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71* Année. — A° 9. Paraissant le Dimanche et le Jeudi. AJBOKr'NTElLfHÏXVTS *raimdte«nMt Dîîr o w Jeudi / er Février 1900. Uaan..«s. 13 fr. Six mois... 0 fr. Trois moi». S fr. Ilfr. Sfr. S 60 16 fr. 8 fr. A fr. ON S’ABONNE : A Senlis. aux bureaux du Journal, 0 et il, place de l’Hdtel-de-Ville, ohm tous les Ubrairei du département, et dans loua le*bureaux de poetede France et d'Algérie. L’abonnement est payable d’aranoe. Il n’est jamala Interrompu et est considéré comme renouvelé, lorsqu’à l'expiration on ne donne pas contre-ordre. JOURNAL DE SENL COURRIER DE L’OISE B U R EA U X Itnlarjion ,-t Administration, 9 et 11, pince do l’IIûjol-do Ville, à Senlis. Le J ournal nu Suvus eut dé-igné pour publier dans l arrondissement les Insertions iudiciaibss . PRIX DES INSERTIONS : Annonces : In ligne, 0.30 c. Réclames : la ligne, 0,40 c. Faits divers la ligne, 0,50 c. On n'accepte pas d’insertion au-dessous do 1 fr. Les annonces, réclames, etc., concernant Paris et les Départements sont reçues directement aux bureaux du Journal. Sentis, 31 Janvier. Les élections pour le renouvellement d'un tiers du Sénat, ont eu lieu dimanche dernier : avec une bonne fôi comparable à celle dont use le W ar Office pour ren seigner le public sur les défaites an glaises, le ministère Waldeck-Rousseau a recours à toutes sortes de curieux sub terfuges pour dissimuler l'écheo très réel que lui ont fait éprouver ces élections. Tandis qu'avant le scrutin, ses journaux distinguaient minutieusement les candi dats entre eux, et n’accordaient l’épithéte de * républicains » qu’à ceux qui ap puyaient la politique ministérielle de « défense républicaine >, ils nous pré sentent, comme résultats acquis, une liste de quatre-vingt-douze c républicains », trois nationalistes et quatre conserva teurs. Tactique puérile autant que dé loyale, car, en voulant tromper autrui, elle conduit ses auteurs à se tromper eux- mêmes. Quelle ne sera pas leur décon venue, en effet, quand ils vérifieront, au premier vote politique émis par le Sénat, que, sur les quatre-vingt-douze sénateurs que le ministère s’attribue avec un sans- gêne léonin, plus de cinquante, sous des dénominations diverses, sont expressé ment hostiles à la politique du Cabinet. En résumé, ceux qui ont apporté dans l’affaire Dreyfus une passion violente et une hostilité contre l'Armée, ceux qui ont soutenu et soutiennent le ministère Waldeck-Millerand et l’alliance des ré publicains aveo les socialistes, sont restés pour la plupart sur le carreau. Aussi, étant données les conditions particu lières &ces élections, où les électeurs sé natoriaux spnt d’autant moins à l’unisson des sentiments présents du pays qu’ils forent élus conseillers munioipaux il y a quatre ans, un pareil résultat n’est pas négligeable, et l’on y doit voir un gage de victoires plus sérieuses et de relève ments plus décisifs. Il n’est pas douteux, «n qu’aux prochaines élections, soit municipales, sénatoriales ou législatives, ce mouvement d’opinion s’accentuera. , -.. rfw'tîpja commencée par 'Taccumulation des troupes et des approvisionnements sur les frontières du Transvaal et de l’Etat d’Orange. Pour le surplus, la reine loue le loyalisme « de ses sujets de toutes les parties de ses Etats, qui sont venus prendre la défense des intérêts communs de l’Empire », et c les exhorte à continuer et à renouveler leurs efforts | jusqu’à ce qu’ils aient terminé d’une fa çon victorieuse cette lutte pour le main tien de l’Empire et l’affirmation de sa suprématie dans l’Afrique du Sud ». Tout cela, on le sent bien, est pure phraséolo gie, et elle sonne faux : « sabres de bois et pistolets de paille », dirait Gavroche. L’Empire britannique ira affirmer sa su prématie ailleurs, s’il le peut encore ; quant au Sud de l’Afrique, ce qui sortira de la guerre actuelle, c’est la suprématie définitive des Afrikanders, et nulle autre. INFORMATIONS Conseil des minisires. Les ministres se sont réunis hier à l’Elysée, sous la présidenoese H. Loubet. M. Waldeçk-Rousseau, président du oonseil. a oonseil la lettre qu’il a adressée à Mgr Richard, archevêque de Paris, et la ré ponse du cardinal, au sujet de la visite qu’il fit aax_Pères Assomptionnistes. L’archevêque de Paris déclare que son aote d ïïm I aucun caractère politique, et se défend dêire hostile an gouvernement de la Répu blique. r Le ministre de lïniérieur répondra qu’en tout cas il ne peut que blâmer une démarche aussi inusitée. Quant aux évêques, curés et desservants qui écrivirent des lettres contenant des protestations Incompatibles aveo le respect de Pœuvre de la Justice, leur traitement sera suspendu. Le conseil a arrêté définitivement les projets relatifs ' à la défense des cêtes, à l’augmentation de la flotte et & l’établissement de cables sous- marins. M. Délaissé, ministre des Affaires étrangères, a annoncé 1extension de la ooncession française ae Shanghai et la signature de la convention franco-italienne pour la délimitation des posses sions de la mer Rouge. Singulier commerce. , Un journal de Rio de Janeiro publie l’annonce ! suivante : PUCKS VIVANTES On achète les puces vivantes à-mille reis le cent. On n'achète pat les pucet d’animaux CHEZ LION, RUE DA ASCEMBLKA, 83 t 11 faut encourager un semblable commerce : c est pourquoi nous reproduisons cette annonce, Entre voyageurs : — Oq ne famé pas dans ce compartiment. — Est-ce que je fume ? — Hais vous avez votre pipe dans la bouche? — Ou est-ce que cela prouve? J’ai bien mes pieds dans mes souliers, est-ce que Je marche pour cela? 4 J Les Elections «sénatoriales. Dimanche dernier ont eu lieu les élec tions pour le renouvellement sénatorial des départements de la section C. Ce renouvellement portait sur 29 dépar tements, de l’Orne à l’Yonne, et le départe ment d’Oran, en Algérie. Six autres départements : Hautes-AIpes. Ardennes, Cantal, Finistère, de la série A : Loire-Inférieure et Nièvre, delà série B, suUe de^S°ô rT°^r * sièges vacants par En somme, les élections de dimanche portaient sur 99 sièges. Sept sénateurs ne se sont pas représen tés. Ce sont MU. Marcel Barthe, Levrey, Bernard Lavergne, Decauville, Dulac, Bas tide et Bayol. Douze sénateurs sont décédés : MM. Vi- gnancour, Cyprien Chaix, Tirman, Devés, Pônicaud, Halleguen, Savary, Taulier, Lau- Mesures contre les évêques. «“ S 1“ «rehevlquesel évêques d'AIx,' Montpellier, Versailles et Viviers seront frappés d une suspension de traitement. En même temps qu’il lait affréter le paquebot Charente pour transporter à Diégo-Suarea les muleta, lea proviaiona et le matériel de guerre néceaaaires & la miae en état du Lmp retranché qui « I être créé pour la défense de cette rade si I HSïeur d incendie. La caisse qui renferme le sys* importante de Madagascar, le gouverne- rpnfl‘A anr ” n ment annonce une fois de plus le dépôt à la Chambre des grands projets qu’il a préparés pour augmenter la flotte, forti fier les côtes, créer des points d’appui. Le chiffre indiqué aujourd’hui comme total des dépenses prévues est celui de neuf cents millions, qui seront répartis sur six on sept années, et qu’on se flatte de pouvoir prélever sur les ressources ordinaires du budget annuel, sans em prunts ni impôts nouveaux. Le timbre automatique. Un certain nombre de bureaux de poste de I . ,von* dire, en9ni dotés du distributeur au- tomauquede timbres, dont on a si souvent parlé. 1 r *»s distributeurs affectent la, * ------- x ~ ar d’incendie. La caisse qui .omcum I lôme repose sur un pied en fonte. Deux fentes de dimensions différend# permet tent de recevoir les pièoes de 10 et de 5 centimes. Les timbres, placées par séries de 800 sur les palettes d’une roue rappelant celle d’un moulin. I 5e 86 déversent sur un plateau placé à la portée du publio que ionique les sous, automatiquement pris, sont tombés dans un tiroir-caisse. Si les I pièces introduites nont pas le poids voulu, l’an- I pareil les rejette &la place du timbre demande. Après le désastre de Spion-Kopje, dont les résultats meurtriers ne sont pas en tièrement connus, la chute de Ladysmith •8t inévitable, et les Anglais sont bien obligés de renoncer à délivrer cette ville. C est dire que le message par lequel la terne Victoria a ouvert hier le Parlement anglais a été, de beaucoup, moins glo rieux que oelui par lequel elle annonça la rupture des relations avec le Trans- vaal. SoulignonsutQut d’abord ce point qu Un est plus question de vassaux ré voltés j le message parle explicitement de guerre aveo un Etat étranger; néan moins, le pharisaïsme britannique ne perd pas ses droits, car il y est dit que cette guerre a pour origine «l’invasion des co lonies anglaises par les méchantsBoers ». yui veut-on tromper ibi 7 Si les colonies du Cap et du Natal ont été envahies, ce lut seulement,.tout le monde le sait, afin ue résister à l’agression injuste prémôdi- P*1, MM. Rhodes^ Chamberlain et C,#, Les Européens à Khartoum. . Un télégramme du Caire annence que le com mandant belge Henry, ayant traversé Barh-el- Gazal, est arrivé à Khartoum, accompaguê d’un lieutenant français et de trente Sénégalais. L arrière-garde de la mission Marchand est en bonne santé. La reine Victoria en voyage. Le Jlanchttter Guardian annonoe que la reine Victoria se rendra en Italie probablement par # d?„mer»au ,ieu de traverser la Franoe. C’est sa famille et quelques personnes de la cour qui. P e rd e s raisons radies à deviner, lui ont con seillé ce chemin. Le coup d’Etat chinois. ia.DrEh?«i.ane dépêche de Pékin, on oroit que .?• tc5«P*eront tranquillement le ooup d Etat de 1impératrice, ce qui n’entraînerait an- oane complication étrangère. Exploîion d’un wagon de dynamite. Une oollision s’est produite sur la ligne New- Jersey Central, entre un train de marchandises et une locomotive. Un wagon chargé de dynamite • fait explosion, tuant cinq personnes et en bles sant sept, quelques-unes dangereusement. Les pertes sont estimées à 1.500.000 dollars. L explosion a été ressentie à un mille de là. bry, Albert Grôvy, Scbeurer-Kestner, répu blicain de diverses nuances, et Chesnelong, conservateur. Parmi les candidats qui se présentaient, on comptait 20 députés et 16 anciens dé putés. La série C renouvelée avait ôté élue pour la première fois pour six ans, |e 30 janvier 4876; puis, pour neuf ans, le 8 janvier 4888. et enfin le à janvier 4891. Les sénateurs qui s’étaient représentés et n ont pas été réélus sont : Dans la Seine : MM. Rane et Barodet. Dans la Seine-Inférieure : MM. Siegfried et Lesouëf. Dans le Rhône : MM. Thôvenet et Mil lion. Dans le Puy-de-Dôme : M. Guyot-Lava line. Dans les Hautes-Pyrénées : M. Baudens.l Dans la Haute-Saône : MM. Signard et Coillot. Dans Seine-ef-Marne : M. Régismaitafift’ Dans la Somme : M. Maquennehen. Dans la Vienne : M. Salomon. Dans la Haute-Vienne : M. Le Play. Daus l’Yonne : M. Coste. A Oran : M. Jacques. Les sénateurs nouveaux sont : MM. le général Mercier, le général Lam bert, de Montfort, Gervais, Piettre, ïxpert- Besançon, Gourju, Repiquet, Quintaa, Ber doly, Pôdebidou, Gillot, Antoine Perrier, Thomas, Forgemol, Tellier, Sigallas, Bé- raud, Gotteron, Saint-Germain, Vagnat, Francis Charmes, Pichon, Bataille, Bon- temps, Outhelin-Chalandre, Legrand, La- vertujon, Collinot, Lordereau, Gauthier, Fagot, Petitjean, Coutancin, Boularan. Les nouveaux élus. Voici, pour chaque département, lesaoms des sénateur* élus hier : Sÿne. “ MM. Thuilljer, sénateur sortant, ra dioal; de Freycinet, sénateur sortant, républi cain; Poirrier, sénateur sortant, républicain; Strauss, sénateur sortant, radical; Piettre, prési dent du Consôil général, républicain; Lefèvre. sénateur sortant, républicain radioal ; Bassinet, sénateur sortant, radical; Expert-Bezançon, maire du 19’ arrondissement, Industriel, républicain. «S™?* r lyî,.?talFleLnx rîr» sénalflur sortant, repnblioain; D Léon Labbé, sénateur sortant, républicain; Poriquet, sénateur sortant, conser vateur. Pas-de-Calais. — MM. Huguet, sénateur sor tant,républicain; Deprez, sénateur sortant, ré publicain, Bouilliez, sénateur sortant, républi cain; Ringot, sénateur sortant, républicain; Viieur, sénateur sortant, radical. Puy-de-Dôme. - MM. Chantagrel, sénateur *°rtant, radioal; Barrière, sénateur sortant, ré publicain; Gomot, sénateur sortant, républicain; Bataille, radical v * conscription de Pau, républicain; Berdoly, député de Mouféou, républicain. Pyrénée* fUautrs). — MM. Jean Dupuy, mi- ,a ?ncul,ur0' sénateur sortant, radical: Pédebidou, député radioal. Pyrinies-Orientales. — MM. Vilar, sénateur sortant, radical; Delcros, sénateur sortant, radi cal-socialiste. llhin (Haut). — M. le général Japy, sénateur sortant, républicain modéré. Rhône. — MM. Edouard Millaud, sénateur ou. tant républicain; Boufller, sénateur sortant, ré publicain: Guyot, sénateur sortant, républicain; Gourju, républicain ; Repiquet,républicain libéral. “ ,MM’ Haal°“i Umlmr sortant, républicain; Quintaa, député delaVcir* « — MM. Outhenin-Chalandre, industrie], républioain; Bontemps, député de Ve- soul, radical ; Gauthier, républicain progressiste. Saône-tt-Loire. - MM. Félix Martin, sénateur sortant, républioain; Léon Gillot, député, radical; Guilemaut, sénateur sortant, radical; Magnieu, sénateur sortant, radioal; Démêlé, sénateur sor tant, républicain. Sar/he. — MM.-Legluftjc, sénateur sortant, ra aical; Leporché, sénateur sortant, radical: Cor- delet, sénateur sortant, républicain. Savoie. — MM. Forest, sénateur sortant, répu- blicain; Gravm. sénateur sortant, républicain: Ant. Perner, député de la 2* circonscription ' Cbarolles, républicain. Savoie fHaute). — MM. Folliet, sénateur sor tant; César-Duval, sénateur sortant, républioain: Francoz, sénateur sortant, républicain. T MM- F°nier. sénateur aortant, républicain; de Montfort, député d’Yve- «ot, nationaliste ; R. Waddington, sénateur sor- S S ,/ I pü.b , hC8xiDV ^ rTai8- général, an cien député, républicain. Zi MM‘ Prevet* sénateur sor tant, républicain; Thomas, maire de Fontaine- républicam ' For8emo1 de Bostquenard, Seine-et-Oise. — MM. le baron de Courcel, sénateur sortant, républicain; Maret, sénateur sortant, républicain ; Bonneûllo, sénateur sortant, républicain ; Legrand, républicain. • Giranl. «or- tant, répnblicain; Jouffrault. sénateur sortant, ratncal; Garran de Balzan, sénateur sortant, ra dical. •Sc^nm«. — MM. Bernot, sénateur sortant, ré publioain; Tellier, républicain; Froment, sén»’ eur sortant, républioain. MM‘ Barl)0y. Sénateur sortant, répu blicain; Savary, sénateur sortent, radical; Bou laran, républioain. — MM. Bourgeat, sénateur ? Républioain; Rolland, sénateur sortant, républioain. 1 .i ixIT MM. Sigallas, sénateur sortant, radi a i; Mério, radical-socialiste. .JL^au.c^ul e* uT MM. Eugène Guérin, sénateur mtant, républioain; Béraud, ancien député, ra- Vendèe. — MM. Paul Le Roux, sénateur sor- ■ant, conservateur; Ualgan, sénateur sortant, ^conservateur; De Béjarry, sénateur sortant, con servateur. Vienne. -- MM. Thézard, sénateur sortant, ré publicain; Coutancin, radical; Couteaux, séna teur sortant, républicain. Vienne (Haute-J. — MM. Teissereno de Bort, nateur sortant, répubUcain; Gotteron, ancien j^J^répubU cau1; Lavertujûn, ancien député ~ MM. Brugnot, sénateur sortant, ré publicain; de Ponlevoy, sénateur sortant, répu* biicain; Parizot, sénateur sortant, républioain. Yonne, — MM. Collinot, radical ; Bôzine, séna teur sortant, radioal; Lordereau, radioal. radlca” ’ ~ Saint*G0rmaia» anoian député, Série complémentaire. AlPU fiiautu-!. - M. Vagaat, maira de Briançon, républicain. Ardennes. - M. Fagot, radical. répSiicain~M' Francis charmes»ancien député, MM. Plichon, ancien député, ré publicain; le général Lambert, républioain. ,. { S F 1" - “ • 18 «*>*«1 «ercier, mtvn. - M. Petiijoan, radioal. Comme d usage, tous les partis «’atlribuent I» victoire, à la suite de la bataille électorale de dimanche. C’est l'habitude, au lendemain des élections i en épilogue, on interprète, chacun donne au scrutin la signification qui flatté le mieux ses goûts et ses espérances. Les journaux sans passion s’accordent ce pendant à reconnaître que le résultat n’est pas pour plaire au gouvernement. La Liberté Iq démontre en établissant la statistique suivante : « Les sénateurs à remplacer se décompo saient en : 68 Ministériels. 34 Opposants. « Après le scrutin, la proportion est la suivante : 87 Ministériels. 42 Opposants. - Notre statistique est extrêmement sé rieuse, puisque nous ne comptons môme pas parmi les opposants des sénateurs comme M. Berdoly, qui ont, en qualité de députas, ou bien volé contre le ministère ou bien se sont abstenus. Les opposants gagnent, en etret, i3 sièges. Ce sont : — MM. Gourju et Repiquet, remplaçant MM. Théveuet et Million. llaute-Suône. — MM. Oullienin-Chalandro et Gauihirr, remplaçant JUU. Signard et Coillot. .. M Antoine l’errier, remplaçant M. Albert Grévy. Seine-Inférieure. - MM. de Montfort et Ger vais, remplaçant MM. Siegfried et Lesouôf. Seme-et-Marne —MM, Forgemol de Bostqué- nard et Thomas, remplaçant MM. Bastide et Ré- gismanset. nehem”1*’ ~ M‘ Tellier’ remplaçant M. Maquen- Vienne (llault), — MM. Gautheron et Laver- tujon, remplaçant MM. Le Play et PéDicaud. M ~ Franc’s ChanQes! remplaçant « Les opposants ne perdent au contraire que deux sièges, celui de M. Baudens battu par M. Pedebidou, et celui de M. Guyot-La- valtne, remplacé par M. Bataille. « Il est également à noter que-certains des élus opposants nouveaux ont un carac tère d’opposition beaucoup plus franche que ceux qu’ils remplaçaient. C’est notamment le cas de MM. Halléguen et Savary dans le Finistère, et de M. Boularan remplaçant M. Bernard-Lavergne dans le Tarn. a Ce gain de il sièges portant sur 99 sièges, peut être considéré comme l’équiva lent d’un gain de 60 sièges dans les élections législatives générales, étant données la composition du corps électoral sénatorial et 1 ancienneté des élections municipales qui remontent à 4896, c’est un succès écla tant* -— .... —: ...... - v— :— ~- La démission de M. Cavaignao. M. G. Cavaignac adresse au vice-président du Conseil général de la Sarthe, la lettre suivante : Je me suis trouvé, à l’occasion des élections sénatoriales, eu dissentiment aveo un grand nombre des collègues qui m’avaient confie par leurs votes la présidence du Conseil général. Résolu a combattre, devant le suffrage universel et dans ma pleine indépendance, une politiqr que je juge aussi funeste à la Patrie qu’à la Re- lublique, j’estime que ce dissentiment m'impose e devoir de remettre au Conseil général ma démission de président. Je vous prie, Monsieur le Vioe-Présideni et cùor Collègue, do vouloir bleu commuojquer celle résolution aux membres de rassemblée dé partementale et d'agréer l'assurance de mes Rftnilmnuts bien ddVOudr, G. Cavaignao. armSo était encore développé dans la plaine au nord de la Tugela et. malgré los perles énormes qu’ils avaient subies, semblaient te préparer à une attaque pour le lendemain • I armée républicaine resta donc sur la dé: feusive ; mais dans ia nuit, sans crier gare les Anglais, prévoyant ce qui les attendait s ils persistaient, ont déguerpi plus rapide ment, certes, qu'ils no s'étaient portés en avant, et en quelques lioures eurent repassé e neuve. De sorte que le lendemain malin les Uoers trouvant fa place nette, le combat dut cesser faulo de combattants et les b o n nettes n’eurent pas â intervenir. Mais ce qui est différé n’est pas perdu mes lecteurs peuvent m'en croire, et le jour où M. de Villebois-Mareuil mènera sa chl?ge contre les troupes anglaises, celles-ci n'en mèneront pas large. H. de Raüville? La Bataille de Spion-Kopje. Plusieurs de mes amis qui ont bien voulu suivre mes éludes sur le Transvaal m’adres sent leurs félicitations sur ce qu’ils appellent l’exactitude de mes renseignements : « Votre article de dimanche dernier, m’écrit l’un d’eux, est étonnant; vous annonciez ici en France ce qui se passait là-bas, au Trans vaal, au moment même où cela s’y passait, notamment l’affaire des baïonnettes; per sonne ne savait en Europe que les Boers s’exerçaient à la baïonnette — et dès le len demain de votre article, on apprenait que, dans l’affaire du 26 janvier, les Boers s’étaient servis de cette arme pour déloger 1 g* Aüglais du Spion-Kopje. Mon rebouteux, qui est quelque peu occultiste, dit que cer tainement votre périsprit s’est transporté là-bas pour assister à la bataille du 26, Est-ce vrai?.., » Un autre correspondant, après des éloges trop flatteurs qu’il est inutile de reproduire ici, me demande : « Comment expliquez- vous, cependant, que les 42.000 baïonnettes dont vous annoncez la présence sur le champ de bataille ne soient pas entrées en ligne, au moment de la retraite des Anglais, pour les bousculer dans la Tugela? » Au-premier de mes correspondants, je ré pondrai que je ne yiis point sorcier du tout et qaej’ignor^abforinntosi j’ai un péris- prn ou non j j’ai seulement l'habitude de parler des éhoses que je connais bien et pas des autres. C’est pourquoi mes articles offrent parfois quelquo intérêt. Quant à la question que me pose mon se cond correspondant, je lui dirai qu’une lec ture attentive des dépêches suffit à expliquer [inaction du « commando » armé de la baïonnette : le soir du 25 janvier, les An glais étaient délogés du mamelon situé en avant du Spion-Kopje; mais le gros de leur I Nouvelles militaires. Les musiques militaires. L instruction des jeunes soldats est assez avancée pour qu’on ait pu compléter les or chestres militaires. Les musiques ayant reçu les jeunes artistes capables de prendre rarir ont recommencé les concerts dans nombie de villes de garnison, à la grande joie de» habitants privés de concerts depuis près de cinq mois. v * Les étrangers déserteurs. Les préfets sont invités à recommander par une circulaire aux maires, commandants de gendarmerie, commissaires de police, la stricte application de la loi du 8 août 4893, concernant les déserteurs étrangers qui pô- nètreut en France. v Tous les déserteurs qui, aux termes de cette lot, ne feraient pas les déclarations prescrites à la mairie du lieu de la résidence choisie par eux, seront expulsés. Ces mesures ont ôté dictées par le nombre toujours croissant de ces déserteurs qui par courent la France en tous sens, augmentant ainsi celui des nomades et des vagabonds. CHRONIQUE DEPARTEMENTALE Lue session extraordinaire du Conseil général* Le Conseil général de l’Oise est convoqué, en session extraordinaire, pour samedi pro chain 3 février. On se rappelle que dans sa séance du ven dredi 25 août, M. Ch. Dupuis, rapporteur, a exposé que l’administration avait été saisie aune lettre ministérielle demandant le concours du département dans les dépenses concernant l’extension du réseau télépho nique. v L assemblée avait décidé que la commis sion départementale serait chargée d’étudier le projet avec les services compétents. C'est donc pour prendre connaissance du résultat de ces études et examiner la ques tion que le Conseil général se réunira samedi. Le ruban violet* Le mouvement des palmes académiques, dit-on, sera prêt à voir le jour vers la lin do la semaine prochaine. eiSÀ < T iWe paraisse au Journal o/ficict du dimanche 4 février. Chemin de fer du IVord. Train île plaisir pour Nice. A l'occasion du carnaval do Nice, la Com- pagute du Chemin de fer du Nord, mettra en distribution dans toutes ses gares, jus- quau (9 février inclusivement, des billets aller et relourde !• et 3* classes nour un S;;at'fM a ‘rseiîfea"i5é S"r ™C“" ét Les prix de ces billets présentant une rô- duction d environ 50 •/„, sur ceux de deux billets simples, varient selon l’éloignement du point de départ : En 2* classe, entre 90 fr. 75 et 444 fr. 05. En 3» classe, entre 60 fr. 50 et 75 fr. 65. A aDDP“r5 du foir.’ lo2f février, Retour de Nice, le S8 février, é 10 h. 43 du soir. FBOIIABTON LE PETIT-FILS D’A R T A G N A N A. BffllBN & A. 81ÉGEL lant . h Î. 9 ,nl)lle dn prince, en écou- l’oniniJ^nler, Ninon, conûrma Rodzko dans Pinion qn u avait depuis longtemps. teusn h,llri P orieff aI,a droit à la chan- et la’ n. 111,1 Qne Pièce d’o** dans la main ®ôie.Ul enlrer chez lui, avec sa grand’- ’phia 8UPP,ia de lui redire-plusieurs plu» dnnrA«n^°D8,i ®n 1in*itanl à choisir les yu» douces, les plus tendres. « ^re de joie. ‘tri r rl ° .a? r“ ? V e» purmi les vieux taDDeltant ! Ninon, il s’en trouve qui ptjs, Tagwntent certains chanta de son Cos sirz-là, le prince pria l’aveugle de les lui répéter, ne pouvant se lasser de les entendre. « La crainte do la fatiguer entre mesure i engagea à lui permettre de s'arrêter «t à la laisser partir. Mais il lui demanda od elle demeurait, ado, disait-il, de faire prendre des renseignements sur elle, dans l'inten tion de lui venir en aide ensuite, et de l’ar racher a sa vie misérable. < Ce fut naturellement son ffdêle Rodzko qu il chargea de l’enquête. R sut par lui que Ninon et sa grand’mère étaient on ne peut plus digues d'intérêt. « Chose triste I la vieille toussait i fendra 1 ême des personnes sensibles, et il fallait qu elle servit de guide à l’aveugle, qu’elle parcomdt la ville par les temps les plus durs, par la plnie, par la neige I s Le prince lui envoya un médecin, qui déclara que la pauvre vieille élail condamnée é mourir bientôt, si elle continuait a mener celte existence. , Il lui fallait uu logis confortable, une bonne nourriture, toutes choses qui lui man quaient, et surtout l’air pur des bois. « Dimilri Dorieff se rendit daus un petit village, situé a environ une lieue et demie de Nancy, au milieu de la belle forêt de Haye. a L4, il loua une maisonnette bien gaie, bien claire, bien saine, f t y installé l'aveugle avec sa grand’mêre, qui depuis est revenue a la santé. « C’est encore Rodzko qui a été chaîné d’aménager la maison, élevée d'un seul étage, et enclose dans un jardinet dont les arbres se confondent avec ceux de b forêt qui l’entoure. > c Les chambres de Ninon et de b vieille •entenkeni, «A n rez-de-chaussée, la vaste cuisine, dans laquelle une servante placée par le prince auprès des deux femmes apprête leur nourriture. « Puis, séparée de la cuisine par le vesti bule, une grande pièce que Rodzko n’a pas été chargé de meubler comme le reste de la maison, car le prince n’a voulu abandonner ce soin à personne. û ^ J.À fail 8arn^r de tentures imitant celles d Orient, et de meubles d’une élé- Î ance étrange, commandés à un tapissier de aris, et qui en font, paralt-il, la copie exacte du petit salon de la comtesse Toder- man à Saint-Pétersbourg, de ce salon où le grince Pa entendue chanter pour la première « Comme la comtesse a l’habitude de s’ac compagner sur la harpe, le prince en a fait venir une de Mirecourt. « Il a enseigné à Ninon à en jouer. Il lui a appris, paroles et musique, les airs pré férés de la comtesse. « Et c’est là que, depuis des mois, il passe ses journées, les yeux fermés, à écouter la voix de Ninon, qui lui rappelle l’autre voix, la voix chérie. « C’est seulement à la nuit tombante qu’il se décide à revenir à Nancy, seul, et le plus souvent à pied, en traversant la forêt, dont le silence ne l’empêche pas d’entendre la > voix qui chantait tout à l’heure à son oreille et qui continue A chanter au fond de son cœur. D’Artagnan examine curieusement Loui- son, surpris de tant de poésie dans la bou che de cette vulgaire fille d’auberge. Elle devina sa pensée, et, souriant ; — C«UTOBiittmiMatB'iateadra parler ainsi, monsieur ? Mais ce n’est pas moi qui E arle, je ne fais que répéter les paroles de odzko. Il a beau dire qu’il n’est qu’une brute, vous ne pouvez pas vous imaginer les Idées qu il a parfois. Il dit naïvement des choses qui font rêver, parle avec amour des steppes infinies, des immenses forêts de son pays. Il sait des poésies russes qui me font pleurer quand il les récite. Je ne comprends pas les mots, mais j’entends des sons très doux, et je devine que ces mots-là doivent signifier des choses très tendres... Ah I le bon rire joyeux de nos paysans de Franco, c est gai, gracieux, aimable; mais les plaintes des paysans russes, des moujicks, comme on les appelle, ces plaintes-là ont bien aussi leur charme, allez I... et si ce n’était pas cela, il y a longtemps que je l’aurais envoyé promener, ce sauvage de Rodzko 1 acheva- t-elle dans un éclat de rire. Depuis quelques instants, d’Artagnaiftne 1 écoulait plus. ^ — Quel pays que cette Rassie! pensait-il, tout y est grand, étrange; l’amour y est in fini et singulier comme le reste. Ce noble prince Doritiî et ce pauvre petit Jean-Bap- tiste 1... ils aiment tous les deux, le premier un ange, le second unemêchanto diablesse, et ils les aiment comme je ne croyais pas qu i[ fût possible d’aimer. L’image de Macha lui traversa l’esprit, et, à moitié ravi, à moitié inquiet, il murmura : — Suis-je, moi aussi, destiné à aimer de cette façon, quand je serai là-bas f Mais les yeux joyeux de Lonison le regar daient, et dans ces yeux se reflétait sa propre image, qui était cefle d’un homme d’aètion, d un énergique soldat, et non celle d’un rê veur au clair de la lune. ~ Bahl acheva-t-il, «nidparlant A lui* môme, je méconnais. J’aimerai peut-être de toute mon âme ; mais, en Russie comme en France, je ne serai jamais qu’un amoureux à la française, et, mordioux! ces amoureux- là ne sont pas les moins aimàbles... il faudra que la charmante Macha en convienne, ou j y-perdrai mon nom 1... Il se leva et, s’étant fait donner par Loui- son 1 indication exacte du village où le prince allait chaque jour pour entendre la voix de Nadia, dans la bouche de Ninon, il se disposa à sortir de la chambre. Auparavant, il tira de nouveau sa bourse de sa poche et offrit deux pièces d’or à la petite servante, qui, lui tendant ses joues, soupira : * — Gardez vos louis, monsieur, et payez- moi comme tout à l’heure. Il ferma les yeux et, galamment, s’exé cuta. Mais il pensait on môme temps : — Pardonne-moi, ma belle inconnue! On doit être ildôle au passé, au présent; mais, vraiment, on ne saurait l’être à l’avenir. Je ne guis pas encore assez Russe et je serai toujours trop Français, trop Gascon même pour cela. . ’ Il descendit dans la grande salle, où il re trouva Goliath. — Mon garçon, lui dit-il, jevaism ’ab- senter. Je ne sais au juste quand je revien- drai, mais je pense que ce sera dans la soirée. Pendant que je ne serai pas là, em- K loie ton temps à nous procurer une bonne Briine, afin que nous puissions mus re mettre en route le plus têt possible. Tâche d «voir une voiture confortable et solide. — Off tâchera, dit Goliath, ^■ ^prom p to a tomber dans celle sai son, é*l! déjà venue. maüreU“êph„6 ,îea." d6man<la d'drt8B»»" ad l’our aller où T interrogea ce dernier. — A une houe et demie d'ici, dans la fo- rôt de Raye. * s* m?n8*eur daigne suivre mon conseil, il ne partira que bien armé, car la forêt n’est pas sûre. liath |M6rC1 d6 l avis’ bm o homme... Go- Le petit tambour, qui n’était pas encore parti, accourut : F — Mon capitaine désire ? chargés? U°0 paire de Pistoleta —■Diable! mon capitaine va donc en m’humiUo ** 110 m’emmône pas ? Gela Tu as mieux à faire qu’à me suivre, mon garçon. Quant à moi, sois tranquille, ia serai prudent. 4 ’J Prudent? vous, mon capitaine? je vous en défie ! s’écria Goliath en s’en allant au milieu d un éclat de rire. Monté sur un cheval robuste, enveloppé dans un bon manteau et armé comme noua 1 avons dit, d Artagnan sortit de la ville et se dirigea vers la forêt. — Ce petit Goliath a tort, pensa-t-fl. Ja suis brave, mais parfaitement capable de prudence. El la preuve, c’est que j ai àuivi »to. W l e u r J , j e r "* jmouto, ut le conseil du maître eje posta, uwuei no me aérait pas éloigné sans armes. fs é ïs & r *°« (An,m).

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71* Année. — A° 9. Paraissant le Dimanche et le Jeudi.A J B O K r 'N T E lL f H Ï X V T S

*raimdte«nM t Dî î r o w

Jeudi / er Février 1900.

U aan ..« s . 13 fr.Six mois... 0 fr.Trois moi». S fr.

I lf r . S fr. S 60

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l’Hdtel-de-Ville, ohm tous les Ubrairei du département, et dans loua le*bureaux de poetede France et d'Algérie.

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JOURNAL DE SENLC O U R R IE R D E L ’O ISE

B U R E A U XItnlarjion ,-t Administration,

9 et 11, pince do l’IIûjol-do Ville, à Senlis.

Le J o u r n a l nu Su vus eut dé-igné pour publier dans l arrondissement les In s e r t io n s iu d ic ia i b s s .

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S en tis , 31 J a n v ie r .

Les élections pour le renouvellem ent d 'un tie rs du Sénat, on t eu lieu dim anche dernier : avec une bonne fôi comparable à celle dont use le W a r Office pour re n ­seigner le public s u r les défaites an ­glaises, le m inistère W aldeck-R ousseau a recours à tou tes sortes de cu rieux sub­terfuges p o u r d issim uler l 'écheo trè s réel que lu i o n t fait éprouver ces élections. Tandis q u 'avan t le sc ru tin , ses jo u rn a u x distinguaient m inutieusem ent les candi­dats en tre eu x , e t n ’accordaient l ’ép ithéte de * républicains » qu’à ceux qui ap ­puyaient la politique m inistérielle de « défense républicaine >, ils nous p ré ­sentent, comme résu lta ts acquis, une liste de quatre-v ingt-douze c républicains », trois nationalistes e t qua tre conserva­teurs. Tactique puérile au ta n t que dé­loyale, ca r, en voulant trom per a u tru i, elle conduit ses au teu rs à se trom per e u x - mêmes. Quelle n e sera pas leu r décon­venue, en effet, quand ils vérifieront, au premier vote politique émis p a r le Sénat, que, s u r les quatre-v ingt-douze sénateu rs que le m in istère s’a ttr ib u e avec u n sans- gêne léonin, plus de c inquante , sous des dénominations diverses, sont expressé­ment hostiles à la politique du Cabinet. En résum é, ceux qui ont apporté dans l’affaire D reyfus une passion violente e t une hostilité contre l'A rm ée , ceux qui ont soutenu e t soutiennent le m inistère W aldeck-M illerand e t l ’alliance des ré ­publicains aveo les socialistes, sont restés pour la p lu p art su r le carreau . A ussi, étant données les conditions p a rticu ­lières & ces élections, où les é lecteurs sé ­natoriaux spnt d’au tan t m oins à l ’unisson des sentim ents présents du pays qu ’ils forent é lus conseillers m unioipaux il y a quatre ans, u n pareil résu lta t n’e s t pas négligeable, e t l ’on y doit vo ir u n gage de victoires plus sérieuses et de re lèv e­ments plus décisifs. I l n ’est pas dou teu x ,«n qu’au x prochaines élections, so it municipales, sénatoriales ou législatives, ce mouvement d’opinion s’accentuera .

, - . .rfw'tîpja comm encée p a r 'T accum ulation des troupes e t des approvisionnem ents s u r les frontières du Transvaal e t de l’E ta t d’O range. P o u r le su rp lus, la reine loue le loyalism e « de ses su je ts de toutes les parties de ses E ta ts , qui sont venus p rendre la défense des in térêts communs de l’E m pire », e t c les exhorte à con tinuer e t à renouveler leu rs efforts

| ju sq u ’à ce qu’ils a ien t term iné d’une fa­çon v ictorieuse ce tte lu tte pour le m ain­tien de l ’Em pire e t l ’affirm ation de sa suprém atie dans l’A frique du Sud ». T out cela, on le sent b ien , est pure phraséolo­g ie , e t e lle sonne faux : « sabres de bois e t p istolets de paille » , d ira it Gavroche. L ’E m pire b ritannique ira affirm er sa su­prém atie a illeu rs , s’il le peut encore ; q uan t au Sud de l’A frique, ce qui so rtira de la g u e rre actuelle , c’est la suprém atie définitive des A frikanders, et nu lle au tre .

INFORMATIONSConseil des minisires.Les ministres se sont réunis hier à l’Elysée,

sous la présidenoese H. Loubet.M. Waldeçk-Rousseau, président du oonseil. a

oonseil la lettre qu’il a adressée à Mgr Richard, archevêque de Paris, et la ré­ponse du cardinal, au sujet de la visite qu’il fit aax_ Pères Assomptionnistes.

L’archevêque de Paris déclare que son aote d ïïm I aucun caractère politique, et se défend dêire hostile an gouvernement de la Répu­blique. r

Le ministre de lïniérieur répondra qu’en tout cas il ne peut que blâmer une démarche aussi inusitée.

Quant aux évêques, curés et desservants qui écrivirent des lettres contenant des protestations Incompatibles aveo le respect de Pœuvre de la Justice, leur traitement sera suspendu.

Le conseil a arrêté définitivement les projets relatifs ' à la défense des cêtes, à l’augmentation de la flotte et & l’établissement de cables sous- marins.

M. Délaissé, ministre des Affaires étrangères, a annoncé 1 extension de la ooncession française ae Shanghai et la signature de la convention franco-italienne pour la délimitation des posses­sions de la mer Rouge.

Singulier commerce., Un journal de Rio de Janeiro publie l’annonce ! suivante :

PUCKS VIVANTES

On achète les puces vivantes à-mille reis le cent. On n'achète pat les pucet d’animaux

CHEZ LION, RUE DA ASCEMBLKA, 83

t 11 faut encourager un semblable commerce : c est pourquoi nous reproduisons cette annonce,

Entre voyageurs :— Oq ne famé pas dans ce compartiment.— Est-ce que je fume ?— Hais vous avez votre pipe dans la bouche?— Ou est-ce que cela prouve? J’ai bien mes

pieds dans mes souliers, est-ce que Je marche pour cela? 4 J

Les Elections «sénatoriales.Dimanche dernier ont eu lieu les élec­

tions pour le renouvellement sénatorial des départements de la section C.

Ce renouvellement portait sur 29 dépar­tements, de l’Orne à l’Yonne, et le départe­m ent d’Oran, en Algérie.

Six autres départements : Hautes-AIpes. Ardennes, Cantal, Finistère, de la série A : Loire-Inférieure et Nièvre, d e là série B, suUe de^S°ô rT°^r * sièges vacants par

En somme, les élections de dimanche portaient sur 99 sièges.

Sept sénateurs ne se sont pas représen­tés. Ce sont MU. Marcel Barthe, Levrey, Bernard Lavergne, Decauville, Dulac, Bas­tide et Bayol.

Douze sénateurs sont décédés : MM. Vi- gnancour, Cyprien Chaix, Tirman, Devés, Pônicaud, Halleguen, Savary, Taulier, Lau-

Mesures contre les évêques.« “ S 1“ «rehevlquesel évêques d'AIx,'

Montpellier, Versailles et Viviers seront frappés d une suspension de traitement.

En même tem ps qu’il la it affréter le paquebot C haren te pour tran sp o rte r à Diégo-Suarea les m uleta, lea proviaiona et le m atériel de g u e rre néceaaaires & la miae en é ta t du L m p retranché qui « I être créé p o u r la défense de cette rade si I HSïeur d incendie. La caisse qui renferme le sys* importante de M adagascar, le gouverne- rpnfl‘A anr ”n ment annonce une fois de plus le dépôt à la Chambre des grands pro jets qu’il a préparés p o u r augm enter la flo tte , fo rti­fier les côtes, c rée r des points d ’appui.Le chiffre indiqué au jourd ’h u i comme total des dépenses prévues es t celui de neuf cents m illions, qu i seron t répartis sur six on sept années, e t qu’on se flatte de pouvoir p rélever su r les ressources ordinaires du budget an n u e l, sans em prunts n i impôts nouveaux.

Le timbre automatique.Un certain nombre de bureaux de poste de

I . ,von* dire, en9ni dotés du distributeur au- tomauquede timbres, dont on a si souvent parlé.

1 r *»s distributeurs affectent la, *------- ”■ x ~ ar d’incendie. La caisse qui .omcum I lôme repose sur un pied en fonte.

Deux fentes de dimensions différend# permet­tent de recevoir les pièoes de 10 et de 5 centimes. Les timbres, placées par séries de 800 sur les palettes d’une roue rappelant celle d’un moulin.

I 5e 86 déversent sur un plateau placé à la portée du publio que ionique les sous, automatiquement pris, sont tombés dans un tiroir-caisse. Si les

I pièces introduites nont pas le poids voulu, l’an- I pareil les rejette & la place du timbre demande.

Après le désastre de Spion-K opje, dont les résultats m eu rtrie rs ne sont pas en­tièrement connus, la ch u te de Ladysm ith •8t inévitable, e t les A nglais sont bien obligés de renoncer à dé liv rer cette ville. C est dire que le message p a r lequel la terne V ictoria a ouvert h ie r le P arlem ent anglais a é té , de beaucoup, moins g lo­rieux que oelui p a r lequel e lle annonça la rupture des rela tions avec le T ran s- vaal. SoulignonsutQut d’abord ce point qu U n est plus question de vassaux ré ­voltés j le m essage parle explicitem ent de guerre aveo u n E ta t é tra n g e r ; néan­moins, le pharisaïsm e b ritannique ne perd pas ses dro its, c a r il y es t d it que cette guerre a pour origine « l’invasion des co­lonies anglaises p a r les m échantsB oers ». yui veut-on trom per ibi 7 Si les colonies du Cap et du N atal o n t é té envahies, ce lut seulem ent,.tout le m onde le sa it, afin ue résister à l ’agression in ju ste prémôdi-

P*1, MM. Rhodes^ Cham berlain e t C,#,

Les Européens à Khartoum.. Un télégramme du Caire annence que le com­

mandant belge Henry, ayant traversé Barh-el- Gazal, est arrivé à Khartoum, accompaguê d’un lieutenant français et de trente Sénégalais.

L arrière-garde de la mission Marchand est en bonne santé.

La reine Victoria en voyage.Le Jlanchttter Guardian annonoe que la reine

Victoria se rendra en Italie probablement par# d?„mer» au ,ieu de traverser la Franoe. C’est

sa famille et quelques personnes de la cour qui. P e rd e s raisons radies à deviner, lui ont con­seillé ce chemin.

Le coup d’Etat chinois. ia.DrEh?«i.ane dépêche de Pékin, on oroit que

.?• tc5«P*eront tranquillement le ooup d Etat de 1 impératrice, ce qui n’entraînerait an- oane complication étrangère.

Exploîion d’un wagon de dynamite.Une oollision s’est produite sur la ligne New-

Jersey Central, entre un train de marchandises et une locomotive. Un wagon chargé de dynamite • fait explosion, tuant cinq personnes et en bles­sant sept, quelques-unes dangereusement.

Les pertes sont estimées à 1.500.000 dollars.L explosion a été ressentie à un mille de là.

bry, Albert Grôvy, Scbeurer-Kestner, répu­blicain de diverses nuances, et Chesnelong, conservateur.

Parmi les candidats qui se présentaient, on comptait 20 députés et 16 anciens dé­putés.

La série C renouvelée avait ôté élue pour la première fois pour six ans, |e 30 janvier 4876; puis, pour neuf ans, le 8 janvier 4888. et enfin le à janvier 4891.

Les sénateurs qui s’étaient représentés e t n ont pas été réélus sont :

Dans la Seine : MM. Rane et Barodet.Dans la Seine-Inférieure : MM. Siegfried

et Lesouëf.Dans le Rhône : MM. Thôvenet et Mil­

lion.Dans le Puy-de-Dôme : M. Guyot-Lava

line.Dans les Hautes-Pyrénées : M. Baudens.l Dans la Haute-Saône : MM. Signard et

Coillot.Dans Seine-ef-Marne : M. Régismaitafift’ Dans la Somme : M. Maquennehen.Dans la Vienne : M. Salomon.Dans la Haute-Vienne : M. Le Play.Daus l’Yonne : M. Coste.A Oran : M. Jacques.Les sénateurs nouveaux sont :MM. le général Mercier, le général Lam­

bert, de Montfort, Gervais, P iettre, ïx p ert- Besançon, Gourju, Repiquet, Quintaa, Ber­doly, Pôdebidou, Gillot, Antoine Perrier, Thomas, Forgemol, Tellier, Sigallas, Bé- raud, Gotteron, Saint-Germain, Vagnat, Francis Charmes, Pichon, Bataille, Bon- temps, Outhelin-Chalandre, Legrand, La- vertujon, Collinot, Lordereau, Gauthier, Fagot, Petitjean, Coutancin, Boularan.

L e s n o u v e a u x é lu s .Voici, pour chaque département, lesaom s

des sénateur* élus hier :

Sÿne. “ MM. Thuilljer, sénateur sortant, ra­dioal; de Freycinet, sénateur sortant, républi­cain; Poirrier, sénateur sortant, républicain; Strauss, sénateur sortant, radical; Piettre, prési­dent du Consôil général, républicain; Lefèvre. sénateur sortant, républicain radioal ; Bassinet, sénateur sortant, radical; Expert-Bezançon, maire du 19’ arrondissement, Industriel, républicain.«S™?* r ly î , .? t a l FleLnxrîr» sénalflur sortant, repnblioain; D Léon Labbé, sénateur sortant, républicain; Poriquet, sénateur sortant, conser­vateur.

Pas-de-Calais. — MM. Huguet, sénateur sor­tant,républicain; Deprez, sénateur sortant, ré­publicain, Bouilliez, sénateur sortant, républi­cain; Ringot, sénateur sortant, républicain; Viieur, sénateur sortant, radical.

Puy-de-Dôme. - MM. Chantagrel, sénateur *°rtant, radioal; Barrière, sénateur sortant, ré­publicain; Gomot, sénateur sortant, républicain; Bataille, radical v *

conscription de Pau, républicain; Berdoly, député de Mouféou, républicain.

Pyrénée* fUautrs). — MM. Jean Dupuy, mi- , a ?ncul,ur0' sénateur sortant, radical: Pédebidou, député radioal.

Pyrinies-Orientales. — MM. Vilar, sénateur sortant, radical; Delcros, sénateur sortant, radi­cal-socialiste.

llhin (Haut). — M. le général Japy, sénateur sortant, républicain modéré.

Rhône. — MM. Edouard Millaud, sénateur ou. tant républicain; Boufller, sénateur sortant, ré­publicain: Guyot, sénateur sortant, républicain; Gourju, républicain ; Repiquet,républicain libéral.

“ , MM’ Haal°“i Um lm r sortant, républicain; Quintaa, député delaVcir*

« — MM. Outhenin-Chalandre,industrie], républioain; Bontemps, député de Ve- soul, radical ; Gauthier, républicain progressiste.

Saône-tt-Loire. - MM. Félix Martin, sénateur sortant, républioain; Léon Gillot, député, radical; Guilemaut, sénateur sortant, radical; Magnieu, sénateur sortant, radioal; Démêlé, sénateur sor­tant, républicain.

Sar/he. — MM.-Legluftjc, sénateur sortant, ra aical; Leporché, sénateur sortant, radical: Cor- delet, sénateur sortant, républicain.

Savoie. — MM. Forest, sénateur sortant, répu- blicain; Gravm. sénateur sortant, républicain: Ant. Perner, député de la 2* circonscription ' Cbarolles, républicain.

Savoie fHaute). — MM. Folliet, sénateur sor­tant; César-Duval, sénateur sortant, républioain: Francoz, sénateur sortant, républicain.

T MM- F°nier. sénateur aortant, républicain; de Montfort, député d’Yve- «ot, nationaliste ; R. Waddington, sénateur sor-S S ,/ I pü.b, hC8xiDV ^ rTai8- général, an­cien député, républicain.

Z i MM‘ Prevet* sénateur sor­tant, républicain; Thomas, maire de Fontaine-républicam ' For8emo1 de Bostquenard,

Seine-et-Oise. — MM. le baron de Courcel, sénateur sortant, républicain; Maret, sénateur sortant, républicain ; Bonneûllo, sénateur sortant, républicain ; Legrand, républicain.

• Giranl. «or-tant, répnblicain; Jouffrault. sénateur sortant, ratncal; Garran de Balzan, sénateur sortant, ra­dical.

•Sc nm«. — MM. Bernot, sénateur sortant, ré publioain; Tellier, républicain; Froment, sén»’ eur sortant, républioain. • ’

MM‘ Barl)0y. Sénateur sortant, répu­blicain; Savary, sénateur sortent, radical; Bou­laran, républioain. ’

— MM. Bourgeat, sénateur ? Républioain; Rolland, sénateur sortant,

républioain. 1.i ixIT MM. Sigallas, sénateur sortant, radi­

a i ; Mério, radical-socialiste..JL au.c ul e* uT MM. Eugène Guérin, sénateur m tant, républioain; Béraud, ancien député, ra-

Vendèe. — MM. Paul Le Roux, sénateur sor- ■ant, conservateur; Ualgan, sénateur sortant, ^conservateur; De Béjarry, sénateur sortant, con­servateur.

Vienne. - - MM. Thézard, sénateur sortant, ré­publicain; Coutancin, radical; Couteaux, séna­teu r sortant, républicain.

Vienne (Haute-J. — MM. Teissereno de Bort, nateur sortant, répubUcain; Gotteron, ancien

j^J^ rép u b U cau 1; Lavertujûn, ancien député

~ MM. Brugnot, sénateur sortant, ré­publicain; de Ponlevoy, sénateur sortant, répu* biicain; Parizot, sénateur sortant, républioain.

Yonne, — MM. Collinot, radical ; Bôzine, séna­teur sortant, radioal; Lordereau, radioal. radlca” ’ ~ Saint*G0rmaia» anoian député,

Série complémentaire.AlPU fiiau tu -!. - M. Vagaat, maira de

Briançon, républicain.Ardennes. - M. Fagot, radical.

répSiicain~M' Francis charmes» ancien député,MM. Plichon, ancien député, ré­

publicain; le général Lambert, républioain.,. { S F 1" - “ • 18 «*>*«1 «ercier,

m tv n . - M. Petiijoan, radioal.

Comme d usage, tous les partis «’atlribuent I» victoire, à la suite de la bataille électorale de dimanche. C’est l'habitude, au lendemain des élections i en épilogue, on interprète, chacun donne au scrutin la signification qui flatté le mieux ses goûts et ses espérances.

Les journaux sans passion s’accordent ce­pendant à reconnaître que le résultat n ’est pas pour plaire au gouvernement.

La Liberté Iq démontre en établissant la statistique suivante :

« Les sénateurs à remplacer se décompo­saient en :

68 Ministériels.34 Opposants.

« Après le scrutin, la proportion est la suivante :

87 Ministériels.42 Opposants.

- Notre statistique est extrêmement sé­rieuse, puisque nous ne comptons môme pas

parmi les opposants des sénateurs comme M. Berdoly, qui ont, en qualité de députas, ou bien volé contre le ministère ou bien se sont abstenus. Les opposants gagnent, en etret, i3 sièges. Ce sont :

— MM. Gourju et Repiquet, remplaçant MM. Théveuet et Million.

llaute-Suône. — MM. Oullienin-Chalandro et Gauihirr, remplaçant JUU. Signard et Coillot... M Antoine l’errier, remplaçantM. Albert Grévy.

Seine-Inférieure. - MM. de Montfort et Ger­vais, remplaçant MM. Siegfried et Lesouôf.

Seme-et-Marne —MM, Forgemol de Bostqué- nard et Thomas, remplaçant MM. Bastide et Ré- gismanset.nehem”1*’ ~ M‘ Tellier’ remplaçant M. Maquen-

Vienne (llault), — MM. Gautheron et Laver- tujon, remplaçant MM. Le Play et PéDicaud.M ~ Franc’s ChanQes! remplaçant

« Les opposants ne perdent au contraire que deux sièges, celui de M. Baudens battu par M. Pedebidou, et celui de M. Guyot-La- valtne, remplacé par M. Bataille.

« I l est également à noter que-certains des élus opposants nouveaux ont un carac­tère d’opposition beaucoup plus franche que ceux qu’ils remplaçaient. C’est notamment le cas de MM. Halléguen et Savary dans le Finistère, et de M. Boularan remplaçant M. Bernard-Lavergne dans le Tarn.

a Ce gain de i l sièges portant sur 99 sièges, peut être considéré comme l’équiva­lent d ’un gain de 60 sièges dans les élections législatives générales, étant données la composition du corps électoral sénatorial et 1 ancienneté des élections municipales qui remontent à 4896, c’est un succès écla tant* - — ....—:...... - v— :— ~-

L a d é m i s s i o n d e M . C a v a i g n a o .M. G. Cavaignac adresse au vice-président

du Conseil général de la Sarthe, la lettre suivante :

Je me suis trouvé, à l’occasion des élections sénatoriales, eu dissentiment aveo un grand nombre des collègues qui m’avaient confie par leurs votes la présidence du Conseil général. Résolu a combattre, devant le suffrage universel et dans ma pleine indépendance, une politiqr que je juge aussi funeste à la Patrie qu’à la Re- lublique, j ’estime que ce dissentiment m'impose e devoir de remettre au Conseil général ma

démission de président.Je vous prie, Monsieur le Vioe-Présideni et

cùor Collègue, do vouloir bleu commuojquer celle résolution aux membres de rassemblée dé­partementale et d'agréer l'assurance de mes Rftnilmnuts bien ddVOudr,

G. Cavaignao.

armSo était encore développé dans la plaine au nord de la Tugela et. malgré los perles énormes qu’ils avaient subies, semblaient te préparer à une attaque pour le lendemain • I armée républicaine resta donc sur la dé: feusive ; mais dans ia nuit, sans crier gare les Anglais, prévoyant ce qui les attendait s ils persistaient, ont déguerpi plus rapide­ment, certes, qu'ils no s'étaient portés en avant, et en quelques lioures eurent repassé e neuve. De sorte que le lendemain malin

les Uoers trouvant fa place nette, le combat dut cesser faulo de combattants et les b o n ­nettes n ’eurent pas â intervenir.

Mais ce qui est différé n ’est pas perdu mes lecteurs peuvent m'en croire, et le jour où M. de Villebois-Mareuil mènera sa chl?ge contre les troupes anglaises, celles-ci n'en mèneront pas large.

H. de Raüville?

La B ataille de Spion-Kopje.Plusieurs de mes amis qui ont bien voulu

suivre mes éludes sur le Transvaal m’adres­sent leurs félicitations sur ce qu’ils appellent l’exactitude de mes renseignements : « Votre article de dimanche dernier, m’écrit l’un d’eux, est étonnant; vous annonciez ici en France ce qui se passait là-bas, au Trans­vaal, au moment même où cela s’y passait, notamment l ’affaire des baïonnettes; per­sonne ne savait en Europe que les Boers s’exerçaient à la baïonnette — et dès le len­demain de votre article, on apprenait que, dans l’affaire du 26 janvier, les Boers s’étaient servis de cette arme pour déloger 1g* Aüglais du Spion-Kopje. Mon rebouteux, qui est quelque peu occultiste, dit que cer­tainement votre périsprit s’est transporté là-bas pour assister à la bataille du 26, Est-ce vrai?.., »

Un autre correspondant, après des éloges trop flatteurs qu’il est inutile de reproduire ici, me demande : « Comment expliquez- vous, cependant, que les 42.000 baïonnettes dont vous annoncez la présence sur le champ de bataille ne soient pas entrées en ligne, au moment de la retraite des Anglais, pour les bousculer dans la Tugela? »

Au-premier de mes correspondants, je ré­pondrai que je ne y iis point sorcier du tout et q a e j ’ig n o r^ a b fo rin n to s i j ’ai un péris- p rn ou non j j ’ai seulement l'habitude de parler des éhoses que je connais bien et pas des autres. C’est pourquoi mes articles offrent parfois quelquo intérêt.

Quant à la question que me pose mon se­cond correspondant, je lui dirai qu’une lec­ture attentive des dépêches suffit à expliquer [inaction du « commando » armé de la baïonnette : le soir du 25 janvier, les An­glais étaient délogés du mamelon situé en avant du Spion-Kopje; mais le gros de leur I

Nouvelles militaires.L e s m u s i q u e s m i l i t a i r e s .

L instruction des jeunes soldats est assez avancée pour qu’on ait pu compléter les or­chestres militaires. Les musiques ayant reçu les jeunes artistes capables de prendre rarir ont recommencé les concerts dans nombie de villes de garnison, à la grande joie de» habitants privés de concerts depuis près de cinq mois. v *

L e s é t r a n g e r s d é s e r t e u r s .Les préfets sont invités à recommander

par une circulaire aux maires, commandants de gendarmerie, commissaires de police, la stricte application de la loi du 8 août 4893, concernant les déserteurs étrangers qui pô- nètreut en France. v

Tous les déserteurs qui, aux termes de cette lot, ne feraient pas les déclarations prescrites à la mairie du lieu de la résidence choisie par eux, seront expulsés.

Ces mesures ont ôté dictées par le nombre toujours croissant de ces déserteurs qui par­courent la France en tous sens, augmentant ainsi celui des nomades et des vagabonds.

CHRONIQUE DEPARTEMENTALEL u e s e s s i o n e x tr a o r d in a ir e

d u C o n s e i l g én ér a l*Le Conseil général de l’Oise est convoqué,

en session extraordinaire, pour samedi pro­chain 3 février.

On se rappelle que dans sa séance du ven­dredi 25 août, M. Ch. Dupuis, rapporteur, a exposé que l ’administration avait été saisie a u n e lettre ministérielle demandant le concours du département dans les dépenses concernant l ’extension du réseau télépho­nique. v

L assemblée avait décidé que la commis­sion départementale serait chargée d’étudier le projet avec les services compétents.

C'est donc pour prendre connaissance du résultat de ces études et examiner la ques­tion que le Conseil général se réunira samedi.

L e r u b a n v io le t*Le mouvement des palmes académiques,

dit-on, sera prêt à voir le jour vers la lin do la semaine prochaine.

eiSÀ < T iWe paraisse au Journal o/ficict du dimanche 4 février.

C h e m in d e f e r d u IVord.Train île plaisir pour Nice.

A l'occasion du carnaval do Nice, la Com- pagute du Chemin de fer du Nord, mettra en distribution dans toutes ses gares, jus- q u au (9 février inclusivement, des billets

aller et relou rde !• et 3* classes nour un

S ; ; a t ' f M a ‘rseiîfea"i5é S"r ™ C “" étLe s prix de ces billets présentant une rô-

duction d environ 50 •/„, sur ceux de deux billets simples, varient selon l ’éloignement du point de départ :

En 2* classe, entre 90 fr. 75 et 444 fr. 05. En 3» classe, entre 60 fr. 50 et 75 fr. 65.

A aDDP“r5 du foir.’ lo 2 f février,Retour de Nice, le S8 février, é 10 h . 43

du soir.

FB O IIA B T O N

LE PETIT-FILS

D’A R T A G N A NA . B f f l l B N & A . 8 1 É G E L

lant . h Î . 9 ,nl)lle dn prince, en écou- l’oniniJ^nler, Ninon, conûrma Rodzko dans

Pinion qn u avait depuis longtemps. teusn h,llri P orieff aI,a droit à la chan- et la’ n. 111,1 Qne Pièce d’o** dans la main ®ôie.Ul enlrer chez lui, avec sa grand’-

’phia 8UPP,ia de lui redire-plusieursplu» dnnrA«n^°D8,i ®n 1 in*itanl à choisir les yu» douces, les plus tendres.

« ^ r e de joie.‘tri r rl ° . a? r“ ? V e» purmi les vieux taDDeltant ! Ninon, il s’en trouve qui ptjs, Tagwntent certains chanta de son

Cos sirz-là, le prince pria l’aveugle de

les lui répéter, ne pouvant se lasser de les entendre.

« La crainte do la fatiguer entre mesure i engagea à lui permettre de s'arrêter «t à la laisser partir. Mais il lui demanda od elle demeurait, ado, disait-il, de faire prendre des renseignements sur elle, dans l 'in ten ­tion de lui venir en aide ensuite, et de l’ar­racher a sa vie misérable.

< Ce fut naturellement son ffdêle Rodzko qu il chargea de l’enquête. R sut p ar lui que Ninon e t sa g rand’mère étaient on ne peut plus digues d'intérêt.

« Chose triste I la vieille toussait i fendra 1 ême des personnes sensibles, et il fallait qu elle servit de guide à l ’aveugle, qu’elle parcom dt la ville par les temps les plus durs, par la plnie, par la neige I

s Le prince lui envoya un médecin, qui déclara que la pauvre vieille élail condamnée é mourir bientôt, si elle continuait a mener celte existence.

, Il lui fallait uu logis confortable, une bonne nourriture, toutes choses qui lui m an­quaient, et surtout l’a ir pur des bois.

« Dimilri Dorieff se rendit daus un petit village, situé a environ une lieue e t demie de Nancy, au milieu de la belle forêt de Haye.

a L4, il loua une maisonnette bien gaie, bien claire, bien saine, f t y installé l'aveugle avec sa grand’mêre, qui depuis est revenue a la santé.

« C’est encore Rodzko qui a été chaîné d ’aménager la maison, élevée d 'un seul étage, et enclose dans un jardinet dont les arbres se confondent avec ceux de b forêt qui l’entoure. >

c Les chambres de Ninon e t de b vieille •entenkeni,

« A n rez-de-chaussée, la vaste cuisine, dans laquelle une servante placée par le prince auprès des deux femmes apprête leur nourriture.

« Puis, séparée de la cuisine par le vesti­bule, une grande pièce que Rodzko n ’a pas été chargé de meubler comme le reste de la maison, car le prince n ’a voulu abandonner ce soin à personne.

û ^ J.À fail 8arn r de tentures imitant celles d Orient, et de meubles d’une élé-

Î ance étrange, commandés à un tapissier de aris, e t qui en font, paralt-il, la copie

exacte du petit salon de la comtesse Toder- man à Saint-Pétersbourg, de ce salon où le grince Pa entendue chanter pour la première

« Comme la comtesse a l’habitude de s’ac­compagner sur la harpe, le prince en a fait venir une de Mirecourt.

« I l a enseigné à Ninon à en jouer. Il lui a appris, paroles et musique, les airs pré­férés de la comtesse.

« Et c’est là que, depuis des mois, il passe ses journées, les yeux fermés, à écouter la voix de Ninon, qui lui rappelle l’autre voix, la voix chérie.

« C’est seulement à la nuit tombante qu’il se décide à revenir à Nancy, seul, et le plus souvent à pied, en traversant la forêt, dont le silence ne l’empêche pas d ’entendre la > voix qui chantait tout à l ’heure à son oreille e t qui continue A chanter au fond de son cœur.

D’Artagnan examine curieusement Loui- son, surpris de tan t de poésie dans la bou­che de cette vulgaire fille d ’auberge.

E lle devina sa pensée, e t, souriant ;— C«U TOBiittmiMatB'iateadra parler

ainsi, monsieur ? Mais ce n ’est pas moi qui

Earle, je ne fais que répéter les paroles de odzko. Il a beau dire qu’il n ’est qu’une

brute, vous ne pouvez pas vous imaginer les Idées qu il a parfois. I l dit naïvement des choses qui font rêver, parle avec amour des steppes infinies, des immenses forêts de son pays. I l sait des poésies russes qui me font pleurer quand il les récite. Je ne comprends pas les mots, mais j ’entends des sons très doux, e t je devine que ces mots-là doivent signifier des choses très tendres... Ah I le bon rire joyeux de nos paysans de Franco, c est gai, gracieux, aimable; mais les plaintes des paysans russes, des moujicks, comme on les appelle, ces plaintes-là ont bien aussi leur charme, allez I... et si ce n’éta it pas cela, il y a longtemps que je l ’aurais envoyé promener, ce sauvage de Rodzko 1 acheva- t-elle dans un éclat de rire.

Depuis quelques instants, d ’Artagnaiftne 1 écoulait plus. ^

— Quel pays que cette Rassie! pensait-il, tout y est grand, étrange; l’amour y est in ­fini et singulier comme le reste. Ce noble prince Doritiî et ce pauvre petit Jean-Bap- tiste 1... ils aiment tous les deux, le premier un ange, le second unemêchanto diablesse, e t ils les aim ent comme je ne croyais pas qu i[ fût possible d ’aimer.

L’image de Macha lui traversa l’esprit, et, à moitié ravi, à moitié inquiet, il murmura :

— Suis-je, moi aussi, destiné à aimer de cette façon, quand je serai là-bas f

Mais les yeux joyeux de Lonison le regar­daient, e t dans ces yeux se reflétait sa propre image, qui était cefle d ’un homme d ’aètion, d un énergique soldat, e t non celle d ’un rê­veur au clair de la lune.

~ B a h l a c h e v a - t- i l , « n i d p a r l a n t A lu i*

môme, je méconnais. J ’aimerai peut-être de toute mon âme ; mais, en Russie comme en France, je ne serai jamais qu’un amoureux à la française, et, mordioux! ces amoureux- là ne sont pas les moins aimàbles... il faudra que la charmante Macha en convienne, ou j y-perdrai mon nom 1...

Il se leva et, s’étant fait donner par Loui- son 1 indication exacte du village où le prince allait chaque jour pour entendre la voix de Nadia, dans la bouche de Ninon, il se disposa à sortir de la chambre.

Auparavant, il tira de nouveau sa bourse de sa poche et offrit deux pièces d ’or à la petite servante, qui, lui tendant ses joues, soupira : * •

— Gardez vos louis, monsieur, et payez- moi comme tout à l’heure.

Il ferma les yeux et, galamment, s’exé­cuta.

Mais il pensait on môme temps :— Pardonne-moi, ma belle inconnue! On

doit être ildôle au passé, au présent; mais, vraiment, on ne saurait l’être à l’avenir. Je ne guis pas encore assez Russe et je serai toujours trop Français, trop Gascon même pour cela. . ’

Il descendit dans la grande salle, où il re­trouva Goliath.

— Mon garçon, lui dit-il, je v a is m ’ab- senter. Je ne sais au juste quand je revien- drai, mais je pense que ce sera dans la soirée. Pendant que je ne serai pas là, em-

Kloie ton temps à nous procurer une bonne Briine, afin que nous puissions m u s re­

mettre en route le plus têt possible. Tâche d «voir une voiture confortable et solide.

— Off tâchera, dit Goliath, ^ ■ ^ p r o m p t o a tomber dans celle sai­

son, é*l! déjà venue.

maüreU“êph„6,îea." d6man<la d 'drt8B»»" ad l’our aller où T interrogea ce dernier.

— A une houe et demie d'ici, dans la fo- rôt de Raye.

* s* m?n8*eur daigne suivre mon conseil, il ne partira que bien arm é, car la forêt n ’est pas sûre.

liath |M6rC1 d6 l avis’ b m o homm e... Go-Le petit tambour, qui n’était pas encore

parti, accourut : F— Mon capitaine désire ?

chargés? U° 0 paire de Pistoleta—■ Diable! mon capitaine va donc en

m’humiUo ** 110 m ’emmône pas ? Gela

Tu as mieux à faire qu’à me suivre, mon garçon. Quant à moi, sois tranquille, ia serai prudent. 4 ’ J

Prudent? vous, mon capitaine? je vous en défie ! s’écria Goliath en s’en allant au milieu d un éclat de rire.

Monté sur un cheval robuste, enveloppé dans un bon manteau et armé comme noua 1 avons dit, d Artagnan sortit de la ville e t se dirigea vers la forêt.

— Ce petit Goliath a tort, pensa-t-fl. Ja suis brave, mais parfaitement capable de prudence. El la preuve, c’est que j ai àuivi »to. W l e u r J , j e

r "* jmouto, u tle conseil du m aître eje posta, u w u e i no me aérait pas éloigné sans armes.

f s é ï s & r * ° «( A n , m ) .

Page 2: 71* Année. — A° JOURNAL DE SENLbmsenlis.com/data/pdf/js/1899-1900/bms_js_1900_02_01_MRC.pdf · 2014. 2. 15. · sentent, comme résultats acquis, une liste ... importante de Madagascar,

SENLISA n s e m b lé e g é n é r a le d e la S o ­

c i é t é d e s e c o u r s m u tu e ls d e la C o m p a g n ie d e s s a p e u r s - p o m p ie r s d e S e n l is .Dimanche dernier, à deux heures après-

midi, les membres honoraires et les mem­bres participants de la Société de socours mutuels de fa Compagnie des sapeurs-pom­piers de Senlis se sont réunis en assemblée

générale, à l’Hôtel-da-Ville, sous la prési- ence de 11. Fautrat, président de la So­

ciété.XI est procédé à l’appel nominal des mem­

bres participants, par les soins du sergent- major Leduc; application de l’amende sera faite aux m anquants, conformément à l’ar-

Le procê3-verbal de l’assemblée générale du 22 janvier 1899 est lu et adopté a l ’una­nimité.

Le trésorier rend compte en ces termes de la situation financière au 31 décembre 1899 :Le livret de la Caisse d’épargne accuse la

somme de................................... 4.489f80En caisse............................................. 502 89

T o t a l . . . . . . 4.992f69Sommes reçues, y compris le dé­

pôt à la Caisse d’épargne. 6.381f69Les dépenses ont été d e .... 1.389 >»

Somme égale .. . 4.992f69Il a été payé :

538 journées de maladie à 1f25 672f 50En médicaments............... 285 10Le nombre des membres honoraires est

de 186, contre 188 au 31 décembre 1898.Les personnes suivantes ont été inscritos

comme membres honoraires : MM. fion- namy, pâtissier; du Hecquet de Kauville, dit Villavrôde, pubiieiste, et Jacob, proprié­taire.

M. le Président prend la parole en ces termes :

Messieurs,Vous venez d’entendre l’exposé de la situation

de la Société do secours mutuels établi par M. le Secrétaire.

Il résulto do cet exposé quu les recettes de l’exercice 1899 ont servi à couvrir les dépenses, et qu’il n’y a pas d’excédents do recettes en 1899.

Cette situation a pour cause l’élévation du se- cours^pécuniaire qui, de 1 franc, a été porté à

Le fonds social se compose do la somme entre les mains du Trésorier, 500 fr. 89, et du livret dé la Caisse d’épargne, 4.489 fr. 80.

Tels sont les capitaux formant l’avoir dispo nible.

Le fonds do retraite, placé à la Caisse des Dé­pôts et Consignations, s’élevait ld 31 dêce ' 1898 4 26.125 fr. 71.

A l’heure actuelle, six pensions sont prélevées sur ce capital.

Le capital constitutif de la pension de 80 francs étant de 2.285 francs, le capital employé à la constitution de cos six pensions a été de 13.710 francs.

Dès lors, le surplus 26.125 fr. 71 — 13.710 fr. k= 12.415 fr. 71 porte intérêt, s’ajoutant au capi­tal pour venir augmenter le fonds do retraite.

Tout cola est l'œuvre do nos devanciers, mo­nument do prévoyance, au frontispice duquel est écrit le nom du très regretté M. Drin.

Le fonds de retraite pourrait actuellement dé­livrer onze pensions.

Ce nombre est-il suffisant pour assurer une retraito au sapeur qui compto 55 ans d’âge et 25 années do service. Nous ne le pensons pas.

L’article 48 dos statuts établit cependant net­tement que tout sapeur-pompier qui aura 65 ans révolus et qui aura fait partie de la CompagnieSondant 25 années, aura droit à uue pension

ont la quotité sera fixée sur la proposition du Conseil de famille ot on assemblée généralo.

Il y a dans cet article une garantie, et dans la situation financière il pourrait y avoir une im­possibilité.

Dès lors s’impose le devoir de chercher à aug­menter les ressources, en recrutant des membres honoraires, et c'est ce qu’a fait votre Conseil do famille, <n décidant qu’un appel sera adressé aux personnes généreuses qui ne sont pas encore insorites sur vos cahiers des membres hono­raires.

L’avoir dispoaiblo a permis de réaliser toutes les améliorations dont le détail vous a été fourni par M. le Secrétaire.

Nos pauvres collègues Maillo, Tarcy, Lasnier, sont disparus do nos rangs.

Le devoir do confraternité a été rempli au décès do ces membres participants. Nous offrons 4 leur mémoire l'expression bien sincère de nos regrets.

Parmi les membres honoraires, M" de la Fontaine, MM. Maurel et Guorard no pourront plus nous faire de bien.' Nos gardons avec re­connaissance le souvenir do leurs svmpathies.

Il y a eu pendant l’année 538 jours de mala­dies. Les malades ont été l’objet des soins em­pressés de M. le docteur de Rayssao; nous i’en remercions de grand cœur.

Tel est le cercle familial, Messieurs, que nous avons tracé cetie année.

Sur toute .cette toute, c’est lo chemin du dé­vouement qu’il est bon de parcourir, suivant l’exemple que vous nous donnez, vous, Mon­sieur le Capitaine, vous, Messieurs les Lieute­nants et Sous-Officiers, et vous tous, Sapeurs, qui formez une compagnie simple, do tenue par­faite, et toujours eu action.

Vous savez changer les agrès contre le rôle de visiteurs, qnand vos camarades sont soulfrants.

Laisstz-nous tous vous remercier, ainsi que votre si excellent Conseil de famille et vos Mem­bres honoraires, pour 1e bien de cette année ; les remerciements qui partent du cœur sont accom­pagnés de nos vœux pour vous tous et pour le siècle qui voit à son aurore uno grande œuvre dans son plein épanouissement, la Mutualité, réalisant l’aide de tous par l’effort de chacun.

Cette allocution est vivement applaudie. 11 est ensuite procédé à l’élocnon des

membres du Conseil do famille, lo nombre des votants étant de 48.

Sont élus pour un an : tim b res honoraires. — MM. l’rigault, par

47 suffrages; Geusse, 46; Collet, 45; Desa- chy, 38 ; Bonnet, 33; Démoli n , 31.

Membres participants. — MM. Leduc, par 41 suffrages ; Grand, 39 ; Chevaux, 36 ; En- causse, 36; Flinl, 35; Boulanger, 30.

L’ordre du jour élant épuisé, la séance est levée à quatre heures.

I*e C o n c e r t d e s « M é n e s t r e ls »,Pour leur coup d’essai, les Ménestrels,

dimanche dernier, ont réalisé un coup do m aître; les invités choisis qui s’étaient portés en foule à la grande salle de l’Evé- ché, trop étroite pour les contenir, ont fait un succès mérité tant aux excellents artistes de la Société qu’aux aimables camarades de Paris qui étaient venus leur apporter un précieux concours.

M. le Sous-Préfet de Senlis présidait, ayant à ses côtés M. Paisant, président du Tribunal, et Mme Paisant; M. Driard, ad­joint, remplaçant le Maire; MM. et MmM d'Albe, de Richebourg, de la Poterie, d ’Al- din , Leliôvre, le docteur Duchesne, M. Signard, qui avait tenu à honorer de sa présence cette féte, lui le maitre in­contesté de IJart musical à Senlis, — enfin nn grand nombre d ’autres notabilités de la ▼ille et de la région.

Disons tout dabord que l’organisation dn concert, due à M. Tinel, l’aimable direc­teur, bien secondé par ses jeunes sociô- jidres, était parfaite ; pour éviter l ’encom-

hremenl et le désordre, toutes les places étaient numérotées, et les numéros corres­pondaient A ceux des cartes d’invitation ; pour éviter également le déplacement tou­jours bruyant des pupitres, les Ménestrels n’ont pas quitté leur place au bas de l’es­trade, et tous les morceaux furent exécutés de là.

Enlin, relevons cette gracieuse innovation consistant à grouper dans un même or­chestre et un mémo chœur des jeunes gens et des jeunos fillos. Ce mélange de voix fé­minines et masculines a produit les beaux effets ordiuuires des chœurs, de grands théâtres.

m Le programme, quoique très chargé, a été rapidement enlevé, grâce à la bonne orga­nisation de l’ensemble, et l’on peut dire que musique et chants se sont succédés, presque sans interruption, de huit-heures et demie à onze heures.

vine, écrit spécialement pour .Sociétés, d es- tudiantina, est un vrai morceau d’orchestre, tantôt lent et expressif, tantôt vif e t enjoué, où, au milieu des notes perlées des mando­lines, on entend le chant plus grave des mandolos et des mandoloncelles, soutenu par l’accompagnement des guitares. Ce mor­ceau a-obtenu un vif succès de nouveauté.

La Sérénade de Don Juan, d’une expres­sion si vécue, le Lohenqrin de Wagner, — aux charmes étranges de réve, aux harmo­nies se dissolvant, se résolvant de façon inattendue et se reformant dans les tonalités les plus éloignées, — ont été également exé ailées de façon remarquable. Il faut dire aussi que les jeunes artistes éduqués par M. Tinel étaient secondés par des chefs de pupitre de l’Opéra-Comique; et l’on a ad­miré l’intelligence de l’interprétation d’œu­vres aussi diverses quo celles portées au programme.

La toute gracieuse M11* Marie Tinel s’est taillé un succès mérité dans Chant de P rin­temps, la célèbre romance sans paroles de Mt-ndelsohn, où elle tenait la harpe, accom­pagnée par l’orchestre. Cette jeune musi­cienne a l’étoffe d’une virtuose; et c’était plaisir d ’entendre le bruissement de ses arpèges légers comme des coups d ’aile ; cet instrument, qui veut étro merveilleusement joué pour plaire, chantait comme une rê ­veuse vibration éolienne sous les doigts de M,u Tinel.

M. Paul Tinel a fait aussi grand plaisir dans le sixième Concerto, de Herz, qu’il a détaillé avec grand talent.

D’ailleurs, ils sont tous musiciens dans cette famille ; Mm* Tiuel conduit avec beau­coup de sûreté le groupe féminin du chœur et J1 n’est pas jusqu’à la petite Madeleine TineT qui joue de là mandoline comme si elle n’avait fait que cela depuis sa naissance. Aussi M. le Sous-Préfet a-t-il chaudement, félicité la mignonne enfant.

MM. Albert et Sirot, bien que paraissant intimidés, n ’en (ont pas moins fait plaisir.

Pour rappeler tout les succès de la Société, il faudrait citer tous les morceaux exécutés.

Signalons seulement Sancta-Lucia, où la Société s’est affirmée sous sa forme com­plète, chorale et instrumentale: en effet, les chanteurs s’accompagnaient eux-mêmes sur leurs instruments, et se sont fort bien tirés de cette tentative heureuse, mais difficile à exécuter.

Le chanteur comique, M. Bouter, a été excellent : son Malade imaginaire a provo­qué les fous-rires do toute la salle, et son duo avec Mme Clary, Pleurons donc, rions donc, a été franchement désopilant.

El maintenant, aux derniers les bons : M. Furet n’usurpe pas son surnom de « roi du violoncelle » que lui donnent ses camarades de l’Opéra-Comiquo; les tours de force qu’exécute cet artiste sur son instru­ment sont incroyables; il allie l’expression à l’agilité la plus vertigineuse, les effets les plus curieux avec un entremêlement extraor­dinaire de pizzicaii et de coups d’archet; il semble jongler avec les difficultés et il ob­tient de son merveilleux instrument les effets les plus surprenants.

La soirée s’est terminée par les Noces de Jeannette, où M®*Clary a charmé l’auditoire par sa voix pure, étendue, forte et claire, roulant les trilles et les traits avec la plus grande aisance.

M. Bonniol, baryton de l’Opôra-Comique, a fait grand plaisir aussi dans son rôle de Jean, et les deux interprètes de la pièce ont fait preuve d’un véritable talent d’acteurs.

Bref, charmante soirée, réussie de tous points, et qui fait bien augurer de l’avenir de cette jeune et intéressante Société des Ménestrels senlisiens.

A l’issue da Concert, la Société a offert, dans une salle de l’Evêchô, un lunch aux jeunes filles et aux jeunes gens de la Société qui a ta eut pris part à la soirée, ainsi qu’à leurs parents. Ce lunch, très bien servi par M. et Mmo Bonnamy, a été fort bien accueilli par tous.

Après la tombola, dont l’heureux gagnant du gros lot est M. Bejlanger, maréchal dôs logis au 2e régiment de hussards, les artistes et los membres do la Société se sont réunis chez M. P ierrard, eu un soupor dont chacun gardera longtemps le meilleur souvenir.

Au champagne, gracieusement offert par M. Tinel, présjdent-direclour, ce dernier a porté un toast eu l’honneur de Mm# Clary ; puis il a remercié M. Furot d’uno façon toute particulière, ainsi que Mm* Lenoir, M. Bonniol ot M. Bouter do leur concours à la réussite du Concert, e t'a émis l’espoir de so trouver souvent avec des artistes aussi émiueuls que ceux de l'orchestre.

M. Lo Roux, secrétaire de la Société, a prononcé un petit speech qui a été souligné par des applaudissements unanimes, et I on s’est séparé à uue heure assez tardive en se disant non adiou, mais au revoir.

Déjà une grande partie des lots sont en­levés ; les gagnants pourront encore s'adres­ser chez M. Bonavenlure jusqu’à jeudi soir pour entrer en possession de leurs lots, qui à partir de vendredi seront déposés chez M. Tinel, 6. rue Saint-Yves-à-l’Argent, où l’on pourra les retirerions les jours, de deux heures à cinq heures.

L 'a f f a i r e S o l i w e b a c h .Lundi dornier est venue devant le Tri bur a!

correctionnel de Senlis l’affaire do la dame Schwebach, inculpée do tentativo d’escro­querie au préjudice de M. Charles Bartho- lomew, entraîneur à Chaînant.

Ce procès, assez banal par lui-mémo, prenait uno certaine importance par lo fait des personnalités qui s'y trouvaient impli­quées, bien ir.a'gré elles d ’ailleurs; aussi la fouloétait-elleconsidéiable qui emplissait la salle d’audience, débordant mémo jusque dans la cour.

Après la série des flagrants délits, l’affaire est appelée. M. lo commissaire de police Saint Raymond dépose le premier. Il ra­conte comment, prévenu par le Parquet qu’uno lettre poste restante adiessée aux initiales A7. X 106, allait-ôtro réclamée par un escroc, il établit une souricière au bureau de poste et arrêt » Mm* Schwebach au moment où eMe venait do retirer la lettre en ques­tion. La dame, accompagnée d'une bonne,

était déjà sortie du bureau e t il la rejoignit place Saint-Frambourg. Bile le prit d'abord de très haut et lui dit quo cette arrestation pourrait lui coûter cher (sic). Néanmoins le magistrat la ramena jusqu’à la poste ot la coufrçula avec l’employée, qui la reconnut. M. Saint Raymond raconto ensuite qu’au cours d’une de ses perquisitions chez l'in­culpée,[il vit tracées sur un m eublede la salle à manger les loltres A et Z x 100 ; c'était la bonno qui avait révélé ce fait à la police et avait expliqué que sa raailresso avait pris cello précauthn pour ne pas oublier l'adresse indiquée au correspondant.

La bonne viont ensuite confirmer le récit ot dit qu’elle accompagnait sa maitresse ce jour là, et savait très bien qu’elle allait re­tirer uue lettre poste restante.

M. Ch. Bartholomew raconte les faits auxquels il a été mêlé, si désagréablement pour lui : il m u t un jour 'GeoTges ïaàtràT.'Iui ùemanW in qïie somme de 2 000 à 3.000 francs pour payer une dette de jeu ; celte somme devpit être adres­sée poste restante, aux initiales AZ x 100. M. Bartholomew fut surpris de oette dé­marche, d ’autant plus qu’il ne connaissait pas personnellement M. Fautra t; néan­moins, il connaissait la situation sociale de son correspondant et son honoràbilité, et accepta volontiers de lui rendrd' ce petit service ; il répondit donc qu’il mettait 2.500 francs à sa disposition, en ajoutant qu’il les lni porterait à tel rendez-vous qui lui terail indiqué.

Quelques jours après, M. Bartholomew recevait une seconde lettre porlant la même signature; màiB, celte fois, on ne lui deman­dait plus que 2.000 francs. Cependant, on insistait pour que la somme fût envoyée sous pli poste restante, aux mêmes initiales

3ue précédemment, et sans être recomman- ée, le pseudo-Fautrat expliquant qu'en­

voyé par la Compagnie du Nord à Soissons, il ne pourrait retirer la lettre lui-même et né voulait pas la faire retirer par un tiers (?). La bizarrerie de celte missive éveiUa les soupçons de M. Bartholomew. Ces soupçons s’accentuèrent encore à la constatation des nombreuses fautes d’orthographe qu’il y re- leva-

Youlant en avoir le cœur net, il vint lui- même à Sentis, muni de ses 2.000 francs. Il alla tout droit chez M. Georges Feutrât, et ne | ’y trouva point ; mais il le rencontra peu après, sur la place de la Halle. Ici, le quiproquo commence :

— Bonjour, monsieur. Je suis M. Bartho­lomew, de Chamant.

— Très honoré, monsieur.— Vous me connaissez bien, n ’est-ce pas?— MoiI point du tout. . rj -— Je viens vous apporter ce que vous

m’avez demandé.— Je vous en remercie, monsieur ; mais

je ne vous ai jamais rien demandé.— Pourtant, voici deux lettres que j ’ai

reçues de vous.M. Fautrat examina les lettres et avertit

M. Bartholomew qu’un escroc en voulait à sa bourse. Il demanda que les missives lui soient livrées, ce à quoi M. Bartholomew consentit volontiers, et il les flt parvenir au Parquet.

Peu après, M. Bartholomew partit pour Nice, où un exemplaire du Journal de Senlis lui fut envoyé et le mit au courant d e l’ar­restation de Mm# Schwebach.

M. Georges Fautrat vient confirmer la déposition de M. Bartholomew, et raconte quelle fut sa surprise quand ce geplleman vint lui proposer de lui payer « ses dettes de jeu! »

MM. Lepape et Bernard-Denis et Jf“ » Ha- quin, témoins de moralité,déposent qtffl Mm* Schwebach avait enlevé des timbres d’acquit de vieilles factures èt les avait collés sur des factures plus récentes, pour faire croiro à ces honorables commerçants qu’elles étaient payées.

Sur leurs réclamations, M“ « Schwebàch s’emporta, et M. Schwebach le prit môme de très haut; néanmoins, il finit par régler les notes.

Le gardien chef de la maison d’arrêt de Senlis raconte une petite manœuvre, pué­rile d’ailleurs, de l’inculpée, et qui consis­tait, pendant qu’elle était détenue, à déchi­rer les pages de garde des livres qu’on lui prêtait, pour y écrire des notes tendant à inculper une autre personne de son propre crime. Elle enlevait ensuite des morceaux de p’âtre de sa cellule, les enveloppait de ses lettres et lançait le tout dans la rue.

Le concierge du Palais Lagarrigue dit à sqn tour qu’il a trouvé de ces bouts de pa­pier dans l’escalier du Parquet, au moment où M,n0 Schwebach venait d ’y passer.

Le défilé des témoins est terminé, et Mme Schëicebacli est appelée à la barre. A voix basse, elle reconnaît les faits qui lui sont reprochés et eu exprime ses regrets.

Le Président tient à faire observer ici qu’à l’instruction Mme Schwebach a reconnu n ’avoir jamais rien eu de commun niavec M. Fautrat ni avec M. Bartholomew ; si .‘elle s’est servie du nom de l'un, c’est justement à cause de son honorabilité et de sa situation do fortune qui devaient donner toute con­fiance; et elle s’est adressée à M. Bartho­lomew parce qu’elle le savait assez fortuné pour pouvoir disposer immédiatement d’une somme importante.

Mme Schwebach confirme ses précédentes déclarations.

41e Sanary, appelé à défendre une cause indéfendable, le fait pourtant, avec le talent et l’esprit qui le caractérisent; c'est ainsi que, dès l’abord, il a l'idée inattendue d’ac­cuser la presse de tout le mal survenu à sa cliente ; la presse, consciente d’avoir montré dans cette affaire uno discrétion excessive qui lui a même été reprochée, n ’en veut nullement au spirituel orateur de ce petit .hors-d’œuvre qui n ’a pas laissé que d’égayer l'auditoire; il ajoute qu’il parle non seule­ment au nom de Mm# Scjiwebach, mais aussi de M. Schwebach, lequel est vonu le prier de prendre en maiu la défense de sa femme ; M. Schwebach, cependant, sera inflexible: dès le lendemain, il compte déposer une ac­tion en divorce contre elle; mais, en atten­dant, il n ’a pas voulu se joindre à ceux qui veulent l’accabler dans son malheur. Puis M* Savary plaide l’inconscience de l’accusée et, très habilement, fait ressortir la puérilité et la maladresse de ses manœuvres-qui ne pouvaient tromper personne. Il fait appel à la pitié du Tribunal envers une femme déjà durement punie par l’abandon de son mari; il rend hommage à l ’honorabilité de MM. Fautrat et Bartholomew, dit qu’il se porte garant de leur bon cœur et ajoute que cer­tainement ils demanderaient eux-mêmes l'indulgoncedu Tribunal, s’ils étaient con­sultés.

M. Bartholomew veut protester; mais le présidont lui fait signo que la cause est en- lenduo.

Lo Tribunal rend ensuite son jugement aux termes duquel Mme Schwebach est con- damnéo en six mois de prison et aux frais do l’instance.

A ce moment la foule, qui avait manifesté bruyamment à plusieurs reprises pendant les débats, couvre de huées la condamnée,' t le président ne pouvant obtenir le silence, es. forcé de lover l’audienco.

La sallo reste houleuse et le substitut du procureur do la République donne l ’ordre

d’emmener MB* Schwebach au premier étage, dans la salle des témoins.

L’audience est ensuite réprise, et se ter­mine saus que les assistants aient quitté la’ place.

Quand la sallo est enfin évacuée, on y fait passer Mm* Schwebach pour la conduire à la prison ; mais elle est aperçue du dehors par les fenêtres et huée de nouveau par la foule impitoyable.

A t r a v e r s S e n l i s .La Rue Ca b n o t . — Uq décret du 20 jan­

vier vient d ’approuver la délibération par laquelle le Conseil municipal de Senlis a attribué à la rue de l’Ormo-qui-Baie la dé­nomination de ru e Carnot.

' 'jïïT ittrem sL T n rs m ra s . — r ^ J ï e , ie nouveau juge titulaire, appelé à remplacer M. Jégou à Senlis, a prêté serment eu cette qualité, mercredi dernier, devant la Cour d ’Amiens.

•* *

S p o r t V é l o c ip é d i q u b S b n l i s i e n . — La réunion mensuelle du S. V. S. aura lieu demain joudi, 1*r février, à huit heures et demie précises, au Café du Nord.

Ordre du jour :Lecture du procès-verbal de ls précédente

séance, contenant notamment la réélection des membres du bureau.

Paiement des cotisations.Propositions diverses.L’ordre du jour étant peu chargé, les so­

ciétaires ayant des communications ou pro­positions à faire sont priés de vouloir bien assister à celte réunion.

T h é â t r e d u S e n l i s . — Dimanche pro­chain, 4 février, aura lien au théâtre de Senlis une représentation de Madame Mont- godin, par l’excellente troupe Gauthier, qui a déjà fait passer de si agréables soirées aux Senlisiens.

♦* *

N é c r o l o g i e . — Millet, née Berthe Ldngignard. — Nous apprenons avec regret la mort de Mm* Millet, fille de notre conci­toyen M. Langignard, décédée hier à sa rési­dence des Lilas (Seine), dans sa 23e année.

Mm* Millet était mariée depuis un an à peine. Ses obsèques auront lieu à la cathé­drale de Senlis uemain jeudi, à deux heures.

Nous offrons à sa famille nos sincères condoléances.

E s c r o q u b r ib a u P h o n o g r a p h e . — A l a suite de 1 enquête faite par M. le Commis­saire de Police au sujet da vol de grapho- phone au préjudice de M. de Rozycki, dont nous avons parlé, la femme Marie Wery, âgée de 29 ans, a été arrêtée dimanche der­n ier chez Mm* Boujonnier, en vertu d ’un mandai d’amener.

On est sur les traces de sen complice.

L e s a b o r d s d e s gares*M. le Ministre des Travaux publics vïent

d e donner son approbation au projet pré­senté par la Compagnie du Nord pour l ’as­sainissement des cours et des chemins d ’accès dans un certain nombre de gares et stations de son réseau, parmi lesquelles figurent celles de Senlis, Creil, Précy-sur- Oise, Saint-Leu-d’Esserent et Belhisy- Saint-Pierre.

L is t e s é l e c t o r a le s .Nous rappelons aux électeurs que le délai

pour recevoir les inscriptions électorales expire lo 4 février. En vue du renouvelle­ment intégral des conseils municipaux) en avril ou mai prochain, les électeurs ont tout intérêt à se faire inscrire sans retard.

P O R T R A IT D’E N F A N T

V ous n e co nnaissez p as F riso tte? C ’e s t dom m age, croyez-le bien,C ar vous n e savez p a s co m bien E s t a d o ra b le s a r ise tte .

E llo a u ra b ien tô t douze m o is : C’e s t dé jà p resq u e un pe rsonnag e. 11 fau t d ire au ssi q u ’à son âge E lle a c au sé bien des ém ois.

M ais, à p rése n t, F r is e tte e s t forte E t so m o q u e d u in é d cc iu ,:P o u r to u t rem ède, e lle à le se in De sa m a m an , b ru u c tte a cc o rto .

S o n p e tit b ra s e s t po te lé Com m e se s p e tite s m eno tte s ;D ans s a bouche so n t des queno ttes A ussi b la n ch e s quo sou b la n c la it .

Sous son bégu inet d e dontc llo S ’en trc b o u clen t ses cheveux b londs, Q ui p a ra isse n t d é jà tr è s long»Q uand doucem en t on los dém êle ,

S a p e tite la n g u e en co rne t V o u d ra it dé jà se fa ire e n te n d r e ;Scs yeux so n t d 'u n Ideu doux e t tend re C om m e ceux d’un je u n e m inet.

De sa m è re q u i l 'em m aillo te ,J 'u im c à vo ir son pe tit pe ton A lle r c a re sse r le m en ton Ou d é tru i re u n e pap illo te .

E nfin , — c ’est un g ran d a g ré m en t , — P lu s F r is e tte dev ien t gen tille ,P lu s la m a m au c h é r it s a fillo E t p lu s o u a im e la m nm an .

H o n o r é VARLET.

L a M o n te d e s E ta lo n s .Liste de 1900.

L’administration préfectorale vient de pu­blier la liste des étalons auxquels il a été délivré le certificat prescrit par la loi du 14 août 1885, constatant qu’ils ne sont atteints ni de cornage ni de fluxion pério­dique.

Nous publions cette liste indiquant, en ce qui concerne l’arrondissement de Senlis, le nom des propriétaires des animaux repro­ducteurs de I espèce. Les noms des étalons sont imprimés en italique :

Mm* veuve l’oiret, à Balagny-sur-Tliérain ; Poulot, trait, né en 1889; tâillol m. 68,gris.

M. Abel Bassigny.àLa Chapelle-en-Serval; Buford, dem i-sang, né eu 1888 ; taille 1 m. 62, bai, étoile.

M. Abel Bassigny, à La Chapelle-en-Serval; A zu r, demi-sang, né en 1894 ; taille 1 m. 60, alezan.

M. Fasquol, à Senlis ; Forest Dancer, pur sang anglais, né en 1886; taille 1 m. 64, bai, étoile.

M. R. Hennessy, à Senlis ; Carafon, pur sang anglais, né eu 1885 ; taille 1 m. 60, bai, châtain zain.

M. Bailli, à Courleuil; Moulât, pur sang apglais, né en 1892 ; taille 1 m. 62, alezan;

M. Chapard, à Chantilly ; Palais Royal, jjjor sang anglais, né en 1880 ; taille 1 m. 60,

M. H. Gihson, à Chantilly ; Fripon, pur sang anglais, né en 1889 ; taille 1 m. 69, alezan.

M. H. Gibson, à Chantilly ; Bigourdan II,

Eur sang anglais, né en 1890 ; taille 1 m. 62, ai brun zain.Prince Murât, à Chambly ; Médium, pur

sang anglais, né en 1890 ; taille 1 m. 65. bai.Prince Murât, à Chambly; Champaubert,

pur sang anglais, né en 1893 ; taille 1 m. 64,

Duc de Gramont, à Mortefonlaine ; Sain t- Bris, pur sang anglais, né en 1893; taille 1 m. 62, bai brun.

M. Carter, à Maysel; A villy, pur sang anglais, né en 1887 ; taille 1 m. 61, bai.

Beauvais, le 31 décembre 1899.

Le Comité du dépôt de remonte de Paris se réunira le vendredi 23 lévrier à Clermont, prés la gare, à 8 h. 45.

'L 'O ra c le d e 1 9 0 0 , tel est le litre d’un nouveau jeu que vient de lancer en librairie le professeur Diclcsonn; il sera joué cet hiver dans tous nos salons. On peut le recevoir franco en envoyant 65 centimes en timbres poste, à Dicksonn, 23, rue Eugénie, à Asniôres (Seine).

CHAMANTMm« Albert Menier a fait ren trer à son

haras de Chamant ses étalons, poulinières e t foals qui étaient encore duos ses haras de Pau et du Mandinet.

Mm* Albert Menier v e lt ainsi, nous dit- on, réunir l ’élevage et l'entraînement de tous ses chevaux dans ce haras de Chamaul qui est un des établissements les plus im­portants et les mieux aménagés que nous ayons en France.

Les brillants résuM ls qui y ont été obte­nus du temps de M. Lufèvre, son ancien propriétaire, sont un sûr garant de ce que peut produire l ’élevage dans cet important dômaine.

L’entrainoment continuera à être dirigé par Charles Bartholomew, et l’élevage confié a Perren, l’ancien stud-groom de M. Albert Menier.

L’entralneur G. Bartholomew a loué l’an­cien établissement du comte de Castellane, qui se compose de trente-six boxes dispo­nibles en ce moment.

LA CHAPELLE-EN-SERVALLundi a eu lieu, à La Chapelle-en-Serval,

par suite de dissolution de Société, la vente des chevaux Auger, BalascèB et Floirac, pour lesquels MM. le.comte d’André et Cahuzac étaient associés. Balascés a été vendu 1.680 francs, à M. Delailre, lieutenant d’artillerie ; Auger, 860 fr., à M. Relave, et Eloirac, 280 fr., à M. Parfrement.

MONT-L'EVÊQUEPar décret en date du 13 janvier, M. Pé-

chon a été nommé sous lieutenant des sa­peurs pompiers de Montlôvêque.

SAINT-LEONARDL’école mixte de Saint-Léonard sera fer

mée jusqu’au 4 février, par suite de l’ôpidé- mie de coqueluche qui sévit dans cette corn mime.

U n r u d e s a v o n .L'Anglais A Lalysmilh trouve son Waterloo,Ses soldats sont battus, ses canon» en déroute ; El pendant que le gros des renforts eit en route, Il reçoit un aavon... qui n’est pas du Congo;

M.Muvlin, au parfumeur Victor Vaissier.

B E T ZJeudi a eu lieu, dans ce chef-lieu de can­

ton, le tirage au sort de la classe 1899, dont nous avons donné les résultats dans notre dernier numéro.

Le sympathique président du Conseil d’arrondissement, M. Roblin, maire de Betz, assistait aux opérations et chacun a été heureux de coustater combien il porte allè­grement le poids de ses 84 ans.

Son état de santé étant redevenu normal tout fait espérer que pendant de longue» ■muées encore M. Ilobliu continuera à admi­nistrer la commune de Betz avec la compé­tence et l’activité auxquelles rendent justice ses administrés, de même que ses collègues da Conseil d ’a rondissement pourront encore avoir longtemps au milieu d’eux leur a imé président.

Nous sommes heureux d’appreudre que M. Lavertujon, gendre de M. Rob.in, vient d’être nommé sénateur de la Haute-Vienne.

Nous félicitons le3 électeurs de M. Laver­tujon de ce choix judicieux.

BREGYPar décret en date du 13 Janvier, M.

Dhuicque a été nommé sous-lieutenant des sapeurs-pompiers.

MAREUIL-SUR-OURCQPar décret en date du 13 janvier, M. Bé-

zardin est nommé sous-lieutenant des sa­peurs-pompiers.

NEUFCHELLESPar décret en date du 13 janvier, M. Mo-

rest a été nommé sous-lieutenant des sapeurs- pompiers.

THURY-EN-VALOISPar décret en date du 13 janvier, M. Du-

mont a été nommé sous-lieutenant des sa­peurs-pompiers.

C R E I LEleotions munioipales com plé­

m entaires.L’on poursuit sérieusement, dans les der­

nières réunions préparatoires, les travaux pour les élections municipales partielles de dimanche prochain; la liste opposée aux protestataires, qui a le nomdeLtsfe d'union pour les intérêts généraux de la Ville, et qui a déjà huit candidats arrêtés, doit se compléter définitivement aujourd’hui ou demain par l’addition de quatre candidats du parti ouvrier.

Les noms de la liste indiquent son pro­gramme, dont toute idée politique est écartée.

Des réunions publiques dans lesquelles los candidats seront présentés aux électeurs, doivent avoir lieu vendredi et samedi soir, la piemiére, saile de l ’hôtel de Flandre, la deuxième, chez M. Sallot.

iiou uo üdruüiero, puisqu aujoura nui ce n, serait plus du tout une question d’emplac». ment, mais une question de construction»! de réparation, serait également arrêtée - 2 noms des Dr Jacquot, Taupin, entreprend»! de bâtiments, et Lamécourt, libraire, seront ajoutés à ceux des neuf protestataires.

La Société des Pécheurs à la ligne creiL lois, qui compte beaucoup de membres rZ ra lt s agiter; la rivalité de candidats actioî noires de la Société fermière actuelle ». s e ra illa cause. “

L’in o id en t d e s S a u v e te u r s .M. Gallô (Auguste), officier de résem

qui n ’a pas cru devoir garder son poste à» chef de section à Creil, nous prié de nrl venir les personnes intéressées oui juü âÜ

W IL n. ■ -qu’elles doivent s’adresser à-M. Arbonnief sous chef, chargé provisoirement du servi» qui lui incombait. (Communiqué.)

Les P r é v o y a n ts d e l’Avenir.L’assemblée générale des Prévoyants Ai

l Avenir a eu lieu sous la présidence d» M. Barthélémy, dimanche dernier, à deoi heures, salle du Lion d ’Argent. L’on a nroî cédé au renouvellement de» membres *oT tants du bureau, lu le compte-rendu de h gestion financière de l’année, puis l’on i’m occupé de la principale question à l'ordre di jour : le pett d ’empressement des sociétaire à assister aux réunions, et négligeant parS même leur concours à la prospérité de k Société. Les membres du bureau doivent s réunir vendredi soir, pour aviser aux m». sures à prendre et rédiger le procès-verhil de 1 assemblée annuelle.

A v it a u x p êoheura.Pendant cinq ans, à dater dû i"janvi*

1900, la pêche sera interdite sur tonte h partie de la rivière d’Oise située à 500 dû. très en amont et en aval de la borne 821 compris la dérivation édusée de Creil

La crue de la rivière, qui es t très forte a ce moment, a causé un accident qui a M être tragique.

Deux bateaux chargés de houille, le Ifo ra to r et la Bretagne, descendaient la ri vière, halés chacun par deux chevaux. L’i e t l’autre marchaient à distance réglemet taire, lorsque le Liberalor s’ensabla le lot du quai d ’aval, ce qui ralentit subitement marche. La Bretagne, qui suivait, n’iv» pas eu le temps de se détourner, vint don- de l’avant daus le gouvernail du précéda Celui-ci fut brisé; mais, par l’effet de' choc, le Liberator vira de bord avec n vitesse effrayante, ce qui provoqua une vâ table panique dans la cabine da bord, où femme da m arinier venait de mettre monde un bébé. On s’empressa bien vite rassurer la pauvre femme, qui croyait i dernier moment venu. A cela seulement réduit ce carieux accideni.

Vendredi soir, au moment où s’est prod l accident, la crue de l’Oise ôtait si forte q la rivière passait par dessus le barrage.

CHANTILLYLes O fflo iers de P om piers.

P ar décret présidentiel en date du 13j« vier, ont été nommés : M. Gobet, capitaint M. Perpelte, lieutenant; M. Lefort, i lieutenant de la Compagnie des Sap< Pompiers de Chantilly.

Samedi dernier a eu lieu, & l’hôtel Coni le premier Smoking-Concert offert & t membres par le Chanlilly-Football-Cli Le concert a été des plus réussis, et comité organisateur remercie avec effort les membres amateurs qui ont bien toi prêter leur concours et assurer pai; et môme le résultat du concert, de môme qi les membres volontaires, dont il a prtil noms pour le concert du mois prochaiD.

Le comité remercie aussi M. H. Rfih propriétaire de l ’hôtel Condé, de son ami bilité inaltérable, en nous ayant donné i salle, ainsi que son électricité, à titre gn cieux. .

.,p i® all0iiê ‘prochain 4 février, le Chu* tilly-Footbâl-Çlub se’ rencontrera dans u match, sur Son lorrain à Viutuil, contre il Sporüog-Club-Amateur*.

Chaque membre a le droit d'inviter tt ami.

Voici le résultat du t ir aux pigeon il samedi dernier, à V ineuil: : ?, 11 " poule 1 1 pigeon à 25 mètres, I W ktns, i« .

2* poule : 1 pigeon fc 85 mètre», U Madge, 1“ .

Hmdicap en 3 pigeons : Richard Carter junior, 1*r, 4/6, gagne une coupe en crisUll R. Denman, 2*.

Handicap en 3 pigeons ; J . Madge, I*, 3/3, gagne une coupe en cristal; R. W man, 2*.

Handicap eu 3 pigeons : R. Carter mor, 1" , 3/3.

Prochain tir & Vineuil, samedi 3 février.

Le Rabbit-Coursing de lundi 29 janvier» à Vineuil, a été annulé par suite dd T***' vais temps.

Rabbit -Coursiug aujourd’hui merertfi 31 janvier.

L’entraineur H. Jennings, de Vin J* dont nous avons relaté l’agression, e*l W* à fait hors de danger.

LAMORLAYEPar décret en date du 13 janvier, 1»

Payen a été nommé sous-lieutenant de» »**. peurs-pompiers.

MAYSELPar décret en date da 13 janvier, M. S**

lier a été nommé sous-lieutenant de» "f, peurs-pompiers.

MONTATAIREDubreucq (François), âgé de 48ani,AjJj

leur aux Forges, a ôté, le 24 courant; d k j aux reins par la chute d ’un serops, en PJT çant une lingottière. Il devra, de e»*" subir 15 jours de repos. ^ t

Derooza (Henri), 26 ans, manouinjT l’usine Voirin, s’est le 23 courant, ton sionnô la jambe gauche en déchargeW} voilure de bois* L’incapacité de trsvw* fixée à douze jours.

Un sieur Léger, ouvrier d’neiPfyf1,Jjj|

Page 3: 71* Année. — A° JOURNAL DE SENLbmsenlis.com/data/pdf/js/1899-1900/bms_js_1900_02_01_MRC.pdf · 2014. 2. 15. · sentent, comme résultats acquis, une liste ... importante de Madagascar,

ta violon, et s’est va en outre gratifié d’une eonlÿvonlion à sa sortie.

Un sieur Scbaiïer, également ouvrier d’usine à Montataire, qui, dimanche, dans la mirée. faisait pas mal de vacarme rue de la République, sera poursuivi pour tapage poctorne.

N O G E N T - L E S - V I E R G E SC’était hier, 30 janvier, grande fôte d’an-

piversaire dos Vierges. Beaucoup d’ecclô- liastiqnos des environs assistaient & la piesse, aux vêpres et au salut solennels cé­lébrés en col honneur.

La veille et le jour même, les cloches de la parois^* ont annoncé cette cérémonie, dès suivie & Nogent.

l (Honoré), ch au ffe r an Nord, habitant |eot, en remisant sa machine au dépôt,

est tombé du haut du tender et s’est fracturé jeraÂusIdu bras gauche, fait une entorse au poignet droit e t des plaies eontuses à la tête.Il devra prendre un mois de repos avant de pouvoir reprendre son travail.

Limblait (Jules), <6 ans, apprenti ajus­teur à l’usine Burtofi, a reçu, le môme jour, un morceau de fer très lourd sur le pied gaache. Il en sera quitte avec des contusions, néanmoins sérieuses, occasionnant quinze jours de repos. _____

Deflandre (Alexandre), ouvrier m arbrier M service de M. Wattebled, qui, par suite fane fausse manœuvre, en soulevant une pierre avec un cric, s’est blessé aux mains, devra également subir un repos de quinze joui.

8 AINT-LEU-DE8 SERENTFête du Travail.

Dimanche dernier, le charm ant pays de Siint-Leu-d’Esserent était en féte pour la remise de distinctions honorifiques a des :uciens serviteurs de la maison Borde,

trouvaient en face de l’IIôtel-de-Ville, d'où tambours et clairons en léte, drapeaux dé­ployés, ils se rendaient à la gare au-devant de M. le Sous-Préfet.

A 4 h .-U , M. le Sous-Préfet est reçu à la gare p a r MU. Néry et Punant, adjoints de Crépy. De leur côté, les conscrits du canton escortent le représentant du Gouvernement de la République, qu’ils mènent, drapeaux, tambours, clairons, musique en léte, jusqu’à l’IIôtel-de-Ville, où se trouvent déjà les maires des communes.

Le tirage au sort a lieu ensuite et dure une partie de l’aprés-midi.

M. le Sous-Préfet profite de la circons­tance pour rem ettre, en présence des maires du canton et des conscrits de Bélhisy-Saint- Pierre, à M. Lefôvre, domicilié dans cette commune, la médaille d’honneur qui lui a été accordée, le 4 4 juillet dernier, par M. le

ses 38 années de bons et loyaux services comme chef de district & la Compagnie du Nord.

Le soir, un banquet réunissait les cons­crits de la ville à l ’hôtel du Lion-d’Or, et après eut lieu un bal paré et masqué qui a été très animé et ne s’est terminé que le matin.

Dimanche, les conscrits ont continué toute la journée leurs divertissements.

T ira g e a u a o r t d u o a n to n d a C ré p y .(87 jan v ie r) .

Inscrits : 4 48 conscrits.*. AuÇ fr-Saint- Vincent. — Broyer Amand, 1 (6 ; Caron Eugène, 87 ; Ferlin Arlliur, 89; Tronquel Viètor, 88. . . Iran

P a n ? U 7 C<Wr<' ~ Amory Louis’ ,5 : Tllie'11

j i o ■ — Bergeron Artène,118, Bourgeois Oclaro, 8 6 ; Cadot Fernand. 6 8 ; Cadol Joseph, 127; Caron Ovide, 90; Çrinon Paul, 183; Debiève Emile, 91; Denier “ fa rd , 31; Duboia Antoine, 117; Hazard Théophile, 97; H ujard Prosper, 136; Jullien

___________ — --------------------------», . ™»> V * ! Lesueor Antoine, 6 0 ; Moutonirier et Iloufllot, onpioitanls de carrières, I Parnand, 83; Vernier Eugène, 70. compenses que H .Je Sous-Préfet de Senlis Bithisy-Saint-P ierre. - Caron Vincentat remettre hu-méme. I 188; Choron Alexandre, 76; Dowis Charles*Aient heures précises. M. le Souz-Fréfet, 6; Didelet Etienne, 61; ü u tiu r Armand SB:.ncpagoé do M. Eclancher, maire, et de I Dufour Toussaint, 24; Frazter Georges 132-

• Ceinier, adjoint, se rendit à la mairie od Gayant Jules. 49 ; Guglielmi Charles Venu’Conseij municipal, les fonctionnaires, la ro i.), 87; Hisbacq Paul, 30; Jovo Louis 2 0impagDie de sapeurs-pompiers et la Société favoisier Raphaël, 36; Lelèrre Larâre 88:séaje de Sunt-M axtmin l'attendaient. Legros Léon, 29; Lesueur F ra n c is 7t- U -la Société musicale de Saint-Maximin, sueur Paul, 109; Regnaolt Paul,^ 4 - Thomas lés par M. Ruzé, son dévoué et sympa- Félix, 104. ^ ’ l nomi l»

chef, ayant appris la visite du repré-

b o n n e u il -e n v a l o isP ar décret en date du 13 janvier. M. Oef-

n w r f n “ “mmè sous lieutenant des sa-

i 'a ,en ,Pd L Pi,se!mVuTire.emPlaC<imenl de

E ta t civ il pour l’année 4899.l B M t t l * T 7 5jtD,!ier : BdUill# Virginia. - "O jM uovllv. — 3 Wvrier : Dumont Argen­tine. 27 î Semel Mauriao-Alfrnrl 1A mDurent Dàiiré. - 20* TW b«, u ; ,™ ? i," B .-

T* °*vril : Sanferre Marcelle- MadeleineLaMAra h • é*!8" ^ 8 J °*®ph-Ren6. — 5Juillet: Leolôre Henriette- Marie. — 7 ; Brundelv ThA*î f t â S * = sr - S - . i f t n j ? =• H S S T S S S t S i r t .

■m i w b V .T i ! r 0“ Æ 1h.’7" 01ld-Er,,e,t- -

R ^ r A^élm.- J«‘ "-lf“P ''-ta el Dobrenii

L^ie^Eagénie1 6**"011 Fé,i,' 0 ‘ bri' 1 el Eogéôi.t.°br* 1 F0" i,r *"«»“• • '* * » » Jali.-

4 novembre : Malin Hospice- Etienne et Dene-a n n ^ f ja n u e - M a re u n r i t a 01 w eo « -

lovembre

1" septembre : Barbier Aline-Victoire: 2 : Corme Mot-Lucienne; 3 : Dupont Jolie-Brnetline; 16 : Tâtonner Eva-Eugénie-Joséphine ; 23 : Baria Georges- Clément. — 6 octobre : Vaillant Louis- Auguste; 14: Suaaet Jeanne-Louiae; 15: Dn-

G^rges-Camille ; 28 : Vavaaaeur Suzanne- Adô.ia ; 30 : Oallard Oaaton-Louie. — 6 novembre : Hedhuin O’ga-Marie; 13 : Liénard Alfred-Eu-

f[ène; 15 : Bouleau Aohille-Théophile : 23 • De-' orme Victor-Amôdée. 1

RÉCAPITULATION DBS NAISSANCES En lfcüô : g n .

Sexo masculin . . . . 13 Sexe mmculin . . . .Sexe féminin 15 Sexe féminin........

« ““«-Marguerite.

J i L o"“. b? o ê M° “'0“° al Ern“ ‘-U »" •« J ° -2 décsmbra : D elunlt, Loui. et Olivier Marie. Fleury Victor-Emile et Malin Eugônie-Lueie.

. «L T.. 6 fÔTrier * Marot (mort-néV _ 29 rit : Chrétien Marie-Lucie. — 20 mai • Leieuna

i S " " Î 8 t r i ^ - l . - “ J B ,,r t O oU visiphe! A 5 *. 9horon Marie-Louiae. — 8 août :“ .1 2 octobre : Antoineoctobre : Antoine I

Fournier Viotor-

16To‘a> 28 Total 48

Publications de Mariages. — 30 avril-7 mai • thiUte E u g .t" « Ko*» Me-

30 avril-7 mai : Entre Bahu Louia-Eugène- Eijooore et Lofèvre Victoire-Louise.

28 mai-4 juin : Entre Tirlet Théophile-Luoien Armance-J ulienue.

P.blie..Jj & t S î ! " 0 ' 6;' Alrh0,“ " U , i m

rou£irar r , U ^ e ' „ Ï Ï " diM °‘2 9 juillet: Enlre VieviUe Théophile-Lucien-

Virgile ot Richet Palmyre-Jndith.10-17 aefitembre : Entre Aehé H

**“ «t Mereier Eather-Loniae. nr.Tr * ■çptembre : Entre Boureet Amand et Oeffrm Aimée-Victorine.

.17 2i,*opt«“>bre : Entre Beilard Gabriel-Fran- Tiaaerand Louiae-Joaéphine.

a •optembre : Entre ViDy André-Alexan­dre et Cottray Berlho-Julie.

24 septembre-!•» octobre : Entre Vavaaaenr Léon-Camille et '«ambreville Pauline-Geneviève.

24 eeptembre-1” octobre : Entre Schürr Henri-

de Neuilly- environs, et qui marque lo

le plus granden-Thelle et f m

o0*®a*a'*? départ do la formation ^d1 bociôté dont le succès parait assuré.

Un auditeur.

b Hypolite-Valen-

Marie Joaéphino. • * ' i-Lu

15 octobre : Entre Moquet Gaorgea- Emile et

Beaujard Léon-Lucien etf i a s » - - 10I Biset Aurélie-Eugénie.

FRESNOY-LA-RIVIERE I Mhhou A m éS: e “‘"M nUÎ,'!?P1!îe“0“ î, “ ,cc ™?™1 le décès de 16 S2oetob» : Entre Boureet Jule. Loui.et M. punu 's , cousoiller municipal do Fresuov- I “ S , ï r * “ *odiuo-Slduoie,Îu-Rivière. *■ rresn ° ï t» eetobre.6 uov.mbr, : E ut» Rou..eeu Jmu-

condoiéaucos03 4 “ ' amme “

ruuPaarrddéCr^ en d ate d“ « • H é- b ^ - IcâpeMs-pompiers141”6 60us' li6ul6nanl des I ! Butr. Carré Loui. et p .r.ou I ddehem m feu pour les piétous.

I T décem bre: E n treG ien g erL o n ia- iO R R O U Y I , 8gn,®‘ B villïot Léonie-M arie .

B E L L E - E G L I S EP ar décret en date du 43 janvier,” M. Wa-

rangot a été nommé sous-iieuienant des sa­peurs-pompiers, en remplacement de M. I.héron, démissionnaire.

B O R A NPar décret on date du 13 janvier, M Tcs-

pompiers”0”™ 4 sous' lieulo“a“ l des sapeurs-

5 ^ - C K B if t .W . ,« tL L EPar décret en date du 13janvier, M. Ilour

a été nommé sous-lieutenant des sanours- pompiers. *

E R C U I S S u r la v o ie .

Dimanche dernier, vers quatre heures, le nommé B..., dit Père-Frère, vieillard octo­génaire, revenant de .\euilly-en-Thelle. se rendait à son domicile., abréger sa route, il eut l ’idée de

s engager sur,la voie du chemin do fer, à un moment où un train do voyageurs quittait la gare de Neuilly, se dirigeant sur Ercuis. i l n e n eut pas pour longtemps à rattraper notre bonhomme qui ne se dérangeait nul­lement malgré les coups de sifllet que le mé­canicien s tlTurçait de faire parvenir jusqu’à ses oreilles, mais celui-ci eut beau faire, noire vieillard étant un peu sourd n ’enten­dait rien du tout. Foi ce lut donc au mécani­cien, alin d ’éviter un accident, de faire stop­per sa machine à quelques mètres du pauvre vieux, qui ne se retourna pour voir le dan­ger qu’il venait de courir, que quand le chef de train lui m it la main sur l ’épaule pour lui dresser procès-verbal.

Aveut

Pëura-p„mpiFr mé_ ^ ; ,ieu,ena[“ das aa- I

Aux termes d’un décret en date du 27 ian- ™ r’ médaille d 'honneur a é?é décernée

s. — 13 mai : Hédhoin Augoate- ®t Roger Methilde-Eugénie.

17 juin : Tirlet Théophile-Lucicu et Lemxire A rm R D oe-J alienae.

8 Juillet : PlottoD Théophile et Aavert Emilie-

F R E 8 N O Y E K - T H E L L EPar décret en date du 4 3 janvier, M. Bour-

geois a été nommé sous-lieutenant dos sa­peurs-pompiers.

“ tint du’gouvernement de h! République I J e a ^ ^ C h ^ n e ï ' ^ r ° Ui8’ Bourdoa I C*

' E, é°“° r® * p l“ ie?r8 inc« M i« . 3’ipàys se proposait de faire à fi!°le ■Préfet de Senlis, et à son arrivée, sur

Ait de faire àration M. le

place de la Mairie, la musique joua la -willaisc.M. le Sous-Préfet fut vivement louché de démarche gracieuse de celte Société,

s i , avant d ’entrer à la mairie, il vint Ter la main au chef de musique, lui*00*nt on* nlnn •__ . . ,

, , | , * V —W1KVD, UU, UllllltlllLBlôonore, 444; Leclere Ferdinand, 445; Ma-

Thibaut Clovll, 8? ' PiDgrel

Alexandre, 35; Chéron Clément, 73; Cousin À Dandry Gaston, 50; Demouy Dé- i

îo . nf ’ De3sea? x Ger«es. <9; Dijon Ernest, 79, Dngrosprez Louis, 434 ; Dumontier Eu-

a u i • 7 . - o tueuecernee I ^ >i c l - i-8 -0-3 (Au3a8te), sous-lieutenant de I Gmb,,*1‘e'

Subdivision de sapeurs-nomninrR H’n r_ l 22.Juillet ; DeAjardlnx Joieph et Bioheroo Mar-guerite-Vxlantine,

Toutes nos félicitations, M.“ i S Ë S Î M i . i A.!hS u?poli,0-v ," “'in “

Laoien-Louu.

| - , . . w 4ur uiiiauia io» ouuüura-uoiB- | , i„ n— j ui os, »#: m ar- I 17 lu * i 8!41?® Gaorgex-Heari!

I t t S S i X ^ j e r x s ^ i s - 1 & i V ‘ 8 i R m a Edouard- « ; Viai I » .

4 octobre : Beilard Gabriel-Franooil et Tine- rend Loaue-Jp.»6phine.ViotoSe bM : Boüro8t Am*“d ®t Geffria Aimée-

7 eilobre : VavaxMnr Lôoo-Gxmüle et Dam- breviUe Pauline-Germaine.

Ja“ -Vi,,ar at Miaoa-

t s r i , 1 4 s ? s s s i £ s r i J,ua" Amédéa at L-

ROUVILLEEtal civil de l'année 1890.

* , S " r r C" ' 7 8 “ S 1" : s ”™ “ Léopoid» , A ltr^ -D im om l., _ ^ (,4Mmbr8, _

M aria,.. — 10 désambr. : Damoat Alnhnn.. •vm demoualla H6ben Marto-Eogénià. ’

il-Préfet des Èoiiseiifers municip&Qx, dé» I ^ oa*3» 133. onciionnaires et des Sapeurs-Pompiers, I Dut y . — Brûlant Alexandre in* r s .:n „ . le Maire ht éloge des deux fidèles ser- I Gabriel, 7; Cuvillier Hyacinthe ’l39; Leirens ■leiirsqueM. le Sous-Préfet allait récom- I Guslave, 122; Mettelet Georae’s 93' Mnr«î aier au nom du gouvernement de la Ré- Camille, 67; Perthuisot Jules 47-

J t a e pour leurs bons et loyaux services. Em tcilï . le Sous-Préfetadrmsa quelques paroles I thur, 33.

hr£fi‘i?!ie“ ? 'T o De 0rm eA ,Pll0nsa, 134; Du- nard Édmondf M . G M ob’ 1ï6; 1,0

« l o i s s a v Bascou I ‘n o ie ,,■_.u-u üSBuroui ; i 39 ; Con-

^ A M. Faux (Ferdinand), ouvrier depuis gène 43W ? L ’ ’ De«raine Eu-âns au service de la môme maison P g ' Lefôvre Ambroi8t>. 68. ü Klicita MM. |Leduc et Faux de leurs Plaignes. — Arondelle Amôdée. 34: Bon-

loyaux et fidèles services qui hono- I Edmond, 65; Rouge Octave, 20. i leurs patrons autant qu’eux-mômes unrien«ni-ÎDt lflnr Attima a» i*** . .’

a»rt Louûa-Amélio, épouse Pisdloup’

RU3SY-BEMONTE ta t civil de l’année 4899.

- J «UIWAA quoique» parotes-freintes de la plus franche cordialité et. nom de M. le Ministre du Commerce el I -Industries, conféra la médaille d’hon- TT en argent :ï i LsDU? CJ®,*eph). comptable depuis- 1 S S r,lce de la maison Ilorde. Pe-

e i PloilaI“ » da carrièresè at-Leu-d’Esserent; 1Qff 1 U 17__ y...

A tf jf e ,-B o ire e lF é U x V il ir c o ip in Ar- |

°® ,Adrwn, ayeo demoiwü# Nangot Ga- l nBi Y u 8' ~ 6 oitobra ; Dnpin Louu-Jowph, avM demoixeli# Charles Juliette. !

= f f Æ t f K £ S S H uhrt* , n ° ““ “ ■Con- I e 'iSJf* ' — 20 Juhi : Gagnou. Léon-Arthur,

, uuw uui X.OUIS, i l ;

R ? ble t f ™ p , r t é r .7 :w T d“t , 7 n « I ; j 8iÜ t S M i S ltt J ,r?“T0 »a I ™ » a u . Adoipbe, 48; f e b a u M l i p ^ ,

A 5 S » - ' épar8“6 1

f c r r s . je sers avec lC ' . mL 'r r , ‘r Bî ' d0.,f7rti«‘ Ma,imiii0a: '»«■ ■ 1, 3 ■ TnI

N A N T E U I L - L E - H A U D O U I B f

h . . « a T ir a fla a u # o r t a u o a n to n d e N a n te u il-la -H a u d o u in .

(29 janvier 4900).Inscrits: 66.

VietormeeaibrÔ * C" rÔ L° tti* et Pflr,on Mari«*(12 mariagea en 1899; — 17 en 1879).

u P f .0*8: 77 10 jw vier: Vincent Alfred, époux Roie-Eugénie; 16: Lantein Sozanue-

Jeanoe-Henriette ; 19 : Bouleau Jotéphine, veuve i f ? 1. Dodi«ny Charlex-Adrien, époux Boileau Marie. — 7 février : Doyen

Jeanne-Aimée, célibataire; 25 : Sainte-Beuve 2 S ? a 'cébf “Uiro3 27 = Magnard Marie-Antoi- n et ta-Agathe, veuve De La Véae. — 6 mur» •Lhoete Luoien, célibataire; 14 ; Saliez Alexandre- Léon,i veuf Thibaut; 25 : Leeat (enfant aana vie, eexe féminin); 30 : Babille Aone-Dôairée-Zoé. veuve Poutrel. — 15 mai ; Néry Franooia, veuf Bouleau Elue i 16 : Lejeune Roaalie-Adelle, veuve Lamantj 19 : Perdu Roae, épouae Biche- ron Jeanne-Mane ; 27 : Taaaart (entant aana vie *“ • « “ <»“ )• - 2 «oét : Muillst “ «‘«“ “ lib.-'“ r*i s = Duodon.t Rsné-M«r«l, eSlitsUirs,* r,f0“ .Frsnçoi.. Prince, éponx Domsillet 17 •Dopill, Pierr.-ErcMt; 28 :. U.och.rd Amenda-'Maria, épouae Moreau. — 4 septembre : Dam-

^ ibal^.®i 13 : Arnaud Mau- n -W * . ; £ ‘emoa‘ Louiae-Victoire,épouae Ntel Antome ; 26 : Jeanaon Marie-J oaé-

°“ eur* T! 5 °®tobre; Ogez Cio- | " m f “ OAT ,u?r Püurs“R6 Ou ministère“ oi4 nOTOmbr® ï Hourtaux publie contre la Compagnie du Nord, au

l S l . ; . î,‘ U,re ! 5° i , L8bè«u6 “ ‘ rie-Adé- sujet de 1 accident de Graudvilliers remon-K S i ? ” *. 2 , « c « l w i Brûlé J..U- | tant au 26 mai dernier. ’

P O N T - S A I N T E - M A X E N C E

VERBERIEPar décret en date du 13 janvier, 51. Lam-

botte a été nommé sous-lieutenant des sa- peurs-pompieis.

L Argus soissonnais annonce en ces termes l installation de notre concitoyen, le docteur Courtois, à Villers-Cotterôts :

t Nous sommes heureux d ’annoncer à nos .concitoyens l'installation, dans notre ville depuis un mois- déjà, du docteur G. Cour-

* Originaire de Verberie (Oise), M. Cour­tois n est pas tout à fait un étranger pour

« Il a récemment acquis son titre de doc- teur après une thèse remarquée sur la Séro­thérapie de la Scarlatine, qui lui valut avec la note maximum les plus llalteurs éloges la baculté. °

« Six ans passés dans les hôpitaux de r a n s , en qualité d’externe auprès des maî­tres éminents, ont donné à notre nouveau docteur une expérience déjà longue qui, n en doutons pas, lui assurera auprès de uos concitoyens une confiance à laquelle il a tous les droits. »

Ï.O p i i s s c - t e m p i * a n i m a u xIIHCrOHCOpifjiieM .

quoi les animaux microscopique* neu- ,-ils passer leur (mips ? Cesl une qS0!.

™ 6“a Toas "? vous él,ex jamais p?sée- Paurlaal inléressanlo, puisqu’ollo à

préoccupé un naturaliste américain M James Hoir, cl que co naturaliste américain a consigné dans uuo brochure lo résultat de ses observations. uw

Il paiait que los animaux microscopiques losseinblcnl beaucoup a l'homme, cl que

X T ù 'dire à™1"4 a“|X ali!,i™Smîn,'.î . • p t'n .or leur nourriturn, a la manger et a la digérer, ils éprouvent le bosoindese dislraire el de se reposer de colle lacho ardue. Ils s'adonnent donc aux

tfkué*’<£4i. iVr.- Tout leirnondo a pu voir loi chiens les chats, d autres animaux dom estiques,'nrisfo?,„s6Sadl 6a’,e,6’a 80 livr,ir 4 des courses folles, à des bonds capricieux, sans autre

de |.'li?giéSoP.rendr0 d° Poio,'cko 01 da f»'™ Les plus_ petites bestioles ont aussi leurs

heures do dcleute et se récréent selon leur fantaisie. M. James W eira observé d abord es araignées ; les araignées sont graves

ju. quo dans leur caprices ; M. Weir a vuune d elles abandonner, à des heurosrécu-

liéres, la toileoû elle chassait pour lisser à côté, une petite bande étroite et longue parfaitement inutile, où elle passa e n S mules lecreations, se promenant d’un boutà 1 autre, lentement, sans but, et DaraiRS'int n Lei n " ° ir a élUtl»6 ensuite les fourmis ;

..illes.a. vues se ranger en deux camps, aller et venir, courir l’une après l’autre ; comme a. elles jouatent aux bSrres. Il a e x a m E a loupe des vers mpercoplihlos. des anné-

. = “ £ « , 3 <»«». insectes

A r r o a d i s s e m e n t s v o i s i n s .

b e a u v a i s

L accident de Grandvilliers.Le tribunal correctionnel do Beauvais

ja poursuite du ministère

Louiz, époux Leièvre Marie-Louize'; 12 : Miroillè I 13 : Clé“ « !

RÉCAPITULATION d e s d é c è s

an lotfü : En 1879 .*Sexe mMoahn . , . . 14 Sexe ma»«alm. , , Sexe féminin *r . . . 16 Sexe féminin . , ! ! !

T o ta l.... Total...,

. Goimet Henri, 44; Fleurv Al-

P ifrre ’ joy' ~ Herb“ viclor- ' « I Piedloup I 61 ; lta J 0a Auguste.

, ----- , . - g - v i « « a u , l u o .

a u ^ W , T ' ‘ " A ll0K U o n - 7*: Cliw-

I ~ Bmlmlard Eugène,Emery Clément, 99 ; - •■■•’

B o m y-F ru n a y — Bahuchet Camille, 68'Balagny Jules, 19; Brûlé Louis, 9; Lemoiné

M r.mn d,Ta'sÿm 7sÆ *e,daT.‘ M 3 I - ° 'T™ F -.-D esfrich es Doria. le s - s * * * ,„ I Tbomas Joseph, 84.4 Î l » : K pî lrf,“‘ on} "’u‘oan eas pour l ü ü S 1,8,18 4 i801, témoigner, en

■ W t tS : Ï Ï t ma.P ', litude pour la ré- jeaM qu iis mQ f0Q| décerner. ■ n

, je 1 en remercie s , . e è , |

. ___________ Jules, 120; Vagoer Jean, lÔ6. ' ^ rpermission de l’embrasser. ' " "

?KSïa'Sètecérén,0,,ie’.lamusi('“i> I S S K i e S S ïiii . " ' d9a dei a» ,? airi8. ' a musique fil | ^ r è h a r i o s ! s i ! '8’ Lemai™ ,alM - 18i’P é : I CoulonLucien,Té.

PeniIUf i ' ' ‘ r<,’ ' “ Bi!lai:, l p l 0" a . * 8; Billoy 40f " " , ,W - S le - M f e iM . - Layen Louis,

Victor bV Lamoureux Ducien, 98 ;CRolîét Uonllognon. — P arain Arthur, 23.• ' . N a n M - H a u d o u m . - Bonnet Léon,

l8• ,29 ' C h a b « S * l 'a ’ 6 i „ Carlier Jo«>Pl>, 27; rençe su r la M utualité tcolairc, faite Darta ., 6 ; Guay “ - t r “ . i ^ r Æ q df d“ “ ‘" i8kre d0

“ fît6; wtnrêiBer gônéraL présidentPde fa Dôléga-f rançois, 58 , Roger Emi e, 65 : Roussel Don cantona e. fré^ ’of.’ au tle t Paul, 80 i Vincollê Dé- 1 “ --------------------------------

Ogrm. - (Néant).

ifmr 0ï â l“ 'r 'iüm4/ ‘ » ' r Desmacle Au-

Rayon Auguste,

Chevrtville. — Giroux Jules, 40. i » ^ rm énonvilte— Bazin Paul, 18 : Conllo

Jules, 8; Jacquit Alphonse, 17,Eve. — Mariette Louis, 86.Fontainc-la-Çornus. — Chon H enri 34 ■

| Ponjon Auguste, 85. ’ * *

~ Dubarlo Léon, 38; GraDger Louis, 26; Legrand Jules, 37.

lagny-lc-Sec. — Lofèvre Edouard, 42., Ec Plçuis-Bcllevillc. — Aubry Paul, 35;

ire de. S *rani10 eutmation par le ‘ Mlle léte qu‘ venaient prendre |

membre bonoraire de la - ttnhietons’ rl6. Saint-Maximin, offrit -cia cbâf^î.riî rafratchissemonls et re-« •S ie u x ; r nmoni 8on chef- “ • R°zé.8 f “ hcours.

^« llesV vÏÏl11' 8 pas 108 Sapeurs-Pom- ■ilsr et serreJ k m ” "a. ein grand n°mbro . f la main t leurs camarades

LE PLESSIS-BELLEVILLEf.il'iâ’fff.,™10n date du 19 jauvier, M. Ba-S - p o m p t o T so“8-“ 0al0aaa‘ da» 8a-

MONTAGNY-SAINTE-FELIpITEa étérnomm*°il,dat? du 13 T ev ier , M. Dieu pompiers «ons-lieutonant des sapeurs-

U E P I L L Y - E g - T H E L L E

C o n fé re n c e s u r le M u tu a lité s o o la lro .

P i ? » " 811? dernier, salle Langlois, unnnn nnmhra H h*kit*ni* *_ i_ . ...

Vaumoise. — Baujard Jules, 429. ~ Gpntaut Théophile,

Léopold, 78; Roger Jean, 438.

BETHISY-SAINT-PIERRE

ffninrf nnmb.» J.L Lt’ ° Aaaugiuis, UU “ V* “ “ ““ “‘l Uicuuuuuaoi aans soriS vniî-î habil?nt? de la localité et “ 0Qt hons aulécédents de Belin, aes pays voisins assistaient à une nnnfé. I damnA «Aiiiamam a . ’m a a n s . I„ u . . . « t u t o

•^Penséi U,Z,u “ lour8 oamaraaes | Au nom de M. le Président dn rnnaoiiW*. ’ 168 rabans farenl logem ent Ministre de l’Intérieur et des Caltes?M . lé

teiul'entrain’efin*d9nxd ap !iU9 Erande «nage omciel^dVMtDfactkfn'’è T . “c h a w e l ' I gusto ” t 6' " r ' U" T , 'i ' ' ~ Desmacle Au- . ^ ‘ ‘«mustoue 8 a ? pay8 f “^ “ .F 0” 18 01 chaa8*des, en ™ - E ’ 28 ^ Eogène, 47; Thourel

-dévouéchef nnn. i 811,1111101 “ mpenso du dévouement dont il a h i t “ d118-* 8-m i . j *_ P0® leur disons, au nom preuve, en sentemhra « r o q a . I Raxière* n .-A k n «* »« -*_______ —■Planta desâfnt’ lien’ n° m K ’ e,"c80pt8mbr01,8 'J9, 4 Bétblsy-S.int- I R o x ü m - ~ D ^b an t Alphonso, 62.

Dn ipcctatcur. | a P‘0veli sous un é ^ o u l e U t ) " " " Th°m s | D e t Z / i n s u L ï îsT o T s jÿ e S ’, n \

■•, , t t m i ï 0 d U ,v Janv|e r> M' l °-W p f f s sous-lreutenant des sa-

SPY-EN-VALOISSt„edigTiP898 * u s o r t .hi'eoes ter“.l8ir ’ î e“. Iiea le tirage au sort .®**Cinn h« 0 ,a 010886 4899. j^Reaieudre du maBD' *e» clairons se S tu re de chem,0II“anl le réT6il devant Sf“ >enUn.Va? eenscrit. S f '.leh u h h ^ ^ ” " 18 01 0at assisté A

Vigneron Paul, 25.Samedi dernier, après les opérations du I .F8r- — Geôllo Maurico, 14; Déchant Maxi-

lirege au sort, M. io Sous-Préfet a remis I mihen, 31; Malingre Georgos, 4 9 ; Vibertpub'!quemeut 4 M. Lefèvre-Lesueur. ancien Ga8lon- *•chef do district de la Communio des chemins | Feriii

Ul|nj I,. 1 -C,‘rrivaietu0 . :817*8 de» communes du

eet, et ver» une heurs t o u so

de for du Nord, la médaille qui Ini T é l é I décernée à l’occesion du 14 Juillet par M. le Mimsire du Commerce, en récompense do ses longs et loyaux services.

Nous félicitons très sincèrement M. Le- fèvre-Lesueur de celle distinction méritée qui ne s’est fait que trop attendre.

axix™1* m8rqQal‘ dan» l’assistance plusieurs M l £ m f n “ n a u i’ d.0s mair0s des con- ÎS. p8ï 8’ d08 instituteurs et desiefre enfants C° “p do p8™nl8 .«f-* ’18f rlt1' après avoir dit quelques mots la pm-otoS6n conférencier, lui a donné

m . causerie très intéressante,M. Lefévre a fait ressortir les avantages queï i ï Z U “ f adl,6r.0,,,s «nu Sociéto d" Mutualité scolaire. L éminent conférencier L n n P«m . 0 j développé lo détail du fonc- u m Û Z Î ,1 A* 08110 Sociélli' qui compte

Victor” ! ”P Cuvi**8!1 v 'G0°rges 1 *6 ’ c , r l l e r | “ ,,ll“ra de moinbres“ ônsuüé il'a* prevoqUué Paul k v r ftn. . T i AClori » Dapasquier I le» observations des. assistants, afin d ’ôclai-

ul, 5 J , Goussot Léon, 36; Mozon Henri, r0r certains points qui auraient pu nécessi- I ter un supplément d ’explications. Il a ré­

pondu avec empressement aux diverses questions qui lui ont été adressées.

De chaleureux applaudissements ont ter- miné cette conférence.

E tat o iv il da l'annéo 1 8 9 9 .NaiSs&nces. — 18 janvier : Ltnlein SnsAnne-

e» ■« 1 I 5 Ü K 8= s »n , j ;— . n . io mai : i , ------- . *uguui«ur eiecincten

uu bureau; ' | niendontt Renè-Marml. — 19jalltat : Bndeqain a^antageusemeut connu- par ses travaux

d e r é î S . ° n< l6,P ' n ' l0,' n ,lr*8 4 " “ " w I I Æ r i * l L U,I. , 8ppar8il8 •« ‘om-Kqm» de ,u -» a llf ' Bo? li,j 1 8 : L u d re -L k n ." relatifs aux app I Vto. L .h :° ,are Dashèn. mière électrique.^ in -L ie ie i 18 i Pogaaal R » 4 - A . | ^ , - I Bu résumé, jetJournée charmante, qui a A it

L’instruction, qui avait duré sept mois, a abouti 4 la citation du mécanicien Belin et do la Compagnie du Nord, comme civile­ment responsable.

Quatorze témoins ont été entendus. Rappelons les faits : Lo 26 mai, le train

conduit par Belin, parti du Tréport pour Parts, nevatt attendre 4 Grandvilliers le croisement d un autre train. Le mécanicien Beltn dépassa le poteau d 'arrét, et la ma­chine heurta la première voiture du train attendu. La voilure fut culbutée eu bas du

furent btossés.6 ° mé‘reS' Sei20 ï0Jag8urs Le principal témoin, le chef de gare de

Graudvilliers, s est fait excuser pour cause de santé. Après les explications techniques du commissaire de surveillance, douze des blessés de 1 àccident sont venus déposer, les

| quatre autres ne pouvant se rendre, parait-dê feur étal8 lnbunal de üeauvais» en raison

Le mécanicien, dans son interrogatoire, a reconnu la matérialité des faits sans pouvoir ikS„.ex.? !^uer‘. D’aPrôs. son avocat, M' Blan- chel, Belin n a pu faire fonctionner sufil- samment son frein ni renverser la vapeur pour éviter le choc.

Le tribunal, mentionnant dans son juge- 0nt les bons aulécédents de Belin, l’a con­

damné seulement à trois mois de prison,avec application de la loi Bérenger.. Gômpagnio a élé condamnée comme

civilement responsable.

CHEVRIERESUn marais en flammes !...

Voilé un titre qui n 'est pas banal, et qui pourtant, expose, en deux mots, la vérité.

vendredi soir, l’express qui part 4 6 h. 20 de F ans passait vers 7 h. 15 sur le territoire de Chevnéres. Des flammèches, sorties de la locomotive, allèrent tomber sur les herbes sèches des marais de Chevriôres.

En quelques minutes, le feu s’allum a, et un incendie immense gagna immédiatement la prairie. Les habitants du pays accou­rurent, el, voyant qu’il n ’y avait rion de grave, rentrèrent paisiblement chez oux, après avoir contemplé ce curieux embrase­ment.

Mais los pompiers do Sacy-le-Petit el d Iloudancourt, ayant aperçu une intense lumière du côté ue Chevrièros, étaiout vo- nus 4 la haie avec leurs pompes. Ils appri-dôsastreÛC 8ali8fa0ücm I 8’11 “ ’ï s ™ 1 P“8 3c

Du Bois-d’Ageux, do Font-Sto-Maxonce. T .™,"8181? 11,.1,0 ro,180 è» l’horizon dans la direction de Chevnéres; mais porsonne ne se doutait du siège de cet iùcendie.

infimes dont une goutte d’eau contient touto une armée ; il a pu constater que ces b X minuscules faisaient dans la boue des iivei des parties do cache-cache ; il assure que l une d elles so dissimule derrière lesP f i l f t Æ f " 1 q.a UDe autro tourne 10 d0s ; celle-ci la cherche ensuite, et, quand ellede ôîftVrf i«BeS dGUX ?arl0Uaires changent de lôle. Il les a vues... jouer avec de uetitAi pierres ; mais il n'a pas compris la règle de leur jeu ; c était peut-être le foot-ball.

La brochure de 51. James W eir est fort intéressante ; elle nous renseigne sur les naturalistes autant que sur les insectes • nous savons maintenant 4 quoi les uns et les autres peuvent passer leur temps

BES ENFANTS TUBERCULEUX01 MESSON -SAINT-POL-./-MEH

À ütorliii psr tr ré li m in lu ir itl aa 10 Jsavlir ttOO _ G R O B I * o T

S O O . O © O l r , loi de 5 0 . 0 0 0 - 1 loi t!9 2 0 . 0 0 0 F

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« •M arseille , lo t t février IB98.A i - h pu.iB P ta s ie u r s a n n é e s d é jà ,: ^ * S iU? n i0 d1.u n o ,b ro n c lü te c h ro n iq u e d o n t

- * f ’“ i f f fa ja c o n ü n u e l le m e n t. A u ss i est-co aved u n e c ra in to t ro p ju s t if lé e q u e je v is , ce tte a n - îîhiï’r Æ » 01Bh.° r 08 P ^ m ta r s fro id s , c a r j e fua ob lig ée d e m a lite r , ex ténuée p a r u n e to u x con ­

tin u e lle e t dos su e u rs n o c tu rn e s : s a n s a p p é t i t , jo m 'afF a ib lis sa is ad j o u r e n j o u r , s a n s s a v o ir q u e fa ir e ,le s n o m b re u x rem è d ea d é jà em p lo y és ju s - qu o -là n e m ’a y a n t d o n n é a u c u n so u ­la g em e n t.

« C ’e s t à ce m o ­m e n t q u e j ’e s sa y a i v o t r e E m u l s i o n S co tt, d o n t j e no ta rd a i p a s à re s - |so n tir le s b ien fa i-

_ sants effets.Madame CHATEL ,* D.éB los Pr»*

|eme“‘' PapP^Ut e t lo s forces6ro \d n ren tU: au^ I x . r f o i î ' r i t 'k i i p ,a i s i r d ° TOUS a n n o n c e r m o n rrn î . J l n . !^ mcnl1, à l ’e m p lo i d e vo-i w u - à î ? p ré p a ra tio n . Jo v o u s p r ie d ’a- £Tr? * M °s s le u rs , m e s s e n ü m e n ts d e s in c è re ^ P ni . ^ a iî coj S Rnd : M « G hate l. In sU tu - tr ic o à 1 E co lo do la ru e S a in te -S oph ie . •

R flfllirntin vin m . l . J » .B eau cou p do m alados“^ t é in t r ^ M e 'a f f e o . chroniquo do la gorge ou d es noum nn*c'1™ nf'Ç'° do ,a R?,rK° on de s p ou m ons

su iv ro n t certainem ent l ’oxom plo de n o tre ai- m ablo corrospondanto, et béniront lo jo u r oùSrnl1Ur a - * COmm 1, ’U8aR° da l ’E m U lslon Scott, car tou s coux qu i ont em ployé cetto pré- rtaration no so ln ssont p as d ’oxalter lo s b?en*

e n r 1 re tiré s . L ’E m u lslo n Scott,4 ,a îo is ahm ent, nar l’hu ilo d e fbie de

îîlvxni?i,n 1x l ('$rmp' m édicam ent par le s 1 f S c h a u i ° t d« Boudo. S o n ef-

licacité no so borno p as au svstèm n m ani— toiro, o llo s ’étend oncoro à l ’aném io, à la scrcn fulo, au rach ilism o, A tou s lo s m aux d e faU

i»“ d V t r « “ ; ° Æ : A “ ,“ ta’ ^ ^

40, ruo Q ravel, L e v a llo is -P e n e t (8eln e). *

Le Gérant : Boaqümm.Imprimerie aAmlniztradra at 0QmmA.tw.fJi,

d* Senlis/ *

Page 4: 71* Année. — A° JOURNAL DE SENLbmsenlis.com/data/pdf/js/1899-1900/bms_js_1900_02_01_MRC.pdf · 2014. 2. 15. · sentent, comme résultats acquis, une liste ... importante de Madagascar,

i l t f

m

h , (

AnnonoM JadiolalrMArticlk 1**

Elude de M* Louis ESCAVY docteur en droit, avoué à Senlis,

rue de Villevert, n ' 7 (Suctf de M* Emile Démium).

PURGE D’HYPOTHËQUES LÈGUES

Suivant exploit de Lenoir, huissier à Senlis. substituant son confrère M‘ Mérelle, en date du trente et un Janvier mil neuf cent, enregistré;

Notification a été faite à M. le Pro­cureur de la République, près le Tribunal civil de Senlis;

A la requêto de la commune de„______ .1.. u

ABT. 6.Suivant acte reçu par M* Petit, no­

taire à Senlis, le cinq Janvier mil neufcent,M. Louis-Frédérlo Dauboin,bourrelier à Orry-la-Ville, a vendu à M. Remy-Paul Vaidie, bourrelier audit lieu, le fonds de commerce de marchand bourrelier, qu’il exploitait à Orry-la-Ville, moyennant un prix et sous les conditions stipulés audit acte.

La prise do possession a en lieu le jour de l’acto.

Election de domicile a été faite en l’Etude de M'Petit.

Baron, poursuites et diligences do H. ArmandGibert, propriétaire, agricul­teur, demeurant à Daron, maire de ladite oommune;

Senlis, 7, rue de Villevert, en l’étude de M' Louis Escavy, avoué ;

De l’expédition d’un acte drossé au Greffe du Tribunal civil de Senlis, lovingt-neuf Janvier mil neuf cent, on reglstré,

àbt. 0.

Sise à SAINT-OUBN (Seine), avenue de la Gare, n’ 39,

Aveo Jardin A Dépendances;2*

U N E M A I S O N8ise è SA1NT-OUEN,

avenue de la Gare, n* 45,L'adjudication aura lieu

le Dimanche 2 5 Février fi 9 0 0 ,

à une heure de relevée,En 1a Mairie de Salnt-Ouen (Seine),

Par le ministère de M* Bisnahd, notairo à Saint-Denis,

commis à cet effet.

Un Omnibus de Labourelelte.Un Coupé, une Victoria, un Spioler,

attelant seuls et à deux, de Belva- letto.

Une Charrette anglaise de Belva- lelte.

Deux Harnais doubles, plusieurs Harnais simples.

Matériel d’écorie.Couveuses artificielles et Matériel

d’élevage.

S’adresser pour tous renseignements à M* Goichabd, notaire. “

__ , constatant le dépôt effectuéaudit Greffe par M' Escavy, avoué de la commune de Baron, de la copie collationnée, signée et enregistrée ;

D’un acte reçu par M* Magnier, notaire à Baron, le treize Janvier mil neuf cent, enregistré, contenant vente ■ar M. Benoist-Joseph Carlier, mar­chand de vins et hôtelier et Madame Marie Legrand, sa femme, qu’il a autorisée, demeurant ensemble à Ba­ron, à la commune de Baron, ce qui a été accepté par M. Gibert, son maire; ladite commune spécialement autorisée par un arrêté de M. le Pré­fet de l’Oise, en date du trente No­vembre mil huit cent quatre-vingt- dix-neuf;

D’une Maison, sise à Baron, rue des Fontaines, sur la place ou ter­rasse de l’Egbse, è l’angle de la rui du Cimetière, comprenant :

Un rez-de-chaussée de cinq pièces, distribuées en bureau de poste, éclairé sur la place, cuisine derrière éclairée sur la cour, une chambre è coucher éclairée sur la place; autre cuisine derrière ayant entrée par la cour ci-après avec vue sur la rue du Cimetière, une pièce à côté avec vue sur la cour, servant de chambre à coucher.

Un premierétage desservi par deux escaliers, l’un prenaut naissance dans

Suivant conventions verbales inter­venues à Nogont los-Vierges, le trente Janvier mil neuf cent, M. Louis-

chor et charcutier, demeurant è Vil- lors-Saint-Paul, a vendu à M. Henri Bouooux et Madame Hectorine I)eca- gnî, son épouse, de lui assistée et autorisée, demeurant ensemble è No- gent-les-Vierges, le fonds do com­merce de boucher et charcutier, qu’il fait valoir audit Villers-Saint- I ’aul, et ce, moyennant le prix et aux conditions indiqués audit acte.

L’entrée en jouissance a été fixée au huit Février prochain.

Domicilo élu pour les oppositions, s’il y a lieu, à Nogent-les-Vierges, ohez M. Bounoux, acquéreur.

Pour insertiqn : BOUDOUX.

S’adresser pour tons renseignements : 1* A M* MORAND, avoué à Senlis,

poursuivant la vente ;

présent à la vente ;3* A M’ TISSERANT, notaire

Chambly;4* Et à M* BESNARD, notaire è

Saint-Denis, dépositaire du cahier des charges.

la cuisine du bureau de poste, et l ’autre dans la conr près la rue duCimetière, de cinq pièces dont deux éclairées sur la cour et trois sur la placo;

Grenier au-dessus couvert en toi­les, dans lequel se trouvent deux pe tites mansardes éclairées sur la plaoe et du côté de l’Eglise;

Cave sous la place ayant deux por­tes, l’une dans le bureau de poste et l’autre sur la place ;

Autre cave près la rue du Cime­tière, sous la maison, ayant entrée par la cour;

Buanderie près la cuisine du bu­reau de poste, ayant sortie sur la place ou terrasse de l’Eglise;

Bûcher ou hangar attenant, cabi­net d’aisances, niches à lapins, han­gar ou magasin avec grenier au-des­sus au fond de la cour, le tout couvert en tuiles, cour au milieu des bâti­ments, grande porte sur la rue du Cimetière.

Le tout tenant par devant au midi et du côté du couchant à la place ou terrasse de l’Eglise, du nord au jar­din du Prosbytero, et d’autre côte du levant à la rue du Cimetière, ainsi au surplus que ledit immeuble existe, s’étend et se comporte avec toutes ses dépendances et les droits y atta­chés sans exception ni réserve;

Et ce moyennant lo prix principal de sept mille francs , outre les charges;

Avec déclaration à M. le Procurour de la République :

1* Que ladite notification lui est faito, en conformité du l'article 2,19-1 duCodo Civil, afin qu’il eût à prendre, ou faire prendre, dans un délai do deux mois, sur l’immeuble vendu, telles inscriptions d’hypothèques lé­gales qu'il avisera et que fauto par lui de ce faire dans ledit délai et ice- lui passé, ledit immeuble passera aux mains do la commune do Baron franc et quille de toutes charges et hypo­thèques de cette nature non inscrites ;

2’ Que les précédents propriétaire» dudit immeuble étaient, outre et avant les vendeurs :

Madame Rose-Lisa Longchauip . Vouve de M. Auguste-t.harles Didelet; M,. Auguste-CharlesDidelet; M. Jules Didelet; M. Pierre (dit Paul) Didelet; Madame Victoire-Augustiue Hardy, veuve de M. Jean-Uaptiste Loraiù; Madame Aune Loraiu, épouse de M. FrédéricFraneufeldt r; Madamo Mario Loraiu, épouse de M. Joseph Ray bel; M. Etienne Lorain et Madame Claire Taxil, sa femme; M. Léopold Bayol et Madamo Alisa Lorain, sa femme; Madame Anne Loraiu, épouse de M. Arsène Gorin; M. Jean-Baptiste Lo­rain; M. Frauçois-Rieul Croquet; M. Nicolas-Ferdinuud Croquet et .Madame Josèphe Detlaudre, sa femme; M. Louis üesportes et Madame Adéii je- Appoline Maliugro, sa femme;

3' Et quo ne connaissant pas tous ceux du chef desquels il pourrait être pris iuscriptiou d'hypothèque légnlo, la commune do baron ferait publier ladite notification conformé- mont à la loi.

Pour iusertion : fligué : L. ESCAVY.

Abt. 2.GREFFE DU TRIBUNAL DE SENLIS

Par jugement du Tribunal de Son lis, du vingt-deux Janvier courant, M. R o u q u i n , escompteur è Senlis, a clé déclaré eu faillite, M. Christophe, juge-commissaire, et MSavary, avoué, eyndic provisoire.

Los créanciers du sus-notqmé sont priés de se rendre nu Greffe le sept Février prochain, dix heures, pour la nomination du syndic définitif.

Abt. 3.Les créanciers de la faillite du

si-ur GnAUD, débitant à Salnt-Vaast- les-Mello, sont invités ft so rendre auGreffe du Tribunal do Senlis, le qua torzé Février prochain, dix heures, pour délibéror sur les propositions de concordat.

Le Greffier du Tribunal, Paul BEAUNIS.

Abt. 4. E H R A T U M

Dans l’annonce parue dans lo nu­méro du vingt-cinq Janvier, sous l’article 4 dos annonces judiciaires, vento de fonds B t.t.ois à M o r e a u , lo domicilo de M . Moreau doit ôtro rec- tilléainsi : Venaux-Nadon(S.-et-M.), au lieu de Ven«ux-Nad«n.

iM" Georges MORAND,licencié en droit, avoué à Senlis, rue S’-Hilaire, n* 10 (suo'deM’Levieux);

TISSERANT, notaire & Chambly.

VENTE SUR LICITATIOND B

27 Pièces de T erreBOIS * FRICHE

d’une contenance totale de5 Hootaros 18 Ares 78 Cent.Situées terroirs d’ULLY-S'-GEORGES

et de LA CUAPELLE-S'-PIERREL’adjudication aura lieu

le Dimanche onze Février fi 9 0 0 ,

d une heure de relevée,En la Mairie de Gavilloa,

Par le ministère de M! Tissbbant,' notaire à Chambly,

commis è cet effet. STadresser pour les renseignements :

1* A M' MORAND, avoué à Senlis, poursuivant la vente;

2* A M* ESCAVY, avond & Senlis, présent à la vente;

3* A M’ LOMBOIS, notaire à Précy- sur-Oise;

4' A M’ TISSERANT, notaire à Chambly, dépositaire du cahier des charges.

M” MORAND, licencié en droit, avoué à Senlis, rue Saint-Hilaire, n’ 10. (Successeur de M* L k v i k u x ) ;

SAINTE-BEUVE, li­cencié en droit, avoué à Seniis, 17, rue de la République;

LEN1CQUE, notaire à Nanteuil - le -B au ­douin.

VENTE SUR LICITATION

11 Pièces de Terro et Préd’une contenance totale de

4 HECTARES 17 ARES 19 CENTIARESsises terroirs de

SURYILL1ERS et SA1NT-W1TZ (Seine-et-Oiso)

ot de PLAILLY (Oise),L’adjudication aura lieu

le D im a n c h e fi8 F é v r i e r 1 9 0 0 ,

d deux heures de relevée,En la maison d’Eco e de Lolsy,

commune de Ver,Par le ministère de M' Lrnicqui,

notaire à Nanteuil-le-llaudouin, commis à cet effet.

S’adresser pour les renseignements:1* A M” MORAND et SAINTE-

BEUVE, avoués è Senlis, poursui­vants la vente;

2* A" M' DfeLAPORTE, avoué 1 Senlis, présent à la venté;

3’ A M’ FERTÉ, notaire à Senlis4* A M* MAGNIER, notaire à Ba­

ron;6’ A M. GBONY, cultivateur à Saint-

Wit$;6* A M* LEN1CQUE, notaire à Nan-

teuil-le-llaudouiu, dépositaire du ca­hier des charges.

Elude de M’ Georges MORAND, Licencié eu Droit,

avoué à Senlis, rue Saiul-Ililaire, n* 10.

(Successeur de M’ Lbvibux),

Par suite d’acceptation bénéficiaire»

T i •ois Pièces dcT crred’une contenance totale de

I HECTARE 39 ARES 75 CENTIARES sises terroirs do

MARSEILLE-LE PETIT (Oisb), L’adjudication aura lieu

le D im a n c h e 2 5 F é v r i e r « 9 0 0 ,

d deux heures de relevée,En l’Etude et par le ministère

do M* Vildé, notaire è Marseille- le-Pclit (Oise)V

y<ufre*ier pour les renseignements1* A M' MORAND, avoué à Sonlis,

poursuivant la vento ;2* À M* TISSERANT, notaire à

Chambly ;3’ Et à M« VILDI*. notaire è Mar­

seille-le-P«*tit, dépositaire du cahier des charges.

Etude do M' Georges MORAND,avoué h Senlis,

ruo Saint-llilairo, n* 10, (Succosscur do M* Lbvibux).

Par suite de Licitation, et anr baisse de mise à prix,

avec faculté do réunion,

MUNEd k : 1*

MAISON

M"MARTIN, avoué Senlis, rue de laRépublique, n ' 20;

LENICQUE, notaireà Nanteuii-le-Hau- douin.

Sur publications judiciaires,

5 Pièces de Terre à Bolssituées aux terroirs de

Bolsty-FrasnoyetdeM aequalInMPar le ministère de M* Lbnicqui, notaire à Nanteuil-le-Haudouin,

commis à cet effet,A BO.ISSY-FR ESNOY

en la maison d'Ecole,Le Dimanche fi fi Février

1 9 0 0 ,d deux heures de relevée.

Sadresser pour les renseignements r À M* MARTIN, avoué à f

poursuivant la vente ;2* A M* LENICQUE, notaire à Nan­

teuil-le-Haudouin, dépositaire du oa- hier des charges.

' Philippe MARTIN,avoué à Senlis ;

Albert JOLY, huis­sier h Chantilly.

VENTE MOBILIEREPar aulte de Uquidation judiciaire,

A GOUVIEUX en la demeure de M. Cahdblluh,

maréchal-ferrant, a Dlmanohe 4 Février 1900,

d une heure de relevée.Par le ministère de M» Jolt,

huissier & Chantilly,Et en vertu d'une ordonnance rendue

par M. Caybou, juge-commissaire, le vingt-quatre Janvier 19C0.

AU C O M PT A N T . - FR A IS O RDINAIRES

‘ SAINTE-BEUVE,avoué à Senl

DANZELLE, notaire à Guise (Aisne).

*lv ^ - 3 e» <3~~D n t t

D ' U N E MAISONse à LE 1IERIE-LA-VIEVILLE

canton de Sains, arrondissement de Vervins (Aisne),

lieu dit le Glanart.L’adjudication anra lieu

le Jeudi fi5 Février 1 9 0 0 ,a deux heures de relevee.

En l’Etnde et par le ministère de M* Paul Danzblle, notaire à Guise

commis à cet effet.

A U C O M P T A N T

Etude de M‘ Lion BARANGER, commissaire-priseur

des ville et arrondissement de Senlis (Oise). '

RÉPARATIONS GARANTIESD 'H O R L O G E R IE -B IJO U T E R IE

Von Marché et Bien.F. JEANDENANT

M A I S O Nrue de Villevert, n* 1, à côté de la

Cathédrale. 44

M. VINCENT ( Adrien- Auguste), de Ver, informe le pu- blio qu’il ue répond pas d e s dettes que pourrait con­tracter sa femme, née Ma rie-Joséphine QUICRAY, qui a quitté le domicile conjugal. 42

Rue du Four. n” 1,

Etude de M* DELAUNAY, notaireà Senlis.

fTVWTflfli f11* d* M.' Uniien.

Etude de M* RICHARD, notaire à Pont-S“-Maxence.

Sise à SAINT-PIERRE, commune de Pontpoint,

sur la roule de Pont à Verberie,

On demande deux boas Bergers sysnt de bonnes référenoes, pressé.S’adresser chez M. C. HUET, à Fosse-

Martin (Oise), par Acy-en-Mul- 18

5 Pièces de Terre & BoisSises territoire de PONTPOINT,

A V endre p a r A djudication En 1a Mair e de S-Oervals Pontpoint

Parle ministère de M* Richabd, notaire,

Le Dimanche 4 Février 4900, d trois heures.

VENTE MOBILIÈRELe Dlmaohe 4 Février 1900,

d une heure,Par le ministère de M* Léon Bahakqiè,

commissaire-priseur & Senlis.

Désignation sCasiers et agencement pour épice­

rie-fruiterie.Poôle-Cuisiniôre, Calorifères, Table

de lingerie, Tableau noir.Bonne Literie, Matelas, Oreillers,

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