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Karl Marx ou Mao avaient-ils raison ? La Chine semble en tous cas avoir trouvé « La Voie » !? En intégrant le meilleur des deux mondes, elle obtient un modèle de société hybride: une économie de marché planifiée. Est-ce là le devenir inéluctable pour notre monde occidental ? Des pouvoirs forts qui gèrent l’économie, mais -aussi- les comportements ? Au cours des 5 dernières décennies, depuis la mise en œuvre du Plan Marshal d’après-guerre, l’économie de marché s’est imposée avec une prédominance absolue sur l’ensemble du monde comme étant le seul système économique qui semblait répondre aux besoins de croissance et d’évolution de l’humanité. Néanmoins, in-fine, c’est surtout la loi du Profit qui s’est imposée en modèle absolu. Et plus précisément, c’est le « profit sur le profit » qui s’est érigé comme étant la seule valeur respectable, au point de justifier la majorité des comportements, y inclus les conflits armés, allant jusqu’à affamer des populations, et finalement « séduire », sinon détruire, tous les autres systèmes économiques tels que les écono- mies planifiées. Ce n’est pourtant que récemment que le seul profit est devenu le principal élément motivateur de la race humaine. Par là, il s’est substitué aux préoccupa- tions principales et habituelles qui visent à la pérennité de l’espèce. Et ce n’est pas le profit. Il est cependant paradoxal d’observer que tout en s’imposant, ce modèle de « courses aux profits » a auto-généré les obstacles principaux à ses propres objec- tifs de croissance infinie et préparé ainsi son autodestruction. Via les déviances des spéculateurs, les systèmes financiers du monde entier sont maintenant « vidés », et certains effets ‘retards’, en parachèvent la ruine. Il s’ensuivra - à très court terme - des économies malades qui vont générer encore plus de chômage et un méconten- tement social qui ne cessera de croître. Et ce, jusqu’à ce que les populations exclues du « système » soient de plus en plus nombreuses et fi- nalement « descendent dans la rue » pour réclamer « autre chose » et autrement. Nous ne pouvons cependant pas éluder plus longtemps les grands changements qui s’imposent à nous afin d’assurer la pérennité de notre « civilisation », sinon de l’espèce. Cette évidence devient donc le seul et principal objectif qui se pose à nous: 1.Objectif: Organiser, et garantir une existence correcte au plus grand nombre, du moins au niveau des besoins primaires que sont la nourriture et les soins de santé,… et cela avec TROIS défis majeurs, soit: 1. Garantir l’équilibre des économies tant aux niveaux local, ou régional, que international; 2. Protéger l’environnement naturel pour assurer la viabilité du milieu terrestre; 3. Eviter les conflits nucléaire, et/ou l’embrasement de régions entières par des groupes armés extrémistes ou simplement « pirates »; Comment concilier tous ces éléments apparemment antago- nistes? Du point de vue géopolitique: La multipolarité du monde, tant prônée par les Russes (cfr le discours de Pou- management l Joseph Trompette "It's not the strongest that survive, nor the most intelligent, but the ones most responsive to change!" Charles Darwin “The following waves”…”–part 6 > Jan 09 63

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Karl Marx ou Mao avaient-ils raison ?

La Chine semble en tous cas avoir trouvé « La Voie » !? En intégrant le

meilleur des deux mondes, elle obtient un modèle de société hybride: une

économie de marché planifiée. Est-ce là le devenir inéluctable pour notre

monde occidental ? Des pouvoirs forts qui gèrent l’économie, mais -aussi-

les comportements ?

Au cours des 5 dernières décennies,

depuis la mise en œuvre du Plan Marshal

d’après-guerre, l’économie de marché s’est

imposée avec une prédominance absolue

sur l’ensemble du monde comme étant

le seul système économique qui semblait

répondre aux besoins de croissance et

d’évolution de l’humanité.

Néanmoins, in-fine, c’est surtout la loi du

Profit qui s’est imposée en modèle absolu.

Et plus précisément, c’est le « profit sur

le profit » qui s’est érigé comme étant

la seule valeur respectable, au point de

justifier la majorité des comportements,

y inclus les conflits armés, allant jusqu’à

affamer des populations, et finalement «

séduire », sinon détruire, tous les autres

systèmes économiques tels que les écono-

mies planifiées.

Ce n’est pourtant que récemment que

le seul profit est devenu le principal

élément motivateur de la race humaine.

Par là, il s’est substitué aux préoccupa-

tions principales et habituelles qui visent

à la pérennité de l’espèce. Et ce n’est pas

le profit.

Il est cependant paradoxal d’observer

que tout en s’imposant, ce modèle de

« courses aux profits » a auto-généré les

obstacles principaux à ses propres objec-

tifs de croissance infinie et préparé ainsi

son autodestruction.

Via les déviances des spéculateurs, les

systèmes financiers du monde entier sont

maintenant « vidés », et certains effets

‘retards’, en parachèvent la ruine. Il

s’ensuivra - à très court terme - des

économies malades qui vont générer

encore plus de chômage et un méconten-

tement social qui ne cessera de croître. Et

ce, jusqu’à ce que les populations exclues

du « système »

soient de plus en plus nombreuses et fi-

nalement « descendent dans la rue » pour

réclamer « autre chose » et autrement.

Nous ne pouvons cependant pas éluder

plus longtemps les grands changements

qui s’imposent à nous afin d’assurer la

pérennité de notre « civilisation », sinon

de l’espèce. Cette évidence devient

donc le seul et principal objectif qui se

pose à nous:

1.Objectif:

Organiser, et garantir une existence •correcte au plus grand nombre, du moins

au niveau des besoins primaires que sont

la nourriture et les soins de santé,…

et cela avec • TROISdéfismajeurs, soit:

1. Garantir l’équilibre des économies

tant aux niveaux local, ou régional,

que international;

2. Protéger l’environnement naturel

pour assurer la viabilité du milieu

terrestre;

3. Eviter les conflits nucléaire, et/ou

l’embrasement de régions entières

par des groupes armés extrémistes

ou simplement « pirates »;

Commentconciliertouscesélémentsapparemmentantago-nistes?

Dupointdevuegéopolitique:

La multipolarité du monde, tant prônée

par les Russes (cfr le discours de Pou-

management l Joseph Trompette

"It's not the strongest that survive, nor the most intelligent, but the

ones most responsive to change!" Charles Darwin

“The following waves”…”–part 6

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management l

tine à Munich en 2007), devrait enfin

se concrétiser, où l’on pourrait observer

l’émergence de 3 grands pôles d’influen-

ces, essentiellement:

1. lemondeanglo-saxon: USA, Ca-

nada, Australie, Nouvelle-Zélande,…

2. l’Europe, y inclus les pays du Ma-

ghreb, et où la Russie s’intègre à l’UE;

3. l’Asie, où la Chine domine, et « gère »

la région,

Auxquels il faut ajouter un 4ième groupe:

lesnon-alignés:• l’Amérique du sud,

l’Afrique dite « noire », le Pakistan, et le

sous-continent Indien,… vont avoir à

choisir, sinon s’assumer valablement.

° La compétition entre l’Inde et le

Pakistan est sans doute la menace la

plus dangereuse, où nous assistons

à l’affrontement entre la tolérance

bouddhiste et l’intolérance des

extrémistes islamistes;

° Le même affrontement existe

aussi dans l’extrême sud-ouest de la

presqu’île thaïlandaise.

L’ONUdevraitpouvoirêtretransfor-

méeenmultiplesentitéscontrôlées

parles3grandespuissances(Chine,

UEetUSA)quiauraientàjouerainsi

lesvéritablesgendarmesdumonde,

chacunepoursasphèred’influence...

a) USA: où le nouveau Président change

fondamentalement les options de son

pays:

L’arrivée d’un nouveau président démo-•crate aux pouvoirs change immanquable-

ment la « donne », et laisse espérer moins

(sinon plus du tout ?) d’intervention-

nisme à tous crins;

L’état de faillite des USA (déficit abyssal •des balances de paiements tant interne

qu’externe), joint à la déliquescence de

leurs infrastructures routière, électrique,

des bâtiments publics,… va entraîner

une incapacité matérielle telle que leur

interventionnisme guerrier sera radicale-

ment inhibé,… et en tout cas diminuera

leur déterminisme à toujours vouloir

régler l’ordre mondial à leur manière,…

Nous pouvons en effet déjà observer

plusieurs changements d’orientation que

semblent prendre les gouvernements des

pays du monde occidental:

1. Ce sont plus de 12 milliards de US$

qui sont consacrés chaque jour à la

guerre inutilement menée en Irak.

Les dispositions en vue de quitter

ce pays n’a d’autres but que de « ré-

cupérer » ces budgets pour d’autres

projets internes, tels que la remise à

niveau des infrastructures;

2. Les énormes investissements qui

seront (enfin) consacrés à la moder-

nisation des infrastructures du pays

(routes, ponts, réseau ferroviaire,…

production et réseaux de distribution

électrique, télécommunications,…)

vont permettre de créer des milliers

d’emplois intra-USA, et ainsi

relancer valablement l’économie

pour quelques années. En attirant

des investisseurs, ces projets vont

également participer à l’inversion

du déséquilibre de la balance des

paiements…

3. Palestine/Israël: pour tarir les

sources du terrorisme lié aux

mouvances extrémistes islamis-

tes (Al-Qaïda,…), cette nouvelle

administration américaine souhaitera

peut-être - enfin - imposer une

solution à la question palestinienne.

A terme, ceci diminuerait la pseudo-

nécessité d’une présence militaire

dans le Golfe, et ailleurs… Laissant

le Pakistan et l’Inde gérer seuls leurs

terrorismes,… sous la vigilance de la

Chine.

b) Europe: la réunification de l’Est et

l’Ouest passe par des accords sur tous

les domaines (économique, industriel,

militaire et défense, monétaire,…)

entre l’UE et la Russie:

Au-delà des réserves d’énergie fossiles, •ceux-ci ont en commun avec l’Europe

de l’Ouest une grande « expertise » dans

l’expérimentation des systèmes sociaux

variés et dans des contextes très variés,

pour des groupes culturels contrastés,

sinon opposés.

A contrario de la Chine, la fin du com-

munisme en Russie s’est traduite par un

capitalisme anarchique que le gouver-

nement Eltsine n’a pas su - ou voulu

- contrôler. Les oligarques ont dépouillé

l’Etat de toutes ses propriétés et possibi-

lités: tant du sol que du sous-sol.

Le KGB est le seul organe encore

structuré, et suffisamment solide à avoir

traversé cette période sans se disloquer.

C’est donc celui-ci qui, en toute logique,

a pris le pouvoir et a imposé ses hommes

et ses structures.

L’ère Poutine n’aura été que la remise en

ordre des rouages de l’Etat, et surtout

la récupération des richesses du pays au

profit des différents éléments d’un Etat

qui -à terme- se veut de Droit. L’en-

semble des administrations, mais aussi

les forces de l’ordre, et l’armée surtout

devait être remise sous contrôle.

Face à la puissance des oligarques qui se

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substituaient à l’Etat de Droit, et de tou-

tes ses mafias locales, face aux rébellions

tchétchènes ou aux terroristes islamistes,

et plus simplement par rapport à l’im-

mensité du territoire, et de la diversité

des ethnies et ainsi que la complexité

des cultures, la reprise « en main » de la

Russie ne pouvait effectivement pas « se

faire dans la dentelle »…

A l’aune de nos petits conforts intellec-

tuels et « bien pensants » de l’Ouest, les

styles de pouvoir tant en Chine, qu’en

Russie ou encore en Tunisie, peuvent

heurter nos principes démocratiques.

Mais aucune solution n’est nécessaire-

ment adaptée à toutes les situations, ni à

toutes les cultures.

D’ailleurs, il suffit d’ouvrir les yeux sur

les pratiques de la soi-disant plus grande

démocratie du monde: les USA ! Guanta-

namo est-il notre modèle?

Le rapprochement de l’Europe de l’Ouest •jusqu’à son extrême Est devrait s’opérer

rapidement. Comme ce fut le cas pour

les deux Allemagnes, ce ne sera jamais

que la réunion des membres d’une même

fratrie, du point de vue économique,

socio-ethnique et stratégique;

Une force militaire unique et significative •pourrait ainsi se constituer rapidement

pour, à la fois « gérer » les pays membres,

et assurer la protection vis-à-vis des

autres acteurs importants dans les autres

régions du monde;

Les échanges économiques, commer-•ciaux et sociaux du bassin méditerranéen

ont déjà intégré les pays du Maghreb, et

cette réalité devrait être renforcée, sous

l’impulsion de personnes comme l’actuel

Président français.

c) L’AsieouExtrêmeOrient:

La Chine devrait pouvoir assumer un rôle •de leader économique et aussi militaire

dans cette région, en devenant le super-

gendarme entre l’Inde et la Pakistan , et

vis-à-vis de la Corée du Nord;

d) L’Afriquecentrale,dite«noire»:

Celle-ci doit être « recolonisée », et/ou

mise sous contrôle de l’ONU. Les objectifs

étant à la fois de protéger ce continent

contre la prédation et le vol organisés

(pillage) de ses richesses par d’autres

pays, mais aussi de la prévarication/irres-

ponsabilité de ses dirigeants et de leurs

« bandes organisées »;

Placée sous contrôle international, la

région pourrait alors bénéficier des inves-

tissements tant de la Chine que d’autres

régions ou organisations (FAO, FMI,…) du

monde, ce qui lui permettrait de satisfaire

les besoins des habitants d’abord, et à

plus long terme devenir un « grenier » du

monde, au profit d’autres régions telles

que la Chine;

Dupointdevueéconomique,industrieletagricole:STOPàla«mondialisation»!

Si d’un point de vue strictement théo-

rique, la mondialisation a pu apparaître

comme un moyen idéal pour optimiser les

coûts et les productions, l’essentiel des

effets collatéraux s’avèrent maintenant

négatifs à tous les niveaux.

a) Interdirele«Just-in-Time»; Ce

principe suivant lequel toute entreprise

travaille en flux-tendu et où les stocks

(immobilisés) sont réduits à zéro, n’est

qu’une mode en vue de maximiser les

profits, mais dont les effets collatéraux

négatifs sont nombreux, tels que:

Une pollution galopante par des •livraisons ‘just-in-time’ tous continents

confondus,… Les avions chargés des

fraises et des cerises en hiver, ou l’ap-

provisionnement des crustacés tout l’été

sature l’atmosphère de CO2;

Le ‘tout à la route’ a engendré une satu-•

ration des routes et autoroutes par des

caravanes de camions, l’encombrement

des villes, et une destruction précipitée

des infrastructures,…

A contrario, et sachant que la lenteur des

acheminements n’est que relative par rap-

port à une planification adaptée, il faut:

1. Préserver, sinon remettre en selle les

services publics tels que le service

des postes, et des chemins de fer,…

2. Favoriser, sinon imposer l’utilisation

des voies de chemins de fer (ferrou-

tage), et/ou des voies fluviales pour

les denrées non périssables;

3. Décourager (taxes ?), sinon inter-

dire la route lorsque cela n’est pas

indispensable, et en tous cas l’accès

aux centres des villes;

4. Proscrire les services de livraisons

‘colis express’, qui inondent les rues,

routes et autoroutes de camion-

nettes, fourgonnettes et autre

estafettes,… et revenir aux services

postaux habituels, avec livraison 1

fois par jour;

Pareilles mesures* diminueront à la fois

l’engorgement des villes et des auto-

routes, mais aussi notre dépendance au

pétrole et l’empreinte écologique,…

(* cfr mesures écolo)

b) Favoriserl’autarciedeséconomies

continentales,régionalesetsubré-

gionales:

Pour éviter le « clash alimentaire », tout •en réduisant la pollution, il faut viser à

l’autosuffisance alimentaire locale, en

favorisant le retour à l’autonomie écono-

mique des régions et sous-régions;

1. Chaquerégion (du monde) doit

d’abord viser à satisfaire sa propre

consommation avant d’envisager

d’exporter,… Cela évitera que l’Africain

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(cultive) n’exporte des fraises en hiver

vers l’Europe, et se retrouve sous ali-

menté à la moindre variation de climat,

ou de comportement!

2. Auseindel’UE, les terres cultivables

seront rentabilisées au maximum ; pour

l’alimentaire, cela doit passer par:

la suppression des mises en jachère •obligatoires;

la libéralisation des productions agrico-•les, et suppression drastique des aides à

la non-production (PAC);

l’encouragements vers le retour aux •productions locales et artisanales: levées

des interdictions UE de tous types;

le fait de permettre aux producteurs •locaux d’adapter leurs productions dites

« du terroir », par rapport aux besoins

des populations régionales… S’il y a sur-

production, alors seulement elles seront

exportées;

le fait de collaborer étroitement avec la •Russie et l’Ukraine pour l’aider à rentabi-

liser mieux les immensités de terre pas/

peu productives, sinon en jachère;

3. EnextrêmeOrient: principalement

pour laChine, mais aussi pour le

sous-continentIndien, la densité

des populations, et pour la Chine, la

progression constante de la désertifi-

cation, il ne sera pas aisé d’atteindre à

l’autosuffisance alimentaire:

Ces deux pays doivent donc à la fois •investir en vue d’industrialiser leur

agriculture et endiguer le processus de

désertification; ils devront néanmoins

avoir recours à des terres à l’étranger, en

Afrique essentiellement;

NB : Si l’Arabie Saoudite à réussi à installer

des fermes dans le désert, où les vaches

nourries à l’herbe fraîche cultivée en serre

produisent 3 fois plus de lait que dans nos

fermes européennes,… les mêmes solu-

tions devraient être possibles ailleurs !?

4. EnAfrique:

•Centrale,dite«noire»: (cfr le chapitre

‘’Géopolitique’’)

1. Celle-ci doit être « recolonisée », et/

ou mise sous contrôle de l’ONU. Les

objectifs étant à la fois protéger ce

continent contre la prédation et le vol

organisés (pillage) de ses richesses par

d’autres pays, mais aussi la prévarica-

tion/irresponsabilité de ses dirigeants;

2. Placée sous contrôle international, la

région devrait pouvoir alors bénéficier

des investissements de quiconque afin

d’exploiter, correctement les richesses

tant du sol que des sous-sols, mais

également sous contrôle international;

3. L’objectif majeur étant de satisfaire

d’abord aux besoins des habitants, et

à plus long terme devenir une sorte

de « grenier » (réserve ?) du monde,

capable d’exporter vers les autres

régions du monde sans mettre à mal

ses propres ressortissants;

•DuNord: les pays du Maghreb ont

atteint leur autosuffisance et sont déjà

exportateurs de fruits, agrumes,…etc !

Le principal challenge pour ces contrées

réside dans une bonne gestion des res-

sources en eau potable et de leur habilité

à transformer les énergies renouvelables

et naturelles: soleil, lumière, chaleur,…

Néanmoins, actuellement les économies de

la Tunisie et du Maroc surtout, sont étroite-

ment liées aux rentrées de devises amenées

par leurs ressortissants actifs en Europe du

nord. Avec la récession, cet apport financier

risque d’être sèchement raboté, et/ou de

nombreux ressortissants pourraient être

tentés de rentrer au pays,…

Quant à l’Algérie, elle devrait de

toute urgence viser à mieux redistri-

buer les richesses issues des réserves

de gaz…

5. AuMoyen-Orient: une seule issue:

1. Imposer une solution aux problèmes

palestiniens envers et contre Israël;

2. Evacuer l’Irak;

Résoudre - enfin - ces deux •situations, éliminera l’essentiel des

motivations terroristes chez les

extrémistes musulmans à travers le

monde;

3. faciliter l’émergence d’un leadership

régional qui respecte l’équilibre

entre les chiites et les sunnites:

Turquie, Iran, Syrie, Arabie Saou-

dite,… et avec bientôt l’Irak qui va

récupérer son auto-détermination;

Dupointdevuesocio-économi-que:

a) Viser une croissance horizontale qui

envisage l’intégration de tous les

acteurs et aspects dans son évolution

par:

Des choix qui intègrent tout autant les •aspects environnementaux que la dimen-

sion sociale et économique des projets

de société;

Des richesses réparties au profit d’une •prospérité partagée;

L’intolérance à la marginalisation et à la •pauvreté de proximité;

Le refus de l’exclusion de quiconque du •système économique et social.

Pour les pays de l’UE, cela suppose

l’implication des forces syndicales pour une

meilleure (re)distribution du travail. Car

mieux vaudrait un plus grand nombre au

travail, plutôt qu’une minorité qui monopo-

lise à la fois les emplois et les avantages.

En effet, si d’un point de vue macro- >

Jan 09

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économique, il faut créer de l’emploi sans

augmenter la masse salariale, alors il faut

« raboter » les « droits acquis », au profit

duplusgrandnombrepossiblemisau

travail.

Pour augmenter le nombre d’emplois, on

pourrait également en élargir les possibi-

lités par une révision des règlements de

travail et des lois régissant ceux-ci:

Horaires « assouplis » (soirées, nuits, •week-ends,…) pour toutes sortes de

secteurs, par exemple: la grande distri-

bution avec un plafond de rétribution

uniformisé;

Revoir les règles et les taux des heures •supplémentaires avec également des

plafonds;

Favoriser la création d’emplois à valeur •ajoutée, et qui génèrent des biens ou des

services, plutôt que des emplois dans le

non-marchand: en effet, les emplois dans

les rouages des états (administrations,

police et autres stewards,…) dissimulent

un chômage non-dit, et accentuent

d’avantage encore l’effet d’inversion

de la pyramide actifs/non-actifs, en

augmentant les charges des états au

détriment de la balance interne.

Dupointdevuedessecteursfinancier:

a) L’urgence est requise pour STOPPER la

course vers l’ultralibéralisme voulu, et

encouragé, par les commissions de l’UE;

b) La seule option - à court terme - est

celle qui a déjà été amorcée par la

plupart des gouvernements et des

organismes internationaux: sauver les

outils tels que les banques principales

en prenant des participations signifi-

catives, et/ou (re)créer des opérateurs

financiers étatiques. Au travers de ces

opérations, les instances gouverne-

mentales reprendraient le contrôle des

mécanismes financiers simples.

En Belgique, les tentatives (maladroi-

tes) du Gouvernement d’Yves Leterme

en vue d’imposer leur choix ne sont

pas anodines, et sans doute est-ce une

nouvelle voie possible dans la future

gouvernance?

c) A plus long terme, ces mêmes instan-

ces gouvernementales nationales et/

ou supranationales auront aussi à ima-

giner des mécanismes afin d’empêcher

la reprise des spéculations ‘sauvages’,

en identifiant et contrôlant les proces-

sus complexes des flux financiers;

d) Plus particulièrement, il faudrait

également interdire les cotations

trimestrielles des entreprises, ainsi

que les rémunérations des Top-Mana-

ger liées à ces mêmes performances

trimestrielles. Cette mesure est bien

plus pertinente que l’interdiction des

parachutes « dorés »;

e) Revoir le principe des cotations en

bourses et imposer des plafonds

suivants une valorisation qui soit direc-

tement liée aux actifs réels, versus les

résultats semestriels, sinon annuels ;

f) Le retour vers un certain interven-

tionnisme des Etats, ou autorités

gouvernementales, s’imposera, malgré

l’énergie déployée par les spéculateurs

pour l’empêcher. Cela devrait se tra-

duire par la (re)création d’organismes

publics dans les secteurs financiers

en vue de réguler les marchés dans ce

secteur.

En Belgique, LaBanquedeLaPoste

pourrait sans doute jouer un rôle de

précurseur !?

Dupointdevueécologique:

A contrario, des parcs à éoliennes vilains

et très coûteux, et pour un faible rende-

ment*, de nombreuses autres mesures

sont possibles, applicables immédiate-

ment, et sans grands frais, en vue de

réduire l’empreinte écologique, tout en

créant des emplois et en produisant des

consommables bio…

a) Pour l’entretien des parcs et autres

pelouses, remplacer les tondeuses

motorisées (amenées par camions,…)

par des troupeaux d’oies : cela créera

des emplois non spécialisés pour les

conduire (gardiens), mais aussi des

œufs, de la viande et des plumes

pour les couettes ou les survêtements

d’hiver (par exemple: de ski,…

b) Pour l’entretien des grands espaces

verts, et autres parkings, (par exem-

ple: le long des autoroutes) rempla-

cer les tracteurs par des troupeaux

de chèvres et/ou de moutons,… Cela

créera des emplois de gardiens, mais

cela produira aussi de la laine et de la

viande,…

c) Pour dé-saturer les centres villes et

réduire les pollutions, interdire l’accès

aux voitures et remplacer les taxis par

des calèches ou voitures tirées par des

chevaux : outre de l’engrais bio, cela

créera de très nombreux emplois peu

qualifiés (80 % des chômeurs) pour

conduire, entretenir les chevaux, les

calèches et les écuries,… (par exemple:

le quadrilatère de Bruxelles);

Cette option agirait comme un stimu-

lant de l’innovation afin de rendre ces

calèches et autres troïka confortables,

insonorisées, connectées à Internet,…

avec bar intégré !? (Installation de

dynamo,..)

d) Retour aux trams, métro, et trolleybus

tels qu’ils sont encore utilisés dans

beaucoup de pays de l’Europe du sud

ou de l’est;

e) Verbaliser, avec immobilisation

immédiate de tous ces véhicules

« diéselisés » et mal réglés, qui diffu-

sent leurs « fines particules » cancéri-

gènes à tous les coins de rue,… >

Jan 09

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f) Transformer tous les instruments des cen-

tres sportifs par l’adjonction de dynamo

mécanique, ce qui permettrait à tous de

produire de l’électricité tout en pratiquant

les exercices de remise en forme…

g) La mise au point d’unités mobiles

capables de mesurer le taux de CO2 sur

les routes ne devrait pas trop poser de

problèmes, et adresserait le problème

plus crucial de la pollution plutôt que

l’obsessionnel contrôle de vitesse.

h) Maintenir et moderniser les centrales

nucléaires en vue de:

garantir notre indépendance énergétique; •

produire de l’énergie propre et ainsi •pouvoir diminuer la pollution;

maîtriser la gestion des déchets, qui •deviendront ainsi un risque bien mieux

maîtrisés que les fines particules cancéri-

gènes produites par les moteurs à gasoil;

i) Revoir et adapter certaines des disposi-

tions prisent précédemment, tels que:

a. Letoutauxpiétons favorise une pol-

lution invraisemblable avec des effets

collatéraux négatifs: les piétons qui

s’égrènent au compte-gouttes, sur et

hors les passages cloutés, en ignorant

délibérément le trafic, bloquent parfois

jusqu’à 20 ou 30 véhicules (voitures,

camions, bus, autocars,…), et dont

tous ces moteurs diesel aux ralenti

polluent à l’aise…

b. *Leséoliennes: en dehors de la

destruction des paysages, il reste à

calculer objectivement le ratio énergie

verte/pollution en y incluant la fabri-

cation, le montage, les entretiens…

c. L’aménagementdesaxesroutiers:

avec l’objectif (électoral ?) de décou-

rager les automobilistes, ont a rétréci

les rues, carrefours, et ronds-points, ou

créé des pistes cyclables inutilisées?

(par exemple: rue de La Loi) ce qui

engendre des files de véhicules qui

s’allongent… Avec tous ces moteurs

au ralenti, qui polluent, polluent…

d. Diminuer les voitures, oui mais faciliter

l’écoulement des flux des engins

motorisés…

Dupointdevuede«laviedetouslesjours»,SURVIVRE,seral’obsessioncollective:

La réduction des activités économiques •toutes régions (du monde) confondues

va accentuer les pressions sur l’emploi,

par une augmentation du nombre de

chômeurs, et/ou des sans emplois non

rémunérés;

Cette situation va à son tour augmenter •les charges sociales des états, tout en

diminuant la consommation, et donc

réduire les rentrées fiscales;

Une cassure est à craindre lorsque les •états n’auront plus les moyens de fournir

le minimum à un trop grand nombre. A ce

moment là, des émeutes pourront avoir

lieu, et - au début - les gouvernements

seront tenter d’y réagir par là force. Ce

qui ne serait pas la bonne attitude, sauf

à conduire en droite ligne vers la guerre

civile.

Cette situation est pourtant déjà (pré)

visible, à certains moments, dans certains

pays, pour certains contextes particuliers.

Les « Bonnes » attitudes, seront:•

1. de faire accepter un meilleur partage

à la fois des charges, et des fruits du

travail (par exemple: salaires,…);

2. de revoir les « avantages acquis » en

rabotant ceux-ci: travail en pose et

du WE pour le plus grand nombre de

professions, sans sur-rémunération

(par exemple: prime, récup,…)

3. de favoriser « la débrouille » en

laissant tout un chacun s’inventer un

métier, ou toutes activités rémuné-

ratrices…(dans le strict respect de

l’ordre public)

4. de favoriser l’innovation, en créant

de nouvelles activités plus « vertes »,

telles que le retour aux calèches et

chevaux dans les centres des villes,

les trolleys bus dans les quartiers

plus lointains,… Ou encore des

troupeaux d’oies et de moutons pour

tondre l’herbe des parcs ou talus

d’autoroutes.

5. d’encourager les potagers privés,

et/ou les chômeurs des campagnes

à produire des œufs, fromages et

légumes « bio »… sans avoir à

satisfaire tous ce fatras de contrôle

administratifs imposés au fil des ans

par la Commission européenne,…

Survivre, ce sera - au moins - tous cela,

pour pouvoir revivre. Autrement.

La mutation à laquelle nous assistons est

profonde, et sera faite de beaucoup de

soubresauts, tant du point de vue écono-

mique que politique ou social. C’est le prix

à payer pour que de la chrysalide émerge

les splendides couleurs d’un papillon

nouveau…

«Rienn’estpermanent,sinonle

Changement!»

Héraclite. 500bC;

Joseph Trompette

19 décembre 2008 >|

Jan 09

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