4q*'.s1.e-monsite.com/2009/08/11/55563838bbb-le-pacific-en-cata-de...surf à plus de i5 næuds:...

8
"::::'=* f -F- - =-..j'#€ ' --:4q*'. '*==.- :- -€.=- +4! .t: :?:ua . .. :.lji;1ia-:::::ti;l r... :1ili!.. . .t:.:.=:.aj::.:.':.,:j...11.1.:à;, .'. ,:..: - ..;.;.-:..,. .:::::.;'t. . ..':,.:::.,' ::=.' .:it.' nE f f , ,t.

Transcript of 4q*'.s1.e-monsite.com/2009/08/11/55563838bbb-le-pacific-en-cata-de...surf à plus de i5 næuds:...

Page 1: 4q*'.s1.e-monsite.com/2009/08/11/55563838bbb-le-pacific-en-cata-de...surf à plus de i5 næuds: belle ... ..tur. Leurcher. ... devient tout d'un coup très calme. Plus de houle, plus

"::::'=* f

-F-- =-..j'#€

' --:4q*'.'*==.-:- -€.=-

+4!.t: :?:ua

. .. :.lji;1ia-:::::ti;l r... :1ili!... .t:.:.=:.aj::.:.':.,:j...11.1.:à;, .'.

,:..: - ..;.;.-:..,. .:::::.;'t. .

..':,.:::.,' ::=.' .:it.'

nE

ff

, ,t.

Page 2: 4q*'.s1.e-monsite.com/2009/08/11/55563838bbb-le-pacific-en-cata-de...surf à plus de i5 næuds: belle ... ..tur. Leurcher. ... devient tout d'un coup très calme. Plus de houle, plus

f,

e';Ç*n; - !$!;*..,"..,..-:;., ._ :" rl\ll!:îii. lrl..:r.:...:..:{ r:

:r'ffi

Page 3: 4q*'.s1.e-monsite.com/2009/08/11/55563838bbb-le-pacific-en-cata-de...surf à plus de i5 næuds: belle ... ..tur. Leurcher. ... devient tout d'un coup très calme. Plus de houle, plus

35 neuds. Troîs risdons la grand-voile,Betao à la barre foit filerBBB sous lo tempêteau large des îles Tonga.

I

!;

{

{

q{e@d;!8 aor *,r

déjeuner: lait en poudre et céréales.A neuf heures, j'appelle pierreLasnier, notre routeur, pourconnaître Ia prévision. Il nousannonce du vent pour ce soir. Nousprofitons que ça ne mouille pasencore pour bien manger et mettreà i'abri tout ce qui peut l'êtr-e.Dix heures. C'est le moment de,,laire" de l'eau douce, ce qui veutdire pomper 400 fois pour obtenirun litre d'eau avec le dessalinisateur.En une heure, je produis six litres I

Betao émerge pour le déjeuner,composé de plars lyophitisés,de barres de céréales, fruits secset saucissor], le tout agrémentéde quelques pommes et orangesstockées depuis le départ.En début d'après-midi, le ventcommence a lorcir, je prendsla barre et Betao l'ecoute du spi.Nous partons régulièrement ausurf à plus de i5 næuds: belleperformance p our Bye Bye Brazil

(BBB), pourtanr rrès chargé ! Dèsqu'il y a du venç la vie change àbord. Tout devient difficiie. Mêmeles choses les plus simples - prendreun vêtement par eremple _ doiventêtre planifiées à deur avant d,êtreréalisées. Aller aux toilettes devientmême une expédition. Le succèsde cette enûepdse dépend le plussouvent de l'habileté du baneur etpeut se ûansformer en un bain d,eaufioide... Si, si, je vous l'assure I

17 heures. En prévision de la nuit àvenir, nous prenons deux ris dansla grand-voile pour être tranquilles,puis on grignote quelques biscuitsun peu humides et salés !

Vers 23 heures, je me décide àréveiller Betao car le vent commenceà chatouiller les 30 næuds, il fautprendle le troisième ris... Cettenuit-là aura été parricuJièrementagitée et humide, mais le spectacleofferr- par les vagues fluorescentesvalait vraiment ia peine.

Q*: - _.. _-. ,les avant l'a-le sr- . . .: de l'île vieu .fr-n.,- _ - : : -- ur être le prer-a na -: > -, -..tter la bienr.-\ou: - .-_: .russi les hab..se r.t.t - :' .r de la côte pc _-nous ...:-_. ,r Des dizairr..de pir,::-*.. ]loLtS attender,.à un r.- . :._r rivage. euar.,arrir ors -.- :lr hauteur, elle : -

entLlUla .: -c'5 fâITl€UIS lto::tendeni ;.-. rolliers de fleu:,dt. lrutr. ..tur. Leurcher.à bord cir ;58 et tous lèr'er.ar,irons c;-. signe de bienven_.comnte s lls allaient passer:let que nolis etions le fliel]u _,fête... Après dlr huit jours cit

4fr

-

FAPA,t\Li i

Llle de Pâque=

2A-

I

heunessun BveBve'BfaztlDeux heures du matin, monpremier quart de la joumée. Commeil iait iroid, je n'ai meme pas prisla peine d'enlever ma combinaisonsèche avant d'aller me coucher.Il me faut quelques secondes pourêtre à mon poste. Juste le tempsde me dile <Mais qu'est-ce que je t'ousIà?>, de changer le point d;acérochede ma ligne de vie et ça y est,Betao peut aller dormir. Il n y a pasbeaucoup de vent, je n'ai donc rienà faire, à paft regarder les milliersd'étoiles. A 6 heures 30, le soleilse lève. le suis la, seul, assis entreciel et mer. Ie prends mon petit

102 - r4tirEs

Page 4: 4q*'.s1.e-monsite.com/2009/08/11/55563838bbb-le-pacific-en-cata-de...surf à plus de i5 næuds: belle ... ..tur. Leurcher. ... devient tout d'un coup très calme. Plus de houle, plus

F,j:fi:*

Repos. Les heures de sommeilréparateur sont rares, on Profite

des matins colmes cor,

dons Ia journée, Ie soleiltronsforme notre obri en four.

Oosis du Pocilique Sud.Rapo Nui nous o livré une Portiede ses secrets, elle reste la PIus

belle escole de cefte aventure.

Le Pacifique en cata de sport

1'accueil, très impressionnant,ne pouvait pas être meilleur I

Toutes ces pirogues nous escortentjusqu'à 1'entrée du minusculeport de cette Île mythique.

L'avanieCe jour-là, lors de mon inspectionquotidienne, ie découvre que

noÛe poutre transversale avant,est complètement fendue et sur lepoint de se casser ! Si elie se brise,

Ie mât tombera immédiatementet le bateau se retrouvera enmorceau-\. Ce sera la fin de notrecatamaran. Difficile de faire pire !

Nous réduisons immédiatementla voilure et bricoions la poutre

pour éviter qu'elle ne se

casse complètement. Nous, sommes à 150 milles

des Gambier, soit plus <ie

Betoo et lgor. z5 ansd'êcort d'âge, descompétences bien

diffêrentes mais unegrande complicitêqui a eu du succès.

24 heures de route, et l'on Prévoidu mauvais temps. |'appellePierre Lasnier pour qu'il trouvele meilleur moyen de negocier

le coup de vent. Selon lui, ladépression va perdre en intensitéet nous ne dewions pas avoir Plude quatre mètres de creux, avec

30 næuds devent... SuPerlNous prenons la barre chacun not

tour pendant plus de 24 heures,

car le pilote ne tient Plus le couP ;vent anière, dans la grosse mer.

Pour éviter que le bateau ne Prenlde la vitesse sur la descente des

vagues, nous mettons à la traîne

tous les bouts inutilisés. Al'ec à Pprès 150 mètres de cordage à l'ea

et trois ris dans la gand-voile sa

trinquette, le bateau se comPon.bien, mais chaque grosse vazu.nous donne des sueurs lroii.'.Le lendemain à l'aube noL' '

en r'ue de l'archipel des Car--- .:A dlr heures, nous renuoils -r :

ro[-ES-

Page 5: 4q*'.s1.e-monsite.com/2009/08/11/55563838bbb-le-pacific-en-cata-de...surf à plus de i5 næuds: belle ... ..tur. Leurcher. ... devient tout d'un coup très calme. Plus de houle, plus

Déoantàr'irioe

le port de Rikitea, accompagnés par

le bateau de la mairie venu noLls

guider dans la passe de l-atoll.De grosses réparations nousattendent avant de pouvoir repartirvers l'Australie.

Les premières vingt-quatre heures

ont été bien agitées. Pas mal de

vent (15 à 20 nceuds de Sud-Sud-

Est) avec une houle de Sud. C'est

désagréable, mais on avance bien.Nous apercevons Raiatea et Bora

Bora, que nous laissons filer surtribord. En fin de matinée, la merdevient tout d'un coup très calme.

Plus de houle, plus de clapot, r'ien:

comme si nous étions à I'abrid'une barrière de corail... Quelquesminutes plus tard, l'eau prend uneteinte foncée. Peu après, elle se metà bouillir, tout autour du bateau.

Ce sont des thons par milliers, quichassent dans des bancs de sardines !

Il y a tellen'rent de poissons quenous avons l'impression de naviguerdans un iaotzzi géant. fe n'avaisjamais r'r.r autant de poissons d'uncoup. Mais je n'ai pas osé mettrela ligne car les thons avaient l'airvraiment gros. Plus tard dansl'après-midi, nous pêchons unepetite dorade coryphène d'environquatre kilos. Nous softons tout de

suite citrons, sauce soia et wasabipour un pique-nique de poissoncru. Ça change du lyophilisé !

SansI'

caDtneDehors, c'est l'enfer, ça mouilleet, comme on n'a pas de cabine,ndehorso c'est partout, donc noussommes trempés tout le temps !

Heureusement, nous pouvonsqr-rand même nous mettre à l'abrides embruns. J'arrive à me faufilerjusqu'à la taille sous notre tenteet ainsi à être à couvert pour tout[aile : cuisirre, lecture, ordinateur(étanche l), photo et dodo. Aucours de la travelsée, nous avons.connu des conditions très variées.

En panant, nous savions queles premiers jours seraient les plusdifficiles, le temps de prendre nosmarques, de nous habituer à être

au large sur un bateau sans cabine,sans parler du froid. Au départ,la température de l'eau dépassaità peine les 10'C, ce qui rendait les

104-t{fiÉ

Pu,rtoige. Escole à .Ë : t : -i, â*:''iti)

où des élèves :'- iMz'ttEs rendentvislie :*: - " :écouvrires entrailles de tsi1

Seize mètres corrés. BBB a été notre <maisont pendant

ces quatorze mois d'expéditÎon. lci, en escale auxîIes Cook.

nuits fiaîches, surtout à la belle étoiie,

quand on reste en permanencevêtu d'une combinaison sèche

dégoulinante d'eau. Au passage dutropique du Capricome, j'ai pensé:

fini froid et mauvais temps. Enfin,nous ne dormirons plus mouillés !

'ferminé, les quafts à faire des

pompes pour se maintenir au

chaud... Eh bien, pas du tout! Il a

fait encore froid, dès que le soleilétait couché. En guise de cadeau de

bienvenue sous les tropiques, nousavons même eu droit à un coupde vent nous obiigeant à rester à

sec de toile toute une nuit. Le venta peut-être dépassé les 30 næuds,ce qui fait pas mal sur un bateauar-rssi petit que le nôtre I L'épreuven'a pas dure longtemps, mais iesuis sûr que, dans nos combinaisonsmouillées, nous nous sommesdemandés pourquoi on était là,

sur un catamaran de sport, à plusde 1500 milles de notre prochainedestination... Bref, passons !

A plusieurs reprises, de superbes

orages nous entourent. Alors que

nous sommes là, posés sans vent au

milieu de la mer, éclairs et tonnerrese mettent à faire la nouba. Nous

ne faisons pas les fiers: alec nolremàt en aluminium, seul pi,'rurla mer plate, nous pouvons ùue

transfomés en barbecue. Nous avons

aussi rencontré des calmes plas, si

plats que nous avions l'imPr.:rrorld'ètre sur une mer d'huile.L'horizon est partout visible. Pas

un nuage, pas un soufl'le de tent,rien ! Dans ces moments-ià, le plus

dur est de se protéger du solei1 qui,

à bord de BBB, est devenu notreprincipal ennemi. Parfois le caimevient avec la pluie. Ce matintoujours sous la pluie, nous a\-ons

remis en route. Neuf milles parcou-

rus pendant la nuiç génial I Il nousreste 1430 milles pour atteindre1e Sud de la Nouvelle-Calédonie.Pour rigoler', nous nous disontqu'elle n'a jamais été aussi proche !

EnnuiSouvent les gens me demandent:nTu ne t'embêtes pas en mer,

tu tTouves des choses à faire l, Sur le

coup, je réponds qtl'eoNon, Pas du

tout, il y a toulours des trucs à laire.>En lait, ce sont des tas de petites

Page 6: 4q*'.s1.e-monsite.com/2009/08/11/55563838bbb-le-pacific-en-cata-de...surf à plus de i5 næuds: belle ... ..tur. Leurcher. ... devient tout d'un coup très calme. Plus de houle, plus

Le Pacifique en cata de sport

choses, importantes ou pas, quiprennent du temps. Il 1 a rouioursdes trucs à réparer, à changer ou à

améliorer (chez nous, c'est surtoutà réparer !). Quand on ajoute à

ces tàches la lecture d'un bouquin,la cuisine et la contemplationde la mer, la journee passe vite...

Couode mbÀcCe jour-là, Piene Lasnier a annoncé25 à 35 næuds de vent pourplusieurs jours. fe pensais que ce

serait plutôt 25 que 35, eh biennon... Il y a bien eu 35 næudsde Sud-Est. Au bout de 36 heures,la mer commence a ètre vraimentgrosse, trop pour nous. Nousn'arrivons plus à tenir le capvoulu, au bon plein, ce qui nousoblige à mettre en fuite pour ne

pas embarquer trop de mer. Nousavons des creux de 6 à B mètres,ce qui pour BBB correspond à plusde la moitié de la hauteur de notremât... Autant dire qu'on s'est faitdes torticolis à force de regarderles vagues venir d'en haut I

La mer était vraiment belle. Onétait en contact direct avec elle,car par moments le trampolinede BBB disparaissait sous l'écumeblanche des déferlantes ! Nousavons passé deux nuits à sec

de toile, avec 50 mètres de bouta la traine pour ne pas trop panirau surf et garder le bateau bienorienté cul à la vague. Pendantderx nuits, je n'ai pas dormi plusde deur ou trois heures. Le restedu temps s'est passé à écouter lesdéferlantes qui atterrissaient juste

à côté de nous, et parfois surnous. Après trois jours et deuxnuits de spectacle permanent, BBBest encore en un seul morceau,miraculeusement. Mais comme la

prévision météo ne s'améliore pas,

nous décidons de nous abriterderrière une île de l'archipel desTonga se trouvant sur notre route.Nous passons trois jours à toutsécher. Nous avons même trouvéde l'eau dans les coques, sans

comprendre par où elle etaitrenuée. On ne se rend pas toujourscompte du réconfort que procureune bonne nuit de sommeil dansun lit sec: c'est dans des momentscomme ça qu'on y pense le plus !

DénoutesLe temps nous est favorable.

Et nous sommes à moins de300 milles pour arriver au Sudde la Nouvelle-Calédonie. A bord,toutes les discussions tournentautour ce que l'on fera une foisarrivés, et surtout de ce qu'on vamanger ! Mais, une mauvaisevague un peu plus haute et plus

tI

ry' , a t4*a

--sqLlt,*Ëi,.1*,;ec'

r:..:.ii-:,: n..1.':,t,,:

i"j

.1.:1'rlàrtl

Page 7: 4q*'.s1.e-monsite.com/2009/08/11/55563838bbb-le-pacific-en-cata-de...surf à plus de i5 næuds: belle ... ..tur. Leurcher. ... devient tout d'un coup très calme. Plus de houle, plus

/, "oM.'rro'f.re Ka bi ne>ser ,ie c^uchette,â'e EûrÉe-mongerÉr flÈne de table à cortes. ,':. :- :eiéphone ovecie-e Losnier pour: t,Msion météo:'-s -8 heures3 t?'tf.

!

F,rti,:..:';" )

Momentspaisibles, Le soir,quond Ia températuredevient ogréable,nous en profitonspour mon9eret nous occorderguelques momentsde détente.

'......a :, a: .. .r: ,., ;r,._.:._ rr ', I ..: .

4 mois d'expédition, au lieu

de I prévus.

., 4 avaries maieures,

. 7r jours de mer, exposés

aux intempéries.

Plus de 9 ooo miltes parcourus.

Beaucoup de sel et de soteit,

r/3 de tour du monde,

450 repas lyophitisés.

z4 tubes de crème sotaire.' 7r heures passées à pomperpour la fabrication de ['eau douce.

, Pas beaucoup d'heures

de sommei[,

8 escales (île de Pâques,

Gambier, Fakarava, Tahiti,

Cook, Tonga, Vanuatu,

Nouvette-Catédonie).

-- irô.iûl

''i

I ' Amériouedu sùd

Bu*d!ah*rg "Austràli,i s'

a,t '

-fr4toirt- liît\-

:31lÛ' lrorF-lÈrlziuliai

Il

tlI

l

Bye Rye Bruzil,un *ÎIit gùtnEosyLonguar:1$ r- Lægrrr:6*0o n"

Iirant d'ear: o"E5-rJo nr M r:i; :Gnnd-roile: a9 m:. Foc r m ffFo< de hise: 4 mt. Sfl [Ëgrr: .u rr;hlatériau : polye#. (@nrYvan Gdboral &dd&ax:Yan Petegùec Loid*Éwe.siYwsailinpne.m

105 - tc)IIES

Calédonie

Page 8: 4q*'.s1.e-monsite.com/2009/08/11/55563838bbb-le-pacific-en-cata-de...surf à plus de i5 næuds: belle ... ..tur. Leurcher. ... devient tout d'un coup très calme. Plus de houle, plus

Le Pacifique en cata de

I ',i

";, \

.,t

i1

au vent arrière en espérant trouversur cette nouvelle route un endroitoùr faire escale. A 240 milles, se

trouve Efate, l'île capitaledes Vanuatu. oBetao, ça te ditde uisiter les Vanuatu?> <Ok, maisà condition qu'il y ait des steaks

frites !, Voilà comment, 4B heuresplus tard, nous arrivons à PortVila. Ces deux derniers iours ontété riches en émotions et pauwesen sommeil... Le gréement aperdu de la tension et se baladedans tous les sens, car les deuxcoques se sont rapprochées endétendant les étais. Pendant deuxnuits, nous avons dormi dans noscirés, gardant le canot de sauvetageà portée de main. Il est difficiled'erprimer ce qu'on peut ressentirdans un tel moment, mais jene le souhaite à personne. Nousn'avions pas peur pour nos vies

en étant quand même prêts aupire. C'est le meilleur moyen pourperdre quelques kilos rapidement !

AnnivéeIl nous reste 450 milles. Peu dechose quand on pense que nousen avons parcouru plus de 8 000pour arriver ici. Nous avonstellement envie d'atteindrel'Australie que l'attente est longue.Ie savoure les derniers momentspassés assis là, sur BBB, sous unparasol, au-dessus de la merbleue... et quel bleu I Je commenceà me demander si, finalement,je ne vais pas être triste d'arriver...Bye Bye Brazil a accosté à BundabergAustralie, le 21 novembre 2008,après avoir quitté Valparaiso, Chili,

'r4

;*?1*

i.'

rT,:1

- _aq

.t ,1"'

kia*næ@'n,carrée que les aLltres est venLleenrouler l'avant de notre coquebâbord. [In gros <CRRAAAC> nousdonne immédiatement des sueursfroides... Les boulons ! Encoreet touiours 1es boulons ! Les deuxd'un seul coup cette fois-ci !

le m'erplique. Chaque liaison entrepoutres transversales et coques estassurée par derx boulons. S'ilscassent tous les deux, le bateauperd sa rigidité et peLlt se

démonter en un clin d'æil, lesdeux coques prenant chacune leurindépendance... Dans notre cas,

ça ne s'est pas passé comme ça:j'avais laissé le bout en Spectlarerr lorçant la dernière reparation.Quelle chance ! En quelquessecondes, et sans même nous parler,nous avons compris qr-re c'étaitfini pour la Nour,elle-Calédonie.ll faut se mettre immédiatement

.ff

I.B.

rcfæs- r oz

14 mois plus tôt.