437–444 No. 44 Weekly epidemiological record Relevé ... 1 dans le département du Centre et Les...

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Weekly epidemiological record Relevé épidémiologique hebdomadaire 29 OCTOBER 2010, 85th YEAR / 29 OCTOBRE 2010, 85 e ANNÉE No. 44, 2010, 85, 437–444 http://www.who.int/wer 2010, 85, 437–444 No. 44 Contents 437 Outbreak news – Cholera, Haiti – Cholera, Pakistan – Crimean-Congo haemorrhagic fever (CCHF) and dengue fever, Pakistan 439 Global vaccination update, 2009 Sommaire 437 Le point sur les épidémies – Choléra, Haïti – Choléra, Pakistan – Fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHCC) et dengue, Pakistan 439 Le point sur la vaccination dans le monde, 2009 437 OUTBREAK NEWS Le point sur les épidémies WORLD HEALTH ORGANIZATION Geneva ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ Genève Annual subscription / Abonnement annuel Sw. fr. / Fr. s. 346.– 10.2010 ISSN 0049-8114 Printed in Switzerland Cholera, Haiti On 26 October 2010, the Ministry of Health of Haiti reported 3342 confirmed cases of cholera, including 259 deaths. Suspected cases are being investigated in the North and South departments, and 5 cases have been con- firmed in the West department, where the capital, Port-au-Prince, is located. Currently 12 cholera treatment centres are being built to provide facilities for isola- tion and treatment of cases: 6 in Artibo- nite, 1 in Central department and 5 in Port-au-Prince. The health authorities are emphasizing preventive measures: the need to ensure clean water, promotion of good personal hygiene and food handling practices, in- cluding hand washing and prevention of defaecation in open areas. With less than half of the reported deaths taking place in hospitals, more than half are in the community. The WHO Regional Office (PAHO/AMRO) is currently mobiliz- ing experts in proper body disposal to assist in Haiti. PAHO continues to mobilize epidemiolo- gists and international experts in risk communication, case management, labora- tory diagnosis, water and sanitation, logis- tics and LSS/SUMA (Logistics Support System and humanitarian supply manage- ment system) to support Haiti and also the Dominican Republic. The warehouse for the PAHO Program on Essential Medicine and Supplies (PROMESS) currently has stocks of medicines and an- tibiotics, and additional stocks of intrave- nous fluids and medical supplies are being procured. PAHO is also supporting the Water & San- itation Cluster in Haiti by providing pow- dered chlorine (including supplies from Brazil) for water purification, and testing water that is being distributed to settle- ment camps. Special efforts are being made to ensure clean water supply in hospitals. Choléra, Haïti Au 26 octobre 2010 le Ministère de la Santé Haïtien avait notifié 3 342 cas confirmés de choléra, dont 259 mortels. On enquête sur des cas présumés dans les départements du Nord et du Sud et 5 cas ont été confirmés dans le département de l’Ouest où se situe la capitale, Port-au-Prince. Douze centres de traitement du choléra sont en cours de construction pour aider à l’isole- ment et au traitement des cas: 6 dans l’Arti- bonite, 1 dans le département du Centre et 5 à Port-au-Prince. Les autorités sanitaires mettent l’accent sur les mesures de prévention comme la nécessité de fournir de l’eau propre, de favoriser une bonne hygiène personnelle et de bonnes pratiques pour la manipulation des aliments, notam- ment en se lavant les mains et en évitant la défécation en plein air. Comme un peu moins de la moitié des décès surviennent dans les hôpitaux, un peu plus de l’autre moitié surviennent dans les commu- nautés. Le Bureau régional OMS (OPS/AMRO) est en train de mobiliser des experts dans le domaine de l’évacuation des cadavres pour les envoyer en Haïti. L’OPS continue de mobiliser des experts inter- nationaux, notamment des experts en épidé- miologie, communication sur les risques, prise en charge des cas, diagnostic en laboratoire, eau et assainissement, logistique et système de gestion de l’approvisionnement humanitaire (LSS/SUMA) pour soutenir Haïti ainsi que la République dominicaine. L’entrepôt du Programme de l’OPS sur les médicaments essentiels et les fournitures (PROMESS) a actuellement des stocks de médicaments et d’antibiotiques; l’OPS fournit aussi des stocks supplémentaires de solutions intraveineuses et de fournitures médicales. L’OPS soutient également le Groupe eau et assai- nissement en Haïti en fournissant du chlore en poudre (avec des approvisionnements du Brésil) pour la purification de l’eau et des tests pour l’eau qui sont distribués dans les camps. Il fait également des efforts particuliers pour garantir l’approvisionnement des hôpitaux en eau pure.

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Weekly epidemiological recordRelevé épidémiologique hebdomadaire 29 OCTOBER 2010, 85th yEaR / 29 OCTOBRE 2010, 85e annéENo. 44, 2010, 85, 437–444http://www.who.int/wer

2010, 85, 437–444 No. 44

Contents

437 Outbreak news

– Cholera, Haiti

– Cholera, Pakistan

– Crimean-Congo haemorrhagic fever (CCHF) and dengue fever, Pakistan

439 Global vaccination update, 2009

Sommaire437 Le point sur les épidémies

– Choléra, Haïti

– Choléra, Pakistan

– Fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHCC) et dengue, Pakistan

439 Le point sur la vaccination dans le monde, 2009

437

✸ OUTBREAK NEWS ✸ Le point sur les épidémies

WORLd HEALTH ORgANizATiON

geneva

ORgANiSATiON mONdiALE dE LA SANTé

genève

annual subscription / abonnement annuelSw. fr. / Fr. s. 346.–

10.2010 ISSn 0049-8114

Printed in Switzerland

Cholera, HaitiOn 26 October 2010, the Ministry of Health of Haiti reported 3342 confirmed cases of cholera, including 259 deaths. Suspected cases are being investigated in the North and South departments, and 5 cases have been con-firmed in the West department, where the capital, Port-au-Prince, is located.

Currently 12 cholera treatment centres are being built to provide facilities for isola-tion and treatment of cases: 6 in Artibo-nite, 1 in Central department and 5 in Port-au-Prince.

The health authorities are emphasizing preventive measures: the need to ensure clean water, promotion of good personal hygiene and food handling practices, in-cluding hand washing and prevention of defaecation in open areas.

With less than half of the reported deaths taking place in hospitals, more than half are in the community. The WHO Regional Office (PAHO/AMRO) is currently mobiliz-ing experts in proper body disposal to assist in Haiti.

PAHO continues to mobilize epidemiolo-gists and international experts in risk communication, case management, labora-tory diagnosis, water and sanitation, logis-tics and LSS/SUMA (Logistics Support System and humanitarian supply manage-ment system) to support Haiti and also the Dominican Republic.

The warehouse for the PAHO Program on Essential Medicine and Supplies (PROMESS) currently has stocks of medicines and an-tibiotics, and additional stocks of intrave-nous fluids and medical supplies are being procured.

PAHO is also supporting the Water & San-itation Cluster in Haiti by providing pow-dered chlorine (including supplies from Brazil) for water purification, and testing water that is being distributed to settle-ment camps. Special efforts are being made to ensure clean water supply in hospitals.

Choléra, HaïtiAu 26 octobre 2010 le Ministère de la Santé Haïtien avait notifié 3 342 cas confirmés de choléra, dont 259 mortels. On enquête sur des cas présumés dans les départements du Nord et du Sud et 5 cas ont été confirmés dans le département de l’Ouest où se situe la capitale, Port-au-Prince.

Douze centres de traitement du choléra sont en cours de construction pour aider à l’isole-ment et au traitement des cas: 6 dans l’Arti-bonite, 1 dans le département du Centre et 5 à Port-au-Prince.

Les autorités sanitaires mettent l’accent sur les mesures de prévention comme la nécessité de fournir de l’eau propre, de favoriser une bonne hygiène personnelle et de bonnes pratiques pour la manipulation des aliments, notam-ment en se lavant les mains et en évitant la défécation en plein air.

Comme un peu moins de la moitié des décès surviennent dans les hôpitaux, un peu plus de l’autre moitié surviennent dans les commu-nautés. Le Bureau régional OMS (OPS/AMRO) est en train de mobiliser des experts dans le domaine de l’évacuation des cadavres pour les envoyer en Haïti.

L’OPS continue de mobiliser des experts inter-nationaux, notamment des experts en épidé-miologie, communication sur les risques, prise en charge des cas, diagnostic en laboratoire, eau et assainissement, logistique et système de gestion de l’approvisionnement humanitaire (LSS/SUMA) pour soutenir Haïti ainsi que la République dominicaine.

L’entrepôt du Programme de l’OPS sur les médicaments essentiels et les fournitures (PROMESS) a actuellement des stocks de médicaments et d’antibiotiques; l’OPS fournit aussi des stocks supplémentaires de solutions intraveineuses et de fournitures médicales.

L’OPS soutient également le Groupe eau et assai-nissement en Haïti en fournissant du chlore en poudre (avec des approvisionnements du Brésil) pour la purification de l’eau et des tests pour l’eau qui sont distribués dans les camps. Il fait également des efforts particuliers pour garantir l’approvisionnement des hôpitaux en eau pure.

438 WEEkly EPIdEmIOlOgICal RECORd, nO. 44, 29 OCTOBER 2010

While no cases of cholera have been reported in the Dominican Republic, the outbreak in Haiti has prompted the Government to implement a contingency plan in the border area.

PAHO’s Caribbean Epidemiology Center (CAREC) is work-ing with Caribbean ministries of health to prepare for any potential occurrence of cases in the other islands.

PAHO maintains coordination of these efforts with other United Nations agencies, and with health officials in Canada and USA. Relief efforts are ongoing, with the Government, MINUSTAH (the United Nations Stabiliza-tion Force in Haiti), United Nations agencies and non-governmental organizations providing assistance in a growing number of locations.

Further information is available at http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs107/en/index.html and http://new.paho.org/disasters/index.php?option=com_content&task=view&id=1423&Itemid=1

Cholera, PakistanOn 12 October 2010, the Ministry of Health of Pakistan reported that 99 cases of Vibrio cholera 01 infection had been laboratory-confirmed by the National Institute of Health since the beginning of the flood and 30 Septem-ber 2010. These cases have been reported sporadically from a wide geographical area in the flood-affected provinces of Khyber Pakhtunkhwa, Punjab and Sindh.

The Ministry of Health of Pakistan is working closely with WHO and other local and international partners to prevent outbreaks of any disease, including cholera, and treat people affected by such conditions. Over 60 treat-ment centres for diarrhoeal disease are already in operation or about to start functioning in the 46 most affected districts of the country.

Diarrhoeal diseases including cholera are among the most frequently reported health conditions in many locations affected by the recent flood disaster in the country.

Further information is available at http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs107/en/index.html and http://www.whopak.org/idps/index.asp

Crimean-Congo haemorrhagic fever (CCHF) and dengue fever, PakistanAs of 15 October, 26 cases of Crimean-Congo haemor-rhagic fever (CCHF), including 3 deaths, had been no-tified by the national focal point for the International Health Regulations, Ministry of Health (MoH), Paki-stan. In addition, Pakistan had reported >1500 labora-tory-confirmed cases of dengue fever, including 15 deaths.

Both CCHF and dengue fever are endemic in Pakistan with a seasonal rise in numbers of cases. However, re-cently the transmission of both CCHF and dengue fever has intensified in the country with increased incidence and geographic expansion. The recent Pakistan floods may have contributed to this upsurge as a result of changes in risk factors for these diseases.

Même si aucun cas de choléra n’a encore été signalé en Répu-blique dominicaine, la flambée a incité le gouvernement à instaurer un plan d’urgence pour la zone frontalière.

Le Caribbean Epidemiology Center (CAREC) de l’OPS aide les ministères de la santé des Caraïbes à se préparer à la survenue potentielle de cas sur les autres îles.

L’OPS continue de coordonner ces efforts avec d’autres institu-tions des Nations Unies et avec des responsables de la santé au Canada et aux États-Unis. L’aide d’urgence se poursuit avec le gouvernement, la MINUSTAH (Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti), les institutions des Nations Unies et des organisations non gouvernementales qui continuent d’ap-porter leur assistance dans un nombre croissant d’endroits.

De plus amples informations sont disponibles sur http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs107/fr/index.html and http://new.paho.org/disasters/index.php?option=com_content&task=view&id=1423&Itemid=1

Choléra, Pakistan Au 12 octobre 2010, le Ministère de la Santé du Pakistan avait signalé que 99 cas d’infection à Vibrio cholera 01 avaient été confirmés au laboratoire par l’Institut national de la Santé depuis le début des inondations et jusqu’au 30 septembre 2010. Ils ont été signalés sporadiquement sur une vaste zone géogra-phique dans les provinces de Kyber Pakhtunkwa, Punjab et Sindh, affectées par les inondations.

Le Ministère de la Santé du Pakistan, l’OMS et d’autres parte-naires locaux et internationaux travaillent en étroite collabora-tion pour éviter des flambées épidémiques, notamment de choléra, et traiter les personnes qui en sont atteintes. Plus de 60 centres de traitement des affections diarrhéiques sont déjà opérationnels ou vont bientôt commencer à fonctionner dans les 46 districts les plus touchés du pays.

Les affections diarrhéiques, dont le choléra, font partie des états pathologiques les plus fréquemment notifiés dans de nombreux endroits touchés par les inondations catastrophiques récentes dans ce pays.

De plus amples informations sont disponibles sur http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs107/fr/index.html et http://www.whopak.org/idps/index.asp

Fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHCC) et dengue, Pakistan Au 15 octobre 2010, 26 cas de fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHCC), dont 3 mortels avaient été notifiés par le point focal national pour le Règlement Sanitaire International, Ministère de la Santé, Pakistan. De plus, à ce jour, le Pakistan a signalé >1500 cas de dengue confirmés en laboratoire, dont 15 mortels.

La FHCC comme la dengue sont endémiques au Pakistan avec une recrudescence saisonnière du nombre de cas. Mais la trans-mission de ces deux maladies s’est récemment intensifiée dans le pays, avec une augmentation de leur incidence et leur expan-sion géographique. En ayant modifié les facteurs de risque pour ces maladies, les inondations récentes au Pakistan pourraient avoir contribué à cette recrudescence.

RElEvE EPIdEmIOlOgIquE hEBdOmadaIRE, no 44, 29 OCTOBRE 2010 439

global vaccination update, 2009

The widespread use of vaccines has effected enormous improvements in global public health, preventing mil-lions of hospitalizations and childhood deaths each year in addition to averting future deaths by preventing hepatitis B and human papillomavirus infections. When the Expanded Programme on Immunization (EPI) was initiated by WHO in 1974, <5% of the world’s children had been fully vaccinated during the first year of life with bacille Calmette-Guérin (BCG), diphtheria–tetanus–pertussis (DTP) vaccine, oral poliovirus vaccine (OPV), and measles-containing vaccine (MCV),1 and by 1990, nearly 80% of all children had received 3 doses of DTP (DTP3) vaccine by their first birthday.2 Since then, great strides have been made towards reducing morbidity and mortality from vaccine-preventable diseases: a de-cline of >99% in the incidence of poliomyelitis since 1988,3 with eradication on the horizon; a 78% decline in measles-associated mortality between 2000 and 2008;4 and the introduction of Haemophilus influenzae type b (Hib) vaccine, hepatitis B vaccine, pneumococcal con-jugate vaccine (PCV), and rotavirus vaccine into many countries’ routine vaccination schedules. Despite these successes, an estimated 23 million infants worldwide are still not being reached by routine immunization services. Additional strategies need to be identified and implemented to reach and protect these children and thereby achieve greater reductions in mortality and morbidity from vaccine-preventable diseases. The Global Immunization Vision and Strategy5 was devel-

Le point sur la vaccination dans le monde, 2009La généralisation de la vaccination a permis d’énormes amélio-rations de la santé publique mondiale, évitant des millions d’hospitalisations et de décès d’enfants chaque année mais aussi des décès futurs par la prévention de l’hépatite B et des infec-tions à papillomavirus humain. Lorsque l’OMS a créé le Programme élargi de vaccination (PEV) en 1974, <5% des enfants dans le monde étaient pleinement vaccinés au cours de la première année de la vie au moyen du bacille de Calmette-Guérin (BCG), du vaccin antidiphtérique-antitétanique-antico-quelucheux (DTC), du vaccin antipoliomyélite oral (VPO) et du vaccin antirougeoleux (MCV);1 en 1990, près de 80% des enfants avaient reçu 3 doses du vaccin DTC (DTC3) avant leur premier anniversaire.2 Depuis, des progrès importants ont été faits sur la voie de la réduction de la morbidité et de la mortalité dues aux maladies évitables par la vaccination: une baisse >99% de l’incidence de la poliomyélite depuis 1988,3 avec l’éradication en perspective; une baisse de 78% de la mortalité associée à la rougeole entre 2000 et 2008;4 et l’introduction du vaccin anti-Haemophilus influenzae type b (Hib), du vaccin contre l’hépa-tite B, du vaccin antipneumococcique conjugué (PCV) et du vaccin antirotavirus dans les calendriers de vaccination systé-matique de nombreux pays. Malgré ces succès, on estime que 23 millions de nourrissons dans le monde ne bénéficient toujours pas de services de vaccination systématique. De nouvel-les stratégies doivent être recherchées et mises en œuvre afin d’atteindre et de protéger ces enfants et donc de parvenir à réduire encore la mortalité et la morbidité dues aux maladies à prévention vaccinale. La stratégie exposée dans le document La vaccination dans le monde: vision et stratégie,5 élaboré en

Operational responseThe MoH has scaled up response activities to prevent and mitigate CCHF and dengue fever, including aware-ness-raising campaigns on exposure risks and preven-tive measures for the general public, strengthening clinical and case management of patients with haemor-rhagic fevers, stockpiling appropriate drugs and per-sonal protective equipment, and implementing targeted vector control activities.

At the request of the MoH of Pakistan, WHO is mobiliz-ing experts in the clinical management of severe dengue fever and in infection control in health-care settings through the Global Outbreak Alert and Response Net-work (GOARN). WHO is also assisting the country with resource mobilization, strengthening disease surveil-lance, laboratory diagnostics, and training of health-care providers.

Further information can be found at http://www.who.int/csr/disease/dengue/en/index.html and http://www.who.int/csr/disease/crimean_congoHF/en/index.html

mesures opérationnellesLe Ministère de la Santé a intensifié les actions de riposte pour éviter et limiter la FHCC et la dengue, avec des campagnes de sensibilisation aux risques d’exposition et des mesures préven-tives destinées au grand public, le renforcement de la prise en charge clinique des patients présentant des fièvres hémorragi-ques, la constitution de réserves de médicaments et d’équipe-ments de protection individuels et la mise en œuvre d’activités ciblées de lutte antivectorielle.

À la demande du Ministère de la Santé du Pakistan, l’OMS mobi-lise des experts de la prise en charge clinique des cas graves de dengue et de la lutte anti-infectieuse dans les établissements de santé, par le biais de son Réseau mondial d’alerte et d’action en cas d’épidémie (GOARN). Elle aide aussi le pays à mobiliser des ressources, à renforcer la surveillance épidémiologique, les diagnostics en laboratoire et à former les agents de santé.

De plus ample informations sont disponibles sur http://www.who.int/csr/disease/dengue/en/index.html and http://www.who.int/csr/disease/crimean_congoHF/en/index.html

1 Keja K et al. Expanded programme on immunization. World Health Statististic Quar-terly, 1988, 41:59–63.

2 State of the world’s vaccines and immunization, 3rd ed. Geneva, World Health Or-ganization, UNICEF, the World Bank, 2009. (Also available at http://whqlibdoc.who.int/publications/2009/9789241563864_eng.pdf.)

3 Progress toward interruption of wild poliovirus transmission – worldwide, 2009. MMWR Morbidity and Mortality Weekly Report, 2010, 59:545–550.

4 Global measles mortality, 2000–2008. MMWR Morbidity and Mortality Weekly Re-port, 2009, 58:1321–1326.

5 Global immunization vision and strategy 2006–2015. Geneva, World Health Orga-nization, UNICEF, 2005. (Also available at http://www.who.int/vaccines-documents/DocsPDF05/GIVS_Final_EN.pdf.)

1 Keja K et al. Expanded programme on immunization. World Health Statistic Quarterly, 1988, 41:59–63.

2 Vaccins et vaccination: la situation dans le monde – 3e éd. Genève, Organisation mondiale de la Santé/UNICEF/Banque mondiale, 2009. (Également disponible sur http://whqlibdoc.who.int/publications/2010/9789242563863_fre.pdf.)

3 Progress toward interruption of wild poliovirus transmission – worldwide, 2009. MMWR Mor-bidity and Mortality Weekly Report, 2010, 59:545–550.

4 Global measles mortality, 2000–2008. MMWR Morbidity and Mortality Weekly Report, 2009, 58:1321–1326.

5 GIVS La vaccination dans le monde: vision et stratégie 2006–2015. Genève, Organisation mon-diale de la Santé/UNICEF, 2005. (Également disponible sur http://www.who.int/vaccines-docu-ments/DocsPDF06/844.pdf.)

440 WEEkly EPIdEmIOlOgICal RECORd, nO. 44, 29 OCTOBER 2010

oped in 2005 by WHO and UNICEF; it aims to assist countries in vaccinating more people, and has as one of its goals for 2010 the achievement of 90% national coverage of DTP3 by all countries, with 80% coverage in every district. This report summarizes global cover-age of routine immunizations in 2009 by WHO region.

methods for estimating coverageCoverage of routine vaccinations is an indicator of the success of an immunization programme in reaching its target population6 and thus of population immunity; it is assessed on the basis of the percentage of children aged 12–23 months who have received a specified dose of a recommended vaccine. In most countries, admin-istrative data on vaccination coverage are determined by counting the number of doses reported to have been administered to the target population by service provid-ers, and dividing this number by the total estimated target population. These data are aggregated and analy-sed at the national level, and national coverage data are reported annually to WHO and UNICEF on the Joint Reporting Form on Immunization,7 a standardized questionnaire developed by WHO, UNICEF and selected ministries of health, and sent to all 193 Member States. Household surveys of immunization coverage may be conducted to validate administratively reported data.

WHO and UNICEF systematically review data from a variety of sources – including government reports sub-mitted on the Joint Reporting Form on Immunization, data from the published and grey literature, nationally representative coverage surveys – and also consult with local experts to derive annual estimates of national cov-erage of routine immunization with recommended vaccines8 and maintain a time-series of annual, country-specific national coverage estimates. A set of heuristics govern this process,9 and specific decision-making is-sues are published alongside reported coverage esti-mates on the WHO10 and UNICEF11 web sites. The final estimates may not differ from the reported data, but they represent an independent technical assessment made by WHO and UNICEF of the performance of na-tional immunization systems using multiple sources of data.

2005 par l’OMS et l’UNICEF, vise à aider les pays à vacciner davantage de personnes, et l’un de ses objectifs pour 2010 est de parvenir à une couverture nationale de 90% par le DTC3 dans tous les pays, et à une couverture de 80% dans chaque district. Le présent rapport résume la couverture par la vacci-nation systématique dans le monde en 2009 par Région OMS.

méthode d’estimation de la couvertureLa couverture par la vaccination systématique est un indicateur de la mesure dans laquelle un programme de vaccination parvient à atteindre la population cible6 et donc à accroître l’immunité de la population, et se mesure au pourcentage d’en-fants de 12 à 23 mois ayant reçu une dose spécifique d’un vaccin recommandé. Dans la plupart des pays, les données adminis-tratives sur la couverture vaccinale sont établies en comptant le nombre de doses déclarées avoir été administrées à la popu-lation cible par les dispensateurs de services et en divisant ce nombre par le nombre total de personnes visées selon les esti-mations. Ces données sont regroupées et analysées au niveau national et les données relatives à la couverture nationale sont notifiées chaque année à l’OMS et à l’UNICEF sur le formulaire conjoint de notification pour la vaccination,7 questionnaire normalisé mis au point par l’OMS, l’UNICEF et certains minis-tères de la santé et adressé à l’ensemble des 193 États Membres. Des enquêtes sur la couverture vaccinale dans les ménages peuvent être conduites pour vérifier les données notifiées admi-nistrativement.

L’OMS et l’UNICEF examinent systématiquement les données provenant de diverses sources – y compris les rapports des gouvernements soumis sur le formulaire conjoint de notification pour la vaccination, les données de sources publiées et de la littérature grise, les enquêtes sur la couverture représentatives au plan national – et consultent également des experts locaux afin de calculer des estimations annuelles de la couverture nationale par la vaccination systématique au moyen des vaccins recom-mandés8 et tiennent à jour une série temporelle d’estimations annuelles de la couverture nationale par pays. Un ensemble d’hy-pothèses heuristiques régissent ce processus,9 et des questions spécifiques relatives à la prise de décision sont publiées en même temps que des estimations de la couverture notifiées sur les sites Web de l’OMS10 et de l’UNICEF.11 Les estimations définitives ne diffèrent pas forcément des données notifiées, mais elles repré-sentent une évaluation technique indépendante effectuée par l’OMS et par l’UNICEF de la performance des systèmes nationaux de vaccination, au moyen de sources de données multiples.

6 Diphtheria tetanus toxoid and pertussis (DTP3) immunization coverage among 1-year-olds (%). In: World Health Statistics 2010–Indicator compendium (Interim version 2010), pp. 80–82. Geneva, World Health Organization, 2010. (Also available at http://apps.who.int/gho/indicatorregistry/App_Main/view_indicator.aspx?iid=88).

7 WHO/UNICEF Joint Reporting Form on Immunization for the period January–De-cember 2009. Geneva, World Health Organization, 2010. (Also available at http://www.who.int/entity/immunization_monitoring/routine/WHO_UNICEF_JRF_10_EN.xls.)

8 TherecommendedvaccinesarebacilleCalmette-Guérin,thefirstandthirddosesofDTP, the third dose of poliovirus vaccine (inactivated vaccine or oral vaccine), the third doseofHibvaccine,thethirddoseofhepatitisBvaccine,andthefirstdoseofMCV.

9 Burton A, et al. WHO and UNICEF estimates of national infant immunization cove-rage: methods and processes. Bulletin of the World Health Organization, 2009, 87:535–541.

10 WHO UNICEF review of national immunization coverage, 1997-2009. Geneva, World Health Organization, 2010. (Also available at http://apps.who.int/immuniza-tion_monitoring/en/globalsummary/wucoveragecountrylist.cfm.)

11 Childinfo. Monitoring the situation of women and children. WHO-UNICEF estimates on immunization coverage 1980–2009. New York, UNICEF, 2010. (Also available at http://www.childinfo.org/immunization_countrydata.php).

6 Diphtheria tetanus toxoid and pertussis (DTP3) immunization coverage among 1-year-olds (%). Dans: World Health Statistics 2010–Indicator compendium (Interim version 2010), pp. 80–82. Genève, Organisation mondiale de la Santé, 2010. (Également disponible sur http://apps.who.int/gho/indicatorregistry/App_Main/view_indicator.aspx?iid=88.)

7 WHO/UNICEF Joint Reporting Form on Immunization for the period January–December 2009. Genève, Organisation mondiale de la Santé, 2010. (Également disponible sur http://www.who.int/entity/immunization_monitoring/routine/WHO_UNICEF_JRF_10_FR.xls).

8 Les vaccins recommandés sont le bacille de Calmette-Guérin, la première et la troisième dose de DTC, la troisième dose de vaccin antipoliomyélitique (vaccin inactivé ou vaccin oral), la troisième dose de vaccin anti-Hib, la troisième dose de vaccin anti hépatite B et la première dose de MCV.

9 Burton A, et al. Résumé. Estimations par l’OMS et l’UNICEF des couvertures vaccinales des nourrissons par pays: méthodes et procédures. Bulletin de l’Organisation mondiale de la Santé, 2009, 87:535–541. http://www.who.int/bulletin/volumes/87/7/08-053819.pdf.

10 WHO UNICEF review of national immunization coverage, 1997-2009. Genève, Organisation mondiale de la Santé, 2010. (Également disponible sur http://apps.who.int/immunization_mo-nitoring/en/globalsummary/wucoveragecountrylist.cfm.)

11 Childinfo. Monitoring the situation of women and children. WHO-UNICEF estimates on immu-nization coverage 1980–2009. New York, UNICEF, 2010. (Also available at http://www.childinfo.org/immunization_countrydata.php).

RElEvE EPIdEmIOlOgIquE hEBdOmadaIRE, no 44, 29 OCTOBRE 2010 441

Estimated coverage, 2009An estimated 107.1 million infants received DTP3 vac-cine in 2009, 14.6 million more than in 2000. During the past decade, estimated global coverage of DTP3 increased from 74% in 2000 to 82% in 2009. Changes in coverage varied by WHO Region, and the overall increase was primarily accounted for by improvements in coverage in the African (+16%), Eastern Mediterra-nean (+12%), and Western Pacific (+10%) Regions (Fig. 1). National coverage of DTP3 of 90% was reported by 122 (63%) countries in 2009, but only 48 (25%) coun-tries reported achievement of 80% coverage in all dis-tricts; only 55% of low-income countries are on track to reach this goal by 2015.12 Despite the overall increase in DTP3 coverage from 2008 to 2009, only 53 (27%) countries reported increases in estimated DTP3 cover-age.

New vaccines have become widely available, and by 2009, hepatitis B vaccine had been introduced into na-tional schedules for infant immunization in 177/193 (92%) Member States, Hib vaccine in 160 (83%), PCV in 44 (23%), and rotavirus vaccine in 22 (11%). In countries where Hib vaccine had been introduced, coverage was similar to that of DTP3; however, there has not been a commensurate increase in global coverage because sev-eral large countries (that is, China, India, Indonesia and Nigeria) have not yet introduced this vaccine (Fig. 2).

Couverture estimée, 2009On estime que 107,1 millions de nourrissons ont été vaccinés par le DTC3 en 2009, soit 14,6 millions de plus qu’en 2000. Au cours de la décennie écoulée, la couverture mondiale estimée du DTC3 est passée de 74% en 2000 à 82% en 2009. Les progrès ont été variables selon les Régions OMS et l’augmentation globale était principalement attribuable aux améliorations de la couverture dans les Régions africaine (+16%), de la Méditer-ranée orientale (+12%) et du Pacifique occidental (+10%) (Fig. 1). Une couverture nationale par le DTC3 de 90% a été déclarée par 122 pays (63%) en 2009, mais seulement 48 (25%) ont déclaré avoir atteint une couverture de 80% dans tous les districts; seulement 55% des pays à faible revenu sont en voie d’atteindre cet objectif d’ici 2015.12 Malgré une augmentation globale de la couverture par le DTC3 entre 2008 et 2009, seule-ment 53 pays (27%) ont signalé des augmentations de la couver-ture estimée du DTC3.

De nouveaux vaccins sont maintenant devenus largement dispo-nibles et, en 2009, le vaccin contre l’hépatite B avait été introduit dans les calendriers nationaux de vaccination du nourrisson dans 177 États Membres sur 193 (92%), le vaccin anti-Hib dans 160 (83%), le vaccin antipneumococcique conjugué dans 44 (23%) et le vaccin antirotavirus dans 22 (11%). Dans les pays où le vaccin anti-Hib avait été introduit, la couverture était analogue à celle du DTC3; toutefois, il n’y a pas eu d’augmen-tation proportionnelle de la couverture mondiale car plusieurs grands pays (la Chine, l’Inde, l’Indonésie et le Nigéria) n’ont pas encore introduit ce vaccin (Fig. 2).

Fig. 1 global and regional estimates of coverage with 3 doses of diphtheria–tetanus–pertussis vaccine, by WHO region, 1980–2009Fig. 1 Estimations mondiales et régionales de la couverture par 3 doses de vaccin antidiphtérique-antitétanique-anticoquelucheux, par Région OmS, 1980-2009

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WHO region – Régions OMSGlobal – Monde entier

African – Afrique

American – Amériques

Eastern Mediterranean – Méditerranée orientaleEuropean – Europe

South East Asian – Asie du Sud-Est

WesternPacific–Pacifiqueoccidental

12 Brown DW et al. Avoiding complacency and maintaining progress in routine immu-nization. International Health, 2010 [In review].

12 Brown DW et al. Avoiding complacency and maintaining progress in routine immunization. In-ternational Health, 2010 [En cours d’examination].

442 WEEkly EPIdEmIOlOgICal RECORd, nO. 44, 29 OCTOBER 2010

The global increase in coverage may, however, obscure inequities in access to health services. For 2009 it was estimated that >23 million infants did not receive DTP3 by their first birthday; 70% of these children live in 10 countries, and more than half of them live in India and Nigeria (Fig. 3). Despite the overall increase in es-timated coverage, half of all countries reported no change in their estimated coverage of DTP3 between 2008 and 2009; in 42/193 countries (22%) coverage de-clined. A decrease of ≥5% in the estimated coverage oc-curred in Angola, the Cook Islands, El Salvador, Mauri-tania, Mexico, Moldova, Palau, Peru, Timor-Leste and Tuvalu. Reported reasons for this decline varied and in-cluded challenges encountered during the introduction of new vaccines, unexplained instability in denomina-tors, and fluctuations in coverage in some small island countries as a result of small birth cohorts. Although 149 (77%) countries sustained ≥80% coverage of DTP3 for 3 years (2007–2009), coverage was estimated to be <80% in 36 (19%) countries, and 6 countries (Chad, Equatorial Guinea, Gabon, Nigeria, Palau and Somalia) failed to achieve 50% coverage.

Fifty-three (27%) countries reported increases in their estimated coverage of DTP3 during 2009: 10 (5%) coun-tries reported increases >5% (Barbados, Bolivarian Re-public of Venezuela, Côte d’Ivoire, Democratic Republic of the Congo, the Federated States of Micronesia, Ghana, Pakistan, Papua New Guinea, Samoa and Tajikistan). These improvements were attributed in part to resolu-tion of vaccine-supply problems as well as the imple-mentation of Periodic Intensification of Routine Immu-nization (PIRI)13 activities; however, inaccuracies in recording PIRI-administered doses may have led to

L’augmentation globale de la couverture peut toutefois masquer des inégalités dans l’accès aux services de santé. Pour 2009, on a estimé que plus de 23 millions d’enfants n’avaient pas été vaccinés contre le DTC3 avant leur premier anniversaire; 70% d’entre eux vivent dans 10 pays, et plus de la moitié en Inde et au Nigéria (Fig. 3). Malgré l’augmentation générale de la couver-ture estimée, la moitié des pays n’ont signalé aucun changement pour le DTC3 entre 2008 et 2009; dans 42 pays sur 193 (22%), la couverture a même baissé. Une diminution ≥5% de la couver-ture estimée a été enregistrée en Angola, en El Salvador, aux Îles Cook, en Mauritanie, au Mexique, en Moldavie, aux Palaos, au Pérou, au Timor-Leste et à Tuvalu. Les raisons déclarées de cette diminution étaient diverses; il s’agissait notamment de problèmes rencontrés pendant l’introduction de nouveaux vaccins, d’une instabilité inexpliquée des dénominateurs, ou de fluctuations dans la couverture pour certains petits pays insu-laires en raison d’une petite cohorte de naissances. Bien que 149 pays (77%) aient maintenu une couverture ≥80% par le DTC3 pendant 3 années consécutives (2007-2009), la couverture a été estimée <80% dans 36 pays (19%), et 6 pays (Gabon, Guinée équatoriale, Nigéria, Palaos, Somalie et Tchad) ne sont pas parvenus à une couverture de 50%.

Cinquante-trois pays (27%) ont signalé une augmentation dans la couverture estimée par le DTC3 en 2009: 10 (5%) ont signalé des augmentations >5% (Barbade, Côte d’Ivoire, Ghana, États fédérés de Micronésie, Pakistan, Papouasie-Nouvelle-Guinée, République bolivarienne du Venezuela, République démocrati-que du Congo, Samoa et Tadjikistan). Ces améliorations ont été attribuées en partie à la résolution de problèmes liés à l’appro-visionnement en vaccins ainsi qu’à la mise en œuvre d’activités d’intensification périodique de la vaccination systématique (IPVS);13 Toutefois, des inexactitudes dans l’enregistrement des doses administrées sous le régime de l’IPVS pourraient avoir

Fig. 2 Estimates of global vaccination coverage by type of vaccine, 1980–2009Fig. 2 Estimations de la couverture vaccinale mondiale par type de vaccin, 1980-2009

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(%)

13 Theactivitiesknownasperiodicintensificationofroutineimmunizationsharesomecharacteristics of vaccination campaigns while promoting the goal of improving coverage of routine immunizations, rather than focusing primarily on accelerating disease-control activities.

13 Lesactivitésqualifiéesd’intensificationpériodiquedelavaccinationsystématiqueontencom-mun certaines caractéristiques avec les campagnes de vaccination tout en encourageant l’amé-lioration de la couverture par la vaccination systématique plutôt que de se concentrer principalement sur l’accélération des activités de lutte contre la maladie.

Year – Année

BCG: bacille Calmette–GuérinPV3: poliovirus vaccine, third dose – VP3: vaccin antipo-liomyélitique, 3e dose

Hib3: Haemophilus influenzae type b vaccine, third dose – vaccin anti-Haemophilus influenzae type b (Hib), 3e dose.

DTP1: diphtheria–tetanus–pertussis,firstdose–DTC1:vaccin DTC (antidiphtéri-que-anticoquelucheux-anti-tétanique), 1re dose

DTP3: diphtheria–tetanus–pertussis, third dose – DTC3: vaccin DTC (antidiphtérique- anticoquelucheux-antitétanique), 3e dose

MCV1:measles-containingvaccine,firstdose – Vaccin antirougeoleux 1re dose

HepB3: Hepatitis B vaccine, third dose – vaccin anti-hépatite B, 3e dose

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overestimates of coverage and estimates may need to be validated.

Editorial note: During 2009, more children than ever before benefited from vaccination. In 2004, vaccines against measles, pertussis and tetanus are estimated to have prevented 2.5 million deaths among children aged <5 years and to have protected millions more from ill-ness and lifelong disability from these and other vac-cine-preventable diseases, including poliomyelitis and yellow fever.

Regional variations in coverage, however, highlight the disparities that exist in access to these life-saving inter-ventions. The estimated coverage of DTP3 ranged from 92% to 96% in higher-income regions but reached only 71–73% in lower-income regions due to weak health-care systems, poor planning and resource management, limited outreach, inadequate supervision and inefficient use of data. A review of peer-reviewed literature con-ducted in 2009 found that parental attitudes and knowl-edge as well as family characteristics were the primary influences on whether a child was vaccinated at all, but 44% of incomplete childhood vaccination was attribut-able to gaps in the immunization system itself, includ-ing a lack of outreach facilities (United States Centers for Disease Control and Prevention, unpublished data, 2009). Countries such as Nigeria and India, home to more than half of all children who are not fully pro-tected with DTP3, have made some progress towards reaching the fourth Millennium Development Goal by reducing childhood mortality. However, to achieve vac-cination targets, it will be important to ensure that com-prehensive primary health-care services are established and that mechanisms are developed to reach remote, underserved and marginalized segments of the popula-tion.

conduit à surestimer la couverture, et il faudrait peut être vali-der les estimations.

Note de la rédaction. En 2009, davantage d’enfants que jamais auparavant ont bénéficié de la vaccination. En 2004, on estime que les vaccins contre la rougeole, la coqueluche et le tétanos ont permis d’éviter 2,5 millions de décès parmi les enfants de <5 ans et de protéger des millions d’autres de maladies et d’in-capacités à vie dues à ces maladies ou à d’autres maladies à prévention vaccinale, dont la poliomyélite et la fièvre jaune.

Les variations régionales de la couverture font néanmoins appa-raître des disparités qui subsistent dans l’accès à ces interven-tions salvatrices. La couverture estimée par le DTC3 allait de 92 à 96% dans les régions à revenu élevé, mais n’atteignait que 71 à 73% dans les régions à faible revenu en raison de la faiblesse des systèmes de santé, d’une mauvaise planification et gestion des ressources, d’une portée limitée, d’un encadrement insuffisant et d’une utilisation inefficace des données. Une revue de la littérature ayant bénéficié d’un examen collégial effectuée en 2009 a permis de constater que les attitudes et les connais-sances des parents ainsi que les caractéristiques de la famille avaient une influence primordiale sur le fait que l’enfant soit vacciné ou non, mais que 44% des vaccinations incomplètes étaient attribuables à des failles du système de vaccination lui-même, et notamment à l’absence de services à la périphérie (Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis, données non publiées, 2009). Les pays comme le Nigéria et l’Inde, où vivent plus de la moitié des enfants qui ne sont pas pleinement protégés par le DTC3, ont fait certains progrès vers la réalisation du quatrième objectif du Millénaire pour le déve-loppement en réduisant la mortalité de l’enfant. Toutefois, pour atteindre les cibles en matière de vaccination, il sera important de faire en sorte que des services de soins de santé primaires complets soient mis en place et que des dispositifs soient élabo-rés pour atteindre des segments de population isolés, mal desservis et marginalisés.

Fig. 3 Number of children (millions) who did not receive 3 doses of diphtheria–tetanus–pertussis vaccine, by country, 2009Fig 3 Nombre d’enfants (en millions) qui n’ont pas été vaccinés par 3 doses de vaccin antidiphtérique-antitétanique-anticoquelu-cheux, par pays, 2009

Rest of the world – Reste du monde (6.98)

India – Inde (8.63)

Nigeria – Nigéria (3.15)

Pakistan (0.76)

Indonesia – Indonésie (0.73)

Ethiopia – Éthiopie (0.61)

Democratic Republic of the Congo – République Démocratique du Congo (0.60)

China – Chine (0.54)

Uganda – Ouganda (0.50)

Kenya (0.36)

Chad – Tchad (0.34)

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In 2005, WHO and UNICEF created the Global Immuni-zation Vision and Strategy, which was endorsed by the World Health Assembly, to guide countries in expanding both the breadth and scope of their immunization pro-grammes; the strategy also provides guidance on using contacts made for immunization to provide other es-sential health interventions (for example, Vitamin A, anthelminthics and insecticide-treated mosquito nets). In 2002, WHO, UNICEF and other partners developed the Reaching Every District (RED) strategy14 to target hard-to-reach populations in an effort to improve ser-vice equity. The RED strategy focuses on providing out-reach, training and supportive supervision; linking ser-vices with communities; using district-level data in decision-making; and planning and managing resources. By 2009, 164 countries reported having implemented ≥1 component of the RED strategy, and 111 had imple-mented ≥4 components. An evaluation of the implemen-tation process in 5 African countries in 2005 showed evidence of improvement in immunization delivery.15 In addition, PIRI activities, such as child health days and immunization weeks, are increasingly being used to supplement routine immunization services, increase coverage and reduce drop-out rates. In 2009, 109 coun-tries reported using ≥1 additional delivery strategy.

Despite the extraordinary progress that has been made towards reducing the burden of vaccine-preventable diseases during the past decade, the immunization agenda has not been fulfilled, and unprecedented op-portunities and challenges lie ahead. Increasing and expanding access to new and underutilized vaccines – such as Hib vaccine, PCV, and rotavirus vaccine – have the potential to make a major impact on the main kill-ers of children aged <5 years in the developing world. As of the beginning of June 2010, Hib vaccine had been introduced into 164 countries. However, because several large countries have not yet introduced it, only 48% of the 2010 birth cohort lives in a country where the vac-cine is offered. Rotavirus vaccine is available in 23 coun-tries, covering 11% of the birth cohort; PCV is available in 56 countries, covering 17% of the birth cohort.

The GAVI Alliance, a coalition of private and public partners, was established in 2000; the alliance’s goals are to increase access to immunization in poor coun-tries by increasing coverage with new and existing vac-cines and to accelerate the research and development of vaccines for use in developing countries. From 2000 through 2009, US$ 2.2 billion were disbursed by the al-liance to >70 countries to support immunization ser-vices, injection safety, the introduction of new vaccines, and the strengthening of health systems. Even so, if the Global Immunization Vision and Strategy’s goal for global coverage is to be met, effective strategies must be prioritized and implemented in all countries.

14 Implementing RED approach. Brazzaville,WHORegionalOffice forAfrica, 2004.(Also available at http://www.who.int/immunization_delivery/systems_policy/AFRO-RED-guide.pdf.)

15 Ryman T, Macauley R, Nshimirimana D, Taylor P, Shimp L, Wilkins K. Reaching every district (RED) approach to strengthen routine immunization services: evaluation in the African region, 2005. Journal of Public Health (Oxford, England), 2010, 32:18–25.

En 2005, l’OMS et l’UNICEF ont élaboré la stratégie intitulée La vaccination dans le monde: vision et stratégie, approuvée par l’Assemblée mondiale de la Santé pour aider les pays à élargir à la fois la portée et la gamme de leurs programmes de vacci-nation; la stratégie fournit également des orientations sur l’uti-lisation des contacts à l’occasion de la vaccination pour dispen-ser d’autres interventions de santé essentielles (par exemple distribution de vitamine A, d’antihelminthiques et de mousti-quaires imprégnées d’insecticide). En 2002, l’OMS, l’UNICEF et d’autres partenaires ont mis au point la stratégie Atteindre chaque district (ACD)14 pour cibler des populations difficiles à atteindre en vue d’améliorer l’équité des services. Cette straté-gie vise avant tout à dispenser des services de proximité, une formation, un encadrement et un appui, à relier les services et les communautés, à utiliser les données au niveau du district pour la prise de décision, et à planifier et gérer les ressources. En 2009, 164 pays déclaraient avoir mis en œuvre >1 élément de la stratégie ACD, et 111 en avaient mis en œuvre >4. Une évaluation de processus de mise en œuvre dans 5 pays africains en 2005 a montré une amélioration de la fourniture des vacci-nations.15 En outre, les activités d’IPVS telles que les journées pour la santé de l’enfant et les semaines de vaccination sont de plus en plus utilisées pour compléter les services de vaccination systématique, accroître la couverture et réduire les taux d’aban-don. En 2009, 109 pays ont déclaré utiliser au moins une stra-tégie d’administration supplémentaire.

Malgré les progrès extraordinaires accomplis sur la voie de la réduction de la charge des maladies à prévention vaccinale au cours des 10 dernières années, les objectifs en la matière n’ont pas été atteints et des défis mais aussi des opportunités sans précédent nous attendent. Accroître et élargir l’accès aux vaccins nouveaux et sous-utilisés tels que le vaccin anti-Hib, le vaccin antipneumococcique et le vaccin antirotavirus peut avoir un impact majeur sur les principales maladies mortelles pour les enfants de <5 ans dans les pays en développement. Depuis le début de juin 2010, le vaccin anti-Hib a été introduit dans 164 pays. Toutefois, et parce que plusieurs grands pays ne l’ont pas encore introduit, 48% seulement de la cohorte des naissan-ces 2010 vit dans un pays où le vaccin est proposé. Le vaccin antirotavirus est disponible dans 23 pays, couvrant 11% de la cohorte des naissances; le vaccin antipneumococcique est disponible dans 56 pays, couvrant 17% de la cohorte des nais-sances.

En 2000, était créée l’Alliance GAVI, coalition de partenaires publics et privés, qui a pour but d’accroître l’accès à la vacci-nation dans les pays pauvres en augmentant la couverture par des vaccins nouveaux et existants, et d’accélérer la recherche et le développement de vaccins pour les pays en développement. Entre 2000 et 2009, US$ 2,2 milliards ont été versés par l’Alliance à >70 pays pour soutenir les services de vaccination, la sécurité des injections, l’introduction de nouveaux vaccins et le renfor-cement des systèmes de santé. Et pourtant, si l’on veut atteindre l’objectif d’une couverture mondiale fixée dans la stratégie La vaccination dans le monde: vision et stratégie, il faut donner la priorité à des stratégies efficaces et les mettre en œuvre dans tous les pays.

14 Implementing RED approach. Brazzaville, Bureau régional OMS de l’Afrique, 2004. (Également disponible sur http://www.who.int/immunization_delivery/systems_policy/AFRO-RED-guide.pdf.)

15 Ryman T, Macauley R, Nshimirimana D, Taylor P, Shimp L, Wilkins K. Reaching every district (RED) approach to strengthen routine immunization services: evaluation in the African region, 2005. Journal of Public Health (Oxford, England), 2010, 32:18–25.