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CLa radio libre du pays réel et de la francophonie

Valérie d’Aubignylance le Libre Journalde la Transmission.

Rencontre avec une passionnée de culture et de

littérature jeunesse

NOUVEAUTÉ

« La matinale de Radio Courtoisie est une émission au service de nos valeurs »

Marion Maréchal rode son discours à la Fête de Radio Courtoisie

Ronan Cotten :AU M

ICRO

EXCLUSIF

ECOUTE 40-3.qxp_Mise en page 1 29/09/2019 21:09 Page1

Non! N’en déplaise à nos détracteurs, Radio Courtoisie n’est pas la radio de« l’extrême droite ».En total respect de sa devise, elle est la radio « de toutes les droites et de tous les talents ». Lesmêmes détracteurs prônent la diversité. Existe-t-il en France un média aussi éclectique que

le nôtre ! Si l’on passe notre grille en revue on ne peut qu’être impressionné par les profondes diffé-rences qui existent d’une émission à l’autre. Différence de ton tout d’abord parce que chaque patrond’émission peut laisser libre cours à sa personnalité, loin d’un style préfabriqué et impersonnel. Dif-férence de thèmes abordés, parce chaque patron d’émission peut choisir ceux qui lui semblent conve-nir à la ligne générale de son émission, au moment où elle sera diffusée pour la première fois ou àune vocation universelle. Jean Ferré n’a-t-il pas donné à une grande partie de ces créations le titre deLibre Journal ! Philosophie, littérature, langue française, religion, histoire, sciences et techniques, poli-tique, économie, géopolitique, grands problème de notre époque, identité, souveraineté, études de

société, revues de presse, beaux-arts, musique, spectacle, artisanat, collections, vie militaire, aucune composante de la culture n’est absente.Sans oublier, bien évidemment, l’importance d’une information dégagée de la chape de plomb qui pèse le plus souvent sur les médias.Cette année 2019 est précisément marquée à Radio Courtoisie par la naissance d’une matinale, les mardis, mercredis et jeudis de 7h à7h30. Le lundi et le vendredi, le bulletin de réinformation, dirigé par Carl Hubert, continue de vous distiller des nouvelles que l’on netrouve nulle part ailleurs. Le tout en parfaite harmonie, chacun avec sa spécificité. Dans ce quarantième numéro de A l’Ecoute... vous trou-verez malheureusement l’annonce d’un deuil qui nous a tous profondément attristés, celui d’Alain Bournazel. Déjà, il n’avait pas pu par-ticiper à notre grande Fête du Livre du mois de juin comme il le faisait autrefois. Outre votre présence très nombreuse et très fidèle, cettegrande manifestation annuelle a été marquée par trois conférences de haute qualité : Paul Deheuvels, de l’Institut, a ouvert la journée avectout le talent qu’on lui connaît ; Marion Maréchal a séduit le public par son intelligence mais aussi par son charme légendaire ; Jean-PaulGourévitch a clos brillamment les festivités. Enfin, et ce n’est pas une moindre nouvelle, Valérie d’Aubigny a accepté de créer le Libre Jour-nal de la Transmission, de 12h à 13h30 le lundi de la semaine A. Elle nous confie dans ces pages son attachement à Radio Courtoisie. EtCharles Zorgbibe, qui, à la même heure, faisait profiter nos auditeurs de ses vastes connaissances en politique étrangère, sera régulière-ment l’invité du Libre Journal du Lundi soir. Pour ma part je vous donne rendez-vous le dimanche 17 novembre pour le déjeuner anni-versaire de Radio Courtoisie dans le bonheur de vous retrouver.

Dominique Paoli-LatilPrésidente de Radio courtoisie

La radio de toutes les droites et tous les talents

● ADIEU, ALAIN BOURNAZEL.Je vous l’annonçais dansmon éditorial, Alain Bour-nazel s’en est allé. Il estparti le 20 juillet au termed’une maladie dévasta-trice. Avec Jean-Paul Bled,Nicolas Stoquer et MichelLeblay, nous lui avonsrendu l’hommage qu’ilméritait dans le Libre Jour-nal du Lundi Soir du 19août dernier.Diplômé de l’Institutd’études politiques deParis, ancien élève deSaint-Cyr et de l’Ecolenationale d’administra-tion, il avait fait l’essentielde sa carrière à la Cour desComptes et parallèlements’était lancé en Dordognedans la politique régio-nale. Conseiller général dela Dordogne dans lesannées 1970, il avait étéélu maire de la ville deDomme en 1989 et leresta jusqu’en 2001.En 2003 il fondait avec

Jean-Paul Bled et Paul-Marie Coûteaux le Ras-semblement pourl’indépendance et la sou-veraineté de la France.C’est dans ce cadre qu’ilfut amené à militer pour lenon au referendum de2005 sur l’Europe.Ce parcours des princi-pales activités d’AlainBournazel peut paraîtrefroid, à l’inverse de sa per-sonnalité. Ses amis entémoignent, il était unparfait exemple d’urba-nité. Le 19 août, Jean-PaulBled a su nous en parleravec émotion, évoquantdes liens nés au lycée etqui ne se rompirent

jamais. Quant à NicolasStoquer, même s’il aconnu Alain Bournazelplus tardivement, leuramitié n’en était pas moinsprofonde.Pour ma part, j’avaistrouvé en Alain un frère enhistoire avec une passioncommune pour Jeanned’Arc. Son ouvrage : « Lavérité sur un fauxprocès », publié en2012 aux éditionsArtena mettait enlumière les dons guer-riers de la Pucelle. Lamaladie nous a empê-chés de réaliser le projetcommun que nousavions sur notre grandehéroïne nationale. Ilavait malgré tout eu letemps de publier en2014 aux éditionsPerrin une remarquableétude sur « Les rois mau-dits d’Angleterre ».De juillet 2013 à fin2016, Alain Bournazel a

dirigé à Radio Courtoisiele Libre journal de l’indé-pendance, mais aupara-vant il tenait la rubliqueeuropéenne dans Lelibre journal de Jean-PaulBled, une fidélité à sesamis et à la France quenous ne pourrons jamaisoublier. n

A l’écoute A l’écoute de Radiode RadioCourtoisieCourtoisie

Bulletin interne du CDARS, associationéditrice de Radio CourtoisieDirectrice de la publicationDominique Paoli-LatilRédacteur en chef Pierre-Alexandre BOUCLAYPOUR NOUS JOINDRE

Courriel : [email protected]éléphone : 01 46 51 00 8561 boulevard Murat, 75016 Pariswww.radiocourtoisie.fr

2 - A l’écoute de Radio Courtoisie

NOUVELLES DE LA RADIO

ÉDITORIAL


Avant tout, qu’est-ce qu’un Fonds de dotation ?L’entité juridique appelée « Fonds de dotation » a étécréée par la loi du 4 août 2008, dite de modernisationde l’économie, dans le but de favoriser le financementdu mécénat. Le Fonds de dotation de Radio Courtoisiea été déclaré à la préfecture de Paris le 14 avril 2010 (J.O.du 2 mai 2010). Pourquoi avoir créé un Fonds de dota-tion ?Auparavant, Radio Courtoisie n’existaitque sous la forme d’une association de laloi du 1er juillet 1901 nommée CDARS(Comité de défense des auditeurs deRadio-Solidarité), qui ne pouvait pas héri-ter d’un particulier. Les auditeurs pou-vaient seulement adhérer à cetteassociation et lui verser des cotisations oudes “dons manuels”. Avec la création duFonds de dotation de Radio Courtoisie, lesauditeurs peuvent ainsi par leurs legs tota-lement exonérés de droits de successionassurer l’avenir de Radio Courtoisiecomme l’indiquent les statuts : « Il a pour objet de contri-buer à la liberté des ondes et de soutenir des actions visantà la promotion de la langue française ou à la mise en valeurdu patrimoine, de l’histoire ou de l’identité nationale de laFrance ». Comment et par qui le Fonds est-il contrôlé ?Assujetti au contrôle étroit de la préfecture, à qui il doitrendre compte de son activité, soumis à des contrainteslégales, le Fonds de dotation offre d’excellentes garan-ties de bonne gestion des capitaux fournis par les léga-taires. Le Fonds de dotation de Radio Courtoisie faitl’objet d’un rapport annuel obligatoire d’un commis-saire aux comptes déposé en préfecture.Comment fonctionne le Fonds de Radio Courtoisie ?Le Fonds de dotation peut hériter de toute espèce de

biens : des liquidités, bien sûr, mais aussi tout autre bienmobilier (titres, actions, obligations, …), ou immobilier(appartements, maisons, terrains…). Il faut préciser que leFonds de dotation peut bénéficier de polices d’assurances-vie à condition qu’il en soit nommé le bénéficiaire et cetteopération ne nécessite pas de testament. Autre particula-

rité, très appréciée par nos auditeurs, leFonds est exonéré de tous les droits de suc-cession. Pour écarter toute difficulté aumoment du règlement de la succession, ilconvient que le legs soit expressément attri-bué au “Fonds de dotation de Radio Cour-toisie sis au 61 boulevard Murat 75016Paris”. Les auditeurs qui le souhaitent, peu-vent faire une donation de leur vivant auFonds de dotation.Quelles précautions juridiques faut-ilprendre pour les légataires ou dona-teurs ?Legs et testament vont de pair. Le testa-ment est un gage de sécurité juridique durespect des volontés de nos auditeurs tes-

tateurs. Il sera soit authentique si c’est leur notaire qui lerédige, soit olographe s’ils le rédigent de leur main, ledatent et le signent. Dans ce dernier cas, il faut faire véri-fier avant sa rédaction le texte par leur notaire et le dépo-ser chez lui. Le recours au notaire permet d’éviter deserreurs de rédaction qui trahiraient la volonté du testateur.De plus, le notaire assure en son office la conservation dutestament et procède à l’inscription de son existence aufichier central national des dispositions de dernières volon-tés, garantissant ainsi sa pleine et entière exécution.Comment le Fonds aide-t-il Radio Courtoisie ?En la soutenant financièrement dans ses dépenses d’in-vestissement mais aussi en nature en lui fournissant parexemple des locaux à titre gracieux. Il offre ainsi des pers-pectives pour réaliser nos futurs projets de développement(nouveaux locaux, nouveau studio).Le Fonds peut-il accompagner les légataires dans leurdémarche ?Nous avons l’habitude de rencontrer nos auditeurs inté-ressés pour répondre à leurs questions mais aussi pour leursuggérer des montages optimisant leur succession.Chaque testateur est un cas particulier.

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VOUS SOUHAITEZ LÉGUER UN BIEN À RADIO COURTOISIE ?

Contactez la ligne directe du Fonds de dotation deRadio Courtoisie au 07 89 78 52 11 ; envoyez uncourrier au 61 Bd Murat, 75016 Paris ; ou un courriel à[email protected]

Face aux nombreuses interrogations de nos auditeurs, il a paru opportun au Conseil d’administration du Fonds deconfier la rédaction d’une notice explicative à son trésorier Jean-Noël Audibert.

VIE DE LA RADIO

A quoi sert le Fonds de dotation deRadio Courtoisie ?



Ils sont venus, ils sont tous là. Pour la voir, l’écouter, latoucher, se faire photographier en sa compagnie,quêter un autographe, lui glisser une demande ou,

pour les plus audacieux, lui donner des conseils… Marion Maréchal a fait une intervention très remarquéeà la dernière Fête de la Courtoisie. Des son arrivée, c’estla cohue. Les admirateurs se pressent pour l’accompa-gner jusqu’à la salle de conférence. Là, durant plus d’uneheure, elle va roder son discours sur l’avenir de la droiteet de la France, préfigurant ce qu’elle dira ensuite dansles médias, et jusqu’à la Convention de la droite où elleest intervenue en septembre.La directrice de L’ISSEP insiste auprès d’un public déjàacquis sur la nécessité de se former intellectuellement etde former les cadres du futur. D’où l’im-portance de ne plus uniquement comp-ter sur l’Etat, mais de se prendre en mainpar des initiatives à la base. Elle cite évi-demment l’ISSEP, mais aussi l’IFP, SOSchrétiens d’Orient, les jeunes gens dumensuel L’Incorrect... A tout seigneur touthonneur, elle rend évidemment unvibrant hommage à Radio Courtoisie quifut pionnière en ce domaine.L’ambition de l’ancienne députée duVaucluse est simple : « Ancrer dans unavenir commun les Français issus de tousles courants de la droite. » Elle se flatte d’ailleurs de pré-senter ce projet ambitieux devant les auditeurs d’uneradio qui, depuis sa naissance, a toujours défendul’union des droites.

UN AUDITOIRE EN ÉBULLITION

Selon la nièce de Marine Le Pen, l’urgence est de briserles cloisons existant entre les différentes formationssouverainistes et conservatrices. Il lui semble urgent defaire une critique saine du néo-libéralisme tout en pré-servant la liberté d’entreprendre. Elle défend aussi uncertain protectionnisme face aux conséquences désas-treuses, en termes écologiques et sociaux, du libreéchange frénétique.Pour elle, l’effondrement de LR est une opportunitéunique pour refonder un grand corpus doctrinalconservateur en même temps qu’une nouvelle donnepolitique, capable de porter les espoirs des Français.Pour autant Marion Maréchal ne croit pas à unealliance entre les Républicains et le Rassemblementnational. Pour elle, LR reste une formation trouble et

ambigüe, sans véritable colonne vertébrale, dont les diri-geants sont toujours prompts à sacrifier le bien communau détriment de leurs intérêts particuliers. Concernant leRN, elle salue ses efforts méritoires mais pense qu’il luisera impossible de conquérir le pouvoir seul.Marion Maréchal croit aux coalitions fondées sur lesmodèles hongrois, danois, italien ou autrichien : « Dansces pays, les coalitions de gouvernement parviennent à sur-monter leurs différences pour défendre les intérêts natio-naux. C’est ce que je souhaite pour la France. »Après son discours, Marion Maréchal répond aux ques-tions d’un auditoire en ébullition ! A l’un, qui lui demandece qu’elle entend par libérale conservatrice, elle répond :« Pour moi, l’expression associe la défense de l’économie de

marché, la protection des initiatives privéesafin de produire de l’emploi, de permettredes innovations et des solidarité locales, quimanquent cruellement dans notre sociétémoderne. D’un autre côté, je crois aussi àun conservatisme qui empêche l’économiede marché de virer à la marchandisationde la société. Oui à la liberté, mais à uneliberté ancrée dans un héritage national,avec un gouvernement qui pose des limitesaux excès de la nature humaine et préserveles traditions et valeurs morales. »

AMITIÉ FRANÇAISE

Marion Maréchal se plie ensuite de bonne grâce auxmultiples sollicitations du public, chacun souhaitant luidire un mot, obtenir un autographe ou un selfie. À côté, depuis le matin, la fête a battu son plein. Vers 11heures, Paul Deheuvels, de l’Institut, a offert unebrillante causerie qui, là encore, a enchanté l’audience.En fin d’après-midi, c’est le démographe Jean-Paul Gou-révitch qui a suscité un grand intérêt en évoquant avecintelligence les réalités du grand remplacement.Au-delà des discours et des débats intellectuels, la Fêtede Radio Courtoisie est aussi une grande fête d’amitiéfrançaise. On l’a vu dans la grande salle improvisée enrestaurant, où patrons et invités sont venus déjeunerdans la joie et la bonne humeur. On l’a vu égalementdans les travées, au milieu des comptoirs chargés d’ou-vrages. Certes, les dédicaces et les achats allaient bontrain. Mais la fête du livre est aussi l’occasion, pourchacun des participants, de renouer les contacts, deretrouver ses patrons ou auditeurs préférés, de taillerune bavette ou de refaire le monde entre amis. n

La Fête du livre en quelques chiffres...

La Fête du livre de Radio Courtoisie,cru 2019, c’est : - 2600 visiteurs- 58 patrons d'émission- 208 auteurs- 25 bénévoles qui se sont relayéstoute la journée relever le défi etfaire en sorte que l'événement soitréussi. Un grand merci à tous !

Marion Maréchal rode son discours à la Fête de la Courtoisie

Le 10 juin dernier, la Fête de Radio Courtoisie a renoué avec le succès des plus grandes années. Parmi les invitésde prestige, Marion Maréchal, qui a présenté à nos auditeurs son nouveau discours sur l’avenir de la droite.

ACTUALITÉ DE LA RADIO


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Ambiance festiveAvec plus de 2600 visiteurs et 200 auteurs, c’est jourde fête pour le salon du livre de Radio Courtoisie.

Les visiteurs se pressent autour de Marion Maréchal,de Paul Deheuvels, de l’Institut, de Jean-Paul

Gourévitch, de Thibault de Chassey, des amis duchoeur Montjoie, tandis que Charles-Henri d’Elloy

pose avec ses admiratrices !

ACTUALITÉ DE LA RADIO


Philippe Nemo est un habitué de notre antenne. Il anotamment, pour ceux qui le découvrent, animéd'août 2011 à décembre 2017, l'émission Le Monde

de la philosophie, sur Radio Courtoisie. Ce professeur dephilosophie politique et sociale a enseigné pendant plusde trente ans à l'ESCP Europe et à HEC Paris. Il a parailleurs fondé avec des collègues universitaires de renomL’École professorale de Paris, uneécole privée dédiée à la forma-tion des professeurs de l’ensei-gnement secondaire et desclasses préparatoires.Philippe Nemo et OlivierMéresse, au travers d’un dia-logue enlevé, sont revenus sur lesfondements du libéralisme et ontprécisé, une nouvelle fois, qu’ilne fallait pas confondre libéra-lisme et libertarisme. Ils ont rap-pelé que les libéraux défendentune société d’hommes libres, à lafois parce qu’ils pensent que laliberté fait partie de la naturehumaine et qu’il ne peut y avoirde société humaniste sans libertéindividuelle. En même temps, une société n’est libre qu’àla condition que les relations sociales reposent sur l’en-tente entre les individus. Harmonie rendue possible parle respect de chacun des « règles de juste conduite », desrègles et des lois juridiques et morales nées de la culturejudéo-chrétienne et de l’état de droit. Si les citoyens lesobservent, une société de liberté pourra exister, ce quipour les libéraux constitue l’aboutissement politique del’idée occidentale de progrès.Ce philosophe charmant et pétri d’humour s’est livré,accompagné d’Olivier Méresse, à une charge brève maismeurtrière à l’encontre des libertaires pour qui, faut-ilencore le rappeler, libérer l’homme, passe par supprimertoutes les normes et les valeurs ! Thèses absurdes et des-tructrices pour Philippe Nemo, qui vont à l’encontre del’idéologie libérale. « Il ne peut exister de société libre sansnormes et valeurs. Quand on quitte la nature et la raisonpour la pure volonté, on tombe dans l’arbitraire, le n’im-porte quoi ! »


Lors d’une revue historique, pleines d’anecdotes et d’évi-dences oubliées, tous en ont alors pris pour leur grade :francs-maçons, bolcheviks, socialistes, jusqu’aux libertairesde gauche comme de droite à l’instar de ces « jeunesétourdis » de Génération Libre, contaminés par les germestotalitaires du XXe siècle. Pour Nemo, ils approuvent, sou-tiennent et imposent toutes ces réformes sociétales des-

tructrices en ayant pour cible enparticulier la famille.Ceci nous amenant à l’actualité,avec la loi sur la PMA (Procréa-tion Médicalement Assistée). Lephilosophe et le patron del’émission constatèrent amère-ment une attaque en règle dece que les libertaires considèrentcomme des stéréotypes alié-nants : le mariage, le genre ettous les rôles familiaux clas-siques. Ces adversaires de lafamille, en voulant autoriser laPMA pour tous ainsi que la GPA,engendreront la naissance erra-tique d’enfants sans filiationclaire et déterminée avec les

conséquences sur leurs personnalités qu’on peut imagi-ner. « Tout ceci au nom du désir d’enfant donc, pensent leslibertaires et certains libéraux influencés par ces derniers, dela liberté individuelle. »Pour Philippe Nemo si l'on déconstruit la famille on va s’enremettre à l’Etat pour offrir aux enfants un environnementhumain stable. « Ce qui conduira à la généralisation de l’as-sistanat, à une collectivisation toujours croissante de la viesociale et à une profonde dégradation morale de l’êtrehumain ». L’occasion pour le philosophe de réaffirmer unenouvelle fois que les pères du libéralisme n’ont jamais remisen cause la famille classique dite nucléaire, composée d’unépoux, d’une épouse et des enfants mineurs.Voilà une brillante émission, indispensable pour se rassu-rer sur les fondements quelques peu conservateurs du libé-ralisme, mais surtout pour s’armer d’arguments – voirefourbir ses armes en vue des futurs débats et manifestionsautour de la PMA ce mois-ci. n

Des libéraux plus conservateurs qu’il n’yparait !

En cette période trouble où règnent confusion, amalgame et contre-sens, il est des épisodes particulièrementcocasses. Rappelons que lors d’une précédente édition du Libre journal des Economistes ayant pour thème latoxicité de la prohibition, une auditrice de Radio Courtoisie avait traité Olivier Méresse et ses invités de

libertaires ! A des fins de précisions, le patron de l’émission a eu l’excellente idée de convier à son micro lephilosophe libéral Philippe Nemo, à l’occasion de la publication remarquée de son dernier article « Libéral

ou libertaire ». Voilà un épisode digne du respect que Radio Courtoisie a pour ses auditeurs !

FIDÈLE AU POSTE


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Dans le libre journal des cultures et de l’explorationdu 12 septembre, Pascale Maurer assistée deMichèle a reçu Jacques de Saint-Victor, historien

et écrivain pour son dernier roman, Casa Bianca, sesituant dans les Pouilles italiennes. Un couple de quin-quagénaires excentriques franco-italien, Jacques etMichela, sont las et frustrés de passer leurs vacances à sedisputer dans de superbes hôtels. Ne reculant devantrien, ils décident de se lancer dans la rénovation d’uncouvent dont Michela a hérité, dans le Salento, le talonde la botte italienne. Jacques de Saint Victor, en passionnéd’Italie, raconte une région à part, un Salento ébourif-fant. Il évoque les écrivains qui l’y ont précédé, de Lucrèceà Stendhal, s’émerveille devant les chapelles et les églisesdes alentours et ces paysages si arides, si brûlants, si dif-

férents de l’image convenue quel’on se fait du pays. Sa curiositénaturelle est récompensée lorsqu’ilretrouve un journal intime très pré-cieux: celui du zio, un vieil oncle deMichela, séducteur invétéré, quinarre en détail la vie du village dela première partie du XXe siècle.Passionnant témoignage d’un hier,souvent brutal et difficile, éclairantbien des aspects de la vie actuelle.Nous partons ensuite à la rencontrede Lucullus, qui rapporta l’abricot

et la cerise d’Asie Mineure comme tout gourmand avecquelques lettres le sait. Voilà comment l’on réduit unegrande figure politique et militaire romaine pour dessiècles ! Yann Le Bohec l’invité de Thierry Delcourt, avecun plaisir contagieux nous a dressé lors d’une émissionvivifiante, un curriculum vitae infiniment plus riche etattrayant, qu’on se délecte par avance de découvrir dansLucullus, général et gastronome (illustration).

Cet adversaire politique de César, fut un grand défenseurde la République romaine, auréolé de sa victoire surMithridate, le roi du Pont, et ami intime de Cicéron.Lucullus s’essaya avec succès (encore) à la poésie, à laphilosophie, à la théologie… Alors comment expliquerqu’hormis la biographie de Plutarque, seulement troisouvrages plutôt « partiels » en langues allemande,anglaise et française (écrit par un savant belge) ont vu lejour en deux millénaires ? Pour l’historien Yann Le Bohec« le désintérêt des historiens universitaires serait naturel, caril faut bien le reconnaitre Lucullus était un aristocrate conser-vateur ! ».

On ne le répètera jamais assez, grâce aux donateurs, auxbénévoles et aux invités, Radio Courtoisie demeure unmédia libre dont la vocation première est l’information.Ce qui donne toute latitude aux patrons d’émissions desortir des sentiers battus et nous faire découvrir de nou-veaux territoires délaissés par les médias commerciaux. n

De Lucculus à l’Italie de Jacques Saint-VictorTropisme estival ? L’Italie a été choyée sur Radio Courtoisie durant ces derniers mois. Outre un portrait de

Matteo Salvini (voir page 8), les auditeurs ont pu découvrir la magnifique région des Pouilles grâce à un his-torien… spécialiste de la mafia, Jacques de Saint-Victor. Dans la deuxième partie du Libre Journal des ami-tiés françaises du 8 septembre, Thierry Delcourt, lui, nous a présenté une biographie : Lucullus, général et

gastronome en compagnie de son auteur, l’historien Yann Le Bohec.

Découverte d’un illustre inconnu : Etienne GilsonDenis Sureau était aux manettes de la première partie du Libre Journal des amitiés françaises du 8 septembre.En studio, il accueillait l’historien Florian Michel pour sa biographie remarquée Étienne Gilson : une biogra-phie intellectuelle et politique. Grâce au travail remarquable de recherche accompli par Florian Michel, directeur du Centre Pierre-Mendès-France à l’université Paris-I, nous avons (re)découvert Étienne Gilson, historien et philosophe chrétien aty-pique, prolifique mais inconnu du grand public. Né en 1884 et mort en 1978, Étienne Gilson est un intellectuel républicain, libéral et démocrate-chrétien. Ilest tout à la fois historien, philosophe du Moyen-Âge universellement reconnu, penseur, spécialiste de SaintThomas d’Aquin, essayiste, professeur à la Sorbonne, au Collège de France et membre de l’Académie françai-se. Fondateur du néo-thomisme qui marque la réconciliation de l’Église avec la modernité tout en revenant àsa propre tradition. Sans oublier un homme engagé aussi, puisqu’il représente par ses prises de position leralliement des catholiques à la République. Il a créé un institut d’études médiévales à Toronto et c’est un desrares universitaires français à avoir enseigné à Harvard.S’agissant d’un penseur de l’envergure de celui-ci et dont l’œuvre marqua bon nombre de ses contemporains,cette plongée radiophonique fut tout bonnement fascinante.Très documenté, et pourtant sobre et clair, le livre de Florian Michel Étienne Gilson : une biographie intellec-tuelle et politique raconte l’aventure intellectuelle, spirituelle et morale d’un homme de foi engagé dans sontemps et dont le projet a été de « bâtir la chrétienté ».

FIDÈLE AU POSTE



Matteo Salvini est passé en un jour du pouvoir à l’op-position. A la trappe, comme dans une comédie ita-lienne. Mais le chef de la Ligue continue d’étonner la

planète politique et pourrait bien, après les législatives, reve-nir au pouvoir encore plus fort ! Le 11 septembre, dans sonLibre Journal des débats, Charles de Meyer recevait Maried’Armagnac, fine connaisseuse de la vie politique italienne etauteur d’une biographie unique sur « Mattéo Salvini, l’indisci-pliné » (éditions de L’Artilleur). Au-delà des conjonctures etdes péripéties, elle décrit un véritable homme d’Etat. Avantd’être trahi par le Mouvement Cinq étoiles, Salvini a réussi,durant plus d’un an, à réaffirmer le pouvoir de la volonté poli-tique dans une Italie – et même une Union européenne – quiavaient oublié ce principe essentiel au profit de la communi-cation. Le Capitaine a frontalement attaqué les mafias, jusqu’à

Rome, rasant les villas de ses chefs. Il a aussi frappé une opinionpublique et des décideurs résignés en mettant un coup d’arrêtà l’immigration. En un an, il a réduit de 80% le nombre d’en-trées illicites sur le sol italien. Sur la scène européenne, il a tenutête à Paris, Berlin et Bruxelles, ne gardant en ligne de mire quel’intérêt des Italiens… Bref, un véritable ovni politique ! Enquatre ans, il a transformé la Ligue, parti moribond, perclus devices et de reniements, en une force politique de premier ordre,fiable et efficace. Son parti arrive en tête dans toutes les élec-tions. Pour les législatives, il est actuellement crédité de 40%des voix, loin devant ses opposants. A Radio Courtoisie commeailleurs, nous laisse entendre Marie d’Armagnac, nous n’avonspas fini d’entendre parler du Capitaine !

RADIO COURTOISIE A BESOIN DE VOUS !

Chers auditeurs, Vous savez que Radio Courtoisie ne peut exister que par ses bénévoles : tous nos patrons d’émissions le sont, leurs sup-pléants et leurs assistantes aussi. Leurs voix vous sont familières, voire chères, ce sont plus de deux cents personnesde qualité qui, gracieusement, s’expriment sur nos ondes. Mais il y a une face cachée plus discrète du bénévolat à RadioCourtoisie, ce sont tous ceux ou celles qui aident au secrétariat, prennent les messages des auditeurs parfois très tardle soir, copient des CD, classent. Ils sont indispensables au fonctionnement de notre radio mais leur nombre diminue.Vous aimez passionnément votre radio, vous avez du temps de libre, vous habitez Paris ou sa banlieue. Vous souhai-teriez vivre différemment nos émissions, tresser des liens avec d’autres bénévoles, des patrons, des assistantes et appar-tenir encore plus à la grande famille de Radio Courtoisie ? Première étape, faites le petit test suivant :• Pouvez-vous vous engager régulièrement sur un créneau horaire hebdomadaire donné ? • Etes-vous à l’aise au téléphone ?• Naturellement patient et courtois ?• Pouvez-vous prendre rapidement un message en tapant sur un clavier ou par écrit ?Vous venez de répondre « oui » à toutes les questions. Alors franchissez le pas ! Appelez entre 10h et 17h30 le secrétariat au 01.46.51.00.85, ou envoyez un courriel à l’adresse [email protected] avec la mention « Bénévolat » en objet. Nous vous recontacterons pour vous rencon-trer au 61 Boulevard Murat.

Mais qui est Mattéo Salvini ?Le chef de la Ligue du Nord a suscité l’étonnement, l’adoration ou la haine dans toute l’Europe. Sa bio-

graphe, spécialiste de l’actualité politique italienne, le décrypte à Radio Courtoisie.

VIE DE LA RADIO


Vous avez présenté pour la première fois une émissionà Radio Courtoisie le 30 août 2013, c’était le LJ de lafamille et de l’éducation sur le thème « Des livres pourla jeunesse ». En avril 2017, vous êtes devenue lapatronne d’une émission consacrée exclusivement àce thème. Vous êtes devenue familièreà nos auditeurs mais en fait, ils vousconnaissent peu. Pourriez-vous nousen dire plus ? Mes racines sont en Bourgogne du sudet à Versailles. J’ai la chance d’être mèrede six enfants, aujourd’hui âgés de 19 à30 ans. Les élever a été une tâche pas-sionnante et très prenante. Mère aufoyer, j’ai continué de me former, rece-vant beaucoup de la part de mouve-ments pro-vie, d’Ichtus et de RadioCourtoisie dans les années 2000, avecJean Ferré, Pierre Chaunu, PhilippeLejeune, Serge de Beketch, le comman-dant Guillaume, que j’écoutais avec avidité. Mes enfantsgrandissant, je me suis peu à peu engagée dans le mondepolitique (conseillère municipale à Versailles), associatifet culturel. Dans le souci du bien commun, je m’emploieà promouvoir tout ce qui va dans le sens de la protectionde la jeunesse, son éducation, sa formation.

Pourriez-vous nous présenter les outils que vous pro-mouvez, notamment « Apprendre à voir » et des par-cours artistiques ayant pour objet de passer par l’artpour proposer une éducation affective ?Les images vues par les enfants et les jeunes imprègnentdurablement leur mémoire. Lier amour et beauté est unvaccin efficace contre les images et les idées fausses leplus souvent véhiculées. Cette contemplation en groupeouvre leur cœur. Ils prennent confiance dans leur juge-ment et sont nourris de la beauté des œuvres. Peu à peu,ils découvrent la part de don et d’engagement quenécessite un amour vrai. Cette méthode passionnante,héritière des parcours « Apprendre à voir » de JeanOusset, ouvre les cœurs et les esprits des enfants et desjeunes et les fait grandir.

Et dans le domaine de la littérature jeunesse, parlez-nous du site de conseil que vous pilotez,123loisirs.com...Pour forger son esprit critique, l’enfant a besoin d’être

guidé. Passionnée par la littérature et particulièrement lalittérature pour la jeunesse, je m’appuie sur un solidecomité de lecture pour aider les parents et les éducateursdans cette tâche. 123loisirs.com, qui existe depuis 2000et dont j’ai repris les rênes en 2014, recense environ 4000

livres rigoureusement sélectionnés.Il est actualisé en permanence. C’estun service aussi professionnel quebénévole, un don gratuit, par pas-sion. Cela s’apparente au travail despatrons d’émission de Radio Cour-toisie, d’ailleurs ! Pour trier le bon grain de l’ivraiedans la jungle de l’édition jeunesse,capable du pire et du meilleur, j’aieu la joie, il y a un an, de rédigeravec Anne-Laure Blanc et HélèneFruchard un guide, « Une biblio-thèque idéale. Que lire de 0 à 16

ans ? » sous-titré « Guide à l’usage des familles, des écoleset des bibliothèques », édité par Critérion.

Je me permets d’intervenir en tant que grand-père, celivre est le fruit d’un travail de bénédictin, il contientdes tableaux à double entrée qui vous permettentrapidement, en fonction de l’âge de l’enfant, de sesgoûts, de savoir ce que vous pouvez lui faire lire entoute sécurité. De plus, il va jusqu’à préciser que cer-taines éditions récentes sont à proscrire car caviardées.Il est donc très utile pour tout éducateur mais, tour-nons-nous vers votre nouvelle émission, quelles idéesforces pour le LJ de la transmission ?Précisons aux auditeurs que je continue à diriger pour untemps mon émission du jeudi à 10h45 des « Livres pourla jeunesse ». Le thème de la transmission me permettrad’élargir mon champ d’action et j’en suis ravie. Je remer-cie Dominique Paoli de sa confiance. La transmissioncouvre des thèmes passionnants : le passage entre lesgénérations, le patrimoine, la fierté de notre héritage cul-turel, le respect de la vie, la vie du couple, la transmissionde la foi, de notre culture, de notre identité, des arts...C’est avec beaucoup d’enthousiasme que je me feraihumble canal entre mes invités et les auditeurs à qui jedonne donc rendez-vous le lundi de 12h à 13h30 ensemaine A. Je serai particulièrement attentive à leurs cri-tiques et leurs suggestions car nous, patrons d’émission,sommes là pour les enrichir, les combler et nourrir leurespérance.

Propos recueillis par J.-N. AudibertN° 40 - octobre 2019 - 9

Valérie d’Aubigny lance le Libre journal de la Transmission

Valérie d’Aubigny, actuelle patronne de « Livres pour la jeunesse », crée le Libre journal de la transmission.Entretien avec une femme de conviction.

VIE DE LA RADIO



MON UNIVERSITÉ

À DOMICILE !Un auditeur de Paris

Quel grand plaisir. Pour les gensseuls, comme moi, vous êtes mon

rayon de soleil, mabouffée d'air parfumé dans cette

France qui n'est plus la mienne (jeparle du pays légal, bien sûr) !

Un grand merci à tous ceux qui res-tent fidèles au poste.

Vous êtes mon université à domicile…

Que deviendrions-nous sans vous ? Votre serviteur

et compagnon d’armes.

bravos (comme au théâtre).Mes sentiments lesmeilleurs.

● UN COUPLE D'AUDITEURS DECROIX, DANS LE NORD Ladiversité des émissionsétend notre champ deconnaissances et apporteaussi un éclairage différentface à l'uniformité des infor-mations émises par lesautres. Nous sommes émuspar certains intervenantsqui, par leurs propos, élè-vent notre âme... Votreradio est unique, persévé-rez. Encore un grand mercià tous.

● UNE AUDITRICE DE PARISDébut 2018, je vous avaisécrit pour vous exprimerma reconnaissance pourvotre courage. Je réitèremes félicitations pour votreengagement sans faille etmes encouragements pourvotre remarquable travail etcelui, non moins excellent,des collaborateurs béné-voles de Radio Courtoisie.Toute ma considération.

● UNE AUDITRICE DE PARISChère Madame Paoli, mercimille fois d'être fidèle auposte durant cette périodede « vide ». Je suis restéepétrifiée devant notre sibelle cathédrale partie enfumée. Cette catastrophe

d'avril a frappé de stupeur etd'horreur un grand nombrede Français et d'étrangers. Jevous offre un petit chèquede soutien. Je remercie detout coeur vos amis pourleur persévérance et leurbonne humeur !

● UNAUDITEURDECRESSIER, ENSUISSE J'écoute Radio Cour-toisie depuis sa création et jene saurais me passer de cetesprit culturel si pleinementfrançais. Je salue particuliè-rement la direction douce,ferme et, avant tout éclairéede Madame Paoli. La pro-

grammation n'a jamais étéaussi riche et variée. J'adressemes remerciements admira-tifs à tous les patrons d'émis-sions, aux techniciens et àtous les bénévoles.● UNE AUDITRICE DE NICE,DANS LES ALPES MARITIMES Unpetit viatique pour l'été etmes salutations. Impossiblede se passer de vous, jus-qu'en Bretagne pour lesvacances. C'est une véritabledépendance ! Ou plutôt unedélicieuse accoutumance..Bravo à toute votre vaillanteéquipe ! Liberté et diversitévous caractérisent vraiment.

● UNE AUDITRICE DE PARIS.Mesdames et messieurs, j'aidécouvert votre stationdepuis peu de temps. Je suisravie de l'écouter quoti-diennement. C'est pour-quoi j'adhère à votre Radio.Toutes mes félicitationspour le choix de vos inter-venants de qualité, permet-tant de diffuser desémissions qui le sont toutautant. Un grand merci àvotre équipe qui apporteune culture riche et variée àvos auditeurs. Tout celaavec un fond de courtoisiefort appréciable.

● UNAUDITEURDEBRISTOL, AUROYAUME-UNI Bonjour, j'aidécouvert votre site il y aquelques jours et je voulaisvous faire part de monenchantement en écoutanttoutes vos émissions. Vousavez, désormais, un audi-teur fidèle. Je me suis inscrità votre radio et ferais part àtout mon entourage pourqu'il découvre votre station.Sincèrement vôtre.

● UNE AUDITRICE DE PARISChère Madame Paoli, jevous félicite pour vos émis-sions sur Radio Courtoisieque je viens de découvrir.Quelle joie de se retrouverentre patriotes, car « Fran-çais » est devenu un fourre-tout où je ne me reconnaispas. Avec mes sincères

“

C’est fou ce que les gens ont une vie compliquée ! A les entendre, tout ce qu’ils ont fait, tout ce qu’ils font, toutce qu’ils devraient faire, et surtout ce qu’ils n’ont pas envie de faire, serait compliqué. La pseudo « complica-tion » cache souvent un refus inavoué. Une adolescente insiste lourdement pour que sa mère lui donne de l’ar-

gent afin qu’elle aille au restaurant dîner avec ses copines. La mère excédée lui répond «c’est compliqué » parce qu’ellen’a pas le cran de refuser nettement par un « non ». A un journaliste, soucieux de la souffrance animale et de l’hy-giène alimentaire, qui demandait à un homme politique pourquoi l’on n’interdisait pas l’abattage halal, celui-ci arépondu que c’était « compliqué ». En réalité, il n’y a rien de plus simple que de prendre ce genre de disposition etl’administration sait très bien interdire quand elle le souhaite. La vérité est qu’il n’y pas de volonté politique, sansdoute par calcul électoral et surtout par pusillanimité. Quelque chose de difficile n’est pas forcément compliqué. Lafinesse et la subtilité de notre langue nous permet de nuancer le sens d’un propos grâce à des qualificatifs recouvrantdes similitudes d’acception sans pour autant être totalement synonymes, mais cela semble difficile à comprendrepour certains… Tout n’est pas toujours « compliqué », cela peut être obscur, confus, épineux, laborieux, pointu, dis-pendieux, délicat, ou tout simplement ennuyeux, mais arrêtons de nous compliquer la vie !

Charles-Henri d’Elloy

Pourquoi se compliquer la vie ?

PÉPITES D’AUDITEURS, chronique du courrier de Radio Courtoisie

LE MOT JUSTE


N° 40 -octobre 2019 - 11

Pourquoi créer une matinale à Radio Courtoisie ?Lorsque j’ai rencontré Dominique Paoli, la présidentede l’antenne, elle m’a fait part de son ambition dedynamiser la grille en créant une matinale. C’était unvéritable pari pour une radio dont l’identité est asso-ciée à ses émissions de longue durée, où les invitésprennent le temps de débattre et de témoigner. Maisil n’y a pas de grande radio sans matinale : c’est lemédia du direct par excellence ! A l’heure où les publi-cations en ligne et les chaînes d’info en continu ryth-ment nos journées, il fallait passer à l’action. Grâce àl’appui de toute l’équipe des permanents, c’est fait.

Quelle est votre ambition ?Nous voulons contribuer à inscrire Radio Courtoisiedans le paysage des médias sérieux de réinformation.Plusieurs labels sont récemment apparus. Ils devrontdésormais compter avec un label historique. LaMatinale s’inscrit dans ce creuset. Nous proposons auxauditeurs un concentré d’informations passées autamis des trois grands filtres qui constitueront vite, jel’espère, le marqueur de cette matinale. Le souverai-nisme en politique et en macroéconomie. La libertéd’entreprendre et de la défense de la propriété enmatière économique. Le conservatisme d’inspirationcatholique pour le traitement des questions sociales,sociétales, religieuses et culturelles. C’est mon partipris, il est partagé par la direction de la radio.

L’équilibre est souvent difficile à trouver entre l’in-fo et l’agitation médiatique, le débat et la polé-mique…Une matinale reflète forcément la personnalité du jour-naliste qui la dirige. Par goût et formation, je préfèrel’analyse et la remise en perspective. J’essaierai d’yinjecter aussi du nerf, voire de la controverse. Je suis unjournaliste libre et sans tabous. Il faut parler de tout. Enrevanche, je laisse les polémiques à d’autres et je ban-nis les dérapages. Créer l’événement en invitant degrandes figures, voilà mon ambition.

Car votre Matinale, c’est dix minutes de journalsuivi d’un grand entretien…Le plaisir qu’offre la radio, c’est de pouvoir réagir àchaud pour coller à l’actualité. C’est encore un pari enconstruction compte tenu de l’histoire récente de laRadio. Petit à petit, nous ouvrirons le micro à desexperts, témoins ou personnalités de divers horizons.

Un grand média doit recevoir les institutionnels, les élus,les décideurs, les intellectuels qui occupent l’estrademédiatique. Fussent-ils d’une autre planète que la nôtre,ce sont ces gens-là qui écrivent l’histoire au quotidien. Sinous sommes professionnels, cela finira par se savoir etmême les timides reviendront ; suivez mon regard…Mais rassurez-vous, il y a tant de talents à droite et dansla société civile que notre ouverture aura des limites.

Quelle est votre cible ?Nous voulons séduire les fidèles de Radio Courtoisie,bien sûr. Et puis conquérir de nouvelles audiences. Jepense en particulier à tous les étudiants et jeunes actifsqui en ont assez du prêt à penser, du politiquement cor-rect ou tout simplement du flot de nouvelles sans queuesni têtes dont ils sont abreuvés quotidiennement sur leurssmartphones. Le plus difficile, aujourd’hui, n’est pas d’ac-céder à l’information - quoi que… si l’on se réfère au trai-tement médiatique de la guerre en Syrie par exemple -,mais de la trier et la décrypter.

Comment vous aider ?En réagissant sur les réseaux sociaux et les courriels de laMatinale et de la radio. En y proposant des idées, ensignalant les livres, des experts. Le débat est ouvert.Participez-y. C’est ensemble que nous ancrerons le paride cette Matinale dans la durée...n

SOUTENEZ RADIO COURTOISIE

N'oubliez pas que Radio Courtoisie est une radio culturelle associative. Afin de sauvegarder une indépendance absolue, Radio Courtoisie refuse toute ressource publicitaire. Radio Courtoisie ne vit que grâce à ses auditeurs. Aidez-nous à demeurer libres ! Adhérez ànotre association ! Envoyez votre chèque à Radio Courtoisie, 61 boulevard Murat, 75016 Paris. Vous pouvez aussi régler votre cotisation : parInternet(www.radiocourtoisie.fr, via Paypal, avec une carte bancaire ; par prélèvement automatique, sur simple demande. Dans tous les cas, unreçu vous sera adressé. Vous pourrez déduire de vos impôts 66 % de la cotisation, dans la limite de 20% du revenu imposable.

Entretien avec Ronan Cotten :

«Une matinale au service de nos valeurs»Depuis juin, Radio Courtoisie s’est dotée d’une tranche d’information matinale renforcée les mardi, mercredi etjeudi, de 7h00 à 7h27. Aux commandes, Ronan Cotten, qui revient sur ces premiers mois de travail acharné.

A peine rentré de son voyage en Syrie, où il a rencontré le prési-dent Assad, le député européen Thierry Mariani est venu donner

ses impressions à la matinale de Radio Courtoisie.

VIE DE LA RADIO


Philippe Mesnard, vous êtes patron d’émission sur RadioCourtoisie et rédacteur en chef de Politique magazine. Deuxexpériences comparables ?Oui et non. Dans le « Libre journal de la Réaction » que j’ani-me sur Radio Courtoisie, toutes les deux semaines, mes chroni-queurs et moi nous nous sommes donné la plus grande libertépossible : nous traitons de vingt sujets en une émission ou d’unseul, recevons des invités ou non, etc. Le “contrat de lecture”noué avec les auditeurs, pour ainsi dire, c’est cette variété, lefait de ne pas savoir comment l’émission va avancer et rebon-dir. Dans Politique magazine, les choses sont mieux balisées,avec un rubriquage clair, récurrent. Le lecteur doit pouvoir s’yretrouver. Mais dans les deux cas, la formule est rodée et nousoblige, en quelque sorte : nous sommes tenus d’être pertinentset originaux.

Politique magazine fait partiede la presse de droite…Et même de la presse de réinfor-mation. Nous assumons trèstranquillement d’être conserva-teurs – c’est-à-dire que nous vou-lons conserver et transmettreune certaine idée de la France –et nationalistes, en ce sens quenous considérons que le cadrenational est encore, et mêmeplus que jamais, le cadre poli-tique de référence. Après, ce quinous distingue est sans doutenotre volonté de critiquer les ins-titutions, de montrer en quoi ladémocratie française est sou-vent un obstacle au bien com-mun, sans parler de la démocra-ture de l’union européenne.

Vous avez repris le journal il ya un an, avec Jean Viansson-Ponté.En effet, et quelques autres actionnaires, que je remercie ici.Hilaire de Crémiers nous a confié un très bel outil, avec unevraie légitimité, une équipe de rédacteurs confirmés. C’étaittrès agréable… et un peu angoissant : nous devons maintenirla qualité à laquelle les lecteurs sont habitués. Notre travail,pour le moment, a consisté à développer des rubriques,comme celle que tient Charles de Meyer, le président de SOS

Chrétiens d’Orient, à muscler la partie culturelle avec l’excellentRichard de Seze et à être vigilant sur la gestion courante. Politiquemagazine est à l’équilibre, et c’est une fierté. Et nous avons desprojets de développement qui ne demandent qu’à fleurir : abon-nez-vous !

Au-delà de la critique des institutions, Politique magazine estaussi un journal monarchiste ?Disons qu’une vraie critique des institutions ne doit pas s’empê-cher d’être radicale. La manière dont fonctionne, ou plutôt nefonctionne pas, la démocratie, en France, tient autant aux poli-tiques partisanes qu’aux fondements mêmes de la république,qui ne considère pas qu’on est d’abord Français mais qu’on estd’abord citoyen, c’est-à-dire qu’on adhère de manière quasi

contractuelle (et révocableunilatéralement !) à l’idéologiegouvernementale en vigueur,quelle qu’elle soit. On ne peutpas dire qu’avec une tellethéorie on vise facilement lebien commun… et l’histoirede ces dernières décennies leprouve, hélas. Dans ces condi-tions, le roi n’est pas tant unsouhait fervent qu’une possi-bilité rationnelle. Ou plutôt,réfléchir à une politique sanspartis, inscrite dans la durée,ajustée à la puissance du pays,ne désirant ni se dissoudredans une chimère technocra-tique, comme l’Union euro-péenne, ni se transformer enphare des nations éclairées,comme cet irritant universa-lisme républicain ne cesse dele proclamer. Propos recueillis par P.-A.

Bouclay

Pour aller plus loin :

Politique magazine. Parce que c’est vrai.

Mensuel d’information politique et générale.

1, rue de Courcelles, 75008 Paris.

Téléphone : 01 42 57 43 22

Courriel : [email protected]

N° 40 - octobre 2019 - 12

Politique magazine est-il de droite ?Entretien avec Philippe Mesnard

Philippe Mesnard dirige le Libre Journal de la Réaction, tout en assurant la rédaction en chef de Politiquemagazine. Il nous démontre en quoi cette excellente revue est l’un des phares de la réinformation. A lire sans

modération.

IMPORTANT

Chers auditeurs et amis, L’introduction du prélèvement à la source pour l’impôt sur le revenu a perturbé profondément les habitudes de tous les Français et nouscomprenons fort bien les conséquences de ce bouleversement dans la gestion des ressources de chacun. Il est cependant une chose sûre,les dons aux associations continuent à générer les mêmes réductions d’impôt qu’avant si vous êtes imposable. En clair, si vous avez versé100 euros de dons en 2019, le fisc vous remboursera 66% de cette somme, soit 66€, sous forme d’une réduction d’impôt comme cela étaitle cas auparavant. Merci de soutenir Radio Courtoisie.

“

DÉCOUVERTE

Philippe Mesnard, rédacteur-en-chef de Politique maga-zine, évoque avec passion sa revue, sa collaborationavec l’excellent Richard de Sèze et la monarchie... Letout autour d’une de ces bonnes bouteilles qui font la

France éternelle.


A l’écoute NOUVEAUTÉ Radio s e d n o i t a de la ...

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