50 ans de cinéma américain

Guy Ros

Le cinéma américain a toujours fasciné et inquiété par sa puissance financière

tout en soignant avec un grande exigence la qualité de

ses œuvres.

De Billy Wilder à Spielberg, de Howard Hawks à Eastwood, la continuité mythique se construit au-delà des technologies et

des modes pour construire un univers esthétique cohérent

et exigeant.

Les années 2000 voient surgir une nouvelle génération de cinéastes inspirée par la série B et le cinéma asiatique .

Malgré le poids des studios et de leurs contraintes financières, des auteurs comme Scorsese, Spielberg, Francis ou Sofia Coppola ont préservé une indépendance artistique et une exigence dans l’écriture qui continuent à nourrir un cinéma extrêmement créatif.

De Pollack à Peckinpah, le cinéma contestataire a su

malgré les convulsions politiques des années

Viet Nam entretenir la flamme de la mythologie

Hollywoodienne en créant des œuvres lyriques comme « Out

of Africa » ou La « Horde Sauvage ».

Spielberg, Lucas, Scorsese, Coppola ont régénéré une industrie cinématographique moribonde à la fin des années soixante victime des excès de ses super productions et de son manque de flair vis-à-vis d’une génération d’adolescents amoureuse des Comics et de la Science Fiction.

Une nouvelle génération d’acteurs à partir des années 2000 au charisme indéniable va incarner la vitalité de ce nouveau cinéma américain tournant le dos aux excès des années 80 et à la mode du muscle huileux.

Tarentino et Robert Rodriguez vont en quelques films dynamiter les conventions

du cinéma classique avec une audace formelle, une jouissance visuelle et une

qualité scénaristique qui vont faire exploser les limites du formalisme

hollywoodien. C’est souvent violent, excessif et extrêmement brillant à l’image

de « Kill Bill » ou « Sin City. »

Ce nouveau cinéma des années 2000 va renouer

avec une exigence scénaristique

rigoureuse qui le lie aux racines de ses glorieux ainés comme John Ford

ou Hitchcock. Du « Seigneur des

anneaux » à « Aviator » ou « Inception » le récit

est au cœur de la démarche de ces

nouveaux auteurs.

Steven Spielberg a su en pleine période contestataire

réinventer avec Georges Lucas une nouvelle

mythologie hollywoodienne qui a ramené les spectateurs dans les salles. Ces cinéastes de génie ont fait retrouvé à Hollywood la verve et l’âme

épique qui manquait à ce nouveau cinéma américain

dans les années 80.

Découvrez le 1er chapitre de « 50 ans de cinéma américain ».

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