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6 e année N 0 3 Juin 2008 Des gens de vision et d’énergie Évacuateur de crues de la Rupert MISE EN EAU IMMINENTE Tunnel de transfert UN SPRINT DE 2,9 KM Une première en Amérique du Nord à Nemiscau-1

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La compagnie prévoit terminer le pont le 2 août prochain, soit presque un mois avant la fin de la construction de la route. KL - À l’automne 2005, la SEBJ avait accordé un contrat de construction d’un seuil déversoir et d’un ouvrage de migration pour poissons. Située entre le barrage et la centrale de l’Eastmain-1, au point kilométrique 207 de la rivière Eastmain, la passe migratoire fait présentement l’objet de travaux correctifs.

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6e année N0 3 Juin 2008

Des gens de vision et d’énergie

Évacuateur de crues de la RupertMISE EN EAU IMMINENTETunnel de transfertUN SPRINT DE 2,9 KMUne première en Amérique du Nord à Nemiscau-1

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Responsable - Relations publiques Yves Barrette / Directrice artistique Bionda Miotto / Rédacteur en chef Jimmy Lavoie 819 672-2200, poste 3853, [email protected] Rédacteurs Brian Brousseau, Véronique Gagnon-Piquès, Nathalie Girard, Karine LemayCollaborateurs France Brûlé, Marvin Bergeron, Linda Chrétien Réviseure Christine Gervais, Traductions Papyrus / Graphiste Paul Salois Design / Photographes Paul Brindamour,/ Impression Imprimerie LebonfonLe Journal Eastmain est publié par les Relations publiques de la SEBJ pour les travailleuses et les travailleurs du projet de l’Eastmain-1-A–Sarcelle–Rupert. (© SEBJ. Tous droits réservés. )Site internet : www.hydroquebec.com/rupert Site extranet : www.extranetsebj.ca

Le Journal Eastmain est imprimé sur du papier du Québec certifié Éco-Logo, blanchi sans chlore, contenant 100 % de fibres post-consommation, sans acide et fabriqué à partir de biogaz récupérés.

2 Journal Eastmain, juin 2008 Des gens de vision et d’énergie

Les travaux visent à réduire la vitesse du passage des poissons dans la passe migratoire et à favoriser leur montaison. L’entrepreneur, Les Équipements JVC, s’affaire présentement à l’aménagement d’une deuxième rangée de blocs de béton et à l’installation de déflecteurs contre les 17 murets de la passe migratoire. Les poissons pourront donc remonter plus facilement le cours d’eau jusqu’à leur frayère, en aval du barrage et de la rivière à l’Eau Claire.

Depuis 2007, un système de télémétrie à la passe migratoire enregistre électroniquement la montaison de plusieurs espèces de poissons pourvus d’un émetteur. Cette année, le personnel des entreprises Aquartis et Environnement IIlimitée inc. a profité du réaménagement de l’ouvrage pour fixer, sous l’eau, contre des murets de la passe, sept antennes reliées au système de télémétrie.

La compagnie prévoit terminer le pont le 2 août prochain, soit presque un mois avant la fin de la construction de la route.

L’échéancier des travaux routiers devrait être respecté. En date du 3 mai dernier, Nabashou comptait une douzaine de personnes sur le chantier.

Travaux correctifs en cours à la passe migratoire

KL - À l’automne 2005, la SEBJ avait accordé un contrat de construction d’un seuil déversoir et d’un ouvrage de migration pour poissons. Située entre le barrage et la centrale de l’Eastmain-1, au point kilométrique 207 de la rivière Eastmain, la passe migratoire fait présentement l’objet de travaux correctifs.

Il ne reste qu’à apporter quelques corrections au profil de la route, à étendre le concassé de la couche de roulement et à creuser les fossés. Les travaux de ce contrat vont bon train. La route devait être carrossable le 15 avril dernier, mais elle le fut le 18 décembre 2007, donc quatre mois avant la date prévue.

Après la construction de la route Muskeg, il faudra procéder à la réfection d’un ancien tronçon de quelque 40 km reliant le nouveau tracé à la route de la Baie James. Il est prévu que ces travaux seront achevés le 15 novembre prochain.

BB - L’entreprise TNT Merceron, sous-traitant de Nabashou, a construit le pont de la rivière Lemare. L’entrepreneur de Saint-Jérôme est de nouveau à l’œuvre et cette fois-ci, ses services ont été retenus pour ériger le pont Acotago de la route Muskeg, qui relie le campement de l’Eastmain au poste Muskeg.

Passe migratoire au point kilométrique 207 de la rivière Eastmain en date du 7 mai

La route Muskeg

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Barrage Rupert

Mise en eau imminenteVGP - L’entreprise EBC-Neilson procédera bientôt au sautage des bouchons amont et aval, intervention qui provoquera la mise en eau de l’évacuateur de crues. Mais avant, l’entrepreneur devra attendre que Canmec finisse l’installation mécanique et électrique des vannes et des treuils. Près de 50 % de ces travaux sont achevés.

Pour sa part, l’entreprise Ondel s’affaire à la mise en route du bâtiment de service. Les différents systèmes devront ensuite être vérifiés en vue de s’assurer du bon fonctionnement des commandes des vannes et des treuils depuis le bâtiment de service.

EBC-Neilson est également responsable de l’érection de la digue LR-57, à l’extrême nord du site. Pour l’instant, l’entreprise se concentre à la préparation des fondations. Près de 200 000 m3 de remblais seront nécessaires pour construire la digue. Une fois achevé, l’ouvrage mesurera 30 mètres de hauteur et 313 mètres de longueur.

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Réservoir de l’Eastmain 1

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VGP - Les travaux d’une dizaine de canaux de la Rupert sont bien avancés. Ces ouvrages, sculptés à même le terrain naturel, facilitent l’acheminement de l’eau vers le nord. Ce sont également les endroits les plus étroits des biefs.

L’entreprise CRT-Hamel estime que le canal C-1 est terminé à 80 %. L’excavation

de roc aux canaux C-2, C-3 et C-4, sous la responsabilité de CCDC, se poursuit. Les ouvrages devraient s’achever en 2009.

À l’extrême sud du chantier de la Rupert, Fernand Gilbert (FGL) travail sur les canaux C-5, C-5A, C-6 et C-7. Les canaux C-5 et C-7 sont terminés et les canaux C-5A et C-6 sont achevés à plus de 90 %.

Sculptés à même le terrain naturel

Canal C-4

Canal C-7

Canal C-6

Canal C-4

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Campementde la Rupert

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Tunnel de transfert

Bientôt la lumière…VGP - Les parties amont et aval du tunnel de transfert sont sur le point de se rencontrer. La distance de 2,9 kilomètres sera alors finalement franchie. Le tunnel fait présentement 8 mètres de hauteur et près de13 mètres de largeur. Les équipes de Simard-Beaudry Construction devront

dynamiter le plancher pour donner au tunnel une profondeur supplémentaire de 10 mètres. Entièrement achevé, le tunnel mesurera 18,6 mètres de hauteur, 12,7 mètres de largeur et 2,9 kilomètres de longueur.

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LR-39

Des digues, encore des digues !VGP - 2008 sera LA grosse année du chantier de la dérivation Rupert. En effet, on doit construire la majeure partie des 74 digues du projet. Les entreprises seront excessivement occupées pendant la saison estivale, car les digues ne peuvent être érigées qu’en période de dégel. Excavation de mort-terrain et de roc, lavage de roc, bétonnage, injection, remblai, pompage, concassage, transport de matériel…

Voilà autant d’activités qui auront cours au chantier.

LR-12-A

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Réservoir de l’Eastmain 1

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Carte Nemiscau 1

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VGP - L’ouvrage de restitution Nemiscau-1 est terminé. Les équipes d’Hydro-Québec Construction s’affairent actuellement à préparer les fondations du barrage où sera mis en place le noyau de béton bitumineux. Du jamais vu en Amérique du Nord.

L’usine d’asphalte qui produira le béton bitumineux est en voie de construction. Elle est située dans l’aire de service d’Hydro-Québec. Il s’agit d’une usine modifiée capable de produire de petites quantités de béton bitumineux.

Une première en Amérique du NordLes représentants de Kolo-Veiddeke arriveront au chantier à la mi-juillet. Cette entreprise norvégienne partagera le savoir-faire qu’elle a mise au point dans la réalisation de noyaux en béton bitumineux.

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Réservoir de l’Eastmain 1

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VGP - Le bétonnage à l’ouvrage de restitution Lemare va bon train. Plus de 80 % des travaux sont réalisés. En tout, l’ouvrage aura nécessité plus 1 670 m3 de béton coulé. Vers la fin juin, les travailleurs de la co-entreprise SBC-EMF devraient amorcer l’installation des vannes et les travaux de mécanique électrique.

La co-entreprise SBC-EMF réalisera également deux des trois digues aux parois en ciment-bentonite. La paroi plastique sera terminée à la digue LR-40 vers la mi-juin et l’érection de la digue pourra alors commencer. Les travaux de construction de la paroi en ciment-bentonite de la digue LR-42 ne feront que commencer.

C’est le sous-traitant Icande qui a été retenu par SBC-EMF et CCDC pour réaliser les parois en ciment-bentonite.

Lemare, le jumeau de Nemiscau-1

Le ruisseau ArquesVGP - Plusieurs l’appellent Arquès (en prononçant le S final), mais la vraie prononciation serait Arques (pas de S final). Toujours est-il que les travaux aux ouvrages de restitution Arques et Nemiscau-2 vont bon train.

L’entreprise CCDC vient de terminer l’excavation et la consolidation du roc. Son sous-traitant, Nordex, a débuté depuis peu les activités de coffrage et d’armature aux deux endroits. Tous se préparent maintenant pour la phase de bétonnage des ouvrages de restitution.

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Centrale de l’Eastmain-1-A

Centrale de l’Eastmain-1

Réservoir de l’Eastmain 1

Réservoir Opinaca

PosteMuskeg

Campement de l’Eastmain

Carte centrale de l’Eastmain-1-A

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KL - Les travaux d’excavation de roc à ciel ouvert vont bon train au site de la future centrale. En date du 17 mai, l’entrepreneur Neilson-EBC a excavé environ 1 295 000 m3 de roc, ce qui représente 78 % du volume total à excaver.

Les premiers sautages sont commencés au portail de la galerie d’accès temporaire menant aux futures conduites forcées de la centrale.

Excavation de roc à la centrale

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Centrale de l’Eastmain-1-A

Centrale de l’Eastmain-1

Réservoir de l’Eastmain 1

Réservoir Opinaca

PosteMuskeg

Campement de l’Eastmain

Carte Digue provisoire

Digue Provisoire

Digue provisoireKL - En date du 17 mai, la quantité de remblais mise en place à la digue provisoire est évaluée à 252 000 m3. Un bateau, amarré dans l’enceinte des travaux au réservoir, est disponible en tout temps pour assurer une surveillance plus étroite des travaux.

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Elles rappellent très certainement que les travaux d’excavation sont étroitement liés à ceux de consolidation. De tous les artistes des parois rocheuses, c’est aux géologues qu’il incombe de repérer les points de faiblesse des parois laissées à nu et à l’entrepreneur de poser un dispositif d’ancrage appelé « boulon ».

La consolidation des faces d’excavation est impérative pour assurer leur stabilisation, la pérennité de l’ouvrage et la sécurité des travailleurs. L’une des premières interventions consiste à consolider le massif rocheux par l’insertion de boulons d’ancrage d’une longueur supérieure à l’épaisseur de la masse qui pourrait se détacher du massif de roc stable. Ce travail doit s’effectuer peu après le dynamitage. La consolidation reconstitue la solidité originelle du massif et évite l’affaissement de la partie fracturée à la suite d’autres explosions.

Les boulons d’ancrage utilisés dans le cadre de ces travaux sont constitués d’une tige d’acier lisse crénélée. Ils sont insérés dans des trous forés là où le roc est susceptible de se fissurer. Les boulons sont maintenus en place par une coquille

Des graffitis sur toile de rocKL - Que signifient donc ces marques indélébiles de couleur orange et de formes variées que portent les parois de roc de la future centrale de l’Eastmain-1-A ?

expansive installée en fond de trou. À l’autre extrémité, une plaque d’assise et un écrou sont fixés au contact de la paroi rocheuse.

Ces boulons ont un diamètre de 25 mm. Leur longueur varie entre 4 et 6 mètres, mais elle atteint parfois 12 mètres quand les boulons sont jumelés au moyen d’un manchon d’accouplement.

D’autres matériels de consolidation comprennent les goujons, similaires aux barres d’acier, et les treillis métalliques, employés généralement comme protection temporaire et permanente contre l’éboulement des parois. Les boulons de consolidation demeurent toutefois le matériel le plus utilisé dans le cadre des travaux.

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Les gaz à effet de serre (GES) dans l’atmosphère sont en grande partie responsables du réchauffement climatique qui s’observe dans certaines parties du globe. Certains de ces gaz sont rejetés dans l’atmosphère par les écosystèmes terrestres et aquatiques ou sont absorbés par ceux-ci. C’est le cas, entre autres, du dioxyde de carbone (CO2) et du méthane (CH4).

Mais qu’arrive-t-il aux émissions de GES quand l’homo sapiens modifie la

Gaz à effet de serre au réservoirvocation des terres en construisant, par exemple, un réservoir hydroélectrique ? C’est ce que l’équipe des GES tente d’évaluer. Le principal objectif des travaux de recherche sur les émissions nettes de GES au réservoir de l’Eastmain 1 est de déterminer l’impact net du réservoir sur

les GES en mesurant les émissions avant et après sa création (2005-2009). Cette première mondiale est une initiative d’Hydro-Québec qui se poursuit en parallèle aux études d’impact effectuées conformément aux exigences reliées au respect de l’environnement. À l’aide de diverses techniques de mesure de GES, les équipes de cinq volets de recherche (aquatique, terrestre, tours de covariances des turbulences, isotopes stables et modélisation) pourront

comparer les émissions de GES du réservoir Eastmain avec les émissions des milieux naturels (forêts, tourbières, lacs et rivières) qui occupaient le territoire avant la mise en eau.

Coordonnée par Alain Tremblay d’Hydro-Québec Production, cette étude unique en son genre regroupe des scientifiques de plusieurs domaines issus de l’Université du Québec à Montréal, de l’Université McGill, de la firme Environnement Illimité inc. et d’Hydro-Québec Production. Les résultats de l’étude pourront certainement servir dans le cadre d’autres réalisations hydroélectriques et constitueront un avancement de taille dans la recherche sur les gaz à effet de serre.

Pour plus d’informations, visitez notre site Web : (www.eastmain1.org)

Collaboration de :Marie-Claude BonnevilleChargée de projet – Volet tour Eddy CovarianceUniversité McGill

Les 28 et 29 avril dernier, des survols du réservoir de l’Eastmain 1 ont été réalisés pour évaluer l’efficacité du déboisement par les agents naturels et la quantité de débris ligneux à ramasser.

La campagne d’évaluation s’est amorcée en 2006 avec l’établissement de l’état de référence des peuplements d’arbres dans les territoires ennoyés. Dès lors et jusque 2009, la campagne progresse à raison de quatre survols par année. Ce type de déboisement vise, entre autres, à favoriser une utilisation accrue du réservoir. Les consultants qui suivent le dossier ont pour but de produire une carte de navigabilité du réservoir et

Le déboisement par les agents naturelsd’établir les peuplements résiduels à surveiller. Comme il s’agit d’une étude à court terme, elle s’intéresse surtout au déboisement par la glace. En effet, les arbres emprisonnés par la glace sont arrachés quand le niveau du réservoir est abaissé. À plus long terme, les vagues qui érodent les berges auront également raison des arbres qui y sont plantés.

Les survols effectués en 2007 et en 2008 ont confirmé l’efficacité de ce type de déboisement, surtout en eaux plus profondes.

L’équipe d’environnement

Comme le démontre cette photo, les arbres, emprisonnés par la glace, sont arrachés quand le niveau du réservoir est abaissé.

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Une paroi de ciment-bentonite (paroi plastique) consiste tout simplement en une excavation dont les parois latérales verticales sont remplies d’un matériau imperméable. De nos jours, il est d’usage de réaliser des parois plastiques. On entend par là des parois remplies d’un matériau déformable et étanche à base de ciment. Le matériau possède également des propriétés qui s’harmonisent avec celles du sol environnant.

Il y a deux grandes familles de parois plastiques : les parois réalisées en une phase, comme au chantier de la Rupert, et les parois réalisées en deux phases, comme on en trouve à Péribonka. Le fluide de soutènement des parois en une phase, contrairement aux parois réalisées en deux phases, est conservé. Le ciment

Ciment-bentonite Infime charge électrique à très haute puissance

VGP – Près de 75 digues doivent être érigées au chantier de la dérivation Rupert. Trois d’entre elles seront construites avec des parois de ciment-bentonite : les digues LR-42, LR-40 et LR-28. On a recours à ce procédé quand le roc de fondation est trop profond (10 à 15 mètres) sur une distance appréciable.

La bentonite dans le coulis ciment-bentonite empêche les fins grains de ciment en suspension dans le liquide de s’accumuler au fond du mélange et de créer ce qu’on appelle une sédimentation. Ainsi, la mixture demeure homogène pendant son durcissement.

Mais comment les composantes de bentonite parviennent-elles à empêcher la sédimentation des grains de ciment ? Le secret est dans l’électricité…entre les particules ! Des liens électriques se créent entre les minuscules particules de bentonite et les molécules d’eau. La bentonite liée électriquement aux molécules d’eau agit comme une barrière pour empêcher les grains de ciment de sédimenter dans la paroi avant la prise du ciment.

Comme quoi, même les infimes charges électriques dans des molécules nous aident à réaliser les ouvrages de nos aménagements hydroélectriques de très haute puissance !

contenu dans la mixture finit par s’hydrater et se transforme en matériau d’étanchéité permanent.

Au chantier de la Rupert, le fluide de soutènement est constitué de coulis ciment-bentonite étanche et plastique.

Il est donc déformable et dépourvu de fissuration. La faible viscosité de ce coulis permet d’excaver la paroi en une seule phase en creusant directement dans le coulis frais.

Avec la collaboration de Pierre Vannobel

Saviez-vous que ?

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D’abord, ces ouvrages sont habituellement construits sur les terres les plus basses du territoire. C’est d’ailleurs parce qu’ils constituent les points les plus « creux » qu’on y réalise des ouvrages de remblai.

Ensuite, la région de la Baie James s’avère un milieu très humide où les tourbières sont en grand nombre. On reconnaît ces milieux terrestres par leur sol spongieux saturé en eau.

De plus, le niveau de la nappe phréatique est élevé à certains endroits, particulièrement au bief aval, parce que le bassin versant est indécis. L’eau stagne, ne sachant pas si elle doit s’écouler vers le nord ou vers l’ouest.

Enfin, un surplus d’eau afflue présentement sur le territoire en raison de la crue du printemps. Pour remédier à la situation, les

Ça pompe à la Rupert !

VGP – Les entreprises du chantier de la Rupert ont déjà installé leur équipement de pompage. Plusieurs facteurs expliquent pourquoi les ouvrages près des biefs se remplissent si souvent d’eau.

Environnement

Une réglementation stricte

entreprises du chantier de la Rupert ont recours à plusieurs techniques : puits de drainage, pointes filtrantes, tranchées...

Les puits de drainage, ou puits de pompe, vident les points bas des digues de l’eau de ruissellement qui s’y accumule. Un tuyau perforé est enfoncé dans le fond du trou. Puis,

on entoure le tuyau de pierres, qui servent de filtre. Une pompe, insérée dans le tuyau, retire l’eau. L’eau est ensuite acheminée vers des tranchées d’où elle s’écoule naturellement vers les points bas du terrain. Les pointes filtrantes servent à abaisser le niveau de la nappe phréatique.

Dans le certificat d’autorisation qu’il a délivré pour l’ensemble des travaux, le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP) impose des règles environnementales strictes en ce qui a trait aux eaux de pompage. La Municipalité de la Baie James (MBJ) peut également imposer des normes.

Par exemple, la MBJ exige que l’eau pompée et rejetée dans un plan d’eau ne contienne pas plus de 30 mg/litre de matières en suspension. Cette valeur représente une eau à peine brouillée.

Pour sa part, le MDDEP précise dans ses normes que si l’eau de pompage est en contact avec des explosifs, il faut s’assurer qu’elle ne représente pas un risque pour la vie aquatique.

Afin de se conformer aux normes du MDDEP, l’équipe d’environnement de la SEBJ réalise des campagnes d’échantillonnage depuis le début des travaux. Grâce aux calendriers respectifs des différents ouvrages, il est possible de faire les suivis nécessaires pour satisfaire les exigences des certificats d’autorisation du Ministère.

Collaboration d’Isabelle MarceauAdjointe technique en environnement SEBJ à la dérivation Rupert.

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Ouverture de la pêche le 1er juinNG – La pêche sportive sur le territoire de l’Eastmain-1-A–Sarcelle–Rupert a commencé le 1er juin. La saison 2008 sera de nouveau encadrée par la Weh Sees Indohoun (WSI) en association avec le ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF).

Les limites de possession sont les mêmes que par les années passées :

La WSI, qui signifie « chasse à l’animal » en langue innue (crie), contrôle les activi-tés de chasse et de pêche sportives sur un territoire de près de 15 500 km2. La Société a été instituée pour limiter les impacts de la chasse et de la pêche sportives exercées par les résidants des campements.

Outre un permis de pêche, il faut un droit d’accès pour pêcher sur le territoire. Il est possible de se le procurer aux bureaux de la WSI de votre campement du lundi au dimanche, entre midi et 22 heures. Ce droit d’accès est fourni gratuitement. Les effectifs en place assurent, entre autres, le contrôle des prises.

Quand un pêcheur ne rapporte pas son droit d’accès à la WSI après sa sortie en lac, le quota maximal de prises par pêcheur correspondant au plan d’eau en question est comptabilisé, et ce, même si ce même pêcheur revient les mains vides. Par conséquent, le plan d’eau atteint plus rapidement son maximum de prises permises, après quoi la pêche sur ce plan d’eau devient interdite. Pour profiter pleinement de la saison de pêche, n’oubliez pas de rapporter votre droit d’accès !

À noter qu’il est interdit de pêcher sur la rivière à l’Eau Claire entre le lac Kasikapiskach et la rivière Eastmain.

Rappelons que le mandat de la WSI est d’abord de gérer les ressources de poissons et d’autres animaux afin de promouvoir leur conservation pendant les travaux. Elle a aussi le rôle de faciliter le développement et la diversifica-

tion de l’économie crie. Enfin, elle agit comme mandataire d’Hydro-Québec pour l’exécution des mesures et des programmes en vertu de la convention Nadoshtin.

Association de pêcheDevenez membre de l’Association de pêche de votre campement. Cette af-filiation vous permettra de louer sans frais l’une des nombreuses embarca-tions affectées aux différents plans d’eau disponibles. Faites vite! Le nombre de membres est limité. Communiquez avec le centre sportif de votre campe-ment pour vous inscrire. Des frais sont exigibles pour l’obtention de la carte de membre. L’essence pour les embarcations de l’Association est fournie.

4 dorés jaunes 8 brochets

3 touladis 7 ombles de fontaine ou 1 kg

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JL - Dans un contexte où le marché du travail est en pleine effervescence et où la concurrence reliée à l’embauche atteint son point culminant, les ressources humaines de la Société d’énergie de la Baie James (SEBJ) doivent faire des pieds et des mains pour recruter et retenir une main-d’œuvre pleinement qualifiée pour travailler à ses chantiers.

Le contexte d’embauche et de rétention de personnel, combiné à une hausse croissante et exceptionnelle des effectifs à la SEBJ en très peu de temps, relève de l’exploit. L’attraction et la rétention à la Baie James d’une main-d’œuvre qualifiée représente donc un défi constant quelle que soit la discipline.

« Le nombre d’employés au chantier a passé de 135 en 2007 à plus de 450 employés au printemps 2008, précise Gilles Sénécal, responsable - Ressources humaines, et nous progressons vers les 500 employés. Ceci a comme incidence une forte proportion de nouveaux employés à l’intérieur d’une très courte période de temps. »

Avec cette croissance exceptionnelle, le second défi réside dans l’intégration de cette nouvelle main-d’œuvre à la structure de la SEBJ. Il faut aussi l’encadrer, l’outiller et la former selon des besoins précis.

En cette année de pointe…

« Un territoire en pleine effervescence où les attentes du personnel de gestion à l’endroit de l’unité des ressources humaines sont élevées en termes de présence, de disponibilité, de soutien et de qualité d’intervention pour le maintien d’un climat de travail sain, condition essentielle à la réalisation des travaux…»

Gilles Sénécal, responsable - Ressources humaines

L’équipe au chantierDenise Bastien, conseillère - Ressources humaines depuis les tout premiers débuts de l’aventure Eastmain-1, est disponible, avenante et attentionnée. Elle est reconnue pour son service à la clientèle de premier ordre. Suzanne Berthiaume, secrétaire - Ressources humaines, compte à son actif plus d’une dizaine d’années à la SEBJ. Sa bonne humeur, sa jovialité et son rire communicatif sont appréciés de tous et de toutes.

Jacques Roux, conseiller - Ressources humaines au chantier de la Rupert, a occupé divers postes supérieurs en ressources humaines avant de se joindre à nous. Soulignons qu’il a passé quelques années à la SEBJ pendant la phase 1 de la Baie James.

Louise Roy, secrétaire, chantier de la Rupert, a acquis de l’expérience à l’intérieur d’unités en ressources humaines, à la SEBJ et ailleurs. L’équipe et la clientèle voient en elle un atout précieux et apprécié.

Gilles Sénécal, responsable - Ressources humaines, possède un bagage d’expérience terrain inestimable. Considéré comme indispensable tant par les gestionnaires que par les employés, il a su maintenir une synergie à l’intérieur de l’équipe des ressources humaines. Ses relations d’étroite collaboration sont appréciées par ses collègues au chantier de même qu’au siège social de la SEBJ à Montréal.

Louise Cloutier, conseillère - Ressources humaines, a acquis de nombreuses années d’expérience et réalisé des mandats à l’étranger. Nouvellement arrivée au chantier, elle est un « plus » pour l’équipe.

La missionLa mission de l’unité des ressources humaines de la SEBJ aux chantiers est de conseiller les gestionnaires des chantiers en matière de ressources humaines. Le personnel de l’unité des ressources humaines fournit le soutien et l’assistance technique et administrative en dotation, en relations de travail, en rémunération, en prévention, en résolution de conflits de travail et de relations interpersonnelles difficiles et en application des différents régimes de la SEBJ.

Attirer une main-d’œuvre qualifiée dans un milieu éloigné ... Tout un défi !

Les disciplines les plus en demande à la SEBJ

- Administration de contrats- Planification- Contrôle des coûts- Santé et sécurité

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JL – À l’image des importants travaux qui se concrétiseront cette année, 2008 sera une année charnière pour les ressources humaines du siège social de la SEBJ en raison des nombreux défis et enjeux de taille qui s’annoncent.

Un nouveau système de traitement des dossiers sera déployé sous peu. « L’unité des ressources humaines souhaitait se doter d’un outil de gestion efficace capable de traiter et d’intégrer un volume croissant de données en matière de ressources humaines », précise d’entrée de jeu André Gauthier, chef - Ressources humaines et conditions de travail à la SEBJ.En partenariat avec la direction et l’équipe de développement organisationnel, l’unité des ressources humaines travaille à l’élaboration de la démarche SEBJ en équipe, de l’énergie au cube ! Cette démarche vise à raffermir l’esprit d’équipe de l’entreprise entre les deux chantiers et le siège social.

Par ailleurs, la formation du personnel occupera une large part des préoccupations des ressources humaines du siège social en 2008. On estime à plus de 700 le nombre de jours/personnes de formation en 2008, ce qui représente une nette hausse comparativement aux 400 jours/personnes de formation en 2007.

Néanmoins, le déploiement d’un programme de coaching technique (compagnonnage structuré) représente, comme le souligne André Gauthier, le plus grand défi à relever cette année. La SEBJ est à la recherche de personnes

L’équipe à MontréalJocelyne Marcotte, préposée - Ressources humaines, compte de nombreuses années d’expérience passées dans une grande firme d’ingénierie. Sa disponibilité et son service à la clientèle courtois apportent à l’équipe un dynamisme communicateur.

Sophie Roy, préposée - Ressources humaines, est arrivée à la fin de l’année 2007. Sophie s’est vite familiarisée avec ses fonctions, qui consistent à fournir un soutien technique et administratif nécessaire au bon déroulement des activités de l’unité.

Linda Daigneault, conseillère - Ressources humaines, maintient une étroite collaboration avec les gestionnaires. En poste depuis seulement un an, elle répond à leurs besoins en matière de gestion des ressources humaines.

Jean Cloutier, conseiller en formation, organise et coordonne la diffusion des activités de formation destinées au personnel en administration des contrats depuis le début de l’année 2007. Ses interventions s’effectuent en étroite collaboration avec le personnel de gérance des chantiers : Daniel Proulx, Jean-Paul Pellerin, André Urbain, Raymond Gagnon et leurs adjointes administratives.

Julie-Stéphanie Thériault, chargée d’équipe - Ressources humaines, est arrivée ici en début d’année. Forte de son expérience en ressources humaines acquise à Hydro-Québec Équipement, Julie-Stéphanie sait mener à terme les mandats qui lui sont confiés.

André Gauthier, chef - Ressources humaines et conditions de travail – compte plus de trente années en gestion des ressources humaines.

ayant une solide expérience dans des domaines précis pour intervenir à temps partiel pendant environ trois mois.

« Cette solution s’avère une excellente occasion pour les personnes retraitées désirant transmettre leurs connaissances », précise M. Gauthier.

Passer en mode multi-chantiers JL - La différence marquante entre l’ouvrage hydroélectrique de l’Eastmain-1 et celui de l’Eastmain-1-A–Sarcelle–Rupert sur le plan des ressources humaines réside dans le passage d’une gestion unique à celle de multi-chantiers.

Le projet de l’Eastmain-1-A–Sarcelle–Rupert, faut-il le rappeler, comprend trois chantiers distincts et fonctionnera avec cinq campements. Afin de répondre aux attentes, l’équipe des ressources humaines a dû s’adapter pour réussir son passage en mode de coordination « territoire », au-delà du maintien de ses fonctions de base à chaque chantier.

« La gestion de l’ensemble des mouvements de personnel, que ce soit à l’intérieur même des chantiers ou d’un chantier à l’autre, illustre bien cette nouvelle réalité, précise Gilles Sénécal. D’autre exemples comprennent l’interprétation de la convention collective, des politiques et des mesures d’encadrement en vue d’une application cohérente d’un chantier à l’autre. »

La missionLa mission des ressources humaines du siège social de la SEBJ consiste à conseiller les gestionnaires en matière de gestion des ressources humaines. Elles élaborent et interprètent l’encadrement des ressources humaines en ce qui a trait à la dotation, au développement de l’organisation, aux conditions de travail, à la rémunération et aux avantages sociaux. Elles répondent aux besoins de formation communs des chantiers. Elles coordonnent, valident et évaluent la qualité des formations. Elles maintiennent une étroite collaboration avec les intervenants des services des ressources humaines affectées aux chantiers et avec le Consortium Énergie Gérance Eastmain.

Des projets au siège social

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« J’ai suivi une formation en cours d’emploi. Je suis content d’avoir pu travailler avec d’autres arpenteurs parce que j’ai acquis différentes méthodes de travail. Ils m’ont appris à bien travailler », se rappelle-t-il.

En 2000, après avoir participé aux travaux de déboisement de la future route de Waskaganish, James Trapper a eu vent qu’on cherchait à combler un poste d’aide-arpenteur dans le cadre des travaux de l’aménagement hydroélectrique de l’Eastmain-1. Il a sauté sur l’occasion. Six ans se sont écoulés depuis le jour où il a reçu l’appel de la SEBJ. « Je suis fier du travail que nous avons accompli. J’en éprouve une certaine satisfaction, dit-il en faisant référence au projet de l’Eastmain-1. J’aimerais rester pour les travaux de l’Eastmain-1-A, mais je ne sais pas ce que l’avenir me réserve. »

Être éloigné de sa famille est, confie-t-il, l’aspect de son travail qu’il trouve le plus difficile. Malgré tout, il entrevoit l’avenir avec espoir et est fier de prendre part au projet de la décennie.

« Je suis fier du travail accompli. » - James Trapper

Je roulais sur la route Muskeg quand j’ai aperçu un arpenteur, seul, affairé à inspecter les piquets en bordure de route. Je me suis arrêté derrière son camion, j’ai débarqué du mien et je me suis avancé jusqu’à lui. James Trapper exerce le métier qu’on lui a enseigné depuis six ans.

Les activités de Natimachewin visent à faciliter l’intégration des Cris dans les camps, à atténuer les effets du stress et de la solitude, à susciter une meilleure interaction avec les autres travailleurs et, finalement, à contribuer au maintien d’une bonne qualité de vie de chantier dans un esprit de respect et de partage.

Madame Voyageur coordonnera, dans un premier temps, la construction d’un sabtuaan au campement de la Rupert. C’est dans cette habitation traditionnelle crie où se tiendront principalement les rencontres et où seront cuisinés les mets traditionnels cris que les travailleurs pourront savourer. Des cercles de parole et de partage de même que des ateliers thématiques dont les sujets abordés seront choisis par les participants sont au nombre des autres activités qui se dérouleront dans le sabtuaan. Toutes seront animées par des personnes-ressources compétentes et reconnues.

À la demande de la Société Niskamoon, qui a injecté 776 621 $ répartis sur quatre ans, soit jusqu’en mai 2012, des cours de français seront donnés aux Cris qui souhaiteront s’inscrire. Des marches de santé et des randonnées en raquette seront organisées.

De plus, la nouvelle coordonnatrice, dans le cadre de Natimachewin, invitera des aînés des communautés enclavées et côtières de la Baie James à venir partager leurs immenses connaissances du savoir et de la culture crie, dont l’ utilisation des plantes médicinales et leurs pouvoirs

Natimachewin accueille une nouvelle coordonnatrice

Madame Jane Voyageur a été embauchée récemment pour coordonner des activités dans le cadre de l’initiative Natimachewin. Unique et novatrice, Natimachewin a pour mission de donner aux travailleurs cris l’occasion de participer, à leur rythme, à une démarche personnelle axée sur des activités de santé et de mieux-être.

curatifs. Enfin, madame Voyageur coordonnera les activités liées aux tentes de sudation dirigées par des guérisseurs traditionnels cris.

En somme, Natimachewin cheminera avec la réalisation des centrales de l’Eastmain 1-A et de la Sarcelle et de la dérivation Rupert dans un climat d’entraide, de partage et de respect mutuel en permettant aux participants de poursuivre leur démarche personnelle de guérison.

Vous pouvez communiquer avec madame Voyageur au 819 672-2600 poste 5071. Son adresse courriel est la suivante : ([email protected]).

Veuillez noter qu’un deuxième poste de coordonnateur cri sera comblé ultérieurement. Le chef de service – Relations cries

George BordeleauChantier de la dérivation Rupert

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Jane Voyageur coordonnera des activités dans le cadre de l’initiative Natimachewin.

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Des événements cocasses à l’époque du « pré-campement », Mireille en a vécu plusieurs. « Un jour, tout avait gelé. Nous avons passé trois

jours sans travailler. Les portes, les aliments, la pelle d’une grue cassée par le froid… tout y avait passé », raconte Mireille, le sourire en coin. Première femme arrivée au campement, elle n’est pas la seule à se souvenir d’avoir fait sauter tous les disjoncteurs du campement en voulant utiliser son séchoir à cheveux dans sa chambre. Et que dire de l’histoire quasi légendaire d’un certain canidé surnommé « renard voleur ». « Plusieurs semblaient égarer leurs effets personnels depuis quelque temps, raconte Mireille. Un jour, des travailleurs ont décidé de suivre les traces qu’un renard avait laissées dans la neige. » Ce sillage les a conduits sous un bâtiment. Marteau, tournevis, vêtements… Le renard avait peut-être décidé de s’ouvrir un commerce illégal !

Enfin, Henri et Denis se rappellent plutôt des anecdotes qui remontent à leur séjour au campement de la première phase des travaux de la Baie James. Aussi, Henri raconte les achats qu’il tentait de faire via Interac, sans le

Il était une fois… Eastmain

KL - On pourrait presque dire qu’ils font partie des meubles du campement de l’Eastmain. À vrai dire, Mireille, Henri et Denis étaient là au tout début, lorsque le campement n’était pas encore accessible par la route. Mireille se souvient de son arrivée exceptionnelle au site, en hélicoptère. « C’était à l’hiver 2002. Je ne savais pas où j’étais. La seule chose que le pilote m’a dite avant de descendre de l’appareil, c’est de faire attention aux hélices pour ne pas me faire couper la tête. J’étais stressée. Je ne pensais qu’aux hélices. Quand il est parti, je me suis aperçue qu’une vingtaine de personnes étaient là pour m’accueillir. »

moindre papier dans la machine. Denis, pour sa part, se souvient du temps où le rationnement des commandes en provenance de la Nemiscau était chose courante. Dur, dur la vie au début du campement de l’Eastmain !

Rappelons que le 8 juillet 2002, la Compagnie de construction et de développement crie (CCDC) a accepté le mandat de construire une route de près de 70 kilomètres depuis le poste de la Nemiscau jusqu’au site du campement de l’Eastmain. Comme la route n’était pas achevée à l’automne

2002, c’est par la fidèle rivière Eastmain, sur barges, que les premiers modules ont dû être transportés jusqu’au site du campement. Avec sa superficie de 900 x 700 m2, ses 103 dortoirs, ses 67 studios et ses deux cafétérias, le campement a bien servi les travailleurs, même quand leur nombre a culminé à 2 400 à l’été 2005.

À l’été 2008, le campement de l’Eastmain accueillera plus de 900 travailleurs.

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20 Journal Eastmain, juin 2008 Des gens de vision et d’énergie

Les gens apprécient son sourire, sa jovialité et la qualité impeccable de l’accueil qu’elle réserve aux travailleurs et aux transporteurs qui s’arrêtent à sa guérite. Elle l’avoue : son « dada », c’est l’approche client.

« J’adore ça. Et le défi s’intensifie quand je tombe sur ce que j’appelle les codes rouges, ces gens qui sont fatigués, tannés, bourrus. C’est encore pire quand je suis obligée de les bloquer à la guérite parce qu’ils ne sont pas en règle. D’une façon ou d’une autre, je me fais un devoir de diminuer les frustrations de mes clients et de les faire sourire avant qu’ils repartent. »

Mais il y a plus que l’approche client. Doris considère que le travail de constable auxiliaire est tout simplement

VGP – Tous les travailleurs de la Rupert la connaissent…et elle connaît tous les travailleurs, leur nom et, à l’occasion, leur numéro de carte de chantier. Pour plusieurs, Doris Jolivet est le rayon de soleil de la guérite Rupert.

Sécurité industrielleUn soleil à la guérite Rupert

vivifiant. « Tout passe par nous. Nous sommes le point de répartition. Il faut avoir une rapidité d’exécution, aimer la surcharge de travail et avoir des connaissances multiples. Ce n’est jamais pareil. Ça fait 12 ans que je fais ça et

d’une année à l’autre je me dis que je vais finir par m’en lasser. Ce n’est pas encore arrivé. »

Doris n’en est pas à son premier chantier. Elle travaille à la Baie James depuis 1975. Mais le campement de la Rupert est particulier. C’est un peu son bébé. « J’étais ici dès le début du chantier, l’an dernier, à l’époque où nous n’étions que 28 à dormir au campement de la Rupert. J’ai vu le campement prendre de l’expansion et les travailleurs arriver. C’est pour ça que je dis que le campement Rupert, c’est mon « pacemaker » à moi. Il me fait respirer. »

Nul doute que la présence et le sourire de Doris aident plusieurs travailleurs à mieux respirer.

Plus de 71 personnes ont répondu à la question « Quel type d’ouvrage vous impressionne le plus sur un projet hydroélectrique en construction ? ». Vous pouviez répondre à cette question sondage pendant plus d’un mois sur le site extranet de la SEBJ (www.extranetsebj.ca).

JL - Le résultat du sondage du mois paru sur le site extranet nous apprend que le tunnel de transfert au chantier de la Rupert est, de tous les ouvrages, celui qui impressionne le plus. Avec ses 2,9 km en percée frontale qui seront forés avant la fin juin 2008, le tunnel n’a pas fini de faire jaser.

Le tunnel de transfert impressionneLes résultats révèlent qu’une majorité de 30 % est davantage impressionnée par le tunnel de transfert. Les digues viennent en deuxième rang (18 %), suivies de l’évacuateur de crues (15 %), des groupes turbines-alternateurs (11 %), de la centrale (10 %), des bâches spirales (6 %),

du barrage (4 %) et, enfin, de la galerie de dérivation ex aequo avec les conduites forcées (3 %).

Surveillez la prochaine question sondage du mois. Les résultats seront publiés dans votre journal Eastmain.

Le Journal Eastmain en format électroniqueEssayez le tout nouveau format électronique de votre Journal Eastmain !- En exclusivité sur le site extranet de la SEBJ- Un document qui s'apparente à la version papier pour faciliter votre lecture. - Consultez le journal plusieurs jours avant sa sortie. 

www.extranetsebj.ca

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Des gens de vision et d’énergie

Un GROS printemps !

Digue provisoireLe coup de départ est donné

Mise en eau à Nemiscau-1

Digue provisoireoup de dépa t est donné

Digue provisoire

Réservoir Eastmain 1Le taux de métane redevenu à la normale !

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Journal Eastmain, juin 2008 21

Entre deux périodes de marinage, ils me confient que c’est rarement par choix qu’ils ont commencé à travailler la nuit. « Au début, c’est en attendant de retourner travailler le jour. Mais quand on y goûte, on y reste.

L’ambiance et l’esprit d’équipe est formidable », raconte Robin Boivin, opérateur de pelle mécanique.

Robin m’explique ensuite que c’est surtout la vie parallèle qui est difficile. « Pendant la construction du campement, c’était tout simplement impossible de dormir. Le chantier, c’était le campement ! Maintenant, c’est plus facile. Il y a des services et des activités organisés pour nous. »

Pendant ce court « shift de nuit », j’ai fait la rencontre de travailleurs qui, malgré leur impression de vivre dans l’ombre, sont passionnés par leur travail.

Travailler de 18 à 5

NG – Les travaux progressent jour et nuit. Deux quarts de travail, deux rythmes de vie. Afin de comprendre la réalité des travailleurs de nuit, je me suis prêtée au jeu : passer une partie de la nuit avec eux. Une équipe de nuit de Simard-Beaudry Construction au tunnel de transfert, m’a accueillie.

NG – Une soixantaine d’explorateurs de l’Histoire viennent d’arriver au chantier de la dérivation Rupert. Archéotech et Achéos effectueront des fouilles archéologiques au site des biefs qui seront ennoyés prochainement.

Ces équipes n’en sont pas à leur première visite dans la région. Depuis 2002, le territoire fait l’objet d’inventaires archéologiques. L’année dernière, des fouilles ont été dirigées sur des sites déjà affectés par les travaux. Un dossier à suivre au cours de l’été.

Les fouilles reprennent

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22 Journal Eastmain, juin 2008 Des gens de vision et d’énergie

Soupers bénéfices Canards IllimitésDes soirées mémorables au profit de l’environnement

JL - Depuis cinq ans, la Société d’énergie de la Baie James accueille à ses chantiers des bénévoles de Canards Illimités, qui organisent des soupers bénéfices avec enchères. Les recettes sont versées au programme de conservation de cet organisme, qui est voué à la défense de l’environnement. Les participants font d’une pierre deux coups, car ces soirées sont vraiment mémorables.

Rappelons que Canards Illimités protège et restaure les milieux humides de la sauvagine nord-américaine. Ces habitats profitent aussi à plusieurs autres espèces fauniques et aux humains.

Les soupers bénéfices avec enchères qui se tiennent au printemps et à l’automne aux trois campements sont plus que des repas gastronomiques. Ce sont de véritables spectacles.

« Les soirées sont captivantes et les repas sont excellents, mentionne le gestionnaire des activités bénéfices de Canards Illimités, Jocelyn Landry. Les gens s’amusent et rencon-trent parfois des travailleurs venus d’autres chantiers pour le simple plaisir

Qu’est-ce que l’hypertension artérielle ?

L’hypertension artérielle (ou haute pression) est la

mesure de la force qu’exerce le sang contre les parois des vaisseaux sanguins appelés artères. Le nombre supérieur représente la force exercée quand le cœur se contracte et expulse le sang (systolique) et le nombre inférieur est la tension la plus basse, au moment où le cœur se détend entre deux battements (diastolique).

Une tension artérielle constamment supérieure à 140/90 mm Hg est considérée comme élevée. Si vous êtes diabétique, 130/80 mm Hg est déjà jugée élevée. La tension artérielle normale se situe sous les 120/80 mm Hg.

L’HYPERTENSION ARTÉRIELLEEn quoi l’hypertension provoque-t-elle les maladies cardiovasculaires et les AVC?

Avec le temps, l’hypertension artérielle peut endommager les vaisseaux sanguins et provoquer des cicatrices qui favorisent l’accumulation des plaques adipeuses, qui peuvent rétrécir, puis obstruer les artères. Elle peut aussi épuiser le cœur et, avec le temps, l’affaiblir. Une tension artérielle très élevée peut provoquer la rupture de vaisseaux sanguins à l’intérieur du cerveau, engendrant ainsi un AVC.

Réduisez votre tension artérielle et réduisez vos risques d’AVC et de maladies cardiaques.

Voici quelques conseils pour contrôler votre tension artérielle :

• Faites vérifier votre tension artérielle régulièrement.

de participer à l’événement. Les gens d’ici sont généreux ! »

La générosité de nos travailleurs ne se dément pas. Selon M. Landry, plus de

10 000 $ en moyenne sont amassés à chaque événe-ment. Avec quelque 70 participants par souper, ces chiffres témoignent de leur intérêt à l’endroit de la cause environnementale. Les derniers soupers béné-fices de Canards Illimités remontent au 26 avril, au campement de la Rupert, et au 8 mars, au campement de la Nemiscau. À l’automne prochain, les bénévoles de Canards Illimités revien-dront aux campements de l’Eastmain (18 octobre), de la

Nemiscau (4 octobre) et de la Rupert (date indéterminée).

Pour en savoir davantage sur Canards Illimités Canada, visitez son site (www.canards.ca).

Souvent, l’hypertension artérielle ne présente aucun symptôme.

• Adoptez un mode de vie sain. Ayez une alimentation équilibrée, soyez physiquement actif et menez une vie sans fumée. Réduisez votre consommation de sel et d’alcool.

• Atteignez et conservez un poids santé. Même une perte de poids modérée, à peine 10 %, peut réduire considérablement vos risques d’AVC et de crise cardiaque.

Votre équipe des cliniques de Nemiscau-Rupert-Eastmain

Source : Fondation des maladies du cœur

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1. Équipement lourd2. Équipement à haute pression; aspiration et pulvérisation3. Bétonnage4. Accès sécuritaire aux sites de travail5. Contraintes thermiques et coups de chaleur

1. Contrôle des risques associés à l’utilisation d’équipements lourds :

• Bon entretien préventif • Utilisation conforme aux normes du fabricant • Dégagement des aires de travail • Éloignement des petits véhicules • Signaleurs visibles (veste couleur limette) • Position facilement repérable par les opérateurs d’équipements lourds

2. Contrôle des risques associés à l’utilisation d’équipements à haute pression :

• Bon entretien préventif • Utilisation conforme aux normes du fabricant • Projection (délimitation d’une zone de travail sécuritaire) • Frappé par, coincé par (élimination de l’énergie à la source pendant les travaux d’entretien ou d’ajustement) • Bruits • Blessures dorsales (charges à soulever) • Entorses des membres supérieurs et inférieurs (instabilité du sol et pression exercée par l’appareil)

3. Contrôle des risques associés aux travaux de bétonnage : • Bon entretien préventif des équipements • Utilisation conforme aux normes du fabricant • Produits irritants et toxiques (port d’équipement de protection individuelle) • Cadenassage (énergie zéro)

4. Accès sécuritaire :

Il faut sécuriser plus d’un accès aux aires de travail. Chaque travailleur a le droit d’accéder à son lieu de travail sans risquer de chuter ou de se faire une entorse aux membres inférieurs à cause de l’état du terrain.

5. Contraintes thermique et coups de chaleur :

Travailler à la chaleur peut occasionner des problèmes de santé. Le risque s’intensifie au cours des premiers jours de grande chaleur et de canicule parce que le corps a besoin d’un certain temps pour s’adapter à la chaleur. On considère qu’il faut au moins cinq (5) jours pour que l’organisme d’un travailleur s’acclimate partiellement à la chaleur, pourvu que les exi-gences de sa tâche ne changent pas et que la chaleur reste constante.

Nous vous recommandons d’observer les conseils suivants. • Boire au moins un verre d’eau aux 20 minutes, même en l’absence de soif. • Porter des vêtements légers, de couleur claire, de préférence en coton, pour favoriser l’évaporation de la sueur. • Se couvrir la tête pour le travail à l’extérieur. • Cesser de travailler dès la manifestation d’étourdissements, de vertiges et d’une grande fatigue. Ces malaises peuvent annoncer un coup de chaleur... • Rapporter immédiatement au secouriste et à son superviseur tout comportement anormal d’un collègue. • Redoubler de prudence si ce collègue prend des médicaments, s’il a des problèmes de santé ou s’il a été malade récemment. • Ajuster son rythme de travail en fonction de sa propre tolérance à la chaleur. • Prendre des pauses, de préférence à l’ombre, ou dans un endroit frais.

Chaque travailleur doit connaître les risques as-sociés à ses tâches et aux équipements auxquels il est assigné. Il pourra ainsi effectuer son travail en toute sécurité.

Autres travaux, autres risques

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L’été arrive et, avec lui, nos amis insectes piqueurs.

Pour profiter pleinement de la belle saison et des loisirs estivaux extérieurs, la SEBJ a retenu les services du consortium Diamond-Sylvico et de Waska Ressources.

Notre objectif est de réduire de 80 % la nuisance associée aux insectes piqueurs au centre de nos campements actifs et d’améliorer la qualité de vie des résidants. Les équipes de Diamond-Sylvico et Waska Ressources déploieront beaucoup d’efforts pour identifier les sites de reproduction de la mouche noire et du moustique communément appelé « maringouin », puis pour tuer les larves au troisième ou au quatrième stade de développement.

Le consortium utilisera un larvicide biologique. L’aire de traitement en périphérie des campements varie selon la cible : elle couvre un rayon de 15 km pour les mouches noires et se limite à

Bye bye moustiques !un rayon de 3 km pour les moustiques. Selon les conditions météorologiques et l’affectation du milieu au gré des activités de construction, l’emplacement, la nature et l’ampleur des gîtes larvaires peuvent changer. Pour bien contrôler les populations d’insectes piqueurs, il est nécessaire de constamment mettre à jour l’emplacement des points de contrôle des mouches noires selon la température, la turbidité et la pluviosité du moment. Les activités d’épandage d’insecticide contre les moustiques s’exécuteront à l’intérieur des zones humides (tourbières), des ornières et des fossés de route.

Le suivi du développement larvaire débute de façon soutenue dès la mi-mai, avec la débâcle des cours d’eau et la fonte des neiges, et se poursuit pendant la saison estivale, jusqu’à la mi-août. La lutte contre les mouches noires prévoit un épandage aux deux semaines. En ce qui concerne

les maringoins, Diamond-Sylvico et Waska Ressources procéderont à deux traitements.

Il faut associer le taux de développement larvaire de la mouche noire et les températures de l’eau pour définir avec certitude l’amorce de la nymphose et déterminer le moment propice au traitement des sites de reproduction. Après que les histoblastes de la plupart des larves se seront formées, il faudra commencer l’épandage.

Saviez-vous qu’une mouche noire peut pondre jusqu’à 600 œufs ? Vous comprenez maintenant l’importance du premier traitement…

Sur ces quelques lignes, l’équipe d’environnement de la SEBJ vous souhaite de passer un excellent été nordique.