail.Géraldine propose des modules de quatre à six séances de trois heures. Pourquoi trois heures ? C'est la durée nécessaire pour se mettre dans le bain, régler les machines, réaliser les pièces selon les plans fournis et à la fin du set,

ranger ses outils.Les cours sont facturés 18 euros de l'heure, le nombre d'élèves maximum est fixé à six et des groupes de niveaux sont constitués. Géraldine est présente en permanence pour accompagner le mouvement, prodiguer des conseils et si nécessaire corriger le mauvais geste. La bonne humeur est de rigueur et tra-vailler sérieusement sans se prendre au sérieux est la devise maison.Les cours se déroulent selon les dispo-nibilités des deux lieux mis à sa dispo-sition : une salle située dans les locaux du magasin Leroy Merlin ou une pièce dans l'atelier de l'ébéniste Charles Hen-ry Poirier, situé quai Bacalan. L'inscrip-tion préalable à ces stages est un pas-sage obligé, voilà qui est établi !

Géraldine Peronne 06 60 31 98 61www.woodityourself.fr

Géraldine Peronne entourée de ses élèves, attentifs et fiers de leurs créations. © D.R.

Chacun des participants repart de son stage avec le fruit de son travail.


Votre métier de courtier gestionnaire de patrimoine est encore peu répandu comparé aux pays anglo-saxons. Y a-t-il une évolution ?Philippe de Saint-Seine : Il est vrai que nous sommes loin de la situation de l'Angleterre et surtout des Etats-Unis. Dans ces pays, une part essentielle de la collecte financière (44 % en Grande-Bretagne et 70 % au USA) est réalisée par des structures indépendantes. En France, nous n'en sommes pas là mais l'exercice indépendant de conseil patri-monial est aujourd'hui reconnu pour son efficacité et sa fiabilité. Notre rang sur la place de Bordeaux le démontre.

Faire appel à un indépendant procure quels types d'avantages ?Philippe de Saint-Seine : Ce statut est un avantage pour ceux qui, comme nous, aiment la liberté d'entreprendre et le plein exercice de nos responsabilités mais c'est aussi et surtout profitable à nos clients, particuliers comme chefs d'entreprises, et ceci quel que soit leur niveau de revenus ou la valeur de leur patrimoine. Nous leur garantissons une approche objective et un conseil adapté. S'il s'agit d'assurer des biens ou des personnes, de préserver l'avenir d'un patrimoine, être indépendant signifie que nous sommes en mesure de conseiller nos clients. Dans ces domaines, de multiples solutions existent et nous avons les marges de

traditia, la valeur montante de la gestion de patrimoineTraditia, société de ges-tion de patrimoine, a quitté ses bureaux du cours de Gourgue, pour s'installer rue de Turenne. Philippe de Saint-Seine son président nous explique les spécificités de son métier.

manoeuvre et la liberté pour étudier les plus avantageuses. C'est toute la différence entre le prêt-à-placer ou le prêt-à-assurer et les services sur-mesure que nous pratiquons.

Assurance, placements, fiscalité, patrimoine... comment Traditia peut être performant dans autant de domaines ?Philippe de Saint-Seine : Traditia n'existe et ne se développe qu'en regroupant des compétences dans chacun de ses domaines d'intervention. Traditia ras-semble actuellement quinze collabo-rateurs, douze à Bordeaux et trois à Paris. Ainsi nous abordons tout à la fois des problématiques touchant à l'assurances IARD, à la santé et la pré-voyance, aux placements financiers, à l'assistance aux chefs d'entreprises, l'ingénierie patrimoniale et les opé-rations de cession et de transmission, notamment dans le domaine viticole. J'ai dans mon équipe, des juristes, des fiscalistes, des analystes financiers, des spécialistes en assurance.

Un coup de coeur ?Philippe de Saint-Seine : Oui, pour notre dernier bébé bien sûr, une écurie de chevaux de course, agréée par France Galop, basée à l'hippodrome de Pau. Elle est dirigée par un entraîneur de renom, Charles Gourdain. J'ai créé l'entité Traditia Racing Club dont on peut devenir actionnaire et ainsi être copropriétaire de chevaux de course. Les perspectives de gain, c'est bien sûr les victoires sur les hippodromes et les reventes de chevaux. Les plus-values sont intéressantes, c'est un bon moyen pour diversifier son patrimoine. C'est aussi un investissement-passion et pour beaucoup, l'occasion de découvrir un monde fantastique, celui des écu-ries de pur sang. Si vous me demandez en conclusion, si Traditia veut ainsi prouver sa volonté de faire la course en tête, je vous répondrais que oui !

Traditia - Créateurs de Patrimoine127 rue de Turenne. Tél : 05 57 81 82 83www.traditia.comwww.traditiaracingclub.com

L'équipe de Traditia, aux compétences pluridisciplinaires, est reconnue pour son engagement professionnel © PIERRE DE fERlUc

PuBLi-réDACTioNNeL


DU 7 AU 9 FÉVRIER

BRADERIE D’HIVERCommerçants locaux et commerçants ambu-lants installent leurs stands dans la rue. À vous les bonnes affaires !

› Divers lieux

DU 7 AU 9 FÉVRIER

CONCOURS DU CHOCOLAT4ème grand concours national du Chocolat de la ville de Bordeaux, organisé par la Fédération Nationale Autonome des Chefs Compagnons Pâtissiers et Boulangers de la Gironde

› Hôtel de Ville

DU 7 FÉVRIER AU 7 MARS

XENAKIS : LE DIATOPE, UNE MUSIQUE À VOIRLe Diatope (1978) est l’un des plus importants polytopes de Xenakis. Il combine quatre « mé-dias » : musique, architecture, spectacle visuel, textes programmatiques.

› 308 maison de l’architecture

8 FÉVRIER

30 ANS DES JSALe quartier Saint-Augustin fête les 30 ans de sa Maison !

› Allée des Peupliers

8 FÉVRIER

BORDEAUX MON TREMPLIN MUSIQUE INTERQUARTIERSConcert gratuit. Venez nombreux et votez pour élire le groupe qui représentera votre quartier lors de la fi nale le samedi 23 février à la Rock School Barbey !

› Auditorium - St-Michel/ Nan-souty/ St- Genès

DU 8 AU 16 FÉVRIER

DIALOGUE DES CARMÉLITESCoproduction Opéra National de Bordeaux et Angers-Nantes Opéra. Opéra en 3 actes et 12 tableaux.

› Grand-Théâtre / Opéra national de Bordeaux

DU 8 AU 10 FÉVRIER

JUMPINGINTERNATIONALCoupe du Monde FEI de saut d’obstacles

› Parc des Expositions de Bor-deaux Lac

9 FÉVRIER

ORCHESTRE D’HARMONIE DE BORDEAUXRiche d’une expérience de plus d’un siècle, l’Orchestre d’Harmonie de Bordeaux est l’une des institutions emblématique du patrimoine culturel de la ville de Bordeaux.

› Théâtre Fémina

9 FÉVRIER

CONCERT MARIPOSALe duo Folk-Blues Mariposa offre une musique qui aspire au voyage et à la liberté. Ils vous proposent un répertoire blues- folk des années 60’ a 90’.

› Restaurant La Tour des Chartrons

9 FÉVRIER

RUGBY À XV TOP 14Union Bordeaux Bègles/Toulon

› Stade Chaban-Delmas

9 FÉVRIER

DOMINIQUE FILLON TRIO, « AS IT COMES »Découvrez le troisième album du pianiste Do-minique Fillon sort son troisième album «As it comes»

› Comptoir du Jazz

JUSQU’AU 10 FÉVRIER

WHITE SPIRITLes théâtres d’ombres, le dessin animé ou le cinéma des origines sont quelques-uns des do-maines dans lesquels Hugues Reip aime s’aven-turer pour repenser la forme de l’exposition.

› Galerie MLS

PAR ICI LA SORTIE ! VOTRE JOURNAL DE QUARTIER VOUS PROPOSEQUELQUES EXCURSIONS CULTURELLES À TRAVERS LA CUB.

FÉVRIER - MARS 2013

THÉÂTRE / DANSE

EXPOS / ATELIERS

MUSIQUE

SPORT

PHOTO : D.R.


13 FÉVRIER

LANG LANG« Déchaînant toujours autant les passions (chose devenue rare sur la planète classique…), Lang Lang poursuit sa route entre une intense activité extra-musicale et des concerts et des enregistrements laissant rarement de marbre… […]Premier pianiste chinois engagé par les Philharmoniques de Berlin et de Vienne ainsi que par les meil-leurs orchestres américains, Lang Lang s’est produit à 29 ans dans toutes les grandes villes du monde lors de récitals et de concerts à guichet fermé. Le fait qu’il fi gure dans le Time 100 de l’année 2009 — les 100 personnalités les plus infl uentes du monde selon l’hebdomadaire Time — témoigne de ce succès. En août 2008, plus de cinq milliards de spectateurs ont suivi le concert de la cérémonie d’ou-verture des Jeux Olympiques de Pékin où il incarnait la jeunesse et l’avenir de la Chine. La rumeur veut que quarante millions d’enfants chinois se soient mis à l’étude du piano suite à cet événement… »Max Dembo, Quobuz.com, 12 janvier 2012. › Auditorium- Opéra national de Bordeaux


EXPOSITION MONTPARNASSE / ST-GERMAIN-DES-PRÉSRegard sur l’Abstraction lyrique.

› Musée des beaux-arts

12 FÉVRIER

BASKET PRO BJSA/Saint Vallier

› Salle Jean Dauguet

12 FÉVRIER AU 5 MARS

EXPOSITIONS VISAGES DU ROCKK.Ro & Chatz

› Le Node

13 FÉVRIER

«AU TEMPS DES LETTRES PERSANES...»Montesquieu et l’exotisme dans la musique, le chant, la danse et la littérature autour de 1700, Cie Les Caractères

› Théâtre du Pont Tournant

DU 13 AU 23 FÉVRIER

JE HAIS LES DIMANCHES SOIRS, &LE CIRQUE DES PETITS PERSONNAGESThéâtre et Cabaret forain burlesque

› Théâtre la boite à jouer

14 FÉVRIER

CONCERT BX MON TREMPLIN MUSIQUE INTERQUARTIERSConcert gratuit. Venez nombreux et votez pour élire le groupe qui représentera votre quartier lors de la fi nale le samedi 23 février à la Rock School Barbey !

› Salle Pergola - Caudéran


SALON AQUITECAquitec est le premier salon régional de l’Orientation, des Métiers, de l’Emploi et de la Formation.

› Parc des Expositions de Bordeaux Lac

15 FÉVRIER

CONCERT BX MON TREMPLIN MUSIQUE INTERQUARTIERSConcert gratuit.

› Centre d’animation Queyries La Bastide

15 FÉVRIER AU 8 MARS

REGARDS CROISÉS. DESTINS BORDELAIS. Parcours. Expositions photos

› Place Pey Berland et divers lieux

16 FÉVRIER, 20H

« MORCEAUX CHOISIS »Artistes professionnels, amateurs, ou en voie de professionnalisation choisissent d’extraire des «morceaux» de leur processus de créa-tion pour le partager avec un public, avec leur pairs....

› Chapiteau de l’école de cirque

16 FÉVRIER

CONCERT BX MON TREMPLIN MUSIQUE INTERQUARTIERSConcert gratuit.

› Centre d’animation Grand-Parc Grand parc/ Paul Doumer

THÉÂTRE / DANSE EXPOS / ATELIERSMUSIQUE SPORT

Le Cirque des petits personnages

PHOT

O : D

.R.


LE JOURNAL D’UN FOU, NICOLAS GOGOL Comment la placardisation d’un employé fonctionnaire peut-elle engendrer son mal-être, sa folie, voire plus…!Traduction collective avec des étudiants russes.Le Journal d’un fou est le parcours d’un fonctionnaire médiocre, pauvre mais noble, sans réelle instruction, qui subit sa vie privée et professionnelle au lieu de la vivre. Une seule issue pour lui à ce marasme quotidien : s’échapper par la folie. On souffre, on rit, on se questionne.

Avec Ludovic Brisebourg dans une mise en scène de Jean-Claude Meymerit>mercredi 20 février 2013 à 20h30>jeudi 21 février 2013 à 20h30>vendredi 22 février 2013 à 20h30>samedi 23 février 2013 à 20h30>mardi 26 février 2013 à 20h30>mercredi 27 février 2013 à 20h30>jeudi 28 février 2013 à 20h30>vendredi 1 mars 2013 à 20h30 › Le Poquelin Théâtre

L E P O Q U E L I N T H É Â T R E

conceptJC

om

eyd

ia2012

9 rue Étobon-Chenebier33100 Bordeaux Bastide

station tramway :“jardin botanique”téléphone : 06 875 49 605

courriel : [email protected] internet : www.bordeaux.fr et

http://lepoquelintheatre.unblog.fr

LE POQ UELIN THÉÂTREAUX BAINS DOUCHES

mercredi

20jeudi21

vendredi

22samedi

23mardi26

mercredi

27jeudi

28FEVRIER

2013

à 20h30

LE LE JOURNALJOURNALD’UN D’UN FOUFOUde NicolasGOGOLGOGOLtraduction collective

avec LUDOVIC BRISEBOURG

dans une mise en scène de

JEAN-CLAUDE MEYMERIT

ouComment la placardisation d'un employé

fonctionnaire peut-elle engendrer son mal-être, sa folie, voire plus...!


TRAVERSÉE DE BORDEAUX EN VÉHICULES ANCIENSAutos, motos, véhicules historiques, anciens ou de compétition, pour cette 2ème randonnée touristique au départ de l’Esplanade des Quin-conces.

› Esplanade des Quinconces

16 FÉVRIER

FOOTBALL L1FC Girondins de Bordeaux/Lyon

› stade Chaban Delmas

17 FÉVRIER

HANDBALL NAT 1 Girondins de Bordeaux/Gien

› salle Jean Dauguet


FESTIVAL EXIGEONS L’IMPOSSIBLEPremier festival bordelais dédié à l’improvisa-tion théâtrale, dans lequel auront lieu Catchs et Matchs d’improvisation théâtrale, ainsi que diverses animations ludiques autour de l’improvisation.

› Halle des Chartrons


HAMLET OU L’ÉLOGE DU PLAYBACKCie Yes Igor - à partir de 15 ans

› Glob Théâtre


CYRANO DE BERGERACTexte Edmond Rostand. Adaptation et mise en scène Dominique Pitoiset [prod/creation TnBA] - Grande salle Vitez / TNBA

› TNBA

22 ET 23 FÉVRIER

« SORTIR DE SA MÈRE » & « LA CHAIR DES TRISTES CULS » DE PIERRE NOTTE CIE Pièces avec chansons



SALON PROJET HABITAT17e édition, avec des exposants de tous les secteurs de l’habitat.

› Hangar 14

23 FÉVRIER

FOOTBALL L1 FC Girondins de Bordeaux/Brest


23 FÉVRIER

FINALE BX MON TREMPLIN MUSIQUE INTERQUARTIERSLe lauréat remportera une résidence et un enregistrement à la Rock School Barbey et un prix Ville de Bordeaux destiné à développer son parcours musical.

› Rock School Barbey


TOURNOI DE TENNIS OPEN UNION ST BRUNOPlus d’informations sur www.saint-bruno.org

› Tennis couvert de Mériadeck

25 FÉVRIER

VICTOIRE DE LA MUSIQUE CLASSIQUE les Victoires de la musique classique 2013, dif-fusées en direct sur France Télévisions

› Auditorium


GOYA, CHRONIQUEUR DE TOUTES LES GUERRES.Les Désastres et la photographie de guerre

› Centre Jean Moulin



LE JOURNAL D’UN FOU, NICOLAS GOGOL Comment la placardisation d’un employé fonctionnaire peut-elle engendrer son mal-être, sa folie, voire plus…!Traduction collective avec des étudiants russes.Le Journal d’un fou est le parcours d’un fonctionnaire médiocre, pauvre mais noble, sans réelle instruction, qui subit sa vie privée et professionnelle au lieu de la vivre. Une seule issue pour lui à ce marasme quotidien : s’échapper par la folie. On souffre, on rit, on se questionne.

Avec Ludovic Brisebourg dans une mise en scène de Jean-Claude Meymerit>mercredi 20 février 2013 à 20h30>jeudi 21 février 2013 à 20h30>vendredi 22 février 2013 à 20h30>samedi 23 février 2013 à 20h30>mardi 26 février 2013 à 20h30>mercredi 27 février 2013 à 20h30>jeudi 28 février 2013 à 20h30>vendredi 1 mars 2013 à 20h30 › Le Poquelin Théâtre

L E P O Q U E L I N T H É Â T R E

conceptJC

om

eyd

ia2012

9 rue Étobon-Chenebier33100 Bordeaux Bastide

station tramway :“jardin botanique”téléphone : 06 875 49 605

courriel : [email protected] internet : www.bordeaux.fr et

http://lepoquelintheatre.unblog.fr

LE POQ UELIN THÉÂTREAUX BAINS DOUCHES

mercredi

20jeudi21

vendredi

22samedi

23mardi26

mercredi

27jeudi

28FEVRIER

2013

à 20h30

LE LE JOURNALJOURNALD’UN D’UN FOUFOUde NicolasGOGOLGOGOLtraduction collective

avec LUDOVIC BRISEBOURG

dans une mise en scène de

JEAN-CLAUDE MEYMERIT

ouComment la placardisation d'un employé

fonctionnaire peut-elle engendrer son mal-être, sa folie, voire plus...!


TRAVERSÉE DE BORDEAUX EN VÉHICULES ANCIENSAutos, motos, véhicules historiques, anciens ou de compétition, pour cette 2ème randonnée touristique au départ de l’Esplanade des Quin-conces.


16 FÉVRIER

FOOTBALL L1FC Girondins de Bordeaux/Lyon


17 FÉVRIER

HANDBALL NAT 1 Girondins de Bordeaux/Gien



FESTIVAL EXIGEONS L’IMPOSSIBLEPremier festival bordelais dédié à l’improvisa-tion théâtrale, dans lequel auront lieu Catchs et Matchs d’improvisation théâtrale, ainsi que diverses animations ludiques autour de l’improvisation.



HAMLET OU L’ÉLOGE DU PLAYBACKCie Yes Igor - à partir de 15 ans

› Glob Théâtre


CYRANO DE BERGERACTexte Edmond Rostand. Adaptation et mise en scène Dominique Pitoiset [prod/creation TnBA] - Grande salle Vitez / TNBA

› TNBA

22 ET 23 FÉVRIER

« SORTIR DE SA MÈRE » & « LA CHAIR DES TRISTES CULS » DE PIERRE NOTTE CIE Pièces avec chansons



SALON PROJET HABITAT17e édition, avec des exposants de tous les secteurs de l’habitat.

› Hangar 14

23 FÉVRIER

FOOTBALL L1 FC Girondins de Bordeaux/Brest


23 FÉVRIER

FINALE BX MON TREMPLIN MUSIQUE INTERQUARTIERSLe lauréat remportera une résidence et un enregistrement à la Rock School Barbey et un prix Ville de Bordeaux destiné à développer son parcours musical.



TOURNOI DE TENNIS OPEN UNION ST BRUNOPlus d’informations sur www.saint-bruno.org

› Tennis couvert de Mériadeck

25 FÉVRIER

VICTOIRE DE LA MUSIQUE CLASSIQUE les Victoires de la musique classique 2013, dif-fusées en direct sur France Télévisions

› Auditorium


GOYA, CHRONIQUEUR DE TOUTES LES GUERRES.Les Désastres et la photographie de guerre

› Centre Jean Moulin


28 FÉVRIER

ARTHUR H ET NICOLAS REPAC «L’OR NOIR» La poésie de la Caraïbe francophone mise en musique par Nicolas Repac et amplifi ée par la voix d’Arthur H.

› ROCHER DE PALMER

DU 28 FÉVRIER À 31 MARS

LES 40 ANS DU CAPC Le musée d’art contemporain de Bordeaux fête son anniversaire pendant tout le mois de mars.

› (Grande Nef)

DU 28 FÉVRIER AU 27 MAI

KRISTIN MCKIRDY. CÉRAMIQUESL’exposition présente les créations en porce-laine de Sèvres

› Musée des Arts décoratifs

1ER ET 2 MARS

ENQUÊTE / EN QUÊTE Par Jean-Philippe Clarac et Olivier Deloeuil, résultats de 3 mois d’enquête sur ce qui fait aujourd’hui un événement culturel

› Muséum d’histoire naturelle, jardin public

1ER MARS

STARS 80Revivez la magie des annees 80 en concert !

› Patinoire Mériadeck

1ER MARS

BASKET PRO BJSA/Saint Quentin


DU 1ER AU 24 MARS

FOIRE AUX PLAISIRSComme tous les ans, célébrez le printemps en famille à la plus célèbre fête foraine de Bordeaux.


2 MARS

HOCKEY SUR GLACE D1 Boxers de Bordeaux/Brest


2 MARS

RUGBY À XV TOP 14Union Bordeaux Bègles/Agen


DU 4 MARS AU 15 MARS

STAGE DE CIRQUEStage de découverte des arts du cirque pour débutants. Perfectionnement et spécialisation

› Ecole du cirque de Bordeaux

5 MARS

LES MOTS DU MARDIToute l’année, depuis 20 ans, le premier mardi de chaque mois à 20h30 : expression libre (poèmes, théâtre, contes, écrits, nouvelles, chants anec-dotes, ,…) par les spectateurs présents.

› Poquelin Théâtre

5 MARS AU 2 JUIN

PHOTOPHYLLESExposition internationale de photographies amateurs

› au jardin botanique

9 MARS

FOOTBALL L1FC Girondins de Bordeaux/Bastia

› Stade Chaban Delmas

DU 9 AU 10 MARS

SALON DU DISQUECet évènement ouvert à tous les publics offre un moment de plaisir et de découverte musi-cale, des années 50 à nos jours.

› Espace du Lac

DU 9 AU 24 MARS

LE PRINTEMPS DES POÈTESCette année, le thème sera «Les Voix du Poème» avec un hommage à Pablo Neruda à l’occasion du 40ème anniversaire de sa disparition.

› Divers lieux

DU 2 MARS 2013 AU 5 JANVIER 2014 CERVORAMAExplorez votre cerveau, découvrez que celui-ci peut évoluer et se modifi er, pénétrez ses réseaux neuronaux, comparez votre cerveau à d’autres cerveaux du règne animal, testez vos fonctions cognitives et fi nalement découvrez que chaque cerveau est unique ! Cet organe est certainement l’une des dernières « terre inconnue » de l’Homme. Si le siècle passé a été dévolu à explorer les lieux les plus inaccessibles de notre planète, au coeur de la matière, et même au travers de notre système solaire, les enjeux de ce début de siècle se trouvent à l’intérieur de notre boîte crânienne. Longtemps considéré comme un organe secondaire, le cerveau ne cesse de livrer ses secrets lentement au fur et à mesure des progrès en neurosciences. Une exposition conçue et réalisée par Cap Sciences, en collaboration avec le Neurocampus de Bordeaux. Durée moyenne de la visite : 1h30 Tout public à partir de 8 ansDu mardi au vendredi de 14h à 18h, les samedi et dimanche de 14h à 19h Fermé les lundis et jours fériés Durant les vacances scolaires, Cap Sciences est également ouvert le lundi de 14h à 18h › CAP Sciences



DU 14 AU 17 MARS

INAUGURATION DU PONT JACQUES CHABAN-DELMAS Venez admirer la travée de 117m de long pour 2600 tonnes se dresser à 55 mètres au dessus de la Garonne.

› Pont Jacques Chaban-Delmas

10 MARS

HANDBALL NAT 1Girondins de Bordeaux /Limoges


DU 14 MARS AU 17 AVRIL

LES NOUVEAUX ALBUMS DES JEUNES ARCHI-TECTES ET PAYSAGISTESEn collaboration avec la Cité de l’Architecture

› 308-maison de l’architecture

DU 14 AU 30 MARS

IL SUFFIT DE PEUPar la Cie la contravention (création)


DU 14 AU 30 MARS

LE LAC DES SIGNES OU LA MÉCANIQUE DES BOURRELETSPar la Cie Ramadam. Clown / théâtre


DU 15 AU 17 MARS

SALON DU CHOCOLATNombreuses animations : défi lé de robes en chocolat, Chocosphère, Cacao Show, Choco Démo, Choco Land...

› Hangar 14

15 MARS, 20H

CONCERT BAROQUE – ORFÉONathalie Stutzmann (direction et contralto)


15 MARS

BASKET PRO BJSA / Evreux


15 MARS

LOU DOILLONUn folk aux ambitions aériennes et traversé d’infl uences ensorceleuses, de Marianne Faith-full à Patti Smith en passant par Lou Reed


DU 16 AU 25 MARS

BALLET QUATRE TENDANCES 4Pour cette quatrième édition, Charles Jude fait à nouveau appel aux chorégraphes parmi les plus créatifs de la scène contemporaine.


17 MARS

CARNAVAL DES 2 RIVESCette année, cette grande fête populaire se déroulera sur le thème de l’Afrique du Sud.

› Divers lieux

JUSQU’AU 17 MARS 2013

AU TEMPS DES GAULOIS. L’AQUITAINE AVANT CÉSARLa plus grande rétrospective sur l’Aquitaine à l’époque gauloise

› Musée d’Aquitaine

JUSQU’AU 18 MARS

LA MÉDAILLE EN FRANCE AUX XIXE ET XXE SIÈCLESL’art de la médaille prend au cours du XIXe siècle une place sans cesse croissante au sein de la vie artistique française.

› Musée des Arts décoratifs

19 MARS

ISABELLE BOULAYDu Québec à l’Europe, sa voix résonne, touche, séduit.

› Casino Barrière de Bordeaux

DU 19 AU 20 MARS

MON SANG POUR LES AUTRESDonner son sang, c’est jouer collectif !

› Allées de Tourny

DU 19 AU 22 MARS

L’ATELIER VOLANTTexte, Mise en scène et peinture Valère Nova-rina [ prod/création ]

› TNBA

DU 19 AU 23 MARS

CELLULE SOUCHEPar la Cie mutine. Création

› Glob Théâtre

LOU DOILLON. PHOTO : D.R.

©AOA-LAVIGNE ET CHÉRON-AXYZ


21 ET 22 MARS, 20H30

CRÉATION DANSE JAZZ – TNBAScènes publiques du Conservatoire Jacques Thibaud

› Salle Vauthier, square Dom Bedos

DU 21 AU 24 MARS

SWING ART FESTIVALDanses, art, musique


DU 21 AU 29 MARS

SALOMÉOpéra en 1 acte. Livret tiré du poème Salomé d’Oscar Wilde, traduit en allemand par Hedwig Lachmann

› Auditorium / / Opéra national de Bordeaux

DU 22 AU 31 MARS

SEMAINE DIGITALE DE BORDEAUXSérie d’événements autour de l’utilité des pro-jets numériques dans les villes d’aujourd’hui. Une édition augmentée

› Divers lieux

DU 22 AU 23 MARS

SALON DES MASTERS ET DU 1ER EMPLOIPour vous permettre d’y voir plus clair, le salon spé-cial Masters et 1er Emploi recense une multitude de formations. Bon nombre d’établissements se mobilisent pour vous informer sur leurs cursus.

› Parc des Expositions de Bordeaux Lac

23 MARS

MEDIA LUNA DUOPar Salvator Paterna et Pascal Delalée. Guitare, luth arabe et violon


23 MARS

GASPARD PROUSTGaspard Proust se trouve être un redoutable sniper, un virtuose d’un humour brillamment scabreux qui incite à dire qu’il est bon, parfois, de rire de tout et sans limite ...

› Casino Barrière de Bordeaux

24 MARS

HANDBALL NAT 1Girondins de Bordeaux / Reze


JUSQU’AU 24 MARS

DOUANES EN TERRES D’ASIE ET D’AFRIQUE. Clichés et impressions sous la IIIe République

› Musée national des douanes

DU 26 AU 29 MARS

UBU ROI, ALFRED JARRYMise en scène Declan Donnellan, scénographie Nick Ormerod

› TNBA

29 MARS

BASKET PRO BJSA/Rouen


30 MARS

FOOTBALL L1FC Girondins de Bordeaux/Lorient


30 MARS

FINALE DE LA 7E ÉDITION DU TREMPLIN MOZAIC ROCKCe tremplin a pour mission de promouvoir les groupes de musiques émergents.


22 MARS

MARC LAVOINELe «Volume 10» avait été couronné de succès : une tournée fl euve (plus de 200 dates, dont plusieurs semaines au Casino de Paris, au Palais des sports et à la Cigale), et une certifi cation quadruple platine... Une étape de plus sur une route déjà jalonnée de milliers de concerts et de plusieurs millions de disques vendus.Le onzième album s’appelle «Je descends du singe» et il a pour carte de visite son titre éponyme. Une syncope reggae, des synthés vintage et une guitare fl amenco, portent cet hymne à la quête de soi, quand les nuits font vaciller ce qu’il reste de certitudes. Musicalement et dans le thème abordé, Marc Lavoine surprend, se met à nu et détonne : ainsi sur le fi l, il fait chalouper nos cordes sensibles.




DRAPEAUX

PLV LIVRAISON OFFERTE EN FRANCE

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CARTES DE VISITESPRIX HORS TAXE, PROMOTIONS VALABLES JUSQU’AU 31 MARS 2013 RCS BORDEAUX 527 879 530 - © FÉVRIER 2013

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Tout notre menu sur : www.in� uencewok.com

à bord du MS Princesse d’Aquitainede 10h à 18h

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22-23 février 2013Quai des Chartrons à Bordeaux

RENSEIGNEMENTS ET RÉSERVATIONS

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(COÛT D’APPEL À LA MINUTE : 0,15€)

SAMEDI 23 FÉVRIER 2013

Soirée de galaà bord du MS Princesse d’Aquitaine

59/pers. Le dîner en croisière (forfait boissons inclus)

RÉSERVATION AU03 88 76 40 66

Menu de GalaCappuccino de homard

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Nage de rouget barbet et légumes croquant au jus de cuisson safranéc

Aumônière de caille à l’orloff,sauce au Porto

c

Brochette d’ananas caramélisé au sucre roux de canne.

Sorbet noix de coco

SALLE À MANGER CABINE PISTE DE DANSE

Vos détaillants FDJ à Bordeaux vous ont fait gagner plus de 2,2 millions d’euros lors de ces 2 derniers mois !

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Café de la Marne MILLE BORNES 02/01 100 000 €

Le Nerval LOTO 28/12 73 648 €

Le Petit Café LOTO FOOT 17/12 4 978 €

La Salamandre EURO MILLIONS 28/12 4 654 €

Tabac Journaux LOTO FOOT 27/12 4 617 €

La Médoquine LOTO FOOT 27/12 4 391 €

Chez Dany KENO 19/12 4 000 €

Tabac De La Gare EURO MILLIONS 16/01 3 704 €

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À St-Seurin - Février 2013 - n°5

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Transcript of À St-Seurin - Février 2013 - n°5