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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 Avril 2012 : 97ème anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 97 ans de déni : ça suffit ! ------------------------------------------------------------------- VEILLE MEDIA Lundi 19 novembre 2012 Retrouvez les informations sur notre site : http://www.collectifvan.org Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 et Rubrique News (Revue de Presse) : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1 SOMMAIRE Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES24 Avril 2012 : 97ème anniversaire du génocide arménien de 1915

perpétré par le gouvernement Jeune-Turc97 ans de déni : ça suffit !

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VEILLE MEDIA

Lundi 19 novembre 2012

Retrouvez les informations sur notre site :http://www.collectifvan.org

Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

et Rubrique News (Revue de Presse) :

http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1

SOMMAIRE

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide arménien, la Shoah, le géno-cide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture.

La statue du dictateur Aliyev à Mexico pose problème Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – « Une statue d’Heydar Aliyev, un res-

ponsable du Parti communiste qui a gouverné l’Azerbaïdjan, a été offerte en ca-deau à la ville de Mexico. La présence de cette statue est déplacée dans une ville fière de son héritage libéral : le Département d’État des États-Unis a souli-gné à plusieurs reprises la mauvaise situation des droits de l’homme en Azer-baïdjan sous M. Aliyev, incluant de sérieux sévices et la suppression de la démo-cratie. Le maire de Mexico M. Ebrard a dit dans une interview à propos de sa ville : « C’est une ville libérale ; c’est une ville qui n’a rien à faire avec ce que l’on pourrait appeler une dictature ». « Nous croyons à la démocratie et aux droits de l’homme." Mais la statue - un cadeau de l’Azerbaïdjan - a mis le maire dans le pétrin. Quelques semaines après l’apparition de la statue de bronze sur Paseo de la Reforma à Mexico, des chroniqueurs de presse, des animateurs de radio et des militants des droits de l’homme ont commencé à faire pression pour qu’elle soit enlevée. Le Collectif VAN vous propose la traduction d’un article en anglais paru sur le site du journal The New York Times le 12 novembre 2012.

Égypte: Manifestation pacifique des réfugiés soudanais Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous invite à lire cette information publiée sur le site du Collectif Urgence Darfour le 12 novembre 2012. "Les réfugiés soudanais en Egypte ont organisé le 12 novembre 2012, une manifestation pacifique devant le Ministère des Affaires étrangères et le siège du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR). Ci-dessous leurs revendications, notamment la libération de réfugiés arrêtés et emprisonnés par les autorités égyptiennes et l’interruption des arrestations intempestives."

Presse arménienne : Revue du 13 novembre 2012 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous présente cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie le 15 novembre 2012. "La presse arménienne continue de commenter la visite offi-cielle du Président Sarkissian en France/ Bien que la visite du chef de l’Etat ar-ménien en France soit achevée, la presse arménienne continue de la commen-ter. Dans un article intitulé « La coopération franco-arménienne s’approfondit » paru en « une », Hayots Achkhar relève que cette visite a confirmé le fait qu’en dépit des changements de pouvoir, le cours amical de la coopération franco-ar-ménienne se poursuit, « puisqu’elle est basée sur des valeurs permanentes et des objectifs de long terme »."

CRIF : "Notre position est claire, il s'agit d'un génocide" Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Une délégation du CRIF, conduite par son président Richard Prasquier, a effectué un voyage en Azerbaïdjan fin oc-tobre 2012. Selon le site du CRIF, "l'objectif de ce voyage était de mieux com-prendre la situation géopolitique d'un pays qui joue un rôle de plus en plus im-portant dans une région du monde qui devient cruciale, d'autre part de rencon-trer la communauté juive azerbaïdjanaise, aujourd'hui l'une des plus nom-breuses dans un pays musulman". Richard Prasquier, Président du CRIF, revient sur le compte-rendu publié par Jean-Pierre Allali sur le site de l'organisation (voir plus bas) et déclare :"Ce voyage a fait l'objet d'une relation par Jean-Pierre Allali dans la Newsletter du CRIF. Notre position est claire quant aux massacres des Arméniens pendant la Première Guerre mondiale; nous considérons qu'il s'agit d'un génocide et nous l'avons toujours dit à nos interlocuteurs quels qu'ils fussent, et de longue date. Si certaines des formulations de notre recension ont

pu paraître orientées, ce n'était nullement leur objectif. Notre amitié avec le peuple arménien est ancienne et fraternelle; elle repose sur un sentiment fort et particulier d'analogie de destinée". Le Collectif VAN vous présente cette informa-tion publiée sur le site du CRIF.

Collectif VAN : l'éphéméride du 19 novembre Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – La rubrique Ephéméride est à retrou-ver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événe-ments survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). "19 novembre 1985 -- Empire ottoman: journal de la femme d'un Consul de France en Arménie : 19 novembre - Le froid arrive, les meurtres diminuent. Hier on n'a tué que seize Arméniens. Un des rédifs de garde a raconté à notre boy, Saïs, qu'à Gurun, qui a été assailli, soi-disant par les Kurdes, ceux-ci n'étaient que des soldats déguisés. - J'en sais quelque chose, j'en étais! Les musulmans ont très peur ici des représailles. De temps en temps le bruit court que les régiments russes du Caucase ont franchi la frontière. - « Madame, dans ce cas-là, me dit le lieutenant, qui n'est certes pas un méchant homme, nous serons impuissants à vous défendre. Tous les chrétiens, même vous, même votre joli bébé, y passeront. »"

« Turcs, Arméniens et Ottomans » Je ne m’attendais pas vraiment à manger le meilleur lahmacun de ma vie sur la côte occidentale des Etats-Unis. (Lahmacun, une sorte de pizza mince avec la viande hachée, est très présente dans la cuisine turque.) Cependant la Boulan-gerie de Jack, un petit restaurant de famille dans le secteur du grand Los An-geles, est allée au-delà de toutes mes espérances. Non seulement son lahma-cun, mais tout j’ai goûté ici était à la fois très délicieux et très « turc ».

Les prisonniers politiques kurdes mettent fin à leur grève de la faim La grève de la faim illimitée observée par des milliers de prisonniers politiques kurdes a pris fin au 68eme jour de jeune à la suite d’un appel du leader kurde Abdullah Ocalan. Les prisonniers et le PKK ont appelé les kurdes à amplifier la mobilisation pour une solution politique et démocratique.

"Les Roms sont les oubliés de l’Histoire" Peu de bandes-dessinées sorties en 2012 nous ont autant choqués et interpel-lés. Dans "Batchalo", ouvrage sublime sur le plan graphique avec une magni-fique utilisation du sépia, le scénariste Michaël Le Galli raconte l'holocauste du peuple Rom. Nous l'avons rencontré.

Vu du Sénat #13: l'État de Palestine, tout de suite Un peu moins de trois années après l'opération "Plomb durci", lancée contre la bande de Gaza fin 2008, voici qu'a commencé l'opération "Pilier de défense". Etrange et angoissant sentiment de déjà-vu. Nombre de points communs rap-prochent en effet les deux épisodes.

Une « imprudence » de Mansour ? Le ministre des Affaires étrangères, Adnane Mansour, a révélé hier qu’il avait re-

fusé au Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, qui se trouvait au Caire sa-medi, le droit de s’adresser au Conseil extraordinaire des ministres arabes des AE réuni dans la capitale égyptienne, pour examiner l’attaque israélienne contre Gaza.

Des milliers de kurdes en grève de la faim collective De Diyarbakir à Hakkari en passant par İzmir et Istanbul, des milliers de per-sonnes sont en grève de la faim pour soutenir les prisonniers grévistes, défiant les interdictions et la menace policière.

Exposition au Vatican sur les « trésors de l'Azerbaïdjan » L’Azerbaïdjan et le Vatican sont de nouveau ensemble pour promouvoir la ren-contre des cultures, des traditions et des relations différentes », s’est félicité le Saint-Siège à l’inauguration, mercredi après-midi, 14 novembre, de l’exposition sur les anciens trésors de l’Azerbaïdjan.

La Turquie réclame à l'Otan des missiles Patriot pour protéger sa fron-tière avec la Syrie La Turquie annonce son intention de déposer ce lundi 19 novembre une de-mande auprès de l'Otan pour obtenir des missiles à sa frontière syrienne, longue de plus de 900 kilomètres et régulièrement violée ces derniers mois. Sur le ter-rain, les quartiers sud de Damas étaient dimanche sous le feu de l'artillerie du régime.

Dépêche de l'APA [ 19 Novembre 2012 12:45 ] - Agence de Presse d'Azerbaïdjan Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse azérie) daté du 19 novembre 2012. Les articles de ce site (écrits généralement dans un fran-çais rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "La date de la visite suivante des coprésidents de GdM de l’OSCE a été rendue publique".

Le bilan de l'épidémie de fièvre jaune s'élève à 150 morts au Darfour L'épidémie de fièvre jaune dans la région soudanaise du Darfour a provoqué la mort de 150 personnes, et 400 autres cas d'infection ont été recensés à ce jour dans la région, a rapporté dimanche la presse locale.

Le chef du Hamas au Caire pour trouver une solution au conflit à Gaza Le chef du Hamas Khaled Mechaal était au Caire samedi pour discuter d'une is-sue au conflit à Gaza, mais son mouvement est peu disposé à accepter un ces-sez-le-feu sans avoir de garanties qu'Israël respectera une trêve. Il devait no-tamment s'entretenir avec le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, qui affirme qu' "Israël devra rendre des comptes pour Gaza".

L'info vue par la TRT (2) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "La Turquie a fermement

condamné les attaques israéliennes contre la bande de Gaza".

Syrie: la coalition anti-Assad est le seul représentant légitime La Turquie reconnaît la Coalition nationale de l'opposition syrienne comme seul représentant légitime du peuple de la Syrie, a annoncé jeudi à Djibouti le chef de la diplomatie turque, Ahmet Davutoglu, rapportent des médias internatio-naux.

Raids sur Gaza : les réactions au Caire, à Tunis et Istanbul Il flottait dans les rues du Caire, après la grande prière du vendredi, des dra-peaux palestiniens et Egyptiens.“Gaza, symbole de fierté”, scandaient les mani-festants. Ils étaient un millier à converger vers la place Tahrir dans la capitale, environ 2000 à Alexandrie, et quelques centaines à Ismaïla, Suez et El Arich.

Obama a appelé Erdogan pour parler de Gaza Barack Obama a appelé le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, pour chercher avec lui un moyen d'enrayer l'escalade militaire entre Israël et le Ha-mas dans la bande de Gaza, a annoncé l'un de ses conseillers.

Erdogan en Egypte avec une délégation record Le premier ministre turc se rend samedi et dimanche en Egypte pour une visite de prime importance dans l'agenda diplomatique turc. Recep Tayyip Erdogan sera accompagné d'une imposante délégation, composée de 12 ministres... Ce qui fait de cette visite officielle la plus conséquente de l'histoire des relations turco-égyptiennes.

Gaza: Poutine et Erdogan conviennent de coordonner leurs actions Le président russe Vladimir Poutine et le premier ministre turc Recep Tayyip Er-dogan ont évoqué vendredi par téléphone la situation dans la bande de Gaza et ont convenu de coordonner leurs efforts en vue de mettre un terme à l'effusion de sang dans cette enclave palestinienne, a annoncé le service de presse du Kremlin dans un communiqué.

Sevil Sevimli de nouveau devant la justice turque Manifestation de soutien, ce dimanche à Lyon, pour l'étudiante franco-turque, ar-rêtée le 10 mai dernier pour des liens supposés avec une organisation d'ex-trême-gauche interdite alors que la deuxième audience de son procès doit débu-ter ce lundi en Turquie. Elle risque jusqu'à 32 ans de prison.

Turquie : Sevil Sevimli espère rentrer en France Sevil Sevimli a déjà dû tirer un trait sur la rentrée universitaire en Master 1 à la faculté d'Information et de communication de Lyon-II, qui s'est déroulée sans elle. Lors de la première audience de son procès à Bursa, une ville de l'ouest de la Turquie, le 26 septembre, la justice lui a interdit de quitter le territoire turc.

Nouvelle audience dans le procès de Sevil Sevimli L'étudiante lyonnaise Sevil Sevimli se présente de nouveau devant la justice turque à Bursa ce lundi 19 novembre. Rappelons que cette jeune femme de 20 ans, étudiante en communication et en journalisme, est accusée d' "apparte-

nance à une organisation terroriste", en l'occurrence, le groupuscule révolution-naire DHKP-C.

Le chef de la tribu Bakkara est rentré en Syrie Réfugié en Turquie depuis le début de l'année, le chef de la tribu Bakkara, le cheikh Nawaf al Bachir, est rentré en Syrie et se montre optimiste sur la progres-sion des forces insurgées face à l'armée de Bachar al Assad.

Sevil jugée une seconde fois en Turquie C'est pour elle le procès de l'espoir. Et peut-être la fin du cauchemar. Sevil Se-vimli, jeune étudiante franco-turque, qui aura 22 ans cette semaine, doit être ju-gée ce lundi par la cour d'assises de Bursa (Turquie). Accusée de terrorisme après avoir participé à un concert de rock et manifesté un 1er mai, elle encourt jusqu'à 32 ans de prison.

La Turquie: cinq soldats tués et un blessé dans un affrontement avec les rebelles du PKK Au moins cinq soldats turcs ont été tués et un autre blessé dimanche dans un affrontement avec les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) dans le sud de l'Irak, à la frontière avec l'Irak, a rapporté le quotidien Today's Zaman.

45 000 visiteurs au musée de Dikranakert au Haut Karabagh Les travaux archéologiques au Haut Karabagh ont mis ces dernières années le patrimoine historique important que disposait l’Artsakh. L’Académicien Hamlet Bedrossian le responsable de recherches archéologiques conduites au Haut Ka-rabagh a donné lors d’une conférence de presse de nombreuses informations liées aux découvertes et travaux.

Les détenus PKK cessent leur grève de la faim en Turquie A l'appel de leur chef de file, plusieurs centaines de séparatistes kurdes détenus en Turquie ont mis fin dimanche à une grève de la faim observée depuis 68 jours, annonce l'association qui représente leurs familles.

INFO COLLECTIF VAN

La statue du dictateur Aliyev à Mexico pose problème

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - « Une statue d’Heydar Aliyev, un responsable du Parti communiste qui a gouverné l’Azerbaïd-jan, a été offerte en cadeau à la ville de Mexico. La présence de cette statue est déplacée dans une ville fière de son héritage libéral : le Dé-partement d’État des États-Unis a souligné à plusieurs reprises la mau-vaise situation des droits de l’homme en Azerbaïdjan sous M. Aliyev, in-cluant de sérieux sévices et la suppression de la démocratie. Le maire de Mexico M. Ebrard a dit dans une interview à propos de sa ville : « C’est une ville libérale ; c’est une ville qui n’a rien à faire avec ce que l’on pourrait appeler une dictature ». « Nous croyons à la démocratie et

aux droits de l’homme." Mais la statue - un cadeau de l’Azerbaïdjan - a mis le maire dans le pétrin. Quelques semaines après l’apparition de la statue de bronze sur Paseo de la Reforma à Mexico, des chroniqueurs de presse, des animateurs de radio et des militants des droits de l’homme ont commencé à faire pression pour qu’elle soit enlevée. Le Collectif VAN vous propose la traduction d’un article en anglais paru sur le site du journal The New York Times le 12 novembre 2012.

The New York Times

La statue d’un autocrate étranger est difficilement accep-table pour certains

12 novembre 2012

Une statue d’Heydar Aliyev, un responsable du Parti communiste qui a gouverné l’Azerbaïdjan, a été offerte en cadeau à la ville de Mexico. Les critiques estiment que la présence de la statue est déplacée dans une ville fière de son héritage li-béral.

De ELISABETH MALKIN

MEXICO CITY — Lorsque l’été dernier, le maire a inauguré un joli petit jardin orné d’une très grande statue, au bord du Parc de Chapultepec au centre ville, cela a semblé être une nouvelle étape dans sa volonté d’améliorer la qualité de vie dans cette ville impossible.

Mais une rapide recherche sur Google aurait peut-être épargné au maire Marce-lo Ebrard de vivre les événements qui ont suivi.

S’exprimant de façon informelle, la maire a vanté les mérites du personnage de la statue, un parfait inconnu pour de nombreux habitants de Mexico, qui serait un « grand leader politique, un homme d’État. »

La statue représente Heydar Aliyev qui a gouverné l’Azerbaïdjan d’une main de fer après l’effondrement de l’Union Soviétique. Général du KGB et chef du Parti communiste, décédé en 2003, Aliyev a créé son propre culte de la personnalité, avec ses portraits ornant les villages de son minuscule pays.

La vénération s’est accrue [dans son pays] depuis que son fils, Ilham H. Aliyev, est devenu président il y a neuf ans. Des statues en hommage au père de l’Azer-baïdjan moderne ont été érigées en Russie, en Ukraine, en Turquie, en Égypte, en Géorgie, en Roumanie et en Serbie. Toutefois, la version de la ville de Mexico, s’avère être inappropriée.

Durant les six années du mandat de M. Ebrard, cette ville a aspiré à devenir la capitale d’un Nouveau Monde progressiste, légalisant l’avortement et approu-vant le mariage homosexuel. Semblant souvent être le maire d’une capitale scandinave plutôt que celui d’une mégalopole latino-américaine, M. Ebrard a

promu des programmes de partage de vélos et a soutenu des projets de jardins urbains et de bâtiments construits dans le souci du respect de l’environnement.

« C’est une ville libérale ; c’est une ville qui n’a rien à faire avec ce que l’on pourrait appeler une dictature », a dit M. Ebrard dans une interview. « Nous croyons à la démocratie et aux droits de l’homme."

Mais la statue - un cadeau de l’Azerbaïdjan, tout comme le jardin - a mis le maire dans le pétrin. Le Département d’État des États-Unis a souligné à plu-sieurs reprises la mauvaise situation des droits de l’homme en Azerbaïdjan sous M. Aliyev, incluant de sérieux sévices et la suppression de la démocratie. Quelques semaines après l’apparition de la statue de bronze sur Paseo de la Re-forma à Mexico, des chroniqueurs de presse, des animateurs de radio et des mi-litants des droits de l’homme ont commencé à faire pression pour qu’elle soit enlevée.

« À Mexico, sur notre avenue principale, nos Champs Élysées, il y a les statues de Gandhi, de Churchill - et d’Aliyev », a dit Denise Dresser, auteure et universi-taire membre d’une commission de citoyens qui surveille les projets pour le Parc de Chapultepec, qui est le Central Parc de Mexico. (En réalité, Gandhi est quelques centaines de mètres à l’intérieur du parc, dans un endroit plus propice à la méditation.) Les membres du Cabinet de M. Ebrard se sont peu exprimés. Ils ont soutenu que ce n’était pas le rôle du Mexique de juger les leaders d’autres pays. Cela a dé-clenché une vague de commentaires dans lesquels les auteurs ont lancé les noms d’hommes forts indésirables qui pourraient, selon ce raisonnement, se re-trouver un jour sur un piédestal dans les rues de Mexico. (Pinochet ! Mubarak !)

M. Ebrard a cherché une solution pour limiter les dégâts qui ternissent la fin de son mandat. Le maire - qui a été franc à propos de ses ambitions présidentielles en 2018 - remettra la ville le mois prochain à un successeur de son propre parti de gauche, dont la victoire de cet été a été largement considérée comme un vote d’approbation de la gestion de M. Ebrard.

« C’est une erreur et nous aurions dû penser que cela pouvait être probléma-tique », a déclaré M. Ebrard. « Comme ils nous avaient dit, 'C’est le père du pays ; l’Azerbaïdjan a noué des relations avec le Mexique en 2004 ; tout est OK ; nous faisons partie des Nations-Unies ; nous avons des élections libres', nous n’avons pas imaginé qu’il y aurait un problème." L’ambassadeur azéri, Ilgar Mukhtarov, a soutenu qu’il n’avait rien fait de mal et il a tenu pour responsable du tollé, l’ennemi de longue date du pays, l’Arménie. Quand il a proposé un parc de l’amitié entre la ville de Mexico et l’Azerbaïdjan il y a deux ans, le gouvernement de la ville n’a vu aucune raison de s’y opposer, pas plus qu’à une statue. Le gouvernement de la ville a même proposé le lieu. « Tout le monde était au courant », a dit M. Mukhtarov. « Nous avons signé tous les accords. »

Arguant du fait que l’Azerbaïdjan est une jeune démocratie, il a poursuivi : « Derrière tout ce mouvement au Mexique, il y a le puissant lobby arménien. Ils ont donné une mauvaise opinion d’Heydar Aliyev. »

Quand il avait été présenté en juillet 2011, le projet avait échappé à l’attention de la commission des citoyens du parc. Mais les membres ont commencé à faire leurs propres recherches et ont averti, vers la fin de l'année dernière, que la sta-tue pourrait causer un scandale. La ville, soutenant qu’elle avait un accord avec l’ambassade de l’Azerbaïdjan, avait cependant mené le projet à bien.

Ellen Barry, à Moscou, a contribué à cet article. Une version de cet article a été publiée sur papier le 13 novembre 2012, page A10 de l’édition du New York Times, intitulé : Statue of a Foreign Autocrat Sits Uneasily With Some.

©Traduction de l’anglais C.Gardon pour le Collectif VAN – 15 novembre 2012 – 08:00 - www.collectifvan.org

http://www.nytimes.com/2012/11/13/world/americas/statue-of-azerbaijan-leader-at-issue-in-mexico-city.html?ref=world&_r=2&

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=69019

Lire le texte original dans la Rubrique en anglais

CRIF : "Notre position est claire, il s'agit d'un génocide"Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Une délégation du CRIF, conduite par son président Richard Prasquier, a effectué un voyage en Azerbaïdjan fin octobre 2012. Selon le site du CRIF, "l'objectif de ce voyage était de mieux comprendre la situation géopolitique d'un pays qui joue un rôle de plus en plus important dans une région du monde qui devient cruciale, d'autre part de rencontrer la communauté juive azerbaïdjanaise, aujourd'hui l'une des plus nombreuses dans un pays musulman". Richard Prasquier, Président du CRIF, revient sur le compte-rendu publié par Jean-Pierre Allali sur le site de l'organisation (voir plus bas) et déclare :"Ce voyage a fait l'objet d'une relation par Jean-Pierre Allali dans la Newsletter du CRIF. Notre position est claire quant aux massacres des Arméniens pendant la Première Guerre mon-diale; nous considérons qu'il s'agit d'un génocide et nous l'avons tou-jours dit à nos interlocuteurs quels qu'ils fussent, et de longue date. Si certaines des formulations de notre recension ont pu paraître orien-tées, ce n'était nullement leur objectif. Notre amitié avec le peuple ar-ménien est ancienne et fraternelle; elle repose sur un sentiment fort et particulier d'analogie de destinée". Le Collectif VAN vous présente cette information publiée sur le site du CRIF.

Le CRIF en action

Publié le 16 Novembre 2012

Prasquier : Notre amitié avec le peuple arménien est an-cienne et fraternelle

Une délégation du CRIF, conduite par son président Richard Prasquier, a effectué un voyage en Azerbaïdjan fin octobre 2012. L'objectif de ce voyage était de mieux comprendre la situation géopolitique d'un pays qui joue un rôle de plus en plus important dans une région du monde qui devient cruciale, d'autre part de rencontrer la communauté juive azerbaïdjanaise, aujourd'hui l'une des plus nombreuses dans un pays musulman.

Ce voyage a fait l'objet d'une relation par Jean Pierre Allali dans la Newsletter du CRIF. Notre position est claire quant aux massacres des Arméniens pendant la Première Guerre mondiale; nous considérons qu'il s'agit d'un génocide et nous l'avons toujours dit a nos interlocuteurs quels qu'ils fussent, et de longue date. En revanche, en ce qui concerne le Karabagh nous ne pensons pas que le CRIF ait compétence ou légitimité pour prendre position dans un conflit dont l'histoire est particulièrement complexe. Si certaines des formulations de notre recension ont pu paraitre orientées, ce n'était nullement leur objectif.

Notre amitié avec le peuple arménien est ancienne et fraternelle; elle repose sur un sentiment fort et particulier d'analogie de destinée. Elle n'a nullement change. Elle ne doit pas nous empêcher de visiter l’Azerbaïdjan, un pays dont la communauté juive n'a jamais été victime de persécutions, un pays qui prend par ailleurs des positions courageuses qui permettent de desserrer le carcan que l'Iran, et d'autres États musulmans essaient de dresser autour d'Israël. Les uns et les autres, nous devons veiller de ne pas nous laisser instrumentaliser et nous devons partager nos expériences le plus souvent possible.

« Elle ne doit pas nous empêcher de visiter l’Azerbaïdjan, un pays dont la com-munauté juive n'a jamais été victime de persécutions, un pays qui prend par ailleurs des positions courageuses qui permettent de desserrer le carcan que l'Iran, et d'autres États »

Richard Prasquier

http://www.crif.org/fr/lecrifenaction/prasquier-notre-amiti%C3%A9-avec-le-peuple-arm%C3%A9nien-est-ancienne-et-fraternelle/33457

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Mission du CRIF en Azerbaïdjan

La délégation du CRIF s'est proprement fait "balader" par les officiels azéris qui falsifient l'histoire et sortent du chapeau un "génocide" per-

pétré à Kuba et attribué aux Arméniens (bien que ce ne soit pas men-tionné dans le compte-rendu du CRIF ci-dessous). La Turquie et l'Azer-baïdjan sont spécialisées dans le recyclage d'ossements de leurs vic-times arméniennes en "victimes" turques et azéries. La nouveauté ici est la présence "de nombreux Juifs" parmi les personnes assassinées avec cruauté. Quelle coïncidence ! Quant à la présentation du conflit du Haut-Karabagh, on ne reviendra pas dessus. Les liens en fin d'article expliqueront un peu le contexte aux curieux.

Le CRIF en action

Publié le 7 Novembre 2012

À l'invitation des autorités azéries, une délégation du CRIF s'est rendue en Azer-baïdjan du 23 au 26 octobre 2012. Conduite par le président Richard Prasquier, cette délégation de cinq personnes comptait Jean-Pierre Allali, membre du Bu-reau Exécutif, Ève Gani, chargée du Développement International, Véronique Ha-rari , membre de la commission des Relations avec les Musulmans et Patrick Bloch , membre de la commission des Relations Internationales. Jean-Pierre Allali livre ici son carnet de route.

Mardi 23 octobre 2012

A l'aéroport « Heydar Aliyev », du nom du père de l'actuel président, de Bakou, nous faisons connaissance avec Shahla Aghalarova, qui, en compagnie de Ha-bib, Fouad et El Nour, sera notre cicérone pendant trois jours. Elle parle un fran-çais parfait et demeurera à nos côtés tout au long de notre séjour. Nous sommes conduits au salon d'honneur où un thé chaud et des pâtisseries nous sont offerts en attendant nos bagages. Trente kilomètres nous séparent du centre ville. L'au-toroute qui y conduit n'a rien à envier à celles des grandes villes européennes. Tout au long du parcours, des immeubles modernes de belle facture. L’Orient semble, pour le moment, complètement absent. Dès l'entrée en ville, on perçoit une activité fébrile : beaucoup de voitures et, surprise, beaucoup de vélos. Comme si le principe du « Vélib » avait fait des émules en terre azérie. Les bou-tiques de mode sont la réplique parfaite de celles des grandes capitales euro-péennes.

Cette première journée nous aura permis, entre autre, de remarquer l'extrême variété des types physiques des Azerbaïdjanais que nous rencontrons. Nous dî-nons à l'hôtel en compagnie du ministre chargé de la diaspora, Nazim Ibrahimov. Le ministre est accompagné de sa femme et de sa fille, de Ramin Mammadov, président de l'Union Mondiale des Jeunes Azerbaïdjanais et d'Ilhan Mammadov, chef du département des Affaires Européennes. La discussion est très détendue. La sympathie entre nous est évidente.

Décalage horaire de trois heures oblige, la nuit sera courte.

Mercredi 24 octobre 2012

Nous partageons le petit déjeuner avec l'ambassadeur d'Israël à Bakou, Rafael Harpaz. L'ambassadeur, qui fut en poste en Afrique Noire et parle un français châtié, ne tarit pas d'éloges à l'égard de l'Azerbaïdjan. « Ici, vous ne trouverez pas une seule trace d'antisémitisme. L'Azerbaïdjan est un pays ami d'Israël. Il a choisi l'Occident, mais, pour l'heure, il ne bénéficie pas de la réciprocité d'inté-rêt. Probablement à cause d'un déficit de communication. Votre présence ici est un signe d'un effort que les Azéris font dans la direction de la France. Pour l'heure, il n'y a pas d'ambassade d'Azerbaïdjan en Israël, mais un projet en ce sens est avancé ».

Nous reverrons l'ambassadeur d'Israël à d'autres occasions au cours de notre sé-jour.

Nous voici à présent en direction de l'Allée d'Honneur, un jardin du souvenir si-tué face à la mer. Nous déposons une gerbe de fleurs sur les tombes du pré-sident Heydar Aliyev et de l'académicienne Zarifa Aliyeva. Des fleurs encore, un peu plus tard, dans l'Allée des Martyrs, où chacun de nous reçoit un bouquet d’œillets qui vont être déposés devant les portraits des centaines de victimes de la répression de 1990. Des manifestants azéris qui réclamaient alors plus d'indé-pendance avaient été sévèrement réprimés par l'armée soviétique. Le mausolée est surplombé par les imposantes « Tours des Flammes » au modernisme surréa-liste qui dominent la ville et qu'on aperçoit de quelque point que l'on se trouve. En route pour le ministère des Affaires étrangères, nous passons devant le Parle-ment. Sur notre chemin, deux statues emblématiques de la philosophie de l'Azerbaïdjan actuel. Celle, d'abord, de Sabir, un poète du début du 19ème siècle dont l'essentiel de l’œuvre était une critique acerbe des mollahs et, peu après, datant de la fin du 19ème siècle, celle d'une femme qui se libère du voile. Elle fut assassinée par son mari, un mollah.

Nous voici au ministère. En l'absence du ministre, en déplacement à Paris, c'est le ministre adjoint, Xalaf Xalafov, qui nous reçoit. Il est accompagné de quatre collaborateurs. Le ministre axe son exposé sur le côté laïc et moderne du pays, exemple, dit-il, de tolérance où la séparation entre la religion et l'État est un fait avéré. «Notre pays, 25 ans avant la France, a accordé le droit de vote aux femmes. C'était un révolution en Orient », se plaît-il à rappeler. Un échange dé-tendu se fait alors entre le ministre et le président du CRIF, Richard Prasquier. Le ministre, qui note que la visite d'une délégation du CRIF devrait marquer un ap-profondissement des relations franco-azerbaïdjanaises, affirme que son pays a la volonté de contribuer à la paix dans la région. Le président du CRIF évoque, lui, les liens étroits d'Israël et de l'Azerbaïdjan. Il insiste sur la complexité des conflits régionaux, affirmant qu'il faut éviter de cataloguer les uns comme op-presseurs et les autres comme opprimés car la situation est particulièrement complexe. Richard Prasquier parle également des pressions de l'Iran voisin, de la visite récente à Bakou de Mahmoud Ahmadinejad et des inquiétudes du CRIF face au danger de la possession par l'Iran de l'arme nucléaire. À propos de l'Iran, Xalaf Xalafov rappelle les liens historiques de l'Azerbaïdjan avec ce pays et la grande imbrication des populations des deux nations. En effet, 35 millions d'Azé-ris vivent en Iran. Une certaine prudence est donc nécessaire. Cela dit, si l'Azer-baïdjan est contre la possession par l'Iran de l'arme atomique, il reconnaît le droit de Téhéran à disposer du nucléaire civil. Mais, pour l'heure, l'Iran n'a pas

convaincu la communauté internationale. D'où l'intérêt des sanctions qui d'ailleurs ont entraîné une détérioration de la situation intérieure de ce pays. En conclusion dira le ministre, l'Iran est un grand pays dont il faut tenir compte et si nous développons et diversifions nos relations bilatérales, nous comprenons par-faitement les préoccupations d'Israël.

La journée est loin d'être finie. Nous voici à présent au Comité d'État pour les As-sociations Religieuses dont le président, l'ambassadeur Elshad H. Iskandarov, nous reçoit dans une salle véritablement immense. Le président du Comité d'État est accompagné de deux collaborateurs et nous convenons de nous expri-mer en anglais. Richard Prasquier brosse un tableau de l'histoire récente du ju-daïsme français, insistant sur les difficultés actuelles de la communauté juive face à l'hostilité violente des milieux islamistes. Il se dit heureux de découvrir un pays musulman complètement vierge de tout antisémitisme. Dans sa réponse, Elshad Iskandarov rappelle la fameuse phrase attribuée à André Malraux : « Le 21ème siècle sera spirituel ou ne sera pas », parle de tolérance et de respect de l'autre et indique que nombre d'Azéris juifs à présent citoyens d'Israël retournent régulièrement en Azerbaïdjan pour les vacances d'été. Enfin, les deux présidents débattent autour des Justes musulmans, tel le consul turc à Rhodes, Salahettin Ülkümen. Nous quittons l'ambassadeur Iskandarov pour la SOCAR, State Oil Company of Azerbaijan où nous reçoit, Elshad Nassirov, vice président en charge du marketing et des investissements. L'homme est affable, volubile, cultivé et convaincant. Il est accompagné d'un collaborateur et passe constamment de son bureau à un mur où est accrochée une grande carte du pays. On peut y voir les pipelines qui partent d'Azerbaïdjan. « Total et GDF sont nos partenaires. Nous produisons un million de barils par jour. Cela ne représente que 1% de la produc-tion mondiale, mais nous fournissons à Israël 40% de ses besoins énergétiques ! ». À propos de l'Iran, monsieur Nassirov nous détaille par le menu les problèmes de la plate-forme de Chardeniz à laquelle Téhéran est associé. À notre départ, on nous offre un superbe livre sur la famille Nobel dont nous découvrons que plu-sieurs membres furent impliqués dans l'industrialisation du pays et dans la construction de nombreux bâtiments.

Nous voici à présent à l'ambassade de France. En l'absence de l'ambassadeur, Pascal Meunier, en déplacement, c'est le premier conseiller, Elsa Pignol, qui nous reçoit. Elle est accompagnée du premier secrétaire, Guénaël Le Breton et, ô sur-prise, de mon ami Yves Zoberman, conseiller de coopération et d'action cultu-relle que je n'avais pas revu depuis longtemps. Après un exposé sur les motifs et le déroulement de notre visite par Richard Prasquier, madame Pignol nous brosse un tableau de la situation intérieure et extérieure du pays et de ses rela-tions avec la France. Messieurs Le Breton et Zoberman interviennent également à propos de diverses questions.

Cette journée particulièrement chargée s'achève. Nous n'aurons pas manqué de remarquer que le sujet du conflit du Haut Karabagh revient régulièrement sur la table lors de toutes les rencontres. C'est, incontestablement, pour les Azéris, le problème numéro un. C'est une question qui les obsède depuis la guerre entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan de 1988 à 1994 qui a vu l'Arménie prendre le contrôle, non seulement de l'enclave arménienne du Haut Karabagh, mais également d'une partie du territoire azerbaïdjanais. Le CRIF qui entretient de très bonnes

relations avec la communauté arménienne de France et qui reconnaît le géno-cide des Arméniens se veut également l'ami de l'Azerbaïdjan et de son peuple. Partout, le président du CRIF exprimera l'espoir de pouvoir contribuer à un rap-prochement entre les belligérants et à la conclusion d'une paix durable.

Le soir, nous revoyons encore le ministre de la diaspora, l'ambassadeur d'Israël et Ilhan Mammadov au restaurant de l'Hôtel Kampinski.

Jeudi 25 octobre 2012

Le moment est venu de découvrir la vieille ville. Entourée de remparts crénelés, elle est tout simplement magnifique. Enfin, un zeste d'Orient avec les ham-mams, la tour centrale et les caravansérails transformés en restaurants. Il ne semble pas y avoir de chiens dans Bakou, mais les chats y sont légion et déam-bulent dans les rues sans complexes.

Nous prenons à présent le chemin de la synagogue de Bakou. Il y a plusieurs sy-nagogues dans la capitale azerbaïdjanaise dont la synagogue ashkénaze, récem-ment reconstruite, que nous n'aurons pas le temps de visiter. Le président de la « Communauté Religieuse des Juifs des Montagnes d'Azerbaïdjan », Yevdayev Milikh Ilhanovich, nous accueille. Il est accompagné d'une dizaine de personnali-tés de la communauté : le rabbin Reuven Ben Yonathan Ura Izmaelov, le rabbin de la synagogue géorgienne, Shneor Segal, le rabbin Habad, Zamir Isayev. Il y là également Boris Mushailov, président des jeunes Juifs azéris, le docteur Larissa Reikhrudel, qui préside l'organisation des femmes juives locales et arbore fière-ment la médaille française de l'Ordre national du Mérite qui lui a été attribuée à Paris et plusieurs autres personnes. Les interventions de nos hôtes se font en russe. Shahla et Habib, russophones avertis traduisent leurs propos comme ils traduiront nos propres exposés. Nous découvrons que, selon les dirigeants, la communauté juive d'Azerbaïdjan est forte de quelque trente mille âmes, que les mariages mixtes sont courants mais que chacun continue de pratiquer sa propre religion. Ce chiffre me paraît fortement exagéré à moins que monsieur Ilhano-vitch y intègre les Israéliens d'origine azerbaïdjanaise qui reviennent régulière-ment au pays en été pour vacances ou pour affaires et les enfants issus de ma-riages mixtes. Il ne faut pas oublier qu'il y a plus de 50 000 Juifs d'Azerbaïdjan en Israël. Un thé nous est offert accompagné de divers gâteaux et, encore une surprise, le président de la communauté nous offre à chacun un petit tapis fait main. Délicate attention et joli souvenir.

C'est à présent le moment pour Richard Prasquier de nous quitter. Il doit re-joindre Istanbul pour un rendez-vous pris de longue date. Il me confie la tête de la délégation.

Nous nous rendons à Quba à deux cents kilomètres. C'est là que vivent les Juifs des Montagnes, notamment les Tats. En chemin, nous changeons de voiture de police à chaque nouveau district traversé. La relève est toujours d'une précision chirurgicale. À l'approche de Quba, nous quittons l'autoroute pour des chemins bosselés et fangeux. Dès notre arrivée en ville, deux arrêts imprévus vont nous êtres proposés. Nous commençons par nous retrouver à la mairie. Le maire, Agayev Mubariz, nous souhaite la bienvenue, vante le charme et les attraits tou-

ristiques de sa ville et espère que les Français, grâce à notre entremise, vien-dront en nombre la visiter. Il nous parle de la communauté juive qui compte, nous dit-il, plusieurs milliers de personnes et de sa parfaite intégration dans le pays. Il ne manque pas de nous offrir une plaquette illustrée sur la ville. Je lui dis notre plaisir d'être à Quba et notre impatience de découvrir sa synagogue et sa communauté juive. Pour l'heure, nous sommes d'abord conduits non loin du centre ville, au « Quba Soyqirimi Mǝzarliği », lieu nous dit-on, d'un charnier où auraient été massacrés, en 1918-1919, des centaines d'Azéris parmi lesquels de nombreux Juifs. Un monceau de crânes et d'ossements témoignent de la cruauté de l'événement. Nous assurons nos interlocuteurs que nous ne manquerons pas de nous informer sur ce drame dont, de bonne foi, nous ignorions l'existence. À quelques mètres du charnier, des ouvriers s'affairent pour achever la construc-tion d'un énorme mémorial constitué de deux polyèdres blancs séparés par une plate-forme noire.

Avant de découvrir la synagogue de Quba, nous nous arrêtons dans le restaurant dirigé par Yosha qui nous reçoit kippa sur la tête. Le président de la communau-té juive, Boris Simanduyev nous fait l'honneur de déjeuner avec nous. Il est ac-compagné de plusieurs membres de la communauté. Cette fois, nos hôtes parlent plutôt azéri que russe.

Nous voici enfin à la superbe synagogue de Quba. Telle qu'on la voit sur les cartes postales du siècle dernier avec ses bulbes surmontés de la maguen Da-vid. Ici, il faut se déchausser pour pénétrer dans la synagogue où plusieurs en-fants sont présents, gage d'une communauté bien vivante. Boris Simanduyev dévoile pour nous les sifreï Thora puis une discussion animée s'engage avec des fidèles. Tous nous confient leur bonheur de vivre en Azerbaïdjan.

Avant de nous quitter, Boris Simanduyev me remet un cadre représentant la ville de Quba. Je lui promets de la placer en bonne place dans un lieu adéquat. Nous quittons Quba avec émotion. La nuit tombe. Il faut rejoindre Bakou.

Le soir, en compagnie de Shahla, de Habib, de Fouad et d'El Nour, nous dînons dans un restaurant de la vieille ville qui surplombe Bakou illuminée et féerique.

Vendredi 26 octobre 2012

Notre avion part à 7h35. Il faisait 22°C à Bakou et le soleil était agréablement caressant. Nous retrouvons Paris à 10°C et la grisaille. Mais nous gardons le sou-venir d'une mission hors du commun avec l'envie d'en savoir plus sur l'Azerbaïd-jan, son histoire et ses problèmes actuels. Très vite, chacun de nous va se préci-piter sur les ouvrages spécialisés et sur Internet. Un beau voyage s'achève. Le temps de la réflexion approfondie commence.

Jean-Pierre Allali http://www.crif.org/fr/lecrifenaction/mission-du-crif-en-azerba%C3%AFdjan/33284

Lire aussi:

La statue du dictateur Aliyev à Mexico pose problème http://www.collectif-van.org/article.php?r=0&id=69019

L’assassin qui valait 3 milliards d'euros http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=67032

Lettre ouverte du Collectif VAN au Président François Hollande http://www.collec-tifvan.org/article.php?r=3&id=67199

Le Collectif VAN s'inquiète d'un projet de loi pro-négationniste http://www.collec-tifvan.org/article.php?r=3&id=66007

Azerbaïdjan : le pogrom de Soumgaït http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=52156

Le procès des crimes de Soumgaït (Février 1988) http://www.collectifvan.org/ar-ticle.php?r=0&id=40817

Les 20 ans du pogrom anti-arménien de Soumgaït http://www.collectifvan.org/ar-ticle.php?r=0&id=16343

Le pogrom de Soumgaït en images http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=52268

Azerbaïdjan : le pogrom anti arménien de Soumgaït http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=40816

Incomplete list of innocent victims of Sumgait http://sumgait.info/sumgait/sum-gait-eng/sumgayit-victims-eng.htm

Berlin se souvient de Soumgaït http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=16556

Janvier 1990, les pogroms anti-Arméniens de Bakou http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=51146

Azerbaïdjan : la politique ottomane du génocide arménien http://www.collectif-van.org/article.php?r=0&id=54956

Azerbaïdjan: nouvelle campagne de propagande anti-arménienne http://www.-collectifvan.org/article.php?r=0&id=27684

21 ans après les Pogroms des Arméniens de Bakou http://collectifvan.org/ar-ticle.php?r=0&id=51099

La perspective de Reza : Janvier Noir, Bakou 1990 http://collectifvan.org/article.-php?r=0&id=50548

1990/2010 – Il y a 20 ans, les pogroms génocidaires de Bakou http://www.collec-tifvan.org/article.php?r=0&id=50492

Black January of 1990 in Baku. Anti-Armenian pogroms and massacre http://www.sumgait.info/baku/baku-eng/baku-1990-eng.htm

Azerbaidjan : 20 ans après le pogrom de Maragha http://collectifvan.org/article.-php?r=0&id=63065

"Maragha, 10 avril 1992. Génocide ordinaire” http://www.collectifvan.org/article.-php?r=0&id=47645

Maraghar : Avril, le mois des génocides… http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=42309

Maraghar : Caroline Cox parle du Golgotha contemporain http://www.collectif-van.org/article.php?r=0&id=42310

Maraghar : 18 ans après, des massacres oubliés http://www.collectifvan.org/ar-ticle.php?r=0&id=42308

Maragha http://www.maragha.org/

Khodjalou : Un fonds de commerce politicien spéculatif pour Bakou http://collec-tifvan.org/article.php?r=0&id=61697

Khojalu : 20 ans de mensonge d’Etat http://collectifvan.org/article.php?r=3&id=63966

Xocali.net : le site qui dénonce la contrefaçon azérie http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=40949

Le mythe du génocide de Khodjalou http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=40999

Des pirates informatiques qui ont des assassins pour héros http://www.collectif-van.org/article.php?r=0&id=41000

www.xocali.net

Azerbaïdjan : appel au piratage informatique http://www.collectifvan.org/article.-php?r=0&id=40948

Khojaly: The chronicle of unseen forgery and falsification http://www.xocali.net/

Les pogroms anti-arméniens en Azerbaïdjan 1988-92 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61715

Nakhitchevan : il n’y a jamais eu d’Arméniens ici ! http://collectifvan.org/article.-php?r=0&id=57303

Cimetière de Djoulfa: La destruction des khatchkars arméniens en Azerbaïdjan http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=55429

Chemin de croix à l'Unesco - L’art des khatchkars http://collectifvan.org/article.-php?r=0&id=55064

Nakhitchevan : 1915 et 1918 : la lutte pour la survie dans le cercle de feu http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=46950

UNESCO : Nalbandian dénonce la sauvagerie Azérie http://collectifvan.org/ar-ticle.php?r=4&id=36288

Arménie/Azerbaïdjan : "Djoulfa : le chant brisé"http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=5801

L'Azerbaïdjan élimine un patrimoine culturel datant de 12 siècles http://collectif-van.org/article.php?r=&id=44

URL originale :

http://www.crif.org/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=69041

Égypte: Manifestation pacifique des réfugiés soudanais

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à lire cette information publiée sur le site du Collectif Urgence Darfour le 12 novembre 2012.

Collectif Urgence Darfour

Manifestation pacifique de soutien aux réfugiés soudanais en Egypte

Par admin le 12 novembre 2012

Les réfugiés soudanais en Egypte ont organisé le 12 novembre 2012, une mani-festation pacifique devant le Ministère des Affaires étrangères et le siège du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR).

Ci-dessous leurs revendications, notamment la libération de réfugiés arrêtés et emprisonnés par les autorités égyptiennes et l’interruption des arrestations in-tempestives.

They demanded :

1. Calling to Release of Abo AlQasim Ibrahim AlHaj who are imprisoned in Qanater prison since 8. January 2010 Ptil now.

2. Calling of Cases of a missing refugees in mysterious circumstances; persis-tence of arrests by Egyptian security.

Abubakar Ibrahim Abdullah Adam; living in Cairo; unknown place since 11/4/2012. Omar Mohammed Omar Mohammed. Was arrested in Cairo from 11/03/2012.

3. Calling to total Solving the cases of former imprisoned. Their sitiuations are Still badlly, security , living conditions , health Because of the torture they suf-fered in prison, and there is no care from UNHCR :

Adam Yahya Abdullah Hawally Mohammed Abdel-Rahman Hassan Mohamed Mahmoud Suleiman Mohamed Hass

4. Calling Justice for who kling in the seceurity Centers and prison , and the per-petrators should be tried

Isaac Mattr Mubarak Yacob Jimmy John Atef Adriano

5. Diseases rampant among the refugees and has lost care;. Neglect. bad deil-ing from UNHCR Commission , and bad treatment For patients from Caritaz orga-nization. theft and trade in human organs.

6. The total Live of refugees are too bad; some are use to work in the some rich Egyptions house , but their women subjected to sexual harassment and denial of their wage.

7. Security breakdown and threat of Baltagia Gangs Against the refugees. also there alot of Sudanese security in light of the relations between the Islamic gov-ement in Egypt and the Islamic Sudanese regime. for That there are some refugees sleeping in front of the UNHCR office in the open-demonstration be-cause from 6 months , their lives are in danger; and some they do not have to rent house.

Mr. Moniem Suliman

SCCsd Chairperson

http://collectifurgencedarfour.com/manifestation-pacifique-de-soutien-aux-refu-gies-soudanais-en-egypte/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=69008

Presse arménienne : Revue du 13 novembre 2012

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous pré-sente cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie le 15 novembre 2012.

Ambassade de France en Arménie

Revue de la presse arménienne du 15 novembre 2012

I. France-Arménie

1. La presse arménienne continue de commenter la visite officielle du Président Sarkissian en France/ Bien que la visite du chef de l’Etat arménien en France soit achevée, la presse arménienne continue de la commenter. Dans un article intitulé « La coopération franco-arménienne s’approfondit » paru en « une », Hayots Achkhar relève que cette visite a confirmé le fait qu’en dépit des changements de pouvoir, le cours amical de la coopération franco-arménienne se poursuit, « puisqu’elle est basée sur des valeurs permanentes et des objectifs de long terme ». Suite à l’annulation par le Conseil constitutionnel français de la proposition de loi pénalisant la négation du génocide arménien adoptée après la visite « impressionnante » du Président Sarkozy en Arménie, et suite à l’arrivée au pouvoir du parti Socialiste enclin à la normalisation avec la Turquie, un cer-tain refroidissement des relations francoarméniennes aurait pu advenir, mais la visite du Président Sarkissian en France a prouvé le contraire.

Outre les questions traditionnelles qui figurent sur l’agenda franco-arménien (conflit du HK, pénalisation du génocide arménien etc) plusieurs nouvelles pro-positions et idées ont été discutées, créant une base solide pour porter la coopé-ration bilatérale à un nouveau palier. Le quotidien estime significatif que le Pré-sident Hollande ait accueilli avec compréhension la position de l’Arménie sur la question syrienne. Il est également « très intéressant », selon ce quotidien, que le Président français ait remarqué que l’on comptait sur le Président arménien pour transmettre un certain nombre de messages [à l’Iran]. Cela signifierait que la France apprécie la position équilibrée et retenue de l’Arménie quant aux pro-

blèmes régionaux et peut transmette, via Erevan, des messages favorables au dénouement pacifique de la crise du nucléaire iranien.

Les rencontres et les entretiens parisiens ont également montré que le la France demeure attachée à la résolution du conflit du HK dans le cadre du Groupe de Minsk sur la base des principes de Madrid. C’est le Ministre français des AE qui a récemment initié une nouvelle rencontre entre les Ministres d’Arménie et d’Azerbaïdjan. Le quotidien estime par ailleurs qu’en dépit de l’engagement du Président Hollande de pénaliser la négation du génocide arménien, une pause dans ce dossier est vraisemblable.

Hraparak se montre plutôt sceptique quant à la mise en oeuvre des accords éco-nomiques obtenus et rappelle que lors de la visite de Nicolas Sarkozy, une co-opération franco arménienne dans le domaine des hautes technologies et l’éventuelle participation de sociétés françaises dans la construction du nouveau réacteur de la centrale avaient été envisagées, sans que cela soit suivi d’effet.

Alors que l’Arménie et la France « envisagent » des projets, la France et l’Azer-baïdjan passent aux actes concrets, selon ce quotidien, qui cite l’annonce par l’Ambassadeur de France en Azerbaïdjan, de la prochaine venue à Bakou de deux Ministres français pour finaliser les accords entre les deux pays dans le do-maine des hautes technologies. L’Ambassadeur aurait indiqué, selon Hraparak, que son pays croyait au « leadership » régional de Bakou en matière des hautes technologies.

II. Politique intérieure

1. Arménie prospère aurait-il lancé sa campagne électorale sans desi-gner de candidat ?/ L’ensemble de la presse rend compte du déplacement de Gaguik Tsaroukian à Gumri, où il a effectué sa première visite depuis que le re-présentant de son parti, Samvel Balassanian est devenu maire. Il a remis à la ville les camions-poubelles et les tracteurs qu’il avait promis durant la cam-pagne électorale des municipales.

Selon RFE/RL, une foule importante est venue à la rencontre de Gaguik Tsarou-kian, connu pour sa charité, afin d’obtenir des aides personnelles. M. Tsaroukian aurait donné de l’argent à quelques-uns des quémandeurs. Hayots Achkhar en a déduit qu’Arménie prospère a d’ores et déjà lancé sa campagne électorale sans avoir désigné un candidat.

Lors d’une réunion avec les membres de la section locale de son parti, Gaguik Tsarukian a critiqué la situation sociale en Arménie : « Les gens continuent d’émigrer du pays. Pourquoi vont-ils à l’étranger ? Certains n’ont pas d’emploi, d’autres ont un emploi, mais ils obtiennent de maigres salaires. Le gouverne-ment doit s’assurer que les salaires et les pensions sont en adéquation avec l’in-flation ». M. Tsaroukian a déclaré qu’il était prêt à perdre sa fortune, mais jamais la confiance du peuple…

Par ailleurs, le leader d’Arménie prospère a évité de donner des réponses claires aux questions des médias concernant la prochaine élection présidentielle. Il a,

en particulier, refusé de commenter les consultations politiques que mène ac-tuellement son parti avec d’autres formations politiques (CNA, Dachnaksoutioun, Héritage). M. Tsaroukian a appelé les médias à faire preuve de patience car le processus n’était encore qu’au stade des consultations et qu’il était prématuré de décider entre une candidature commune pour la présidentielle ou propre au parti. Rappelons que suite au premier « round » des consultations avec le CNA, son représentant, Lévon Zourabian, n’avait pas exclu que les deux formations politiques puissent avoir un candidat commun au scrutin présidentiel.

Lors d’un point de presse, le PM Tigran Sarkissian a semé le doute sur une al-liance électorale entre Arménie prospère et le CNA. Il n’a toutefois pas exclu qu’un nouveau mémorandum entre le parti Républicain et Arménie prospère puisse être signé, sans en préciser le contenu.

2. « Le terroriste de l’économie arménienne »/ C’est ainsi que Jamanak in-titule son article paru en « une » consacré au président du Comité des recettes d’Etat, Gaguik Khatchatrian, qu’il qualifie d’«oligarque ». Le quotidien estime que les habitudes du travail de cette structure rappellent la terreur économique. Mêmes les simples fonctionnaires de cette instance auraient leurs propres inté-rêts économiques, sans parler du Président « dont les biens pourraient rendre jaloux bien des oligarques ».

A la tête d’une structure économique d’importance stratégique, Gaguik Khatcha-trian a les capacités non seulement « d’écraser » les hommes d’affaires qu’il n’aime pas ou qui lui font concurrence, mais aussi de collecter des informations stratégiques sur leurs affaires avec toutes les conséquences que cela peut impli-quer. En d’autres termes, poursuit Jamanak, le Comité des recettes d’Etat reste un outil d’espionnage économique entre les mains du « boss» Gaguik Khatcha-trian.

3. Le Chef de l’Etat et le Président de l’AN se reposent-ils ensemble à l’étranger ?/ Haykakan Jamanak et Joxovurd s’interrogent sur les congés concomitants du Président Sarkissian et de Hovik Abrahamian, qui ont pris un congé durant la même période. Tous les deux passent leurs vacances à l’étran-ger, sans en indiquer l’endroit. Les quotidiens se demandent ce que négocient les deux hommes ensemble ?

III. Questions régionales

1. L’Azerbaïdjan a envoyé une note de protestation à l’Uruguay/ L’Azer-baïdjan proteste ainsi contre la visite du Président de la Chambre des Représen-tants d’Uruguay au HK et contre les déclarations de quelques-uns des membres de sa délégation n’excluant pas une reconnaissance du HK par l’Uruguay. Hay-kakan Jamanak rappelle que c’est la première fois qu’une visite à un niveau si élevé a lieu au HK.

IV. Relations extérieures

1. Le Phonéthon 2012 du Fonds Hayastan est lancé/ Il se déroulera du 15 au 18 novembre dans cinq villes françaises sous le slogan « Reconstruisons un

pays ». Quelque 700 volontaires en appelleront à l’aide des familles et organisa-tions arméniennes pour aider à la reconstruction des communautés rurales du HK. En dehors de la France, la Hollande, la Grèce, la Suède, le Brésil et l’Argen-tine rejoindront cette initiative.

Rédaction : Merie Hakobian

http://www.ambafrance-am.org/IMG/pdf/20121115.pdf

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=69009

Collectif VAN : l'éphéméride du 19 novembre

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant sur ces liens:

Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673

Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) http://collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304

Ça s’est passé un 19 novembre (les événements sont classés du plus ancien au plus récent) :

19 novembre 1985 -- Empire ottoman: journal de la femme d'un Consul de France en Arménie : 19 novembre - Le froid arrive, les meurtres diminuent. Hier on n'a tué que seize Arméniens. Un des rédifs de garde a raconté à notre boy, Saïs, qu'à Gurun, qui a été assailli, soi-disant par les Kurdes, ceux-ci n'étaient que des soldats déguisés. - J'en sais quelque chose, j'en étais! Les musulmans ont très peur ici des représailles. De temps en temps le bruit court que les régi-ments russes du Caucase ont franchi la frontière. - « Madame, dans ce cas-là, me dit le lieutenant, qui n'est certes pas un méchant homme, nous serons im-puissants à vous défendre. Tous les chrétiens, même vous, même votre joli bé-bé, y passeront. » Je tâche d'écouter ça d'un air impassible. Du reste Maurice dit

que jamais les Russes ne bougeront pour des hérétiques comme les Arméniens qu'ils détestent. Carlier, Emilie. Au milieu des massacres, Journal de la femme d'un Consul de France en Arménie. Paris, Félix Juven, 1903 Imprescriptible.fr : Au milieu des massacres, Journal de la femme d'un Consul de France en Arménie http://www.imprescriptible.fr/documents/carlier/journal.htm

19 novembre 1938 -- En août 1938, les Juifs sont contraints d'ajouter à leur prénom Sarah ou Israël. Le 19 novembre est supprimé l'accès à l'assistance pu-blique. aidh.org http://www.droitshumains.org/Racisme/shoah/holo/07.htm

19 novembre 1941 -- 54 000 juifs sont entassés par les nazis dans le camp de concentration de Bogdanovka, sur la rivière Bug (Transnistrie méridionale, R.S.S. d'Ukraine).

Durant deux jours, 5 000 juifs allemands, autrichiens et tchécoslovaques sont déportés de Minsk (capitale de la R.S.S. de Biélorussie) à Tuchinka, où ils sont massacrés. Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendnovembre.htm#19

19 novembre 1942 -- Au cours d'une Aktion déclenchée à Drohobycz (Galicie, R.S.S. d'Ukraine), plusieurs centaines de juifs sont tués dans les rues par les SS, dont le célèbre peintre et écrivain Bruno Schulz. Ce jour deviendra le « Jeudi noir ».

La population juive de Wyszgorod (province de Varsovie) est rassemblée et transportée à Czerwinsk et à Nowy Dwor, d'où elle sera déportée au camp d'ex-termination de Treblinka. La ville se trouve ainsi « purifiée de ses juifs ».

La communauté remonte au XVe siècle.

Les nazis liquident le camp de travail forcé de Janovska à Lwow (Lvov, R.S.S. d'Ukraine).

Presque tous les internés juifs sont fusillés. Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendnovembre.htm#19

19 novembre 1943 -- Pologne : à Janowska, les prisonniers se révoltent contre leur garde. 1 000 seront exécutés dans le cimetière juif. ajpn http://www.ajpn.org/1943.html

19 novembre 2004 --ONU: adoption de la résolution 1 574 promettant l'aide de la communauté internationale dès la signature d'un accord de paix dans le sud du Soudan et appelant à une cessation immédiate des violences au Darfour. Assistancescolaire.com http://www.assistancescolaire.com/eleve/3e/education_civique/travailler-sur-des-sujets-de-brevet/l-onu-et-la-securite-collective-serie-college-sept-2005-3_hrde40

19 novembre 2007 -- Le Parlement du Mercosur reconnait le génocide armé-nien. Le Parlement du Mercosur (Parlamento del Mercosur en espagnol, Parla-mento do Mercosul en portugais) est une institution du Mercosur, communauté économique d'Amérique du Sud. Créé légalement le 9 décembre 2005, sa séance inaugurale a lieu le 7 mai 2007 à Montevideo. Ce parlement remplace la Commission parlementaire conjointe du Mercosur, créée en 1994 par le proto-cole de Ouro Preto. Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/Reconnaissance_politique_du_g%C3%A9-nocide_arm%C3%A9nienWikipedia : Parlement du Mercosur http://fr.wikipedia.org/wiki/Parlement_du_Mercosur

19 Novembre 2007 -- ONU: Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Luis Moreno-Ocampo, a émis le souhait dimanche que le Conseil de sécuri-té impose des sanctions au Soudan afin que celui-ci lui remettre deux individus suspectés de crimes de guerre. Il s’agit de Ahmed Haroun, ministre de l’aide hu-manitaire et Ali Kushayb, un commandant militaire. M. Haroun est également à la tête d’un comité chargé d’enquêter sur les allégations de violations des droits de l’homme au Darfour. Au tour de la liberté http://autourdelaliberte.blogspot.com/2007/05/darfour-chronologie.html

Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=69007

Les textes qui suivent constituent une Revue de Presse des articles pa-rus dans les médias sur les sujets que le Collectif VAN suit au quoti-

dien. A ce titre, s'ils ne représentent pas toujours (hélas) l'opinion de notre association, il est utile d'en prendre connaissance pour éventuel-

lement y réagir de manière appropriée.

TURQUIE/ARMENIENS

« Turcs, Arméniens et Ottomans »

NAM

par Mustafa Akyol

Colonne parue dans le journal turc Hurriyet

Extrait

Je ne m’attendais pas vraiment à manger le meilleur lahmacun de ma vie sur la côte occidentale des Etats-Unis. (Lahmacun, une sorte de pizza mince avec la viande hachée, est très présente dans la cuisine turque.) Cependant la Boulan-gerie de Jack, un petit restaurant de famille dans le secteur du grand Los An-geles, est allée au-delà de toutes mes espérances. Non seulement son lahma-cun, mais tout j’ai goûté ici était à la fois très délicieux et très « turc ».

Quand j’ai pris connaissance de l’histoire de Jack 51 ans, dont la grande mous-tache n’éclipse pas son grand sourire, j’ai tout compris. Son nom original est Agop et sa famille est de Kilis, une ancienne ville du sud-est de la Turquie. Il fai-sait parti des centaines de milliers de familles arméniennes qui avaient l’habi-tude de vivre en Anatolie avant qu’ils n’aient été tragiquement expulsés vers la Syrie en 1915 - un épisode douloureux dans l’histoire que j’appelle et condamne, comme la purification ethnique des Arméniens Ottomans.

Cependant, tandis que vous pouvez retirer les Arméniens d’Anatolie, vous ne pouvez pas apparemment prendre l’Anatolie d’eux. Jack était une preuve vi-vante. Il me parlait dans un parfait turc avec à peine un accent. « Nous parlions toujours le turcs à la maison » m’a-t-il dit, se rappelant ses jours au Koweït, où sa famille a migré après quelques décennies en Syrie. « J’ai perfectionné mon arménien seulement à l’école ».

L’histoire curieuse de Jack m’a rappelé comment les Turcs et des Arméniens ont vécu côte à côte paisiblement comme des voisins pendant presque mille ans, avant que le côté sombre de modernité ne soit arrivé sur eux. Dans ces temps, les Turcs ont été considérés supérieurs, mais grâce à la loi Islamique ils ont aus-si reconnu les arméniens comme « les gens du livre ». L’Empire Ottoman a tour-né le pluralisme traditionnel islamique en « système de millet » dans lequel tout « millets » ou nations, comme les Musulmans, les Juifs ou les Arméniens, avaient un certain degré d’autonomie.

En fait les Arméniens ont été si bien intégrés dans l’empire que l’élite Ottomane les a appelés « la nation loyale ». Des architectes arméniens ont été les créa-teurs de quelques-unes des plus belles mosquées à Istanbul. Grâce à l’introduc-tion de la pleine citoyenneté égale en 1856, beaucoup d’Arméniens ont aussi re-joint la bureaucratie Ottomane et même le Parlement.

Cependant, ce pluralisme d’Ottomane sera bientôt défié et détruit en fin de compte, par une très idée non ottomane : le nationalisme. (...). Les Arméniens ont obtenu leur part épouvantable en 1915.

Depuis lors, malheureusement, les Turcs et les Arméniens sont amèrement op-posés. Les Turcs ont à tort voulu écarter la tragédie des Arméniens, tandis que ces derniers ont décidé de rendre coupable tous les Turcs pour les actes du gou-vernement Jeune Turc de 1915.

« Comment puis-je vous détester pour ce qui est arrivé des décennies avant que vous ne soyez nés ? » m’a demandé Jack, brisant beaucoup de mythes que nous les Turcs avons de « la diaspora arménienne » (on nous dit que tous nous dé-testent). Il m’a donné des espèrances que peut-être les vides entre nos peuples ne sont pas qu’infranchissables.

Pas du tout, parce que les choses changent, au moins du côté turc. Peu importe comment tardivement et lentement, plus de turcs comprennent que 1915 n’est pas quelque chose dont nous devons être fiers. Et même davantage d’entre eux comprennent qu’il y a quelque chose de gravement mal avec le paradigme na-tionaliste qui a gouverné la Turquie pendant un siècle.

(...).

vendredi 16 novembre 2012, Stéphane ©armenews.com

Article en anglais :

Turks, Armenians and Ottomans http://www.hurriyetdailynews.com/turks-armenians--and-ottomans.aspx?News-CatID=411&nID=33843&pageID=449

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=84235

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=69046

CONFLIT DU HAUT-KARABAGH

45 000 visiteurs au musée de Dikranakert au Haut Karabagh

NAM

Les travaux archéologiques au Haut Karabagh ont mis ces dernières années le patrimoine historique important que disposait l’Artsakh. L’Académicien Hamlet Bedrossian le responsable de recherches archéologiques conduites au Haut Ka-rabagh a donné lors d’une conférence de presse de nombreuses informations liées aux découvertes et travaux. Son équipe avait débuté les recherches ar-chéologiques sur le site de Dikranakert dès 2006. De nombreuses équipes d’ar-chéologues y ont depuis travaillé mettant à jour de nombreuses découvertes.

Près du site, dans un fort datant du 18e siècle fut alors crée en 2010 le musée présentant les découvertes archéologiques du site de Dikranakert qui serait fon-dée par le roi arménien Tigrane le Grand au 1er siècle avant J.-C. Depuis 2010 le musée et le site ont accueilli plus de 45 000 visiteurs dont 4 500 venus de l’étranger. Le gouvernement du Haut Karabagh alloue un budget annuel de 20 millions de drames aux fouilles archéologiques de Dikranakert qui continuent.

Krikor Amirzayan

dimanche 18 novembre 2012, Krikor Amirzayan ©armenews.com http://www.armenews.com/article.php3?id_article=84471http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=69013

Dépêche de l'APA [ 19 Novembre 2012 12:45 ] - Agence de Presse d'Azerbaïdjan

Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse azérie) daté du 19 novembre 2012. Les articles de ce site (écrits géné-ralement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute ré-serve.

APA

La date de la visite des coprésidents du GdM de l’OSCE en Azerbaïdjan rendue publique

[ 19 Novembre 2012 12:45 ]

Bakou. Victoria Dementieva – APA. La date de la visite suivante des coprésidents de GdM de l’OSCE a été rendue publique.

Les coprésidents entameront la visite par Bakou. Ils auront le 26 novembre à Ba-kou une série de rencontres avec le chef de l’état Ilham Aliyev et de la diploma-tie Elmar Mammadyarov.

Les médiateurs proposeront les nouvelles idées sur le règlement du conflit de Haut-Karabakh selon le cours de la visite. Cette visite aura lieu à la veille de la réunion des ministres des affaires étrangères de l’OSCE qui se tiendra à Dublin. Les coprésidents participeront probablement dans la réunion prévue pour les 6-7 décembre.

Dans le cadre de la visite, ils auront une série de rencontres avec le président et

ministre des affaires étrangères arménien. Il est possible qu’ils visiteront le Haut-Karabakh si les conditions météorologiques sont favorables.

http://fr.apa.az/nouvelles_la_date_de_la_visite_des_copr__sidents_du_18344.htmlhttp://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=69035

FRANCE/LES ROMS

"Les Roms sont les oubliés de l’Histoire"

Paris Match

lundi 19 novembre 2012

Peu de bandes-dessinées sorties en 2012 nous ont autant choqués et interpel-lés. Dans "Batchalo", ouvrage sublime sur le plan graphique avec une magni-fique utilisation du sépia, le scénariste Michaël Le Galli raconte l'holocauste du peuple Rom. Nous l'avons rencontré.

Interview Yannick Vely - Parismatch.com

ParisMatch.com. Quel a été le point de départ de «Batchalo»? Michaël Le Galli. Le sujet du peuple Rom m’avait beaucoup intéressé lors de mes études d’histoire puis ensuite d’ethnologie. J’avais découvert qu’il y avait plusieurs peuples Roms, des origines complexes et puis un jour j’ai appris le sort qui leur avait réservé pendant la Seconde guerre mondiale. Ils ont été extermi-nés au même titre que les Juifs pour ce qu’ils sont. J’avais été interpellé à l’époque par le manque de source. Personne ne parlait en leur nom. Pas d’intel-lectuel comme Primo Levi, pas de structure représentative, pas d’Etat, per-sonne. Ce sont les grands oubliés de l’Histoire. Personne n’a rien revendiqué et c’est ainsi que leur sort a été passé sous silence. Ils n’ont pas d’historiens, il n’y a pas eu ou presque de littérature. La culture romani est essentiellement orale si bien que les témoignages n’ont pas été recueillis après la guerre. Il existe bien un livre sur la question, «L’Holocauste oublié: le massacre des Tsiganes», de Christian Bernadac, mais il n’est pas étudié.

Pendant longtemps, je me suis documenté sur la question. Quand je suis devenu scénariste, j’ai eu pour idée de raconter une histoire qui aurait pour arrière-plan le sort réservé aux tsiganes durant la guerre de 39-45. Tout ce processus a duré une dizaine d’années, puis la fiction a pris le dessus. J’ai imaginé le destin de cette petite communauté confrontée à l’Holocauste, pris dans le tourbillon de l’Histoire. Au début, la BD commence presque comme un polar avec une en-quête sur des enfants enlevés, puis on glisse peu à peu vers la découverte d’une autre culture, celle du peuple Rom, qui a ses propres règles, ses interdits. Et puis, il y aussi une histoire d’amour entre un gadjo et une femme Rom. Et pro-gressivement, la grande Histoire les rattrape, inéluctablement. Ils sont déportés dans un camp en Bohème, puis à Auschwitz.

Comment avez-vous abordé la question de la représentation des camps d’extermination? Cela a été une grosse problématique pour le dessinateur Arnaud Bétend, qui s’est posé des questions de légitimité. On a fait très attention à ne pas aller dans la surenchère. On voulait montrer l’horreur sans aller dans l’insoutenable. Que le livre soit accessible à tous, sans provoquer le rejet. Nous avons cherché à être juste. Par respect pour les Roms, nous voulions montrer les choses de la manière la plus réaliste possible. Le dessinateur travaille depuis quatre ans et demi sur le projet. Il est très méticuleux. Je lui apporte beaucoup de documenta-tion mais il a aussi fait un important travail de recherche pour être le plus cré-dible possible.

Vous avez choisi un gadjo comme personnage principal… J’espère que le livre sera lu par des Roms, mais je pense que la majorité des lec-teurs ne sera pas Rom. Cela facilite l’identification. Il découvre avec Joseph ce peuple avec ses rituels, sa culture. C’est mon Candide. J’ai aussi laissé des mots roms pour donner une tonalité. On a fait très attention à ce que la lecture soit néanmoins possible sans se référer au lexique. La langue romani est ce qui unit les différents peuples roms et tient une place importante dans leur culture.

"Les boucs émissaires idéaux"

Il y a bien sûr une résonance particulière avec l’histoire contempo-raine. Les Roms cristallisent sur eux une haine viscérale. Ce sont les boucs émissaires idéaux. Avant la Seconde guerre mondiale, c’était systématiquement le Juif qui était montré du doigt. Puis ce fut l’immigré en général, maghrébin ou portugais. Et aujourd’hui, le bouc émissaire est le Rom. Il est apatride, n’a pas de Nation, pas ou peu de représentant, ne pèse pas sur un plan politique. Il est la cible par-faite en temps de crise. C’est assez inquiétant. Un processus lent et insidieux voit le jour progressivement et l’Etat ne cherche pas à le stopper. On est passé d’une haine du Rom «lambda» avec le cliché habituel du voleur de poule à des manifestations hostiles, comme dans le Nord de la France. Jusqu’à l’incident de Marseille où des gens armés se sont fait justice en expulsant eux-mêmes les Roms. L’Etat a laissé faire. Et ensuite les gens ont mis le feu, ce qui symbolique-ment est très grave. Là encore sans réaction des autorités. Quelle est la pro-chaine étape? Il faut que l’Etat dise stop. Bien sûr, il y a un vrai problème d’inté-gration et il ne faut pas tomber dans l’angélisme mais les dérives actuelles sont inquiétantes dans un état dit de droit. Après et heureusement on ne pouvait pas le prévoir.

Justement, dans la bande dessinée, vous ne faites pas des Roms des saints. Oui, ils ont le couteau facile et un rapport aux femmes pas toujours évident. L’idée était d’éviter tout manichéisme. Tous les Allemands n’ont pas été non plus d’affreux Nazis dans les années 30 et j’ai voulu montrer cette dimension-là également. Tout n’est pas blanc, tout n’est pas noir. La réalité est toujours plus complexe. C'est bien que la bande dessinée comme moyen d'expression puisse permettre de découvrir la face sombre de l'Histoire. Je vais faire des interven-tions dans des lycées pour engager un dialogue sur la question des Roms pen-

dant la Seconde guerre mondiale mais aussi aujourd'hui. Je crois que c'est es-sentiel.

http://www.parismatch.com/Culture-Match/Livres/Actu/Les-Roms-sont-les-ou-blies-de-l-Histoire-446371/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=69043

TURQUIE

Les détenus PKK cessent leur grève de la faim en Tur-quie

Challenges

Créé le 18-11-2012 à 14h01 - Mis à jour à 14h01

par Daren Butler et Seyhmus Cakan

DIYARBAKIR, Turquie (Reuters) - A l'appel de leur chef de file, plusieurs cen-taines de séparatistes kurdes détenus en Turquie ont mis fin dimanche à une grève de la faim observée depuis 68 jours, annonce l'association qui représente leurs familles.

L'initiative va raviver l'espoir d'une nouvelle tentative de règlement du conflit entre Ankara et le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, interdit), qui a fait 40.000 morts depuis 1984.

Abdullah Öcalan, fondateur et chef du PKK arrêté en 1999, avait demandé same-di par l'intermédiaire de son frère la levée de cette grève de la faim observée pour dénoncer son maintien à l'isolement.

D'après un journal turc, cet appel a fait suite à une série de discussions entre le chef rebelle et des responsables des services de renseignement (MIT), venus le rencontrer dans sa prison sur l'île d'Imrali, en mer de Marmara.

"Conformément à l'appel de notre dirigeant (...), nous mettons fin à notre mou-vement de protestation à compter du 18 novembre 2012", déclare Deniz Kaya, porte-parole des détenus du PKK, dans le communiqué de l'association de leurs proches.

L'appel d'Öcalan laisse supposer qu'un accord a été conclu avec les autorités turques au sujet de cette grève de la faim dont la poursuite devenait probléma-tique pour le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan.

Le gouvernement AKP a salué l'arrêt de ce mouvement, auquel environ 1.700 détenus participaient, selon les chiffres du ministère de la Justice.

RENCONTRES SECRÈTES

"J'espère que nous ne serons plus confrontés à ce genre de mouvement de pro-testation désormais. La Turquie est un pays démocratique", a déclaré le vice-Premier ministre, Bülent Arinc, cité par l'agence anatolienne de presse.

"Quelles que soient les revendications de chacun, le gouvernement et les repré-sentants politiques peuvent les exprimer au Parlement", a-t-il ajouté.

Selon le quotidien Radikal, le chef du PKK et les services de renseignement né-gociaient depuis deux mois.

"Une délégation s'est rendue à Imrali à trois reprises", est-il écrit dans son édi-tion de dimanche, sans citer de sources. "Un haut responsable du MIT était pré-sent lors d'une de ces visites et l'intervention d'Öcalan a été demandée pour faire cesser la grève de la faim."

Rien n'indique que les revendications des grévistes de la faim aient été satis-faites.

Plusieurs rencontres secrètes ont eu lieu ces dernières années à Oslo entre des responsables du MIT et des représentants du PKK. Recep Tayyip Erdogan a dé-claré en septembre que d'autres pourparlers étaient possibles.

Les combats entre l'armée et les rebelles kurdes se sont intensifiés au cours de l'été. Les autorités turques ont lié cette flambée de violences à la guerre civile en cours en Syrie voisine, accusant le président syrien Bachar al Assad d'armer le PKK.

De nouveaux affrontements ont coûté la vie dimanche à cinq soldats turcs près de la frontière irakienne, dans la province d'Hakkari, a-t-on appris de sources proches des services de sécurité.

Jean-Philippe Lefief et Bertrand Boucey pour le service français

http://www.challenges.fr/monde/20121118.REU0962/les-detenus-pkk-cessent-leur-greve-de-la-faim-en-turquie.htmlhttp://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=69011

Les prisonniers politiques kurdes mettent fin à leur grève de la faimMédiapart

18 novembre 2012 Par Maxime-Azadi

La grève de la faim illimitée observée par des milliers de prisonniers politiques kurdes a pris fin au 68eme jour de jeune à la suite d’un appel du leader kurde Abdullah Ocalan. Les prisonniers et le PKK ont appelé les kurdes à amplifier la

mobilisation pour une solution politique et démocratique.

"Nous prenons en considération l'appel de notre leader (Abdullah Öcalan) et mettons fin à notre action à partir du 18 novembre", a déclaré Deniz Kaya, au nom des prisonniers politiques.

Le chef du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) Abdullah Öcalan a appelé sa-medi 17 octobre à l'arrêt d'un mouvement de grève de la faim observé par des milliers de prisonniers politiques, selon son frère Mehmet qui lui a rendu visite en prison.

Privé de la visite de ses avocats depuis plus d’un an et demi, il a dit : "Le mouve-ment des grèves de la faim est très significatif. Cette action a atteint son objec-tif. Je veux qu'ils mettent fin à leur action sans tarder", toujours selon une décla-ration écrite de Mehmet Öcalan.

Dans la nuit de samedi à dimanche, les députés kurdes ont visité la prison de Diyarbakir pour transmettre ce message aux prisonniers.

« Si les prisonniers décident de mettre fin à leur grève, les deux premiers groupes pourraient être transférés à l’hôpital » a déclaré samedi vers minuit Gultan Kisanak co-présidente du BDP. Elle a confirmé dimanche que les gré-vistes ont cessé leur mouvement. « Certains d'entre-eux seront hospitalisés », a-t-elle indiqué.

Parmi dix mille prisonniers en grève de la faim, quelque 400 observaient la grève depuis 12 septembre, risquant leur vie.

Le PKK : la résistance a rempli son objectif

Dans un communiqué, le PKK a également appelé les prisonniers à mettre fin à la grève de la faim : « Nous, en tant que mouvement, prônons en considération l’appel de notre leader Apo (surnom d’Ocalan) et demandons à tous nos cama-rades résistants de mettre fin à leur action (…) la résistance a rempli son objec-tif. Le leader du peuple kurde a montré une fois de plus sa volonté pour une so-lution. La responsabilité revient désormais à l’Etat et au gouvernement turc »

La volonté de se sacrifier pour une solution démocratique

« L’objectif de notre action, c’était de montrer, quand il le faut, la volonté de nous sacrifier afin faire cesser la politique de violence à l’égard de la question kurde qui a entrainé notre pays dans une situation tragique, et de faire re-prendre les pourparlers et le dialogue pour mettre en œuvre le principe de vie. Nous avons risqué nos vies pour une solution démocratique à la question kurde » a déclaré Deniz Kaya.

Les prisonniers réclament la fin de l’isolement et la libération du chef du PKK Ab-dullah Ocalan, emprisonné sur l’Ile d’Imrali, qui n’est pas autorisé à rencontrer ses avocats depuis 27 juillet 2011 et la suppression complète des restrictions de l'usage de la langue kurde dans tous les domaines.

Appel à amplifier la mobilisation

Soulignant que les prisonniers suivront de près l’attitude des autorités envers Abdullah Ocalan et la concrétisation du processus des pourparlers, Deniz Kaya a appelé le peuple kurde et tous ce qui sont pour une solution pacifique et démo-cratique « à amplifier la mobilisation jusqu'à obtenir la libération d’Ocalan et l’autonomie démocratique du Kurdistan. » Le PKK a également appelé les kurdes à poursuivre la mobilisation sans interruption.

Pour parler kurde, il faut payer

Face à l’ampleur des grèves, le gouvernement AKP, parti au pouvoir du premier ministre Recep Tayyip Erdogan a fait la semaine dernière « un geste » en faisant déposer un projet de loi autorisant les Kurdes à se défendre dans leur langue maternelle devant les tribunaux.

Ce projet qui doit être voté cette semaine au Parlement où l'AKP est majoritaire est jugé insuffisant par les kurdes. Car selon ce projet, les prévenus doivent payer les frais d'interprétariat des audiences pour pouvoir s’exprimer en kurde, ce qui est considérée comme une amande imposée à la langue kurde.

Durant la grève, le premier ministre Erdogan n’a pas cessé de faire des déclara-tions jugées « provocatrices » et « insultantes », accusant souvent les prison-niers en grève de faire « leur show » et les députés kurdes grévistes de « faire leur régime ».

Le premier ministre a également remis en cause à plusieurs reprises la loi d’abo-lition de la peine capitale pour effrayer les kurdes. Ses propos visaient unique-ment Abdullah Öcalan, le leader kurde, emprisonné sur l’Ile d’Imrali depuis 1999 sous l’isolement total.

Blog de Maxime Azadi avec ActuKurde

http://blogs.mediapart.fr/blog/maxime-azadi/181112/les-prisonniers-politiques-kurdes-mettent-fin-leur-greve-de-la-faim

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=69045

Des milliers de kurdes en grève de la faim collective

Médiapart

17 novembre 2012 Par Maxime-Azadi

De Diyarbakir à Hakkari en passant par İzmir et Istanbul, des milliers de per-sonnes sont en grève de la faim pour soutenir les prisonniers grévistes, défiant les interdictions et la menace policière.

La journée du 17 novembre a commencé par des interdictions et des arresta-tions pour les kurdes en Turquie. A l’appel du principal parti kurde BDP pour une grève de 48 heures au 67ème jour de grève de la faim des prisonniers poli-tiques, des milliers de personnes ont participé à la grève de la faim dans toutes les villes kurdes et dans l’ouest de la Turquie.

DIYARBAKIR, LA VILLE ASSIÉGÉE PA LA POLICE

La grève de la faim collective prévue à Diyarbakir a été interdite par les autori-tés. Selon l’association des droits de l’homme (IHD) la ville de Diyarbakir sem-blait avoir été assiégée par la police. Les commerçants ont baissé le rideau, en signe de soutien aux dix mille prisonniers politiques en grève de la faim depuis 12 septembre. Des soldats et des commandos de la police ont été déployés dans chaque coin, tandis que des blindés patrouillaient dans les rues de la ville. Les forces de l’ordre sont intervenues contre tout rassemblement avec des gre-nades lacrymogènes et des canons à eau.

A Van, des dizaines de milliers personnes se sont rassemblés malgré l’interdic-tion et l’intervention de la police. « Regardez ce qui se passe à Diyarbakir : des soldats, des policiers et des gendarmes sont dans les rues » a dit Selahattin De-mirtas, le co-président du BDP, lors de ce meeting organisé à Van. Affirmant que les kurdes sont dans les rues du Kurdistan pour réclamer leurs droits légitimes en faisant face aux tanks, il s’est adressé au premier ministre Recep Tayyip Er-dogan : « Si tu veux voir qui sont les terroristes, regardes les rues de Diyarbakir », faisant référence aux forces de l’ordre.

Le dirigeant kurde a affirmé que « le premier ministre Erdogan continue de com-mettre des crimes devant les yeux du monde ».

UN ENFANT A PERDU SON ŒIL

La police est intervenue violemment contre la grève de la faim collective à Yuk-sevova, dans la région d’Hakkari. De violents affrontements se sont déroulés pendant toute la journée. Deux enfants étaient parmi les blessés, dont un, âgé de 8 ans, a perdu son œil après avoir reçu en recevant une grenade lacrymo-gène. Des centaines de personnes ont observé la grève de la faim derrière des barricades dressées par des jeunes.

A Cizre, dans la région de Sirnak, la police a fait massivement usage de gaz la-crymogènes et de canons à eau contre les grévistes dont de nombreuses femmes. Des grévistes ont riposté en lançant des pierres et des cocktails Molo-tov.

INTERVENTION VIOLENTE A ISTANBUL

La police d’Istanbul est intervenue contre les grévistes dans trois districts ; San-caktepe, Esenyurt et Sultangazi, entraînant de nombreux blessés et arresta-tions. Parmi les blessés figurait Seyfettin Peker, le représentant du principal par-ti kurde BDP de Gaziosmanpasa.

A Bodrum, un groupe de nationalistes turcs, munis de bâtons et de pierres, ont attaqué le bâtiment du parti kurde BDP. Des attaques racistes et lynchages col-lectifs contre les kurdes ont souvent lieu dans des villes turques. Les nationa-listes turcs profitent d’une totale impunité dans ce pays où les discours anti-kurdes et racistes sont considérés comme “patriotisme”. Encouragés par les au-torités et les médias turcs, les attaques racistes cotre les kurdes se sont multi-pliées de façon très inquiétante ces dernières années.

Des grèves et des manifestations ont également eu lieu dans des villes comme Agri, Bingol, Mus, Mardin, Urfa, Antep, Siirt, Ardahan, Bitls, Bursa, Antalya, Bali-kesir, Izmir, Denizli, Mersin et Manisa.

GRÈVE DE LA FAIM ILLIMITÉE EN EUROPE

La diaspora kurde était aussi dans les rues comme les jours précédents. Alors que Yasin Emektar, réfugié kurde, poursuit sa grève de la faim illimitée depuis 13 novembre devant le bâtiment de l'OFPRA, pour soutenir les prisonniers gré-vistes en Turquie, treize autres personnes ont occupé l’église de Heilig Kreuz-Passion dans le quartier de Kreuzberg à Berlin, en Allemagne pour observer une grève de la faim illimité.

A Bruxelles, une vingtaine de personne sont en grève de la faim illimité depuis 15 novembre au sein de l’église du Beguinage. Parmi les grévistes figurent le président du Kongra Gel Remzi Kartal, président du Congres National du Kurdis-tan Tahir Kemalizadeh, membre du conseil du KCK Zubeyir Aydar, président du principal mouvement kurde iranien PJAK Hadji Ahmedi, mais aussi le journaliste et écrivain kurde Gunay Aslan et l’écrivain Derwis Ferho,

Blog de Maxime Azadi avec ActuKurde

http://blogs.mediapart.fr/blog/maxime-azadi/171112/des-milliers-de-kurdes-en-greve-de-la-faim-collective

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=69038

Sevil jugée une seconde fois en Turquie

20 minutes

Créé le 19/11/2012 à 04h17 -- Mis à jour le 19/11/2012 à 04h17

Justice Le procès de l'étudiante accusée de terrorisme, s'ouvre ce lundi devant les assises de Bursa

C'est pour elle le procès de l'espoir. Et peut-être la fin du cauchemar. Sevil Se-vimli, jeune étudiante franco-turque, qui aura 22 ans cette semaine, doit être ju-gée ce lundi par la cour d'assises de Bursa (Turquie). Accusée de terrorisme

après avoir participé à un concert de rock et manifesté un 1er mai, elle encourt jusqu'à 32 ans de prison. Mais ses proches, qui ont défilé dimanche après-midi dans les rues de Lyon, restent confiants. « Même si on est à bout de nerfs, car cela fait sept mois qu'on attend, on sait que tout ce qu'on lui reproche est par-faitement légal », assène Esin Tunc, porte-parole du comité de soutien. « Par rapport au premier procès, on se sent soutenus par les autorités françaises, ra-joute Aliriza Sevimli, le cousin de l'étudiante. Josette Durrieu (membre du Conseil de l'Europe) s'est saisie du dossier et a notamment pu rencontrer le pré-sident de la république de Turquie et le ministre de la Justice. »

« Injustice profonde »

Florent, porte-parole international de la Fédération syndicale étudiante se montre moins optimiste. « Il s'agit d'une injustice profonde. On la ressent tous, que l'on connaisse ou pas Sévil. Il est difficile d'être totalement rassuré car la procédure judiciaire de ce dossier est opaque et l'état turc verrouille les informa-tions. » La jeune femme, qui envisage de devenir journaliste, pourra néanmoins compter sur le soutien d'un avocat mandaté par le barreau de Lyon et du pré-sident de l'université Lyon-II dans laquelle est scolarisée. Jean-Luc Mayaud s'est envolé ce week-end pour la Turquie afin d'assister au procès et de témoigner si nécessaire. « Elle a été amenée à faire des recherches sur les droits de l'homme et la vie politique contemporaine en Turquie dans le cadre de ses cours, indique-t-il. Pour nourrir ses travaux, il paraît logique qu'elle ait cherché à consulter dif-férentes sources et observé des réunions et des manifestations. » « Sévil a une personnalité forte, elle ne lâche pas prise facilement », conclut Esin Tunc.

Caroline Girardon

http://www.20minutes.fr/article/1045188/sevil-jugee-seconde-fois-turquie

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=69014

Nouvelle audience dans le procès de Sevil Sevimli

Le Monde - Blogs

Le blog de Guillaume Perrier, correspondant du Monde

18 novembre 2012

L'étudiante lyonnaise Sevil Sevimli se présente de nouveau devant la justice turque à Bursa ce lundi 19 novembre. Rappelons que cette jeune femme de 20 ans, étudiante en communication et en journalisme, est accusée d' "apparte-nance à une organisation terroriste", en l'occurrence, le groupuscule révolution-naire DHKP-C.

C'est la deuxième audience depuis l'ouverture du procès en septembre, où Sevil s'était vue refuser le droit de quitter le territoire turc. Elle n'a donc pas pu effec-

tuer sa rentrée universitaire, prévue à Lyon, après une année passée à la fac de communication d'Eskisehir en Turquie, dans le cadre du programme d'échange européen Erasmus. Partie en Turquie, à l'origine, pour découvrir le pays de nais-sance de ses parents, dont elle ne connaissait que le petit village familial dans la province orientale de Maras, une région peuplée de Kurdes alévis, elle y est maintenant retenue contre son gré, avec sa mère et son petit frère.

Le ministre turc de la Justice, Sadullah Ergin, assure à ses interlocuteurs que la justice détient "des preuves". L'acte d'accusation sonne pourtant bien creux. Sont retenues comme preuves contre elle sa participation au défilé légal du 1er mai, à Istanbul, à un concert de Grup Yorum, un groupe de musique turc aux idées politiques proches de l'extrême gauche alévie (dont est issu le DHKP-C), sa présence à la projection d'un film, légal, sur Güler Zere, militante décédée d'un cancer après une longue détention, etc. La police a retrouvé dans sa chambre d'étudiante des livres de Lénine et de Karl Marx, interdits en Turquie depuis la junte militaire au début des années 80. Cela suffit à la faire accuser de liens avec l'organisation clandestine du DHKP-C. Elle risque jusqu'à 32 ans de prison.

La double nationalité française et turque de Sevil Sevimli, et la pression des au-torités françaises a permis à l'accusée de bénéficier d'une libération après trois mois de détention. D'autres étudiantes, arrêtées en même temps qu'elle n'ont pas bénéficié de cette "clémence". Le sort de Sevil a ému en France: son univer-sité l'a soutenue depuis le début de l'affaire. Le conseil régional de Rhône-Alpes lui a fourni un avocat. La députée européenne (Verts) Hélène Flautre, co-prési-dente de la commission UE-Turquie au Parlement européen lui a rendu visite la semaine dernière. Précédée de quelques jours par la sénatrice (PS) des Hautes-Pyrénées Josette Durrieu, secrétaire de la commission pour le respect des obli-gations et engagements des Etats-membres du Conseil de l’Europe et proche du ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius...

"A l’occasion de ma mission de suivi des engagements de la Turquie devant le Conseil de l’Europe, j’ai naturellement abordé tous les problèmes liés au respect des droits fondamentaux et des libertés individuelles dans ce pays. A cette occa-sion, et de façon tout à fait particulière, j’ai souhaité rencontrer la jeune étu-diante franco-turque et kurde qui a fait l’objet d’une arrestation et d’un empri-sonnement de quelques mois, d’une remise en liberté conditionnelle, et dont le procès aura lieu le 19 novembre 2012. C’est d’ailleurs l’éditorial du Monde du 28 juin 2012, qui lui était consacré, qui m’avait alertée sur ce cas", nous écrit Jo-sette Durrieu après sa visite.

"En l’état, poursuit-elle, on peut replacer cette affaire concernant une étudiante dotée d’une bourse Erasmus, et suivant une formation en communication-jour-nalisme, dans l’expression d’un enthousiasme quelque peu imprudent dans ce pays. Cela l’a amenée à participer à des manifestations qui n’étaient pas illé-gales, mais qui, en l’occurrence, seraient de nature à montrer l’absence de liber-té d’expression et de manifestation en Turquie. Je note, aussi, la brutalité du processus judiciaire quand on apprend que le procureur général requiert 32 ans de prison ! Ce cas illustre l’objet des revendications de tous les défenseurs des droits de l’homme dans ce pays. Je m’en suis entretenue personnellement, et dans les mêmes termes, avec le Ministre de la justice et le Président de la Répu-

blique, qui veillera personnellement à l’évolution de ce dossier. Cette affaire pourrait encore se conclure de façon dramatique.En l’état, on peut replacer cette affaire concernant une étudiante dotée d’une bourse Erasmus, et suivant une formation en communication-journalisme, dans l’expression d’un enthou-siasme quelque peu imprudent dans ce pays. Cela l’a amenée à participer à des manifestations qui n’étaient pas illégales, mais qui, en l’occurrence, seraient de nature à montrer l’absence de liberté d’expression et de manifestation en Tur-quie. Je note, aussi, la brutalité du processus judiciaire quand on apprend que le procureur général requiert 32 ans de prison ! Ce cas illustre l’objet des revendi-cations de tous les défenseurs des droits de l’homme dans ce pays. Je m’en suis entretenue personnellement, et dans les mêmes termes, avec le Ministre de la justice et le Président de la République, qui veillera personnellement à l’évolu-tion de ce dossier. Cette affaire pourrait encore se conclure de façon drama-tique".

http://istanbul.blog.lemonde.fr/2012/11/18/nouvelle-audience-dans-le-proces-de-sevil-sevimli/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=69018

Turquie : Sevil Sevimli espère rentrer en France

Le Figaro

Par Laure Marchand

Publié le 19/11/2012 à 07:35

Istanbul

Sevil Sevimli a déjà dû tirer un trait sur la rentrée universitaire en Master 1 à la faculté d'Information et de communication de Lyon-II, qui s'est déroulée sans elle. Lors de la première audience de son procès à Bursa, une ville de l'ouest de la Turquie, le 26 septembre, la justice lui a interdit de quitter le territoire turc. Elle espère que la cour d'assises fera preuve de davantage de clémence, lundi, à l'occasion de sa deuxième comparution. «Mon avocat va proposer que je puisse rentrer en France et en échange je m'engage à me présenter à chaque au-dience», explique l'étudiante originaire de Belleville-sur-Saône, dans le Rhône.

Depuis le 10 mai, jour où la police est venue l'arrêter à l'aube dans l'apparte-ment qu'elle partageait en colocation, la jeune femme de 20 ans fait face à un cauchemar judiciaire. Accusée d'être membre «de la direction d'une organisa-tion terroriste», le Parti/Front révolutionnaire de libération du peuple (DHKP-C), elle risque 32 ans et demi de prison. Ce groupe clandestin d'extrême gauche, fondé dans les années 1970, mène des actions violentes. L'attentat suicide de-vant un commissariat de la banlieue d'Istanbul le 11 septembre, au cours duquel un policier a été tué, lui a été attribué. «Je n'ai jamais eu de rapports avec le

DHKP-C et je ne suis pas une dirigeante de cette organisation. Je suis venue en Turquie dans le seul but de connaître la culture de mes parents», a déclaré la jeune fille, qui est née et a grandi en France.

Près de 3 000 étudiants emprisonnés

Les éléments dans le dossier de Sevil Sevimli pour prouver qu'elle était à la tête de la branche jeunesse du DHKP-C à Eskisehir, ville d'Anatolie où elle effectuait un semestre d'études dans le cadre du programme européen Erasmus, pa-raissent bien maigres. Il lui est reproché, entre autres, d'avoir participé au défilé syndical du 1er Mai, d'avoir collé des affiches et organisé un pique-nique sur le campus en faveur de l'enseignement supérieur gratuit, de s'être rendue à un concert du groupe de rock contestataire Yorum, où des drapeaux de groupes in-terdits ont été brandis… Toutes ces activités sont légales et Sevil Sevimli recon-naît y avoir pris part.

Le chef d'accusation de financement d'une organisation terroriste a également été retenu contre elle. «La preuve serait que j'ai vendu des billets pour le concert de Yorum, mais il était gratuit, j'ai juste distribué des tracts pour le faire connaître, explique-t-elle. C'est totalement incohérent.»

Emprisonnée pendant trois mois, l'étudiante a été remise en liberté sous contrôle judiciaire le 6 août: «Faut-il être française pour être libérée? Beaucoup d'étudiants sont emprisonnés pour les mêmes raisons que moi.» Selon les chiffres du ministère de la Justice, 2824 étudiants étaient derrière les barreaux à la date du 31 janvier 2012, dont 609 en attente de jugement pour «apparte-nance à une organisation terroriste armée» et 178 déjà condamnés pour ce mo-tif. Comme Sevil Sevimli, ils sont victimes de la loi antiterroriste qui a été renfor-cée en 2006. Le texte, très répressif, vise essentiellement les militants engagés dans des mouvements d'extrême gauche ou la cause kurde.

Si sa double nationalité lui a sans doute permis de sortir de prison, c'est en tant que citoyenne turque que la jeune fille, originaire d'une famille kurde et alévie - une minorité religieuse discriminée, est jugée. Sa mère, revenue en Turquie dès qu'elle a été arrêtée, est à ses côtés avec son petit frère de deux ans et demi. Le président de l'université Lyon-II sera présent à son procès lundi.

Par Laure Marchand http://www.lefigaro.fr/international/2012/11/19/01003-20121119ARTFIG00355-turquie-sevil-sevimli-espere-rentrer-en-france.php

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=69022

Sevil Sevimli de nouveau devant la justice turque

L'Humanité

le 18 Novembre 2012

Manifestation de soutien, ce dimanche à Lyon, pour l'étudiante franco-turque, arrêtée le 10 mai dernier pour des liens supposés avec une organisation d'ex-trême-gauche interdite alors que la deuxième audience de son procès doit débu-ter ce lundi en Turquie. Elle risque jusqu'à 32 ans de prison.

Le président de l'université Lyon-2, où est scolarisée l'étudiante franco-turque Sevil Sevimli, se rendra lundi à son procès pour terrorisme en Turquie, son comi-té de soutien affichant dès vendredi un grand portrait d'elle devant l'université. "J'espère que son portrait ne restera pas affiché très longtemps. On le laissera jusqu'à son retour", a déclaré une amie de l'étudiante et cheville ouvrière de son comité de soutien. "On aimerait bien fêter son anniversaire ici", a ajouté la jeune femme, alors que Sevil Sevimli, jugée pour des liens supposés avec un groupe d'extrême gauche interdit, proche de la cause kurde, aura 21 ans le 22 no-vembre, et risque jusqu'à 32 ans de prison .

Quelques centaines de personnes ont manifesté ce dimanche à Lyon pour soute-nir Sevil Sevimli, arrivée en début d'année à Eskisehir (nord-ouest) dans le cadre d'un programme d'échange universitaire européen (Erasmus). Vendredi déjà, plusieurs personnes, dont des étudiants, se sont mobilisés autour de l'installa-tion de la photographie sur les grilles du bâtiment historique de Lyon-2, sur les quais du Rhône, autorisée par l'Université. Parmi elles, des représentants de la Licra, qui a rejoint le comité de soutien à l'étudiante, dont l'affaire a été très mé-diatisée en France. "La Turquie est un pays qui vit une autre situation politique et juridique. On cherche à faire valoir que Sevil Sevimli est citoyenne française", a expliqué Eric Gerbe, de la Licra Rhône-Alpes.

Arrivée de Lyon à Eskisehir, Sevil Sevimli avait été arrêtée le 10 mai et placée en détention provisoire pendant trois mois pour ses liens supposés avec une or-ganisation d'extrême gauche interdite proche de la cause kurde, le Parti/Front révolutionnaire de libération du peuple (DHKP-C), ce qu'elle réfute. Le 26 sep-tembre dernier, la Cour d'assise de Bursa a mis fin au contrôle judiciaire qui lui avait été imposé comme condition à sa libération. Si elle peut se déplacer libre-ment en Turquie, elle ne peut toujours pas quitter le pays et regagner la France, la cour ayant rejeté sa demande de levée de l'interdiction de sortie du territoire turc pesant sur elle.

Outre le président de l'Université Lyon-2 Jean-Luc Mayaud, un avocat du Barreau de Lyon, Alain Couderc, s'envolera lui aussi dimanche vers la Turquie, pour as-sister à l'audience lundi devant la cour d'assises de Bursa en tant qu'observa-teur.

Pour les ONG de défense des droits de l'Homme en Turquie, l'affaire Sevimli est emblématique des dérives de l'arsenal législatif anti-terroriste mis en place par Ankara pour lutter contre la rébellion du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et l'extrême-gauche. Selon les organisations étudiantes, au moins 700 étudiants sont aujourd'hui emprisonnés pour des motifs politiques en Turquie, toujours candidate à une adhésion à l'Union européenne (UE).

http://www.humanite.fr/monde/sevil-sevimli-de-nouveau-devant-la-justice-turque-508888

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=69023

La Turquie: cinq soldats tués et un blessé dans un affron-tement avec les rebelles du PKK

CRI

2012-11-19 07:45:40 xinhua

Au moins cinq soldats turcs ont été tués et un autre blessé dimanche dans un affrontement avec les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) dans le sud de l'Irak, à la frontière avec l'Irak, a rapporté le quotidien Today's Zaman.

L'armée turque a lancé une opération militaire d'envergure contre les rebelles du PKK dans le sud de la Turquie, tuant quatre rebelles, en blessant un autre et en arrêtant quatre autres, a déclaré le gouverneur de la province de Hakkari.

Le PKK, considéré par la Turquie, les Etats-Unis et l'Union européenne comme une organisation terroriste, a pris les armes en 1984 pour créer un Etat kurde dans le sud-est de la Turquie. Quelque 40.000 personnes ont trouvé la mort dans les violences liées au PKK depuis cette date.

http://french.cri.cn/621/2012/11/19/483s302784.htm#.UKno44YbpUBhttp://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=69015

TURQUIE/SYRIE

La Turquie réclame à l'Otan des missiles Patriot pour protéger sa frontière avec la Syrie

Article publié le : lundi 19 novembre 2012 - Dernière modification le : lundi 19 novembre 2012

Par RFI

La Turquie annonce son intention de déposer ce lundi 19 novembre une de-mande auprès de l'Otan pour obtenir des missiles à sa frontière syrienne, longue de plus de 900 kilomètres et régulièrement violée ces derniers mois. Sur le ter-rain, les quartiers sud de Damas étaient dimanche sous le feu de l'artillerie du régime. Au moins 50 personnes ont été tuées dans les violences dimanche en Syrie, dont 26 civils, selon les chiffres fournis de l'OSDH (Observatoire syrien des droits de l'homme).

Avec notre correspondant à Istanbul, Jérôme Bastion

Depuis la destruction d’un F4-Phantom turc en juin dernier et des incidents fron-taliers à répétition faisant plusieurs victimes en Turquie même, la rumeur autour de ces systèmes de défense allait bon train.

Une option désormais validée par les confidences aux journaux Hürriyet et Za-man de diplomates turcs, sous couvert d’anonymat, qui évoquent le dépôt «im-minent» d’une demande formelle d’Ankara à l’Otan.

Les discussions préalables sur le déploiement de ces missiles anti-missiles Pa-triot étaient d’ailleurs confirmées jeudi dernier par le secrétaire d’état à la Dé-fense Leon Panetta, et même le lundi précédent par le secrétaire général de l’Organisation Atlantique, Anders Fogh Rasmussen, affichant tous deux un sou-tien de principe très clair à cette initiative.

Le but est bien sûr d’empêcher toute attaque aérienne syrienne contre le terri-toire turc, en première ligne contre Damas par le nombre de ses réfugiés et son soutien à l’opposition syrienne, et notamment contre une éventuelle agression à l’arme chimique.

Mais il va sans dire que la mise en place d’un tel arsenal renforce aussi le scéna-rio d’une zone tampon protégeant les populations syriennes le long de la fron-tière, tout autant que la rébellion au régime de Bachar el-Assad.

http://www.rfi.fr/moyen-orient/20121119-turquie-reclame-otan-missiles-patriot-proteger-frontiere-syrie?ns_campaign=google_choix_redactions&ns_mchannel=editors_picks&ns_source=google_actualite&ns_linkname=moyen-orient.20121119-turquie-reclame-otan-missiles

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=69036

Le chef de la tribu Bakkara est rentré en Syrie

Nouvel Obs

Créé le 18-11-2012 à 21h45 - Mis à jour à 21h45

AMMAN (Reuters) - Réfugié en Turquie depuis le début de l'année, le chef de la tribu Bakkara, le cheikh Nawaf al Bachir, est rentré en Syrie et se montre opti-miste sur la progression des forces insurgées face à l'armée de Bachar al Assad.

Installé dans la ville de Ras al Aïn tenue depuis dix jours par les rebelles de l'Ar-mée syrienne libre (ASL), près de la frontière turque, il a précisé que les insur-gés se préparaient à avancer vers deux localités frontalières plus à l'est, dans la province de Hassaka, à 600 km de Damas.

Les bombardements de l'aviation et de l'artillerie gouvernementales sur Ras al Aïn ont cessé il y a deux jours, a ajouté le cheikh Nawaf al Bachir, interrogé par téléphone et des milliers de personnes qui s'étaient réfugiées en Turquie com-mencent à regagner la ville.

Selon lui, les troupes d'Assad sont isolées dans la région.

"Nous allons avancer pour couper les lignes d'approvisionnement des forces du régime et gêner ainsi leurs opérations militaires", a-t-il dit. "Le régime voit qu'il ne peut plus se maintenir dans les provinces périphériques, il commence à reti-rer ses forces pour se replier sur Damas et défendre la capitale."

Samedi, les insurgés ont pris après un siège de deux semaines le contrôle d'un petit aéroport militaire près de la ville d'Al Boukamal, à la frontière irakienne, dans la province pétrolière de Daïr az Zour.

Dimanche, ils ont annoncé avoir capturé une base des forces spéciales d'Assad sur une route stratégique entre Alep et la frontière turque.

"L'oléoduc qui vient de Daïr az Zour est déjà coupé. L'ALS va marquer encore des points en entrant dans la région agricole et pétrolière de Hassaka", a assuré le cheikh Nawaf al Bachir.

Guy Kerivel pour le service français http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20121118.REU0986/le-chef-de-la-tribu-bakkara-est-rentre-en-syrie.htmlhttp://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=69016

Syrie: la coalition anti-Assad est le seul représentant lé-gitime

(Ankara)

20:51 15/11/2012 MOSCOU, 15 novembre - RIA Novosti

La Turquie reconnaît la Coalition nationale de l'opposition syrienne comme seul représentant légitime du peuple de la Syrie, a annoncé jeudi à Djibouti le chef de la diplomatie turque, Ahmet Davutoglu, rapportent des médias internatio-naux.

Le ministre turc a fait cette déclaration lors d'une réunion ministérielle de l'Orga-nisation de la coopération islamique (OCI) et a appelé les autres pays de l'OCI à imiter l'exemple d'Ankara.

La Turquie figure parmi les pays qui accordent le plus grand soutien à l'opposi-

tion syrienne extérieure. Le Conseil national syrien (CNS), créé en octobre 2011, opère depuis Istanbul, et c'est aussi en Turquie que siège l'Armée syrienne libre (ASL), branche armée de l'opposition.

Mardi 13 novembre, le président français François Hollande a annoncé que Paris reconnaissait la Coalition nationale syrienne comme le seule représentant du peuple syrien et donc comme le futur gouvernement provisoire de la Syrie dé-mocratique, capable d'en terminer avec le régime de Bachar el-Assad.

Dimanche 11 novembre, les représentants de différents groupes d'opposition sy-rienne ont formé la "Coalition nationale syrienne des forces de l'opposition et de la révolution" lors des consultations tenues à Doha, capitale du Qatar, à l'initia-tive de la Ligue arabe. Le célèbre savant cheikh Ahmad Moaz Al-Khatib, 52 ans, a été élu chef de la coalition.

http://www.fr.rian.ru/world/20121115/196632381.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=69028

La Turquie réclame à l'Otan des missiles Patriot pour protéger sa frontière avec la Syrie

Article publié le : lundi 19 novembre 2012 - Dernière modification le : lundi 19 novembre 2012

Par RFI

La Turquie annonce son intention de déposer ce lundi 19 novembre une de-mande auprès de l'Otan pour obtenir des missiles à sa frontière syrienne, longue de plus de 900 kilomètres et régulièrement violée ces derniers mois. Sur le ter-rain, les quartiers sud de Damas étaient dimanche sous le feu de l'artillerie du régime. Au moins 50 personnes ont été tuées dans les violences dimanche en Syrie, dont 26 civils, selon les chiffres fournis de l'OSDH (Observatoire syrien des droits de l'homme).

Avec notre correspondant à Istanbul, Jérôme Bastion

Depuis la destruction d’un F4-Phantom turc en juin dernier et des incidents fron-taliers à répétition faisant plusieurs victimes en Turquie même, la rumeur autour de ces systèmes de défense allait bon train.

Une option désormais validée par les confidences aux journaux Hürriyet et Za-man de diplomates turcs, sous couvert d’anonymat, qui évoquent le dépôt «im-minent» d’une demande formelle d’Ankara à l’Otan.

Les discussions préalables sur le déploiement de ces missiles anti-missiles Pa-triot étaient d’ailleurs confirmées jeudi dernier par le secrétaire d’état à la Dé-fense Leon Panetta, et même le lundi précédent par le secrétaire général de

l’Organisation Atlantique, Anders Fogh Rasmussen, affichant tous deux un sou-tien de principe très clair à cette initiative.

Le but est bien sûr d’empêcher toute attaque aérienne syrienne contre le terri-toire turc, en première ligne contre Damas par le nombre de ses réfugiés et son soutien à l’opposition syrienne, et notamment contre une éventuelle agression à l’arme chimique.

Mais il va sans dire que la mise en place d’un tel arsenal renforce aussi le scéna-rio d’une zone tampon protégeant les populations syriennes le long de la fron-tière, tout autant que la rébellion au régime de Bachar el-Assad.

http://www.rfi.fr/moyen-orient/20121119-turquie-reclame-otan-missiles-patriot-proteger-frontiere-syrie?ns_campaign=google_choix_redactions&ns_mchannel=editors_picks&ns_source=google_actualite&ns_linkname=moyen-orient.20121119-turquie-reclame-otan-missileshttp://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=69036

TURQUIE/ISRAEL

Gaza: Poutine et Erdogan conviennent de coordonner leurs actions

(Kremlin)

11:40 17/11/2012 MOSCOU, 17 novembre - RIA Novosti

Le président russe Vladimir Poutine et le premier ministre turc Recep Tayyip Er-dogan ont évoqué vendredi par téléphone la situation dans la bande de Gaza et ont convenu de coordonner leurs efforts en vue de mettre un terme à l'effusion de sang dans cette enclave palestinienne, a annoncé le service de presse du Kremlin dans un communiqué.

"L'attention principale a été accordée à la situation autour de la bande de Gaza. Vu l'escalade du conflit armé qui fait des victimes parmi les civils, le président russe et le premier ministre turc ont convenu de coordonner leurs actions aussi bien sur le plan bilatéral qu'avec toutes les parties intéressées", lit-on dans le communiqué.

Mercredi 14 novembre, l'armée israélienne a lancé une opération baptisée "Pilier de défense" contre la bande de Gaza en représailles à des tirs massifs de ro-quettes de la part des activistes du Hamas. Les attaques de Tsahal visent des centaines de cibles sur le territoire de l'enclave palestinienne.

http://www.fr.rian.ru/world/20121117/196647630.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=69024

Obama a appelé Erdogan pour parler de Gaza

20 minutes

Mis à jour le 17.11.12 à 17h25

Barack Obama a appelé le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, pour chercher avec lui un moyen d'enrayer l'escalade militaire entre Israël et le Ha-mas dans la bande de Gaza, a annoncé l'un de ses conseillers.

Les Etats-Unis «veulent la même chose que les Israéliens», c'est à dire la fin des tirs de roquettes des activistes palestiniens, mais sont partisans de la diplomatie et de l'apaisement, a poursuivi Ben Rhodes, conseiller adjoint à la sécurité natio-nale de la Maison Blanche.

Reuters

http://www.20minutes.fr/ledirect/1044724/obama-appele-erdogan-parler-gazahttp://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=69027

Raids sur Gaza : les réactions au Caire, à Tunis et Istan-bul

Euronews

17/11 03:06 CET

Il flottait dans les rues du Caire, après la grande prière du vendredi, des dra-peaux palestiniens et Egyptiens.“Gaza, symbole de fierté”, scandaient les mani-festants.

Ils étaient un millier à converger vers la place Tahrir dans la capitale, environ 2000 à Alexandrie, et quelques centaines à Ismaïla, Suez et El Arich.

A Tunis on dénombrait entre 3000 et 4000 manifestants. “Pour la lutte jusqu‘à l’indépendance” affichaient les slogans. Le président tunisien a dénoncé “l’agression barbare de l’aviation israélienne” et a exprimé la solidarité de son pays avec Gaza, message repris par cette manifestante : “Nous lançons un ap-pel à la solidarité des pays du printemps arabes, pour soutenir les palestiniens et les habitants de Gaza afin de résister à l’occupation.”

Alors que l’Égypte a dépêché son Premier ministre à Gaza, désirant intensifier les efforts pour aboutir à une trêve avec Israël, la Tunisie réclame une réunion

d’urgence du conseil de sécurité de l’ONU et des sanctions contre Israël. Même vent de protestation dans les rues d’Istanbul, et notamment devant le consulat d’Israël.

Le Premier ministre turc Recepp Tayyip Erdogan dénonce, lui, une manœuvre électoraliste d’Israël, en vue des législatives de fin janvier.

Il prévoit plusieurs entretiens, avec Barack Obama mais aussi Vladimir Poutine et Ban Ki Moon, le secrétaire général de l’ONU, pour “mettre fin à cette attitude agressive d’Israël”.

Copyright © 2012 euronews

http://fr.euronews.com/2012/11/17/raids-sur-gaza-les-reactions-au-caire-a-tunis-et-istanbul/http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=69025

Le chef du Hamas au Caire pour trouver une solution au conflit à Gaza

Le Vif.be

samedi 17 novembre 2012 à 18h19

Le chef du Hamas Khaled Mechaal était au Caire samedi pour discuter d'une is-sue au conflit à Gaza, mais son mouvement est peu disposé à accepter un ces-sez-le-feu sans avoir de garanties qu'Israël respectera une trêve. Il devait no-tamment s'entretenir avec le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, qui affirme qu' "Israël devra rendre des comptes pour Gaza".

M. Mechaal devait rencontrer le chef des services de renseignements égyptiens et s'entretenir avec le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan et l'émir du Qatar Hamad Ben Khalifa Al-Thani, tous deux en visite officielle au Caire, selon la même source.

En conflit avec Israël depuis quatre jours, le Hamas doute qu'un pays, quel qu'il soit, puisse assurer les termes d'un cessez-le-feu, a ajouté ce responsable, sous couvert d'anonymat. "Par l'intermédiaire de l'Egypte, nous nous étions mis d'ac-cord sur une trêve, et elle a été interrompue au bout de 48h", a-t-il rappelé, en allusion à an raid ciblé de l'armée israélienne mercredi contre le chef des opéra-tions militaires du Hamas, après des tirs de roquettes. "L'Egypte ne peut plus dire 'je me porte garant d'une trêve'", a-t-il affirmé.

Depuis le début mercredi de l'offensive militaire israélienne contre les groupes armés à Gaza, l'aviation israélienne a mené des centaines de raids sur l'enclave palestinienne, qui a répliqué avec des centaines de roquettes. Au total, 43 per-sonnes - 40 Palestiniens et trois Israéliens - ont été tuées.

En janvier 2009, c'est une trêve négociée par l'Egypte qui avait permis de mettre fin à la dévastatrice opération "Plomb durci" lancée quelques semaines plus tôt par Israël contre les groupes armés de Gaza.

"Israël devra rendre des comptes pour Gaza", affirme Erdogan

Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a affirmé samedi au Caire qu'Is-raël devrait rendre des comptes pour le "massacre d'enfants innocents" à Gaza, après avoir accusé plus tôt dans la journée l'Etat hébreu d'avoir violé le cessez-le-feu.

"Tout le monde doit savoir que tôt ou tard, des comptes seront demandés pour le massacre de ces enfants innocents tués par des méthodes inhumaines à Gaza", a déclaré M. Erdogan dans un discours devant l'Université au Caire.

Erdogan est arrivé samedi en Egypte pour une visite destinée à renforcer les liens entre les deux pays, qui se retrouve dominée par le conflit à Gaza pour le-quel Le Caire et Ankara critiquent vivement Israël. Il a notamment rencontré le président égyptien Mohamed Morsi, issu du mouvement des Frères musulmans, historiquement proche du Hamas palestinien qui contrôle la bande de Gaza.

L'Egypte et la Turquie sont sous pression des Etats-Unis pour amener le Hamas à cesser de tirer des roquettes sur Israël, mais les deux pays ont de leur côté fermement condamné l'Etat hébreu pour ses attaques sur l'enclave palesti-nienne. "Israël fait un tapage international avec ses trois morts (...) En fait c'est Israël qui a violé le cessez-le-feu", avait déclaré M. Erdogan à Ankara avant de partir pour l'Egypte.

"C'est une tactique d'Israël que de pointer du doigt le Hamas et d'attaquer Gaza", a affirmé M. Erdogan qui a indiqué s'être entretenu vendredi soir du conflit à Gaza avec le président américain Barack Obama et le président russe Vladimir Poutine.

Le président Morsi a quant à lui dénoncé vendredi l'offensive israélienne contre la bande de Gaza comme "une agression flagrante contre l'humanité", en pro-mettant que son pays "ne laisserait pas Gaza seule".

La Turquie, autrefois proche alliée d'Israël, est en froid avec l'Etat hébreu depuis que des commandos israéliens ont tué neuf ressortissants turcs qui tentaient de briser le blocus de Gaza à bord d'un ferry turc chargé d'aide humanitaire en mai 2010.

Le Caire est lié depuis 1979 à l'Etat hébreu par un traité de paix, mais les rela-tions entre les deux pays sont entrées dans une période d'incertitudes depuis l'élection pour la première fois d'un président islamiste en Egypte en juin der-nier.

Levif.be avec Belga

http://www.levif.be/info/actualite/international/le-chef-du-hamas-au-caire-pour-trouver-une-solution-au-conflit-a-gaza/article-4000209444395.htm

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=69032

Vu du Sénat #13: l'État de Palestine, tout de suite

Le Huffington Post

Esther Benbassa

Sénatrice EELV du Val-de-Marne, Directrice d'études à l'EPHE (Sorbonne)

Publication: 19/11/2012 07:24

Un peu moins de trois années après l'opération "Plomb durci", lancée contre la bande de Gaza fin 2008, voici qu'a commencé l'opération "Pilier de défense". Etrange et angoissant sentiment de déjà-vu. Nombre de points communs rap-prochent en effet les deux épisodes.

Un sentiment de déjà-vu...

Le gouvernement israélien rend le Hamas responsable de cette explosion de vio-lences, comme à l'accoutumée. Qui a commencé ? Grande question, récurrente, et qui masque peut-être l'essentiel. Jusqu'où, dans l'histoire des deux peuples, faut-il donc remonter pour savoir "qui a commencé"? Autre question : qui lance vraiment des roquettes sur Israël ? Le Hamas ? Le Djihad islamique? Le Hamas serait-il dépassé par ses extrêmes ?

Une chose est sûre, en tout cas, c'est toujours à Israël qu'il revient de décider de mettre un terme aux hostilités. Car c'est bien la loi du plus fort qui est ici la règle du jeu. Et aujourd'hui comme hier, ce sont les Palestiniens qui sont les cibles privilégiées de ces attaques meurtrières, Tsahal tentant de ruiner les ca-pacités militaires du Hamas, pour endiguer les tirs en direction de ses territoires.

... et du nouveau, pourtant

Si les "dégâts collatéraux" paraissent limités pour l'instant, encore que le nombre des victimes civiles soit déjà important côté palestinien, un phénomène nouveau est apparu. Désormais, les tirs de missiles Fajr 5, de fabrication ira-nienne, atteignent la périphérie de Tel-Aviv et de Jérusalem.

L'amplitude de la cible des attaques palestiniennes s'est considérablement ac-crue cette fois-ci. Le Sud, les alentours du Néguev ne sont pas seuls touchés. Les populations du cœur même d'Israël, celles de ses métropoles, ont été désta-bilisées par les derniers tirs, même si elles s'efforcent de contrôler leur panique. Si le Hamas y faisait des victimes, nul doute que l'offensive israélienne pourrait

monter d'un cran, et qu'il devrait s'attendre à une opération terrestre de Tsahal, qui pourrait ressembler à celle de 2008, laquelle a occasionné quelque 1400 morts palestiniens, pour la majeure partie des civils, contre 13 morts du côté is-raélien.

La spirale de l'échec

Si "Plomb durci", en 2008-2009, s'est soldé par une défaite d'un côté comme de l'autre, les Israéliens perdant la guerre des médias et les Palestiniens leurs ci-vils, il est peut-être plus dramatique encore que cette double défaite n'ait pas poussé l'Union européenne et les États-Unis à se coaliser pour trouver une solu-tion au conflit israélo-palestinien.

L'UE, versant son aumône à l'Autorité palestinienne, a continué de jouer l'au-truche, une autruche se donnant bonne conscience. Quant aux États-Unis, l'ap-proche de l'élection présidentielle y a rendu pendant des mois le Président Oba-ma quasi atone.

Pour Israël, l'existence d'un État palestinien n'est toujours pas à l'ordre du jour. Le virage très droitier du gouvernement actuel ne risque pas de changer la donne. Le corps diplomatique israélien manie d'ailleurs fort bien la rhétorique, répétant partout où il passe que le gouvernement, cela va de soi, ne veut rien d'autre que la paix.

Une rhétorique qui ne convainc bien sûr que ceux qui veulent bien y croire. J'en ai fait récemment l'expérience au Sénat lors de certaines réunions du groupe d'amitié France-Israël, dont je suis membre, et devant qui ce même corps diplo-matique affirme avec aplomb que depuis vingt ans Israël a bel et bien mis fin à toute politique de colonisation (sic). Mes collègues, la plupart en tout cas, avalent, ou font semblant, par politesse, d'avaler ces sornettes.

Les Palestiniens, otages d'Israël et du Hamas

Le gouvernement israélien, lui, entend bien faire échouer Mahmoud Abbas, pré-sident de l'Autorité palestinienne, lequel présente le 29 novembre, à l'Assem-blée générale des Nations-Unis, la candidature de la Palestine au statut d'État non membre. La nouvelle offensive en cours a aussi cette fonction. Dans un tel contexte, et si aucune trêve n'intervient, l'initiative diplomatique palestinienne a toutes les chances d'être repoussée aux calendes grecques.

Mais que restera-t-il donc, alors, aux Palestiniens, à part lancer toujours plus de roquettes, comme moyen, peut-être, de forcer la main du gouvernement israé-lien ?

Sinistre cercle vicieux. Les Palestiniens - et ceux de Gaza d'abord - se retrouvent ainsi les otages à la fois des Israéliens et du Hamas et de ses semblables. Pau-vreté, désespoir, échecs répétés de leurs dirigeants à inventer un avenir viable, voilà leur lot. Et des roquettes, pour rappeler ici et là que les Palestiniens existent encore, et qu'ils veulent toujours un État.

Certes, le Hamas a tout intérêt à mesurer les risques du jeu qu'il joue. Si les pro-chains tirs de missiles touchent des Israéliens dans les grandes villes, il aura donné à Tsahal l'autorisation de s'engouffrer dans cette brèche et d'entrer dans Gaza. Lourde responsabilité, qu'il ferait bien de gérer avec doigté, si, du moins, il veut tenir la population gazaouie à l'abri du pire.

Que l'avenir des Palestiniens dépende ainsi du Hamas est un autre échec. N'au-rait-il pas été préférable que les rênes d'un pouvoir réel soient tenus par une Au-torité palestinienne forte et moins usée ? Israël ne l'a évidemment pas voulu. Voilà qui n'aide guère la diplomatie palestinienne à avancer ses pions en Occi-dent, quand l'ombre dérangeante du Hamas et du terrorisme pèse si lourdement sur sa tête.

La culpabilité de l'Occident, meilleure alliée d'Israël

Les meilleurs alliés des Israéliens sont les Juifs de la diaspora. Les Palestiniens, eux, ne peuvent compter que sur le soutien de populations arabo-musulmanes plutôt mal aimées ces temps-ci sous nos latitudes, et d'une poignée de bonnes âmes le plus souvent situées à la gauche de la gauche, et rivées à des cercles militants étroits.

Le souvenir du génocide juif et le sentiment de culpabilité qu'il induit en Europe jouent à plein. Dans nos assemblées parlementaires, pour ne parler que d'elles, on se bouscule nettement moins aux groupes d'amitié France-Territoires palesti-niens qu'aux groupes d'amitié France-Israël. D'autant que dans bien des cas le sentiment de culpabilité à l'égard des Juifs se double du peu de sympathie éprouvée pour les Arabes, dans le droit fil d'une histoire de la décolonisation pas tout à fait digérée.

A la moindre critique d'Israël, les Juifs de la diaspora crient à l'antisémitisme. Un cauchemar pour nos politiques, en Europe, et spécialement en France, où la communauté juive compte aux alentours de 500 000 ou 600 000 âmes. Per-sonne n'a envie d'être traité d'antisémite. Autant être pestiféré. Se mouiller pour la cause palestinienne ? Peu nombreux sont ceux qui, dans un tel contexte, s'y risquent sans crainte.

Les tribulations vécues par les Juifs dans les années noires les ont rendus natu-rellement - et légitimement - très méfiants. Ils ont déjà connu les effets dévasta-teurs de ces contrats de confiance rompus entre eux et les États de la vieille Eu-rope. Ils sont sur leurs gardes face à toute résurgence de l'antisémitisme. Per-sonne ne saurait le leur reprocher.

Par ailleurs, les souffrances passées ont engendré chez eux un amour sans faille pour Israël. Ce qui a fait d'eux les meilleurs ambassadeurs d'un État d'Israël sanctuarisé en Europe et aux États-Unis. On l'a bien vu encore avec la venue ré-cente de Benjamin Netanyahu en France.

Se sentant en pays conquis, s'appuyant sur l'émotion, l'effroi et l'horreur susci-tés par les assassinats de Merah à l'école juive Otsar Hatorah de Toulouse, le Premier ministre israélien, en campagne électorale, n'a pas hésité à appeler les

Juifs de France à l'émigration. Ni à entonner un chant en hébreu, repris par l'as-sistance, face à un Hollande quasi tétanisé. Les victimes non juives de Mérah étant inéluctablement renvoyées dans une ombre choquante.

Aux États-Unis et à l'Europe de taper sur la table

Les loyaux ambassadeurs juifs d'Israël, en France, en Europe, aussi, et bien sûr en Amérique, où ils pèsent de tout leur poids sur Obama, ces loyaux ambassa-deurs, puisqu'ils aiment tant ce pays, ne devraient-ils pas, pour de bon, se mettre enfin au travail ? Et stimuler un processus de paix réel entre Israël et ses voisins palestiniens, en pesant sur l'Union européenne, sur les États-Unis, mais aussi, et peut-être d'abord, sur Israël lui-même.

L'urgence n'est pas seulement de protéger Israël. L'urgence est depuis long-temps de créer un État palestinien. Lequel, épaulé et guidé dans son redresse-ment, pourrait enfin nouer, à terme, des relations telles, avec Israël, que ce der-nier n'aurait, justement, plus rien à en redouter. Utopie ?

Pendant ce temps plus ou moins long de reconstruction et d'acclimatation à une réalité nouvelle, une tutelle symbolique de l'Union européenne, des États-Unis et de l'ONU, acceptant enfin de jouer leur rôle, ne serait pas de trop. Elle pourrait - elle devrait - encourager Israël à accepter l'existence et la pleine légitimité de ce nouveau voisin.

Si l'Europe et les États-Unis ne se mobilisent pas sans délai, ils ne seront pas moins responsables qu'Israël de toute nouvelle tuerie à Gaza. Et ils ne seront pas moins que le Hamas responsables des morts de civils en Israël.

Il est temps de sortir de cette pseudo-bienveillance coupable envers les Juifs et envers Israël. Et de réagir avec force et conviction.

L'Union européenne, en particulier, a là une occasion précieuse de redorer son blason, bien terni aux yeux des Européens eux-mêmes, qui ne voient bien sou-vent en elle, à tort ou à raison, qu'un club de bureaucrates inefficaces ou im-puissants.

Une occasion de taper enfin sur la table, de sortir du cocon protecteur de Bruxelles et de regarder plus loin, et peut-être plus haut. http://www.huffingtonpost.fr/esther-benbassa/etat-palestine-israel_b_2156804.html?utm_hp_ref=france

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=69040

L'info vue par la TRT (2)

Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de

notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute ré-serve.

TRT

La Turquie condamne fermement Israël

La Turquie a fermement condamné les attaques israéliennes contre la bande de Gaza.

« L’opération de Gaza lancée par Israël, constitue le dernier exemple de ses poli-tiques offensives. Nous condamnons fermement cette attaque et demandons un arrêt immédiat », a déclaré le ministère des Affaires étrangers dans une commu-nique.

Par ailleurs, le ministre des Affaires européennes et négociateur en chef Egemen Bağış s’est exprimé sur cette la dernière attaque contre la bande de Gaza. Bağış a martelé que l’opération était une tactique pour les élections législatives qui se tiendront en Israël.

Date de l'information : 15 Novembre 2012 07:33

http://www.trtfrancais.com/fr/informations/detail/turquie/1/la-turquie-condamne-fermement-israel-/5595http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=69030

TURQUIE/EGYPTE

Erdogan en Egypte avec une délégation record

Le Monde - Blogs

Le blog de Guillaume Perrier, correspondant du Monde

16 novembre 2012

Le premier ministre turc se rend samedi et dimanche en Egypte pour une visite de prime importance dans l'agenda diplomatique turc. Recep Tayyip Erdogan sera accompagné d'une imposante délégation, composée de 12 ministres... Ce qui fait de cette visite officielle la plus conséquente de l'histoire des relations turco-égyptiennes.

Lors de son dernier séjour au Caire, en septembre 2011, Erdogan avait été cha-leureusement accueilli par les Egyptiens. Il avait inauguré avec l'Egypte un haut conseil de coopération stratégique, dont la deuxième réunion se tiendra samedi.

Au cours de cette même visite il avait vanté le modèle turc et il avait défendu le système laïc turc auprès des Frères musulmans, ce qui lui avait valu de vives critiques. Depuis Mohammed Morsi a été élu président. Et depuis les deux pays ont renforcé leurs liens, organisant des exercices militaires communs et envisa-geant une suppression des visas. M. Morsi était également le principal invité de marque au congrès de l'AKP, à Ankara, fin septembre, pour la réélection triom-phale de Tayyip Erdogan à la tête de son parti.

M. Erdogan inaugurera cette fois le bureau cairote et en langue arabe de l'Agence officielle Anatolie, ainsi qu'une grande exposition de photographie consacrée au "Printemps arabe". Il ne manquera sans doute pas de dire ce qu'il pense du régime syrien. La Turquie et l'Egypte ont fait le voeu de constituer, peut-être avec l'Iran, un groupe de travail sur le conflit en Syrie.

Mais les enjeux de cette visite du premier ministre turc seront surtout écono-miques. Le mois dernier, le gouvernement égyptien a annoncé que la Turquie avait consenti un prêt d'1 md $ (sur un plan de 2mds) pour soutenir l'économie égyptienne. Le développement du commerce bilatéral sera au menu. Les expor-tateurs turcs cherchent des débouchés dans la région déstabilisée par les révo-lutions. Le deuxième jour de la visite sera consacré au Forum d'affaires Turquie Egypte.

http://istanbul.blog.lemonde.fr/2012/11/16/erdogan-en-egypte-avec-une-delegation-record/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=69020

L'info vue par la TRT (1)

Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute ré-serve.

TRT

Erdogan critique l’inertie de la communauté internationale face aux raids sur Gaza

Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a une nouvelle fois sévèrement critiqué l’opération militaire dirigée par l’Etat hébreux sur l’enclave palesti-nienne de Gaza.

S’exprimant à l’occasion du Conseil de coopération stratégique turco-égyp-tienne, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a fait savoir que 27 ac-

cords ont été signés au cours de cette réunion qu’il a qualifié d’« historique ».

M. Erdogan a profité de l’occasion pour appeler la communauté internationale à réagir face aux raids meurtriers dirigés par l’armée israélienne sur Gaza.

Soulignant une nouvelle fois l’inertie de l’Organisation des Nations unies, le Pre-mier ministre turc a également critiqué la Ligue arabe et la l’Organisation de la conférence islamique. « Quand est-ce que votre voix sera-t-elle entendue », les-a-t-il interpellés.

Le chef du gouvernement turc a appelé les parties belligérantes à mettre fin aux attaques sous 24 heures et à se réunir autour d’une table pour signer la trêve.

M. Erdogan a également mis en garde son homologue israélien Benjamin Neta-nyahou, en l’invitant à « bien faire ses comptes » car « la situation de 2012 n’est pas comme celle de 2008 », faisant allusion à l’opération « Plomb durci », l’of-fensive que l’armée israélienne avait lancée contre Gaza en décembre 2008, et qui s’était soldée par la mort estimée de 1.400 Palestiniens et de 13 Israéliens.

Date de l'information : 18 Novembre 2012 14:55 http://www.trtfrancais.com/fr/informations/detail/turquie/1/erdogan-critique-li-nertie-de-la-communaute-internationale-face-aux-raids-sur-gaza/5636

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=69017

Une « imprudence » de Mansour ?

L'Orient-Le Jour

19/11/2012

Le ministre des Affaires étrangères, Adnane Mansour, a révélé hier qu’il avait re-fusé au Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, qui se trouvait au Caire sa-medi, le droit de s’adresser au Conseil extraordinaire des ministres arabes des AE réuni dans la capitale égyptienne, pour examiner l’attaque israélienne contre Gaza.

M. Mansour a précisé que M. Erdogan, qui se trouvait en Égypte pour la même raison, a demandé à prendre la parole devant le Conseil ministériel extraordi-naire, mais que la réponse de M. Mansour, qui assume en ce moment au nom du Liban la présidence tournante, a été négative. Le ministre a fait valoir dans sa réponse que « la réunion est exclusivement arabe et débat d’un sujet arabe ».

Il est clair que M. Mansour a agi par méfiance, cherchant à priver M. Erdogan d’une occasion publique de critiquer le régime syrien. Dans les couloirs du mi-nistère des Affaires étrangères, on redoutait que cette réponse ne provoque

entre le Liban et la Turquie, dont les relations sont excellentes, un incident diplo-matique. http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/788305/Une_%3C%3C+im-prudence+%3E%3E_de_Mansour_.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=69039

VATICAN/AZERBAIDJAN

Exposition au Vatican sur les « trésors de l'Azerbaïdjan »

ZENIT

ZF12111612 - 16-11-2012 Permalink: http://www.zenit.org/article-32574?l=french

20 ans de relations diplomatiques entre les deux Etats

Propos recueillis par Sergio Mora

Traduction d'Océane Le Gall

ROME, vendredi 16 novembre 2012 (ZENIT.org) – « L’Azerbaïdjan et le Vatican sont de nouveau ensemble pour promouvoir la rencontre des cultures, des tradi-tions et des relations différentes », s’est félicité le Saint-Siège à l’inauguration, mercredi après-midi, 14 novembre, de l’exposition sur les anciens trésors de l’Azerbaïdjan.

L’inauguration a eu lieu en présence du président du Conseil pontifical de la culture, Gianfranco Ravasi et de la première dame de la république de cette ré-publique du Caucase, madame Mehriban Aliev, présidente de la Fondation Hey-dar Aliye, qui finance de nombreux objets culturels et environnementaux à tra-vers le monde, et présidente de bonne volonté à l’Unesco.

L’exposition, qui a lieu dans « le Bras » de Charlemagne, l’aile gauche de la place Saint-Pierre, est intitulée « « A travers les trames de l’Histoire: les trésors de l’Azerbaïdjan ». Elle restera ouverte jusqu’au 5 décembre et l’entrée y est gratuite.

Organisée à l’occasion des vingt ans de relations diplomatiques entre les deux Etats, elle abrite une centaine d’objets (tissus, bijoux, instruments de musique, armes, manuscrits et autres objets précieux) de cette région du Caucase, ancien carrefour des cultures et de flux migratoires.

Durant la cérémonie, l’ambassadeur de l'Azerbaidjan en France, Elchin Amir-bayov, a garanti l’existence de bonnes relations entre le Saint-Siège et son pays, à majorité musulmane, mais respectueux de toutes les religions.

Il revient, pour le slecteurs de Zenit, sur ce climat de tolérance et de respect pour les autres confessions dans son pays, dont cette exposition au Vatican se veut un témoignage :

Zenit - Votre pays, à majorité musulmane, entretient d’excellentes re-lations avec le Saint-Siège, montrant qu’en Azerbaïdjan, l’islam sait co-habiter pacifiquement...

M. Amirbayov - Pour être précis, nous sommes un pays avec une population à majorité musulmane, où la religion est séparée de l’Etat qui est donc laïc.

Mais comme vous avez laissé entendre, il faut séparer l’idée de l’islam de la vio-lence, car aucune religion doit la pratiquer: cela serait abuser de la religion. Nous sommes fiers d’être un pays tolérant, ou mieux encore, respectueux.

Une partie du nom de l’exposition parle des “trames de l’histoire”. Qu’est-ce que cela veut dire ?

L’Azerbaïdjan est un pays qui a été un carrefour pour différentes civilisations, orientales et occidentales, dès les temps anciens, soit depuis l’époque de la « route de la soie ». Nous avons donc une grande ouverture d’esprit et sommes tolérants, ouverts au monde et au Saint-Siège. Nous avons de l’amitié pour tous et nous sentons proches de tous.

A l’époque soviétique vous avez souffert une terrible persécution...

Oui, on pourrait en parler longtemps. Après le tsarisme, l’Azerbaïdjan a été indé-pendante pendant 23 mois, jusqu’en 1920, au moment où le pouvoir soviétique était en train de s’étendre sur 15 autres pays. A cette époque, se déclencha une forte persécution religieuse et les temples musulmans, catholiques, orthodoxes et juifs furent détruits, et toutes les religions pliées à vivre dans la clandestinité.

En quelle année la liberté religieuse est-elle revenue ?

La liberté religieuse fut restaurée lorsque fut proclamée notre indépendance, en 1991. Aujourd’hui la majorité est représentée par les chiites, suivis des sunnites, des orthodoxes, catholiques et juifs.

http://www.zenit.org/article-32574?l=frenchhttp://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=69037

DARFOUR

Le bilan de l'épidémie de fièvre jaune s'élève à 150 morts au Darfour

L'Expression

Dimanche 18 Novembre 2012

L'épidémie de fièvre jaune dans la région soudanaise du Darfour a provoqué la mort de 150 personnes, et 400 autres cas d'infection ont été recensés à ce jour dans la région, a rapporté dimanche la presse locale.

« On a dénombré 150 décès dus à la fièvre jaune dans la région du Darfour, ainsi que 400 autres cas d'infection », a indiqué le quotidien Al-Ray Al-Am. publié à Khartoum.

L'épidémie a provoqué un sentiment de panique au sein de la population de la région, souligne-t-on dans le quotidien soudanais.

Au total, 374 cas d'infection ont été enregistrés, dont 110 cas mortels, avait annoncé la semaine dernière l'Organisation mondiale de la santé (OMS) précisant que le taux de mortalité s'élève donc à 29,4%.

Selon la même source, 4,2 millions de doses de vaccin contre la fièvre jaune doivent être livrées au Soudan, pour un coût de plus de 7 millions de dollars américains.

La fièvre jaune est causée par un virus transmis par des moustiques infectés. Elle se manifeste en général par de la fièvre et des vomissements, et par des saignements et une jaunisse dans les formes sévères de la maladie. Il n'existe pas de traitement contre cette maladie , le vaccin est le seul moyen efficace de l'éviter.

http://www.lexpressiondz.com/linformation_en_continue/164003-le-bilan-de-l-039-epidemie-de-fievre-jaune-s-039-eleve-a-150-morts-au-darfour.htmlhttp://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=69034

TWITTER – AU FIL DU BOSPHORE

Twitter – Au fil du Bosphore – VIVous n’êtes pas un pro des ressources du web ? Le Collectif VAN vous propose de suivre ici régulièrement certaines infos postées sur Twitter par Guillaume Perrier (correspondant du journal Le Monde à Istanbul) et ses abonnés.

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Accès à Twitter – Au fil du Bosphore http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=62603

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RUBRIQUE EN ANGLAIS

Statue of a Foreign Autocrat Sits Uneasily With Some

Ronaldo Schemidt/Agence France-Presse — Getty ImagesA statue of Heydar Aliyev, a Communist Party boss who ruled Azerbaijan, was given to Mexico City as a gift. Critics have denounced it as out of place in a city that is proud of its liberal heritage. By ELISABETH MALKIN

MEXICO CITY — When the mayor inaugurated a pretty little garden fronted by a very large statue at the edge of the central Chapultepec Park last summer, it seemed another step forward in his drive to improve the quality of life in this im-possible city. But a quick check on Google might have spared Mayor Marcelo Ebrard from what happened next.Speaking off the cuff, the mayor praised the statue’s subject — a complete stranger to many Mexico City residents — as “a great political leader, a states-man.” The statue portrays Heydar Aliyev, who ruled Azerbaijan with a stern hand after the breakup of the Soviet Union. A K.G.B. general and Communist Party boss, who died in 2003, Mr. Aliyev made himself the center of a cult of personality, his image gracing villages across the tiny country. The admiration has spread since his son, Ilham H. Aliyev, became president nine years ago. Statues have gone up in Russia, Ukraine, Turkey, Egypt, Georgia, Ro-mania and Serbia in homage to the father of modern Azerbaijan. The Mexico City version, though, is proving to be an uncomfortable fit. During Mr. Ebrard’s six-year term, this city has aspired to be a progressive New World capital, legalizing abortion and approving same-sex marriage. Often sounding more like the mayor of a Scandinavian capital than of a Latin American megalopolis, Mr. Ebrard has promoted bike-sharing programs and championed urban gardens and buildings constructed with the environment in mind. “This is a liberal city; this is a city which has nothing to do with anything that could be called a dictatorship,” Mr. Ebrard said in an interview. “We believe in democracy and human rights.” But the statue — a gift, along with the garden, from Azerbaijan — has put the mayor in a bind. The United States State Department repeatedly pointed out

Azerbaijan’s poor human rights record under Mr. Aliyev, which included serious abuses and the suppression of democracy. A few weeks after his bronze figure materialized along Mexico City’s Paseo de la Reforma, newspaper columnists, radio hosts and human rights activists began to press for its removal. “In Mexico City, on our main avenue, our Champs Élysées, there are statues of Gandhi, Churchill — and Aliyev,” said Denise Dresser, a writer and academic who sits on a citizens’ commission that oversees projects for Chapultepec Park, which is Mexico’s own Central Park. (Gandhi is actually a few hundred paces in-side the park, in a more contemplative spot.) Officials in Mr. Ebrard’s cabinet were tongue-tied. They argued that it was not Mexico’s place to pass judgment on other countries’ leaders. That unleashed a spate of commentary in which writers threw out the names of undesirable strongmen who might one day find a pedestal on Mexico City streets under such reasoning. (Pinochet! Mubarak!) Mr. Ebrard looked for a way to stem the damage that is tarnishing the end of his term. The mayor, who has been open about his presidential ambitions in 2018, will hand the city over next month to a successor from his own left-wing party, whose landslide win this summer was widely seen as a vote of approval of Mr. Ebrard’s stewardship. “It’s a mistake, and we should have evaluated that this could be problematic,” Mr. Ebrard said. “Since they said, ‘This is the father of the country, Azerbaijan opened relations with Mexico in 2004, everything’s O.K., we are part of the United Nations, we have elections,’ we didn’t think there would be a problem.” The Azeri ambassador, Ilgar Mukhtarov, argued that he had done nothing wrong and blamed the country’s longtime enemy, Armenia, for the uproar. When he proposed a Mexico City-Azerbaijan friendship park two years ago, the city gov-ernment saw no reason to object, not even to the statue. Indeed, the city gov-ernment proposed the site. “Everybody knew about this,” Mr. Mukhtarov said. “We signed all the agree-ments.” Arguing that Azerbaijan is a struggling young democracy, he continued: “Behind all this movement in Mexico is the strong Armenian lobby. They gave the wrong opinion about Heydar Aliyev.” A draft proposal slipped by the citizens’ park commission when it was first pre-sented in July 2011. But then members began doing their own research and warned late last year that the statue might cause an uproar. The city, arguing that it had an agreement with Azerbaijan’s embassy, forged ahead anyway. Ellen Barry contributed reporting from Moscow. A version of this article appeared in print on November 13, 2012, on page A10 of the New York edition with the headline: Statue of a For-eign Autocrat Sits Uneasily With Some.

http://www.nytimes.com/2012/11/13/world/americas/statue-of-azerbaijan-leader-at-issue-in-mexico-city.html?ref=world&_r=2&

Pro-Armenia deputies fill new US CongressANKARA - Hürriyet Daily NewsÜmit Enginsoy [email protected] The vast majority of congressional candidates backed by the Armenian National Committee of America (ANCA) prevailed in the elections on Nov. 6, as U.S. vot-ers re-elected Barack Obama president and maintained the Democratic majority in the Senate and the Republican majority in the House, the ANCA reported.

“We congratulate Democratic President Obama on his victory, commend Repub-lican Governor [Mitt] Romney for a well-run campaign, and thank Armenian-American voters who went to the polls today in record numbers to support fed-eral, state, and local candidates who support issues of special concern to our community,” the ANCA said.

“We were greatly gratified to see such a large percentage of our congressional endorsees win their races, including powerful advocates such as Senator Bob Menendez, House Majority Leader Eric Cantor, Representatives Adam Schiff, Ed Royce, Frank Pallone, and many others,” it said.

On the Senate side, 12 out of 15 ANCA-endorsed candidates emerged victorious, including senior Senate Foreign Relations Committee member – and lead co-sponsor of a resolution that would recognize Armenian genocide claims – Demo-crat Bob Menendez in New Jersey, Democrat Dianne Feinstein in California, Democrat Ben Cardin in Maryland and incoming Democratic Senator Chris Mur-phy in Connecticut.

On the House side, the ANCA endorsed 130 candidates, of which only 12 were reported to have lost their re-election bids. November/17/2012http://www.hurriyetdailynews.com/pro-armenia-deputies-fill-new-us-con-gress.aspx?pageID=238&nID=34841&NewsCatID=358

Turkish, Armenian students foster coexistence with ex-emplary project

18 November 2012 / FATMA DIŞLI ZIBAK, İSTANBULPutting aside all their prejudices and what their course books taught them, a group of students from a Turkish high school and an Armenian high school have joined hands to get to know each other and develop bonds of brotherhood among different religious and ethnic groups in the country with a joint project,

which has resulted in a prominent award from the Journalists and Writers Foun-dation (GYV).Students from the Mümtaz Turhan Social Sciences School and the Private Getronagan Armenian High School were last Sunday granted the Exemplary Be-havior and/or Initiatives in the Public Sphere Award by the GYV at a spectacular award ceremony held at the İstanbul Congress Center for their outstanding project called “Aşure/Anuşabur.”The group of Turkish and Armenian students launched the project that saw them travel across Turkey to meet other cultures and see if they could help foster a more peaceful coexistence between different groups in the country.Hanne Betül Bolluk, an 11th grader at the Mümtaz Turhan Social Sciences School, told Sunday’s Zaman that she and her friends decided to do something to better know Armenians who have been living in Anatolia for years after Fethiye Çetin, a lawyer who is affiliated with the Armenian community in Turkey, came to their school last year for a talk to introduce her book.She said they contacted the Agos newspaper, an Armenian daily published in Turkey, to discuss what they can do and came up with the idea of meeting a group of students from an Armenian school, which ended up being the Private Getronagan Armenian High School in İstanbul’s Karaköy neighborhood.“Personally, I was like the living example of the official ideology taught at schools. But my friends and I put everything aside because we knew that count-ing the number of people [who died in the 1915 incidents -- both Turks and Ar-menians] would not bring any good. We just came together to understand each other’s pain,” Bolluk said.Most Turks and Armenians are in disagreement over the definition of the inci-dents that took place in 1915 when the Ottoman Empire was about to collapse. Armenians claim that their ancestors were subjected to genocide as they were deported from the country in severe winter conditions, while Turkey categori-cally rejects the accusations, saying that both Turks and Armenians were killed in the conflict. Turkey and Armenia also have no diplomatic relations.Bolluk said they launched the “Aşure/Anuşabur” project with their new Armenian friends after doing a considerable amount of research on the history and culture of Armenians and exchanging views with academics and they presented their project at a conference held at their school last May.The conference, which attracted more than 200 people, included everything about Armenians, introducing their music, folklore, cuisine and history and was also attended by academics.It was this conference which brought the students’ efforts to promote a peaceful coexistence to the attention of the GYV.With regards to the name of the project, which means “Noah’s Pudding” in Turk-ish and Armenian, Bolluk said the name has a metaphoric meeting as every in-gredient in Noah’s pudding keeps its taste but it mingles with other ingredients

to give a unique taste just like the people of different backgrounds living peace-fully in a country.Linda Terziyan, one of the students at the Armenian school, said she was very surprised about the amount of knowledge her Turkish friends had about the Ar-menian community when she first met them.She said she not only became very good friends with the students at the Turkish school but got rid of her prejudices toward headscarved women.Most of the Turkish students in the project wear headscarves.“I used to believe that women wearing headscarves were also covering their minds, but after meeting these friends, I noticed that they are very open-minded people,” Terziyan told Sunday’s Zaman.Rumeysa Şahbaz, another Turkish student in the project, said she also learned some Armenian expressions and she is so good at pronouncing them that even Armenians get surprised over how well she is able to pronounce Armenian words.Zeynep Yıldız, one of the other students in the project, noted that she believes if only one person in a family gets in touch with people from another culture and religion and develops a relationship with them, this will lead to a domino effect and change the views or prejudices toward a certain ethnic or religious commu-nity of the people in that person’s entire family.“As we learn about certain things, we feel responsibility on our shoulders to also let others know this,” Yıldız said.The students have established the coexistence platform at their school under which they will carry out further work to bring the various communities in the country together. Under the umbrella of the platform, they have launched sepa-rate projects targeting different religious and ethnic groups in the country such as the Syriacs, Alevis, Kurds and Circassians, in addition to the Greeks and the Armenians.Talking about their future projects, Bolluk said they plan to organize a modern arts gallery in December that will tell the stories of the sufferings of Armenians and publish a book about the stories of the mothers of members of the terrorist Kurdistan Workers’ Party (PKK) as well as those of Turkish soldiers.She said she, along with her two friends, Şahbaz and Yıldız, traveled to the southeastern province of Diyarbakır over the summer, stayed there for 10 days and came out with very heartbreaking stories which will be the topic of their book.http://www.todayszaman.com/news-298524-turkish-armenian-students-foster-coexistence-with-exemplary-project.html

Questions arise over Turkey’s determination to pursue EU goal

18 November 2012 / ABDULLAH BOZKURT, ANKARAThe thing that drew the most ire from EU Minister and chief negotiator Egemen Bağış following the release of this year’s EU Commission progress report in Ankara was the deliberate omission of a key sentence, “Turkey continues to sufficiently fulfill the political criteria,” which was included in last year’s assess-ment.“Today, the EU, which we expect to hold a consistent position on democracy and freedoms, adopted a strongly divergent position from just and objective ap-proaches,” said Bağış when the progress report was released last month. Not only did the omission itself create a lot of anger in the Turkish capital, but the addition of even more critical sentences in the chapter related to political crite-ria despite the reforms that took place in 2011 invited the wrath of Bağış.“Concerns are growing regarding Turkey’s lack of substantial progress towards fully meeting political criteria,” the report conclusion said. Though the message was clear and heard by the intended recipients in Turkey, including Bağış, this fundamental shift in Brussels was nevertheless lost in the public debate since in-terest in the EU membership process has been dwindling in Turkey for some time.“I do not understand why nobody really focused on this critical point that was simply not in the 2011 progress report,” one European diplomat in Ankara told Sunday’s Zaman. She declined to be named because she was not authorized to speak on this issue. “I believe the EU wanted to create a ‘shock and awe’ im-pression in Turkey for the shortcomings that it saw as systemic and structural. Whether it will work or not, time will tell,” she added.The unusual reaction of Burhan Kuzu, the senior politician from the ruling Justice and Development Party (AK Party) and the chairman of the Constitution Com-mission in Parliament who threw the EU Commission report into a trash can dur-ing a live television interview, suggested that the AK Party got the message and intended to respond to EU officials with the same vigor. The fact that Kuzu, a professor of constitutional law, described the report as “despicable” shows how the AK Party politician vented his anger at the harsher than usual language in the report.“Heavy criticism of the progress report, including throwing it into the trash can, gives the impression that the EU does not really matter to the AK Party leader-ship the way it used to. Relations with the EU are far from satisfactory now,” Mustafa Kutlay, expert on the EU at the Ankara-based International Strategic Re-search Organization (USAK), told Sunday’s Zaman.Kutlay partially blames the EU as well for the lack of progress on talks, saying that many chapters were blocked by the EU member states for political reasons.Conflicting views

While Turkey’s EU membership talks are stalled because of French and Greek Cypriot objections to most of the negotiating chapters Turkey still has to com-plete, there seem to be conflicting messages coming from Ankara. Turkish Presi-dent Abdullah Gül argues that his country needs to stick to the EU path despite the challenges because he sees the EU as the primary reason for Turkey’s im-pressive political reforms and economic accomplishments. In an interview with a British daily last week, he urged Ankara to intensify its efforts to join.Gül represents a minority view in Ankara, however, and stands out among senior Turkish officials who have grown increasingly frustrated and weary of the stalled EU membership negotiations. The popular and outspoken Prime Minister Recep Tayyip Erdoğan, whose ruling AK Party is in charge of implementing the EU re-forms, seems to have focused his attention on other issues, pushing the EU process to the back burner in the political debate. During a high-profile AK Party convention in September, he did not make a single remark on his country’s EU membership bid.“When Ali Babacan was the chief EU negotiator, Turkey pledged to deliver pass some 180 bills through Parliament by 2013 to bring Turkish laws in line with EU standards,” said Mehmet Altan, an outspoken critic of the AK Party government. “So far, the government has enacted only 30 of them,” he lamented, adding that he has lost hope that the AK Party government will pursue the EU membership goal.In fact, when Gül was the foreign minister in 2007, he and Babacan jointly an-nounced a new roadmap to the EU for 2007-2013 titled “Turkey’s Program for Harmonization with EU Legislation.” The 412-page plan of action, consisting of 33 chapters with a timetable for all steps to be taken over the subsequent seven years, was adopted after a high-level government strategy meeting. The present outlook for Turkey’s EU talks stands in stark contrast today with what it was in 2007.Though Bağış and Foreign Minister Ahmet Davutoğlu have persisted in offering assurances that EU membership remains a strategic goal for Turkey, Erdoğan has not shied away from challenging the EU, even to the extent that he raised the possibility of reinstating capital punishment, knowing full well that such a move would dash Turkey’s hopes of joining the European bloc. Anticipating the barrage of criticism from the EU, Erdoğan raised the stakes by bringing capital punishment to Turkey’s political debate arena in what, according to EU officials, is a step back from the “major political reform” achieved by Turkey in its EU bid. The nation is now debating whether to bring back capital punishment at a time when it is also seeing a surge in deaths caused by the terrorist Kurdistan Work-ers’ Party (PKK).The abolition of the death penalty is one of the key provisions of the Charter of Fundamental Rights of the EU. According to Article 2 of the charter, “[n]o one shall be condemned to the death penalty, or executed” in the EU. Moreover, Tur-key is a signatory on international conventions against the death penalty, includ-ing the Convention for the Protection of Human Rights and Fundamental Free-doms, concerning the abolition of the death penalty in all circumstances.

“As European socialists, we are obviously concerned by the prime minister’s statements. Reinstalling the death penalty would represent a blatant breach of Turkey’s commitments to European values. But I am hopeful it will not come to that,” Libor Roucek, vice chair of the Group of the Progressive Alliance of Social-ists and Democrats in the European Parliament, told Sunday’s Zaman. “I don’t believe that the statements should be read as Turkey somehow giving up on EU accession. Any such reversal would, of course, be a strategic mistake of enor-mous proportions. Membership in the EU is in the long-term interests of both Turkey and the EU, and the current Turkish government is fully aware of that,” he added.Time will tell whether Erdoğan’s government will really take a step towards leg-islation for the reinstatement of the death penalty or whether his remarks were simply intended to scare the PKK and its political wing, the Peace and Democ-racy Party (BDP), amid hunger strikes.Though Turkey has suspended any intergovernmental meetings with the EU for the term of the Greek Cypriot presidency of the EU Council, the main decision-making body of the 27-member bloc, Turkey’s EU bid has long been halted due to the fact that no single chapter has been opened in more than two years now. Therefore, many analysts dispute as myth that Turkey has actually dropped the EU from the national agenda due to the Greek Cypriot presidency.However, hopes remain for when the EU presidency rotates to Ireland in January 2013. EU Affairs Minister and chief negotiator Bağış stated prior to a meeting with Irish Minister of State for European Affairs Lucinda Creighton in Ankara back in July, “I believe Ireland’s rotating presidency will be a term during which criti-cal and historic progress could be achieved in relations between Turkey and the EU.”Kutlay has a different view on the Irish presidency, however. “As long as the German and French positions on Turkish membership do not change, it is not re-alistic to expect Ireland to make a big difference in the negotiations,” he said, adding that small member states like Ireland do not have much pull in the EU.Altan believes, however, that the real problem is not with the EU as the reforms are mostly technical and have nothing to do with political goals. “The problem is in Ankara, not Brussels,” he said, claiming that Turkey has turned into a one-man show, a reference to the powerful Erdoğan.Ireland’s full-fledged support for Turkish membership may not be enough to overcome the political obstacles put forward by France, Germany and the Greek Cypriots, however. Whether France would unblock some of the chapters that it long held hostage to its political concerns remains unknown, though there was much hope for that after the French elections that ousted anti-Turkish politician Nicolas Sarkozy. The German position will remain the same as long as Chancel-lor Angela Merkel maintains the same position on Turkey.Greek Cyprus’s hindrance of the progress is expected to remain as well. More-over, the economic problems in eurozone countries and growing Islamophobia and xenophobia on the old continent may further complicate Turkish efforts to join the bloc.

Verdict on Turkey’s intention still out

It looks like it is still too early to pass judgment on whether Turkey will abandon its EU membership goal at this stage. The fundamentals between Turkey and the EU remain strong despite the challenges. The EU is still the number one source of foreign direct investment (FDI) in Turkey, and the bulk of foreign visi-tors come from EU member states. Turkish exports to the EU have fallen to be-low 40 percent from as high as 70 percent in the past.The fact that the Turkish Parliament’s Planning and Budget Commission has ap-proved the EU Ministry’s budget with a 13 percent increase on last year’s figure must be an indication that the AK Party government is not ready to throw in the towel on its EU membership ambitions any time soon.During his presentation to the commission, Bağış underlined that the EU will emerge from the crisis stronger while confirming that the government will stick to its EU goals. He said the EU has created a positive agenda just for Turkey and that there was significant progress on the eight working groups devised under the blocked eight chapter headings. “The EU Commission has officially con-firmed with us that Turkey fulfilled the closing benchmarks on four of these chapters during the work of these groups,” he noted.Having faced numerous problems in the Middle East, Turkey is not expected to leave its EU ambitions behind any time soon. “Turkey will face the risk of losing its prominent role in the region if it distances itself from Europe and postpones its EU goals while playing with unilateralist policies in the region,” Kutlay warned, stressing that the EU’s contribution to developing democratic standards in Turkey was very important.“I certainly believe that the government of Turkey remains committed to the ac-cession process,” Ria Oomen-Ruijten, rapporteur for the European Parliament on Turkey, told Sunday’s Zaman. “Turkey has achieved considerable results in the framework of the accession process and this is proof that the reform process can and should continue and that more valuable results can be achieved.”Selçuk Gültaşlı in Brussels contributed to this report.

http://www.todayszaman.com/news-298510-.html

Defector says China gives Assad regime bugging tech-nology

18 November 2012 / MESUT ÇEVİKALP, ANKARA A defector who worked in the secretive inner circles of Syrian intelligence has claimed that China is helping the Bashar al-Assad regime to acquire phone inter-cept and bugging technology.The Syrian soldier, whose name has been changed by Sunday’s Zaman and will be known as Abu-Husayn for his own security and the safety of his relatives in Syria, has disclosed details of his encounter with Chinese intelligence operatives

in Damascus. “I saw Chinese operatives visiting the Ministry of Defense. The regime purchased Chinese surveillance equipment and wiretapping devices. These operatives were teaching Syrians how to use these devices and technolo-gies,” he said.“Had it not been for ongoing backing from Iran, Hezbollah, China and Russia, As-sad could not have maintained his regime. I think Assad will leave power in three months. But even if he quits, it is likely the Baathists will secure the exis-tence of [Syrian intelligence agency] al-Mukhabarat. Unless the system can be wiped out entirely, they will introduce a new Assad within one day,” the defector stated.Born in the district of Tal Abyad in Syria’s Ar-Raqqah province, located near the country’s border with Turkey, Abu-Husayn fled, risking death, and sought refuge among his relatives in the southeastern Turkish city of Şanlıurfa three months ago. In Syria, he was conscripted into the army and assigned to the intelligence branch. He worked there for 14 months, as his hopes of returning to his previous work as a lawyer were dashed.As Syrian forces started to lose ground to the opposition, the regime became more desperate, putting pressure on government workers, he recalls. “Every-body was afraid of each other. We were not allowed to speak on the phone or to use the Internet,” he said, adding that he had served 15 days in prison just for briefly using the Internet.Abu-Husayn carefully planned his escape for six months. He used the opportu-nity of being tasked for duty in Damascus and fled. Passing government check-points, he showed his lawyer’s identity card rather than his military badge, on which there was already a flag for his arrest.“They would pick youngsters up for conscription. I did not arouse their suspi-cions as I looked relatively old. At every checkpoint I felt like dying, over and over. I would have gotten caught if they had asked for my real identity. I would most likely have been put to death,” he explained. He finally made it to the Akçakale border gate via Aleppo, where he was reunited with his cousins.Torture centers all over Syria

Abu-Husayn emphasized that al-Mukhabarat has a mandate to detain and tor-ture persons suspected of offenses. “People may even be compelled to de-nounce their brothers to save their own lives. Al-Mukhabarat has made its pres-ence felt in all parts of the state; people live almost in fear of their own shadow,” he explained.“It is three months since I fled Syria. I am in Turkey, but I cannot shake off my fears. I am still afraid of Assad. If Assad quits his post today, its pressure on us will last for 10 years,” Abu-Husayn remarked.He further noted that there is a severe loss of morale and dissolution in the army. Some of its members rush to their families, residing in conflict-stricken ar-eas, while others refuse to comply with the order to “attack civilians” and run away. He added that the summary execution of soldiers who disobey orders is very common

Abu-Husayn claimed that 90 percent of Syrian families hide their children by giv-ing them false identities and sending them away to Turkey, to avoid forced con-scription. Therefore: “As the military is not gaining newcomers, currently serving soldiers are denied discharge. There are conscripts on 18-month military service whose term has now spanned 36 months. I fled in the 28th month of my servi-tude.”It is obvious that Assad faces the challenge of finding loyal officers to command his troops. Abu-Husayn describes a conversation he overheard between Gen. Fahd Jassem al-Freij -- who was posted to the seat of Christian Defense Minister Dawoud Rajiha upon his death in a suicide attack during a National Security Council (NSC) meeting in Damascus in July -- and a friend, just a few days after al-Freij took office. “His friend on the other end of the line was conveying his good wishes to Minister al-Freij on his new duty, who in turn meaningfully re-sponded: ‘What is good luck with this duty! I am awaiting the day of my death.’”Abu-Husayn pointed out the existence of torture centers all over Syria. But one, he said, stands out from the rest: “There is a massive dungeon-like facility un-derneath Mezze Air Base where each component of the security apparatus [the land and air forces and al-Mukhabarat] could torture their respective detainees. It has never come to pass that a person taken there has survived.”http://www.todayszaman.com/news-298516-defector-says-china-gives-assad--regime-bugging-technology.html

Azerbaijan police crack down on opposition protestBAKU | Sat Nov 17, 2012 8:26am EST Nov 17 (Reuters) - Police in Azerbaijan arrested around 30 opposition activists who tried to stage a protest in the capital Baku on Saturday to demand the pres-ident's resignation and dissolution of parliament.Police officers in helmets and wielding truncheons pushed some of the demon-strators on to city buses.Azerbaijan's weak opposition has been trying to drum up support by staging reg-ular protests since a series of bigger demonstrations in Baku last year which were inspired by the Arab Spring.Each protest has been swiftly broken up by security forces.Around 100 people, called to join Saturday's protest via Facebook, took to the streets, shouting "Dissolve the parliament!" and "The president should resign". About 30 of them were arrested, witnesses said.Some journalists at the scene were beaten by police when they tried to take photographs of the arrests.

"Some policemen beat me, although they knew and saw that I was a journalist," Faraim Ibragimogly, a correspondent for the opposition Yeni Musavat newspa-per, told Reuters. He was wearing a blue flak jacket with the word "Press" on it.Western governments and human rights groups accuse President Ilham Aliyev, who succeeded his father in 2003, of rigging elections and of clamping down on dissent.The government insists that the oil-rich nation enjoys full freedom of speech and has a vibrant opposition press.Azerbaijan, a former Soviet republic on the Caspian Sea, is an important energy supplier to Europe and a transit route for U.S. troops in Afghanistan.Under pressure from the West, the government released several opposition bloggers and reporters earlier this year, but dozens of activists and journalists are still in jail. (Reporting by Lada Evgrashina; Writing by Margarita Antidze; Editing by Rosalind Russell)http://www.reuters.com/article/2012/11/17/azerbaijan-protest-idUS-L5E8MH28F20121117

Azerbaijani Police Break Up Opposition Protest By RFE/RL's Azerbaijani ServiceNovember 17, 2012 Police in Azerbaijan have arrested around 30 opposition activists who tried to stage a protest in Baku demanding the president's resignation and the dissolu-tion of parliament.

Around 100 people, called to join the protest via Facebook, took to the streets, shouting, "Dissolve the parliament!" and "The president should resign!"

Around 30 activists were arrested.

Police officers broke up the demonstration by wielding truncheons and pushing some of the demonstrators onto city buses.

Some journalists at the scene were beaten by police when they tried to take photographs of the arrests.

The protest, which did not have official authorization, was organized by the youth wings of opposition parties forming part of the Azeri Public Chamber.

Among the biggest opposition parties that are members of the Public Chamber are the Popular Front Party and Musavat.

With reporting by Reuters and Interfax

http://www.rferl.org/content/azerbaijan-opposition-protest/24773835.html

DOSSIERS PERMANENTS

Observatoire du Négationnisme du Collectif VANRécapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés depuis 2006.

http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105

Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)

Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)

La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).

"Dossier Zarakolu" mis à jour sur le site du Collectif VANInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Retrouvez sur le site du Collectif VAN toutes les informations sur le Dossier Ragip Zarakolu, éditeur, journaliste, militant des droits de l'homme en Turquie, arrêté à Istanbul le vendredi 28 octobre 2011 avec la sociologue Busra Ersanli, inculpé comme elle le mardi 1er novembre 2011 d'«appartenance à un groupe terroriste armé» et actuellement incarcéré dans la prison de haute sécurité de Metris. La Turquie détient le record du nombre de journalistes emprisonnés : près de 60. «Aucun pour leurs écrits, tous pour des dossiers de terrorisme», se justifie Egemen Bagis, le ministre des affaires européennes ! Le Collectif VAN vous invite expressément à signer les pétitions internationales de soutien aux intellectuels turcs et kurdes détenus arbitrairement en Turquie.

Trouvez le Dossier Ragip Zarakolu en cliquant ici

http://www.collectifvan.org/article.php?r=9&id=58378

Le génocide arménien et la loi : que disent les candidats ?

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - En cette période d'élections présidentielles, il paraît intéressant de pouvoir relire les déclarations - récentes ou moins récentes - des principaux candidats, de leur parti, et des personnalités politiques - qu'elles soient ou non candidates, concernant le génocide arménien et la pénalisation de sa négation, la Turquie, la loi Gayssot, la loi sur les Harkis, etc. Un dossier préparé par le Collectif VAN et qui sera actualisé régulièrement, même au-delà des échéances d'avril et mai 2012.

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=63189

Revue de Presse des dépêches AFP

Le Collectif VAN répertorie sur cette page toutes les dépêches AFP en lien avec le génocide arménien et la Turquie.

http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=60725

SITES INTERESSANTS

Visitez nos liens : http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7

RASSEMBLEMENTSEXPOSITIONS-CONCERTS-SPECTACLES-PARUTIONS

Agenda - Bibliothèque Mazarine : "Le livre arménien : une culture en diaspora"

Agenda - Bibliothèque Mazarine : "Le livre arménien : une culture en diaspora" - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - À l’occasion du 5e centenaire de la naissance de l’imprimerie arménienne, la Biblio-thèque Mazarine, associée à la BULAC (Bibliothèque universitaire des langues et civilisations), expose un ensemble méconnu de livres armé-niens rares et précieux, pour la plupart provenant des bibliothèques princières, monastiques ou savantes de l’Ancien Régime. Cette exposi-tion rend compte de la géographie à la fois large et éclatée de l’impri-merie arménienne des premiers siècles (Venise, Rome, Constantinople, Amsterdam, Marseille, Madras…), et des conditions souvent difficiles dans lesquelles ont travaillé les hommes du livre de la diaspora armé-nienne, qu’ils fussent imprimeurs, éditeurs, mécènes, graveurs ou re-

lieurs. Cette exposition exceptionnelle a été inaugurée vendredi 26 oc-tobre et se tiendra jusqu'au 30 novembre 2012 à Paris. A ne pas man-quer !

Exposition "Le livre arménien de la Renaissance aux Lu-mières : une culture en diaspora" Du 26 oct 2012 au 30 nov 2012

Bibliothèque Mazarine 23 quai de Conti, 75006 Paris (M° Pont-Neuf, ligne 7, Saint-Michel, ligne 4 - RER C Odéon puis ignes 4, 10 - Bus Lignes 24 et 27, arrêt Pont des arts, quai de Conti ; Lignes 58 et 70, arrêt Pont Neuf, quai des Grands Augustins ; Lignes 69 et 72, arrêt Pont des arts, Louvre-Rivoli)

Bibliothèque Mazarine

À l’occasion du 5e centenaire de la naissance de l’imprimerie arménienne, la Bi-bliothèque Mazarine, associée à la BULAC, expose un ensemble méconnu de livres arméniens rares et précieux, pour la plupart provenant des bibliothèques princières, monastiques ou savantes de l’Ancien Régime.

Exposition "Le livre arménien de la Renaissance aux Lumières : une culture en diaspora"

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Exposition annoncée sur Télérama :

Cette exposition rend compte de la géographie à la fois large et éclatée de l’im-primerie arménienne des premiers siècles (Venise, Rome, Constantinople, Am-sterdam, Marseille, Madras…), et des conditions souvent difficiles dans les-quelles ont travaillé les hommes du livre de la diaspora arménienne, qu’ils fussent imprimeurs, éditeurs, mécènes, graveurs ou relieurs.

Le Livre arménien de la Renaissance aux Lumières : une culture en diaspora

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Le livre arménien de la Renaissance aux Lumières : une culture en dia-spora

Exposition

Bibliothèque Mazarine 26 octobre - 30 novembre 2012

Du lundi au vendredi de 10h à 18h

Entrée libre

Caractérisée par une brillante production manuscrite dont les premiers témoins datent du VIe siècle, la culture arménienne adopte les techniques typogra-phiques au début du XVIe siècle. Le premier livre imprimé en arménien paraît à Venise en 1512 ; il est l’oeuvre d’un personnage encore énigmatique, Yakob (Jacques), surnommé « le pécheur », et qui publie en tout et pour tout cinq livres avant de disparaître sans laisser de trace. À l’occasion du 5e centenaire de la naissance de l’imprimerie arménienne, la Bibliothèque Mazarine, associée à la BULAC, expose un ensemble méconnu de livres arméniens rares et précieux, pour la plupart provenant des bibliothèques princières, monastiques ou savantes de l’Ancien Régime.

L’exposition rend compte de la géographie à la fois large et éclatée de l’impri-merie arménienne des premiers siècles (Venise, Rome, Constantinople, Amster-dam, Marseille, Madras…), et des conditions souvent difficiles dans lesquelles ont travaillé les hommes du livre de la diaspora arménienne,qu’ils fussent impri-meurs, éditeurs, mécènes, graveurs ou relieurs. Une attention particulière est portée aux répertoires privilégiés de l’édition ancienne (grammaire et alphabets, textes sacrés, histoire), à ses particularités ornementales (lettrines en formes d’oiseaux, illustration combinant emprunts aux artistes européens et iconogra-phie traditionnelle), aux reliures. Au coeur des rivalités entre l’Église armé-nienne et Rome, expression des rapports ambigus entre langue classique et langue vernaculaire, vecteur identitaire d’une nation sans État dont les membres sillonnent le monde entier, le livre arménien apporte un éclairage fas-cinant sur les échanges intellectuels et techniques, politiques et commerciaux, entre l’Europe et l’Orient de la Renaissance aux Lumières.

Exposition organisée par la Bibliothèque Mazarine, en collaboration avec la BU-LAC, avec le soutien de la Fondation Calouste Gulbenkian (Lisbonne) et de la so-ciété Fineco (financement de la recherche et de l’innovation).

Commissaires de l’exposition : Mikaël Nichanian (BnF) et Yann Sordet (Bibliothèque Mazarine). Catalogue de l’exposition : coédition Bibliothèque Mazarine / Éditions des Cendres, environ 30 €.

Bibliothèque Mazarine 23 quai de Conti 75006 Paris Contact : [email protected]

Lire aussi :

A ne pas manquer : Le Livre Arménien de la Renaissance aux Lumières http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=68470

26 oct.- 30 nov. 2012: Le livre arménien s'expose (75006) http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=68469

TÉLÉCHARGER :  Le livre arménien de la Renaissance aux Lumières : une culture en diaspora

http://collectifvan.org/pdf/06-30-08-30-10-12.pdf

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=68464

Agenda - France : Les Salons du Livre arménien

Agenda - France : Les Salons du Livre arménien - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Du 26 octobre à 16 décembre 2012 plusieurs expositions, salons, rencontres sont organisés en France qui permet-tront de découvrir l’Arménie sous différentes formes littéraires.

Publié le 5 novembre 2012

DU VENDREDI 26 OCTOBRE AU VENDREDI 30 NOVEMBRE 2012

du lundi au vendredi de 10h à 18h

BIBLIOTHÈQUE MAZARINE associée à la BIBLIOTHÈQUE UNIVERSITAIRE DES LANGUES ET CIVILISATIONS

Exposition : "Le livre arménien, de la Renaissance aux Lumières : une culture en diaspora". À l’occasion du 5e centenaire de la naissance de l’imprimerie armé-nienne, la Bibliothèque Mazarine, associée à la BULAC, expose un ensemble mé-connu de livres arméniens rares et précieux, pour la plupart provenant des bi-bliothèques princières, monastiques ou savantes de l’Ancien Régime.

Entrée libre.

Rens. : [email protected]

Infos : http://www.bibliotheque-mazarine.fr/expositions/livre_armenien/

Bibliothèque Mazarine, 23 quai de Conti, 75006 Paris

(M° Pont-Neuf, ligne 7, Saint-Michel, Ligne 4 - RER C Odéon puis Lignes 4, 10 - Bus Lignes 24 et 27, arrêt Pont des arts, quai de Conti ; Lignes 58 et 70, arrêt Pont Neuf, quai des Grands Augustins ; Lignes 69 et 72, arrêt Pont des arts, Louvre-Rivoli)

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SAMEDI 24 ET DIMANCHE 25 NOVEMBRE 2012

de 14h à 18h MAISON DE LA CULTURE ARMÉNIENNE DE SEVRAN LIVRY GARGAN ET DE LA SEINE-SAINT-DENIS

7ème Salon du livre arménien.

Nouveautés ou rééditions, livres en français ou en arménien, plusieurs centaines de livres seront présentés. Organisé pour la septième année consécutive, ce rendez-vous avec le livre arménien, sera l’occasion de découvrir l’Arménie sous différentes formes littéraires : livres de photographies, d’Histoire, de tourisme, romans, récits, contes, bandes dessinées...

Les visiteurs pourront rencontrer et faire dédicacer leurs ouvrages :

> Le samedi 24/11 à partir de 15h :

Claude Mutafian, historien, auteur de « L’Arménie du Levant (XIème-XIVème siècle) » ouvrage à paraître le 23 novembre.

> Le dimanche 25/11 de 15h à 16h30 :

Raffy Shart, scénariste, auteur de « Les enfants de l’oubli » et Sévag Torossian, avocat, auteur de «La prophétie d’Ararat ».

Entrée libre.

Rens. : [email protected]

Maison de la Culture Arménienne, 17 rue Charles-Péguy, 93190 Livry-Gargan

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SAMEDI 24 NOVEMBRE 2012 à 16h30 UCFAF

Dans le cadre de la 10ème Fête du Livre, conférence du professeur Jean-Pierre Mahé membre de l'Institut sur le thème : "Les secrets de Yakob, le premier im-primeur arménien, 1512-1513".

Entrée libre.

Centre culturel UCFAF-JAF, 6 cité Wauxhall, 75010 Paris (M° République)

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MERCREDI 28 NOVEMBRE 2012 à 20h30

CONFERENCES DU SALON

Rencontre avec Martin Melkonian, écrivain à propos de "Arménienne" (Maurice Nadeau, 2012). Présentation par Gérard Malkassian.

Entrée libre.

Maison des Etudiants Arméniens, 57 boulevard Jourdan, 75014 Paris (M° Porte d’Orléans ou RER B Cité Universitaire ou Tram T3.)

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SAMEDI 1er DECEMBRE 2012 à 12h30 UCFAF

Repas amical de fin d'année en clôture de sa Xème fête du livre.

En présence de Monsieur Henry Cuny ancien Ambassadeur de France en Armé-nie et de Monsieur Jean-Pierre Mahé, membre de l'Institut de France.

PAF : 40 euros.

Yan's Club, 5 avenue Reille, 75014 Paris (M° Glacière)

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SAMEDI 8 ET DIMANCHE 9 DECEMBRE 2012

de 10h à 20h

ASSOCIATION CHENE

21ème Grande braderie de Noël

Artisanat d'Arménie, dédicaces livres et CD par les auteurs et artistes, philatélie, épicerie, cadeaux, bar, buffet, animations pour enfants et adultes. Repas samedi soir.

Aux profits des activités de CHENE, en Arménie, Artsakh et Géorgie.

Entrée libre.

Rens.: 06 89 63 18 04.

Collège arménien Samuel Moorat, 26 rue Troyon, 92310 Sèvres (M° - Pont de Sèvres, Tram T2 - Musée de Sèvres) *************************

VENDREDI 14, SAMEDI 15 ET DIMANCHE 16 DECEMBRE 2012

de 11h à 19h

MAISON DE LA CULTURE ARMENIENNE D'ALFORTVILLE

8ème édition d'"Armen'Livres" Le salon du Livre arménien.

Invité d'honneur : Professeur Richard Hovannisian des Etats-Unis.

Espace Culturel "Le 148" 148 rue Paul-Vaillant Couturier, 94140 Alfortville.

http://www.armenoscope.com/agenda/rech.asp?type_info=ponctuelle

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=68619

Agenda - Mémoires des migrations et temps de l’histoire

Agenda - Mémoires des migrations et temps de l’histoire - Agenda Col-lectif VAN - www.collectifvan.org - Le département Recherche de la Cité nationale de l'histoire de l'immigration organise du jeudi 22 novembre au samedi 24 novembre 2012 un colloque intitulé "Mémoires des migra-tions et temps de l'histoire""Depuis une trentaine d’années, les mé-moires sont devenues omniprésentes dans l’espace public, et un objet d’étude pour l’histoire et les sciences sociales. Dans cet ensemble, les migrants occupent une place singulière. En France, ils ont été acteurs de ces mobilisations mémorielles, sans toujours le faire au nom de leurs origines. Dans le champ scientifique, des études portant sur les mémoires des migrations ont déjà permis d’éclairer un groupe ou un événement, mais leur historicisation reste encore largement à définir et à explorer." Entrée libre, sans inscription. Ci-dessous le programme complet. Nous avons surligné en bold les interventions qui concernent plus spécifiquement les thématiques que le Collectif VAN suit au quoti-dien.

Publié le 19 novembre 2012

Colloque du 22 au 24 novembre 2012

Cité nationale de l’histoire de l’immigration Palais de la Porte Dorée 293, avenue Daumesnil 75012 Paris En métro : station Porte Dorée (ligne 8) En bus : 46 et PC2 Les personnes à mobilité réduite accèdent au Palais au 293, avenue Daumesnil (entrée administrative).

Mémoires des migrations et temps de l'histoire

Cité nationale de l’histoire de l’immigration

Depuis une trentaine d’années, les mémoires sont devenues omniprésentes dans l’espace public, et un objet d’étude pour l’histoire et les sciences sociales. Dans cet ensemble, les migrants occupent une place singulière. En France, ils ont été acteurs de ces mobilisations mémorielles, sans toujours le faire au nom de leurs origines. Dans le champ scientifique, des études portant sur les mé-moires des migrations ont déjà permis d’éclairer un groupe ou un événement, mais leur historicisation reste encore largement à définir et à explorer.

L’approche par les mémoires des migrations permet d’envisager l’émigration et l’immigration. Par ailleurs, elle pose comme hypothèse la pluralité des mémoires selon les groupes, les motifs et les conditions de départ, les espaces d’installa-tion, les statuts et les époques. Elle laisse également ouverte la définition de ce qui fait mémoire, par-delà l’expression des souvenirs individuels. Elle permet surtout de rendre compte de la dimension mondiale de ces expressions mémo-rielles dans l’espace public, et des travaux qui leur sont consacrés.

Le colloque Mémoires des migrations et temps de l’histoire s’inscrit dans cette perspective internationale, qu’il s’agisse des pays d’origine, des sociétés d’ins-tallation, mais aussi des circulations de la mémoire qui épousent, sans la repro-duire, la diversité et la discontinuité des expériences migratoires.

En réfléchissant ainsi aux mémoires des migrations et aux usages du passé, bien au-delà du cas français, le colloque devrait permettre tout à la fois de mettre en lumière des singularités et de faire émerger des traits communs, qu’il s’agisse de la construction des mémoires, des acteurs et des vecteurs qui les portent, de leur circulation et enfin, des conflits qu’elles suscitent ou dont elles rendent compte.

Cette approche apparaît indissociable d’une réflexion autour de l’historicité de ces mémoires. Il s’agit d’abord de s’intéresser, à travers des cas particuliers, à leur dynamique dans le temps, aux questions de transmission mais aussi au si-lence et à l’oubli, et à l’articulation de ces approches diachroniques avec la cir-culation des mémoires au sein d’espaces géographiques et sociaux.

Plus généralement, le colloque s’intéressera à la place des mémoires de migra-tion dans les évolutions générales du rapport au passé au sein d’une société donnée. Enfin, plusieurs communications permettront de replacer ces mémoires dans un processus de plus longue durée, et de réfléchir, au-delà des mobilisa-tions contemporaines pour la reconnaissance, au rôle tenu par la mémoire dans l’histoire des migrations depuis le XIXe siècle, notamment dans la formation des identités de groupe et dans la constitution de réseaux transnationaux et diaspo-riques.

Partenaires scientifiques et financiers

Le colloque est organisé par la Cité nationale de l’histoire de l’immigration, en partenariat avec les laboratoires Framespa (CNRS / Université Toulouse II-Le Mi-

rail, UMR 5136) et Citeres (CNRS / Université de Tours, UMR 6575).

Il bénéficie d’un financement de la Mairie de Paris, du Département de Seine Saint-Denis et de la Délégation générale à la langue française et aux langues de France (Ministère de la Culture et de la Communication) pour l’interprétation si-multanée.

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Programme

Jeudi 22

8 h 30 Accueil café

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9 h

Introduction du colloque Marianne Amar, Cité nationale de l’histoire de l’immigration

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9 h 30 – 11 h

Mémoires des migrations et construction des mémoires nationales I

PRÉSIDENCE : Scott Soo, University of Southampton

MODÉRATION : Jim House, University of Leeds

— Irial Glynn, University College Cork Can Ireland’s memory of emigration in-form the incorporation of its immigrant community?

— Dirk Hoerder, Universität Bremen & Arizona State University Immigrant Life-Writings and « National » History: Writing Canada’s History from an Immigrant Perspective

— J. Olaf Kleist, Freie Universität Berlin A History of Two Memories, or: How Aus-tralia Day Became a Commemoration of Immigration

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11 h – 11 h 15 Pause

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11 h 15 – 12 h 45 Mémoires des migrations et construction des mémoires nationales II

PRÉSIDENCE : Jim House, University of Leeds

MODÉRATION : Scott Soo, University of Southampton

— Maria Isabel Joao, Universidade Aberta De l’Empire à la Diaspora : Refonda-tion du Portugal

— Tony Kushner, University of Southampton In Denial ? Memories of Migration in Britain

— Najette Rezzag-Charpentier, Université Paris 8

La participation d’agents publics à la construction des politiques mémorielles sur l’histoire des immigrés et de leurs descendants (France, 1983 – 2006)

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14 h 15 – 16 h 15

Mémoires de guerre et des migrations forcées

PRÉSIDENCE : Nancy L. Green, École des hautes études en sciences sociales – EHESS

MODÉRATION : Laure Teulières, Université Toulouse II – Le Mirail

— Patrizia Audenino, Universita degli Studi di Milano Twentieth Century Euro-pean Refugees: Private Sorrow and Public Memories

— Nicole Immig, Justus-Liebig Universität Giessen Memory and migra-tion of Pontic Greeks in Germany

— Meglena Zlatkova, University of Plovdiv « Returning » of Heirs – Re-thinking the Boundaries: Migration, memories and heritage on the Bul-garian-Turkish Border

— Andrea Strutz, Karl-Franzens-Universität Graz Expelled from Austria in 1938, deported to Canada in 1940: Memories and Narratives of Austrian Jewish Refu-gees

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16 h 15 – 16 h 30 Pause

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16 h 30 – 18 h 30 Catégorisations : entre héritages et contraintes

PRÉSIDENCE : Marie-Claire Lavabre, Institut des sciences sociales du politique, CNRS / Université Paris Ouest Nan-terre La Défense

MODÉRATION : Hélène Bertheleu, Université de Tours

— Laurent Dornel, Université de Pau et des pays de l’Adour et Céline Régnard, Aix-Marseille Université Les travailleurs chinois en France pendant la Première Guerre mondiale : enjeux mémoriels et historiques

— Liêm-Khê Luguern, IRIS – EHESS Le « travailleur indochinois » est-il toujours un Indochinois travailleur ?

— Aurélie Le Lièvre, Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle Des mémoires d’immigrés à une mémoire communautaire dans les ar-chives historiques judaïques du Brésil : réfl exion autour des paroles et des silences dans les témoignages

— Bruno Tur, CRIIA – Université Paris Ouest Nanterre La Défense

Les enjeux politiques de la mémoire. Les migrants économiques dans les lois mémorielles espagnoles : des victimes du franquisme ?

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Vendredi 23

9 h Accueil café

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9 h 30 – 10 h 45

Mémoires en diaspora

PRÉSIDENCE : Claire Mouradian, CERCEC, CNRS / EHESS

MODÉRATION : Michèle Baussant, LESC, CNRS / Université Paris Ouest Nanterre La Défense

— Boris Adjemian, EHESS Un homeland arménien en Éthiopie au XXe siècle. Exil et sédentarité dans la mémoire en diaspora, entre héritage et construction sociale

— Irène Dos Santos, Universidade Nova de Lisboa Formes mémorielles et temporalités de la migration : mise en récit collective et parcours migratoires des « lusodescendants », en France et dans la diaspora

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10 h 45 – 11 h Pause

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11 h – 12 h 30

Mobilisations militantes et usages publics des mémoires

PRÉSIDENCE : Jim House, University of Leeds

MODÉRATION : Marie-Claire Lavabre, Institut des sciences sociales du politique, CNRS / Université Paris Ouest Nanterre La Défense

— Lisa Anteby-Yemini, IDEMEC, CNRS / Aix-Marseille Université « Hier vous, aujourd’hui nous (sommes des réfugiés) » : discours mé-moriel et mobilisation du passé parmi les migrants forcés africains en Israël

— Astrig Atamian, EHESS Une mémoire au service d’une autre : Manouchian et la « cause armé-nienne »

— Vincent Gay, Université d’Évry Val d’Essonne Conflit de mémoires ou confl it de générations ? Les ouvriers immigrés et les luttes de la « deuxième génération » au début des années 1980

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14 h – 16 h

Transmissions familiales

PRÉSIDENCE : Yvan Gastaut, Université de Nice Sophia Antipolis

MODÉRATION : Laure Pitti, Université Paris 8

— Angéline Escafré-Dublet, CERI-Sciences Po et Patrick Simon, Institut national des études démographiques Transmission intergénérationnelle des mémoires. Le fait colonial au prisme de l’immigration

— Fanny Jedlicki, Université du Havre Transmissions familiales de la mémoire de l’exil chilien : retour réfl exif sur la construction et l’analyse de l’objet

— Paulo Guerios, Universidade Federal do Paraná The social conditions of forget-ting: the absence of memories about immigration among Ukrainian settlers in Brazil

— Elise Pape, Université de Strasbourg Transmissions familiales de la mémoire. Entre l’incorporation d’un passé colonial complexe et l’incorporation de l’histoire du pays d’accueil

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16 h – 16 h 15 Pause

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16 h 15 – 18 h

Récits intimes, écriture de soi

PRÉSIDENCE : Marianne Amar, Cité nationale de l’histoire de l’immigration

MODÉRATION : Nancy Green, EHESS

— Léo Mariani, URMIS et LAPCOS, CNRS Mémoire familiale, mémoire sensible. Ce que le retour au Cambodge fait aux identités

— Julie Voldoire, Maison des Sciences de l’homme Ange-Guépin (Nantes) Hériter d’une expérience migratoire ou la mémoire d’une rupture. Por-traits d’héritiers et « tableaux de famille » au sein de la Polonia et de la diaspora juive polonaise du Nord-Pas-de-Calais.

— Anouche Kunth, EHESS L’histoire au présent, ou l’usage du temps long dans la demande d’asile arméno-soviétique en France

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Samedi 24

9 h 30 – 11 h 15 Auditorium

Mémoires et productions culturelles : un jeu de miroirs

PRÉSIDENCE : Laure Teulières, Université Toulouse II – Le Mirail

MODÉRATION : Angéline Escafré Dublet, CERI-Sciences Po

— Eléonore Biezunski, EHESS Spatialités et temporalités multiples : l’East Side chanté en yiddish

— Leslie Kealhofer, Westminster College Pennsylvania Mères, fi lles et transmission de la mémoire dans

les documentaires des réalisatrices franco-maghrébines

— Kateryna Lobodenko-Senani, Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle

« L’enfant perdu du fripon » : les arts visuels russes face à la mémorisation de l’exil

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9 h 30 – 11 h 15 Atelier 4

Musées des migrations et patrimonialisation de la mémoire

PRÉSIDENCE : Marianne Amar, Cité nationale de l’histoire de l’immigration

MODÉRATION : Sophie Wahnich, IIAC Équipe TRAM, CNRS / EHESS

— Paola Corti, Università di Torino Musées des migrations : mémoires publiques et célébrations nationales en Argentine et en Italie

— Rosa Anna Di Lella, Museo Nazionale Preistorico Etnografi co « Luigi Pigorini » Subjects / Objects Migrants. Spoken Heritage and Memories of Migration at Pigo-rini Museum of Rome

— Laurence Gourievidis, Université Blaise Pascal, Clermont-Ferrand

Regards croisés : la représentation des migrations du XIXe siècle des Highlan-ders écossais vers l’Australie dans les musées écossais et australiens

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11 h 15 – 11 h 30 Pause

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11 h 30 – 12 h 15 Conclusions Sabina Loriga, EHESS

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14 h 30 – 15 h 30 Atelier 4

Lancement de l’ouvrage History, Memory and Migration (Palgrave Macmillan, 2012) dirigé par Irial Glynn et J. Olaf Kleist

TÉLÉCHARGER :  Le Programme http://www.collectifvan.org/pdf/01-53-46-19-11-12.pdf

http://www.histoire-immigration.fr/2012/1/memoires-des-migrations-et-temps-de-l-histoire

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=69006

Agenda - 30ème anniversaire de France Arménie

Agenda - 30ème anniversaire de France Arménie - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le journal France Arménie vous invite à participer aux événements culturels qui auront lieu du 16 au 24 no-vembre 2012 à l'occasion des 30 ans du journal France Arménie.

Publié le 8 novembre 2012

A l'occasion des 30 ANS de FRANCE ARMÉNIE

VENDREDI 23 NOVEMBRE à 20h30

Maison de la Culture Arménienne de Paris 17 rue Bleue, Paris

Enregistrement EN PUBLIC de l'émission CARTES SUR TABLE qui sera diffusée le lendemain à 10h15 sur les ondes de AYP FM 99.5

Les invités débattront de la place et du rôle de la presse arménienne en diaspo-ra et le public présent dans la salle participera au débat.

VENEZ NOMBREUX

SAMEDI 24 NOVEMBRE à 20h30

Dîner de Gala à l'Hôtel Pullman Montparnasse 19 rue du Commandant Mouchotte, Paris 14.

Soirée animée par le célébrissime ADISS HARMANDYAN, en présence de nom-breuses personnalités du monde artistique et politique.

Attention les places sont limitées.

Exposition itinérante illustrant 30 ans de la vie artistique, politique et commu-nautaire arménienne à travers les "Une" du journal. Cette exposition sera pré-sentée lors de toutes les manifestations du 30ème anniversaire de France Armé-nie.

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=68743

Agenda - Les Rencontres des cinémas d'Europe : "Le Fils du Marchand d'Olives"

Agenda - Les Rencontres des cinémas d'Europe : "Le Fils du Marchand d'Olives" - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - La Maison de l'Image organise les Rencontres des cinémas d'Europe depuis 1999. Du-rant une semaine en novembre, une cinquantaine de films sont pro-grammés dans les 6 salles des cinémas Navire et Palace d'Aubenas. XIVe édition - Aubenas du 18 au 25 novembre 2012. La projection di film "Le Fils du Marchand d'Olives" : lundi 19 : 11h00 et 17h30, mardi 20 : 10h00, mercredi 21 : 12h15, jeudi 22 : 16h15.

Publié le 8 novembre 2012

La maison de l'image

XIVe édition - Aubenas du 18 au 25 novembre 2012.

Le Fils du Marchand d'Olives

Lundi 19 : 11h00 et 17h30 (Palace) / Mardi 20 : 10h00 (Palace) / Mercre-di 21 : 12h15 (Palace) / Jeudi 22 : 16h15 (Palace)

France De Mathieu Zeitindjioglou. 1h17. Avec Anna Zeitindjioglou, Jean-Claude Dreyfus. Mathieu est le petit fils d'un Arménien qui a échappé au géno-cide de 1915 grâce à son nom « turquifié ». De l'Arménie, il ne connaît rien, si-non l'histoire familiale. Il vient de se marier avec Anna, d'origine polonaise. Pour leur voyage de noces, le jeune couple décide de partir en Turquie caméra au poing, pour enquêter sur Garabed, le grand-père arménien de Mathieu. Ce road trip à travers le pays mêle animation, film d’investigation et documentaire histo-rique pour rapporter la vision que se font les Turcs sur la tragédie de 1915. Un film atypique et très personnel qui commence sous forme de fable animée pour bientôt se transformer en réflexion critique sur l'oubli et le mensonge historique, au fil d'un voyage passionnant, nourri de rencontres, de documents d'archives, de paysages magnifiques.

Mathieu Zeitindjioglou

Né en banlieue Parisienne, Mathieu Zeitindjioglou peint depuis toujours. Il suit des études d’économie, une discipline qui est pour lui « une forme de philoso-phie moderne pour comprendre le monde », puis bifurque vers sa passion de l’image. Il commence par créer sa propre société de production pour coréaliser un documentaire en Mongolie, autour de la difficile sédentarisation des no-mades. Très vite, il délaissera la production pour réaliser ses propres films : d'abord plusieurs courts-métrages qui lui ont valu plusieurs prix en festival,

L’homme sans faim, Parlez-nous de l’Amour, Le Philanthrope…, des publicités, et des films de vidéo-art expérimentaux. Le montage, pour ses propres œuvres, mais aussi pour d’autres réalisateurs, documentaires ou autres programmes té-lévisés, deviendra ensuite une troisième corde à son arc. Depuis 1998, sa pa-lette technique et artistique s’est ainsi enrichie de ce parcours et l’a amené à développer un univers plutôt complexe, sans concession mais toujours assumé, pour tendre vers un art engagé et porteur de sens. Le fils du marchand d’olives est un aboutissement de sa démarche artistique.

Anna Zeitindjioglou

Anna Zeitindjioglou est née à Cracovie en Pologne. Les secousses poli-tiques de son pays sous emprise communiste (Etat martial décrété après les grèves de So-lidarnosc) obligent les membres de sa famille à émigrer au Canada en tant que réfugiés politiques dès sa petite enfance. Anna Zeitindjioglou reviendra peu après à Cracovie où elle obtient son bac, avant de partir étudier à Paris. Se fixant dans la capitale française, Anna Zeitindjioglou sera aussi comédienne en parallèle à ses activités universitaires et profession-nelles (dans plusieurs pièces et courts et longs métrages), tout en voyageant régulièrement dans toute l’Eu-rope. C’est à l’occasion d’une pose dans sa carrière, qu’elle propose à Mathieu Zeitindjioglou de faire leur voyage de noces retardé, en Turquie…

Rencontre lundi 19 au Bistrot à l’issue de la projection du film LE FILS DU MARHAND D’OLIVES 17h30 (P)

http://www.maisonimage.eu/festival-cinema-le-fils-du-marchand-d-olive.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=68755

Agenda - Aubenas : Focus sur l'Arménie aux Rencontres des Cinémas d'Europe

Agenda - Aubenas : Focus sur l'Arménie aux Rencontres des Cinémas d'Europe - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - La Maison de l'Image organise les Rencontres des cinémas d'Europe depuis 1999. Du-rant une semaine en novembre, une cinquantaine de films sont pro-grammés dans les 6 salles des cinémas Navire et Palace d'Aubenas. A l'affiche de cette 14e édition, un panorama du cinéma européen qui permettra de découvrir la cinématographie récente de tout le continent européen. Un "Focus sur l'Arménie", accompagné par Gareguine Za-koïan, fondateur de la cinémathèque d’Erevan. Il sera composé d'un ci-né-concert, de films historiques, d'une rencontre avec un jeune réalisa-teur, Mathieu Zeitindjioglou, d'expositions, d'une intervention du trio de chanteuse acapella Tzarik et d'une conférence animée par le Faso-po. Le Collectif VAN vous soumet ici le programme du Focus sur l'Armé-

nie.

La maison de l'image

Les Rencontres des Cinémas d'Europe XIVème édition - Aubenas du 18 au 25 novembre 2012

La Maison de l'Image organise les Rencontres des cinémas d'Europe depuis 1999.

Durant une semaine en novembre, une cinquantaine de films sont programmés dans les 6 salles des cinémas Navire et Palace d'Aubenas.

Cette manifestation (sans compétition) a pour vocation de porter un éclairage particulier sur les films réalisés et produits dans les différents pays d'Europe, en diffusant une cinématographie peu médiatisée. Elle permet également au public de rencontrer des réalisateurs au cours de débats quotidiens.

Chaque année un hommage est rendu à plusieurs grands cinéastes dont on peut voir ou revoir les films, et qui rencontrent le public à l'issue des projections.

A l'affiche de cette 14e édition, un panorama du cinéma européen qui permettra de découvrir la cinématographie récente de tout le continent européen.

Un hommage sera rendu à Bruno Podalydès et Michel Gondry.

Un "Focus sur l'Arménie", accompagné par Gareguine Zakoïan, fondateur de la cinémathèque d’Erevan. Il sera composé d'un ciné-concert, de films histo-riques, d'une rencontre avec un jeune réalisateur, Mathieu Zeitindjioglou, d'expositions, d'une intervention du trio de chanteuse acapella Tzarik et d'une conférence animée par le FASOPO.

De nombreux réalisateurs seront présents pour présenter leurs films et débattre avec le public : Angelina Nikonova, Olga Dihovichnaya, Michale Boganim, Ana Dumitrescu, Valérie Gaudissart, Emily Atef, Franck Guérin, Yann Peira, Cas-sandre Manet, Mathieu Pansard, Pierre-Adrian Irlé, Valentin Rotelli, Laura Co-lombe, Elisabeth Dubreuil, Gérard Mordillat, Serge Le Péron, Mikkel Boe Fols-gaard...

Sans oublier un "hors-champ" consacré au réalisateur iranien Reza Serkanian.

La rétrospective de cette année est consacrée à Jacques Prévert...

Un trio de critiques sera là pour accompagner ces rencontres : Guillemette odici-no, Jean-Jacques Bernard et Pierre Murat.

Et bien évidemment, la convivialité est toujours au programme avec le Bistrot des rencontres, la librairie, des expositions...

La maison de l'image

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Focus sur l'Arménie

Le cinéma arménien Tout comme le cinéma géorgien, le cinéma arménien est né dans le contexte historique de la chute de l’Empire des Romanov, de la constitution d’une République d’Arménie, et de son absorption immédiate par l’Union soviétique. Dans ce cadre, il a été lui aussi un véhicule d’affirmation na-tionale et de critique implicite du nouvel ordre bureaucratique socialiste. Mais son rapport à la nation est plus complexe et dramatique que celui du cinéma géorgien. Il s’est d’abord épanoui dans les villes de Tiflis (l’actuelle Tbilissi) et de Bakou, plus cosmopolites et riches qu’Erevan, au point que l’Arménie et la Géor-gie se disputent peu ou prou les figures des grands réalisateurs Amo Bek-Naza-rov et Sergueï Paradjanov. Ensuite, le génocide de 1915 le hante et nombre de ses auteurs les plus en vue ont vécu dans la diaspora, dont cette tragédie a grossi les rangs. Enfin, le cinéma est aujourd’hui à la pointe du travail de mé-moire que les Arméniens, mais aussi les Turcs, mènent sur leur histoire com-mune, ainsi que l’attestent la série Films Beyond Borders (avec le concours de la Armenia Turkey Cinema Platform) ou la rétrospective comparative des cinémas arménien et turc des années 1960, replacés dans le contexte social et politique de l’époque, Sweet Confusion – Sweet 60s (avec le concours de la Fondation Anadolu Kültür). Le Focus comprendra la projection, en ciné-concert, de Notre siècle (1993) de Artavazd Pelechian, avec le duo de musiciens Fritz the Cat; celle de différents films du patrimoine – Les Saisons (1982) du même Artavazd Péléchian; Namous (1925), Chor et Chorchor (1926) et Zareh (1926) de Amo Bek-Nazarov ; les 25 minutes sauvées du premier film sur le génocide, tourné à Hollywood en 1919, Ravished Armenia, dont l'intégralité est perdue – et d’un do-cumentaire de création, Le Fils du marchand d’olives (2011), de Mathieu Zeitind-jioglou; des interventions a capella du trio Tzarik; deux expositions photogra-phiques, «L’Arménie d’hier dans la Turquie d’aujourd’hui», par Stéphane Bou-doyan, et «La diaspora arménienne en France», proposée par le Centre du patri-moine arménien de Valence Agglo Sud Rhône-Alpes. En contrepoint, un débat permettra de mieux comprendre la spécificité du cinéma arménien : « Le cinéma arménien entre nation, génocide et diaspora », introduit par Jean-François Bayart, président du Fasopo, avec la participation de Katia Boudoyan, directrice du Centre national de la mémoire arménienne, de Manuel Pamokdjian, conseiller scientifique de Fineco, de Gareguine Zakoïan, directeur de la Cinémathèque d’Arménie, et sous la présidence d’Isabelle Sadoyan, comédienne. Il sera précé-dé par la projection de Master of Doves (2011), de Arthur Sukiasyan, un court métrage issu de la série Films Beyond Borders. Pour en savoir plus sur le cinéma arménien, voir le très beau livre, sous la direction de Jean Radvanyi, Le Cinéma arménien, Paris, Editions du Centre Pompidou, 1993.

Focus sur l’ARMENIE 16h (Bistrot) Conférence débat « Le cinéma armé-nien entre nation, génocide et diaspora » précédée du film LE MAITRE DES COLOMBES

LE MAITRE DES COLOMBES [Masters of dove] Arménie Turquie De Arthur Sukiasyan. 2010. 41'. Ce film documentaire tourné en 2010 raconte l'histoire de deux personnes - un arménien et un turc - qui vivent respectivement à Gyumri et Kars, et ont une activité commune. Chacun d'eux s'intéresse aux pigeons dont ils prennent le plus grand soin... Les deux hommes sont liés par l'amour de ces oiseaux épris de liberté. Ce film fait partie de la collection "Films par-delà les frontières", réalisés par des turcs et des ar-méniens qui ont en commun leur intérêt pour le cinéma : "Nous aimons le ciné-ma. Mais nous croyons aussi au pouvoir du cinéma à guérir, réconcilier et appor-ter la paix. Nous croyons que le cinéma peut nous aider à dire des choses que nous n'avons pas été capable d'exprimer durant des décennies, et à mieux nous connaître. Non seulement nous croyons en cela, mais nous agissons dans ce sens".

Jeudi 22 : 16h00 (Bistro) En ouverture de la conférence « Le cinéma ar-ménien entre nation, génocide et diaspora »

RAVISHED ARMENIA [L'Arménie violée].

USA De Oscar Apfel. 1919. 21'. L’Arménie violée, premier film sur le génocide a été tourné aux Etats-Unis en 1919 d'après un livre, écrit par une jeune resca-pée du génocide, Aurora Mardiganian, où elle décrit le meurtre et le viol brutal du peuple arménien perpétré par l’Empire ottoman turc entre 1915 et 1918. Les Mémoires d'Aurora Mardiganian L’Arménie violée, aussi connu sous le titre Âmes aux enchères, ont d’abord été publiées en 1918, peu de temps après son arrivée aux États-Unis. Auparavant, la jeune fille avait été vendue comme esclave ; elle a pu s'enfuir et rejoindre les Etats-Unis. Le livre, paru en 1918, et le film, produit en 1919, ont fortement impressionné l’Occident. On pensait le film entier perdu, mais un segment de 21 minutes a été retrouvé. Aurora Mardiganian est aussi l’actrice principale du film.

Mercredi 21 : 17h30 (Navire) / Samedi 24 : 16h30 (Palace) Entrée libre

LE FILS DU MARCHAND D'OLIVES

France De Mathieu Zeitindjioglou. 1h17. Avec Anna Zeitindjioglou, Jean-Claude Dreyfus. Mathieu est le petit fils d'un Arménien qui a échappé au géno-cide de 1915 grâce à son nom « turquifié ». De l'Arménie, il ne connaît rien, si-non l'histoire familiale. Il vient de se marier avec Anna, d'origine polonaise. Pour leur voyage de noces, le jeune couple décide de partir en Turquie caméra au poing, pour enquêter sur Garabed, le grand-père arménien de Mathieu. Ce road trip à travers le pays mêle animation, film d’investigation et documentaire histo-rique pour rapporter la vision que se font les Turcs sur la tragédie de 1915. Un film atypique et très personnel qui commence sous forme de fable animée pour bientôt se transformer en réflexion critique sur l'oubli et le mensonge historique, au fil d'un voyage passionnant, nourri de rencontres, de documents d'archives, de paysages magnifiques.

Lundi 19 : 11h00 et 17h30 (Palace) / Mardi 20 : 10h00 (Palace) / Mercredi 21 : 12h15 (Palace) / Jeudi 22 : 16h15 (Palace)

D’AUBENAS ET D'ARMENIE

Réal : Che yan Wong. Image : Jérôme Gouin. Production : La Maison de l’Image. 2002. 56 mn. En 1916, pour combler le départ au front des ouvriers français, les Moulinages Archambaud embauchaient massivement des réfugiés fraîchement débarqués. En peu de temps le quartier de Pont d’Aubenas voit naître une nouvelle commu-nauté, celle de survivants courageux qui ont tenté ensemble de surmonter leur malheur. D’anciennes ouvrières ainsi que leurs descendants se souviennent de leur lente et difficile implantation… Dimanche 18 : 16H30 (Palace) / Samedi 24 : 12H15 (Navire)

TROIS FILMS DE AMO BEK-NAZAROV

Hamo (Hambartsoum) Beknazarian (ou Hamo Bek-Nazarov, ou Amo Bek-Naza-ryan), réalisateur et scénariste, est né en mai 1891 à Erevan. D’abord acteur ve-dette de 1914 à 1918 en Russie, il est nommé commissaire responsable d’un dé-partement cinéma dédié à l’éducation publique à Tbilissi (1920), où il réalisera plusieurs films. En 1925, rentré en Arménie, Beknazarian met en scène Namous, son premier film arménien, tandis qu’il faudra attendre 1933 avant qu’il ne so-norise Pepo. Récompensé par le Prix Staline en 1941 pour Zangezur (1938), il meurt le 27 avril 1965 à Moscou.

CHOR ET CHORCHOR [Chor yev Chorchor]

Arménie 1926. 55'. Scénario et réalisation de Amo Bek-Nazarov. Avec Hambartsoum Khatchanian, Aram Amirbekian, Avet Avetissian, Grigor Avetian, NinaManoutcharian Chor etChorchor viennent de se faire chasser de leurs maisons par leurs épouses qui en ont assez de les voir passer leurs jour-nées à ne rien faire d’autre que de s'enivrer... Leur foyer ne leur sera désormais ouvert qu’à la condition qu’ils trouvent du travail et ramènent à manger... À leur manière d’ivrognes, les deux compères trouveront une solution à leurs pro-blèmes, dussent-ils y mêler le diable et un pope manieur d’exorcismes ! Chor et Chorchor pose les bases de la comédie populaire arménienne sans pour autant tomber dans la caricature. Son grand succès à l’époque de sa sortie est dû au subtil mélange que constituent le travail de mise en scène très soignée d’Amo Bek-Nazarov et les qualités de jeu du comédien qui interprète Chor (Hambart-soum Khatchanian). Le ton du film comme sa forme relèvent de la comédie pica-resque et situent cette œuvre-clé dans l’histoire de la comédie arménienne au niveau des petits « chefs-d’œuvre » inconnus du cinéma muet. Mardi 20 : 12h00 (Navire) / Mercredi 21 : 19h00 (Navire)

NAMOUS [L'honneur]

Arménie 1925. 1h14. Scénario et réalisation de Amo Bek-Nazarov. Avec Taguhi Hakobian (alias Hasmik) Olga Maïssourian, M. Chahoupatian-Tatieva, Hovhannès Abelian, Samuel Mekertitchian D'après le roman d'Alexandre Chirvanzadeh, Na-mus (1908) Namous est le premier film de l'Histoire du cinéma arménien. Fian-cés de longue date, deux jeunes gens décident de ne pas attendre le mariage pour s'aimer. le père de la jeune fille, gardien farouche des traditions, est pro-fondément blessé par le comportement du jeune homme qui a jeté le déshon-neur sur la famille... Ce sera pour eux le début du malheur. Le film montre le processus implacable qui mène trois hommes, un père intransigeant, un époux qui se croit trahi et un fiancé éconduit, au meurtre d’une jeune femme. La place de la femme dans une société réglée par l’adat (la coutume), le fantasme de la pureté, la violence masculine sont les enjeux d’un drame auquel le réalisateur prend soin de conserver toute son épaisseur. La force du film réside précisément dans le respect de cette dimension tragique qui laisse saisir la cruauté des codes de comportement traditionnels, mieux que la dénonciation satirique pour-tant prisée à l’époque. Dimanche 25 : 16h00 (Navire) avec le trio Tzarik

ZAREH

Arménie 1926. 1h04. Scénario et réalisation de Amo Bek-Nazarov. Avec M. Tadevosyan, Hr. Nersisyan, A. Avetisyan. Zareh, l'un des films les plus chers du cinéma arménien, est une histoire qui se déroule dans un village Yazidi. L’action de ce classique du cinéma muet situé à l’approche de la révolution de 1917, se passe dans le village de Yézide. Il raconte l'histoire d’un amour pur entre un jeune berger (Seydo) et une jeune fille kurde (Zareh), bientôt confron-tés aux velléités du chef de village convoitant la belle pour en faire sa seconde épouse. La chute du régime tsariste et l'approche de la révolution de 1917 servent de toile de fond à ce film, considéré comme le premier film de l'histoire du cinéma kurde. Vendredi 23 : 16h00 (Navire) avec le trio Tzarik

Tzarik Trio vocal

Graines portées par le vent, Voici des chants venus d’ailleurs, d’Arménie, de Géorgie, de Grèce, de Bulgarie, de Macédoine, de Tchétchénie, et de Sardaigne aussi… Trois filles les ont saisis au vol, retenus au fil fragile de leurs voix, et les voici, germés en ce pays. Tzarik ? Fleur en arménien Le Trio Tzarik se compose de Véronique Gérard-Yazidjian, Jeanne-Marie Arnaud, Valérie Rosier. Les trois chanteuses habitent les montagnes des Baronnies provençales. Leur amour commun pour des pays où les chants et danses populaires font partie de la vie et se perpétuent tout en se renouvelant, les a réunies. Le Trio interprétera des chants traditionnels arméniens, ainsi que d’autres issus du répertoire tradition-nel des pays slaves et méditerranéens et de la culture tsigane. Ces chants poly-phoniques sont pour la plupart harmonisés par Dominique Alavoine. Où quand comment

Spectacle à 16h00 vendredi et dimanche avant la projection de ZAREH et NAMOUS > Focus sur l’Arménie

EXPOSITIONS SE RECONSTRUIRE EN EXIL

L’arrivée des réfugiés arméniens en France Conçue par le CPA en partenariat avec la Bibliothèque Nubar et la Cité nationale de l’histoire de l’immigration, cette exposition retrace tout d’abord les premiers pas des migrants arméniens en France, le retour à la vie de cette communauté meurtrie et les voies de son intégration, autour de quatre thématiques : l’arrivée des réfugiés dans les an-nées 1920, l’intégration par le travail, leur engagement aux côtés de l’armée française et la survie de leur identité en exil. Dans un second temps, les visi-teurs sont invités à découvrir l’itinéraire de familles installées dans la Drôme, dans le Gard ou en Isère, après le génocide et jusqu’à leur installation en France : des histoires de vie et des trajectoires personnelles ou le drame côtoie l’espoir et l’extraordinaire. Réalisée à partir d’archives familiales, l’exposition est égale-ment l’occasion de découvrir le travail photographique du studio Arax ou encore le fonds exceptionnel de la Bibliothèque Nubar de l’UGAB à Paris. A découvrir aux cinémas Palace et Navire, à la librairie et sur les autres lieux du festival

L’ARMENIE D'HIER DANS LA TURQUIE D'AUJOURD'HUI

Stéphane Boudoyan sillonne l’Est de la Turquie depuis longtemps, il en a rame-né de nombreuses images que vous allez pouvoir découvrir à la librairie des ren-contres. « Ces photos nous rappellent un passé ancien mais d’actualité. Ne pas juger, ne pas accuser, mais se souvenir. Se souvenir que parfois la folie et la haine font partie de l'être humain, se souvenir que parfois la résilience et la ré-conciliation sont aussi possibles. » Pour Stéphane Boudoyan, l'acte artistique, la composition, l'interprétation, se situent dans cette infime espace de vibration, entre deux réalités humaines, deux réalités attachées à chacun, comme les fruits d'un même et unique arbre qui pourraient être poisons ou bien élixirs.

CINE-CONCERT NOTRE SIECLE

Un ciné-concert de Fritz the Cat Né en 1938 dans une ville d'Arménie alors so-viétique, Artavazd Pelechian d'abord ouvrier, devient dessinateur industriel, puis constructeur technique. Assez tardivement, il entre à l'école de cinéma de Mos-cou, en même temps qu'Andréï Tarkowski. Très vite, il réalise ses premiers films, La Patrouille de montagne (1964) puis La Terre des hommes deux ans plus tard. En 1972, avec Les Saisons, son talent est reconnu hors des frontières de l'URSS. Aujourd'hui, ce film est tenu pour le chef-d’œuvre du réalisateur et lui assure une reconnaissance internationale. Au début, Nous, Les Habitants et Notre Siècle sont de forts témoignages de son talent et de son originalité. Artavazd Pe-lechian est aujourd'hui l'un des plus grands réalisateurs que compte l'Asie occi-dentale malgré un nombre réduit de films – treize – à son actif, en particulier

pour le caractère poétique de ses réalisations, mélange de cinéma documen-taire, d'archives, de musique et de bruitages, esthétisant les éléments de la vie quotidienne.

NOTRE SIECLE [Nach vek]

Arménie De Artavadz Pelechian. 1982. 50' Une méditation sur la conquête de l’espace, lesmises à feu qui ne vont nulle part, le rêve d’Icare encapsulé par les Russes et les Américains, le visage des cosmonautes déformés par l’accélé-ration, la catastrophe imminente... Pelechian procède à la mise en orbite d’un corps désorienté, pris dans la turbulence de la matière. Là, il n’y a plus rien d’humain, ce n’est plus l’homme dans le cosmos, mais le cosmos dans l’homme...

LES SAISONS [Menk]

Arménie De Artavadz Pelechian. 1972. 29'. Glissades à flanc de montagne sur des traîneaux de paille, brebis égarées dans un torrent bouillonnant, Pele-chian et sa caméra se laissent emporter par une ronde de la vie menée par les bergers arméniens. Moissons, transhumances, les saisons se suivent, prolon-geant les rites de ces éleveurs dans un éternel recommencement. AU THEATRE DE VALS LES BAINS VENDREDI 23 novembre à 20H45

Infos pratiques

La maison de l'image Tel. 04 75 89 04 54 Fax. 04 75 35 58 60 mail. [email protected]

Localisation Centre culturel Le Bournot (Accueil/Librairie/Bar) 4 bd Gambetta 07200 AUBENAS Cinéma le Navire et Cinéma le palace Bd Gambetta 07200 AUBENAS

Les tarifs Plein tarif : entrée 6,80 € / carnet de 5 entrées 27€ Tarif réduit (demandeurs d'emploi et étudiants sur présentation d'un justifica-tif) : entrée 5 € / carnet de 5 entrées 23€ Groupes (scolaires, centre socio-culturels, etc...) : entrée 3,50€ Pass pour la semaine : 92,00 €

La vente des carnets se fait à l'accueil du festival au Centre culturel Le Bournot. La vente des billets à l'unité se fait au guichet des cinémas. Les abonnements des cinémas Le Navire et Le Palace ne sont pas valables pendant Les Ren-contres.

Venir à Aubenas

Par la route : Covoiturage

Par le train : TGV Montélimar ou Valence puis liaison par car TER. Toutes les in-formations sur : ardeche-tourisme.com

Hébergement Par internet : Réservation en ligne Pour organiser votre séjour : vous pouvez aussi contacter l'équipe de l'Office du tourisme du pays d'Aubenas-Vals au 04 75 37 04 55 ou [email protected] www.aubenasvals.com Gites de France : www.gites-de-france-ardeche.com

Presse et professionnels Pour les professionnels et la presse... documents à télécharger accréditation pro / accréditation presse

http://www.maisonimage.eu/festival-cinema-Focus-Armenie.html

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=68646

Agenda - 20 novembre: Conférence ”Les trésors de l’art arménien sauvés du génocide”Agenda - 20 novembre: Conférence ”Les trésors de l’art arménien sau-vés du génocide” - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

Publié le 30 octobre 2012

UGAB Europe

L’UGAB Paris/IDF organise une conférence intitulée

“Les trésors de l’Art Arménien sauvés du Génocide”

présentée par le professeur d’histoire de l’art arménien de l’Université d’Etat d’Erevan

Levon Chookaszian

le mardi 20 novembre à 20h30

au Centre Culturel Alex Manoogian de l’UGAB (118, rue de Courcellles, Paris) Paf : 5€

http://agbueurope.org/conference/conference-tresorsarmeniens2012/

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=68496

Agenda - Clam’Festival aux couleurs de l'ArménieAgenda - Clam’Festival aux couleurs de l'Arménie - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Samedi 24 novembre 2012, la 4e édition du Clam’Festival est invitée à la clôture de la Semaine de solidarité de Clamart (92). Orchestré par l’association Dire le Monde, ce Clam’Festi-val aux couleurs de l’Arménie vous emportera dans un grand voyage musical. Les réjouissances commenceront dès l’après-midi lors des ate-liers proposés au Conservatoire : initiation au conte axée sur les récits traditionnels (16h à 19h), danse folklorique arménienne (16h à 17h30) et doukdouk (17h30 à 19h). Dès 19h à la salle des fêtes, vous pourrez découvrir les carnets de voyage de jeunes Clamartois partis en Arménie et déguster des spécialités culinaires arméniennes. Sur scène, les chants populaires du groupe Papiers d’Arménie, la musique éclectique de Lavach’ et les inspirations du jeune talent clamartois David Ozguler rythmeront cette soirée en forme de grand bal arménien. La piste de danse vous attend jusqu’à minuit !

Publié le 30 octobre 2012

Info Jeunes Clamart

LE CLAM' FESTIVAL # 4 AUX COULEURS DE L'ARMENIE Samedi 24 novembre - 16h à 00h – gratuit

Partenaire de la semaine de la solidarité internationale de la ville de Clamart.

Ateliers : (16h à 19h)

- 16h-22h00 : un espace ludique avec jeux traditionnels (Nardi / Bagdamon) et conception artisanale de bracelets Salle des fetes Hunebelle.

- 16h-19h : atelier conte animé par la conteuse française Laureline Koenig. Se frayer un chemin dans les contes, trouver une parole qui n’appartienne qu’à soi.

Cet atelier a pour but d’aborder les bases du conteur à travers le travail du corps, de la voix, du chemin symbolique qu’offrent les contes et de sortir d’une parole ‘toute faite’ (qu’elle vienne des livres ou de la force des habitudes) pour entrer dans l’originalité de ses propres mots. Un conte arménien servira de base de travail pour cet atelier. Conservatoire Henri Dutilleux

- 16h-17h30 : atelier de danse folklorique arménienne, animé par l'association JAF Ne manquez pas l'apprentissage des pas fondamentaux et des gestes symbo-lique de la danse arménienne, énergique et gracieuse pour entrer dans le bal! Salle des fêtes Hunebelle

- 17h30-19h : atelier de doukdouk, animé par Armen Tasci (projet Artachat 2012 BIJ de Clamart) Découverte et initiation à l'instrument le plus répandu en Arménie. Proche du hautbois, laissez vous emporter par sa vibration douce qui se développe de plus en plus dans les musique de films et de jeux vidéos aujourd'hui ! Conservatoire Henri Dutilleux

- 19h-19h30 Discours du Maire :

Concerts : Salle des fêtes Hunebelle

19h30-20h00 : David Ozguler

Pour ouvrir la soirée, nous avons le plaisir d'accueillir un jeune talent clamartois David Ozguler qui nous accompagnera toute la soirée pour nous faire découvrir ses inspirations arméniennes.

20h-21h 15 : Papiers d'Arménie

Le groupe Papiers d'Arménie nous emportera dans un voyage musical, des chan-sons populaires arméniennes des Achoughs, aux romances d’Anatolie et aux bal-lades de Géorgie entremêlées d’improvisations

21h15-21h45 : David Ozguler

21h45- 23h00 : Lavach’

Lavach' sort son nouvel album en février 2013 : « Jigouli Driver », c'est l'occa-sion de découvrir sa fusion subtile de traditions et de sonorités urbaines (Rock 'n' Roll bulgare, heavy métal balkanique, blues arménien, dub marocain, taren-telle, cumbia, gnawa mexicain), l'éclectisme est au rendez-vous !

23h00-00h00 : Dj Vahe (Dj des soirées Armenight Dj Vae, le Dj de Armenight, viendra nous faire danser ! une nuit endiablée en perspective.

http://www.infojeunes-clamart.fr/

TÉLÉCHARGER :  L'affiche

http://collectifvan.org/pdf/11-02-25-29-10-12.pdf

http://www.infojeunes-clamart.fr/article-clam-festival-4-111587180.html

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=68459

Agenda - 24 Novembre : Jubilé de la Chorale GomidasAgenda - 24 Novembre : Jubilé de la Chorale Gomidas - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous annonce le Jubilé de la Chorale Gomidas, Chants sacrés et profanes d'Arménie. Sous la Di-rection de Jean Berberian. Le Samedi 24 Novembre 2012 à 20h30, à l'Eglise Saint Pothin, Place Edgar Quinet 69006 Lyon, Prix d'entrée 15€, Enfants de - de 12 ans gratuit.

Publié le 29 octobre 2012

Samedi 24 Novembre 2012 à 20h30

Jubilé de la Chorale Gomidas, Chants sacrés et profanes d'Arménie.

La chorale Gomidas a été créée en 1962 à l’initiative d’un groupe d’amis aimant le chant. Son répertoire s’est rapidement enrichi de chants sacrés et profanes, puisés dans la musique traditionnelle arménienne. Depuis, elle a participé à de nombreuses manifestations, dans le domaine oecuménique et celui du chant profane, faisant ainsi connaître auprès du grand public la musique arménienne. Elle est forte aujourd'hui d'une cinquantaine de membres et fête son jubilé en cette année 2012

Eglise Saint Pothin Place Edgar Quinet 69006 Lyon

Tarif : 15 € Réservations Secrétariat Eglise Arménienne 40 rue d'Arménie à Lyon 3ème

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=68437

Agenda - Sevran Livry-Gargan : 7ème Salon du Livre ar-ménienAgenda - Sevran Livry-Gargan : 7ème Salon du Livre arménien - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

Publié le 14 novembre 2012

Diasporamag

7ème Salon du Livre arménien à la Maison de la Culture Arménienne

Sevran Livry-Gargan - La Maison de la Culture Arménienne de Sevran Livry-Gar-gan et de la Seine-Saint-Denis organise son 7ème Salon du Livre arménien - Rencontres et dédicaces

Le samedi 24 novembre à partir de 15h - Claude Mutafian « L’Arménie du Levant (XIème - XIVème siècle) » à paraître le 23 novembre

Le dimanche 25novembre de 15h À 16h30 - Raffy Shart « Les enfants de l’oubli »

Sévag Torossian « La prophétie d’Ararat »

Nouveautés ou rééditions, livres en français ou en arménien, plusieurs centaines de livres sont présentées à chaque édition. Organisé pour la septième année consécutive, ce rendez-vous avec le livre arménien, est l’occasion de découvrir l’Arménie sous différentes formes littéraires : livres de photographies, d’Histoire, de tourisme, romans, récits, contes, bandes dessinées...

Maison de la Culture Arménienne 17, rue Charles-Péguy à Livry-Gargan Informations E-mail : mcasevranlivry@ aol.com www.mca-sevranlivry.com Entrée libre

http://www.diasporamag.com/agenda/iledefrance/7eme-salon-du-livre-armenien---sevran-livry-gargan.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=68936

Agenda - Xe fête du livre : Conférences et exposition à l'Ucfaf

Agenda - Xe fête du livre : Conférences et exposition à l'Ucfaf - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Dans le cadre du 500e anniver-saire du premier livre imprimé en arménien l’UCFAF organise du 22 au 25 novembre de 11h à 18 heures une exposition des photographies d’Anahid Samikyan "Arménie, ville et campagne", ainsi que des confé-rences exceptionnelles L’Arménie du levant (XIe-XIVe siècle) par Claude Mutafian (Jeudi 22 novembre à 20h30), Les secrets de Yacob, le premier imprimeur arménien 1512-1513 par Jean-Pierre Mahé (Samedi 24 no-vembre à 16h30) et La Communauté arménienne d’Istanbul des années 1920 a nos jours par Jean-Varoujan Sirapian (Dimanche 25 novembre à 16 heures) au centre Ucfaf, 6, cité du Wauxhall, 75010 Paris, M Répu-blique.

Publié le 29 octobre 2012

Ucfaf

Dans le cadre du 500e anniversaire du premier livre imprimé en armé-nien

Xe fête du livre

Samedi 24 de 10 h à 19 heures et dimanche 25 novembre 2012 de 11 h à 18 heures sans interruption Entree libre

Du 22 au 25 novembre de 11h à 18 heures exposition des photographies d’Anahid Samikyan Arménie, ville et campagne, au centre UCFAF,

CONFÉRENCES EXCEPTIONNELLES

Jeudi 22 novembre à 20h30 En avant première et en exclusivité L’Arménie du levant (XIe-XIVe siècle) Claude MUTAFIAN Historien présente son dernier livre avec diaporama commente. L’Auteur dédicacera son livre.

Samedi 24 novembre à 16h30 Les secrets de Yacob, le premier imprimeur arménien 1512-1513 Par Jean-Pierre MAHÉ

Membre de l’Académie des Inscriptions et Belles Lettres

Dimanche 25 novembre à 16 heures La Communauté arménienne d’Istanbul des années 1920 a nos jours Par Jean-Varoujan SIRAPIAN (Conference organisée en partenariat avec l’Institut Tchobanian)

Ucfaf 6, cite du Waulxhall 75010 Paris Metro Republique [email protected] www.ucfaf.com

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=68447

Agenda - Arménie-Turquie : Exposition "Speaking to one another"

Agenda - Arménie-Turquie : Exposition "Speaking to one another" - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - L'exposition itinérante "Speaking to One Another - Souvenirs personnels du passé en Arménie et en Turquie" arrive à Paris. Du 15 novembre (19h30) à 29 novembre (20h00).

Publié le 5 novembre 2012

Exposition "Speaking to One Another : Souvenirs personnels du passé en Arménie et en Turquie"

15 novembre, à 19:30 – 29 novembre, à 20:00

A travers cette exposition itinérante, nous partageons la mémoire de gens ordi-naires d’Arménie et de Turquie, en utilisant leurs propres mots, ceux avec les-quels ils évoquent leurs passés entrecroisés.

Ces mots basés sur des interviews d‘histoire orale menées en 2009 dans les deux pays sont présentés sous forme de texte, de photo et de vidéo.

En quoi cette exposition est-elle unique ? Le passé partagé par les peuples de Turquie et d’Arménie est présenté conjointement, en se basant sur des souve-nirs individuels.

L’Institut de coopération internationale de la Confédération allemande pour l‘éducation des adultes «dvv international» a organisé le projet en coopération avec Anadolu Kültür (Turquie),_ Ethnologiques et l’Union des Acteurs d’Arménie (Arménie). Le projet est financé par le Ministère allemand des Affaires Etran-gères.

VERNISSAGE Le jeudi 15 novembre 2012 à 19h30

• Discours d’ouverture •

Sevana Tchakerian et Naïri Khatchadourian Péniche Anako

Uwe Gartenschlaeger, Nazaret Nazaretyan et Matthias Klingenberg Institut de coopération internationale de la Confédération allemande pour l‘édu-cation des adultes, Allemagne

Dr. Hranush Kharatyan-Arakelyan «Hazarashen» Centre pour les Etudes Ethnologiques, Arménie

Prof. Leyla Neyzi Université Sabanci, Istanbul, Turquie

• Musique •

Quatuor Naïri

La Péniche Anako Bassin de la Villette, face au 61, quai de la Seine, Paris 19e metro : Riquet, Stalingrad ou Jaurès http://peniche.anako.com

Du lundi au dimanche / 14h – 20h / Entrée libre www.speakingtooneanother.org www.peniche.anako.com

Lire aussi :

Agenda - Arménie-Turquie : Débat "Speaking to one another" http://www.collec-tifvan.org/article.php?r=5&id=68604URL originale :

https://www.facebook.com/events/445019438869079/?ref=ts&fref=tshttp://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=68603

Agenda - Paris/Mémoires au présent : l'Arménie à la Cité de la musiqueAgenda - Paris/Mémoires au présent : l'Arménie à la Cité de la musique - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous annonce le cycle "Mémoires au présent : l'Arménie" du 25/11/2012 au 01/12/2012 à la Cité de la musique. Cafés musique / Tigran Hamasyan /11:00 / dimanche 25 novembre 2012 au Bar des concerts de la Cité de la musique de 11h à 12h30. Concert / Traditions d'Arménie / 20:00 / mardi 27 novembre 2012 / L'art du duduk / Chants sacrés d'Ar-ménie / Salle des concerts. Forum / Musiques arméniennes / 15:00 / sa-medi 1 décembre 2012 / Amphithéâtre. Concert / Tigran Hamasyan / 20:00 / samedi 1 décembre 2012 L'Arménie de Tigran /Salle des concerts.

Publié le 14 novembre 2012

Citedelamusique.fr

Mémoires au présent : l'Arménie du 25/11/2012 au 01/12/2012

Sommaire

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Cafés musique

Tigran Hamasyan /11:00 / dimanche 25 novembre 2012 /adulte /Accès libre

Un moment convivial pour écouter ensemble et échanger sur des musiques et des artistes programmés à la Cité de la musique.

Au Bar des concerts de la Cité de la musique de 11h à 12h30 Accès libre

http://www.citedelamusique.fr/francais/evenement.aspx?id=12833

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Concert

Traditions d'Arménie / 20:00 / mardi 27 novembre 2012 L'art du duduk / Chants sacrés d'Arménie /

Tarif D (18€) € Billetterie

Salle des concerts

Première partie : L'Art du duduk Entracte Seconde partie : Chants sacrés d'Arménie Patarag - Armenian Divine Liturgy Mighty Lord, reach us with your help Christ in our midst has been revealed The Sanctus The one holy The Hymn of Communion We give thanks to you Blessed the name of the Lord M.Ayrivanetsi My heart trembles / Armenian Sacred Song / Arrangement by Komitas Sharakan May we remember your name in the night / Armenian liturgical song / Arrange-ment by Komitas Armenian Folk Song / Arrangement by Komitas It's spring The Plowmen's Song of Lori You are strong like a plane tree Dancing Songs Threshing Song The Plowen's Song Get up

Lévon Minassian duduk Artur Ghasabyan duduk Armen Ghazaryan duduk Tigran Zakaryan duduk - Armenian Voices Sona Hovhannisyan direction Gevorg Avetisyan basse Vahagn Babloyan basse Areg Ghaghramanyan basse Kim Sargsyan basse Artur Manukyan ténor Edgar Varosyan ténor Narine Voskanyan alto

Première partie

Elle est inoubliable, la sonorité envoûtante du duduk, sorte de hautbois armé-nien. Lévon Minassian en maîtrise les moindres inflexions dans les contextes musicaux les plus divers : on l’a entendu préluder à une chanson de Peter Ga-briel avec de sinueuses improvisations, on reconnaît son timbre poignant dans

l’album Sacred Love de Sting ou dans les bandes originales de films comme La Dernière Tentation du Christ de Martin Scorsese.

Seconde partie

L’autre grande tradition arménienne, c’est celle qui prend sa source dans le tra-vail ethnomusicologique de collecte mené par le père Komitas (1869-1935). Ses œuvres chorales ont puisé dans les mélodies populaires ou liturgiques de son pays, tout en apportant à un répertoire jusqu’alors essentiellement monodique toutes les richesses de la polyphonie. Les Armenian Voices sont les interprètes dévoués de ce précieux héritage.

La deuxième partie du concert - The Armenian Voices - sera retransmis sur France Musique, le 26 décembre 2012 à 22h30.

Avec le soutien de l'Union Générale Arménienne de Bienfaisance (UGAB)

Ecouter un extrait audio Ici

http://www.citedelamusique.fr/francais/evenement.aspx?id=12243

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Forum

Musiques arméniennes /15:00 / samedi 1 décembre 2012 /

Amphithéâtre

Tarif D (18€) € Billetterie

15h Table ronde Animée par Taline Ter Minassian, historienne Avec la participation d’Estelle Amy de la Bretèque, ethnomusicologue, Gérard Der Haroutiounian, musicologue, et Aram Kerovpyan, musicien et musicologue

17h30 Concert

Oeuvres de Aram Khatchaturian, Adam Khudoyan, Arno Babajanyan, Eduard Hayrapetyan, Edvard Mirzoyan

Narek Hakhnazaryan violoncelle Gayane Akhnazaryan piano

Si l'on peut parler de plusieurs Arménies - des royaumes médiévaux à la répu-blique actuelle, des provinces historiques partagées entre plusieurs empires aux communautés de la diaspora contemporaine, éclatées dans l'espace mondial - comment cette réalité se reflète-t-elle dans les musiques ?

Un parcours des répertoires musicaux de tradition orale ou écrite, allant du chat liturgique au rabiz contemporain en passant par la musique des troubadours (achough) et la musique des compositeurs des XIXe et XX siècles, influencés par l'Occident et l'Orient, permettra de saisir la complexité de la question et de dé-couvrir ces musiques souvent mal connues.

Pour terminer ce forum, le jeune prodige Narek Hakhnazaryan (qui vient de rem-porter le premier prix du Concours international Tchaïkovski de Moscou en 2011) donne un récital accompagné par sa mère au piano, avec des compositions rares.

Ce concert sera retransmis sur France Musique le 27 décembre 2012 à 14h.

Avec le soutien de l'Union Générale Arménienne de Bienfaisance (UGAB)

http://www.citedelamusique.fr/francais/evenement.aspx?id=12243

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Concert

Tigran Hamasyan / 20:00 / samedi 1 décembre 2012 L'Arménie de Ti-gran /

Tarif B (32€ - 26€) € Billetterie

Salle des concerts

Première partie Musique classique et jazz

Varduhi Yeritsyan piano Tigran Hamasyan piano

Seconde partie Musique traditionnelle et jazz

Tigran Hamasyan Trio Tigran Hamasyan piano Sam Minaie basse Arthur Hnatek batterie invités Charles Altura guitare Norayr Kartashyan duduk

Né en 1987 à Gyumri en Arménie, Tigran Hamasyan est une météorite sur la scène du jazz. Après New Era, gravé en 2007 avec les frères Moutin, après l’éclectique Red Hail, enregistré l’année suivante avec son groupe baptisé Aratta

Rebirth, son cinquième album solo, A Fable, donne en 2011 la pleine mesure de la virtuosité et du lyrisme de son jeu. Le pianiste puise volontiers dans le répertoire populaire – il a ainsi arrangé une mélodie traditionnelle intitulée Kakavik (« La Petite Perdrix ») – ainsi que dans la poésie arménienne, chantant des vers de Hovhannes Tumanyan (1869- 1923). Pour ce concert, il se produit d’abord avec la jeune pianiste Varduhi Yeritsyan, qui fut l’élève de Brigitte Engerer ; puis, avec son trio, il invite Norayr Karta-shyan, maître du duduk et de la fl ûte blul.

Avec le soutien de l'Union Générale Arménienne de Bienfaisance (UGAB)

http://www.citedelamusique.fr/francais/evenement.aspx?id=12244

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Cité de la musique 221, avenue Jean-Jaurès 75019 Paris

Informations pratiques :

http://www.citedelamusique.fr/francais/cite/infos_pratiques/infos.aspx

http://www.citedelamusique.fr/francais/cycle.aspx?id=453

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=68935

Agenda - 1 décembre 2012/Concert : L'Arménie de Tigran (Hamasyan)Agenda - 1 décembre 2012/Concert : L'Arménie de Tigran (Hamasyan) - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous an-nonce le concert de Tigran Hamasyan "L'Arménie de Tigran" le samedi 1 décembre 2012 à 20:00 dans la Salle des concerts.

Publié le 29 octobre 2012

Citedelamusique.fr

Concert

Tigran Hamasyan L'Arménie de Tigran

samedi 1 décembre 2012 / 20:00 Salle des concerts

Première partie

Musique classique et jazz

Varduhi Yeritsyan piano Tigran Hamasyan piano

Seconde partie Musique traditionnelle et jazz

Tigran Hamasyan Trio Tigran Hamasyan piano Sam Minaie basse Arthur Hnatek batterie invités Charles Altura guitare Norayr Kartashyan duduk

Réservez dès maintenant

Tarif B (32€ - 26€) samedi 1 décembre 2012 20:00

Né en 1987 à Gyumri en Arménie, Tigran Hamasyan est une météorite sur la scène du jazz. Après New Era, gravé en 2007 avec les frères Moutin, après l’éclectique Red Hail, enregistré l’année suivante avec son groupe baptisé Aratta Rebirth, son cinquième album solo, A Fable, donne en 2011 la pleine mesure de la virtuosité et du lyrisme de son jeu. Le pianiste puise volontiers dans le répertoire populaire – il a ainsi arrangé une mélodie traditionnelle intitulée Kakavik (« La Petite Perdrix ») – ainsi que dans la poésie arménienne, chantant des vers de Hovhannes Tumanyan (1869- 1923). Pour ce concert, il se produit d’abord avec la jeune pianiste Varduhi Yeritsyan, qui fut l’élève de Brigitte Engerer ; puis, avec son trio, il invite Norayr Karta-shyan, maître du duduk et de la fl ûte blul.

Avec le soutien de l'Union Générale Arménienne de Bienfaisance (UGAB)

http://www.citedelamusique.fr/francais/evenement.aspx?id=12244

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=68439

Agenda - Séminaire : « La confiscation des biens armé-niens après le génocide »

Séminaire : « La confiscation des biens arméniens après le génocide » - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Chaque mois, le CEGES (Centre d’étude et de documentation Guerre et Sociétés contempo-raines) organise des séminaires sur des thèmes qui s’inscrivent dans sa sphère d’intérêt. Le mercredi 5 décembre 2012, un séminaire (en

néerlandais), consacré au génocide arménien et à la confiscation des biens de la population arménienne en 1915, sera donné à Bruxelles à 14h30 par Ugur Ümit Üngör, professeur assistant à l’Université d’Utrecht et chercheur auprès du NIOD (Instituut voor oorlogs-, Holo-caust- en Genocidestudies). Üngör viendra présenter ses recherches sur l’expropriation massive des Arméniens par les Jeunes Turcs en 1915. Sur la base de nouvelles recherches archivistiques, il explore la manière dont ces confiscations ont été organisées sur le terrain et comment les élites locales y ont participé. Il démontre comment ces ex-propriations systématiques d’Arméniens se sont souvent faites au bé-néfice de Turcs auxquels leur propriété et leur fortune ont été attri-buées. Il s’agit aussi de la montée d’un nationalisme économique turc et les conséquences du processus génocidaire sur le plan de l’écono-mie. Bref, un séminaire passionnant en perspective. Souhaitons qu’une solution soit trouvée pour que la conférence de Ugur Ümit Üngör soit traduite en français.

Publié le 19 novembre 2012

CEGES

Le Centre d'Etudes et de Documentation Guerre et Sociétés contemporaines (Ceges/Soma) est une institution fédérale de recherche consacrée aux guerres et aux conflits du 20e siècle, et à leur impact sur la Belgique. Fondé en 1969, il rassemble de la documentation, effectue des recherches et organise des activi-tés académiques et publiques. Cette documentation peut être sondée via le ca-talogue en ligne disponible sur ce site et consultée dans la salle de lecture du bâtiment historique Art Déco du Centre, situé square de l'Aviation à Bruxelles.

Séminaire avec Ugur Ümit Üngör: "Onteigening en vernietiging: geno-cide en de confiscatie van Armeens bezit in 1915" - Ceges, 14h.30.

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Message du CEGES :

Bruxelles, le 14 novembre 2012

Chaque mois, le CEGES (Centre d’étude et de documentation Guerre et Sociétés contemporaines) organise des séminaires sur des thèmes qui s’inscrivent dans sa sphère d’intérêt.

Le mercredi 5 décembre, nous organisons un séminaire consacré au génocide arménien et à la confiscation des biens de la population arménienne en 1915. Ce séminaire (en néerlandais) sera donné par Ugur Ümit Üngör, profes-seur assistant à l’Université d’Utrecht et chercheur auprès du NIOD (Instituut voor oorlogs-, Holocaust- en Genocidestudies).

Üngör viendra présenter ses recherches sur l’expropriation massive des Armé-

niens par les Jeunes Turcs en 1915. Sur la base de nouvelles recherches archi-vistiques, il explore la manière dont ces confiscations ont été organisées sur le terrain et comment les élites locales y ont participé. Il démontre comment ces expropriations systématiques d’Arméniens se sont souvent faites au bénéfice de Turcs auxquels leur propriété et leur fortune ont été attribuées. Il s’agit aussi de la montée d’un nationalisme économique turc et les conséquences du processus génocidaire sur le plan de l’économie. Bref, un séminaire passionnant en pers-pective.

Nous vous invitons dès lors à venir écouter cet exposé qui sera suivi d’un débat.

Ugur Ümit Üngör est historien et sociologue. Ses recherches portent sur les pro-cessus de formation des nations et, plus spécifiquement, sur les phénomènes de violence de masse et de violence ethnique. Il a d’ores et déjà publié deux ou-vrages: Confiscation and Destruction: The Young Turk Seizure of Armenian Prop-erty et The Making of Modern Turkey: Nation and State in Eastern Anatolia, 1913-1950. Ce dernier ouvrage lui a valu deux prix.

Le séminaire a lieu le 5 décembre dans la salle de conférence du CEGES, 29, Square de l’Aviation à 1070 Bruxelles. Il débute à 14 h 30. Accès libre sur ins-cription via le 02/556.92.11 ou par courrier électronique à l’adresse [email protected].

Nous espérons avoir le plaisir de vous y rencontrer

Rudi van Doorslaer, Chantal Kesteloot, directeur responsable histoire publique

Adresse

Square de l'Aviation 29 – 1070 Bruxelles

Voiture Il est possible, quoique malaisé, de se garer sur le boulevard du Midi. La sécurité des véhicules n'est pas assurée.

Métro Station "Gare du Midi" (ligne 2 et ligne 6).

Trains Gare de Bruxelles-Midi.

Trams Station "Gare du Midi": 3, 4, 51, 81, 82, 83. Station "Lemonnier": 3, 4, 51, 81, 82, 83 (puis traverser les boulevards du Midi/Poincaré).

Autobus Station "Gare du Midi": 27, 49, 50, 78 + quelques lignes des TEC et de De Lijn.

Lire aussi :

Le Collectif VAN dénonce : l'argent du crime finance la négation du génocide http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=63967

Uğur Ümit Üngör - Interview http://armeniantrends.blogspot.fr/2009/12/ugur-umit-ungor-interview.html

TÉLÉCHARGER :  Invitation http://www.collectifvan.org/pdf/12-21-54-

19-11-12.pdf

URL originale:

http://www.cegesoma.be/cms/index_fr.php

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=68987

Agenda - Hate Radio : Conférences autour des génocides

Agenda - Hate Radio : Conférences autour des génocides - Agenda Col-lectif VAN - www.collectifvan.org - A partir du 5 décembre 2012, à l'ini-tiative de Milo Rau, metteur en scène de Hate Radio, et de la directrice du Centre Iriba pour le Patrimoine Multimédia Rwanda, Assumpta Mugi-raneza, la soirée continue après la pièce de théâtre Hate Radio, avec une brève conférence suivie d'une discussion avec le public en pré-sence de personnalités.

Accès libre au Théâtre de la Villette à Paris sur présentation du billet pour la représentation théâtrale.

Votre billet d'entrée à la représentation théâtrale de Hate Radio donne accès gratuitement à toutes les conférences. Gardez-le donc précieusement si vous désirez revenir par la suite pour suivre d'autres conférences.

Publié le 16 novembre 2012

La Villette

Conférences autour de la pièce Hate Radio de IIPM / Milo Rau

La pièce Hate Radio de IIPM/Milo Rau, qui se joue du 4 au 15 décembre au parc de la Villette aborde le sujet du génocide de Tutsi. A la suite de ces représenta-tions, nous vous proposons des conférences et un temps d'échange en présence de personnalités.

Conférences autour du thème de la pièce Hate radio

À partir du 5 décembre, à l'initiative du metteur en scène Milo Rau et d'Assump-ta Mugiraneza directrice du Centre Iriba pour le Patrimoine Multimédia, Rwanda, la soirée continue avec une brève conférence suivie d'une discussion avec le pu-blic en présence de personnalités.

Programme conçu et réalisé Assumpta Mugiraneza, Directrice du Centre IRIBA pour le Patrimoine Multimédia, Rwanda. Modération : Assumpta Mugiraneza et Milo Rau

Le programme détaillé

Mercredi 5 décembre : Les médias dans le génocide des Tutsi, au Rwanda. Patrick de Saint Exupery, journaliste - reporteur, responsable de la revue XXI Au-delà de la pièce de théâtre, la RTLM est une réalité, une épreuve de la mo-dernité de ce crime du 20e siècle qui s'inscrit dans la boucle infernale de l'époque : presse écrite-radio-propagande dans la vie des Rwandais au quoti-dien. Quelle part de responsabilité ont eu les médias face au génocide des Tutsi, en 1994 ?

Jeudi 6 décembre : Les arts face au spectre du génocide, cinéma, théâtre etc. Par Dominique Lurcel, metteur en scène, fondateur et directeur de la compagnie passeurs de mémoire. La propagande génocidaire n'hésite pas à instrumentaliser les créations artis-tiques. Que peut faire l'art face à un génocide ? Comment l'art peut-il aider dans la reconstruction post génocide ?

Vendredi 7 décembre : Propagande et médias de la haine dans les génocides, au Rwanda et dans la Shoah. Yves Ternon, médecin et historien, Paris IV et Mémorial de la Shoah de Paris. La propagande, un art de la manipulation des esprits : on rappellera les mo-ments forts de certaines propagandes à travers un regard transversal.

Samedi 8 décembre : Mots et Maux de Génocide - Traumatisme. Par Régine Waintrater, maître de conférence à Paris VII, psychologue, psychana-

lyste, psychothérapeute. Psychologue, psychothérapeute, Régine Waintrater est spécialiste dans le témoi-gnage de l'extrême et du traumatisme.

Mardi 11 décembre : Rwanda, Médias du génocide et la justice internationale. Par Antoine Garapon. Ancien magistrat, secrétaire général de l'Institut des Hautes Etudes sur la Justice. RTLM devant le TPIR ou comment la justice internationale a traité la question des médias de la haine dans le génocide des Tutsi. Quel type de réparation pou-vait-on attendre ? Quel traitement peut-on prescrire aujourd'hui aux médias rwandais ? Comment imaginer une prévention qui marche ici ou ailleurs?

Mercredi 12 décembre : Travail d'histoire face à un génocide de proximité au cœur de l'Afrique. Par Stéphane Audoin-Rouzeau : Historien, directeur de recherche à l'école des Hautes Etudes en Sciences Sociales. Ce spécialiste des violences extrêmes qualifie ce qui s'est passé au Rwanda au printemps 94 comme au-delà de tout ce que nous savions jusqu'ici. Il reconnaît avoir mis longtemps à saisir l'aspect génocidaire de ces massacres... Quel sens prend le travail d'histoire dans ces conditions ? Quels en sont les écueils.

Jeudi 13 décembre : Travail d'histoire - les historiens de la Shoah face au génocide des Tut-si. Par Georges Bensoussan, historien directeur de la Revue d'histoire de la Shoah. Une barbarie africaine ou un crime moderne qu'on refuse de voir ? Qu'en a-t-on retenu ? Que pouvons-nous faire aujourd'hui ?

Vendredi 14 décembre : Travail d'histoire - La représentation ou comment faire partager les ex-périences singulières ? Par Nathan Réra,Doctorant en sciences historiques et humanités. « Rwanda, de l'archive à la représentation. La photographie et le cinéma à l'épreuve du géno-cide des Tutsi (1994-2012). » Cinéma, théâtre, peinture ou dessins, lorsque l'intervention du tiers propose un espace pour dire l'indicible, partager une histoire individuelle en témoignage comme un patrimoine collectif. Cas du Rwanda.

Samedi 15 décembre : Travail d'histoire - RTLM 20 ans après : langage de la haine et la socié-té post-génocidaire. Assumpta Mugiraneza, psychosociologue, directrice du Centre IRIBA et du projet « Dire, Penser... Ecrire l'histoire du génocide ». Construire et donner accès au patrimoine audiovisuel pour transmettre l'histoire et participer à la prévention.

Programme sous réserve de modifications

Lire aussi :

Agenda - Théâtre de la Villette : « Hate Radio » ou le rôle de la radio dans le gé-nocide des Tutsi

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=68063

http://www.villette.com/fr/Conferences-Hate-radio-2012.htm

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=68986

Agenda - 7 décembre: Présentation du livre de Zavèn Bi-bérian

Agenda - 7 décembre: Présentation du livre de Zavèn Bibérian - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

Publié le 30 octobre 2012

UGAB Europe

L’UGAB Paris/IDF a le plaisir de vous convier à la soirée de présentation du livre

de Zavèn Bibérian “Le Crépuscules des Fourmis ” (Genève, Métispresses, 2012)

par son traducteur, Hervé Georgelin,

le 7 décembre 2012, à 20h30

au Centre Culturel Alex Manoogian de l’UGAB

118 rue de Courcelles, Paris 17e

Lectures du texte original par Megerditch Basma

La soirée sera animée par Raymond Kévorkian

http :// agbueurope . org / conference / livre - zavenbiberian /

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=68499

Agenda - Théâtre de la Villette : « Hate Radio » ou le rôle de la radio dans le génocide des TutsiAgenda - Théâtre de la Villette : « Hate Radio » ou le rôle de la radio dans le génocide des Tutsi - Agenda Collectif VAN - www.collectif-van.org - La radio de la haine (Hate Radio) était la Radio-télévision Libre des Mille Collines (RTLM), le vecteur audio du génocide des Tutsi. La pièce Hate Radio retrace l'ordinaire de la RTLM, dans un studio ins-tallé à l'identique. Des artistes rwandais, qui ont vécu la situation, prêtent leurs visages et leurs voix à la haine au travail, dans son cos-tume de tous les jours. Et en appellent in fine à notre vigilance, si un simple stimulus sonore suffit à réveiller le racisme extrême. La pièce de théâtre « Hate Radio » se tiendra du 4 au 15 décembre 2012 au Théâtre de la Villette à Paris. Texte et Mise en Scène: Milo Rau. Avec Afazali De-waele, Sébastien Foucault, Estelle Marion, Nancy Nkusi, Diogène Nta-rindwa (Atome). Tout comme les associations tutsi Ibuka France et Sur-vie, le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] est partenaire de cet événement aux côtés de Libération, iNRocKup-tibles, A nous Paris, la Fnac, nova-le Grand Mix, Théâtre on-line, afrique in visu, africultures et Slate Afrique.

La Villette

Théâtre « Hate Radio » de IIPM / Milo Rau

(International Institut of Political Murder) Première en France. Si on avait cherché un moyen efficace et rapide d'empêcher le génocide au Rwanda, nous dit le journaliste américain Philip Gourevitch, arrêter les émissions de la radio RTLM aurait pu être un bon début.

La pièce

La radio de la haine (Hate Radio) était la Radio-télévision Libre des Mille Collines (RTLM), le vecteur audio du génocide des Tutsi. La pièce retrace l'ordinaire de la RTLM, dans un studio installé à l'identique. Des artistes rwandais, qui ont vécu la situation, prêtent leurs visages et leurs voix à la haine au travail, dans son cos-tume de tous les jours. Et en appellent in fine à notre vigilance, si un simple sti-mulus sonore suffit à réveiller le racisme extrême.

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Autour du spectacle

A partir du 5 décembre, à l'initiative du metteur en scène Milo Rau et d'Assump-ta Mugiraneza, directrice du Centre Iriba pour le Patrimoine Multimédia, Rwanda, la soirée continue avec une brève conférence suivie d'une discussion avec le pu-

blic en présence de personnalités. Accès libre sur présentation du billet.

Votre billet d'entrée à la représentation théâtrale de Hate Radio donne accès gratuitement à toutes les conférences. Gardez-le donc précieusement si vous désirez revenir par la suite pour suivre d'autres conférences.

Mercredi 5 décembre : Les médias dans le génocide des Tutsi, au Rwanda.

Jeudi 6 décembre : Les arts face au spectre du génocide, cinéma, théâtre etc.

Vendredi 7 décembre : Propagande et médias de la haine dans les génocides, au Rwanda et dans la Shoah.

Samedi 8 décembre : Mots et Maux de Génocide - Traumatisme.

Mardi 11 décembre : Rwanda, Médias du génocide et la justice internationale.

Mercredi 12 décembre : Travail d'histoire face à un génocide de proximité au cœur de l'Afrique.

Jeudi 13 décembre : Travail d'histoire - les historiens de la Shoah face au génocide des Tutsi.

Vendredi 14 décembre : Travail d'histoire - La représentation ou comment faire partager les expériences singulières ?

Samedi 15 décembre : Travail d'histoire - RTLM 20 ans après : Langage de la haine et la société post-gé-nocidaire.

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Générique Distribution

Texte et Mise en Scène: Milo Rau Dramaturgie et Production: Jens Dietrich Scénographie et costumes Anton Lukas Avec Afazali Dewaele, Sébastien Foucault, Estelle Marion, Nancy Nkusi, Diogène Ntarindwa (Atome)

Conception son et vidéo Marcel Bächtiger Direction de production Milena Kipfmüller Relations publiques Yven Augustin Collaboration scientifique Eva-Maria Bertschy Assistant son et vidéo Jens Baudisch Collaboration à la conception son Peter Göhler Charte graphique Nina Wolters Web design Jonas Weissbrodt Documentation Lennart Laberenz (film), Daniel Seiffert (photo) Conseiller académique Marie-Soleil Frère, Assumpta Muginareza, Simone Schlindwein En partenariat avec les Villes de Brégence (Autriche): Eva Birkenstock; de Zü-rich : Hayat Erdogan; de Berne : Eva Bertschy; de Bâle: Rolf Bossart Casting Bruxelles et Genève Sebastiâo Tadzio Casting Kigali Didacienne Nibagwire

Hate Radio est une production d'IIPM - International Institut of Political Murder Berlin/Zürich avec Migros-Kulturprozent Schweiz, Kunsthaus Bregenz, Hebbel am Ufer (HAU) Berlin, Schlachthaus Theater Bern, Beursschouwburg Brüssel, Migro Museum für Gegenwartskunst Zürich, Kasern Basel, Südpol Luzern, Verbrecher Verlag Berlin, Kigali Genocide Memorial Centre, Ishyo Arts Centre Kagali Avec le soutien de Hauptstadkulturfonds (HKF), Migros-Kulturprozent Schweiz, Pro Helve-tia-Schweizer Kulturstiftung, Kulturelles.bl (Basel), Bildungs et Kulturdeparte-ment des Kantons Luzern, Amt fûr Kultur St. Gallen, Ernst Göhner Stiftung, Stan-ley Thomas Johnson Stiftung, Alfred Toepfer Stiftung F.V.S, GGG Basel, Goethe Institut Brüssel, Goethe Institut Johannesburg, Brüssels Airlines, Spacial Solu-tions, Commission Nationale de Lutte contre le Génocide (CNLG), Deutscher Ent-wicklungsdienst (DED), Contact FM Kigali, Ibuka Rwanda (Dachorganisation de-rOpferverbânde des Genozids in Ruanda) et la Hochschule der Künste Bern (HKB), Friede Springer Stiftung.

Lire aussi:

Agenda - Hate Radio : Conférences autour des génocides

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=68986

http://www.villette.com/fr/agenda/theatrealaVillette-Hate-radio.htm

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=68063

Agenda - Exposition "Mémoire des départs - départs de mémoires ?"

Agenda - Exposition "Mémoire des départs - départs de mémoires ?" - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - L'exposition de peintures et textes "Mémoire des départs - départs de mémoires ?" de Francine

MAYRAN se prolonge à Luxembourg jusqu'au 10 décembre 2012, du lundi au vendredi de 9.00-11.30 h et 14.00-17.00 h.

Publié le 8 novembre 2012

Exposition "Mémoire des départs - départs de mémoires ?

jusqu'au 10 décembre 2012

du lundi au vendredi de 9.00-11.30 h et 14.00-17.00 h

au Centre de Documentation et de Recherche sur l'Enrolement Forcé Mémorial de la déportation 3A rue de la déportation L-1415 LUXEMBOURG Pour toute information et pour prolonger avec elle le parcours européen de l'ex-position: Francine MAYRAN [email protected] http://www.fmayran.com

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=68754

Agenda - Exposition "Chypre entre Byzance et l’Occident, IVe-XVIe siècle"

Agenda - Exposition "Chypre entre Byzance et l’Occident, IVe-XVIe siècle" - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Du 28 Octobre 2012 au 28 Janvier 2013.

Publié le 6 novembre 2012

Louvre.fr

Chypre entre Byzance et l’Occident, IVe-XVIe siècle

Du 28 Octobre 2012 au 28 Janvier 2013

Cette exposition se propose de retracer l’histoire artistique singulière de Chypre depuis le IVe siècle, date de la fondation de Constantinople et du triomphe de la religion chrétienne dans tout l’Empire romain, jusqu’à la conquête de l’île par les Turcs en 1571.

L’île de Chypre, aux portes de l’Orient, est d’abord jusqu’au VIIe siècle une riche province de l’Empire byzantin, puis se situe jusqu’au Xe siècle au coeur de la

lutte entre Arabes et Byzantins. En 965, elle redevient pleinement byzantine pour deux siècles. Conquise par Richard Coeur de Lion en 1191, à l’issue de la troisième croisade, elle échoit, l’année suivante aux Lusignan, qui y fondent un royaume, lui-même cédé en 1489 aux Vénitiens. Chypre est alors l’un des joyaux de la Sérénissime, jusqu’à la conquête turque de 1571.

L’exposition, complétée par un « dossier » du département des Sculptures sur l’archéologue et historien de l’art Camille Enlart, rassemble pour la première fois des oeuvres d’une dizaine de musées chypriotes, des collections de l’évêché de Nicosie et de plusieurs autres. S’y ajoutent des prêts extérieurs importants pro-venant des collections publiques françaises, italiennes, américaines, hongroises et britanniques. On y trouvera des éclairages successifs sur chacune des grandes périodes de l’histoire médiévale contrastée de Chypre, tour à tour by-zantine, latine, gothique et vénitienne, mais traversée d’un bout à l’autre par la force de l’héritage byzantin.

Commissaire(s) :

Jannic Durand, conservateur général, adjoint au directeur du département des Objets d’art du musée du Louvre

http://www.louvre.fr/expositions/chypre-entre-byzance-et-l-occident-ive-xvie-siecle

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=68647

Agenda - Editons Parenthèses: Mémoires culinaires du Bosphore de Takuhi TovmasyanAgenda - Mémoires culinaires du Bosphore de Takuhi Tovmasyan - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Mémoires culinaires du Bosphore de Takuhi Tovmasyan - Editons Parenthèses - Collection dia-sporales - Traduit du turc par Haldun Bayri. Croisant recettes de cuisine et souvenirs familiaux, cette promenade gourmande nous mène des ré-gions de Thrace orientale aux rives du Bosphore, à Istanbul. Mezzés, grandes tablées, «repas de pauvre», ou délicates bouchées dignes des palais se retrouvent dans des plats simples ou très élaborés...

Publié le 15 novembre 2012

Diasporamag

Mémoires culinaires du Bosphore

Riches de diverses influences gastronomiques, ces recettes composent le ta-

bleau d’un amour pour la table et le partage. Des voix résonnent qui nous font partager les souvenirs de ces êtres authentiques, moments heureux, fêtes cha-leureuses, exils et douleurs. Depuis les bords de mer aux eaux claires et pois-sonneuses, Takuhi Tovmasyan nous dévoile sa maison en bois d’enfance puis l’atelier de son père au Bazar des bijoutiers. Par le charme infini des «feuilles de vigne» et autres plats mythiques, on découvrira les portraits et les photogra-phies des artisans de cette transmission culinaire, notamment deux grand-mères lumineuses à qui le livre est dédié. Empreint d’émotion et de pudeur, ce monde de saveurs est une mémoire vivante.

16,5 x 23 cm, 144 pages, nombreuses illustrations en bichromie, 2012. isbn 978-2-86364-270-2 / 22 €

Takuhi Tovmasyan

Éditrice, Takuhi Tovmasyan est née un lundi de Pâques, à Istanbul, dans le quar-tier de Yédikulé, à l’ombre des remparts antiques. D’une jeunesse stambouliote entourée de parents, d’amis et de voisins, elle garde les fortes sensations de «la ville» immortalisée par le photographe Ara Guler.

Elle est parmi les fondateurs, en 1993, de la maison d’édition Aras, projet mené par l’écrivain Meguerditch Margossian et un groupe d’intellectuels. Elle consacre toute sa passion et sa générosité pour ouvrir une «fenêtre» sur la littérature et la culture arméniennes, notamment en langue turque. En tant qu’auteur, c’est dans cette volonté de transmission qu’elle prend la plume, pour mêler cuisine et histoire familiale. Son livre publié en turc, a connu un vif succès et a fait l’objet de nombreuses rééditions et de plusieurs traductions

Editons Parenthèses

72, cours Julien — 13006 Marseille — France courriel : [email protected]

http://www.diasporamag.com/magazine/livresalaune/874503a0fb0e5570232/index.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=68956

Agenda - Editons Parenthèses: Mémoires culinaires du Bosphore de Takuhi TovmasyanAgenda - Mémoires culinaires du Bosphore de Takuhi Tovmasyan - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Mémoires culinaires du Bosphore de Takuhi Tovmasyan - Editons Parenthèses - Collection dia-sporales - Traduit du turc par Haldun Bayri. Croisant recettes de cuisine et souvenirs familiaux, cette promenade gourmande nous mène des ré-gions de Thrace orientale aux rives du Bosphore, à Istanbul. Mezzés, grandes tablées, «repas de pauvre», ou délicates bouchées dignes des

palais se retrouvent dans des plats simples ou très élaborés...

Publié le 15 novembre 2012

Diasporamag

Mémoires culinaires du Bosphore

Riches de diverses influences gastronomiques, ces recettes composent le ta-bleau d’un amour pour la table et le partage. Des voix résonnent qui nous font partager les souvenirs de ces êtres authentiques, moments heureux, fêtes cha-leureuses, exils et douleurs. Depuis les bords de mer aux eaux claires et pois-sonneuses, Takuhi Tovmasyan nous dévoile sa maison en bois d’enfance puis l’atelier de son père au Bazar des bijoutiers. Par le charme infini des «feuilles de vigne» et autres plats mythiques, on découvrira les portraits et les photogra-phies des artisans de cette transmission culinaire, notamment deux grand-mères lumineuses à qui le livre est dédié. Empreint d’émotion et de pudeur, ce monde de saveurs est une mémoire vivante.

16,5 x 23 cm, 144 pages, nombreuses illustrations en bichromie, 2012. isbn 978-2-86364-270-2 / 22 €

Takuhi Tovmasyan

Éditrice, Takuhi Tovmasyan est née un lundi de Pâques, à Istanbul, dans le quar-tier de Yédikulé, à l’ombre des remparts antiques. D’une jeunesse stambouliote entourée de parents, d’amis et de voisins, elle garde les fortes sensations de «la ville» immortalisée par le photographe Ara Guler.

Elle est parmi les fondateurs, en 1993, de la maison d’édition Aras, projet mené par l’écrivain Meguerditch Margossian et un groupe d’intellectuels. Elle consacre toute sa passion et sa générosité pour ouvrir une «fenêtre» sur la littérature et la culture arméniennes, notamment en langue turque. En tant qu’auteur, c’est dans cette volonté de transmission qu’elle prend la plume, pour mêler cuisine et histoire familiale. Son livre publié en turc, a connu un vif succès et a fait l’objet de nombreuses rééditions et de plusieurs traductions

Editons Parenthèses

72, cours Julien — 13006 Marseille — France courriel : [email protected]

http://www.diasporamag.com/magazine/livresalaune/874503a0fb0e5570232/index.html

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Agenda - Thessalonique : la magie d’une ville mosaïque

Agenda - Thessalonique : la magie d’une ville mosaïque - Agenda Col-lectif VAN - www.collectifvan.org - Les frères Marc et Sylvain Yaghlekd-jian, amoureux de Grèce du nord, et auteurs d’un remarquable guide sur la Thrace, ont préparé un ouvrage sans équivalent sur Thessalo-nique. Livre d’histoire, guide du voyageur, ouvrage de gastronomie. Il réunit, avec de belles illustrations inédites, une somme d’informations qui surprendra plus d’un vieux Thessalonicien. Marc et Sylvain Yagh-lekdjian sillonnent la Grèce depuis des années. Quand bien même ce pays fait dorénavant souvent l'actualité, il reste largement méconnu. Leur nouvel ouvrage s’intitule "Thessalonique, une ville hors du com-mun ou la magie d'une ville mosaïque".

Thessalonique : Ville hors du commun ou la magie d’une ville mo-saïque.

Les frères Marc et Sylvain Yaghlekdjian, amoureux de Grèce du nord, et auteurs d’un remarquable guide sur la Thrace, ont préparé un ouvrage sans équivalent sur Thessalonique. Livre d’histoire, guide du voyageur, ouvrage de gastronomie, il réunit, avec de belles illustrations inédites, une somme d’informations qui sur-prendra plus d’un vieux Thessalonicien. Marc et Sylvain Yaghlekdjian sillonnent la Grèce depuis des années. Quand bien même ce pays fait dorénavant souvent l'actualité, il reste largement méconnu.

Leur nouvel ouvrage : "Thessalonique, une ville hors du commun ou la magie d'une ville mosaïque" est présenté sur le site du Consulat général de France à Thessalonique (http://www.ambafrance-gr.org/Thessalonique-Ville-hors-du-com-mun).

C'est en quelque sorte à une initiation à la grande ville du nord de la Grèce, que Marc et Sylvain Yaghlekdjian convient les lecteurs. Son histoire, ses principales institutions, les principaux évènements qui s'y déroulent au long de l'année, ses équipements culturels, ses courants artistiques (littéraires, picturaux...), quelques aspects de son économie, de sa vie sociale, y sont présentés.

Ses églises, joyaux de l'art byzantin, ses remparts, ses monuments ottomans, l’histoire de ses diverses communautés humaines confèrent à Thessalonique une âme protéiforme : grecque bien sûr, mais aussi balkanique, …mais encore, juive, arménienne, sans oublier son histoire romaine, byzantine, ottomane, mais aussi franque et française. Son architecture des 19ème et 20ème siècles sur-prendra. Thessalonique reste un grand centre intellectuel et culturel. La crise des "Zélotes" préfigure la crise sociale européenne du 14ème siècle... Thessalo-nique fut un des ferments de la Renaissance européenne au 15ème siècle. C’est la ville de Saint Démètre, de Cyrille et Méthode mais aussi de Grégoire Palamas, Barlaam, Nicolas Cabasilas, d’Anne Paléologue (Anne de Savoie) et de tant d’autres. On y goûte une gastronomie savoureuse, enrichie d'influences diverses et y entend du rébétiko. Aller à Thessalonique, c’est garder en soi la vue que l’on a de la ville, au pied de la tour du Trigone.

Marc & Sylvain Yaghlekdjian "Thessalonique, une ville hors du commun ou la magie d'une ville mosaïque"

A consulter à la bibliothèque de l’Institut français, ou à commander directement aux auteurs à l’adresse e-mail suivante : [email protected] Prix de l’ouvrage :16 euros + frais de port.

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=67578

Agenda - Opposition turque : une maison d'édition pour la liberté d'expression

Agenda - Opposition turque : une maison d'édition pour la liberté d'ex-pression - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Idea Politics Publications (IPY) vient d'être fondée en mai 2012. Les trois premières publications de IPY sont parues ce 1er octobre 2012. Il s'agit de deux livres en turc du journaliste, analyste politique, consultant et éditeur, Erol Özkoray, "Ordu ne işe yarar?" et "Cumhuriyet". Le troisième ou-vrage, quant à lui, est celui en anglais de Nurten Özkoray "Individua-lism & democracy in Turkey".

La ligne directrice des éditions IPY est celle de l’anti-totalitarisme. Idea Politics Publications traite de tous les types de totalitarisme, d'autori-tarisme, de fascisme, et d’autocratie et œuvre pour la défense des li-bertés, de l'égalité et de la justice. En ligne de mire : l'Armée turque, les généraux, les réseaux Ergenekon, l'Etat-profond turc. L'étude en anglais de Nurten Özkoray se penche sur le phénomène de l'individua-lisme en Turquie, et les liens avec la démocratie. Entre valeurs tradi-tionnelles et modernisation, la société turque se trouve dans une phase de transition fascinante. Commencé comme thèse de maîtrise à l'Uni-versité de Boğaziçi, le livre "Individualism & democracy in Turkey" offre un instantané de la société turque vis-à-vis de certaines valeurs et concernant sa relation avec la démocratie. Les principales conclusions de l'étude indiquent une forte emprise du nationalisme et de la religion en Turquie et montre la nécessité du pluralisme afin de stimuler une véritable démocratie. Selon Erol Özkoray, l'absence de "liberté d'ex-pression va être la principale faille politique de ce pays au 21ème siècle".

DISTRIBUTION: ALFA [email protected]

TÉLÉCHARGER :  Idea Politics Publications (IPY)

http://www.collectifvan.org/pdf/10-05-40-3-10-12.pdf

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=67649

Agenda - Parutions : "Géopolitique du Caucase" et "Fin des lois mémorielles"

Agenda - Parutions : "Géopolitique du Caucase" et "Fin des lois mémo-rielles" - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous annonce la parution des derniers numéros de deux périodiques : "Les Grands Dossiers de Diplomatie" qui a publié un article consacré à la géopolitique du Caucase et "Le Débat" où Robert Badinter, ex-garde des Sceaux, parle de la fin des lois mémorielles...

Publié le 26 octobre 2012

Les Grands Dossiers de Diplomatie n°11

Géopolitique du Caucase.

Arménie, Azerbaïdjan, Géorgie, Tchétchénie... Le Caucase, le retour d'une région oubliée ? Contributions des islamistes turcs au renouveau islamique dans le Caucase depuis 1991. Le Caucase du Nord, La Géorgie, l'Arménie, l'Azerbaïdjan.

Les Grands Dossiers de Diplomatie n°11

******************

Le Débat 2012/4 (n° 171)

Fin des lois mémorielles ?

Robert Badinter

Robert Badinter a été garde des Sceaux de 1981 à 1986 et président du Conseil constitutionnel de 1986 à 1995.

Premières lignes

"C’est un privilège pour moi de revenir dans cette université de Panthéon-Sor-bonne et dans ce même amphithéâtre où j’ai enseigné avec bonheur. Sur le pro-blème qui nous occupe aujourd’hui, je vais vous dire très simplement mon point de vue et proposer un état des lieux sur la question des lois dites mémorielles après la décision du Conseil constitutionnel du 28 février 2012...".

Fin des lois mémorielles ?

http://www.cairn.info/revue-le-debat-2012-4-p-96.htm

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=68399

Agenda - Jacky Nercessian salué dans « Les Derniers jours de Stefan Zweig »

Agenda - Jacky Nercessian salué dans « Les Derniers jours de Stefan Zweig » - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

Publié le 23 octobre 2012

Théâtres Parisiens Associés

Les derniers jours de Stefan Zweig, la pièce de Laurent Seksik, mise en scène Gérard Gelas avec Patrick Timsit, Elsa Zylberstein, Jacky Nercessian, Bernadette Rollin, joue au Théâtre Antoine. La critique est unanime à saluer la performance de Jacky Nercessian : "Saluons Jacky Nercessian, impressionnant sous les traits d'Ernst Feder, ancien rédacteur en chef du Berliner Tageblatt et grand ami de Zweig." (Nathalie Simon, Le Figaro). "La découverte c’est Jacky Nercessian qui apporte toute son ironie à ce chemin vers la mort. C’est à la fois brillant, mélan-colique et inquiétant." (Catherine Schwaab, Paris-Match). "Jacky Nercessian fait une composition bouleversante d'Ernest Feder, l'ami. Scène magnifique que celle où il raconte à Zweig les arrestations des Juifs dans toutes les villes d'Alle-magne, terminant par Berlin, ville où réside sa fille. La voix se brise alors révé-lant toute la douleur d'un homme par ailleurs assez froid et cynique." (Nicole Bourbon, Reg'ards).

"Les Derniers Jours de Stefan Zweig" est l’adaptation théâtrale du best-seller de Laurent Seksik, vendu à 100.000 exemplaires et traduit dans plus de dix langues. La pièce nous transporte dans le tourbillon de deux vies, l’ultime voyage de Zweig et de son épouse, Lotte. Ayant fui le nazisme, l’écrivain huma-niste et sa femme, éprise d’absolu, croient trouver à Pétropolis, au Brésil, des ri-vages paradisiaques. Rattrapés par la tourmente, cherchant partout la vie, Ste-fan et Lotte deviennent un couple de légende. Entre la nostalgie des fastes de Vienne, et la folie du carnaval de Rio, la pièce nous livre le spectacle boulever-sant d’une aventure unique. L’histoire du dernier amour de Stefan Zweig.

Les derniers Jours de Stefan Zweig de Laurent Seksik

Mise en scène : Gérard Gelas

Avec :

Stefan Zweig : Patrick Timsit Lotte : Elsa Zylberstein

Ernest Feder : Jacky Nercessian Madame Ban Fiels : Bernadette Rollin Rosaria : Gyselle Soares

Décors : Jean-Michel Adam Costumes : Pascale Bordet Lumières : Gérard Gelas Assistant à la mise en scène : Arny Berry

Première : 27/09/12 Mardi, Mercredi, Jeudi, Vendredi, Samedi à 21h Samedi à 16h

Théâtre Antoine - Simone Berriau 14 boulevard de Strasbourg 75010 Paris http://www.theatresparisiensassocies.com/pieces-theatre-paris/les-derniers-jours-de-stefan-zweig-1203.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=68281

QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN

Rubrique Info Collectif VAN

Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du Collectif VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de la FEAJD), ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de l'actualité.

Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

- nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines organisations externes.

- le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour.

- la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de notre part).

- la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France en Arménie.

Rappel : Vous avez en haut de page, un module Recherche pour retrouver un article. Attention, le champ de saisie ne doit comporter qu'un seul mot. Essayer de cibler en choisissant plutôt des noms propres, pour éviter un trop grand nombre d'occurrences.

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Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le site du Collectif VAN met à jour quotidiennement des dizaines d'articles. Sachez naviguer dans les rubriques !

Rubrique News Tous les articles de la presse française sont mis en ligne dans la Rubrique News (bandeau clignotant : "Toutes les News : cliquez ici pour accéder à la Revue de Presse". http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=4

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Tout sur VAN Mieux connaître le Collectif VAN : rendez vous à la rubrique Tout sur VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=1&page=1

Tout sur VAN : vous y trouverez également les courriers des lecteurs Les courriers des sympathisants du Collectif VAN nous font chaud au coeur et nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que nous menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible, nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en ne gardant que les initiales des sympathisants) :

http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=6137

http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=2203

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Photothèque De nombreux photos-reportages sont disponibles en ligne dans la rubrique Photothèque http://collectifvan.org/rubrique_photo.php?r=6

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France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74Internet : www.france2.frEmail : [email protected]

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Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34Internet : www.cplus.fr

France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00Internet : http://www.france5.fr/Email : http://www.france5.fr/contact/Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm

Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedexTel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00Internet : www.arte-tv.comEmail : [email protected]

M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedexTel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10Internet : www.m6.fr

I-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 ParisTel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01Internet : www.itelevision.fr

LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedexTel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50Internet : www.lci.frQuelques émissions radiosoù les auditeurs peuvent intervenir

Europe 1 www.europe1.frSemaine de 18h55 à 20h00Michel FieldChaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche” en direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et du contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail journalistique : croiser des sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du compromis

entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls de l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles comme en distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field, il suffit d’appeler le 01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier électronique sur www.Europe1.fr.Semaine de 10h30 à 12h00Jean-Marc MorandiniCoup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.

RTL www.rtl.frSemaine de 13h00 à 14h00Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la paroleRendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau présentateur. C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe Hondelatte et Jérôme Godefroy aux commandes du journal de la mi-journée. Pierre-Marie Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous pouvez laisser vos message sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. Chaque vendredi, cette heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs sont à l’honneur avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou d’intervenants extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue avec les auditeurs sur les phénomènes météo de la semaine écoulée ou des deux jours de repos à venir.

France Inter www.radiofrance.frSemaine de 19h20 à 20h00Le téléphone sonneSi vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne...- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms)Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralitéLe répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail : [email protected] et nous donnerons suite !

RMC www.rmcinfo.frBOURDIN & Co Le 1er show radio d'infoDu lundi au vendredi de 6h à 10h.Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).

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L'association des auditeurs de France Culture

L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières.

L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :

- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;

- la préservation de son identité et de sa spécificité ;

- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;

- son ouverture aux différents aspects de la culture ;

- son rayonnement et développement de son influence ;

- sa pérennité.

L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique.

Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected]

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Collectif VAN[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]

Boîte vocale : 09 50 72 33 46 [email protected] - www.collectifvan.org

Collectif VAN - BP 2008392133 Issy-les-Moulineaux Cedex

Les Infos Collectif VAN sur :http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0