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LE MAGHREB Le Quotidien de lconomie EDITION N 5318 DIMANCHE 11 SEPTEMBRE 2016 - PRIX : 10 DA - ETRANGER : 0,8 EURO - SITE INTERNET : WWW.LEMAGHREBDZ.COM A LA VEILLE DE AˇD EL ADHA LINDICE FAO Plusieurs infractions constatØes FABRICATION ET COMMERCIALISATION DU CAF (P4) Les prix du mouton prennent des ailes Les prix des produits alimentaires en hausse en aoßt (P24) A l’occasion de Ad El Adha El Moubarek, le personnel du quotidien "Le Maghreb" souhaite ses lecteurs une joyeuse fŒte. Le journal ne paratra pas les lundi et mardi. STABILIT DU MARCH DU PTROLE Il faut agir PARC NATIONAL AUTOMOBILE En hausse de 4,75 % par rapport l’annØe prØcØdente (P3) (P4) Alors donc un jour de la fŒte religieuse de l’Ad el Adha, les AlgØriens endurent une flambØe impitoyable, du prix du mouton sur ces derniers jours. 50 000 dinars, pour un animal avec un poids et une corpulence dØrisoires." Ce samedi ,le prix du mouton a atteint sa vitesse de croisiLre dans les mar- chØs destinØs la vente du mouton , oø les prix oscillent entre 40 000 68 000 dinars pour des poids qui ne dØpassent guLre les 18 ou 20 kg de viande ! MontrØ du doigt, le minis- tLre de l’Agriculture ne peut pas intervenir sur les prix qui res- tent libres et dØpendent de l’offre et de la demande. (Lire en Page 4)

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LE MAGHREBLe Quotidien de l�Économie

EDITION N° 5318 DIMANCHE 11 SEPTEMBRE 2016 - PRIX : 10 DA - ETRANGER : 0,8 EURO - SITE INTERNET : WWW.LEMAGHREBDZ.COM

A LA VEILLE DE AÏD EL ADHA

L�INDICE FAO

Plusieurs infractionsconstatées

FABRICATION ET COMMERCIALISATION

DU CAFÉ

(P4)

Les prix du mouton prennentdes ailes

Les prix des produits alimentairesen hausse en août

(P24)

A l'occasion de AïdEl Adha

El Moubarek,le personnel du

quotidien "Le Maghreb"souhaite à seslecteurs unejoyeuse fête.Le journal ne

paraîtra pas leslundi et mardi.

STABILITÉ DU MARCHÉ DU PÉTROLE

Il faut agir

PARC NATIONAL AUTOMOBILE

En hausse de 4,75 % par rapport à l'annéeprécédente

(P3)

(P4)

Alors donc à un jour de la fête religieuse de l'Aïd el Adha, les Algériens endurent une flambée impitoyable, du prix dumouton sur ces derniers jours. 50 000 dinars, pour un animalavec un poids et une corpulence dérisoires." Ce samedi ,le

prix du mouton a atteint sa vitesse de croisière dans les mar-chés destinés à la vente du mouton , où les prix oscillent entre

40 000 à 68 000 dinars pour des poids qui ne dépassentguère les 18 ou 20 kg de viande ! Montré du doigt, le minis-tère de l'Agriculture ne peut pas intervenir sur les prix qui res-

tent libres et dépendent de l'offre et de la demande.(Lire en Page 4)

La Russie est appelée àdevenir le plus grand expor-

tateur de blé au mondecette année.8 septembre

2016, Rome - Les prix des ali-ments de base ont aug-

menté en août malgré labaisse des prix des céréales,

tandis que les perspectivesen matière de production

céréalière mondiale sont debon augure.

L' Indice FAO des prix des pro-duits alimentaires, publiéaujourd'hui, affichait une

moyenne de 165,6 points en août, soit unehausse de 1,9 pour cent par rapport à juil-let et de presque 7 pour cent par rapport àl'année dernière. Cette hausse mensuelles'explique principalement par les cota-tions du fromage et de l'huile de palme,tandis que celles du blé, du maïs et du rizont baissé. La FAO a considérablementrevu à la hausse ses prévisions concernantla production céréalière mondiale pour2016 pour atteindre les 2 566 millions detonnes, soit 22 millions de tonnes supplé-mentaires par rapport aux prévisions dejuillet. Selon le Bulletin de la FAO surl'offre et la demande de céréales, égale-ment publié aujourd'hui, cette hausse estprincipalement due à deux prévisions, àsavoir une récolte mondiale de blé censéebattre des records cette année et une forterévision à la hausse de la récolte annuellede maïs aux Etats-Unis d'Amérique. pro-duction céréalière, amenée à augmenter,devrait avoir pour effet de gonfler lesstocks et de faire grimper le ratio stock-utilisation à 25,3 pour cent, et de ce faitde créer une situation (en termes d'offre etde demande) "plus avantageuse que celleanticipée au début de la saison", a indiquéla FAO.

DES RÉCOLTES ABONDANTES À VENIR

La production mondiale de céréalessecondaires pour 2016 devrait avoisinerles 1 329 millions de tonnes, soit 2,1 pourcent de plus qu'en 2015, aidée par desprévisions de production pour le maïsplus élevées dans plusieurs pays, et enparticulier aux Etats-Unis. Les prévisions

concernant la production de blé ont égale-ment été revues à la hausse pour atteindreles 741 millions de tonnes. Cela s'expli-que notamment par une révision des pro-jections pour l'Australie, l'Amérique duNord, l'Inde et la Fédération de Russie.La Russie est appelée à devenir le plusgrand exportateur de blé au monde en2016/17, dépassant ainsi l'Union euro-péenne où le temps humide a freiné lesrécoltes cette année. La production de rizdevrait également battre un nouveaurecord, avec presque 496 millions de ton-nes, et ce notamment grâce à des condi-tions météorologiques favorables dans laplupart des pays d'Asie et surtout à ladécision de nombreux agriculteurs améri-cains de s'adonner à cette culture en rai-son de son prix relativement plus intéres-sant. La FAO n'a pas modifié ses prévi-sions de manière significative concernantl'utilisation mondiale de céréales pourl'année à venir, qui devrait augmenterd'1,6 pour cent grâce au maïs et dans unecertaine mesure à des réserves de blé demoins bonne qualité, utilisées commenourriture pour les animaux. Les prévisions de la FAO concernant lecommerce de céréales pour 2016/17 ontété réexaminées, avec 9 millions de ton-nes supplémentaires, principalement enraison de l'abondance de disponibilités àl'exportation pour le blé et les céréalessecondaires.

L'ÉVOLUTION DES PRIX RÉAFFICHE UNE TENDANCE

VERS LA HAUSSEL'Indice FAO pondéré par les échangescommerciaux, qui permet de suivre l'évo-lution des prix des cinq principaux grou-pes de produits alimentaires sur les mar-chés internationaux, a inversé sa tendanceà la baisse de juillet et a augmenté en août

pour atteindre son plus haut niveaudepuis 15 mois. L'Indice FAO des prixdes produits laitiers a augmenté de 8,6pour cent au cours du mois, confirmantun changement notable sur l'humeur desmarchés qui s'explique par une baisse dela production de lait dans l'Union euro-péenne et un resserrement des perspecti-ves d'exportation après un lancement plu-tôt moyen de l'année laitière en Océanie.L'Indice FAO des prix des huiles végéta-les a augmenté de 7,4 pour cent pendantle mois, aidé par des prix de l'huile depalme plus élevés, en raison d'une pro-duction moins importante que prévue enMalaisie et d'une demande d'importationen hausse en provenance de la Chine, del'Inde et de l'U.E. L'Indice FAO des prixdu sucre, à son plus haut niveau depuispresque six ans, a augmenté de 2,5 pourcent depuis juillet et affiche une hausse de75 pour cent par rapport à son niveau del'année dernière. Un gain qui s'expliquenotamment par une monnaie plus forte auBrésil, de loin le plus grand producteurde canne à sucre, qui a également eu poureffet de limiter les stocks destinés à l'ex-portation, tandis que les producteurs ontpréféré, de leur côté, vendre sur les mar-chés locaux. L'Indice FAO des prix de laviande est resté globalement stable, aug-mentant de 0,3 pour cent depuis juillet,malgré le déclin des cotations pour laviande bovine. L'abondance de céréalessecondaires a contribué à relancer l'offrepour le b�uf américain.Reflétant les perspectives et tendancespour les cultures céréalières à grain,l'Indice FAO des prix des céréales abaissé de 3,0 pour cent depuis juillet etaffiche une baisse de 7,4 pour cent parrapport à son niveau d'août 2015.

Ahmed Saber

Un violent séisme de magnitude 6 a secoué samedi la jungle dans le nord duPérou, a rapporté l'institut géologique américain (USGS). L'épicentre du séisme, étaitsitué à 50 km au nord de la localité de Moyobamba, selon l'institut. Aucune indicationn'était disponible dans l'immédiat sur d'éventuelles victimes ou dégâts.

LE CHIFFRE DU JOUR

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"I l est crucial de réformer la Ligue arabeet ses structures ". Il est tout simple-ment impossible qu'elle demeure liée

à son mode de fonctionnement façonnée depuisdes années. C'est ici, la revendication constantede l'Algérie réaffirmant cette nécessité afinqu'elle soit plus efficace et plus représentative surle plan régional et international. L'Algérie souli-gne à cet effet : " La conjoncture régionale etinternationale impose d'agir suivant une visionstratégique commune qui prenne en charge lesquestions décisives liées à la politique sécuritaireet socio-économique notamment la lutte contre leterrorisme et le danger de propagation des orga-nisations terroristes qui menacent la sécurité et lastabilité de nos pays ". L'opportunité de réformerce regroupent arabe est aujourd'hui une préoccu-pation majeure mais les discussions pour élargirle débat sur cette question durent depuis desannées sans véritable avancée. Il y a eu de touttemps échec dans une réforme de la Ligue arabesusceptible de doter cet organisme d'une façadeunitaire capable de faire prendre au sérieux uneposition commune face à une situation préoccu-pante de déstabilisation des pays arabes. Selon detrès nombreux observateurs, la Ligue arabe setrouve de facto prisonnière d'un réseau d'intérêtsdivergents entre les Etats qui la composent. Selonces commentaires, la structure en question estréduite à produire des communiqués et des décla-rations sans lendemain. Témoin de cela, la réu-nion au sommet qui s'est tenue au mois de juilletdernier en Mauritanie. Il suffit de voir le compor-tement de certains chefs d'Etat, qui ne s'adressentparfois même pas la parole au cours des travaux,pour se persuader de leur incapacité à s'élever auniveau de l'événement auquel ils prennent part.Cette situation ne fait qu'ajouter à l'indifférencede la rue arabe, devenue, par la force des échecssuccessifs, sceptique. Elle n'accorde plus de cré-dit à ce regroupement plus que jamais torpillé parles monarchies arabes. La réforme tant convoitéepar l'Algérie a donné lieu à de nombreux projetsqui n'ont jamais abouti à des résultats tangibles nià un consensus pour la sortir de son passéisme etl'archaïsme dans lequel elle s'est réfugiée depuisdes décennies. Pourtant la Ligue arabe est la plusancienne des nombreuses organisations interna-tionales créées au moment où s'achevait laSeconde guerre mondiale ; non seulement elle estplus ancienne que les Nations unies, mais encoreelle est antérieure à toutes les organisations euro-péennes ou afro-asiatiques. C'est le 25 septembre1944 qu'est adopté un avant-projet de pacteconstitutif de la Ligue, le Protocole d'Alexandrie,mais ce n'est que le 22 mars 1945 que le Pacte dela Ligue arabe est définitivement accepté par les7 Etats fondateurs : Jordanie-Syrie- Irak-Arabiesaoudite-Liban-Egypte-Yémen. Le Pacte est des-tiné à consolider les relations entre les Etatsmembres, à coordonner leurs politiques afind'aboutir à une coopération mutuelle, de préser-ver leur indépendance et de défendre les intérêtsde tous les pays arabes. L'Algérie en tant quepays appartenant au Tiers-Monde et attaché aunon-alignement, est une partie intégrante de laNation arabe ; Sur cette base, elle insère sonaction dans le cadre du combat unifié et dans lacommunauté de destin qui l'unit aux autres peu-ples arabes. L'Algérie croit en la réalisation del'unité arabe et milite en vue de concrétiser cetobjectif devenu une nécessité à l'ère des grandsensembles. Dans ce cadre, l'Algérie continued'�uvrer dans le sens de l'élaboration d'une stra-tégie arabe unifiée permettant, grâce à la volontépolitique, le dépassement des situations conjonc-turelles, la mobilisation des importantes ressour-ces et des nombreuses potentialités de la Nationarabe, en vue de parvenir à la réalisation des pro-fondes aspirations arabes pour le parachèvementde la libération et la réalisation de l'unité et del'instauration d'une paix juste. La Ligue arabeconstitue, à cet égard, le cadre adéquat pour l'ins-tauration d'une coopération fructueuse entre sesmembres. Cependant, l'Algérie considère que laprise en charge de cette mission de manièreconvenable, impose à la Ligue arabe de réviserson fonctionnement, de se réformer et d'adapterses structures en fonction de son rôle et de sesmissions au plan arabe, régional et international.Dans cet esprit, le président du conseil de laNation. Abdelkader Bensalah lors de l'allocutionqu'il a prononcée au mois de juillet dernier ausommet arabe tenu à Nouakchott (Mauritanie), aaffirmé, que "la réforme de la Ligue arabe et ledéveloppement de ses mécanismes d'action figu-raient parmi les défis majeurs que les pays arabesdoivent relever".

B.C.

Post scriptum

Par B. Chellali

Promouvoir l'action arabecommune

LE MAGHREBLe Quotidien de l�Économie

L'INDICE FAO

Les prix des produits alimentaires en hausse en août

S elon les dispositions d'un projet deloi soumis à l'Assemblée populairenationale (APN), les postulants à

certaines hautes responsabilités de l'Etat etaux fonctions politiques doivent jouir, vula nature "sensible" et "particulière" de cespostes, de la nationalité algérienne "exclu-sive". En effet, le projet de loi fixant laliste des hautes responsabilités de l'Etat etdes fonctions politiques dont l'accèsrequiert la nationalité algérienne exclusiveintervient, selon l'exposé des motifs, pourla mise en oeuvre de l'article 63 de laconstitution amendée à travers la détermi-nation de la liste des hautes responsabili-tés de l'Etat et des fonctions politiquesdont la nature "sensible" et "particulière"exige la jouissance exclusive de la natio-nalité algérienne. Ce document qui com-porte 6 articles, prévoit ainsi, pour la miseen �uvre de cette disposition, "l'obliga-

tion de la présentation, par le candidat oule titulaire de la haute responsabilité del'Etat ou de la fonction politique concer-nées, d'une déclaration sur l'honneur attes-tant de sa jouissance de la nationalité algé-rienne exclusive". "Le modèle de la décla-ration est fixé par voie réglementaire",précise-t-on, soulignant, par la mêmeoccasion, qu'"il est prévu une périodetransitoire de six (6) mois, aux titulairesactuels des hautes responsabilités de l'Etatet des fonctions politiques prévues par leprésent projet de loi, pour se conformer àson contenu", à compter de la date depublication de la présente loi au Journalofficiel. Cependant, le projet de loi avertitles concernés par cette disposition que"toute fausse déclaration expose sonauteur aux sanctions prévues par la légis-lation en vigueur". Les postes concernéspar ce projet de loi sont: le président du

Conseil de la nation, le Président del'APN, le Premier ministre, le président duConseil constitutionnel, les membres duGouvernement, le Secrétaire général duGouvernement, le Premier président de laCour suprême et le Président du Conseild'Etat.Sont aussi concernés par cette dis-position le Gouverneur de la Banqued'Algérie, les responsables des organes desécurité, le président de la Haute instanceindépendante de surveillance des élec-tions, le Chef d'Etat-major de l'Arméenationale populaire, les commandants desForces armées, les commandants desRégions militaires, et toute autre hauteresponsabilité militaire définie par voieréglementaire. Par ailleurs, il est préciséque la déclaration sur l'honneur doit êtredéposée auprès du Premier président de laCour Suprême.

R.N.

POUR LES POSTULANTS AUX POSTES " SENSIBLES "

La nationalité algérienne, exclusive

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TÉLÉVISION LE MAGHREB du 11 Septembre 2016 - 23

La trêve19h00

Réalisé par : Matthieu DonckActeurs : Yoann Blanc (Yoann Peeters)Guillaume Kerbusch (SebastianDrummer) Sophie Breyer (CamillePeeters) Catherine Salée (BrigitteFischer) Jean-Henry Compère (le chef decorps) Jean-Henri Compère (RudyGeeraerts) Alors qu'elle semblait s'enliser, l'enquête surla mort du jeune footballeur Driss Assaniconnaît un tournant inattendu. L'auteur de lafausse lettre de suicide est identifié. Il s'agitde Steven, le jeune fils de Markus, entraî-neur du club de football. Uvo, l'un desjoueurs de l'équipe, a disparu depuis deuxjours. Sa femme est inquiète. C'est Kevin, lefils de la bourgmestre, qui va le retrouver..

SSelection du lundielection du lundi

Mandela : un long cheminvers la liberté

19h55

Réalisé par : JustinChadwickActeurs : Idris Elba (NelsonMandela) Naomie Harris(Winnie Mandela) TerryPheto (Evelyn) Gys deVilliers (FW De Klerk) TheoLandey (Brian Widlake) À Johannesburg, en 1942,Nelson Mandela, est avocatdans une Afrique du Sud quivit sous la domination des afri-kaners. Contacté par des mili-tants de l'ANC, pour intégrerle mouvement politique,Mandela réserve sa réponse.Mais la mort d'un homme aucours d'une garde à vue brutalele fait changer d'avis.

Braquo19h45

Esprits criminels 19h55

Réalisé par : Xavier PaludActeurs : Jean-Hugues Anglade (Eddy Caplan) Karole Rocher(Roxane Delgado) Joseph Malerba (Walter Morlighem) GeoffroyThiebaut (Roland Vogel) Michel Subor (Joseph Marie Pietri) Caplan parvient à sauver la vie de Roxane qui a été enterrée vivante parRoland Vogel. Après l'agression de ses enfants, Walter entreprend de sevenger en solitaire du gang turc. Il entre en contacte avec Charlie, unindic pour avoir de plus amples renseignements sur ces derniers. Lecommissaire divisionnaire Henri Brabant, de l'Inspection générale de lapolice nationale, enquête sur les derniers évènements qui ont secouél'équipe de Caplan et prend le commandement du service. .

L'amour est dansle pré

20h00

Céréalier dans l'Aisne et amateur de danse, Didier vit sur un nuage encompagnie de Géraldine et Nathalie. De son côté, toujours dans le flou,Sébastien a un tête-à-tête avec Charlotte puis avec Alexandrine. De soncôté, Jean-Paul emmène ses deux soupirantes, Marie et Olivia, à unconcours de bovins, l'une des passions de l'éleveur, puis à un dîner avecses amis. Dans les Vosges, Julie, toujours sur la réserve, invite ses deuxprétendants au restaurant ; mais l'atmosphère reste tendue entre eux.Enfin, Paulo et Marie-Françoise se confient l'un à l'autre.

Réalisé par : Don SiegelActeurs : Clint Eastwood(John McBurney)Geraldine Page (MarthaFarnsworth) ElizabethHartman (Edwina Dabney)Jo Ann Harris (Carol)Darleen Carr (Doris) Vers la fin de la guerre deSécession, McBurney, un sol-dat nordiste qui a frôlé lamort, est retrouvé vivant inextremis. Grièvement blessé,il est recueilli par la directriced'un pensionnat sudiste.Conscient que ses charmes nelaissent pas insensibles les résidentes féminines du l'établissement, il séduit plusieurs d'entreselles, qui finissent par se jalouser férocement. La pagaille s'installe alors.

Les proies 19h50

Larry Teng Acteurs : Joe Mantegna (David Rossi) Shemar Moore (Derek Morgan) Matthew Gray Gubler(Spencer Reid) Kirsten Vangsness (Penelope Garcia) Aisha Tyler (Tara Lewis)Trois jeunes gens ont été tués dans un restaurant de Las Vegas, au Nouveau-Mexique. Les auteursont vidé la caisse, abattu les victimes d'une balle dans la tête avant d'incendier les lieux. Le crimeen rappelle un autre, extrêmement violent, survenu six ans plus tôt et qui n'a jamais été élucidé. Lesenquêteurs tentent d'abord de déterminer s'il s'agit des mêmes auteurs ou de l'�uvre d'un imitateurbien renseigné.

EN 25 ANS

Notre planète a perdu 10% de sa nature sauvage

S eulement 23% de la superficie dela Terre contient des zones natu-relles intactes. L'homme a détruit

un dixième de la nature sauvage au coursdes vingt dernières années, ainsi nereste-t-il plus que 23% de la Terre abri-tant des espaces naturels vierges, pré-vient James Watson de l'Université duQueensland en Australie, cité dans unarticle paru dans la revue scientifiqueaméricain Current Biology. "Ce qu'ilnous reste, c'est à préserver d'unemanière préventive les parcelles denature vierge qui ne sont pas détruites àl'heure actuelle. Le cas échéant, la naturesauvage disparaîtra pour toujours,constituant une vraie catastrophe pour leclimat et la sentence finale pour les com-munautés humaines les plus vulnérables.Nous devons agir de suite pour que lanature survive jusqu'à nos enfants et nospetits-enfants", a insisté le chercheur. Telest le bilan, dressé d'après la carte de la Société pour la conservation de la vie sauvage (WCS, en anglais, WildlifeConservation Society), une ONG américaine d'envergure, par l'équipe de M. Watson. Selon la dernière version de lacarte de la WCS, publiée au milieu des années 1990, 33% de la Terre était restée à l'état sauvage. Soit une perte de pres-que 10% de territoires, l'équivalent de la moitié de l'Australie ou d'un tiers des Etats-Unis, dans les derniers 20 à 25 ans.Aujourd'hui, les forêts subtropicales sèches, les steppes ainsi que les forêts de la zone tempérée ont presque totalementdisparu. De plus, la superficie des systèmes écologiques vierges s'est réduite au minimum. Par contre, la plupart desrégions vierges se trouvent dans les zones à très grandes superficies, ce qui les protège de l'extinction à l'instar de lanature sauvage en Europe et en Amérique du Sud.En outre, la nature semble être d'autant plus protégée par la nouvellelégislation internationale en vigueur depuis les années 1990.

TÉLÉGRAMME2- LE MAGHREB du 11 Septembre 2016

TECHNOLOGIE

Un appareil capable de lire les livres fermés voit le jour

U n mécanisme qui permet de lire les livres fer-més a été inventé par les physiciens de l'Institutde technologie du Massachusetts (MIT) aux

Etats-Unis. La technologie du rayonnement térahertzqui permet de rendre les objets examinés "transparents"rendra désormais possible de lire les livres fermés, rap-porte le magazine Nature Communications. Le muséede New York s'est dit intéressé par cette technologie carils veulent dévoiler le contenu de livres antiques qu'ilsne peuvent pas toucher. En réalité, cette technologiepeut être appliquée dans un grand nombre de domaines.Par exemple, certains sites utilisent la technologieCaptcha qui permet de différencier de manière automa-tisée un utilisateur humain d'un ordinateur, mais notrealgorithme est capable de contourner la plupart desCaptchas", a déclaré Barmak Heshmat du MIT. Lesondes térahertz pourraient être utilisées pour le transfertultra-rapide d'informations et l'observation des cellulesdu corps humain en temps réel. Cette technologie, unedes plus prometteuses dans les recherches high-tech,permet d'examiner les objets en les rendant "transparents". Les scientifiques ont créé un scanner térahertz qui différen-cie les feuilles blanches de celles contenant du texte et identifie les lettres en analysant la répercussion des faisceauxtéraherz. Pour le moment, ce scanner permet de lire un livre de 20 pages mais les scientifiques promettent d'amélio-rer ses capacités et de lui apprendre à lire les couches plus profondes des livres fermés.

A u moins 25 personnes ont été tuées samedi et 70 blessées, dont de nombreu-ses grièvement, dans un énorme incendie

provoqué par l'explosion d'une chaudière dans uneusine d'emballages au Bangladesh, ont annoncésamedi des responsables policier et hospitalier.Une centaine d'ouvriers travaillaient au momentde la déflagration dans ce bâtiment de quatre éta-ges de Tongi, une ville industrielle à quelqueskilomètres au nord de Dacca, la capitale bangla-daise. La plupart présentaient des brûlures. Nousavons envoyé ceux qui sont dans un état critiquedans les hôpitaux de Dacca, avait-il dit aupara-vant. Des policiers ont dit craindre que des victimes soient toujours piégées à l'intérieur de l'usineTampaco Foils qui fabrique notamment des emballages plastiques de produits alimentaires pourdes clients locaux et étrangers comme British-American Tobacco Bangladesh et NestleBangladesh, selon le site internet de l'entreprise. Ce que nous avons compris, c'est qu'il y avait desproduits chimiques stockés au rez-de-chaussée, ce qui a fait que les flammes se sont propagéestrès vite, a expliqué Tahmidul Islam, un haut responsable de la police bangladaise. Je travaillaisdans le bureau lorsque j'ai entendu une explosion et senti un tremblement. D'un coup, le plafondm'est tombé dessus, a raconté Mohammed Rokon, un électricien de 35 ans, qui en a finalementréchappé avec des blessures superficielles. Une commission d'enquête a été mise en place par ledépartement des inspections industrielles, a déclaré le chef de ce service Syed Ahmed. Ils recher-cheront pourquoi le feu s'est déclaré et si l'usine ne bénéficiait pas des mesures de sécurité requi-ses. Ils feront également des suggestions pour améliorer la sécurité des usines, a-t-il affirmé. Fautede normes de sécurité correctement respectées, accidents et incendies sont fréquents auBangladesh, deuxième exportateur de produits textiles au monde après la Chine.

SANTÉ

La règle des cinq secondes : mythe ou réalité ?

L a règle des cinq secondesest une croyance qui pos-tule que la nourriture qui

tombe au sol ne sera pas contami-née par les bactéries si elle estramassée moins de cinq secondesaprès sa chute. En réalité, le nom-bre de bactéries est fonction dutemps passé par la nourriture ausol, la règle des cinq secondesétant donc caduque . Dans lecadre d'une expérience, les chercheurs de l'université américaine deRutgers ont fait tomber quatre types de nourriture :pastèque, pain, sand-wich au beurre, bonbon collant , sur quatre surfaces (acier inoxydable, car-relage, bois et tapis). En outre, ils variaient le temps du contact entre lanourriture et la surface,moins d'une seconde, cinq, 30 et 300 secondes. Autotal, les chercheurs ont réalisé 128 scénarios différents, dont chacun a étérépété 20 fois. D'après les résultats de la recherche, la pastèque est la plusexposée à la contamination tandis que le bonbon collant attire moins debactéries. L'humidité a le plus grand impact sur le transfert des bactériesde la surface à la nourriture. Les bactéries n'ont pas de jambes, elles sedéplacent avec l'eau. En outre, un contact plus long avec la nourriture, engénéral, entraîne le transfert d'un nombre croissant de bactéries sur n'im-porte quelle surface", a déclaré le responsable de la recherche DonaldSchaffner. Quant au type de surface, les bactéries mettent plus longtempsà atteindre la nourriture depuis un tapis tandis que l'acier inoxydable et lecarrelage attirent le plus grand nombre de bactéries. Dans le même temps,le bois a donné des résultats variables en fonction d'autres conditions.

AU MOINS 25 MORTS

Incendie d'une usine au Bangladesh

ASTÉROÏDE BÉNOU

Les travaux de la NASA,sans danger pour la Terre ?

L a NASA promet que les expériencesscientifiques qu'elle compte mener surl'astéroïde géocroiseur Bénou n'augmen-

teront pas le risque de sa collision avec la Terre.Les prélèvements de sol prévus sur l'astéroïdegéocroiseur 1999 RQ36 Bénou (Bennu) n'aug-menteront pas le risque de sa collision avec laTerre en 2135, a annoncé la NASA, qui avaitlancé jeudi la sonde Osiris à destination deBénou. "Quand nous nous approcherons de l'as-téroïde, il y aura sans doute une interaction gra-vitationnelle entre Osiris et Bénou. La bonnenouvelle est que ni le rapprochement de l'asté-roïde ni les prélèvements de régolithe n'aurontd'effet sur son orbite et ne rendront pas immi-nente sa collision avec la Terre", a indiqué DanteLauretta, un des chefs de la mission OSIRIS-REx à la NASA. D'après Rich Kuhns, chef deprojet OSIRIS-REx du groupe Lockheed-Martin,la sonde peut influer sur l'orbite de l'astéroïde ententant de prélever du sol. Le bras robotiqued'Osiris TAGSAM (Touch and Go SampleAcquisition Mechanism) est doté de trois bon-bonnes de gaz permettant d'effectuer trois tenta-tives de prélèvement d'échantillons. "Le systèmeTAGSAM ressemble au bras humain par sastructure, il a une épaule qui le relie à la sonde,un coude, un poignet rotatif et une main de gaz.Cette main sera en contact avec l'astéroïde de 3 à5 secondes. Il crachera un jet d'azote devant libé-rer quelques échantillons de roche et de pous-sière en surface de l'astéroïde. Nous sommes cer-tains de pouvoir récupérer assez d'échantillonsdès la première tentative, mais la construction dubras robotique nous permet de relancer la procé-dure et de prélever des échantillons supplémen-taires", a précisé M.Kuhns. Une fusée Atlas-V,lancée le 8 septembre à 19h00 locales depuis lecap Canaveral, en Floride, a mis en orbite lasonde OSIRIS-REx destinée à prélever deséchantillons de sol sur l'astéroïde 1999 RQ36 quiporte le nom de Bénou en l'honneur d'un oiseaumythique égyptien. Selon la NASA, la sondedevrait atteindre l'astéroïde d'ici 2018, y préleverdu sol en 2019 et renvoyer sur Terre une capsulecontenant au moins 60 g d'échantillons. La cap-sule atterrira sur le territoire américain fin sep-tembre 2023.

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LE MAGHREBLe Quotidien de l�Économie

TÉLÉVISION22 - LE MAGHREB du 11 Septembre 2016

Zero Dark Thirty 19h55

Réalisé par : Kathryn BigelowActeurs : Jessica Chastain (Maya)Jason Clarke (Dan) Kyle Chandler(Joseph Bradley) Jennifer Ehle(Jessica) Mark Strong (George) Après le 11 Septembre, la CIA met enplace des cellules de recherche pourlocaliser Ben Laden. La jeune Maya estainsi envoyée au Pakistan. A l'ambas-sade, dans une ambiance tendue, ellerejoint l'équipe de Joseph Bradley. Là,elle rencontre Dan qui torture un pri-sonnier pour essayer d'obtenir desinformations sur les réseaux islamistes.Ce dernier leur parle un jour d'AbuAhmed, qui serait un proche de BenLaden.

SSelection du dimancheelection du dimanche

Les enquêtes deMurdoch

19h505

Réalisé par : TW PeacockeActeurs : Yannick Bisson (WilliamMurdoch) Thomas Craig (ThomasBrackenreid) Helene Joy (Julia Ogden)Jonny Harris (George Crabtree)Georgina Reilly (Emily Grace) La statue d'une femme nue crée un scandaleparmi les habitués du parc. Julia Ogden estimpressionnée par la précision anatomique,mais Murdoch est plus réservé. Tandis queCrabtree cherche à maîtriser la foule, unhomme en surgit avec un marteau et frappela sculpture. Du sang s'écoule d'un trou dansla tête.

Championnat deFrance Ligue 1 19h55

201219h55

Engagés en Ligue Europa, Mathieu Bodmer et les Niçois ont débuté lasaison par deux victoires acquises contre Rennes et Angers. Dans cederby du sud, les joueurs de Lucien Favre partent avec la faveur despronostics face à une formation marseillaise en plein doute. Les

Azuréens comp-tent notammentsur leur nouvellerecrue, MarioBalotelli pours'imposer ce soir.De leur côté,B a f é t i m b iGomis, lesPhocéens ontcomme objectifd'aligner unesérie de bonsrésultats afin der e d o n n e rconfiance à ungroupe jeune.

Capital20h00

Présenté par : Bastien Cadéac Saga : Décathlon, à fond le business ! Cette petite enseigne est deve-nue l'un des leaders de la vente d'articles de sport dans le monde.Malgré la conjoncture difficile, elle continue d'innover et de recrutertout en baissant sesprix. Ses méthodessont explorées et sonparcours, débuté en1976 dans le nord dela France sur l'idéede Michel Leclercq,est retracé � Enquête: un coach sportif àtout prix. Il estaujourd'hui possiblede s'offrir les servi-ces d'un conseillersportif à bas prix surInternet tandis quedes célébrités com-mercialisent leursméthodes sur lesréseaux sociaux.

Réalisé par : Brian De PalmaActeurs : Kevin Costner (Eliot Ness) Robert De Niro (Al Capone) Sean Connery (JimMalone) Andy Garcia (George Stone) Charles Martin Smith (Oscar Wallace) CharlesMartin Smith (Oscar Wallace) A Chicago, au temps de la Prohibition, Al Capone règne en maître sur le trafic d'alcool, le jeuet la prostitution. Eliot Ness, agent fédéral de la brigade financière, est chargé de le traquer.Mais sa première descente dans un entrepôt de Capone est un fiasco total. En effet, les hom-mes de main du criminel, prévenus de l'arrivée de la police, ont fait disparaître toute preuve deleur activité illégale.

Les incorruptibles 19h50

Réalisé par : Roland EmmerichActeurs : John Cusack (Jackson Curtis) Chiwetel Ejiofor (Adrian Helmsley) AmandaPeet (Kate Curtis) Thandie Newton (Laura Wilson) Tom McCarthy (Gordon Silberman)Thomas McCarthy (Gordon Silberman) Depuis des semaines, les scientifiques sont inquiets : les éruptions solaires se multiplient, pro-voquant sur Terre des catastrophes en série. Inconscient du danger, Jackson Curtis emmène sesenfants dans le parc de Yellowstone. Mais sur place, ils découvrent que l'armée a investi leslieux. Pendant ce temps, Kate, son ex-compagne, frôle la mort dans un séisme qui détruit lesupermarché où elle faisait ses courses.

Depuis Paris,le secrétaire

général del'Organisation

des paysexportateurs

de pétrole(OPEP),

MohammedBarkindo, a affirmé

que les paysmembres

doivent agirpour la stabi-

lité du marchédu pétrole

qui a connuune chute

vertigineusedepuis 2014.

"L e marché dupétrole doit sestabiliser avec

des prix moins volatils. C'estce que nous essayons de faire àtravers nos consultations pourque les pays membres agissentdans une seule direction: réta-blir la stabilité durable du mar-ché", a expliqué vendredi tarddans la soirée à Paris, le SG del'OPEP dans une déclaration àl'APS et à la Télévision algé-rienne, à l'issue de son entre-tien avec le ministre algériende l'Energie, NoureddineBouterfa, et le ministre saou-dien de l'Energie de l'Industrieet des Ressources minières,Khalid Al-Falih.

En effet, cette rencontre tri-partite, selon une source, s'ins-crit dans le cadre de la réunioninformelle prévue à Alger le 27septembre.A une question sur un prix"raisonnable" du baril, sou-haité par de nombreux pays,M. Barkindo a indiqué que cen'est pas "ce que nous cher-chons pour le moment", souli-gnant que le but principal estde réunir tous les facteurs pos-sibles "qui rétabliront lesconditions d'un marché stableet de façon durable".

A propos du Forum interna-tional de l'énergie qui se tien-dra le 27 septembre à Alger, lesecrétaire général de l'OPEP aestimé que le gouvernementalgérien a mis tous les moyenspour que cette rencontre "soitun succès".

"Oui, nous nous attendons àune conférence très réussie.C'est un forum qui réunit desministres, des fonctionnaires,des entreprises de l'industrie,des pays producteurs et despays consommateurs d'énergiepour délibérer sur des ques-tions liées à l'économie de

l'énergie mondiale et faire ensorte pour que la réunion soitune grande réussite", a-t-il pré-cisé. Quand à lui, et concernantla réunion informelle, le minis-tre de l'Energie a déclaréqu'elle "offrira l'opportunitépour parvenir à un accord quifavorisera la stabilisation dumarché du pétrole".

"L'Algérie a, dans ce sens,une proposition qu'elle sou-mettra aux participants de laréunion d'Alger. Nos consulta-tions menées auprès de nospartenaires montrent qu'il y aun consensus autour de lanécessité de stabiliser le mar-ché. C'est déjà un point posi-tif", a indiqué M. Bouterfa,ajoutant que la rencontred'Alger "pourrait bien débou-cher sur une entente" desacteurs concernés par la ques-tion.

JE SUIS OPTIMISTED'autre part, M. Bouterfa,

s'est dit "optimiste" quant ausuccès de la réunion informellede l'OPEP à Alger pour arriverà un consensus sur le marchédu pétrole.

"Je suis optimiste", a-t-ildéclaré à l'APS et à laTélévision algérienne à l'issuede la même rencontre avec leministre saoudien de l'Energiede l'Industrie et des Ressourcesminières, Khalid Al-Falih, et lesecrétaire général de l'OPEP,Mohammed Barkindo. "Noussommes en relation avec lesmembres, le SG de l'OPEP etcela fait partie de ce travail demise en marche d'un consensuset je suis optimiste", a-t-il sou-ligné.

Le ministre a indiqué queles réunions à Alger, le 27 sep-tembre, du 15e Forum interna-tional de l'énergie et de la réu-nion informelle de l'OPEP, ontété au centre des entretiens àParis.

"Nous avons discuté de cesdeux sujets et nous avonsconvenu de travailler notam-ment pour la réussite du forum,le dialogue producteur-consommateur est très impor-tant, et également la réunioninformelle de l'OPEP surlaquelle nous travaillons pouressayer de trouver un consen-sus sur le marché" (du pétrole),

a-t-il précisé. Pour le ministre, le dialogue

entre les membres de l'OPEPest "déjà un succès" et "noustravaillons pour ça".

"Il y a le soutien de l'ArabieSaoudite, du Qatar, de l'Iran,du Venezuela, du Koweït et despays non-OPEP, notamment laRussie où je viens d'avoir unegrande discussion avec le ministre (Alexandre)Novak", a-t-il affirmé, soute-nant que "tout cela est pour lesuccès de la réunion" d'Alger.

Le ministre de l'Energie,rappelle-t-on, s'est entretenudans la matinée de vendredi àMoscou avec le ministre russede l'Energie, Alexandre Novak.

DONNER UNE IMPULSION

À LA COOPÉRATIONRUSSE

Avant ça, et à l'issue d'unerencontre avec son homologuerusse Alexandre Novak, leministre de l'EnergieNoureddine Boutarfa, a indi-qué que les deux pays se sontengagé à donner une impulsionà leur coopération dans ledomaine énergétique, à travers"une accélération dans la miseen �uvre des projets com-muns", a souligné le ministrede l'Energie, NoureddineBoutarfa, jeudi à Moscou.

"Nous avons convenu, aucours de nos entretiens, d'uncertain nombre de dispositionssur des projets précis dont il vafalloir accélérer la mise en�uvre.

La Russie affiche une dispo-nibilité à contribuer au déve-loppement du programme deshydrocarbures en Algérie", adéclaré M. Boutarfa à l'APS.

Selon le ministre algérien,cette coopération se fera à tra-vers des partenariats, sachantque la Russie pourra également"concourir dans le cadre desappels d'offres de constructionet des services."

M. Boutarfa a en outre évo-qué "la disponibilité de laRussie à apporter son concoursà l'Algérie en matière de for-mation dans le domaine dunucléaire". Après avoir exa-miné les perspectives de coo-pération bilatérale dans ledomaine de l'énergie, les deux

parties ont évoqué les deuxprochains rendez-vous qu'abri-tera Alger du 26 au 28 septem-bre prochains, à savoir la15ème réunion ministérielle duForum international del'Energie (IEF15) et la réunioninformelle de l'Organisationdes pays exportateurs depétrole (OPEP).

A ce sujet, les deux partiesont procédé, selon M.Boutarfa, à un échange depoints de vue sur "ce quidevrait être fait, de manière àfavoriser la stabilisation dumarché pétrolier". Au doublerendez-vous d'Alger, "la délé-gation russe, conduite par M.Novak, va participer demanière forte et mettra tout en�uvre pour le succès de cesdeux importants rendez-vous",a conclu le ministre algérien del'Energie.

Khadidja M.

LE MAGHREB du 11 Septembre 2016- 3NATIONSTABILITÉ DU MARCHÉ DU PÉTROLE

Il faut agir

LA CCONJONCTURE

Vainqueurs et vaincus connus d'avance

O n dit quelque part que la troisième guerre mondiale seraéconomique. Nous pouvons dire alors que si tel est le cas,nous connaissons à l'avance les vainqueurs et les vaincus.

Nous n'avons pas fait le choix des armes. Tout nous est imposé.Compter sur les programmes de mise à niveau pour nous mettre àhauteur des adversaires ? L'ouverture du marché intérieur aux pro-duits à bas prix concurrencerait les produits fabriqués localement,amènerait la fermeture ou la délocalisation des entreprises locales,ferait augmenter le chômage local. La mondialisation portée par uneconcurrence sans pitié provoque la ruine et la fermeture des entre-prises des pays en développement, alors qu'une guerre sur le planmilitaire provoque la destruction des entreprises industrielles.L'effet est donc pratiquement le même. L'Afrique et les pays endéveloppement, les pays arabes par exemple, ont besoin qu'enfin,les pays riches, les puissances industrielles, consentent à vraimentles aider à se développer, et à mettre en �uvre une coopération quine signifie pas une guerre économique, une politique internationaled'échanges créatrice d'emplois durables et non pas de confronta-tions sous forme de concurrence impitoyable où les vainqueurs sontconnus d'avance. A chaque grande manifestation économique inter-nationale, c'est le même discours portant les mêmes revendications,et c'est la même réponse fournie par les pays interpellés. Des dis-cours portés par ce type de revendications ont été à maintes fois pro-noncés par les pays en développement sous forme d'appel à l'aideet n'ont reçu de la part des pays industriels que des promesses. Or ily a des urgences qui s'expriment de la part de tels pays. Devant l'ac-croissement inévitable du chômage et du risque de mouvementssociaux qui tendraient vers la violence, qui donneraient éventuelle-ment des argumentations supplémentaires au terrorisme qui ne man-querait pas l'occasion de faire des campagnes de recrutement pourrenouveler ses effectifs et donc aggraver la situation de sécurité etd'instabilité. Il y a également des risques d'effondrement des indus-tries que ces pays ont mises en place au prix d'un endettementimportant et donc les risques de faillites des entreprises avec leurinévitable cortège de licenciements et donc de perturbation sur lefront social. De tels pays devraient être aidés à protéger leur marchéintérieur. Des zones africaines de libre-échange ? Plutôt une zoneafricaine de libre-échange des produits importés d'ailleurs et vendussur le marché intérieur africain et non pas des produits fabriqués enAfrique même. Il n'y aurait ainsi que les pays en développement quine protégeront pas leur marché intérieur. Quand bien même il y ades accords internationaux tendant à l'ouverture des marchés inté-rieurs, le patriotisme économique prendrait fatalement le pas sur lesacrifice des engagements internationaux. Quand on dit patriotismeéconomique, ce sont les pays riches qui y ont recours, alors que cesont les pays en développement qui nécessitent d'y faire recours. Dequelle coopération ont besoin les pays africains ? ll faudrait bienposer tous les termes de l'équation. On se rappelle de la concertationau sein des pays de l'alliance pour opposer un front au textile chi-nois, au point même de vouloir exiger des Chinois qu'ils alignentleurs normes sociales sur celles des pays occidentaux. Les paysoccidentaux s'opposaient ainsi à l'entrée sur leur territoire de pro-duits à bas prix tandis que le traité constitutionnel européen avaitété rejeté par les Français, rejet motivé par l'épouvantail "ouvrierpolonais".

N.B.

de Nabil Benbachir

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DÉTENTE LE MAGHREB du 11 Septembre 2016 - 21NATION4 - LE MAGHREB du 11 Septembre 2016

A LA VEILLE DE AÏD EL ADHA

Les prix des moutons prennent des ailesAlors donc à un jour de la

fête religieuse de l'Aïd elAdha, les Algériens endurent

une flambée impitoyable, duprix du mouton sur ces der-

niers jours. 50 000 dinars,pour un animal avec unpoids et une corpulence

dérisoires." Ce samedi ,leprix du mouton a atteint savitesse de croisière dans lesmarchés destinés à la vente

du mouton , où les prix oscil-lent entre 40 000 à 68 000dinars pour des poids quine dépassent guère les 18

ou 20 kg de viande.?Montrédu doigt, le ministère del'Agriculture ne peut pas

intervenir sur les prix qui res-tent libres et dépendent de

l'offre et de la demande.L es seules prérogatives du minis-

tère consistent à soutenir les éle-veurs à travers des mesures d'ac-

compagnement". Quant à certains politi-ciens, ils déplorent l'incapacité des diri-geants à imposer une régulation du mar-

ché. Au nom de la liberté des prix inhé-rente à une économie de marché, le prixd'une bête est passé du simple au doubleen l'espace de quelques mois. En effet, lemouton de l'Aïd est devenu un fardeaupour les petites bourses algériennes , qui

a peine sorties des lourdes charges desdépenses précitées du mois de ramadhan, les vêtements pour enfants durant l'aïdEl-fitre, la saison estivale et la rentréescolaire, se trouvent confrontés à lagrande dépense de l�Aïd el Adha. Devantcet état de fait, la hausse du prix du mou-ton, qui a dépassé l'imaginable ne seraitpas supportée par les petits salaires, il estpratiquement devenu aujourd'hui impos-sible de satisfaire la demande des enfantsqui rêvent d'un méchoui et d'un plat deviande bien garni. Le mouton, qui se ven-dait il y a à peine un an, 30 000 dinarsalgériens, culmine actuellement à 45 000DA.

UNE AUBAINE POUR LES REVENDEURS�

Pour les éleveurs, la hausse des prix desannées précédentes était due à des prati-ques " malsaines " des intermédiaires quiachètent massivement des moutons àdeux semaines de l'Aïd pour les revendreà des prix exorbitants la veille. Ilsconseillent que les citoyens n�attendentpas la veille de la fête pour acheter lemouton, et ce, pour ne pas le payer beau-coup plus cher.

Mohamed B.

P lusieurs infractions ont été relevées dans la pro-duction du café moulu, révèle une enquête duministère du Commerce, dont on a obtenu une

copie, et qui précise que l'infraction la plus importanteconcerne l'ajout de sucre dans la composition de ce pro-duit.Adjonction interdite de sucre, goût amer, étiquetagefrauduleux et substitution par des ingrédients à bas coût,constituent les principales infractions constatées par cetteenquête nationale, lancée par la direction générale de laQualité et de la Répression des fraudes du ministère.

"L'objectif de cette enquête était de s'assurer que ceproduit ne dégage aucune mauvaise odeur, ne représenteaucun mauvais goût, ait un taux d'humidité inférieur ouégal à 5%, ne contienne pas plus de 0,2% d'impuretés etne contienne pas de sucre (..)". Sur les 347 échantillonsde café moulu analysés, 71 échantillons se sont avérés"non conformes", soit un taux de 21%, relève l'enquêteportant sur la conformité du café moulu et du produitdénommé "Torrefacto".

Les analyses ont confirmé la présence de sucre dansdes mélanges de cafés moulus avec des taux variant entre1,5% et 7,5%, une pratique "interdite clairement" par lesdispositions réglementaires régissant ce produit.

"Ce type d'infraction est qualifié de tromperie, du faitque le produit en question ne répond pas à l'attente légi-time du consommateur quant à sa composition", note lerapport de cette enquête.

Les analyses ont révélé que certaines marques decafés moulus préemballées ont un mauvais goût (goûtamer) dû à la non maîtrise des techniques de torréfaction.

En effet, avant torréfaction, les grains de café vertsn'ont aucun arôme, ni parfum et c'est le processus de tor-réfaction, qui fait paraître les arômes cachés dans lesgrains, précise-t-on.

L'enquête a également constaté que la majorité descafés fabriqués localement, sont des mélanges deRobusta et d'Arabica avec toutefois, une concentrationélevée du Robusta au motif que ce dernier est beaucoupmoins cher que l'Arabica.

TORREFACTO, UN PRODUIT MÉCONNU PARLE CONSOMMATEUR

Pour ce qui est du produit dénommé "Torrefacto", uncafé dont la torréfaction est réalisée par addition d'unequantité limitée de sucre (5% maximum au cours du pro-cessus), l'enquête a porté sur la vérification du respect dutaux de sucre ajouté dans ce produit, de la présence desmentions "Torrefacto" et du taux de sucre ajouté sur l'éti-quetage. L'enquête a relevé une non-conformité de 6échantillons de produits dénommés "Torrefacto" sur 74analysés soit un taux de non-conformité de 8%. Les nonconformités relevées concernent particulièrement l'ab-sence de la mention "taux de sucre ajouté" sur l'étique-tage, alors qu'il est obligatoire d'informer le consomma-

teur et de respecter les proportions de sucre ajouté dépas-sant largement les 5%.

L'enquête note que le produit "Torrefacto" resteméconnu par la majeure partie des consommateurs, qui leconsidèrent toujours comme étant café moulu, du fait deson mode de présentation se confond avec celui du cafémoulu (forme, couleur, etc.) "Cette pratique crée uneconfusion chez le consommateur et par conséquent, uneatteinte à sa santé, particulièrement pour les personnesdiabétiques", souligne l'enquête.

En l'absence d'un cadre réglementaire régissant le"Torrefacto", le ministère du Commerce a autorisé lamise sur le marché de ce produit avec l'obligation de pré-ciser sur l'étiquetage de manière lisible, visible et indélé-bile la mention "Torrefacto", ainsi que les taux de sucreajouté qui doit être inférieur ou égal à 5%.

Ces interventions ont donné lieu à la constation de 163infractions au double plan qualité et pratiques commer-ciales et l'établissement de 71 procès-verbaux à l'encon-tre des contrevenants.

Au plan des pratiques commerciales, les infractionsrelevées qui sont au nombre de 30 concernent le défautde facturation (13 infractions), l'opposition au contrôle(9), l'absence de registre du commerce (4), l'exerciced'une activité commerciale étrangère à celle portée sur leregistre du commerce (4).

H.B.

FABRICATION ET COMMERCIALISATION DU CAFÉ

Plusieurs infractions constatées

L e parc national automobile (PNA)a totalisé 5.683.156 véhicules àfin 2015, en hausse de 4,75 %

(250.000 unités de plus) par rapport à l'an-née précédente, a appris l'APS auprès del'Office national des statistiques (ONS).Cette augmentation du PNA s'expliquepar la hausse des immatriculations devéhicules neufs 2015 par rapport à 2014de plus de 900.000 unités, soit 7,72%. lesimmatriculations de véhicules neufsimportés confirment leur mise en circula-tion effective alors que la réimmatricula-tion consiste à établir une nouvelle cartegrise suite à un changement de wilaya derésidence pour un véhicule circulant enAlgérie. Le nombre des opérations d'im-matriculations et réimmatriculations estpassé de 1.397.554 opérations en 2014 à1.505.403 opérations en 2015.

Il est observé, cependant, que le nom-bre des immatriculations des véhiculesparticuliers neufs a diminué passant de

301.722 unités en 2014 à 257.589 en2015, soit une baisse de 14,63 %, indi-quent les chiffres consolidés de l'ONS.

L'essentiel des immatriculations desvéhicules automobiles neufs opérées en2015 a été mené au cours du 2ème semes-tre, soit 158.065, contre 99.524 immatri-culations au cours du 1er semestre de lamême année. Il est constaté que, contrai-rement aux années passées avant l'intro-duction des licences d'importation, laquasi totalité (91,3%) des véhicules neufsimportés en 2015 qui était de l'ordre de282.119 unités a été immatriculée aucours de leur année d'importation.

En 2014 par exemple, sur les 439.637véhicules importés 301.722 unités avaientété immatriculées (68,6%), tandis que lereste (137.915 unités) avait été stocké.

S'agissant des importations des véhicu-les neufs, l'ONS note que le nombre devéhicules importés dans le cadre commer-cial par les concessionnaires s'est établi à

282.119 unités, soit une forte baisse de35,8% par rapport à 2014, de même quepour le nombre de véhicules importés pardes particuliers qui a atteint 16.596 unités,soit une baisse de 24%. Le PNA a connuun "boom" dès l'année 2011 lors delaquelle plus de 1,04 million de véhiculesont été immatriculés et réimmatriculésdont 234.889 véhicules neufs (22,46% dunombre total).

Par catégorie de véhicules, le PNA estconstitué essentiellement des véhicules detourisme avec 3.655.033 unités (64,31%de la totalité), des camionnettes avec1.140.565 (plus de 20%), des camionsavec 402.189 (7,08%), des tracteurs agri-coles avec 151.538 (2,67%), des remor-ques avec 139.199 (2,45%), des autocarset autobus avec 83.682 (1,47%), desmotos avec 23.436 (0,41%) et des véhicu-les spéciaux avec 5.255 (0,09%).

La répartition du PNA selon les tran-ches d'âge des véhicules montre que le

nombre des moins de 5 ans a atteint1.368.549 unités (24,08 % de la totalité duparc à fin 2015), des 5 à 9 ans à 892.196véhicules (15,70%), des 10 à 14 ans à508.815 (8,95%), des 15 à 19 ans à187.067 unités (3,29%), des 20 ans et plusà 2.7726.529 (47,98%).

Concernant la répartition du PNA parwilaya, l'ONS relève que les cinq premiè-res wilayas qui comptent le plus grandnombre de véhicules sont Alger avec1.496.561 unités (26,33% de la totalité),suivie de Blida avec 311.024 (5,47%),Oran avec 293.156 (5,16%), Constantineavec 204.843 (3,60%) et Tizi-Ouzou avec199.507 (3,51%).

Quant aux types de carburants utilisés,l'organisme public des statistiquesconfirme que l'essence est la plus impor-tante source d'énergie pour les véhiculesavec une part de 65,67%, contre 34,33%pour le gasoil.

Salim H.

PARC NATIONAL AUTOMOBILE

En hausse de 4,75 % par rapport à l'année précédente

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20 - LE MAGHREB du 11 Septembre 2016 SPORTSLIGUE 1Le PSG s'est misdans l'embarrasavant ArsenalE n difficulté dans le jeu, le PSG n'a

jamais semblé maitriser son sujetface à Saint-Etienne. Sa pauvretéoffensive et la blessure de Kurzawaont de quoi inquiéter. Seul motif desatisfaction, la montée en puissance deVerratti et de Matuidi.

PARIS N'A PAS TROUVÉ LACLÉ FACE À UN SAINT-ETIENNE TRÈS REGROUPÉ

Organisé dans son historique 4-3-3avec Verratti - Thiago Motta - Matuidiau milieu, le PSG a dominé les débatsmais s'est retrouvé en difficulté pourmettre à mal Saint-Etienne dans les 30derniers mètres. Les joueurs parisiensont eu beaucoup de mal à jouer dans laprofondeur et n'ont que trop peuexploité le jeu sur les côtés. Les occa-sions vraiment dangereuses ont étébien trop rares. Après avoir transforméun penalty inexistant par Lucas (67e),l'équipe n'a pas pu se mettre à l'abrid'un retour stéphanois.

Les Verts sont aussi responsablesde la contre-performance parisienne.Christophe Galtier a instauré un 3-5-2,qui s'est souvent transformé, en phasedéfensive, en un 5-3-2 très bas avecdes lignes très resserrées. Ils ont biencontenu des Parisiens en manqued'inspiration. Cependant, Saint-Etienne n'a pas franchement eu d'am-bitions offensives, se contentant sim-plement de deux petites opportunités.Dont la dernière, conclue victorieuse-ment par Beric dans le temps addition-nel (90e+2). Finalement suffisant faceà ce PSG emprunté.

LES JOUEURS : VERRATTI ETMATUIDI MONTENT ENPUISSANCE, BEN ARFAINCONSTANT

Marco Verratti et Blaise Matuidisont les deux grosses satisfactionsparisiennes de cette rencontre.L'Italien a été le vrai maitre à jouer duPSG, à l'origine de tous les bonscoups. Entre transversales précises etpasses courtes dans le bon tempo, il arégalé. Le Français a, lui, fait preuved'une grosse activité au milieu et s'estsouvent projeté vers l'avant. Sans sur-prise, ils sont tous les deux à l'originedu penalty obtenu par le PSG. HatemBen Arfa a joué par intermittence pen-dant une grosse heure.

Il a obtenu les meilleures occasionsdu PSG en première période. Mais il amanqué de constance. Jesé, titulariséen pointe, est passé totalement au tra-vers.

Côté Stéphanois, Kevin Malcuit avécu un match contrasté. Par deuxfois, il a commis une faute surMatuidi. La première, dans la surface,non sifflée. Le seconde, à l'extérieurde la surface, mais sanctionnée d'unpenalty. Heureusement pour lui, ils'est rattrapé en délivrant un centreparfait pour Beric sur l'égalisation.Avant de sortir blessé, M'Bengue abien bloqué son couloir gauche.Comme toujours, Ruffier a sorti desparades décisives. Tandis que lesrecrues Saivet et Veretout n'ont pas eul'impact offensif espéré.

CE QUI AURAIT PU TOUTCHANGER : UN PSG PLUSRÉALISTE EN PREMIÈREPÉRIODE

Même s'il ne s'est pas montré bril-lant, le PSG a eu les munitions pourfaire plier les Verts. Sur une passelumineuse de Verratti, Ben Arfa aperdu son face-à-face devant Ruffier,bien sorti pour lui fermer l'angle (32e).Avec le penalty justifié mais nonaccordé par Mr Bastien (41e), Parisavait de quoi rentrer aux vestiairesavec un break, probablement détermi-nant.

PARALYMPIQUES-2016

Athlétisme : médaille d'argentpour Mounia Gasmi

L'athlète MouniaGasmi

(athlétisme) aajouté une

nouvellemédaille

d'argent aucompteur de

l'Algérie,vendredi à Rio,

lors de ladeuxième

journée des jeuxParalympiques

de Rio-2016.

E ngagée dans leconcours du Poids,classe F32, Mounia

Gasmi a lancé son jet à25.41m (un nouveau recordd'Afrique), terminant à ladeuxième position derrière lachampionne paralympiquetunisienne et recordwoman duconcours, Maroua Brahmi(26.93), établi lors du 6è etdernier essai. La 3è position etmédaille de bronze est revenueà la Britannique GemmaPrescott (19.77m).

A l'issue de sa performance,Gasmi s'est dite très heureuseet contente de son parcoursdans ces jeux. "Je réalise

aujourd'hui mon meilleur jetde l'année qui constitue enmême temps un nouveaurecord d'Afrique. Je récolteainsi le fruit de plusieursannées de travail sous la coupede mon coach, CherifBenmoussa que je remercie aupassage. Je dédie cettemédaille à toute ma famille,mes amies et le peuple algé-rien", a déclaré l'athlète.

Gasmi porte à 5 médaillesla moisson de la participationalgérienne aux joutes de Riojusque-là : 3 argents (dont cel-les de Saifi Nassima etLahouari Bahlaz) et deuxbronzes, obtenues par

Abdellaoui Cherine (judo) etNadia Medjmedj (poids).

La deuxième journée a vuégalement des athlètes algé-riens s'engager dans des fina-les. C'était le cas de la power-lifteuse Samira Guerioua qui aterminé en 6è position del'épreuve avec une barre à85kg, améliorant ainsi sonclassement mondial (elle étaitclassée 9e). Le titre paralympi-que de la spécialité est revenueà la championne du mondechinoise Hu Dandan (107kg),suivie de la Nigeriane LatifatTijani (106kg) et laBritannique Zoe Newson(102kg).

Pour sa part, le judokaMehdi Meskine (-73kg) n'a pualler au-delà des quarts definale de l'épreuve consacréeaux mal-voyants. En 8ès definale, Meskine a éliminél'Espagnol Gavilan Lorenzo,avant de perdre face à l'UzbekSayidov Feruz. Blessé aucours de ce dernier combat,l'Algérie a dû déclarer forfaitau repêchage pour la médaillede bronze et prend de facto la7e place.

De son côté, Lynda Hamri(T12) a échoué à se qualifierpour la finale du 100m, où elles'est classée 4è dans sa sérieavec un chrono à 13.80.

BUNDESLIGA

Le Bayern Munich s'impose 2-0 sur lapelouse de Schalke 04

L e BayernMunich, long-temps tenu en

échec, s'est imposé 2-0sur la pelouse deSchalke 04 en ouverturede la 2e journée ven-dredi. RobertLewandowski (81e) etJoshua Kimmich(90e+2) ont débloquéleur équipe en fin derencontre. Le Bayernpointe à la 1ère place duchampionnat avec sixpoints gagnés lors de sesdeux premières rencon-tres.

Le Bayern a passé son premier grostest avec succès. Sur la pelouse deSchalke 04, les Bavarois ont mis dutemps à trouver la faille mais ont finale-ment réussi à s'imposer assez logique-ment (0-2). Robert Lewandowskid'abord puis Joshua Kimmich ensuiteont scellé le succès des leurs en ouver-ture de la 2e journée de Bundesliga, ven-dredi. La condition physique a fait la dif-férence dans cette rencontre. Cela fait 6points sur 6 pour les champions en titre,contre une bulle en deux matches pourSchalke 04.

Ce succès bavarois s'est dessiné tardi-vement et Schalke 04 a un temps été leplus entreprenant à la Veltins Arena. Dèsla 8e minute, Eric Choupo-Moting s'estessayé à la frappe, captée par Manuel

Neuer, avant la réplique de Xabi Alonsosur coup-franc (14e). L'échauffement,avant le début des vraies hostilités. Touta commencé symboliquement avec lecarton jaune de Mats Hummels pour untacle en retard sur un Naldo à pleinevitesse (17e). Ce qui a manifestementénervé les joueurs de Markus Weinzierlpuisque deux minutes plus tard, LeonGoretzka a placé une tête qui aurait finiau fond sans l'intervention de DavidAlaba(19e).

Le Bayern a répondu par RobertLewandowski, qui a ouvert son comp-teur frappe du match mais a trop croisésa première tentative (24e). Le match estentré dans un tel rythme que même l'ar-bitre Manuel Gräfe a trouvé le moyen dese blesser. Mais la meilleure occasion de

la première période a été pourKlaas-Jan Huntelaar et encoreune fois, sans un sauvetaged'Alaba, c'était l'ouverture duscore assurée. Voilà pour unepremière mi-temps plutôtéquilibrée.

UNE DEUXIÈME MI-TEMPS À SENS UNIQUE

La deuxième mi-temps alaissé progressivement place àl'emprise bavaroise. Schalke04 n'a eu le droit qu'à unebarre transversale d'Huntelaar(56e). Ce sera tout, avant ledébut du festival munichois.Juste avant, Lewandoswki

avait déjà fait trembler les filets, mais dumauvais côté, sur coup-franc (54e). S'ensont suivies, les tentatives de DouglasCosta (72e), puis la 4e de Lewandowski,qui a trouvé le moyen de la mettre au-dessus du but vide. Philipp Lahm (77e)puis David Alaba (78e) ont accentué lapression sur le but d'un Schalke 04 alorsà l'agonie physiquement.

Avant qu'enfin, Robert Lewandowski,lancé seul face à Fährmann, remporteson duel et permet aux siens de soufflerun grand coup. Les locaux n'ont plus laforce pour revenir et le second but deJoshua Kimmich (90+2e) est presqueanecdotique. Score final 0-2 pour unBayern Munich qui réussit sur le tard sonpremier gros test de la saison avec CarloAncelotti.

LE MAGHREB du 11 Septembre 2016 - 5CONTRIBUTION

Au vu des données statisti-ques de la banque d'Algérie,

que les importations debiens ont été de 58,58 mil-

liards de dollars en 2014,plus les services 11,5 mil-

liard , montant auquel il fautajouter les transferts légaux

de capitaux,(4/5 milliards dedollars/an) soit plus de 70

milliards de dollars en 2014de sorties de devises, environ

51,50 milliards de dollarsd'importation de biens en2015, donc une sortie dedevises avec les services

dépassant 60 milliards dedollars, avec peut être unléger recul pour 2016, labanque mondiale prévoit

dans son rapport de fin juillet2016 des réserves de

change courant 2018 de 60milliards de dollars soit au

rythme de la dépenseactuelle l'épuisement

2019/2020. Le 08 août2016, le quotidien The

Independent a une visionalarmiste déclarant que :

"l'Algérie risque la faillitedans moins de cinq ans".

L e 09 août 2016, le FMI moinspessimiste, note que le pays adevant lui " une occasion excep-

tionnelle de se concentrer sur la mise en�uvre de ces réformes essentielles et derefaçonner ainsi son économie sur unmodèle plus pérenne, plutôt que de restertributaire de réserves pétrolières qui ris-quent d'être épuisées d'ici vingt ans ". Ilconseille au gouvernement d'accélérer lesréformes de structures comme conditiond'une économie diversifiée, ne devant pascompter sur un retour d'un cours du barilà plus de 70 dollars, faute de quoi le paysvers 2020 devrait connaitre des tensionséconomiques et sociales.1.- Vivant de l'il-lusion de la rente éternelle, généralisantles emplois improductifs, notammentdans l'administration, continuant à distri-buer des revenus sans contreparties pro-ductives et des transferts sociaux généra-lisés et non ciblés, ne s'étant pas attaquéaux réformes de structures, en espérant unretour du baril supérieur à 80/90 dollars,le Venezuela est au bord de la faillite.L'Algérie, grâce au remboursement de ladette par anticipation, une dette extérieurefaible, des réserves de change qui lui per-mettent de tenir trois années au rythme dela dépense actuelle, certaines rubriquesétant incompressibles sinon c'est la faillitede tout le tissu productif et une inflation àdeux chiffres que l'on ne pourra pasindéfiniment compresser par les subven-tions. C'est que le taux d'intégration tantdes entreprises publiques que privées, nedépasse pas 15%, 70% et les besoins desménages et des entreprises provenant del'extérieur. La superficie économique estconstituée à 83%, selon l'ONS, de petitscommerce/services et la règle des49/51%, instaurée en 2009, où l'Algériesupporte tous les surcouts, n'a pas eu lesrésultats escomptés.

Au contraire, elle a favorisé le dou-blement des importations sans que l'onsache -il n'existe aucun bilan- s'il y a eu

réellement économie de devises, transferttechnologique et manageriel. Le résultatmitigé de l'emprunt obligataire initié parle FCE, selon l'avis unanime des observa-teurs impartiaux, montre que le secteurprivé, marginalisé par le passé, et soumisaux contraintes bureaucratiques, a un longchemin à faire pour dynamiser l'économienationale.

Les mesures conjoncturelles de déra-page du dinar tant par rapport à l'euro quedu dollar et récemment des autres mon-naies, est pour l'instant la seule solutionpour atténuer le déficit budgétaire en gon-flant artificiellement tant la fiscalité ordi-naire que pétrolière mais au risqued'étouffer à terme, sans réformes structu-relles, l'appareil productif, de paupérisa-tion à travers l'épargne forcée notammentdes couches moyennes et de généraliserl'inflation importée. Comme mis en reliefégalement dans plusieurs contributions enarabe- français-anglais , à moins de 60milliards de dollars de réserve de change,sous l'hypothèse d'une non dynamisationdes sections rente, d'un cours de pétrole àprix constant, fluctuant entre 40/60 dol-lars, 33% des recettes de Sonatrach pro-venant du gaz ,dont le prix de cession seraencore plus bas avec la fin des contratsà moyen/long terme (2018), le dinarofficiel se cotera à plus de 150/160dinars un dollar en 2018 et le parallèles'orientant vers 200 dinars un dollar.

2.-Le dernier message du FMI en cemois d' août 2016 est clair : l'Algérie peuts'en sortir mais sous certaines conditionsdont la moralisation de la société , ladébureaucratisation de l'économie et ledéveloppement des libertés permettantl'épanouissement de toutes les énergiescréatrices. Face à une éventuelle crisefinancière - la dépense publique a atteintun niveau intolérable qu'il s'agit de ratio-naliser et d'optimaliser, le pays dépensantdeux fois plus pour avoir deux fois moinsde résultats par rapport à certains Etats dela région MENA.

L'Algérie a besoin d'un gouvernementresserré, composé de femmes et d'hom-mes compétents d'une haute moralité etnon de courtisans. Il est entendu que laréforme institutionnelle doit être sous-tendue par des objectifs stratégiques clai-rement définis et datés dans le temps, à lafois politiques tenant compte de notreanthropologie culturelle , Etat de droitavec un consensus minimal qui ne sauraitsignifier unanimisme et économiques,aller vers une économie de marché àvocation sociale qui a été codifiée dans lanouvelle Constitution , comme facteurd'adaptation aux nouvelles réalités mon-diales. Car l'on devrait assister entre2017 et 2020/02030 dans notre région àde profonds bouleversements géostratégi-ques. L'Algérie pourrait-elle continuer àfonctionner entre 2017 et 2020 sur la based'un cours de à 110/120 dollars commeentre 2013/2015 et à 85/90 dollars selonle FMI comme en 2016 , assistant à unedépense publique galopante avec la domi-nance des emplois rentes avec un déficitde la balance des paiements qui dépassera,si le cours fluctue entre 45/50 dollars, 30milliards de dollar fin 2016(1).

Le risque est l'épuisement du fonds derégulation des recettes début 2017 etcomme conséquence immédiate un défi-cit croissant source de tensions économi-ques et sociale. Car les mesures purementmonétaires ainsi que l'illusion mécaniquedes années 1970, à partir d'unités sporadi-ques sans vision stratégique, ne s'adaptantpas à la 4ème révolution industrielle, denouvelles filières internationalisées pous-sées par l'innovation continue, et sansune autre gouvernance et réformes pro-fondes ne peut que conduire le pays droitau mur. 3-Ainsi, pour des raisons de sécu-rité nationale, s'impose une cohérence et

visibilité de la politique socio-économi-que s'inscrivant au sein d'une vision stra-tégique ainsi qu'une cohérence gouverne-mentale. Car, la majorité des observa-teurs nationaux et internationaux consta-tent malheureusement des discourscontradictoires entre membres du mêmegouvernement, parfois sur des sujets sen-sibles. Par ailleurs, même pour les affai-res courantes, la majorité des membres dugouvernement prennent peu d'initiatives,des bureaucrates aux ordres, faisantremonter les problèmes même de gestioncourante au niveau de la présidence de laRépublique et surtout au niveau duPremier ministre. Tout cela renvoie à l'ur-gence d'institutions crédibles reposant surla refondation de l'Etat au moyen demécanismes plus décentralisés qui renfor-ceraient globalement la cohésion globale.Dans la situation actuelle, plusieursministères se télescopent, ajoutant aumanque de visibilité et de cohérence. Parailleurs, la fonction de ministre est d'être,comme le montrent les expériences despays développés et émergents, au contacttant de la sphère économique et socialegrâce à une communication active etcohérente. Or, la majorité des ministres nesavent pas communiquer, ne savent pasvendre ce qui a été pourtant positif, ver-sant souvent dans l'euphorie et la déma-gogie alors qu'une bonne communicationsuppose d'être mesuré étant à l'ère d'inter-net.

La fonction principale d'un ministre estd'avoir une vision stratégique, de prévoiret d'agir en conséquence, pouvant s'entou-rer de bons techniciens et experts, mais nedevant jamais fuir ses responsabilités. Ilest avant tout responsable de la politiquegénérale de son ministère, et selon ladéontologie politique, il est responsablede toute action de ses collaborateurs,positive ou négative. Et en cas de mau-vaise gestion ou de scandales financiersrelatés par la presse (renvoyant à une jus-tice indépendante), ils font retomber toutela responsabilité sur leurs collaborateurs,expliquant d'ailleurs la démotivation de lamajorité des cadres. Or, la responsabilitéest collective. Combien d'expériencesmontrent qu'un gouvernement n'est pasfait pour être obligatoirement populaire,mais doit avoir une vision stratégiqued'optimalisation de la fonction objectivestratégique, afin de réaliser la transitiond'une économie totalement rentière à uneproduction et exportation hors hydrocar-bures de segments productifs au sein desvaleurs internationales.

Certes, on doit concilier efficacité éco-nomique et une profonde justice sociale,mais sans populisme, une nation ne parta-geant en principe que ce qui a été préala-blement produit, la rente des hydrocarbu-res donnant des taux de croissance, dechômage et d'inflation biaisés.4.- Commesortie de la crise, l'Algérie doit avoir desobjectifs stratégiques pilotés par degrands ministères (voir nos contributionsdiffusion nationale et internationale enarabe-anglais-français - 2014/2016) d'oùl'urgence d'une réorganisation gouver-nementale devant être synchronisée avecune réorganisation territoriale. Mais, ilfaut être réaliste, ce n'est pas la panacée,car le regroupement de Ministère ou lechangement de ministres ou de PDG ,sans objectifs stratégiques n'a aucun sens.

Les économies occasionnées à courtterme sont mineures mais ce regroupe-ment permettra d'optimaliser la fonction/objectif stratégique à moyen terme etdonc réaliser d'importantes économies.La nouvelle Constitution ayant tranchépour un régime semi-présidentiel, le cabi-net de la présidence devrait se doter degrands départements stratégiques homo-gènes en symbiose avec la nouvelle orga-nisation gouvernementale et territoriale ,

chargé selon les orientations du présidentde la république et en étroite collabora-tion avec l'organe de planification, dedéfinir les axes stratégiques du pays, legouvernement étant chargé de l'exécu-tion. C'est qu'avec l'effritement du sys-tème d'information, avec des donnéescontradictoires d'un ministère à un autre,s'impose une institution de la planifica-tion et de la prospective, structure indé-pendante, pluridisciplinaire, composéedes meilleures compétences, afin d'éviterla manipulation des données à des finspolitiques, relevant du premier ministreou du président de la République, les plusgrands planificateurs - entendu manage-ment stratégique - étant les firmes inter-nationales. Il s'agit de privilégier les inté-rêts supérieurs de l'Algérie, l'efficacité etnon la distribution de rente. L'Etat doitréduire son train de vie, donner l'exemplede rigueur, éviter en cette période de crisedes dépenses inutiles de prestige sansimpacts économiques et sans impactssur l'amélioration du pouvoir d'achat descitoyens.4..-Evitons de fausses solutions à desproblèmes mal posés, devant méditer l'ex-périence populiste de la faillite vénézué-lienne. Ce n'est pas une question de Loisd'investissement (combien de Loisdepuis l'indépendance politique, menta-lité bureaucratique du passé), ou l'utopieque l'industrie minière serait la clef dudéveloppement étant à l'aube de la qua-trième révolution industrielle, mais àl'approfondissement de la réforme globalecondition sine qua-non d'une économieproductive dans le cadre des valeursinternationales.

L'Algérie a besoin en ces moments dif-ficiles non de discours démagogiquestrompeurs, devant redonner confiance à lapopulation algérienne, mais d'une autrepolitique économique et de rassemblertous ses enfants tenant compte de leursdifférentes sensibilités, et non de se divi-ser sur des sujets secondaires. Existentdeux solutions : soit réaliser rapidementde profondes réformes structurelles avecdes résistances des tenants de la rente, oucontinuer dans l'actuelle politique socio-économique qui conduira le pays droit auFMI ce qu'aucun patriote ne souhaite.

Fini la démagogie et les discours popu-listes. Le temps ne nous attend pas, toueNation qui n'avance pas recule forcément.Ce sont ne sont pas quelques tapages,sans analyses sérieuses, de quelques jour-naux locaux en mal de publicité ( la para-bole et Internet sont là ) sans impactsinternational et national, induisant enerreur leurs lecteurs, qui changement lecours des choses. Ce ne sont qu'à cesconditions réalisables que l'on éviterales sombres prévisions de la banque mon-diale et du quotidien The Independent, defaillite de l'Algérie horizon 2019/2020. Jene saurai trop insister que le mal est ennous, la guérison dépendant avant toutdes Algériennes et Algériens et que toutedéstabilisation de l'Algérie aurait unimpact négatif sur toute la région euro-méditerranéenne et africaine avec desinterférences étrangères du fait des nou-velles mutations géostratégiques militai-res, sécuritaires et économiques qui sedessinent entre 2017/2020..

L'histoire depuis des siècles, nousenseigne que l'Algérie a eu à surmonterd'innombrables crises. C'est pourquoi , jesuis confiant, sans démagogie, auxpotentialités et elles sont énormes demon pays, un grand pays, qui peut réussirses réformes grâce à une nette volontépolitique de changement et réaliser uneéconomie diversifiée.

Professeur des Universités, expert international en management

stratégique, Dr Abderrahmane Mebtoul

RAPPORT 2016-BANQUE MONDIALE, THE INDÉPENDANT, FMI

RRiissqquuee ddee ffaaiilllliittee ddee ll��AAllggéérriiee,, ssaannss rrééffoorrmmeessssttrruuccttuurreelllleess,, àà ll��hhoorriizzoonn 22001199//22002200

Page 6: 6 El Moubarek, Le Quotidien de l™Économie le personnel du ... · lution des prix des cinq principaux grou-pes de produits alimentaires sur les mar-chØs internationaux, a inversØ

Oran : Couverture nuageuse partielle-28°Min-17°-Hum:56%Oran : Couverture nuageuse partielle-28°Min-17°-Hum:56% Alger : Alger : Couverture nuageuse partielleCouverture nuageuse partielle -Max-27°Min-13°-Hum:61%-Max-27°Min-13°-Hum:61% Annaba : Annaba : Couverture nuageuse partielleCouverture nuageuse partielle --Max-Max- 24° Min-13°-Hum:62%24° Min-13°-Hum:62%

6 - LE MAGHREB du 11 Septembre 2016 RÉGIONSARTISANAT À ATH

KHEIR La poterie destinée

à un usagequotidien

S itué dans la commune d'Ait Khellilià 35 Km à l'est de Tizi Ouzou, Ath

Kheir est un village incontournable pourles connaisseurs en quête des poteriesartisanales qui conjuguent raffinementet solidité. Ne s'encombrant pas dedécors, la poterie de ce hameau agrippéà un flanc de montagne, destinée à unusage quotidien et à supporter les épreu-ves des flammes mise sur le raffinementet la résistance pour s'offrir une place dechoix sur le marché et se distinguer. "Sinos objets ne sont pas décorés c'estparce qu'ils sont destinés à la cuisson,telle que la marmite pour les plats mijo-tés, le Tajines pour la galette ou les crê-pes, et la Djefna pour rouler le cous-cous, témoignent Ouezna et Tounsia despotières rencontrées à Ath Kheir à l'oc-casion de la première édition de la fêtede la poterie de ce village organisée du1 au 3 septembre en cours. Toutefoiscertaines pièces sont ornées des fameuxsymboles berbères utilisés pour décorerles poteries décoratives ou destinées àcontenir de l'eau, précisent ces mêmeexposantes qui précisent qu'Ath Kheirest plutôt connu pour ses tajines et djef-nas qui sont très demandés par des com-merçants et des particuliers. La délica-tesse de la finition des objets fabriquésmanuellement, patiemment polies avecune pierre lisse, et la couleur ocre obte-nue grâce à une argile avec laquelle sontenduits les objets avant leur cuisson,font de la poterie d'Ath Kheir, un pro-duit unique et recherché. Autre particu-larité et pas des moindres de la poteriede ce village est l'utilisation du tufappelé localement "Tafeza", une pierrecalcaire broyée à coup de pilon et à laforce des bras, pour la transformer enpoudre qui sera mélangée à l'argile pourrendre les objets plus robustes. Dansd'autres localités on utilise généralementune poudre appelée "Afrour" obtenue àpartir de débris d'anciennes poteries.

Akli I.

ASSASSINAT DENASREDINE

L'enquête sepoursuit

L e corps sans vie d'un enfant portédisparu depuis mercredi âgé de 5

ans a été retrouvé vendredi par les servi-ces de la sureté de daïra de Ain Fakroun(Oum El Bouaghi), a indiqué le procu-reur de la République près le tribunal dela même daïra. Le corps de l'enfant,Nasredine Telekhet a été retrouvé audomicile de son oncle paternel, a préciséle procureur de la République au coursd'un point de presse tenu à salle de déli-bérations du tribunal ajoutant que lesservices à compétence ont ouvert uneenquête jeudi dernier suite à une plaintedu grand-père de la victime faisant étatde la disparition de l'enfant jeudi après-midi. Les investigations menées par lesenquêteurs ont permis de localiser l'en-fant dont le corps a été retrouvé dans unsac a détaillé le procureur de laRépublique soulignant que le constat dumédecin légiste révèle que le corps del'enfant porte des coups avec un outiltranchant dans le dos et à l'abdomen. Leconférencier a encore ajouté quel'épouse de l'oncle paternel de la victimea reconnu, au cours de son interroga-toire avoir assassiné l'enfant, a révélé leprocureur de la République soulignantque l'enquête sur cette affaire se poursuitafin de recueillir plus d'informations surle mobile et les circonstances de cethomicide

R.R.

MOULIN TRADITIONNEL D'ECH- CHATT

Un des symboles de Constantine Partie intégrantede l'histoire de la

ville deConstantine, unpan de l'identitéde la Médina, le

moulintraditionnel

d'Ech- Chatt n'arien perdu de

son attrait,soixante dix ans

durant.

P assage "obligé" pourbon nombre de famillesconstantinoises à lon-

gueur d'année pour moudre lefrik (blé vert concassé) etautres céréales, le petit moulintraditionnel, classé patrimoinenational, continu à offrir à sesclients services et amabilité letout enveloppé dans un brin denostalgie.

Dans ce moulin, la traditioncôtoie la modernité sans heurt,et la machine centenaire"assure" face à des appareilssophistiqués et l'échoppe, pourfaire "dans l'air du temps" pro-pose céréales, arachides et her-bes moulus.

Situé à la vieille ville, nonloin de la célébrissimeMédersa, au rez-de-chausséed'une ancienne bâtisse dans lequartier du chatt, en face desescaliers descendant vers DarD'bagh où se trouvaient autre-fois les ateliers des tanneurs, letemps semble s'être figé danscette échoppe. La porte à l'an-cienne du moulin, ses piliers enpierres, ses arcs, la couleur desmurs, et puis l'odeur des lieuxrenseignent sur un site chargéd'histoire. "Nous avons tou-jours �uvré à préserver leslieux comme à l'ancienne, dutemps de mon grand-père",souligne à l'APS Mohamed-

Lamine Belhi, le petit fils deRabeh Belhi, le meunier qui unjour de 1950, ouvrit ce moulind'Ech-Chatt devenu, au fil desans, symbole d'une ville.

Le local a subi des travauxde réhabilitation dans la cadredes chantiers de la manifesta-tion, "Constantine, capitale2015 de la culture arabe", maisson cachet d'antan a été sauve-gardé, souligne encore le jeunemeunier. A l'intérieur del'échoppe d'où une pellicule depoussière échappe, le portraitdu fondateur du commerce estbien visible.

Le vieux moulin acquit en1950 est toujours de service etdonne aux lieux une autredimension toute particulière.

"C'est une machine qui datede 1930 et qui demeure tou-jours opérationnelle grâce àl'entretien" tient à préciserMohamed-Lamine. Il affirmequ'avec le temps, ce vieuxmoulin traditionnel est devenupour les Belhi si familier, siprésent que sa préservation est"un souci partagé par tous lesmembres de la famille", assure-

t-on.

UNE VARIATION DEPRODUITS MOULUS

PROPOSÉE POUR ÊTREDANS L'AIR DU TEMPS

Adresse sûre des famillesconstantinoises pour moudrefrik, amandes et noix, mech-kouk (semoule pour la prépara-tion de ghribia), base de plu-sieurs délices constantinois,lieu sûr pour acheter Lemzeyet,couscous à base d'une semoulede blé fermenté, les propriétai-res du moulin traditionneld'Ech-Chatt proposent égale-ment à leurs clients une multi-tude de produits aussi intéres-sants que variés. Au moulintraditionnel, la b'ssisa, un metà base de la farine de blémélangé au miel et au beurre,incontournable pour fêter unenaissance, appelée dans d'au-tres régions "rouina" se conju-gue au pluriel et est offertesous plusieurs variétés. LaB'ssisa fortifiante destinée auxpersonnes souffrant d'anémieet à laquelle est ajoutée des len-tilles, une autre sans gluten

pour les personnes présentantune intolérance à cette fractionprotéique insoluble du grain etégalement en vente dans cetespace et puis la b'ssisa mer-mez (faite avec de l'orge) sontdes produits "phares" de cevieux moulin. "Nous essayonsd'être attentifs envers notreclientèle et de suivre les nou-velles tendances de consom-mation à travers l'introductiondes variétés de produits enmesure de fidéliser nosclients", explique le jeune meu-nier qui affirme que ces pro-duits connaissant "un vrai suc-cès". Au moulin d'Ech-Chatt,une multitude d'épices et her-bes aromatiques moulues utili-sées en cuisine à l'image dulaurier, du romarin, de laciboulette est également pro-posée et leur odeur agréableembaume les lieux de cettevieille échoppe qui demeure ladestination privilégiée pour lesfamilles de Constantine et éga-lement pour celles d'autreswilayas.

Racha R.

ENTREPRISE DE GESTION TOURISTIQUE DE SIDI FREDJ

L'hôtel "El Marsa" fermé pour des travaux de rénovation

L' hôtel "ElMarsa" a ferméses portes,

début septembre, pourentreprendre des travaux derénovation qui s'étalerontsur 24 mois, a indiqué mer-credi l'Entreprise de ges-tion touristique (EGT) deSidi Fredj.

L'hôtel "El Marsa" aarrêté les réservations à lafin de la saison estivalepour entamer les travaux derénovation confiés à lasociété algéro-turqueTravocovia qui seront lan-cés après l'aïd El Adha, a déclaré à l'APSLarbi Aït Saïd, chef de service du dévelop-pement et de la modernisation.

L'EGT-Sidi Fredj s'est engagée à réno-ver toutes ses structures pour donner un

nouveau look à cet espace, a indiqué leresponsable.

L'hôtel "El Marsa" verra la rénovationdes chambres, des piscines et des allées envue de retrouver son classement 4 étoiles,

a précisé M. Larbi Aït Saïd.Une entrée de l'hôtel sera

ouverte du coté du parking quisera prochainement réaménagé,selon le plan de l'EGT-Sidi Fredj.

Pendant la dernière saison esti-vale, l'Hôtel "El Marsa" a enregis-tré un taux d'affluence de 72 %,soit l'exploitation de 4043 lits surun total de 5640.

L'EGT-Sidi Fredj a bénéficiéd'une enveloppe financière de 600milliards de centimes pour leréaménagement de ses différentesstructures dont le le port de plai-sance, les hôtels "El marsa" et "ElManar" ainsi que le centre Azur

Plage, et ce pour la première fois de l'his-toire de ce complexe touristique quiremonte à 40 ans.

Ouahab D.

LE MAGHREB du 11 Septembre 2016 - 19INTERNATIONALSYRIE

Les Etats-Unis et la Russiearrachent un accord

A l'issue de 14heures de

pourparlers, unedurée record, les

parties russe etaméricaine sontenfin parvenuesà s'entendre surla voie à suivre

en vue de larésolution de lacrise syrienne.

L e chef de la diplomatierusse Sergueï Lavrov etson homologue améri-

cain John Kerry ont conclu unesérie d'ententes ayant pour butde mettre fin au conflit enSyrie. La Russie et les Etats-Unis vont notamment coordon-ner leurs frappes aériennesdans certaines régions. "Nous

nous sommes entendus sur lesrégions dans lesquelles nouseffectuerons des frappesaériennes. En accord avec lesdirigeants syriens, seules lesForces aérospatiales russes etla Force aérienne des Etats-Unis auront le droit de travail-ler dans ces régions. En ce quiconcerne les Forces arméessyriennes, elles opéreront dans

d'autres régions non concer-nées par la coopération russo-américaine", a expliqué leministre russe des Affairesétrangères lors d'une confé-rence de presse à l'issue de sarencontre avec John Kerry.

Les militaires des deux paysvont ainsi partager des infor-mations sur les frappes aérien-nes, ce que les Etats-Unis ont

par ailleurs longtemps refusé.Un centre conjoint créé à cesfins se chargera également dedifférencier l'opposition modé-rée des terroristes, a préciséM.Lavrov.

Moscou et Washington ontégalement évoqué l'idée d'unetrêve en Syrie dont le débutcoïncidera avec la principalefête musulmane, l'Aïd el-Adha,qui aura lieu le 12 septembre.L'accès de l'aide humanitaire àAlep et la création d'une zonedémilitarisée ont également étéau centre des débats.

Le plan de coopérationrusso-américain comprendnotamment des mesures visantà augmenter l'efficacité de lalutte antiterroriste, à consoliderle cessez-le-feu et à déboucherfinalement sur un retour auprocessus politique.

Sergueï Lavrov et JohnKerry se sont rencontrés hier àGenève, en Suisse. Leurs pour-parlers ont duré près de 14 heu-res, une durée record.

IRAK

Au moins 13 morts dans des attentatsrevendiqués par l'EI à Bagdad

D eux attentats à la bombe devant uncentre commercial ont fait au moins13 morts tard vendredi dans la capi-

tale irakienne, et ont été revendiqués par legroupe jihadiste Etat islamique (EI). Uneexplosion a été causée par une charge placéedans une voiture et une autre par un véhiculechargé d'explosifs conduit par un kamikaze,a indiqué un colonel de police. Selon un der-nier bilan de sources médicale et sécuritaire,au moins 13 personnes ont été tuées et plusde 30 autres blessées. Les magasins étaientprobablement restés ouverts tard le soir pource weekend précédant l'Aïd el-Adha, la

grande fête musulmane du sacrifice, mais iln'y a pas eu de victimes à l'intérieur du cen-tre commercial, a déclaré le porte-parole duministère de l'Intérieur Saad Maan.

Le centre commercial al-Nakheel aouvert l'année dernière dans la rue de laPalestine en plein centre de la capitale ira-kienne et compte l'un des cinémas les pluspopulaires de Bagdad. En juillet, le quartierde Karrada où il se trouve avait été meurtripar un très violent attentat au camion piégérevendiqué par l'EI qui avait tué plus de 300personnes, en faisant la pire attaque recen-sée à Bagdad. Le 6 septembre, au moins sept

personnes ont également été tuées dans unattentat dans le même quartier. Dans uncommuniqué sur internet, l'EI a affirmé queles attaques visaient des chiites et qu'ellesavaient été menées par deux kamikazes ira-kiens du groupe, dont l'un était originaire deFallouja, une ville à l'ouest de Bagdadreprise par l'armée irakienne à l'EI en juindernier. Malgré ses revers sur le terrain, legroupe jihadiste a continué à commettre desattentats sanglants visant notamment lacommunauté chiite, majoritaire en Irak, qu'ilconsidère comme hérétique.

FACE AU "CHANTAGE"AMÉRICAIN

Pyongyang défendson programme

nucléaire Pyongyang a justifié samedi son pro-

gramme atomique comme une pro-tection contre le "chantage" des Etats-Unis, au moment où la communautéinternationale envisage une riposte aucinquième essai nucléaire nord-coréen.De son côté, Séoul a observé que lamenace nord-coréenne était entrée dansune nouvelle dimension, exhortant leConseil de sécurité à durcir encore lessanctions pesant sur son inquiétant voi-sin. La puissance de la bombe testéevendredi à été estimée à 10 kilotonnes,soit près du double de celle du précédentessai nucléaire du Nord en janvier. LaCorée du Nord a en outre affirmé ven-dredi que l'engin testé était une tête sus-ceptible d'équiper un missile. "On penseque la capacité nucléaire du Nord s'estconsidérablement sophistiquée et déve-loppée à un rythme plus rapide", adéclaré le chef de la diplomatie sud-coréenne, Yun Byung-Se. Vendredi soir,le Conseil de sécurité de l'ONU a décidéde s'atteler à une nouvelle résolutionpour imposer des sanctions, qui s'ajoute-rait donc à cinq trains de sanctions qui,depuis le premier essai nord-coréen il y adix ans, n'ont nullement dissuadéPyongyang de poursuivre ses ambitionsmilitaires. Dans une déclaration una-nime, les 15 membres du Conseil, dontla Chine alliée de Pyongyang, ont indi-qué qu'ils allaient "commencer immé-diatement à travailler sur des mesuresappropriées, selon l'article 41 de laCharte de l'ONU, et sur une résolutiondu Conseil". L'article 41 concerne "desmesures n'impliquant pas l'utilisation dela force armée".

-ÉCHEC INTERNATIONAL?-Les Etats-Unis, la France et le Japon

ont réclamé de nouvelles et lourdes sanc-tions contre la Corée du Nord. A Séoul,quelques dizaines de manifestants pourla plupart âgés ont brûlé samedi une effi-gie du dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un, demandant des frappes préventivessur les installations nucléaires du Nord."Eliminez Kim Jong-Un!", pouvait-onentendre dans ce rassemblement. Lesmédias sud-coréens apparaissent parta-gés entre l'idée de durcir la riposte inter-nationale, ou au contraire de changerradicalement de stratégie face à l'entête-ment de la Corée du Nord. "Il faut met-tre en oeuvre une stratégie pour isolerKim Jong-Un et sa clique de l'intérieur,et les renverser", demande le quotidienconservateur Chosun Ilbo. Mais pour lejournal Hankyoreh, classé à gauche, cecinquième essai, huit mois après le pré-cédent, illustre l'échec de la stratégieinternationale de sanctions. "Il faut ces-ser de tout miser sur la théorie illusoireselon laquelle le Nord serait proche del'implosion. Une nouvelle stratégie glo-bale est nécessaire", préconise le journal.Au Nord, l'organe officiel du parti aupouvoir, le Rodong Sinmun, est passé àl'offensive dans une attitude de défi vis-à-vis de Washington, qualifiant au pas-sage la présidente sud-coréenne ParkGeun-Hye de "sale prostituée" des for-ces américaines. "L'époque où les Etats-Unis pouvaient faire un chantagenucléaire unilatéral à la RPDC est révo-lue", écrit samedi le journal en référenceau nom officiel du pays (Républiquepopulaire et démocratique de Corée)."Les Etats-Unis sont exaspérés par lesmesures militaires fortes prises progres-sivement par la RPDC", ajoute-t-il.

-NUCLÉARISATION DU SUD?-Les Etats-Unis comptent 28.500 mili-

taires au Sud. Le quotidien JoongangIlbo a enjoint Séoul de convaincreWashington de déployer à nouveau desarmes nucléaires tactiques, comme cel-les qui avaient été retirées de la pénin-sule au début des années 1990.

TERRORISME DJIHADISTE

La part des femmes sous-estiméeL es investigations sur la

voiture aux bonbonnesde gaz à Paris ont per-

mis d'arrêter à temps quatrejeunes femmes dont le projetétait de commettre un attentat." Soyez pour vos maris, vosfrères, vos pères, vos fils, desbases arrière sûres [...] de bon-nes conseillères ", recomman-dait à ses " s�urs " début 2015Hayat Boumeddiene, l'épousedu terroriste de l'Hyper CacherAmedy Coulibaly, après avoirrejoint la Syrie. Compagnes,complices et désormais com-battantes. Le djihad au fémininne cesse d'évoluer. Dans leszones irako-syriennes qu'ilcontrôle, le groupe Etat islami-que a voué avant tout les fem-mes à l'expansion d'une " véri-table politique nataliste ", sou-ligne un récent rapport del'Assemblée nationale sur " lesmoyens de Daech " (Editionsdes Equateurs). Mais hors deson fief, l'organisation terro-riste, affaiblie sur son terrain,ne les cantonnerait plus à desrôles de " support ". " [L'EI]

utilise [...] des femmes, de jeu-nes femmes, qui font connais-sance et nouent leur projet demanière virtuelle ", a déclarévendredi le procureur FrançoisMolins.

"DES PROFILSINQUIÉTANTS, DES

PERSONNALITÉS TRÈSDURES"

Il y a une semaine, dans uneinterview au " Monde ", lemagistrat s'inquiétait de l'accé-lération du phénomène, notam-ment " dans des dossiers demineures, avec des profilsinquiétants, des personnalitéstrès dures ". Le nombre de fem-mes mises en examen dans desdossiers de filières ou de pro-jets d'attentats reste minoritaire-- 59 femmes pour 280 hom-mes -- mais " il y a une accélé-ration de leur placement endétention ". Les spécialistes duterrorisme islamiste s'accor-dent à dire que l'implicationdes femmes a été longtempssous-estimée par la justice etles services de renseignement

occidentaux. " Le cliché, c'étaitque les femmes djihadistessoient des femmes soumisesqui obéissent et suivent leursmaris ", soulignait le journa-liste David Thomson dans unentretien à Slate.fr. Auteur de "Femmes de djihadistes "(Fayard), Matthieu Suc, sonconfrère de Mediapart,confirme : " Les femmes, onles a vues monter, mais on pas-sait à côté, en oubliant la placequ'elles ont tenue dans l'his-toire du terrorisme. Maisdepuis deux ans, il y a uneprise de conscience. "

" On part toujours du prin-cipe que la femme est une vic-time, incapable de commettredes actes violents. Or l'engage-ment des femmes dans le com-bat, leur passage à l'acte, estloin d'être nouveau ", rappellela sociologue Carole André-Dessornes. Auteur d'unerecherche, " les Femmes-mar-tyres dans le monde arabe "(L'Harmattan), cette spécialistedu Moyen-Orient estime qu'el-les sont même souvent " plus

jusqu'au-boutistes " que leshommes. " Elles sont difficilesà arrêter parce qu'elles ont lesentiment de se battre aussipour tout le groupe. " Le faitqu'une femme passe à l'acte,parce qu'il choque, parce qu'ilengendre une couverturemédiatique plus forte, s'intègreaussi " dans une stratégie ". " Ces organisations cherchentainsi à créer des émules, à sus-citer l'engouement. "

Depuis 2008, Agnès DeFéo, chercheuse et documenta-riste, suit le parcours de 200femmes musulmanes radicali-sées, d'origine maghrébine ouconverties. Elle a notammentinterviewé la Française EmilieKönig, devenue une égérie deDaech. Elle n'en a vu qu'unepoignée " disparaître ", sansdoute en vue d'un " vrai pas-sage à l'acte " comme un départen Syrie. Mais elle a constatél'impact croissant, à travers laviolence des propos de certai-nes, des lois ou des débatsautour du voile.

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ÉNERGIE LE MAGHREB du 11 Septembre 2016 - 7

APRÈS UN OPTIMISME DE COURTE DURÉE

Le pétrole se replie lourdementLes cours du

pétrole ontfortement

baissé avant-hier et sont

pour l'essentielrevenus sur unbond observé

la veille face àune chute des

réservesaméricaines,

lesinvestisseursjugeant êtreallés un peu

vite enbesogne.

E n hausse de plus dedeux dollars jeudi, lecours du baril de light

sweet crude, référence améri-caine du brut, s'est replié de1,74 dollars à 45,88 dollars surle contrat pour livraison enoctobre au New YorkMercantile Exchange (Nymex).A Londres, le prix du baril deBrent de la mer du Nord pourlivraison en novembre, a reculéde 1,98 dollar à 48,01 dollarssur l'Intercontinental Exchange(ICE), lui aussi au lendemaind'un bond de quelque deux dol-lars. C'est simplement la flam-bée d'hier qui est complètementréduite à néant, a résumé MattSmith, de ClipperData. Lescours avaient bondi jeudi aprèsl'annonce d'une chute hebdo-madaire massive et inattenduedes réserves américaines debrut, qui s'étaient délestées deprès de 15 millions de barilsalors qu'elles fluctuent rare-

ment de plus de quelques mil-lions d'une semaine à l'autre.Désormais, on se rend compteque cette chute, la plus mar-quée depuis 17 ans, n'est qu'unphénomène transitoire, a expli-qué M. Smith.

En effet, au lieu de rendrecompte d'une brusque diminu-tion de la production améri-caine, qui décline certes régu-lièrement depuis le début del'année, la chute des stocks debrut s'explique par un déclinexceptionnel des importationsvers les Etats-Unis.

En regardant ce rapport avecla tête plus froide, on voit quec'est lié aux problèmes d'appro-visionnements face aux récen-tes tempêtes, notammentHermine la semaine précé-dente, a expliqué John Kilduff,de Again Capital. Hermine, quis'est depuis étiolée, a passé ledébut du mois à remonter lacôte Est des Etats-Unis, parlaquelle arrivent de nombreu-ses cargaisons d'or noir. On ris-que d'observer un rebond aussiimportant (des stocks) dans leschiffres publiés la semaine pro-chaine, comme les importa-

tions rattraperont leur retard, ajugé M. Kilduff, jugeant queles investisseurs en avaient vitetiré ces conclusions pour pren-dre leurs bénéfices.

LE DOLLAR SERENFORCE

Au niveau de l'offre améri-caine, l'actualité de vendrediétait d'ailleurs peu engageante,puisque les investisseurs ontpris connaissance d'une nou-velle progression hebdoma-daire du nombre de puits actifsaux Etats-Unis, selon ledécompte du groupe privéBaker Hughes, même si beau-coup d'observateurs jugent leurnombre encore trop bas pourenvisager un rebond de la pro-duction.

Les marchés en reviennentsurtout là où ils étaient avantles chiffres sur les stocks amé-ricains, c'est-à-dire à spéculersur l'issue d'une réunion excep-tionnelle de l'Organisation despays exportateurs de pétrole(Opep) à la fin du mois à Alger.Le investisseurs continuent àchercher des éléments suscepti-bles de déterminer si l'Opep et

la Russie sont en mesure deparvenir à un accord pour limi-ter leur production, a écrit TimEvans, de Citi.

Les spéculations vont bontrain sur le marché dans l'idéed'un gel de l'offre entre le cartelet la Russie, même si une réu-nion de ce type entre les mêmesacteurs s'était soldée par unéchec au printemps.Désormais, on continue à espé-rer un accord, mais desrumeurs de marché laissentpenser qu'au lieu d'un gel, (lesparticipants à la réunion) pour-raient se contenter de fixer desplafonds moins contraignantsafin de se laisser de la margepour augmenter leur produc-tion, a rapporté M. Evans. Celane serait guère mieux que nepas fixer du tout de plafond. Iljugeait par ailleurs que lescours du pétrole avaient pusubir vendredi le contrecoup deBourses en baisse et d'un ren-forcement du dollar, nuisibleaux échanges pétroliers car ilssont libellés en monnaie améri-caine.

Sara S.

IRANDébut de la

construction dedeux nouveaux

réacteursnucléaires

L' Iran et la Russie ont entamésamedi la construction de deux

nouveaux réacteurs nucléaires sur lesite de la centrale de Bouchehr, sur lacôte iranienne du Golfe (sud), a-t-onappris de source officielle. MahmoudJafari, responsable du projet à la cen-trale nucléaire de Bouchehr, a préciséque les travaux de construction de cesdeux réacteurs d'une capacité de 1.000megawatts chacun, dureraient dix anset coûteront 10 milliards de dollars.Quand les réacteurs seront opération-nels, nous économiserons 11 millionsde barils de pétrole par an et nousempêcherons l'émission de 7 millionsde tonnes de gaz à effet de serre, a-t-ilaffirmé. Quelque 8.000 travailleursparticipent aux travaux menés parl'agence fédérale de l'énergie atomiquerusse Rosatom avec l'entreprise ira-nienne de développement et de pro-duction nucléaire NPPD. Un tiers del'équipement sera fourni par l'Iran,selon l'agence de presse de la télévi-sion d'Etat Irib. La République islami-que d'Iran cherche à réduire sa dépen-dance au pétrole et au gaz dont elle estl'un des principaux producteurs mon-diaux, en prévoyant de construire dansl'avenir une vingtaine de réacteurs,dont neuf en collaboration de laRussie. L'Iran ne possède pour l'ins-tant qu'un seul réacteur nucléaire de1.000 megawatts sur le site de la cen-trale de Bouchehr, en service depuis2011 et construit par la Russie. Présentà la cérémonie de lancement des tra-vaux, le directeur de Rosatom, SergeiKirienko, cité par l'agence de pressed'Etat russe RIA Novosti, a affirméque la construction de ces nouveauxréacteurs était la contribution pratiquede Rosatom à l'expansion de la coopé-ration russo-iranienne. C'est aussi uneétape essentielle pour renforcer laposition de la Russie sur le marchéinternational de la technologienucléaire pacifique dans une régionaussi prometteuse que le Moyen-Orient, a-t-il dit. L'Iran a conclu le 14juillet 2015 à Vienne avec les grandespuissances un accord destiné à garan-tir la nature strictement pacifique deses activités nucléaires contre unelevée des sanctions internationales.

Farida B.

PÉTROLE

Les difficultés du Venezuela contraignent Cuba à réagir

L a baisse des livraisons du pétroleconcédé à des conditions favora-bles par le Venezuela fait peser

sur Cuba la menace d'une crise énergéti-que, poussant la grande île caribéenne àchercher de nouvelles voies d'approvi-sionnement. En juillet, le président RaulCastro a confirmé les rumeurs insistan-tes sur la baisse des livraisons duVenezuela, pays ami englué dans unegrave crise économique et politique.Cela a occasionné des tensions supplé-mentaires sur le fonctionnement del'économie cubaine, déjà affectée par lachute des prix des matières premières etles difficultés rencontrées par d'autrespartenaires comme le Brésil, admettaitalors Raul Castro, sans toutefois quanti-fier cette baisse. Redoutant la pénurie,l'Etat cubain a imposé aux entités d'Etatnon productrices de biens de se serrer laceinture dès juillet avec une réductiondrastique de 50% de leur consommationde carburant et d'électricité. Selon lesexperts, la baisse des livraisons vénézué-liennes pourrait s'élever à 30 ou 40% desquelque 100.000 barils quotidiens livréspar Caracas à La Havane depuis plus de10 ans. Première conséquence: la crois-

sance au premier semestre n'a été que de1% sur l'île, la moitié de ce qui étaitprévu. Certains économistes brandissentdéjà le spectre de la récession à l'horizon2017-2018, expliquant que la balancedes paiements risque d'être déséquilibréepar une facture pétrolière en hausse. Ilsredoutent les incidences des restrictionssur la productivité de l'économie natio-nale et le tourisme, nouveau moteur del'économie de l'île. L'impact subi parl'économie cubaine dès 2016 sera aigu,étendu et susceptible de mener le pays àla récession quel que soit le scénario,affirmait dans une récente étude PavelVidal, économiste cubain de l'universitéJaveriana en Colombie.

L'ALGÉRIE À LA RESCOUSSE ? Cuba produit 45% de ses besoins en

pétrole, un brut lourd qui sert essentielle-ment à produire de l'électricité et desproduits dérivés. Depuis la baisse desprix sur les marchés internationaux, laprospection offshore a sérieusementralenti dans le Golfe du Mexique. Parmila poignée de compagnies étrangèrescontinuant d'explorer à Cuba, figureMEO Australia, qui annonçait en juin

avoir découvert un gisement onshore(installation terrestre, ndlr) de plus de 8millions de barils de brut, dans le nord-ouest de l'île. Mais les dirigeants deMEO ont ensuite tempéré leur enthou-siasme, précisant que les chiffres res-taient à confirmer pour cette zone déjàmaintes fois explorée. Les autoritéscubaines gardent le silence sur ce dos-sier. A court terme, le salut pourrait venirde ses partenaires traditionnels, dontl'Algérie, déjà fournisseur de Cuba.Plusieurs médias ont rapporté cettesemaine que la compagnie d'EtatSonatrach projetait d'envoyer sur l'îlequelque 515.000 barils en octobre. Desinformations qui n'ont pu être confir-mées de la Sonatrach. Selon l'agencerusse Interfax, Raul Castro aurait égale-ment demandé de l'aide à son homolo-gue russe Vladimir Poutine, et d'éven-tuelles livraisons de pétrole ont aussi étéévoquées lors de la récente visite sur l'îledu chef de la diplomatie iranienne JavadZarif. Ces efforts diplomatiques n'ontpas encore produit de résultatsconcluants, mais les experts consultésécartent pour l'instant la menace d'unerépétition de la période spéciale des

années 1990, lorsque l'arrêt brutal del'aide soviétique avait mis le pays aubord de la faillite et plongé ses habitantsdans les affres des pénuries. Car Cubaest aujourd'hui moins dépendante enversCaracas que vis-à-vis de l'URSS à l'épo-que. Et le tourisme a explosé dans la fou-lée du rapprochement engagé depuis fin2014 avec les Etats-Unis tandis que l'îlea récemment soldé ses comptes avec laplupart de ses créanciers. Ce qui n'em-pêche pas les experts de redouter l'ab-sence d'alternative en cas de pénuries. Jene vois pas la période spéciale se repro-duire. Mais les attentes des Cubains et lafoi en leur gouvernement sont égalementdifférentes d'il y a 25 ans, avance PaulWebster Hare, professeur de relationsinternationales à l'Université de Boston,aux Etats-Unis. Aujourd'hui (...) ils serendent compte que les efforts de Raul(Castro) pour moderniser l'économie ontproduit des résultats dérisoires. Ils sontégalement conscients que les Etats-Unisne sont plus l'ennemi juré.Contrairement à Fidel en 1994, (les auto-rités) ne peuvent plus demander davan-tage de sacrifices, poursuit l'ex-diplo-mate britannique. R.R.

18 - LE MAGHREB du 11 Septembre 2016 INTERNATIONALROYAUME-UNI

Le déficit commercial se réduit en juillet,après le référendum

Le déficitcommercial

britannique s'estréduit en juilletpar rapport à

celui de juin lorsdu premier moiscomplet après le

vote en faveurdu Brexit, mais

l'Office desstatistiques

nationales (ONS)a mis en garde

contre touteinterprétationhâtive de ces

premièresdonnées.

C e déficit des échangesde biens s'est élevé à11,8 milliards de livres

(14 milliards d'euros) en juillet,contre 13 milliards de livres enjuin (d'après une donnée révi-sée), a annoncé vendredi l'ONS.Cette amélioration s'expliqueprincipalement par une aug-mentation des exportations,notamment celles de navires etde pétrole, tandis que les impor-tations ont quelque peu décrudu fait entre autres d'une baissedes livraisons de voitures. Avecl'UE, qui représente peu ou proula moitié des échanges de biensdu Royaume-Uni, les exporta-tions britanniques ont augmentéet les importations aussi, maisdans une moindre mesure. Deséconomistes estiment que la

récente dépréciation de la livresterling, après la décision bri-tannique de quitter l'UE, pour-rait doper les exportations dupays en rendant plus compéti-tifs les produits fabriqués surson sol. Cette évolution risquenéanmoins de prendre dutemps, et pourrait de surcroîtêtre compensée par un renché-rissement symétrique desimportations. L'ONS a estiméque le taux de change de la livreétait en moyenne de 6,6% infé-rieur en juillet à celui du moisde juin.

"Les données mensuellessont souvent volatiles, aussin'est-il pas évident de trouverun impact de la dépréciation dela livre sterling" dans les don-nées sur le commerce publiéesvendredi, a toutefois avertil'ONS, qui juge "nécessaired'observer la tendance lors des

mois à venir pour avoir une idéeplus claire".

S'appuyant entre autres sur lepuissant secteur financier bri-tannique, les échanges de servi-ces ont dégagé pour leur part unexcédent mondial de 7,3 mil-liards de livres en juillet,inchangé sur un mois.

En cumulant l'ensemble, ledéficit de la balance des biens etservices a atteint 4,5 milliardsde livres, soit 1,1 milliard demoins qu'en juin (d'après unedonnée révisée).

LA PRODUCTIONINDUSTRIELLE

AUGMENTE DE 0,1% ENJUILLET SUR UN MOISLa production industrielle

britannique a grimpé très légè-rement de 0,1% en juillet sur unmois, grâce à une hausse del'extraction pétrolière et gazière

et malgré une baisse d'activitédans les usines, a annoncé mer-credi l'Office des statistiquesnationales (ONS).

Ce résultat, un peu meilleurque ce qui était attendu par lesanalystes interrogés parBloomberg - qui anticipaient uneffritement de 0,2% -, corres-pond au premier mois entiersuivant le référendum du 23juin au cours duquel lesBritanniques ont choisi de quit-ter l'UE.

Dans le détail, c'est l'extrac-tion de pétrole brut et de gaznaturel (+5,6%), notamment enmer du Nord, qui a permis à laproduction industrielle de pro-gresser. La production manu-facturière, la principale compo-sante de la production indus-trielle, s'est en revanchecontractée (-0,9%), avec desralentissements marqués des

fabrications de médicaments etd'équipements pour les trans-ports.

L'ONS a toutefois averti qu'ilne fallait pas "sur-interpréter"ces premières données indus-trielles complètes depuis le votesur le Brexit, vu qu'elles ne por-tent que sur un seul mois.

D'une année sur l'autre, laproduction industrielle britanni-que dans son ensemble s'afficheen juillet en hausse de 2,1%,tandis que la production manu-facturière a augmenté dans lemême temps de 0,8%.

Ces données du mois de juil-let pourraient indiquer néan-moins "que le secteur productifrisque de constituer une légèreentrave à la croissance du pro-duit intérieur brut au troisièmetrimestre", a expliqué RuthGregory, analyste chez CapitalEconomics.

La dimension industriellereste toutefois secondaire auRoyaume-Uni, où les servicesoccupent une place prépondé-rante en vertu de la puissancedes secteurs financiers, de lacommunication, de la distribu-tion ou encore des transports.

Les économistes s'interro-gent sur le fait de savoir si lePIB pourra progresser au troi-sième trimestre, malgré la sur-prise qu'a constitué le vote surle Brexit - un facteur d'incertitu-des habituellement peu appréciédes milieux d'affaires. La plu-part des données publiées surl'activité pendant l'été ont faitétat jusqu'à présent d'une acti-vité moins mauvaise que ce quecraignaient la plupart des ana-lystes.

Le produit intérieur brut(PIB) du pays avait grimpé defaçon dynamique dans la pre-mière moitié de l'année, avecune croissance de 0,4% au pre-mier trimestre suivie d'unehausse de 0,6% au deuxième.

Djamila B.

SUISSE

Le taux de chômage augmente à 3,2% en aoûtL' embellie conjoncturelle en

Suisse ne se reflète pas encoresur le marché du travail. Le

taux de chômage s'est légèrement dégradéen août de 0,1 point pour atteindre 3,2%.A la fin du mois dernier, 142'858 person-nes étaient inscrites au chômage auprèsdes offices régionaux de placement(ORP), soit 3548 de plus que le mois pré-cédent. En rythme annuel, le chômage aaugmenté de 5875 personnes (+4,3%), aindiqué vendredi le Secrétariat d'Etat àl'économie (SECO). La légère progres-sion était attendue et s'explique surtoutpar des effets saisonniers, a commenté enconférence téléphonique Boris Zürcher,chef de la Direction du travail au SECO.En termes désaisonnalisés, le taux de chô-mage a augmenté de 0,1 point à 3,4%.L'amélioration de la conjoncture enSuisse ne se traduit pas encore sur le mar-ché du travail, note Boris Zürcher. Leretournement de tendance se fait attendre.

DÉCALAGE AVEC LACONJONCTURE

La croissance de l'économie suisses'est accélérée au cours du deuxième tri-mestre 2016. Le produit intérieur brut

(PIB) a progressé de 0,6%, dopé par lecommerce extérieur et la consommationpublique, a annoncé mardi le SECO. "Il ya toujours un décalage de trois à six moisentre l'évolution conjoncturelle et celle dumarché du travail", rappelle BorisZürcher. L'ensemble des demandeursd'emplois inscrits le mois dernier se chif-fre à 201'989 personnes, soit 2642 de plusqu'en juillet et 9320 de plus qu'en août2015.

HAUSSE SENSIBLE CHEZ LESJEUNES

Le chômage des jeunes a augmenté de3533 personnes, à 20'640. Le taux de chô-mage des 15-24 ans a connu une haussesensible, de 0,6 point par rapport au moisprécédent, pour s'élever à 3,7%. Cetteaugmentation est la conséquence avanttout de l'arrivée des jeunes sur le marchédu travail, relève Boris Zürcher. Le nom-bre de places vacantes annoncées auxORP a quant à lui progressé de 154, à10'802. Tous les cantons romands ontenregistré une hausse du taux de chômageen août. Neuchâtel reste le canton le plustouché de Suisse avec un taux de 5,8%, enaugmentation de 0,2 point par rapport à

juillet. Le taux de chômage en Suisseromande et au Tessin a augmenté de 0,1point à 4,2%. Cette valeur reste nettementsupérieure à la moyenne nationale de3,2%.

DÉTÉRIORATION EN SUISSEROMANDE

Genève enregistre un taux de 5,5%, enlégère hausse de 0,1 point. Suivent lescantons de Vaud et du Jura, avec un tauxde 4,7% chacun, soit une augmentation de0,2 point pour les deux. En Valais, le coef-ficient a connu la même évolution qu'auniveau national, en hausse de 0,1 point à3,2%. Le canton de Fribourg reste pour sapart en dessous de la moyenne nationale,avec 2,8% (+0,2 point). Le taux de chô-mage atteint 2,6% dans le canton deBerne (+0,1 point). Le Tessin a connu unehausse du même ordre à 3,1%. Le cantonitalophone connaît une évolution favora-ble du marché du travail depuis plusieursmois, fait par ailleurs remarquer BorisZürcher.

MOINS DE CHÔMAGE PARTIELA Zurich, le coefficient est resté stable

à 3,5%. Les cantons les moins touchés de

Suisse restent ceux d'Uri, d'Obwald, avec0,9% chacun, ainsi que d'AppenzellRhodes-Intérieures (1%). Les mesures dechômage partiel ont touché en juin, der-nier mois pour lequel des chiffres sontdisponibles, ont touché 5575 personnes,838 de moins (-13,1%) que le mois précé-dent. Le nombre d'entreprises ayant eurecours aux réductions de l'horaire de tra-vail a diminué de 49 unités (-7,9%), pas-sant à 574.

PLUS DE CHÔMEURS EN FIN DEDROITS

Selon les données provisoires fourniespar les caisses de chômage, 4064 person-nes ont épuisé dans le courant du mois dejuin leurs droits aux prestations de l'assu-rance-chômage. Un tel niveau n'avait plusété atteint depuis mars 2011. A l'époque,plus de 15'000 personnes avaient perduleurs droits aux indemnités en raison de larévision de la loi sur l'assurance-chômage.

"Être en fin de droits n'est toutefois pasune voie sans issue", estime BorisZürcher. De nombreuses personnes par-viennent à retrouver le chemin du mondedu travail, relève-t-il.

Manel N.

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Wall Street a fini enbaisse jeudi déçue par

l'attentisme de laBanque centrale

européenne (BCE) qui amaintenu sa politique

monétaire inchangée: leDow Jones a perdu0,25% et le Nasdaq

0,46%.

S elon les résultats défini-tifs, l'indice vedette DowJones Industrial Average a

reculé de 46,23 points à18.479,91 points et le Nasdaq, àdominante technologique, de24,44 points à 5.259,48 points.L'indice élargi S&P 500 a perdu4,86 points, soit 0,22%, à2.181,30 points. Les marchés"espéraient que la BCE feraitplus", a résumé MaceBlicksilver, de Marblehead AssetManagment. Beaucoup d'inves-tisseurs misaient sur une nou-velle prolongation de six mois,au delà de mars 2017, de la poli-tique d'assouplissement quantita-tif, ces 80 milliards d'eurosd'achats mensuels de titres dedette (de pays et d'entreprises),un programme engagé en mars2015 et visant à redynamiser l'in-flation anémique en zone euro.La baisse des cours a toutefoisété limitée par les déclarations deson président, Mario Draghi, quin' pas fermé la porte à une pro-longation ultérieure duQuantitative easing. M. Draghi areconnu que cette prolongationn'avait pas été discutée lors de laréunion de la BCE de jeudi maisa affirmé avoir la "volonté ou lacapacité d'agir" si besoin est, lorsd'une conférence de presse àFrancfort en Allemagne.Largement anticipé, le maintiendes taux d'intérêts à leur plus basniveau historique n'a pas dûavoir d'impact majeur sur lescours. Plus tard au cours de laséance, Wall Street a reçu uncoup de pouce du pétrole dont

les prix progressent nettement àla suite d'une chute inattenduedes stocks hebdomadaires debrut et d'essence aux Etats-Unis,selon les chiffres du départementde l'Energie (DoE). "Ce rapportencourage très fortement à unehausse des cours et élève l'objec-tif de cours plus près des 50 dol-lars dans les prochains jours. Jepense que le secteur de l'énergieaide les marchés à retrouver uneséquence positive", a expliquéPeter Cardillo de First StandardFinancial et a particulièrementprofité aux valeurs pétrolières.

A l'inverse les valeurs techno-logiques semblaient souffrir dela contre-performance du géantde l'informatique Apple au len-demain d'un présentation cru-ciale pour son avenir. "Je penseque l'histoire principaleaujourd'hui est la réaction à laprésentation de l'iPhone 7. C'estcela qui entrainé le Nasdaq à labaisse", a indiqué MaceBlicksilver. Le marché obliga-taire reculait. Le rendement desbons du Trésor à 10 ans montaità 1,602% contre 1,535% mer-credi soir, et celui des bons à 30ans à 2,303% contre 2,235% pré-cédemment.

BOURSE ZURICH: LE SMIATTENDU À L'ÉQUILIBRE

AU LENDEMAIN DE LABCE

La Bourse suisse s'acheminaitvers une ouverture à l'équilibre

vendredi, au lendemain du statuquo de la Banque centrale euro-péenne (BCE). Dans une séanceen manque cruel d'annoncesd'entreprises, les instituts d'émis-sions vont rester au centre de l'at-tention avec, la semaine pro-chaine, les réunions des ban-quiers centraux en Suisse et auRoyaume-Uni. "Les indiceseuropéens devraient ouvrir enlégère baisse ce matin dans le sil-lage de la baisse du prix du barilde pétrole et d'un léger goût amerqui persiste au lendemain dustatu quo de la BCE", ont estiméles spécialistes de MirabaudSecurities. Les impulsions enprovenance d'Asie étaient égale-ment neutres. L'indice Nikkei dela Bourse de Tokyo a terminéquasiment inchangé vendredi,après avoir hésité toute la jour-née, marquée par un cinquièmeessai nucléaire nord-coréen et lesréactions de la communautéinternationale. Alors que l'actua-lité des entreprises était quasi-ment vide ce vendredi, quelquesdonnées conjoncturelles atti-raient l'attention. En Chine, l'in-flation est tombée à son niveau leplus bas le mois dernier depuisprès d'un an, tandis que les prixsortie d'usine ont enregistré leurrecul le plus faible depuis plus dequatre ans. En Allemagne, l'ex-cédent commercial s'est nette-ment réduit en juillet par rapportà juin et en Suisse le taux de chô-mage a légèrement progressé enaoût à 3,2%. Le SMI affichaitune infime baisse de 0,03% à8312,59 points, selon les indica-tions avant-Bourse fournies parla banque Julius Bär. La quasi-totalité des valeurs vedettesreculait de -0,3% à -0,1%. Nestlé(+0,4%) faisait figure d'excep-tion, contrebalançant la tendancenégative de la veille. DeutscheBank a relevé la recommanda-tion du titre à l'achat et augmentél'objectif de cours de dix francs à90 CHF. Les deux autres poidslourds Novartis et Roche (cha-cun -0,1%) tendaient dans l'autredirection. Novartis va commer-cialiser un outil de diagnostic del'asthme allergique sévère. Lesautres valeurs vedettes bais-saient, principalement les ban-caires UBS (-0,3%) et CreditSuisse (-0,2%) qui cédaient leurs

gains de la veille. Swiss Re (-0,1%) a vu sa recommandationrabotée à "underweight", maisl'objectif de cours a été rehausséà 90 CHF, contre 85,30 CHF pré-cédemment. Les valeurs du luxeRichemont et Swatch (chacun -0,2%) faisaient de même, aprèsavoir profité jeudi de donnéesconjoncturelles chinoises positi-ves. Le marché élargi était égale-ment peu actif. Pour Kudelski(+0,5%), la division Conax aplacé sa solution Contego deprotection de contenu télévisuelauprès de l'opérateur de télécom-munications Telekom Srbija.Sunrise (-0,2%) a vu sa recom-mandation dégradée à "buy"contre "hold" précédemment.Gurit (pas de cours avant-Bourse) a décroché un contratavec un équipementier britanni-que de l'industrie automobile.

PARIS COMMENCE LASEMAINE SANS PRENDRE

DE RISQUE (+0,11%)La Bourse de Paris a clôturé

tout près de l'équilibre lundi(+0,11%), les investisseurs peunombreux et dés½uvrés fauted'actualité préférant éviter les pri-ses de risques. L'indice CAC 40 apris 4,91 points à 4.415,46 points,dans un volume d'échanges trèsfaible de 2,1 milliards d'euros.Vendredi, il avait fini en hausse de1,49%. Sur les autres places euro-péennes, la Bourse de Francfort apris 0,63% et celle de Londres0,23%. Par ailleurs l'Eurostoxx agagné 0,31%. La cote parisienne aouvert dans le vert, capitalisantencore un peu sur les bonnes nou-velles de la fin de semaine der-nière, à savoir le soutien moné-taire de la Banque d'Angleterre etles créations d'emplois dynami-ques aux États-Unis. Mais dansl'après-midi, cette dynamique s'estessoufflée et les investisseursn'ont pas trouvé dans l'agenda lar-gement dégarni de quoi rebondir."La saison des résultats étant pas-sée, le marché manque clairementd'idées directrices et de volumespour pouvoir s'inscrire dans unedynamique résolument positive",a estimé Frédéric Rozier, unconseiller de gestion deMeeschaert Gestion Privée. "Etmême si la Banque d'Angleterre etl'emploi américain ont permis àl'indice de redresser la barre,beaucoup de paramètres incitentencore à la prudence", a-t-il com-plété. Beaucoup d'investisseursredoutent notamment "le moisd'août généralement volatil" et ses"coups de grisou" à l'instar de cequi s'est passé le 24 août 2015, a-t-il rappelé. Dans le sillage desplaces asiatiques, ébranlées pardes craintes au sujet de la fragilitéde l'économie chinois, la Boursede Paris avait en effet cédé à lapanique perdant plus de 8% enséance pour finalement clôturer

sur un recul de 5,35%. "Il est tou-jours difficile d'anticiper le com-portement des marchés sur lemois d'août. A priori, la fin despublications des résultats desentreprises et les discours accom-modants des banquiers centrauxmiliteraient pour un mois+calme+ avec un recul gradueldes volumes et du nombre d'inter-venants. Mais l'histoire récente amontré que durant l'été, les mar-chés pouvaient connaître des ajus-tements brutaux", ont aussi souli-gné les analystes d'Aurel BGC.L'agenda comptait quelques indi-cateurs, comme la productionindustrielle allemande qui arebondi en juin ou l'enquête deconjoncture de la Banque deFrance, qui a annoncé prévoir uneprogression de 0,3% du PIB autroisième trimestre. Mais cespublications n'ont pas eu d'in-fluence significative sur l'indiceparisien. Du côté des valeurs,Airbus a perdu 1,29% à 50,34euros, l'annonce de l'ouvertured'une enquête criminelle enGrande-Bretagne à l'encontre del'avionneur concernant des soup-çons de corruption pesant sur letitre. A l'inverse, les secteurs quiont récemment souffert ont pour-suivi leur reprise, comme les ban-ques, à l'image de BNP Paribas(+1,24% à 44,39 euros), SociétéGénérale (+1,20% à 31,31 euros)et Crédit Agricole (+2,20% à 8,14euros). L'assureur Axa prenait lui2,63% à 18,11 euros. Le secteurdes matières premières ont suivi lamême tendance, tiré par des coursdu pétrole en hausse. CGG agagné 9,95% à 21,00 euros,Technip 1,58% à 49,56 euros etArcelorMittal 1,80% à 5,87 euros.EDF a gagné 1,80% à 11,90euros, renforcé par une décisionde la justice, qui a rejeté vendredila demande du comité centrald'entreprise (CCE) de l'électricienpublic de suspendre le feu vertdonné au projet controversé decentrale nucléaire à HinkleyPoint, en Angleterre.

Total a pour sa part grappillé0,127% à 42,98 euros), à l'issue deson offre publique d'achat surSaft. Le groupe pétrolier détientdésormais 97,12% du capital etdes droits de vote du spécialistefrançais des batteries haute tech-nologie, qu'il va retirer de la cote.Air France-KLM a perdu 0,14% à5,08 euros. L'activité des compa-gnies Air France, KLM et HOP! areculé de 0,6% en juillet, subis-sant l'impact de la grève d'unesemaine des hôtesses et stewards,mais à l'échelle du groupe, le tra-fic a augmenté grâce au dévelop-pement de Transavia. Areva alâché 2,12% à 4,20 euros, aprèsêtre entré en négociation exclu-sive avec le spécialiste de la robo-tique ECA, filiale du GroupeGorgé, pour lui céder sa filialeELTA.

LE MAGHREB du 11 Septembre 2016- 9FINANCESBOURSE INTERNATIONALE

Wall Street, déçue par la BCE, termine en baisse

ESPACE PRATIQUE16 -LE MAGHREB du 11 Septembre 2016

Au départ d�Oran Alicante 14h45Bruxelles 09h00Casablanca 07h45Djeddah 17h00Lyon 08h50Marseille 09h00 - 12h45 Oujda 08h00 - 18h25Paris Orly 08h30 Toulouse 09h00 Au départ d�Annaba Lyon 11h00Marseille 08h00Paris 23h00 Au départ de Sétif Lyon 09h 30 - 14h 40 Paris Orly 07h55 - 19h25 Au départ de Batna Marseille 10h30 Paris 10h15Au départ de Béjaïa Marseille 08h30 Paris 09h20lyon 13h30Au départ de Biskra Paris 10h10Au départ de Constantine Marseille 08h00 - 12h30Paris 13h00lyon 07h50Nice 07h55Mulhouse 10h15 Tunis 16h00 Au départ de Chlef Marseille 13h00 Au départ de Tlemcen Paris Orly 08h45Au départ deTamanrasset Paris Orly 02h45

LIGNES INTÉRIEURES

Alger vers :

Annaba:07:15 -11:00 - 11:20- 15:30 -19:35Constantine:07:45 - 10:40- 14:20 - 17:30- 20:00- 21:45 - 22:10 Oran: 06:15 - 09:10- 13:10- 15:15- 17:10-20:50 Sétif: 08:00 - 15:45 Ghardaia 07:00 - 18:30 Jijel 11:30 - 09:00 In Amenas 13:00 H.Messaoud: 06:30- 07:40 - 17:45-19:00 - 20:45

Rome vers :Alger 13h40

Rimini vers : Alger 11h00

Madrid vers : Alger 13h00 - 12h30 - 13h00

Barcelone vers :Alger 19h05

Alicante vers :Oran 16h45

Caire vers :Alger 15h30

London vers : Alger 14h05

Casablanca vers :Alger 11h40 Oran 09h10

Oudjda vers :Alger 18h15 - 18h35

Dubai vers :Alger 03h05

Djeddah vers : Alger 03h40 Oran 01h45

Tunis vers :Alger 10h20 - 15h50 - 18h20 Constantine 17h35

HORAIRE DES VOLS VOYAGES

Alger vers :Paris (Charles De Gaulles) 07h35 Lille 13:10-17:10-18:00-18:30-Lyon 09h50 Marseille 11h30

Au départ d�Alger

11:30 Marseille MRS12:00 Paris ORY12:00 Paris PAR14:05 Casablanca CMN14:40 Montréal YUL15:40 Bordeaux BOD16:30 Dubai DXB16:40 Paris ORY16:40 Paris PAR17:00 Marseille MRS16:30 Dubai DXB16:40 Paris ORY16:40 Paris PAR17:00 Marseille MRS19:15 Bamako BKO20:00 Istanbul IST07:35 Paris PAR07:35 Paris CDG08:00 Nice NCE09:20 Casablanca CMN09:30 Le Caire CAI09:50 Lyon LYS10:05 Bruxelles BRU10:15 Paris PAR10:15 Paris CDG10:30 Francfort FRA10:30 Milan MXP10:30 Milan MIL

Urgences

SAMU : (021) 23.50.50Protection civile : (021) 71.14.14Sûreté wilaya : (021) 73.53.50/53Gendarmerie : (021) 76.41.97Centre antipoison : (021) 96.49.63Dépannage gaz : (021) 67.91.61/62Dépannage électricité : (021)68.55.00Service des eaux : (021) 67.50.30TAXI ALGER Tel: +213 (21) 714201

AU DÉPART D�ALGERN° Train Départ Destination21 05:15:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)1023 05:50:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)23 05:55:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)25 06:10:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)1025 06:25:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)TA 06:35:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)AC 06:45:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)27 06:50:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)22 06:52:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)1022 07:00:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)1027 07:10:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)29 07:15:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)24 07:18:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)102 07:23:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)31 07:30:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)1024 07:30:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)26 07:36:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)33 07:45:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)28 07:48:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)30 07:53:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)1029 07:55:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)1026 07:58:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)1082 08:03:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)32 08:08:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)35 08:15:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)34 08:21:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)1031 08:25:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)1028 08:35:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)1084 08:39:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)1033 09:00:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)1030 09:09:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)39 09:10:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)36 09:12:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)38 09:28:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)18 09:42:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)41 09:45:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)1032 09:50:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)40 09:56:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)1035 10:00:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)1083 10:15:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)

AU DÉPART DE CONSTANTINEN° Train DÉPART DESTINATIONAT 02:51:00 ALGER BENI MANSOUR BBA SETIF CONSTANTINECA 06:40:00 CONSTANTINE SETIF BENI MANSOUR ALGERB406 07:02:00 CONSTANTINE SETIF BENI MANSOUR ALGERB407 08:12:00 ALGER BENI MANSOUR BBA SETIF CONSTANTINETC 09:28:00 M'SILA BATNA CONSTANTINEB4104 09:44:00 M'SILA BATNA CONSTANTINEBS 09:58:00 ALGER BENI MANSOUR BBA SETIF CONSTANTINEMC 11:11:00 M'SILA BATNA CONSTANTINEAC 13:30:00 ALGER BENI MANSOUR BBA SETIF CONSTANTINECM 13:40:00 CONSTANTINE TEBESSACT 14:05:00 CONSTANTINE BATNA M'SILASB 14:48:00 CONSTANTINE SETIF BENI MANSOUR ALGERB4244 15:15:00 CONSTANTINE BATNA M'SILAB418 15:20:00 CONSTANTINE SETIF BENI MANSOUR ALGERB419 16:32:00 ALGER BENI MANSOUR BBA SETIF CONSTANTINETA 21:54:00 CONSTANTINE SETIF BENI MANSOUR ALGER

AU DÉPART D�ORANDÉPART ARRIVÉE

ORAN - ALGER06H25 11H3008H00 13H0512H30 17H3615H00 19H00

ALGER - ORAN06H25 11H3008H00 12H0012H30 17H3615H00 19H00

ORAN - TLEMCEN07H35 09H5612H50 15H1216H30 18H51

TLEMCEN - ORAN05H50 08H0910H30 12H4915H30 18H57

ORAN - MAGHNIA12H50 16H22

MAGHNIA - ORAN04H45 08H09

ORAN - SBA17H15 18H38

SBA - ORAN06H15 07H31

HÔTEL SHERATON*****021 37 77 77

HÔTEL EL-DJAZAIR*****021 23 09 33/37

HÔTEL EL-AURASSI*****021 74 82 52

HÔTEL SOFITEL*****021 68 52 10/17

HÔTEL MERCURE****021 24 59 70/85

HÔTEL HILTON*****021 21 96 96

ORANSHERATON ORAN HOTEL *****

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213 31 94 30 33 et 34-Fax:31 92 94 28

Aéroport Houari Boumediene: 021 54 15 15-Air Algérie Réservations: 021 28 11 12-Air France: 021 73 27 20/73 16 10- SNTF: 021 76 83 65/73 83 67

TELS

D�A

LGE

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RVA

TIO

NS

HORAIRES DES TRAINS

Dimanche : 9 Dou elhidja 1437FEDJR : 04h52DOHR : 12h45ASSAR : 16h18Maghreb : 19h06ICHA : 20h27

HORAIRES DES

PRIÈRES

Séance de cotation des valeurs mobilières du 10 Août 2016

Alliance Assurance 465,00

EGH El Aurassi 445,00

NCA-Rouiba 370,00

Saidal 600,00Séance de cotation des valeurs du Trésor Rendement maximum 4,79

Rendement minimum 0,00

Capitalisation boursière12 996 345,00

Indice boursier théorique1 209,918

1 USD1 EUR1 GBP100 JPY1 CNH100 CHF1 CAD100 DKK100 SEK100 NOK1 AED1 SAR1 KWD1 TND 1 MAD

US DOLLAREUROPOUND STERLINGJAPAN YENYUAN HONG KONGSWISS FRANCCANADIAN DOLLARDANISH KRONESWEDISH KRONANORWEGIAN KRONEARAB EMIRAT DIRHAMSAUDI RIYALKUWAIT DINARTUNISIAN DINARMAROCCAN DIRHAM

109.4049122.3694145.5319105.531916.3501

11155.796583.4324

1644.76601275.54651312.612029.7854291715

362.387949.528111.2042

109.4199122.4190145.2734105.597316.3550

11159.602283.4693

1645.23881276.16781313.580029.790329.1763362.677850.025911.2731

BBIILLLLEETTSS DDEE BBAANNQQUUEE AA CC HH AATT VVEENNTTEE

Cotation hebdomadaire des billets de banque du 02 Septembre 2016

Page 9: 6 El Moubarek, Le Quotidien de l™Économie le personnel du ... · lution des prix des cinq principaux grou-pes de produits alimentaires sur les mar-chØs internationaux, a inversØ

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LE MAGHREB du 11 Septembre 2016 - 15IMMOBILIER10 - LE MAGHREB du 11 Septembre 2016 ENTREPRISESGENERAL MOTORS

Le groupe américainrappelle près de 4,3millions de voitures

dans le mondeL e premier constructeur automobile

américain, General Motors (GM) aannoncé vendredi le rappel de près de 4,3millions de véhicules dans le monde pourun problème lié aux ceintures de sécuritéet aux airbags. Il s'agit au total de 3,64millions de voitures aux Etats-Unis et de640.000 dans le reste du monde. Sur lesvéhicules concernés, des millésimes2014 à 2017, les airbags ne se déploientpas et les ceintures de sécurité ne se ten-dent pas lorsque le véhicule procède à untest automatique alors qu'il est en fonc-tionnement. Les voitures visées sont desBuick LaCrosse et Encore, des ChevroletSS, Spark, Corvette, Trax, Caprice,Tahoe, Suburban et Silverado ainsi quedes GMC Sierra et des CadillacEscalade. GM a précisé que le coût decette opération n'impacterait pas sesrésultats financiers et serait intégré dansses comptes du troisième trimestre. GM aété affecté ces dernières années par plu-sieurs campagnes de rappels touchantdes défauts sur des millions de véhiculesdont l'un, concernant un commutateurd'allumage défectueux, a provoqué lamort de plus d'une centaine de personneset lui a valu d'écoper une amende de 900millions de dollars.

Kamal L.

ALSTOMMacron dénonce

une décision"brutale et

condamnable"L' ancien ministre de l'Économie

Emmanuel Macron juge hier dansl'Est Républicain la décision d'Alstom defermer son site de Belfort "brutale etcondamnable" et souligne qu'il n'en ajamais été question lors de ses discus-sions avec l'entreprise.

"J'ai eu, régulièrement, au cours demes fonctions de ministre, des relationsavec les dirigeants d'Alstom. J'ai eu deséchanges avec eux encore en juillet der-nier, et il n'était absolument pas questionde fermer Belfort", a expliqué M.Macron au quotidien régional, dénonçantune décision "soudaine, brutale etcondamnable". Alors que l'Etat estactionnaire à hauteur de 20% du capitald'Alstom, M. Macron explique avoir"mis la pression sur Alstom pour préser-ver l'emploi dans un contexte de surcapa-cité productive en France dans le ferro-viaire". L'ancien ministre dit égalementne pas croire à l'hypothèse selon laquelleAlstom chercherait à faire monter lapression pour inciter l'Etat à lui passerdes commandes. "Tous les clients étran-gers exigent désormais que la productionse fasse au moins en partie chez eux.Alstom doit s'adapter mais ne saurait lefaire dans la précipitation et sans concer-tation", estime-t-il. Les 400 emploiscréés par le contrat historique de 1,8 mil-liard d'euros décroché par Alstom le moisdernier aux Etats-Unis devraient ainsiêtre localisés dans l'Etat américain deNew York, selon l'entreprise.

Le maire LR de Belfort, DamienMeslot, a écrit vendredi au présidentFrançois Hollande pour lui demanderd'intervenir auprès d'Alstom Transportafin d'"amener ses dirigeants à revenirsur leur décision" d'arrêter la productionde trains dans l'usine de la ville d'ici à2018. Dans cette lettre ouverte, le mairerappelle que le gouvernement s'était"engagé à maintenir le site de Belfort",lors de la visite d'Emmanuel Macron surplace, en mai 2015, demandant àFrançois Hollande "de faire respecter laparole donnée par (son) gouvernement".

Lamia M.

AXA BELGIQUE

L'assureur envisage de supprimer650 emplois d'ici 2018

L'assureur AxaBelgique a

annoncé sonintention de

supprimer 650emplois d'ici à

2018 dans lecadre d'un

nouveau planstratégique

visant à"recentrer sesactivités" et à"accélérer sa

transformationdigitale" à

l'horizon 2020.

"C e plan stratégi-que pourraitmener à la

perte d�emploi de 650 per-sonnes au sein de l'entrepriseau cours des deux prochainesannées", a indiqué dans uncommuniqué la direction dela filiale belge du géant fran-çais de l'assurance Axa. Ceplan de restructuration a étéannoncé au personnel lundimatin lors d'un conseil d'en-treprise extraordinaire.L'annonce de ces suppres-sions de postes est un nou-veau coup dur pour l'emploien Belgique puisqu'il inter-vient trois jours après celle dela fermeture de l'usine

Caterpillar de Gosselies, dansla banlieue de Charleroi(sud), où quelque 2.000emplois directs vont être sup-primés et où les emplois desquelque 4.000 personnes tra-vaillant pour des sous-traitantsont menacés. Le plan straté-gique 2020 d'Axa Belgiquerepose sur trois axes princi-paux, explique la direction. Ils'agit en premier lieu pourl'assureur belge, qui comptequelque 2,9 millions declients en Belgique, de se"recentrer sur les activités quifont sa force, à savoir lesassurances dommages et lesassurances pension". AxaBelgique cesserait de "propo-

ser de nouveaux contratsd'assurance-placement indi-viduels à partir du 1er janvier2017. Les clients pourraientse tourner vers autres mar-ques du groupe en Belgique,Axa Banque et Axa PrivateManagement. La sociétéenvisage également d'investir200 millions d'euros sur cinqans pour "accélérer sa trans-formation digitale" en renfor-çant notamment ses servicesmobiles.

Enfin, pour réduire sescoûts, Axa Belgique souhaiteréduire ses dépenses, notam-ment "logistiques et informa-tiques" et à modifier sonimplantation régionale, selon

le communiqué.Axa maintiendrait une

"présence forte à Anvers(nord), à Liège (sud-est) et àla Bruxelles. "Les activités deCharleroi (sud), Louvain(centre) et Eupen (est)seraient transférées àBruxelles et à Liège à partirde juillet 2017 tandis que cel-les de Gand (nord-ouest)seraient déplacées àBruxelles et Anvers à partirde juillet 2018", détaille legroupe qui promet un "dialo-gue social responsable" avecles représentants du person-nel dans les prochainessemaines.

K.R.

TELEFONICA

Le géant espagnol envisage l'entréeen Bourse de O2 UK et Telxius

L e géant des télécommunicationsespagnol Telefonica a annoncélundi son souhait de mettre sur le

marché au moins 25% de sa filiale Telxiuset une partie de la britannique O2, desopérations qui permettraient de réduire sadette. L'offre d'actions de la sociétéTelxius, spécialisée dans les infrastructu-res de télécommunications -- tours etcâbles sous-marins notamment -- "serad'au moins 25%" de son capital, maisTelefonica "gardera une participationmajoritaire", indique la société. Si elle estpermise par les autorités de régulation desmarchés, l'opération se fera avant la fin del'année, précise la compagnie dans uncommuniqué. Le groupe n'a pas livré dedétails sur les montants envisagés. Selonle quotidien économique espagnolExpansion, qui avait évoqué cette possi-ble entrée en Bourse, l'opération pourraitlui rapporter entre 1,5 et 2,5 milliardsd'euros et concernerait 40% de la filiale.

L'annonce concernant O2 intervientaprès l'échec en mai de la cession de cettefiliale au conglomérat hongkongaisHutchison Whampoa. La Commissioneuropéenne s'y était opposée par crainted'une hausse des tarifs pour les consom-mateurs du Royaume-Uni.

Telefonica "a mis en oeuvre les travauxpréparatoires" pour une éventuelle offrepublique de vente d'actions de O2. Selonson président exécutif, José Maria

Alvarez-Pallete, cité par l'agenceBloomberg, cette opération pourrait avoirlieu avant la fin de l'année.

La dette nette du groupe, qui se classeparmi les cinq plus grands opérateurs detélécommunications mondiaux, s'élevait à52,57 milliards d'euros à fin juin.

Malgré tout, Telefonica reste décidé àservir des dividendes à ses actionnaires, àhauteur de 0,75 euro, ou en actions sup-

plémentaires, a indiqué son président àBloomberg.

Le groupe a publié jeudi un bénéficenet en baisse de 42,1% à 1,24 milliard aupremier semestre. Il a notamment souffertde la dévaluation des devises face à l'eurosur plusieurs de ses grands marchés, dontle Brésil, le Royaume-Uni et l'Argentine.

Malika Z.

SOFTBANKL'opérateur japonais boucle le rachat

du britannique ARML'opérateur japonais de télécommunications SoftBank Group a annoncé avoir

conclu l'acquisition du géant britannique des puces électroniques ARM Holdings,pour un montant total de 24 milliards de livres (28,5 milliards d'euros). Ce projet,dévoilé le 18 juillet, avait reçu un avis favorable de la justice en application du Codedes entreprises, deux jours après l'approbation de l'assemblée générale des actionnairesd'ARM. L'action du concepteur de semi-conducteurs britannique va être radiée de laBourse de Londres dès mardi, a précisé SoftBank dans un communiqué. La compagniedu milliardaire Masayoshi Son, qui est aussi propriétaire de Sprint aux Etats-Unis etcontrôle la filiale Yahoo! Japan dans l'archipel, parie sur une forte demande de pucesélectroniques à intégrer dans une multitude d'objets du quotidien (internet des objets).ARM, qui fournit notamment des composants pour les iPhone de l'américain Apple,était considéré depuis longtemps comme une cible potentielle par les analystes.SoftBank Group a fait part de son intention de maintenir le siège d'ARM dans la villeuniversitaire de Cambridge et de "doubler au moins" le nombre d'employés de lasociété au Royaume-Uni.

M.Z.

Page 10: 6 El Moubarek, Le Quotidien de l™Économie le personnel du ... · lution des prix des cinq principaux grou-pes de produits alimentaires sur les mar-chØs internationaux, a inversØ

AFRIQUE LE MAGHREB du 11 Septembre 2016 - 11

EGYPTELa police aenquêté surl'étudiant italienassassiné, avantsa disparitionL a police égyptienne a briève-

ment enquêté sur l'étudiant ita-lien Giulio Regeni, retrouvé mort etatrocement torturé en janvier auCaire quelques jours après sa dispa-rition, avant de clore son dossier carses activités n'étaient pas nuisibles,a annoncé vendredi le parquet duCaire. M. Regeni avait disparu le 25janvier en plein coeur du Caire, etson corps avait été retrouvé 9 joursplus tard en bordure d'autoroutedans la banlieue de la capitale, atro-cement mutilé et torturé. L'affaire aprovoqué un tollé international etles forces de sécurité égyptiennesont régulièrement nié toute implica-tion.

Un dirigeant syndical a commu-niqué à la police des informationsconcernant l'étudiant italien le 7janvier 2016, selon un communiquéconjoint signé vendredi par le pro-cureur de Rome, GiuseppePignatone et son homologue égyp-tien Nabil Sadek, à l'issue de deuxjours de réunion à Rome.

Pendant trois jours, la police aenquêté sur ses activités, qui se sontavérées sans intérêt pour la sûreténationale et les investigations ontdonc cessé, selon le texte.

Giulio Regeni, 28 ans, doctorantà l'université britannique deCambridge, faisait des recherchespour une thèse sur les mouvementsouvriers en Egypte.

La presse italienne et les milieuxdiplomatiques occidentaux enEgypte soupçonnent des membresdes services de sécurité d'avoirenlevé et torturé à mort le jeunehomme, ce que le gouvernementégyptien a démenti à plusieursreprises.

Certains services de la police oudu renseignement sont en effetrégulièrement accusés par les orga-nisations de défense des droits del'Homme égyptiennes et internatio-nales de disparitions forcées, dedétentions illégales d'opposantségyptiens, voire d'actes de torture etd'assassinat.

Le parquet égyptien a en outreconfirmé la faiblesse des indices surl'implication possible d'un gang pré-senté comme spécialisé dans l'enlè-vement d'étrangers, dont la police atué les quatre membres le 24 marsavant de retrouver chez l'un d'euxles effets personnels de l'étudiantitalien, une théorie que Rome ajugée peu crédible dès le départ.

MALI

Trois militaires maliens tués dansune embuscade dans le centre

Trois militaires maliensont été tués vendredidans une embuscade

tendue par deshommes armés non

identifiés dans larégion de Mopti

(centre du Mali) où desassaillants s'étaient

brièvement emparésd'une localité il y a une

semaine, selon legouvernement malien

et des sourcesmilitaires.

D es assaillants armésont perpétré ce ven-dredi matin une atta-

que contre une escorte des for-ces armées maliennes, ayantfait trois morts et deux blessésgraves dans les rangs de nosforces, a annoncé le ministèremalien de la Défense dans uncommuniqué diffusé en soirée.

En outre, selon le ministère,deux véhicules ont été endom-magés lors de cette attaquesurvenue sur l'axe Douentza-Gao, dans les environs deBoni. Un détachement a étédépêché sur les lieux de l'em-buscade pour secourir les bles-sés et ratisser la zone.Douentza, dans la région deMopti, est située à près de 90km de la localité de Boni (cen-tre) et plus de 390 km de Gao(nord) par la route.L'embuscade avait été rappor-tée à l'AFP plus tôt vendredi

par deux sources militairesmaliennes, l'une jointe à Gaoet l'autre à Douentza, qui ontégalement fait état de troismorts. Selon la source à Gao, ils'agit de trois membres de laGarde nationale, une compo-sante de l'armée. Au momentdes faits, une importante délé-gation de l'état-major de l'ar-mée était en mission dans larégion, a précisé la source àDouentza. Cette embuscadeintervient une semaine après laprise, sans combats, le 2 sep-tembre, de Boni par des hom-mes armés demeurant nonidentifiés.

L'armée malienne avaitrepris le 3 septembre lecontrôle de Boni avec le sou-

tien des forces de la Missionde l'ONU (Minusma) et leministre de la Défense TièmanHubert Coulibaly avait étélimogé. Le 5 septembre, leministre malien de la Sécurité,le général Salif Traoré, avaitpromis un renforcement de laprotection militaire dans lecentre du pays, dans unerégion frappée par une séried'attaques au cours desquellestrois militaires avaient été tuésentre le 31 août et le 1er sep-tembre. Il avait qualifié lesassaillants de Boni de banditsarmés, estimant qu'il pourraits'agir d'une affaire de droitcommun et non d'une attaquejihadiste, comme l'avaientaffirmé un élu local et plu-

sieurs habitants. Le nord duMali est tombé en mars-avril2012 sous la coupe de groupesjihadistes liés à Al-Qaïda. Cesgroupes en ont été en grandepartie chassés à la suite du lan-cement en 2013, à l'initiativede la France, d'une interven-tion militaire internationale,qui se poursuit actuellement.

Mais des zones entièreséchappent encore au contrôledes forces maliennes et étran-gères, malgré la signature enmai-juin 2015 d'un accord depaix censé isoler définitive-ment les jihadistes. Longtempsconcentrées dans le Nord, lesattaques jihadistes se sontétendues à partir de 2015 versle centre, puis le sud du pays.

GABON

Ali Bongo : "Je n'ai pas exercéni déclenché la violence"

L e président gabonais Ali BongoOndimba a déclaré vendredi en finde journée qu'il n'avait pas exercé

ni déclenché la violence post-électoraledans son pays, mettant en cause son rivalJean Ping, dans un entretien. Je n'ai pasexercé ni déclenché la violence, a déclaréle président sortant, affirmant que lesémeutes meurtrières et les pillages massifsétaient dus à un climat que l'opposant JeanPing a créé lui-même après une une cam-pagne violente, de mensonges, de dénigre-ment. Pour le président Bongo, c'est un cli-mat qu'il a créé lui-même par rapport à lacampagne qui a été la sienne. Une campa-gne violente, une campagne de menson-ges, de dénigrement qui n'a pas fait hon-neur au pays, donc je ne m'inscris pas dansce registre du tout. Reconnaissant qu'au-cun dialogue direct n'a été entamé avecJean Ping, le Président a affirmé: Ce n'estpas de ma faute. Moi je n'ai jamais refuséde discuter, a-t-il dit.

J'ai voulu des élections démocratiques,j'ai voulu des élections transparentes, j'aivoulu un scrutin qui soit juste, je ne suispas rentré en fraudes, a-t-il ajouté sansautre précision. Toutefois, a-t-il concédé,les résultats tels qu'ils ont été annoncésm'interpellent dans le sens où il y a un cer-tain nombre de compatriotes, un grandnombre de compatriotes qui n'ont pas votépour moi donc je dois tenir compte de cefait là et je vais gouverner en conséquence.

A propos du recours déposé par JeanPing devant la Cour constitutionnelle sur

la province du Haut-Ogooué, fief de lafamille Bongo, où le président sortant aobtenu plus de 95% des voix, il s'est ditconfiant, assurant que cela permettrait defaire la lumière sur toutes les opérationsélectorales et sur la fraude massive que M.Ping a organisé dans plusieurs provinces.

Interrogé sur l'éventuelle arrivée de ren-forts militaires français à Libreville, où laFrance dispose d'une base militaire, le chefde l'Etat a répondu: Nous sommes en

mesure de rétablir l'ordre dans notre payset de maintenir la paix, nous sommes enmesure de pouvoir le faire.

Quelque 10.000 Français sont inscritsdans les consultats de France à Librevilleet à Port-Gentil, la capitale économique.Plusieurs milliers d'autres vivent au Gabonsans être inscrits dans les services consu-laires. Il s'agit de l'une des communautésfrançaises les plus importantes en Afriquesubsaharienne.

CRISE POLITIQUE EN GUINÉE-BISSAU

Quatre chefs d'Etat de la CEDEAO à Bissaupour une médiation

Q uatre chefs d'Etatdésignés par laCommunauté écono-

mique des Etats d'Afrique del'Ouest (CEDEAO) sontattendu ce samedi à Bissau,pour aider la Guinée-Bissau àtrouver une solution durable àla crise politique qu'elle tra-verse depuis plus d'un an. Ils'agit, selon des sources offi-cielles, des présidents MackySall du Sénégal, EllenJohnson Sirleaf du Liberia,Bay Koroma de Sierra Leoneet Alpha Condé de la Guinée-

Conakry. La visite des chefsd'Etat fait suite à celle desministres des trois pays de laCEDEAO qui ont tenté unemédiation et proposé la forma-tion d'un gouvernement inclu-sif pour sortir le pays de lacrise. Cette proposition a étérejetée par le président duMouvement national de laSociété Civil, Jorge Gomes,qui a exigé la dévolution dupouvoir au Parti Africain deL'indépendance de la Guinéeet Cap-Vert (PAIGC), vain-queur des dernières élections

législatives, comme le stipulela constitution. "Toute solu-tion politique à cette crise doitrespecter la volonté du peupleet la communauté internatio-nale devrait exiger du chef del'Etat bissau-guinéen", adéclaré dans un entretien avecdes médias locaux.

M. Gomes a demandé à laCEDEAO d'exiger du prési-dent de la république, JoséMário Vaz de reconsidérer saposition sur la crise politiqueactuelle.

Faisant fi de la constitution,

le président Vaz a nommé lePremier ministre Baciro Dja,sans l'aval du PAIGC qui doitdésigner le PM.

Depuis lors, le nouveauchef de l'exécutif n'a pas puprésenter son programme degouvernement devant le parle-ment et toutes les réformesprévues, notamment dans lesdomaines militaire et de sécu-rité, sont bloquées alors queles forces d'alerte de laCEDEAO en Guinée-Bissautermineront leur mission danssix mois.

MAGHREB14 - LE MAGHREB du 11 Septembre 2016

FRONT POLISARIO

Le Conseil de sécurité appelé à intervenir

Le Front Polisarioa appelé

vendredi leConseil desécurité à

intervenir pourempêcher la

construction parle Maroc d'une

route traversantles territoires

sahraouis,dénonçant le

reniement desengagementsantérieurs de

l'ONU concernantce projet.

D ans une lettre adresséeau président duConseil de sécurité,

juste avant la tenue d'une réu-nion de crise sur le Saharaoccidental, le Front Polisarios'est dit "surpris" par la posi-tion de l'ONU qui semble"ignorer ses propres déci-sions" antérieures sur ce pro-jet. L'ONU qui s'est opposé en2001 et 2002 à la constructionde cette route dont "certainesactivités pourraient constituerune violation de l'accord decessez-le feu", a cédéaujourd'hui au chantage duMaroc en acceptant deconstruire et de financer elle-même ce projet, a-t-il relevé."Cela signifie que le l'ONU vadevenir une société chargée definancer les projets du Maroc",alors qu'elle avait dans troisrapports précédents considéréces travaux comme une viola-tion de l'accord de cessez-le-feu, a précisé Ahmed Boukharile représentant du FrontPolisario auprès des Nationsunies dans cette lettre. Etd'ajouter que le silence duConseil de sécurité vis-à-visde ces dépassements a été"interprété par le Maroccomme un feu vert pour impo-ser la construction de cette

route comme un fait accom-pli". Le Front Polisario a rap-pelé à ce titre que toute "modi-fication des réalités existantsur le terrain et découlant desaccords sur le cessez-le-feuaura impérativement besoin del'accord des deux parties duconflit". "Le Front Polisario,qui réaffirme son engagementpris aux termes de l'accord surle cessez-le-feu, ne peut enaucun cas accepter laconstruction de cette route parle Maroc ou par une partietierce dans la mesure où il est(le projet) et reste le résultatdirect et la conséquence de laviolation de l'accord", a-t-ilaffirmé. Les membres duConseil de sécurité ont étél'objet "d'une tromperie déli-bérée" de la part de Rabat quia tenté de justifier la réalisa-tion de ce projet par une pré-tendue opération de luttecontre la contrebande, alorsque le Maroc, ayant �uvrépendant des années à inonderla région de drogue, est connupour être le premier produc-teur de cannabis au monde, asouligné le Front dans sa let-tre.

Bien au contraire, laconstruction de cette route nefera qu'accentuer ce phéno-mène en offrant aux contre-bandiers une voie de passagepour leur trafic, a-t-il estimé.Rabat a ignoré l'appel du

secrétaire général de l'ONUqui avait exprimé objective-ment et publiquement sapréoccupation au sujet desdéveloppements survenusdans la zone d'Alguergarat enexhortant le Maroc à respecterl'accord militaire N 1, a pour-suivi le Front Polisario.Ahmed Boukhari a expliquéque le Front Polisario avaitdéployé des forces spécialessur une distance de 2 km pour"éviter que le cessez le feu nesoit violé en toute impunité".Cette décision a été communi-quée au commandant de laforce intérimaire de laMinurso, a-t-il indiqué.

Le représentant du FrontPolisario a exhorté l'organeonusien à assumer ses respon-sabilités en aidant à rétablir lasituation antérieure qui préva-lait avant le 11 août dernier.Dans ce cas, "le FrontPolisario retirera ses forcesdéployées le 28 août pourréaffirmer de manière francheet transparente sa volonté depaix et de coopération avec lesefforts de l'ONU en vue deparvenir à une solution pacifi-que, juste et durable" auconflit, a-t-il conclu. Une réu-nion à huis clos du Conseil desécurité a été prévue hieraprès midi pour examiner lasituation sécuritaire dans cettezone sensible située à la fron-tière avec la Mauritanie. La

situation sécuritaire dans lazone d'Alguergarat reste ten-due, selon l'ONU, malgré lesefforts de médiation de laMinurso (mission de l'Onupour l'organisation d'un réfé-rendum au SaharaOccidental).

Les deux camps "ont main-tenu leurs positions à environ120 mètres les uns des autres",a indiqué mercredi le porteparole de chef de l'ONU,Stéphane Dujarric.

Les Nations Unies redou-tent en effet "une reprise deshostilités, avec un risque d'im-plications régionales", a-t-ilaverti. Dans une note trans-mise pour information auConseil de sécurité le 28 août,le secrétariat général del'ONU a affirmé que le Maroca mené du 16 au 25 août uneopération sécuritaire sansavertir au préalable laMinurso, violant l'accord mili-taire numéro un.

Le chef de l'ONU, Ban Ki-moon, cité dans ce documents'est dit préoccupé par cesévénements et a souligné l'im-portance de respecter les obli-gations de l'accord de 1991.L'escalade marocaine danscette zone vise à saper lesefforts de l'ONU qui comptelancer une proposition for-melle pour relancer les négo-ciations sur le SaharaOccidental occupé.

POUR LES MÉNAGESLES MOINS AISÉS AU MAROCImportante haussedes dépenses pour20% d�entre eux L es ménages marocains, particu-

lièrement les moins aisés, doi-vent, durant cette période où coïncidela rentrée scolaire et Aid Al Adha,faire face à une double dépenseexceptionnelle, dont le total dépasse-rait 78% pour 20% d'entre eux, selonle Haut-Commissariat au Plan(HCP). Cette année, l'impact desdépenses que ces événements occa-sionnent est d'autant plus importantqu'ils arrivent au cours du mêmemois, a fait savoir le HCP dans unenote d'information sur les dépensesde consommation des ménages lorsde la rentrée scolaire et de la fête del'Aid Al Adha, notant que ces deuxoccasions constituent, chaque année,des moments importants pour lesménages marocains, que ce soit entermes de changements des habitudesou en termes de contraintes, notam-ment pécuniaires, qu'elles leursimposent. Les frais de scolarité deplus en plus élevés obèrent le budgetdes ménages les plus pauvres, a sou-ligné la note, précisant que les prixdans le secteur de l'enseignement onttendance, ces dernières années, àaugmenter continuellement avec unrythme supérieur à l'inflation.Depuis 2007, le prix global dans lesecteur s'est apprécié annuellementde 3,4% en moyenne, ce qui a engen-dré au final une hausse cumulée de40% sur dix ans, a relevé le HCP,indiquant que les secteurs de l'ensei-gnement secondaire et pré-secon-daire sont plus dynamiques en lamatière, avec une hausse moyenneannuelle de leurs prix de 4%. Lesfrais d'inscription ont le plus tiré versle haut (+4,7% en moyenne), compa-rativement aux frais de scolarisation(+3,3%). Dans ce sens, la note a faitsavoir que la rentrée scolaire2013/2014 a accaparé en moyenne26% (environ 1.751 DH) de ladépense mensuel des ménages maro-cains ayant des enfants scolarisés,précisant que ces derniers représen-tent 62,2% du total des ménages. Parpersonne scolarisée, cette dépenses'est situé à 844 dirhams, variant dumilieu urbain, où elle s'est élevée à1.093 DH, au milieu rural (443 DH),a fait savoir la note. Un ménageparmi les 20% les plus aisés supporteune charge 5,6 fois plus élevée quecelle d'un ménage appartenant aux20% les moins aisés, a ajouté lamême source, précisant que ces char-ges avoisinent respectivement 2.099DH et 373 DH.

RÈGLEMENT DU DOSSIER LIBYEN

Initiative tunisienne pour pallier l'absence del'Organisation panarabe

L ors de la 146e sessionordinaire du Conseil desministres des Affaires

étrangères de la Ligue des Etatsarabes tenue, jeudi au Caire(Egypte), la Tunisie a lancé uneinitiative en vue de pallier l'ab-sence de l'Organisation pana-rabe dans le règlement du dos-sier libyen.

En vertu de cette initiative, laTunisie cherche à favoriser lacontribution de la Ligue arabeau règlement de la crise enLibye, l'objectif étant d'amenerles protagonistes libyens àrésoudre les différends qui

demeurent en suspens et d'apla-nir les difficultés qui entraventla mise en application de l'en-semble des termes de l'accordpolitique, explique-t-on dansune déclaration rendue publiquevendredi par le ministère desAffaires étrangères.

Selon la déclaration, le lance-ment de cette initiative estnourri par le souci de renforcerle rôle arabe dans le règlementdes questions arabes et d'impul-ser le processus du règlementpolitique de la crise en Libye, enoptant pour le mécanisme despays du voisinage libyen et le

Conseil des ministres desAffaires étrangères de l'Uniondu Maghreb arabe (UMA).

Il s'agit, également, de four-nir aux Libyens les cadres dedialogue nécessaires pour abou-tir à un consensus.

D'après la déclaration, l'ini-tiative tunisienne prévoit égale-ment la mise en �uvre des déci-sions adoptées par la Ligue desEtats arabes au sujet de la Libyeet la dynamisation de son rôledans le soutien du Conseil prési-dentiel du gouvernement d'en-tente nationale.

A cet effet, la Tunisie pro-

pose la nomination d'un repré-sentant spécial du Secrétairegénéral de la Ligue des Etatsarabes pour la Libye qui aurapour mission d'assurer le suivides développements de la situa-tion dans ce pays, d'établir descontacts avec les différentsacteurs de la sphère politique etsociale libyenne et les partiesinternationales concernées parle dossier libyen, afin d'aboutir àun règlement politique de lacrise en Libye.

Selon le ministre des Affairesétrangères et président de la146e session ordinaire du

Conseil des ministres desAffaires étrangères de la Liguedes Etats arabe, " l'engagementde la Tunisie à lancer cette ini-tiative est nourri par le senti-ment du devoir vis-à-vis des frè-res libyens et son attachementaux constantes de sa politiqueextérieure ".

Le lancement de cette initia-tive est également motivé par leréel attachement de la Tunisie àaider la Libye à mener à termeson processus de règlementpolitique dans un climat deconsensus, lit-on dans la décla-ration.

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AFRIQUE LE MAGHREB du 11 Septembre 2016 - 11

EGYPTELa police aenquêté surl'étudiant italienassassiné, avantsa disparitionL a police égyptienne a briève-

ment enquêté sur l'étudiant ita-lien Giulio Regeni, retrouvé mort etatrocement torturé en janvier auCaire quelques jours après sa dispa-rition, avant de clore son dossier carses activités n'étaient pas nuisibles,a annoncé vendredi le parquet duCaire. M. Regeni avait disparu le 25janvier en plein coeur du Caire, etson corps avait été retrouvé 9 joursplus tard en bordure d'autoroutedans la banlieue de la capitale, atro-cement mutilé et torturé. L'affaire aprovoqué un tollé international etles forces de sécurité égyptiennesont régulièrement nié toute implica-tion.

Un dirigeant syndical a commu-niqué à la police des informationsconcernant l'étudiant italien le 7janvier 2016, selon un communiquéconjoint signé vendredi par le pro-cureur de Rome, GiuseppePignatone et son homologue égyp-tien Nabil Sadek, à l'issue de deuxjours de réunion à Rome.

Pendant trois jours, la police aenquêté sur ses activités, qui se sontavérées sans intérêt pour la sûreténationale et les investigations ontdonc cessé, selon le texte.

Giulio Regeni, 28 ans, doctorantà l'université britannique deCambridge, faisait des recherchespour une thèse sur les mouvementsouvriers en Egypte.

La presse italienne et les milieuxdiplomatiques occidentaux enEgypte soupçonnent des membresdes services de sécurité d'avoirenlevé et torturé à mort le jeunehomme, ce que le gouvernementégyptien a démenti à plusieursreprises.

Certains services de la police oudu renseignement sont en effetrégulièrement accusés par les orga-nisations de défense des droits del'Homme égyptiennes et internatio-nales de disparitions forcées, dedétentions illégales d'opposantségyptiens, voire d'actes de torture etd'assassinat.

Le parquet égyptien a en outreconfirmé la faiblesse des indices surl'implication possible d'un gang pré-senté comme spécialisé dans l'enlè-vement d'étrangers, dont la police atué les quatre membres le 24 marsavant de retrouver chez l'un d'euxles effets personnels de l'étudiantitalien, une théorie que Rome ajugée peu crédible dès le départ.

MALI

Trois militaires maliens tués dansune embuscade dans le centre

Trois militaires maliensont été tués vendredidans une embuscade

tendue par deshommes armés non

identifiés dans larégion de Mopti

(centre du Mali) où desassaillants s'étaient

brièvement emparésd'une localité il y a une

semaine, selon legouvernement malien

et des sourcesmilitaires.

D es assaillants armésont perpétré ce ven-dredi matin une atta-

que contre une escorte des for-ces armées maliennes, ayantfait trois morts et deux blessésgraves dans les rangs de nosforces, a annoncé le ministèremalien de la Défense dans uncommuniqué diffusé en soirée.

En outre, selon le ministère,deux véhicules ont été endom-magés lors de cette attaquesurvenue sur l'axe Douentza-Gao, dans les environs deBoni. Un détachement a étédépêché sur les lieux de l'em-buscade pour secourir les bles-sés et ratisser la zone.Douentza, dans la région deMopti, est située à près de 90km de la localité de Boni (cen-tre) et plus de 390 km de Gao(nord) par la route.L'embuscade avait été rappor-tée à l'AFP plus tôt vendredi

par deux sources militairesmaliennes, l'une jointe à Gaoet l'autre à Douentza, qui ontégalement fait état de troismorts. Selon la source à Gao, ils'agit de trois membres de laGarde nationale, une compo-sante de l'armée. Au momentdes faits, une importante délé-gation de l'état-major de l'ar-mée était en mission dans larégion, a précisé la source àDouentza. Cette embuscadeintervient une semaine après laprise, sans combats, le 2 sep-tembre, de Boni par des hom-mes armés demeurant nonidentifiés.

L'armée malienne avaitrepris le 3 septembre lecontrôle de Boni avec le sou-

tien des forces de la Missionde l'ONU (Minusma) et leministre de la Défense TièmanHubert Coulibaly avait étélimogé. Le 5 septembre, leministre malien de la Sécurité,le général Salif Traoré, avaitpromis un renforcement de laprotection militaire dans lecentre du pays, dans unerégion frappée par une séried'attaques au cours desquellestrois militaires avaient été tuésentre le 31 août et le 1er sep-tembre. Il avait qualifié lesassaillants de Boni de banditsarmés, estimant qu'il pourraits'agir d'une affaire de droitcommun et non d'une attaquejihadiste, comme l'avaientaffirmé un élu local et plu-

sieurs habitants. Le nord duMali est tombé en mars-avril2012 sous la coupe de groupesjihadistes liés à Al-Qaïda. Cesgroupes en ont été en grandepartie chassés à la suite du lan-cement en 2013, à l'initiativede la France, d'une interven-tion militaire internationale,qui se poursuit actuellement.

Mais des zones entièreséchappent encore au contrôledes forces maliennes et étran-gères, malgré la signature enmai-juin 2015 d'un accord depaix censé isoler définitive-ment les jihadistes. Longtempsconcentrées dans le Nord, lesattaques jihadistes se sontétendues à partir de 2015 versle centre, puis le sud du pays.

GABON

Ali Bongo : "Je n'ai pas exercéni déclenché la violence"

L e président gabonais Ali BongoOndimba a déclaré vendredi en finde journée qu'il n'avait pas exercé

ni déclenché la violence post-électoraledans son pays, mettant en cause son rivalJean Ping, dans un entretien. Je n'ai pasexercé ni déclenché la violence, a déclaréle président sortant, affirmant que lesémeutes meurtrières et les pillages massifsétaient dus à un climat que l'opposant JeanPing a créé lui-même après une une cam-pagne violente, de mensonges, de dénigre-ment. Pour le président Bongo, c'est un cli-mat qu'il a créé lui-même par rapport à lacampagne qui a été la sienne. Une campa-gne violente, une campagne de menson-ges, de dénigrement qui n'a pas fait hon-neur au pays, donc je ne m'inscris pas dansce registre du tout. Reconnaissant qu'au-cun dialogue direct n'a été entamé avecJean Ping, le Président a affirmé: Ce n'estpas de ma faute. Moi je n'ai jamais refuséde discuter, a-t-il dit.

J'ai voulu des élections démocratiques,j'ai voulu des élections transparentes, j'aivoulu un scrutin qui soit juste, je ne suispas rentré en fraudes, a-t-il ajouté sansautre précision. Toutefois, a-t-il concédé,les résultats tels qu'ils ont été annoncésm'interpellent dans le sens où il y a un cer-tain nombre de compatriotes, un grandnombre de compatriotes qui n'ont pas votépour moi donc je dois tenir compte de cefait là et je vais gouverner en conséquence.

A propos du recours déposé par JeanPing devant la Cour constitutionnelle sur

la province du Haut-Ogooué, fief de lafamille Bongo, où le président sortant aobtenu plus de 95% des voix, il s'est ditconfiant, assurant que cela permettrait defaire la lumière sur toutes les opérationsélectorales et sur la fraude massive que M.Ping a organisé dans plusieurs provinces.

Interrogé sur l'éventuelle arrivée de ren-forts militaires français à Libreville, où laFrance dispose d'une base militaire, le chefde l'Etat a répondu: Nous sommes en

mesure de rétablir l'ordre dans notre payset de maintenir la paix, nous sommes enmesure de pouvoir le faire.

Quelque 10.000 Français sont inscritsdans les consultats de France à Librevilleet à Port-Gentil, la capitale économique.Plusieurs milliers d'autres vivent au Gabonsans être inscrits dans les services consu-laires. Il s'agit de l'une des communautésfrançaises les plus importantes en Afriquesubsaharienne.

CRISE POLITIQUE EN GUINÉE-BISSAU

Quatre chefs d'Etat de la CEDEAO à Bissaupour une médiation

Q uatre chefs d'Etatdésignés par laCommunauté écono-

mique des Etats d'Afrique del'Ouest (CEDEAO) sontattendu ce samedi à Bissau,pour aider la Guinée-Bissau àtrouver une solution durable àla crise politique qu'elle tra-verse depuis plus d'un an. Ils'agit, selon des sources offi-cielles, des présidents MackySall du Sénégal, EllenJohnson Sirleaf du Liberia,Bay Koroma de Sierra Leoneet Alpha Condé de la Guinée-

Conakry. La visite des chefsd'Etat fait suite à celle desministres des trois pays de laCEDEAO qui ont tenté unemédiation et proposé la forma-tion d'un gouvernement inclu-sif pour sortir le pays de lacrise. Cette proposition a étérejetée par le président duMouvement national de laSociété Civil, Jorge Gomes,qui a exigé la dévolution dupouvoir au Parti Africain deL'indépendance de la Guinéeet Cap-Vert (PAIGC), vain-queur des dernières élections

législatives, comme le stipulela constitution. "Toute solu-tion politique à cette crise doitrespecter la volonté du peupleet la communauté internatio-nale devrait exiger du chef del'Etat bissau-guinéen", adéclaré dans un entretien avecdes médias locaux.

M. Gomes a demandé à laCEDEAO d'exiger du prési-dent de la république, JoséMário Vaz de reconsidérer saposition sur la crise politiqueactuelle.

Faisant fi de la constitution,

le président Vaz a nommé lePremier ministre Baciro Dja,sans l'aval du PAIGC qui doitdésigner le PM.

Depuis lors, le nouveauchef de l'exécutif n'a pas puprésenter son programme degouvernement devant le parle-ment et toutes les réformesprévues, notamment dans lesdomaines militaire et de sécu-rité, sont bloquées alors queles forces d'alerte de laCEDEAO en Guinée-Bissautermineront leur mission danssix mois.

MAGHREB14 - LE MAGHREB du 11 Septembre 2016

FRONT POLISARIO

Le Conseil de sécurité appelé à intervenir

Le Front Polisarioa appelé

vendredi leConseil desécurité à

intervenir pourempêcher la

construction parle Maroc d'une

route traversantles territoires

sahraouis,dénonçant le

reniement desengagementsantérieurs de

l'ONU concernantce projet.

D ans une lettre adresséeau président duConseil de sécurité,

juste avant la tenue d'une réu-nion de crise sur le Saharaoccidental, le Front Polisarios'est dit "surpris" par la posi-tion de l'ONU qui semble"ignorer ses propres déci-sions" antérieures sur ce pro-jet. L'ONU qui s'est opposé en2001 et 2002 à la constructionde cette route dont "certainesactivités pourraient constituerune violation de l'accord decessez-le feu", a cédéaujourd'hui au chantage duMaroc en acceptant deconstruire et de financer elle-même ce projet, a-t-il relevé."Cela signifie que le l'ONU vadevenir une société chargée definancer les projets du Maroc",alors qu'elle avait dans troisrapports précédents considéréces travaux comme une viola-tion de l'accord de cessez-le-feu, a précisé Ahmed Boukharile représentant du FrontPolisario auprès des Nationsunies dans cette lettre. Etd'ajouter que le silence duConseil de sécurité vis-à-visde ces dépassements a été"interprété par le Maroccomme un feu vert pour impo-ser la construction de cette

route comme un fait accom-pli". Le Front Polisario a rap-pelé à ce titre que toute "modi-fication des réalités existantsur le terrain et découlant desaccords sur le cessez-le-feuaura impérativement besoin del'accord des deux parties duconflit". "Le Front Polisario,qui réaffirme son engagementpris aux termes de l'accord surle cessez-le-feu, ne peut enaucun cas accepter laconstruction de cette route parle Maroc ou par une partietierce dans la mesure où il est(le projet) et reste le résultatdirect et la conséquence de laviolation de l'accord", a-t-ilaffirmé. Les membres duConseil de sécurité ont étél'objet "d'une tromperie déli-bérée" de la part de Rabat quia tenté de justifier la réalisa-tion de ce projet par une pré-tendue opération de luttecontre la contrebande, alorsque le Maroc, ayant �uvrépendant des années à inonderla région de drogue, est connupour être le premier produc-teur de cannabis au monde, asouligné le Front dans sa let-tre.

Bien au contraire, laconstruction de cette route nefera qu'accentuer ce phéno-mène en offrant aux contre-bandiers une voie de passagepour leur trafic, a-t-il estimé.Rabat a ignoré l'appel du

secrétaire général de l'ONUqui avait exprimé objective-ment et publiquement sapréoccupation au sujet desdéveloppements survenusdans la zone d'Alguergarat enexhortant le Maroc à respecterl'accord militaire N 1, a pour-suivi le Front Polisario.Ahmed Boukhari a expliquéque le Front Polisario avaitdéployé des forces spécialessur une distance de 2 km pour"éviter que le cessez le feu nesoit violé en toute impunité".Cette décision a été communi-quée au commandant de laforce intérimaire de laMinurso, a-t-il indiqué.

Le représentant du FrontPolisario a exhorté l'organeonusien à assumer ses respon-sabilités en aidant à rétablir lasituation antérieure qui préva-lait avant le 11 août dernier.Dans ce cas, "le FrontPolisario retirera ses forcesdéployées le 28 août pourréaffirmer de manière francheet transparente sa volonté depaix et de coopération avec lesefforts de l'ONU en vue deparvenir à une solution pacifi-que, juste et durable" auconflit, a-t-il conclu. Une réu-nion à huis clos du Conseil desécurité a été prévue hieraprès midi pour examiner lasituation sécuritaire dans cettezone sensible située à la fron-tière avec la Mauritanie. La

situation sécuritaire dans lazone d'Alguergarat reste ten-due, selon l'ONU, malgré lesefforts de médiation de laMinurso (mission de l'Onupour l'organisation d'un réfé-rendum au SaharaOccidental).

Les deux camps "ont main-tenu leurs positions à environ120 mètres les uns des autres",a indiqué mercredi le porteparole de chef de l'ONU,Stéphane Dujarric.

Les Nations Unies redou-tent en effet "une reprise deshostilités, avec un risque d'im-plications régionales", a-t-ilaverti. Dans une note trans-mise pour information auConseil de sécurité le 28 août,le secrétariat général del'ONU a affirmé que le Maroca mené du 16 au 25 août uneopération sécuritaire sansavertir au préalable laMinurso, violant l'accord mili-taire numéro un.

Le chef de l'ONU, Ban Ki-moon, cité dans ce documents'est dit préoccupé par cesévénements et a souligné l'im-portance de respecter les obli-gations de l'accord de 1991.L'escalade marocaine danscette zone vise à saper lesefforts de l'ONU qui comptelancer une proposition for-melle pour relancer les négo-ciations sur le SaharaOccidental occupé.

POUR LES MÉNAGESLES MOINS AISÉS AU MAROCImportante haussedes dépenses pour20% d�entre eux L es ménages marocains, particu-

lièrement les moins aisés, doi-vent, durant cette période où coïncidela rentrée scolaire et Aid Al Adha,faire face à une double dépenseexceptionnelle, dont le total dépasse-rait 78% pour 20% d'entre eux, selonle Haut-Commissariat au Plan(HCP). Cette année, l'impact desdépenses que ces événements occa-sionnent est d'autant plus importantqu'ils arrivent au cours du mêmemois, a fait savoir le HCP dans unenote d'information sur les dépensesde consommation des ménages lorsde la rentrée scolaire et de la fête del'Aid Al Adha, notant que ces deuxoccasions constituent, chaque année,des moments importants pour lesménages marocains, que ce soit entermes de changements des habitudesou en termes de contraintes, notam-ment pécuniaires, qu'elles leursimposent. Les frais de scolarité deplus en plus élevés obèrent le budgetdes ménages les plus pauvres, a sou-ligné la note, précisant que les prixdans le secteur de l'enseignement onttendance, ces dernières années, àaugmenter continuellement avec unrythme supérieur à l'inflation.Depuis 2007, le prix global dans lesecteur s'est apprécié annuellementde 3,4% en moyenne, ce qui a engen-dré au final une hausse cumulée de40% sur dix ans, a relevé le HCP,indiquant que les secteurs de l'ensei-gnement secondaire et pré-secon-daire sont plus dynamiques en lamatière, avec une hausse moyenneannuelle de leurs prix de 4%. Lesfrais d'inscription ont le plus tiré versle haut (+4,7% en moyenne), compa-rativement aux frais de scolarisation(+3,3%). Dans ce sens, la note a faitsavoir que la rentrée scolaire2013/2014 a accaparé en moyenne26% (environ 1.751 DH) de ladépense mensuel des ménages maro-cains ayant des enfants scolarisés,précisant que ces derniers représen-tent 62,2% du total des ménages. Parpersonne scolarisée, cette dépenses'est situé à 844 dirhams, variant dumilieu urbain, où elle s'est élevée à1.093 DH, au milieu rural (443 DH),a fait savoir la note. Un ménageparmi les 20% les plus aisés supporteune charge 5,6 fois plus élevée quecelle d'un ménage appartenant aux20% les moins aisés, a ajouté lamême source, précisant que ces char-ges avoisinent respectivement 2.099DH et 373 DH.

RÈGLEMENT DU DOSSIER LIBYEN

Initiative tunisienne pour pallier l'absence del'Organisation panarabe

L ors de la 146e sessionordinaire du Conseil desministres des Affaires

étrangères de la Ligue des Etatsarabes tenue, jeudi au Caire(Egypte), la Tunisie a lancé uneinitiative en vue de pallier l'ab-sence de l'Organisation pana-rabe dans le règlement du dos-sier libyen.

En vertu de cette initiative, laTunisie cherche à favoriser lacontribution de la Ligue arabeau règlement de la crise enLibye, l'objectif étant d'amenerles protagonistes libyens àrésoudre les différends qui

demeurent en suspens et d'apla-nir les difficultés qui entraventla mise en application de l'en-semble des termes de l'accordpolitique, explique-t-on dansune déclaration rendue publiquevendredi par le ministère desAffaires étrangères.

Selon la déclaration, le lance-ment de cette initiative estnourri par le souci de renforcerle rôle arabe dans le règlementdes questions arabes et d'impul-ser le processus du règlementpolitique de la crise en Libye, enoptant pour le mécanisme despays du voisinage libyen et le

Conseil des ministres desAffaires étrangères de l'Uniondu Maghreb arabe (UMA).

Il s'agit, également, de four-nir aux Libyens les cadres dedialogue nécessaires pour abou-tir à un consensus.

D'après la déclaration, l'ini-tiative tunisienne prévoit égale-ment la mise en �uvre des déci-sions adoptées par la Ligue desEtats arabes au sujet de la Libyeet la dynamisation de son rôledans le soutien du Conseil prési-dentiel du gouvernement d'en-tente nationale.

A cet effet, la Tunisie pro-

pose la nomination d'un repré-sentant spécial du Secrétairegénéral de la Ligue des Etatsarabes pour la Libye qui aurapour mission d'assurer le suivides développements de la situa-tion dans ce pays, d'établir descontacts avec les différentsacteurs de la sphère politique etsociale libyenne et les partiesinternationales concernées parle dossier libyen, afin d'aboutir àun règlement politique de lacrise en Libye.

Selon le ministre des Affairesétrangères et président de la146e session ordinaire du

Conseil des ministres desAffaires étrangères de la Liguedes Etats arabe, " l'engagementde la Tunisie à lancer cette ini-tiative est nourri par le senti-ment du devoir vis-à-vis des frè-res libyens et son attachementaux constantes de sa politiqueextérieure ".

Le lancement de cette initia-tive est également motivé par leréel attachement de la Tunisie àaider la Libye à mener à termeson processus de règlementpolitique dans un climat deconsensus, lit-on dans la décla-ration.

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ÉNERGIE LE MAGHREB du 11 Septembre 2016 - 7

APRÈS UN OPTIMISME DE COURTE DURÉE

Le pétrole se replie lourdementLes cours du

pétrole ontfortement

baissé avant-hier et sont

pour l'essentielrevenus sur unbond observé

la veille face àune chute des

réservesaméricaines,

lesinvestisseursjugeant êtreallés un peu

vite enbesogne.

E n hausse de plus dedeux dollars jeudi, lecours du baril de light

sweet crude, référence améri-caine du brut, s'est replié de1,74 dollars à 45,88 dollars surle contrat pour livraison enoctobre au New YorkMercantile Exchange (Nymex).A Londres, le prix du baril deBrent de la mer du Nord pourlivraison en novembre, a reculéde 1,98 dollar à 48,01 dollarssur l'Intercontinental Exchange(ICE), lui aussi au lendemaind'un bond de quelque deux dol-lars. C'est simplement la flam-bée d'hier qui est complètementréduite à néant, a résumé MattSmith, de ClipperData. Lescours avaient bondi jeudi aprèsl'annonce d'une chute hebdo-madaire massive et inattenduedes réserves américaines debrut, qui s'étaient délestées deprès de 15 millions de barilsalors qu'elles fluctuent rare-

ment de plus de quelques mil-lions d'une semaine à l'autre.Désormais, on se rend compteque cette chute, la plus mar-quée depuis 17 ans, n'est qu'unphénomène transitoire, a expli-qué M. Smith.

En effet, au lieu de rendrecompte d'une brusque diminu-tion de la production améri-caine, qui décline certes régu-lièrement depuis le début del'année, la chute des stocks debrut s'explique par un déclinexceptionnel des importationsvers les Etats-Unis.

En regardant ce rapport avecla tête plus froide, on voit quec'est lié aux problèmes d'appro-visionnements face aux récen-tes tempêtes, notammentHermine la semaine précé-dente, a expliqué John Kilduff,de Again Capital. Hermine, quis'est depuis étiolée, a passé ledébut du mois à remonter lacôte Est des Etats-Unis, parlaquelle arrivent de nombreu-ses cargaisons d'or noir. On ris-que d'observer un rebond aussiimportant (des stocks) dans leschiffres publiés la semaine pro-chaine, comme les importa-

tions rattraperont leur retard, ajugé M. Kilduff, jugeant queles investisseurs en avaient vitetiré ces conclusions pour pren-dre leurs bénéfices.

LE DOLLAR SERENFORCE

Au niveau de l'offre améri-caine, l'actualité de vendrediétait d'ailleurs peu engageante,puisque les investisseurs ontpris connaissance d'une nou-velle progression hebdoma-daire du nombre de puits actifsaux Etats-Unis, selon ledécompte du groupe privéBaker Hughes, même si beau-coup d'observateurs jugent leurnombre encore trop bas pourenvisager un rebond de la pro-duction.

Les marchés en reviennentsurtout là où ils étaient avantles chiffres sur les stocks amé-ricains, c'est-à-dire à spéculersur l'issue d'une réunion excep-tionnelle de l'Organisation despays exportateurs de pétrole(Opep) à la fin du mois à Alger.Le investisseurs continuent àchercher des éléments suscepti-bles de déterminer si l'Opep et

la Russie sont en mesure deparvenir à un accord pour limi-ter leur production, a écrit TimEvans, de Citi.

Les spéculations vont bontrain sur le marché dans l'idéed'un gel de l'offre entre le cartelet la Russie, même si une réu-nion de ce type entre les mêmesacteurs s'était soldée par unéchec au printemps.Désormais, on continue à espé-rer un accord, mais desrumeurs de marché laissentpenser qu'au lieu d'un gel, (lesparticipants à la réunion) pour-raient se contenter de fixer desplafonds moins contraignantsafin de se laisser de la margepour augmenter leur produc-tion, a rapporté M. Evans. Celane serait guère mieux que nepas fixer du tout de plafond. Iljugeait par ailleurs que lescours du pétrole avaient pusubir vendredi le contrecoup deBourses en baisse et d'un ren-forcement du dollar, nuisibleaux échanges pétroliers car ilssont libellés en monnaie améri-caine.

Sara S.

IRANDébut de la

construction dedeux nouveaux

réacteursnucléaires

L' Iran et la Russie ont entamésamedi la construction de deux

nouveaux réacteurs nucléaires sur lesite de la centrale de Bouchehr, sur lacôte iranienne du Golfe (sud), a-t-onappris de source officielle. MahmoudJafari, responsable du projet à la cen-trale nucléaire de Bouchehr, a préciséque les travaux de construction de cesdeux réacteurs d'une capacité de 1.000megawatts chacun, dureraient dix anset coûteront 10 milliards de dollars.Quand les réacteurs seront opération-nels, nous économiserons 11 millionsde barils de pétrole par an et nousempêcherons l'émission de 7 millionsde tonnes de gaz à effet de serre, a-t-ilaffirmé. Quelque 8.000 travailleursparticipent aux travaux menés parl'agence fédérale de l'énergie atomiquerusse Rosatom avec l'entreprise ira-nienne de développement et de pro-duction nucléaire NPPD. Un tiers del'équipement sera fourni par l'Iran,selon l'agence de presse de la télévi-sion d'Etat Irib. La République islami-que d'Iran cherche à réduire sa dépen-dance au pétrole et au gaz dont elle estl'un des principaux producteurs mon-diaux, en prévoyant de construire dansl'avenir une vingtaine de réacteurs,dont neuf en collaboration de laRussie. L'Iran ne possède pour l'ins-tant qu'un seul réacteur nucléaire de1.000 megawatts sur le site de la cen-trale de Bouchehr, en service depuis2011 et construit par la Russie. Présentà la cérémonie de lancement des tra-vaux, le directeur de Rosatom, SergeiKirienko, cité par l'agence de pressed'Etat russe RIA Novosti, a affirméque la construction de ces nouveauxréacteurs était la contribution pratiquede Rosatom à l'expansion de la coopé-ration russo-iranienne. C'est aussi uneétape essentielle pour renforcer laposition de la Russie sur le marchéinternational de la technologienucléaire pacifique dans une régionaussi prometteuse que le Moyen-Orient, a-t-il dit. L'Iran a conclu le 14juillet 2015 à Vienne avec les grandespuissances un accord destiné à garan-tir la nature strictement pacifique deses activités nucléaires contre unelevée des sanctions internationales.

Farida B.

PÉTROLE

Les difficultés du Venezuela contraignent Cuba à réagir

L a baisse des livraisons du pétroleconcédé à des conditions favora-bles par le Venezuela fait peser

sur Cuba la menace d'une crise énergéti-que, poussant la grande île caribéenne àchercher de nouvelles voies d'approvi-sionnement. En juillet, le président RaulCastro a confirmé les rumeurs insistan-tes sur la baisse des livraisons duVenezuela, pays ami englué dans unegrave crise économique et politique.Cela a occasionné des tensions supplé-mentaires sur le fonctionnement del'économie cubaine, déjà affectée par lachute des prix des matières premières etles difficultés rencontrées par d'autrespartenaires comme le Brésil, admettaitalors Raul Castro, sans toutefois quanti-fier cette baisse. Redoutant la pénurie,l'Etat cubain a imposé aux entités d'Etatnon productrices de biens de se serrer laceinture dès juillet avec une réductiondrastique de 50% de leur consommationde carburant et d'électricité. Selon lesexperts, la baisse des livraisons vénézué-liennes pourrait s'élever à 30 ou 40% desquelque 100.000 barils quotidiens livréspar Caracas à La Havane depuis plus de10 ans. Première conséquence: la crois-

sance au premier semestre n'a été que de1% sur l'île, la moitié de ce qui étaitprévu. Certains économistes brandissentdéjà le spectre de la récession à l'horizon2017-2018, expliquant que la balancedes paiements risque d'être déséquilibréepar une facture pétrolière en hausse. Ilsredoutent les incidences des restrictionssur la productivité de l'économie natio-nale et le tourisme, nouveau moteur del'économie de l'île. L'impact subi parl'économie cubaine dès 2016 sera aigu,étendu et susceptible de mener le pays àla récession quel que soit le scénario,affirmait dans une récente étude PavelVidal, économiste cubain de l'universitéJaveriana en Colombie.

L'ALGÉRIE À LA RESCOUSSE ? Cuba produit 45% de ses besoins en

pétrole, un brut lourd qui sert essentielle-ment à produire de l'électricité et desproduits dérivés. Depuis la baisse desprix sur les marchés internationaux, laprospection offshore a sérieusementralenti dans le Golfe du Mexique. Parmila poignée de compagnies étrangèrescontinuant d'explorer à Cuba, figureMEO Australia, qui annonçait en juin

avoir découvert un gisement onshore(installation terrestre, ndlr) de plus de 8millions de barils de brut, dans le nord-ouest de l'île. Mais les dirigeants deMEO ont ensuite tempéré leur enthou-siasme, précisant que les chiffres res-taient à confirmer pour cette zone déjàmaintes fois explorée. Les autoritéscubaines gardent le silence sur ce dos-sier. A court terme, le salut pourrait venirde ses partenaires traditionnels, dontl'Algérie, déjà fournisseur de Cuba.Plusieurs médias ont rapporté cettesemaine que la compagnie d'EtatSonatrach projetait d'envoyer sur l'îlequelque 515.000 barils en octobre. Desinformations qui n'ont pu être confir-mées de la Sonatrach. Selon l'agencerusse Interfax, Raul Castro aurait égale-ment demandé de l'aide à son homolo-gue russe Vladimir Poutine, et d'éven-tuelles livraisons de pétrole ont aussi étéévoquées lors de la récente visite sur l'îledu chef de la diplomatie iranienne JavadZarif. Ces efforts diplomatiques n'ontpas encore produit de résultatsconcluants, mais les experts consultésécartent pour l'instant la menace d'unerépétition de la période spéciale des

années 1990, lorsque l'arrêt brutal del'aide soviétique avait mis le pays aubord de la faillite et plongé ses habitantsdans les affres des pénuries. Car Cubaest aujourd'hui moins dépendante enversCaracas que vis-à-vis de l'URSS à l'épo-que. Et le tourisme a explosé dans la fou-lée du rapprochement engagé depuis fin2014 avec les Etats-Unis tandis que l'îlea récemment soldé ses comptes avec laplupart de ses créanciers. Ce qui n'em-pêche pas les experts de redouter l'ab-sence d'alternative en cas de pénuries. Jene vois pas la période spéciale se repro-duire. Mais les attentes des Cubains et lafoi en leur gouvernement sont égalementdifférentes d'il y a 25 ans, avance PaulWebster Hare, professeur de relationsinternationales à l'Université de Boston,aux Etats-Unis. Aujourd'hui (...) ils serendent compte que les efforts de Raul(Castro) pour moderniser l'économie ontproduit des résultats dérisoires. Ils sontégalement conscients que les Etats-Unisne sont plus l'ennemi juré.Contrairement à Fidel en 1994, (les auto-rités) ne peuvent plus demander davan-tage de sacrifices, poursuit l'ex-diplo-mate britannique. R.R.

18 - LE MAGHREB du 11 Septembre 2016 INTERNATIONALROYAUME-UNI

Le déficit commercial se réduit en juillet,après le référendum

Le déficitcommercial

britannique s'estréduit en juilletpar rapport à

celui de juin lorsdu premier moiscomplet après le

vote en faveurdu Brexit, mais

l'Office desstatistiques

nationales (ONS)a mis en garde

contre touteinterprétationhâtive de ces

premièresdonnées.

C e déficit des échangesde biens s'est élevé à11,8 milliards de livres

(14 milliards d'euros) en juillet,contre 13 milliards de livres enjuin (d'après une donnée révi-sée), a annoncé vendredi l'ONS.Cette amélioration s'expliqueprincipalement par une aug-mentation des exportations,notamment celles de navires etde pétrole, tandis que les impor-tations ont quelque peu décrudu fait entre autres d'une baissedes livraisons de voitures. Avecl'UE, qui représente peu ou proula moitié des échanges de biensdu Royaume-Uni, les exporta-tions britanniques ont augmentéet les importations aussi, maisdans une moindre mesure. Deséconomistes estiment que la

récente dépréciation de la livresterling, après la décision bri-tannique de quitter l'UE, pour-rait doper les exportations dupays en rendant plus compéti-tifs les produits fabriqués surson sol. Cette évolution risquenéanmoins de prendre dutemps, et pourrait de surcroîtêtre compensée par un renché-rissement symétrique desimportations. L'ONS a estiméque le taux de change de la livreétait en moyenne de 6,6% infé-rieur en juillet à celui du moisde juin.

"Les données mensuellessont souvent volatiles, aussin'est-il pas évident de trouverun impact de la dépréciation dela livre sterling" dans les don-nées sur le commerce publiéesvendredi, a toutefois avertil'ONS, qui juge "nécessaired'observer la tendance lors des

mois à venir pour avoir une idéeplus claire".

S'appuyant entre autres sur lepuissant secteur financier bri-tannique, les échanges de servi-ces ont dégagé pour leur part unexcédent mondial de 7,3 mil-liards de livres en juillet,inchangé sur un mois.

En cumulant l'ensemble, ledéficit de la balance des biens etservices a atteint 4,5 milliardsde livres, soit 1,1 milliard demoins qu'en juin (d'après unedonnée révisée).

LA PRODUCTIONINDUSTRIELLE

AUGMENTE DE 0,1% ENJUILLET SUR UN MOISLa production industrielle

britannique a grimpé très légè-rement de 0,1% en juillet sur unmois, grâce à une hausse del'extraction pétrolière et gazière

et malgré une baisse d'activitédans les usines, a annoncé mer-credi l'Office des statistiquesnationales (ONS).

Ce résultat, un peu meilleurque ce qui était attendu par lesanalystes interrogés parBloomberg - qui anticipaient uneffritement de 0,2% -, corres-pond au premier mois entiersuivant le référendum du 23juin au cours duquel lesBritanniques ont choisi de quit-ter l'UE.

Dans le détail, c'est l'extrac-tion de pétrole brut et de gaznaturel (+5,6%), notamment enmer du Nord, qui a permis à laproduction industrielle de pro-gresser. La production manu-facturière, la principale compo-sante de la production indus-trielle, s'est en revanchecontractée (-0,9%), avec desralentissements marqués des

fabrications de médicaments etd'équipements pour les trans-ports.

L'ONS a toutefois averti qu'ilne fallait pas "sur-interpréter"ces premières données indus-trielles complètes depuis le votesur le Brexit, vu qu'elles ne por-tent que sur un seul mois.

D'une année sur l'autre, laproduction industrielle britanni-que dans son ensemble s'afficheen juillet en hausse de 2,1%,tandis que la production manu-facturière a augmenté dans lemême temps de 0,8%.

Ces données du mois de juil-let pourraient indiquer néan-moins "que le secteur productifrisque de constituer une légèreentrave à la croissance du pro-duit intérieur brut au troisièmetrimestre", a expliqué RuthGregory, analyste chez CapitalEconomics.

La dimension industriellereste toutefois secondaire auRoyaume-Uni, où les servicesoccupent une place prépondé-rante en vertu de la puissancedes secteurs financiers, de lacommunication, de la distribu-tion ou encore des transports.

Les économistes s'interro-gent sur le fait de savoir si lePIB pourra progresser au troi-sième trimestre, malgré la sur-prise qu'a constitué le vote surle Brexit - un facteur d'incertitu-des habituellement peu appréciédes milieux d'affaires. La plu-part des données publiées surl'activité pendant l'été ont faitétat jusqu'à présent d'une acti-vité moins mauvaise que ce quecraignaient la plupart des ana-lystes.

Le produit intérieur brut(PIB) du pays avait grimpé defaçon dynamique dans la pre-mière moitié de l'année, avecune croissance de 0,4% au pre-mier trimestre suivie d'unehausse de 0,6% au deuxième.

Djamila B.

SUISSE

Le taux de chômage augmente à 3,2% en aoûtL' embellie conjoncturelle en

Suisse ne se reflète pas encoresur le marché du travail. Le

taux de chômage s'est légèrement dégradéen août de 0,1 point pour atteindre 3,2%.A la fin du mois dernier, 142'858 person-nes étaient inscrites au chômage auprèsdes offices régionaux de placement(ORP), soit 3548 de plus que le mois pré-cédent. En rythme annuel, le chômage aaugmenté de 5875 personnes (+4,3%), aindiqué vendredi le Secrétariat d'Etat àl'économie (SECO). La légère progres-sion était attendue et s'explique surtoutpar des effets saisonniers, a commenté enconférence téléphonique Boris Zürcher,chef de la Direction du travail au SECO.En termes désaisonnalisés, le taux de chô-mage a augmenté de 0,1 point à 3,4%.L'amélioration de la conjoncture enSuisse ne se traduit pas encore sur le mar-ché du travail, note Boris Zürcher. Leretournement de tendance se fait attendre.

DÉCALAGE AVEC LACONJONCTURE

La croissance de l'économie suisses'est accélérée au cours du deuxième tri-mestre 2016. Le produit intérieur brut

(PIB) a progressé de 0,6%, dopé par lecommerce extérieur et la consommationpublique, a annoncé mardi le SECO. "Il ya toujours un décalage de trois à six moisentre l'évolution conjoncturelle et celle dumarché du travail", rappelle BorisZürcher. L'ensemble des demandeursd'emplois inscrits le mois dernier se chif-fre à 201'989 personnes, soit 2642 de plusqu'en juillet et 9320 de plus qu'en août2015.

HAUSSE SENSIBLE CHEZ LESJEUNES

Le chômage des jeunes a augmenté de3533 personnes, à 20'640. Le taux de chô-mage des 15-24 ans a connu une haussesensible, de 0,6 point par rapport au moisprécédent, pour s'élever à 3,7%. Cetteaugmentation est la conséquence avanttout de l'arrivée des jeunes sur le marchédu travail, relève Boris Zürcher. Le nom-bre de places vacantes annoncées auxORP a quant à lui progressé de 154, à10'802. Tous les cantons romands ontenregistré une hausse du taux de chômageen août. Neuchâtel reste le canton le plustouché de Suisse avec un taux de 5,8%, enaugmentation de 0,2 point par rapport à

juillet. Le taux de chômage en Suisseromande et au Tessin a augmenté de 0,1point à 4,2%. Cette valeur reste nettementsupérieure à la moyenne nationale de3,2%.

DÉTÉRIORATION EN SUISSEROMANDE

Genève enregistre un taux de 5,5%, enlégère hausse de 0,1 point. Suivent lescantons de Vaud et du Jura, avec un tauxde 4,7% chacun, soit une augmentation de0,2 point pour les deux. En Valais, le coef-ficient a connu la même évolution qu'auniveau national, en hausse de 0,1 point à3,2%. Le canton de Fribourg reste pour sapart en dessous de la moyenne nationale,avec 2,8% (+0,2 point). Le taux de chô-mage atteint 2,6% dans le canton deBerne (+0,1 point). Le Tessin a connu unehausse du même ordre à 3,1%. Le cantonitalophone connaît une évolution favora-ble du marché du travail depuis plusieursmois, fait par ailleurs remarquer BorisZürcher.

MOINS DE CHÔMAGE PARTIELA Zurich, le coefficient est resté stable

à 3,5%. Les cantons les moins touchés de

Suisse restent ceux d'Uri, d'Obwald, avec0,9% chacun, ainsi que d'AppenzellRhodes-Intérieures (1%). Les mesures dechômage partiel ont touché en juin, der-nier mois pour lequel des chiffres sontdisponibles, ont touché 5575 personnes,838 de moins (-13,1%) que le mois précé-dent. Le nombre d'entreprises ayant eurecours aux réductions de l'horaire de tra-vail a diminué de 49 unités (-7,9%), pas-sant à 574.

PLUS DE CHÔMEURS EN FIN DEDROITS

Selon les données provisoires fourniespar les caisses de chômage, 4064 person-nes ont épuisé dans le courant du mois dejuin leurs droits aux prestations de l'assu-rance-chômage. Un tel niveau n'avait plusété atteint depuis mars 2011. A l'époque,plus de 15'000 personnes avaient perduleurs droits aux indemnités en raison de larévision de la loi sur l'assurance-chômage.

"Être en fin de droits n'est toutefois pasune voie sans issue", estime BorisZürcher. De nombreuses personnes par-viennent à retrouver le chemin du mondedu travail, relève-t-il.

Manel N.

Page 13: 6 El Moubarek, Le Quotidien de l™Économie le personnel du ... · lution des prix des cinq principaux grou-pes de produits alimentaires sur les mar-chØs internationaux, a inversØ

Oran : Couverture nuageuse partielle-28°Min-17°-Hum:56%Oran : Couverture nuageuse partielle-28°Min-17°-Hum:56% Alger : Alger : Couverture nuageuse partielleCouverture nuageuse partielle -Max-27°Min-13°-Hum:61%-Max-27°Min-13°-Hum:61% Annaba : Annaba : Couverture nuageuse partielleCouverture nuageuse partielle --Max-Max- 24° Min-13°-Hum:62%24° Min-13°-Hum:62%

6 - LE MAGHREB du 11 Septembre 2016 RÉGIONSARTISANAT À ATH

KHEIR La poterie destinée

à un usagequotidien

S itué dans la commune d'Ait Khellilià 35 Km à l'est de Tizi Ouzou, Ath

Kheir est un village incontournable pourles connaisseurs en quête des poteriesartisanales qui conjuguent raffinementet solidité. Ne s'encombrant pas dedécors, la poterie de ce hameau agrippéà un flanc de montagne, destinée à unusage quotidien et à supporter les épreu-ves des flammes mise sur le raffinementet la résistance pour s'offrir une place dechoix sur le marché et se distinguer. "Sinos objets ne sont pas décorés c'estparce qu'ils sont destinés à la cuisson,telle que la marmite pour les plats mijo-tés, le Tajines pour la galette ou les crê-pes, et la Djefna pour rouler le cous-cous, témoignent Ouezna et Tounsia despotières rencontrées à Ath Kheir à l'oc-casion de la première édition de la fêtede la poterie de ce village organisée du1 au 3 septembre en cours. Toutefoiscertaines pièces sont ornées des fameuxsymboles berbères utilisés pour décorerles poteries décoratives ou destinées àcontenir de l'eau, précisent ces mêmeexposantes qui précisent qu'Ath Kheirest plutôt connu pour ses tajines et djef-nas qui sont très demandés par des com-merçants et des particuliers. La délica-tesse de la finition des objets fabriquésmanuellement, patiemment polies avecune pierre lisse, et la couleur ocre obte-nue grâce à une argile avec laquelle sontenduits les objets avant leur cuisson,font de la poterie d'Ath Kheir, un pro-duit unique et recherché. Autre particu-larité et pas des moindres de la poteriede ce village est l'utilisation du tufappelé localement "Tafeza", une pierrecalcaire broyée à coup de pilon et à laforce des bras, pour la transformer enpoudre qui sera mélangée à l'argile pourrendre les objets plus robustes. Dansd'autres localités on utilise généralementune poudre appelée "Afrour" obtenue àpartir de débris d'anciennes poteries.

Akli I.

ASSASSINAT DENASREDINE

L'enquête sepoursuit

L e corps sans vie d'un enfant portédisparu depuis mercredi âgé de 5

ans a été retrouvé vendredi par les servi-ces de la sureté de daïra de Ain Fakroun(Oum El Bouaghi), a indiqué le procu-reur de la République près le tribunal dela même daïra. Le corps de l'enfant,Nasredine Telekhet a été retrouvé audomicile de son oncle paternel, a préciséle procureur de la République au coursd'un point de presse tenu à salle de déli-bérations du tribunal ajoutant que lesservices à compétence ont ouvert uneenquête jeudi dernier suite à une plaintedu grand-père de la victime faisant étatde la disparition de l'enfant jeudi après-midi. Les investigations menées par lesenquêteurs ont permis de localiser l'en-fant dont le corps a été retrouvé dans unsac a détaillé le procureur de laRépublique soulignant que le constat dumédecin légiste révèle que le corps del'enfant porte des coups avec un outiltranchant dans le dos et à l'abdomen. Leconférencier a encore ajouté quel'épouse de l'oncle paternel de la victimea reconnu, au cours de son interroga-toire avoir assassiné l'enfant, a révélé leprocureur de la République soulignantque l'enquête sur cette affaire se poursuitafin de recueillir plus d'informations surle mobile et les circonstances de cethomicide

R.R.

MOULIN TRADITIONNEL D'ECH- CHATT

Un des symboles de Constantine Partie intégrantede l'histoire de la

ville deConstantine, unpan de l'identitéde la Médina, le

moulintraditionnel

d'Ech- Chatt n'arien perdu de

son attrait,soixante dix ans

durant.

P assage "obligé" pourbon nombre de famillesconstantinoises à lon-

gueur d'année pour moudre lefrik (blé vert concassé) etautres céréales, le petit moulintraditionnel, classé patrimoinenational, continu à offrir à sesclients services et amabilité letout enveloppé dans un brin denostalgie.

Dans ce moulin, la traditioncôtoie la modernité sans heurt,et la machine centenaire"assure" face à des appareilssophistiqués et l'échoppe, pourfaire "dans l'air du temps" pro-pose céréales, arachides et her-bes moulus.

Situé à la vieille ville, nonloin de la célébrissimeMédersa, au rez-de-chausséed'une ancienne bâtisse dans lequartier du chatt, en face desescaliers descendant vers DarD'bagh où se trouvaient autre-fois les ateliers des tanneurs, letemps semble s'être figé danscette échoppe. La porte à l'an-cienne du moulin, ses piliers enpierres, ses arcs, la couleur desmurs, et puis l'odeur des lieuxrenseignent sur un site chargéd'histoire. "Nous avons tou-jours �uvré à préserver leslieux comme à l'ancienne, dutemps de mon grand-père",souligne à l'APS Mohamed-

Lamine Belhi, le petit fils deRabeh Belhi, le meunier qui unjour de 1950, ouvrit ce moulind'Ech-Chatt devenu, au fil desans, symbole d'une ville.

Le local a subi des travauxde réhabilitation dans la cadredes chantiers de la manifesta-tion, "Constantine, capitale2015 de la culture arabe", maisson cachet d'antan a été sauve-gardé, souligne encore le jeunemeunier. A l'intérieur del'échoppe d'où une pellicule depoussière échappe, le portraitdu fondateur du commerce estbien visible.

Le vieux moulin acquit en1950 est toujours de service etdonne aux lieux une autredimension toute particulière.

"C'est une machine qui datede 1930 et qui demeure tou-jours opérationnelle grâce àl'entretien" tient à préciserMohamed-Lamine. Il affirmequ'avec le temps, ce vieuxmoulin traditionnel est devenupour les Belhi si familier, siprésent que sa préservation est"un souci partagé par tous lesmembres de la famille", assure-

t-on.

UNE VARIATION DEPRODUITS MOULUS

PROPOSÉE POUR ÊTREDANS L'AIR DU TEMPS

Adresse sûre des famillesconstantinoises pour moudrefrik, amandes et noix, mech-kouk (semoule pour la prépara-tion de ghribia), base de plu-sieurs délices constantinois,lieu sûr pour acheter Lemzeyet,couscous à base d'une semoulede blé fermenté, les propriétai-res du moulin traditionneld'Ech-Chatt proposent égale-ment à leurs clients une multi-tude de produits aussi intéres-sants que variés. Au moulintraditionnel, la b'ssisa, un metà base de la farine de blémélangé au miel et au beurre,incontournable pour fêter unenaissance, appelée dans d'au-tres régions "rouina" se conju-gue au pluriel et est offertesous plusieurs variétés. LaB'ssisa fortifiante destinée auxpersonnes souffrant d'anémieet à laquelle est ajoutée des len-tilles, une autre sans gluten

pour les personnes présentantune intolérance à cette fractionprotéique insoluble du grain etégalement en vente dans cetespace et puis la b'ssisa mer-mez (faite avec de l'orge) sontdes produits "phares" de cevieux moulin. "Nous essayonsd'être attentifs envers notreclientèle et de suivre les nou-velles tendances de consom-mation à travers l'introductiondes variétés de produits enmesure de fidéliser nosclients", explique le jeune meu-nier qui affirme que ces pro-duits connaissant "un vrai suc-cès". Au moulin d'Ech-Chatt,une multitude d'épices et her-bes aromatiques moulues utili-sées en cuisine à l'image dulaurier, du romarin, de laciboulette est également pro-posée et leur odeur agréableembaume les lieux de cettevieille échoppe qui demeure ladestination privilégiée pour lesfamilles de Constantine et éga-lement pour celles d'autreswilayas.

Racha R.

ENTREPRISE DE GESTION TOURISTIQUE DE SIDI FREDJ

L'hôtel "El Marsa" fermé pour des travaux de rénovation

L' hôtel "ElMarsa" a ferméses portes,

début septembre, pourentreprendre des travaux derénovation qui s'étalerontsur 24 mois, a indiqué mer-credi l'Entreprise de ges-tion touristique (EGT) deSidi Fredj.

L'hôtel "El Marsa" aarrêté les réservations à lafin de la saison estivalepour entamer les travaux derénovation confiés à lasociété algéro-turqueTravocovia qui seront lan-cés après l'aïd El Adha, a déclaré à l'APSLarbi Aït Saïd, chef de service du dévelop-pement et de la modernisation.

L'EGT-Sidi Fredj s'est engagée à réno-ver toutes ses structures pour donner un

nouveau look à cet espace, a indiqué leresponsable.

L'hôtel "El Marsa" verra la rénovationdes chambres, des piscines et des allées envue de retrouver son classement 4 étoiles,

a précisé M. Larbi Aït Saïd.Une entrée de l'hôtel sera

ouverte du coté du parking quisera prochainement réaménagé,selon le plan de l'EGT-Sidi Fredj.

Pendant la dernière saison esti-vale, l'Hôtel "El Marsa" a enregis-tré un taux d'affluence de 72 %,soit l'exploitation de 4043 lits surun total de 5640.

L'EGT-Sidi Fredj a bénéficiéd'une enveloppe financière de 600milliards de centimes pour leréaménagement de ses différentesstructures dont le le port de plai-sance, les hôtels "El marsa" et "ElManar" ainsi que le centre Azur

Plage, et ce pour la première fois de l'his-toire de ce complexe touristique quiremonte à 40 ans.

Ouahab D.

LE MAGHREB du 11 Septembre 2016 - 19INTERNATIONALSYRIE

Les Etats-Unis et la Russiearrachent un accord

A l'issue de 14heures de

pourparlers, unedurée record, les

parties russe etaméricaine sontenfin parvenuesà s'entendre surla voie à suivre

en vue de larésolution de lacrise syrienne.

L e chef de la diplomatierusse Sergueï Lavrov etson homologue améri-

cain John Kerry ont conclu unesérie d'ententes ayant pour butde mettre fin au conflit enSyrie. La Russie et les Etats-Unis vont notamment coordon-ner leurs frappes aériennesdans certaines régions. "Nous

nous sommes entendus sur lesrégions dans lesquelles nouseffectuerons des frappesaériennes. En accord avec lesdirigeants syriens, seules lesForces aérospatiales russes etla Force aérienne des Etats-Unis auront le droit de travail-ler dans ces régions. En ce quiconcerne les Forces arméessyriennes, elles opéreront dans

d'autres régions non concer-nées par la coopération russo-américaine", a expliqué leministre russe des Affairesétrangères lors d'une confé-rence de presse à l'issue de sarencontre avec John Kerry.

Les militaires des deux paysvont ainsi partager des infor-mations sur les frappes aérien-nes, ce que les Etats-Unis ont

par ailleurs longtemps refusé.Un centre conjoint créé à cesfins se chargera également dedifférencier l'opposition modé-rée des terroristes, a préciséM.Lavrov.

Moscou et Washington ontégalement évoqué l'idée d'unetrêve en Syrie dont le débutcoïncidera avec la principalefête musulmane, l'Aïd el-Adha,qui aura lieu le 12 septembre.L'accès de l'aide humanitaire àAlep et la création d'une zonedémilitarisée ont également étéau centre des débats.

Le plan de coopérationrusso-américain comprendnotamment des mesures visantà augmenter l'efficacité de lalutte antiterroriste, à consoliderle cessez-le-feu et à déboucherfinalement sur un retour auprocessus politique.

Sergueï Lavrov et JohnKerry se sont rencontrés hier àGenève, en Suisse. Leurs pour-parlers ont duré près de 14 heu-res, une durée record.

IRAK

Au moins 13 morts dans des attentatsrevendiqués par l'EI à Bagdad

D eux attentats à la bombe devant uncentre commercial ont fait au moins13 morts tard vendredi dans la capi-

tale irakienne, et ont été revendiqués par legroupe jihadiste Etat islamique (EI). Uneexplosion a été causée par une charge placéedans une voiture et une autre par un véhiculechargé d'explosifs conduit par un kamikaze,a indiqué un colonel de police. Selon un der-nier bilan de sources médicale et sécuritaire,au moins 13 personnes ont été tuées et plusde 30 autres blessées. Les magasins étaientprobablement restés ouverts tard le soir pource weekend précédant l'Aïd el-Adha, la

grande fête musulmane du sacrifice, mais iln'y a pas eu de victimes à l'intérieur du cen-tre commercial, a déclaré le porte-parole duministère de l'Intérieur Saad Maan.

Le centre commercial al-Nakheel aouvert l'année dernière dans la rue de laPalestine en plein centre de la capitale ira-kienne et compte l'un des cinémas les pluspopulaires de Bagdad. En juillet, le quartierde Karrada où il se trouve avait été meurtripar un très violent attentat au camion piégérevendiqué par l'EI qui avait tué plus de 300personnes, en faisant la pire attaque recen-sée à Bagdad. Le 6 septembre, au moins sept

personnes ont également été tuées dans unattentat dans le même quartier. Dans uncommuniqué sur internet, l'EI a affirmé queles attaques visaient des chiites et qu'ellesavaient été menées par deux kamikazes ira-kiens du groupe, dont l'un était originaire deFallouja, une ville à l'ouest de Bagdadreprise par l'armée irakienne à l'EI en juindernier. Malgré ses revers sur le terrain, legroupe jihadiste a continué à commettre desattentats sanglants visant notamment lacommunauté chiite, majoritaire en Irak, qu'ilconsidère comme hérétique.

FACE AU "CHANTAGE"AMÉRICAIN

Pyongyang défendson programme

nucléaire Pyongyang a justifié samedi son pro-

gramme atomique comme une pro-tection contre le "chantage" des Etats-Unis, au moment où la communautéinternationale envisage une riposte aucinquième essai nucléaire nord-coréen.De son côté, Séoul a observé que lamenace nord-coréenne était entrée dansune nouvelle dimension, exhortant leConseil de sécurité à durcir encore lessanctions pesant sur son inquiétant voi-sin. La puissance de la bombe testéevendredi à été estimée à 10 kilotonnes,soit près du double de celle du précédentessai nucléaire du Nord en janvier. LaCorée du Nord a en outre affirmé ven-dredi que l'engin testé était une tête sus-ceptible d'équiper un missile. "On penseque la capacité nucléaire du Nord s'estconsidérablement sophistiquée et déve-loppée à un rythme plus rapide", adéclaré le chef de la diplomatie sud-coréenne, Yun Byung-Se. Vendredi soir,le Conseil de sécurité de l'ONU a décidéde s'atteler à une nouvelle résolutionpour imposer des sanctions, qui s'ajoute-rait donc à cinq trains de sanctions qui,depuis le premier essai nord-coréen il y adix ans, n'ont nullement dissuadéPyongyang de poursuivre ses ambitionsmilitaires. Dans une déclaration una-nime, les 15 membres du Conseil, dontla Chine alliée de Pyongyang, ont indi-qué qu'ils allaient "commencer immé-diatement à travailler sur des mesuresappropriées, selon l'article 41 de laCharte de l'ONU, et sur une résolutiondu Conseil". L'article 41 concerne "desmesures n'impliquant pas l'utilisation dela force armée".

-ÉCHEC INTERNATIONAL?-Les Etats-Unis, la France et le Japon

ont réclamé de nouvelles et lourdes sanc-tions contre la Corée du Nord. A Séoul,quelques dizaines de manifestants pourla plupart âgés ont brûlé samedi une effi-gie du dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un, demandant des frappes préventivessur les installations nucléaires du Nord."Eliminez Kim Jong-Un!", pouvait-onentendre dans ce rassemblement. Lesmédias sud-coréens apparaissent parta-gés entre l'idée de durcir la riposte inter-nationale, ou au contraire de changerradicalement de stratégie face à l'entête-ment de la Corée du Nord. "Il faut met-tre en oeuvre une stratégie pour isolerKim Jong-Un et sa clique de l'intérieur,et les renverser", demande le quotidienconservateur Chosun Ilbo. Mais pour lejournal Hankyoreh, classé à gauche, cecinquième essai, huit mois après le pré-cédent, illustre l'échec de la stratégieinternationale de sanctions. "Il faut ces-ser de tout miser sur la théorie illusoireselon laquelle le Nord serait proche del'implosion. Une nouvelle stratégie glo-bale est nécessaire", préconise le journal.Au Nord, l'organe officiel du parti aupouvoir, le Rodong Sinmun, est passé àl'offensive dans une attitude de défi vis-à-vis de Washington, qualifiant au pas-sage la présidente sud-coréenne ParkGeun-Hye de "sale prostituée" des for-ces américaines. "L'époque où les Etats-Unis pouvaient faire un chantagenucléaire unilatéral à la RPDC est révo-lue", écrit samedi le journal en référenceau nom officiel du pays (Républiquepopulaire et démocratique de Corée)."Les Etats-Unis sont exaspérés par lesmesures militaires fortes prises progres-sivement par la RPDC", ajoute-t-il.

-NUCLÉARISATION DU SUD?-Les Etats-Unis comptent 28.500 mili-

taires au Sud. Le quotidien JoongangIlbo a enjoint Séoul de convaincreWashington de déployer à nouveau desarmes nucléaires tactiques, comme cel-les qui avaient été retirées de la pénin-sule au début des années 1990.

TERRORISME DJIHADISTE

La part des femmes sous-estiméeL es investigations sur la

voiture aux bonbonnesde gaz à Paris ont per-

mis d'arrêter à temps quatrejeunes femmes dont le projetétait de commettre un attentat." Soyez pour vos maris, vosfrères, vos pères, vos fils, desbases arrière sûres [...] de bon-nes conseillères ", recomman-dait à ses " s�urs " début 2015Hayat Boumeddiene, l'épousedu terroriste de l'Hyper CacherAmedy Coulibaly, après avoirrejoint la Syrie. Compagnes,complices et désormais com-battantes. Le djihad au fémininne cesse d'évoluer. Dans leszones irako-syriennes qu'ilcontrôle, le groupe Etat islami-que a voué avant tout les fem-mes à l'expansion d'une " véri-table politique nataliste ", sou-ligne un récent rapport del'Assemblée nationale sur " lesmoyens de Daech " (Editionsdes Equateurs). Mais hors deson fief, l'organisation terro-riste, affaiblie sur son terrain,ne les cantonnerait plus à desrôles de " support ". " [L'EI]

utilise [...] des femmes, de jeu-nes femmes, qui font connais-sance et nouent leur projet demanière virtuelle ", a déclarévendredi le procureur FrançoisMolins.

"DES PROFILSINQUIÉTANTS, DES

PERSONNALITÉS TRÈSDURES"

Il y a une semaine, dans uneinterview au " Monde ", lemagistrat s'inquiétait de l'accé-lération du phénomène, notam-ment " dans des dossiers demineures, avec des profilsinquiétants, des personnalitéstrès dures ". Le nombre de fem-mes mises en examen dans desdossiers de filières ou de pro-jets d'attentats reste minoritaire-- 59 femmes pour 280 hom-mes -- mais " il y a une accélé-ration de leur placement endétention ". Les spécialistes duterrorisme islamiste s'accor-dent à dire que l'implicationdes femmes a été longtempssous-estimée par la justice etles services de renseignement

occidentaux. " Le cliché, c'étaitque les femmes djihadistessoient des femmes soumisesqui obéissent et suivent leursmaris ", soulignait le journa-liste David Thomson dans unentretien à Slate.fr. Auteur de "Femmes de djihadistes "(Fayard), Matthieu Suc, sonconfrère de Mediapart,confirme : " Les femmes, onles a vues monter, mais on pas-sait à côté, en oubliant la placequ'elles ont tenue dans l'his-toire du terrorisme. Maisdepuis deux ans, il y a uneprise de conscience. "

" On part toujours du prin-cipe que la femme est une vic-time, incapable de commettredes actes violents. Or l'engage-ment des femmes dans le com-bat, leur passage à l'acte, estloin d'être nouveau ", rappellela sociologue Carole André-Dessornes. Auteur d'unerecherche, " les Femmes-mar-tyres dans le monde arabe "(L'Harmattan), cette spécialistedu Moyen-Orient estime qu'el-les sont même souvent " plus

jusqu'au-boutistes " que leshommes. " Elles sont difficilesà arrêter parce qu'elles ont lesentiment de se battre aussipour tout le groupe. " Le faitqu'une femme passe à l'acte,parce qu'il choque, parce qu'ilengendre une couverturemédiatique plus forte, s'intègreaussi " dans une stratégie ". " Ces organisations cherchentainsi à créer des émules, à sus-citer l'engouement. "

Depuis 2008, Agnès DeFéo, chercheuse et documenta-riste, suit le parcours de 200femmes musulmanes radicali-sées, d'origine maghrébine ouconverties. Elle a notammentinterviewé la Française EmilieKönig, devenue une égérie deDaech. Elle n'en a vu qu'unepoignée " disparaître ", sansdoute en vue d'un " vrai pas-sage à l'acte " comme un départen Syrie. Mais elle a constatél'impact croissant, à travers laviolence des propos de certai-nes, des lois ou des débatsautour du voile.

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20 - LE MAGHREB du 11 Septembre 2016 SPORTSLIGUE 1Le PSG s'est misdans l'embarrasavant ArsenalE n difficulté dans le jeu, le PSG n'a

jamais semblé maitriser son sujetface à Saint-Etienne. Sa pauvretéoffensive et la blessure de Kurzawaont de quoi inquiéter. Seul motif desatisfaction, la montée en puissance deVerratti et de Matuidi.

PARIS N'A PAS TROUVÉ LACLÉ FACE À UN SAINT-ETIENNE TRÈS REGROUPÉ

Organisé dans son historique 4-3-3avec Verratti - Thiago Motta - Matuidiau milieu, le PSG a dominé les débatsmais s'est retrouvé en difficulté pourmettre à mal Saint-Etienne dans les 30derniers mètres. Les joueurs parisiensont eu beaucoup de mal à jouer dans laprofondeur et n'ont que trop peuexploité le jeu sur les côtés. Les occa-sions vraiment dangereuses ont étébien trop rares. Après avoir transforméun penalty inexistant par Lucas (67e),l'équipe n'a pas pu se mettre à l'abrid'un retour stéphanois.

Les Verts sont aussi responsablesde la contre-performance parisienne.Christophe Galtier a instauré un 3-5-2,qui s'est souvent transformé, en phasedéfensive, en un 5-3-2 très bas avecdes lignes très resserrées. Ils ont biencontenu des Parisiens en manqued'inspiration. Cependant, Saint-Etienne n'a pas franchement eu d'am-bitions offensives, se contentant sim-plement de deux petites opportunités.Dont la dernière, conclue victorieuse-ment par Beric dans le temps addition-nel (90e+2). Finalement suffisant faceà ce PSG emprunté.

LES JOUEURS : VERRATTI ETMATUIDI MONTENT ENPUISSANCE, BEN ARFAINCONSTANT

Marco Verratti et Blaise Matuidisont les deux grosses satisfactionsparisiennes de cette rencontre.L'Italien a été le vrai maitre à jouer duPSG, à l'origine de tous les bonscoups. Entre transversales précises etpasses courtes dans le bon tempo, il arégalé. Le Français a, lui, fait preuved'une grosse activité au milieu et s'estsouvent projeté vers l'avant. Sans sur-prise, ils sont tous les deux à l'originedu penalty obtenu par le PSG. HatemBen Arfa a joué par intermittence pen-dant une grosse heure.

Il a obtenu les meilleures occasionsdu PSG en première période. Mais il amanqué de constance. Jesé, titulariséen pointe, est passé totalement au tra-vers.

Côté Stéphanois, Kevin Malcuit avécu un match contrasté. Par deuxfois, il a commis une faute surMatuidi. La première, dans la surface,non sifflée. Le seconde, à l'extérieurde la surface, mais sanctionnée d'unpenalty. Heureusement pour lui, ils'est rattrapé en délivrant un centreparfait pour Beric sur l'égalisation.Avant de sortir blessé, M'Bengue abien bloqué son couloir gauche.Comme toujours, Ruffier a sorti desparades décisives. Tandis que lesrecrues Saivet et Veretout n'ont pas eul'impact offensif espéré.

CE QUI AURAIT PU TOUTCHANGER : UN PSG PLUSRÉALISTE EN PREMIÈREPÉRIODE

Même s'il ne s'est pas montré bril-lant, le PSG a eu les munitions pourfaire plier les Verts. Sur une passelumineuse de Verratti, Ben Arfa aperdu son face-à-face devant Ruffier,bien sorti pour lui fermer l'angle (32e).Avec le penalty justifié mais nonaccordé par Mr Bastien (41e), Parisavait de quoi rentrer aux vestiairesavec un break, probablement détermi-nant.

PARALYMPIQUES-2016

Athlétisme : médaille d'argentpour Mounia Gasmi

L'athlète MouniaGasmi

(athlétisme) aajouté une

nouvellemédaille

d'argent aucompteur de

l'Algérie,vendredi à Rio,

lors de ladeuxième

journée des jeuxParalympiques

de Rio-2016.

E ngagée dans leconcours du Poids,classe F32, Mounia

Gasmi a lancé son jet à25.41m (un nouveau recordd'Afrique), terminant à ladeuxième position derrière lachampionne paralympiquetunisienne et recordwoman duconcours, Maroua Brahmi(26.93), établi lors du 6è etdernier essai. La 3è position etmédaille de bronze est revenueà la Britannique GemmaPrescott (19.77m).

A l'issue de sa performance,Gasmi s'est dite très heureuseet contente de son parcoursdans ces jeux. "Je réalise

aujourd'hui mon meilleur jetde l'année qui constitue enmême temps un nouveaurecord d'Afrique. Je récolteainsi le fruit de plusieursannées de travail sous la coupede mon coach, CherifBenmoussa que je remercie aupassage. Je dédie cettemédaille à toute ma famille,mes amies et le peuple algé-rien", a déclaré l'athlète.

Gasmi porte à 5 médaillesla moisson de la participationalgérienne aux joutes de Riojusque-là : 3 argents (dont cel-les de Saifi Nassima etLahouari Bahlaz) et deuxbronzes, obtenues par

Abdellaoui Cherine (judo) etNadia Medjmedj (poids).

La deuxième journée a vuégalement des athlètes algé-riens s'engager dans des fina-les. C'était le cas de la power-lifteuse Samira Guerioua qui aterminé en 6è position del'épreuve avec une barre à85kg, améliorant ainsi sonclassement mondial (elle étaitclassée 9e). Le titre paralympi-que de la spécialité est revenueà la championne du mondechinoise Hu Dandan (107kg),suivie de la Nigeriane LatifatTijani (106kg) et laBritannique Zoe Newson(102kg).

Pour sa part, le judokaMehdi Meskine (-73kg) n'a pualler au-delà des quarts definale de l'épreuve consacréeaux mal-voyants. En 8ès definale, Meskine a éliminél'Espagnol Gavilan Lorenzo,avant de perdre face à l'UzbekSayidov Feruz. Blessé aucours de ce dernier combat,l'Algérie a dû déclarer forfaitau repêchage pour la médaillede bronze et prend de facto la7e place.

De son côté, Lynda Hamri(T12) a échoué à se qualifierpour la finale du 100m, où elles'est classée 4è dans sa sérieavec un chrono à 13.80.

BUNDESLIGA

Le Bayern Munich s'impose 2-0 sur lapelouse de Schalke 04

L e BayernMunich, long-temps tenu en

échec, s'est imposé 2-0sur la pelouse deSchalke 04 en ouverturede la 2e journée ven-dredi. RobertLewandowski (81e) etJoshua Kimmich(90e+2) ont débloquéleur équipe en fin derencontre. Le Bayernpointe à la 1ère place duchampionnat avec sixpoints gagnés lors de sesdeux premières rencon-tres.

Le Bayern a passé son premier grostest avec succès. Sur la pelouse deSchalke 04, les Bavarois ont mis dutemps à trouver la faille mais ont finale-ment réussi à s'imposer assez logique-ment (0-2). Robert Lewandowskid'abord puis Joshua Kimmich ensuiteont scellé le succès des leurs en ouver-ture de la 2e journée de Bundesliga, ven-dredi. La condition physique a fait la dif-férence dans cette rencontre. Cela fait 6points sur 6 pour les champions en titre,contre une bulle en deux matches pourSchalke 04.

Ce succès bavarois s'est dessiné tardi-vement et Schalke 04 a un temps été leplus entreprenant à la Veltins Arena. Dèsla 8e minute, Eric Choupo-Moting s'estessayé à la frappe, captée par Manuel

Neuer, avant la réplique de Xabi Alonsosur coup-franc (14e). L'échauffement,avant le début des vraies hostilités. Touta commencé symboliquement avec lecarton jaune de Mats Hummels pour untacle en retard sur un Naldo à pleinevitesse (17e). Ce qui a manifestementénervé les joueurs de Markus Weinzierlpuisque deux minutes plus tard, LeonGoretzka a placé une tête qui aurait finiau fond sans l'intervention de DavidAlaba(19e).

Le Bayern a répondu par RobertLewandowski, qui a ouvert son comp-teur frappe du match mais a trop croisésa première tentative (24e). Le match estentré dans un tel rythme que même l'ar-bitre Manuel Gräfe a trouvé le moyen dese blesser. Mais la meilleure occasion de

la première période a été pourKlaas-Jan Huntelaar et encoreune fois, sans un sauvetaged'Alaba, c'était l'ouverture duscore assurée. Voilà pour unepremière mi-temps plutôtéquilibrée.

UNE DEUXIÈME MI-TEMPS À SENS UNIQUE

La deuxième mi-temps alaissé progressivement place àl'emprise bavaroise. Schalke04 n'a eu le droit qu'à unebarre transversale d'Huntelaar(56e). Ce sera tout, avant ledébut du festival munichois.Juste avant, Lewandoswki

avait déjà fait trembler les filets, mais dumauvais côté, sur coup-franc (54e). S'ensont suivies, les tentatives de DouglasCosta (72e), puis la 4e de Lewandowski,qui a trouvé le moyen de la mettre au-dessus du but vide. Philipp Lahm (77e)puis David Alaba (78e) ont accentué lapression sur le but d'un Schalke 04 alorsà l'agonie physiquement.

Avant qu'enfin, Robert Lewandowski,lancé seul face à Fährmann, remporteson duel et permet aux siens de soufflerun grand coup. Les locaux n'ont plus laforce pour revenir et le second but deJoshua Kimmich (90+2e) est presqueanecdotique. Score final 0-2 pour unBayern Munich qui réussit sur le tard sonpremier gros test de la saison avec CarloAncelotti.

LE MAGHREB du 11 Septembre 2016 - 5CONTRIBUTION

Au vu des données statisti-ques de la banque d'Algérie,

que les importations debiens ont été de 58,58 mil-

liards de dollars en 2014,plus les services 11,5 mil-

liard , montant auquel il fautajouter les transferts légaux

de capitaux,(4/5 milliards dedollars/an) soit plus de 70

milliards de dollars en 2014de sorties de devises, environ

51,50 milliards de dollarsd'importation de biens en2015, donc une sortie dedevises avec les services

dépassant 60 milliards dedollars, avec peut être unléger recul pour 2016, labanque mondiale prévoit

dans son rapport de fin juillet2016 des réserves de

change courant 2018 de 60milliards de dollars soit au

rythme de la dépenseactuelle l'épuisement

2019/2020. Le 08 août2016, le quotidien The

Independent a une visionalarmiste déclarant que :

"l'Algérie risque la faillitedans moins de cinq ans".

L e 09 août 2016, le FMI moinspessimiste, note que le pays adevant lui " une occasion excep-

tionnelle de se concentrer sur la mise en�uvre de ces réformes essentielles et derefaçonner ainsi son économie sur unmodèle plus pérenne, plutôt que de restertributaire de réserves pétrolières qui ris-quent d'être épuisées d'ici vingt ans ". Ilconseille au gouvernement d'accélérer lesréformes de structures comme conditiond'une économie diversifiée, ne devant pascompter sur un retour d'un cours du barilà plus de 70 dollars, faute de quoi le paysvers 2020 devrait connaitre des tensionséconomiques et sociales.1.- Vivant de l'il-lusion de la rente éternelle, généralisantles emplois improductifs, notammentdans l'administration, continuant à distri-buer des revenus sans contreparties pro-ductives et des transferts sociaux généra-lisés et non ciblés, ne s'étant pas attaquéaux réformes de structures, en espérant unretour du baril supérieur à 80/90 dollars,le Venezuela est au bord de la faillite.L'Algérie, grâce au remboursement de ladette par anticipation, une dette extérieurefaible, des réserves de change qui lui per-mettent de tenir trois années au rythme dela dépense actuelle, certaines rubriquesétant incompressibles sinon c'est la faillitede tout le tissu productif et une inflation àdeux chiffres que l'on ne pourra pasindéfiniment compresser par les subven-tions. C'est que le taux d'intégration tantdes entreprises publiques que privées, nedépasse pas 15%, 70% et les besoins desménages et des entreprises provenant del'extérieur. La superficie économique estconstituée à 83%, selon l'ONS, de petitscommerce/services et la règle des49/51%, instaurée en 2009, où l'Algériesupporte tous les surcouts, n'a pas eu lesrésultats escomptés.

Au contraire, elle a favorisé le dou-blement des importations sans que l'onsache -il n'existe aucun bilan- s'il y a eu

réellement économie de devises, transferttechnologique et manageriel. Le résultatmitigé de l'emprunt obligataire initié parle FCE, selon l'avis unanime des observa-teurs impartiaux, montre que le secteurprivé, marginalisé par le passé, et soumisaux contraintes bureaucratiques, a un longchemin à faire pour dynamiser l'économienationale.

Les mesures conjoncturelles de déra-page du dinar tant par rapport à l'euro quedu dollar et récemment des autres mon-naies, est pour l'instant la seule solutionpour atténuer le déficit budgétaire en gon-flant artificiellement tant la fiscalité ordi-naire que pétrolière mais au risqued'étouffer à terme, sans réformes structu-relles, l'appareil productif, de paupérisa-tion à travers l'épargne forcée notammentdes couches moyennes et de généraliserl'inflation importée. Comme mis en reliefégalement dans plusieurs contributions enarabe- français-anglais , à moins de 60milliards de dollars de réserve de change,sous l'hypothèse d'une non dynamisationdes sections rente, d'un cours de pétrole àprix constant, fluctuant entre 40/60 dol-lars, 33% des recettes de Sonatrach pro-venant du gaz ,dont le prix de cession seraencore plus bas avec la fin des contratsà moyen/long terme (2018), le dinarofficiel se cotera à plus de 150/160dinars un dollar en 2018 et le parallèles'orientant vers 200 dinars un dollar.

2.-Le dernier message du FMI en cemois d' août 2016 est clair : l'Algérie peuts'en sortir mais sous certaines conditionsdont la moralisation de la société , ladébureaucratisation de l'économie et ledéveloppement des libertés permettantl'épanouissement de toutes les énergiescréatrices. Face à une éventuelle crisefinancière - la dépense publique a atteintun niveau intolérable qu'il s'agit de ratio-naliser et d'optimaliser, le pays dépensantdeux fois plus pour avoir deux fois moinsde résultats par rapport à certains Etats dela région MENA.

L'Algérie a besoin d'un gouvernementresserré, composé de femmes et d'hom-mes compétents d'une haute moralité etnon de courtisans. Il est entendu que laréforme institutionnelle doit être sous-tendue par des objectifs stratégiques clai-rement définis et datés dans le temps, à lafois politiques tenant compte de notreanthropologie culturelle , Etat de droitavec un consensus minimal qui ne sauraitsignifier unanimisme et économiques,aller vers une économie de marché àvocation sociale qui a été codifiée dans lanouvelle Constitution , comme facteurd'adaptation aux nouvelles réalités mon-diales. Car l'on devrait assister entre2017 et 2020/02030 dans notre région àde profonds bouleversements géostratégi-ques. L'Algérie pourrait-elle continuer àfonctionner entre 2017 et 2020 sur la based'un cours de à 110/120 dollars commeentre 2013/2015 et à 85/90 dollars selonle FMI comme en 2016 , assistant à unedépense publique galopante avec la domi-nance des emplois rentes avec un déficitde la balance des paiements qui dépassera,si le cours fluctue entre 45/50 dollars, 30milliards de dollar fin 2016(1).

Le risque est l'épuisement du fonds derégulation des recettes début 2017 etcomme conséquence immédiate un défi-cit croissant source de tensions économi-ques et sociale. Car les mesures purementmonétaires ainsi que l'illusion mécaniquedes années 1970, à partir d'unités sporadi-ques sans vision stratégique, ne s'adaptantpas à la 4ème révolution industrielle, denouvelles filières internationalisées pous-sées par l'innovation continue, et sansune autre gouvernance et réformes pro-fondes ne peut que conduire le pays droitau mur. 3-Ainsi, pour des raisons de sécu-rité nationale, s'impose une cohérence et

visibilité de la politique socio-économi-que s'inscrivant au sein d'une vision stra-tégique ainsi qu'une cohérence gouverne-mentale. Car, la majorité des observa-teurs nationaux et internationaux consta-tent malheureusement des discourscontradictoires entre membres du mêmegouvernement, parfois sur des sujets sen-sibles. Par ailleurs, même pour les affai-res courantes, la majorité des membres dugouvernement prennent peu d'initiatives,des bureaucrates aux ordres, faisantremonter les problèmes même de gestioncourante au niveau de la présidence de laRépublique et surtout au niveau duPremier ministre. Tout cela renvoie à l'ur-gence d'institutions crédibles reposant surla refondation de l'Etat au moyen demécanismes plus décentralisés qui renfor-ceraient globalement la cohésion globale.Dans la situation actuelle, plusieursministères se télescopent, ajoutant aumanque de visibilité et de cohérence. Parailleurs, la fonction de ministre est d'être,comme le montrent les expériences despays développés et émergents, au contacttant de la sphère économique et socialegrâce à une communication active etcohérente. Or, la majorité des ministres nesavent pas communiquer, ne savent pasvendre ce qui a été pourtant positif, ver-sant souvent dans l'euphorie et la déma-gogie alors qu'une bonne communicationsuppose d'être mesuré étant à l'ère d'inter-net.

La fonction principale d'un ministre estd'avoir une vision stratégique, de prévoiret d'agir en conséquence, pouvant s'entou-rer de bons techniciens et experts, mais nedevant jamais fuir ses responsabilités. Ilest avant tout responsable de la politiquegénérale de son ministère, et selon ladéontologie politique, il est responsablede toute action de ses collaborateurs,positive ou négative. Et en cas de mau-vaise gestion ou de scandales financiersrelatés par la presse (renvoyant à une jus-tice indépendante), ils font retomber toutela responsabilité sur leurs collaborateurs,expliquant d'ailleurs la démotivation de lamajorité des cadres. Or, la responsabilitéest collective. Combien d'expériencesmontrent qu'un gouvernement n'est pasfait pour être obligatoirement populaire,mais doit avoir une vision stratégiqued'optimalisation de la fonction objectivestratégique, afin de réaliser la transitiond'une économie totalement rentière à uneproduction et exportation hors hydrocar-bures de segments productifs au sein desvaleurs internationales.

Certes, on doit concilier efficacité éco-nomique et une profonde justice sociale,mais sans populisme, une nation ne parta-geant en principe que ce qui a été préala-blement produit, la rente des hydrocarbu-res donnant des taux de croissance, dechômage et d'inflation biaisés.4.- Commesortie de la crise, l'Algérie doit avoir desobjectifs stratégiques pilotés par degrands ministères (voir nos contributionsdiffusion nationale et internationale enarabe-anglais-français - 2014/2016) d'oùl'urgence d'une réorganisation gouver-nementale devant être synchronisée avecune réorganisation territoriale. Mais, ilfaut être réaliste, ce n'est pas la panacée,car le regroupement de Ministère ou lechangement de ministres ou de PDG ,sans objectifs stratégiques n'a aucun sens.

Les économies occasionnées à courtterme sont mineures mais ce regroupe-ment permettra d'optimaliser la fonction/objectif stratégique à moyen terme etdonc réaliser d'importantes économies.La nouvelle Constitution ayant tranchépour un régime semi-présidentiel, le cabi-net de la présidence devrait se doter degrands départements stratégiques homo-gènes en symbiose avec la nouvelle orga-nisation gouvernementale et territoriale ,

chargé selon les orientations du présidentde la république et en étroite collabora-tion avec l'organe de planification, dedéfinir les axes stratégiques du pays, legouvernement étant chargé de l'exécu-tion. C'est qu'avec l'effritement du sys-tème d'information, avec des donnéescontradictoires d'un ministère à un autre,s'impose une institution de la planifica-tion et de la prospective, structure indé-pendante, pluridisciplinaire, composéedes meilleures compétences, afin d'éviterla manipulation des données à des finspolitiques, relevant du premier ministreou du président de la République, les plusgrands planificateurs - entendu manage-ment stratégique - étant les firmes inter-nationales. Il s'agit de privilégier les inté-rêts supérieurs de l'Algérie, l'efficacité etnon la distribution de rente. L'Etat doitréduire son train de vie, donner l'exemplede rigueur, éviter en cette période de crisedes dépenses inutiles de prestige sansimpacts économiques et sans impactssur l'amélioration du pouvoir d'achat descitoyens.4..-Evitons de fausses solutions à desproblèmes mal posés, devant méditer l'ex-périence populiste de la faillite vénézué-lienne. Ce n'est pas une question de Loisd'investissement (combien de Loisdepuis l'indépendance politique, menta-lité bureaucratique du passé), ou l'utopieque l'industrie minière serait la clef dudéveloppement étant à l'aube de la qua-trième révolution industrielle, mais àl'approfondissement de la réforme globalecondition sine qua-non d'une économieproductive dans le cadre des valeursinternationales.

L'Algérie a besoin en ces moments dif-ficiles non de discours démagogiquestrompeurs, devant redonner confiance à lapopulation algérienne, mais d'une autrepolitique économique et de rassemblertous ses enfants tenant compte de leursdifférentes sensibilités, et non de se divi-ser sur des sujets secondaires. Existentdeux solutions : soit réaliser rapidementde profondes réformes structurelles avecdes résistances des tenants de la rente, oucontinuer dans l'actuelle politique socio-économique qui conduira le pays droit auFMI ce qu'aucun patriote ne souhaite.

Fini la démagogie et les discours popu-listes. Le temps ne nous attend pas, toueNation qui n'avance pas recule forcément.Ce sont ne sont pas quelques tapages,sans analyses sérieuses, de quelques jour-naux locaux en mal de publicité ( la para-bole et Internet sont là ) sans impactsinternational et national, induisant enerreur leurs lecteurs, qui changement lecours des choses. Ce ne sont qu'à cesconditions réalisables que l'on éviterales sombres prévisions de la banque mon-diale et du quotidien The Independent, defaillite de l'Algérie horizon 2019/2020. Jene saurai trop insister que le mal est ennous, la guérison dépendant avant toutdes Algériennes et Algériens et que toutedéstabilisation de l'Algérie aurait unimpact négatif sur toute la région euro-méditerranéenne et africaine avec desinterférences étrangères du fait des nou-velles mutations géostratégiques militai-res, sécuritaires et économiques qui sedessinent entre 2017/2020..

L'histoire depuis des siècles, nousenseigne que l'Algérie a eu à surmonterd'innombrables crises. C'est pourquoi , jesuis confiant, sans démagogie, auxpotentialités et elles sont énormes demon pays, un grand pays, qui peut réussirses réformes grâce à une nette volontépolitique de changement et réaliser uneéconomie diversifiée.

Professeur des Universités, expert international en management

stratégique, Dr Abderrahmane Mebtoul

RAPPORT 2016-BANQUE MONDIALE, THE INDÉPENDANT, FMI

RRiissqquuee ddee ffaaiilllliittee ddee ll��AAllggéérriiee,, ssaannss rrééffoorrmmeessssttrruuccttuurreelllleess,, àà ll��hhoorriizzoonn 22001199//22002200

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LE MAGHREBLe Quotidien de l�Économie

EDITION N° 5318 DIMANCHE 11 SEPTEMBRE 2016 - PRIX : 10 DA - ETRANGER : 0,8 EURO - SITE INTERNET : WWW.LEMAGHREBDZ.COM

A LA VEILLE DE AÏD EL ADHA

L�INDICE FAO

Plusieurs infractionsconstatées

FABRICATION ET COMMERCIALISATION

DU CAFÉ

(P4)

Les prix du mouton prennentdes ailes

Les prix des produits alimentairesen hausse en août

(P24)

A l'occasion de AïdEl Adha

El Moubarek,le personnel du

quotidien "Le Maghreb"souhaite à seslecteurs unejoyeuse fête.Le journal ne

paraîtra pas leslundi et mardi.

STABILITÉ DU MARCHÉ DU PÉTROLE

Il faut agir

PARC NATIONAL AUTOMOBILE

En hausse de 4,75 % par rapport à l'annéeprécédente

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Alors donc à un jour de la fête religieuse de l'Aïd el Adha, les Algériens endurent une flambée impitoyable, du prix dumouton sur ces derniers jours. 50 000 dinars, pour un animalavec un poids et une corpulence dérisoires." Ce samedi ,le

prix du mouton a atteint sa vitesse de croisière dans les mar-chés destinés à la vente du mouton , où les prix oscillent entre

40 000 à 68 000 dinars pour des poids qui ne dépassentguère les 18 ou 20 kg de viande ! Montré du doigt, le minis-tère de l'Agriculture ne peut pas intervenir sur les prix qui res-

tent libres et dépendent de l'offre et de la demande.(Lire en Page 4)

La Russie est appelée àdevenir le plus grand expor-

tateur de blé au mondecette année.8 septembre

2016, Rome - Les prix des ali-ments de base ont aug-

menté en août malgré labaisse des prix des céréales,

tandis que les perspectivesen matière de production

céréalière mondiale sont debon augure.

L' Indice FAO des prix des pro-duits alimentaires, publiéaujourd'hui, affichait une

moyenne de 165,6 points en août, soit unehausse de 1,9 pour cent par rapport à juil-let et de presque 7 pour cent par rapport àl'année dernière. Cette hausse mensuelles'explique principalement par les cota-tions du fromage et de l'huile de palme,tandis que celles du blé, du maïs et du rizont baissé. La FAO a considérablementrevu à la hausse ses prévisions concernantla production céréalière mondiale pour2016 pour atteindre les 2 566 millions detonnes, soit 22 millions de tonnes supplé-mentaires par rapport aux prévisions dejuillet. Selon le Bulletin de la FAO surl'offre et la demande de céréales, égale-ment publié aujourd'hui, cette hausse estprincipalement due à deux prévisions, àsavoir une récolte mondiale de blé censéebattre des records cette année et une forterévision à la hausse de la récolte annuellede maïs aux Etats-Unis d'Amérique. pro-duction céréalière, amenée à augmenter,devrait avoir pour effet de gonfler lesstocks et de faire grimper le ratio stock-utilisation à 25,3 pour cent, et de ce faitde créer une situation (en termes d'offre etde demande) "plus avantageuse que celleanticipée au début de la saison", a indiquéla FAO.

DES RÉCOLTES ABONDANTES À VENIR

La production mondiale de céréalessecondaires pour 2016 devrait avoisinerles 1 329 millions de tonnes, soit 2,1 pourcent de plus qu'en 2015, aidée par desprévisions de production pour le maïsplus élevées dans plusieurs pays, et enparticulier aux Etats-Unis. Les prévisions

concernant la production de blé ont égale-ment été revues à la hausse pour atteindreles 741 millions de tonnes. Cela s'expli-que notamment par une révision des pro-jections pour l'Australie, l'Amérique duNord, l'Inde et la Fédération de Russie.La Russie est appelée à devenir le plusgrand exportateur de blé au monde en2016/17, dépassant ainsi l'Union euro-péenne où le temps humide a freiné lesrécoltes cette année. La production de rizdevrait également battre un nouveaurecord, avec presque 496 millions de ton-nes, et ce notamment grâce à des condi-tions météorologiques favorables dans laplupart des pays d'Asie et surtout à ladécision de nombreux agriculteurs améri-cains de s'adonner à cette culture en rai-son de son prix relativement plus intéres-sant. La FAO n'a pas modifié ses prévi-sions de manière significative concernantl'utilisation mondiale de céréales pourl'année à venir, qui devrait augmenterd'1,6 pour cent grâce au maïs et dans unecertaine mesure à des réserves de blé demoins bonne qualité, utilisées commenourriture pour les animaux. Les prévisions de la FAO concernant lecommerce de céréales pour 2016/17 ontété réexaminées, avec 9 millions de ton-nes supplémentaires, principalement enraison de l'abondance de disponibilités àl'exportation pour le blé et les céréalessecondaires.

L'ÉVOLUTION DES PRIX RÉAFFICHE UNE TENDANCE

VERS LA HAUSSEL'Indice FAO pondéré par les échangescommerciaux, qui permet de suivre l'évo-lution des prix des cinq principaux grou-pes de produits alimentaires sur les mar-chés internationaux, a inversé sa tendanceà la baisse de juillet et a augmenté en août

pour atteindre son plus haut niveaudepuis 15 mois. L'Indice FAO des prixdes produits laitiers a augmenté de 8,6pour cent au cours du mois, confirmantun changement notable sur l'humeur desmarchés qui s'explique par une baisse dela production de lait dans l'Union euro-péenne et un resserrement des perspecti-ves d'exportation après un lancement plu-tôt moyen de l'année laitière en Océanie.L'Indice FAO des prix des huiles végéta-les a augmenté de 7,4 pour cent pendantle mois, aidé par des prix de l'huile depalme plus élevés, en raison d'une pro-duction moins importante que prévue enMalaisie et d'une demande d'importationen hausse en provenance de la Chine, del'Inde et de l'U.E. L'Indice FAO des prixdu sucre, à son plus haut niveau depuispresque six ans, a augmenté de 2,5 pourcent depuis juillet et affiche une hausse de75 pour cent par rapport à son niveau del'année dernière. Un gain qui s'expliquenotamment par une monnaie plus forte auBrésil, de loin le plus grand producteurde canne à sucre, qui a également eu poureffet de limiter les stocks destinés à l'ex-portation, tandis que les producteurs ontpréféré, de leur côté, vendre sur les mar-chés locaux. L'Indice FAO des prix de laviande est resté globalement stable, aug-mentant de 0,3 pour cent depuis juillet,malgré le déclin des cotations pour laviande bovine. L'abondance de céréalessecondaires a contribué à relancer l'offrepour le b�uf américain.Reflétant les perspectives et tendancespour les cultures céréalières à grain,l'Indice FAO des prix des céréales abaissé de 3,0 pour cent depuis juillet etaffiche une baisse de 7,4 pour cent parrapport à son niveau d'août 2015.

Ahmed Saber

Un violent séisme de magnitude 6 a secoué samedi la jungle dans le nord duPérou, a rapporté l'institut géologique américain (USGS). L'épicentre du séisme, étaitsitué à 50 km au nord de la localité de Moyobamba, selon l'institut. Aucune indicationn'était disponible dans l'immédiat sur d'éventuelles victimes ou dégâts.

LE CHIFFRE DU JOUR

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"I l est crucial de réformer la Ligue arabeet ses structures ". Il est tout simple-ment impossible qu'elle demeure liée

à son mode de fonctionnement façonnée depuisdes années. C'est ici, la revendication constantede l'Algérie réaffirmant cette nécessité afinqu'elle soit plus efficace et plus représentative surle plan régional et international. L'Algérie souli-gne à cet effet : " La conjoncture régionale etinternationale impose d'agir suivant une visionstratégique commune qui prenne en charge lesquestions décisives liées à la politique sécuritaireet socio-économique notamment la lutte contre leterrorisme et le danger de propagation des orga-nisations terroristes qui menacent la sécurité et lastabilité de nos pays ". L'opportunité de réformerce regroupent arabe est aujourd'hui une préoccu-pation majeure mais les discussions pour élargirle débat sur cette question durent depuis desannées sans véritable avancée. Il y a eu de touttemps échec dans une réforme de la Ligue arabesusceptible de doter cet organisme d'une façadeunitaire capable de faire prendre au sérieux uneposition commune face à une situation préoccu-pante de déstabilisation des pays arabes. Selon detrès nombreux observateurs, la Ligue arabe setrouve de facto prisonnière d'un réseau d'intérêtsdivergents entre les Etats qui la composent. Selonces commentaires, la structure en question estréduite à produire des communiqués et des décla-rations sans lendemain. Témoin de cela, la réu-nion au sommet qui s'est tenue au mois de juilletdernier en Mauritanie. Il suffit de voir le compor-tement de certains chefs d'Etat, qui ne s'adressentparfois même pas la parole au cours des travaux,pour se persuader de leur incapacité à s'élever auniveau de l'événement auquel ils prennent part.Cette situation ne fait qu'ajouter à l'indifférencede la rue arabe, devenue, par la force des échecssuccessifs, sceptique. Elle n'accorde plus de cré-dit à ce regroupement plus que jamais torpillé parles monarchies arabes. La réforme tant convoitéepar l'Algérie a donné lieu à de nombreux projetsqui n'ont jamais abouti à des résultats tangibles nià un consensus pour la sortir de son passéisme etl'archaïsme dans lequel elle s'est réfugiée depuisdes décennies. Pourtant la Ligue arabe est la plusancienne des nombreuses organisations interna-tionales créées au moment où s'achevait laSeconde guerre mondiale ; non seulement elle estplus ancienne que les Nations unies, mais encoreelle est antérieure à toutes les organisations euro-péennes ou afro-asiatiques. C'est le 25 septembre1944 qu'est adopté un avant-projet de pacteconstitutif de la Ligue, le Protocole d'Alexandrie,mais ce n'est que le 22 mars 1945 que le Pacte dela Ligue arabe est définitivement accepté par les7 Etats fondateurs : Jordanie-Syrie- Irak-Arabiesaoudite-Liban-Egypte-Yémen. Le Pacte est des-tiné à consolider les relations entre les Etatsmembres, à coordonner leurs politiques afind'aboutir à une coopération mutuelle, de préser-ver leur indépendance et de défendre les intérêtsde tous les pays arabes. L'Algérie en tant quepays appartenant au Tiers-Monde et attaché aunon-alignement, est une partie intégrante de laNation arabe ; Sur cette base, elle insère sonaction dans le cadre du combat unifié et dans lacommunauté de destin qui l'unit aux autres peu-ples arabes. L'Algérie croit en la réalisation del'unité arabe et milite en vue de concrétiser cetobjectif devenu une nécessité à l'ère des grandsensembles. Dans ce cadre, l'Algérie continued'�uvrer dans le sens de l'élaboration d'une stra-tégie arabe unifiée permettant, grâce à la volontépolitique, le dépassement des situations conjonc-turelles, la mobilisation des importantes ressour-ces et des nombreuses potentialités de la Nationarabe, en vue de parvenir à la réalisation des pro-fondes aspirations arabes pour le parachèvementde la libération et la réalisation de l'unité et del'instauration d'une paix juste. La Ligue arabeconstitue, à cet égard, le cadre adéquat pour l'ins-tauration d'une coopération fructueuse entre sesmembres. Cependant, l'Algérie considère que laprise en charge de cette mission de manièreconvenable, impose à la Ligue arabe de réviserson fonctionnement, de se réformer et d'adapterses structures en fonction de son rôle et de sesmissions au plan arabe, régional et international.Dans cet esprit, le président du conseil de laNation. Abdelkader Bensalah lors de l'allocutionqu'il a prononcée au mois de juillet dernier ausommet arabe tenu à Nouakchott (Mauritanie), aaffirmé, que "la réforme de la Ligue arabe et ledéveloppement de ses mécanismes d'action figu-raient parmi les défis majeurs que les pays arabesdoivent relever".

B.C.

Post scriptum

Par B. Chellali

Promouvoir l'action arabecommune

LE MAGHREBLe Quotidien de l�Économie

L'INDICE FAO

Les prix des produits alimentaires en hausse en août

S elon les dispositions d'un projet deloi soumis à l'Assemblée populairenationale (APN), les postulants à

certaines hautes responsabilités de l'Etat etaux fonctions politiques doivent jouir, vula nature "sensible" et "particulière" de cespostes, de la nationalité algérienne "exclu-sive". En effet, le projet de loi fixant laliste des hautes responsabilités de l'Etat etdes fonctions politiques dont l'accèsrequiert la nationalité algérienne exclusiveintervient, selon l'exposé des motifs, pourla mise en oeuvre de l'article 63 de laconstitution amendée à travers la détermi-nation de la liste des hautes responsabili-tés de l'Etat et des fonctions politiquesdont la nature "sensible" et "particulière"exige la jouissance exclusive de la natio-nalité algérienne. Ce document qui com-porte 6 articles, prévoit ainsi, pour la miseen �uvre de cette disposition, "l'obliga-

tion de la présentation, par le candidat oule titulaire de la haute responsabilité del'Etat ou de la fonction politique concer-nées, d'une déclaration sur l'honneur attes-tant de sa jouissance de la nationalité algé-rienne exclusive". "Le modèle de la décla-ration est fixé par voie réglementaire",précise-t-on, soulignant, par la mêmeoccasion, qu'"il est prévu une périodetransitoire de six (6) mois, aux titulairesactuels des hautes responsabilités de l'Etatet des fonctions politiques prévues par leprésent projet de loi, pour se conformer àson contenu", à compter de la date depublication de la présente loi au Journalofficiel. Cependant, le projet de loi avertitles concernés par cette disposition que"toute fausse déclaration expose sonauteur aux sanctions prévues par la légis-lation en vigueur". Les postes concernéspar ce projet de loi sont: le président du

Conseil de la nation, le Président del'APN, le Premier ministre, le président duConseil constitutionnel, les membres duGouvernement, le Secrétaire général duGouvernement, le Premier président de laCour suprême et le Président du Conseild'Etat.Sont aussi concernés par cette dis-position le Gouverneur de la Banqued'Algérie, les responsables des organes desécurité, le président de la Haute instanceindépendante de surveillance des élec-tions, le Chef d'Etat-major de l'Arméenationale populaire, les commandants desForces armées, les commandants desRégions militaires, et toute autre hauteresponsabilité militaire définie par voieréglementaire. Par ailleurs, il est préciséque la déclaration sur l'honneur doit êtredéposée auprès du Premier président de laCour Suprême.

R.N.

POUR LES POSTULANTS AUX POSTES " SENSIBLES "

La nationalité algérienne, exclusive