8. Phrase_Axe2
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F iche signalétique : les phrases complexes et multiples Matière : La phrase complexe et multiple Public visé : 6ème primaire/1ère secondaire Compétences sollicitées (sur base des Socles de compétences) :
Macro-compétences
pages Compétences
LIRE 1, 2
Percevoir la cohérence entre phrases et groupes de phrases tout au long du texte
o Repérer les facteurs de cohérence Mots ou expressions servant à enchainer les
phrases
(anaphores)
ÉCRIRE 14
22
3, 4 6, 12, 13
Orienter son écrit en fonction de la situation de communication o En tenant compte des critères suivants :
o Employer les facteurs de cohérence : Mots ou expressions servant à enchainer les
phrases
(anaphores) : Reprise par un pronom Reprise par un substitut lexical, souvent
soulignée par un déterminant défini, un déterminant démonstratif
Reprise par un déterminant possessif Répétitions
Utiliser les unités grammaticales et lexicales o Utiliser de manière appropriée
les structures de phrases les signes de ponctuation
Associer les éléments verbaux à des éléments non verbaux
Objectif global : Appréhender
Objectifs particuliers : de phrase,
en devant les repérer par des crochets dans un texte. Comparer la définition que chacun a de la phrase et analyser les différences de
repérage que celle-ci produit. Produire une définition commune de la « phrase ». Dans une liste de phrases, repérer le(s) verbe(s) et indiquer leur nombre. Intuitivement, classer les phrases « à plusieurs verbes conjugués ». Retrouver les phrases « à un seul verbe conjugué » qui sont à la base de chaque phrase
« à plusieurs verbes conjugués ». Associer chaque « phrase à plusieurs verbes » avec une structure schématique
proposée. Donner un nom à chaque type de « phrase à plusieurs verbes ». Etablir une synthèse de ce qui a été compris sur les phrases à plusieurs verbes. Chercher dans un référentiel « standard » les
le lien entre deux propositions.
composé uniquement de phrases uniques simples. Représenter la structure de phrases données au moyen du code proposé. Créer des phrases qui rentrent dans le canevas proposé. Dans un texte composé uniquement de phrases uniques simples, repérer les lieux où
qualité de rythme et de style du texte. Prérequis :
La phrase (notion et/ou définition).
Note liminaire : Nous choisissons de ne pas insister sur la terminologie, mais bien sur la variété des compositions phrastiques possibles et leur effet sur le style. I
sans alourdir le texte.
Guide pédagogique : La phrase complexe et multiple
1. En principe, les élèves de 6e primaire ou de 1re secondaire ont déjà entendu parler de la « phrase demandé de réaliser cet exercice, dans le but précis de remettre à plat les connaissances antérieures des élèves.
2. Dans tous les référentiels de grammaire, la définition de la phrase est difficile à puyer
sur les éléments suivants : -‐ Au niveau du sens, une phrase est une unité de communication, comprenant au
thème énoncé ou non dans cette même phrase) ;
-‐ Au niveau syntaxique, une phrase contient un noyau (correspondant généralement
généralement au rhème). -‐
pas cordonnée ou juxtaposée à une autre phrase), commence par une lettre
3. On entend par verbe conjugué une forme verbale variant en temps et/ou en personne.
Autrement dit, ne sont pas considérés comme verbes « conjugués » des formes verbales
4. des connaissances antérieures ou des intuitions
entre plusieurs phrases comprenant au moins 2 verbes. Il
fonder le classement des phrases. 5.
phrases à un verbe » qui se sont en quelque sorte emmêlées, pour former cette grande phrase.
6.
structure de ces phrases. 7. élèves synthétisent eux-‐mêmes leur première compréhension
de saisir ce qui se joue avant de donner des étiquettes.
8. A ce moment, on approche la phase de dénomination, mais en veillant à consulter les
élèves. Spontanément, quels termes colleraient le mieux, selon eux, à ce type
terme choisi par la classe pour sa transparence.
9.
parlante pour eux. 10. Chercher dans des référentiels une petite liste de termes régulièrement utilisés pour ce
type de phrases, permet de donner des repères stables. Retenir une petite litanie de mots, après avoir compris le mécanisme (nous y insistons), permet de peaufiner la
11. Enfin, cette phase vise le point élémentaire de cette matière
manipulations sur les phrases simples et uniques. Il va sans dire que les élèves
permette cette distance, il faut leur permettre de se confronter à une production qui
phrases complexes ou multiples allègent le style du texte. 12. Cet exercice permet de manipuler les codes de structures, de reprendre une distance
ludique. 13. Ceci perme lourdeurs »
de style engendrées par des suites de phrases qui devraient être connectées ou
améliorations encore une démarche de remobilisation des compétences acquises au cours de cette séquence.
14. eu de la
basée sur un critère subjectif : le caractère plus ou moins agréable de la lecture. Par ailleurs, certains endroits du texte source peuvent également être allégés, que ce soit au niveau de phrases à imbriquer, ou de substituts à remplacer. des améliorations à ce texte.
1
LES PHRASES COMPLEXES ET MULTIPLES Dans le texte ci- 1
troisième. Sa grand- voir chez sa coiffeuse, qui prend souvent des apprentis. Mais le père de Louis, chirurgien, décrète que la coiffure, c our les ratés, les analphabètes. Louis se tait, mais il observe
Maïté Coiffure. Et là il se
joyeuse, les conversations avec les clientes, les odeurs des laques et des colorants, le carillon de la porte, les petits soucis et les grands drames de Mme
e semaine chez Maïté Coiffure, m
Maïté Coiffure, Marie-Aude Murail, Ecole des Loisirs
Phrase 1 :
Phrase 2 :
Phrase 3 :
Phrase 4 :
Phrase 5 :
2
Phrase 6 :
Phrase 7 :
Phrase 8 :
Phrase 9 :
Phrase 10 :
que vous avez les mêmes réponses :
Elève 1 Elève 2 Elève 3 Combien de phrases avez-vous comptées ?
Avez-vous délimité les mêmes phrases au même endroit ?
définition de l Mise en commun / Rappel : Q - ? 2
3
Reprenons les phrases du texte.
Dans chaque phrase donnée, souligne le(s) verbe(s) conjugué(s) et indique leur nombre. 3
Phrases Nombre de verbes conjugués
Louis Feyrières doit
de troisième
1
Sa grand-
souvent des apprentis.
Mais le père de Louis, chirurgien, décrète que la coiffure
ratés, les analphabètes.
Louis se tait, mais il observe.
Coiffure
Et là il se découvre ponctuel, travailleur, entreprenant, doué !
, les conversations avec les clientes, les
odeurs des laques et des colorants, le carillon de la porte, les petits soucis
salon.
Dès le deuxième jour
Reprends à présent les phrases où il y a au moins deux verbes conjugués et compare-les. A première vue, quelles seraient leurs similitudes et leurs différences ? 4 1. Sa grand- 2. analphabètes.
3. Louis se tait, mais il observe. 4. Com . 5.
4
Essaie de retrouver les deux/trois phrases « à un seul verbe conjugué » qui sont à la base de celles-ci. 5 1. Sa grand-
2. analphabètes.
3. Louis se tait, mais il observe.
4. ure.
6
er chaque phrase à une structure proposée. Attention, tu as 5 phrases pour 4 structures : il y a donc une structure qui convient pour deux phrases. 6 A
B C D
Phrase1 Phrase 2 Phrase 3 Phrase 4 Phrase 5
Si tu devais rassembler ces structures de phrases, comment le ferais-tu ? Compare pour ce faire les structures bleu et jaune ci-dessus. Explique ton classement.
7
Après mise en commun et discussion avec ton professeur, vous avez classé et regroupé certaines structures de phrases. Comment les avez-vous classées ? Explique avec tes mots en faisant une synthèse claire de ce que tu as compris. 7
Quel nom leur donnerais-tu spontanément ? 8
- Les phrases du type : « La fille pour le devoir de math fait maintenant semblant de ne pas me connaitre ! »
- Les phrases du type : « Mon papy voudrait vraiment un peu à lui »
-
Les phrases du type : « E lle a débarqué avec ses gros sabots et elle a demandé à voir le patron »
8
9
1. La structure où la proposition jaune est bien séparée de la proposition bleue
La phrase qui a une structure du type C est généralement appelée phrase multiple, parce que les deux propositions qui la constituent sont indépendantes (on dit aussi que ce sont deux phrases uniques) pas élément commun. Mais ces deux propositions constituent une seule phrase grâce à un lien.
Louis se tait mais il observe. Proposition 1 : Louis se tait Proposition 2 : Il observe L ien : mais
2. Les structures où la proposition jaune est intégrée dans la proposition bleue.
Structure A Structure B Les structures A et B1 renvoient à des phrases dites complexes, car les propositions qui la
(la jaune est totalement ou partiellement intégrée dans la bleue). Exemple de structure A :
Sa grand- , qui prend souvent des apprentis.
Proposition 1 : Sa grand- sa coiffeuse Proposition 2 : Sa coiffeuse prend souvent des apprentis L ien : qui 1 La structure D est semblable à la structure B, mais elle contient deux propositions jaunes en lseule dans la B.
9
Il y a un élément commun : la coiffeuse, reprise par qui dans la deuxième proposition. On appelle la proposition 2 une subordonnée relative. « Subordonnée imbriquée dans la proposition 1 (elle est « ordonnée sous » la proposition 1), et « relative »,
-à-dire un pronom qui renvoie à un antécédent dans la proposition 1 (ici : « sa coiffeuse »). Cherche dans une grammaire quelques mots pouvant servir de lien pour ces propositions.
Exemples de structures B
Lanalphabètes.
Proposition 1 : Le père de Louis, chirurgien, décrète (quelque chose). Proposition 2 : La t pour les ratés, les analphabètes. L ien : que
(ou déterminant) de verbe. subordonnée complétive. Cherche dans une grammaire quelques mots pouvant servir de lien pour ces propositions. 10
. Proposition 1 : Il entre comme stagiaire chez Maïté Coiffure Proposition 2 : L ien : comme
(ou déterminant) de phrase. Le lien est très fort entre ces deux propositions, puisque la proposition 1 (il entre comme stagiaire chez Maïté coiffure) (proposition 2). On appelle généralement cette proposition 2 subordonnée complément de phrase.
10
Cherche dans une grammaire quelques mots pouvant servir de lien pour ces propositions.
Mais au fait, à quoi cela sert- e mettre plusieurs propositions dans une seule phrase ? Pourquoi ne pas les laisser indépendantes, et les faire se suivre en les séparant par des éléments de ponctuation ? 11
s propositions sont séparées les des autres dans des phrases distinctes.
troisième. Sa grand- voir chez sa coiffeuse. Sa coiffeuse prend souvent des apprentis. Le père de Louis, chirurgien, décrète quelque chose : l tait. Il observe.
l entre comme stagiaire chez Maïté Coiffure. Là il se découvre ponctuel, travailleur, joyeuse, les conversations avec les clientes, les odeurs des laques et des colorants, le carillon de la porte, les petits soucis et les grands drames de Mme
deuxième jour, Louis sait quelque chose : e semaine chez Maïté Coiffure. Son père Quel effet cela crée-t-il ?
11
« assemblage » de phrases par rapport à des phrases isolées qui se suivent.
Phrases simples et uniques Phrases assemblées
E ffet créé
Sa grand-mère luchez sa coiffeuse.
Sa grand-chez sa coiffeuse, qui prend souvent des apprentis.
Sa coiffeuse prend souvent des apprentis. Le père de Louis, chirurgien, décrète quelque chose.
Le père de Louis, chirurgien, décrète que
analphabètes.
analphabètes Louis se tait. Louis se tait, mais il observe.
Il observe. tre, il entre
comme stagiaire chez Maïté Coiffure.
Il entre comme stagiaire chez Maïté Coiffure. Dès le deuxième jour, Louis sait quelque chose.
chez Maïté Coiffure, même si son père
Isemaine chez Maïté Coiffure.
12
Exercice Représente les phrases suivantes au moyen du code proposé plus haut. 12 Exemple Les garçons sont au fourneau. L Les garçons sont au fourneau et le cuisiner. 1. Tu prends tes jambes à ton cou, et surtout tu ne te retournes pas. Tu fonces !
2. Arrête de crier sur ton lapin et pardonne-
3. Coupe un peu de basilic et de persil, et mélange-
4. le boudin . 5. Si tu voulais avoir un teint de poupée, il fallait manger de la guimauve au poivre rose. 6. Connais- qui rodait dans le bois ?
14
Lis le conte ci-dessoustruffé de tournures qui le rendent très lourd et mal fichu. Dans le tableau qui suit ce conte, tu trouveras quelques exemples typiques de phrases trop lourdes. Propose une amélioration et, en comparant avec celle que ton voisin propose, identifiez
rter. 13
Il était une fois une petite fille. On appelait la petite fille Chaperon Rouge. On lui avait donné ce nom pour une raison. La raison est que sa maman lui avait fait un très joli bonnet rouge. A l'époque, les bonnets s'appelaient des chaperons. Au village, on la voyait arriver. On disait quelque chose. « Tiens voilà le Petit Chaperon Rouge ! ».
Le petit Chaperon Rouge avait une grand-maman. La grand-maman vivait seule à l'autre bout de la forêt. La vieille dame très âgée ne sortait pas beaucoup de sa maison. Un jour sa maman lui dit quelque chose. « Grand-maman est malade. J'ai fait ce matin des galettes. Ta grand-maman aime ces galettes. Sois gentille. Va les lui porter avec ce fromage et ce petit pot de confiture. Ne quitte pas le sentier, pour une raison. La raison est que Papa a vu des loups. Les loups rôdaient dans la forêt.» Le Petit Chaperon Rouge promit de se méfier. Toute joyeuse, elle mit sa cape rouge et son bonnet rouge. Elle prit son petit panier. Sa maman recommanda quelque chose. « Ne traine pas en chemin. Ne parle à personne. Reviens avant la tombée de la nuit. » Le Petit Chaperon Rouge lui donna un gros baiser. Le Petit Chaperon Rouge partit. Il sautillait.
Tout près de là, un loup affamé rôdait dans le bois. Il vit l'enfant. Miam! miam! L'eau lui monta à la bouche. Il se lécha les babines. Il pensait au succulent diner. Il allait faire le succulent diner. Il s'approcha de la petite fille. « Bonjour! » lui dit-il. Le Petit Chaperon Rouge se mit à trembler. Il apercevait le loup. Le loup reprit. Il souriait jusqu'aux oreilles. « Comment t'appelles-tu? ». répondit peureusement quelque chose. « Le Petit Chaperon Rouge ». Et le loup
Où vas-tu comme cela? » Une voix si douce que la petite fille se sentit aussitôt rassurée. Le Petit Chaperon Rouge expliqua quelque chose. « Je vais chez ma grand-mère. Elle habite tout au bout du sentier. » Le loup connaissait très bien la petite maison. Il dit quelque chose. « Excuse-moi. Je suis pressé. J'ai été ravi de faire ta connaissance. A bientôt! »
15
A ces mots, il s'enfuit à toutes jambes dans la forêt. Il avait pris un raccourci. Il arriva bon premier devant la maison de la grand-mère. Toc, Toc. Il frappa. La vieille dame demanda quelque chose du fond de son lit. «Qui est là? ». Le loup susurra quelque chose. « Le Petit Chaperon Rouge ! ». Le loup était très doué pour les imitations. La grand-mère, toute joyeuse de voir sa petite fille, s'écria quelque chose. « Tire la chevillette et la bobinette ! ». Le loup tira la chevillette. La porte s'ouvrit. La grand-mère sursauta d'effroi. Elle supplia quelque chose. « Laisse-moi en vie . Je te donnerai toutes mes provisions. » Le loup avait un projet plus urgent. Il se précipita sur la grand-mère. Il lui arracha sa chemise de nuit et son bonnet de dentelle. Il enferma la vieille dame dans une armoire. Sans perdre une seconde, il enfila la chemise et le bonnet. Il se coucha dans le lit. Il tira la couverture de laine jusqu'à son nez. Il attendit.
Pendant ce temps, le Petit Chaperon Rouge arriva avec son panier de provision et un beau bouquet de fleurs. Elle avait pris le temps de cueillir le beau bouquet de fleurs. Elle frappa à la porte. Toc, Toc! Le loup demanda quelque chose en imitant la voix de la grand-mère. « Qui est là ? ». « Le Petit Chaperon Rouge ». Le loup
Tire la chevillette et la bobinette! ». La petite fille se haussa sur la pointe des pieds. Elle tira la chevillette. Elle entra. Toute souriante, elle se dirigea vers le lit de la vieille grand-mère. E lle se dit quelque chose. Sous son bonnet, sa grand-mère avait vraiment une drôle de tête ce jour-là. « Oh, grand-mère! Tu en as de grands yeux! » Le loup dit quelque chose en gloussant. « C'est pour mieux te voir, mon enfant! » « Tu en as de grandes oreilles! » « C'est pour mieux t'entendre, mon enfant ». Le Petit Chaperon Rouge Et tes dents! Tu en as de grandes dents! »
Le loup hurla quelque chose. « C'est pour mieux te manger, mon enfant ! ». Il rejeta la couverture. Griffes en avant, il se précipita vers la petite fille. Elle cria de toutes ses forces. Elle s'échappa vers la porte. Elle tremblait beaucoup. Elle n'arrivait pas à l'ouvrir.
Le papa du Petit Chaperon Rouge coupait du bois tout près de là. Entendant des cris, il courut à toute allure vers la maisonnette. Il arriva, il aperçut le loup et le
16
Petit Chaperon Rouge à travers la fenêtre. Il se précipita. D'un coup de hache, il tua le loup. Il était temps! Avec ses griffes, l'animal avait déjà accroché la robe du Petit Chaperon Rouge. Le bûcheron serrait son enfant contre son un moment. Ils entendirent des coups. Les coups venaient de l'armoire. C'était la grand-mère, bien sûr ! La grand-mère était très heureuse de les voir. Elle les embrassa tous les deux.
Le bûcheron apporta le loup très loin de la maison. La grand-maman fit promettre quelque chose au Petit Chaperon Rouge. Elle ne devrait plus jamais parler à aucun loup. Même si le loup avait l'air très gentil. Heureusement, les galettes, le fromage et le pot de confiture étaient encore dans le panier. Le Petit Chaperon et sa grand-maman s'en régalèrent. Elles se promirent quelque chose. Elles se verraient plus souvent.
Adaptation libre de Charles Perrault, Le Petit Chaperon Rouge
17
Séquence à améliorer
Ton voisin, quant à lui,
Choix de modification : mise en commun avec la
classe
Dénomination de
Il était une fois une petite fille. On appelait la petite fille Chaperon Rouge.
Amélioration 1
Le Petit Chaperon Rouge expliqua quelque chose. « Je vais chez ma grand-mère. Elle habite tout au bout du sentier. »
Amélioration 2
« Ne quitte pas le sentier, pour une raison. La raison est que Papa a vu des loups. »
Amélioration 3
Il se précipita sur la grand-mère. Il lui arracha sa chemise de nuit et son bonnet de dentelle. Il enferma la vieille dame dans une armoire. Sans perdre une
Amélioration 4
18
seconde, il enfila la chemise et le bonnet. Il se coucha dans le lit. Il tira la couverture de laine jusqu'à son nez. Il attendit.
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souligne-les dans la c .
Par exemple, tu pourras souligner en orange les phrases où une subordonnée relative serait préférable. Ex : Le petit Chaperon Rouge avait une grand-maman. La grand-maman vivait seule à l'autre bout de la forêt. Tu pourrais en effet améliorer cette séquence en fusionnant les deux phrases : Le petit Chaperon rouge avait une grand-maman qui Une fois ces séquences soulignées, réécris tout le texte en y opérant les modifications que tu as jugées nécessaires.
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Finalement, compare le texte que tu as écrit avec le texte « modèle » que voici. Estimes-tu que ton texte est aussi agréable à lire que celui-ci ? Si non, que pourrais-tu encore améliorer dans ta production ou quelles améliorations proposerais- ? 14
Il était une fois une petite fille qu'on appelait Chaperon Rouge. On lui avait donné ce nom parce que sa maman lui avait fait un très joli bonnet rouge. Et, à l'époque, les bonnets s'appelaient des chaperons. Au village, quand on la voyait arriver, on disait: « Tiens voilà le Petit Chaperon Rouge ».
Le petit Chaperon Rouge avait une grand-maman qui vivait seule à l'autre bout de la forêt. La vielle dame très âgée, ne sortait pas beaucoup de sa maison. Un jour sa maman lui dit: « Grand-maman est malade, j'ai fait ce matin des galettes que ta grand-maman aime tant, sois gentille, va donc les lui porter avec ce fromage et ce petit pot de confiture. Mais ne quitte pas le sentier, car papa a vu des loups qui rôdaient dans la forêt. Le Petit Chaperon Rouge promit de se méfier puis, toute joyeuse, elle mit sa cape rouge, son bonnet rouge et elle prit son petit panier. Ne traine pas en chemin recommanda la maman. Ne parle à personne et reviens avant la tombée de la nuit. Le Petit Chaperon Rouge lui donna un gros baiser et partit en sautillant.
Or, tout près de là, un loup affamé rôdait dans le bois. Soudain il vit l'enfant. Miam! miam! l'eau lui monta à la bouche et il se lécha les babines en pensant au succulent dîner qu'il allait faire. Mais pas ici, pensa-t-il. On pourrait me voir de la maison.
Il s'approcha de la petite fille.
- Bonjour! lui dit-il.
Le Petit Chaperon Rouge se mit à trembler en apercevant le loup, mais celui-ci reprit en souriant jusqu'aux oreilles :
- Comment t'appelles-tu?
- Le Petit Chaperon Rouge, répondit peureusement l'enfant. - Et où vas-tu comme cela? demanda le loup d'une voix douce. Une voix si douce que la petite fille se sentit aussitôt rassurés. - Je vais chez ma grand-mère, expliqua le Petit Chaperon Rouge. Elle habite tout au bout du sentier.
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Le loup connaissait très bien la petite maison. - Excuse-moi, dit-il, je suis pressé. J'ai été ravi de faire ta connaissance. A bientôt!
A ces mots, il s'enfuit à toutes jambes dans la forêt et, ayant pris un raccourci, il arriva bon premier devant la maison de la grand-mère. Toc, Toc, il frappa.
- Qui est là? demanda la vieille dame, du fond de son lit. - Le Petit Chaperon Rouge! susurra le loup, qui était très doué pour les imitations. - Tire la chevillette et la bobinette ! s'écria la grand-mère, toute joyeuse de voir sa petite fille.
Le loup tira la chevillette et la porte s'ouvrit. La grand-mère sursauta d'effroi. - Laisse-moi en vie, supplia-t-elle. Je te donnerai toutes mes provisions. Mais le loup avait un projet plus urgent. Il se précipita sur la grand-mère, lui arracha sa chemise de nuit, son bonnet de dentelle, et il enferma la vieille dame dans une armoire. Sans perdre une seconde, il enfila la chemise et le bonnet, puis se coucha dans le lit, tira la couverture de laine jusqu'à son nez, et il attendit.
Pendant ce temps, le Petit Chaperon Rouge, arriva avec son panier de provision et un beau bouquet de fleurs qu'elle avait prit le temps de cueillir. Elle frappa à la porte. Toc, Toc! - Qui est là? demanda le loup, imitant la voix de la grand-mère. - Le Petit Chaperon Rouge. - Tire la chevillette et la bobinette! s'écria le loup. La petite fille se haussa sur la pointe des pieds, tira la chevillette et elle entra. Toute souriante, elle se dirigea vers le lit de la vielle grand-mère. Mais, en s'approchant, elle se dit, que, sous son bonnet, sa grand-mère avait vraiment une drôle de tête ce jour-là.
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- Oh, grand-mère! Tu en as de grands yeux! - C'est pour mieux te voir, mon enfant! dit le loup en gloussant. - Tu en as de grandes oreilles! - C'est pour mieux t'entendre, mon enfant. - Et tes dents! s'écria le Petit Chaperon Rouge. Tu en as de grandes dents! - C'est pour mieux te manger, mon enfant ! hurla le loup. Il rejeta la couverture, et griffes en avant, il se précipita vers la petite fille. Criant de toutes ses forces, elle s'échappa vers la porte, mais elle tremblait tellement qu'elle n'arrivait pas à l'ouvrir. Or, le papa du Petit Chaperon Rouge coupait du bois tout près de là. Entendant des cris, il courut à toute allure vers la maisonnette. En arrivant, il aperçut le loup et le Petit Chaperon Rouge à travers la fenêtre, il se précipita et, d'un coup de hache, tua le loup. Il était temps! Avec ses griffes, l'animal avait déjà accroché la robe du Petit Chaperon Rouge. Le bûcheron serrait son enfant contre son , lorsqu'ils entendirent des coups frappés dans l'armoire.
C'était la grand-mère, bien sûr ! La grand-maman était très heureuse de les voir et les embrassa tous les deux. Le bûcheron apporta le loup très loin de la maison. La grand-maman fit promettre au Petit Chaperon Rouge de ne plus jamais parler à aucun loup, même s'il avait l'air très gentil. Heureusement, les galettes, le fromage et le pot de confiture étaient encore dans le panier. Le Petit Chaperon et sa grand-maman s'en régalèrent tout en se promettant de se voir plus souvent.