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    Socit Marocaine de Microbiologie Mdicale

    Bureau de la SMAMM

    Prsidente Amina BenaoudaVis Prsident Mimoun Zouhdi

    Secrtaire gnral Mostafa ElouennassSecrtaire gnral Adjoint Sakina ElhamzaouiTrsorier Tahar BajjouTrsorier Adjoint Mustapha MahmoudMembres Assesseurs Abdellatif El Adnaoui, Abderahim Azzouzi,

    Abderrahmane Latrache

    Comit dorganisation

    Amina Benaouda

    Mustapha MahmoudMostafa ElouennassTahar Bajjou

    Hanouf DehamGhita Yahyaoui

    Imane El HassaniAziz Touaoussa

    Yassine Ben LahlouSalima RazzoukMohamed Sbaai

    Comit scientifique

    Amina BenaoudaMostafa Elouennass

    Tahar BajjouMustapha Mahmoud

    Tarik SqalliMustapha Hida

    Samir SiahIdriss Lahlou Amine

    Houcine Louzi

    MJ El FassiContacts :

    Tel : 06.74.03.39.50

    Courriel : [email protected]

    Sponsors

    Megaflex

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    Informations gnrales

    SMAMMSocit Marocaine de Microbiologie MdicaleAdresse : Facult de Mdecine et de Pharmacie de Rabat, Dpartement de Microbiologie, HayRiad - Souissi, Rabat, MarocTlphone : 06.72.74.08.83Courriel : [email protected]

    Lieu de la manifestation

    Palais Mdina & Spa FsAvenue Allal El Fassi. 30000

    Tlphone : +212 5 38 90 09 00. Fax : +212 5 35 62 02 21

    Date de la manifestation

    Vendredi 16 dcembre 2011, partir de 08h30

    Thme de la manifestation

    Programme scientifique

    8 confrences,

    12 communications orales

    51 communications affiches

    Frais dinscription

    Pour les membres adhrents de la SMAMM : 350 Dh

    Pour les non adhrents : 500 Dh

    Djeuner

    Le ticket de djeuner est remis aux participants inscrits en mme temps que le porte document

    Badge

    Le port du badge nominatif est obligatoire pour accder la salle de confrence

    Certificat de participation

    Les attestations de participation, de contribution ou dorganisation sont dlivres au secrtariat

    Assemble gnrale

    Lassemble est tenue lissu de la manifestation scientifique dans la salle de confrence

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    Programme scientifique

    8h30-9h00: Accueil des participants et inscription

    Mot de bienvenue : A. Benouda (Prsidente de la SMAMM)

    Matine:Infection urinaire nosocomiale

    Premire sance - Modrateurs : T. Sqalli, M. Hida,

    9h00-9h20 : Diagnostic et actualits thrapeutiques de linfection urinaire MJ. EL Fassi -

    Service durologie, CHU Hassan II, Fs

    9h20 - 9h40 : Diagnostic biologique et situation pidmiologique de linfection urinaire

    nosocomiale au CHU Hassan II de Fs M. Mahmoud- Service de microbiologie, CHU Hassan

    II, Fs

    9h40-9h50 : Situation de linfection urinaire nosocomiale lhpital Sheikh zayd A. Benouda-

    Laboratoire de microbiologie, Hpital Sheikh Zaied, Rabat

    9h50-10h10 : Analyse de la prescription des antibiotiques pour lInfection urinaire en urologie

    S. Siah- Service de ranimation et anesthsie, Hpital Militaire dInstruction Mohammed V, Rabat

    10h10-10h30 : Infection urinaire et sepsis N.Kanjaa- Chef de service de la ranimation, CHU

    Hassan II, Fs

    10h30-10h45:Discussion

    10h45-11h15 : ..Pause caf..Deuxime sance - Modrateurs : N. Kanjaa, I. Lahlou Amine

    11h15-12h30:Communications libres (10 mn chacune)

    1 - Infections nosocomiales dans un service de ranimation polyvalente I. Bahra - Service de

    ranimation polyvalente A4, CHU Hassan II, Fs

    2 - Profil bactriologique des infections urinaires nosocomiales en ranimation du CHU hassan

    II de fs Deham Hanouf- Laboratoire de microbiologie, CHU Hassan II, Fs

    3 - Epidmiologie des entrobactries productrices de carbapenemases au CHU Ibn Rochd deCasablanca Z Laalej- Laboratoire de Microbiologie, CHU Ibn Rochd, Casablanca

    4 - Profil pidmiologique des entrobactries productrices des betalactamases spectre largie

    (BLSE) diagnostiques au laboratoire de bactriologie de lhpital ibn sina de Rabat Y. Dwassy

    - Service de Microbiologie, Hpital Ibn Sina, Rabat

    5 - Etude bactriologique et phnotypes de rsistance des germes responsables d'infections

    urinaires l'HMIMV : propos de 648 cas I. El Yaagoubi - Laboratoire de bactriologie,

    Hpital Militaire dInstruction Mohammed V, Rabat

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    6 - Infection urinaires nosocomiales : Etude prospective clinique et microbiologique lhpital

    des spcialits de Rabat M. Mernissi - Laboratoire de microbiologie, Hpital des spcialits,

    Centre hospitalier Ibn Sina, Rabat

    12h30-13h00 :Discussion13h00-14h30 : .................................................Djeuner......................................................................

    Aprs-midi :Infection urinaire communautaire

    Premire sance - Modrateurs : A. Benaouda, MJ. El Fassi, H. Louzi

    14h30-14h50 : Infection urinaire communautaire chez la femme : Diagnostic et Actualits

    thrapeutiques T. Sqalli- Chef de service de nphrologie, CHU Hassan II, Fs

    14h50-15h20 : Deuxime sance de communications libres (10 mn chacune)

    1 - Les infections urinaires communautaires chez la femme : pidmiologie et sensibilit auxantibiotiques M. Lahlou, Laboratoire de microbiologie, Hpital Cheikh Zad, Rabat

    2 - Epidmiologie et rsistance aux antibiotiques des bactries isoles dinfection urinaire chez

    lhomme adulte I. Chakri Laboratoire de microbiologie - virologie, Hpital Cheikh Zeid, Rabat

    3 - Linfection urinaire chez le nouveau-n J. Lahrach, Service de Nonatologie et de

    Ranimation Nonatale, CHU Hassan II, Fs.

    15h 20-15h40 : Confrence : Infections urinaire communautaire chez lenfant : diagnostic et

    Actualits thrapeutiques M. Hida- Service de pdiatrie, CHU Hassan II, Fs

    15h40-16h10 : Troisime sance de communications libres (10 mn chacune)

    1 - Dtection de la formation de biofilm chez les bactries Gram ngatif isoles partir de

    sondes urinaires CHU Tlemcen (Algrie) I. Mhamedi - Laboratoire microbiologie applique

    lagroalimentaire au biomdical et lenvironnement, Tlemcen, Algrie

    2 - Ecologie des candiduries au CHU Ibn Rochd I. Halim, Laboratoire de Parasitologie-

    Mycologie - CHU Ibn Roch, Casablanca

    3 - Epidmiologie de linfection staphylocoque Meti-R (SARM) au CHU Hassan II de Fes A.

    Derkaoui -Service de ranimation polyvalente A4, CHU Hassan II, Fs

    16h10-16h30 :Discussion

    16h30-17h00 : Pause caf.

    Deuxime sceance - Modrateurs : S. Siah, M. Elouennass

    17h00-17h30 : Confrence : Rsistance bactrienne : actualits diagnostiques et

    thrapeutiques H. Dugeon

    17h30-17h45 :Discussion

    17h45-19h00 :Assemble Gnrale annuelle de la SMAMM

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    Rsums des confrences(Ordre alphabtique des noms des confrenciers)

    ANALYSE DE LA PRESCRIPTION DES ANTIBIOTIQUES POUR LINFECTIONURINAIRE EN UROLOGIES. Siah1, E.M. Hatimi1, M. Elouennass2, N. Drissi Kamili1

    1Ple dAnesthsie Ranimation, Hpital Militaire dInstruction Med V, Rabat2Service de Bactriologie, Hpital Militaire dInstruction Med V, Rabat

    Linfection urinaire est frquente en urologie. En propratoire la consultation pr- anesthsique

    (CPA), la strilisation des urines est obligatoire avant toute chirurgie urologique. Le choix des

    antibiotiques (ATB) est fonction des donnes microbiologiques.

    Cest une tude rtrospective observationnelle , stalant sur une priode de 3 mois (du 1 erAot au

    30 Octobre 2011), qui a inclu 32 patients ayant bnfici dune consultation pr-anesthsique

    (CPA) pour un geste chirurgical et hospitaliss pendant plus de 48H dans le service durologie delHMIMV de Rabat. Notre objectif principal tait danalyser la prescription des ATB ainsi que leur

    dure en thrapie et en prophylaxie dans les infections urinaires (IU) du service durologie de

    lHMIMV de Rabat.

    Dans notre srie, lge moyen tait de 59,7 ans avec une prdominance masculine de 75%. Le

    diabte est retrouv dans 12,5% des cas et un cas tait porteur dune hpatite virale C. 43,7% des

    patients ont prsent une fivre ; le taux de leucocyturie tait de 43,7% avec une bactriurie

    prsente dans seulement 21,8% des cas. En propratoire, E.coli tait le germe le plus frquent

    (40%) et klebsiella Pneumoniae (30%). E. coli avait un taux de sensibilit de 99% pour

    fosfomycine, colistine, amikacine, cfoxitine et imipnme. Pour Klebsiella P, son taux de

    sensibilit pour les C3G et aminosides tait trs lev (99%) et pour pipracilline et

    amoxicilline+A.clavulanique (50%). Les entrocoques BLSE avaient un profil de multirsistants etntaient sensibles que pour imipnme, colistine et fosfomycine. En postopratoire, les gestes

    endoscopiques reprsentent 57,1% des tiologies. E.coli tait en 1re position, avec un cas de

    tuberculose urinaire. Pour les infections documentes, les ATB taient base de FQ ou C2G

    (cfazoline). Lantibioprophylaxie tait base de cfazoline 3g/j pdt 48h dans la plupart des cas.

    32% des patients nont pas reu dantibioprophylaxie. Son taux de conformit tait de 19%. Sa

    dure tait plus longue pour 34% des cas. 12,5% des patients ont reu une antibiopriphylaxie alors

    quils nen avaient pas besoin.

    Pour les infections urinaires propratoire: dans plus de 80 % des cas, elles sont asymptomatiques.

    Elles reprsentent le principal rservoir hospitalier de germes multirsistants. Les germes les plus

    frquemment rencontrs sont les entrobactries (dans plus de 80% des cas) avec en tte de liste E.

    coli. En propratoire, l'existence d'une infection urinaire avec signes cliniques ncessite untraitement antibiotique adapt et un report de l'intervention. Le choix de lATB doit se porter sur

    une molcule qui diffuse dans le parenchyme rnal et qui slimine par voie urinaire et doit tre

    adapt lantibiogramme. Les FQ, les C3G, les aminosides et la fosfomycine conservent une

    excellente activit sur les E. coli isols d'infections urinaires propratoires. La lvofloxacine,

    l'ofloxacine, la norfloxacine, et cfixime ont une trs bonne activit (in vitro) vis--vis des souches

    responsables d'infections urinaires propratoires, en particulier de celles dE. coli.

    Pour les infections urinaires postopratoires ,la source majeure des germes pendant la RTUP parexemple est la prostate elle-mme. Les bactries les plus souvent impliques sont par ordre

    dcroissant : E.coli, Entrocoques, autres entrobactries, Pseudomonas aeruginosa et les

    Staphylocoques. Leur origine est principalement endogne. La rsistance intrinsque de ces

    bactries ncessite souvent en 1re intention ladministration dATB large spectre.

    En urologie, lantibioprophylaxie est rserve certaines interventions. Les ATB les plus utiliss

    actuellement sont les cphalosporines de 2meet 3megnration et les fluoro-quinolones. Elles sont

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    utilises en dose unique. Le dlai dadministration se situe entre 1 2 heures avant le geste ou en

    priopratoire immdiat.

    Notre tude contribue en la prise de conscience sur les risques dIU surtout nosocomiale ainsi

    quau lancement dune dmarche de qualit de soins afin de rduire les taux dIU. Cette volont

    commune pour une meilleure prvention des IU implique la mise en route dun programme durable

    de surveillance et la motivation de tous les acteurs de sant.

    Mots cls : infection urinaire ; chirurgie urologique ; antibiotiques ; antibioprophylaxie.

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    Rsums des communications orales(Ordre alphabtique des premiers auteurs)

    INFECTIONS NOSOCOMIALES DANS UN SERVICE DE REANIMATIONPOLYVALENTE

    I. Bahra, A. El bouazzaoui, B. Boukatta, H. Sbai, N. KanjaaService de ranimation polyvalente A4 du CHU Hassan II de Fs

    Les infections nosocomiales sont des infections contractes dans un tablissement de sant.

    Lobjectif de notre travail est de dterminer la frquence de ces infections dans un service de

    ranimation polyvalente, les germes incrimins et leurs sensibilits aux antibiotiques.

    Cest une tude rtrospective portant sur les patients hospitaliss au service de Ranimationpolyvalente durant une priode de 12 mois stendant du 20 janvier 2009 au 20 janvier 2010.

    L'analyse statistique des donnes a t ralise avec le logiciel EPI INFO. Ils ont t inclus tousles malades hospitaliss pendant plus de 48 heures. Les paramtres tudis taient :pidmiologiques , cologie bactrienne, traitement antibiotique, volution, dure des dispositifs

    invasifs, le dlai dacquisition de linfection et son incidence en fonction du site. Durant cette

    priode, 557 dossiers ont t analyss. 256 ont sjourns pendant plus de 48 heures. 25 ,7%

    patients ont contract une infection nosocomiale. Lge moyen tait de 40 ans. 60% de nos patients

    taient de sexe masculin. La dure de sjour moyenne tait de 9 jours. Le dlai moyen

    dapparition de linfection nosocomiale tait de 6,36 jours. La pneumopathie nosocomialereprsente 49%, suivie par linfection urinaire nosocomiale : 27% puis linfection sur cathter

    veineux central : 19% et linfection paritale : 5%. Les BGN sont les germes les plus incrimins

    (79%) : Escherichia coli (21%), Acinetobacter baumannii (11%), Pseudomonas aeruginosa

    (10%), et des autres Entrobactries. Les CG+ (16%) sont reprsentes essentiellement par le

    staphylocoque aureus. La rsistance du Pseudomonas aeruginosa la cftazidime tait 5,3% ;

    celle staphylocoque la mticilline 2,56%. La mortalit tait de 66,66% dans le groupe infection

    contre 27,36% dans le groupe infect.Les infections nosocomiales constituent un problme de sant publique, car sont responsables

    dune morbi-mortalit importante avec un surcot considrable dolintrt de la prvention pour

    rduire cette incidence.

    EPIDEMIOLOGIE ET RESISTANCE AUX ANTIBIOTIQUES DES BACTERIESISOLEES DINFECTION URINAIRE CHEZ LHOMME ADULTE

    I. Chakri A. Srifi F. Oust M. Messaoudi A. BenoudaLaboratoire de microbiologie-virologie, hpital universitaire cheikh-Zeid, Rabat, Maroc

    Nous apportons lpidmiologie bactrienne de et le profil de rsistance aux antibiotiques de 50

    souches bactriennes non rptitives isoles dinfections urinaires chez des patients de sexe

    masculin hospitaliss et consultants externes.il sagit dune tude prospective effectue au laboratoire de Microbiologie de lhpital

    universitaire Cheick Zaid de Rabat, portant sur 50 souches bactriennes non rptitives isoles

    dinfections urinaire chez de patients de sexe masculin dont lge suprieure 17 ans, du 1er

    Avril au 30 Septembre 2010.

    Sur 500 chantillons urinaires, 50 rpondaient aux critres dinfection urinaire (10 %). Parmi les

    infections, 30 % provenaient de patients hospitaliss et 70 % de patients consultant en ambulatoire.Lespce Escherichia colidomine le profil pidmiologique avec 48 % des isolats. La frquence

    de la rsistance globale des souches bactriennes hospitalires et communautaires lamoxicilline,

    amoxicilline associe aux inhibiteurs de btalactamases, fluoroquinolones, sulfamthoxazole +

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    trimethoprime est leve. La prvalence globale de la production de btalactamase spectre tendu

    (BLSE) est observe chez 14% des entrobactries (Fig).

    PROFIL EPIDEMIOLOGIQUE DES ENTEROBACTERIES PRODUCTRICES DESBETALACTAMASES A SPECTRE ELARGIE (BLSE) DIAGNOSTIQUEES AU

    LABORATOIRE DE BACTERIOLOGIE DE LHOPITAL IBN SINA DE RABATY. Dwassy, A. Elmouali, L. Ajdae, R. Tangi, K. Souly, M. Zouhdi

    Service de Microbiologie, Hpital Ibn Sina, Rabat, Maroc.

    Auteur correspondant Y. DWASSY Adresse e-mail : [email protected]

    Les entrobactries productrices des btalactamases spectre largie (BLSE) constituent un

    problme majeur de sant public en raison de leur frquence disolement et leur gravit en termes

    de morbidit et de mortalit.

    Le But est dtudier lpidmiologie et le profil de rsistance aux antibiotiques de ces bactries

    productrices de BLSE.

    Il sagit dune tude prospective ralise au sein du laboratoire de Bactriologie de lHpital Ibn

    Sina de Rabat, et portant sur 215 souches dentrobactries scrtrices de BLSE isoles de divers

    prlvements provenant des diffrents services. Ltude a t conduite du 1er Juillet 2011 au 26

    Novembre 2011.

    La prvalence globale des BLSE au sein de lensemble des entrobactries isoles (1146 souches)

    est de 18,76%. La majorit provient des urines (48,83%), suivie par les prlvements respiratoires

    et le pus avec respectivement 12,09% et 11,62%. Les espces bactriennes les plus concernes par

    ce mcanisme de rsistance sont essentiellement Klebsiella pneumoneae ( 57,40%) suivi par

    Escherichia coli (26,04%) et Enterobacter cloacae (9,30%). Les aminoglycosides gardent une

    bonne activit avec une supriorit pour lamikacine (82,72 %). Pour les fluoroquinolones, lasensibilit est proche de 24,88 %.

    Lmergence des BLSE dans notre structure hospitalire constitue un rel problme. Les mesures

    de prvention et de surveillance de la diffusion de ces bactries multi-rsistantes doivent tre prises

    au srieux par les quipes soignantes en collaboration avec le laboratoire de bactriologie.

    Mots cls :Entrobactries, Antibiotiques, rsistance, BLSE.

    PROFIL BACTERIOLOGIQUE DES INFECTIONS URINAIRES NOSOCOMIALES ENRANIMATION DU CHU HASSAN II DE FS

    Deham Hanouf, El hassani imane, Touaoussa Aziz, Mahmoud moustapha

    Laboratoire de microbiologie, CHU Hassan II Fs

    Les infections urinaires nosocomiales sont particulirement frquentes chez les patients

    hospitaliss en ranimation, elles reprsentent la deuxime cause dinfections nosocomiales

    acquises en ranimation aprs les infections respiratoires.

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    Lobjectif de ce travail est dtudier lcologie bactrienne et la sensibilit aux antibiotiques des

    infections urinaires nosocomiales en ranimation.

    Cest une tude rtrospective descriptive sur une priode de 3 ans et 10 mois, allant de Janvier

    2008 octobre 2011.

    Nous avons recueilli lensemble des examens cytobactriologiques effectus, au cours de cette

    priode, au sein des services de ranimation pour adultes. La cytologie a t effectue sur

    Lautomate Sysmex UF1000. Les cultures ont t effectues sur glose CLED. Lidentification a

    t faite sur galeries API Biomerieux. Lantibiogramme a t ralis sur glose de Muller Hinton

    selon les recommandations du CA-SFM

    Parmi les 1695 examens cytobactriologiques raliss, 484 taient positives (28.5%). Le germe le

    plus frquemment rencontr a t Escherichia coli 42 % (204cas), suivi de Klebsiella

    pneumoniae 20% (101cas). Acinetobacter baumanii reprsentait 10% des isolats (49cas) et

    Pseudomonas aeruginosa 5,8% (28cas). Staphylococcus aureus a t retrouv dans 4,5% des

    isolats etEnterococcus sppdans 3,3%. Seule deux souches de Staphylocoques aureusrsistants

    la Mticilline ont t isolats. La prsence de candidadans les urines a t rencontre dans 10% des

    cas (48 isolats). Environ 31% des entrobactries isoles ont t rsistantes aux cphalosporines de3megnration, 42% des souches dAcinetobacterisoles ont t rsistants l'Imipnme et 10 %

    des souches de Pseudomonastaient rsistantes la Ceftazidime.

    La connaissance de lcologie bactrienne en milieu de ranimation est un outil indispensable pour

    une meilleure prise en charge des patients en termes dantibiothrapie de premire intention.

    EPIDEMIOLOGIE DE LINFECTION A STAPHYLOCOQUE METI-R (SARM)AU CHU HASSAN II DE FES

    Ali derkaoui, A El Bouazzaoui, B Boukatta, H Sbai, N KanjaaService de ranimation polyvalente A4, CHU Hassan II, Fs

    Le contrle de linfection staphylocoque mti-R reprsente un vritable dfit en sant publiquedans de nombreux pays. Le but de notre tude est de dterminer le taux dinfection SARM au

    CHU Hassan II de Fs et dvaluer lactivit in vitro des diffrents antibiotique contre cette souche.

    Cest une tude rtrospective tale sur deux ans du 01/10/2008 au 31/10/2010, effectu au sein du

    laboratoire de bactriologie du CHU de Fs, portant sur toutes les souches de SARM. Les donnes

    ont t traites par le logiciel epi-infoTM.

    Durant la priode de ltude,581 souches de Staphylocoque aureus ( SA ) ont t isoles partirde diffrents prlvement. Lincidence du SARM a t de 7,1 % (n=41). 320 SA ont t isols

    partir de pus, 106 partir dhmoculture et 90 partir du prlvement pulmonaire distale protg

    (PDP). 34% des souches isoles de SARM a t rsistantes aux quinolones et 5 % la

    gentamycine, alors que tous les SARM taient sensible aux glycopptides. Le SARM tait isol

    essentiellement au niveau des services de mdecine (dermatologie, mdecine interne) dans 51%des cas, suivie des services de chirurgie dans 34% des cas, et dans 4% des cas en ranimation.

    Dans notre tude le taux de SARM est relativement bas, Les glycopeptides sont des antibiotiques

    toujours actifs sur cette souche. Lapparition de souches rsistantes ces molcules dans le monde

    reprsente de plus en plus une menace certaine, do lintrt dune matrise des prescriptions

    dantibiotiques.

    ECOLOGIE DES CANDIDURIES AU CHU IBN ROCHD.Halim I, Fahim K, Kaddioui F, Soussi M

    Laboratoire de Parasitologie- Mycologie, CHU Ibn Roch, Casablanca.

    Lincidence des candiduries a considrablement augment ces dernires annes en milieuhospitalier en raison de nombreux facteurs incluant les cathtrismes vsicaux prolongs, les

    antibiothrapies large spectre et les traitements immunodpresseurs.

    Lobjectif de ce travail est de dcrire les espces responsables de candiduries et de suivre

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    lvolution de leur pidmiologie au CHU Ibn Rochd entre 2007 et 2011.

    Il sagit dune tude rtrospective avec une exploitation de la base des donnes informatise du

    Laboratoire de Mycologie- Parasitologie du CHU Ibn Rochd incluant tous les prlvements

    urinaires reus au laboratoire ainsi que les souches reues du Laboratoire de Microbiologie pour

    identification despce , entre Janvier 2007 et Novembre 2011. Le diagnostic mycologique tait

    ralis par un examen direct et une culture semi-quantitative sur milieu de Sabouraud

    Chloramphnicol.

    Durant cette priode, nous avons reu 977 prlvements urinaires, 809 taient positifs en levures

    dont 792 Candida. Les trois espces les plus isoles des prlvements urinaires sont par ordre de

    frquence dcroissant : Candida albicans/dubliniensis44.4% Candida tropicalis26% et Candida

    glabrata9%. Ces candiduries taient le plus souvent isoles au niveau des services de mdecine

    dans 42.5% des cas suivies par les ranimations 35.5% et les services de chirurgie 22%.

    Les candiduries sont frquentes, ralisant une diversit des aspects cliniques, de la colonisation au

    sepsis svre de limmunodprim. Les difficults dans la prise en charge de ces affection se

    situent plusieurs niveaux : distinguer les infections des colonisations, valuer la susceptibilit de

    lhte, dterminer le site de linfection (vessie, rein, infection dissmine), obtenir lradication dumicro-organisme lorsquun traitement est dcid.

    EPIDEMIOLOGIE DES ENTEROBACTERIES PRODUCTRICES DECARBAPENEMASES AU CHU IBNROCHD - CASABLANCAZ Laalej, SB Zriouil, I Smyej, H Belabbes, K Zerouali, N Elmdaghri

    Laboratoire de Microbiologie, CHU Ibn Rochd, Casablanca

    Les bta-lactamases ayant une activit de carbapnmase sont les plus puissants mcanismes de

    rsistance aux carbapnmes. Ces carbapnmases sont prsentes de faon croissante chez les

    entrobactries dans le monde entier. La carbapnmase OXA-48 est lune des plus dcrites,

    essentiellement dans des pays mditerranensLobjectif de notre tude est double : 1- Rapporter lpidmiologie des Entrobactries

    productrices de carbapnmases (EPC) dans le CHU de Casablanca, 2- Dcrire le type de ces EPC.

    Cest une tude prospective tale sur trois mois au CHU IbnRochd du 1erjuin 2011 au 30 Aout

    2011. Le dpistage des EPC est ralis sur les disolats cliniques et ceux du portage rectal par un

    disque dErtapnme au niveau de lAntibiogramme. Une suspicion dEPC est faite devant une

    rsistance ou une sensibilit diminue lertapnme. Un test de Hodge modifi est ralis pour

    toutes les souches suspectes ainsi que des tests phnotypiques de synergie et une recherche de

    BLSE.

    Durant cette priode, 73 souches dEPC ont t isoles, 58% des souches au niveau du portage

    rectal et 42% sur prlvements cliniques, 82% des souches porteuses de BLSE. Les principales

    espces bactriennes taient : Klebsiella pneumoniae 68% suivies des Entrobacter 23%. Lephnotype des EPC isoles se prsente comme suit : 83% de types oxacillinases, 14% de types

    MBL et 3% de types KPC.

    Lmergence des EPC reprsente un vritable risque de sant publique. Ces bactries prsentent de

    multiples mcanismes de rsistances en particulier pour les B-lactamines, conduisant une

    impasse thrapeutique. La mise au point de tests molculaires de diagnostic rapide est ncessaire

    pour typer ces diffrentes enzymes et surtout limiter leur diffusion en milieu hospitalier

    LES INFECTIONS URINAIRES COMMUNAUTAIRES CHEZ LA FEMME:EPIDEMIOLOGIE ET SENSIBILITE AUX ANTIBIOTIQUES

    M. Lahlou, G. Bellahcen, A. BenaoudaLaboratoire de Microbiologie, Hpital Cheikh Zad, Rabat

    Lobjectifde notre travail est de dterminer lpidmiologie bactrienne des infections urinaireschez la femme et le profil de sensibilit aux antibiotiques afin dorienter le traitement de premire

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    intention.

    Cette tude prospective est ralise au laboratoire de microbiologie de lHpital Cheikh ZadRabat, sur une priode de 12 mois, allant de Mars 2010 Avril 2011.

    Cette tude a port sur 65 femmes ges de plus de 16 ans, sans notion dhospitalisation durant les

    six mois prcdant la survenue de linfection urinaire, et ayant une infection urinaire confirme

    biologiquement avec une cytologie>104/mm3et une bactriurie>105UFC.

    Nous avons relev les donnes cliniques et pidmiologiques (ge, grossesse, fivre, diabte,

    nphropathie, symptomatologie, pathologie associe) et les signes biologiques (cytologie et

    bactriurie).

    Les mthodes densemencement, didentification des germes et la ralisation de lantibiogramme

    ont t faites selon les recommandations du CA-SFM.

    Notre tude rvle une mdiane dge 40ans, 20% des femmes enceintes, 34% fbriles la

    consultation, 17% diabtiques, 18% avec nphropathie et 32% avec brlure mictionnelle.

    Nous avons isol plusieurs germes des frquences variables. E. colioccupe la premire place

    58,5% (avec 4,5% dE. coli BLSE), suivi par Staphylococcus saprophyticus 15%, ensuite K.

    pneumoniae 14%. Les diffrentes souches dE. colitaient sensibles : lampicilline dans 21%des cas, Amoxicilline + ac clavulanique 50%, Ceftriaxone 92%, Ceftazidine 92%, Gentamycine

    87%, ac nalidixique 70%, Ciprofloxacine 71% et Sulfamthoxasol-trimtoprime 45%.

    Nous avons not galement un changement dans le profil bactrien et la rsistance qui devient

    variable dune rgion lautre et en fonction du temps, do la ncessit de faire des tudes

    priodiques qui serviront comme guide au traitement probabiliste.

    LINFECTION URINAIRE CHEZ LE NOUVEAU-NEJ. Lahrach, S. Abourazzak, A. Oulmaati, M. Hida, A. Bouharrou

    Service de Nonatologie et de Ranimation Nonatale, CHU Hassan II, Fes.

    Par son incidence, son polymorphisme clinique, la difficult de ralisation de lexamencytobactriologique des urines chez le nouveau-n, sa gravit potentielle, la frquence des

    anomalies urologiques sous-jacente, linfection urinaire est un problme important en

    nonatologie.

    Estimer la place de linfection urinaire dans la pathologie infectieuse du nouveau-n et tablir une

    meilleure politique de prise en charge.

    Ce travail concerne une tude rtrospective portant sur 45 nouveau-ns, atteints dinfection

    urinaire, colligs dans le service de nonatologie au CHU de Fs durant la priode allant de janvier

    2006 Dcembre 2008.

    Lge de nos patients varie entre un et 28 jours avec une moyenne de 12 jours avec une

    prdominance masculine (sex ratio de 2,21). Dans 62% des cas, il existe un facteur de risque

    infectieux antnatal : rupture prmature ou prolonge des membranes (31%), liquide amniotiqueteint (27%), hyperthermie maternelle (4%) au cours de laccouchement.

    Le principal motif dhospitalisation est lictre. La symptomatologie clinique est domine outre

    lictre (51%) par la fivre (31%), des signes digestifs (15%), un refus de tter (15%) des signes

    neurologiques (15%) et des signes respiratoires (11%). Les signes urinaires ne sexpriment que

    dans 6 cas. En revanche, seuls trois malades (6,6 %) ont t admis dans un tableau de choc

    septique.

    LE. Coli est le germe prdominant (74 %), une antibiothrapie a t instaure base de

    C3G+aminosides dans tous les cas reconduite par les donnes de lantibiogramme. Lchographie

    a permis de mettre en vidence des anomalies de lappareil urinaire dans 11,43% des cas.

    Une antibioprophylaxie est justifie lorsquil existe une uropathie ou dans lattente du bilan

    urologique. Lvolution de lpisode infectieux a t favorable chez la majorit des patients. Lesuivi des patients consistait les convoquer de faon rgulire pour valuation clinique,

    apprciation de l'observance du traitement prophylactique, son rajustement en fonction du poids,

    voire son arrt.

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    Au terme de notre tude, seule une prise en charge prcoce et correcte des nouveau-ns atteints

    dinfection urinaire, permettra de leur viter lvolution ultime vers les squelles parenchymateuses

    rnales, source de morbidit court terme et long terme.

    INFECTION URINAIRES NOSOCOMIALES : ETUDE PROSPECTIVE CLINIQUE ETMICROBIOLOGIQUE A LHOPITAL DES SPECIALITES DE RABAT

    M. Mernissi1, H. Kabbaj1, M. Seffar1M. Ammor2 W. Regragui3, R. Razine4, A. E. Alaoui1

    Universit Mohammed V Souissi, Rabat, Maroc. Facult de mdecine et de pharmacie de Rabat,

    centre hospitalier Ibn Sina, hpital des spcialits,1Laboratoire de microbiologie,

    2Service de

    ranimation, 3Service de neurologie, 4Dpartement de sant public, Laboratoire de biostatistique,

    de recherche clinique et dpidmiologie

    Lobjectif de cette tude est dvaluer la frquence disolement et la sensibilit aux antibiotiques

    des bactries responsables dinfections urinaires chez des patients hospitaliss dans les diffrents

    services de lhpital des spcialits de Rabat.

    Cest une tude prospective descriptive ayant inclu tous les cas dinfections urinaires nosocomiales lhpital des spcialits de Rabat du 1er juillet 2009 au 31 Avril 2010.

    Sur 391 chantillons urinaires, 104 rpondaient aux critres dinfection urinaire nosocomiale

    (26,6%). Lge moyen des patients tait de 41 ans, avec un sexe ratio Homme/femme de 1,08 Plus

    de la moiti (55,7 %) des infections urinaires provenaient du service de neurologie, suivi par le

    service de ranimation (30,7 %) et taient associes dans 81,4% des cas des pathologies

    mdicales. Le facteur de risque majeur retrouv tait le sondage vsical (69/104). Le principal

    signe dappel tait la fivre, retrouve chez 65,8%. Les microorganismes taient surtout des

    entrobactries (60,6%, dont Escherichia coli 26%). Les Gram positifs (20,2%) taient domins

    par lentrocoque (14,4%). La distribution des germes tait diffrente selon le service considr.

    Parmi les entrobactries, 29% taient productrices dune -lactamase spectre tendu et taient

    rsistantes aux autres familles dantibiotiques avec une diffrence statistique significative encomparaison avec les autres phnotypes de rsistance aux -lactamines.

    Dans notre tablissement, les infections urinaires nosocomiales sont retrouves essentiellement

    chez les patients prsentant une pathologie neurologique. Le profil bactriologique reste domin

    par les entrobactries qui taient productrices dune -lactamase spectre tendu dans le tiers des

    cas.

    Mots cls : Antibiotiques ; Rsistance ; Infection urinaire nosocomiales.

    DETECTION DE LA FORMATION DE BIOFILM CHEZ LES BACTERIES A GRAMNEGATIF ISOLEES A PARTIR DE SONDES URINAIRES CHU TLEMCEN (ALGERIE)

    Mhamedi I., Hassaine H. , Bellifa S., Kara Terki I., Lachachi M.

    Laboratoire microbiologie applique lagroalimentaire au biomdical et a lenvironnement(LAMAABE), Tlemcen, Algrie ([email protected])

    Un biofilm est une communaut de micro-organismes (bactries et champignons) adhrant entre

    eux et fixs une surface. Les biofilms peuvent se former sur des implants mdicaux et tre

    lorigine dinfections nosocomiales.Ceci pose un vritable problme de sant publique pour les

    personnes ncessitant ces implants.

    Lobjectif de ltude est dvaluer la capacit de certaines bactries gram ngatif isoles partir de

    sondes urinaires (CHU de Tlemcen) former un biofilm par trois techniques diffrentes et

    dfinition de leur tat de rsistance vis--vis dune srie dantibiotiques.

    Pour la dtection de la formation de biofilm, 75 souches gram ngatif isoles partir de cathters

    veineux centraux et de sondes urinaires (CHU de Tlemcen) ont t testes par la mthode tube(TM), Mthode de Plaque de culture de tissus (TCP), la mthode du rouge cango (RCA).

    La dtermination de la sensibilit aux antibiotiques a t ralise selon la mthode de diffusion en

    milieu glos et linterprtation des rsultats a t effectue selon les recommandations du comit

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    dantibiogramme de la socit franaise de microbiologie.

    Sur les 75 souches testes, 14 souches sont de fortes productrices de biofilms, 8 souches sont des

    productrices modres, 33 souches sont de faibles productrices et 20 souches ne forment pas de

    biofilms. Les forts producteurs et les producteurs modrs du biofilm sont reprsents

    essentiellement par les souches Acinetobacter baumannii, Pseudomonas spp et Enterobacter

    cloacae. Les E. coli et les klebsiella pneumoniae sont classes dans la catgorie des faibles

    producteurs.

    Lantibiogramme a montr que les souches les plus rsistantes t celles qui donnent de bons

    rsultats pour la formation de biofilms.

    Les souches productrices de biofilms isoles durant notre tude font partie des germes qui

    reprsentent une cause importante dinfections nosocomiales svres. Afin de limiter la

    colonisation des sondes urinaires, des mesures de prvention doivent tre prises. Ces mesures

    comportent : lapplication stricte des rgles dasepsie, labstention de drainage et de cathtrisme

    inutile, le bon choix pour la nature du dispositif utilis et la bonne maintenance des dispositifs

    aprs implantation.

    Mots cls : biofilm, sonde urinaire, TM, TCP, RCA, infection nosocomiale

    ETUDE BACTERIOLOGIQUE ET PHENOTYPES DE RESISTANCE DES GERMESRESPONSABLES D'INFECTIONS URINAIRES A L'HOPITAL MILITAIRE

    D'INSTRUCTION MOHAMMED V : A PROPOS DE 648 CASI. El Yaagoubi, A. Chekbab, R. Tangi, M. Chadli

    Laboratoire de bactriologie, Hpital Militaire dInstruction Mohammed V, Rabat

    Nous prsentons une tude rtrospective effectue au laboratoire de bactriologie de l'Hpital

    Militaire d'Instruction Mohammed V et portant sur les bactries isoles partir de 648 ECBU

    positifs recenss rcemment entre Mai 2011 et Octobre 2011.

    Ces infections urinaires provenaient surtout de patients non hospitaliss (57,25%). Elles touchaientsurtout les femmes (sex-ratio F/H=1,82).

    L'tude bactriologique a montr que parmi les germes isols surtout 85,36% taient des

    entrobactries en particulier Escherichia coli (51,06%). Les bactries Gram positif (7,31%),

    domins par le Streptocoque B (3,24%). Les levures ont t isoles dans 2,59% des cas.

    L'tude de la sensibilit aux antibiotiques a montre cot des rsistances naturelles, une frquence

    leve des rsistances acquises chez les patients hospitaliss et les consultants, concernant surtout

    les betalactamines (58,5% des E.coli), les quinolones de 1re et 2me gnration (Respectivement

    31,07% et 24,46% des enterobacteries) ainsi que le sulfamthoxazole-trimethoprime (27,67% des

    enterobacteries). La Rsistance par production de BLSE, tait prsente chez un nombre non

    ngligeable d'enterobactries (9,5% desE.coli )

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    Rsums des communications affiches(Ordre alphabtique des premiers auteurs)

    P01INFECTION DU PIED DIABETIQUE : ASPECTS BACTERIOLOGIQUES A LHMIMV

    R. Abi, N.Alem, M. Ghazouani, M. Elouennass

    Service de Bactriologie, Hpital Militaire dInstruction Med V, Rabat

    Les infections du pied diabtique reprsentent un problme de sant publique au Maroc. Elles

    ncessitent une prise en charge multidisciplinaire. Pour une antibiothrapie adapte et pour toffer

    la base de donnes de lpidmiologie bactrienne de ces infections, les prlvements

    bactriologiques doivent tre systmatiques.

    Lobjectif de ce travail est de dcrire les aspects bactriologiques des infections du pied diabtique

    lHpital Militaire dInstruction Med V RabatIl sagit dune tude rtrospective du 1erNovembre 2009 au 31 Octobre 2011 au cours de laquelle

    nous avons tudi lpidmiologie et le profil de rsistance des microorganismes isols des

    prlvements de pied diabtique.

    Durant cette priode nous avons colligs 95 prlvements, ils correspondaient 80 patients.

    Soixante huit % de ces derniers taient de sexe masculin et 60% taient hospitaliss. Les services

    dorigines sont domins par les services de chirurgie (30%) et de mdecine interne (15%).

    Lexamen direct tait vocateur dune infection anarobie dans 10% des cas et la culture tait

    positive dans 90% des cas. Sur les 115 isolats colligs, les entrobactries et les staphylocoques

    reprsentaient les microorganismes les plus prdominants avec respectivement 42% et 18% des

    isolats.

    Ltude de la flore bactrienne de pied diabtique dans notre formation a montr la prdominance

    des entrobactries comment agents responsables dinfection et ou colonisation des piedsdiabtiques.

    P02LA TUBERCULOSE UROGENITALE AU CHU IBN ROCHD CASABLANCA

    K. Abourou1, I. Halim1, O. Diraa1, H. Belabbes, K. Zerouali1, N. Elmdaghri1

    L. Dabaoui2, K. Marhoum Elfilali2

    CHU Ibn Rochd, Casablanca 1.Laboratoire de microbiologie, 2.Service de maladies infectieuses

    La tuberculose urognitale est une maladie rare en raison de la vaccination systmatique ds la

    naissance par le BCG et de la chimiothrapie antibacillaire. Cest la deuxime localisation chez

    lhomme aprs la forme pulmonaire. Elle demeure grave et dangereuse en raison descomplications notamment linsuffisance rnale et linfertilit.

    Elle semble actuellement en recrudescence cause de limmunodpression, quelle soit dorigine

    virale (VIH), noplasique ou alcoolo-tabagique.

    Le but de notre tude est 1) de souligner les problmes diagnostiques que pose la tuberculose

    urognitale en raison de sa raret et son expression clinique polymorphe, 2) dinciter les praticiens

    la rechercher systmatiquement chez les sujets risque.

    Il sagit dune tude rtrospective avec une exploitation de la base de donnes informatise du

    laboratoire de Microbiologie du CHU Ibn Rochd incluant toutes les urocultures la recherche de

    Mycobacterium tuberculosisreues au laboratoire durant lanne 2010 (doublons exclus).

    Nous avons recens six cas colligs chez trois femmes et trois hommes, lge moyen est de trente

    trois ans, leur niveau socio-conomique est bas, hospitaliss pour fivre au long cours avecasthnie et altration de ltat gnral sur un terrain dune infection rtrovirale confirme lors de

    lhospitalisation.

    Vu lasymptomatologie de la tuberculose urognitale, le diagnostic a t retenu sur urocultures

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    positives partir des urines matinales la recherche de BK, et Identification deM tuberculosislors

    dun bilan infectieux bactriologique systmatique dune infection VIH.

    Le diagnostic de la tuberculose urognitale demeure difficile en dehors dun contexte rcent

    vocateur mais il faut la rechercher systmatiquement devant toute immunodpression. En

    attendant la mise en place des techniques de diagnostic de biologie molculaire au laboratoire de

    microbiologie du CHU Ibn Rochd de Casablanca, lECBU rpt sur la totalit des urines

    matinales avec culture sur milieu spcifique reste le meilleur moyen de diagnostic.

    P03ACTIVITE IN VITRO DE LASSOCIATION AMPICILLINE-SULBACTAM VIS-A-VIS

    DES SOUCHES DACINETOBACTER BAUMANNII.Akka. D, Kabbaj. H, Alaoui. A. E, Sebbani. S, Amor . M*, Seffar. M

    Laboratoire de microbiologie, hpital des spcialits de Rabat

    *Service de ranimation, hpital des spcialits de Rabat

    Acinetobacter baumannii est un pathogne opportuniste, responsable dinfections nosocomialessvres, causant de relles difficults thrapeutiques du fait de sa capacit dvelopper plusieurs

    mcanismes de rsistance aux antibiotiques.

    Le but de ltude est dvaluer lactivit in vitro de la combinaison ampicilline-sulbactam vis--vis

    des souches dAcinetobacter baumanniimultirsistantes isoles lhpital des spcialits de Rabat.

    Il sagit dune tude prospective de 14 mois (entre Fvrier 2009 et Mars 2010) ayant inclus 47

    souches non doublantes dAcinetobacter baumanniiprovenant de lhpital des spcialits de Rabat.

    A ct de la dtermination de la sensibilit de ces souches lassociation ampicilline-sulbactam,

    nous avons relev lactivit des autres molcules vis--vis de ces souches selon les

    recommandations du Comit de lantibiogramme de la socit franaise de microbiologie.

    La majorit des souches (82%) provenaient des soins intensifs. La sensibilit de lensemble des

    souches lassociation ampicilline-sulbactam tait de 79%. Toutes les souches testes taientrsistantes la ticarcilline, piperacilline, ticarcilline-acide clavulanique, pipracilline-tazobactam,

    gentamicine et ciprofloxacine. Pour la Ceftazidime et le cfpime, 98% des Acinetobacter

    baumannii taient rsistants. Limipnme, lamikacine et lassociation trimthoprime-

    sulfamthoxazole taient actives respectivement sur 42,5, 59,5 et 53% des souches testes.

    Daprs les rsultats de cette tude, lassociation ampicilline-sulbactam semble avoir une bonne

    activit in vitro sur les souches dAcinetobacter baumannii multirsistantes.

    P04PROFIL DE RESISTANCE DES SOUCHES DESCHERICHIA COLI ISOLEES DANS

    LES URINES AU CHU HASSAN II DE FES

    M. Alami, A. Filali, H. Lahlou, M. MahmoudLaboratoire de microbiologie, CHU Hassan II, Fs

    Analyser lvolution des rsistances aux antibiotiques des souches dEscherichia coli urinaires,

    valuer les principaux facteurs de risque de la rsistance aux diffrentes familles dantibiotiques

    afin dadapter le protocole dantibiothrapie selon les donnes pidmiologiques locales.

    Cest une tude rtrospective analysant le profil de rsistance dEscherichia coli urinaires sur une

    priode de 10 mois entre janvier 2011et octobre 2011 au laboratoire de microbiologie du CHU

    Hassan II de Fs.1820 infections urinaires ont t colliges durant cette priode ce qui reprsente

    17% des chantillons urinaires reues. Lidentification a t effectue par les galeries API 20 E. La

    sensibilit aux antibiotiques a t effectue en milieu glos selon les critres du CA-SFM.

    Escherichia coli a t impliqu dans 70% de lensemble des cas dinfections urinaires. 82% desouches dEscherichia coli provenaient de patients hospitaliss et 17% dchantillons ambulatoires.

    Le sex-ratio femme/homme tait de 1,46. Nous avons compar la rsistance des souches dE. coli

    l'amoxicilline (Amx), l'amoxicilline + acide clavulanique (AMC), aux Cphalosporines premire

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    et troisime gnration (C1G, C3G), la ciprofloxacine (Cip) et aux aminosides. Ces rsistances

    sont respectivement de 76% pour lAmx, 54% pour lAMC, 46% pour les C1G, 19% pour les C3G,

    34% pour la Cip et 14% pour les aminosides. La prvalence globale de la production de BLSE est

    de 7,81 %.

    La rsistance dEscherichia coli aux antibiotiques est devenue un problme alarmant au Maroc,

    Cette situation est la consquence de la pression de slection due la prescription massive et

    lusage souvent abusif des antibiotiques large spectre, aussi bien en milieu hospitalier, quen

    milieu communautaire.

    P05EPIDEMIOLOGIE ET PROFIL DE RESISTANCE DES GERMES IMPLIQUES DANS

    LABCES HEPATIQUE A LHOPITAL MILITAIRE DINSTRUCTION MOHAMMED VDE RABAT

    N. Alem, Z. Zeroual, A. Elmouali, Y. Dwassy, M. Elouennass

    Service de Bactriologie, Hpital Militaire dInstruction Mohammed V, Rabat

    Labcs du foie est dfinit par un amas de pus dans une cavit noforme aux dpens du tissu

    hpatique environnant qui sen trouve dtruit ou refoul. Cest une pathologie relativement rare,

    dont la prvalence est en augmentation.

    Le but de ce travail est de dterminer les aspects bactriologiques des microorganismes impliqus

    dans cette pathologie lhpital Militaire dInstruction Mohammed V (HMIMV) pour pouvoir

    mettre en place des schmas dantibiothrapies empiriques adaptes ce type de pathologies.

    Il sagit dune tude rtrospective ralise au laboratoire de microbiologie de l'HMIMV durant

    lanne 2011 au cours de laquelle nous avons tudis lpidmiologie et le profil de rsistance des

    microorganismes isols des prlvements de pus issus dabcs intra-hpatiques. La mthode

    didentification repose sur la coloration de Gram et la galerie classique, lantibiogramme est ralis

    selon la mthode de diffusion en milieu glos.Durant la priode d'tude, nous avons colligs 21 prlvements correspondant 21 patients. Les

    malades de sexe masculin reprsentent 66.7%. Le service de chirurgie viscrale reprsente la

    source principale de ces prlvements (80,96%). Sur les 21 prlvements, 18 ont t positifs. La

    rpartition des microorganismes isols est reprsente par les entrobactries (75%) avec 56.25%

    dEscherichia coli, suivi par les cocci Gram positif (16,68%) essentiellement des streptocoques et

    des entrocoques. Les levures (candida albicans) et les bacilles Gram ngatif non fermentant

    reprsentaient quand eux 4,16% des isolats.

    Ltude des profils de sensibilit a objectiv : 40% des entrobactries sont rsistantes

    lAmoxicilline-acide clavulanique contre 0% pour la Pipracilline- tazobactam, deux souches (un

    Enterobacter cloacae et une Escherichia coli) avec un phnotype BLSE. Deux isolats (un

    Enterobacter cloacae et uneEscherichia coli)rsistants la Gentamycine.

    P06INTERET DE LAUTOMATISATION DE LANALYSE BACTERIOLOGIQUE DES

    URINES EXPERIENCE DU LABORATOIRE DE MICROBIOLOGIE, CHU IBN ROCHDDE CASABLANCA

    Baiza.Nawal, Bellamine.Kawthar, Belabbes.Houria, Zerouali. Khalid, Elmdaghri.Naima

    Laboratoire de Microbiologie, CHU Ibn Rochd, Casablanca

    Lexamen cytobactriologique des urines (ECBU) est parmi les analyses microbiologiques les plus

    frquemment pratiques dans les laboratoires danalyses mdicales. Il comprend une analyse

    ralise par lexamen microscopique qui ncessite plusieurs manipulations manuelles difficiles contrler. Cette mthode manuelle demande du temps mais reste la technique conventionnelle dite

    de rfrence.

    Lautomatisation est justifie compte tenu des quantits importantes de prlvements examiner.

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    Au del de la rduction des temps techniques dexamen (sous microscope dans les techniques

    manuelles), lintrt de lautomatisation rside dans loptimisation de la dtection des bactries.

    Lobjectif de cette tude est dvaluer lapport de lautomate Urised dans la dtection de la

    bactriurie en comparaison avec les rsultats de la culture sur le milieu glos CLED

    Cette tude prospective a t ralise sur 434 prescriptions dECBU adresses au laboratoire de

    microbiologie du CHU Ibn Rochd de Casablanca. Les chantillons ont t prlevs sur des flacons

    striles et analyss ds leur rception au laboratoire. Les urines sont dabord ensemences sur

    CLED puis passs en srie dans lautomate Urised

    Sur 434 ECBU, 217 prlvements (50%) avaient une bactriurie ngative sur lUrised, dont 34

    (15,6%) avaient une culture positive avec une bactriurie significative selon les critres de Kass,

    217 ECBU (50%) avaient une bactriurie positive dont 127 (58,5%) taient inferieurs 10

    Ces rsultats montrent que la bactriurie trouve sur lautomate Urised nest pas compatible avec

    les rsultats de la culture sur milieu glos, La bactriurie calcule sur lautomate ne permet pas de

    remplacer les rsultats de la culture sur milieux conventionnels, cette dernire reste la meilleure

    mthode qui permet de juger la prsence ou labsence de bactries viables dans les urines selon les

    recommandations dinterprtation de lECBU.Mots cls : ECBU, automatisation, bactriurie

    P07SURVEILLANCE DES INFECTIONS URINAIRES NOSOCOMIALES CHEZ LES

    PATIENTS DUROLOGIE AU CHU IBN SINA DE RABATB. Belefquih, H. Kabbaj, Sana, H. El Annaz, R. Tagajdid, T. Doblali, S. Mrani, M. Zouhdi

    Laboratoire de Microbiologie, Hpital Ibn Sina, Rabat

    Nous rapportons les rsultats de quatre mois de surveillance des infections urinaires nosocomiales

    mene dans les deux services dUrologie du CHU Ibn Sina de Rabat.

    Cette tude rpond trois objectifs : dcrire lincidence des infections urinaires nosocomiales dansces services, tudier lassociation de ces infections avec le profil clinique des patients, et en

    dterminer les caractristiques microbiologiques (flore et profils de rsistance).

    Une surveillance prospective est mene de septembre 2009 Dcembre 2009 (4 mois). Les

    donnes clinico-biologiques recueillies comprennent les antcdents des patients, le sondage

    urinaire et sa dure, la dure du sjour hospitalier, le geste urologique, ainsi que lusage

    dantibiotique. Lexamen direct, la culture, et lantibiogramme par diffusion sont raliss au

    service de microbiologie de lhpital Avicenne, CHU Ibn Sina Rabat.

    Lincidence globale des infections urinaires nosocomiales est de 10%. Les principaux germes

    incrimins sont Esherichia coli 34,3%, Klebsiella 25,2%, Proteus 7,5%, Pseudomonas 7,5%

    Enterobacter 6% et Enterocoque 6%, Pour les entrobactries le profil de rsistance BLSE

    reprsente 40,4 %. Il ny a pas dassociation statistiquement significative entre lespce de germesretrouv dans linfection urinaire et la dure de sondage, la dure de sjour, lge ou le sexe des

    patients

    Les infections urinaires nosocomiales reprsentent une hantise en service durologie, une meilleure

    connaissance de la flore et du profil de rsistance des germes responsables est ncessaire pour en

    amliorer la prise en charge.

    P08INFECTION URINAIRE A ESCHERICHIA COLI CHEZ LENFANT AU CHU IBN

    ROCHD DE CASABLANCAK. Bellamine, N. Baiza, K. Zerouali, H. Belabbes, N. El Medaghri

    Laboratoire de Bactriologie, Virologie, Hygine Hospitalire, CHU Ibn Rochd, Casablanca.

    Linfection urinaire (IU) chez lenfant est une maladie frquente, elle rvle le plus souvent une

    uropathie malformative et expose lenfant des complications graves si une antibiothrapie

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    efficace nest pas rapidement instaure. Les donnes bactriologiques sont alors trs importantes

    dans la dcision thrapeutique. Dans ce cadre, nous prsentons la principale tiologie des

    infections urinaires chez lenfant savoirEscherichia coliet ses caractristiques pidmiologiques

    et son tat de sensibilit aux antibiotiques.

    Il sagit dune tude rtrospective mene sur une priode de 5 ans allant de Janvier 2007 octobre

    2011, base sur lexploitation de la base des donnes du laboratoire de microbiologie du CHU Ibn

    Rochd de Casablanca. Durant cette priode 13004 ECBU ont t analyss provenant des diffrents

    services pdiatriques de lhpital denfants du CHU Ibn Rochd, interprts selon les critres de

    Kass et les recommandations de la confrence de consensus sur les infections urinaires

    nosocomiales.

    Sur les 13004 ECBU analyss, 3089 ont t positifs (24%). Les germes retrouvs ont t domins

    par les bacilles Gram ngatif dont le chef de fil estEscherichia coliavec un taux de 31 %, suivi de

    Klebsiella pneumoniaeavec un pourcentage de 12 %. Escherichia colia montr une rsistance

    lampicilline dpassant les 2/3 des cas. Le taux des BLSE chez ce germe a t de 28%. Le

    trimthoprime-sulfamthoxazole tait actif sur E. coli dans 42% des cas. Les C3G et les

    aminosides restent les molcules les plus actives dans cette tude avec un taux de rsistance nedpassant pas les 14%.

    Linfection urinaire chez lenfant est une pathologie frquente essentiellement au cours de la

    premire anne de vie .E n milieu pdiatrique elle doit tre explore par un ECBU complt

    obligatoirement par un antibiogramme de la bactrie caractrise, E coli reste ltiologie la plus

    frquente de linfection urinaire chez lenfant, son profil montre une rsistance croissante aux

    antibiotiques largement prescrits tels que les btalactamines et le cotrimoxazole.

    P09ABCES DE PSOAS NON TUBERCULEUX, A PROPOS DE 13 CAS

    Ben Lahlou Y1, Alem N1, Bennani D1, Yagoubi M2, Lemnouer A1, Frikh M1,l, Elouennass M1,

    1

    Service de Bactriologie de lHpital Militaire dInstruction Mohammed V, Rabat-Maroc.2Facult de mdecine et de pharmacie de Rabat.

    Labcs de psoas non tuberculeux peut tre primitif ou secondaire, dans ce dernier, il sagit de

    lextension dune infection intra-ou rtropritoniale (rnale, digestive ou osseuse). Ces tiologies

    sont classiquement ; la maladie de crohn, lappendicite et les autres atteintes coliques.

    Lobjectif de notre tude est de dcrire les aspects pidmiologiques des abcs de psoas travers

    ltude dune srie de 13 cas.

    Il sagit dune tude rtrospective sur une priode de 4 ans (Mai 2007 et Mai 2011) mene au

    service de Bactriologie de lHpital Militaire dInstruction Mohammed V.

    Ont t inclus dans ltude tous les prlvements des abcs de psoas. Ltude bactriologique a

    comport une coloration de Gram. Ensuite Les prlvements ont t ensemencs sur glose au sanget une glose au chocolat Polyvitex et une glose Schaedler, et incubs 48H dans les conditions

    darobie et 5 j dans les conditions danarobie. Les isolats ont t identifis selon les mthodes

    bactriologiques classiques et lantibiogramme ralis selon les recommandations de la socit

    franaise de Microbiologie.

    Sur une priode de 4 ans 13 prlvements ont t colligs, 11 prlvements provenaient du service

    de la chirurgie viscrale, un de la mdecine interne et un du service de la Rhumatologie. Il sagit de

    12 Hommes et une seule femme.

    La culture a t strile dans 4 prlvements (31%). Linfection polybactrienne a t retrouve

    dans 4 cas (31%). Les espces les plus isoles taient Escherichia coli (21,5%), suivi de

    Staphylococcusaureus(14,5%).

    Le traitement des abcs de psoas non tuberculeux nest plus systmatiquement chirurgicale, dolintrt de la connaissance de bactries impliques dans cette infection, et leur profil de sensibilit

    ce qui permettrait doptimiser lantibiothrapie.

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    P10LES PYONEPHROSES NON TUBERCULEUSES, A PROPOS DE 20 CAS

    Ben Lahlou Y1, Biaz A1, Yagoubi M2, Sbai M1, Lemnouer A1, Frikh Ml, Elouennass M1

    1Service de Bactriologie, Hpital Militaire dInstruction Mohammed V, Rabat2Facult de Mdecine et de Pharmacie de Rabat

    La pyonphrose non tuberculeuse constitue une atteinte grave du parenchyme rnale. Elle rsulte le

    plus souvent dune surinfection durine retenue suite un obstacle de la voie excrtrice.

    Lobjectif de notre travail est de dcrire les aspects pidmiologiques des pyonphroses non

    tuberculeuses travers ltude dune srie de 20 cas.

    Cest une tude rtrospective sur une priode de 27 mois entre Mars 2009 et Mai 2011 mene au

    service de Bactriologie de lHpital Militaire dInstruction Mohammed V.

    Ont t inclus dans ltude tous les prlvements de pus dont la fiche de liaison indique la notion

    de pyonphrose. Les prlvements ont t ensemencs sur une glose au sang, une glose au

    chocolat Polyvitex et une glose Schaedler, et incubs 48 H dans les conditions darobie et 5j

    dans les conditions danarobie. Lidentification a t ralise selon les mthodes conventionnelleset la sensibilit aux antibiotiques a t dtermine par la mthode de diffusion en milieu glos

    Muller Hinton selon les recommandations de la socit Franaise de Microbiologie.

    Durant la priode dtude, 20 prlvements ont t colligs, 17 (85%) provenaient du service

    durologie, deux prlvements de la chirurgie viscrale et un prlvement de la nphrologie et de la

    ranimation. Il sagit de 12 Hommes et 8 femmes.

    Linfection polybactrienne a t retrouve dans 5 cas (25%). Les espces les plus isoles taient ;

    Escherichiacoli (32%) Klebseillapneumoniae (8%)et streptococcusconstellatus(8%).

    La pyonphrose est une infection grave qui met en jeu le capital nphrotique, et conduisant dans la

    majorit des cas la nphrectomie, do lintrt dun traitement adquat et prcoce sappuyant sur

    des tudes bactriologiques documentes.

    P11SEPTICEMIES A PSEUDOMONAS AERUGINOSA PRODUCTEUR DE METALLO--

    LACTAMASES : A PROPOS DUN CASD. Bennani, F. Ousti, Y. Ben Lahlou, N. Doghmi, C. Haimeur, M. Elouennass

    Service de bactriologie, Hpital Militaire dInstruction Mohammed V, Rabat.

    Les mtallo--lactamases sont des enzymes produites essentiellement par certaines bactries de

    lenvironnement comme Chryseobacterium spp, Stenotrophomonas maltophilia, et dautres bacilles

    Gram ngatif. Ces enzymes comportent au niveau de leur site actif un ion zinc essentiel leur

    activit, do leffet inhibiteur dagents chlateurs de cations divalents comme lEDTA. Elles

    possdent la particularit de confrer la rsistance haut niveau aux carbapnmases.Lmergence et la diversit des souches productrices de carbapnmases deviennent, de plus en

    plus, particulirement proccupantes.

    Nous rapportons dans ce travail un cas clinique document dune souche de Pseudomonas

    aeruginosarsistante limipnme par production de Metallo--Lactamase isole au laboratoire

    de bactriologie de lhpital militaire dinstruction Mohammed V de Rabat.

    Il sagit dun patient de 73 ans, diabtique, hypertendu mal suivi, alcoolo-tabagique chronique,

    admis aux urgences pour troubles de la conscience apyrtique sur dcompensation acido-

    ctosique.

    Lexamen ladmission a trouv : un GCS 11/15, une hypothermie 35,5C, une glycmie

    6g/l, associs un syndrome infectieux avec un foyer pulmonaire basal droit et une acidose

    mtabolique svre.Devant laggravation de ltat du patient, il a t transfr en ranimation mdicale o il a t

    intub ventil et mis sous fortum puis sous tienam+amiklin+triflucan selon les rsultats des

    premiers prlvements distaux protgs.

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    Les hmocultures faites j 7 du traitement ont permis lisolement dun Pseudomonas aeruginosa

    multi-rsistant producteur de carbapnmases de phnotype mtallo--lactamase. Lvolution a t

    dfavorable et le patient dcde malheureusement dun sepsis svre aprs 14 jours de son

    hospitalisation.

    L'incidence des Pseudomonas aeruginosaproducteurs de mtallo--lactamase est en augmentation

    et pose un rel problme thrapeutique. Cette rsistance peut se propager rapidement aux diverses

    espces de bacilles Gram ngatif, par consquent, il est indispensable de rationnaliser

    lantibiothrapie, de dtecter rapidement ces souches et de prvenir leur propagation.

    P12SEPTICEMIES A ENTEROBACTERIES PRODUCTRICES DE

    BETA-LACTAMASES A SPECTRE ELARGID. Bennani, Y. Ben Lahlou, F. Ousti, M. Elouennass

    Service de bactriologie, Hpital Militaire dInstruction Mohammed V, Rabat.

    La rsistance des entrobactries par production de bta-lactamases spectre largi (BLSE) aaugment dans des proportions inquitantes ces dernires annes et est devenue un problme

    majeur de sant publique lchelle mondiale, mettant en jeu la validit de larsenal thrapeutique.

    Ces bta-lactamases hydrolysent la majorit des btalactamines sauf les cphamycines et les

    carbapnmes. Actuellement plus de 400 bta-lactamases dont plus de 200 BLSE sont dcrites.

    Lobjectif de notre tude est de dterminer les principales espces dentrobactries BLSE

    responsables de septicmies lhpital militaire dinstruction Mohammed V de Rabat (HMIMV),

    ainsi que leur frquence et leur profil de sensibilit.

    Cest une tude rtrospective mene au service de bactriologie de lHMIMV entre 2009-2010.

    Ont t inclus les prlvements dhmoculture provenant des diffrents services de lHMIMV. A

    partir des flacons positifs du systme BACTEC incubs 37C sous agitation, un repiquage et un

    frottis pour coloration de Gram ont t raliss. Les entrobactries ont t identifies selon lestechniques classiques, la sensibilit aux antibiotiques a t dtermine par mthode de diffusion sur

    milieux gloss et la lecture interprtative selon les recommandations du comit dantibiogramme

    de la socit franaise de microbiologie.

    Durant la priode dtude, 1195 prlvements dhmoculture ont t raliss dont 422 sont

    revenus positifs, provenant essentiellement des services de ranimation (33,3%) et dhmatologie

    (8,3%). Parmi les entrobactries isoles, 41,7% taient des BLSE. Klebsiella pneumoniae tait

    lespce la plus incrimine (49%), suivie dEnterobacter cloacae (30%) et dEscherichia coli

    (14%). Tous les isolats taient sensibles limipnme (CMI

    104/ml et une bactriurie > 105 UFC/ml.

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    Lidentification a t effectue par les galeries API 20 E. la sensibilit aux antibiotiques a t

    effectue en milieu glos selon les critres du CA-SFM.

    Linfection urinaire a t diagnostique chez 40 nouveaux ns durant cette priode. Lge des

    patients variait entre 1 et 28 jours avec un sex-ratio G/F de 2,2. Le motif principal de

    lhospitalisation tait lictre (50%) et la symptomatologie tait domine par la fivre (30%) et des

    signes digestifs (15%). Le germe le plus frquent en cause tait Escherichia coli (60%) suivi de

    Klebsiella pneumoniae(30%). Les rsistances taient respectivement de 90% pour lamoxicilline,

    41% pour lamoxicilline + acide clavulanique, 40% pour les C3G. La prvalence des BLSE tait de

    15%.

    Au terme de cette tude, il est important de connatre lcologie bactrienne pour une

    antibiothrapie adapte et une prise en charge prcoce des nouveaux ns atteints dIU afin dviter

    une morbidit court et long terme.

    P14PHYSIOPATHOGIE DES INFECTIONS URINAIRES NOSOCOMIALES

    Benseddik.N ; Yahyaoui.G ; Tlemani.I Mahmoud.MLaboratoire de Microbiologie, CHU Hassan II Fs

    Les infections urinaires nosocomiales (IUN) sont domines par les infections survenant aprs

    sondage ou plus rarement aprs dautres manoeuvres instrumentales. Ces situations bouleversent

    les mcanismes physiologiques de dfense, de telle sorte que des micro-organismes sans facteur de

    virulence spcifique pour larbre urinaire peuvent induire une infection. Parfois acquise lors de

    linstrumentation, les IUN se dveloppent surtout secondairement sur les sondes laisses

    demeure, par voie ascendante, soit endoluminale, soit extraluminale pri-urtrale.

    Une fois acquise, linfection devient chronique par la production de biofilm autour du corps

    tranger. Les germes en cause proviennent majoritairement de la flore digestive du patient, soit

    native, soit modifie par les procdures de soin. Si les bactriuries sur sonde sont le plus souventasymptomatiques, en particulier pour les sondages de courte dure, des complications graves sont

    dcrites lchelon individuel (urosepsis, infection chronique obstructive des sondages prolongs)

    et collectif (rservoir de bactries frquemment multirsistantes aux antibiotiques, sources

    dinfections croises).

    P15ENDOCARDITE INFECTIEUSE A CANDIDA ALBICANS : A PROPOS DUN CAS

    Biaz A, Sbaai M, Skalli I, Ben Lahlou Y, Bennani D, Elouennas M

    Service de bactriologie, Hpital Militaire dInstruction Mohammed V, Rabat

    Les endocardites fongiques sont rares et graves ; toutefois, leur incidence est certainement sous-estime du fait de difficults de mise en vidence du microorganisme responsable. Les

    endocardites fongiques sont souvent caractrises par des vgtations volumineuses et friables,

    expliquant l'apparition de complications emboliques dans 60 % des cas. Le diagnostic est port,

    selon le microorganisme responsable, sur les hmocultures, l'examen histologique d'emboles ou de

    valves, et/ou sur les mthodes srologiques. La place des techniques de biologie molculaire, de

    plus en plus dveloppes, reste dfinir. Le traitement repose sur une association

    mdicochirurgicale.

    Il sagit dun enfant g de 5 ans, trisomique 21, prsentant un Canal Atrio-Venticulaire complet

    responsable de bronchites rptition et de retard staturo-pondrale ayant motiv le cerclage de

    lartre pulmonaire. La premire intervention a t ralise en 2006. En Dcembre 2010, lors de la

    troisime intervention chirurgicale le patient avait prsent un tableau de septicmie en postopratoire avec lisolement lhmoculture dun Candida albicanset dun Staphylococcus aureus.

    Les prlvements mycologiques au niveau buccal, nasal et axillaire ont rvl la prsence de

    Candida albicans au niveau de deux sites. Malgr le traitement antifongique et chirurgical, le

  • 7/25/2019 4eme-JS-Livret-des-rsums.pdf

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    patient est dcd. Lanalyse microbiologique des prlvements de vgtations a confirm le

    diagnostic dendocardite Candida albicans.Lendocardite infectieuse dorigine fongique est une

    complication grave des cardiopathies congnitales, rare mais redoutable avec une mortalit de 50

    60% pour Candida spp et 24% pour Aspergillus spp. Le diagnostic repose sur trois piliers: les

    symptmes cliniques, la mise en vidence du germe dans lhmoculture respectivement lanalyse

    histopathologique de matriel opratoire et lillustration des vgtations par limagerie.La comptence immunologique peut tre compromise chez les patients avec une cardiopathie

    congnitale associe un syndrome gntique comme la trisomie 21 ou la microdltion 22q11.

    Des vgtations friables, volumineuses et ncrotiques favorisent les migrations emboliques

    frquentes et la mauvaise pntration des antifongiques ce qui explique un pronostic qui reste

    svre.

    P16ETUDE PHENOTYPIQUE ET GENETIQUE DES CANDIDA SP RESPONSABLES DES

    MYCOSES GENITALES

    H Boura

    1

    , B. Bouchrif

    2

    , R Saile

    3

    , N Dersi

    1

    , H Bennani

    3

    1- Laboratoire de Mycologie Mdicale, Centre de Biologie Mdicale, Institut Pasteur du Maroc.

    Casablanca. Maroc, 2- Laboratoire de Biologie Molculaire, Dpartement de recherche, Institut

    Pasteur du Maroc. Casablanca. Maroc, 3- Dpartement de Biologie, Facult des Sciences Ben

    MSik, Universit Hassan II, Casablanca

    Les mycoses gnitales sont des infections causes par des levures type Candida dont laprincipale

    est Candida albicans (75%). Lobjectif de ce travail est disoler les principales levures partir des

    prlvements vulvo-vaginaux et urtraux des patients asymptomatiques consultant lInstitut

    Pasteur du Maroc. Sur un total de 151 prlvements, la culture sur Sabouraud -chloranphnicol a

    permis disoler 29 souches partir de prlvements vulvo-vaginaux, dont 21 souches identifies

    Candida albicans, 7 souches identifies Candida glabrata et 1 souche identifie Saccharomycescerevisiae, et aucune levure na t isole des prlvements urtraux.

    Les 29 souches ont t identifies par le test de filamentation, Chlamydosporulation, Api 20C,

    culture sur milieux chromognique Chromagare Candida et par des tests molculaires type PCR en

    utilisant comme primers le ITS4 et le ITS86. Les rsultats obtenus partir des deux tests

    concordent tout en confirmant labondance des infections vulvo-vaginales Candida albicans, le

    Candida glabratatient le deuxieme rang.

    Mots-cls : Mycoses gnitales, Candida sp, Chlamydosporulation, test de filamentation, Culture

    P17SENSIBILITE AUX ANTIBIOTIQUES DES SOUCHES DE STREPTOCOCCUS

    AGALACTIAEI. Chakri1 F. Oust1 A. Srifi1 M. Messaoudi1, M. Chadli2 A. Benouda1

    1Laboratoire de microbiologie-virologie, Hpital Universitaire Cheikh-Zeid, Rabat2Laboratoire de microbiologie-virologie, Hpital Militaire dInstruction Mohammed V, Rabat.

    Lobjectif de cette tude est dvaluer la sensibilit aux antibiotiques des souches de Streptococcus

    agalatiae.

    Il sagit dune tude prospective ralise lhpital universitaire Cheick Zaid de Rabat sur une

    priode dun an (Aout 2010 - Juillet 2011). Au cours de cette priode 60 souches de S. agalactiae

    ont t isoles dinfections urinaires et de portage vaginale. Lidentification a t ralise selon les

    caractres bactriologiques usuels. Le srogroupage a t ralis selon la mthode de Lancefield

    (Pastorex Strepto, BIO-RAD, France). Ltude de la sensibilit aux antibiotiques a t tablie parla dtermination de la CMI par E-test. Les antibiotiques tests taient lamoxicilline,

    lrythromycine et la ciprofloxacine.

    S. agalatiae a t isol essentiellement de portage vaginal dans 91,66 % des cas et dinfections

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    urinaires dans 8,33% des cas. Toutes les souches ont t sensibles lamoxicilline avec des CMI

    comprises entre 0,03 et 0,125 g /ml. Pour lrythromycine deux souches ont t rsistantes avec

    des CMI suprieures 2 g /ml et une seule souche qui sest rvle rsistante la ciprofloxacine

    avec une CMI 6 g/ml (fig.1)

    Sensibilit (CMI en g/ml) des SGB lamoxicilline, la ciprofloxacine et lrythromycine

    P18DETECTION MOLECULAIRE DES AGENTS PATHOGENES DES RICKETTSIOSES ET

    DES BORRELIOSES DANS LA WILAYA DE BOUMERDES ET DE TIZI OUZOUAfif Chaouche T., Amara K., Yahiaoui I. Et Bitam I.

    Laboratoire Ecologie des systmes vectoriels ,

    Institut Pasteur dAlger, annexe Ruisseau, Algrie

    La fivre boutonneuse mditerranenne (Rickettsiose) et la maladie de Lyme (Borrliose) sont des

    maladies impact non ngligeable sur la sant publique et une tude des mthodes de leur

    dtection et modes de transmission savre utile.

    Etant des pathologies vecteurs, cette tude consiste la recherche des agents en cause sur des

    tiques (vecteurs de ces maladies) et ce dans la wilaya de Boumerdes et tizi-ouzou ; zones ctires

    au centre de lAlgrie, ainsi qu la vrification de la transmission de ces germes de gnration de

    tiques autre.

    Lenqute lance de dcembre 2009 juin 2010, a permis de rcolter des tiques sur des chiens et

    des bovins dans ces rgions, aprs identification du genre et de lespce des 182 tiques rcoltes,

    56 dentre elles ont t analyss par PCR suivie dlectrophorse.

    La dtection des Rickettsies a galement t faite par la coloration de Gimenez partir dune

    goutte de lhmolymphe dune tique rcolte sur une lame.

    Un levage de tiques a t lanc pour suivre leur cycle de vie et lventuelle transmission des

    Rickettsies par voie ovarienne et trans-stadiale.Onze parmi 56 tiques ont t trouves porteuses de Rickesttsia conorii conorii, bactrie

    responsable de la fivre boutonneuse mditerranenne, aucune tique porteuse de Borrlia

    Burgdorferi(Bactrie responsable de la maladie de Lyme) na t trouve.

    Aprs analyse des tiques de la premire et la deuxime gnration, la prsence de ces germes a

    bien t constate.

    Les rsultats de cette enqute permettent daffirmer la prsence des rickettsioses dans les rgions

    de Boumerdes et de Tizi Ouzou, mais aussi la transmission de gnration en gnration des

    germes sur les tiques, le risque de leur transmission lhomme est certain en cas de piqre de

    tiques do la ncessit de lutte anti-vectorielle et de traitements efficaces.

    P19MENINGITE A SALMONELLA ENTERITIDIS CHEZ UN NOURRISSON :A PROPOS DUN CAS

    Daoudi N, Tangi R, El kihl B, Dwassy Y, Souly K, Zouhdi M.

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    Laboratoire de Bactriologie-Srologie-Hygine, CHU Ibn Sina, Rabat

    Dans leur forme classique, les infections Salmonella surviennent sous forme de gastroentrite et

    ou sous forme de septicmie. Les localisations neuromninges surtout chez le nourrisson et le

    nouveau-n sont rares, mais connue depuis longtemps avec un taux lev de complications, de

    rechutes, et dune mortalit importante. Nous rapportons un cas de mningite Salmonella

    enteritidis chez un nourrisson de 3 mois.

    Observation clinique :

    Il sagit dun Nourrisson g de 3 mois qui pse 3 .5 kg, a t consult pour vomissements

    postprandiaux depuis 4 jours avec une fivre et refus de tte. Lexamen clinque objective un tat

    eupnique, fbrile et des geignements incessants, fontanelle bombe avec une teinte gristre du

    nourrisson, le reste de lexamen clinique est normal. Le bilan biochimique montre un syndrome

    inflammatoire important (CRP=155.40 mg/L) et un tat dacidose (Rserve alcalin =14 mEq/L).

    Devant la suspicion dune mningite, une ponction lombaire a t ralise et une bi-antibiothrapie

    a t entam avec ceftriaxone (100 mg/kg) et gentamicine (3mg/Kg), ltude biochimique du LCR

    a rvl une hyperprotinorachie 4.59 g/L, une glycorachie 0 g/L. Ltude cytobactriologiquea montr une liquide trouble de 300 GB/mm3avec prdominance polynuclaire et lexamen direct

    du LCR aprs coloration du GRAM a rvl de nombreuses BGN. La culture du LCR a permet le

    lendemain lisolement dun Salmonella enteritidis.

    La contamination est le plus souvent digestive. Il est donc ncessaire de discuter de lopportunit

    cet ge du traitement des diarrhes salmonelles. Le risque de survenue dune mningite nest pas

    connu, mais il doit faire discuter, en cas de salmonellose digestive chez un Nourrisson, surtout

    avant lge de 6 mois, une cure brve de ciprofloxacine, seul type dantibiotique permettant une

    radication de la bactrie de tube digestif.

    P20

    SUSCEPTIBILITE GENETIQUE AUX INFECTIONSEl Annaz H, Doblali T, Belefquih B, Touil N, Tagajdid R, El Kochri S, Abi R, Mrani SLaboratoire de virologie, Hpital Militaire dinstruction Mohammed V, Rabat

    De multiples arguments ont permis daffirmer ces dernires annes que les capacits de dfense

    face aux agents infectieux sont extrmement diffrentes dun individu lautre. De nombreuses

    tudes ont mis en vidence que cette variabilit interindividuelle tait en partie lie des facteurs

    gntiques lis lhte qui peuvent tre responsables soit dune susceptibilit accrue, soit, au

    contraire, dune protection de lhte vis--vis des agents infectieux, bactriens, viraux, parasitaires

    ou fongiques.

    Lobjectif de ce travail est de faire le point sur certains syndromes de prdisposition gntique

    infectieuse : la prdisposition aux infections aux bactries pyognes, la prdisposition auxinfections mycobactriennes, la prdisposition lencphalite herptique, la prdisposition

    linfection VIHCes variants gntiques, impliqus dans lingalit face au risque infectieux,

    concernaient les gnes de protines impliques soit dans la reconnaissance de lagent infectieux,

    soit dans la cascade inflammatoire, soit dans le domaine de la coagulation.

    Lanalyse du rle de ces facteurs gntiques ouvre un grand nombre de voies de recherches

    thrapeutiques. En effet, en dehors de mesures prventives (vaccination dune partie limite de la

    population) des traitements plus spcifiques, cibls sur lanomalie gntique pourraient permettre

    damliorer la prise en charge de ces patients.

    P21PROFIL DE RESISTANCE AUX FLUOROQUINOLONES DES

    ENTEROBACTERIOES BLSE URINAIRESI. El hassani, H. Deham, A. Touaoussa, M. Mahmoud

    Laboratoire de microbiologie, CHU Hassan II, Fs

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    Linfection urinaire aux entrobactries productrices de btalactamases spectre tendu est

    redoutable et se voit de plus en plus en milieu hospitalier. Elle pose un problme de prise en charge

    surtout avec lassociation de rsistances aux autres familles dantibiotiques.

    Lobjectif de ce travail est de connatre le profil de rsistance de ces bactries aux fluoroquinolones

    au sein de notre hpital.

    Etude rtrospective des BLSE isoles dans les urines et leur sensibilit aux fluorquinolones sur la

    priode de janvier 2008 novembre 2011 au sein des services du CHU HASSAN II.

    Nous avons collig 377 souches dentrobactries BLSE sur les chantillons provenant des

    services hospitaliers.

    La cytologie tait faite sur lautomate Sysmex UF1000 et la culture sur milieu CLED.

    Lidentification a t effectue sur les galeries API 20 biomrieux. La recherche de sensibilit

    aux antibiotiques a t effectue selon les critres de CA-SFM sur milieu Muller Hinton.

    377 souches dentrobactries BLSE ont t isoles. Le sex-ratio tait de 1,12. La plus haute

    prvalence concernait les services de chirurgie avec une prdominance du service durologie.

    Escherichia colidominait le profil pidmiologique avec 241 souches soient 64% des isolats, suivide Klebsiella dans 29% des BLSE (109 souches), les autres entrobactries taient rarement

    retrouves et taient domines par lEnterobacter sppet Morganella morganii. 84% des souches

    taient rsistantes aux fluoroquinolones, seules 16% des isolats taient sensibles ces

    antibiotiques.

    Les entrobactries urinaires multirsistantes se voient de plus en plus. La rsistance aux

    fluoroquinolones qui est en volution croissante remet en question lattitude thrapeutique des

    infections urinaires surtout en milieu hospitalier.

    P22INFECTIONS URINAIRES SALMONELLA NON TYPHI : A PROPOS DUN CAS

    Elkhihal B, Moualy A, Daoudi N, Douassy Y, Souly K, Zouhdi M.Laboratoire de microbiologie-virologie-hygine, CHU Avicenne, Rabat

    Les infections urinaires salmonelle non typhique sont rares (moins de 0,05 % des infections

    urinaires) .Elles surviennent en gnral sur un terrain prdisposant qui doit systmatiquement tre

    recherch.

    Nous discutons des circonstances diagnostiques de ce type dinfection, du bilan ncessaire et des

    modalits de prise en charge thrapeutique partir dun cas clinique et dune revue rcente de la

    littrature. Il s'agit d'un jeune homme de 24 ans, sans antcdents pathologiques notables,

    hospitalis au service de nphrologie pour syndrome fbrile associs une insuffisance rnale.

    Un bilan infectieux a t ralis dont l'ECBU a rvl une infection urinaire salmonella

    typhemerium. Lhmoculture sest rvle positive et elle a isol le mme germe avec le mmephnotype de rsistance. Lantibiothrapie a tait instaure mais lvolution tait dfavorable. Le

    patient a dcd suite un choc septique point de dpart probablement urinaire. Les infections

    urinaires salmonella non typhi sont assez rares. Leur diagnostic de certitude repose sur

    lisolement lECBU du germe. Le traitement doit tre prolong et repose sur les cphalosporines

    de troisime gnration ou les fluoroquinolones.

    Le pronostic pjoratif est secondaire la gravit de limmunodpression sous jacente.

    P23ERREURS DE LA PHASE PRE- ANALYTIQUE DE LECBU :

    LE PATIENT EST- T- IL TOUJOURS EN CAUSE ?M. Elmajouti, M. Chadli, Y. Sekhsokh, S. Elhamzaoui

    Service de Microbiologie, Hpital Militaire dInstruction Mohammed V, Rabat

    Les erreurs de la phase pr-analytique sont les causes les plus frquentes du polymorphisme des

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    cultures des urines. Ceci expose le patient un retard diagnostique et thrapeutique. Souvent

    incombes au non-respect de la part du patient des directives du personnel soignant, la

    responsabilit du corps mdical et du personnel du laboratoire dans ces erreurs est frquemment

    nglige.

    Cette tude tente de mettre en vidence la part des erreurs de la phase pr-analytique dont le

    laboratoire et le clinicien sont responsables.

    Cent patients ont t interrogs dans la salle de prlvement des urines LHMIM-V de Rabat.

    Des renseignements concernant les diffrentes tapes de la phase pr-analytiques sont collectes

    par le biais de fiches dexploitation. Les renseignements cliniques font dfaut dans 92% des fiches

    de demande dexamen. La prescription dun ECBU chez des patients sous antibiothrapie, sans

    fentre thrapeutique, est observe dans 7% des cas.

    Seul 3% des patients ont bnfici dune information, de la part du clinicien, des modalits de

    prlvement, 59% des patients ont eu linformation ncessaire auprs du technicien du laboratoire,

    38% nont eu aucune directive. Leau, comme seul moyen pour la toilette intime, est utilis dans

    98% des cas. Le dlai de transport des urines de la salle du prlvement au laboratoire varie de 30

    120 minutes et leur exploitation ne commence quaprs 15 60 minutes de leur arrive.Les erreurs de la phase pr-analytique de lECBU, souvent incrimines au patient, sont plutt dues

    au manque du dialogue patient-clinicien et patient-personnel du laboratoire, la non mise sa

    disposition de moyens dhygine adquats, au retard du transport et de lexploitation des

    prlvement, impliquant ainsi la responsabilit du corps mdical et du laboratoire.

    Erreurs vitables, mais fatalement responsables du grand nombre des cultures ininterprtables.

    P24PHASE PRE-ANALYTIQUE DE LECBU : IMPACT DES SEANCES DE

    SENSIBILISATION DU PERSONNEL SOIGNANT SUR LAMELIORATION DE LAQUALITE DES PRELEVEMENTS URINAIRES

    M. Elmajouti, M. Chadli, Y. Sekhsoukh, S. ElhamzaouiService de Microbiologie, Hpital Militaire dInstruction Mohammed V, Rabat

    La phase pr-analytique, en matire dexamen cytobactriologique des urines (ECBU), conditionne

    la qualit du diagnostic et lefficacit de la prise en charge thrapeutique. Le personnel soignant se

    trouve parfois dbord par lactivit du service, quil passe de lobligation fournir aux patients

    linformation ncessaire pour russir un bon prlvement.

    Notre tude a pour objectif de mettre en vidence limpact des sances ducatives au profit du

    personnel hospitalier, sur lamlioration de la qualit des prlvements urinaires.

    Nous avons recens le pourcentage des cultures polymorphes dECBU selon les diffrents services

    de lHMIM5. Le pourcentage le plus lev touche le service de rhumatologie, pouvant atteindre

    50%. Dans le but de chercher les causes et damliorer les rsultats, nous avons organis unesance informative lintention du personnel soignant de ce service. La sance informative vise

    corriger les connaissances du personnel en matire de la phase pr-analytique, et appliquer ses

    recommandations.

    Dans un deuxime temps, nous avons tudi limpact de la sensibilisation du personnel, en

    comparant les rsultats des cultures des ECBU de ce service 4 mois avant, et 4 mois aprs, la date

    de la sance informative. 60% du personnel soignant a des connaissances pauvres, voir errones,

    de la bonne pratique de la ralisation dun prlvement urinaire. Le pourcentage des cultures

    polymorphes durant les 4 mois prcdents la sance informative, varie de 27,3 % 50%, avec une

    moyenne de 37,35%.

    Ce pourcentage rgresse dans les 3 mois qui succdent la sance de sensibilisation, passant une

    moyenne de 15,26%. Nous constatons une recrudescence du taux des cultures polymorphes aprsle troisime mois de la sance ducative, pouvant tre expliqu par un relchement des mesures

    entreprises, do la ncessit de programmer ces sances de faon priodique. Les sances de

    sensibilisation et de formation, octroyes aux personnels soignants, semblent tre un moyen simple

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    et efficace, permettant lamlioration de la qualit des prlvements, et par consquent, un gain en

    temps et en cot, en rduisant le nombre des prlvements urinaire non interprtables, car

    contamins.

    P25INCIDENCE DES INFECTIONS URINAIRES AU SERVICE DE PEDIATRIE DU CHU

    HASSAN II FESH. El youssi, A. Touaoussa, I. El hassani, M. Mahmoud

    Laboratoire de microbiologie, CHU Hassan II, Fs

    Par son incidence, son polymorphisme clinique, sa gravit potentielle, linfection urinaire est un

    problme important en pdiatrie .Il est important de connaitre lcologie bactrienne pour une

    prescription antibiotique adapte.Etude rtrospective des examens cytobactriologiques des urines raliss au sein du laboratoire de

    microbiologie du CHU Hassan II Fs partir dchantillons durine provenant du service de

    pdiatrie sur une priode de 43 mois . La culture a t faite sur milieu ordinaire non slectif(CLED). Ltude de la leucocyturie est ralise avec lautomate UF 1000. Lidentification a tfaite sur galeries API biomerieux.Lantibiogramme a t fait sur glose de Muller-hinton selonles recommandations du CASFM.Durant cette priode nous avons colligs 824 examens cytobactriologiques des urines, 122 taient

    positifs soit 14,8 %. Le sex ratio tait de 1,14. Nous avons retrouv une prdominance des

    entrobactries avec 78%. Escherichia coli reprsentaient 64%, suivie par Klebsiella pneumoniae

    27% et Enterobacter cloacae 9% des cas. Pseudomonas a t retrouv dans 5% des cas. Les Cocci

    gram positif ont t retrouv dans 9% des cas. La Candidurie reprsentait 8% de notre srie. 39%

    des souches des entrobactries retrouves taient rsistantes aux cphalosporines de troisime

    gnration.

    En conclusion, linfection urinaire en pdiatrie reprsente un problme majeur, laugmentation dutaux de rsistance des bactries aux antibiotiques ncessite une bonne connaissance de lcologie

    bactrienne pour une prescription antibiotique adapte.

    P26PROFIL BACTERIOLOGIQUE DES INFECTIONS LIEES AUX CATHETERS VEINEUX

    CENTRAUX AU SERVICE DE REANIMATION POLYVALENTE CHU HASSAN II DEFES

    M. El malki, S. Besri, F. Messaoudi, A. El bouazzaoui, B. Boukatta, H. Sbai, N. Kanjaa

    Service de ranimation polyvalente, CHU Hassan II, Fs

    Les infections lies aux cathters restent une cause importante dinfections nosocomiales. Lacontamination du cathter se fait en rgle partir de la peau ou du connect