A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES … · Web viewSalon d'accueil de l'Hôtel de Ville. Du 26 juin...

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 Avril 2012 : 97ème anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 97 ans de déni : ça suffit ! ------------------------------------------------------------------- VEILLE MEDIA Lundi 2 juillet 2012 Retrouvez les informations sur notre site : http://www.collectifvan.org Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 et Rubrique News (Revue de Presse) : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1 SOMMAIRE Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES

A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES

24 Avril 2012 : 97ème anniversaire du génocide arménien de 1915

perpétré par le gouvernement Jeune-Turc

97 ans de déni : ça suffit !

-------------------------------------------------------------------

VEILLE MEDIA

Lundi 2 juillet 2012

Retrouvez les informations sur notre site :

http://www.collectifvan.org

Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

et Rubrique News (Revue de Presse) :

http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1

SOMMAIRE

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture.

Turquie : Un procès politique géant débute ce 2 juillet Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous propose cette information publiée sur le site susam-sokak.fr, le blog d'Etienne Copeaux, le 1er juillet 2012. Étienne Copeaux est un historien spécialiste du monde turc. Chercheur au Groupe de recherches et d'études sur la Méditerranée et le Moyen-Orient à Lyon, il s'intéresse particulièrement au nationalisme en Turquie. "Le procès géant de Silivri, dit « procès du KCK » (Koma Civakên Kurdistan - Union des Communautés du Kurdistan) va débuter ce lundi 2 juillet, sous les yeux d'observateurs internationaux et de personnalités venues pour apporter leur soutien aux accusés. Pendant ce temps, et bien que le Premier ministre Erdogan a reçu la députée kurde Leyla Zana pendant plus d'une heure, la politique d'intimidation continue, avec des rafles dans les milieux du syndicalisme."

Écoles turques : distribution de livres insultant les Arméniens Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – « Le Ministère de l'Éducation nationale a défendu un livre contenant des insultes sur les Arméniens, ainsi qu'un certain nombre d'auteurs turcs qui déclarent que le livre a été « écrit avec un sens national et une critique humoristique. »Dans ce livre intitulé Bu Dosyayı Kaldırıyorum: Ermeni Meselesi (Fermer ce dossier: la question arménienne) Yunus Zeyrek, l’auteur, qualifie les Arméniens en termes de « abjects et traitres » et diffame des romanciers tels que le Lauréat du prix Nobel Orhan Pamuk et l'auteure Elif Safak. Les professeurs d’histoire et de littérature ont distribué les livres aux écoliers de leur propre initiative après les avoir reçus. » Le Collectif VAN vous livre la traduction d’un article en anglais paru sur le site turc Hurriyet Daily News le 28 juin 2012.

Sommet du G20: Nouvel appel en faveur de la paix au Karabagh Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous présente cette newsletter bimensuelle sur l'actualité politique, économique et culturelle du Haut-Karabagh mise à notre disposition par la Représentation de la République du Haut-Karabagh en France. "Le 19 juin, en marge du sommet du G20 à Los Cabos, au Mexique, les présidents français, François Hollande, américain Barack Obama et russe, Vladimir Poutine, ont réitéré leur appel en vue d'un règlement négocié du conflit entre le Haut Karabagh et l'Azerbaidjan. Les dirigeants des pays qui coprésident le Groupe de Minsk de l'OSCE ont pressé les parties en conflit de parvenir à un accord sur les principes du plan de paix discuté au même moment à Paris lors d'une conférence réunissant les médiateurs internationaux et les ministres des affaires étrangères arménien et azéri."

Turquie/Procès KCK : Ragip Zarakolu risque la prison Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le procès du célèbre éditeur et journaliste Ragip Zarakolu s’ouvre aujourd’hui devant la 15ème chambre de la cour d’Assises d’Istanbul chargée des dossiers de terrorisme et de crime organisé. Au total, 193 accusés comparaissent dans le dossier KCK (Koma Civaken Kurdistan, Union des communautés du Kurdistan), dont 132 sont toujours en détention préventive. Le procès se tiendra au sein même de la prison de haute sécurité de Silivri, au nord d’Istanbul. « Internationalement reconnu comme une icône de la défense des droits de l’homme et de la liberté d’expression en Turquie, Ragip Zarakolu risque une nouvelle fois d’être envoyé en prison. Le voici à nouveau contraint de s’expliquer devant la justice pour ses prises de position courageuses. Ce seul fait en dit long sur le terrible retour en arrière qui menace aujourd’hui la presse et la société civile turques », a déclaré Reporters sans frontières. Fondateur de la ligue de défense des droits de l’homme IHD, Ragip Zarakolu est depuis longtemps en première ligne pour la reconnaissance du génocide arménien et les droits des minorités. Sa maison d’édition Belge (Document) œuvre concrètement à repousser les limites de la censure sur ces sujets. Le Collectif VAN vous invite à lire cette information publiée sur le site des Reporters Sans Frontières le 2 juillet 2012.

Collectif VAN : l'éphéméride du 2 juillet Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). "2 juillet 1993 -- Turquie: le massacre de Sivas (en turc Madimak Olaylari ou Sivas Katliami) a eu lieu de 2 juillet 1993 à Sivas, une ville du centre de la Turquie. Il a entraîné la mort de 37 personnes, dont 33 intellectuels alévis. Les victimes, qui s'étaient rassemblées pour un festival culturel alévi à Sivas en Turquie, ont été tuées quand une foule d'islamistes radicaux a mis le feu à l'hôtel Madimak où le groupe s'était regroupé. L'incendie de l'hôtel a fait 37 victimes, y compris des musiciens, des poètes, des touristes et des membres du personnel de l'hôtel. La police n'est pas intervenue. Aziz Nesin a réussi à s'échapper car les assaillants ne l'ont pas reconnu. Le 26 mai l'écrivain Aziz Nesin a traduit le livre de Salman Rushdie, Les Versets sataniques et a commencé sa diffusion, au nom de la liberté d'expression, dans un journal, ce qui a amené beaucoup de protestations au niveau national."

Israël : élection controversée de "Miss rescapée de la Shoah" Quatorze femmes ont concouru pour décrocher le titre de "Miss rescapée de la Shoah". L'élection a créé la polémique en Israël. En tenue de soirée et souriantes, quatorze femmes âgées de 74 à 97 ans ont défilé jeudi 28 juin à Haïfa, en Israël, pour décrocher le titre de "Miss rescapée de la Shoah".

L'info vue par la TRT (3) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le ministre turc des affaires étrangères Ahmet Davutoglu est parti au Caire avec un avion privé afin de participer à la réunion de la Ligue Arabe visant à rassembler l’opposition syrienne".

Le Rwanda fêtera peu son indépendance et n'invite pas les Belges Plutôt que de mettre en avant le jour de l'indépendance, Kigali préfère célébrer ce qu'il appelle le jour de la libération. Le 4 juillet 1994 marque la fin du génocide et la prise de pouvoir du FPR, le parti du président Kagamé.

Une intervention militaire en Syrie est possible Face aux victimes civiles de plus en plus nombreuses en Syrie, le président de la République n'écartait pas, début juin, une intervention militaire dans ce pays. L'opinion française est également majoritairement favorable à une solution armée, comme le démontre un sondage récent.

L'avion de chasse turc était dans l'espace aérien syrien L'état-major général turc a annoncé la disponibilité des données radar, qui confirment la destruction l'avion de chasse turc par la Syrie dans la zone internationale le 22 juin. Selon la déclaration du département militaire, le commandement a considéré qu'il était nécessaire de le ré-expliquer depuis l'apparition dans la presse étrangère d'informations diverses sur l'incident.

La Turquie abolit les tribunaux spéciaux qui jugent les conspirateurs présumés Le Parlement turc a adopté une réforme judiciaire abolissant les tribunaux spéciaux chargés de juger les auteurs présumés de complots contre le régime islamo-conservateur, qui pourraient du coup éventuellement retrouver la liberté, a-t-on annoncé de source parlementaire.

L'info vue par la TRT (2) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Bakou est prêt à octroyer un statut d’autonomie élevée au Karabagh. Mais qu’est-ce que cela signifie ?"

L'armée turque dément que son avion ait été abattu dans l'espace aérien syrien L'armée turque a démenti dimanche les reportages selon lesquels son avion de combat ciblé le 22 juin aurait été abattu dans l'espace aérien syrien. Sur son site internet, l'état-major de l'armée turque a rendu publiques des informations détaillées sur les dernières coordonnées connues de son avion.

L’UE espère des élections plus propres en Arménie L’Union européenne a recommandé vivement aux autorités arméniennes de tenir des élections plus démocratiques dans l’avenir, en réitérant sa réaction en grande partie positive quant aux dernières élections.

Chypre entame sa présidence de l'UE dans un climat tendu Depuis hier, Chyprea pris la tête de la présidence tournante de l'Union Européenne. Un mandat de six mois sur fond de crise économique et de division historique de l'île.Malgré l'enthousiasme des Chypriotes grecs, l'incertitude pèse.

Le ministre de la défense arménien affirme que la guerre avec l’Azerbaïdjan n’aura pas lieu Le ministre de la Défense, Seyran Ohanian, a déclaré vendredi 30 juin que l’armée estime qu’une nouvelle guerre avec l’Azerbaïdjan au sujet du conflit du Haut-Karabagh est peu probable, malgré les violations du cessez-le-feu dans la zone de conflit.

Concours de "Miss Holocauste" en Israël Des survivantes de la Shoah ont participé hier à un concours en Israël pour devenir la première "Miss survivante de l'Holocauste". Quatorze Israéliennes, âgées entre 74 et 97 ans, se sont présentées à ce concours de beauté pour le moins inhabituel. C'est Hava Hershkovitz, 79 ans, qui a gagné la couronne et un week-end dans un hôtel de luxe.

Nouveaux incidents aériens à la frontière turco-syrienne L’armée turque reste nerveuse près de la frontière avec la Syrie. L‘état-major a indiqué ce dimanche avoir fait décoller six chasseurs F-16 la veille pour surveiller l’espace aérien turc. Il a toutefois précisé sur son site internet que cet espace aérien n’avait pas été violé.

Turquie: la pire situation pour les syndicalistes « Nous vivons une situation que nous n'avons même pas vu pendant les coups d’État. C'est la première fois qu'un président de confédération est mis en garde à vue depuis le coup d’État de 1980» résume la situation Ismail Hakkı Tombul, le secrétaire général de la confédération KESK, après l’arrestation de 71 syndicalistes kurdes.

Dépêche de l'APA [ 30 juin 2012 11:42 ] - Agence de Presse d'Azerbaïdjan Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse azérie) daté du 30 juin 2012. Les articles de ce site (écrits généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "« Nous sommes inquiets de développement lent des pourparlers entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie sur le conflit de Haut-Karabakh » a déclaré le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy à la veille de la visite à la région".

La Turquie veut protéger les rebelles syriens Le dispositif de renforts militaires mis en place par l’armée turque depuis jeudi pourrait servir la création d’une zone tampon afin de protéger les réfugiés et les insurgés anti-Bachar el-Assad.

Les leçons de l’affaire de l’avion turc abattu par la Syrie Depuis une semaine, le F4-Phantom abattu par la Syrie est le sujet principal des déclarations officielles en Turquie, et il a sans arrêt tenu la une de la presse dans ce pays… Des réactions du premier ministre et de ses ministres, des commentaires officieux venant, comme l’on dit de sources autorisées, des suppositions et supputations diverses, je retiens, pour ma part, trois grandes leçons.

L'armée turque dément que son avion ait été abattu dans l'espace aérien syrien L'armée turque a démenti dimanche les reportages selon lesquels son avion de combat ciblé le 22 juin aurait été abattu dans l'espace aérien syrien. Sur son site internet, l'état-major de l'armée turque a rendu publiques des informations détaillées sur les dernières coordonnées connues de son avion.

L'info vue par la TRT (1) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Sergueï Lavrov, ministre russe des affaires étrangères a annoncé qu’ils sont prêts à partager les informations avec la Turquie concernant le jet turc abattu par la Syrie".

La Turquie tourne ses missiles Stinger vers la Syrie La Turquie a tourné vendredi ses missiles Stinger installés au poste frontière d'Oncupinar vers les territoires syriens, et poursuit ainsi le déploiement de son armée le long de la frontière avec le pays en crise, a rapporté l'agence de presse locale Dogan.

Un groupe de femmes Israéliennes devant le mémorial du génocide arménien à Erévan Un groupe de 44 femmes Israéliennes membre de l’Association des femmes d’Israël est arrivé le 28 juin en Arménie avec pour objectif de visiter et de découvrir l’Arménie et le Haut Karabagh. Ces Israéliennes vont se déplacer à travers le territoire des deux Républiques arméniennes par de nombreux moyens de transport.

La Grèce tend la main à la Turquie à propos de la réunification de Chypre Le nouveau ministre grec des Affaires étrangères affirme que la Turquie doit cesser ses «menaces et son attitude agressive» envers Chypre, et doit aider la nation insulaire à se réunifier.

Sans l'Ouzbékistan, l'OTSC sera plus manœuvrable Sans l'Ouzbékistan, l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) deviendra un bloc militaro-politique plus manœuvrable, a estimé vendredi le directeur adjoint de l'Institut du Caucase, l'Arménien Sergueï Minassian.

Syrie: les permanents du Conseil de sécurité et la Turquie se retrouvent à Genève Les ministres des Affaires étrangères du Groupe d'action pour la Syrie, qui rassemble les cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies et la Turquie, étaient réunis samedi à Genève, à l'invitation de l'émissaire de l'ONU et la Ligue arabe Kofi Annan, pour tenter de faire avancer une solution politique aux violences dans le pays.

INFOS COLLECTIF VAN

Turquie : Un procès politique géant débute ce 2 juillet

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose cette information publiée sur le site susam-sokak.fr, le blog d'Etienne Copeaux, le 1er juillet 2012. Étienne Copeaux est un historien spécialiste du monde turc. Chercheur au Groupe de recherches et d'études sur la Méditerranée et le Moyen-Orient à Lyon, il s'intéresse particulièrement au nationalisme en Turquie.

susam-sokak.fr

Silivri : Un procès politique géant, dans un contexte de plus en plus répressif

Dimanche 1 juillet 2012

Le procès géant de Silivri, dit « procès du KCK » (Koma Civakên Kurdistan - Union des Communautés du Kurdistan) va débuter ce lundi 2 juillet, sous les yeux d'observateurs internationaux et de personnalités venues pour apporter leur soutien aux accusés. Pendant ce temps, et bien que le Premier ministre Erdogan a reçu la députée kurde Leyla Zana pendant plus d'une heure, la politique d'intimidation continue, avec des rafles dans les milieux du syndicalisme.

Selon le député BDP Sebahat Tuncel, « Lors du procès KCK, ce n'est pas seulement l'avenir des Kurdes, c'est l'avenir de la démocratie en Turquie qui va se jouer ». Tuncel a dénoncé le pressions qui se renforcent non seulement sur le BDP, mais aussi sur le Congrès démocratique des peuples (Halkların Demokratik Kongresi, HDK), sur les membres du Parti socialiste des opprimés (Ezilenlerin Sosyalist Partisi, ESP) ; il a tout particulièrement dénoncé l'arrestation du président du KESK (syndicat de la fonction publique) Lami Özgen (voir plus loin).

Le procès qui va s'ouvrir au tribunal de Silivri, dit « procès KCK », sera mené par le procureur Adnan Çimen qui a préparé l'acte d'accusation de 750 pages. Sur les 193 prévenus (parmi lesquels Büsra Ersanlı et Ragıp Zarakolu), 51 sont accusés de « direction d'un mouvement terroriste » ou de « soutien à un mouvement terroriste ».

Büsra Ersanlı encourt entre 15 et 22 ans de prison tandis qu'une peine de 7,5 à 15 ans de prison a été requise contre Ragıp Zarakolu, accusé de « soutien conscient et volontaire à une organisation [terroriste] sans en être membre ».

L'acte d'accusation commence par la longue liste des 193 accusés comportant pour chacun la filiation, le lieu de naissance, de résidence habituel, la mention éventuelle « tutuklu »(en état d'arrestation – presque dans tous les cas) et le lieu de détention, le nom des défenseurs, la date d'arrestation, de mise en examen et de détention, enfin le chef d'inculpation, presque invariablement « participation à la direction d'un mouvement terroriste armé », « membre d'un mouvement terroriste armé », « actions de propagande en faveur d'un mouvement terroriste ».

Cette liste permet une constatation d'évidence :182 accusés sur 193 sont originaires des départements du sud-est, les départements à forte population kurde...

Le texte complet (en turc) de l'acte d'accusation est accessible par ce lien.

Une délégation du WTI pour soutenir Ayse Berktay

Le procès de Silivri sera suivi par une délégation d'observateurs internationaux. Parmi eux, des membres du Tribunal mondial sur l’Irak (WTI) qui espèrent également rencontrer la traductrice Ayse Berktay, détenue depuis octobre à la prison pour femmes de Bakırköy (Istanbul). Au cours d'une conférence de presse, les membres du WTI ont dénoncé la détention de plus de 8 000 (huit mille) personnes en Turquie sous prétexte de « lutte contre le terrorisme ». « En réalité ces personnes ont été arrêtées en raison de leur soutien aux citoyens kurdes de Turquie, et de leurs activités en faveur de la démocratie. Ce sont des universitaires, des journalistes, des avocats, des étudiants, des élus, traducteurs et éditeurs », tous arrêtés dans le cadre de l' « opération KCK ». Le BDP paie un lourd tribu dans ces opérations. »

La délégation du WTI a déclaré notamment : « Nous voulons attirer l'attention de l'opinion publique sur Ayse Berktay, traductrice, chercheuse et militante pour la paix et la justice mondiales. (…) Ayse Berktay a participé en 2003 à la création du Tribunal mondial sur l’Irak (WTI) et figurait parmi les personnes qui ont organisé la session finale à Istanbul en 2005. Nous savons qu'Ayse Berktay est une personne honorable et intègre. Elle n'est pas une terroriste, elle est une idéaliste qui se dévoue à la cause de la paix et de la démocratie. Si nous sommes à Istanbul, c'est pour témoigner de notre soutien à Ayse Berktay et à tous ceux et celles qui tentent, par des moyens démocratiques, de s'opposer à la solution choisie par l'Etat pour résoudre la question kurde, la violence, et qui sont pour cette raison accusés de terrorisme. »

« L' 'opération KCK' vise à faire peur aux militants de la démocratie, à faire taire l'opposition. (…) Alors qu'on désigne la Turquie comme un modèle pour le monde arabe, les arrestations et le procès qui commence sont une honte pour la Turquie. Nous demandons au gouvernement turc de renoncer à poursuivre les initiatives démocratiques qui soutiennent les revendications des citoyens kurdes de Turquie. Nous demandons que le gouvernement cesse de considérer l'engagement politique comme une 'activité terroriste'. Nous demandons la libération d'Ayse Berktay et de tous les prisonniers politiques détenus en Turquie. »

A Strasbourg, Ertugrul Kürkçü dresse le bilan de la répression

Ertugrul Kürkçü est membre de l'assemblée de la gauche européenne (Strasbourg), député de Mersin (BDP) ; il a pris la parole lors d'une conférence de presse à l'occasion de la 3e session de l'Assemblée ordinaire des parlementaires du conseil de l'Europe.

Rappelant que ce 16 juin, 13 détenus sont morts lors d'une révolte à la prison d'Urfa, il évalue l'augmentation du nombre des détenus en Turquie à 250 % depuis que le parti AKP est au pouvoir (2002), sans augmentation de la capacité des prisons, alors que l'augmentation de la population au cours de la même période n'est que de 4,5 %. Le nombre de détenus est ainsi passé de 55 209 (2001) à 125 100, d'après les données du ministère de la justice.

A Urfa, la révolte est survenue parce que les détenus voulaient protester contre leurs conditions de détention : dans certaines cellules prévues pour trois personnes, on s'entasse jusqu'à 18. Les détenus ont mis le feu à leurs matelas, les gardiens ont tardé à prévenir les secours qui sont intervenus trop tard. Le drame d'Urfa a attiré l'attention mais ce n'est pas la seule révolte ; d'autres ont eu lieu à Antep, à Osmaniye, à Karaman. Des enfants détenus sont concernés. La prison d'Urfa est prévue pour 300 détenus, alors qu'on en compte presque 1000 actuellement.

Selon Kürkçü, 8 995 personnes sont détenues pour « activités terroristes » ; on compte parmi eux 9 députés élus régulièrement en 2011, 16 maires, 442 membres de conseils municipaux ou muhtar (administrateurs de villages ou de quartiers), environ 500 étudiants, 100 journalistes, en plus des personnalités connues (universitaires, éditeurs, écrivains).

Ainsi, selon une recherche opérée par Associated Pressen septembre 2011, la Turquie emprisonne un tiers des personnes accusées de « terrorisme » dans le monde, depuis le 11 septembre 2001 : 12 897 personnes sur un total mondial de 35 117.

Rafle de syndicalistes

Mais alors que le procès de Silivri se prépare, l'intimidation des mouvements d'opposition continue. Le 25 juin, toujours dans le cadre de l'opération KCK, la police a effectué des descentes sur le siège central du KESK (Kamu Emekçileri Sendikaları Konfederasyonu, Confédération des syndicats de la fonction publique) à Ankara, et sur les sections locales. Outre le président du KESK Lami Özgen, 65 syndicalistes ont été arrêtés, souvent à leur domicile, tôt le matin.

La rafle a touché également les syndicats affiliés à la confédération, notamment le syndicat des enseignants (Egitim-Sen), le syndicat des employés des services sociaux et de santé, le syndicat des entreprises publiques du secteur de l'énergie et des mines.

Dès 17 heures, des manifestations de protestation ont eu lieu ; à Ankara où les manifestants ont marché de Kızılay jusqu'au ministère, en clamant : « Nous ne nous soumettrons pas à l'AKP », « Envers et contre tout, le syndicalisme ! Envers et contre tout, le KESK ! ». Des députés du BDP étaient venus apporter leur soutien. A Istanbul, un défilé s'est déroulé de Tünel à la place de Taksim.

Au cours d'une conférence de presse, le secrétaire général du KESK İsmail HakkıTombul a rappelé que le 14 février déjà, 9 femmes syndicalistes du KESK avaient été arrêtées. Il a énuméré les causes des arrestations :la grève du 21 décembre, les manifestations du 28 mars contre la loi dite 4+4+4 (article en français) et les grèves qui ont eu lieu par la suite.

Tombul a souligné que les personnes arrêtées ont un point commun : la plupart sont Kurdes.

A la date du 29 juin, une grande partie des syndicalistes, dont Lami Özgen, ont été libérés. Mais quelles que soient les suites judiciaires de cette rafle, il est clair que la police cherche à intimider les opposants. Selon la députée d'Igdir Pervin Buldan, « La Turquie traverse une période anormale. Il faut la remettre dans le chemin de l'Etat de droit ».

Sources: Agence bianet.org, 25-29 juin 2012

Compléments (en turc) sur cette information par ce lien : 
KESK'e KCK Operasyonu

Lire aussi:

Turquie : un futur Prix Nobel en prison ? http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=65158

Liberté pour Ragip Zarakolu : Dossier complet http://www.collectifvan.org/article.php?r=9&id=58378%3CBR%3E

TÉLÉCHARGER :

 Hommage à Ragip Zarakolu - Visuel de la stèle de 3 mètres

http://collectifvan.org/pdf/07-16-05-2-07-12.pdf

URL originale :

http://www.susam-sokak.fr/article-silivri-un-proces-politique-geant-dans-un-contexte-de-plus-en-plus-repressif-107657629.html

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=65208

Écoles turques : distribution de livres insultant les Arméniens

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - « Le Ministère de l'Éducation nationale a défendu un livre contenant des insultes sur les Arméniens, ainsi qu'un certain nombre d'auteurs turcs qui déclarent que le livre a été « écrit avec un sens national et une critique humoristique. »Dans ce livre intitulé Bu Dosyayı Kaldırıyorum: Ermeni Meselesi (Fermer ce dossier: la question arménienne) Yunus Zeyrek, l’auteur, qualifie les Arméniens en termes de « abjects et traitres » et diffame des romanciers tels que le Lauréat du prix Nobel Orhan Pamuk et l'auteure Elif Safak. Les professeurs d’histoire et de littérature ont distribué les livres aux écoliers de leur propre initiative après les avoir reçus. » Le Collectif VAN vous livre la traduction d’un article en anglais paru sur le site turc Hurriyet Daily News le 28 juin 2012.

Un livre controversé sur les Arméniens suscite l’agitation

ISTANBUL - Hürriyet Daily News

Le Ministère de l'Éducation nationale a défendu un livre contenant des insultes sur les Arméniens, ainsi qu'un certain nombre d'auteurs turcs qui déclarent que le livre a été « écrit avec un sens national et une critique humoristique. »

Dans ce livre intitulé Bu Dosyayı Kaldırıyorum: Ermeni Meselesi (Fermer ce dossier: la question arménienne) Yunus Zeyrek, l’auteur, qualifie les Arméniens en termes de « abjects et traitres » et diffame des romanciers tels que le Lauréat du prix Nobel Orhan Pamuk et l'auteure Elif Safak. Les professeurs d’histoire et de littérature ont distribué les livres aux écoliers de leur propre initiative après les avoir reçus.

Critique humoristique

Le ministre de l'Éducation nationale Ömer Dinçer a répondu à une question parlementaire posée par Gökmen Öğüt, du Parti républicain du peuple (CHP), dans l’opposition, en disant que « les exemples donnés dans le livre ont été rédigés avec un sens national et une critique humoristique », selon un article du quotidien Taraf.

Ögüt a demandé si le ministère avait approuvé la distribution du livre et si on pouvait considérer le contenu du livre comme étant une forme de crime de haine. Dans sa réponse, Dinçer a dit que le Ministère de l'Éducation nationale n'avait jamais recommandé le livre. « Le bureau du gouverneur d'Istanbul a déclaré que ces livres avaient été présentés aux écoliers par le gouverneur de Kartal et que personne n’était visé dans aucun chapitre du livre. »

Dinçer avait auparavant annoncé que le ministère avait lancé une investigation contre un livre controversé distribué par la direction générale de l’éducation dans des lycées du quartier de Kartal à Istanbul.

28 juin 2012

©Traduction de l’anglais C.Gardon pour le Collectif VAN – 2 juillet 2012 – 09 :00 - www.collectifvan.org

http://www.hurriyetdailynews.com/controversial-text-book-about-armenians-sparks-stir-in-turkey.aspx?pageID=238&nID=24224&NewsCatID=339

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=65224

Lire le texte original dans la Rubrique en anglais

Collectif VAN : l'éphéméride du 2 juillet

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant sur ces liens:

Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)

http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673

Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)

http://collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304

Ça s’est passé un 2 juillet (les événements sont classés du plus ancien au plus récent) :

2 juillet 1488 -- Au cours d'un autodafé qui se déroule à Tolède, 20 hommes et 7 femmes, accusés d'être des « judaïsants », c'est-à-dire de descendre de juifs obligés de se convertir au siècle précédent et de pratiquer toujours clandestinement la religion juive, sont brûlés sur le bûcher. Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendjuillet.htm#02

2 juillet 1915 -- Empire ottoman: le décret d'expulsion est émis dans la ville de Mouch. ANI: Chronology of the Armenian Genocide -- 1915 (July-September) http://www.armenian-genocide.org/1915-3.html

2 juillet 1915 -- Empire ottoman: le deuxième convoi de Mezreh, comprenant les habitants des quartiers de Karaçöl, Icadiye et Ambar, près de trois mille personnes, est mis en route vers Malatia où les hommes sont séparés du groupe et exécutés. Après être passés par Urfa, les déportés survivants parviennent dans le désert syrien, à Der Zor, plusieurs semaines plus tard. ** (Piranian, 1937 :222-227). Mass Violence - par Raymond Kévorkian http://www.massviolence.org/IMG/pdf/Chronologie-de-l-extermination-des-Armeniens-de-l-Empire-ottoman-par-le-regime-jeune-turc-1915-1916.pdf

2 juillet 1915 -- Empire ottoman/vilayet de Bitlis : les 2 598 Arméniens du village de Khoultig, situé à 2h au sud-est de Bitlis, sont attaqués par cent soldats et miliciens kurdes. Ils sont entassés dans des granges et brûlés vifs par Humaslı Farso et ses hommes. *** (Kévorkian, 2006 :421-422). Mass Violence - par Raymond Kévorkian http://www.massviolence.org/IMG/pdf/Chronologie-de-l-extermination-des-Armeniens-de-l-Empire-ottoman-par-le-regime-jeune-turc-1915-1916.pdf*

2 juillet 1915 -- Empire ottoman/Çemızkezek (vilayet de Mamuret ül-Aziz) : un convoi de 1 000 déportés originaires de Çemızkezek est mis en route vers Arapkir. 150 personnes parviennent vivantes à Alep deux mois plus tard. *** (Kévorkian, 2006 :517-518). Mass Violence - par Raymond Kévorkian http://www.massviolence.org/IMG/pdf/Chronologie-de-l-extermination-des-Armeniens-de-l-Empire-ottoman-par-le-regime-jeune-turc-1915-1916.pdf

2 juillet 1915 -- Empire ottoman/Mardin: le 2 juillet, un troisième convoi d’hommes de 600 hommes emmène vers la mort une partie des survivants arméniens du second convoi restés en prison à Mardin : ils sont massacrés près des murailles de la ville. Mais le reste de la communauté arménienne n’a pas encore été déporté, alors que dans le reste du vilayet et dans les autres vilayet orientaux la déportation est presque achevée. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions | © Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr : Chapitre IV, Liquidation des Arméniens de Mardin http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome4/l1-p3-ch4

2 juillet 1915 -- Empire ottoman: le massacre de Gulié est un exemple de collusion entre tchété et Kurdes, ce qui confirme que les ordres sont bien venus de Mardin. Le 2 juillet, la milice Al Khamsin investit le village. Les tchété interdisent aux habitants de quitter leurs maisons. Vers midi, quatre à cinq mille Kurdes, venus des environs de Tell Armen, se rassemblent autour de Gulié. Au coucher du soleil, ils demandent au commandant de la milice, Youssouf, le fils de Nouri-el-Bitlissi [Nouri-el-Ansari], la permission d’attaquer. Le second de Youssouf, Mohamed bey, ordonne à ses hommes d’encercler le village pour empêcher les habitants de fuir. A la nuit tombée, cinq chefs kurdes vont trouver Mohamed bey. Ils lui proposent de faire payer trois cents livres aux chrétiens pour que les Kurdes partent. Avec quelques miliciens, Mohammed bey va trouver le chef du village, Elia Jabbour, un syrien catholique, pour lui transmettre l’offre des tribus. Celui-ci refuse. Le lendemain, à l’aube, les Kurdes attaquent Gulié12. La milice feint d’abord de défendre les villageois, puis elle fait cause commune avec les Kurdes pour tuer et piller. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions | © Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr : L’élimination des Chrétiens du sandjak de Mardin http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome4/l1-p4-ch1

2 juillet 1915 -- Empire ottoman /Le journal de Hans Bauernfeind : "[...] Hier après-midi, Haschim beg, notre voisin, est venu nous voir. La seule chose qu’il nous a dit fut: “Les Arméniens seront tous envoyés en bannissement dans la région d’Ourfa”. Si cela aboutit à un bannissement général, la mesure est incroyablement cruelle et inutile [...] L’exécution de cette peine correspond toutefois entièrement au bas niveau intellectuel et moral du pays et paraît dans les cas particuliers infiniment cruelle et arbitraire. C’est également pour cette raison qu’il faut fermement la qualifier de massacres, même si, à la différence des massacres des années 1895/96, ceux-ci se déroulent sous la forme fastueuse d’un meurtre judiciaire qu’on déguise en nécessité patriotique devant le public et qu’on justifie, sans presque aucune raison, en citant l’exemple des Allemands en Belgique. "

******1er et 2 juillet 1915, sancak de Malatia : 480 Arméniens détenus dans la prison de Malatia sont exécutés dans les environs de la ville, à Indere, par un escadron de çete basé à Taspinar. ** (Kévorkian, 2006 :505). Imprescriptible.fr : Les déportés de Sivas et de Mezré/Kharpert; les préparatifs de déportation à Malatia http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome2/p4ch2b

Mass Violence - par Raymond Kévorkian http://www.massviolence.org/IMG/pdf/Chronologie-de-l-extermination-des-Armeniens-de-l-Empire-ottoman-par-le-regime-jeune-turc-1915-1916.pdf

2 juillet 1915 -- Empire ottoman/Midiat: le vendredi 2 juillet, le kaïmakam envoie à Salah un émissaire, Bachar bey, demander au mudir de ce nahié, Hessno, de réunir les tribus kurdes pour qu’elles mettent les chrétiens à mort. Le lendemain, Salah est attaquée : les hommes sont tués, les femmes violées, les maisons pillées, le bétail volé. Hessno s’empare des maisons et des biens. Salah comprend 80 maisons musulmanes, 30 jacobites. C’est un siège épiscopal. C’est là que se trouve le célèbre monastère de Mar Yakoub7. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions | © Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr : Massacres dans le Tur Abdin http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome4/l1-p4-ch2

2 juillet 1916 -- France : publication du N°136 du périodique « Le miroir ». Dans cette édition Le miroir publie les documents photographiques relatifs à la guerre, présentant un intérêt particulier. Archives Imprescriptible http://www.armenews.com/IMG/pdf/Le_miroir_2_juillet_1916.pdf

2 juillet 1916 Empire ottoman: les Russes prennent Erzincan. Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/Chronologie_de_l%27histoire_de_l%27Arm%C3%A9nie

2 juillet 1918 -- Empire ottoman: Mehmed VI est le nouveau sultan ottoman peu avant la capitulation de l'armée turque face aux forces alliées qui occupent Istanbul, la capitale de l'empire. Au lieu de résister, il préfère jouer le jeu des forces d'occupation étrangère, espérant leur arracher des conditions de paix clémentes. Il pense qu'une résistance n'a aucune chance de réussite et ne peut que faire empirer la situation. Cette position est perçue comme une trahison, et il perdit sa légitimité au sein de l'opinion publique qui se révolte contre l'occupation du pays. La lutte nationale, dirigée par Mustafa Kemal Atatürk depuis Ankara, se retourne contre lui. Suite à la victoire des kémalistes en septembre 1922, la Grande assemblée nationale de Turquie abolit la monarchie le 1er novembre suivant, ainsi le sultanat (pouvoir politique) est séparé du califat (pouvoir religieux). Le cousin de Mehmet VI, Abdülmecit II, est élu calife par l'assemblée. Face à cette situation et par peur d'être jugé, Mehmet VI quitte le pays le 17 novembre 1922 à bord du cuirassé britannique HMS Malaya pour se réfugier à Malte. Cet événement marque la fin officielle de l'Empire ottoman. La Citoyenneté

http://lacitoyennete.com/magazine/mois/mois07.php

Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/Mehmed_VI

2 juillet 1919 -- 15 juifs sont massacrés et 15 autres grièvement blessés quand des unités de l'Armée nationale ukrainienne, commandées par Jelezniak et Sokolov, se livrent à un second pogrome en deux semaines à Volodarka, près de Kiev. Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendjuillet.htm#02

2 juillet 1937 -- Limitation plus stricte du nombre des élèves juifs dans les écoles. Compagnienomades.free.fr http://compagnienomades.free.fr/fredericchronologie.htm

2 juillet 1940 -- Les nazis qui occupent La Haye décrètent que tous les juifs étrangers doivent se faire recenser. Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendjuillet.htm#02

2 juillet 1940 -- Formation du gouvernement dirigé par Pétain, avec Laval comme Premier ministre. Ce gouvernement entend être un gouvernement de « redressement national » dans le cadre d’une collaboration avec l’envahisseur allemand auquel il est totalement soumis, et qu’il suivra avec beaucoup de zèle et d’entrain dans la persécution des Juifs. ajpn http://www.ajpn.org/1940.html

2 juillet 1941 -- Le 1er décembre 1941, le SS-Standartenführer Karl Jäger, commandant de l’Einsatzkommando 3 de l’Einsatzgruppe A, rédige un long rapport intitulé « Bilan des exécutions effectuées par les commandos spéciaux EK3 jusqu’au 1er décembre 1941 ». Ce rapport fournit une comptabilité sanglante et détaillée des sorties meurtrières de ces « unités spéciales » dans l’URSS occupée par les Nazis. La plupart du temps, les chiffres des Juifs assassinés sont divisés en trois catégories, « les hommes juifs », « les femmes juives », et « les enfants juifs ». Pendant les cinq mois couverts par ce rapport, l’E.K.3 a assassiné 137 346 personnes, presque toutes juives, dont un tiers d’enfants, et un tiers de femmes. Le rapport est accompagné quelques constats et réflexions, dont voici un extrait : « Le commando EK3 est entré en action le 2 juillet 1941 pour accomplir une mission spéciale […] Aujourd’hui, il m’est possible d’affirmer que le EK3 a atteint l’objectif fixé, il a résolu le problème juif en Lituanie. Il n’y a plus de Juifs dans le secteur, excepté les travailleurs juifs affectés à des tâches spéciales […] Notre but [était de] débarrasser la Lituanie de ses Juifs […] En ce qui concerne la mission du EK3, je considère que les opérations juives sont pratiquement terminées. On a un besoin urgent des quelques travailleurs juifs restants et je pense que nous en aurons encore besoin à la fin de l’hiver. Il faudrait, à mon avis, déjà commencer à stériliser les hommes afin d’empêcher toute procréation. Si une Juive était enceinte malgré cela, il faudrait la liquider. » PHDN http://www.phdn.org/negation/documents/nazisdoc.html

2 juillet 1941 -- Les troupes allemandes occupent Stryj (province de Lvov, R.S.S. d'Ukraine), tuant plusieurs centaines de ses juifs, sur un total de 12 000, avec l'aide des Ukrainiens.

Des juifs habitent la ville depuis le XVIe siècle.

Des troupes slovaques et des unités ukrainiennes en uniforme allemand occupent Belechov (R.S.S. d'Ukraine).

Des juifs y ont vécu dès la fin du XVIIe siècle, constituant à plusieurs reprises la majorité de la population. Au début de la guerre, la communauté compte 3 500 membres.

La ville de Rohatyn (province de Stanislavov, R.S.S. d'Ukraine), où vivent 40 000 juifs, est occupée par l'armée allemande après le déclenchement du conflit germano-soviétique.

Une communauté juive existe à Rohatyn depuis le XVIIIe siècle.

Les troupes allemandes occupent Korzec (R.S.S. d'Ukraine), où vivent 5 000 juifs, dont 500 parviennent à fuir.

Les premiers juifs s'étaient installés à Korzec au XVIIIe siècle. En l'an 1648, pratiquement tous les habitants juifs furent massacrés par les cosaques de Bogdan Khmielnicki.

200 juifs sont tués lors d'un pogrome contre les 13 000 juifs de Borislav (R.S.S. d'Ukraine), auquel se livrent les Ukrainiens et les troupes allemandes le lendemain de l'entrée des Allemands dans la ville.

3 000 juifs sont assassinés par les nazis à Lwow (ancien Lemberg, R.S.S. d'Ukraine) lors d'un pogrome de trois jours qualifié de « vengeance pour Petlioura ».

Les nazis et la police locale fusillent 1 160 juifs à Lutsk (district le Lvov, R.S.S. d'Ukraine).

Les nazis fusillent un juif à Salonique (Grèce) pour « offenses à un membre de l'armée allemande ».

Plusieurs centaines de juifs sont massacrés lors d'un pogrome déclenché par les nazis et les Ukrainiens à Kamionka-Strumilova (district de Lvov, R.S.S. d'Ukraine), alors peuplé de 4 000 juifs. Des juifs y vivent depuis le XVe siècle.

Au cours d'une Aktion de deux jours à Dünaburg (Dvinsk, R.S.S. de Lettonie), la synagogue est brûlée avec 50 juifs qui y ont été enfermés.

7 000 juifs sont tués par les nazis, aidés par la milice ukrainienne, lors d'une Aktion à Lvov (R.S.S. d'Ukraine). Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendjuillet.htm#02

2 juillet 1942 -- 850 juifs tombent victimes d'une Aktion des nazis à Ropczyce (district de Cracovie). Des juifs sont assassinés et d'autres déportés au camp d'extermination de Belzec. Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendjuillet.htm#02

2 juillet 1942 -- Les Juifs de Berlin sont envoyés à Theresienstadt. ajpn http://www.ajpn.org/1942.html

2 juillet 1942 -- Accords Bousquet-Oberg pour la collaboration des polices françaises et allemandes, en présence d'Heydrich, adjoint de Himmler. ajpn http://www.ajpn.org/1942.html

2 juillet 1944 -- Les derniers 3 000 juifs du ghetto de Vilna (R.S.S. de Lituanie), utilisés pour le travail obligatoire, sont transportés dans la forêt de Ponary, près de la ville, et fusillés par les SS.

Début de la déportation de 6 500 juifs entassés dans des baraquements dans la ville de Kaposvar (Hongrie) au camp d'extermination d'Auschwitz.

Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendjuillet.htm#02

2 juillet 1985 -- ONU: la 38e réunion du Sous-Comité de l’ONU pour la prévention des droits de l’homme et la protection des minorité examine et approuve le rapport présenté par Benjamin Whittaker, représentant de la Grande-Bretagne. Le paragraphe 24 de ce rapport qualifie le massacre des Arméniens de génocide. American University of Armenia: This day in armenian history http://www.aua.am/extens/armhistory/downloads/rptWhathappened_Eng.pdf

Imprescriptible.fr http://www.imprescriptible.fr/pedagogie/pedagogie/travaux/Cocito/Francesco-Cocito-04.pdf

2 juillet 1993 -- Turquie: le massacre de Sivas (en turc Madimak Olaylari ou Sivas Katliami) a eu lieu de 2 juillet 1993 à Sivas, une ville du centre de la Turquie. Il a entraîné la mort de 37 personnes, dont 33 intellectuels alévis. Les victimes, qui s'étaient rassemblées pour un festival culturel alévi à Sivas en Turquie, ont été tuées quand une foule d'islamistes radicaux a mis le feu à l'hôtel Madimak où le groupe s'était regroupé. L'incendie de l'hôtel a fait 37 victimes, y compris des musiciens, des poètes, des touristes et des membres du personnel de l'hôtel. La police n'est pas intervenue. Aziz Nesin a réussi à s'échapper car les assaillants ne l'ont pas reconnu. Le 26 mai l'écrivain Aziz Nesin a traduit le livre de Salman Rushdie, Les Versets sataniques et a commencé sa diffusion, au nom de la liberté d'expression, dans un journal, ce qui a amené beaucoup de protestations au niveau national. Cette tragédie est restée un traumatisme pour la communautés alévie de Turquie (environ 12 millions de personnes), régulièrement confrontée dans l'histoire récente de la Turquie, à des bouffées d'intolérance de la part de sunnites radicaux (Corum, Marache...). Le soupçon d'une manipulation par certaines factions de l'Etat turc demeure. En 1993, le président Turgut Özal venait de mourir subitement, remplacé par Suleyman Demirel. Tansu Ciller accédait à la tête du gouvernement. Des manifestants qui protestaient contre la décision de la justice ont été dispersés par la police à Ankara. Les cinq suspects n'ont jamais été retrouvés et l'opposition accuse le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan et son Parti l'AKP, issu de la mouvance islamiste, d'avoir entravé toute enquête sérieuse. "Certains des assassins se sont mariés, ont fait leur service militaire, ont envoyé leurs enfants à l'école, mais n'ont pas pu être retrouvés !", s'est offusqué Kemal Kilicdaroglu, dirigeant du CHP. Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_de_Sivas

Le Monde - blogs http://istanbul.blog.lemonde.fr/2012/03/13/sivas-pas-de-justice-pour-les-victimes-du-madimak/

Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=65206

Turquie/Procès KCK : Ragip Zarakolu risque la prison

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le procès du célèbre éditeur et journaliste Ragip Zarakolu s’ouvre aujourd’hui devant la 15ème chambre de la cour d’Assises d’Istanbul chargée des dossiers de terrorisme et de crime organisé. Au total, 193 accusés comparaissent dans le dossier KCK (Koma Civaken Kurdistan, Union des communautés du Kurdistan), dont 132 sont toujours en détention préventive. Le procès se tiendra au sein même de la prison de haute sécurité de Silivri, au nord d’Istanbul. « Internationalement reconnu comme une icône de la défense des droits de l’homme et de la liberté d’expression en Turquie, Ragip Zarakolu risque une nouvelle fois d’être envoyé en prison. Le voici à nouveau contraint de s’expliquer devant la justice pour ses prises de position courageuses. Ce seul fait en dit long sur le terrible retour en arrière qui menace aujourd’hui la presse et la société civile turques », a déclaré Reporters sans frontières. Fondateur de la ligue de défense des droits de l’homme IHD, Ragip Zarakolu est depuis longtemps en première ligne pour la reconnaissance du génocide arménien et les droits des minorités. Sa maison d’édition Belge (Document) œuvre concrètement à repousser les limites de la censure sur ces sujets. Le Collectif VAN vous invite à lire cette information publiée sur le site des Reporters Sans Frontières le 2 juillet 2012.

Reporters Sans Frontières

Turquie

Affaire KCK : Ragip Zarakolu et trois autres journalistes risquent la prison

Publié le lundi 2 juillet 2012.

Le procès du célèbre éditeur et journaliste Ragip Zarakolu, et de ses confrères Songül Karatagna, Kazim Seker et Hasan Özgünes, s’ouvre aujourd’hui devant la 15ème chambre de la cour d’Assises d’Istanbul chargée des dossiers de terrorisme et de crime organisé. Au total, 193 accusés comparaissent dans le dossier KCK (Koma Civaken Kurdistan, Union des communautés du Kurdistan), dont 132 sont toujours en détention préventive. Le procès se tiendra au sein même de la prison de haute sécurité de Silivri, au nord d’Istanbul.

« Internationalement reconnu comme une icône de la défense des droits de l’homme et de la liberté d’expression en Turquie, Ragip Zarakolu risque une nouvelle fois d’être envoyé en prison. Le voici à nouveau contraint de s’expliquer devant la justice pour ses prises de position courageuses. Ce seul fait en dit long sur le terrible retour en arrière qui menace aujourd’hui la presse et la société civile turques », a déclaré Reporters sans frontières.

« Le procès qui s’ouvre aujourd’hui est hautement symbolique. Criminalisation de la liberté d’expression, abus de la détention provisoire, recours à la loi antiterroriste et à un tribunal d’exception : les travers du système judiciaire turc sont poussés jusqu’à la caricature. Une fois de plus, l’amalgame règne et la justice, fidèle à son interprétation répressive de la loi, assimile des intellectuels critiques à des terroristes armés. Tous les journalistes encore en détention doivent immédiatement être remis en liberté et bénéficier d’un procès équitable. »

Arrêté le 28 octobre 2011 en dépit de son âge (63 ans) et de sa santé fragile, Ragip Zarakolu a été remis en liberté conditionnelle le 10 avril dernier, ainsi que Songül Karatagna. Comme un aveu de la faiblesse du dossier, la Cour a décidé de prendre en compte « l’état des preuves », « la durée passée en détention » et « la possibilité que le chef d’accusation puisse changer ». Kazim Seker et Hasan Özgünes, en revanche, sont toujours détenus dans la prison de Kandira, dans la ville de Kocaeli (Nord-Ouest).

Fondateur de la ligue de défense des droits de l’homme IHD, Ragip Zarakolu est depuis longtemps en première ligne pour la reconnaissance du génocide arménien et les droits des minorités. Sa maison d’édition Belge (Document) œuvre concrètement à repousser les limites de la censure sur ces sujets. Ancien directeur de publication du journal pro-kurde Özgür Gündem, il collabore régulièrement avec Günlük Evrensel et préside le Comité pour la liberté de publier au sein de l’Union turque des éditeurs (TYB). Son action lui a valu de nombreuses récompenses internationales. En février 2012, alors qu’il était en prison, il a été nominé pour le Prix Nobel de la Paix.

Il est aujourd’hui accusé d’avoir « aidé volontairement l’organisation [KCK], bien qu’il soit établi qu’il ne fait pas partie de sa hiérarchie ». Si l’enquête s’était intéressée à ses chroniques pour Özgür Gündem et à ses « trop nombreux » voyages à l’étranger, l’acte d’accusation lui reproche essentiellement d’avoir assisté à l’inauguration de l’Académie politique d’Istanbul, liée au parti pro-kurde BDP (légal et représenté au Parlement), et d’y avoir donné des cours. Jugé sur le fondement des articles 220.7 et 314.3 du Code pénal et de l’article 5 de la Loi 3713 antiterroriste, il risque jusqu’à 15 ans de prison.

Les éditeurs du quotidien Özgür Gündem, Kazim Seker et Songül Karatagna sont quant à eux accusés d’appartenir au PKK et risquent respectivement 15 et 20 ans de prison. Hasan Özgünes, chroniqueur du quotidien en langue kurde Azadiya Welat, est accusé de faire partie des dirigeants du PKK. L’acte d’accusation se fonde essentiellement sur des livres retrouvés chez eux, leur présence lors de manifestations ou à l’Académie politique d’Istanbul.

De nombreux représentants d’organisations et de médias internationaux se sont déplacés pour assister à l’ouverture du procès, malgré une interdiction annoncée la veille par le président du tribunal. Parmi eux, le correspondant de Reporters sans frontières Erol Önderoglu, le représentant du conseil d’administration de l’Association internationale des éditeurs (IPA) Bjørn Smith-Simonsen et le président de son Comité pour la liberté de publier Alexis Krikorian, le vice-président de PEN International Eugene Schoulgin et la directrice de son Comité des écrivains en prison Sarah Wyatt.

Le 29 juin, des centaines de manifestants se sont réunis à l’appel de la plate-forme GÖP sur l’avenue Istiklal d’Istanbul, aux cris de « Videz les prisons, liberté aux journalistes ! », pour demander la libération immédiate et sans condition des journalistes emprisonnés.

Depuis 2009, plus de 5000 personnes ont été arrêtées dans le cadre des opérations policières de grande envergure lancées contre le KCK, soupçonné d’être le pilier urbain du PKK. Parmi elles, de nombreux représentants locaux du BDP, avocats, journalistes et syndicalistes. Une quarantaine de professionnels des médias ont été interpellés en décembre 2011 lors de rafles coordonnées dans plusieurs villes du pays. Dans un autre volet de l’affaire, le procès de 37 avocats incarcérés depuis l’automne s’ouvrira le 16 juillet 2012, en présence de représentants du Barreau de Paris.

Pour aller plus loin :

Lire le rapport d’enquête de la FIDH sur la criminalisation des défenseurs des droits de l’homme : "Présumés coupables" (juin 2012) http://www.fidh.org/IMG/pdf/obsrapporttr05062012eng.pdf

Lire le rapport d’enquête de Reporters sans frontières sur les rapports entre justice et médias en Turquie : "Un livre n’est pas une bombe" (juin 2011) http://fr.rsf.org/IMG/pdf/rsf_rapport_turquie_fr.pdf

Le blog Freedom for Ragip ! (en anglais) http://freedomforragip.wordpress.com/

Dossier "Liberté pour Ragip Zarakolu" sur le site du collectif VAN (en français), qui recense les divers appels et pétitions de soutien http://www.collectifvan.org/article.php?r=9&id=58378%3CBR%3E

Lire aussi:

Turquie : un futur Prix Nobel en prison ? http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=65158

URL originale :

http://fr.rsf.org/turquie-affaire-kck-ragip-zarakolu-et-02-07-2012,42926.html

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=65229

Sommet du G20: Nouvel appel en faveur de la paix au Karabagh

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente cette newsletter bimensuelle sur l'actualité politique, économique et culturelle du Haut-Karabagh mise à notre disposition par la Représentation de la République du Haut-Karabagh en France.

Représentation du Haut-Karabagh en France

Les présidents français, américain et russe lancent un nouvel appel en faveur de la paix au Karabagh

Le 19 juin, en marge du sommet du G20 à Los Cabos, au Mexique, les présidents français, François Hollande, américain Barack Obama et russe, Vladimir Poutine, ont réitéré leur appel en vue d'un règlement négocié du conflit entre le Haut Karabagh et l'Azerbaidjan. Les dirigeants des pays qui coprésident le Groupe de Minsk de l'OSCE ont pressé les parties en conflit de parvenir à un accord sur les principes du plan de paix discuté au même moment à Paris lors d'une conférence réunissant les médiateurs internationaux et les ministres des affaires étrangères arménien et azéri.

Un peu plus d'un an après l'appel lancé, le 26 mai 2011, depuis Deauville, en marge du sommet du G8, par les présidents français, américain et russe, exhortant l'Arménie et l'Azerbaïdjan à surmonter leurs divergences pour s'engager sur la voie d'un règlement pacifique du conflit entre l'Azerbaïdjan et le Haut Karabagh, les présidents des puissances médiatrices du conflit arméno-azéri ont réitéré l'exercice, faute d'avancée notable dans le processus de paix.

C'est en marge du sommet du G20 cette fois, et depuis une autre cité balnéaire, Los Cabos, au Mexique, qu'a été lancé cet appel ; mais si le décor a changé, de même d'ailleurs que deux des trois signataires, François Hollande ayant entre temps succédé à Nicolas Sarkozy en France et Vladimir Poutine à Dmitri Medvedev en Russie, la teneur du message reste quant à elle inchangée, si ce n'est qu'il se montre plus pressant. A l'époque, en effet, on estimait que les présidents arménien, Serge Sarkissian, et azéri, Ilham Aliev, étaient sur le point de conclure un accord sur les «principes de base» du plan de paix proposé par les médiateurs internationaux. Mais les changements de dernière minute du texte de l'accord de paix exigés par Bakou feront capoter les discussions. Force est donc de constater que la déclaration de Deauville, par laquelle les puissances médiatrices soulignaient la nécessité de parvenir à un accord durable dans le format actuel des négociations sous l'égide de l'OSCE, n'a guère été entendue ; en dépit de deux rencontres entre les présidents arménien et azéri sous l'égide de la Russie, en juin 2011 à Kazan et en janvier 2012 à Sotchi, les parties en conflit n'ont pu surmonter leurs divergences concernant les «principes de bases», et la situation ne cesse de se dégrader sur le terrain, où l'on observait une escalade de la violence début juin provoquant la mort de soldats arméniens et azéris de part et d'autre de la frontière arméno-azérie et de la «ligne de contact» au Karabagh.

La tournée dans la région de la Secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton le 5 juin n'avait aucunement dissuadé les forces azéries de multiplier les violations du cessez-le-feu en vigueur depuis 1994. Autant dire que l'appel prenait l'allure d'une mise en garde. Regrettant que «les présidents de l'Azerbaïdjan et de l'Arménie n'aient pas suivi les décisions prises lors de la déclaration à Deauville le 26 mai 2011», les appelant en outre «à honorer l'engagement de la déclaration de Sotchi [à accélérer la recherche d'un] accord sur les principes de base pour un règlement du conflit du Haut-Karabagh», les trois chefs d'Etat ont pressé «les pays en conflit de ne pas retarder la prise des décisions importantes nécessaires pour parvenir à un règlement durable et pacifique». S'ils reconnaissent que «la paix dépendra de la volonté des parties de trouver un accord fondé sur la compréhension mutuelle», les présidents américain, français et russe se sont engagés à redoubler d'efforts pour aider à la résolution du conflit du Haut-Karabagh, en soulignant qu'ils continueront à travailler en étroite collaboration avec les parties en vue de négocier un règlement pacifique. Après le regain de tension du début du mois dans la zone de conflit, ils ont clairement fait comprendre que «le cessez-le-feu devra être respecté» et que les armes ne sauraient se substituer à la diplomatie, au moment même où Paris accueillait une conférence sur le Karabagh réunissant les trois coprésidents du Groupe de Minsk et les ministres des affaires étrangères d'Arménie et d'Azerbaïdjan.

Le ministère arménien des affaires étrangères a accueilli la déclaration de Los Cabos avec enthousiasme, estimant qu’elle était en phase avec la position de l’Arménie, qui est plus déterminée que jamais à trouver un règlement pacifique au conflit, conformément aux appels lancés par les leaders des puissances médiatrices à l’Aquila, Muskoka, Deauville ou Los Cabos, et rejette l’entière responsabilité des violations sur l’Azerbaïdjan. Comme prévu, le ministère azerbaïdjanais des affaires étrangères réagissait par un communiqué aux tonalités similaires, accusant l’Arménie de violer la trêve. Quant au ministère des affaires étrangères de la République du Haut Karabagh, il a lui aussi salué, par un communiqué en date du 21 juin, l’appel des trois chefs d’Etat, même si ceux-ci ne répondent pas ouvertement à la demande formulée par Stepanakert quelques jours avant. Dans un communiqué du 18 juin, le même ministère, dénonçant les violations de la trêve perpétrées par Bakou dans le but de torpiller le processus de paix, à la veille de la conférence de Paris, avait notamment proposé que «l’OSCE passe des déclarations sans adresse à une évaluation sans concession de l’attitude de l'Azerbaïdjan ainsi qu'à des mesures sanctionnant son recours à la force armée, son opposition à la recherche d'une solution pacifique, sa rhétorique haineuse visant à déclencher une nouvelle guerre dans la région».Stepanakert, comme d’ailleurs Erevan, estime inadmissible que les médiateurs internationaux renvoient dos à dos Arméniens et Azéris alors que les forces de Bakou violent délibérément la trêve. Le ministère de la RHK l’a rappelé dans son communiqué du 21 juin, tout en saluant l’initiative des trois chefs d’Etat, de même que «toutes les initiatives en faveur d’une résolution pacifique du conflit», en «réaffirmant la disposition [de l’Artsakh] à suivre les appels et recommandations des leaders des pays qui coprésident le Groupe de Minsk de l’OSCE». Le ministère de la RHK en profite pour appeler une fois encore les puissances médiatrices à reconnaître le Karabagh comme partie de droit des négociations, qui ne sauraient aboutir à un accord de paix durable, précise-t-il, sans la participation directe du Karabagh au processus de paix.

http://www.haut-karabagh.com/newsletter/2012-06-25/239/

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=65207

Les textes qui suivent constituent une Revue de Presse des articles parus dans les médias sur les sujets que le Collectif VAN suit au quotidien. A ce titre, s'ils ne représentent pas toujours (hélas) l'opinion de notre association, il est utile d'en prendre connaissance pour éventuellement y réagir de manière appropriée.

GENOCIDE ARMENIEN

Un groupe de femmes Israéliennes devant le mémorial du génocide arménien à Erévan

NAM

les 44 Israéliennes vont visiter l’Arménie et le Haut Karabagh et loger chez l’habitant

Un groupe de 44 femmes Israéliennes membre de l’Association des femmes d’Israël est arrivé le 28 juin en Arménie avec pour objectif de visiter et de découvrir l’Arménie et le Haut Karabagh. Ces Israéliennes vont se déplacer à travers le territoire des deux Républiques arméniennes par de nombreux moyens de transport. Elles comptent loger chez l’habitant dans les villages ou sous des tentes afin de connaître de très près la population arménienne d’Arménie et du Haut Karabagh ainsi que de visiter les lieux touristiques ou les sites naturels. Les Israéliennes vont également visiter le Musée du génocide arménien à Erévan et s’incliner devant le mémorial du génocide arménien de 1915 lundi 2 juillet à 10 heures. Les représentants du peuple d’Israël victime de la shoah devant le mémorial du génocide arménien, plus qu’un symbole, c’est une véritable « dette » ou de « reconnaissance qui grandit Israël » selon les médias arméniens qui saluent ce geste.

Krikor Amirzayan

dimanche 1er juillet 2012, Krikor Amirzayan ©armenews.com

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=80740

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65212

CONFLIT DU HAUT-KATABAKH

Le ministre de la défense arménien affirme que la guerre avec l’Azerbaïdjan n’aura pas lieu

NAM

Le ministre de la Défense, Seyran Ohanian, a déclaré vendredi 30 juin que l’armée estime qu’une nouvelle guerre avec l’Azerbaïdjan au sujet du conflit du Haut-Karabagh est peu probable, malgré les violations du cessez-le-feu dans la zone de conflit.

« En évaluant la situation, nous sommes arrivés à la conclusion que la probabilité de la reprise des hostilités est faible aujourd’hui », a déclaré aux journalistes Seyran Ohanian. « Cela dit, les forces armées et leurs dirigeants sont prêts à une éventuelle guerre. »

Après la mort d’une douzaine de soldats des deux côtés, certains ont évoqué la reprise de la guerre à la frontière arméno-azerbaïdjanaise.

Citant leur « bravoure exceptionnelle », le président Serge Sarkissian a remis vendredi des médailles à dix officiers de l’armée et à des soldats arméniens qui ont apparemment été impliqués dans ces incidents. Quatre d’entre eux - Zohrab Balabekian, Karen Davtian, Hrach Sargsian et Vartan Ohanian - ont été décorés à titre posthume.

Seyran Ohanian a affirmé que l’Azerbaïdjan a mis ces derniers temps la pression sur les médiateurs internationaux qui cherchent une solution pacifique au conflit. « Ils tentent d’influencer les structures internationales afin d’accélérer le processus de paix au Karabagh », a-t-il dit. « Ils essaient aussi de créer une atmosphère de coercition unilatérale. » « Nous avons déjà été dans une telle situation de contrainte auparavant, quand nous avons été obligés d’aller à la guerre. Mais nous avons réussi à sortir de cette situation », a ajouté le ministre qui a joué un rôle majeur dans la guerre de 1991-1994.

Les Etats-Unis, la Russie et la France ont exprimé de sérieuses préoccupations au sujet des violations récentes du cessez-le-feu qui ont coïncidé avec la visite de la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton dans le Caucase du Sud. Dans une déclaration commune la semaine dernière, les présidents des trois puissances médiatrices ont exhorté les parties du conflit à respecter le cessez-le-feu et à intensifier leurs efforts pour s’entendre sur un accord-cadre de paix rédigé par les médiateurs.

En visite à Stepanakert vendredi, le ministre des Affaires étrangères arménien, Edouard Nalbandian, a réitéré que les principes de Madrid pour trouver une solution au conflit doivent être approuvées non seulement par Erevan, par Bakou, mais aussi par le Karabagh.

Nalbandian a également annoncé que les diplomates des États-Unis, de Russie et de France qui co-dirigent le Groupe de Minsk de l’OSCE visiteront la zone de conflit dans les dix prochains jours.

lundi 2 juillet 2012, Laetitia ©armenews.com

Reprinted with permission from RFE/RL Copyright(c)2007 Radio Free Europe / Radio Liberty, Inc.1201 Connecticut Ave, t N.W. Washington DC 200

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=80754

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65226

Dépêche de l'APA [ 30 juin 2012 11:42 ] - Agence de Presse d'Azerbaïdjan

Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse azérie) daté du 30 juin 2012. Les articles de ce site (écrits généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

APA

Président du Conseil européen : « Nous sommes inquiets de développement lent des pourparlers sur le conflit de Haut-Karabakh »

[ 30 juin 2012 11:42 ]

Bakou. Victoria Dementyeva – APA. « Nous sommes inquiets de développement lent des pourparlers entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie sur le conflit de Haut-Karabakh » a déclaré le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy à la veille de la visite à la région.

Il a noté qu’il a été inquiet des informations sur les incidents violents à la ligne de contact des forces armées des deux pays : « J’exprime mes condoléances sur les pertes humaines tragiques ».

Herman Van Rompuy a indiqué qu’il est impossible de régler ce conflit par force : « La résolution de ce conflit par la paix peut faire les changements stables et complets des portes entre l’Europe et l’Asie ».

Il a affirmé l’intention de l’UE au travail d règlement de GdM de l’OSCE : « Mais la responsabilité d’obtenir l’accord porte sur l’Azerbaïdjan et l’Arménie. L’UE a déclaré à plusieurs reprises d’être prêt à aider à la création de l’environnement de confiance pour aider au travail de GdM.

Commentant la décision adoptée récemment par le Parlement européen qui appelle à l’accès au Représentant spécial de l’UE pour le Haut-Karabakh, M. Rompuy a déclaré que la décision ne comporte aucune forme de reconnaissance du Haut-Karabakh.

http://fr.apa.az/news.php?id=17191

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65220

L'info vue par la TRT (2)

Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

TRT

L’Azerbaïdjan fait un nouveau pas pour mettre fin au conflit du Haut-Karabagh

Bakou est prêt à octroyer un statut d’autonomie élevée au Karabagh. Mais qu’est-ce que cela signifie ?

Dès la fin des années 1980, le terrain était préparé dans le Caucase pour permettre aux nationalismes et revendications identitaires de s’exprimer. Avec la disparition de l’URSS en 1989, les arméniens ont donné le feu vert pour réaliser leur rêve de la Grande Arménie.

Un million d’azerbaïdjanais ont du quitter leur territoire

L’Arménie a d’abord visé les territoires azerbaïdjanais. Avec le soutien de la Russie, les arméniens ont multiplié les massacres dans le Haut-Karabagh et les régions avoisinantes. Un million d’azerbaïdjanais ont du quitter les territoires qui les avaient vu naître et grandir.

Plusieurs années se sont écoulées depuis ces évènements, mais les arméniens continuent d’occuper illégalement les territoires azerbaïdjanais. C’est pourquoi, l’Azerbaïdjan souhaite mettre fin à cette occupation.

Bakou va proposer le « statut d’autonomie élevée »

L’Azerbaïdjan demande la stabilité et la paix dans le Caucase, et c’est dans ce sens qu’elle se dit prêt à accepter un statut d’autonomie élevée pour le Haut-Karabagh.

Elhan Sahinoglu, président du centre de recherches stratégiques Atlas, a partagé les détails relatifs au sujet avec TRT Info. « Il y a quelques modèles. Le président Ilham Aliev en a également parlé. La province autonome de Bolzano en Italie, le Tatarstan en Russie, les îles Åland entre la Suède et la Finlande et aussi en dernier, le modèle de l’Irlande du Nord. Tous ces modèles sont importants pour l’Azerbaïdjan qui les accepte tous », explique M. Sahinoglu.

Deux conditions pour mettre en place le statut d’autonomie

L’Azerbaïdjan demande la réalisation de deux conditions avant même de pouvoir parler d’autonomie. La première consiste à permettre aux azéris qui ont été contraints de quitter leur territoire, d’y retourner. La seconde vise le retrait des arméniens des sept autres régions qu’ils occupent, hormis le Haut-Karabagh.

Quel type de gouvernement régira la région autonome ? Le Karabagh sera-t-il lié à Bakou ou à Erevan ? Selon le spécialiste Sahinoglu, « la politique étrangère et les questions de sécurité de la région autonome doivent être liées à Bakou. Mais les autres domaines peuvent être régis par le parlement local dans le cadre de l’autonomie ».

Erevan préconise un modèle proche du Sud Soudan ou du Kosovo

L’Arménie préconise un modèle qui se rapprocherait davantage de celui du Sud Soudan ou du Kosovo. « Ce n’est pas un modèle, ces deux pays ont d’ors et déjà proclamé leur indépendance », commente M. Sahinoglu sur la proposition arménienne.

Les forces d’occupation arméniennes vont organiser le mois prochain dans le Haut-Karabagh, des soi-disant élections présidentielles.

Date de l'information : 02 Juillet 2012 12:03

http://www.trtfrancais.com/fr/informations/detail/moyen-orientasie/2/lazerbaidjan-fait-un-nouveau-pas-pour-mettre-fin-au-conflit-du-haut-karabagh/3608

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=65234

UE/TURQUIE/CHYPRE

La Grèce tend la main à la Turquie à propos de la réunification de Chypre

98,5 fm

Publié par Associated Press le dimanche 01 juillet 2012 à 18h48.

NICOSIE, Chypre - Le nouveau ministre grec des Affaires étrangères affirme que la Turquie doit cesser ses «menaces et son attitude agressive» envers Chypre, et doit aider la nation insulaire à se réunifier.

Dimitris Avramopoulos s'est exprimé à Nicosie après des discussions avec son homologue Chypriote, Erato Kozakou-Marcoullis, dimanche, date à laquelle Chypre entame la présidence temporaire de l'Union européenne (UE) pour six mois.

Chypre a été divisée en 1974 en une partie grecophone internationalement reconnue au sud, et une partie turcophone non reconnue au nord, lorsque la Turquie a envahi l'île après un coup d'État commis par les partisans d'une union avec la Grèce. La Turquie ne reconnaît pas Chypre comme un pays indépendant, et les négociations de paix entre les communautés rivales sont suspendues.

M. Avramopoulos a déclaré que la Turquie devrait réaliser que l'intégration de Chypre au sein de l'UE et la découverte de gaz naturel au large de sa côte sud pourraient être des opportunités pour aider les efforts de réunification.

http://www.985fm.ca/international/nouvelles/la-grece-tend-la-main-a-la-turquie-a-propos-de-la-155033.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65211

Chypre entame sa présidence de l'UE dans un climat tendu

La Tribune

Elisa Perrigueur, à Nicosie | 02/07/2012, 09:07

Depuis hier, Chyprea pris la tête de la présidence tournante de l'Union Européenne. Un mandat de six mois sur fond de crise économique et de division historique de l'île.Malgré l'enthousiasme des Chypriotes grecs, l'incertitude pèse.

« Un jour historique pour Chypre ». Hier, le journal local The Sunday mail, comme la majorité des médias chypriotes, faisait sa une sur la présidence de l’U.E. « C’est une fierté. Depuis six mois, les radios, les télésen parlent tout le temps», constate Mike,patron de deux restaurants à Nicosie. Et d’avancer : « C’est un défi, nous devons réussir pour que les « grands » nous jugent bien, montrer que nous avons un poids.» L’île de 9000 km², située à l’extrême est de l’Europe,compte 830 000 habitants. Elle représente la troisième plus petite économie de la zone euro avec seulement 0,2% de son PIB.

Collaboration avec les "pays du sud"

Hier soir, lors d’une conférence à Nicosie, Erato Kozakou-Marcoullis, ministre des affaires étrangères, a rappelécette importance de« peser » dans l’Union. Pour cela, elle a annoncé l’intention chypriote de « collaborer avec les pays du sud. » Déclarant ensuite, qu’«une des priorités du mandat sera les discussions pour l’entrée de certains états balkaniques dans l’Union.» Enfin, elle a appelé à : « la solidarité économique avec la Grèce».

Un prêt de l’U.E qui pourrait atteindre 10 milliards d'euros. Effet domino, le gouvernement et les banques de Chypre, dont beaucoup détiennent des obligations souveraines grecques, ont fait appel à l’U.E pour une recapitalisation. Les institutions ont perdu, du fait de la restructuration de la dette grecque, 3 milliards d’euros.Chypre, qui a intégré l’euro-zone depuis 2008 peine à se relever de la crise économique mondiale de cette même année. L’île pourrait connaître en 2012 une récession de l’ordre de 2%. Elle pourrait obtenir un prêt de 10 Mds€ pour une recapitalisation.Selon plusieurs sources gouvernementales, l’équipe d’experts du FMI est attendue dans la journée sur l’île afin d’évaluer la situation économique.

Austérité ou pas d'austérité ?

A Nicosie, les habitants scrutent avec anxiété les évolutions de leurs voisins grecs. «Nous n’échapperons pas aux mesures d’austérité, comme eux, même si je pense que prendre la tête de l’Union permettra de les atténuer », prédit Mike. Claudio, gérant d’un hôtel de la capitalese montre plus optimiste. « L’austérité n’est plus à l’ordre du jour, analyse t-il, nous avons vu que l’Italie et l’Espagne ont pu recapitaliser sans mesures austères en contrepartie, ce sera la même chose pour nous. »

Ankara menace

Autre point noir de cette présidence: la partition de l’île. Fait exceptionnel, depuis 1974, le paysse déchire entre la République de Chypre Nord (RTCN), occupée par une minorité Turque (18%) et non reconnue internationalement, et la partie sud. Ankaraa déjà fait savoir qu’elle boycotterait cette présidence de l’Union Européenne. DemetrisChristofias a rétorquéqu'il n'utiliserait cette présidence ni pour revoir la partition du paysnicomme arme contre la Turquie. Certains, comme Claudio, préfèrent voir «un atout pour les relations».« Cela permettra de réduire les tensions : stratégiquement, Ankara n’osera rien dire ni rien faire de menaçant tant que nous serons à la présidence.» Mike renchérit : « De toute façon, que feront les Turcs ? Ils ne nous attaquerons jamais, il y a un statut quo historique ici.» Cette présidence sous haute tension devrait faire office devéritable« test de maturité » pour le pays, selon le ministre des affaires européennes.

http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20120702trib000706803/chypre-entame-sa-presidence-de-l-ue-dans-un-climat-tendu.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=65228

UE/ARMENIE

L’UE espère des élections plus propres en Arménie

NAM

L’Union européenne a recommandé vivement aux autorités arméniennes de tenir des élections plus démocratiques dans l’avenir, en réitérant sa réaction en grande partie positive quant aux dernières élections.

La question aussi bien que les réformes politiques promises par Erevan étaient à l’ordre du jour des pourparlers du Président Serge Sarkissian avec le chef de la politique étrangère de l’UE, Catherine Ashton, qui se sont tenus à Bruxelles. Mme Ashton s’est félicitée « des réussites des réformes ».

« Elle s’est réjouit des efforts par les autorités arméniennes de tenir les récentes élections parlementaires dans un environnement plus transparent et compétitif, mais a pointé le besoin de prendre en charge quelques questions identifiées dans le rapport de la Mission d’Observation des Élections de l’OSCE/ODIHR afin de répondre entièrement aux standards internationalement reconnus comme démocratiques lors des élections présidentielles prévues en 2013 » a déclaré son porte-parole, Maja Kocijancic.

Une déclaration séparée publiée par le bureau de Sarkissian a dit qu’Ashton a décrit les les élections du 6 mai comme « les meilleurs tenus depuis l’indépendance il y a 20 ans de l’Arménie ».

lundi 2 juillet 2012, Stéphane ©armenews.com

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=80757

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=65233

OTSC

Sans l'Ouzbékistan, l'OTSC sera plus manœuvrable

(expert arménien)

16:06 29/06/2012 EREVAN, 29 juin - RIA Novosti

Sans l'Ouzbékistan, l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) deviendra un bloc militaro-politique plus manœuvrable, a estimé vendredi le directeur adjoint de l'Institut du Caucase, l'Arménien Sergueï Minassian.

"L'OTSC deviendra un bloc militaro-politique plus manœuvrable, car l'Ouzbékistan y a joué un rôle destructeur, et bien des décisions au niveau des présidents n'ont pas été adoptées précisément à cause de l'attitude d'Islam Karimov (le président ouzbek, ndlr)", a déclaré le politologue.

Le vice-ministre arménien des Affaires étrangères Chavarch Kotcharian a fait savoir jeudi à RIA Novosti que la position de l'Arménie concernant la décision de l'Ouzbékistan de suspendre sa participation aux activités de l'OTSC serait exposée par le chef de l'Etat arménien Serge Sargsian.

Jeudi, le Secrétariat de l'OTSC a confirmé que l'Ouzbékistan lui avait notifié la suspension de sa participation aux activités de l'Organisation, mais n'a pas exposé les raisons d'une telle décision.

L'Ouzbékistan s'était déjà retiré de l'OTSC en 1999, avant de réintégrer l'Organisation en 2006.

Les rumeurs sur un nouveau retrait de l'Ouzbékistan ont commencé à circuler en octobre 2011, quand le président biélorusse Alexandre Loukachenko a invité ses homologues des pays de l'OTSC à réfléchir à la participation ultérieure de l'Ouzbékistan à l'Organisation, alors que ce pays n'avait ratifié aucun document important au sein de cette alliance militaro-politique.

Créée en 2002, l'Organisation du traité de sécurité collective, qualifiée par certains analystes d'"Otan russe", est une organisation à vocation politico-militaire qui regroupe, après le retrait de l'Ouzbékistan, l'Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, la Russie et le Tadjikistan.

http://fr.ria.ru/world/20120629/195197757.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65209

TURQUIE

Turquie: la pire situation pour les syndicalistes

Médiapart

29 Juin 2012 Par Maxime-Azadi

« Nous vivons une situation que nous n'avons même pas vu pendant les coups d’État. C'est la première fois qu'un président de confédération est mis en garde à vue depuis le coup d’État de 1980» résume la situation Ismail Hakkı Tombul, le secrétaire général de la confédération KESK, après l’arrestation de 71 syndicalistes kurdes.

La Turquie a connu le 25 juin la plus vaste opération antisyndicale, visant tous les syndicats affiliés à la Confédération des Syndicats des Travailleurs du secteur public (KESK). 71 membres et dirigeants de la confédération dont le président Lami Ozgen ont été arrêtés.

67 syndicalistes sont en prison

28 d’entre eux et elles ont été placés en détention le 28 et 29 juin, tandis que les autres dont Lami Ozgen ont été relâchés. Ce qui porte à 67 le nombre de syndicalistes actuellement emprisonnés en Turquie. Plusieurs d’entre eux et elles sont en prison depuis 2009 sans condamnation, ni preuve.

KESK mène une lutte active pour la conquête des droits des travailleurs du secteur public et contre les politiques néolibérales du gouvernement AKP, parti islamo-fasciste du premier ministre Recep Tayyip Erdogan.

« Nous ne plierons jamais le genou devant la répression quelque soit le prix à payer (…) Nous poursuivrons notre lutte juste et légitime» a déclaré Lami Ozgen après avoir été libéré.

La pire situation depuis le coup d’État

De son coté, le secrétaire général de KESK Ismail Hakki Tombul résume la situation actuelle de la Turquie avec ses mots : « Nous vivons une situation que nous n'avons même pas vu pendant les coups d’État. C'est la première fois qu'un président de confédération est mis en garde à vue depuis le coup d’État de 1980. Bien que les arrestations soient devenues ordinaires en Turquie cette opération est d'une ampleur sans précédant ».

Les syndicalistes ont été arrêtés dans le cadre de l’affaire KCK, lancée quelques semaines après le succès historique du parti kurde lors des élections municipales tenues en mars 2009. L'usage abusif de la loi anti-terroriste et la campagne de répression sous le nom d’ « opérations KCK » permettent au régime turc de museler tous ceux qui luttent pacifiquement pour les droits des Kurdes.

Plus de 8 mille membres actifs du BDP dont 35 maires et six députés sont actuellement en prison dans le cadre de cette affaire. Chaque jour la Turquie se réveille avec une nouvelle opération d'arrestations et de perquisitions massives, perpétrées au petit matin par les équipes de la police « antiterroriste », ce qui transforme la Turquie en une prison à ciel ouvert.

La co-présidente du principal parti légal kurde BDP, Gültan Kışanak, a déclaré : « A travers cette opération ils disent : ne faites pas de manifestation, ne demandez pas des conventions collectives avec le droit de grève, ne dites rien sinon on vous affichera comme étant membres du KCK ! C'est l’État qui commet un délit en considérant comme des délits les activités syndicales ! »

L'Union syndicale Solidaires exprime son soutien

L'Union syndicale Solidaires exprime son soutien et sa solidarité avec la Confédération KESK. « L’Union syndicale Solidaires exige la libération immédiate des syndicalistes emprisonné-es ; leur seul « délit » est de lutter pour les droits et libertés syndicales, pour la paix et la démocratie, et l'arrêt immédiat de la répression antisyndicale.

L’Union syndicale Solidaires condamne fermement les arrestations arbitraires de syndicalistes, d'étudiant-e-s, de journalistes, de militant-e-s politiques kurdes, ainsi que les emprisonnements de masse opérés par les autorités turques contre le mouvement syndical, associatif, le mouvement kurde, et plus largement contre toute forme d'opposition. »

CSI condamne avec vigueur

Dans une déclaration, la Confédération Syndicale Internationale (CSI) a également condamné avec vigueur « l’attaque en règle » lancée par les autorités turques contre les syndicats.

« Nous ne pouvons admettre que des syndicalistes soient détenus, incarcérés et surtout incriminés sans fondement. Le gouvernement turc doit immédiatement s’abstenir de cataloguer les syndicats en tant qu’organisations terroristes. Les syndicalistes devraient avoir le droit de jouer leur rôle légitime sans crainte d’être arrêtés », a déclaré Sharan Burrow, secrétaire générale de la CSI.

Dans une lettre aux autorités turques, la CSI a exhorté le Premier ministre Erdogan à veiller à la mise en liberté immédiate et inconditionnelle des syndicalistes détenus.

Blog de Maxime Azadi avec ActuKurde

http://blogs.mediapart.fr/blog/maxime-azadi/290612/turquie-la-pire-situation-pour-les-syndicalistes

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65221

La Turquie abolit les tribunaux spéciaux qui jugent les conspirateurs présumés

RTL.be

Belga | 02 Juillet 2012 13h13

Le Parlement turc a adopté une réforme judiciaire abolissant les tribunaux spéciaux chargés de juger les auteurs présumés de complots contre le régime islamo-conservateur, q