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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 6291 VENDREDI 26 - SAMEDI 27 AVRIL 2013 - ALGÉRIE 15 DA - FRANCE 1 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290 LIBERTE LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER IL L’A SOUMIS HIER À L’APPROBATION DE SON CONSEIL NATIONAL Le RCD rend public son projet de Constitution P.3 Une cinquantaine d’étudiants ont failli périr dans un accident P.8 UNE CATASTROPHE ÉVITÉE DE JUSTESSE SUR LA ROUTE DE LARBAÂ NATH IRATHEN “Sans mon humour, je serais mort” P.28 DJAMEL DEBBOUZE AVANT SON SPECTACLE À ALGER MOKRANE AÏT LARBI, AVOCAT ET MILITANT DES DROITS DE L’HOMME, À “LIBERTÉ” “Un 4 e mandat n’est pas dans l’intérêt du Président”P.2 Moumen Khelifa, objet d’un procès en France P.4 ACCUSÉ DE MALVERSATIONS POUR LA SAUVEGARDE DE SON PATRIMOINE La BDL à l’écoute de sa clientèle P.6 ELLE ORGANISE AUJOURD’HUI UNE JOURNÉE PORTES OUVERTES Yahia/Liberté CESSION DE DJEZZY ET LANCEMENT DE LA 3G Djoudi joue les prolongations P.7 CELA S’EST PASSÉ MERCREDI SOIR À SKIKDA Un groupe terroriste se rend avec femmes et enfants P.4 Louiza/Liberté Louiza/Liberté Newpress

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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 6291 VENDREDI 26 - SAMEDI 27 AVRIL 2013 - ALGÉRIE 15 DA - FRANCE 1 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290

LIBERTELE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER

IL L’A SOUMIS HIER À L’APPROBATION DE SON CONSEIL NATIONAL

Le RCD rend public sonprojet de Constitution P.3

Une cinquantained’étudiants ontfailli périr dansun accident P.8

UNE CATASTROPHE ÉVITÉE DEJUSTESSE SUR LA ROUTE DE LARBAÂNATH IRATHEN

“Sans monhumour, jeserais mort” P.28

DJAMEL DEBBOUZE AVANT SON SPECTACLE À ALGER

MOKRANE AÏT LARBI, AVOCAT ET MILITANT DES DROITS DE L’HOMME, À “LIBERTÉ”

“Un 4e mandat n’estpas dans l’intérêt du Président”P.2

MoumenKhelifa, objetd’un procèsen France P.4

ACCUSÉ DE MALVERSATIONS POURLA SAUVEGARDE DE SONPATRIMOINE

La BDL à l’écoute desa clientèle P.6

ELLE ORGANISE AUJOURD’HUI UNEJOURNÉE PORTES OUVERTES

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CESSION DE DJEZZY ET LANCEMENT DE LA 3G

Djoudi joue les prolongations P.7

CELA S’EST PASSÉ MERCREDI SOIR À SKIKDA

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Liberté : Nous sommes exactement à une annéede l’élection présidentielle et à ce jour, on neconnaît pas encore les noms des candidats, sa-chant que dans les pays à tradition électorale dé-mocratique, les postulants à la magistrature su-prême sont connus des années avant. Par quoiexpliquez-vous, chez nous, ce “retard” pour au-tant qu’on puisse le qualifier ainsi ?Mokrane Aït Larbi : Justement, notre pays n’a pasde traditions démocratiques. Le président de la

République a tou-jours été choisipar un groupe. Lasituation actuel-

le ne permet pas l’émergence de leaders charis-matiques, compétents et intègres, capables d’im-poser l’alternance. D’autre part, la plupart des chefsde parti politique, candidats potentiels à cette élec-tion, ne sont même pas capables de faire leconsensus au sein de leurs militants. Mais ne vousinquiétez pas, les candidats farfelus sont déjàconnus et je peux vous en citer une dizaine. Quantau candidat qui sera président, il ne sera connuofficiellement qu’en janvier 2014. C’est la tradi-tion “démocratique” dans notre pays.

Une commission de révision de la Constitutionvient d’être mise sur pied par le président de laRépublique. Ce qui fait trois révisions pour unmême président en quatorze ans. Est-ce une si-tuation normale ? Cette révision est-elle si ur-gente que cela ?Dans une démocratie et un État de droit, la ré-vision de la Constitution ne se décide pas par un

seul responsable. Elle est le ré-sultat d’une longue réflexion etd’un débat public visant à as-seoir la démocratie, garantirles libertés publiques et lesdroits de l’Homme, renforcerla souveraineté du peuple, laséparation des pouvoirs, l’in-dépendance de la justice et lecontrôle du gouvernement etdes services de sécurité par leParlement. Mais en Algérie,aucune révision précédenten’a visé cet objectif. Ce qui esturgent aujourd’hui, à monavis, se résume dans l’abroga-tion des amendements de2008 relatifs aux mandats etaux prérogatives du gouverne-ment. Le reste peut attendrecar les problèmes des ci-toyennes et citoyens ne rési-dent pas dans le texte de laConstitution en vigueur nidans les lois. “Les réformes duPrésident” n’ont pas empêchéla fraude électorale aux der-nières élections. Cette fraudeet l’absence d’élections libressont un obstacle à la souverai-neté du peuple, qui a toujoursmanifesté sa volonté de se donner des institutionsdémocratiques et des représentants compétents,crédibles et intègres, capables de régler les pro-

blèmes urgents, à commencer par ceux des plusdéfavorisés.

La commission est composée d’experts en droitconstitutionnel. D’abord, est-ce que vous avez uncommentaire sur la composante de cette com-mission ? Pourquoi une commission d’expertset non pas une commission composée de repré-sentants de la classe politique et de la société ci-vile ?Je n’ai pas de commentaire sur la composante decette commission car il ne s’agit pas de personnes.Toutefois, il est à rappeler qu’au moins un de sesmembres est militant FLN et je ne vois pascomment concilier la rigueur d’experts et les in-térêts partisans. La révision de la Constitutiondoit, à mon avis, être précédée d’un grand débatpublic sur les questions d’intérêt national, suivid’un document de travail qui doit être soumis àune commission composée de représentants dela classe politique et de la société civile. Des ex-perts indépendants interviennent, par la suite,pour la mise en forme et ce n’est pas à une com-mission d’experts, quelle que soit par ailleurs lacompétence de ses membres, de décider de l’ave-nir de l’Algérie. La révision de la Constitution estd’abord un problème politique. Et ce n’est pas àun architecte de décider à la place du propriétai-re de la maison. Malheureusement, nous consta-tons que la révision se prépare à huis clos et c’estune révision de plus qui ne vise que le maintiendu système mis en place par la force en 1962.

Certains plaident pour un régime parlementai-re, d’autres pour un régime semi-présidentiel,d’autres encore pour un régime présidentiel fort.Vous, en tant que praticien du droit mais surtouten homme politique, quel est le système quiconvient en cette phase historique pour l’Algé-rie ?Je plaide pour un système démocratique et un Étatde droit car le problème ne réside pas dans la na-ture du régime mais dans l’absence de la démo-cratie. Un régime présidentiel nécessite des ins-titutions fortes et stables choisies librement parle peuple afin d’éviter le despotisme ; et le régi-me parlementaire passe par de grands partis po-litiques organisés pour éviter l’instabilité et pardes élections libres. En l’absence d’institutionsfortes et de partis politiques organisés, le régimesemi-présidentiel peut faire éviter les inconvé-nients des deux autres régimes.

Même si la mouture finale du projet est en coursd’élaboration, des indiscrétions prêtent au pré-sident Bouteflika, qui a la prérogative d’amen-

der la Constitution, le désir de créer un poste device-président. On parle aussi d’un retour à lalimitation des mandats, alors qu’elle a été abo-lie en 2008. À quel calcul répondrait la créationd’un poste de vice-président ? Et pourquoi le re-tour à la limitation des mandats ?Je ne suis pas dans le secret du palais. À ce jour,la présidence de la République n’a pas publié ledocument de travail soumis à la commission,comme cela a été le cas en 1996, et la commissiontravaille à huis clos. Il m’est difficile de commen-ter “les indiscrétions”. Sur le fond, le problème neréside pas dans le nombre de mandats, encoremoins dans la création d’un poste de vice-prési-dent, mais dans l’élection du président. Lorsquele président de la République est choisi effective-ment par le peuple, par des élections libres et ou-vertes sans “candidat de consensus”, le nombre demandats est secondaire. Mais dans un systèmecomme le nôtre, où le président est choisi parquelques personnes, deux mandats sont largementsuffisants.

Un quatrième mandat pour le président Boute-flika, physiquement diminué à cause de samaladie, est-il dans l’intérêt de l’Algérie ?Le problème, encore une fois, ne réside pasdans la maladie du Président mais dans le fonc-tionnement des institutions et le respect de laConstitution. Concernant un quatrième mandat,le Président ne s’est pas encore prononcé. Vu lacharge de la fonction, quatre mandats, même pourun homme en bonne santé, et quels qu’en soientsa politique et son programme, c’est trop. Et unquatrième mandat n’est pas dans l’intérêt du Pré-sident lui-même. Je ne pense pas que le Présidentait dit “tab djnanna” et “acha man arifa qadrahou”dans le but de briguer un quatrième mandat.

La Kabylie vient de célébrer le 33e anniversai-re du Printemps berbère par des marches qua-lifiées de démonstration de “force” pour reven-diquer l’officialisation de tamazight. Pensez-vousque le pouvoir est aujourd’hui assez mûr pourrépondre favorablement à cette revendication ?Quelles conséquences éventuelles sur la cohé-sion nationale en cas de refus ?Le Maroc a reconnu, par l’article 5 de la nouvel-le Constitution, tamazight comme langue officiel-le, au même titre que la langue arabe, suivi parle nouveau régime libyen. Le pouvoir algérien esttenu aujourd’hui, même par calcul, de répondreà la revendication de plusieurs générations qui vi-sent notamment la reconnaissance de tama-zight comme langue officielle dans la prochaineConstitution.

MOKRANE AÏT LARBI À “LIBERTÉ”

“Un quatrième mandat n’est pasdans l’intérêt du Président”

Pleinement versé dans l’exercice de son métier d’avocat “des procès durs”, Mokrane Aït Larbi, militant libre detoute attache partisane, reste néanmoins un observateur avisé de l’arène politique. Dans cet entretien, il faitnotamment part de son analyse du projet de révision constitutionnelle et des enjeux de pouvoir sous-jacents.

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L’actualité en question

Lou

iza/Liberté

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F.1409

Par :OMAR OUALI

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Se voulant une alternativefiable au pouvoir en place, leRassemblement pour la cul-ture et la démocratie (RCD)vient de rendre public sonavant-projet de Constitu-

tion avant même que le chef de l’Étatne décline sa copie à lui. Et la primeura été accordée au conseil national duparti qui s’est réuni hier au Club ElMoudjahid à Alger pour débattre jus-tement des différentes propositions.Lors de son passage au Forum de Li-berté, le 22 avril dernier, le présidentdu parti, Mohcine Belabbas, avait in-diqué que le projet sera d’abord soumisau conseil national du parti avantd’être proposé au débat dans le cadrede conventions régionales et nationa-le. Considérant que la révision consti-tutionnelle est une affaire de tous lescitoyens, le RCD compte inviter au dé-bat des acteurs politiques et de la so-ciété civile, des artistes, des sportifs, etc.Les principales propositions du RCDconcernant ce dossier de la Constitu-tion sont du domaine public : limita-tion du mandat présidentiel à deux de5 ans chacun, équilibre entre les dif-férents pouvoirs, officialisation de ta-mazight, etc. S’étant souvent distinguépar des initiatives audacieuses, le RCDa, à nouveau, mis sur la table des pro-positions pour le moins inédites com-me l’introduction d’une nouvelle en-tité dans l’architecture institutionnel-le du pays, à savoir la région. Voulanten finir avec la malédiction des Consti-tutions jetables, le RCD ambitionne dedoter l’Algérie d’une loi fondamenta-le “pérenne” qui prend en comptetoutes ses réalités sociologique, cultu-relle et historique du pays. Car, comme il est expliqué dans le pré-ambule de l’avant-projet, “avant d’êtreun texte de loi, une Constitution est l’af-firmation d’une vision générale et de l’es-prit qui président à la confection des ins-truments permettant aux différentes ca-tégories sociales et aux sensibilités po-litiques composant la nation de com-muniquer, de proposer et de concourirpour dégager le meilleur compromis pre-nant en charge la demande nationale”.

Une Constitution qui puise sesréférents dans l’histoireDu point de vue du parti de MohcineBelabbas, “il nous faut appréhender lesujet dans sa globalité et trouver enfinles voies et moyens ainsi que la substancedu texte installant l’Algérie nouvelle dansl’harmonie, la transparence et la justi-ce”. S’interdisant de tomber dans lepanneau du mimétisme, le RCD assure: “Notre génération ne doit ni copier nid’ailleurs ignorer par principe les che-mins empruntés par d’autres. Maisavant de regarder ailleurs, il nous revientde revisiter notre histoire pour décou-vrir les stratégies élaborées, les mé-thodes mises en œuvre et les cadresconstruits par nos populations pouraffronter et surmonter les épreuves.”“Faute d’assumer cet exercice d’investi-gation historique et de prospection po-litique, les Algériens sont condamnés àafficher un unanimisme identitaire defaçade et subir, dans les faits, les affresd’un tribalisme qui soumet et anéantittoute velléité de construction étatiquemoderne”, a-t-il ajouté.

Des principes généraux régissant lasociété algérienneLe projet de Constitution du RCD s’ar-

ticule autour de 7 principes géné-raux : l’égalité en droits et devoirs detous les Algériens et la garantie de tousles attributs des droits de l’Hommedans un État moderne ; la séparationdu politique et du religieux ; la redé-finition de l'algérianité intégrant l'en-semble de ses composantes qui consti-tue une garantie pour la cohésion etl’unité de la nation ; la consécration dela libre entreprise et de la protection dela propriété privée ; la formulation pré-cise et concrète, des instruments d’in-tervention et de contrôle par la nationet ses représentations tant centrales quelocales ; l’édification d’un État sur lesprincipes de l’unité et de l’indivisibili-té prenant en charge les spécificités lo-cales et régionales de la nation et, en-fin, la priorisation de la constructiond'un ensemble régional des pays del'Afrique du Nord.

Une séparation des pouvoirs réelleet effectiveAux yeux du RCD, la recherche del’équilibre des pouvoirs est “la clé devoûte de tout compromis politique dé-mocratique”. “L’omnipotence et l’hégé-monie de la fonction présidentielle au dé-triment des autres pouvoirs est la cau-se essentielle du dysfonctionnement ins-titutionnel avec une incidence émi-nemment préjudiciable sur la gestion desaffaires publiques”, a-t-il expliqué. “L’indépendance de la justice prémunitla nation de la mainmise d’une seule etmême personne, qui cumulant les troispouvoirs, aliène une souveraineté qui re-lève du peuple. Au plan politique, la sé-paration des pouvoirs empêche les abusqu’un détenteur unique serait tenté decommettre au détriment des libertés etde la protection des ressources natio-nales”, a-t-il ajouté Concernant le pou-voir législatif, le RCD propose un Par-lement qui “assume le contrôle de l’ac-tion gouvernementale et la consécrationde la responsabilité politique” et préco-nise “la mise en place au sein du Parle-ment d’un système de contrôle et d'éva-luation (…) et dont les membres s'oc-cuperont non seulement de l’examen dubudget mais aussi du contrôle de la ges-tion des deniers publics”.

L’Exécutif sous contrôle réel du Par-lementLe RCD propose aussi “des prérogativesplus affirmées” pour le Conseil de la na-tion qui ne fait que “voter les projets quilui sont soumis sans pouvoir les amen-der”. Pour le pouvoir exécutif, le RCD esti-me nécessaire “un pouvoir exécutif bi-céphale effectif ” où “le Chef du gou-vernement, issu de la majorité parle-mentaire, doit avoir des responsabilitésconstitutionnelles au lieu d’être confinédans la délégation de pouvoirs du pré-sident de la République”.

Pour le RCD, la limitation du nombrede mandats présidentiels constitue“un véritable antidote aux réélectionssystématiques, aux dérives du despo-tisme et de la présidence à vie et favo-rise corrélativement une compétition po-litique ouverte et saine”. “Le président doit disposer, quant à lui,de pouvoirs nécessaires à l'exercice de safonction d’arbitre. Ses missions consis-tent à incarner l’unité de la nation et àêtre le garant des équilibres institu-tionnels”, explique le RCD.“Le maintien des pouvoirs exceptionnels,que confère au président l’actuelle

Constitution, en cas de crise majeure,constitue sans doute un grand risquepour le pluralisme démocratique et lerespect des libertés publiques ; ces pou-voirs doivent être, de ce fait, clairementencadrés”, ajoute-il. Mieux, le partide Mohcine Belabbas propose demettre en place “une juridiction spé-cialement dédiée à l’examen des man-quements graves que pourraient com-mettre le chef de l’État, le Chef du gou-vernement ou le ministre dans l’exerci-ce de ses fonctions doit être envisagée”.

De l’indépendance de la justicePour ce qui est du pouvoir judiciaire,le RCD préconise l’indépendance de lajustice qui “implique des moyens ma-tériels et des réajustements législatifs àmême de lui garantir l’exercice de sespouvoirs et l’impartialité dans l’appli-cation de la loi”. Dans cette optique, leConseil supérieur de la magistrature“doit décider des nominations, des mu-tations et de l’évolution de leur carriè-re (magistrats ndlr)”. “Condition sinequa non de l’indépendance de la justi-ce, la Constitution doit prescrire l’in-amovibilité et le principe du contrôle dela discipline du magistrat par cetteseule instance dont le mode de dési-gnation doit être interne à la corpora-tion et représentatif des diverses juri-dictions qui la composent”, insiste leRCD.En outre, le RCD a plaidé pour le ren-forcement des prérogatives des or-ganes consultatifs comme le Conseilconstitutionnel, la Cour des compteset le Conseil national économique etsocial en soumettant la nomination deleur composante, initialement attribuéeau président de la République, à l’avisdu Parlement.

A. C.

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3LIBERTE

L’actualité en question

IL L’A SOUMIS HIER À L’APPROBATION DE SON CONSEIL NATIONAL

Le RCD rend publicson projet de Constitution

Considérant que la révision constitutionnelle est une affaire de tous les citoyens, le RCD compte inviter au débatdes acteurs politiques et de la société civile, des artistes, des sportifs, etc.

Le président du RCD Mohcine Belabbas, le 22 avril dernier, lors de son passage au Forum de “Liberté”.

Yahia/Lib

erté

Mode opératoire suspect

Une nouvelle Constitution algérienne est en cours d’élaboration. Cinq experts,désignés par le chef de l’État, planchent depuis 20 jours sur un texte rédigé au-paravant suite à une série de séances de travail et de réunions non médiatisées,

autant dire secrètes, ayant regroupé le Premier ministre avec des partenaires non iden-tifiés. Les experts en question sont instruits par Bouteflika de rendre leur copie “dansles plus brefs délais”. Voilà, en tout et pour tout, ce que nous savons de ce projet, hor-mis qu’il tient en haleine et inquiète, à juste titre, la classe politique, la société civileet l’opinion publique, purement et simplement exclues de cette opération de révisionconstitutionnelle. Tous les acteurs politiques et les juristes, qui ont eu à s’exprimer surla question, ont au moins émis des réserves quant au mode opératoire choisi, soup-çonnant l’ordonnateur du projet de “rouler” pour sa personne, son clan ou son régi-me.Inutile d’attendre de connaître le contenu de cette révision pour avoir une idée sur sesobjectifs politiques. “Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement”, dit-on. Et quand on œuvrepour le mieux, on agit dans la transparence, peut-on ajouter. Il est vrai qu’en politiquela forme de l’action constitue souvent un indice suffisant pour en cerner le fond, voi-re l’arrière-pensée. Au sortir du système de l’apartheid, l’Afrique du Sud qui voulait ou-vrir une nouvelle ère de son histoire en se dotant d’une Constitution démocratique,juste et durable a privilégié la transparence et le consensus pour ce faire. Une com-mission de cinquante personnes, entre juristes, syndicalistes et militants associatifsou politiques, issus de divers horizons, ont mis six longues années et tenu des milliersde séances de travail dans une salle en verre érigée pour la circonstance au centre deJohannesburg, pour rédiger le projet de Constitution qui allait être soumis à référen-dum. Aucun de ses articles n’a été voté à la majorité. Chaque disposition a été débat-tue, modifiée, amendée ou reformulée de sorte à emporter l’adhésion des 50 membresde la commission. Aucune réunion ne s’est tenue en l’absence d’un des membres.À l’opposé de la “méthode Bouteflika”, celle du RCD semble tenir en compte la néces-sité d’associer l’ensemble de la société et des tendances politiques à l’élaboration dela future Constitution qui devra être la résultante des différents courants de penséeen présence dans le pays, le reflet de la société dans sa diversité politique, sociale etculturelle si on veut en faire une Constitution pérenne.■

Inutiled’attendre deconnaître le

contenu de cetterévision pour avoir uneidée sur ses objectifspolitiques. “Ce qui seconçoit bien s’énonceclairement”, dit-on. Etquand on œuvre pourle mieux, on agit dansla transparence, peut-on ajouter. Il est vraiqu’en politique, laforme de l’actionconstitue souvent unindice suffisant pouren cerner le fond, voirel’arrière-pensée.”

L’ÉDITO PAR SAÏD CHEKRI

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4LIBERTE

L’actualité en question

ACCUSÉ DE MALVERSATIONS POUR LA SAUVEGARDE DE SON PATRIMOINE

Moumen Khelifa,objet d’un procès en France

Le système maffieux mis en place par Moumen Khelifa, grâce à de nombreuses complicités,sera à nouveau jugé, cette fois-ci en France, lors d’un procès programmé du 2 au 20 décembre prochain

devant le tribunal correctionnel de Nanterre.

Accusé de délits de banqueroute pardissimulation de comptabilité, dedétournement d’actifs et de blan-chiment d’argent en bande orga-nisée, Moumen Khelifa, toujoursdétenu en Grande-Bretagne et

objet d’une demande en instance d’extraditionvers l’Algérie, ne comparaîtra pas devant le jugefrançais. Une audience préalable est prévue le 25septembre pour examiner les demandes de nul-lité. Dix autres personnes sont appelées à la bar-re dont l’ex-femme du golden boy, des anciens re-présentants de ses entreprises en France ainsiqu’un constructeur équipementier.Son ex-femme, Nadia Amirouchane, Ghazi Keb-bache, son oncle et ancien directeur général d’ElKhalifa Bank et Khalifa Construction, et Mo-hammed Nanouche, ex-directeur général-adjointde la même banque, ont été placés en 2007 sousmandat de dépôt provisoire en France, à la sui-

te de la délivrance par la justice algérienne demandats d'arrêt internationaux. Ces trois proches de l’ancien golden boy d’Algeront été condamnés par la justice algérienne, res-pectivement à 10 ans de prison pour la premiè-re et 20 ans pour les deux autres, et ce, pour desfaits “d'association de malfaiteurs et d'escroque-rie”. Les démêlées judiciaires de Moumen RafikKhelifa avec la justice française ont commencéà la suite du lancement, en 2003, d’une procédurede liquidation judiciaire en Algérie. Rafik Khe-lifa se serait livré à des opérations douteuses pourla sauvegarde de son patrimoine, comme la dis-parition organisée de véhicules de luxe de sa so-ciété de location ou la vente à perte de sa villa Ba-gatelle à Cannes, achetée par Khalifa Airways enjuillet 2002 pour environ 36 millions d’euros etrevendue 16 millions d’euros l’année suivante. Ilest poursuivi, en outre, pour la réimmatricula-tion de trois avions de la compagnie aérienne,

d’une valeur d’environ 1,7 million d’euros chacun,au profit d’une autre compagnie qui n’avait pasde rapport spécifique avec Khalifa Airways. Cesdifférents délits ont mené vers la faillite plusieursfiliales françaises de la compagnie aérienneKhalifa Airways et de Khalifa Rent a Car. C’estdu moins ce que dévoilent les enquêtes déclen-chées par les tribunaux de Nanterre et de Parissur plusieurs affaires liées, entre autres, à Kha-lifa TV, Khalifa Airways et l’affaire des Swift(transfert des devises à l’étranger) sur lesquellesla justice algérienne n’a pas encore statué. L’affairedu transfert de devises à l’étranger promet des ré-vélations fracassantes si la justice algérienne vajusqu’au bout de ses investigations et engage-ments.Des dizaines de personnes, entre témoins et ac-cusés, ont été entendues, dans le cadre de l’ins-truction menée par le tribunal de Chéragadont des fonctionnaires liés à l’opération de

l’importation de la station de dessalement de l’eaude mer, non fonctionnelle de l’Arabie Saoudite.Le juge d’instruction s’est également intéressé auxformalités douanières qui ont entouré la récep-tion de cette station qui n’aura servi qu’à justifierla sortie de sommes faramineuses d’argent.Entre 2000 et 2003, les montants transférés de di-verses manières à l’étranger s’élèvent à plusd’un milliard d’euros, révèle une source prochedu dossier.L’effondrement en 2003 du groupe Khalifa,constitué autour d’une banque, d’une compagnieaérienne et de deux chaînes de télévision et em-ployant 20 000 salariés en Algérie et en Europe,a causé jusqu'à présent un préjudice estiméentre 1,5 et 5 milliards de dollars à l’État algérienet aux épargnants. Le compte n’est pas encorebouclé, la procédure de liquidation étant enco-re en cours.

NISSA HAMMADI

CELA S’EST PASSÉ MERCREDI SOIR À SKIKDA

Un groupe terroriste se rend avec femmes et enfantsU

n groupe de terroristes, accompagnés de leurs femmes etde leurs enfants, s'est rendu, mercredi en fin de journée,à la brigade de la gendarmerie de Collo.

Selon des sources sécuritaires, ce groupe composé d’une vingtai-ne de personnes activait dans le maquis du massif de Collo, à Sioua-ne précisément. Ils étaient, précisent nos sources, dans des condi-tions sanitaires lamentables et soufraient essentiellement de la gale.Ils ont été auscultés le jour même dès leur arrivée par des méde-cins de l'hôpital de Collo.Dans leurs bagages, il y avait des armes dont des kalachnikovs.Cette reddition massive aurait, selon nos sources, intervenuaprès celle, il y a une vingtaine de jours, d'un dangereux terroris-te qui activait dans les maquis de la région depuis 1995.Par ailleurs et à la suite du démantèlement, la semaine dernière,de deux réseaux de soutien au terrorisme activant sur l’axe Ta-malous-Kerkera-Aïn Kechra et l'interpellation d'une dizaine de per-sonnes, c'est au tour des réseaux de soutien des localités de Ou-

led Attia, Kanouaâ et Chéraïa de tomber. 28 personnes, âgées entre21 et 75 ans dont des femmes, ont été entendues par le procureurde la République près le tribunal de Collo. 16 d’entre elles origi-naires de la localité de Siouane, 2 de Bounoghra (Ouled Attia),9 de Dar Aïssa (Chéraïa) et une autre personne du hameau de Chaâ-ba (Béni Zid) ont été présentées devant le procureur de la Répu-blique près le tribunal de Collo, durant les journées de mercrediet jeudi.Mais ce n’est qu’hier, tôt dans la matinée, que le procureur a or-donné la mise en détention provisoire de 10 personnes et la cita-tion directe pour le reste du groupe.Selon des sources fiables, et toujours suite aux révélations de AbouAbdallah, un autre réseau de soutien au terrorisme composé d'unedizaine de personnes est entre les mains de la gendarmerie et seraprésenté devant le magistrat instructeur près le tribunal de Col-lo dans les jours à venir. Rappelons qu’Abou Abdallah, souffrant d'un handicap au pied sui-

te à une blessure, a activé pendant 17 années aux maquis et selondes indiscrétions, il a reconnu avoir pris part à plusieurs attentatsmeurtriers dont celui d’Oued Zeggar qui a coûté la vie à 7 poli-ciers, ainsi que dans d’autres opérations meurtrières sur l’axe Ker-kera-Aïn Kechra.Ses révélations portent notamment sur les caches et casemates desterroristes toujours en activité, leur nombre, leur terrain d’évolu-tion et surtout leurs réseaux de soutien sont de grande importancedans la lutte antiterroriste.Parallèlement à ces opérations de démantèlement des réseaux desoutien, les services de sécurité ont renforcé leurs dispositifs decontrôle. Ce qui a permis de resserrer l’étau sur les groupes armésdans le grand massif de Collo. Plusieurs barrages fixes de la po-lice, de la gendarmerie et de l’armée ont été installés au niveau desaxes importants alors que des opérations de ratissage dans les mon-tagnes sont menées quasiment tous les jours.

A. B.

C’est un geste de bonne volon-té qu’a bien voulu accomplirle docteur Mohamed Charfi,

ministre de la Justice, garde des Sceaux,en acceptant de présider, hier à l’au-ditorium de la faculté de médecine del’université Abou-Bakr-Belkaïd, la cé-rémonie d’ouverture des travaux duColloque international sur les inves-tissements étrangers en Algérie orga-nisé par le Syndicat des avocats algé-riens en collaboration avec l’Union in-ternationale des avocats dont le siègeest basé à Paris (France). D’aucuns yont vu là une démarche d’apaisementdu ministre vis-à-vis de la corporationdes avocats après le bras de fer qui a op-posé dernièrement les robes noires auxmagistrats accusés de dépassementde leurs prérogatives “qui portent at-teinte non seulement à la défense, maissurtout aux droits des justiciables”.D’ailleurs dans ses propos tenus à lacour de justice devant les huissiers, no-taires et avocats, Mohamed Charfi atenu à souligner que “les avocats qui ontune mission exaltante sont les parte-naires directs de la justice et participentpleinement à la consolidation de l’Étatde droit à travers la défense et la pré-servation des droits justiciables”. Le col-loque de Tlemcen doit aborder durant

deux jours les questions en rapportavec les aspects juridiques des inves-tissements étrangers en Algérie etdans le Maghreb avec les interventionsde professeurs universitaires, avocatset experts en droit commercial inter-national de France, Maroc, Tunis,Chine, Uruguay et des États-Unis

d’Amérique sur les propres expériencesde ces pays. Il a été également retenud’autres thèmes à débats comme la réa-lité de l’investissement en Algérie, lesstratégies politiques de relance éco-nomique, le rôle des institutions fi-nancières, les missions de l’Agencenationale de promotion de l’investis-

sement en Algérie. Dans son allocutiondevant les participants, le ministrequi a salué dans la salle Ali Haroun, an-cien membre du HCE, a déclaré que lesdifférents dispositifs juridiques ac-cordent aux investisseurs étrangerstoutes les garanties soulignant au pas-sage que l’Algérie est signataire denombreux traités en ce sens et qu’ellemilite pour une plus grande ouvertu-re vers le marché international. Poursa part, le président de l’Union inter-nationale des avocats, maître Jean-Ma-rie Burguburu, a indiqué que le thèmeproposé par le barreau de Tlemcen estporteur car il s’agit, a-t-il dit, de la ren-contre du droit et de l’économie et qu’iln’y a pas d’investissement étrangersans un cadre juridique sur et déter-miné. Il a également souligné que lecontingent des avocats algériens affi-liés à l’UIA est le second, ce qui augu-re que l’Algérie présidera tôt ou tardcette instance internationale. La veille,Mohamed Charfi, accompagné duwali, avait inauguré le nouveau centreextérieur de l’administration péniten-tiaire du chef-lieu de wilaya chargé dela réinsertion des condamnés et visi-té différentes institutions rattachées àson département ministériel comme lanouvelle cour de justice (inaugurée le

9 octobre 2011 par son prédécesseurTayeb Belaïz), construite dans la com-mune de Mansourah sur une superfi-cie de 17 500 m2, couvrant 17 500 m2

de bureaux (135), salles d’audience (5),salles d’archives (3), grandes salles deréunion (2) et divers autres espaces detravail, le tribunal administratif deTlemcen, les tribunaux de Remchi etde Nédroma.Le ministre s’est déclaré totalement sa-tisfait de sa visite en tenant notammentces propos : “J’ai constaté des effortslouables accomplis par les différents per-sonnels affectés aux structures judi-ciaires qui sont engagés pleinementdans le vaste processus visant à facili-ter l’accueil et la prise en charge des jus-ticiables”, ajoutant à propos des centresde rééducation que “la dignité et lesdroits de l’Homme des prisonniers doi-vent être garantis car ce sont des Algé-riens qui purgent des peines en appli-cation des lois de la République et quiont des droits et des devoirs”. À propos des scandales de corruption,le garde des Sceaux a déclaré que“seul le procureur de la République esthabilité à fournir les informationsconcernant notamment l’affaire Sona-trach”.

B. ABDELMADJID

LE MINISTRE DE LA JUSTICE À PROPOS DES SCANDALES DE CORRUPTION

“Seul le procureur de la République est habilitéà fournir des informations”

Le ministre de la Justice, Mohamed Charfi, hier à l’université de Tlemcen.

B. A

bdelm

adjid

/Liberté

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■ Le secrétaire général du mi-nistère de l'Intérieur et des Col-lectivités locales, AbdelkaderOuali, a annoncé, jeudi à Saïda,que son département est enphase d'élaborer une carte gri-se avec numéro national quisera en vigueur en 2014 dans lecadre de la lutte contre la falsi-fication de ce document. Selon M. Ouali, le ministèretend vers la numérisation et lamodernisation de tous les do-

cuments administratifs dont lacarte grise, annonçant qu'unebase de données nationale duparc automobile sera créée et unnuméro national affecté à la voi-ture “qui ne changera pas avec lechangement du lieu ou du pro-priétaire”. Il a ajouté que le per-mis de conduire à points auraégalement un numéro national,et ce, dans le cadre de la straté-gie de modernisation des do-cuments.

LE RADAR PAGE ANIMÉE PAR HAMID SAÏDANIradar@liberté-algerie.com

ANNONCÉ PAR LE MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR

Une carte grise avecnuméro national en 2014

LIBÉRATION DES OTAGES FRANÇAIS AUCAMEROUN

Une rançon de septmillions de dollars ?

{de Liberté

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Vendredi 26 - Samedi 27 avril 2013LIBERTE 5

IL DÉNONCE SONPARCOURS SEMÉD’EMBÛCHES DANSUN LIVRE

LechirurgienRédaSouilamasquitte laFrancepour lesUSA■ Spécialiste de la greffe pul-monaire, le chirurgien RédaSouilamas, reconnu interna-tionalement, dénonce sonparcours semé d’embûchesdans un livre la Couleur dubistouri, sorti en France auxéditions Naive. D’origine al-gérienne, Réda Souilamas aréalisé 130 greffes pulmo-naires et publié 49 publica-tions scientifiques, mais sacarrière en France fut ponc-tuée de discriminations et debrimades. Il écrit son histoi-re dans un livre où il consta-te que le système de promo-tion au sein de l’AP-HP estbasé sur les réseaux plutôt quesur les compétences. Ses ori-gines algériennes auraientégalement freiné sa carrière.Après des années de combat,le chirurgien a préféré re-joindre une prestigieuse ins-titution de santé américaineoù son travail est reconnu.

CHARGÉ DE RÉGULER LE MARCHÉ DU MÉDICAMENT

Installation du Comité national pharmaceutiqueconsultatif

POUR ACCUEILLIR LE PREMIER MINISTRE

Béjaïa se fait belle

■ Opération toilettage dans laville de Yemma Gouraya qui re-çoit incessamment AbdelmalekSellal. Marque de fabrique dupouvoir : désherbage, réfectionde trottoirs, rafistolage, badi-geonnage et drapeaux hissés lelong de son parcours. Du salond’honneur de l’aéroport, reloo-ké par un artiste du terroir, ausiège de la wilaya, et de là vers

la Maison de la culture dont legrand parvis est enfin dallé,tout sera nickel. Course contrela montre également pour ter-miner avant sa venue deux jetsd’eau : un au rond-point deNaciria et l'autre au carrefourmenant vers Boulimat, Saket etBéni K’sila, la façade ouest deBéjaïa rattrapée par le béton etle mauvais goût et plantée de

décharges sauvages. La ville a eurecours également aux tagueursdu MOB qui ont peint desfresques en vert et noir, couleursdu club qui est pour Béjaïa cequ’est le Mouloudia pour la ca-pitale. Indifférents, les Béjaouisattendent tout même avec im-patience l’arrivée du Premierministre pour voir ce qu’il ra-mènera dans ses bagages.

■ Il y a quelques semaines, l’É-lysée s'est employé à diffuser àtravers le monde un message se-lon lequel la France ne paieraitplus de rançon pour la libéra-tion de ses otages. Un doutevient d'être jeté sur cet engage-ment. Selon la chaîne d'infor-mation iTélé, citant “des sourcesopérationnelles”, la libérationde la famille Moulin-Fourniera bien eu sa contrepartie. Elle aété obtenue en échange no-

tamment de la libération de 16militants de Boko Haram déte-nus au Cameroun et du paie-ment d’une rançon de 7 mil-lions de dollars. La somme n'apas été payée par l'État françaismais peut-être par le présidentcamerounais ou par le groupeGDF. Dans un cas comme dansl'autre, le payeur retrouvera sondû sous une forme ou uneautre.

■ Un Comité national pharmaceu-tique consultatif (CNPC) a été installé,jeudi à Alger, par le ministre de la San-té, Abdelaziz Ziari.Le CNPC sera présidé par le directeurde la pharmacie et des équipements mé-dicaux au ministère, Hafid Hamou. Lerôle de ce comité est de proposer desidées et des solutions à même de régu-ler le marché du médicament en Algé-rie pour diminuer les ruptures et les pé-nuries des produits pharmaceutiques etde développer l'industrie pharmaceu-

tique locale. Le comité se réunira à raison d'une fois par mois et exposera au fur et à mesure des ren-contres, les difficultés que rencontrent les opérateurs dans leurs activités et proposera des solutionspour satisfaire l'ensemble des acteurs pharmaceutiques.

À CAUSE DEL'EXIGUÏTÉ DE LASALLE DESPECTACLES

Dimajazzaffiche déjàcomplet■ Les organisateurs dufestival Dimajazz, qui s'estouvert jeudi à Constantine,annoncent que la plupart desconcerts prévus affichentdéjà complet. La raison ayanttrait, semble-t-il, à l’exiguïtéde la salle de spectacles dupalais de la culture Malek-Haddad qui ne peut contenirque 500 places (!). Nombred'amateurs de jazz, unemusique populaire s'il en est,ne comprennent pascomment puissent-ils rater,ainsi, le passage en Algéried'artistes célèbres comme AlDi Meola ou encore LuckyPeterson. Il est à craindre, aufinal, que cette manifestation“institutionnalisée”n’engendre encore plus defrustrations qu'elle étaitcensée venir absorber.

LES PARASOLS DOIVENT ÊTRE ANONYMES

Les clients des cafés d’Alger-Centre pris en otage

Arrêt sur image

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Vendredi 26 - Samedi 27 avril 2013

6LIBERTE

L’actualité en question

ELLE ORGANISE AUJOURD’HUI UNE JOURNÉE PORTES OUVERTES

La BDL à l’écoute de sa clientèleLa Banque de développement local (BDL) organise aujourd’hui une journée portes ouvertes

sur le thème “Les services bancaires en toute facilité”, au niveau de l’ensemble de son réseaucommercial implanté sur le territoire national.

Plus de 80 agences, sur 150 agencesdont dispose la banque, sont concer-nées par l’opération. À travers l’or-ganisation de cet événement, la BDLvise un double objectif, celui demettre en évidence son positionne-

ment sur le marché bancaire par rapport à laconcurrence et également celui de présenterl’ensemble des produits et services qu’elle com-mercialise et qui font d’elle la banque desPME/PMI, professions libérales et des particu-liers. Dans une conférence de presse, organiséejeudi au siège de la BDL à Staouéli (Alger), le P-DG de la banque, Mohamed-Arselane Bachetarzi,également vice-président de l’Union des banquesmaghrébines, a indiqué que les banques algé-riennes sont aujourd’hui “à un niveau très ap-préciable” à l’échelle maghrébine. Ce qui doit êtrefait, selon lui, “c’est d’approcher le continent afri-cain”. Au niveau national, la BDL s’inscrit plei-nement dans “les priorités tracées” par les pouvoirspublics : l’emploi, la formation et le développe-ment régional. “Nous sommes un instrumentbancaire qui doit apporter sa contribution. Nousnous inscrivons dans cette trajectoire”, a soulignéM. Bachetarzi. Pour rappel, le ministre des Fi-nances a appelé, récemment, les responsables desbanques publiques à s'impliquer pleinementdans le dispositif de soutien à l'emploi dans leGrand-Sud. La BDL, indique son P-DG, accor-

de une attention particulière à la région du suddu pays en matière d'attribution de crédits et derecrutement des jeunes. En matière d'octroi decrédits, les directeurs des agences BDL du Sud “ontété instruits de faciliter l'accès à tous les types decrédit, immobilier, investissement, emploi dejeunes…”, a précisé M. Bachetarzi. Sur le plan del'emploi, un dispositif spécifique a été mis en pla-ce au niveau de cette banque pour assurer des for-mations sur les différents métiers bancaires auprofit de jeunes universitaires issus des wilayasdu Sud. La BDL veut, à travers la journée de com-munication qu’elle organise, être à l’écoute de saclientèle, lui permettre de percevoir d’une manièreeffective les efforts de modernisation consentispar la banque afin de lui assurer la meilleure qua-lité d’accueil et de service et se placer comme “unebanque facilitant la promotion des PME à traversle territoire national”. La banque privilégie éga-lement le secteur des énergies renouvelables. Desconventions ont été signées avec l’Aprue et des dis-cussions sont menées avec des organismesconcernés.En matière de financement des entreprises, le di-recteur général adjoint, Lahouari Rahali, a indi-qué qu’à la fin de l’exercice 2011, la BDL a accordédes crédits de l’ordre de 164 milliards de dinarssur 6 600 dossiers étudiés. 124 milliards de dinarssont des crédits d’exploitation, à court terme, et40 milliards d’investissement. En 2012, la banque

a traité 6 700 dos-siers mais aconsenti 259,5milliards de di-nars de prêts, soitune progressionde 58%. Les fi-nancements ac-cordés au titre del’exploitation ontété de l’ordre162,4 milliards dedinars et ceuxdestinés à l’inves-tissement sont es-timés à 57,9 mil-liards de dinars.“Nous sommes deplus en plus portéssur le finance-ment de l’inves-tissement”, affir-me Lahouari Ra-hali. Les secteursde l'industrie, duBTP, du touris-me et des transports ont représenté 66,2% des cré-dits autorisés. En ce qui concerne le financementdes dispositifs de soutien à l'emploi de jeunes (An-sej, Angem, Cnac), 36,93 milliards DA ont été ac-

cordés par la BDL en 2012, dont 23,04 milliardsdans le cadre de l'Ansej, 12,34 milliards pour laCnac et 1,5 milliard pour l'Angem.

MEZIANE RABHI

OMER FARUK KORKMAZ, NOUVEAU REPRÉSENTANT DE LA COMPAGNIE EN ALGÉRIE

Turkish Airlines souhaite augmenterses vols et ouvrir Oran et Constantine

Réclamer depuis longtempsmais en vain. Les Turques nesemblent pas vouloir lâcher

prise ; mercredi dernier, lors d’unerencontre de presse, Omer FarukKorkmaz, nouveau DG de TurkishAirlines (TK) en Algérie, est revenuà la charge en reformulant le souhaitde la compagnie de vouloir aug-menter ses fréquences au départd’Alger et ouvrir de nouvelles des-sertes sur Oran et Constantine. LaTK, qui opère actuellement avec unvol quotidien, tout autant qu’Air Al-gérie, n’arrive pas à absorber toute lademande qui du reste est en constan-te évolution. Or, la situation actuel-le, qui souffre de verrouillage total, nepermet ni la proposition des pro-motions ni autres formules attractivesalors que les plus bas prix des billetssont de l’ordre de 43 000 DA et peu-vent atteindre, en été, les 70 000 DA.

“C’est aux aviations civiles de nosdeux pays d’opérer ce changementqui sera bénéfique pour tous et en pre-mier lieu pour le passager”, a expliquéle nouveau venu en Algérie qui nesemble pas arriver les mains vides.“Nous avons plein d’idées à vouloir dé-velopper en Algérie. Nous sommesaussi en négociations avec Air Algériepour un partenariat sur le code Sha-re (free sale)”, a-t-il indiqué.La compagnie turque, qui a signé sonretour en 1999, cassant ainsi l’em-bargo aérien pratiqué sur l’Algérie du-rant plusieurs années, souhaite ren-forcer davantage sa présence dans lepays en allant, par ailleurs, au-delà desa vocation de transporteur et parti-ciper dans la promotion de la desti-nation Algérie. “Nous recevons beau-coup de touristes algériens. Nous sou-haitons encore plus, tout comme noussouhaitons que des Turques viennent

visiter votre beau pays. Pour le mo-ment, la quasi-majorité des arrivées enAlgérie sont d’ordre professionnel”, a-t-il confié. Et annoncer : “Nous allonsorganiser des voyages presse en direc-tion de l’Algérie en plus de la réalisa-tion des reportages à diffuser sur leschaînes turques. Nous sommes prêtsaussi à distribuer des brochures, descartes et autres supports de l’Algérietouristique, et ce, à titre gracieux.” LaTurquie a également beaucoup à of-frir aux Algériens avec des produitsdiversifiés. En plus de la mythique Is-tanbul, ses stations balnéaires à An-talya et Bodrum, la TK comptemettre en exergue le volet thermal etmédical sur lesquels la Turquie esttrès compétitive. Omer Faruk Kork-maz, qui a rencontré la presse algé-rienne pour la première fois depuisson arrivée à Alger — il y a un peuplus de trois mois — a tenu à pré-

senter un exposé exhaustif de lacompagnie qui dispose aujourd’huid’une flotte de 202 appareils avec23 avions acquis en 2012 et 23 autresinscrits pour 2013.Membre de Star Alliance, elle occu-pe la seconde place en tant que trans-porteur en Afrique après la France etdéveloppe de grandes ambitions, no-tamment sur le trafic de connexionsur lequel Turkish Airlines affiche degrandes aptitudes avec 40% de crois-sance entre 2003 et 2012 pour ce quiest des passagers à l’international. Lacompagnie, qui opère sur 202 desti-nations et transporte pas moins de 20millions de passagers, n’a pas manquéde rafler le prestigieux titre WorldAirline Awards alloué par Skytrax, laclassant comme étant “la meilleurecompagnie aérienne de Europe en2012”.

NABILA SAÏDOUN

Les récupérateurs et exportateurs qui atten-daient avec impatience la mise en service del’aciérie de la wilaya d’Oran par Tosyali Hol-

ding pour “se débarrasser” de leurs stocks ont vitedéchanté. Contrairement aux engagements offi-ciels, le holding turc ne semble pas intéressé parla ferraille des opérateurs privés. Le calvaire des récupérateurs et exportateurs demétaux ferreux et non ferreux n’est pas encore fini.Au chômage depuis l’interdiction des exportationsde ces métaux en 2009 et 2010, ces opérateurs nesavent plus à quel saint se vouer pour se faire en-tendre.Après avoir frappé vainement à toutes les porteset fait le pied de grue devant toutes les institutionsconcernées par leur problème, ils se sont tournésvers le président de la République et le Premierministre, mais sans parvenir à faire bouger leschoses. Des promesses sans lendemain s’accu-

mulaient au fil de l’entassement de leurs stocks demétaux. La seule lueur d’espoir née au lendemainde l’annonce du projet de réalisation par la sociététurque, Tosyali, d’une aciérie dans la wilayad’Oran, s’estompe de jour en jour.Et pour cause, le holding turc ne semble pas trèsintéressé par les offres de la Fédération nationa-le des récupérateurs et exportateurs de métaux fer-reux et non ferreux.Cette dernière se tourne une fois encore vers Sel-lal pour qu’il intervienne en leur faveur auprès duholding qui leur fait la sourde oreille.Selon la fédération, deux correspondances ont étéadressée ce mois d’avril au DG de Tosyali Holdingpour lui demander audience et lui proposer “lavente de quantité importante de ferraille”. Mal-heureusement, aucune réponse à ce jour ! Selontoute vraisemblance, le holding turc n’est pas trèsintéressé par la ferraille des opérateurs privés mais

uniquement par celle proposée par les entreprisespubliques de récupération. Les récupérateurs etexportateurs n’ont pas d’autres débouchés locaux,d’autant que les trois entreprises publiques de ré-cupération à qui ils voulaient proposer leursstocks, il y a quelques mois, ont imposé un cahierdes charges draconien qui les a empêchés de sou-missionner.Selon la fédération, alors que les opérateurs pri-vés frappaient à toutes les portes pour trouver dequoi nourrir leur famille, les trois entreprises derécupération stockaient des tonnes de ferraillequ’elles allaient proposer à l’aciérie Tosyali Hol-ding. “Pas d’exportation, pas de débouchés locauxet des stocks entassés depuis des années. Que pou-vons-nous faire encore pour mettre fin au calvai-re qui n’a que trop duré ?” s’interrogent ces opé-rateurs.

MALIKA BEN

RÉCUPÉRATEURS ET EXPORTATEURS DE MÉTAUX FERREUX ET NON FERREUX

L’espoir du holding turc s’évapore !

L’emploi, la formation et le développement régional sont les trois priorités de la BDL.

Liberté

41e SESSION DE FORMATIONDU CLUB DE PRESSE DE NEDJMA

“La prise de parole en public ■ Nedjma a organisé le 25 avril dernier la41e session de formation de son Club depresse, au niveau de son institut deformation sis, à Tixeraïne à Alger, au profitdes journalistes et des professionnels desmédias. La session dispensée par M’hamedBitouri, docteur en psychologie et expertinternational en ressources humaines et encommunication, a porté sur “la prise deparole en public”. Le Dr Bitouri a entamé laformation par la présentation “du processusde communication et les obstacles liés à cedernier, ainsi qu’à la manière d’améliorer sacommunication qui passe par une bonneécoute et une compréhension de soninterlocuteur”. Il a également souligné“l’importance d’une bonne compréhension dece qu’est la communication, qui consiste às’assurer que le message émis soit biencompris par le récepteur qui, à son tour, émetun feed-back”. À ce sujet, le formateurmettra en exergue les règles essentiellesd’une bonne communication, notammentcelle de “se mettre toujours à la place de soninterlocuteur et du comportement à tenir enmatière de gestuelle, de mimique et deposture”, tout en mettant l’accent sur lesqualités de l’orateur charismatique dont“l’enthousiasme, la confiance en soi etl’acceptation de l’autre”. Poursuivant sonexposé, le Dr Bitouri s’est attardé sur lamanière de susciter l’intérêt de sonauditoire, et ce, entre autres, par une bonneprésentation dans laquelle les objectifs del’orateur sont clairement définis.En conclusion de sa présentation, leconférencier a formulé quelques conseils surla façon de convaincre son public, àcommencer par “une bonne connaissance deson auditoire mais aussi en faisant appel àl’émotion du public en racontant une histoireau lieu de citer des chiffres et analyses”. Il aénuméré les dix erreurs à éviter ens’adressant à un public comme “celle detourner le dos à son auditoire lors de saprésentation”. Cette 41e session de formations’inscrit dans la série des formationsdispensées par Nedjma depuis la création deson Club de presse en 2006. À ce jour,45 sessions de formation ont été assurées,dont 41 sessions à Alger et quatre dans lesrégions pour les correspondants locaux.Ainsi, Nedjma continue à diversifier lathématique de ses formations afin derépondre au mieux aux besoins spécifiquesdes journalistes en matière de formationdans divers domaines utiles à l’exercice deleur métier.

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7LIBERTE

L’actualité en question

CESSION DE DJEZZY ET LANCEMENT DE LA 3G

Djoudi joueles prolongations

Le ministre des Finances, qui a confirmé qu’il n’existait “aucun couac”, n’a, cependant, donné aucune échéance.

SELON LE BAROMÈTRE DU VOISINAGE DE L’UE

Les Algériens optimistesquant à la situation dans leur pays

“Il y a une action gou-vernementale concer-tée, que ce soit sur la 3Gou concernant le dossierDjezzy ; tout se faitdans le cadre de la

concertation. Il n’y a aucun couac là-des-sus”, a assuré M. Djoudi, ministre desFinances jeudi dernier en marge d'unséminaire sur les avantages de l'intro-duction en Bourse organisée, jeudi, parla Commission d’organisation et desurveillance des opérations de Bour-se (Cosob). Des paroles qui se veulentrassurantes mais qui dénotent, dans lemême temps, de la difficulté dans lagestion de ces dossiers. “Le jour où onfinalisera et signera l'accord, je parlerai de ce dossier”, a-t-il lancé à propos deDjezzy.Ainsi le suspense existerait dans la me-sure où le lancement de la 3G reste dé-pendant de l’acquisition des 51% desparts de Djezzy au profit de l’État al-gérien. Or, il se trouve que les négo-ciations n’ont que trop duré (plus de 3 ans), si l’on compte le nombre de foisoù M. Djoudi lui-même a certifié que“c’est en bonne voie” et plus récemment(en mars dernier) que “les négociationssont sur le point d’être achevées”. M. Benhamadi, ministre de la Poste etdes Technologies de l’information et dela communication, a déclaré le 4 avrildernier que “le processus de lance-

ment de la 3G prendra effet après 2 ou3 semaines encore nécessaires pourboucler la transaction entre l’État al-gérien et le russe Vimpelcom”. Et, c’estvisiblement un Djoudi exaspéré quicommentera ces propos. “Moi, je n’airien déclaré. Ni deux semaines ni troissemaines, ni un mois. Le dossier est tou-jours en cours de traitement et il n’est paspossible d’avancer une date.” Très peud’informations sont donc communi-quées sur ce dossier dont l’évolutionprend une tournure des plus rocam-bolesques. À ne pas perdre de vue que l’Algérie arenoncé à faire jouer un droit de pré-emption et s’est simplement transfor-mée en investisseur souhaitant ac-quérir des parts de Djezzy, et ce, à unprix important dont le pays se seraitbien fait l’économie. Le retard dans lelancement de la 3G alimente, à sontour, les scénarios les plus impro-bables, jusqu’à imaginer que le retardpeut avoir une quelconque relationavec la sécurité de l’État. À ce propos, M. Benhamadi est formel : “Le retard accusé n'a rienavoir avec une prétendue crainte duPrintemps arabe.” Et d’insister qu’“il estdû au report de l'acquisition de l'opé-rateur Djezzy”. Il reconnaîtra, en outre,que c’est là “une opération complexe quinécessite le temps nécessaire”. Le mys-tère perdure, tenant en haleine les

millions d’Algériens demandeurs decette technologie dont le retard n’est passans impact, également, sur le secteuréconomique. L’Algérie demeure l’un des rares pays,voire le seul en Afrique, à ne pas dis-poser de cette technologie…

NABILA SAÏDOUN

Liberté

Le ministre des Finances, Karim Djoudi.

Plus de huit Algériens sur dix estiment quel'Union européenne entretient de bonnes re-lations avec leur pays, un chiffre significa-

tivement plus élevé que dans d'autres pays par-tenaires méditerranéens. Les Algériens aimeraientd'ailleurs que l'UE joue un rôle encore plus im-portant dans leur pays dans différents domaines.“Il s'agit là d'une des conclusions-clés du baromètredu voisinage de l’UE pour l'Algérie (automne 2012),publié récemment et mené dans le cadre d'un pro-jet de sondage d'opinion dans le voisinage finan-cé par l'UE”, rapporte le Centre d'informationpour le voisinage européen. L'enquête, basée sur 1 000 interviews réalisées ennovembre et décembre 2012, révèle que 59% desAlgériens considèrent l'UE comme un partenai-re crucial et que 54% estiment que l'UE et l'Al-gérie partagent suffisamment de valeurs com-munes pour pouvoir coopérer, deux chiffres si-

gnificativement plus élevés que les moyennes dansla région du sud de la Méditerranée (IEVP-Sud)(respectivement 46% et 43%). 42% des Algérienstrouvent que le soutien de l'UE contribue large-ment au développement de leur pays, 34% despersonnes interrogées affirment que l'UE a sou-tenu les populations locales lors du Printemps ara-be et 46% estiment que l'UE a apporté paix et sta-bilité à la région (pour l'ensemble de la région del'IEVP-Sud, ces chiffres s'élèvent respectivementà 40, 32 et 37%). Près de trois quarts des personnes interrogées(74%) souhaitent que l'UE joue un rôle plus im-portant au niveau du développement écono-mique, du commerce (70%), des droits de l'Hom-me (40%) et de l'enseignement (44%). Deux tiersdes personnes interrogées (66%) ont une visionpositive de l'UE, contre à peine 7% qui en ont uneimage négative. En effet, le sondage révèle que

près de la moitié des Algériens font confiance àl'UE — plus qu'aux autres institutions interna-tionales comme la Ligue arabe (38%) ou l'ONU (14%) ; 70% des personnes interrogées dé-clarent faire davantage confiance à leur gouver-nement qu'au Parlement (42%) ou aux partis po-litiques (25%). Une écrasante majorité (81%) despersonnes interrogées estime que l'UE entretientde bonnes relations avec l'Algérie, contre unemoyenne de 54% dans la région de l'IEVP-Sud.Les 84% des Algériens interrogés dans le cadrede ce sondage se sont dits généralement satisfaitsde la vie qu'ils mènent — bien plus que dansd'autres pays de la région. Les Algériens sont aus-si beaucoup plus optimistes que les autres po-pulations de la région par rapport à la directionque prend leur pays, avec 54% des répondants quiestiment que l'Algérie va dans la bonne direction,contre seulement 21% qui pensent le contraire ;

74% trouvent que la situation économique estbonne et 57% sont convaincus qu'elle va encores'améliorer ; 80% sont satisfaits du fonctionne-ment de la démocratie en Algérie, soit bien plusque les 57% pour l'ensemble de la région. 57% despersonnes interrogées trouvent que suffisammentd'informations sont disponibles sur l'UE et 43%déclarent qu'elles sont faciles à comprendre.Des fiches d'information résumant les conclusionsdu baromètre du voisinage de l'UE ont été pu-bliées en même temps que les rapports de suivi2012 des pays couverts par la Politique euro-péenne de voisinage (PEV). Pour l’Algérie, il n’ya pas eu de rapport de suivi car aucun plan d'ac-tion de la PEV n’est en vigueur. Pour autant, laCommission européenne relève concernant l’Al-gérie que “les relations bilatérales se sont consi-dérablement améliorées depuis 2011”.

MEZIANE RABHI

PROSPECTIVE ET STATISTIQUES

Les notes de conjoncture confiées au secrétariatL

’unité de gestion du programme d’appui à lamise en œuvre de l’accord d’association entrel’Algérie et l’Union européenne (UE), gérée par

le ministère du Commerce, continue ses opérationsde jumelage avec les institutions algériennes. C’est autour du secrétariat d’État chargé de la Prospective etdes Statistiques (SEPS). La première phase de cette action consiste à établirun audit sur le processus d’élaboration de la note deconjoncture et évaluer celle-ci au regard des standardsinternationaux requis dans ce domaine. Les experts ont, en outre, présenté l’expérience eu-ropéenne en matière de production des notes deconjoncture. Ils ont examiné, aussi, les techniques decollecte et de préparation des données ainsi que leuranalyse et le processus de rédaction de ce type de do-cuments. Au cours de la deuxième phase, les experts

et les représentants du SEPS procéderont à la miseen œuvre des recommandations de la premièreétape et définiront et rédigeront d’un commun ac-cord une fiche d’un projet de jumelage, dont l’objectifgénéral est l’appui à la création d’un observatoire dé-dié à l’étude et la compréhension des phénomènesconjoncturels et la production de la note de conjonc-ture. Le but des initiateurs de ce projet est d’arriver à la pu-blication par le SEPS d’une note qui répond aux cri-tères admis en la matière du point de vue de la ré-gularité, la fiabilité des informations et d’analyse.Quatre grands axes d’intervention ont été identifiésà ce propos. Il s’agit d’améliorer les données recueilliespour les analyses conjoncturelles, renforcer les ou-tils d’analyse. Il est également question d’améliorerles capacités d’analyse macroéconomiques… Cette

mission, faut-il le rappeler, est composée de spécia-listes européens et algériens. Cet appui s’inscrit, dansle cadre de la mise en œuvre de la politique généra-le du gouvernement qui attribue au SEPS, l’organi-sation et le renforcement du système statistique na-tional et la production d’une note de conjoncture quidoit devenir un des instruments de prise de décisionsur le plan économique. L’opération se réfère aussi auxdispositions de l’accord d’association notamment danson article 64 relatif à la coopération dans le domai-ne des statistiques. Le but c’est d’assurer la comparabilité de l’utilisationdes statistiques entre autres sur le commerce exté-rieur, les finances publiques, et la balance des paie-ments, la démographie, les migrations, les transportset les télécommunications.

B. K.

ÉCHANGE CULTUREL ALGÉRO-US

L’ambassade desÉtats-Unis à Algeroffre un planétariumà l’association Sirius■ Un planétarium a été offert àl’association Sirius de Constantinepar l’ambassade des États-Unis.Cette donation est un projetscientifique et a pour objectif derapprocher la population del’astronomie via la cosmo-caravane. La caravane scientifiqueest un projet qui compte unplanétarium et des projetsscientifiques. Le projet a coûté 30000 dollars. “Cette initiative est unsigne d’amitié entre les deux pays.La donation est la première dugenre pour nous. Avec ce projet,nous ambitionnons d’aider lessciences et faire connaître notreculture”, souligne Henry S. Ensher,ambassadeur des États-Unis enAlgérie.De son côté, le président del’association, M. Memouni, déclarequ’“avec le planétarium, nousvoulons démocratiser l’astronomiepour les populations les plusreculées du pays. Grâce à ce projet,nous allons sillonner tout l’Estconstantinois. Nous allons visiterdes écoles et des zones enclavées”.“Nous allons commencer par l’estdu pays car nous sommes uneassociation régionale. Nous allonstenter de visiter une école ou uneville toutes les deux semaines”,explique le président del’association. L’hôte del’ambassade US fait savoir quecette expérience sera l’occasion defaire naître et de découvrir destalents chez les jeunes.

D. S.

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Vendredi 26 - Samedi 27 avril 2013

8LIBERTE

L’actualité en question

Nul ne veut appliquer la décision de la justice dans l’affaire Ezzerga.

L’INTRIGANTE AFFAIRE EZZERGA À HYDRA

Qui est derrière la non-applicationdes jugements de justice ?

Les affaires d’escroquerie dans le domaine de la promotion immobilière se suivent mais ne se ressemblent pas.Celle qui va suivre traîne depuis seize ans et sa particularité réside dans le fait que le jugement rendu par

la justice en 1997 peine à trouver son application en faveur de 17 familles qui attendent toujours d’occuper en toute légalité leurs logements.

La genèse de cette affaire remonte à la findes années 80 quand un promoteur (A.H.) lance une offre pour la constructionde logements promotionnels à la cité El-Djamila, dans la commune d’Hydra,juste au niveau du carrefour Paradou.

Denrée rare, le logement n’est jamais de trop en Al-gérie. Des souscripteurs se bousculent donc au por-tillon, ce qui est une aubaine pour le promoteur dé-veloppant du coup un gros appétit. Le sans-scru-pule n’hésite pas à vendre, par le biais de contratsde réservation sous-seing des appartements à plu-sieurs familles en même temps. Les bénéficiaires serendent toutefois compte de l’arnaque et décident,en se scindant en deux groupes, d’intenter une ac-tion en justice, pour le premier de récupérer inté-gralement les sommes d’argent versées et pour lesecond la concrétisation de l’achat de leur logementpar acte notarié authentique enregistré et publié àla conservation foncière. Entre-temps, le promo-teur indélicat a préféré mettre les voiles versd’autres cieux, laissant derrière lui une situation in-extricable. Intervient alors une autre étape, aussicompliquée que défavorable pour la moitié des fa-milles souscriptrices : le premier groupe passe à l’ac-tion en cassant les verrous des appartements et oc-cupe les lieux. Pourtant ces familles ont obtenu parjugement la récupération des sommes versées et lacondamnation du promoteur indélicat à une pei-ne de prison. Quant aux familles composant ledeuxième groupe, elles finiront aussi par avoir gain

de cause par des décisions définitives, d’abord parle tribunal de Bir-Mourad-Raïs puis par la cour d’Al-ger ordonnant l’expulsion des “indus occupants” (co-pies des jugements en notre possession). Une dé-cision que les plaignants attendent de voir appliquéedepuis seize ans. Trois de leurs représentants quenous avons rencontrés ont exprimé le désarroi deces familles qui ne savent plus où s’adresser et quiveulent surtout savoir qui se cache derrière “le ver-rou d’application” mettant à bas leurs espoirs.“Nous ne sommes plus au stade de qui a raison. Lajustice a tranché en notre faveur et nous ne de-mandons pas plus que l’application du jugement”, diral’un d’eux, ajoutant qu’il a été entendu par l’adjointdu procureur général d’Alger à ce sujet, un rendez-vous resté sans suite. “En revanche, une décision aété exécutée rapidement en faveur d’un ancien mi-nistre”, dira un autre. Dépité, ce dernier confie qu’onlui aurait même dit que “tant que Bouteflika est pré-sident, vous ne récupérerez pas vos appartements”.Le Président irait-il jusqu’à s’immiscer dans une ba-nale affaire de logement ? Ce qui est certain, c’estque cette affaire s’étire en longueur dans un tunneldont on ne voit pas le bout. Le plus désolant, selonles plaignants, c’est de constater que “certains ap-partements sont loués chaque année à des sociétés,prouvant si besoin est, que les occupants ne sont pasdans le besoin et qu’ils possèdent d’autres propriétés”.Nos tentatives d’en savoir plus sur cette affaire no-tamment auprès de la cour d’Alger sont restéesvaines.

ALI FARÈS

LA DÉCISION A ÉTÉ PRISE À L’ISSUE DE LA RENCONTRE DES SYNDICATS À GHARDAÏA

“Rassemblement millionnaire” dans le Sud L

es fonctionnaires et travailleurs du Sud etdes Hauts-Plateaux sont décidés, cette fois-ci, à arracher coûte que coûte leurs reven-

dications. Loin de faire fléchir les contesta-taires, le silence des pouvoirs publics ne fait quejeter de l’huile sur le feu et augmenter leur dé-termination à aller jusqu’au bout d’un combat quin’a que trop duré. Les résolutions adoptées à l’is-sue de la rencontre, mercredi dernier, des syn-dicats qui mènent la fronde dans ces régions vontdans le sens de la radicalisation du mouve-

ment. Et pour ce faire quoi de mieux que de sedoter d’un bureau de coordination entre lessyndicats de la Fonction publique des zonesconcernées. Les six syndicats Snapest, Unpef,SNPSP, SAP, Snapap et Cnes comptent ainsimieux rebondir dans les prochaines semaines. Leton sera donné, plus exactement maintenu, parla poursuite de l’action initiale de trois jours degrève par semaine (lundi, mardi et mercredi). Puisà partir de la semaine suivante, soit le 5 mai pro-chain, les journées de débrayage seront portées

à une semaine de grève renouvelable. La ren-contre de Ghardaïa prévoit, également, la tenued’un rassemblement régional millionnaire dontle slogan est “Pour la restitution des droits spoliésdes personnels de la Fonction publique des régionsconcernées”. Les syndicats réitèrent leur “appel endirection du gouvernement, qui doit assumerl’entière responsabilité des conséquences éven-tuelles de sa lenteur, pour l’application des lois etla satisfaction immédiate des revendications dansleur globalité et non en partie”. Les établissements

spécialisés et les Directions de l’action sociale etde la solidarité ont été largement paralysés parle mouvement de débrayage observé par lestravailleurs affiliés à l’UGTA. Selon la Centralesyndicale, le suivi a atteint les 100% dans certaineswilayas. Les travailleurs revendiquent la révisiondu statut particulier et du régime indemnitairedes corps communs, intégration des contractuels,la médecine du travail et la partialité de l’admi-nistration.

MALIKA BEN

Un bus de transport universi-taire, assurant la navette entrel’université de Tizi Ouzou et la

localité de Larbaâ Nath Irathen, afailli provoquer une véritable catas-trophe durant le milieu de la semaineécoulée. Ce bus à bord duquel setrouvait une cinquantaine d’étudiantsa dérapé près du village Adeni et a faillifinir sa course dans les eaux du barrage

Taksebt. Les occupants du bus n’ont dûleur salut qu’à un olivier que le busavait percuté au moment où il a quit-té la chaussée, sur la RN15, pour en-tamer sa chute. Une grosse paniques’est emparée des étudiants qui ontéchappé de justesse à une véritable ca-tastrophe. Si des dégâts ne sont, fortheureusement, pas enregistrés, cet ac-cident relance, à juste titre, le débat sur

la qualité du transport universitairedans la wilaya de Tizi Ouzou où le parcde transport est constitué majoritai-rement de bus vétustes qui mettentchaque jour en danger des dizaines demilliers de vies humaines. Sur cepoint, il y a lieu de rappeler que durantl’année 2010, la direction des œuvresuniversitaires avait tenté d’imposerl’usage de bus neufs dans son cahier

des charges de la sous-traitance dutransport universitaire mais les auto-rités locales, comme à leur habitude,ont vite fait de reculer et de céder de-vant le mouvement de protestation en-clenché par les transporteurs privés quitenaient coûte que coûte à imposerleurs vétustes bus qui constituent unvéritable danger de mort sur les routes.

S. LESLOUS

UNE CATASTROPHE ÉVITÉE DE JUSTESSE SUR LA ROUTE DE LARBAÂ NATH IRATHEN

Une cinquantaine d’étudiants ont failli périr dans un accident

Un accident mortel est survenu dans la nuit demercredi à jeudi à El-Oued, faisant 4 mortsdont deux agents de la Protection civile.

Selon cette source, le drame a eu lieu à la suite d’unecollision entre une ambulance de la Protection ci-vile et un camion semi-remorque au niveau de la rou-te reliant les localités de S’til à Oum Thiour. L’am-

bulance transportait une femme en période d’ac-couchement en compagnie d’une proche, vers la ma-ternité d’Oum Thiour. La femme enceinte a trouvé la mort sur place avecdeux éléments de la Protection civile alors qu’uneautre femme accompagnant la femme enceinte estégalement décédée plus tard après avoir été évacuée

dans état critique à l’hôpital Djilali-Ben-Omar d’El-Oued. Selon les mêmes sources, la cause du drameest due à l’excès de vitesse du camion, ce qui a em-pêché son chauffeur de maîtriser son véhicule.

S. MOHAMED

ACCIDENT DE LA CIRCULATION

4 morts à El-OuedLE NOUVEAU SYNDICAT LANCE SA PREMIÈRE ACTION

Les communaux en grève le 29 avril■ Fraîchement installé suite à ladémission des membres dusyndicat Snapap, le collectif destravailleurs des communesannonce sa première action deprotestation. Une grève de troisjours à compter du 29 avril pourfaire aboutir des revendicationsqui datent de 2010, souligne lecommuniqué du collectif. Etd’énumérer certains points :réintégration de tous lessyndicalistes suspendus ;intégration des contractuels ;révision du statut particulier descorps communs, ouvriersprofessionnels et chauffeurs ;respect du droit à l’exercicesyndical et la prime de guichet etde délégation de signature. Il y alieu de signaler à propos de cettedernière doléance que l’union dumême secteur affiliée au Snapap-Felfoul a révélé, il y a quelquessemaines, que la satisfaction decette revendication est en phasede finalisation.

M. B.

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pre

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Une dernière mouture de l’avant-projet de laConstitution tunisienne a été présentée mer-credi dernier à un groupe d’experts tunisiens.

L’annonce du parachèvement de ce document est pré-vue pour ce week-end, selon le président de la Consti-

tuante, MustaphaBen Jaafar. Mais enattendant, la polé-mique enfle déjàentre la majorité au

pouvoir et l’opposition sur plusieurs points de litigesen relation, entre autres, avec l’aspect consensus, lerégime politique et les prérogatives du chef de l’É-tat. “La nouvelle Constitution tunisienne sera parmiles meilleures au monde”, a estimé M. Ben Jaafar, lorsd’une conférence de presse, ajoutant que ce documentsuprême de l’État tunisien “sera celui de tous les Tu-nisiens”. Dans le même temps, l’opposition prévientqu’il s’agit d’un projet qui sert les intérêts d’un par-

ti bien précis, faisant allusion au parti islamiste En-nahdha, majoritaire au pouvoir. Selon le rapporteurgénéral de la Constitution, Habib Khedher, les dou-blons ont été supprimés, des textes harmonisés et desarticles ajoutés.“Nous pourrons à ce moment-là, a-t-il ajouté, évoquerles articles qui font débat (...) et nous sommes en trainde faire en sorte que la Constitution soit consensuel-le pour éviter un référendum, qui reste au final unepratique démocratique.” Une forte divergence dansl’appréciation de l’aspect consensuel de l’avant-pro-jet de la Constitution est apparue entre les députésd’Ennahdha et M. Ben Jaafar, d’ un côté, et les re-présentants de l’opposition, de l’autre. Ces dernierspensent que ce projet ignore les droits de l’opposi-tion et favorise des prérogatives illimitées au Premierministre, au détriment du président de la République.Ce conflit est la résultante de la nature du régime po-litique qui sera adopté dans la nouvelle Constitution.

En dépit de l’accord initial de principe sur un régi-me mixte, la commission du pouvoir législatif, exé-cutif et des relations entre les deux n’a pas réussi àpréserver l’entente entre ses membres, notammentpour ce qui est des attributs du chef de l’État. Au-trement dit, l’avant-projet tel que présenté par le pré-sident de la Constituante stipule que le chef de l’É-tat est élu au suffrage universel et aura la préroga-tive de définir la politique étrangère, superviser la dé-fense nationale, proposer des lois, intervenir en tempsde crise et dissoudre l’Assemblée du peuple (l’actuelleassemblée Constituante). Parallèlement, les partis po-litiques participant au dialogue initié par le présidenttunisien n’ont pas abouti au consensus sur la ques-tion du régime politique avec un désaccord entre lesreprésentants d’Ennahdha qui, eux, défendent le ré-gime parlementaire, alors que le reste des partis sontfavorables à un régime mixte (présidentiel modéré).

I. O.

Vendredi 26 - Samedi 27 avril 2013

9LIBERTE

L’internationale

LA NOUVELLE RÉSOLUTION INSISTE SUR L’AMÉLIORATION DES DROITS DE L’HOMME

L’avertissement à demi-motde l’ONU au Maroc

Bien qu’ayant accepté de retirer leur projet de résolution prévoyant d’inclure le contrôledes droits de l’Homme parmi les missions de la Minurso, les États-Unis ont veillé

à ce que l’importance de l’amélioration de la situation soit soulignée dans le texte adopté.

Comme de coutume, leConseil de sécurité del’ONU a adopté, jeudi,une autre résolution surle Sahara Occidental,dans laquelle il a re-

nouvelé son appel à une “solution po-litique juste, durable et mutuellementacceptable qui permette l’autodétermi-nation du peuple du Sahara Occiden-tal”. Outre la prorogation du mandatde la Mission des Nations unies pourl’organisation d’un référendum au Sa-hara Occidental (Minurso) jusqu’au 30avril 2014, le fait nouveau dans cette ré-solution est que les membres de l’or-gane exécutif des Nations unies souli-gnent : “L’importance de l’améliorationde la situation des droits de l’Homme”au Sahara Occidental. Dans cette ré-solution, portant le numéro 2099/2013,le Conseil de sécurité de l’ONU a par-ticulièrement insisté, cette fois-ci, surla nécessité du respect par le Maroc desdroits de l’Homme des Sahraouis dansles territoires occupés du Sahara Oc-cidental, en appelant à “élaborer etappliquer des mesures indépendantes etcrédibles pour assurer le plein respect desdroits de l’Homme” des Sahraouis. Le Conseil de sécurité a accordé unegrande importance à cette question, enréitérant dans un autre paragraphe desa résolution la nécessité du “renfor-cement de la promotion et de la pro-

tection des droits de l’Homme au SaharaOccidental”. Ainsi, il enjoint au Marocde mieux respecter les droits de l'Hom-me au Sahara Occidental. Pour rappel,les États-Unis avaient d'abord pré-senté un texte qui, pour la premièrefois, chargeait la Minurso de “sur-veiller et de faire un rapport sur le res-pect des droits de l'Homme”, au granddam des Marocains. La proposition américaine défenduepar l'ambassadrice américaine à l'ONU,Susan Rice, était pourtant en cohérence

avec les pratiques onusiennes. La Mi-nurso est, en effet, la seule mission del'ONU n'incluant pas de volet sur lesdroits de l'Homme. Les Marocainsavaient réagi très vivement, allant jus-qu'à reporter sine die un exercice mi-litaire conjoint avec des soldats amé-ricains et faisant intervenir leur lobbyauprès du Groupe des amis du Saha-ra Occidental (États-Unis, Russie,France, Royaume-Uni, Espagne). Cé-dant à cette pression, Washington a re-noncé à inclure les droits de l'Homme

dans le mandat de la Minurso. Loin deconstituer une victoire pour la diplo-matie marocaine, la nouvelle résolutionest un avertissement en termes trèsédulcorés. Ceci étant, le Conseil de sé-curité a affirmé son “soutien résolu àl’engagement du secrétaire général et sonenvoyé personnel pour trouver une so-lution à la question du Sahara Occi-dental” et a appelé à “un rythme re-nouvelé et intensifié des réunions et aurenforcement des contacts”. Cet appel duConseil de sécurité vient en réactionaux appels de la communauté inter-nationale dont notamment le dépar-tement d’État américain et les ONG in-ternationales des droits de l’Hommequi ont dénoncé, à travers plusieursrapports, les violations de ces droits parles autorités marocaines par des pra-tiques de tortures, détentions arbi-traires et autres mauvais traitements in-fligés aux Sahraouis. Ces dénonciationsont aussi été confirmées par le dernierrapport sur le Sahara Occidental pré-senté le 8 avril au Conseil de sécuritépar le secrétaire général de l’ONU, BanKi-moon, dans lequel il a soutenu, entermes clairs, que la surveillance “in-dépendante, impartiale, complète etconstante de la situation des droits del’Homme au Sahara Occidental” de-vient plus que jamais une “nécessité pri-mordiale”.

MERZAK TIGRINE

FRANÇOIS HOLLANDE SOULAGÉ

L’ONU prend la suite de son intervention militaire au MaliL

e président français est soulagé :l’ONU va décharger sa maigretrésorerie en prenant le relais

des forces françaises dans le Nord-Mali.La résolution — mise au point par laFrance — a été adoptée à l’unanimitépar le Conseil de sécurité de l’Organi-sation des Nations unies jeudi, ouvrantla voie au déploiement de douze mil-le six cents Casques bleus au Mali dèsle 1er juillet. Satisfait, le locataire de l’É-lysée a dépêché son ministre de la guer-re, Jean-Yves Le Drian, au Mali, Nigeret Tchad pour préparer le retrait fran-çais qui n’en sera pas un dans les faits.En effet, le ministre est missionnépour faire accomplir le dernier chapitre

de la feuille de route française pour leMali, transformé en épicentre du Sa-hara sahélien. Yves Le Drian préparel’après-guerre à l’issue des opérationsmilitaires qui ont permis de démantelerles réseaux djihadistes qui occupaientle nord du Mali, mais qui ont gardé descapacités de nuisance. La France feint d’ignorer la complexi-té du problème rendue plus inextri-cable depuis le coup d’État de la jun-te dirigée par un capitaine, Sanogo,contre le président ATT. Une confusionqui a favorisé la proclamation de l’É-tat Azawad par des indépendantistestouareg sous la bannière du MNLA,lesquels, à leur tour, avaient été chas-

sés en juin 2012 par les djihadistes quiles ont remplacés jusqu’en avril 2013,lorsque les forces françaises ont ache-vé la reconquête d’Adrar des Ifoghas,aux frontières algériennes et nigé-riennes. Les Touaregs ont entre-tempschangé de position, en s’engageanteux aussi dans la lutte contre les re-paires djihadistes. D’ailleurs, sans leur collaboration, lesforces spéciales françaises n’auraientpas connu le succès qui leur est attri-bué. Paris, qui insiste pour qu’uneélection présidentielle ait lieu en juilletau Mali, exerce la pression sur les au-torités de Bamako afin qu’elles s’enga-gent résolument dans la restauration du

processus démocratique. À Gao, plusgrande ville du nord du Mali où il étaithier, Yves Le Drian a réuni les opéra-tionnels de l’intervention françaisepour peaufiner le passage de relais desforces françaises aux Casques bleus dela Minusma (Mission intégrée desNations unies pour la stabilisation auMali), qui va absorber la force de laMisma qui n’a pas vu le jour malgré lesgesticulations de la Cédéao. La Mi-nusma comprendra au maximum 11200 soldats et 1 440 policiers, dont desbataillons de réserve capables de se dé-ployer rapidement. Elle n’aura paspour mission la lutte antiterroriste,mais devra stabiliser les centres urbains

essentiels, particulièrement dans leNord, et empêcher un retour d’élé-ments armés dans ces zones. LesCasques bleus devront aussi protégerles civils, le patrimoine culturel etcontrôler le respect des droits del’Homme. Ils aideront également lesautorités maliennes à instaurer undialogue politique national, à organi-ser des élections libres, équitables ettransparentes, et à promouvoir la ré-conciliation avec les Touaregs duNord : tout un programme. Un repré-sentant spécial de l’ONU pour le Malisera nommé pour diriger la Minusma.

D. BOUATTA

Le Conseil de sécurité a prolongé le mandat de la Minurso jusqu’au 30 avril 2014.

D. R

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TUNISIE

Fortes divergences entre l’oppositionet la majorité au pouvoir

SAHARA OCCIDENTAL

L’Algérie satisfaitede la résolutiononusienne■ L’adoption jeudi par le Conseilde sécurité d’une résolution surle Sahara Occidental appelant àune solution politique “juste,durable et mutuellementacceptable en faveur del’autodétermination” du peupledu Sahara Occidental et à“l’amélioration de la situation desdroits de l’Homme” des Sahraouisdans les territoires occupés, a étéaccueillie avec satisfaction parl’Algérie.Dans une déclaration à l’APS, leporte-parole du ministère desAffaires étrangères, Amar Belani,a affirmé que “l’Algérie accueilleavec satisfaction l’adoption, cejour, par le Conseil de sécurité dela résolution sur le SaharaOccidental”. Il a ajouté quel’Algérie se réjouit del’engagement du Maroc et duFront Polisario à continuer àœuvrer sous l’égide des Nationsunies pour parvenir, à travers desnégociations directes, à unesolution qui pourvoie àl’autodétermination et saisitcette occasion pour renouvelerson appréciation aux effortsdéployés, à cette fin, par lesecrétaire général de l’ONU etson envoyé personnel,l’ambassadeur Christopher Ross.Amar Belani a notammentsouligné que l’Algérie se félicitaitde “la constance de l’engagementdes Nations unies et de lacommunauté internationale pourun règlement juste et durable,basé sur une solution politiquemutuellement acceptable devantpermettre au peuple sahraouid’exercer son droit àl’autodétermination,conformément aux principes etaux objectifs de la charte desNations unies, ainsi que desrésolutions de l’Assembléegénérale et du Conseil desécurité”. Poursuivant dans lemême ordre d’idées, le porte-parole du MAE a déclaré :“L’Algérie souligne la vigilancemanifestée par la communautéinternationale sur la question dela protection et l’observationeffective des droits de l’Homme auSahara Occidental et prend notede la nécessité d’un accès régulieret sans entraves pour lesmécanismes onusiens dûmentmandatés, les organisations et lesobservateurs étrangers des droitsde l’Homme.”En sa qualité de pays voisin,observateur du processus derèglement, l’Algérie continuerad’apporter sa contribution à ceprocessus de décolonisation quirelève de la seule responsabilitédes Nations unies, a affirméAmar Belani.

M. T./AGENCES

De notre correspondantà Tunis :IMED O.

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L’Office national des droitsd’auteur et des droits voi-sins (Onda) fête ses 40 an-nées d’existence, et célèbrela Journée mondiale de lapropriété intellectuelle (qui

coïncide avec le 26 avril), à travers unemanifestation inédite : le Salon natio-nal de Créativité, qui a ouvert sesportes, jeudi matin.Ce Salon, inauguré par Khalida Tou-mi, ministre de la culture, qui a pro-noncé un discours au stand de l’Ondaface à des artistes (entres autres Abdel-wahab Doukkali du Maroc, HouariBenchenet, Hassan Ben Zirari, etc.) età des élèves, se tient sous un chapiteau,comportant une cinquante de stands,à l’esplanade de Riadh El Feth. Et c’estpeut être la première fois que se mélan-gent autant de personnes, qui tra-vaillent certes dans le domaine de l’artet de la création, mais qui ne se rencon-trent pas forcément. On retrouve, dansce 1er salon (les organisateurs souhai-tent qu’il devienne une “tradition”) desmaisons d’éditions (Alpha, Casbah,Barzakh, Z-Link, etc.), des éditeurs demusique (Izem, Dounia éditions, AVM,Sunhouse, Belda, etc.), des institu-tions culturelles (comme l’Agence al-gérienne pour le rayonnement cultu-rel, ou encore l’Office national de la cul-ture et de l’information), des associa-tions, etc. Un véritable village artistiqueoù se croisent, s’expriment et se mêlentdifférentes expressions artistiques. Durant cette première journée, desélèves ont visité le salon, des breakdan-cers ont fait le show au niveau du standdes éditions Dounia, et des artistesétaient présents aux stands de leurs édi-teurs. Parmi ces artistes, la chanteuseSouad Asla, qui était présente au standdes éditions Izem, pour procéder à ladédicace de son album, “Jawal”. Has-na El Bécharia était également austand de même éditeur, pour dédica-cer ses deux albums, et pour rencon-trer son public. Au stand d’Izem, on re-trouve les nouveautés de cet éditeurbasé à Tizi Ouzou, mais qui est ouvertsur les différentes expressions musicalesalgériennes. De ses nouveautés, citons le dernierIdir, “Awin Ighilen” de Sahel, ainsi quele nouveau disque d’Ali Amran (quisera présent aujourd’hui au Salon pourle dédicacer), intitulé “Tizi n Leryah”.AVM propose également de la nou-veauté, avec le dernier opus de cheb Bi-lal, “Jek El Mersoul” de cheb Akil (quidédicacera son disque au salon, demainet après-demain), ou encore “LyameTbayane” de Madjid Hadj Brahim,neveu du “king” Khaled. Le DVD duone man show, “100% Bled” du talen-tueux humoriste Mohamed Khassani,gagnant du concours “Qahwet El Gos-to” (diffusé sur El-Djazaïria TV) estaussi disponible au stand de cet éditeur.Par ailleurs, ce 1er Salon de Créativi-té, qui a pour slogan “Générations-Dz

Solidaires”, est une belle opportunitépour l’Onda de toucher un plus largepublic dans son action de sensibilisa-tion sur l’importance du respect desdroits d’auteur et des droits voisins. Unebelle manière aussi de faire com-prendre au public que le piratage peutmettre fin aux carrières d’artistesconfirmés et stopper l’ascension dejeunes talents.

Kader Japonais en “guest”La veille, mercredi soir, et après la cé-rémonie officielle organisée au siège del’Onda, le premier concert des soiréesmusicales du Salon de Créativité, a eulieu à la salle Ibn Zeydoun (Riadh El-Feth). Ce concert a enregistré une af-fluence timide. La pluie a, peut-être, dissuadé les gensde sortir de chez eux, ou alors est-ce àcause du foot, puisque le Real Madridaffrontait en demi-finale de la Ligue desChampions le Borussia Dortmund.Mais l’hypothèse la plus plausible estque l’Onda n’a pas médiatisé son évè-nement, ou du moins, pas suffisam-ment. Les artistes qui se sont succédé sur scè-ne ont réussi à créer un lien avec lesspectateurs. Les jeunes talents ayantparticipé à la compilation “Hymne à laliberté” (un disque de reprises dechants patriotiques, réalisé à l’occasiondu Cinquantenaire de l’indépendancepar l’Onda, en partenariat avec AlgerChaîne III de la Radio algérienne), ontouvert la soirée. Ayoub Medjahed a in-terprété “Djazaïrana”, Kawthar Mezi-ti a repris “Dzaïr Tahya” (de Chérifa),Linda Blues a chanté “Min Djibalina”,Sadek Democratoz a mis le feu avec“Mawtini” (version reggae), et Chem-seddine du groupe Freeklane a revisi-

té “alayki mini salam”. Par la suite, Id-dir Salem, grand gagnant dans la caté-gorie chant du LaboraTour (organisél’été dernier par Alger Chaîne III), a en-chanté l’assistance avec sa voix sublime.Accompagné par un guitariste, il a in-terprété des morceaux de son répertoi-re, notamment “Akham”. Wlad Bambra, jeune formation crééeà la fin de l’année 2010, a ensuite rejointla scène, pour reprendre des mor-ceaux puisés dans le répertoire des Di-wane-Gnaoua. Ils ont revisité au tam-bour le morceau “Megzou”, avant d’in-terpréter, sur les airs du goumbri et deskarkabous, “Sidi Lyoum”, “Chalaba”, et“Salou nabina”. Après une brillante dé-

monstration, les Wlad Bambra cède-ront la scène à Kawthar Meziti, qui afait voyager le public, avec sa voix aé-rienne, les airs de sa guitare, et son in-terprétation sobre et tout en douceur.Le rythme reprendra de plus bellelors de la prestation du groupe Elwa-choul de Ghardaïa, mais c’est Kader Ja-ponais, nouvelle icône de la chansonraï, qui finira par enflammer l’assistan-ce. Accompagné par des musiciensde talent, Kader Japonais, véritablemachine à tubes, chantera ses titres lesplus connus, notamment “Jour aprèsjour” ou encore “Mama Mia”.En outre, les soirées musicales du Sa-lon de la Créativité se poursuivront jus-

qu’au 28 avril à Ibn Zeydoun. Le dernier spectacle, prévu le 29 avril,aura lieu à 19 heures à la salle El Atlasde Bab El-Oued (car le même jour, à 19heures, et à l’occasion de la Journée in-ternationale du Jazz, l’Aarc organise unconcert avec Karim Ziad), et sera ani-mé par les groupes Freeklane, Harmo-nica et Babylone (dont le titre “Zina”a dépassé le million de vues sur You-Tube), et Mohamed Lamine. Rappe-lons, enfin, que l’entrée est libre aux soi-rées, et que ce soir se produiront lesgroupes Jariste, Djermane, El Dey,ainsi que Nadir Leghrib, Yousra Cha-tila, Ayoub Medjahed et Hakim Salhi.

SARA KHARFI

COUP D’ENVOI DU SALON DE CRÉATIVITÉ À RIADH EL-FETH

L’Onda fait son printemps à 40 ans Ce Salon, qui se tient à l’esplanade de Riadh El-Feth (un chapiteau qui comprend une cinquantaine de stands), a été

inauguré officiellement, jeudi matin, par Khalida Toumi, ministre de la culture. La veille, dans la soirée, la salle Ibn Zeydoun(Oref) a abrité le premier concert des soirées musicales de ce Salon, qui se tient jusqu’au 29 avril.

MOIS DU PATRIMOINE À MÉDÉA

Le cavalier et le cheval à l’honneur■ Une exposition sur le cavalier et le cheval est organiséepar le musée public national des arts et traditions popu-laires de Médéa, à l’occasion de la célébration du mois dupatrimoine (18 avril-18 mai). Intitulée “le Cavalier algérien,l’art de la résistance”, l’exposition montre, à travers diffé-rents tableaux, les péripéties de l’histoire ayant favorisé larencontre de l’homme et de l’animal pour faire face aux in-vasions ennemies, dans les conquêtes et dans l’activité quo-tidienne. Le visiteur est convié à découvrir un pan impor-tant d’un héritage ancien, que les gravures et les peinturesrupestres font remonter à la période préhistorique (plus de2 000 ans avant J.C.). “Les Numides étaient aussi d’excellentscavaliers légers qui, armés de javelots et de boucliers, mon-taient leurs chevaux sans l’emploi du mors, de la selle et del’étrier. Ces qualités leur valurent d’être engagés par l’arméeromaine comme auxiliaires ayant joué un rôle déterminantdans la victoire de Rome contre Carthage pendant lesguerres puniques”, lit-on dans la présentation.L’Emir Abdelkader est connu pour avoir été un hippiatre re-nommé, ainsi que les autres chefs de la résistance algérien-

ne ont aussi tous été d’excellents cavaliers. Le cheval bar-be, qui est élevé en Algérie, est considéré comme un signede fierté chez les familles rurales, notamment celles desHauts-Plateaux où l’élevage équin existe toujours. Le che-val est un acteur important dans les différentes manifes-tations religieuses et sportives, dans la fantasia qui demeu-re une tradition équestre bien ancrée, ainsi que dans le mon-de du sport à travers les courses hippiques, les concours d’obs-tacles et les raids d’endurance.Le harnachement du cheval, une caractéristique de la pa-rade, est aussi mis en exergue car le métier artisanal quile soutient est resté plus ou moins dynamique dans noscontrées où on continue de confectionner du matériel d’ap-parat tel que les selles, les étriers, et du travail de maréchal-ferrant, etc.L’espace réservé à l’exposition montre aussi des tenues decavaliers empruntées à une association locale, composéesde pantalons larges, de gilets, de gandouras, de burnous,de chéchias, de turbans et de chapeaux, etc.

M. EL BEY

Vendredi 26 - Samedi 27 avril 2013

10LIBERTE

Culture

Des centaines de personnes, dont desétrangers, ont afflué, jeudi après-midi, versl’ancienne ville romaine de Mila, à l’occa-

sion de l’ouverture officielle du Mois du patrimoi-ne. Le site, remontant au IIIe siècle avant notre ère,abritera du 25 avril au 25 mai prochain les acti-vités culturelles retenues pour la célébration duMois du patrimoine à Mila, placé cette année sousle thème "le Patrimoine et la résistance". Plus d’une dizaine d’artisans, de peintres etd’établissements religieux prennent part à cerendez-vous annuel qu’ils animeront, quatre se-maines durant, par des expositions d’œuvres en

rapport avec le thème de la manifestation. Des objets artisanaux, utilisés dans les maquispendant la guerre de Libération, et des manus-crits, réalisés sous la domination coloniale par desélèves de zaouïas, entre autres, sont exposés ausite romain Milev, transformé à l’occasion en es-pace d’exposition à ciel ouvert. En effet, un attirail d’objets, des meules en grès,des tapis d’alfa, des braséros, des ustensiles de cui-sine en terre cuite et des outils agricoles datantde l’époque coloniale meublent l’exposition. “Cesobjets ont participé à la survie de nos valeureuxmoudjahidine pendant la guerre. Ils font parti, au-

jourd’hui, du patrimoine matériel de la résistan-ce”, nous dira l’animatrice de l’exposition. Poursa part, l’association de la zaouia Dar Echeikh, deSidi Khelifa, participe à la manifestation par l’ex-position d’un ensemble de manuscrits réalisés parses étudiants entre 1851 et 1930. Il s’agit d’exem-plaires du Saint Coran rédigés à la main par desélèves de ce prestigieux établissement religieuxqui a joué, faut-il le souligner, un rôle extrême-ment important pendant l’occupation française.Pas moins de 43 manuscrits, dont un datant del’année 1851 et les autres remontant à l’année 1930,sont exposés au public. “Ces Corans ont été rédi-

gés par des élèves de la zaouia Dar Echeikh. Al’époque où l’administration d’occupation françai-se poursuivait son chimérique projet de faire de l’Al-gérie une terre française, nos étudiants s’affairaient,avec des moyens rudimentaires, à transcrire le Co-ran et à le diffuser pour préserver l’identité natio-nale”, nous dira le président de l’association de lazaouia. Signalons que la manifestation connaîtra, égale-ment, la production de nombreuses troupes dechants folkloriques et des exhibitions équestresdonnées par une escouade de cavaliers locaux.

KAMEL BOUABDELLAH

MOIS DU PATRIMOINE À MILA

Le site romain Milev renoue avec le public

Inauguration par Mme Toumi du Salon de Créativité de l’Onda. Kader Japonais,une énergie incroyable sur scène.

Zeh

ani/Lib

erté

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Vendredi 26 - Samedi 27 avril 2013

11LIBERTE

Culture

Le deuxième séminaire in-ternational sur la littéra-ture maghrébine d’expres-sion française, qui porté,cette année, sur une ré-flexion autour de l’œuvre

de Driss Chraïbi (Maroc), AminZaoui et Rachid Boudjedra, a pris finmardi soir, après deux jours de débats,de réflexions, d’échanges fructueux etparfois houleux. Si les échanges entreuniversitaires et chercheurs conver-geaient et divergeaient, les débatsont eu lieu dans la sérénité, commele relevait si bien une intervenante. Les conférences et interventions, no-tamment celle du docteur RachidRaïssi (université de Ouargla) intitu-lée “Esthétique des interactions etpoétique du fragment”, ainsi que cel-le du docteur Christine Belakhdar(Allemagne) intitulée “Stratégie scrip-turale chez Amin Zaoui”, ou encorecelle de Redouane Aïssani et SadekAouadi qui ont traité, respective-ment, de l’œuvre de Rachid Boudje-dra et de la question de la forme dansle roman maghrébin d’expressionfrançaise, ont capté l’attention et l’in-térêt des présents. D’ailleurs, signalons ici que lesmembres de l’assistance n’étaient pasforcément de formation littéraire.Un bon nombre d’entres eux sont éga-lement venus des universités des wi-layas limitrophes (Sétif, Biskra, OumEl-Bouaghi, Khenchela). A ce propos,Fodhil Dehou, vice-recteur de l’uni-versité de Ouargla, et qui a présidéune séance lors de ce séminaire, a dé-claré : “Nous pouvons, avec ce poten-tiel, faire de Batna une capitale régio-nale de la littérature. Le premier sémi-naire était un ballon de sonde, qui nousa permis cette fois de prendre en char-ge quelques erreurs et bavures de jeu-nesse.” Le séminaire a été clôturé parAbdeslam Dif, Doyen de la faculté deslettres et des langues de Batna. Par lasuite, M. Dehou, membre du comi-té rédacteur des recommandations,s’est chargé de leur lecture. Le comité a appelé à ce que les orga-nisateurs de ce séminaire veuillent àsa périodicité. Ils ont également de-mandé la publication des actes de ceséminaire. Ce comité rédacteur a également re-levé le fait que l’implication des mai-

sons d’édition joue un rôle capitaldans la réussite d’un tel évènement.D’ailleurs, l’implication d’un éditeurlocal, Guerfi en l’occurrence, montreque tout peut se faire à un niveau lo-cal, sans avoir à chercher des impri-meurs étrangers, par exemple. Lesmembres du comité ont appelé les or-ganisateurs à envisager, pour l’avenir,d’inviter des écrivains et universitairesd’Afrique subsaharienne, et pour-quoi ne pas songer également à uneprésence méditerranéenne. Le chef dedépartement de français de l’univer-sité El-Hadj-Lakhdar de Batna, M.Kahlat, a dressé pour nous un pré-bi-lan, en estimant : “Je suis amplementsatisfait de ce séminaire. Nous avonsbeaucoup appris de la première édition,et nous nous sommes améliorés. Ce quiimporte à présent, c’est de passer àl’écrit. C’est ce qui me semble très im-portant. Il y a l’établissement Guerfi quia exprimé sa disposition à nous accom-pagner. Car ce n’est plus possible de res-ter dans l’oral et l’oralité.”

“Nous voulons lire” !Notre interlocuteur nous annonceraégalement que “nous avons déjà dé-cidé, et à l’unanimité, de la thématiquedu prochain rendez-vous, prévu pourle mois de novembre 2014”. Du côtéde Batna, on s’accorde à dire, et ce n’estpoint exagéré, que ce séminaire a étéune réussite. Cette réussite tient enplusieurs points. En premier lieu, le

choix de la thématique de ce séminai-re, et les axes de réflexion qui ont por-té sur trois écrivains, qui ont pourpoint commun, entre autres, la sub-version, la fascination pour l’oralité etl’imaginaire maghrébin. La poétiqueet l’esthétique tiennent une place pri-mordiale chez trois auteurs. Ce sémi-naire est réussi parce qu’il y a peu detemps, on n’imaginait pas un face-à-face auteurs/lecteurs/critiques/édi-teurs, etc. La ruée vers l’amphithéâtre pour as-sister aux communications, maisaussi la prise d’assaut de la librairieGuerfi où a eu lieu la séance de dédi-cace des romans d’Amin Zaoui, n’estautre qu’un indice indicateur. “Nousvoulons lire”, semblaient nous dire leshabitants de Batna et des wilayas li-mitrophes qui ont pris part à ce sémi-naire. Cet engouement du public témoignede l’intérêt que porte les étudiantspour la littérature algérienne et magh-rébine, et sort les lecteurs du cliché etde la stigmatisation, selon lesquelsl’étudiant ne lit pas et refuse de lire.“Le lecteur manifeste un intérêt pource qui l’intéresse. On ne peut pas obli-ger les gens à lire ce que nous croyonsêtre bons pour eux. Le choix de la thé-matique est pour beaucoup dans laréussite de ce séminaire, ainsi quel’implication des étudiants, puisqu’ilsont pris cette rencontre comme un car-refour, mais également comme un

podium sur lequel ils se sont expriméset ont montré leurs capacités et apti-tudes”, nous fait remarquer un univer-sitaire. Le directeur général des éditionsExovisions (maison d’édition basée àLimoges en France, qui participe à ceséminaire pour la deuxième fois), M.Benidir, qui était chargé de l’organi-sation et de la mise en place du plande travail et de communication, a es-timé que les choses se bien déroulées.Pour sa part, l’étudiant Annis nous aexpliqué que “le débat contradictoireest la meilleure façon d’avoir un pro-duit de qualité. La voix unique n’a ja-mais rien donné et ne donnera rien.Nous avons assisté à un débat d’idées,et je vous avoue que je suis très satis-fait. Pourvu que ça continue et leplus souvent possible”. Meriem, éga-lement étudiante, a souhaité qu’àl’avenir, les organisateurs de ce sémi-naire “réfléchissent, sérieusement, àimpliquer davantage les étudiants,même pour des interventions, notam-ment pour ceux qui sont en fin de cycleou qui se distinguent lors de leurs sou-tenances ou mémoires”. Batna a vécu des journées de débatsd’idées et d’échanges de qualité, pour-vu que de belles initiatives, comme ceséminaire, se durent et se multi-plient. En attendant, Batna conti-nuera de lire, d’aimer les livres et leursauteurs.

RACHID HAMATOU

Belle initiative que celle de l’Assem-blée populaire communale(APC) de Boudjima, dans la daï-

ra de Makouda à l’ouest de Tizi Ouzou,qui vient d’organiser -en collaborationavec l’association “Un livre, une vie”, leséditions Passerelle, le Haut commissa-riat à l’amazighité (HCA), l’APW de TiziOuzou et les associations Anza,ACABM et LACD- le premier Salon dulivre à Boudjima. Une activité qui s’ins-crit dans le cadre de la Journée interna-tionale du livre. Ce salon, organisé les 23 et 24 avril, avu la participation de plusieurs maisonsd’édition et de conférenciers. Organiséà la Bibliothèque communale, ce salon,premier du genre dans une localité àTizi Ouzou, a accueilli un atelier d’ani-mation, encadré par la Ligue des arts ci-nématographiques et dramatiques, ain-

si que des expositions diverses, notam-ment, une sur le patrimoine de l’eau enAlgérie et en Méditerranée, organiséepar l’AERA-ED (association de ré-flexion et d’échange dans le domaine del’environnement). Mardi dernier, You-cef Merahi, du HCA, a animé uneconférence portant sur l’écriture etl’édition en langue amazighe, suivied’une table ronde sur la lecture pu-blique, animée par Ousmer Ferroudjaet Hacène Metref. “Force est de consta-ter que nos jeunes ne lisent pas. Dans cecas, faut-il rester les bras croisés enadoptant une posture faite de résignationou ne faut-il pas plutôt se décider à trou-ver, au moins, des solutions locales ? Pource faire, quelles solutions, et quels serontles acteurs de ce vastes chantiers”, autantde questions auxquelles les conféren-ciers ont tenté de répondre. Mercredi

dernier, l’écrivain Rachid Mokhtari aanimé une conférence sur “Le roman al-gérien post-1988, personnages cher-chent fiction”. Pour l’auteur de “Nouveausouffle du roman algérien”, “deux per-sonnages cohabitent dans l’espace fiction-nel de la littérature algérienne. L’ancien-ne maquisard de la guerre de Libérationet le terroriste islamiste de la période qua-lifiée de décennie noire, restée ouverte”.Et de s’interroger : “Comment se signa-lent ces personnages ? Renvoient-ils auréel ? Opposent-ils deux périodes histo-riques et construisent-ils des symbo-liques?”. Cette conférence a été suivie par la pro-jection du documentaire “A chacun sonAlgérie”, de Caroline Philibert et LucThiébaut. Il s’agit “des mémoires compar-timentées de citoyens d’une ville deFrance sur la colonisation et la guerre

d’Algérie”. En outre, la bibliothèque deBoudjima vient de bénéficier d’unquota de 50 000 livres, offerts par l’as-sociation, établie en France, “Un livre,une vie”. Par ailleurs, le maire de Boud-jima, Smaïl Boukharoub, a estimé quece 1er salon est une occasion de rap-procher le livre des villageois : “Avant,ce genre d’activités étaient organiséesdans les grandes villes, comme le chef-lieude wilaya. Alors on a décidé, avec la réa-lisation d’une bibliothèque dans notrecommune, d’exploiter cet espace d’unemanière rationnelle et de rapprocher lelivre, mais aussi les éditeurs et les écri-vains de nos citoyens. Pour une premiè-re, le salon a connu une bonne influen-ce et la présence d’écrivains et d’artistescomme Rachid Mokhtari, Denis Marti-nez, Smail Ray, Youcef Merahi, etc.”.

KOCILA TIGHILT

FIN DES TRAVAUX DU 2e SÉMINAIRE INTERNATIONAL SUR LA LITTÉRATURE MAGHRÉBINED’EXPRESSION FRANÇAISE À BATNA

Maintenir la rencontre et luigarantir une plus large participation

Ce rendez-vous littéraire, qui a réuni des universitaires, des chercheurs, des étudiants, desécrivains et des lecteurs, a été une réussite, tant par le choix de la thématique que par la

qualité des intervenants, et le débat d’idées qui a eu lieu.

…SORTIR…Salon de Créativité de l’Onda■ Les éditions IZEM et AVM sontprésentes, du 25 au 29 avril prochain, àl'Esplanade Riadh El-Feth. EIlesorganisent, en partenariat avec LaCentrale des artistes, des séances deventes-dédicaces avec de nombreuxartistes algériens. Au Stand IZEM,aujourd’hui : Ali Amran ; demain :Mohamed Polyphene et Malika Domrane; le 29 avril : Abranis. Au Stand AVM,demain et après demain : cheb Akil.■ Ibn Zeydoun à 19h. Ce soir : concert deNadir Leghrib, Yousra Chatila, AyoubMedjahed, Hakim Salhi, et les groupes El-Dey, Djermane et Jariste. Demain :concert de Samir Toumi, Réda Doumaz,Hasna El- Bécharia, et les groupesChoughli et Caméléon. Entrée libre.Concerts■ Concert avec Libre Rap, Azzou, etAfrockaine, aujourd’hui, à 16h, à la salleEl- Atlas.■ Concert de Cheikh Sidi Bémol, ce soir, à20h30, à la salle Ibn Khaldoun.Théâtre ■ Représentation de la pièce, Ana, ayaliwa el-chitane, de l’association théâtraleBelliri de Constantine, aujourd’hui, à 16h,au Théâtre national algérienMahieddine-Bachtarzi.Ventes-dédicaces■ Mohamed Rebah présentera etdédicacera son ouvrage, TalebAbderrahmane guillotiné le 24 avril 1958(éditions Apic), aujourd’hui, à 14h30, à lalibrairie Kalimat (27, boulevard Victor-Hugo, Alger).■ Sarah Haidar dédicacera son roman,Virgules en trombe (éditions Apic),aujourd’hui, à partir de 14h30, à laLibrairie Générale (4, place Kennedy, El-Biar, Alger).Dîner culturel ■ La Mouette tours, agence de voyage etde tourisme organise un dîner culturel, cesoir à partir de 19h30, au restaurantRosmarin (7, rue Doudou-Mokhtar, BenAknoun, à proximité de l'ambassade del'Arabie Saoudite), avec l'écrivain ethomme des médias, Hamid Grine.Réservation au : 021 79 16 26 / 0557 24 6378. Formule: 2500 DA incluant dînercopieux + débat et échange avecl’écrivain.Tournée■ A l’occasion de la sortie de son nouvelalbum, Rabah Asma, sera en concert :■ Aujourd’hui, à 16h à la salle El-Mougar(Alger).■ Lundi 29 avril, à 18h, à la Maison de laculture Taos-Amrouche de Béjaïa.■ Mardi 30 avril, à 18h, à la Maison de laculture Ali-Zamoum de Bouira.■ Mercredi 1er mai, à 18h, à la Maison dela culture de Tébessa.■ Jeudi 2 mai, à 18h, à la Maison de laculture de Batna.■ Samedi 4 mai, à 17h, à la Maison de laculture de Souk Ahras.■ Mardi 7 mai, à 14h, à la Maison de laculture Mouloud-Mammeri de TiziOuzou.■ Jeudi 9 mai, à 20h, à la maison de laculture de Koléa.

Ham

atou

/Liberté

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LE LIVRE À L’HONNEUR DANS LES VILLAGES

Boudjima capitale du livre

Le séminaire a pris fin, mardi, après deux jours de débats et d’échanges.

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Les dernières intempéries qui sesont abattues sur le nord-ouestdu pays sont à l’origine de plu-

sieurs accidents de la route et d’in-nombrables inondations enregistrés unpeu partout dans la région. Duranttrois jours, de mardi en début de soi-rée à jeudi dernier, la population deSidi Bel-Abbès et ses environs a été pri-se de court par une violente pertur-bation atmosphérique inattendue, ac-compagnée de rafales de vent et despluies torrentielles et dont les cumulsont atteint localement les 70 mm. Cesviolentes averses qui se sont abattuessans interruption ont mis à nu les im-perfections et les malfaçons des réseauxd’assainissement et d’évacuation deseaux pluviales du chef-lieu de wilaya.Pour ces scènes de désolation, causéesfaute d’entretien et de maintenance desavaloirs, les services des APC et l’ONAont recensés 40 points noirs, à Sidi Bel-Abbès, Ras El Ma, Moulay Slissen etTénira. Ces derniers qui n’ont pas bé-néficié de beaucoup d’intérêt de la partdes services concernés ont fait l’objetd’intervention d’équipes d’entretienpour le désengorgement et le net-toyage des avaloirs. Cependant, selonles services de la Protection civile,

cinq accidents de la route, notam-ment des dérapages de voitures ont étéenregistrés, dans les communes deAïn El Berd et Sidi Lahcène et n’ontcausé aucun perte humaine, ni dégâtsmatériels. Par ailleurs, dans la ville deSfisef (39 km à l’est du chef-lieu de wi-laya), une cinquantaine de citoyens duvieux quartier Bouhend ont observé unsit-in devant le siège de la daïra pourréclamer leur relogement suite auxinondations de leurs habitations vé-tustes qui ont été endommagés par leseaux pluviales. A Mascara, coulées deboue, chutes de pierres, déracine-ments d’arbres, habitations inondées,oueds en crue, populations déplacées,routes barrées car devenues imprati-cables, chaussées éventrées, accidentsde la route ont été les conséquences destrès fortes chutes de pluie. En effet, demémoire de sexagénaire, jamais la ré-gion de Mascara n’a connu des préci-pitations d’une telle intensité avec desaverses ininterrompues 36 heures du-rant. Certes, aucune victime n’est à dé-plorer mais les dégâts causés sont trèsimportants avec des habitations inon-dées ayant engendré le déplacementdes populations notamment dans lesdouars relevant des localités de Ma-

mounia, Hacine, Mocta-Douz, Ti-ghennif, Ghriss, Froha, Maoussa et Sigpour ne citer que celles-ci. Dans lacommune de Mocta-Douz, plus de 200personnes dont les habitations ontété inondées ont été mis à l’abri par lespompiers dans des écoles réquisition-nées. En outre, des routes devenues im-praticables ont été fermées à la circu-lation notamment les tronçons Mas-cara-Hacine et Hacine-Mohamma-dia. Ces chutes de pluie sont à l’origi-ne d’une vingtaine d’accidents de la cir-culation qui ont fait 22 blessés dont cer-tains grièvement atteints et qui ont étéadmis dans les hôpitaux les plusproches. A Aïn Témouchent, et pour la seulejournée de mercredi, les différentes bri-gades de la Protection civile ont enre-gistré cinq accidents de la circula-tion, qui se sont produits sur différentsaxes routiers de la wilaya, faisant sixblessés dont certains grièvement at-teints. Les pluies diluviennes n’ont pasépargné les vieilles habitations quiont été inondées, provoquant des dé-gâts matériels importants nécessitantl’intervention rapide des agents de laProtection civile.

A. BOUSMAHA, M. LARADJ ET A. B.

DÉBAT

De la violence sociale au suicide d’un responsable

La presse a fait état du suicide, dans son bureau, du directeur de la réglementation et des affaires générales de la wilaya de Mascara (Drag). Suite à ce drame, le site "Algérie patriotique" a rapporté que le wali a été relevé

de ses fonctions.

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12LIBERTE

Contribution

INTEMPÉRIES À L’OUEST DU PAYS

Des accidents de la route et des inondations

Ce genre de drame est-il particulieret exceptionnel pour en faire étataussi largement ou parce que celas’est déroulé dans le siège de la wi-laya en sa qualité de cadre res-ponsable ? Sinon, combien de

cadres se sont suicidés sans voir leur acte susci-ter une curiosité d’ordre social ? Seulement une

ligne dans les “faitsdivers”. Le suicide,en Algérie, n’est pasun phénomène ex-

ceptionnel. Il n’est pas particulier à une catégo-rie. Il est, comme pour le diabète et les cardio-pathies, lié à l’hygiène de vie, au stress et à noscomportements quotidiens en privé et en public! Dans le cas de ce Drag, on a vite trouvé “l’ex-plication” et le “bouc émissaire” en la personnedu wali qui l’aurait “sévèrement blâmé” lorsd’une session de l’Assemblée. Si tel est le cas, etalors ? En quoi le wali est-t-il responsable ? Et sic’est lié à la personnalité du Drag, en quoi le waliest aussi responsable ? Et si c’était le wali, la vic-time du même acte, on suspendrait qui ? Il seraitvraiment stupide d’en imputer la responsabilitéà qui que ce soit sauf si on évolue dans l’oppor-tunisme. Le wali nie toute relation de cause à ef-fet avec ce suicide en affirmant même avoir debons rapports avec lui. Ce que confirme leP/APW selon la presse. En supposant qu’il y aitrelation de “cause à effet”, tentons cette spécula-tion :- Comment ce Drag s’est-il laissé dépendre du

“bon vouloir” du wali jusqu’à être “humilié” et selaisser croire qu’il peut décider de sa carrière ? Nepouvait-il pas répliquer et faire confiance à soi-même et à ses compétences ? Le compétent trou-ve toujours une issue à sa situation profession-nelle ! Au demeurant, avait-il toutes les capaci-tés et la volonté de le faire ? Se sentait-il dans undépit et une frustration qui lui ont fait croire à une

impasse, dont la seule issue serait de disparaître? Une foule de questions. Par son âge, 59 ans, c’est-à-dire à un an de la retraite, ces explications res-tent improbables, superflues.Ce wali a-t-il toutes les compétences requises pourgouverner une wilaya ?Si "oui", alors il est inconséquent de prendre à sonencontre une telle décision (le relever de ses fonc-tions). Est-ce parce que le drame s’est déroulé ausiège de la wilaya ? Et alors ? Ce serait une fuiteen avant, un manque de perspicacité que d’exi-ger ou de le relever de ses fonctions ! Quelle serala réaction des autres walis quand on sait que descas de suicide sont enregistrés souvent sur toutle territoire pour des motifs liés à la gouvernan-ce ? C’est quoi cet opportunisme des députés quitombent à bras raccourcis sur le wali pour l’évin-cer ! Et si le même drame s’était déroulé à l’APN,à la présidence de la République, dans un mi-nistère, on suspendrait qui ? Soyons raison-nables! Si "non", alors la responsabilité revient directe-ment à l’État au travers de ses décideurs qui fou-lent aux pieds toutes les règles permettant la sé-lection et le choix des responsables à tous les ni-veaux ! On les suspendrait aussi ?Reconnaissons que l’État - c’est-à-dire nous tous- manquons encore de volonté politique pourmettre fin à cette gabegie dans la gestion des com-pétences. Nous savons tous comment et pourquoisont désignés et évincés les responsables. Nousavons été autant acteurs que victimes. L'Algérie est, à notre sens, le seul pays qui "recycle"les incompétents en les "mutant" en cas de dé-faillances. Là est essentiellement le problème del’Algérie. Les postes de responsabilité sont cédésaux incompétents non pas par "erreur dans lechoix", mais consciemment par "copinage" et in-térêts. Il s'agit bien de maintenir les privilèges.L'essentiel pour nos responsables et de mettre àla tête un des leurs, quelles que soit ses capaci-

tés, quitte à le seconder par des compétents pouréviter le blocage. Ces derniers ne bénéficient depostes de responsabilité que dans certains secteursoù il est pratiquement impossible de faire au-trement. Nous l’avons constaté et… admis duranttoute notre carrière. Il n’y en a pas un qui ne sou-haiterait pas prendre la place d’un responsablepour avoir les mêmes pouvoirs et bénéficier desmêmes privilèges en l’absence de règles fermes.Même si un clan remplace un autre, la même at-titude est maintenue. Rien n’est encore fait pourmettre un terme à cette cupidité ! C'est là une des principales faiblesses de l'Algé-rie qui peut être à l'origine (la porte ?) de toutesles tentatives de déstabilisation. Si les ennemis del’Algérie y tentent encore, c'est grâce à cettefaille. Ils ne s'y aventureraient jamais s'ils savaientqu’elle était encadrée par des gens compétents. Il a été diagnostiqué que l’origine des maux re-latifs à la gérance des entreprises et des institu-tions, des ressources humaines et matérielles sesituent dans cette "rente" - objet de toutes lesconvoitises - issue des revenus pétroliers, dont lagestion reste problématique. Elle est la cause detoutes les rivalités et le frein à toutes les actionsvisant les changements structurels. Une rente quiest à la fois "bienfaitrice" et "corruptrice". Parceque la "rente" est contraire aux règles du marché,en s’opposant à l’acte de production, en annihi-lant l’effort, il se déroule une course folle et ef-frontée pour profiter à qui mieux mieux de cet-te "manne". Les systèmes rentiers ont toujours étéréfractaires à l’esprit d’initiative. Ces systèmes per-vertissent les consciences en encourageant lesconvoitises, la collusion, la paresse et l’incom-pétence. La pratique du pouvoir dans ces systèmess’établit suivant une approche avide et cupide.Leurs dirigeants le sont par favoritisme, d’où cet-te duplicité et cet esprit négligent et prédateur, gé-nérant des idées et comportements absurdes etabusifs.

Combien de cadres de valeur ont dû subir les piresabus dans le but de saper leur bonne volonté pardes incompétents amateurs des situationstroubles? Combien de cadres se sont désistés ouont refusé des responsabilités, car constatant qu’ilsservaient de faire-valoir ou de boucs émissaires? La majorité des cadres algériens ont été, plus oumoins, confrontés à ces genres de situations in-justes, souvent insolubles, à cause des connivencesqui poussent à la révolte, voire aux actions dé-raisonnables. Qui n’a pas subi l’injustice, la per-sécution, la mise à l’écart ? Qui ne s’est pas plaintà la tutelle, dénonçant les abus, mais sans suite?Qui n’a pas esté en justice son employeur ou pour-suivi lui-même par ce dernier ? Qui n’a pas étéabusivement licencié et défié par l’employeur d’al-ler "porter plainte"? Qui n’est pas passé par de pro-fondes déceptions ou n’a pas effleuré les troublespsychotiques du fait de la violence du milieu pro-fessionnel ?Au-delà des causes liées à la constitution des in-dividus, l’État, en Algérie, porte la responsabili-té des drames attachés aux conditions de travail,à la gestion des carrières, à la protection de l’in-tégrité physique et morale des travailleurs qui res-tent bien en deçà du niveau, malgré l’existence deslois. En Algérie, les compétences existent, et l’É-tat n’arrive toujours pas à leur offrir les conditionsde leur épanouissement et les mettre au servicedu pays qui ne peut qu’en tirer avantages et bien-faits. La solution reste celle adoptée par les paysqui ont réussi dans leur développement écono-mique et social, celle qui réhabilite le travail - quifait la promotion de l’homme - et non dans cetesprit rentier pervers qui supplante le travail etl’intelligence, accentue les contradictions, main-tient dans l’archaïsme. Le drame du siège de la wi-laya de Mascara entre dans le cadre de cette vio-lence sociale, auquel il faudra s’intéresser plushonnêtement et sérieusement.

D. A.

PAR DJERRAD AMAR

D.R

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Page 13: 6291

L’épineuse question des habitationsprovisoires est en passe deconnaître son épilogue à Mila, augrand bonheur de plusieurs cen-taines de familles concernées. Unecirculaire interministérielle impli-

quant les départements de l’Intérieur, des Fi-nances et de l’Habitat et de l’Urbanisme vientd’être adoptée, laquelle circulaire stipule l’octroid’une aide financière au profit des familles vivantdans des baraques afin qu’elles puissent construi-re un toit en dur. Le texte législatif en question,référencé 02 du 8 avril 2013, concerne les mé-nages occupant des logements en préfabriqué. Surle territoire de la wilaya de Mila, 426 familles vontprofiter des dispositions de cette circulaire in-terministérielle. En effet, selon la cellule de com-

munication de la wilaya, une aide financière d’unevaleur de 70 millions de centimes sera accordéeà l’ensemble des familles remplissant les condi-tions définies par ledit texte, lesquelles auront éga-lement accès à un crédit bancaire au taux d’in-térêt réduit. Notre source révèle que les maisonsen préfabriqué dans la wilaya de Mila remontentaux années 1980, qu’elles ont été attribuées à desfamilles sinistrées par les inondations pour ser-vir d’habitations de transit et qu’elles se trouventactuellement dans un état de vétusté et de dé-gradation avancée.Selon notre source, qui rapporte des propos duPremier ministre, les bénéficiaires de cette opé-ration pourront ériger leurs nouvelles habitationsen dur en lieu et place de leurs baraques actuelles.Cela est valable, faut-il le souligner, pour les fa-

milles occupant des logements en préfabriqué setrouvant sous l’autorité de l’OPGI. Pour les ba-raques qui relèvent encore de l’autorité des Do-maines de l’Etat, elles pourront, exceptionnel-lement, faire l’objet d’une action de cession auprofit de leurs occupants actuels, conformémentaux dispositions du décret n°83-375 du 28 mai1983, définissant les modalités et conditions devente des logements modulaires préfabriquésdans la région de Chlef. Quant à l’aide étatiquede 70 millions et l’accès au crédit bancaire, ils s’ap-pliquent, souligne-t-on, uniformément aux uneset aux autres. Soulignons que les 426 logementsen préfabriqué de Mila sont localisés dans lescommunes de Mila, Chelghoum-Laïd, Télegh-ma et Grarem-Gouga.

KAMEL BOUABDELLAH

RÉSORPTION DE L’HABITAT PRÉCAIRE À MILA

Une aide financière auxoccupants des baraques

Pas moins de 426 familles de la wilaya de Mila vont bénéficier d’une aide financièred’une valeur de 70 millions de centimes.

SÉTIF

Formation de 20 généralistes en nutrition infantile

LE DIRECTEUR GÉNÉRAL DE LA PROTECTION CIVILE À MILA

Simulation de sauvetage au barrage de Beni Haroun

Les locaux de l’institut MBI deSétif ont abrité jeudi une jour-née de formation en nutrition

pédiatrique organisée par le labo-ratoire Blédina et le service de mé-decine pédiatrique du CHU Saâd-na-Abdennour de Sétif au profitd’une vingtaine de médecins géné-ralistes s’occupant de la santé des en-fants des wilayas de Sétif et BordjBou-Arréridj. “Cette initiative or-

ganisée à l’intention des médecins desdeux secteurs privé et public est unepremière au niveau national. Laqualité de l’encadrement et desthèmes concoctés pour la formationainsi que l’attestation qui couronne-ra ce cycle de formation alternée quis’étalera sur plusieurs mois en té-moignent”, s’est réjouit le Dr A.Laouamri, conseiller en gastro-nu-trition infantile à Blédina.

Par ailleurs, les formateurs qui ontprocédé à la distribution de la char-te et du guide pratique de l’allaite-ment maternel ont insisté sur l’al-laitement maternel. Pour unemeilleure maîtrise de la nutrition in-fantile, les organisateurs comptentélargir l’expérience afin de toucherle maximum de médecins au niveaunational. De son côté, le Pr Bioud,chef de service de médecine pé-

diatrique du CHU Saâdna-Abden-nour, qui a présenté une commu-nication sur l’intérêt de la formationmédicale, nous a affirmé qu’aucunlait ne peut substituer le lait ma-ternel, cependant pour un complé-ment, le lait de substitution doit êtrechoisi avec un grand soin en étroi-te concertation avec le médecin.

F. SENOUSSAOUI

Le directeur générale de la Protection civi-le, Mustafa Habiri, s’est rendu, mercredi àMila, où il a assisté à la manœuvre effectuée

par des unités de sapeurs-pompiers, au large dubarrage de Beni Haroun. En marge de sa visite,Habiri a affirmé que le phénomène des noyadesdans les plans d’eau des régions de l’intérieur dupays ne cesse de prendre de l’ampleur et que lenombre de personnes mortes dans les puits et lesbarrages ces dernières années est plus qu’in-

quiétant. Sans donner de statistiques, ce res-ponsable affirme : “Le nombre de personnesnoyées dans les puits et les retenues d’eau de l’in-térieur du pays est de loin supérieur à celui enre-gistré sur les plages du littoral national.” Dans cesillage, le DG de la Protection civile appelle sesservices à plus de mobilisation et ordonne aux di-rections de wilaya où il y a des barrages d’eau àmettre en place des programmes de formation deplongeurs pour remédier à cette situation. Si-

gnalons que des hommes-grenouilles, venus de31 wilayas, ont participé, ce mercredi, à des exer-cices de simulation au large du barrage de BeniHaroun. La manœuvre, réalisée par 86 plongeurs,cadres et médecins de la Protection civile, aconsisté en le sauvetage de six personnes tombéesdans le lac du barrage, suite à un accident de lacirculation survenu sur le pont suspendu de l’ouedDib qui enjambe un flanc du barrage.

KAMEL B.

JIJEL

Célébration de la fête de la fraise■ La maison de la culture Omar-Oussedik aabrité, jeudi, la traditionnelle fête de la fraise.Cette manifestation a été marquée par laparticipation de 57 exposants (39 producteurset 18 pâtissiers professionnels). Venusnombreux assister à cette 9e édition, le public apu découvrir plusieurs variétés de ce fruit tantapprécié par les Jijeliens, telles que laCamaroza, Vantana, Naiad, Carmila, Condonga.Selon les responsables de la Chambred’agriculture, la wilaya de Jijel a connu unehausse considérable dans la production. Eneffet, cette dernière a enregistré 52 450quintaux de fraises en 2013, contre 48 000quintaux en 2012, ce qui a permis à la wilaya deJijel d’occuper la première place au niveaunational. Selon les informations recueillies surles lieux de l’activité, les communes réputéespour la production de la fraise sont Sidi-Abdelaziz qui occupe la première place enmatière de superficie réservée à ce fruit avec 74ha, suivie de la commune de Kheiri OuedAdjoul avec 53,2 ha, et puis en dernière positionles communes de Chekfa, El-Ancer, El-Kennar,Kaous et El-Aouana avec une superficieinférieur à 45 ha. Cette manifestation a étéégalement marquée par la présence deplusieurs pâtissiers qui ont tenu à exposer desgâteaux préparés à base de fraises. Cetévénement qui a pour but de mettre en valeurla production de la fraise à Jijel a été égalementcaractérisé par le concours du meilleurproducteur, le meilleur exposant, du meilleurpâtissier et enfin pour clôturer un prixd’encouragement pour la meilleure femmeproductrice de ce fruit.

MOULOUD SAOU

KHENCHELA

Un policier condamné à 10 ans de prisonpour avoir tenté de tuer son collègue■ Le tribunal criminel près la cour d’Oum El-Bouaghi a prononcé, jeudi une peine de dixannées de réclusion criminelle à l'encontred'un policier pour le chef d'accusation“tentative de meurtre”. L'affaire remonte aumois de juillet dernier lorsque le policier,originaire de Annaba, a tiré une balle visantson collègue, originaire d’El-Tarf, âgé de 30 ans.La victime se trouvait dans l’hôtel de police aucentre-ville de Khenchela, lorsque son collèguea fait usage de son arme de service (PA)atteignant la victime au cou. Transférée enurgence à l’hôpital Ali-Boushaba, la victime aété miraculeusement sauvée par le staffmédical et ses jours ne sont, à présent, plus endanger.

M. Z.

BISKRA

Saisie d’une cargaison de 2000 bouteillesd’alcool■ Des sources de la Sûreté de wilaya, nousapprenons qu’une cargaison de 2240 bouteillesd’alcool de diverses contenances a été saisiepar la brigade du 2e arrondissement lors d’unetournée nocturne. Un petit camion detransport circulant tard dans la nuit attireral’attention des policiers qui en inspectant levéhicule découvriront la marchandise quiallait être livrée. A bord du camion, deuxindividus âgés de 25 et 33 ans, le chauffeur etun convoyeur, seront mis en détentionpréventive pour transport de boissonsalcoolisées sans autorisation.

H. L.

GUELMA

Deux charlatans arrêtés■ La cellule de communication de la Sûreté dewilaya nous a adressé un communiqué danslequel elle fait part de la mise hors d'état denuire de deux individus âgés de 47 et 54 ans quiactivaient dans un local à la cité Seddiki, sur leshauteurs de la ville. C'est à la faveurd'informations et d'investigations que leséléments de la police judiciaire ontappréhendé ces deux hommes quis'adonnaient au charlatanisme et à la magienoire en faisant fi de la détresse de leursvictimes. En effet, ces deux “talebs” quirecevaient une nombreuse clientèle,notamment féminine, confectionnaient destalismans et des amulettes qui permettraientde résoudre ses problèmes, à savoir mariages,succès aux examens, retour d'un être cher,accès au travail et au logement, etc. Lespoliciers ont saisi des bibelots, du matérielspécifique au charlatanisme et une fortesomme d'argent. Auditionnés au siège de laSûreté de wilaya, les deux mis en cause ont étéprésentés devant procureur de la Républiqueprès le tribunal de Guelma qui a ordonné ladétention préventive du principal accusé et laliberté provisoire pour son compère pourexercice de charlatanisme.

HAMID BAALI

BRÈVESde l’Est

Vendredi 26 - Samedi 27 avril 2013

16LIBERTE

L’Algérie profonde

D.R

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Les maisons en préfabriqué sont occupées par des familles nécessiteuses depuis 1980 suite aux inondations qu’a connues la wilaya à l’époque.

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BLIDA

Arrestation d’un réseau de trafiquants Les éléments de la police judiciaire de Blida

viennent d’arrêter une bande de criminels de4 personnes. Leur arrestation a permis larécupération de deux pistolets, 29 cartoucheset 1/2 kilo de drogue. Pour rappel, ce groupe dedélinquants active entre les communes deBouarfa, Chiffa, Hay Drioueche et le centreville de Blida. C’est suite à une informationqu’une enquête a été ouverte par la policejudiciaire. Après identification et filature, lespoliciers mettent la main sur le chef de labande possession de 400 g de kif et unesomme d’argent de 5 880 DA. Passé auxaveux, le délinquant dénonce les troiscomplices. L’enquête reste ouverte par leséléments de la brigade de recherche etd’investigation de Blida jusqu’a laprésentation des ces criminels devant lajustice. K. FAWZI

AÏN DEFLA

Le directeur d’Actel décède Le vol d’un montant de 15 millions de

centimes au sein de l'agence commerciale dela ville d’Aïn Defla depuis deux semaines asuscité bien des interrogations dans la région.Selon nos sources, l'un des proches dudirecteur aurait été accusé par certainsservices DOT (direction des opérations deTélécommunication), chose qui auraitvraisemblablement affecté le moral dudirecteur de l'agence en question. Il est décédédans la nuit de jeudi à vendredi.Selon une source d'Algérie Télécom de AïnDefla, trois employés ont été sanctionnés parla direction suite au vol perpétré dans laditeagence. À l'heure actuelle, on ignore si ledirecteur de l’Actel en la personne M.Hachoud Benali, âgé de 57 ans, originaire de laville d’El Attaf aurait subi des pressions de lapart de ses responsables ou bien s’il s’agitd’une mort naturelle, indiquent nos sources.Une enquête a été ouverte par les servicesjudiciaires de la wilaya d’Aïn Defla pourdéterminer les causes du vol. Contactés parnos soins, un cadre de ce secteur s'interrogesur l'absence au XXIe siècle d’une cameravidéo dans cette agence principale quipourrait lever l’équivoque. Notons que le DOTde la wilaya est en poste à Aïn Defla depuis2005. B. BOUZAR

M’SILA :

Un paysan meurt électrocuté à MagraUn homme de 42 ans, est décédé en fin de

semaine, à El Guechaïche, dans la communede Magra, après avoir été électrocuté. Lemalheureux, répondant aux initiales de Dj. K.,est décédé sur place au moment où il voulaitréparer le moteur d’une pompe immergéedans un puits. La nouvelle s’est répandue telleune traînée de poudre et a vite fait le tour deslocalités avoisinantes. La dépouille mortelle aété évacuée vers la morgue de l’établissementhospitalier public de proximité de Magra parles éléments de la Protection civile. Parailleurs, une enquête a été aussitôt ouvertepar les services de sécurité compétents.

CHABANE BOUARISSA

TAMANRASSET

Un enfant de 9 ans mort par noyadeUn enfant de 9 ans s’est noyé dans un

bassin, mercredi soir, au quartier Adriane. Desources sûres, nous apprenons que la victime,O. El Bekaï, était en compagnie de son frèreaîné et a profité de l'absence de la mère,occupée, pour s'approcher, non loin dudomicile parental, d’un bassin de 3 mètres deprofondeur creusé par la société des travauxpublics, Cosider lors de la réalisation du projetde réhabilitation du réseau d’alimentation dela ville de Tamanrasset en eau potable.L’enfant qui aurait échappé à la vigilance deson frère s’y est noyé en voulant nager.Malgré l'arrivée rapide des secours et lesefforts entrepris par ses proches, l’enbfant n’apu être ranimé. La famille de la victimeaccuse Cosider et décide d’intenter une actionen justice pour négligence. “On veut avoir desexplications sur le fait de creuser un troubéant à quelques mètres seulement desespace réservés aux jeux de nos enfants sanssécuriser le périmètre et sans prendre la peined’avertir le responsable de quartier. C’estgrave !” dénonce un proche du défunt. De soncôté, un employé de cette entreprise préciseque “ces enfants ayant ouvert la vanne de laconduite principale sont à l’origine de cetétang et leurs parents irresponsables doiventen assumer pleinement les conséquences”.

RABAH KARECHE

BRÈVESdu CentreTIZI OUZOU

La mairie d’Aït Zikki a une nouvelle assembléeLe P/APC, Moussaoui Boualem, qui reste indépendant, est secondé par trois nou-

veaux vice-présidents, 1 indépendant, 1 FLN et 1 FFS.

Quatre mois seule-ment après l’instal-lation de l’exécutifcommunal d’AïtZikki, 70 km à l’estde Tizi-Ouzou, in-

tervenu le 27 décembre 2012, à la fa-veur des résultats des élections lo-cales remportées par la liste indé-pendante conduite par un ex- mai-re d’Aït Zikki, à l’époque d’obédien-ce FFS, un changement a été opéré.Le maire, en application de la loi, a,après avoir enregistré le boycottpar des élus de l’opposition de la pre-mière réunion prévue le 21 mars2013, puis convoqué une autre as-

semblée, le 22 avril dernier et, sui-te à laquelle et après un vote des élusqui a sanctionné une nouvelle ma-jorité, l’assemblée a procédé à unedélibération promulguant un chan-gement radical dans la composan-te de l’APC d’Aït Zikki. Le nouvelexécutif se compose comme suit: leP/APC reste bien sûr indépendanten l’occurrence, M. MoussaouiBoualem, il est secondé par troisvice-présidents, 1indépendant, 1FLN et 1 FFS. Trois présidences decommissions ont été attribuéesaux élus su FFS et du FLN. Une jeu-ne élue du FFS prend la commissionsociale, culture et sport, un autre élu

de la même formation politiqueprend la commission hygiène etenvironnement et un élu du FLNs’adjuge la commission finances eturbanisme. Cette nouvelle compo-sante semble la mieux convenir se-lon le P/APC. “Je gérais les affairesde l’APC en éternel déphasage avecceux sur qui je pouvais compter. Je mesuis retrouvé tout seul pour gérer troisproblèmes majeurs en trois mois demandat seulement: le blocage del’APC par les habitants, la grève destransporteurs suite à promulgation dela nouvelle tarification des transportset l’opération de déneigement. Face àtoutes ces mésaventures, je dois

prendre les dispositions qui s’imposentcar je veux m’occuper réellement despréoccupations de la population dema commune”, nous a indiqué lemaire d’Aït Zikki. Ce changementn’est pas allé sans provoquer unmécontentement au sein des élus, enl’occurrence ceux du RCD et RNDqui ont été écartés de toute respon-sabilité au sein des vice-présidenceset des présidences de commissionssuite à la constitution de la nouvel-le alliance Indépendants, FFS etFLN. L’APC d’Aït-Zikki est compo-sé de 3 élus indépendants, 2 FLN,4 FFS, 1 RND et 3 RCD.

C. NATH OUKACI

Après délibérations, le conseil communal de AÏt Zikki a procédé à l’installation d’un nouvel exécutif local.

BOUIRA

Une récolte de 2 100 000 quintaux de céréales prévue

Les dernières pluies enregis-trées dans la wilaya de Bouiraont été bien accueillies par les

professionnels de l’agriculture. Selonles connaisseurs, les précipitationssont arrivées au bon moment de fer-tilité des céréales. Selon M. Morsli Rachid, directeurdes services agricoles, une récolte re-cord est attendue pour cette année.“Nous prévoyant 2 100 00 q”, notantque la wilaya dispose de 190 000 hec-tares de surface utile. Pour cette année, les céréales occu-pent une place prépondérante avec18 500 hectares cultivés. “Grâce aucontrat de performance signé avec lesprofessionnels de la branche céréali-culture, un rendement de 27q à l’hec-tare est prévu”, souligne Morsli Ra-

chid. Parlant de la pluviométrie il re-lève que “la wilaya de Bouira a en-registré 490 mm de précipitation.Elle est bien répartie sur les différentsmois de la saison labours-semailles. Pour les dernières pluies enregistréesce week-end, elle revêt un intérêtparticulier pour l’agriculture. Ellesaugmentent la production et le poidsspécifique du grain”. Pour rappel, lawilaya de Bouira dispose de 28000hectares d’oléiculture. Pour cette année, elle a enregistré unrendement de 6150 000 litres. Pourla pomme de terre, elle dispose de8000 hectares, chose qui la place par-mi les wilayas productrices du paysdans cette filière. L’arboriculture deson côté bénéficie de 40 000 hec-tares. A. DEBBACHE

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17LIBERTE

L’Algérie profonde

POUR AVOIR AGRESSÉ LE CHEF DE DAÏRA DE BOUMERDÈS

3 personnes placées sous mandat de dépôtTrois personnes ont été placées avant-hier écroués pour avoir

agressé le chef de daïra de Boumerdès et le secrétaire général del’APC. Les deux fonctionnaires de l’administration ont été pris àpartie par des occupants de maisons construites illicitement quiont refusé la démolition de murs de clôture érigés pour prendrepossession de terrain situés en bord de la plage de la sablière. C’estla deuxième fois en une semaine que des responsables onté téempêchés de démolir des constructions illicites. Dernièrement, cesont des propriétaires de baraques construites au bord de la RN24qui se sont opposés à la destruction de leurs commerces. Selon nosinformations, des dizaines de constructions illicites sont recenséeschaque mois dans la commune de Boumerdès.

NASSIM OUHIB

Une bijouterie attaquée en plein jour à HamadiLe centre-ville de Hamadi a été jeudi après-midi le théâtre d’une

scène digne d'un film hollywoodien. Une bijouterie a été attaquéeen plein jour par une bande de malfaiteurs composée de deuxindividus. Cette attaque s'est soldée par la blessure du propriétairede la bijouterie et le vol de tout l’or qui s’y trouvait. Selon destémoignages recueillis auprès des habitants de cette paisible ville,il était 13h passées, lorsque deux individus ont fait irruption dans labijouterie. Une fois à l’intérieur, ils ont assommé le propriétaire àl’aide d’un marteau. Après avoir mis le propriétaire a terre, lescambrioleurs l’ont ligoté et lui ont mis un ruban de scotch sur labouche, les deux bandits se sont emparés de tout ce qui brille avantde prendre la poudre d’escampette.

NACER ZERROUKI

D. R

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WILAYA D’ORAN

Le chef du service cartes grises écroué■ Pour le chef d’inculpation de faux et usage de faux,le procureur de la République près le tribunal d’Oran(cité Djamel), a ordonné, mardi, la mise sous mandatde dépôt du chef du service cartes grises de la wilayad'Oran, avons-nous appris, de sources concordantes.Les griefs retenus à l’encontre de ce fonctionnaire onttrait à des actes de faux et usage de faux, notammentdans des transactions de bus de transport public,ajoute-t-on. Le magistrat instructeur s’est saisi decette affaire suite à des opérations de vente par lebiais des crédits accordés aux jeunes et qui sontsoumis au régime irréfragable de l’incessibilité. Cetteaffaire qui risque de faire tache d’huile a égalementconcerné des employés des communes de SidiChahmi, Bir El Djir et Es Sénia qui ont été égalementinculpés pour le même chef d’accusation et écroués.Le chef de service emprisonné a été confronté à sescomplices qui ont reconnu qu'ils agissaient avec sonaide. Les investigations qui sont menéesactuellement par les services de la Gendarmerienationale pourraient aboutir à l’arrestation d’autresagents communaux qui demeurent activementrecherchés par les éléments des services de sécuritécompétents.

K. R .I

SUICIDE DU DRAG DE MASCARA

Des témoignages accablants contre le wali■ Le suicide du DRAG de Mascara n’a pas livré tousses secrets et les langues commencent à se délier. Lamystérieuse lettre qu’aurait écrite le défunt avant dese donner la mort est au centre de toutes lesinterrogations. Si le premier magistrat persiste dansses déclarations de n’avoir pas pris connaissance decette lettre, les témoignages par contre de deuxfonctionnaires appuyés par le récit d’un agent depolice, tous les trois présents sur les lieux du drame,l’accablent. Ces deux agents qui exercent au niveaude la DRAG affirment que le défunt avait bien écritune lettre qui a été découverte posée sur la table prèsde son corps et que les premières lignes portant“Merci mon Dieu ! Je vous connais mon Dieu !” ontété lues à haute voix par le policier. Le policier n’estpas parvenu au terme de sa lecture, interrompu parl’arrivée précipitée du wali. Selon le premierfonctionnaire, M. Mohamed : “C’est un membre duprotocole qui a avisé le wali de la présence de la lettre.Le wali l’a saisie, l’a lue et l’a pliée.” C’est le secondfonctionnaire, S. Kada qui confirme que le wali a misla mystérieuse lettre dans la poche de sa veste. Lesdeux fonctionnaires ont été auditionnés à deuxreprises par les enquêteurs de la sûreté de la wilayade Mascara.

A. B.

LE MINISTRE DES RESSOURCES EN EAU À CHLEF

La station de dessalement de Maïnisopérationnelle en 2014■ Les travaux concernant la réhabilitation del’ensemble du réseau d’alimentation en eau potablede la ville de Chlef seront prochainement engagés.C’est le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib,qui l’a annoncé, jeudi, lors de sa visite de travail etd’inspection dans la wilaya. “Les travaux derénovation du réseau local d’AEP presquecomplètement délabré ainsi que son raccordementprogressif vers les foyers seront bientôt lancés”, adéclaré le ministre en inspectant les projets quirelèvent de son secteur actuellement en cours deréalisation ou de rénovation. Bien qu’optimiste àl’égard de la couverture de toutes les communes de lawilaya, notamment en matière d’AEP, le ministre areconnu, cependant, qu’il existe un manque àprendre en charge. Il a annoncé à ce propos queplusieurs opérations pour lesquelles des enveloppesfinancières seront dégagées ont été inscrites. “Celles-ci permettront, une fois finis les travaux de réalisationpour certaines, et de renouvellement pour d’autres,aux citoyens des communes de la wilaya de respirer etd’en finir, une fois pour toutes, avec ces coupures d’eauqui surviennent particulièrement dans les zonesrurales et enclavées. C’est le cas de la station dedessalement de l’eau de mer de Maïnis à Ténès quenous venons de visiter aujourd’hui. Une fois mise enservice à partir du 1er semestre de l’année prochaine,cette station mettra définitivement fin à la pénuried’eau qui se pose, avec acuité, dans certaines régionsde la wilaya car elle produira un volume de 200 000m3 par jour. Cet important projet dont les différentstravaux de réalisation vont bon train après plusieursarrêts, permettra également à une partie de l’eau desbarrages d’Oued Fodda et de Sidi Yakoub d’assurerl’irrigation des terres agricoles”, a-t-il encore faitsavoir. Le ministre a également inspecté, outre lesbarrages de Sidi Ali Aychoune dans la commune d’ElKarimia se trouvant dans un état d’envasementavancé et d’Oued Fodda, le petit barrage d’El Braihinedans la commune d’Ouled Abbès. Il annoncera que lesopérations de rénovation qui seront engagées par sondépartement, toucheront également ces ouvrageshydrauliques qui sont destinés à l’AEP, et aussi àl’irrigation.

AHMED CHENAOUI

BRÈVESde l’OuestPÉNURIE DE CARBURANT À AÏN TÉMOUCHENT

Les hallaba de retour !

La situation est provoquée par les hallaba dont le nombre a subitementconnu une hausse sensible.

Les scènes des longuesfiles de véhicules, vé-cues auparavant sontréapparues ces der-niers jours dans lesstations d’essence im-

plantées à travers la wilaya de AïnTémouchent. Ce qui n’a pas manqué de susci-ter l’ire des automobilistes, enparticulier, les chauffeurs de taxià l’image de ceux du chef-lieu dela wilaya, Béni-Saf et HammamBou Hadjar qui connaissent unecrise sans précédent en matière decarburant tous type confondus.Ces derniers n’ont pas manquéd’interpeller les autorités localesafin qu’elles mettent un terme à

cette situation qui se répète enprenant des mesures draco-niennes à même de dissuader leshallaba qui ont envahi les stationsd’essence et qui continuent àpomper de grandes quantités decarburant destinées à être écouléesde l’autre côté de la frontièreouest. La crise a touché aussibien le mazout que l’essence, et ellea été sérieusement ressentie dansles stations des localités de Emir-Abdelkader qui fait frontière avecla wilaya de Tlemcen, Béni Saf etSidi Safi où se sont formées d’in-terminables files d’automobiles.De nombreux chauffeurs de taxitraverseront des dizaines de kilo-mètres parfois jusqu’à la wilaya

d’Oran à la recherche du carbu-rant. Une situation provoquéepar les hallaba, dont le nombre asubitement connu une haussesensible. Généralement, ceux-ci,au volant de grosses cylindrées oude poids lourds lestés de leurs re-morques, se présentent tôt le ma-tin où à une heure tardive pourfaire le plein, notamment, de ma-zout qui connaît une forte deman-de ces derniers jours. De leurcôté, les citoyens ont demandé delimiter la vente de ce produit auxhallaba pour alléger cette pression.“Nous avons pris attache tout ré-cemment avec le secrétaire généralde la wilaya pour limiter la ventede carburant à hauteur de 500 DA

par véhicule. L’année dernière, cet-te mesure avait donné de bons ré-sultats. Pourquoi ne pas la renou-veler ? C’est une solution qui dis-suade les hallaba qui ne vontquand même pas s’aventurer àfaire le trajet Maghnia-Aïn Témou-chent pour 500 DA de mazoutdans leurs réservoirs”, affirme l’undes automobilistes. Cette fois-ci,la pénurie a touché même l’essen-ce. “Nous sommes obligés de fairela chaîne durant une longue pério-de, parfois, jusqu’à quatre heures,alors que d’autres vont jusqu’à El-Amria pour s’approvisionner. Est-ce normal ?”, s’interroge un autrechauffeur de taxi.

M.LARADJ

Le 6e Salon international duvéhicule utilitaire et indus-triel de l’Ouest (Vuvi) et le 7e

Salon du service après-vente etéquipements (Autosav) organiséspar la Somex pendant une semai-ne, connaît un engouement par-ticulier auprès des transporteurs: “Plus de 70 exposants dontpresque la totalité sont des marquesinternationales, participent à ce Sa-lon de l’Oranie. Cette année, plusd’une douzaine de nouvellesmarques participent à ce rendez-vous. En parallèle des véhicules,une partie de l’exposition est dédiéeau SAV (service après-vente) qui

occupe 20 % de la participation”,déclare Rezzoug Abdelkader, DGde Somex et organisateur du sa-lon. Des remises de 10 000 DA à20 000 DA, voire 1 million de di-nars, seront octroyées aux clientsdurant ce salon. “Des remises im-portantes seront accordées auxacheteurs potentiels sans oublier lesdifférentes opérations de finance-ment des achats : crédit, leasing, lo-cation-vente…”, souligne notreinterlocuteur. La participationdes assurances et plusieurs acteursdu secteur de l’automobile facili-te l’accès à toutes les informationsdes clients. Cependant, le grand

absent de ce salon est incontesta-blement l’acteur public, la SNVI,qui a brillé par son absence lais-sant aux concurrents le soin deprésenter leurs produits : “LaSNVI est absente. Franchement jene connais pas les raisons”, dira unexposant. En aparté, certains participantsn’ont pas hésité à tirer à bouletsrouges sur la tutelle : “Aucun res-ponsable du ministère de l’Indus-trie n’a annoncé sa venue pourinaugurer ce salon. En fait, lesimportateurs de véhicules fontgrincer des dents à certains. Lestaxes sur les véhicules, la suppres-

sion du crédit automobile… On faittout pour dissuader les clients.Malgré tous ces bâtons dans lesroues, le nombre de véhicules ven-dus ne cesse d’augmenter”, fait sa-voir un participant. De son côté,Daewoo a présenté ses nou-veaux-nés au niveau de son sho-wroom à El-Kerma : un camionbenne de 10 tonnes Novus SE etl’autre de 15 tonnes. A noter que5507 véhicules utilitaires demarque Daewoo ont été vendusde 2002 à 20012 (à titre indicatif7 vendus en 2002 et 930 en 2012).

NOUREDDINE BENABBOU

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19LIBERTE

L’Algérie profonde

D.R

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L’essence distribuée dans la région est détournée pour être acheminée au-delà de la frontière ouest.

SALON AUTO À ORAN

SNVI, la grande absente !

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Vendredi 26 - Samedi 27 avril 2013

20LIBERTEDes Gens & des Faits

Vous écrivez des histoires et aimeriez les faire publier. Envoyez-les-nous à l’adresse suivante : [email protected]. Si après sélection, elles retiennent l’attention de la rédaction, elles seront publiées.

Dessin/Amouri

Fouzia ne s’en rend pas compte maisdes larmes coulent sur ses joues. Ellea mal au cœur. Elle se lève et va aux toi-lettes où elle se plie en deux, de dou-leur. Elle vomit un peu. En rentranthier soir, chez elle, elle était si épuiséeet si déçue qu’elle n’a pas ouvert son fri-go. Elle s’est mise au lit, sans rienprendre. Les nausées la font gémir. Ellese laisse aller contre le mur. Une femme de ménage qui finit sonservice, la trouve et crie à l’aide. L’agentde sécurité accourt. Il l’aide à souleverFouzia qui peine à se redresser. - J’ai un nœud au ventre… Laissez-moi…Elle perd connaissance. L’agent laprend dans ses bras et l’emmène à l’in-firmerie où le médecin venait à peined’ouvrir la porte.

Il s’écarte pour le laisser passer. L’agentdépose Fouzia sur la table d’ausculta-tion. La femme de ménage arrive avecson sac.- Ça va mieux ? lui demande-t-elle,très inquiète avant d’ajouter pour la ras-surer. J’ai fermé votre bureau…Fouzia cligne des yeux. Elle n’a pas laforce de répondre. Elle garde les jambespliées. Elle se mord les lèvres de dou-leur.L’agent de sécurité sort, laissant lemédecin examiner la jeune fille. Ill’examine tout en lui posant des ques-tions. Il pense à une intoxication ali-mentaire.- Je n’ai rien mangé hier… et même cematin…- Alors… que s’est-il passé ? Vousavez subi un choc ? Qu’est-ce que

vous n’avez pas supporté ?Elle secoue la tête. Elle n’a pas la for-ce de lui raconter. Le médecin Kamellui fait une injection.- Reposez-vous, lui dit-il. Avez-vousquelqu’un pour vous ramener chezvous ? Je vous mets en arrêt maladiependant cinq jours… Je vous prescrisun traitement qu’il faudra suivre pen-dant une semaine ! J’espère que vousirez mieux. Je vous joins mon numé-ro de téléphone ! N’hésitez pas àm’appeler si ça ne va pas !- Merci docteur, dit la femme de mé-nage en prenant l’ordonnance et l’arrêtde maladie. Je vais la raccompagnerchez elle.Dr Kamel secoue la tête.- Elle n’est pas en état de marcher, re-marque-t-il avant de retirer son tablierblanc et de prendre sa veste. Je vousraccompagne.- Et s’il y a d’autres urgences, s’inquiè-te la femme de ménage.- Je ne tarderais pas…Il les raccompagne et prend le soin des’arrêter à une pharmacie pour ache-ter les médicaments. A eux d’eux, ilsl’aident à monter chez elle. L’ascenseurest en panne. Ils l’aident à s’installer surson lit encore défait.- Merci docteur, murmure Fouzia. - Ce n’est rien, je ne pouvais pas vouslaisser partir alors que vous ne tenezpas debout. Prenez votre traitement etmangez léger. Inch Allah, vous vous ré-tablirez vite ! Je passe informer votreresponsable de votre absence justifiée.Je lui remettrais votre arrêt maladie.- C’est gentil !

La femme de ménage Djohar le rac-compagne dehors et le remercie unenouvelle fois. Elle retourne auprès deFouzia et lui prépare une tasse de lait.Elle la regarde la boire lentementavant de s’étendre à nouveau. Elle lalaisse se reposer et va mettre de l’ordredans le studio. - Il ne fallait pas, murmure la jeunefille. C’est trop, ta famille doit t’attendre.- Oui, je ne vais pas tarder. Veux-tu queje te prépare quelque chose avant departir ?- Non. Merci pour tout…Djohar approche la table basse du lit,pose le téléphone, les médicaments et

une bouteille d’eau. Elle lui laisse sonnuméro de téléphone. - Tu m’appelles si tu as besoin de quoique ce soit, la prie-t-elle en lui serrantla main. Bechfa alik !_ Merci. Dis, l’homme qui était dansmon bureau ?- Il était parti. Mais il a laissé les papiers,je te les ai rangés dans ton sac à main !Fouzia soupire. Elle la regarde sortir ettirer la porte derrière elle. Elle a enviede dormir et d’oublier…

(À suivre)A. K.

CHRONIQUE DU TEMPS QUI PASSERécit de Adila Katia

8e partie

Pour toiRESUMÉ : Fouzia se réveille avec beaucoup de retard.Elle se prépare vite et part sans prendre un café. Ellen’aime pas arriver en retard. Elle est surprise de voirson cousin en train de l’attendre près de son bureau. Il aapporté des copies du testament et les actes de donationde son père, établis de son vivant. Elle remarque lesdates et signatures. Son oncle ne quittait plus la maisonet dépendait des autres. Et il était si généreux et siproche d’elle qu’elle ne peut pas imaginer et accepter lefait qu’il ne lui ait rien laissé…

Je grelottais de froid et de peur, et mesjambes tremblaient tellement fort queje ne les sentais plus. Ma frayeur re-prenant le dessus, je tentais de courir,

mais je trébuchais à maintes reprisesavant de tomber la tête la première. Unvéhicule s’arrêtera à mon niveau. Unejeune femme en descendit. Elle m’ai-

de à me relever et me regarde curieu-sement :- Que faites-vous dehors par ce froidet dans cette tenue ? Vous semblez ma-lade… Je vous dépose à l’hôpital ?Je ne pouvais pas répondre, ma languecollait à mon palais, et ma vue devenaitde plus en plus floue.J’acquiesce d’un signe de tête. Je ne sa-vais pas où me rendre et, à l’hôpital,mon mari ne saura pas où je suis.C’est peut-être la providence qui m’avaitenvoyé cette jeune femme. Je monte surle siège du passager et me couvre avecmon manteau. Le véhicule était, certes,chauffé, mais pas assez pour moi, quin’était pas assez habillée.Je grelottais de plus en plus, sans savoirsi c’était de peur ou de froid.La dame me serre le bras :- Patience, nous arriverons dans unmoment. Avec cette circulation mati-nale, conduire n’est pas très aisé, sur-tout par ces journées pluvieuses.Je ferme les yeux. Je n’en revenais tou-jours pas… Est-ce vrai que mon mariutilisait des femmes ? C’est ce que j’aicru comprendre d’après les dires “ca-mouflés” et les œillades de cette vieillefemme qui devait provoquer l’avorte-ment.L’homme que j’avais épousé, contre lavolonté de mes parents, devait être unmonstre. Sinon, pourquoi s’était-ilconduit de cette façon ignoble avec moi, alors que j’avais tout sacrifiépour lui. A l’hôpital, je fus tout de suite prise encharge par une équipe. On me prendla tension, puis on procède à des exa-mens approfondis avant de m’installerdans une chambre où on m’administraun sédatif.Je dus dormir longtemps, car à mon ré-veil, on était déjà au crépuscule. Uneinfirmière entrouvrit la porte de machambre et sourit :

- Enfin, vous êtes réveillée…- Où suis-je ?- Vous ne vous rappelez pas ? On vousa ramenée ce matin dans cet hôpital.Les médecins ont jugé nécessaire devous garder en observation car voussouffriez d’une hypothermie… Com-me vous êtes enceinte, on craignaitpour votre santé et celle du bébé.Tout me revint d’une traite. Je revois lascène de ce matin chez la vieille ma-trone, et je fus tout de suite saisie defrissons. L’infirmière s’approche de moi et tâtemon pouls :- Comment vous sentez-vous ?- Assez-bien… Je… j’ai froid.- Je vais augmenter le chauffage… Necraignez rien, vous êtes hors de dan-ger. Voulez-vous contacter quelqu’un ?A ces mots, je me rappelle de mes pa-rents. De ma mère surtout, et de sadouceur… Des larmes inondèrentmon visage.- Allons… allons, me lance l’infir-mière d’une voix douce, vous êtes jeu-ne et en bonne santé, pourquoi tantd’affliction.- Je… je veux revoir maman.- Qu’à cela ne tienne… Voici mon por-table, appelez-là tout de suite.Je forme le numéro du fixe et une voixme répondit. C’était mon père… Je gar-de le silence quelques secondes avantde murmurer :- Pa… papa…- Hadjira !Il avait chuchoté lui aussi mon nom. Jeressentis sa déception et son chagrin.Il y avait tant de souffrance dans savoix.- Hadjira… Où es-tu donc ma fille ?Nous n’avons pas cessé d’implorerDieu pour te retrouver saine et sauve…- Je suis à l’hôpital H…- A l’hôpital ? Que se passe-t-il ?- Rien… Je… je vais tout vous racon-

ter… Mais ne me laissez pas seule. Ve-nez me chercher, sinon je ne sauraisvous dire ce qui pourrait m’arriver.J’entendis un déclic. Mon père avaitraccroché. Quelques instants plus tard,toute la famille était à mon chevet. Mamère me pris dans ses bras et se met àme bercer comme un bébé… Je re-trouvais tant de tendresse, tant d’af-fection dans ses gestes. Pourquoi avais-je donc suivi les pulsations de moncœur et quitté le foyer chaud de mesparents ?Je me remets à pleurer et ma mère semet à me caresser les cheveux :- Là… là… c’est fini ma grande… Jesuis là maintenant.Mes frères s’étaient renseignés auprèsdu médecin de service à mon sujet, etce dernier, s’il les avait rassurés sur monétat général, n’a pas omis de leur an-noncer, bien entendu, ma grossesse,tout en leur recommandant de me gar-der au repos au moins quelques se-maines.Choqués par la nouvelle, mes frères neréagirent pas tout de suite. Je suissûre qu’ils se demandaient si j’étaisconsciente de mon acte.L’aîné revint me voir après la premiè-re visite, et me demanda des explica-tions.Je lui rapporte alors tous les faits.J’étais la seule coupable dans l’affaire,lui dis-je, et si quelqu’un doit payer, c’estbien moi.“Non… me dit-il. Non… ce n’est pas àtoi de payer les pots cassés. Si quelqu’undoit payer, c’est ce salopard qui a badinéavec tes sentiments.”

(À suivre)Y. H

[email protected] : VOS RÉACTIONS ET VOS TÉMOIGNAGES SONT

LES BIENVENUS.

RÉSUMÉ : Hadjira avait vécu le cauchemar de sa vie.Alors que l’infirmière tentait de lui administrer uneinjection, elle cherchera à connaître un peu plus sur cethomme qui était son mari… Aucun doute… C’était unproxénète qu’elle avait épousé. La jeune femme trompe-ra la vigilance de l’infirmière pour sauter par unefenêtre et s’enfuir.

AzadRécit de Yasmina Hanane

47e partie

[email protected] : VOS RÉACTIONS ET VOS TÉMOIGNAGES SONT LES BIENVENUS.

Dessin/Amouri

Page 17: 6291

Vendredi 26 - Samedi 27 avril 2013

21LIBERTE

Jeux

“Pour qu'un enfantgrandisse, il fauttout un village.”

Quand l'éléphanttrébuche, ce sontles fourmis qui enpâtissent.

Quand un arbretombe, on l'entend ;quand la forêtpousse, pas unbruit.

Que celui qui n'apas traversé ne semoque pas de celuiqui s'est noyé.

Proverbesafricains

Solution Sudoku n° 1336

HORIZONTALEMENT - I - Concombre de mer. II - Singe -Masses de pierre. III - Miser - Possessif. IV - Crédit - Petitepomme. V - Chiens d’arrêt. VI - Consonne double - Patried’Abraham - Adverbe. VII - Ensemble des signes de l’écu d’unÉtat. VIII - Reste d’un repas - Souffrance physique. IX - Géniteur- Sueur du cheval. X - Période - Poursuivies en justice.

VERTICALEMENT - 1- Animal fabuleux mi-cheval, mi-poisson. 2- Prénom masculin - Hurler. 3 - Anciennes monnaies d’Europe -Génitrice. 4 - Inflammation de l’oreille - Défalque. 5 - Supportde balle - Maison. 6 - Biffées. 7 - Ville de fouilles - Mort - Lettresde Carthage. 8 - Rougir légèrement - Bouleversée. 9 - Glaceanglaise - Graine oléagineuse. 10 - Crochet - Article.

1

I

II

2 3 4 5 6 7 8 9 10

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

X

Le sudoku est une grille

de 9 cases sur 9, divisée

elle-même en 9 blocs de 3

cases sur 3. Le but du jeu

est de la remplir

entièrement avec une

série de chiffres allant de

1 à 9 de sorte que :

- chaque ligne, chaque

colonne et chaque bloc

de 3X3 doit contenir

toute la série des

chiffres allant de 1 à 9.

Nous vous proposons des

grilles de niveau moyen qui

contiennent déjà 30

chiffres. À vous de jouer !

MO

TS F

LÉCH

ÉS N

°10

93

ParA. Ouabdeslam

SOLUTIONDES MOTS FLÉCHÉS N°1092

9

5

7

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1

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3

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2

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1

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2

1

7

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71

943

4

8

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5

643

953

1

692

6

75

2

6

4

2

9

71

3

Mots croisés N°4748 : PAR FOUAD K.

Utile pour lecafé---------------------De la pluie

Deux---------------------Politiqueportugais---------------------Iridium

Équiper---------------------Ricané

Hissa---------------------Deux de huit

Article arabe---------------------Pouffé---------------------Poisson

Rapport---------------------Argile---------------------Assiette

Rouspéteras---------------------Ancienneretenue

Lanière---------------------Huile deLondres

Petitecompagnie---------------------Lac américain

Sans fin---------------------Éclate---------------------Possessif

Convient---------------------Multitude

Charpenté---------------------Arbre---------------------Personnel

Bataillon---------------------Livide

Sérail---------------------Gateau---------------------Superlatif

Astate---------------------Poids volant---------------------Écot

Iridium---------------------Déchetorganique

Écarteur---------------------Personnel

Dévêtu---------------------De pouvoir---------------------Idem

Récit---------------------Sainte

Argon---------------------Baba sansrhum

Frappe---------------------Possessif---------------------Obtenu

Secouera---------------------Volonté---------------------Saint

Humanistehollandais---------------------Rigolé

L’Égypte---------------------La rumeur---------------------Colère

En outre---------------------Boîtesà surprises

Ville deChaldée---------------------Éviter

Un coup---------------------Futur glacier

Resonnera---------------------Villeallemande

▲ ▲

▲ ▲

Dérèglement - Poterie - Im - I - Rue - Stresser - Émis - Éole - Ra - Sanie - Turin - C - Taris - Êtes - Rue - Er - Use - I - Ir - Tsars - Mot - Pesai - Eau - Ré - T -Pipes - Saï - Icare - Simien - Or - Éliera - No - Net - Enna - ATU - Stop - Otite - S.

Comment jouer ?Sudoku N° 1337 : PAR FOUAD K.

Solution mots croisés n° 4747

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

I

II

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

X

I N V A L I D I T EN O I S E T I E R ST R A I N E E I OR I E T N E O NA A R E V E LM I G U E L E SU S E R S I T ER E N D S T E MO N O R I E N T ES T E L E S S U R

▲ ▲

▲ ▲

GÉMEAUX(22 mai - 21 juin)

Prestige, standing, voilà des motsqui résonneront bien à vos oreilles.Vous y attacherez beaucoup d'im-portance. Toutefois, veillezà ne pas juger les gens sur l'exté-rieur, ou vous pourriez avoirquelques désillusions.

CANCER(22 juin- 22 juillet)

Au plan de la santé, on vous invite àune plus grande discipline dans leshabitudes de vie, et à insister sur larégularité et sur la modération.

LION(23 juillet - 22 août)

Votre conscience professionnellesera d'autant plus remarquable etremarquée que la constance n'estgénéralement pas votre qualité prin-cipale. Vous pourrez vous exprimerdans votre travail en faisant preuvede créativité et d'indépendance.

VIERGE(23 août - 22 septembre)

Vous consoliderez votre positionprofessionnelle. Vous manœuvrerezsi bien que vous pourriez obtenir unavancement dont vous commenciezà désespérer.

BALANCE(23 septembre - 22 octobre)

Vous aurez besoin d'affirmer votreautorité en tant que chef de famille.Si votre conjoint cherche à vous ladisputer, les conflits ne tarderontpas. Vos enfants risquent d'être per-turbés par ce climat d'hostilité.

SCORPION(23 octobre- 22 novembre)

Vous donnerez de votre personneune image totalement inattenduequi rassurera vos supérieurs. Denouvelles responsabilités vousseront confiées, ce qui constituerapour votre carrière un très bontremplin pour l'avenir.

SAGITTAIRE(23 novembre - 20 décembre)

Vous aurez un emploi du temps exa-gérément chargé. Il faut dire quevous ne serez pas du tout disposé àvous priver de vos distractions ouloisirs habituels malgré le surcroîtd'activités professionnelles que vousimposent les circonstances.

CAPRICORNE(21 décembre - 20 janvier)

Les plus profondes aspirations devotre cœur pourront être satisfaitesaujourd'hui. L'amour vous prodigue-ra ses riches heures. Si vous êtesencore une âme esseulée, une mer-veilleuse rencontre pourrait surve-nir dans la soirée.

VERSEAU(21 janvier - 19 février)

Il faudra vous montrer modéré etcirconspect dans vos dépenses.Réglez vos créanciers si vous ne vou-lez pas avoir de sérieux ennuis.

POISSONS(20 février - 20 mars)

Tendu comme un arc, vous aurez unbrusque coup de fatigue, et vous ris-quez aussi d'avoir des douleurs auxvertèbres. Dès que vous parviendrezà moins vivre sur les nerfs, vousvous sentirez mieux.

BÉLIER(21 mars - 20 avril)

Grâce aux bons influx astraux, vousaurez la possibilité d'utiliser votretrop-plein d'énergie à des fins posi-tives. Votre esprit de compétitionvous permettra de distancer desconcurrents féroces.

TAUREAU(21 avril - 21 mai)AUJOURD’HUI

Vos rapports avec votre entouragerisquent d'être passionnels, voireagressifs. Mais si vous faites unpetit effort, vous réussirez à trou-ver un mode de relation détenduet satisfaisant.

L’HOROSCOPE de Mehdi

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Question de meubler cette trê-ve forcée qui prendra fin le 7mai prochain à l’occasion de

la réception de l’USM Alger en mat-ch retard de la 27e journée de Ligue1, le nouvel entraîneur du Moulou-dia d’Oran, Omar Belatoui, a pro-grammé une rencontre amicale jeu-di matin sur le revêtement synthé-tique du stade Habib-Bouakeul faceaux régionaux de l’IRB El-Kerma.Sous un déluge, les Rouge et Blancd’El-Hamri l’ont aisément emportésur le score de quatre buts à un, soi-gnant ainsi un moral pas au beau fixeces derniers temps. Zidane, Bouguerra et Sandaogo ontété les buteurs mouloudéens de cet-te rencontre, à laquelle l’attaquant Sa-lim Boumechra n’a pas pris part enraison d’une blessure qui l’éloignerades terrains une dizaine de jours.L’autre absence fort remarquée a étécelle du milieu de terrain Mohamed-Amine Aoued qui n’a plus donnésigne de vie depuis déjà quelquesjours, plus précisément depuis leretour de la délégation moulou-déenne de Batna où elle avait perdu,samedi, en championnat. Côté coulisses, où l’animation et les

coups bas sont toujours légion, onannonce avec insistance le refus del’actionnaire majoritaire Belhadj Ah-med, dit “Baba”, une quelconque

ouverture du capital, encore moinsla prise en compte des 4,2 milliardsde centimes représentant les dettesdu président du CSA-MCO, Youssef

Djebbari, comme partie intégrantedu capital social de la société spor-tive par actions. Belhadj a même fait parvenir unecorrespondance au commissaire auxcomptes et au notaire qui s’occupentdes affaires mouloudéennes, leurexpliquant sa vision des choses et lanécessité de ne pas ouvrir le capitalsocial de manière à rester le princi-pal actionnaire de la société sporti-ve SSPA-MCO.Pourtant, le président de la FAF,Mohamed Raouraoua, a été catégo-rique sur ce point précis. Tout com-me l’a été, jeudi, le ministre de la Jeu-nesse et des Sports, le docteur Mo-hamed Tahmi, dans son entretien ac-cordé à “Liberté”. “Les clubs serontobligés d’ouvrir leur capital. Ce n’estpas l’État qui va les obliger à le faire,mais la réalité du terrain. Maintenant,la FAF peut aussi prendre des me-sures contre les clubs en situation decessation de paiement. En tout cas, les choses ne peuvent pascontinuer sur ce rythme et le projetdu professionnalisme doit être menéà son terme” avait ainsi déclaré, trèsexplicitement, le MJS.

RACHID BELARBI

L’ACTIONNAIRE MAJORITAIRE DU MCO CONTRE L’OUVERTURE DU CAPITAL

Belhadj défie le MJS et la FAF

L'entraîneur du CS Constantine (Ligue 1 algé-rienne de football), le Français Roger Lemer-re, a déposé sa candidature pour le poste de sé-

lectionneur de l'équipe camerounaise de football, a rap-porté hier le site du quotidien sportif l'Equipe. La Fé-dération camerounaise de football (Fécafoot) a reçula candidature de Lemerre, au même titre que cellesde Luis Fernandez, Claude Le Roy, ou encore HenryMichel, précise la même source. Une commission seramise sur pied pour établir “une short-list de trois tech-niciens” qui sera transmise au ministre des Sports, char-gé de choisir le nouveau coach des Lions indomptables.

La sélection du Cameroun est dirigée actuellement parJean-Paul Akono qui avait succédé au Français DenisLavagne. Roger Lemerre (71 ans), ancien championd'Europe avec la France en 2000 et champion d'Afriqueavec la Tunisie en 2004, avait été engagé par le CSC lorsde l'été précédent. Dans une récente déclaration à l'APS, le président duclub de Cirta, Yacine Fersadou, a affirmé que la di-rection est “dans l'attente d'une réponse à la proposi-tion faite à son entraîneur français, Roger Lemerre, pourprolonger d'une année son contrat”, a-t-il souligné.

Le milieu international algé-rien de Getafe (Liga espa-gnole de football), Medhi

Lacen, a affirmé hier qu'il accep-tait “mal” sa situation au sein deson équipe, où il n'a pas eu l'oc-casion de trop s'exprimer depuisle début de la saison. “Depuis queje joue au football, j'ai toujours eucette chance d'être titulaire. Peut-être que certains peuvent acceptercette situation de remplaçant, pourma part, j'ai du mal à l'accepter. Ici,il y a de grandes chances que le coa-

ch continue. Je me vois mal revivrela même chose”, a affirmé le capi-taine de l'équipe nationale dans unentretien accordé au site de Fran-ce Football. Medhi Lacen (29 ans),qui avait rejoint Getafe la saisondernière en provenance du RacingSantander, relégué en Liga 2, a peujoué cette saison. Le joueur afficheclairement sa frustration. “Je jouaisla saison dernière avec le même en-traîneur. J'ai eu une discussionavec Luis Garcia Plaza, mon coa-ch. Il y a des joueurs avec qui il est

plus en confiance. Dans son esprit,je suis plus son troisième numéro 6.Je ne suis pas forcément d'accord, jen'ai rien d'autre à faire que m'en-traîner et d'attendre ma chance”, a-t-il ajouté. Devant cette situation,Medhi Lacen n'écarte pas l'idée dequitter le club de la banlieue deMadrid en fin de saison. “Je ne fer-me la porte à personne. S'il y a desoffres intéressantes qui se présentent,je les étudierai”, a expliqué Lacen.

ÉQUIPE DU CAMEROUN DE FOOTBALL

Roger Lemerre (CS Constantine) postule au poste de sélectionneur

Vendredi 26 - Samedi 27 avril 2013

22LIBERTE

Sport

HANDBALL : LES 2ASSEMBLÉES ORDINAIREET ÉLECTIVE SERONTREFAITES

L’IHF trace la feuille de route pour la FAHB

Les deux assemblées générales,ordinaire et élective, de la Fédérationalgérienne de handball (FAHB)

seront refaites en vue d'un dénouement dela “grave crise” qui a traversé le handballalgérien depuis plus de deux années, a-t-on appris, jeudi, auprès du président duComité olympique algérien (COA). Cettedécision a été prise à l'issue de la réunionde travail entre le président du Comitéolympique algérien (COA), MustaphaBerraf, et le président de la Fédérationinternationale de handball (IHF), HassanMoustafa, jeudi, à Bâle (Suisse). L'accordentre les deux institutions prévoit d'abordla tenue d'une assemblée ordinaire afin demettre en conformité les statuts de laFédération algérienne avec ceux de laFédération internationale et l'AG électivequi “désignerait de nouveaux élus en tenantcompte du fait qu'il serait permis à tous lesmembres de l'assemblée de se présenter sansaucune interférence de quelque partie quece soit”, selon le communiqué duprésident du COA. Mustapha Berraf aobtenu un accord de principe pouradjoindre une personnalité de la disciplineau groupe de travail qui avait auparavantomis d'inclure une personnalité de lagrande famille du handball algérien.“Dans cette affaire, nous n'avons fait quedéfendre le sport algérien en général et lehandball en particulier, car il est de notreintérêt à tous que cette grande famille qui adonné des satisfactions au mouvementsportif et à l'opinion sportive retrouve sonlustre d'antan et sa sérénité”, a déclaré àl'APS, Mustapha Berraf à l'issue de sonentretien avec le président de l'IHF. “Nousestimons qu'il est temps pour chacun defaire preuve de sagesse et de laisser lesmembres de la grande famille de cettediscipline s'exprimer librement en toutesouveraineté dans le cadre des loisnationales qui doivent être conformes auxtextes internationaux”, a-t- il précisé. Leprésident du COA a, toutefois, exprimé saconfiance en l'Assemblée générale de lafédération et les responsables des pouvoirspublics, tout en restant déterminés àdéfendre les intérêts du sport algérien.Pour rappel, l'IHF a adressé unecorrespondance au Comité olympiquealgérien (COA) dans laquelle ellel'informe qu'elle ne reconnaîtra pas lenouveau bureau fédéral de la FAHB,présidé par M. Derouaz et élu le 14 marsdernier, accordant un délai de 3 mois à laFédération algérienne pour organiser unenouvelle assemblée générale élective(AGE). L'instance internationale, présidéepar l'Egyptien Dr Hassen Moustafa, amenacé la FAHB de “sanctions” dans le casoù elle ne se plierait pas à ses directives.

GETAFE

Medhi Lacen : “J'ai du mal à accepterma situation cette saison”

Les tirages au sort des phasesde poules de la 17e édition dela Ligue des Champions et de

la 10e édition de la Coupe CAF defootball auront lieu le 14 mai pro-chain au siège de la CAF au Caire,rapportait vendredi le site Africa-topsports.com. Les huit équipes éliminées en 8es definale de la Ligue des Championssont qualifiées d’office auxdeuxièmes 8es de finale de la Cou-pe de la Confédération. Les huit clubs qualifiés pour lesmatches de groupe de La Ligue des

Champions seront répartis en deuxgroupes de quatre. Les clubs tête desérie de chaque groupe seront dé-terminés par la Commission in-terclubs sur la base des résultats en-registrés par les équipes ayant par-ticipé aux éditions précédentes descompétitions interclubs de la CAF. Les six autres équipes seront ré-parties dans les deux groupes à l’is-sue d’un tirage au sort ou selon la clas-sification déterminée par la Com-mission. Trois clubs algériens sonttoujours en course pour ces com-

pétitions africaines. Il s'agit de laJSM Béjaïa et l'ES Sétif, en Ligue desChampions, et l'USM Alger pour laCoupe de la Confédération afri-caine. Les deux compétitions (Ligue desChampions et Coupe de la CAF)ont atteint les 8es de finale aller.L'USM Alger et la JSM Béjaïaavaient été tenus en échec à Algerpar respectivement l'US Bitam(Gabon) et l'ES Tunis (0-0), alorsque l'ES Sétif avait perdu face auxLéopards de Dolisie du Congo (1-3).

CAF

Les tirages au sort des Coupesafricaines des clubs en mai prochain

DESTINÉ À LA CATÉGORIE DES U13

Tournoi international à Béjaïa■ Les U13 des clubs Maghreb El Fassi (Maroc), du Club sportif de Manosque(France), du Stade sportif de Gafsa (Tunisie) et de l’ES Tunis (Tunisie) ainsi que leMC Oran, le MO Constantine, l’USM Alger, la JS Kabylie, l’USM Bel-Abbès, leParadou AC, Jijel, l’USM Annaba, Touggourt, MOB, JSMB et le CR Béjaïa prendrontpart au tournoi international de la catégorie qui se tiendra à Béjaïa du 26 juin au1er juillet. Cette louable initiative émane du Béjaïa, club organisateur, qui fera decette troisième édition une manifestation internationale destinée aux U13. A noterque ce tournoi, organisé à l'occasion de la célébration du 50e anniversaire del'indépendance et de la jeunesse est dédié à la mémoire du défunt MohamedBerghout, ancien joueur de la JSMB. Les jeunots auront les stades Benallouche etl’Unité maghrébine pour en découdre et étaler leur technique. Cela dit, le mériterevient aux organisateurs (CR Béjaïa) de cet événement,qui ne cessent depromouvoir les jeunes joueurs afin de leur donner un cadre d’expression etd’échange pour élever leur niveau. Par ailleurs, les U13 de la JSM Béjaïa sontqualifiés pour la finale de Coupe d’Algérie de la catégorie. Ils se mesureront cesamedi à l’ASSW Jijel. Les jeunots à Abderazak Fredj tenteront certainement d’offrirun autre trophée au club phare de la Soummam.

A. HAMMOUCHE

D.R

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STADE DU 5-JUILLET D'ALGER

La pose d'une pelouse semi-naturelle est à l'étude ■ Le ministre de la Jeunesse et dessports, Mohamed Tahmi, a révélé jeudià Alger que la pose d'une pelouse semi-naturelle au stade du 5-Juillet 1962 d'Alger est actuellement àl'étude. “Il est possible que le stade du 5-Juillet soit doté d'une pelousesemi-naturelle. C'est une probabilité quiest à l'étude, parmi d'autres”, a déclaréTahmi à l'APS lors d'une visited'inspection au temple olympique àmoins d'une semaine de la finale de la49e édition de la Coupe d'Algérie defootball entre le MC Alger et l'USMAlger prévue mercredi prochain à 16h.Le stade du 5-Juillet, revêtu d'unepelouse en gazon naturel en 1981, serafermé après la fin du championnat deLigue une le 21 mai prochain pour subirdes travaux de réhabilitation au niveaude toutes ses infrastructures.“Plusieurs stades huppés au mondedisposent de ce genre de pelouses telsque San Siro de Milan ou Wembley deLondres. Pourquoi pas le stade du 5-Juillet. C'est une pelouse agréée par laFédération internationale de football(Fifa). Une chose est certaine : ce stadelégendaire aura une pelouse à lahauteur de son histoire”, a ajouté leministre. La sélection nationalealgérienne a déjà évolué sur unepelouse semi-naturelle à l'occasion dela Coupe du monde 2010 contre laSlovénie (défaite 1-0) au stadePolokwane (Afrique du Sud). La pelousesemi-naturelle est appelée aussi DessoGrassMaster un système de pelousehybride qui a amplement fait sespreuves notamment en Premier Leagueanglaise. C'est une pelouse 100% gazonnaturel renforcée de millions de fibresde gazon synthétique.

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Vendredi 26 - Samedi 27 avril 2013LIBERTESport 23

MISE À JOUR DU CALENDRIER DU CHAMPIONNAT DE LIGUE 1 (26e JOURNÉE)

Un match-piège pour l’ESS

Trois matches et non desmoindres sont au pro-gramme aujourd’hui dansle cadre de la mise à jourdu calendrier du cham-pionnat de Ligue 1 (26e

journée). Pour commencer, le leader sé-tifien sera en appel ce soir à partir de18h au stade du 8-Mai 1945 à Sétif faceà l’ASO Chlef. Un match qui opposedeux équipes au destin diamétrale-ment opposé. En effet, restant sur troiséchecs consécutifs dont une amèredéfaite en championnat contre le CRB(4-1), les Ententistes, à peine rentrés aupays après un long déplacement auCongo où ils avaient affronté l’AC Do-lisie en Ligue des champions d’Afrique,seront dans l’obligation de l’emporters’ils veulent garder intactes leurschances pour enchaîner avec un secondtitre consécutif de champion d’Algérie.Une mission qui ne s’annonce pas dutout repos pour les protégés du coachHubert Velud qui ne sera pas sur lebanc ce soir en raison de suspension,d’autant plus qu’ils auront en face unadversaire chélifien qui a été toujoursdifficile à manœuvrer et qui viendra àla ville phare d’Aïn El-Fouara avecl’intention de repartir avec un résultatpositif et s’extirper définitivement de lazone des relégables. Un peu plutôt, ledauphin harrachi défiera la JSMB austade Lavigerie dans un match qui

sera intéressant à suivre. À un point dusecond, le MCA, les partenaires deKarim Hendou se doivent pour leurpart de vaincre afin d’abord de recon-quérir leur deuxième place et rester àl’affût du leader ententiste. Même si leurtâche ne s’annonce pas du tout facileface à des Béjaouis beaucoup plus pré-occupés par la seconde manche de laLigue des champions d’Afrique face àl’Espérance de Tunis, il reste toutefoisque les protégées de Boualem Charef sedoivent de sortir le grand jeu pour ar-racher les trois points de la victoire quiva leur permettre surtout de renforcer

leurs chances de participer la saisonprochaine à la plus prestigieuse com-pétition du continent africain et éloi-gner un peu la grosse pression qui en-toure le club banlieusard depuisquelques temps notamment en ce quiconcerne la situation financière duclub et la décision du président Mo-hamed Laïb de se retirer à l’issue de cetexercice. Idem pour l’USMA qui nedésespère pas de son côté de finir la sai-son sur le podium. De retour du Koweïtoù ils ont tenu en échec mercredi la for-mation d’Al-Arabi en finale aller de laCoupe arabe des clubs (0-0), les gars de

Soustara auront à cœur joie de pour-suivre sur leur lancée en engrangeantles trois points de la victoire à l’occasionde la venue au stade Omar-Hamadi àBologhine de la JS Saoura et se mettredu coup dans les meilleures dispositionsavant la grande explication devant levoisin mouloudéen en finale de laCoupe d’Algérie programmée pourmercredi prochain au stade du 5-Juillet. Il reste cependant que lesUsmistes n’auront pas du tout la mis-sion aisée devant une équipe du Sud quiest presque en vacances mais qui se dé-placera sûrement dans la capitale avecl’objectif d’essayer de prendre sa re-vanche du match aller où les partenairesde Zemmamouche avaient pour rappelpris le meilleur en s’imposant par unbut de Chafaï intervenu à quelquesbribes de secondes de la fin de la ren-contre.

F. R.

Déjà joués :JSK – USMBA 2-1CAB – MCO 2-1CABBA – CRB 1-0WAT – CSC 0-0MCEE – MCA 0-0

Aujourd’hui :USMH – JSMBUSMA – JSSESS – ASO

ESS

Hamar : “Karaoui et Gourmi n’ont pas été soudoyés”D

ans une intervention hier à la radio locale deSétif, Hacène Hamar, le président de l’Enten-te de Sétif, est revenu sur l’affaire des deux

joueurs, Karaoui et Gourmi, qui ont décidé, pour rap-pel, de boycotter le déplacement à Alger afin de dis-puter avec leur équipe la demi-finale de la Coupe d’Al-gérie face au MCA en réfutant catégoriquement les ru-meurs faisant état d’un arrangement qui a eu lieu entreles deux joueurs en question et certaines parties quivoulaient les soudoyer afin de faciliter la tâche aux Mou-

loudéens. “Non, c’est faux ! Karaoui et Gourmi n’ont pasété soudoyés pour perturber le groupe afin de permettreau MCA de gagner le match. Je pense que ce ne sont quedes racontars qui ont pour but de nous déstabiliser encette fin de saison où nous sommes particulièrement vi-sés”, a-t-il dit avant de lancer un appel aux supporterspour venir ce soir en masse soutenir leur équipe pourle match face à l’ASO Chlef dont certains le qualifientcomme le tournant quant aux chances du club desHauts-Plateaux de s’accaparer du titre de champion

d’Algérie. “L’ESS est en danger. Pour cela, je lance un ap-pel à nos fans de venir nombreux pour le match de de-main (ce soir, ndlr) pour encourager leurs joueurs. Ona plus que jamais besoin de leur soutien dans cette pha-se cruciale de la saison”, a-t-il dit encore; Et de conclu-re : “Si on gagne ce match, le titre est acquis à 90% pournotre équipe.” À noter que l’entraîneur Velud a été in-vité par les responsables sétifiens à renouveler soncontrat. Cela va se faire dans les jours à venir.

F. R.

CET APRÈS-MIDI AU STADEBRAKNI DE BLIDA (16H) : FINALEDE LA COUPE D’ALGÉRIE CADETSJSK - ESS

Les jeunes“pousses”de la JSK rêvent du trophée■ Si l’équipe-fanion de la JSK apratiquement raté sa saison surtoute la ligne tant enchampionnat qu’en Couped’Algérie, voilà que ses cadetsveulent sauver l’honneur kabylecet après-midi au stade Braknide Blida (16h), et ce, en caressantle rêve fou de remporter la finalede la Coupe d’Algérie face à leurshomologues de l’Entente deSétif. Ce sera certainement unebelle finale entre deux grandesécoles du football algérien, maisles jeunes Canaris semblentdécidés à jouer leur va-tout pouroffrir un beau trophée deconsolation à leurs fidèlessupporters. Auteurs d’unparcours exceptionnel cettesaison tant en championnatqu’en Coupe d’Algérie, lespoulains de Moh-Arezki Gourari,bien encadrés par leur DTSMourad Karouf, veulentterminer la saison en beauté etoffrir ainsi au club kabyle unequatrième Coupe d’Algériehistorique de la catégorie. Pourpréparer tel qu’il se doit ce grandrendez-vous, les dirigeantskabyles ont choyé plus qued’habitude leurs jeunes poussesces derniers jours. Et pour cause,la DJS de Tizi Ouzou a offertmercredi soir au restaurant LeRustique, un établissement hautde gamme de la ville des Genêts,en présence du DJS, DahmaneIltache et du président de la JSK,Mohand-Chérif Hannachi, undîner en l’honneur des finalistesde cette Coupe d’Algérie cadetssuivi d’un autre dîner organisépar la JSK, jeudi soir, à la piscineolympique de Tizi Ouzou, soit àla veille de leur départ pourAlger où les dirigeants de la JSKont prévu une mise au vertdepuis hier matin à l’hôtelSamitel d’Ouled-Fayet, là oùl’équipe-fanion de la JSK a pourhabitude de préparer ses grandsrendez-vous. “Toute l’équipe est àféliciter pour son parcoursexceptionnel et j’espère que lesjoueurs vont garder la tête froidepour décrocher ce trophée”, diraMoh-Arezki Gourari, lesympathique entraîneur de cettejeune équipe cadette de la JSK.“C’est la relève de demain et cescadets méritent toute laconsidération voulue. J’espèrequ’ils géreront judicieusementcette finale pour offrir un beautrophée à la JSK, ce quiconstituera une bonne boufféed’oxygène pour le club”, dira deson côté, le DTS Mourad Karoufqui, ces derniers mois, s’estconsacré corps et âme à lagestion des jeunes catégories.“Ces cadets font la fierté de la JSK,c’est notre devoir de lesencourager et de les récompensertel qu’il se doit après la finale”,dira encore le présidentMohand-Chérif Hannachi quisera présent cet après-midi austade de Blida, en compagnie deplusieurs joueurs seniors toutcela pour booster au maximumles coéquipiers de l’internationalMéziane Smaïl visiblementheureux d’un tel évènement.“Nous sommes bien préparésphysiquement et surtoutmentalement pour abordercomme il faut cette finale. Notrerêve est de rentrer à Tizi Ouzouavec la coupe pour la dédier àtoute la Kabylie”, conclut lecapitaine d’équipe des jeunesCanaris.

MOHAMED HAOUCHINE

USMA : IL PENSE À LA FINALE DE LA COUPE D’ALGÉRIE

Courbis ménage les cadres de l’équipe face à Saoura

De retour jeudi dernier à Algeraprès un long voyage au Koweïtoù ils ont affronté Al-Arabi pour

le compte de la finale aller de la Coupearabe, les Rouge et Noir renoueront dèsaujourd’hui avec la compétition natio-nale à l’occasion du déroulement de lamise à jour du calendrier. En effet, les Al-gérois donneront la réplique à la for-mation de Saoura, et ce, à quelques joursseulement de la grande finale de laCoupe d’Algérie prévue le 1er mai pro-chain face au MC Alger. Bien qu’ambi-tionnant achever le championnat à ladeuxième place, de surcroît qualificatifà la prochaine édition de la Ligue deschampions africaine, il n’en demeure pas

moins que l’entraîneur Courbis veutmettre tous les atouts, et ce, pour af-fronter le MC Alger dans d’excellentesconditions. Il a pris, en effet, la décisionde ménager les cadres de l’équipe. Ils sont12 d’ailleurs à être exemptés du rendez-vous d’aujourd’hui. Il s’agit des joueursayant donné la réplique à Al-Arabimercredi dernier. Ainsi Zemmamouche,Meftah, Chafaï, Benmoussa, Khoua-led, Djediat, Bouchema, Koudri, Deham,Ferhat, Bouazza ne seront pas retenusface à Saoura. Toujours est-il que cesjoueurs seront concernés par un en-traînement prévu aujourd’hui sur unepelouse naturelle, sachant que la finalede la Coupe d’Algérie aura lieu au sta-

de du 5-Juillet. Une séance d’entraîne-ment qui se déroulera sous la houlettede Billel Dziri, alors que Courbis driverala deuxième équipe face à Saoura. De-main, les Algérois devront entamer lapréparation de la finale avec un stagebloqué au cours duquel le staff techniques’attèlera à mettre en œuvre le plan de ba-taille qui sera utilisé le jour J face au MCAlger. Il est clair que la finale s’annon-ce difficile pour les deux équipes sachantque le MC Alger jouera à domicile. Tousle monde sait que le Mouloudia est do-micilié au stade du 5-Juillet. “En tout cas,nous ne serons pas une équipe facile àbattre”, a déclaré le coach algérois et derevenir sur la finale de la Coupe arabe.

“Rien n’est encore fait dans la mesure oùil nous faudra battre cette équipe kowei-tienne lors de cette deuxième manche.Certes, on s’est créé pas mal d’occasion sanspour autant parvenir à les concrétiser.Tout se décidera à Alger lors de final re-tour”, enchaîne-t-il, non sans pour au-tant revenir sur la programmation dé-mentielle dont son équipe est soumiseen cette fin de championnat. “Les Ko-weitiens doivent être heureux de savoirque nous avons un calendrier chargé encette fin de saison. Cela va leur permettred’espérer revenir avec le trophée lors dumatch retour”, a-t-il indiqué.

NAZIM T.

Le Mouloudia d’Alger poursuit sereinement sapréparation pour la finale de la Coupe d’Algé-rie programmée pour ce mercredi 1er mai. Les

coéquipiers de Hadj Bouguèche, qui se sont isolés àBéni Messous pour leurs séances d’entraînements quo-tidiennes, entreront en stage bloqué à partir de lun-di à l’hôtel El-Aurassi. “Nous voulons gagner cette cou-pe contre l’USMA”, précise Farid Zemiti l’entraîneuradjoint du MCA avant de poursuivre : “L’ambiance ausein du groupe est parfaite. Les joueurs sont tousconscients de la mission qui leur est confiée. Nous pré-parons notre finale dans des conditions parfaites. Lesjoueurs sont plus que motivés, ce qui nous facilite latâche pour mettre en place notre plan de travail.” LesVert et Rouge, qui n’ont jamais perdu une finale deCoupe d’Algérie, comptent bien perpétuer la tradi-

tion surtout lorsqu’il s’agit d’une adversaire aussiconnu à l’image de l’USM Alger. “Nous connaissonsparfaitement l’USMA, nous connaissons leurs pointsforts et leurs faiblesses, qu’on veut bien garder pour nous.Nous travaillons dessus tout au long de la période denotre préparation afin de les exploiter au maximumle jour du match”, ajoute Zemiti. La bonne nouvellepour les fans mouloudéens est que l’attaquant, SamyYachir, blessé il y a quelques jours avec la sélectionnationale des locaux, est apte pour jouer mercredi pro-chain. À rappeler que les deux équipes ont le droit deconvoquer les 25 joueurs pour cette finale de Cou-pe d’Algérie et la liste ne se limitera donc pas aux 18 joueurs comme de coutume pour les autresmatches du championnat. Dans le camp mouloudéen,on ne jure que par la victoire. Et même si la mission

ne s’annonce pas facile : “Je sens que cette finale se joue-ra sur des petits détails comme ce fut le cas lors des der-bys en général. Le premier but de part et d’autre lan-cera le rythme du match. C’est une finale, il faut toutdonner pour gagner. Il faut laisser les statistiques et l’his-torique de côté et réussir un match plein pour espérergagner. Nous aurons en face une équipe qui possède debrillantes individualités. La moindre erreur de notrepart nous coûtera certainement cher, c’est pour cela quenotre staff technique ne cesse de nous rappeler qu’il fautrester concentrés jusqu’au bout”, dira le défenseur Ka-cem Mehdi avant de poursuivre : “Il faut se concen-trer sur le travail et la bonne préparation. Nous sommesplus que motivés pour se match et nous poursuivons notrepréparation, pour bien réagir sur le terrain.”

AHMED IFTICEN

MCA : YACHIR OPÉRATIONNEL

Le Mouloudia dès lundi en stage bloqué

Liberté

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En 1909, une cordée italienne menée par Louis Amédéede Savoie part à l'assaut du massif du Karakorum, dontcinq des sommets - parmi lesquels le fameux K2 -culminent à plus de 8 000 mètres. L'un des alpinistes estle photographe Vittorio Sella. Équipé d'une caméra 35mm,

il rapporte del'expéditionun film de 40minutes etdes centainesde clichés. En2009,FabianoVenturadécide dereprendre letravail là oùVittorio Sellal'a laissé...

14e saison pour “Le plus grand cabaret du monde”, de PatrickSébastien ! Une émission chargée de magie, d'humour et devisuels plus spectaculaires les uns que les autres. Tout au longde la soirée, l'animateur, installé sur le plateau avec tous sesinvi tés, présente d'époustouflants numéros de cirque venus desquatre coins de la planète. Patrick Sébastien accueille notam-ment ce soir : l'animateur Cyril Hanouna, la chanteuse JulieZenatti, le chanteur Didier Barbelivien, l'humoriste et comé-dienne Chantal Lauby, le comédien Eric Elmosnino et biend'autres encore.

LE PLUS GRAND CABARET DU MONDE,19h45

Par un matin de Toussaint, en 1815,Isabelle, vingt ans, disparaît. Nul ne lareverra jamais vivante. Sa mère adoptive,Jeanne d'Orval, accuse immédiatement lechevalier de Fombreuse d'avoir séduit lajeune fille puis de s'en être débarrassé. Unhabile enquêteur, adepte de la policescientifique, Monsieur de Barsac, assistéde son fidèle Antonin, va tenter de faire lalumière sur cette mystérieuse affaire...

Chris Farraday a tiré un trait sur son passécriminel et s'est construit une vie paisible avecsa femme Kate et leurs deux fils, jusqu'au jouroù son jeune et naïf beau-frère Andy, manque àses engagements dans une opération de trafic dedrogue montée par l'inquiétant petit caïd localTim Briggs. Pour aider Andy à s'acquitter de sadette, Chris est forcé de reprendre du service etse tourne vers ce qu'il connaît le mieux : lacontrebande. Avec l'aide de son meilleur amiSebastian...

Un parlementaire,ami de longuedate dugouverneurDenning, seretrouve impliquédans l'affaire d'unmeurtre. Legouverneur faitappel au 5-0 etsurtout à leurdiscrétion pourenquêter, en lesfaisant toutefoissurveiller, ce quine plaîtnaturellement pasà Mc Garrett, quis'en plaint auprèsdu gouverneur.L'enquêtes'accélère lorsquel'équipe découvreque Wo Fat estimpliqué etsouhaite ainsi se“refaire unesanté”.

HAWAII 5-0,

19h50

LES GLACIERS DU

KARAKORUM, 19h50

Vendredi 26 - Samedi 27 avril 2013

26LIBERTE

Télé

THE VOICE,19h50 CONTREBANDE,19h55

ISABELLE DISPARUE,

19h45

Lors de chaque battle musicale, Jenifer,Garou, Florent Pagny et Louis Bertignacont choisi les talents ayant réalisé lesprestations les plus convaincantes. Les dixmeilleurs de chaque équipe vont ainsipoursuivre l'aventure lors de l'ultimephase de l'émission, celle des grandsshows en direct. C'est la dernière lignedroite pour les talents. Accompagnés d'unorchestre lors de performances en directet en public, ils devront donner le meilleurd'eux-mêmes pour continuer l'aventure...

URGENCES MÉDICALES : 115- Samu 021 23.50.50 / 021.23.77.39- Centre antipoison 021.97.98.98- Sûreté de wilaya 021.73.00.73- Gendarmerie nationale 021.76.41.97- Panne gaz 021.68.44.00- Panne électricité Bélouizdad

021.67.24.52- Panne électricité Bologhine021.70.93.93- Panne électricité El-Harrach021.52.43.29- Panne électricitéGue de Constantine021.83.89.49- Service des eaux 021.67.50.30- Protection civile 021.71.14.14- Renseignements : 19- Télégrammes : 13- Gare routière Caroubier :021 49.71.51/021 49.71.52/021 49.71.53 02149.71.54- Ministère de la Solidarité nationale, dela Famille et de la Communauté nationaleà l’étranger. Personnes en difficulté ouen détresse :No vert : 15-27

- CHU Mustapha: 021.23.55.55- CHU Aït Idir : 021.97.98.00- CHU Ben Aknoun : 021.91.21.63 -021.91.21.65 - CHU Beni Messous : 021.93.15.50 -021.93.15.90- CHU Kouba : 021.28.33.33- CHU Bab El Oued : 021.96.06.06 -021.96.07.07- CHU Bologhine : 021.95.82.24 -021.95.85.41- CPMC : 021.23.66.66- HCA Aïn Naâdja : 021.54.05.05- CHU El Kettar : 021.96.48.97- Hôpital Tixeraine : 021.55.01.10 à 12(standard)

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- Tél. :021.98.04.04

- Fax. :021.98.04.43

Horaires des prières 16 djoumada el thania 1434Samedi 27 avril 2013Dohr............................. 12h46Asr................................ 16h31Maghreb.................... 19h36Icha.............................. 21h0317 djoumada el thania 1434Dimanche 28 avril 2013Fadjr............................. 04h22Chourouk................... 06h58

NUMÉROS UTILES

HÔPITAUX

COMPAGNIES AÉRIENNES

LA VIE RELIGIEUSE

Quotidien national d'information - Édité par la SARL - SAEC - Capital 463 000 000 DASiège social : 37, rue Larbi-Ben M'Hidi - Alger BP. 178 Alger-Gare

ANNABA26, rue Mohamed-KhemistiTél / Fax : (038) 86 75 68

CONSTANTINE36, avenue Aouati-Mostéfa Rédaction :Tél. : (031) 91 20 39Tél./ Fax : (031) 91 23 71Publicité : 39, avenue Aouati-MostéfaTél. : (031) 92 24 50Tél./ Fax : (031) 92 24 51

ORAN26, rue de Nancy (derrière l’ex-consulat de Russie)Fax : (041) 41 53 99Tél. : (041) 41 53 97

MASCARAMaison de la Presse :Rue Senouci Habib - Mascara Tél. / Fax : (045) 80 36 85

BLIDA79, boulevard Larbi-Tébessi Tél. : (025) 40 84 84Fax : (025) 40 85 85

BOUMERDÈSCité 392 Logts Bt 19 Entrée H N°1Tél. / Fax : (024) 81 47 91

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TIARETMaison de la presse Saim-Djillali Tél. / Fax : (046) 41 66 92

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Entre fiction et réalité, il n'y aqu'un pas... Souvent des plusmacabres. Alors que les Etats-

Unis sont encore sous le choc aprèsle double attentat à la bombe sur-venu le 15 avril en plein marathonde Boston -lequel a fait trois mortset 180 blessés-, l'un des deux auteursprésumés arrêté vendredi dernier, afait une révélation étonnante. Dz-hokhar Tsarnaev, 19 ans, a avouéêtre un grand amateur de séries té-lévisées dites "violentes". Pour mettreses menaces à exécution, le jeunehomme a confié s'être inspiré deplusieurs d'entre elles, en particulier"Game of Thrones" et "BreakingBad". Selon le site américain TMZ,le jeune homme se serait vanté surTwitter d'avoir appris à faire dispa-raître un corps en regardant la sériede AMC portée par Bryan Cranston.“"Breaking Bad" m'a enseigné com-ment se débarrasser d'un cadavre”, écrivait-il sur le célèbre réseau social plus tôt dansl'année. Le tabloïd révèle également que lefrère aîné de Dzhokhar Tsarnaev, Ta-

merlan, 26 ans, abattu par la police lorsd'une course-poursuite jeudi soir, étaitquant à lui un fondu de hip-hop. Selon lesdernières informations, Dzhokhar Tsar-

naev aurait commencé à répondre aux en-quêteurs par écrit puisque de graves bles-sures à la bouche ainsi qu'à la gorge l'em-pêcheraient de parler.

Ben Stiller pour remplacer Tim Burton à la réalisation de "Pinocchio" ?■ Lors de son passage en Italiepour la promotion de sonnouveau film "Iron Man 3",Robert Downey Jr. aurait déclaréà propos du projet de "Pinocchio": “Je voudrais le faire avec BenStiller”. Les deux hommes avaientdéjà travaillé ensemble dans"Tonnerres sous les tropiques"."Pinocchio" est un projet déjàbien installé à Hollywood.Warner Bros travailleeffectivement dessus depuis maintenant deux ans. Tim Burtonavait d'ores et déjà signé pour être à la réalisation, tandis quele scénario devait être écrit par Jane Goldman, qui anotamment travaillé sur Kick Ass. Seulement voilà, RobertDowney Jr., qui interprétera le célèbre sculpteur, s'est livré àquelques confessions. D'après lui, Tim Burton aurait quitté leprojet. Nul ne sait si cet abandon est dû au futur projet debiopic sur l'artiste contemporaine Margaret Kean, que lemaître du fantastique devrait réaliser prochainement.Le conte de Carlo Collodi, attire beaucoup de monde, puisqueGuillermo Del Toro serait de son côté en train de travailler surun projet de film en 3D et en stop-motion. Des rumeursannoncent également la réalisation d'un préquel de"Pinocchio", avec Shawn Levy aux commandes.

Will Smith, le héros d’"American Can", le film sur la tempête Katrina ?

■ Will Smith a un planningchargé et il n'est pas près delever le pied. L'acteur, quisera à l'affiche de Focus (parGlenn Ficarra et John Reguade Crazy Stupid Love), estactuellement enpourparlers pour un rôledans "American Can". Lefilm catastrophe revient surla tempête Katrina. Il partd'un fait réel et racontecomment John Keller,vétéran de la guerre du

Golfe, a pris en charge la sécurité de ses voisins et sauvé plusde 250 personnes bloquées dans un immeuble de la Nouvelle-Orléans. L'idée de ce film n'est pas nouvelle, puisqu'elle traîneà Hollywood depuis 2009 et que Denzel Washington a été untemps envisagé. Peu d'autres informations sur cet "AmericanCan". Le casting est en cours de composition et, à part le nomde Will Smith, rien n'a filtré. On sait en revanche que John LeeHancock ("Blanche-Neige et le chasseur") a écrit le scénario etque Ed Zwick sera aux manettes de la réalisation. En attendantd'en savoir plus, on retrouvera Will Smith, sa femme et son filsdans "After Earth", le 5 juin prochain.

"Wolverine" : ses affiches déro-bées en masse aux Etats-Unis !■ Qu'on se le dise :l'affiche, d'inspirationjaponaise, créée pourassurer la promotiondu film "Wolverine : Lecombat de l'Immortel"est une réussite. A telpoint que depuis sadiffusion dans lemétro ou sur les busaméricains, celle-ci necesse d'être dérobée.C'est ce qu'a indiquéTony Sella, directeurdes créations de la20th Century Fox, àCollider lors duCinemaCon de LasVegas. Selon lui, la Foxa été contrainte deremplacer près de 50%des posters affichésdans les arrêts de bus. Un renouvellement qui a un coût bienévidemment, d'autant que, toujours selon Sella, ce ne sont pasforcément des fans de la saga qui chiperaient les affiches dansles abribus américains mais des voleurs qui voudraient sefaire de l'argent. La preuve, nombre de posters se retrouventaujourd'hui sur des sites de vente entre particuliers. Dans"Wolverine, le Combat de l'immortel", en salles le 24 juilletprochain, Logan, alias l'excellent Hugh Jackman, se retrouveconfronté aux sabres des samouraïs au Japon. Le film sedéroule après "X Men 3" mais n'en est pas la suite pour autant.A noter que Famke Janssen qui campe le docteur Jean Grey /Phoenix sera aussi de la partie !

Vendredi 26 - Samedi 27 avril 2013

27LIBERTE

Télépotins

Les Gleeks sont auxanges. Vendredisoir, la chaîne amé-ricaine Fox a com-mandé une cin-quième et une

sixième saisons de la série“Glee”, après des négociationsqui ont duré plusieurs mois.Un renouvellement qui a prisdu temps et qui peut sur-prendre au vu des audiencesdéclinantes que réalise la sériechaque jeudi soir sur la chaîne.Depuis le début de la saison 4,la série ne réunit en effet que5,9 millions de téléspectateursen moyenne, bien loin desscores impressionnants qu'el-le réalisait en saison 1 et 2.Mais "Glee" reste une sérieimportante pour la chaîne et sapetite sœur 20th Television, quiproduit pour elle la série. Lestudio, ayant signé uncontrat pour les re-diffusions avec lachaîne câbléeOxygen, il atout à gagner àce que "Glee"se prolonge.Et face à l'éro-sion des au-diences surtoutes les grandeschaînes améri-caines, la série reste

encore re-lativementfédératrice,n o t a m -ment surles 18-49ans.“"Glee" est

la pre-mière et la seule

comédie musicale qui fonc-tionne à la télé, et quatre ansplus tard, elle continue à se mo-quer des genres, à proposer deschoses nouvelles et a toujoursun impact significatif sur laculture populaire”, a expliquéKevin Reilly dans un commu-

niqué. Car au dela de lasérie, les prestations

musicales continuentà faire parler sur lenet, et génèrent desventes de disquesqui restent impor-tantes pour la

marque "Glee". Mêmesi, comme les au-

diences, elles se sont es-soufflées, elles atteignent

aujourd'hui 53 millions detitres vendus et 13 millionsd'albums dans le monde, selonFox. "Glee" sera donc présen-te dans la grille de Fox la sai-son prochaine, aux côtés deplusieurs séries dont le sort adéjà été décidé. C'est le cas de"Bones", de la nouveauté "TheFollowing", et des comédies"New Girl", "The Mindy Pro-ject" et "Raising Hope".

ACTU TV

“Glee” renouvelée pourdeux saisons

supplémentaires !

Breaking Bad aurait inspiré les terroristes de Boston

LE PLUS DE LIBERTÉ

PEOPLE

Page 22: 6291

■ Le terroriste abattu mercredi der-nier à Iflissen (daïra de Tigzirt) a étéidentifié jeudi passé par les élémentsde la Police scientifique au CHUMohamed-Nédir de Tizi Ouzou. Ils’agit en fait du nommé AmmourBouayache, “émir” de la sériat de Ti-mizart. Originaire de Médéa et âgé de45 ans, Bouayache avait longuementactivé au sein du GIA dans la régiond’Alger avant de fuir vers les monts deKabylie pour diriger la sériat de Timi-zart qui couvrait les régions de Timi-zart, Aghribs, Iflissen et Ouague-noune.

Il est à noter qu’Ammour Bouayacheest le second “émir” éliminé en l’espa-ce d’un mois en Kabylie. En effet, unautre “émir”, Badache Saïd, originai-re de Dellys, a été abattu en mars der-nier à Makouda par une unité del’ANP en compagnie de trois autresterroristes. Selon des sources sécuri-taires, Badache Saïd faisait partie dugroupe qui avait tendu de nuit uneembuscade meurtrière, le 15 avril2011 à Azazga, contre un campementde l’ANP qui avait coûté la vie à 14 mi-litaires.

B. T.

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DILEM [email protected]

ARMES CHIMIQUES EN SYRIE

Obama promet une enquête “solide”■ Le président des États-Unis, BarackObama, a promis hier “une enquête trèssolide” sur l’utilisation éventuelled’armes chimiques en Syrie et réaffir-mé que l’emploi de telles armes chan-gerait “la règle du jeu”. “Nous sommes désormais en possessionde certains indices selon lesquels desarmes chimiques ont été utilisées sur lapopulation en Syrie, ce sont des évalua-tions préliminaires qui sont fondéessur nos opérations de renseignement”,a rappelé M. Obama face aux journa-listes, avant une réunion dans le Bu-reau ovale avec le roi Abdallah II deJordanie. “Il existe de nombreuses questions surla façon dont ces armes ont été utilisées,quand et où”, a ajouté le dirigeant amé-ricain, qui s’exprimait pour la premiè-re fois sur ce dossier depuis que son

administration a dit penser que le ré-gime syrien avait probablement utili-sé de telles armes. M. Obama a promis que “nous allonsmener nous-mêmes une enquête très so-lide, et mener des consultations avec nospartenaires dans la région, ainsi que lacommunauté internationale et les Na-tions unies pour faire en sorte d’enquê-ter sur cela aussi efficacement et aussirapidement que possible”. “Mais je pensais ce que j’ai dit, et je lerépète, c’est déjà évidemment affreuxquand des obus de mortier sont tirés surdes civils et que les gens sont tués sansdiscrimination (mais) le recours possibleà des armes de destruction massive surdes civils franchit une nouvelle frontiè-re dans le domaine des lois internatio-nales”, a-t-il souligné.

LE TERRORISTE ABATTU MERCREDI À IFLISSEN A ÉTÉIDENTIFIÉ

Bouayache Ammour, “émir” de Timizart, ne sévira plus

■ Le Centre d’études internationalesdu journal El Khabar et l’École supé-rieure de journalisme organisent,dans le cadre du forum d’El Khabarle lundi 29 avril à 10h dans l’amphi-théâtre 1 de l’École supérieure de jour-nalisme, à Ben Aknoun, au premierétage du nouveau bâtiment, uneconférence-panel avec les membresdu jury international de notre prix

Aourtilène sous le titre : “L’État deslieux de la communication dans la Mé-diterranée” à laquelle prendront part Mme Guiliane Sgrena (journaliste ita-lienne), Yahia Shukeir (Jordanie) etAhmed Boughaba (Maroc), ainsi queZoubir Souissi et Ali Djerri (Algérie).Entrée libre, vous êtes cordialementinvités.

FORUM D’”EL KHABAR”

“L’État des lieux de la communicationdans la Méditerranée” en débat

EXPLOSION D’UNE BOMBE À KHENCHELA

Deux gendarmes blessés■ Au moins deux gendarmes ont été blessés, jeudi soir, dans l'explosion d'unebombe de fabrication artisanale, au niveau de la localité d’El-Ouendoura,dans la commune de Chechar, au sud de la wilaya de Khenchela, a-t-on ap-pris de source sûre. Les gendarmes blessés ont été évacués en urgence versl'hôpital. Il convient de rappeler que la région Sud de Chechar demeure l'unedes rares zones où l'activité terroriste se maintient malgré les nombreusesopérations militaires menées ces deniers mois par les forces de sécurité danscette partie enclavée de la wilaya.

ALI A.

AÏT ISSAD (AZAZGA)

Un homme abat froidementdeux citoyens■ Un double meurtre a été commis,mercredi après-midi, dans le villaged’Aït Issad, dans la communed’Ifigha, relevant de la daïrad’Azazga, à un cinquantaine dekilomètres de Tizi Ouzou. Un hommeâgé de 57 ans, armé d’un fusil dechasse et circulant à bord de sonvéhicule, a tiré sur deux personnesappartenant à une même famille, àdeux endroits différents du village,tuant sur le coup sa première victimeet blessant mortellement l’autre,avant de prendre la fuite. Le mobiledu crime reste inconnu et aucunindice ne favorise telle ou telle piste.L’on a appris de sources locales que lemeurtrier s’est rendu à lagendarmerie et qu’il a été mis auxarrêts.

C. N. OUKACI

■ “J’ai foncé sur l’opportunité de pré-senter un spectacle en Algérie. Je suisdéjà venu deux fois, pour la promotiond’Indigène et Hors-la-loi. Mais c’est lapremière fois que je donne un show”,a déclaré l’humoriste franco-maro-cain, Djamel Debbouze, à l’entame dela conférence de presse qu’il a animéequelques heures à peine avant sa re-présentation à Alger. Il a ajouté qu’ilressentait des liens avec ce pays, carà chaque fois qu’il incarne un Arabeau cinéma, il a la nationalité algérien-ne. C’est le cas pour les deux films deBouchareb, mais aussi de celui de Mo-hamed Hamidi, Né quelque part, quisortira dans les salles en juin prochain.Ce long métrage raconte l’histoired’un émigré qui revient au bled pouraider son père à reconstruire sa mai-son. Il rencontre alors un cousin ger-main qui porte le même nom. Ce der-nier usurpe son identité pour partiren France. Le temps que le personna-ge, joué par Debbouze, régularise sasituation vis-à-vis de l’administra-tion, il passe forcément par une cri-se identitaire, alimentée par les diffé-rences culturelles et cultuelles de sapatrie d’origine et de son pays d’adop-tion. Ce choc de cultures, l’artiste l’avécu, selon ses propres confessions,lorsqu’il s’est marié avec une Françai-se, la journaliste Melissa Thérieu.Enclin à la confidence, il a affirméqu’il était né avec toutes les tares.“Je suis petit, pas beau, arabe avec unemain dans la poche. Sans mon hu-

mour, je serais mort. Être drôle m’a per-mis d’être intéressant, de vivre”, a-t-ilavoué. Son show, Tout sur Djamel,qu’il a joué hier et avant-hier est ins-piré de sa propre vie. “Tout est vrai”,a-t-il certifié. Sur la polémique lancée, quelquesjours avant son arrivée en Algérie, parun groupe qui prétendait que l’artis-te est indésirable dans le pays, l’humo-riste franco-marocain a affirmé qu’iln’avait pas entendu parler de cettecontroverse. “Je peux vous dire que jen’ai eu aucun problème à venir en Al-gérie. J’ai obtenu les autorisations et lesdocuments requis pour me produire enAlgérie en 17 minutes”, a-t-il déclaré. Sur la cherté du billet du spectacle,cédé à 4 000 et 5 000 DA, DjamelDebbouze a rétorqué : “On ne pose pasce genre de question à Michel Sardou,Eddy Mitchell ou un artiste américain,mais à moi, parce que je suis de lamême famille. C’est du racisme à l’en-vers”, a-t-il regretté. “Le but, ce n’est pasde me remplir les poches. Je gagne bienma vie au cinéma. J’ai vendu le spec-tacle ici moins cher qu’ailleurs. Je suisprêt à me produire gratuitement, si celaprofitait au plus grand nombre d’Algé-riens”, s’est-il engagé, avant d’ajouter: “Les producteurs algériens (Think boxpour cet événement, ndlr) n’ont pasmalheureusement le soutien de beau-coup de sponsors. Pour ma part, je tra-vaille souvent avec des producteurs quidébutent.”

S. H.

DJAMEL DEBBOUZE AVANT SON SPECTACLE HIER À ALGER

“Sans mon humour, je serais mort”Assises nationalesdes ressources humaines■ Le BIP, le magazine du conseil et de la formation,organisera les 29 et 30 avril 2013 la 2e édition des As-sises nationales des ressources humaines à l’hôtel Ryadde Sidi-Fredj.Après avoir étudié lors de la première édition les dif-férentes composantes de la fonction de DRH, le thè-me de ces 2es Assises portera sur l’évaluation des com-pétences managériales dans l’entreprise.Les différentes méthodes seront présentées par desprofessionnels des ressources humaines.

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Le Forum de“Liberté” reçoitMe Miloud Brahimi■ Le Forum de Liberté recevralundi prochain Me MiloudBrahimi. La grève du bâtonnat, lesscandales de corruption, l'affaireKhalifa et le débat autour de lapeine de mort seront les sujetsabordés par l'invité du Forum.La presse est conviée à partir de11h au siège du journal,à El-Achour.

D.R

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